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Rapport final
FICHE DE SUIVI DU DOCUMENT
Les auteurs des différentes études relatives au projet du lotissement d’habitations à Echiré (79), ainsi que
leur niveau d’intervention au sein de la présente étude d’impact, qualité et qualifications sont détaillés ci-
après.
NCA Environnement, bureau d’études indépendant, intervient depuis 1988 dans les domaines de
l’environnement, les milieux naturels, les énergies renouvelables, l’agriculture, l’eau, et l’hydraulique urbaine
et fluviale. Une équipe pluridisciplinaire de 40 collaborateurs, dont les compétences sont multiples, répond
aux attentes des entreprises, des collectivités territoriales et du monde agricole en matière d’études
techniques et environnementales.
NCA a obtenu en avril 2000, un certificat de qualification professionnelle pour, entre autres,
la réalisation d’évaluations environnementales des projets et d’études des écosystèmes et
00 04 1425 diagnostic faune-flore, délivré par l’OPQIBI (organisme professionnel de qualification de
l’ingénierie). Cette certification est remise en cause tous les ans.
NCA s’est engagé à partir de 2011 dans une démarche de développement durable, avec une
évaluation AFAQ 26000 (Responsabilité Sociétale des Entreprise) et une labellisation LUCIE,
en janvier 2012. Le résultat de l’évaluation AFNOR d’août 2017, place aujourd’hui l’entreprise
au niveau « Exemplaire ».
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Étude d’impact _ Construction d’un lotissement _ Echiré (79)
SOMMAIRE
Afin de faciliter la compréhension du présent dossier, le lecteur dispose ci-après la signification des principales
abréviations utilisées.
Chapitre 1 : PRÉAMBULE
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Pierres et Territoires de France – Centre Atlantique
Étude d’impact _ Construction d’un lotissement _ Echiré (79)
I. INTRODUCTION
L’opération de lotissement « Les Vergers du Patrouillet » consiste en la création d’un lotissement de 92 lots
à usage d’habitation sur un site de 41 984 m², conformément au PLU d’Echiré.
L’ensemble des aménagements consiste en :
92 lots dont 86 lots individuels et un ilot A composé de 6 logements ;
Une voie assurera la desserte des lots créés dans l’opération ;
Deux accès seront réalisés sur la rue des Croisettes Au Nord, la sortie sera uniquement autorisée sur
l’accès situé le plus à l’Est ;
L’aménagement d’espaces verts et le réemploi d’un bassin de gestion des eaux pluviales.
Le projet du futur lotissement « des Vergers du Patrouillet » permet de développer l’urbanisation d’Echiré, à
proximité directe de Niort tout en concevant un aménagement favorisant la densité urbaine et l’accession
grâce à des prix maîtrisés.
Le projet s’intègrera dans une zone destinée à l’urbanisation, composée majoritairement de zones
résidentielles et ponctuellement d’activités.
À l’issue de la construction du projet, les eaux pluviales interceptées seront collectées et gérées par des
noues, une tranchée drainante et un bassin d’infiltration.
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Ouvrages de gestion des eaux Une partie des eaux pluviales sera gérée par une noue et une
pluviales mis en place tranchée drainante et la seconde partie bénéficiera de
l’agrandissement d’un bassin existant d’infiltration géré par la
Communauté d'Agglomération du Niortais.
Informations complémentaires Le projet ne se situe pas dans une zone de protection du milieu
naturel, mais il est compris au sein d’un périmètre de protection
de captage d’alimentation en eau potable.
La zone d’étude n’est pas située en zone inondable par le Plan
de Prévention du Risque d’Inondation de la Sèvre Niortaise.
Une ligne à haute tension traverse le site, son tracé a été intégré
à l’aménagement.
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Le cas échéant, un formulaire de demande d’examen au cas par cas est adressé à l’autorité
environnementale. Ce document doit lui permettre de statuer sur la nécessité de réaliser une étude d’impact
au regard des critères pertinents de l’annexe III de la directive 2011/92/UE du 13 décembre 2011, et selon
les caractéristiques du projet et les mesures destinées à éviter, réduire, compenser les effets négatifs
notables sur l’environnement ou la santé humaine.
Le projet, portant sur l’aménagement d’un lotissement d’habitations, a donc fait l’objet d’un examen au cas
par cas.
Sur la base de ce dossier, l’autorité environnementale a décidé que le projet était soumis à évaluation
environnementale.
Annexe 1. Arrêté du 24 novembre 2017 portant à décision la réalisation d’une étude d’impact
La présente étude d’impact répond aux dispositions des articles R.122-5 et R.512-8 du Code de
l’environnement, introduites par le décret n°2017-81 du 16 janvier 2017 portant réforme des études d’impact
des projets de travaux, d’ouvrages ou d’aménagements. Son contenu doit être en relation avec la sensibilité
environnementale de la zone, l’importance de l’installation projetée et avec ses incidences prévisibles sur
l’environnement.
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Les raisons pour lesquelles le projet présenté a été retenu, notamment au regard des effets sur
l’environnement ou la santé humaine ;
Les méthodes utilisées pour évaluer les effets du projet sur l’environnement ;
Un résumé non technique, afin de faciliter la prise de connaissance par le public des informations
contenues dans l'étude.
Cette enquête a pour but d’informer le public et de recueillir ses appréciations, suggestions et contre-
propositions après le dépôt de l’étude d’impact auprès de l’autorité compétente en matière
d’environnement. Elle s’inscrit au sein d’une procédure administrative relative à la demande d’autorisation
d’exploiter, dont le déroulement de l’instruction est présenté dans les articles R.123-2 à 27 du Code de
l’environnement.
Art. L.123-1 :
« L'enquête publique a pour objet d'assurer l'information et la participation du public ainsi que la prise en compte des
intérêts des tiers lors de l'élaboration des décisions susceptibles d'affecter l'environnement mentionnées à l'article
L. 123 -2. »
Dans les huit jours qui suivent sa désignation, le commissaire enquêteur peut demander au président du
tribunal administratif d'ordonner au maître d'ouvrage de verser au fonds d'indemnisation des commissaires
enquêteurs une provision dont il définit le montant. Le commissaire enquêteur informe de sa demande
l'autorité compétente pour organiser l'enquête, qui ne pourra autoriser son ouverture qu'après que le maître
d'ouvrage aura attesté auprès d'elle du versement de cette provision.
La durée de l’enquête publique est généralement de 30 jours, prolongeable une fois. Une publicité est
réalisée via les journaux régionaux ou locaux, dans les 8 premiers jours de l’enquête, ainsi qu’un affichage 15
jours avant son ouverture et pendant toute sa durée sur le site d’implantation et dans les mairies concernées.
Dans chaque lieu où est déposé un dossier d’enquête, un registre d’enquête est ouvert et mis à la disposition
du public pour enregistrer les diverses remarques relatives au projet. Celles-ci peuvent également être
adressées au commissaire enquêteur par correspondance au siège de l’enquête ou par voie électronique
indiquée dans l’arrêté d’ouverture. Lors des permanences du commissaire enquêteur, les observations
écrites et orales du public sont recueillies.
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Le conseil municipal de la commune où l’installation doit être implantée et celui de chacune des communes
concernées par l’enquête publique sont appelés à donner leur avis sur la demande d’autorisation.
Le Code de l’Environnement édifie l’Eau en patrimoine commun de la nation. Sa protection est d’intérêt
général et sa gestion doit se faire de façon globale.
Art. L. 210-1 :
« L’eau fait partie du patrimoine commun de la nation. Sa protection, sa mise en valeur et le développement de la
ressource utilisable, dans le respect des équilibres naturels, sont d’intérêt général. »
L’article R.214-1 du Code de l’environnement, définit les nomenclatures des opérations soumises à
autorisation ou à déclaration relatives à la réalisation d’installations, d’ouvrages, de travaux et d’activités,
suivant les dangers qu’ils présentent et la gravité de leurs effets sur la ressource en eau et les écosystèmes
aquatiques. Cet article est découpé en cinq titres ayant chacun un thème particulier (respectivement
prélèvements, rejets, impacts sur le milieu aquatique ou sur la sécurité publique, impacts sur le milieu marin
et régimes d’autorisation), eux-mêmes divisés en rubriques en fonction des opérations réalisées.
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Rubrique 2.1.5.0 :
« Rejets d’eaux pluviales dans les eaux douces superficielles ou sur le sol ou dans le sous-sol, la superficie
totale du projet, augmentée de la surface correspondant à la partie du bassin naturel dont les écoulements
sont interceptés par le projet, étant : »
Supérieure ou égale à 20 ha AUTORISATION
Supérieure à 1 ha, mais inférieure à 20 ha DÉCLARATION
Dans ce cadre, un document d’incidence doit être établi afin d’analyser les constructions ou les ouvrages, au
regard des milieux aquatiques et du milieu humain environnant.
Ce document, en fonction des variations saisonnières, doit indiquer les incidences de l’opération sur les
milieux aquatiques concernés (ressource, écoulement, qualité, écosystème, santé, salubrité...) et sur les
activités anthropiques (agriculture, pêche, tourisme, loisirs...).
Un dossier a été déposé le 28 juin 2017 à la DDT des Deux-Sèvres (dossier n°79-2017-00117), réalisé par SITEA
Conseil.
Les principaux éléments relatifs à l’étude d’incidence sont repris dans le présent dossier.
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I. CONTEXTE DU PROJET
Echiré étant une commune limitrophe de Niort, elle est directement liée à son développement
urbain.
Le projet du futur lotissement « des Vergers du Patrouillet » permet de développer l’urbanisation
d’Echiré, à proximité directe de Niort tout en concevant un aménagement favorisant la densité
urbaine et l’accession grâce à des prix maîtrisés.
Ce projet a été conçu pour répondre aux impératifs de la commune en terme architectural,
urbanistique et environnementale. Un travail de concertation a été réalisé avec les acteurs locaux.
Les dispositions issues des orientations d’aménagement du PLU d’Echiré sur la zone d’étude ont été
prises en compte.
I. 2. Le site d’implantation
I. 2. 1. Choix du site
La zone du projet est située au Sud-Ouest du centre bourg d'Echiré, au carrefour de la Rue du
Patrouillet arrivant de Niort et de la rue des Croisette arrivant de Saint-Gelais.
Le lotissement est délimité, au Nord-Ouest et au Nord-Est, par des parcelles urbanisées, au Sud-
Ouest et au Sud-Est, par des terrains agricoles.
L’urbanisation doit se conformer au Plan Local d’Urbanisme élaboré par la Commune d’Echiré.
Les parcelles sont situées en zone 1AUh (majorité du site), UC (partie de la parcelle ZL 41) et N (bande
de la parcelle ZL 34) du PLU de la Commune d’Echiré. Le règlement y prévoit respectivement une
zone destinée à l’urbanisation future, une zone correspondant à l’extension récente du bourg qui
accueille le bassin de rétention et une zone naturelle non équipée où les constructions sont interdites
sauf celles nécessaires à des équipements collectifs.
La compatibilité du projet avec le PLU d’Echiré est étudiée de manière détaillée au Chapitre 3 :I. 1. 4.
Le choix de création du projet sur ce site est conforme avec la réglementation en matière
d’urbanisme.
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Le parti pris de l’aménagement propose de mixer une méthode alternative à l’assainissement tout
tuyau et une méthode classique par réemploi du bassin existant.
Chacune des méthodes participant à hauteur de 50% environ sur le volume global de stockage des
eaux pluviales générées par la viabilisation du lotissement.
Ainsi le projet intègre la création de noues et de bassins d’infiltration destinés à temporiser les
volumes d’eaux pluviales en provenance des surfaces imperméabilisées des voiries. Cette infiltration
lente des eaux au travers de surfaces plantées, permet de :
- Absorber une partie des pollutions par le travail du végétal ;
- Retenir l’eau et ralentir son écoulement pour arroser les haies et végétaux qui maintiennent
l’hygrométrie de l’air ;
- Favoriser l’infiltration en étalant les écoulements superficiels sur une plus grande surface
d’absorption.
Afin de garantir une gestion de l’évènement trentennal, une partie des eaux pluviales collectées
(environ 50%) seront acheminées dans le bassin d’infiltration existant, géré par la Communauté
d'Agglomération du Niortais. De plus, une gestion à la parcelle sera demandée pour les différents
lots.
Ainsi le projet répond à l'obligation de ne pas aggraver l’écoulement naturel des eaux pluviales sur
les fonds inférieurs conformément au Code Civil (art. 640 et 641).
Source : Dossier d’autorisation Loi sur l’Eau, SIT&A
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I. 3. Reportage photographique
Un reportage photographique a été réalisé sur le site, le 15 janvier 2018. La figure suivante permet de
localiser les points de vue.
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Prise de vue 1 : Vue depuis l’extérieur du site à l’angle Sud- Prise de vue 2 : Vue depuis l’angle Sud-Ouest du site vers le
Ouest (rue du Patrouillet) Nord-Est
Prise de vue 3: Vue panoramique de la zone d’étude depuis le Nord-Ouest de celle-ci. Une ligne à haute tension traverse la
parcelle, celle-ci a été prise en compte dans l’aménagement.
Prise de vue 4: Vue depuis le centre de la parcelle vers le Sud, sur un élevage de volailles.
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Prise de vue 5 : Vue panoramique depuis l’angle Sud-Ouest du bassin existant vers le Nord-Ouest
Prise de vue 6: Vue panoramique du bassin d’infiltration existant depuis l’angle Sud-Ouest, qui sera agrandi pour gérer une
partie des eaux pluviales.
Prise de vue 7: Vue depuis le site à l’angle Nord-Est de la rue des Croisettes
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En zone 1AUh, Uc et N ; les parcelles référencées section ZL N° 34,38(p) et 41 correspondant au site du projet
du futur lotissement, sont accessible depuis la rue des Croisettes, au Nord de la parcelle.
La majorité de la zone de projet (parcelles N°38 et partie Est de la N°34) est actuellement à vocation agricole.
La parcelle N°41 comporte un bassin d’orage. On note sur le terrain une haie en limite Nord-Ouest de la route
du Patrouillet et en limite Est, ainsi que 6 arbres autour du bassin existant.
Le projet se situe sur un terrain dont la pente générale est orientée du sud vers le Nord.
II. 1. 2. Le projet
La SA Pierres et Territoires projette de construire le lotissement d’habitations des Vergers du Patrouillet,
constitué de 92 lots dont 86 individuels et 6 logements sociaux regroupés dans l’ilot dit A.
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Voiries
Dans son état actuel, le terrain à lotir est desservi par la Rue des Croisettes au Nord.
Deux accès seront créés depuis la Rue des Croisettes. L’accès principal sera prolongé jusqu’en limite du
lotissement, la circulation se fera par la voie A en double sens, voie principale qui traversera le lotissement.
Les autres voies du lotissement seront de largeur plus étroite, elles fonctionneront soit en sens unique, soit
en zone de rencontre.
Les espaces plantés de plantes arbustives ou d’arbustes en bourrage seront nivelés légèrement en creux de
façon à recevoir les eaux de ruissellement des voies. Les espaces verts situés le long des voies du lotissement
seront aménagés en une succession de noues de rétention des eaux pluviales reliés entre eux par des
dispositifs de surverses depuis le point amont vers le point aval.
Les plantations restitueront la végétation locale à partir de l'observation détaillée de la végétation existante.
Le lotisseur choisira des essences adaptées à la nature du sol, en accord avec la mairie d’Echiré dans le cadre
de la rétrocession des espaces communs.
Le paillage mis en place dans les espaces verts sera un paillage minéral, afin de ne pas être chassé des espaces
en creux en cas de pluie exceptionnelle.
Coffrets de branchement des réseaux
Chaque lot sera desservi par un coffret de branchement implanté dans la parcelle en limite de la voirie,
l'acquéreur faisant son affaire personnelle de la pose du compteur et du raccordement à sa construction.
Alimentation en eau potable
Tous les terrains seront raccordés au réseau de distribution d’eau potable.
Une canalisation principale sera construite dans l’emprise des voies nouvelles et sera raccordée au réseau
existant Rue des Croisettes.
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Le réseau d’eau potable du lotissement sera constitué par une conduite PEHD de diamètre 140 depuis la Rue
des Croisettes dans l’emprise de la voie A jusqu’au poteau incendie situé à proximité du carrefour avec la
voie C.
La continuité de la voie A sera desservie par une conduite de diamètre 125 PEHD ainsi que dans l’emprise de
la voie D.
La voie B sera desservie par une conduite de diamètre 63 PEHD.
La Voie C sera desservie par une conduite de diamètre 125 PEHD, depuis le carrefour avec la voie A jusqu’en
limite de lotissement, pour un futur prolongement. A l’intersection de la voie C et l’espace vert, la conduite
sera prolongée en diamètre 63 PEHD.
Dans l’emprise de la voie E, le réseau d’eau potable sera constitué par une conduite de diamètre 75 PEHD.
Pour l’ilot A destiné à accueillir des logements sociaux, une canalisation en attente pour un compteur de D40
sera mise en œuvre en limite de l’ilot. Les bailleurs sociaux feront leurs affaires personnelles de la distribution
interne des 6 logements dans l’ilot en accord avec le service du SECO.
Protection contre les incendies
La protection incendie sera assurée par un poteau incendie à créer dans l’emprise de la voie A, à proximité
de la voie C.
Assainissement Eaux usées
Tous les terrains seront raccordés gravitairement au collecteur d'assainissement eaux usées. Leurs
branchements seront réalisés par piquage sur la conduite à créer dans le lotissement.
Le lotissement sera raccordé au réseau existant situé dans la rue des Croisettes situé au Nord du site.
Une canalisation de diamètre 200 mm sera construite dans les voies nouvelles. Cette conduite sera réalisée
en polypropylène (PP) avec une classe de rigidité SN 12.
Assainissement Eaux pluviales
Le traitement des eaux pluviales sera réalisé conformément aux prescriptions du dossier Loi sur l’eau.
Le terrain présente deux talwegs naturels,
- Talweg Ouest d’axe d’écoulement Sud-Ouest vers le Nord-Est (bassin versant 60ha)
- Talweg Est d’axe découlement Sud-Est vers le Nord (bassin versant 120ha)
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L E G E N D E
AMENAGEMENT REGLES D'URBANISME
X X X X X
Banc
Lot 8
Surface lot
VEGETATION
Haie existante
Arbre existant
Arbre
STATIONNEMENT ET ACCES
joints fertiles
1.
X X X X X X X X X X X X X X X X 11.16 11.16
X X X X X X X X X X X X X X X X X
8.10
X 3.04
X X X X
X 7.04
X X X X X X X 14.08
X X X X X 7.04
PLACE DE STATIONNEMENT X X X X X X 7.11
X X
2.
X
52
X X X X X X X X 28.60
X X X X X X X X X
22.04
11.78
26.04
PLACE DE STATIONNEMENT
26.41
28.28
14.89
30.16
31.84
32.17
1,40 m
5.00 m 2.50 m 29.02
29.71
4. 3,00 m
1,40 m
14.00
35
10.20 9.82
9.82
11.00
3,50 m
11.00
14.01
Voie B 11.00
3,
00
29.57
2,20 m
18.84
m
32.35
1
16.00 6.5
15.86
4,80 m
15.01
Voie A
21.19
15.66
16.00
20.38
16.00
20.38
30.20
16.00
20.38
13.02
20.38
19.02
Rue des Croisettes 16.00 30.50
20.38
13.00 3,00 m
15.00
14.00
20.38
12.00
21.19
16
12.00 .00
19.52
14.00
12.00 16.00
19.52
16.00 30.50
19.52
ude d
11.00
e surp
12.00 lomb
19.52
4.95
26.18 8.31 lig ne HT
X
12.00 A
19.52
X
13.00
11.00
X
12.00
19.52
16.05
12.00
9.89
X
30.50
15.51
X
5 16.50
.5 12.00
26.00
9.00
12 0
X
8.4
.3
26.00
11 12.00
6
X
14.96
X
26.00
17.17
6.96 12.00
X
2.8
2,00 m
7.46
Lotissement
26.00
20.58
5.40
11.00
20.87
3
7.76
X
22.09
21.37
23.32
24.96
12
X
24.75
9.2
28.50
11
.57
X
4,00 m
9
7.00
.31
22.24
.57
13.36
21.89
12 3,00 m
.31
19.28
15.46
11 12.00
X
15.91
15.62
2.5
X
12.00
7
16.54 22.50
X
5,00 m
7.81
14.60 12.00 12.60
X
2,50 m
12.60
12.40
11.28
X
19.64
4.72
X
11
.57
.57
19.64
X
11
5,00 m
19.50
X
5.08
24.65 2.
X
15.00 13.63 83
4.40
10.67
21.38
12
X
15.00
5.0
8.94
9.29
15.62
.63
30.28 10.44
15.28 15.00
X
18.00
11.60
2.06
11.13
1,40 m
X
9.03
14.50
X
25.00
17.00
X
11
11.60
4.2
.3
X
1
9
21.00
12
.2
10 .18
.
.46
X
58
21.00
20.40
11
11
11.60 4.50
6.63 23
5.2
1,50 m
20.40
.20
21.00
X
9.96
25.00
8
1
10
X
Voie C
.0
1
X
5.00
3,50 m
30.15 14.30
X
HYPOTHESE PROPOSEE
16.50 20.66 13
X
11.60
20.33
14.30
20.33
5.10
X
15.00
7.6
17
X
23.00
14
24.87 15.00
14.20
.93
.32
1
14.34
14
12.82 25
X
.00
14.39
19.17 0m
14.57
.2
2,5
5.00
4
X
0
15.38
5,0
11.50
16.07
14.20
10.45
X
19
8.47
2.
.30
12.22 60
X
16.91
2.77
11.50
3.59
3.11
14
11
14
Vo
.38
.2
17.96
.54
.00
04 19 68
14.29
4
Lieudit : "Le Patrouillet" 28
14.20
ie D
17.96
19.40
17.96
8.51
.51
18.73
14.20
13
Echelle : 1/500
11.60
17.73
60
.00
1,50 m
24.40 20.66 14
2.
14
15.00 .15
31
.00
B Avril 2017 AS 10.75
17
17.33
2.34 Voie E
.62
13.06
3,50 m
C 16.80 .00
29
14
.1
Dossier : 16635 15.00
7
D 7.00 15.00
11.88
6.63 3.15
E
12.36
Fichier : 16635-C_1_1_0855
23
13.63 16.73
.09
23
12.31
21.24
F
.21
17
3,00 m
21.03
10.46
.21
20.84
G
20.65
44.59
20.09
H
26.28
22.42
10.92
17.87
15.00
15.00
15.00
16.62
140 Avenue de Paris - 79 000 NIORT 19.45
: 05 49 33 09 49 14.16
12.11
3,00 m
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Étude d’impact _ Construction d’un lotissement _ Echiré (79)
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I. ENVIRONNEMENT HUMAIN
Echiré, dont l'altitude varie entre un minimum de 17 mètres et un maximum de 89 mètres, pour une altitude
moyenne de 30 mètres, couvre une superficie de 31 km².
I. 1. 1. Démographie
La commune s'étend sur 31 km² et compte 3 268 habitants d’après le dernier recensement de la population
en 2014. La densité à cette date était de 105,6 habitants par km².
Tableau 1 : Évolution de la population de la commune d'Echiré
Source : INSEE
Année 1968 1975 1982 1990 1999 2009 2014
Population 1 452 1 971 2 565 2 744 2 889 3 321 3 268
Variation annuelle
- 4,5 3,8 0,8 0,6 1,4 -0,3
moyenne (%)
Densité (hab. /km2) 46,9 63,7 82,8 88,6 93,3 107,3 105,6
L’analyse de l’évolution démographique d’Echiré, au cours d’une série de 47 années, met en évidence une
tendance à la hausse de 1968 à 2009 puis à une baisse jusqu’en 2014.
Le solde naturel contribue peu à cette variation de la population (proche de 0,3 %), alors que le solde des
entrées-sorties du territoire est plus fluctuant (entre 3,6 et 0,3 %).
La population d’Echiré est relativement jeune, avec 49,2% de moins de 45 ans. La tranche d’âge des plus âgés
(75 ans ou +) est la moins représentée (9,8%).
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I. 1. 2. Logements
Le tableau ci-dessous présente l’occupation des logements sur la commune.
Tableau 2 : Occupation des logements sur la commune d’Echiré entre 1968 et 2014
Source : INSEE
1968 1975 1982 1990 1999 2009 2014
Ensemble 464 640 876 1 031 1 190 1 437 1 511
Résidences principales 410 587 791 947 1 116 1 371 1 411
Résidences secondaires et 19 23 54 42 27 26 27
logements occasionnels
Logements vacants 35 30 31 42 47 41 72
Une boulangerie, une pharmacie et un restaurant sont présents sur la commune. La zone d’activités la plus
proche, Le Luc –Les Carreaux se trouve à Echiré, à 1,7 km de la zone d’étude.
L’école élémentaire de la commune se situe à 1,3 km du futur lotissement, les équipements sportifs sont
localisés à 1,1 km.
I. 1. 4. Document d’urbanisme
La compétence urbanisme est détenue par la Communauté d’Agglomération de Niort depuis le 1er décembre
2015.
Un PLU intercommunal est en cours d’élaboration pour l’ensemble des communes qui y sont rattachées ; en
attendant sa mise en œuvre en 2019, le PLU de la commune d’Echiré dont la Septième révision a été
effectuée le 29 janvier 2018, est appliqué.
Extrait de l’article 1AUH.2 : Occupations et Utilisations du sol soumises à des conditions particulières
« Les occupations et utilisations du sol suivantes sont admises sous conditions :
- les occupations et utilisations du sol doivent obligatoirement faire partie d’une opération
d’aménagement d’ensemble couvrant au moins 3000 m2, sauf opération terminale de zone ou zone
d’une surface inférieure à 3000 m2 au plan de zonage. Lorsque la surface de zone est inférieure à
3000 m2 au plan de zonage, elle sera aménagée dans le cadre d’une seule opération couvrant la
totalité des terrains
- les opérations d’aménagement d’ensemble seront destinées en totalité à l’habitat ou à dominante
d’habitat, et elles respecteront les conditions d’urbanisation définies par les orientations
d’aménagement et de programmation. […] »
Extrait de l’article Uc.2 : Occupations et Utilisations du sol soumises à des conditions particulières
« Les occupations et utilisations du sol suivantes sont admises sous conditions :
- les constructions à usage de commerce ou d’artisanat et les installations classées soumises à
déclaration à condition :
- qu’elles correspondent à des besoins nécessaires à la vie et à la commodité des habitants de la commune ;
- qu’elles n’entrainent aucune incommodité ou nuisance susceptible de provoquer une gêne avérée pour le
voisinage ;
- que les nuisances et dangers puissent être prévenus de façon satisfaisante, eu égard à l’environnement
actuel ou prévu de la zone où elles s’implantent.
- l’extension des installations classées existantes, dans la limite de 50 % de la surface de plancher
existante.
Extrait de l’article N.2 : Occupations et Utilisations du sol soumises à des conditions particulières
« Les occupations et utilisations du sol suivantes sont admises sous conditions :
En zone N et en secteurs Nc, Ne, NL et Ngv
- les constructions et installations nécessaires à des équipements collectifs ou à des services publics,
dès lors qu’elles ne sont pas incompatibles avec l’exercice de l’activité agricole dans l’unité foncière
où elles sont implantées et qu’elles ne portent pas atteinte à la sauvegarde des espaces naturels et
des paysages.
- les équipements nécessaires au captage d’eau potable. […] »
Une orientation d’aménagement de cette zone a été établie dans le cadre du PLU et approuvée en septembre
2013 ; elle est insérée à la suite.
Orientations d’aménagement
La zone d’étude se trouve en zone dite G.
« Une partie du secteur G est à traiter sur le thème des densités, près des arrêts de bus : environ 25 à 40
logements / ha […].
Cet objectif est à atteindre en travaillant sur les mitoyennetés et la diversité des formes d’assemblage du bâti.
Les typologies de l’habitat groupé (maison de ville) et du collectif sont les références à privilégier dans ce but
: alignement et mitoyenneté, volumes sur plusieurs niveaux.
En dehors de ce pôle, une densité d’environ 15 à 18 logements par ha est à atteindre […].
Une diversité des formes d’assemblage du bâti est également à rechercher en secteur de moindre densité,
pour éviter un urbanisme stéréotypé. Les typologies du pavillon et de l’habitat groupé sont à privilégier.
[…]
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Parmi les traitements à privilégier, en référence à l’urbanisme traditionnel : accroches bâties à l’alignement,
murets permettant de marquer et d’organiser l’espace, végétalisation, stationnements collectifs intégrés, …
Ils peuvent aussi accueillir des garages groupés pour les résidents, distincts des habitations tout en restant
proches, pour permettre une pratique piétonne des rues alentours.
Un espace vert continu est à préserver en cohérence avec les dispositions du SCOT qui prévoient la
préservation d’un thalweg. Il correspond au secteur classé N au PLU, et à ses extensions en secteur
d’orientation G (1AUh). Il pourra être le support d’un cheminement piétonnier, dans une ambiance naturelle,
en conservant les boisements ou par plantations. Sur le secteur d’orientation G, les plantations pourront être
créées sur l’emprise collective et/ou sur les espaces privatifs, en imposant la réalisation de clôtures végétales
en limite, se poursuivant sur les limites perpendiculaires des parcelles en façade avec le cheminement.
L’espace vert pourra également être intégré à l’aménagement de l’ensemble du secteur sur le volet du
traitement du pluvial (fossés, …).
L’exposition sud des constructions est à favoriser, en organisant de façon pertinente le bâti par rapport aux
voies et en travaillant sur l’implantation du bâti sur la parcelle. »
L’aménagement a été conçu de manière à ce que les parcelles à l’Est du site (près des arrêts de bus), soient
d’environ 300 m², soit une densité d’environ 33 logements/ha. Des stationnements collectifs intégrés sont
prévus au sein du lotissement.
Des cheminements piétons ont été intégrés au projet afin de valoriser les transports doux. Ils forment un
maillage qui permet de circuler d’Est en Ouest en longeant les voies et de traverser du Nord au Sud les ilots
d’habitations par des chemins piétons. Un premier cheminement permet de relier la rue des croisettes et la
voie B, un second lie la voie B et la voie C, un troisième traverse l’ilot cerné par la voie C et enfin deux autres
permettent l’accès depuis la voie A vers le bassin et l’espace vert associé.
De plus, la ligne de bus n°24 reliant Niort à Saint-Gelais dispose d’un arrêt (Echiré Bizard) à 200 m du futur
lotissement, la fréquence de passage est d’environ une fois par heure.
Les hypothèses d’implantations des futurs bâtiments privilégient la mitoyenneté. La parcelle en zone N sera
préservée en espace vert à proximité du bassin, incluant également un cheminement piétonnier.
L’agrandissement de celui-ci nécessitera le passage en zone Uc ; une révision est prévue pour la fin de l’année
2018.
La construction d’un lotissement d’habitations sur cette zone est tout à fait en accord avec le zonage du
PLU et son orientation d’aménagement.
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I. 2. Patrimoine culturel
I. 2. 1. Monuments historiques
Selon le Ministère de la Culture et de la Communication, un monument historique est un immeuble ou un
objet mobilier recevant un statut juridique particulier destiné à le protéger, du fait de son intérêt historique,
artistique, architectural, mais aussi technique ou scientifique.
Le statut de « monument historique » est une reconnaissance par la Nation de la valeur patrimoniale d'un
bien. Cette protection implique une responsabilité partagée entre les propriétaires et la collectivité
nationale, au regard de sa conservation et de sa transmission aux générations à venir.
Selon la base de données Mérimée, trois monuments historiques sont situés sur la commune d’Echiré.
Leurs principales caractéristiques sont détaillées ci-dessous et la figure en page suivante permet de localiser
la zone d’étude par rapport aux monuments et à leur périmètre de protection (500 m).
Trois monuments historiques se situent également sur la commune voisine de Saint-Gelais : l’Eglise, le
château de Saint-Gelais et le Temple Protestant, ils se situent à plus de 1,8 km.
L’ensemble des monuments historiques inscrits et classés a un périmètre de protection qui n’inclut pas la
zone d’étude.
La zone d’étude n’est située au sein d’aucun périmètre de protection de monuments historiques inscrits
ou classés de la commune d’Echiré.
31
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département qui peut saisir la CDNPS, mais doit recueillir l'avis de l'Architecte des Bâtiments de France.
D’autres prescriptions concernent l’interdiction de la publicité, du camping et caravaning et l’implantation
de lignes aériennes nouvelles (obligation d’enfouissement des réseaux).
I. 2. 3. Patrimoine archéologique
La zone d’étude ne sera pas soumise à un diagnostic d’archéologique préventive.
Annexe 2. Arrêt du 5 juillet 2017 portant abrogation d’un diagnostic d’archéologie préventive
I. 3. Appellation d’origine
L’IGP (Indication Géographique Protégée) identifie un produit agricole, brut ou transformé,
dont la qualité, la réputation ou d’autres caractéristiques sont liées à son origine
géographique. Pour prétendre à l’obtention de ce signe officiel lié à la qualité et à l’origine
(SIQO), une étape au moins parmi la production, la transformation ou l’élaboration de ce produit
doit avoir lieu dans cette aire géographique délimitée (pour le vin, toutes les étapes depuis la récolte jusqu’à
l’élaboration). L’IGP est liée à un savoir-faire.
C’est la notion de terroir qui fonde le concept des appellations d’origine. Un terroir est une zone
géographique particulière où une production tire son originalité directement des spécificités de son aire de
production.
Les règles d’élaboration d’une IGP et d’une AOP sont inscrites dans un cahier des charges et font l’objet de
procédures de contrôle, mises en œuvre par un organisme indépendant agréé́ par l’INAO (Institut National
des Appellations d’Origine).
Selon l’INAO, la commune d’Echiré fait également partie du territoire de trois AOC - AOP :
Le Beurre Charentes-Poitou,
Le Beurre des Charentes,
Le Beurre des Deux Sèvres.
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I. 4. Agriculture
La commune d’Echiré comptait en 2010 1860 ha de superficie agricole utilisée, et 21 exploitations agricoles
ayant leur siège sur la commune. Elles sont essentiellement tournées vers la polyculture et polyélevage, avec
2 130 UGB (Unité de gros bétail).
Source : Recensement Général Agricole de 2010, Agreste
Les parcelles du projet sont actuellement à vocation agricole, elles appartiennent à une exploitation
possédant une SAU (Surface Agricole Utile) de 71 ha dédiée à la polyculture et à l’élevage et dont le siège
d’exploitation se situe dans le bourg d’Echiré.
Ces parcelles ont été incluses dans une zone définie comme « zone destinée à recevoir une urbanisation
future » par le PLU de la commune d’Echiré. En effet, leur changement de vocation est une volonté de la
commune en accord avec les acteurs locaux.
Suivant la surface impactée (inférieure à 5 ha), une étude préalable agricole n’est pas nécessaire (Code Rural
Art. L. 112-1-3).
I. 5. Tourisme et loisirs
La commune abrite 3 châteaux, des chemins de randonnée, notamment un au bord de la Sèvre, ainsi qu’une
aire de jeux. Un gite rural se trouve sur le territoire communal.
Le site du projet n’est pas situé à proximité de ces lieux touristiques.
I. 6. Occupation du sol
L’occupation des sols de la commune est répartie de la façon suivante :
- 68,7 % de terres arables ;
- 13,3 % de prairies ;
- 9 % de zones urbanisées ;
- 7 % de zones agricoles hétérogènes ;
- 2 % de forêts
-
I. 7. 1. Infrastructures de transport
La commune d’Echiré est traversée du Nord au Sud et d’Est en Ouest par des routes départementales :
la RD 743, qui relie Niort à Parthenay ;
la RD748, qui devient RD 748E dans le bourg, qui relie Champdeniers et la RD 107 à la sortie du bourg
d’Echiré ;
la RD 107 vient de Chauray et rejoint la D 748, au Sud du Bourg à proximité du site traverse le bourg
et relie Saint-Maxire.
La partie Nord de la commune est traversée par l’A83, elle relie Niort depuis l’A10 et Nantes.
La gare la plus proche est celle de Niort, à environ 7 km au Sud ; l’aéroport de La Rochelle est à environ 62
km.
La Rochelle et Poitiers sont toutes deux situées à 1h de route de la commune d’Echiré.
34
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I. 7. 2. Trafic routier
Le département des Deux-Sèvres réalise un comptage routier sur les routes principales, au moyen de
compteurs permanents ou de postes secondaires mis en place occasionnellement.
Les paramètres présentés sont les suivants :
Le trafic moyen journalier annuel tout véhicule (TJMA), calculé tous jours confondus,
Le nombre de poids-lourds (PL),
Le pourcentage de poids lourds (% PL).
Le nombre et le pourcentage de poids-lourds sont calculés sur le TJMA ; tous les trafics sont en sens cumulés.
Les axes routiers de la commune d’Echiré sont moyennement fréquentés (entre 1 500 et 10 000 véhicules
par jour) et peu de poids-lourds les empruntent (moins de 7 %).
I. 8. Réseaux existants
I. 8. 1. Réseaux d’assainissement
Le plan des réseaux d’assainissement (eaux pluviales et eaux usées) à l’état initial et à proximité de la zone
d’étude est inséré en page suivante.
Le réseau d’assainissement réseau existant rue des Croisettes, est en séparatif.
I. 8. 3. Réseau électrique
Les parcelles du projet sont traversées par plusieurs réseaux électriques :
- Deux lignes basses tensions, une traversant du Nord au Sud et la seconde d’Est au Sud-Ouest ;
- Une ligne haute tension, délivrant 225 000 volts, traversant d’Est en Ouest.
Le plan des réseaux électriques à l’état initial et à proximité de la zone d’étude est inséré en page suivante.
Dans le cadre du projet, les deux premières lignes seront enterrées sous l’emprise des voies d’accès aux lots ;
la ligne à haute tension a été prise en compte dans le plan d’aménagement.
35
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I. 9. Santé humaine
I. 9. 1. Environnement acoustique
L’article 13 de la loi n°92-1444 du 31 décembre 1992, dite « loi bruit », précisé par le décret d’application 95-
21 du 9 janvier 1995 et l’arrêté du 30 mai 1996, conduisent à classer par arrêté préfectoral les infrastructures
de transports terrestres en fonction de leur niveau sonore, et à définir les secteurs affectés par le bruit.
Les infrastructures de transports terrestres concernées sont les infrastructures routières de trafic moyen
journalier annuel (TMJA) supérieur à 5 000 véhicules, les voies ferrées interurbaines de TMJA supérieur à 50
trains, les voies ferrées urbaines de TMJA supérieur à 100 trains, les lignes de transports collectifs et les voies
ferrées urbaines de trafic supérieur à 100 rames ou bus par jour.
Le classement sonore des infrastructures de transport terrestre dans les Deux-Sèvres relève des arrêtés
préfectoraux en date du 13 octobre 2003 (et des arrêtés modificatifs des 05/10/04 et 08/09/11).
Les niveaux de bruit caractérisent le bruit d’émission d'une infrastructure suivant des paramètres de la voie
(trafic, vitesse, largeur…). Le classement est réalisé en 5 catégories, de la plus bruyante à la moins bruyante,
déterminant un secteur variant de 300 à 10 mètres, dans lequel des règles d’isolement acoustique sont
imposées aux nouvelles constructions de bâtiments à usage d’habitation, d’enseignement, de santé, d’action
sociale et de sport :
Tableau 6 : Classement sonore des infrastructures routières et ferroviaires
(Source : Arrêté du 30 mai 1996)
Catégorie de Niveau sonore de référence Largeur maximum du secteur
l’infrastructure LAeq* (6h-22h) en dB(A) affecté par le bruit
1 LAeq > 81 300 m
2 76 < LAeq <= 81 250 m
3 70 < LAeq <= 76 100 m
4 65 < LAeq <= 70 30 m
5 60 < LAeq <= 65 10 m
*Niveau sonore énergétique équivalent exprimant l’énergie reçue pendant un certain temps
Le niveau sonore est directement lié à la circulation de véhicules. Le site est à proximité d’une voie de
circulation relativement passante (rue des Croisettes ou D170) mais qui ne présente pas de niveau sonore
significatif (voir carte ci-dessous).
L’infrastructure de transport terrestre classée la plus proche est la RN743, de catégorie 3, à plus de 800 m à
vol d’oiseau du site d’implantation. Le site de projet ne se trouve pas dans un secteur affecté par le bruit.
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Un site pollué est un site qui, du fait d'anciens dépôts de déchets ou d'infiltration de substances polluantes,
présente une pollution susceptible de provoquer une nuisance ou un risque pérenne pour les personnes ou
l'environnement.
I. 9. 3. Sites industriels
La base de données BASIAS du BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) constitue un
inventaire historique de sites industriels et activités de service, en activité ou non. Elle recense tous les sites
industriels abandonnés ou non, susceptibles d’engendrer une pollution de l’environnement.
37
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Trois installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) se situent sur le territoire de la
commune d’Echiré :
- La Coopérative Laitière de la Sèvre, soumise à autorisation ;
- L’EARL Beaulieu, soumise à autorisation ;
- La GAEC la Maison Neuve, soumise à enregistrement.
L’ICPE la plus proche se situe à 2,5 km de la zone d’étude.
Source : installationsclassées. developpement-durable.gouv.fr
Un élevage de volaille est situé à 115 m au Sud du site du projet mais il n’est classé ICPE.
Source : installationsclassees.developpement-durable.gouv.fr
Un garage automobile est également présent à proximité immédiate du projet au nord-ouest de la parcelle.
La commune est concernée par les risques liés au transport de marchandises dangereuses et par le risque de
rupture de barrage (barrage de la Touche Poupard situé à 18 km).
Source : DDRM des Deux-Sèvres
La commune d’Echiré est concernée par le risque de transport de matières dangereuses et par le risque de
rupture de barrage.
38
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II. 1. Topographie
Afin de visualiser la topographie du site, deux profils altimétriques ont été réalisés, ils sont localisées dans la
carte ci-dessous.
40
NCA, Études et Conseil en Environnement
51.47
51.52 51.51
51.55 50.81 50.38 50.30
51.34 51.32 50.04
51.80 51.54 51.51 51.23 48.94
51.62 51.59 50.73 50.55 50.30 49.88
50.13 49.71 49.49 49.05 48.58
51.62 51.69 49.74
51.62 51.33 49.14 48.48 51.54
50.87 48.93
51.62 50.43 48.58 50.70 51.56
51.60 51.60 51.58 51.52 51.24 49.85 48.37 48.21 51.17
50.77 49.26 50.51 50.90 51.53
51.60 51.45 51.32 50.31 50.05 51.02
51.55 51.65 50.88 50.68 50.48 49.74 48.73 48.15 47.98 47.63 47.34 50.83
51.59 51.59 51.33 49.96 49.15 48.03 50.44 50.70 51.63
51.78 51.55 50.90 49.59 48.50 47.98 47.99 47.84 47.49 47.44 47.60 47.59 47.41 51.12
51.55 50.97 50.54 49.25 48.63 48.05 47.97
51.25 51.01 49.88 48.29 47.46 50.52
51.11 50.67 49.29 48.81 48.38 47.94 51.51
50.32 50.15 48.74 48.47 48.06 47.85 47.62 47.51 47.27 51.08
51.56 49.75 48.18 48.15 50.80 51.58
51.42 49.54 48.69 48.43 48.26 48.05 47.99 48.04 50.42
51.40 48.98 48.15 51.24
48.41 48.25 47.93 47.62 47.36 51.57 51.61
48.05 48.40 48.15 48.04 50.97 51.06 51.39
51.40
48.23 48.11 47.95 49.43 50.57
47.87 47.63 47.50 51.12
47.24 47.15 47.26
46.81 46.80 48.11 47.99
51.01
47.36
50.65
46.85 47.99 47.65
47.27
50.80
47.45 47.65 47.39 47.29
47.63 47.46
47.36
50.77
47.52 47.39
51.62
50.54
50.68
50.85 50.85
50.56 50.04
49.55
47.46
48.81
46.99 46.64
46.56
47.31 47.70 47.55
51.46 47.67
50.60
50.46
50.76
47.6
47.63
2
47.65
49.67
50.52 50.67
47
50.33
.71
49.76
49.28
48.48
46.88 48.00
46.58 47.70 47.58
47
48.03 46.71 46.09
.7
48.14
5
47.55 47.37 46.64 46.23
46.16
50.34
47.95
50.12
48.03 47.39 46.71 46.44
50.47
47 46.12
.77 47.5
1
47 47.1
.48 6
48 46.12
48.20 48.21 44.82
.0 43.72 43.78
7 46.50
51.83
50.41 44.87
48.26
50.02
51.92
51.35
51.33
48.75 48.59
49.42 47.52
51.33
43.94 43.67
51.02
46.24
51.64
48.39
48.36
51.82
46.78 44.89
47.84 44.04
48.40
48.65 44.10
48.59 43.69
49.87
49.67
43.61
50.03
48.43
48.44
48.65
51.47
48.22
51.92 48.41
51.51 48.5
51.45 2 46.18
51.26
47.03 46.23
51.28
51.11
51.86
50.18
51.10
51.3
50.86
51.59
50.20 46.13
46.60 48.09 48.87 49.43
51.08
50.79
45.8
46.86
50.37
7
49.84 49.73
51.14 49.32
48.63 47.57
51.19
51.17
48.64 49.18
51.16
45.9
48.92 49.02
51.04
46
47.12 47.55 48.74 49.63
45.8
46.01
50.93
.7
51.57
50.75
50.46
4
49.44
51.54
7
51.44
5
51.29
49.54
48.23
47.26
46
48.86
.18
50.71 50.32 49.81 48.69 46.98
50.91 49.14 48.38 49.16 45.98
51.46
46
50.79
.82
48.57
51.13 07
47.12
49.04
51.49 51.4
51.
48.65
50.89
51.07
51.04
50.73
50.76
49.25
51.32
47.40 46.11
46.08
51.1
49.25
5
49.27
46
.90
48.80 48.08
47.91
47.20
50.87
50.66
47.59
50.57 50.47
46
49.64 48.73
.1
48.79
7
51.03
48.34 46.21
51.24
51.02
46.13
50.73
48.17 46.92
50.94
47.97 48.27
50.61
46
48.61 49.51 49.39
51.43
49.23
.8
4
50.75
51.04
47.10
50.36
50.62
50.94
50.93
50.94
46.28
46
47.76
46
50.54
Commune de ECHIRE
46
.8
.3
.7
6
5
50.89
7
46.33
46
46
50.54 48.99 48.36
.2
.8
48.24 48.21 47.35
5
50.05 48.91
Rue des Croisettes 49.48 48.86 48.58
48.39
50.59
48.51
50.73
49.65
50.5750.60
49.61 49.71
48.48
50.80
46
48.80
48.70
50.54
49.58
.3
48.71
9
48.81 47.06
49.91 2 49.15 46
.9
48 .7
8
48.67 49.21
48.60
46
48.65
.3
48.87 46.31
3
49.14 46.52
46
47.81
.3
49.38
0
48.95 48.55
50.51
49.69
50.57
50.62
50.36
50.45
46.71
50.45
46.91
49.86
46
.5
49.12
5
49.46
49.79
49.47 46.45
50.29
47
48.77 47.76
46 .61
.0
49.13 49.29
8
46
.7
6
48.59
50.50
46.99 47.49
49.38
49.35 47.14
49.79
50.12
49.58 46.88
50.37
50.28
50.57
50.11
49.98
49.69 49.52
49.82
49.80
49.96 49.93
50.35
46.65
49.97
46.90
49.09
49.02 49.86
49.93
48.54
50.35
50.22
50.50
50.04
50.62
49.28
50.01
49.82
49.91
50.11
50.12
50.11
50.10
50.18
49.57
50.52
50.41
50.44
50.14
49.14 49.96
50.16
50.07
49.09
Section : ZL 49.27 49.70
49.96
Surface à lotir 49.97 49.96 49.96
50.30
N° : 34 - 41 et 38 en partie ha a ca
49.67
Lieudit : "Le Patrouillet" 04 19 68 49.33 50.23
49.17
50.60
50.36
50.55
(Géoréférencement Teria)
Altimétrie rattachée au système NGF IGN 1969 Echelle : 1/500 49.20
50.14
49.69
A AS
50.13
50.19
50.22
C 50.50
Dossier : 16635 49.84 50.44
D
50.32
50.31
49.56
49.46 50.44
49.94
E Fichier : 16635-Topo 49.86 50.17 50.30
49.44 49.72 49.90
50.66
F
50.40
49.79
49.99
50.54
Echelle graphique
50.60
49.53
50.57
49.66
50.52
49.66
Plan imprimé le : 50.67 49.64
49.91
H 50.68 50.07 49.84
50.72
(: 05 49 33 09 49
50.69
50.61
50.57
50.60
8: niort@siteaconseil.fr - www.siteaconseil.fr
Pierres et Territoires de France – Centre Atlantique
Étude d’impact _ Construction d’un lotissement _ Echiré (79)
Le projet se situe sur un terrain dont la pente générale est orientée du Sud vers le Nord d’environ 7,8%.
Le terrain est traversé par une ligne de crête de direction Sud-Ouest/Nord-Est.
Le terrain varie entre 50 m (au Sud-Ouest) et 46,5 m NGF (au Nord-Est).
II. 2. Géologie
II. 2. 1. Formations géologiques
La carte géologique du BRGM au 1/50 000ème, feuille n° 610 – Niort, renseigne les formations rencontrées sur
la zone d’étude. Un extrait de cette carte est inséré en suivant ; la formation du substrat géologique au niveau
de la zone d’étude est constituée d’alluvions anciennes du tertiaire-quaternaire.
La description ci-dessous reprend les informations fournies par la notice de la carte du BRGM.
Jurassique
j1. Bajocien. Calcaire graveleux à filaments (17 à 18 m). A Niort, la coupe de l'étage est, de bas en haut, la
suivante :
41
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Étude d’impact _ Construction d’un lotissement _ Echiré (79)
suivantes avec lesquelles il peut former un banc de 0,65 mètre. Il en est pourtant séparé par une surface
usée, taraudée et verdie, qui souligne partout le sommet du Bajocien moyen.
Pléistocène
LP. Limons des plateaux et des terrasses fluviatiles.
Des limons, d'origine au moins partiellement éolienne, recouvrent les terrains jurassiques et les alluvions
anciennes d'un voile discontinu et généralement mince bien que leur épaisseur puisse localement dépasser
1,50 mètre. On les observe à des altitudes diverses sur les plateaux ainsi que sur les terrasses, mais l'érosion
de la fin du Würm les a très souvent fait disparaître presque complètement.
La notation compréhensive LP correspond en réalité à deux cycles de dépôts bien individualisés dans la vallée
de la Sèvre niortaise. Les matériaux qui les constituent sont pour une grande partie d'origine locale et
calcaires. Leur caractère est nettement loessique avec une porosité caractéristique et une teneur élevée en
calcaire (15 à 20 %).
42
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Étude d’impact _ Construction d’un lotissement _ Echiré (79)
43
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Étude d’impact _ Construction d’un lotissement _ Echiré (79)
La BSS (Banque du Sous-Sol) renseigne sur l’existence éventuelle de forages, de puits et de sondages sur la
commune d’Echiré. De nombreux ouvrages sont présents sur la commune parmi lesquels un situé à moins
de 500 m de la zone d’étude. La localisation et ses caractéristiques figurent ci-dessous.
44
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Étude d’impact _ Construction d’un lotissement _ Echiré (79)
II. 3. Hydrogéologie
II. 3. 1. Nappes
Les recensements effectués jusqu’en 2013 mettent en évidence la première masse d’eau souterraine
rencontrée au droit de la zone d’étude.
Son code, nom et répartition sont indiqués dans le tableau ci-dessous et sur la carte en page suivante.
Sources : BRGM et SANDRE
Code Nom de la masse d’eau Niveau
FRGG062 Calcaires et marnes du Lias – Dogger du bassin amont de la 1
Sèvre-Niortaise
L’objectif de bon état global a été reporté à 2027 par le SDAGE Loire-Bretagne 2016-2021.
45
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Étude d’impact _ Construction d’un lotissement _ Echiré (79)
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Étude d’impact _ Construction d’un lotissement _ Echiré (79)
L’article L.1321-2 du code de la santé publique prévoit autour de chaque ouvrage de captage d’eau potable
la mise en place de deux ou trois périmètres de protection :
- Les périmètres de protection immédiat (PPI) et rapprochés (PPR) sont tous deux obligatoires. Toute
activité ou installation et tout dépôt pouvant nuire directement ou indirectement à la qualité des
eaux sont interdits dans le PPI et peuvent l’être dans le PPR.
- Au sein du périmètre de protection éloigné (PPE), non obligatoire, les activités, dépôts ou
installations peuvent être réglementés mais pas interdits.
Sur la commune d’Echiré, le captage d’alimentation en eau potable « La Couture » est présent au Sud-Est de
la commune ; le périmètre de protection éloigné inclue la zone d’étude (voir figure suivante).
Sources : orobreg.sante.gouv.f
47
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Étude d’impact _ Construction d’un lotissement _ Echiré (79)
Le captage de la Couture bénéficie d’un arrêté de Déclaration d’Utilité Publique en date du 5 Septembre
1973. Le Forage P1 réalisé en 1973 a été remplacé en 1983 par le forage P2 situé à 10m du précèdent.
Ce captage a fait l’objet d’une réactualisation de la définition et des servitudes des périmètres de protection
du captage. L’arrêté a été approuvé le 6 octobre 2016 portant modification et complète l’arrêté préfectoral
de déclaration d’utilité publique du 5 septembre 1973.
Figure 9: Carte extraite de l’arrêté portant sur la modification des périmètres de protection du captage de le Couture
Source : Arrêté préfectoral du 6 octobre 2016
49
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Étude d’impact _ Construction d’un lotissement _ Echiré (79)
Le site d’étude est concerné par le périmètre de protection rapproché du captage d’alimentation en eau
potable de la Couture.
50
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Étude d’impact _ Construction d’un lotissement _ Echiré (79)
51
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Étude d’impact _ Construction d’un lotissement _ Echiré (79)
La Sèvre Niortaise :
Longue de 150 km, la Sèvre Niortaise prend sa source aux Grandes Fontaines, sur la commune de Sepvret (à
135 mètres d’altitude), et se jette dans l’Océan Atlantique dans la baie de l’Aiguillon, en Charente-Maritime.
Entre sa source et Niort, la Sèvre Niortaise n’a pas été canalisée, elle dessine quelques méandres plus ou
moins encaissés, avant d’aborder le Marais Poitevin, situé en aval de Niort.
Le fleuve reçoit les eaux de plusieurs affluents :
- sur la rive droite, le Chambon (dont le débit est régulé en période de pluviométrie normale, depuis
la création du barrage de la Touche Poupard) et l'Egray, en amont de Niort, tous deux assez bien
alimentés par la Gâtine.
En aval, on trouve l'Autize et la Vendée.
- sur la rive gauche on trouve successivement le Lambon, en amont de Niort, puis la Guirande, le
Mignon, lui-même grossi par la Courance. Ces dernières rivières trouvent leur assise sur des calcaires
de médiocre qualité aquifère.
Leur régime, très inégal, est essentiellement dépendant de la pluviométrie.
Source : Dossier d’Autorisation Loi sur l’Eau, SIT&A
« La Sèvre Niortaise depuis la confluence du Chambon jusqu’à Niort » correspond à la masse d’eau GR0559a.
Les objectifs de bons états écologique et chimique ont été déterminés par le SDAGE Loire-Bretagne 2016-
2021.
Tableau 9 : Caractéristique de la masse d’eau superficielle FRGR0559a
Source : SDAGE Loire-Bretagne 2016-2021
Code État État État
Masse d’eau
national qualitatif quantitatif global
La Sèvre Niortaise depuis la confluence du Bon état
GR0559a ND ND
Chambon jusqu’à Niort 2027
Les classes d’état écologique sont définies par les limites de concentrations suivantes, selon le SEEE ou
Système d’Évaluation de l’État des Eaux et conformément à la Directive 2000/60/CE du 23 octobre 2000 et
des articles R. 212-10, R. 212-11 et R. 212-18 du Code de l’Environnement.
52
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Tableau 10 : Les limites de concentration définissant les classes d’état écologique d’un cours d’eau, pour les paramètres physico-
chimiques généraux
Limites des classes d'état
Paramètres Unités
très bon bon moyen médiocre mauvais
Bilan de l'oxygène
Oxygène dissous mgO2/L 8 6 4 3
Taux saturation
% 90 70 50 30
O2
DBO5 mgO2/L 3 6 10 25
DCO mgO2/L 20 30 40 80
Matières azotées
Ammonium mg(NH4+)/L 0,1 0,5 2 5
Azote Kjeldahl mg/L N 1 2 4 10
Nitrates mg(NO3-)/L 10 50 * *
Nitrites mg(NO2-)/L 0,1 0,3 0,5 1
Matières phosphorées
Orthophosphates mg(PO4)/L 0,1 0,5 1 2
Phosphore total mg(P)/L 0,05 0,2 0,5 1
Particules en suspension
MES mg/L 25 50 100 150
Effets des proliférations végétales
Chl a +
µg/L 10 60 120 240
Phéopigments
L’Agence de l’Eau Loire-Bretagne possède une station de suivi de la qualité des eaux de la Sèvre Niortaise à
Echiré (n° 04741001), en amont de sa confluence avec l’Egray. Cette station se trouve à 2,7 km de la zone
d’étude.
Les valeurs de qualité, pour l’état écologique, sont données en moyennes annuelles dans le tableau ci-
dessous. Les cellules sont coloriées selon le code couleur SEEE :
53
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Étude d’impact _ Construction d’un lotissement _ Echiré (79)
Pour les trois années étudiées, la qualité des eaux de la Sèvre Niortaise est bonne à très bonne pour tous les
paramètres mesurés en valeur moyenne.
54
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Étude d’impact _ Construction d’un lotissement _ Echiré (79)
Écoulements mensuels
janv. févr. mars avr. mai juin juil. août sept. oct. nov. déc. Année
Débits (m3/s) 17 14,1 10,4 8,02 4,84 3,29 2,37 2,06 2,17 3,77 7,94 11,4 7,25
Qsp (L/s/km²) 30,1 25 17,5 14,2 8,6 5,8 4,2 3,7 3,8 6,7 14,1 20,1 12,8
Lame d'eau (mm) 80 62 49 36 22 15 11 9 9 17 36 53 406
L’exploitation statistique de ces données, avec un intervalle de confiance à 95 %, définit les caractéristiques
hydrodynamiques de la Sèvre Niortaise qui se traduisent par les trois éléments suivants :
- Le module interannuel est caractérisé par la loi de Gauss,
- Le QMNA5 ou le débit moyen mensuel minimal de fréquence quinquennale, est déterminé par la loi
de Galton,
- Le QJ ou le débit moyen journalier de crue, est estimé par la loi de Gumbel.
Modules interannuels (loi de Gauss - septembre à août) – données calculées sur 30 ans :
Fréquence Quinquennale sèche Médiane Quinquennale humide Module (moyenne)
3
Débits (m /s) 4,80 [2,90 ; 6,20] 7,30 [5,50 ; 9,90] 10,00 [8,90 ; 12,00] 7,25 [5,85 ; 8,65]
Basses eaux (loi de Galton - janvier à décembre) – données calculées sur 30 ans :
Fréquence Quinquennale sèche Biennale
QMNA (m3/s) 0,90 [0,68 ; 1,10] 1,40 [1,10 ; 1,70]
Les données calculées pour la station ayant pour code N4110621 seront utilisées dans ce rapport. Pour
cette étude, la valeur de la quinquennale sèche est de 0,9 m3/s et la valeur du module interannuel est de
7,25 m3/s.
55
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Étude d’impact _ Construction d’un lotissement _ Echiré (79)
Il peut être identifié localement des obstacles à l’écoulement ou des ouvrages de gestion des eaux pluviales.
A l’ouest de la rue du Patrouillet, le lieu-dit Patrouillet se trouve dans une cuvette à la cote de de 49,3 m NGF,
la rue du Patrouillet est à la cote minimale de 50,5 m NGF soit un dénivelé de 1,20 m.
Au Sud-Ouest du terrain, le champ existant sur la parcelle ZL15 reçoit les eaux de ruissellement de la rue du
Patrouillet. Ce champ est bordé de mur et de haie. Ces murs et haies seront conservés en limite, dans le
projet de lotissement. Le champ permet un épandage des eaux de ruissellement sur environ 10 cm.
Au Sud, le chemin de terre fait obstacle à l’écoulement des champs au sud, celui-ci étant surélevé de 30 cm.
A l’Est, la CAN a signalé la présence d’un ouvrage d’infiltration, le dimensionnement n’a pu être obtenu
auprès du service assainissement.
Ainsi, il a été retenu en accord avec les services assainissement le CAN, un bassin topographique de 22 ha
correspondant au secteur ouvert à l’urbanisation ou secteur agricole proche.
Le bassin existant
L’historique de ce bassin réalisé par la commune n’est pas connu.
S’agissant d’un équipement public, le bassin est retiré du périmètre du projet et son transfert de la commune
à la CAN est en cours. Concernant une éventuelle régularisation, celle-ci devra être portée par le service
compétent : le service assainissement de la communauté d’agglomération du Niortais
Une extension du bassin sera réalisée par Pierre et Territoire de France dans l’emprise du lotissement pour
assurer la gestion des 230m³ complémentaire nécessaire à l’opération. Cette extension sera rétrocédée à la
CAN après travaux.
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Au cours d’un évènement pluvieux, l’ensemble de la pluie incidente ne participe pas aux volumes ruisselés.
Une partie est tout d’abord interceptée par la végétation et évaporée avant d’arriver au sol. La pluie tombée
s’infiltre tant que son intensité est inférieure à la capacité d’infiltration du sol. Cette capacité dépend du type
de sol, des conditions antérieures d’humidité et diminue au cours de l’évènement pluvieux.
Il est alors nécessaire de déterminer précisément l’occupation, la nature des sols et notamment leur
imperméabilisation.
Le tableau suivant récapitule, à l’état initial, l’occupation du sol, la superficie correspondante et le coefficient
de ruissellement associé et adapté au contexte.
Tableau 12 : Détermination de la surface active à l'état initial du projet
ETAT INITIAL Superficie Coefficient Surface active
Occupation du sol (m²) d'apport (m²)
Surface du projet
Parcelles en friche ou exploitée 14 906 0,2 2 981
BV amont intercepté
BV amont 209 094 0,05 10 455
Total du bassin versant amont 224 000 0,06 13 436
Une partie des eaux de ruissellement (5%) provenant des parcelles voisines du site du futur lotissement sont
en effet dirigées directement vers le bassin d’infiltration, ce qui représente une surface active de 10 455 m².
En y ajoutant la surface active de la zone du futur lotissement, on obtient la surface active du projet, de
13 436 m² (voir Dossier Loi sur l’Eau).
II. 4. 3. 1. SDAGE
Les articles L. 212-1 et L. 212-2 du Code de l’Environnement confient aux comités de bassin l’élaboration des
SDAGE ou Schémas Directeurs d’Aménagement et de Gestion des Eaux qui constituent l’un des instruments
majeurs mis en œuvre en vue d’une gestion équilibrée de la ressource en eau. Comme dans les cinq autres
grands bassins hydrographiques de France métropolitaine, le comité de bassin Loire-Bretagne a décidé qu’il
y aurait un seul SDAGE pour l’ensemble de ce territoire.
Le SDAGE Loire-Bretagne 2016-2021 ainsi que le programme de mesures associé ont été arrêtés par le Préfet
coordonnateur de bassin Loire-Bretagne le 18 novembre 2015.
II. 4. 3. 2. SAGE
Le Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) est un document de planification de la gestion de
l'eau à l'échelle d'une unité hydrographique cohérente (bassin versant, aquifère...). Il fixe des objectifs
généraux d'utilisation, de mise en valeur, de protection quantitative et qualitative de la ressource en eau, en
compatibilité avec les recommandations et les dispositions du SDAGE.
Le SAGE est un document élaboré par les acteurs locaux (élus, usagers, associations, représentants de
l'État...) réunis au sein de la commission locale de l'eau (CLE). Ces acteurs locaux établissent un projet pour
une gestion concertée et collective de l'eau.
Le SAGE Sèvre Niortaise et Marais poitevin est actuellement mis en œuvre et a été approuvé par arrêté le
29 avril 2011. Il s’étend sur 3 704 km² se compose de trois entités géographiques principales : le bocage (en
Gâtine, au Nord-Est du périmètre), la plaine (à l'Est, au Nord et au Sud du bassin) et le Marais Poitevin (bassins
de la Sèvre, de la Vendée et du Curé, au centre et à l'aval du bassin versant).
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La zone d’étude est intégrée au SDAGE Loire-Bretagne 2016-2021 et au SAGE Sèvre Niortaise et Marais
Poitevin.
Le PGRI définit les objectifs de la politique de gestion des inondations à l’échelle du bassin et fixe les
dispositions permettant d’atteindre ces objectifs.
Ce plan traite de l’ensemble des aspects de la gestion des inondations :
- la prévention des inondations au regard de la gestion équilibrée et durable de la ressource en eau ;
- la surveillance, la prévision et l’information sur les phénomènes d’inondation ;
- la réduction de la vulnérabilité des territoires face aux risques d’inondation, notamment des mesures
pour le développement d’un mode durable d’occupation du sol et la maîtrise de l’urbanisation ;
- l’information préventive, l’éducation, la résilience et la conscience du risque.
Il vise ainsi à intégrer la prise en compte et la gestion du risque d’inondation dans toutes les politiques du
territoire.
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Les 13 PGRI français ont été approuvés et publiés au Journal officiel n°0296 du 22 décembre 2015. Ils seront
mis à jour tous les six ans dans un cycle d’amélioration continue voulu par la directive inondations.
Les PGRI identifient également des Territoires à Risque Important d’inondation (TRI) du district, qui font
l’objet d’une définition des objectifs et moyens prioritaires pour gérer le risque d’inondation par la mise en
place d’une Stratégie Locale de gestion des risques d’inondation dans un cadre concerté entre l’État et les
parties prenantes.
La commune d’Echiré est intégrée au PGRI Loire-Bretagne mais ne fait partie d’aucun TRI.
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II. 5. Climatologie
Afin de déterminer les données climatiques de la zone d’étude, nous prendrons comme référence les
données calculées par Météo-France sur la station de Niort (79), située à environ 7,5 km au Sud de la zone
d’étude.
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Figure 12 : Rose des vents mesurés à Niort entre 1991 et 2010
Source : Météo France
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II. 5. 1. Températures
Les températures proviennent du récapitulatif des mesures effectuées à la station de Niort entre 1981 et
2010.
Tableau 13 : Températures mensuelles moyennes mesurées à la station Météo France de Niort entre 1981 et 2010
Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. ANNÉE
Maxi 8,5 10 13,4 16 20 23,7 26,1 26,1 22,9 18 12,2 8,9 17,2
Mini 2,4 2,3 4 5,7 9,4 12,4 14,3 14 11,6 9,3 5,1 2,9 7,8
Moy 5,5 6,1 8,7 10,9 14,7 18 20,2 20,1 17,2 13,6 8,6 5,9 12,5
Globalement, les températures sont douces : en été, la température ne dépasse pas 26°C ; l’hiver est lui aussi
modéré avec des températures minimales descendant rarement en-dessous de 0°C.
La température moyenne annuelle est de 12,5°C.
L’amplitude thermique, correspondant à la différence entre la moyenne du mois le plus chaud (20,1°C) et
celle du mois le plus froid (5,5°C), s’élève à 14,6°C.
Sur cette station, la pluviométrie moyenne annuelle s’élève à 867,2 mm, soit en moyenne 72,3 mm par mois.
Les précipitations sont bien réparties tout au long de l’année avec une amplitude moyenne de 45,9 mm entre
la moyenne maximale des précipitations observée en décembre (96,2 mm) et la minimale en août (50,3 mm).
Tableau 14 : Précipitations enregistrées à la station Météo France de Niort entre 1981 et 2010
Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. ANNÉE
Précipitations
84,4 66,1 63,8 71,3 69,9 59,2 55,5 50,3 60,5 96,8 93,2 96,2 867,2
(mm)
Les valeurs de l’évapotranspiration potentielle enregistrées à cette station indiquent une moyenne
mensuelle maximale en juillet avec 146,5 mm et une moyenne mensuelle minimale en décembre avec 10,3
mm.
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Ces diagrammes s’établissent par correspondance de l’échelle des précipitations égale à celle de
l’évapotranspiration potentielle. Cette donnée soustraite aux précipitations donne une estimation du débit
climatique réel.
Ceci se traduit globalement par la différenciation de deux périodes distinctes par cycle annuel :
lorsque les valeurs de précipitations (P) sont supérieures à celles de l’évapotranspiration potentielle,
le bilan est positif et traduit l’excès hydrique hivernal : la nappe phréatique se recharge.
lorsque P est inférieur à l’ETP, il y a un déficit hydrique, correspondant à la période estivale : on est
dans une situation de nappe basse.
Figure 13 : Diagramme ombrothermique établi à partir des données climatiques de la station Météo France de Niort entre 1981
et 2010
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Monoxyde de carbone CO
Le monoxyde de carbone provient de la combustion incomplète des combustibles et du carburant (véhicules
automobiles, chaudières…).
Il se combine avec l’hémoglobine du sang empêchant l’oxygénation de l’organisme. À l’origine d’intoxication
à dose importante, il peut être mortel en cas d’exposition prolongée à des concentrations très élevées.
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Particules
Les particules en suspension mesurées sont des particules d’un diamètre inférieur à 10 µm (PM10) et 2,5 µm
(PM2,5). Elles sont constituées de substances solides et/ou liquides et ont une vitesse de chute négligeable.
Elles ont une origine naturelle pour plus de la moitié (éruptions volcaniques, incendies de forêts,
soulèvements de poussières désertiques) et une origine anthropique (combustion industrielle, incinération,
chauffages, véhicules).
Leur effet sur la santé dépend de leur taille ; les plus grosses particules sont retenues par les voies aériennes
supérieures, tandis que celles de petite taille pénètrent facilement dans les voies respiratoires jusqu’aux
alvéoles pulmonaires, où elles se déposent. Elles peuvent donc altérer la fonction respiratoire des personnes
sensibles (enfants, personnes âgées, asthmatiques).
Ammoniac NH3
L'ammoniac est un gaz incolore qui présente une odeur piquante caractéristique. Il est issu, à l'état naturel,
de la dégradation biologique des matières azotées présentes dans les déchets organiques ou le sol.
La plus grande partie de l'ammoniac présent dans l'air est produite par des processus biologiques naturels,
mais des quantités additionnelles d'ammoniac sont émises dans l'air par suite de la distillation et de la
combustion du charbon, et de la dégradation biologique des engrais.
Les valeurs réglementaires suivantes sont issues de la directive 2008/5/CE du 21 mai 2008 du Parlement
Européen et du Conseil relative à la qualité de l’air ambiant et un air pur pour l’Europe, et du décret n°2010-
1250 du 21 octobre 2010 relatif à la qualité de l’air. En complément, l’ADEME et le Laboratoire Central de
Surveillance de la Qualité de l’Air ont émis des recommandations, de manière à adopter des méthodologies
identiques sur l’ensemble du territoire français.
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Niveau
Seuils de
critique pour
Objectifs de qualité Valeurs limites Valeurs cibles recommandation Seuils d’alerte
Polluants les
(µg/m3) (µg/m3) (µg/m3) et d’information (µg/m3)
écosystèmes
(µg/m3)
(µg/m3)
diamètre Moyenne
< 10 µm journalière :
50 à ne pas dépasser
plus de 35 jours par
an
Moyenne annuelle : Moyenne annuelle : Obligation en
10 25 matière de
PM2,5 concentration
Particules relative à
fines de l'exposition
diamètre
< 2,5 µm Moyenne
annuelle :
20
CO Moyenne sur 8h :
Monoxyde 10 000
de carbone
C6H6 Moyenne annuelle : 2 Moyenne annuelle :
Benzène 5
HAP Moyenne
Benzo(a) annuelle :
Pyrène 1 ng/m3
Seuil de protection Seuil de Moyenne horaire : Moyenne horaire :
de la santé protection de la 180 µg/m3 240 µg/m3
Moyenne sur 8 h : santé Mise en œuvre
120 Moyenne sur 8h : progressive des
120 à ne pas mesures d'urgence
Seuils de protection dépasser plus de Moyenne horaire :
de la végétation 25 jours/an 1er seuil : 240
(moyenne dépassé pendant 3
Moyenne horaire : calculée sur 3 h consécutives
6000 µg/m3.h en AOT ans) 2ème seuil : 300
O3 40* (calcul à partir dépassé pendant 3
Ozone des moyennes Seuil de h consécutives
horaires de mai à protection de la 3ème seuil : 360
juillet) végétation
Moyennes
horaires de mai à
juillet :
18000 µg/m3.h
en AOT 40*
(moyenne
calculée sur 5
ans)
Métaux Moyenne
As annuelle :
Arsenic As : 0,006
Cd Cd : 0,005
Cadmium Ni : 0,020
Ni
Nickel
*AOT 40 : Accumulated exposure Over Threshold 40
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À l’échelle départementale
La figure suivante présente la répartition des polluants atmosphériques par secteur d’activités dans le
département des Deux Sèvres.
90%
Transport routier
80%
60%
Industries
50%
30%
Extraction, transfert et
20% distribution de l’énergie
10% Agriculture
0%
CO2 NOx PM10 PM2,5 SO2
Légende : CO2 : dioxyde de carbone ; NOx : oxydes d’azote ; PM10 : particules en suspension de diamètre inférieur à 10
µm ; PM2,5 : particules en suspension de diamètre inférieur à 2,5 µm ; SO2 : dioxyde de soufre.
Figure 14 : Répartition des émissions atmosphériques dans les Deux-Sèvres en 2012
(Sources : ATMO NA)
Le transport routier et le secteur résidentiel et tertiaire occupent une place importante dans la part des
émissions atmosphériques du département. À noter que le transport routier est responsable de 50 % des
émissions d’oxydes d’azote. De même, les industries sont responsables de 70 % des émissions de SO2.
À l’échelle intercommunale
Echiré appartient à la communauté d’agglomération du Niortais.
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Figure 15 : Répartition des émissions atmosphériques dans la CA du Niortais en 2010 (d’après les données d’ATMO PC)
La répartition des émissions atmosphériques à Niort suit la tendance départementale, avec malgré tout une
place plus faible pour l’industrie ; compensée par une part plus importante du transport routier et du secteur
résidentiel et tertiaire.
Indice Atmo
L'indice ATMO journalier est calculé à partir des résultats des
stations urbaines et périurbaines. Il ne concerne ni les zones
industrielles ni les zones rurales et prend en compte 4 polluants :
- Particules fines (PS)
- Dioxyde de soufre (SO2)
- Dioxyde d'azote (NO2)
- Ozone (O3)
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Sur les deux dernières années, les indices de qualité de l’air sont plus souvent très bons à bons (environ
80-89% de l’année), avec moins de 1% mauvais à très mauvais.
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Les différents types de risques naturels présents sur la commune d’Echiré sont détaillés dans les paragraphes
suivants. Les données sont issues de plusieurs sites internet, dont georisques.gouv sur la prévention des
risques majeurs du Ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie, ainsi que de la DDRM
des Deux-Sèvres.
II. 7. 1. Inondation
Une crue est la résultante de plusieurs composantes concernant à la fois les eaux de surface et les eaux
souterraines : ruissellement des versants, apport de l’amont par la rivière, écoulement des nappes voisines
de versants et des plateaux voisins, saturation de la nappe alluviale, porosité et états de surface des sols au
moment des pluies, capacité relative de la rivière à évacuer cette eau.
La commune d’Echiré est concernée par un Plan de Prévention du Risque d’Inondation de la Sèvre Niortaise
prescrit le 30 mars 2014 et approuvé au 21 mars 2017.
Le site du projet n’est compris dans aucune zone réglementaire du PPRi, il ne se situe pas en zone inondable
(voir plan en page suivante).
Le site du projet ne se situe pas en zone règlementaire du PPRi de la Sèvre Niortaise à Echiré.
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La cartographie des zones sensibles est étroitement dépendante de la connaissance d'un certain nombre de
données de base, dont :
la valeur du niveau moyen de la nappe, qui est mesurée par rapport à un niveau de référence
(altimétrie) et géoréférencée (en longitude et latitude). Des points sont créés et renseignés
régulièrement, ce qui devrait permettre à cet atlas d'être mis à jour.
une appréciation correcte (par mesure) du battement annuel de la nappe dont la mesure statistique
faite durant l'étude devra être confirmée par l'observation de terrain.
la présence d'un nombre suffisant de points au sein d'un secteur hydrogéologique homogène, pour
que la valeur du niveau de la nappe puisse être considérée comme représentative.
Le site « remontées de nappes », développé par le BRGM présente des cartes départementales de sensibilité
au phénomène de remontées de nappes.
La zone d’étude se situe, pour la majorité de sa surface, en sensibilité faible par rapport au risque de
remontée de nappe.
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La commune d’étude est localisée en zone de sismicité modérée (niveau 3), d’après le décret n°2010-125 du
22 octobre 2010 portant délimitation des zones de sismicité du territoire français.
La zone d’étude est en zone d’aléa modéré par rapport au risque sismique.
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D’après le site Georisques.gouv, la commune d’Echiré n’est pas concernée par le risque mouvement de
terrain ; ni celui lié au retrait-gonflement des argiles (risque à priori nul).
Une tempête correspond à l'évolution d'une perturbation atmosphérique, ou dépression, le long de laquelle
s'affrontent deux masses d'air aux caractéristiques distinctes (température, teneur en eau). L'essentiel des
tempêtes touchant la France se forme sur l'océan Atlantique, au cours des mois d'automne et d'hiver,
progressant à une vitesse moyenne de l'ordre de 50 km/h et pouvant concerner une largeur atteignant
2 000 km.
D’après le DDRM 79, la proximité de la commune d’Echiré avec l’Atlantique, lui confère un risque de vent
violent et tempête.
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La foudre est un phénomène électrique de très courte durée, véhiculant des courants de forte intensité, se
propageant avec des fronts de montée extrêmement raides entre deux masses nuageuses ou entre une
masse nuageuse et le sol.
Par ses effets directs et indirects, elle peut être à l’origine d’incendies et de dysfonctionnements sur des
équipements électriques.
L’activité orageuse est définie par le niveau kéraunique (Nk), c’est-à-dire le nombre de jours par an où l’on a
entendu gronder le tonnerre. Ce niveau kéraunique n'est pas à confondre avec la densité de foudroiement
(nombre de coups de foudre au km² par an, noté Ng).
Comme l’indique la carte du risque kéraunique en France ci-après, le site de projet se trouve dans une zone
très faiblement soumise au risque foudre, où l’on compte moins de 25 jours d’orage par an.
Echiré
La commune d’Echiré est exposée au risque d’orage (isolé ou grains) et ponctuellement de foudre.
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Les épisodes de chutes de neige et de verglas sont plutôt rares dans le département des Deux-Sèvres. Aussi,
le risque est d’autant plus important que la population et les pouvoirs publics n’ont pas l’habitude d’être
confrontés à ces situations.
La commune d’Echiré n’étant pas habituée à être confrontée aux chutes de neige et verglas, elle est
exposée à ce risque.
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Le site du projet se situe dans l’entité de la plaine de Niort et à la limite de l’entité des Vallées de l’Autise, de
la Sèvre Niortaise et de leurs affluents (voir carte ci-dessous).
Projet
III. 1. 1. Généralités
Les plaines de champs ouverts regroupent l'ensemble des grandes plaines céréalières de la région qu'elles
marquent fortement car elles y sont majoritaires en surface. De plus, les principales infrastructures de
transport d'importance nationale (A10, N10, N147, N11, TGV) qui traversent le Poitou-Charentes offrent ce
type de paysages aux regards des voyageurs.
Bien que parfois décrié et ressenti négativement, notamment lorsqu'il est assimilé et réduit à une "industrie
agricole" génératrice de désordres dans l'environnement, ce type de paysages est le symbole de l'activité
rurale et paysanne de nos campagnes depuis des siècles. Il correspond d'ailleurs assez précisément au
schéma que chacun de nous peut avoir à l'esprit- des grandes plaines cultivées françaises.
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Ces types de paysages concernent 17 % du territoire régional et comprennent les secteurs suivants :
- La plaine d’Aunis
- La plaine du Nord de la Saintonge
- La plaine de Niort
- Les plaines de Neuville à Thouars
- Les plateaux de Pamproux et de Lezay
- La dépression de Villebois-Lavalette
Le secteur d’étude est essentiellement concerné par la plaine de Niort – voir également reportage
photographique en page 16.
Plane par définition, la plaine de Niort propose des espaces vastes et simples. La culture généralisée du sol
offre des paysages presque sans obstacle, où l’œil vole sur les étendues immenses et ne rencontre que le
ciel. Le moindre objet se remarque au loin : clocher, silo, château d’eau, pylône, alignement d’arbres. Les
cultures, par leurs matières et leurs couleurs qui se succèdent selon la saison, rythment le temps et l’espace.
C’est l’occasion d’apprécier la géométrie des parcelles, l’immensité du ciel, le jaune intense des colzas, l’effet
du vent sur les barbes des céréales, le vol des oiseaux...
Cependant, les horizons de cette plaine sont fréquemment occupés par d’autres formes de paysages. Les
arbres des bocages, des peupleraies, et des massifs forestiers modulent quelque peu le schéma habituel de
l’openfield.
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Une ZICO ainsi qu’un Parc Naturel Régional sont situés dans un rayon de 5 km autour de la zone d’étude.
Aucune ZNIEFF n’est recensée à moins de 5 km de la zone d’étude.
Trois sites appartenant au réseau Natura 2000 sont présents dans un rayon de 10 km autour de la zone
d’étude.
Le tableau et les deux cartes, ci-après, indiquent les distances auxquelles ces zones naturelles se situent par
rapport au site d’étude. Ces espaces naturels feront l’objet d’une description.
79
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III. 2. 2. ZICO
Les Zones d'Importance pour la Conservation des Oiseaux (ZICO) correspondent à des territoires ayant un
grand intérêt ornithologique, car hébergeant des populations d'oiseaux jugées d'importance
communautaire. Ces zones ont été recensées dans le cadre d'un inventaire national effectué sous l'autorité
du ministère de l'Environnement et coordonné par la Ligue pour la protection des oiseaux.
Le parc naturel régional du marais poitevin considéré comme une des plus grandes zones humides d’Europe,
il s’étend sur deux régions : le Pays de la Loire et la Nouvelle Aquitaine, ainsi que sur trois départements : la
Charente-Maritime, les Deux-Sèvres et la Vendée. Il comprend 91 communes adhérentes.
Le Marais poitevin est un hydro-agro-écosystème. Depuis le XIe siècle, l’homme l’a façonné pour sa
valorisation agricole par la maîtrise de l’eau, créant deux zones distinctes : le marais desséché protégé des
crues et marées par des digues, parcouru de canaux ; le marais mouillé, réceptacle inondable des eaux de
bassins versants (dont la Venise Verte, 7e Grand Site de France depuis 2010). A l’Ouest, la baie de l’Aiguillon,
lieu de rencontre entre eaux douces et salées, offre un paysage rythmé par les marées et les saisons. Le Parc
porte l’ambition d’un marais préservé : sauvegarder et restaurer les ressources naturelles du Marais, mettre
en valeur le patrimoine du Marais, d’un marais dynamique : valoriser une économie dynamique et durable,
optimiser l’attractivité et la notoriété du Marais poitevin et d’un marais partagé : encourager une vie sociale
et culturelle dynamique.
Source : parcs-naturels-regionaux.fr
L’ordonnance du 11 avril 2001 portant transposition en droit français des différentes directives
communautaires prises dans le domaine de l’environnement a inséré au Code de l’Environnement une
section précisant le régime juridique des sites Natura 2000 (articles L,414-1 à L,414-7). Les contraintes
juridiques générées par le classement en site Natura 2000 sont de trois ordres :
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l’obligation de prendre des mesures de prévention appropriées pour éviter la détérioration des
habitats et les perturbations des espèces ;
l’obligation d’élaborer un document d’objectifs (DOCOB) ;
l’obligation d’évaluation des incidences des projets affectant les sites Natura 2000.
Sur la base des observations scientifiques, la directive prévoit la création d’un site Natura 2000. Cette
appellation générique regroupe l’ensemble des espaces désignés en application des directives « Oiseaux » et
« Habitats ». Ce réseau est en cours de constitution. Il doit permettre de réaliser les objectifs fixés par la
convention sur la diversité biologique.
L’Union européenne a adopté deux directives, l’une en 1979, l’autre en 1992, pour donner aux États
membres un cadre commun d’intervention en faveur de la préservation des milieux naturels.
Le projet n’est pas inclus dans une zone appartenant au Réseau Natura 2000.
Dans un rayon de 10 km autour de la zone d’étude, sont répertoriés trois sites Natura 2000.
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petites vignes sont encore maintenues. L'habitat est dispersé en petits groupes isolés. Nombreux bâtiments
d'habitation et d'élevage ainsi que des murets, sont constitués de pierres calcaires laissant ouvertes des
petites cavités favorables à la nidification d'espèces cavernicoles.
Vulnérabilité :
La survie de l'Outarde canepetière et des autres espèces des plaines cultivées dépend de la mise en oeuvre
à grande échelle et dans les plus brefs délais des mesures testées sous forme de contrats passés avec les
agriculteurs (sur des zones témoins limitées) dans le cadre du Life Nature. Ceci pourra se faire via les CTE
spécifiques existants, qui devraient ainsi bénéficier des bonus liés à Natura 2000, ou les CAD à venir.
Ces mesures visent à compenser la perte de diversité paysagère et par voie de conséquence des habitats et
de l'alimentation (à base d'invertébrés), liée à l'intensification agricole (augmentation de l'homogénéité
parcellaire, disparitions des surfaces "pérennes" : Prairies, luzernes, jachères, haies, etc...). Ce sont les
éléments-clés de la survie de l'espèce.
Qualité et importance :
Le site est une des huit zones de plaines à Outarde canepetière retenues comme majeures pour une
désignation en ZPS en région Poitou-Charentes. Il s'agit d'une des quatres principales zones de survivance de
cette espèce dans le département des Deux-Sèvres. Celle-ci abrite ~ 5% des effectifs régionaux. Au total 17
espèces d'intérêt communautaire sont présentes dont 6 atteignent des effectifs remarquables sur le site.
Vulnérabilité :
La survie de l'Outarde canepetière et des autres espèces des plaines cultivées dépend de la mise en oeuvre
à grande échelle et dans les plus brefs délais des mesures testées sous forme de contrats passés avec les
agriculteurs (sur des zones témoins limitées) dans le cadre du Life Nature. Ceci pourra se faire via les CTE
spécifiques existants, qui devraient ainsi bénéficier des bonus liés à Natura 2000, ou CAD à venir.
Ces mesures visent à compenser la perte de diversité paysagère et par voie de conséquence des habitats et
de l'alimentation (à base d'invertébrés), liée à l'intensification agricole (augmentation de l'homogénéité
parcellaire, disparitions des surfaces "pérennes" : prairies, luzernes, jachères, haies, etc...). Ce sont les
éléments-clés de la survie de l'espèce. Augmentation des infrastructures routières (autoroutières en
particulier).
Qualité et importance :
Le site est une des huit zones de plaines à Outarde canepetière retenues comme majeures pour une
désignation en ZPS en région Poitou-Charentes. Il s'agit d'une des quatre principales zones de survivance de
cette espèce dans le département des Deux-Sèvres. Celle-ci abrite ~ 3% des effectifs régionaux. Au total 15
espèces d'intérêt communautaire sont présentes dont 4 atteignent des effectifs remarquables sur le site.
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Vulnérabilité :
Une des zones humides les plus touchées par les mutations de l'agriculture durant les 3 dernières décennies :
de vastes espaces de prairies naturelles extensives drainées et reconverties en cultures céréalières intensives
avec des effets indirects importants d'altération de la qualité des eaux des fossés, d'appauvrissement de la
végétation aquatique etc. Sur les zones tidales, les projets d'extension des concessions aquacoles constituent
également une menace non négligeable. Aux marges est du site les tourbières alcalines du Bourdet et de
Prin-Deyrançon - de surface minime - sont très exposées de même à l'intensification agricole périphérique
(maïs irrigué) qui provoque une nette baisse de la nappe phréatique et permet la minéralisation de la tourbe.
Sur le littoral sableux une forte pression touristique estivale génère les dégradations directes - piétinement,
dérangements de la faune - ou indirectes - infrastructures routières, projets immobiliers etc - classiques sur
ce type d'espace. En "Venise verte", l'extension de la populiculture aux détriments de la frênaie alluviale ou
des prairies naturelles était également un sujet de préoccupation. La prolifération récente des espèces
exotiques animales - Ragondin - ou végétales - Ludwigia peploides - provoquent des dysfonctionnements
dans les biocénoses.
Qualité et importance :
Une des grandes zones humides du littoral franco-atlantique. Intérêt écosystémique et phytocénotique
remarquable avec l'enchainement successif d'ouest en est selon un gradient décroissant de salinité résiduelle
dans les sols d'un système de végétation saumâtre à un système méso-saumâtre, puis oligo-saumâtre et enfin
doux; chacun de ces système étant caractérisé par des combinaisons originales de groupements végétaux
dont certains sont synendémiques des grands marais littoraux centre-atlantiques (importance surtout de la
zone oligo-saumâtre où se côtoient des cortèges floristiques "opposés" générant des combinaisons très
originales d'espèces végétales).
Des formations plus ponctuelles mais d'un grand intérêt ; dunes, tourbières alcalines, pelouses calcicoles à
orchidées contribuent par ailleurs à la biodiversité globale du site. Très grande importance mammalogique
comme zone de résidence permanente de la Loutre (rôle fondamental du réseau primaire, secondaire et
tertiaire des fossés et canaux à dense végétation aquatique).
Cortège d'invertébrés également très riche avec, entre autres, de belles populations de Rosalia alpina,
coléoptère prioritaire, etc.
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La commune d’Echiré est située en Zone de Répartition des Eaux souterraines (Bassin hydrographique de
la Sèvre Niortaise).
Ces zones humides ont un rôle important dans le cycle de l’eau : les marais, les vasières, les tourbières, les
prairies humides auto-épurent, régularisent le régime des eaux, réalimentent les nappes souterraines. Elles
font partie des écosystèmes les plus productifs sur le plan biologique.
La DREAL des Deux-Sèvres a établi une prélocalisation des zones humides du bassin versant de la Sèvre
Niortaise. D’après cette cartographie, la zone d’étude n’est pas susceptible de contenir des zones humides
(voir figure suivante).
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L’inventaire des zones humides à l’échelle communale, réalisé par l’IIBSN en 2011, ne fait également pas état
de la présence de zones humides sur ce secteur. Le contexte de plaine / plateau calcaire est peu favorable à
la formation de zones humides, constat qui se ressent sur Echiré, puisque 95% des zones humides sont
recensées dans la plaine alluviale de la Sèvre Niortaise.
Suite à une vérification de terrain, aucune zone humide n’a été recensée sur la zone d’étude (critères
hydromorphologiques et flore de zone humide).
Le pourtour du bassin d’infiltration correspond à une friche rudérale, entretenue régulièrement par la tonte
/ fauche et maintenue au stade de « pelouse ». En dehors d’épisodes pluvieux importants, le bassin est en
assec.
On note la présence de deux haies bocagères en limite de culture. Il s’agit de haies arbustives hautes,
n’accueillant pas d’individus mâtures remarquables (arbres à cavité, trous d’émergence de coléoptères
saproxylophages…).
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III. 3. 2. Faune
Au regard du potentiel de la zone d’étude et de son contexte péri-urbain, les inventaires faunistiques se sont
concentrés sur l’avifaune. Les terres cultivées sont en effet peu favorables aux autres groupes. On note la
présence d’un bassin de rétention en limite Est du site de projet, toutefois son assec trop fréquent exempt
son potentiel pour les espèces de milieux humides / aquatiques (amphibiens, odonates…).
Afin de compléter les données récoltées sur le terrain, la bibliographie disponible sur la commune a été
consultée. La base de données communale nature79 a notamment été consultée afin de compléter la liste
des espèces observées.
Sur les 126 espèces connues sur la commune d’Echiré, on peut considérer que 96 espèces d’oiseaux sont
susceptibles de fréquenter le site de projet, en prenant en compte deux typologies d’habitats :
- les terres cultivées ;
- les haies.
Toutes ces espèces ne fréquentent pas le territoire toute l’année, certaines sont permanentes, tandis que
d’autres sont migratrices. Pour les migrateurs, on distingue ceux présents en hiver de ceux qui arrivent au
printemps pour nicher. On compte aussi certaines espèces simplement de passage en migration.
Le tableau ci-dessous présente la liste des espèces susceptibles de fréquenter le site d’étude, sur la base des
données communales et de l’observation de terrain (fin d’hiver 2018). Les inventaires de terrain ont permis
d’identifier 18 espèces d’oiseaux (en bleu dans le tableau).
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Statut de Protection : PN = protection nationale ; DO = Espèces inscrites sur la liste de la Directive Oiseaux.
Liste Rouge Régionale : CR = En danger critique d’extinction ; EN = En danger ; VU = Vulnérable ; NT = Quasi menacée ; LC =
préoccupation mineure.
Fréquentation du site : Nid = Nidification possible à certaine ; Alim. = Alimentation / Chasse
La majorité des espèces sont susceptibles de fréquenter le site pour l’alimentation, aussi bien dans les
cultures que les haies bocagères. Cela concerne notamment l’ensemble des rapaces d’intérêt
communautaire, qui nichent aussi bien en boisements (Bondrée, Milan) qu’en cultures (Busards). On
considère pour ces derniers un tampon d’effarouchement d’environ 200m de toute activité humaine pour la
nidification, ce qui montre bien le faible potentiel de la zone d’étude.
Le Pluvier doré forme avec le Vanneau huppé des rassemblements pouvant être importants en hiver, qui se
concentrent dans les plaines ouvertes. L’encloisonnement de la parcelle dans un contexte péri-urbain limite
fortement son intérêt pour ces espèces en hiver.
L’Alouette lulu peut fréquenter le site en hiver, toutefois le contexte cultural faiblement bocager et péri-
urbain lui est peu favorable pour la nidification. Ainsi, parmi les espèces inscrites à la Directive Oiseaux, seuls
l’Œdicnème criard et la Pie-grièche écorcheur sont susceptible de nicher sur la zone d’étude :
l’Œdicnème est un nicheur de plaine cultivée, et privilégie des assolements tardifs de type maïs / tournesol
(les prairies et jachères lui sont aussi favorables mais absentes ici). Il est moins farouche que les Busards
et s’accommode assez bien de l’activité humaine. On peut considérer ici que la nidification est possible
certaines années si l’assolement s’y prête ;
La Pie-grièche affectionne les haies arbustives épineuses, et peut ainsi fréquenter les haies bocagères
pour la nidification.
En dehors des espèces d’intérêt communautaire, 7 espèces patrimoniales sont susceptibles de fréquenter
l’aire d’étude. La patrimonialité est définie par leur statut Liste Rouge, quasi-menacé pour la plupart,
vulnérable pour deux d’entre-elles. Seule l’Alouette des champs fréquente les cultures. Le Bruant jaune, la
Fauvette grisette, la Pie bavarde, la Linotte mélodieuse, le Roitelet huppé et le Serin cini sont reliés aux haies
bocagères.
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Les autres groupes taxonomiques ne représentent pas d’enjeu sur le site de projet, en raison de l’absence
dans les haies d’arbres mâtures, et de la dominance culturale.
A noter que les haies recensées seront conservées dans le cadre du projet.
Réel outil d’aménagement durable du territoire en faveur de la biodiversité, cette démarche vise à préserver
et à reconstituer des continuités et un réseau d’échanges entre les territoires, indispensables au
fonctionnement des milieux naturels. Ainsi, maillage bocager, haies, réseau hydrographique… constituent
des corridors que la faune et la flore empruntent pour atteindre les espaces naturels riches en biodiversité,
appelés « réservoirs de biodiversité ». La Trame verte et bleue permet également le maintien des services
rendus à l’homme par la biodiversité, tels que la pollinisation, la qualité des eaux, la prévention des
inondations…
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Le SRCE comprend une identification des enjeux régionaux, des cartographies régionales avec une
description des composantes de la Trame verte et bleue, les modalités de gestion pour le maintien et/ou la
remise en bon état des continuités écologiques et enfin, les mesures prévues pour accompagner cette mise
en œuvre. Le SRCE devra par la suite être pris en compte au niveau local, notamment dans les documents
d’urbanismes (PLU/PLUI, Schéma de Cohérence Territoriale) et dans les projets d’aménagement.
Selon le cadre national, les comités sont composés de cinq collèges, dont les membres sont nommés
conjointement par le président du conseil régional et le préfet de région pour une durée de six ans, avec un
seuil minimum de représentation à respecter pour chaque collège :
collectivités territoriales et leurs groupements (30%) ;
état et ses établissements publics (15%) ;
organismes socio-professionnels et usagers de la nature (20%) ;
associations, organismes ou fondations œuvrant pour la préservation de la nature et gestionnaires
d’espace naturels (15%) ;
scientifiques et personnalités qualifiées (5%).
En Poitou-Charentes, l’élaboration du SRCE se base sur une démarche à la fois participative auprès des
habitants et des acteurs locaux, amenés à faire vivre la TVB au travers des décisions quotidiennes à l’échelle
communale et intercommunale ; et à la fois scientifique, pour aboutir à un document de cadrage régional,
qui s’appuie sur des méthodes scientifiques existantes et reconnues. En effet, la connaissance scientifique
est le préalable indispensable à toute action crédible et objective de protection et de gestion d’un espace
naturel ou d’une espèce.
Les acteurs du patrimoine naturel de Poitou-Charentes ont permis à la Région d’être l’une des plus avancées
en termes de connaissance de la biodiversité, notamment grâce à la réalisation d’inventaires de la faune, de
la flore et des habitats régionaux. De plus, certains acteurs territoriaux sont déjà engagés dans la démarche
TVB dans le cadre de l’élaboration de leurs documents d’urbanisme et seront associés étroitement à la
démarche de réalisation du SRCE.
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Un groupe de travail par sous-trame a été créé, afin de réaliser les tâches suivantes :
Analyse et recueil des données ;
Description et analyse des enjeux régionaux de la TVB ;
Définition des réservoirs de biodiversité ;
Définition des corridors écologiques ;
Identification des secteurs d’intervention prioritaire ;
Cartographie de synthèse de la TVB ;
Proposition de mesures de préservation et de remise en état des continuités écologiques ;
Proposition de mesures d’accompagnement des communes pour la mise en œuvre de la TVB.
Les premières réunions de ces groupes de travail par sous-trame se sont déroulées en mars, avril et juin 2012.
En novembre et décembre 2012, une troisième session a eu pour objet la présentation détaillée des cartes
élaborées par le CETE Sud-Ouest pour aboutir, à terme, à l’identification des réservoirs de biodiversité. Un
travail concret a également pu être réalisé sur la construction des réservoirs de biodiversité propres à chaque
sous-trame, en sous-ateliers.
Le 7 novembre 2014, la Préfète de Région et le Président du Conseil Général ont arrêté conjointement le
projet de Schéma Régional de Cohérence Écologique de Poitou-Charentes. La consultation officielle auprès
des collectivités du SRCE Poitou-Charentes s’est clôturée le 20 février 2015. Le projet de schéma a par la suite
été adopté par arrêté préfectoral de Mme la Préfète de Région le 3 novembre 2015.
L’aire d’étude n’est intégrée dans aucun espace à enjeu (réservoir de biodiversité ou corridor écologique
de la trame verte et bleue).
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Zone de projet
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Le biotope est l’environnement défini par les conditions climatiques, géologiques et hydrologiques, qui
constituent un lieu de vie permettant le développement de certaines espèces végétales, animales et
fongiques. Cette communauté d’êtres vivants, vivant, se nourrissant et se reproduisant dans le biotope, est
la biocénose.
Les éléments constituant un écosystème développent des relations d’interdépendance sous forme
d'échanges d'énergie et de matière, permettant le maintien et le développement de la vie.
L'écosystème est un système naturel et dynamique qui tend à évoluer vers un état d’équilibre stable, appelé
climax, tout en étant capable d'évolution et d'adaptation au contexte écologique et physicochimiques.
Le climax est l’étape finale de l’évolution d’un écosystème ; il représente toutefois plutôt un concept
théorique qu’une réalité concrète. La forêt, aboutissement de l’évolution des prairies par exemple, est un
exemple de climax.
Un écosystème vivant est sain quand l'ensemble des organismes et milieux inertes qui le forment sont en
équilibre. On peut parler d'écosystème naturel, naturellement équilibré lorsqu’à chaque niveau, la
biomasse est stabilisée grâce aux interactions avec les autres niveaux.
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Ce sont donc des outils d'évaluation de la qualité de l'environnement. Par leur présence ou leur absence, leur
abondance ou leur rareté, ils permettent de savoir si un écosystème donné est perturbé (en déséquilibre) ou
non et d’apprécier le degré de pollution du milieu.
Le tableau ci-dessous présente des exemples généraux d’espèces à observer par type de milieu, pouvant
servir de bioindicateurs.
Tableau 19 : Exemples généraux de bioindicateurs
Milieu Espèces à observer pour juger de l’équilibre du milieu
Amphibiens
Eaux stagnantes
Odonates
Poissons
Eaux courantes Odonates
Espèces végétales
Chiroptères
Forêt, bocage
Coléoptères
Orthoptères
Prairie
Lépidoptères
Avifaune
Culture
Espèces végétales messicoles
D’autres exemples :
Pour évaluer la qualité de l’air ou quantifier la teneur d’une substance dans l’air, les bioindicateurs
suivants peuvent être utilisés : les lichens (suivi de polluants acides, à base de soufre et d’azote), les
bryophytes (= mousses, suivi des éléments métalliques et azote), trèfle, tabac (ozone), pétunias
(hydrocarbures), abeilles (métaux lourds, présence de radio-isotopes).
Pour évaluer la qualité des milieux d’eau douce ou des milieux marins côtiers, les mollusques sont
très largement utilisés.
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Ce chapitre a pour but de décrire l'ensemble des incidences (ou effets) notables que peut avoir
l’aménagement d’un lotissement d’habitations sur l'environnement, et d’analyser les mécanismes mis en jeu.
Cette description porte sur les effets directs, et le cas échéant, les effets indirects secondaires, cumulatifs,
transfrontaliers, à court, moyen et long termes, permanents et temporaires, positifs et négatifs du projet.
Ainsi, il sera décrit dans ce chapitre l’ensemble des incidences potentielles notables du projet sur les
différents thèmes traités dans le Chapitre 3 de la présente étude. Les incidences notables liées aux effets
temporaires sont traitées de manière distincte des incidences notables liées aux effets permanents.
La connaissance de ces effets permet de prendre toutes les mesures possibles et les plus appropriées pour
les éviter, les réduire, voire les compenser.
Ces mesures, qui seront prises par le pétitionnaire, sont présentées dans le chapitre suivant. Un argumentaire
démontrera alors que la conception de l'installation, les techniques mises en œuvre, ainsi que son mode de
conduite, permettront d’éviter ou de réduire significativement les impacts éventuels sur les différents
milieux.
De plus, le projet sera indirectement à l’origine de retombées économiques positives pour les commerces
locaux, notamment la restauration, qui pourront être fréquentés par les ouvriers intervenant sur le chantier,
pendant toute la durée des travaux.
I. 1. 2. Réseau et voirie
Une légère augmentation de la circulation aux abords du site, et notamment sur la RD107 pourra être
perceptible en période de travaux, et particulièrement lors de l’apport des matériaux et équipements sur
site.
Le trafic supporté par la route à proximité du site est de l’ordre de 1 600 véhicules par jour sur la RD 748E et
de 2 908 véhicules pour la RD 743 traversant le village (dont respectivement 4,75 et 4,64 % de poids-lourds)
et 9 992 véhicules sur la RD 743 vers le Sud, en direction de Niort (avec 6,83 % de poids-lourds).
Ainsi, compte-tenu de la configuration du site, de son contexte (en entrée de bourg), et du trafic routier
engendré par la phase chantier, l’impact sera faible. Le chantier respectera les différentes préconisations des
gestionnaires des réseaux.
I. 1. 3. Santé humaine
Le site d’implantation se trouve à environ 900 m de l’église, les premiers tiers se situent en limite Est du site.
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Les sources de vibrations lors d’un chantier sont peu nombreuses, essentiellement en lien avec la circulation
des engins (aucun usage d’explosifs). Les impacts des vibrations lors de la phase chantier seront donc très
limités.
I. 1. 3. 2. Production de poussières
Les travaux d’aménagement du lotissement et la circulation des engins de travaux peuvent générer un
dégagement de poussières, qui peuvent affecter la qualité de l’air, en cas de temps sec et venté. Toutefois,
la distance d’éloignement aux habitations et autres activités réduit grandement les nuisances potentielles
pour les riverains.
I. 1. 3. 3. Matériaux et déchets de chantier
Un chantier produit plusieurs types de déchets qu'il convient d'identifier, afin d’en permettre une élimination
et un recyclage conformément à la réglementation en vigueur, et notamment aux modalités prévues au
niveau départemental.
L’article R.541-8 du Code de l’environnement, modifié par le décret n°2011-828 du 11 juillet 2011, définit
différentes classes de déchets :
Déchet dangereux : tout déchet qui présente une ou plusieurs des propriétés de dangers énumérées
à l'annexe I au présent article. Ils sont signalés par un astérisque dans la liste des déchets de l'annexe
II au présent article ;
Déchet non dangereux : tout déchet qui ne présente aucune des propriétés qui rendent un déchet
dangereux ;
Déchet inerte : tout déchet qui ne subit aucune modification physique, chimique ou biologique
importante, qui ne se décompose pas, ne brûle pas, ne produit aucune réaction physique ou
chimique, n'est pas biodégradable et ne détériore pas les matières avec lesquelles il entre en contact
d'une manière susceptible d'entraîner des atteintes à l'environnement ou à la santé humaine ;
Déchet ménager : tout déchet, dangereux ou non dangereux, dont le producteur est un ménage ;
Déchet d'activités économiques : tout déchet, dangereux ou non dangereux, dont le producteur
initial n'est pas un ménage ;
Biodéchet : tout déchet non dangereux biodégradable de jardin ou de parc, tout déchet non
dangereux alimentaire ou de cuisine issu notamment des ménages, des restaurants, des traiteurs ou
des magasins de vente au détail, ainsi que tout déchet comparable provenant des établissements de
production ou de transformation de denrées alimentaires.
Les déchets du chantier peuvent être issus de la phase de terrassement (travaux VRD) et des phases de
construction des différentes habitations. Il s’agit principalement de :
déchets industriels banals : cartons, plastiques, papiers, ferrailles…
déchets industriels spéciaux : huiles usagées, pots de peinture, bidons souillés…
La gestion de ces déchets sera assurée par les entreprises chargées des travaux. Ces déchets seront triés dans
différentes bennes, ainsi que dans des containers de stockage. Ils seront ensuite évacués par les entreprises
en charge du chantier, et traités dans des filières adaptées, selon les réglementations en vigueur.
De plus, la présence d’engins peut engendrer, en cas de panne notamment, des déchets de type huiles ou
pièces mécaniques usagées, parfois souillées par des hydrocarbures. Le gros entretien sera réalisé hors site.
En cas de petite panne, un camion atelier se rendra sur site et toute intervention s’effectuera sur une aire
étanche mobile.
Les déchets liés à la base vie du personnel seront collectés par les services de ramassage des ordures
ménagères ou acheminés vers des points de collecte appropriés.
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La terre végétale et les déblais pour le creusement du bassin seront au maximum valorisés sur place dans la
création des talus, ou l’aménagement des abords.
Le risque de pollution des eaux superficielles et souterraines est principalement le déversement accidentel
de produits dangereux (rupture de réservoirs d’huiles ou d’hydrocarbures, eaux usées des sanitaires
provisoires, opérations de ravitaillement d’engins…). Ce risque sera toutefois limité par les mesures de
protection mises en place par les entreprises responsables du chantier.
Le maître d’ouvrage s’assurera que les entreprises intervenant sur le chantier se chargent de la gestion de
leurs eaux de manière satisfaisante et conformément à la réglementation en vigueur.
Pendant la réalisation du chantier de construction, il sera interdit aux entreprises travaillant à la réalisation
du projet de déverser tout produit nocif dans le milieu récepteur ou le réseau de gestion des eaux pluviales
(hydrocarbures, huiles de vidange, laitance de béton…).
Aucun produit chimique ou susceptible d’entraîner une pollution particulière ne sera déversé sur le site :
les fluides éventuellement injectés seront exempts de tous produits susceptibles d’altérer la qualité
des eaux ;
les matériaux de remblaiement des excavations et tranchées devront rester propres et exempts de
déchets ou de produits susceptibles d’altérer la qualité des eaux ;
les produits chimiques nécessaires au chantier (carburants, huile…) seront stockés dans des cuvettes
de rétention étanches ;
les déchets de chantier solides seront stockés dans des bennes étanches régulièrement remplacées
sans attendre leur remplissage (enfouissement interdit) ;
Les fosses étanches de collecte des eaux usées des cabanes de chantiers seront vidangées dès que
nécessaire et les matières de vidange seront acheminées vers un centre de traitement agréé.
La Sèvre Niortaise passe à environ 1 km du site d’implantation, le projet est inséré dans le nouveau périmètre
de protection du captage de la Couture, un bassin d’infiltration est présent au Nord-Est des parcelles du
projet. Toutes les précautions seront prises pour ne pas dégrader ces masses d’eau.
I. 2. 2. Sol et sous-sol
Par rapport à l’emprise de la zone, la phase chantier n’empiètera pas sur des surfaces supplémentaires. La
définition de zones d’entreposage de matériaux permettra de limiter l’imperméabilisation partielle du sol.
Ce type d’effet est dans tous les cas temporaire et réversible.
Un compactage du sol pourra être effectué pour la construction des voies de circulation. Cependant, l’impact
sur la structure du sol restera faible.
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Les terrassements généraux des voies seront effectués de façon à lécher au maximum le terrain naturel,
lorsque les pentes naturelles du terrain permettent l’accessibilité des voiries aux Personnes à Mobilité
Réduite et l’écoulement des eaux vers le bassin d’infiltration.
Des risques de pollution par déversement de produits dangereux peuvent exister (voir paragraphe
précédent). Au plus, cela concernera les premiers centimètres du sol. Une intervention rapide empêchera
toute infiltration et toute pollution du sous-sol.
I. 2. 3. Qualité de l’air
Les travaux pour la création du lotissement, ainsi que la circulation des engins de travaux peuvent générer
un dégagement de poussières, qui peuvent affecter la qualité de l’air, en cas de temps sec et venté.
Les émissions de gaz d’échappement issus des engins de chantier sont la deuxième source de pollution
atmosphérique lors de la phase chantier.
Enfin, les travaux ne seront pas à l’origine d’émissions d’odeurs.
I. 3. 1. Paysage et patrimoine
Les impacts temporaires sont liés à la période de travaux, pendant laquelle l'intervention d'engins de chantier
pourrait engendrer une nuisance visuelle et sonore, ainsi que la mise à nu du sol. Les nuisances sonores
pourront être atténuées par des horaires de travaux adaptés.
Par ailleurs, conformément à l’article L.531-14 du Code du patrimoine, l’exploitant déclarera sans délai tout
vestige archéologique qui pourrait être découvert à l’occasion des travaux.
I. 3. 2. Faune et flore
Les éventuels effets temporaires du projet sur la faune, la flore et les habitats sont relatifs à la phase de
chantier.
Un effarouchement des espèces est également prévisible, y compris pour l’avifaune de bocage.
Il conviendra ainsi d’adapter au maximum la période de chantier, pour la rendre compatible avec le cycle
biologique de l’avifaune.
I. 3. 2. 3. Autre faune
En raison du faible potentiel des habitats pour les autres groupes taxonomiques, et l’absence d’incidence sur
les haies, la phase chantier n’est pas susceptible d’avoir un effet significatif sur la biodiversité.
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Étude d’impact _ Construction d’un lotissement _ Echiré (79)
Soit une augmentation d’environ 6,5 % par rapport le nombre d’habitants recensé sur la commune en 2014.
L’installation de ces nouveaux habitants à proximité des commerces du bourg permettra de créer une vie de
quartier animé et de maintenir des emplois sur la commune d’Echiré et les alentours.
Les travaux pour la construction du lotissement vont engendrer et pérenniser des emplois locaux, au niveau
de l’activité dans les secteurs de la construction, du terrassement et de l’électricité.
De plus, le projet sera indirectement à l’origine de retombées économiques positives pour la commune.
L’emploi d’entreprises locales l’entretien des espaces verts constitue également un impact positif pour les
activités économiques du secteur.
Le projet se trouve au sein d’aucun périmètre de protection de monument historique, de plus aucun n’est
visible depuis le site.
Le projet a un effet positif sur l’économie et l’emploi ; des mesures seront mises en place pour intégrer au
mieux le lotissement.
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Étude d’impact _ Construction d’un lotissement _ Echiré (79)
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), pendant la journée et à l’extérieur des zones d’habitation,
il apparaît que :
Peu de gens sont fortement gênés à des niveaux sonores inférieurs à 55 dB(A),
Peu de gens sont modérément gênés à des niveaux sonores inférieurs à 50 dB(A).
Ainsi, l’éclairage lumineux sera limité de manière à satisfaire à la fois l’objectif de sécurité pour les zones de
stationnement et d’accès aux habitations ainsi qu’à la limitation des potentielles nuisances lumineuses
envers le voisinage.
Trafic routier
Les accès se feront depuis la rue des Croisettes.
De nouvelles voies seront créées au sein du lotissement, afin de desservir l’ensemble des îlots et de les relier
à la rue des Croisettes.
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Étude d’impact _ Construction d’un lotissement _ Echiré (79)
Le projet entrainera une augmentation de trafic en lien avec les futures habitations du lotissement.
Sur la base de 92 logements, en comptant deux voitures par foyers (fourchette haute), la circulation de
véhicules légers sera augmentée.
Le trafic actuel sur la RD 107, au Nord du projet, est de 1 578 véhicules/j (données 2013) : la création du
lotissement représentera une augmentation d’environ 14% du trafic sur cette route, cette départementale
n’est pas connu pour des problèmes de trafic ou de pollution.
II. 3. 4. 2. Les poussières
La production de poussières sur le site sera nulle, en raison des surfaces de voiries réalisées majoritairement
en enrobé.
Les déchets banals (plastiques, papiers, cartons) ne présentent pas d’effet néfaste sur la santé humaine.
Les habitants seront incités à jeter leurs déchets dans les poubelles appropriées tout en réalisant le tri sélectif,
ce qui permettra de réduire les déchets au sol.
II. 3. 5. 1. Production de déchets et mode d’élimination
La classification des déchets est définie dans les articles R.541-7 à R.541-11 et dans les annexes de l’article
R.541-8 du Code de l’environnement.
L'impact des déchets sur l'environnement est multiple lorsqu'ils ne sont pas éliminés correctement selon la
réglementation en vigueur. Leur abandon constitue une pollution visuelle souvent importante et à l'origine
d'une dissémination dans le milieu naturel par l'eau et le vent.
Les impacts potentiels sont évités par la mise en place à la source d'un tri efficace, d'un stockage et d'une
élimination/valorisation adaptés à la nature du déchet.
La collecte des ordures ménagères sera réalisée de manière hebdomadaire par les services compétents,
conformément au règlement communautaire relatif à la collecte et l’élimination des déchets ménagers et
assimilés. Des points de collecte seront ainsi matérialisés au sol tous les 5-6 logements.
La zone sera fréquentée et des déchets ménagers pourraient y être jetés (emballages, papiers…).
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Étude d’impact _ Construction d’un lotissement _ Echiré (79)
Afin que le site reste propre, des poubelles (respectant les principes de tri) seront mises en place et la zone
sera maintenue propre.
Les déchets seront ensuite recyclés et/ou valorisés puis éliminés dans des filières de traitement adaptées,
conformément à la réglementation.
Le mode de gestion, de collecte et d’élimination des déchets produits permet d’exclure tout impact sur la
santé publique.
L’aménagement du site a été réalisé en favorisant une orientation au Sud des parcelles permettant un
aménagement bioclimatique.
Les lampadaires fonctionneront au moyen de LED, procédé économe en énergie.
La radio, la téléphonie mobile, le Wi-Fi… sont des technologies qui utilisent les ondes électromagnétiques
pour transmettre des informations. Pour cela, on joue sur l’amplitude des ondes et sur leur fréquence (le
nombre d’oscillations qu’elles effectuent chaque seconde). Dans cette gamme d’ondes, qui sont du domaine
des hautes ou très hautes fréquences, le champ électrique et le champ magnétique sont liés.
A la différence de ces ondes radio ou de téléphonie, le champ magnétique et le champ électrique générés
par les lignes électriques, qui relèvent du domaine des extrêmement basses fréquences, varient
indépendamment l’un de l’autre.
Le réseau électrique est à l’origine de champs électriques et magnétiques, qui font partie de la famille des
champs d’« extrêmement basse fréquence » (de 1 à 300 Hz). Leur fréquence est en effet de 50 Hz. Les réseaux
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Étude d’impact _ Construction d’un lotissement _ Echiré (79)
à haute tension sont connectés aux réseaux de distribution, eux-mêmes connectés aux réseaux industriels,
tertiaires et domestiques, et tous fonctionnent à cette même fréquence de 50 Hz. Ainsi, chaque appareil
électrique branché sur une prise électrique devient aussi une source de champ électrique et/ou magnétique
à 50 Hz.
Des seuils d’exposition maximale ont été établis par ces organismes et font consensus au niveau
international, et plus particulièrement en Europe. Ils sont très largement supérieurs aux valeurs constatées
sur le terrain.
La France applique la recommandation européenne 1999/519/CE sous la forme d’un décret applicable aux
équipements radiofréquence et d’un arrêté technique applicable aux réseaux électriques. Pour ces derniers,
les seuils réglementaires sont de 5 000 V/m pour le champ électrique et de 100 μT pour le champ magnétique.
Ces valeurs préconisées par la recommandation européenne se situent à un niveau 50 fois inférieur au seuil
d’apparition des premiers effets. Ainsi, cette recommandation « couvre implicitement les effets éventuels à
long terme ».
Depuis 1999, la Commission européenne a mandaté des comités d’experts pour s’assurer que les bases de la
recommandation n’étaient pas remises en cause au regard des nouvelles publications scientifiques. Toutes
ces évaluations ont conclu que les nouvelles études ne remettaient pas en question la pertinence des valeurs
limites de 5 000 V/m et de 100 μT. Ces évaluations sont menées tous les trois ans depuis 2006.
Source : Les lignes électriques haute et très hautes tension et champs magnétiques de très basse fréquence, RTE
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Étude d’impact _ Construction d’un lotissement _ Echiré (79)
La ligne haute tension traversant le site délivre une puissance de 225 000 volts. Au droit de cette ligne le
champ électrique est de 1 639 V/m (valeur limite de 5 000 V/m) et le champ magnétique est de 4,3 μT (valeur
limite de 100 μT). A 30 m, le champ électrique est de 213 V/m et le champ magnétique de 0,6 μT. Leur valeur
décroit fortement avec la distance (voir figure ci-dessus).
Sa présence a été prise en compte dans l’aménagement du projet. La disposition des lots a été réalisée afin
que les câbles de la ligne haute tension ne surplombent pas directement les futures habitations. La servitude
de surplomb de 5 m de part et d’autres de la ligne sera respectée.
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Étude d’impact _ Construction d’un lotissement _ Echiré (79)
Un élevage de volailles de chair est présent à 110 m au Sud du site, il peut engendrer des nuisances olfactives
uniquement lors de période de forte chaleur ou au moment du curage (évacuation du fumier). L’exploitation
devra respecter une distance de 100 m lors du stockage et une distance de 50 m lors des épandages
d’effluents d’élevages par rapport aux habitations. De plus, les épandages d’effluents liquides sont interdits
au sein du périmètre de protection de captage rapprochée.
Les vents dominants soufflent principalement du Sud-Ouest vers le Nord-Est, la partie Sud-Est du lotissement
pourra donc être concernée par ces nuisances temporaires.
Le garage automobile et l’élevage de volailles ne présentent pas d’incidence significative sur le projet.
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Étude d’impact _ Construction d’un lotissement _ Echiré (79)
Les eaux pluviales prises en compte dans le dimensionnement des ouvrages publics sont donc
essentiellement les eaux en provenance de la voirie et des espaces publics.
Toutefois par mesure de sécurité il a également été retenu une surface de 25m² en provenance de chaque
lot, correspondant à 2 places de stationnement en enrobé en l’entrée de chaque lot.
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Étude d’impact _ Construction d’un lotissement _ Echiré (79)
Les travaux d’aménagement du site prévoient donc un agrandissement de 230 m² de l’ouvrage de rétention
existant ainsi que la création de noues et de tranchée drainante, nécessaires pour assurer la gestion des eaux
pluviales après réalisation de l’opération d’aménagement (voir Dossier Loi sur l’Eau).
III. 1. 3. 1. Eaux pluviales du site existant
Les eaux pluviales du site existant proviennent de la rue des Croisettes, ainsi que des parcelles agricoles
voisines.
Elles sont gérées au niveau de la rue par un réseau de canalisation vers le bassin existant, dont les
coordonnées sont les suivantes (Lambert 93) :
X : 437 634 m
Y : 6 592 478 m
III. 1. 3. 2. Eaux pluviales de l’aménagement du lotissement
La gestion des eaux pluviales de l’aménagement du projet est présentée sur la figure en page suivante.
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Étude d’impact _ Construction d’un lotissement _ Echiré (79)
Origine et collecte
Deux systèmes de gestion des eaux pluviales seront mis en place :
Des noues (le long des voies A, B et D) et une tranchée drainante (parking voie C)
Le bassin de collecte existant qui sera alimenté par le réseau composé d’avaloirs et de grilles disposé
le long des futures voies A, C, D et E
Les noues le long de la voie A, de la voie B et de la voie D aménagées seront raccordées au réseau EP ayant
pour exutoire le bassin existant. La tranchée drainante au niveau du parking accessible depuis la voie C
permettra d’infiltrer une partie des eaux.
L’agrandissement du bassin d’infiltration est prévu pour un volume supplémentaire de 230 m³.
Le dimensionnement de ces ouvrages a été réalisé selon la méthode des pluies et est présenté dans le dossier
Loi sur l’Eau, réalisé par Groupe Étude SIT&A Conseil.
De nombreuses études, menées depuis le début des années 1970 en France et à l’étranger, ont démontré
l’importance de la pollution des rejets urbains par temps de pluie et leur impact sur le milieu naturel.
Le lessivage des surfaces imperméabilisées constitue certainement un des facteurs majeurs de la pollution
véhiculée par les eaux de ruissellement. Il n’est pas possible de dresser une liste exhaustive des sources
potentielles de la pollution de ces surfaces, la principale source restant la circulation automobile. La
production directe par les véhicules (échappement, usure des pneumatiques, des garnitures de freins,
dégradation des peintures et enduits, pertes d’huiles et d’essence…) mais également la dégradation des
revêtements (chaussées, signalisation horizontale), phénomène qui se trouve accéléré en hiver par
l’utilisation des produits de déglaçage (sel, sable…) sont rattachés à cette pollution. Le rejet direct de produits
divers, comme les déjections animales, dans les avaloirs et les caniveaux sont également d’importantes
sources de pollution.
Il est nécessaire de quantifier les flux et charges de pollution véhiculés par les eaux de ruissellement sur une
durée suffisamment longue, généralement annuelle. Leur mesure, longue et onéreuse, n’est justifiée que
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Étude d’impact _ Construction d’un lotissement _ Echiré (79)
pour des ouvrages importants. Les références utilisées concernent les résultats obtenus sur des bassins
versants expérimentaux et à des méthodes très simplifiées de dimensionnement.
Les valeurs annuelles des apports de pollution, par hectare imperméabilisé et par an, ont été estimées dans
le cas d’un réseau séparatif [Chebbo G., 1992] :
La superficie, contribuant à un apport de matières polluantes, correspond à la surface des voiries et parkings
susceptibles de capter un maximum de pollution.
Cette surface est égale à 9 746 m² pour les surfaces dirigées vers les ouvrages de gestion ; considérant un
coefficient de ruissellement de 1, la surface active correspondante est identique.
Les charges polluantes moyennes et pour un évènement de fréquence annuelle susceptibles d’être captées
sur le site sont évaluées
Une fraction très importante de cette pollution est fixée sur les matières en suspension véhiculées par les
eaux de ruissellement. Ces particules ont une vitesse de sédimentation importante, favorable à une bonne
décantation. C’est pourquoi le traitement des eaux pluviales est basé sur le principe de la décantation.
Le projet comprenant également des grilles afin de collecter les eaux pluviales, celles-ci devront être équipées
d’avaloir siphoïde d’une capacité minimum de 80 litres et d’un panier à feuilles. Ces ouvrages assureront les
fonctions de déshuileur et débourbeur. Ils pourront jouer un rôle efficace en cas de pollution accidentelle.
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Tableau 23 : Abattements de la pollution observés pour une décantation de quelques heures en bassin de retenue
Paramètres de
MES DCO DBO5 NTK HC Totaux Pb
pollution
Abattements 83 à 90 % 70 à 90 % 75 à 91 % 44 à 69 % > 88 % 65 à 81 %
3 heures : rendements minimum ; > 10 heures : rendements maximum
Pour évaluer la qualité des eaux pluviales qui seront acheminées à l’exutoire du projet, les hypothèses
suivantes sont utilisées :
précipitation de période de retour T = 30 ans ;
hauteur précipitée pour une durée de 15 minutes : h = 27,7 mm ;
période de temps sec précédent la précipitation : 15 jours ;
décantation maximale pour les eaux pluviales stockées dans les bassins ;
les charges polluantes sont proportionnelles aux surfaces (répartition homogène de la pollution sur
l’ensemble de la zone de collecte).
Dans ces conditions, les concentrations en polluants ont été définies pour l’ensemble des ouvrages de
rétention et d’infiltration (N.B. : Les cellules du tableau sont colorées selon le code couleur SEEE).
Les ouvrages de rétention améliorent la qualité des eaux.
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Tableau 24 : Évaluation de la qualité des eaux en aval des deux ouvrages de rétention
Effet chronique
Concentrations aval
Concentrations Abattement des
Incidences sur le réseau
Paramètres amont des ouvrages bassins de
de collecte eaux
(mg/l) rétention
pluviales (mg/L)
DBO5 18,63 91% 1,68
DCO 130,40 90% 13,04
MES 136,61 90% 13,66
Hydrocarbures 3,10 88% 0,3726
Épisode pluvieux de fréquence annuelle
Concentrations aval
Concentrations Abattement des
Incidences sur le réseau
Paramètres amont des ouvrages bassins de
de collecte eaux
(mg/L) rétention
pluviales (mg/L)
DBO5 1,35 91% 0,121
DCO 8,28 90% 0,83
MES 13,45 90% 1,35
Hydrocarbures 0,14 88% 0,017
La dernière colonne du tableau précédent nous donne accès aux concentrations théoriques des eaux
pluviales en amont de l’exutoire du projet.
Le temps de vidange permet d’obtenir un bon état des eaux en sortie des bassins de rétention, pour
l’ensemble des paramètres DBO5, DCO et MES, que ce soit pour un effet chronique ou pour un épisode
pluvieux de fréquence annuelle.
Avec 92 lots, le projet entraînera une production d’eaux usées de l’ordre de 230 EH maximum (sur la base de
2,5 EH / lot).
Les eaux du secteur sont traitées sur la station de Pelle Chat sur la commune de Saint-Gelais
(n°0479249S0004), qui a pour milieu récepteur.
La capacité de la station est de 24 000 EH, et la population actuellement raccordée est de 10 000 EH (pour
12 000 EH raccordable) auxquels il faut rajouter la laiterie d’Echiré.
La station d’épuration de Pelle Chat, située sur la commune de Saint-Gelais, a reçu en 2015 une charge
maximale en entrée de 28 546 EH et un débit entrant moyen de 1 572 m3/j. L’évolution de ces indicateurs
est présentée ci-dessous.
Tableau 25 : De 20012 à 2016, évolution des indicateurs charge maximale, débit entrant moyen et production de boues
Source : assainissement.developpement-durable.gouv.fr
Année 2012 2013 2014 2015 2016
Charge maximale en entrée (EH) 10 971 12 528 14 784 28 546 27 235
3
Débit entrant moyen (m /j) 3 570 1 745 1 834 1 572 1 750
Production de boues (tMS/an) 216 265 203 209 204,9
La station d’épuration de Pelle Chat est apte à recevoir les effluents du futur lotissement.
Sur les futures zones de stationnement, les places non imperméabilisées (en pavés joints fertiles) peuvent
présenter un risque de contamination du sol, uniquement s’il existe un défaut sur les véhicules y stationnant
(fuite d’huile ou de carburant).
L’ensemble des mesures qui seront mises en place pour la protection des sols est développé dans le chapitre
mesures compensatoires.
Des impacts sur le sol et le sous-sol peuvent avoir lieu au niveau des places non imperméabilisées. Ces
places participent en même temps à limiter l’imperméabilisation du sol.
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Facteurs météorologiques
L’état de stabilité de l’atmosphère est lié au régime de température en fonction de l’altitude.
L’atmosphère est stable lorsque les gaz les plus chauds, et donc les plus légers, sont en altitude et au-dessus
des gaz les plus froids, et donc les plus lourds. L’écoulement du vent est alors laminaire. Le réchauffement
de l’air provoque une dilatation des gaz, qui s’élèvent en créant des turbulences. Ces turbulences favorisent
leur dispersion.
En situation réelle, l’atmosphère est rarement stable. En pratique, l’évolution des températures en fonction
de l’altitude modifie la forme du panache et la dispersion se fait différemment dans chaque cas.
Ainsi, une atmosphère stable avec un vent faible conduiront à une dispersion lente des polluants, tandis
qu’une atmosphère instable et de fortes turbulences en permettront une dispersion plus rapide.
Comme indiqué par la rose des vents disponible au Chapitre 1 :I. 1. a Rose des vents, les vents dominants
soufflent principalement du Sud-Ouest vers le Nord-Est.
Les vents les plus fréquents ont une vitesse de 1,5 à 4,5 m/s (54,6%) ; les vents dont la vitesse est supérieure
à 8 m/s sont rares (4,3%).La figure suivante place la rose des vents en relation avec le site du projet.
Les sources d’émissions atmosphériques du projet en fonctionnement normal sont principalement les gaz
d’échappement des véhicules passant sur le site.
Les émissions de gaz d’échappement sont limitées au temps de fonctionnement de ces véhicules et sont
composées :
d’oxydes de carbone (CO2 et CO en cas de combustion incomplète),
d’oxydes d’azote (NOx),
de particules (poussières assimilées à des PM10),
de composés organiques volatils (COV).
La concentration en polluants dépend du régime et du réglage des moteurs, qui doivent être conformes aux
normes antipollution en vigueur, entretenus et vérifiés régulièrement.
Le trafic routier supplémentaire généré par le projet est faible en regard du trafic mesuré sur les routes
desservant la commune, comme précisé dans l’analyse des effets sur la santé au Chapitre 4 :II. 3. 4. 1 Les gaz
d’échappements en page 107.
Compte-tenu de l’impact faible par rapport au trafic existant, l’impact des gaz d’échappement des
véhicules sur la qualité de l’air est négligeable.
Les gaz à effet de serre (GES) ont un rôle essentiel dans la régulation du climat. Depuis le XIXe siècle, l’homme
a considérablement accru la quantité de gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère. En conséquence,
l’équilibre climatique naturel est modifié et le climat se réajuste par un réchauffement de la surface terrestre.
Les effets du changement climatique sont d’ores et déjà visibles, comme le montre le 5ème rapport du GIEC1
en 2014 :
En 2015, la température moyenne planétaire a progressé de 0,74°C par rapport à la moyenne du XXe
siècle. En été, elle pourrait augmenter de 1,3 à 5,3°C à la fin du XXIe siècle.
Le taux d’élévation du niveau marin s’est accéléré durant les dernières décennies pour atteindre près
de 3,2 mm par an sur la période 1993-2010.
En France, le nombre de journées estivales (avec une température dépassant 25 °C) a augmenté de
manière significative sur la période 1950-2010.
De 1975 à 2004, l’acidité des eaux superficielles des océans a fortement augmenté, leur pH a diminué
de 8,25 à 8,14.
La perturbation des grands équilibres écologiques s’observe déjà : un milieu physique qui se modifie
et des êtres vivants qui s’efforcent de s’adapter ou disparaissent sous les effets conjugués du
changement climatique et de la pression de l’homme sur leur environnement.
1 Depuis 1988, le Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) évalue l’état des connaissances sur l’évolution du
climat mondial, ses impacts et les moyens de les atténuer et de s’y adapter.
121
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Le GIEC évalue également comment le changement climatique se traduira à moyen et long terme et prévoit :
Des phénomènes climatiques aggravés : l’évolution du climat modifie la fréquence, l’intensité, la
répartition géographique et la durée des événements météorologiques extrêmes (tempêtes,
inondations, sécheresses).
Un bouleversement de nombreux écosystèmes : avec l’extinction de 20 à 30% des espèces animales
et végétales, et des conséquences importantes pour les implantations humaines.
Des crises liées aux ressources alimentaires : dans de nombreuses parties du globe (Asie, Afrique,
zones tropicales et subtropicales), les productions agricoles pourraient chuter, provoquant de graves
crises alimentaires, sources de conflits et de migrations.
Des dangers sanitaires : le changement climatique aura vraisemblablement des impacts directs sur
le fonctionnement des écosystèmes et sur la transmission des maladies animales, susceptibles de
présenter des éléments pathogènes potentiellement dangereux pour l’homme.
L’acidification des eaux : l’augmentation de la concentration en CO2 dans l’atmosphère entraîne une
plus forte concentration du CO2 dans l’océan. En conséquence, l’eau de mer s’acidifie, car au contact
de l’eau, le CO2 se transforme en acide carbonique. Cette acidification représente un risque majeur
pour les récifs coralliens et certains types de plancton menaçant l’équilibre de nombreux
écosystèmes.
Des déplacements de population : l’augmentation du niveau de la mer (26 à 98 cm d’ici 2100, selon
les scénarios) devrait provoquer l’inondation de certaines zones côtières, voire la disparition de pays
insulaires entiers, provoquant d’importantes migrations.
La ligne est conçue pour résister à des phénomènes météorologues importants et une une surveillance des
réseaux est effectuée par RTE.
122
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Le nouvel aménagement aura un impact sur le paysage ; une mesure sera mise en place afin de minimiser
cet impact.
Comme l’indique le diagnostic écologique mené, aucun enjeu floristique ou relatif aux habitats naturels n’a
été mis en évidence sur la parcelle de projet. De plus, aucune incidence sur les haies n’est envisagée.
Par conséquent, le projet n’est pas susceptible d’avoir un effet permanent sur ce groupe.
IV. 2. 2. L’avifaune
Concernant les cultures, le projet implique la destruction d’une zone de reproduction potentielle pour
certaines espèces d’oiseaux nicheurs. La perte d’environ 4 ha de cultures est toutefois à relativiser au regard
de leur localisation : il s’agit avant tout d’une dent creuse, s’intercalant entre trois zones urbaines au nord, à
l’ouest et à l’est. On note également la présence de bâtiments agricoles au sud, séparant la parcelle du reste
de la plaine agricole. La grande plaine ouverte favorable à l’avifaune se situe ainsi plus au sud, sur une surface
importante.
S’il n’est pas exclu que certaines espèces moins sensibles à l’activité humaine puissent nicher sur la parcelle
de projet, la perte sèche d’habitat semble ainsi peu significative au regard du potentiel de la plaine cultivée
entre Niort et Echiré. De plus, pour certains taxons, la fréquentation est fonction de la dynamique des
assolements (rotation des cultures), qui ne sont pas favorables aux espèces d’une année sur l’autre.
L’absence d’impact sur les haies permettra à l’avifaune du bocage de se maintenir sur le territoire local.
Ainsi, le projet n’est pas susceptible d’avoir un effet permanent significatif sur ce groupe.
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Concernant les chiroptères, le potentiel de terrain de chasse est actuellement réservé aux espèces
anthropophiles, au regard du contexte urbain (éclairage nocturne). Le lotissement ne viendra pas perturber
ce groupe, en proposant au niveau des jardins et de l’éclairage public une ressource alimentaire permanente
pour les espèces fréquentant actuellement les zones urbaines.
Distance au
N° du site Site Superficie
projet
Zone Natura 2000
FR5412007 Plaine de Niort (Sud-Est) - ZPS 227,6 km² 8,1 km
FR5412013 Plaine de Niort (Nord-Ouest) - ZPS 170,4 km² 5,1 km
203,23
FR5400446 Marais Poitevin - SIC 8,2 km
km²
Le contexte de plaine cultivée implique de retenir dans l’évaluation des incidences les deux sites en ZPS
« Plaine de Niort Sud-Est et Nord-Ouest ».
Le présent dossier devra permettre de vérifier l’absence d’incidence significative sur ces sites Natura 2000.
Comme précisé lors de l’état initial, la parcelle de projet n’est pas incluse au sein d’un site Natura 2000.
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V. 1. 1. Informations générales
Les deux sites sont parmi les huit zones de plaines à Outarde canepetière retenues comme majeures pour
une désignation en ZPS en région Poitou-Charentes. Il s'agit d'une des quatre principales zones de survivance
de cette espèce dans le département des Deux-Sèvres.
17 espèces d’oiseaux ont été décrites pour la désignation du site dont trois espèces sont de priorité principale
sur la ZPS. Ces espèces sont :
- l’Outarde canepetière,
- le Busard cendré,
- l’Œdicnème criard.
Les DOCOB des ZPS mentionnent la présence de 17 espèces, dont la majorité est nicheuse, associée à des
espèces strictement migratrices et/ou présentes en hiver.
2 JOURDE P. (LPO France), GRANGER M. (LPO Vienne), SARDIN J.-P. (Charente Nature), MERCIER F. (LPO Charente-Maritime),
COLLECTIF (Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres) (coords.), 2015. Les oiseaux du Poitou-Charentes. Poitou-Charentes Nature,
Fontaine-le-Comte, 432 pages.
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PN : protection nationale
DO I : protection européenne (annexe 1 de la Directive Oiseaux)
NA Non applicable
Statut "liste rouge" des
DD Données insuffisantes
LC Priorité mineure
espèces
NT Quasi-menacée
VU Vulnérable
EN En danger
CR En danger critique
Outarde canepetière
Mois : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
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capables de voler qu’à partir de l’âge de 20 jours, sur de courtes distances. Ils deviennent indépendants vers
45-55 jours et gagnent les sites de rassemblement en fin d’été.3
Oedicnème criard
Mois : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
nationale, représentant un des noyaux majeurs de celle-ci. L’espèce est migratrice. On peut l’observer entre
avril et août-septembre.
Le Busard cendré n’a pas d'habitat-type, on peut le retrouver dans les zones humides (marais, polders,
tourbières), mais on l'observe surtout dans les paysages découverts tels que les steppes, les landes, les
prairies, les champs de céréales et de graminées où il trouve des conditions plus favorables à la nidification
et à la chasse.
Le nid est situé au sol, souvent dans une culture à paille (blé, orge). La ponte a lieu à partir de la mi-mai. Les
jeunes de Busard cendré sont aptes au premier vol vers 30 jours. L’émancipation intervient en général entre
fin-juin et mi-juillet, et pour les nichées les plus tardives, jusqu’à mi-août.
Busard cendré
Mois : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
La majorité des espèces sont susceptibles de fréquenter le site pour l’alimentation, aussi bien dans les
cultures que les haies bocagères. Cela concerne notamment l’ensemble des rapaces d’intérêt
communautaire, qui nichent aussi bien en boisements (Bondrée, Milan) qu’en cultures (Busards). On
considère pour ces derniers un tampon d’effarouchement d’environ 200m de toute activité humaine pour la
nidification, ce qui montre bien le faible potentiel de la zone d’étude.
Le Faucon émerillon et le Milan royal ne sont que des visiteurs hivernants sur le territoire.
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Le Pluvier doré forme des rassemblements pouvant être importants en hiver, qui se concentrent dans les
plaines ouvertes. L’encloisonnement de la parcelle dans un contexte péri-urbain limite fortement son intérêt
pour cette espèce en hiver.
Ainsi, parmi les espèces inscrites à la Directive Oiseaux, seuls l’Œdicnème criard et la Pie-grièche écorcheur
sont susceptible de nicher sur la zone d’étude :
l’Œdicnème est un nicheur de plaine cultivée, et privilégie des assolements tardifs de type maïs / tournesol
(les prairies et jachères lui sont aussi favorables mais absentes ici). Il est moins farouche que les Busards
et s’accommode assez bien de l’activité humaine. On peut considérer ici que la nidification est possible
certaines années si l’assolement s’y prête ;
La Pie-grièche affectionne les haies arbustives épineuses, et peut ainsi fréquenter les haies bocagères
pour la nidification.
Un effarouchement des espèces est également prévisible, y compris pour l’avifaune de bocage.
Il conviendra ainsi d’adapter au maximum la période de chantier, pour la rendre compatible avec le cycle
biologique de l’avifaune.
S’il n’est pas exclu que certaines espèces moins sensibles à l’activité humaine puissent nicher sur la parcelle
de projet, la perte sèche d’habitat semble ainsi peu significative au regard du potentiel de la plaine cultivée
entre Niort et Echiré. De plus, pour certains taxons comme l’Œdicnème criard, la fréquentation est fonction
de la dynamique des assolements (rotation des cultures), qui ne sont pas favorables aux espèces d’une année
sur l’autre.
L’absence d’impact sur les haies permettra à la Pie-grièche écorcheur de se maintenir sur le territoire local.
Etant donné la faible sensibilité du site, le projet ne portera pas atteinte aux objectifs de conservation des
populations des espèces d’intérêt communautaire des sites Natura 2000 « Plaine de Niort Nord-Ouest » et
« Plaine de Niort Sud-Est ».
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VI. INCIDENCES NOTABLES LIEES AUX EFFETS CUMULES AVEC D’AUTRES PROJETS
CONNUS
Ces autres projets connus sont ceux qui, « lors du dépôt de l’étude d’impact :
ont fait l’objet d’un document d’incidences au titre de l’article R.214-6 et d’une enquête publique ;
[Dossier Loi sur l’Eau]
ont fait l’objet d’une étude d’impact au titre du présent code et pour lesquels un avis de l’autorité
environnementale administrative de l’État compétente en matière d’environnement a été rendu
public. »
Cette notion est reprise et explicitée par la Doctrine relative à la séquence éviter, réduire et compenser (ERC)
les impacts sur le milieu naturel, du Ministère de l’Écologie, du Développement Durable, des Transports et
du Logement, en date du 6 mars 2012 :
« Les impacts cumulés sont ceux générés avec les projets actuellement connus […] et non encore en service, quelle que
soit la maîtrise d’ouvrage concernée. La zone considérée doit être celle concernée par les enjeux environnementaux liés
au projet. »
Aucun projet n’ayant fait l’objet d’un avis d’ouverture d’enquête publique au titre de la Loi sur l’Eau n’est
recensé sur les communes de l’aire d’étude.
Aucun projet, relatif à la Loi sur L’eau, n’est susceptible d’entraîner des effets cumulés avec le projet du
lotissement.
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Aucun projet actuel faisant l’objet d’un avis de l’autorité, ne situe sur les communes d’Echiré et de Saint-
Gelais.
Aucun projet ayant fait l’objet d’un avis de l’autorité environnementale n’est susceptible d’entraîner des
effets cumulés avec le projet de lotissement d’Echiré.
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I. INTRODUCTION
Conformément à l’alinéa 7° de l’article R.122-5 du Code de l’environnement, l’étude d’impact doit présenter
les principales raisons du choix effectués par le Maître d’ouvrage. Cela se formalise par une « description des
solutions de substitution raisonnables qui ont été examinées par le maître d’ouvrage, en fonction du projet
proposé et de ses caractéristiques spécifiques, et une indication des principales raisons du choix effectué,
notamment une comparaison des incidences sur l’environnement et la santé humaine. »
Il s’agit d’exposer les principaux éléments ayant motivé les choix pris lors de l’identification du site, du
développement du projet concernant sa conception, et la définition de ses caractéristiques techniques
spécifiques.
L’élaboration d’un projet du lotissement des Vergers du Patrouillet comporte de nombreuses étapes de
réflexion et d’adaptation, depuis l’étude de faisabilité du projet, du lieu d’implantation et de la construction.
Le présent chapitre a ainsi pour objet de présenter succinctement les critères qui ont guidé les choix opérés
par le porteur du projet, notamment du point de vue des préoccupations techniques, environnementales,
paysagères et règlementaires, qui ont permis de retenir le parti d’aménagement présenté dans le Chapitre
2.
« Une partie du secteur G est à traiter sur le thème des densités, près des arrêts de bus : environ 25 à 40
logements / ha, représentant 40 à 60 logements en potentiel (environ 1,5 ha). Cet objectif est à atteindre en
travaillant sur les mitoyennetés et la diversité des formes d’assemblage du bâti. Les typologies de l’habitat
groupé (maison de ville) et du collectif sont les références à privilégier dans ce but : alignement et
mitoyenneté, volumes sur plusieurs niveaux. […]
En dehors de ce pôle, une densité d’environ 15 à 18 logements par ha est à atteindre, représentant 105 à 120
logements (6,8 ha). »
Source : Orientations d’Aménagement et de Programmation, PLU d’Echiré
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Notamment, la topographie du site est à prendre en compte dans des voies et réseaux.
Une étude géotechnique a été effectuée au mois de janvier 2016, 3 sondages à la pelle mécanique ont été
réalisés. Un essai de perméabilité K a été effectué à l’intérieur de chacune de ces 3 excavations.
La conception du lotissement a été réfléchie en intégrant les contraintes techniques du site sur lequel elle
s’implante.
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I. DEFINITIONS
La création d’une centrale solaire photovoltaïque au sol s’accompagne d’un certain nombre de mesures
permettant d’éviter, de réduire, voire de compenser si nécessaire les effets négatifs notables du projet sur
l’environnement. Conformément à la doctrine nationale publiée par le Ministère de l’Écologie, du
Développement Durable et de l’Énergie en octobre 2013, il convient de distinguer :
Les mesures d’évitement (indiquées « mesure E n° »), ou mesures de suppression, permettent
d’éviter les effets à la source et sont généralement intégrées dès la phase de conception du projet ;
Les mesures de réduction (indiquées « mesure R n° ») sont envisagées pour atténuer les impacts
négatifs du projet et sont mises en œuvre lorsque ceux-ci ne peuvent être totalement évités ;
Les mesures de compensation (indiquées « mesure C n° ») sont mises en œuvre dès lors que des
impacts négatifs résiduels significatifs demeurent, après évitement et réduction. Elles ne sont
utilisées qu’en dernier recours.
Elles sont identifiables dans les paragraphes suivants par leur nom et par l’encadré bleu suivant :
Toutes ces mesures, qu’on nommera par la suite « mesures d’accompagnement » ou « mesures de
protection », sont proportionnées aux effets identifiés au préalable dans le Chapitre 4.
Les entreprises en charge de la construction s’assureront du bon déroulement des travaux et du respect des
consignes élémentaires en matière d’environnement, de sécurité et salubrité publique, d’hygiène et de
sécurité pour le personnel de chantier. Le chantier sera interdit au public.
I. 1. 1. Réseaux et voiries
Lors de la préparation du chantier, les modalités d’organisation seront déterminées et un plan de circulation
avec visualisation des différentes zones identifiées sera élaboré :
Accès au chantier,
Stationnement des véhicules des intervenants et des engins de chantier,
Base vie,
Aire de livraison et stockage de matériel,
Aire de manœuvre et zone de circulation,
Aire de tri et stockage des déchets.
L’aire de stationnement sera positionnée de manière à éviter une gêne de la circulation sur les chemins
communaux périphériques.
Un balisage des pistes de circulation et des aires sera mis en place à destination des conducteurs d’engins,
de manière à éviter les risques d’accident. Les consignes de circulation seront respectées. Les engins de
levage seront équipés d’une alarme de recul.
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Enfin, les deux lignes électriques basse tension traversant la parcelle seront enterrées par le gestionnaire de
réseau, suivant les futures voies de circulation. Cette mesure permettra d’éviter les risques de dégradation
du réseau et les risques pour les personnes.
I. 1. 2. Patrimoine archéologique
En phase travaux, en cas de découverte archéologique, le Maître d’Ouvrage s’engage à déclarer toute
découverte au Service Régional de l’Archéologie, conformément à la loi du 27 septembre 1941 sur la
protection du patrimoine archéologique. Cela reste toutefois extrêmement peu probable compte-tenu de
l’historique du site.
I. 1. 3. Santé humaine
I. 1. 3. 1. Bruit
Afin de limiter les nuisances sonores en provenance du chantier, des mesures d’accompagnement seront
mises en place.
Dans un premier temps, le bruit des engins sera réduit par l’utilisation de matériel récent et homologué,
répondant aux normes en vigueur.
Dans un second temps, le choix des modes opératoires et des horaires sera adapté, de manière à limiter au
maximum l’impact pour les riverains. Enfin, le personnel travaillant sur le chantier sera sensibilisé aux risques
liés au bruit engendré par les travaux. Le respect des conditions de travail garantira la diminution de ces
risques pour les intervenants (port du casque).
Les travaux auront lieu en semaine et de jour : les entreprises devront respecter la réglementation en vigueur
sur les bruits de voisinage et limiter leur période d’intervention en journée durant les heures ouvrables.
Mesure R n°3 : Réalisation des travaux pendant les jours et heures ouvrables
Mesure R n°4 : Respect de la réglementation en vigueur sur les bruits de chantier
I. 1. 3. 2. Production de poussières
Si besoin, par temps très sec et venté, les envols de poussières seront réduits par l’arrosage des zones de
travaux, et par la limitation des opérations de chargement et déchargement de matériaux par vent fort, afin
d’éviter l’exposition aux poussières des opérateurs de travaux. La nuisance engendrée diminuera au fur et à
mesure de l’avancement des travaux.
Mesure R n°5 : Arrosage des zones de travaux au besoin par temps très sec et venté
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Cette collecte, associée à un nettoyage quotidien du chantier et de ses abords, permettra de réduire au
maximum les impacts dus aux déchets de chantier sur l’environnement et la santé humaine. Il n’y aura aucun
déchet incinéré sur le chantier (pratique interdite).
Mesure R n°6 : Mise en place d’une collecte sélective, d’un stockage et d’un recyclage adaptés des déchets
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I. 2. 1. Sols
L’emprise au sol en phase chantier sera identique à celle du lotissement aménagé. Les engins de chantier
lourds ne circuleront que sur les pistes balisées et aménagées.
Les voies de circulation seront bien dimensionnées pour accueillir des engins lourds (3 m de largeur) et seront
donc empruntées préférentiellement.
La définition de zones d’entreposage de matériaux permettra de limiter l’imperméabilisation partielle du sol.
Ce type d’effet est dans tous les cas temporaire et réversible.
Les terrassements généraux des futures voies sont effectués de façon à lécher au maximum le terrain naturel,
lorsque les pentes naturelles du terrain permettent une accessibilité des voiries aux Personnes à Mobilité
Réduites.
Dans un objectif de développement durable, les terrassements seront réalisés de telle façon que la majorité
des produits de déblais soient réemployés sur le site. La gestion des excédents éventuels devra donc être
intégrée par le maître d’ouvrage.
Après analyse du sol, ces matériaux pourront être utilisés directement sur site, avec des usages différents
(couche de forme sous chaussée pour les matériaux durs, réalisation de merlons, reprofilage des surfaces
avant plantation…etc.).
La terre végétale décapée sera stockée sur les parcelles environnantes. Une partie des déblais sera utilisée
pour le reprofilage du terrain en bordure des espaces verts et recouverts de la terre végétale en
provenance du décapage.
La terre sera régalée sur une épaisseur suffisante pour réaliser des plantations.
Enfin, si le réemploi direct sur site s’avérait impossible, des réflexions pour une autre utilisation devront
être engagées par le maître d’ouvrage (utilisation sur un autre chantier, stockage) avant d’envisager une
évacuation vers la décharge autorisée la plus proche.
Les mesures de réduction des effets sur les eaux souterraines et superficielles en phase chantier sont
également valables pour les effets sur le sol et le sous-sol (cf. Mesure E n°3 et Mesure R n°7).
Tous les produits présentant des risques de pollution (hydrocarbures, eaux usées…) seront collectés et
entreposés dans des conditions ne permettant aucun écoulement vers le milieu naturel. Ils seront exportés
pour être éliminés selon la réglementation en vigueur.
Toutes les précautions seront prises pour que l’entretien, la réparation et l’alimentation en carburant des
engins mobiles ne donnent lieu à aucun écoulement polluant ou infiltration. Le chantier de travaux disposera
de moyens de récupération ou d’absorption en cas d’écoulement ou de déversement accidentel de produits
polluants.
En cas de petite panne, un camion atelier se rendra sur site et toute intervention s’effectuera sur une aire
étanche mobile. Il n’y aura pas de stockage d’hydrocarbures sur le site, l’alimentation des engins se faisant
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sur une aire étanche mobile par un camion-citerne. De plus, tous les camions seront équipés d’un kit anti-
pollution. Le gros entretien sera réalisé hors site.
À l’issue de la phase travaux de voiries et réseaux divers, le site sera remis en l’état. Aucun déchet ou
excédent de matériau quel qu’il soit ne sera laissé ou enfoui sur place.
I. 2. 3. Qualité de l’air
Les émissions de gaz d’échappement issus des engins de chantier seront limitées par l’utilisation de véhicules
respectant les normes d’émission, et au regard du faible nombre de camions pour la livraison du matériel.
Mesure R n°8 : Respect de la réglementation en vigueur sur les émissions de gaz d’échappement de
véhicules
Afin d’éviter une destruction potentielle d’individus et un éventuel effarouchement en lien avec les nuisances
sonores engendrées par la phase chantier, une adaptation de la période de travaux sera nécessaire. Cette
mesure concerne tout particulièrement l’avifaune, plus sensible au moment de la reproduction.
Il est ainsi préconisé une absence d’intervention entre avril et mi-juillet inclus, période de nidification de
l’avifaune locale (avifaune de milieux bocagers et de plaine). Les travaux peuvent toutefois être démarrés
avant le mois d’avril, sous réserve d’être déroulés de manière continue : l’installation des espèces nicheuses
aura ainsi été conditionnée par l’activité du chantier, en fonction de la tolérance propre à chaque espèce. À
noter que cette mesure est préconisée au regard du faible potentiel écologique du site et de sa proximité
avec des zones urbanisées.
Mesure E n°4 : Intégration de la période de nidification de l’avifaune à la contrainte travaux ayant pour
objectif d’éviter d’interrompre une nidification d’espèce par un démarrage brutal du chantier. Une activité
minimale sur site sera entretenue d’avril jusqu’au début des travaux, avec un minimum de 1 passage tous
les 5 jours ou de 2 passages par semaine
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La création de liaisons douces permettra de faciliter les déplacements non polluants, de type vélo ou piéton.
Ces modes de déplacement alternatifs seront sécurisés via la création des cheminements piétons traversant
les ilots.
La proximité de la zone avec l’habitat existant, le bourg d’Echiré et l’arrêt de bus va dans le sens d’une
réduction des transports individuels de type voiture et d’une possibilité accrue d’un trafic doux et/ou
commun. Le lotissement bénéficiera d’une proximité et accessibilité aisées vers le réseau des transports en
commun.
Le décret n°2011-1697 du 1er décembre 2011 relatif aux ouvrages des réseaux publics d'électricité et des
autres réseaux d'électricité et au dispositif de surveillance et de contrôle des ondes électromagnétiques fixe
des modalités de surveillance et de contrôle des ondes électromagnétiques émises par les lignes électriques.
Article 27
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Le contrôle prévu par l'article 26 est également requis pour les lignes électriques existantes du réseau public
de transport d'électricité même en l'absence de modification de ces ouvrages. Au plus tard le 1er juillet 2013,
le gestionnaire du réseau établit le plan de contrôle et de surveillance des lignes électriques concernées.
Ce document précise l'échelonnement dans le temps des contrôles à effectuer sur les différentes lignes
électriques du réseau. Les zones du territoire où les personnes susceptibles d'être exposées à un champ
électromagnétique du fait des lignes précitées sont les plus nombreuses sont contrôlées en priorité. Le
contrôle initial de l'ensemble des lignes électriques existantes sera achevé pour le 31 décembre 2017.
Dans chaque département, le gestionnaire du réseau public de transport d'électricité adresse le plan de
contrôle et de surveillance précité au préfet qui peut, le gestionnaire entendu, imposer des modifications à ce
plan.
Article 28
Sans préjudice des dispositions des articles 26 et 27, le gestionnaire du réseau public de transport d'électricité
fait procéder à ses frais aux mesures complémentaires sollicitées par les collectivités territoriales, les
associations agréées de protection de l'environnement, les associations agréées d'usagers du système de
santé ainsi que les fédérations d'associations familiales mentionnées à l'article L. 211-2 du code de l'action
sociale et des familles.
Il n'est toutefois pas tenu de donner suite à une telle sollicitation lorsque la mesure demandée est redondante
par rapport à des mesures effectuées depuis moins de dix ans ou ne présente pas d'intérêt en raison de
l'absence manifeste d'exposition des personnes à des champs électromagnétiques significatifs. Dans ce cas,
le gestionnaire du réseau public de transport d'électricité informe le demandeur et le préfet et leur
communique les raisons pour lesquelles il ne donne pas suite. Dans les trois mois à compter du jour où cette
information lui a été communiquée, le préfet peut, par une décision motivée, imposer au gestionnaire précité
d'effectuer ladite mesure à ses frais.
Article 29
Le gestionnaire d'un réseau de distribution d'électricité aux services publics, le titulaire d'une autorisation de
ligne directe et les propriétaires des ouvrages [..] sont soumis aux dispositions des articles 26 à 28 pour les
lignes électriques de niveau de tension supérieur à 50 kilovolts. »
Source : legirance.gouv.fr
Dans le cadre de ce décret RTE a mise en place, depuis 2010, un service d’information et de mesures sur les
champs électromagnétiques de très basse fréquence (50Hz) et rencontrées au voisinage des lignes Haute et
très Haute Tension, à destination des maires. Pour chaque sollicitation, RTE aide les maires à définir la
meilleure forme pour répondre à leur attente dans les meilleurs délais. Ainsi, il est proposé :
- de faire intervenir un agent RTE - dûment formé - qui viendra faire des relevés de champs
magnétiques ;
- de faire intervenir des laboratoires indépendants pour faire réaliser des mesures de champs
magnétiques 50 Hz à la demande du maire. Ces laboratoires appliqueront un protocole de mesure
établi au niveau national par l’UTE (Union technique de l’électricité). De manière à garantir leur
indépendance, les rapports de mesures produits par ces laboratoires sont directement communiqués
aux maires. RTE s’engage à leur apporter par la suite toutes les informations complémentaires et
explications que pourraient nécessiter ces rapports.
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Suite à la réalisation du projet, seules les eaux de ruissellement des voiries, et parkings du lotissement seront
dirigées vers les ouvrages de rétention et d’infiltration. Chaque acquéreur devra assurer le stockage puis
l'épandage des eaux pluviales en provenance de sa parcelle, à l'intérieur de son lot, par un dispositif
approprié à la nature du sol.
L’augmentation de la surface active suite à l’aménagement du lotissement sera compensée par la mise en
place d’ouvrages adaptés et suffisamment dimensionnés.
Les surfaces collectées après la réalisation du projet sont déjà présentées dans le Chapitre 4 :III. 1. 2
Incidences du projet sur l’écoulement des eaux en page 113 et dans le dossier Loi sur l’Eau relatif au projet.
En cas de pollution accidentelle, le maître d’ouvrage mandatera un organisme spécialisé dans la dépollution.
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Les enjeux écologiques de la zone d’étude se concentrent sur les haies bocagères, qui représentent un habitat
pour l’alimentation et la nidification d’un grand nombre d’espèces d’oiseaux protégés. Les cultures
présentent un enjeu plus limité, même pour l’avifaune nicheuse de plaine, en raison de la situation enclavée
de la parcelle de projet dans le bourg d’Echiré, avec des zones urbanisées au nord, à l’ouest et à l’est.
Les haies champêtres en limite de site ne sont pas impactées par le projet. Ces dernières seront maintenues
permettant de préserver leur intérêt en tant que corridor et habitat d’espèces.
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N° de la
Intitulé de la mesure Suivi de la mesure Coût (HT)
mesure
5 Mesure R n°5 : Arrosage des zones de travaux au Facture de consommation d’eau 300 €
besoin par temps très sec et venté
6 Mesure R n°6 : Mise en place d’une collecte sélective, Archivage des bordereaux de suivi Inclus
d’un stockage et d’un recyclage adaptés des déchets de déchets
7 Mesure R n°7 : Moyens de récupération ou Carnet de bord de la phase 2 500 €
d’absorption en cas de fuite accidentelle présents sur chantier : enregistrement en cas
site d’utilisation de ces moyens
8 Mesure R n°8 : Respect de la réglementation en Notices techniques des engins Inclus
vigueur sur les émissions de gaz d’échappement de utilisés à disposition
véhicules
9 Mesure R n°9 : Limitation de la vitesse au sein du Signalétique adaptée Inclus
lotissement
10 Mesure R n°10 : Création de liaisons douces au sein Pris en compte dans Inclus
du lotissement l’aménagement du lotissement,
Plan de composition du projet
11 Mesure R n°11 : Respect de la règlementation en Passage et contrôle par RTE A charge de
vigueur sur les champs électromagnétiques et RTE
éloignement des tiers par rapport à la ligne haute
tension
12 Mesure R n°12 : Dimensionnement des ouvrages Inclus
adaptés
13 Mesure R n°16 : Gestion des eaux pluviales à la Inclus
parcelle
14 Mesure R n°14 : Maintien et plantation de haies au Plan de composition du projet Inclus
Sud
15 Mesure R n°15 : Choix des matériaux et aspects des Règlement du lotissement Inclus
futures habitations pour intégration visuel/paysage
16 Mesure R n°16 : Gestion des eaux pluviales à la Règlement du lotissement Inclus
parcelle
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Étude d’impact _ Construction d’un lotissement _ Echiré (79)
L’étude d’impact doit présenter « une description des aspects pertinents de l’état actuel de l’environnement,
dénommée “scénario de référence”, et de leur évolution en cas de mise en œuvre du projet, et un aperçu de
l'évolution probable de l'environnement en l'absence de mise en œuvre du projet, dans la mesure où les
changements naturels par rapport au scénario de référence peuvent être évalués moyennant un effort
raisonnable sur la base des informations environnementales et des connaissances scientifiques disponibles. »,
conformément à l’article R.122-5, alinéa 3° du Code de l’environnement.
De manière générale, le site d’implantation du projet étant actuellement une parcelle agricole, la seule
évolution probable de l’environnement en l’absence de mise en œuvre du projet de lotissement serait la
poursuite de l’exploitation de la parcelle.
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Afin de faciliter la prise de connaissance de l’étude d’impact, il est proposé au lecteur un tableau de synthèse reprenant les grands thèmes de l’étude d’impact : milieu humain, milieu physique, biodiversité, paysage et patrimoine. Pour chacun
de ces thèmes et leurs sous-thèmes, l’état initial est décrit, ainsi que les éventuels effets du projet sur celui-ci et les mesures visant à éviter, réduire ou compenser les effets négatifs sur l’environnement (ERC) correspondantes qui seront prises
par Pierres et Territoires.
Thème / Impacts
État initial Enjeu Principaux effets potentiels du projet Type Mesures ERC ou d’accompagnement envisagées
Sous-thème résiduels
Environnement humain
La commune d’Echiré se situe dans le département des Deux-Sèvres.
Elle est située à 8 km au Nord-Est de Niort.
Echiré, dont l'altitude varie entre un minimum de 17 mètres et un
maximum de 89 mètres, pour une altitude moyenne de 30 mètres,
couvre une superficie de 31 km². Elle appartient à la Communauté
Situation d’Agglomération du Niortais.
- - - - -
spatiale La zone du projet est située au Sud-Ouest du centre bourg d'Echiré.
Au carrefour de la Rue du Patrouillet arrivant de Niort et de la rue des
Croisette arrivant de Saint-Gelais.
Le lotissement est délimité, au Nord-Ouest et au Nord-Est, par des
parcelles urbanisées, au Sud-Ouest et au Sud-Est, par des terrains
agricoles.
En 2014, Echiré dénombrait 3 268 habitants.
L’analyse de l’évolution démographique d’Echiré, au cours d’une série
de 47 années, met en évidence une tendance à la hausse de 1968 à
2009 puis à une baisse jusqu’en 2014. La population d’Echiré est
relativement jeune, avec 49,2% de moins de 45 ans. La tranche d’âge
des plus âgés (75 ans ou +) est la moins représentée (9,8%).
Population,
Le nombre moyen d’occupants par résidence principale est passé de Le projet du lotissement aura pour conséquence une augmentation de la
démographie et Faible Permanent - -
3,5 en 1968 à 2,3 en 2014. population de la commune d’environ 212 personnes.
logement
À l’inverse, l’augmentation du nombre de logements (plus que triplé
depuis 1968) s’explique principalement par l’augmentation des
résidences principales.
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Thème / Impacts
État initial Enjeu Principaux effets potentiels du projet Type Mesures ERC ou d’accompagnement envisagées
Sous-thème résiduels
emploient le plus de personnes. Une boulangerie, une pharmacie et un
restaurant sont présents sur la commune.
La zone d’activités la plus proche, Le Luc –Les Carreaux se trouve à
Echiré, à 1,7 km de la zone d’étude.
La commune de Niort possède une école élémentaire et un stade de Phase Ce nouveau lotissement accueillera environ 92
Permanent
football. Les habitants peuvent également profiter des loisirs, des d’appropriation nouveaux ménages qui seront susceptibles de
Direct Positif - Effet positif
activités socio-culturelles et des nombreuses associations proposés par les futurs fréquenter les commerces et les services de la
par la ville de Niort. habitants commune.
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Thème / Impacts
État initial Enjeu Principaux effets potentiels du projet Type Mesures ERC ou d’accompagnement envisagées
Sous-thème résiduels
Bruit : - Réalisation des travaux pendant les jours et heures
Émissions de bruit (circulation d’engins de chantier et ouvrables
opérations de travaux et d’assemblage des - Respect de la réglementation en vigueur sur les bruits de
équipements internes à l’installation) chantier
- Utilisation de matériel récent et homologué, répondant
Pollution de l’air : aux normes en vigueur
Production de poussières en cas de temps sec et venté Direct - Arrosage des zones de travaux au besoin par temps très
Phase chantier Émissions de gaz d’échappement des engins de chantier Temporaire sec et venté Très faibles
Négatif - Mise en place d’une collective sélective, d’un stockage et
Pollution des eaux : d’un recyclage/traitement adapté des déchets
Risque de pollution des eaux par déversement ou fuite - Cf. mesures pour la protection des eaux souterraines et
accidentelle d’huiles ou d’hydrocarbures superficielles
Déchets :
Production de déchets en phase chantier
Bruit :
Bruit : - Limitation de la vitesse au sein du lotissement
L’infrastructure de transport terrestre classée la plus proche est la
La construction du lotissement engendrera une - Création de liaisons douces au sein du lotissement
RN743, de catégorie 3, à plus de 800 m à vol d’oiseau du site
augmentation de la fréquentation de la rue des - Respect de la réglementation en vigueur sur les champs
d’implantation. Le site de projet ne se trouve pas dans un secteur
Croisettes (D107), la fréquentation se fera électromagnétiques et éloignement des riverains
affecté par le bruit.
principalement aux horaires habituels de bureau ce qui - Campagne de mesures sur les champs
n’apportera pas de changement significatif pour le électromagnétiques par RTE
Santé humaine Faible
voisinage. - Mise en place d’une collective sélective, d’un stockage et
d’un recyclage/traitement adapté des déchets
Sites pollués et industriels :
Pollution de l’air :
Aucun site pollué (ou potentiellement pollué) de la base de données
Le lotissement induirait un total de 221 véhicules
BASOL n’est répertorié sur la commune d’Echiré.
supplémentaires/j approximativement. La création du
4 sites industriels de la base de données BASIAS sont recensés, mais
lotissement représentera une augmentation d’environ Direct et
non cartographiés (fabrication de ciment, décharge, carburant). Phase
14% du trafic de la RD107, cette départementale n’est Indirect
d’appropriation
pas connu pour des problèmes de trafic ou de pollution. Temporaire Faibles
par les futurs
et
habitants
Champ électromagnétique : permanent
La ligne haute tension traversant le site délivre une
puissance de 225 000 volts. Sa présence a été prise en
compte dans l’aménagement du projet. La disposition
des lots a été réalisée afin que les câbles de la ligne
haute tension ne surplombent pas directement les
futures habitations. La servitude de surplomb de 5 m de
part et d’autres de la ligne sera respectée.
Déchets :
La collecte des ordures ménagères sera réalisée de
manière hebdomadaire par les services compétents.
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Thème / Impacts
État initial Enjeu Principaux effets potentiels du projet Type Mesures ERC ou d’accompagnement envisagées
Sous-thème résiduels
Environnement physique
Imperméabilisation partielle du sol (voiries, parking).
SDAGE-SAGE :
Le site de projet est concerné par le SDAGE Loire-Bretagne et le SAGE
Sèvre Niortaise et Marais poitevin, mise en œuvre depuis 2011. Très
Hydrologie Le projet est compatible avec les orientations du SDAGE.
faible
Zones humides :
La pré-localisation des zones humides de la DREAL, ainsi que les relevés
de terrain indiquent qu’il n’y a pas de zone humide sur le site de projet.
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Thème / Impacts
État initial Enjeu Principaux effets potentiels du projet Type Mesures ERC ou d’accompagnement envisagées
Sous-thème résiduels
Température :
Température moyenne annuelle de 12,5°C, amplitude thermique de
14,6°C
Pluviométrie :
Très Permanent - Mise en place de liaison douce Nuls à
Climat La zone d’étude présente une pluviométrie modérée, qui atteint un Augmentation du trafic routier localement.
faible Indirect - Accessibilité améliorée pour les transports en commun. positifs
cumul annuel moyen de 867,2 mm.
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Thème / Impacts
État initial Enjeu Principaux effets potentiels du projet Type Mesures ERC ou d’accompagnement envisagées
Sous-thème résiduels
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I. SOURCES D’INFORMATION
La présente étude d’impact a pu être réalisée à partir de différents documents relatifs à la conception de ce
projet, ainsi que par la consultation et les données disponibles des principaux services administratifs et
publics du département des Deux-Sèvres ou de la Région Nouvelle-Aquitaine, à savoir :
Agence de l’Eau Loire-Bretagne,
Agence Régionale de Santé (ARS),
Base de données Mérimée, Ministère de la Culture,
Conseil Départemental des Deux-Sèvres,
Direction Départementale des Territoires (DDT),
Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC),
Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL),
Institut National des Appellations d'Origine Contrôlée (INAO),
Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE),
Mairie de la commune d’Echiré,
Météo France,
Réseau de surveillance de la qualité de l’air en Région Nouvelle-Aquitaine (ATMO Nouvelle-
Aquitaine),
Cette étude d’impact a également été réalisée grâce aux informations contenues dans les documents
cartographiques établis par l’Institut Géographique National (IGN), le Bureau de Recherches Géologiques et
Minières (BRGM), le site Géoportail (www.geoportail.gouv.fr), le site Atlas du Patrimoine
(http://atlas.patrimoines.culture.fr/atlas/1.6), le portail cartographique SIGORE Nouvelle-Aquitaine
(cartographie.observatoire-environnement.org/) et le site Pégase Poitou-Charentes (www.pegase-poitou-
charentes.fr).
D’autres informations et données ont été recueillies au cours d’investigations sur le terrain (diagnostic
écologique, étude paysagère).
L’origine exacte des données et figures utilisées est citée au fur et à mesure de l’étude d’impact.
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Les eaux souterraines captées pour l’alimentation en eau potable sont suivies par l’Agence Régionale de la
Santé et leurs services ont été consultés, afin de connaître la présence de captages sur la zone d’étude et
leurs caractéristiques.
Les eaux superficielles ont, quant à elles, été recensées grâce à la consultation des cartes IGN au 1/25 000ème,
et du site du Service d’Administration Nationale des Données et Référentiels sur l’Eau (SANDRE). Leur qualité
a ensuite été définie grâce aux données recueillies auprès de l’Agence de l’Eau.
Ces données permettent ainsi d’évaluer la sensibilité des ressources en eau et de préconiser éventuellement
des mesures ERC spécifiques, en fonction des caractéristiques du projet.
III. 3. Climat
Les données présentées ont été collectées auprès de Météo France : statistiques inter-annuelles de la station
de Niort (79) de 1981 à 2010, rose des vents de la même station de 1991 à 2010. La station de Niort est
distante d’environ 7,5 km du site d’implantation du projet.
III. 4. Air
La qualité de l’air du secteur d’étude a été obtenue auprès d’ATMO Nouvelle-Aquitaine, association régionale
agréée pour la surveillance de la qualité de l’air (réseau ATMO).
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Ces données permettent ainsi d’évaluer la sensibilité des milieux naturels et de préconiser des mesures
spécifiques.
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Le projet d’aménagement du lotissement « Les Vergers du Patrouillet », sur la commune d’Echiré (79), porté
par Pierres et Territoires Centre Atlantique, s’inscrit pleinement dans une volonté d’urbanisation de la
commune.
Le site choisi pour l’implantation du projet est constitué actuellement de parcelles agricoles exploitées.
Le choix du site apparaît cohérent sur plusieurs points et présente de nombreux avantages : proximité de
Niort, facilité d’accès, superficie disponible, orientation d’aménagement, etc.
Par ailleurs, les sensibilités au niveau du paysage apparaissent faibles à très faibles au vu des enjeux identifiés,
des spécificités et de l'image du paysage en place. L'emprise maîtrisée est localisée dans un secteur cerné en
partie de haies, ce qui en rend la vision rare et ponctuelle. Enfin, le site est entouré par un garage automobile
et un lotissement déjà existant.
La servitude de surplomb liée à la présence de la ligne Haute Tension a été intégrée dans le plan
d’aménagement du lotissement. Le périmètre de protection rapprochée du captage ainsi que l’avis de
l’hydrogéologue agréé ont pris de en compte dans l’élaboration du projet et une attention particulière sera
portée en phase chantier. Une information relative à la présence de ce périmètre sera transmise aux
acquéreurs des futurs lots.
De plus, l’intérêt du site, présentant un seul faciès d’habitat (friche rudérale), est globalement faible pour la
faune et la flore. Les habitats du site ne présentent pas de patrimonialité ou de potentialité intéressante.
Aucune espèce floristique recensée ne présente d’enjeux de conservation ou de protection.
Aussi, l’aménagement d’un lotissement, proposé par Pierres et Territoires Centre Atlantique, apparaît
comme un vecteur de développement de la commune.
Le projet de Pierres et Territoires Centre Atlantique s’insère dans une démarche locale de développement
durable et d’aménagement du territoire, et aura également un impact positif sur l’économie locale à
plusieurs niveaux.
La présente étude d’impact a ainsi permis de prendre en compte l’ensemble des contraintes de ce projet, en
analysant ses effets sur les environnements humain, physique et naturel, et en évaluant les mesures
d’accompagnement qui seront mises en œuvre en phase chantier et en phase d’appropriation par les futurs
habitants. Celles-ci sont suffisantes au regard du contexte du site et des effets résiduels après leur mise en
place.
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Annexe 1. Arrêté du 24 novembre 2017 portant à décision la réalisation d’une étude d’impact
Annexe 2. Arrêt du 5 juillet 2017 portant abrogation d’un diagnostic d’archéologie préventive
Annexe 3. Attestation d’Autorisation de raccordement du 22 janvier 2018
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