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c-

Master SET
_!,.Provence

BLANC Sébastien Master 2 MAEVA

Rapport de Stage
Stage effectué à la DIREN-PACA sous la direction de Christian MATHIS

BILAN CÂRBONE
De la DIREN-PACA
M1TISTÈRF DE LÉCOWG1E, DE LÉNERCIE,
DU DÊVELOPPEMENT DuRABLE ET DE lÀ MER
Direction Régionale de tEnvironnement,
de l'Aménagement et du Logement
Provence-Alpes-Côte d'Azur
CS 80065

1.11
Rfruizjr.j Pli.ç1s
Allée Louis Philibert
13182 AIX EN PROVENCE CEDEX 5

M]NISTtRE 0€ LC0LOC1t€,
DU D'LOPEM!NT
€1 0€ LAJ4NAG€MENT
0(JRA8L.00

Tuteur universitaire Diredion régionale de le.wirnnem.nt


Mustapha Kaafarani PROVENŒ-ALPES-CÔTE-DAZUR 15/06/2007
I
REMERCIEMENTS

I Mes premiers remerciements vont à Monsieur Christian MA THIS, chef de service


adjoint développement durable du service SDEPE à la DIREN-PAcA et maître de stage. Ses
I conseils et son expérience ni 'ont été bénéfiques pour la réalisation de cette étude.

Jeremercie également au sein de la DIREN-PACA, Monsieur François MILLET


secrétaire général, madame Sophie HERETE conseillère de gestion et monsieur Régis
LAFON correspondant informatique qui m 'ont accordé de leur temps afin de me fournir les
données dont j 'avais besoin.

Je remercie tout particulièrement les agents du service SDEPE, dans lequel j 'ai
réalisé mon stage, pour leur accueil chaleureux et leur s,vmpathie.

Je tiens aussi à remercier madame Nathalie LASSALLE pour ses avis éclairés lors
des estimations de certains postes.

DREM
Documefltfl
SOMMAIRE

Introduction .3

1. La méthode bilan carbone® .4


1.1 Présentation de la méthode bilan carbone® ....................................................... 4
1.2 Les gaz à effet de serre pris en compte et la notion "d'équivalent carbone" .... 4
1.3 Le tableur de la méthode bilan carbone® .........................................................6

2. Méthodologie ...............................................................................................................7
2.1 Sensibilisation du personnel .............................................................................7
2.2 Définition du champ d'étude ............................................................................8
2.3 Recueil des données ..........................................................................................8

3. Résultats .......................................................................................................................9
3.1 Poste 1: Emissions liées à l'utilisation de l'énergie dans les locaux de
l 'administration ..................................................................................9
3.2 Poste 2 Emissions liées à l'utilisation de la climatisation ..............................10
I
3.3 Poste 3 Emissions liées au transport de marchandises ...................................11
3.4 Poste 4 Emissions liées au transport de personnes .........................................11
3.5 Poste 5 Emissions liées aux matériaux entrants et services tertiaires.............14
3.6 Poste 6 : Emissions liées aux déchets ...............................................................16
3.7 Poste 7 Emissions liées à l'amortissement des immobilisations ....................17 I
4. Interprétation des résultats ...........................................................................................19
4.1 Emissions globales de la DIREN-PACA ............................... .... ....... ................ 19
4.2 Pistes de réduction des émissions de gaz à effet de serre .................................21
4.2.1 Rappel de la circulaire du Premier Ministre du 28 septembre 2005 .....21
4.2.2 Les services tertiaires ............................................................................22
4.2.3 Le Plan de Déplacement Etablissement du Tholonet ...........................22
4.3 Objectifs de réductions .....................................................................................23

Conclusion.......................................................................................................................25

Bibliographie....................................................................................................................26

Liste des tableaux et des figures ......................................................................................27

Annexes............................................................................................................................. 28

2
INTRODUCTION

Notre maison brûle et on regarde ailleurs" Cette phrase a été prononcée par
Jacques Chirac au sommet de Johannesburg le 02 septembre 2002, pour stigmatiser le
comportement des pays industrialisés en regard du réchauffement climatique. La prise de
conscience au niveau international date de 1992 lors de la Conférence de Rio où il était
apparu que chaque pays élabore une stratégie nationale pour le développement durable, qui
constituerait le fil rouge de son action en faveur de la conciliation des préoccupations
environnementales, sociales, et économiques.
En France, la stratégie nationale pour le développement durable a été approuvée en
2003 pour une période de cinq ans. Ce document répond donc aux exigences internationales.
Cette stratégie se décline au niveau régional avec le Plan d'Action Stratégique de 1'Etat en
Région (PASER-PACA) où l'action 15 "développer une démarche éco-responsable au sein
de l'Etat" permet la prise en compte du développement durable dans le fonctionnement de
l'administration.

Les Directions régionales de l'environnement (DIREN) ont pour mission de


contribuer à la connaissance, à la gestion et à la valorisation de l'environnement dans les
régions. La DIREN-PACA a trois missions et rassemble pour cela une équipe
pluridisciplinaire de professionnels de l'environnement et du développement durable.
La première est de produire et de valoriser les données de l'environnement,
notamment en ce qui concerne les ressources et la qualité de l'eau, les inventaires de faune,
flore et paysages, les impacts des aménagements, l'évaluation de l'état de l'environnement et
de son évolution, ainsi que de produire un portail des données publiques de l'environnement.
La deuxième mission est de faire prendre en compte les enjeux environnementaux et
le développement durable dans l'action publique par les projets de territoires, les grands
projets d'infrastructures, les politiques contractuelles des parcs, les contrats de rivières ou de
baies, et par l'évaluation environnementale des programmes et de l'action publique.
La troisième mission consiste à porter les politiques prioritaires du ministère de
l'Ecologie et du Développement Durable, dans les domaines de prévention des risques
naturels, de politiques de l'eau, de politiques de protection des espaces naturels et du
paysage, de l'éducation à l'environnement, de la communication et de la promotion de
développement durable.

Au sein du service SDEPE, le service des données, de l'évaluation et de la promotion


de l'environnement, j 'ai été chargé de réaliser le bilan carbone de la DIREN-PACA, afin
d'évaluer les émissions en gaz à effet de serre. Pour cela, je me suis appuyé sur la version 4.0
de la méthode bilan carbone®.

Dans un premier temps, une description et une présentation de la méthode bilan


carbone® seront effectuées. Ensuite, nous détaillerons les résultats obtenus poste d'émission
par poste d'émission. Enfin, les pistes et les objectifs de réduction pour réduire les émissions
de la DIREN-PACA seront exposés.

3
1. La méthode bilan carbone®
Il faut distinguer effet de serre et réchauffement climatique. L'effet de serre est un
phénomène naturel de réchauffement de l'atmosphère tandis que le réchauffement climatique
c'est l'accentuation de l'effet de serre. L'effet de serre est indispensable à la vie car, si ce
processus naturel n'existait pas, la température à la surface de la Terre serait voisine de
- 18°C alors qu'en présence de ce phénomène, elle est de + 15°C.
Les recherches scientifiques ont prouvé que les activités humaines, comme les
activités industrielles, la déforestation, la combustion de ressources fossiles, sont la cause du
réchauffement climatique que l'on observe. Ces études sur les évolutions climatiques passées
d'une part et sur l'origine des gaz présents dans l'atmosphère d'autre part, démontrent le lien
entre activités anthropiques, augmentation des concentrations en gaz à effet de serre (dioxyde
de carbone, méthane et protoxyde d'azote) et augmentation des températures à la surface de
la Terre.

Toute activité humaine, quelle qu'elle soit, engendre donc directement ou


indirectement des émissions de gaz à effet de serre. De ce fait, toute entreprise, activité
administrative ou associative peut légitimement s'intéresser aux émissions qu'elle génère.

1. 1 Présentation de la méthode bilan carbone®

Le but de la méthode bilan carbone® est d'établir un bilan des émissions afin de
connaître les marges de manoeuvre en vue de les réduire. Lors de la réalisation du bilan
carbone d'une structure, les émissions sont établies à partir de données facilement
disponibles pour évaluer d'une part les émissions directes et d'autre part celles qui sont
induites par une activité. Pour souligner le sérieux de la méthode de calcul, notons que la
méthode bilan carbone® a été réalisée pour l'Agence De l'Environnement et de la Maîtrise
de l'Energie (ADEME) par Jean-Marc Jancovici' du bureau d'études Manicore et que le
bilan carbone® est une marque déposée de 1'ADEME.

L'intérêt de la méthode consiste dans le fait que la structure établissant un bilan


carbone peut connaître sa pression sur le climat, estimer ses marges de manoeuvres et son
exposition au risque d'un renchérissement de l'utilisation de combustibles fossiles, via une
taxe carbone par exemple. Par ailleurs, cette méthode est compatible avec la directive
"permis" n°2003/87/CE relative au système d'échanges de quotas de CO 2 . Elle peut donc
servir à ces entreprises pour calculer leurs émissions. Cet outil peut également être utilisé
dans un système de management environnemental de type ISO ou EMAS.

1.2 Les az à effet de serre pris en compte et la notion "d'équivalent


"
earhnn

La méthode s'appuyant notamment sur le protocole de Kyoto, elle prend en compte


les six gaz ou familles de gaz qui furent évoqués lors de celui-ci, à savoir le dioxyde de
carbone CO2 le méthane CI-I4 le protoxyde d'azote N 20, les hydrofluorocarbures HFC, les
, ,

perfluorocarbures PFC et l'hexafluorure de soufre SF 6 .

Ingénieur polytechnicien français, expert climatique. Il est connu pour son travail de
sensibilisation sur le changement climatique, I 'effér de serre et la crise énergétique.
4
Or, comme il semble difficile de procéder par mesure directe des émissions en gaz à
effet de serre nécessaires au fonctionnement d'une entité, la méthode repose donc sur la
conversion des quantités consommées. Prenons l'exemple de l'essence. On considérera que
brûler un litre de celui-ci dégagera une certaine quantité de gaz à effet de serre. La
conversion de la donnée récoltée en émissions de gaz à effet de serre se fait par, ce qui est
nommée dans la méthode, un facteur d'émission. Or, connaître l'effet d'une émission
additionnelle nécessite de comparer les gaz entre eux. Mais comparer ces gaz n'est pas si
simple. Il faut tout d'abord noter que ces gaz ne possèdent pas le même temps de résidence
dans l'atmosphère. Ces durées sont en outre variables car elles dépendent de plusieurs
facteurs tels que les vitesses d'élimination des gaz, ces dernières dépendant des conditions
climatiques, des concentrations... Une autre des difficultés de ces comparaisons est
constituée par le fait que l'effet d'un supplément de gaz n'est pas le même quelle que soit la
concentration préexistante.

Afin de prendre en compte toutes les contraintes précédemment citées, il a été utilisé
un indicateur, le PRG ou Potentiel de Réchauffement Global. Pour chaque gaz, le PRG
indique combien de fois plus" un kilogramme de ce gaz perturbe le climat au bout d'une
durée donnée, qu'un kilogramme de gaz carbonique. On constatera par exemple qu'émettre
un kilogramme de méthane ou 23 kg de gaz carbonique perturbent le climat de la même
manière à 100 ans d'échéance (Tableau 1 : comparaison des gaz à effet de serre entre eux).

Tableau J Gomparaison des gaz à effet de serre entre eu


Gaz Au niveau actuel de concentration, PRG à 100 ans
l'effet de serre varie comme...
CO2 Le logarithme de la concentration 1
CH4 La racine carrée de la concentration 23
N20 La racine carrée de la concentration 296
Halocarbures:
Fonction linéaire de la
concentration
- Hydrofluorocarbures 12 à 12 000
- Perfluorocarbures 5 700 à 11 900

La présente méthode est basée sur les PRG à 100 ans figurant dans le rapport 2001 du
groupe d'expert intergouvernemental sur l'évolution climatique (GIEC).

C'est avec cet indicateur qu'il a été possible d'élaborer une unité de mesure assez
simple d'emploi : l'équivalent carbone. Il s'agit en fait du PRG à 100 ans ramené au seul
poids de carbone contenu dans le CO 2 . Ainsi a-t-il été possible de réaliser les quelques
conversions résumées dans le tableau 2: valeur en équivalent carbone des gaz à effet de
serre.

Par définition, un kg de CO2 vaut 0,2727 kg d'équivalent carbone. Pour les autres
gaz, l'équivalent carbone vaut:

équivalent carbone = PRG x 0,2727

5
Tableau 2: Valeur en équivalent carbone des gaz à effet de serre.
Gaz Formule Kg d'équivalent carbone
d'un kg de gaz
Dioxyde de carbone CO2 0,27
Méthane CH4 6,28
Protoxyde d'azote N20 80,72
Hydrofluorocarbures CnHmFp 3 à 3 000
Perfluorocarbures CnF2n+2 1 500 à 3 200
Chlorofluorocarbures CnClmFp 1 200 à 3 800
Hexafluorures de soufre SF6 6 055

La méthode bilan carbone® utilise comme unité de mesure l'équivalent carbone. Ainsi tous
les résultats par poste d'émission seront exprimés dans cette unité.

1.3 Le tableur de la MBC

Le tableur est un classeur Excel qui se décompose en 17 feuilles dont 12 de saisies de


données. Chaque feuille correspondant à un poste d'émission particulier ou à des bilans de
l'ensemble des postes. Les émissions calculées sont regroupées en huit postes d'agrégation,
destinés à être parlants pour des responsables opérationnels, ainsi on peut connaître les
émissions engendrées par:
- Les usages directs de l'énergie (combustibles, achats de vapeur et d'électricité),
- Les fuites et émanations (CO2 et autres gaz à effet de serre),
- Le fret amont, aval et interne à l'activité,
- Les transports de personnes (déplacements professionnels et domicile-travail),
- La fabrication et fin de vie des matériaux servant d'emballages aux produits vendus,
- La fabrication des autres matériaux nécessaires à l'activité et prise en compte des
services achetés,
- La fin de vie des déchets directs de l'activité et émanations des eaux usées,
- La prise en compte des immobilisations (bâtiments, parc informatique, machines-
outils, voitures ... ),
- L'utilisation et la fin de vie des produits vendus.

Cette méthode permet de compter toutes les émissions, qu'elles aient lieu directement
chez l'entité qui réalise son bilan carbone ou indirectement, dès lors qu'elles correspondent à
des processus nécessaires à son activité.
Mais il faut garder à l'esprit que le bilan carbone® reste un outil estimatif. Cette
méthode a pour objectif principal de pouvoir émettre des ordres de grandeurs évaluant
concrètement les rejets de gaz à effet de serre dans l'atmosphère.

Pour effectuer un bon bilan carbone, il ne suffit pas de produire des résultats, il faut
respecter un certain nombre d'étapes.
2. Méthodologie
La méthodologie est un point important de la méthode bilan carbone®. Elle permet
notamment de donner une dynamique au bilan carbone. Elle comprend six étapes, de la
sensibilisation à l'effet de serre au lancement d'actions de réduction.

Voici un schéma qui énumère les différentes étapes et qui associe à chacune d'elles une
durée (figure 1).

1. I SENSIEILISATIONAI'EFFETDE SERRE

2. DEFINITION DUCHAMPDEL'ETUDE

3. COLLECTE DES DONNEES

4. OITATION DES RESULTATS

5. ETAELISSEMEE4T DES PISTES D'ACTION DE REDUCTION

6. LANCEMENT D'ACTIONS DE REDUCTION

Dur4c dcs étapcs

Figure 1: Les étapes de la méthode bilan carbone®

2.1 La sensibilisation du personnel


L'étape de sensibilisation du personnel est très importante. Elle permet de faire
ressortir l'intérêt d'un bilan carbone au sein de l'entreprise ou de l'administration. La
sensibilisation doit se faire régulièrement puisque les actions qui vont viser à réduire les
émissions de gaz à effet de serre mettent très souvent en scène le personnel de l'entreprise.
Donc pour que ces actions soient efficaces en terme de réduction des émissions de gaz à effet
de serre, il est primordial que les employés se sentent concernés et se soient appropriés les
enjeux relatifs à l'établissement d'un bilan carbone. Cependant, le fait que la démarche soit
approuvée, appuyée et impulsée par la direction est la garantie de l'implication de la
direction. Ceci est un paramètre très important. En effet, cela motive les agents, ce qui
permet une meilleure collaboration dans la phase de collecte des données et une meilleure
implication dans la phase de lancement d'actions de réduction.

A la DIREN-PACA, la phase communication a fait l'objet d'une attention toute


particulière. Tout d'abord, on précisera que le calcul du bilan carbone est appuyé par la
direction. Ensuite, une phase de sensibilisation des agents a été entreprise. Cette phase s'est
concentrée notamment sur l'explication de la méthode bilan carbone®. J'ai donc conçu un
support pour une présentation orale de la méthode®. Cela a permis de sensibiliser une
trentaine d'agents. De plus, une communication a été entreprise au travers de l'intranet,
informant tous les agents du lancement du calcul du bilan carbone de la DIREN-PACA et
associant la possibilité de consulter librement des documents sur la méthode bilan carbone®.

7
2.2 Définition du champ de l'étude
La seconde étape, définition du périmètre d'étude, est l'élément déterminant du bilan
carbone. Pour celui-ci, trois options sont proposées. Il est tout d'abord possible de se
contenter de l'étude des émissions liées au périmètre interne de l'administration. Dans ce cas,
le bilan tient compte uniquement des émissions issues des combustions et des fuites liées à
son activité directe. La méthode propose ensuite d'étudier le périmètre intermédiaire. Dans ce
cas, on prend en compte tous les transports nécessaires à l'activité de l'entreprise. Enfin, le
troisième périmètre que l'on pourrait qualifier de global tient compte de nombreux facteurs
tels que la gestion des déchets ou encore l'amortissement des locaux.

Pour la DIREN-PACA, nous avons privilégié une approche globale, afin de connaître
la pression de l'activité sur l'environnement. Ainsi le périmètre du champ d'étude prend en
compte, la totalité de l'unique site de l'entité, où travaillent les 90 agents. En effet, au sein du
périmètre on intégrera le laboratoire d'hydrobiologie qui réalise des analyses sur la qualité
biologique des eaux de rivière, l'atelier qui réalise des petits travaux de maintenance, tous les
contrats de maintenance et toutes les prestations demandées aux bureaux d'études.
Les limites du périmètre sont les suivantes. Nous n'avons pas intégré le restaurant
d'entreprise (Sodexho) car c'est une autre entreprise qui en assure la gestion. En vue d'une
probable fusion DRIRE I DIREN dans un avenir proche, l'intégration dans le périmètre de
ces deux entités aurait pu être intéressante mais nous avons choisi de ne pas l'incorporer.
Un bilan carbone s'établit pour une année civile complète. Celui de la DIREN-PACA
est calculé pour l'exercice 2006.
Lorsque l'on établit un bilan carbone pour la première fois, la première envie est de se
comparer à une autre structure. Or, il est très dangereux de comparer deux bilans carbone à
partir du résultat final même entre deux administrations ! Selon le périmètre (interne,
intermédiaire, global) auquel est affecté le bilan carbone, et selon les limites du périmètre, le
résultat peut être très différent.

2.3 Recueil des données


Les données papiers et informatiques qui ont permis d'établir le bilan carbone ont été
recueillies au travers des documents suivants
- factures d'électricité et de gaz
- documents du diagnostic initial sur le Plan de Déplacement Etablissement du
Tholonet.
- document "lieux de résidence"
- document de suivi du parc automobile pour l'année 2006
- liste et montant des contrats annuels de services souscrits par la DIREN-PACA
- inventaire du parc informatique

Les personnes contactées à cet effet ont été au sein de la DIREN-PACA


- le secrétaire général
- la conseillère de gestion
- l'informaticien
- l'hôtesse d'accueil

8
I
-
A l'extérieur,j'ai pris contact avec:
l'agent de maintenance de la climatisation
I - le responsable ADEME de la formation à la méthode bilan carbone®.

Maintenant que le périmètre est défini précisément et que je me suis procuré les
I donnée s qui étaient nécessaires, on peut les exploiter avec l'aide du tableur de la méthode
bilan carbone®.

I
3. Résultats
i Les résultats sont détaillés poste d'émission par poste d'émission

3.1Poste 1 : Emissions liées à l'utilisation de l'énergie dans les


locaux de l'administration.
I Les émissions afférentes à ce poste sont occasionnées par les consommations de
combustibles et d'électricité pour le confort thermique, l'éclairage et la bureautique.

Situé au Tholonet, près d'Aix en Provence, le bâtiment dans lequel travaillent les 90

I agents de la DIREN-PACA date de 1996. Il développe une surface de 2 300 m 2 sur trois
niveaux et possède de larges baies vitrées. Ce bâtiment est équipé d'une chaufferie utilisant
le gaz naturel comme combustible fossile.
I Notons que parmi les combustibles fossiles, le gaz naturel fait partie de ceux qui
génère le moins d'émissions en gaz à effet de serre.

Rappelons que le bilan carbone s'effectue sur l'année 2006. 11 faut donc connaître les
consommations en gaz naturel pour l'ensemble de cette année là. La consommation réelle est
relevée sur la facture
Consommation en gaz naturel = 254 000 kWh

L'électricité alimente principalement les équipements suivants


- l'éclairage des locaux, essentiellement par lampes fluo-compactes et par quelques néons
- la bureautique : micro-ordinateurs, imprimantes/photocopieurs, fax
- la climatisation

La consommation réelle est relevée sur la facture


Consommation électrique = 227 000 kWh

Les consommations en gaz naturel et en électricité ainsi que les émissions associées à
ces consommations sont relevées dans le tableau 3.

Tableau 3 Emissions des consommations en gaz naturel et en électricité


Consommation Facteur d'émission Emissions en Incertitude
kWh (kg équ. C par kW) tonnes équ. C
Gaz naturel 254 000 0,063 16 5
Electricité 227 000 0,023 6 17
Soit les niveaux suivants d'émission en totme équivalent carbone visibles sur la figure
2 des émissions liées à l'utilisation de l'énergie.
I
téqu.0
ts
16
16
14
12
'o
8
6
6
4
2
o
combustibles, comptabilisation électricité, tous usages
directe

Figure 2 Emissions liées à 1 'utilisation de 1 'énergie

La combustion de gaz naturel et l'utilisation d'électricité engendrent des émissions à


hauteur de 22 tonnes équivalent carbone.

3.2Poste 2 : Emissions liées à l'utilisation de la climatisation


Les bureaux de la DIREN étant climatisés, ce poste permet de prendre en compte les
émissions dues aux fuites du gaz réfrigérant. Les émissions sont estimées en fonction de la
puissance frigorifique, du type de climatisation et du fluide frigorigène (tableau 4)

Tableau 4: caractéristiques de la climatisation de la DIREN-PA CA


Puissance frigorifique Type de climatisation Fluide frigorigène
I Climatisation DIREN 1 70 kW à eau R I 34a

Le fluide frigorigène R134a remplace le fluide R22 car il a été interdit par le
protocole de Montréal en raison de sa nocivité pour la couche d'ozone. Mais le fluide R134a,
bien qu'il ne soit pas nocif pour la couche d'ozone, possède tout de même un PRG de 1 300.
Il est donc considéré comme un gaz à effet de serre et figure à ce titre sur la liste des
halocarbures de Kyoto. Cependant, il fait partie des halocarbures ayant le moins d'impact sur
le réchauffement climatique.

Les émissions pour ce poste s'élèvent à 0,9 tonnes équivalent carbone. Ces émissions
sont très faibles. Mais, il ne faut pas oublier que la climatisation consomme de l'électricité et
de l'eau (3 m 3/heure).

EIIJ
3.3 Poste 3 : Emissions liées au transport de marchandises
Il se décompose en deux sous postes, le fret vers les clients et le fret depuis les
fournisseurs. Le fret vers les clients concerne le courrier et les colis que la DIREN envoient.
Le deuxième sous poste, celui du fret depuis les fournisseurs jusqu'au site de l'administration
concerne le courrier, les colis et surtout les ramettes de papier. Le poids des ramettes entrant
est de 2,5 tonnes.

Les émissions pour chaque sous-poste sont présentées dans le tableau 5

Tableau 5 . Emissions liées au transport de marchandises


Emissions Incertitude
FRET kgégu.0
Fret routier, clients 376 19
Fret routier, fournisseurs 1 166 21
TOTAL 1 542 21

Les émissions totales pour le fret se chiffrent à 1,5 tonnes équivalent carbone. De par la
nature de l'activité de la DIREN, ce poste n'est pas prépondérant. Il concerne essentiellement
le courrier et les ramettes de papier.

3.4Poste 4 : Emissions liées au transport de personnes


Dans ce poste, on calcule tout d'abord les émissions dues au déplacement des agents
pour se rendre au travail, ensuite les émissions dues au déplacement des agents pendant les
heures de travail, enfin les émissions dues au déplacement des personnes externes à la
DIREN-PACA,

o Déplacement domicile-travail

La méthode pour évaluer la part des émissions imputables au transport domicile-


travail consiste à reconstituer la distance domicile-travail pour chaque agent.
Grâce à un questionnaire réalisé dans le cadre d'une enquête pour la phase diagnostic
du Plan de Déplacement Etablissement (PDE) sur l'utilisation des modes de déplacement et
grâce à un document émanant du secrétariat général sur les lieux de résidence des agents,
nous avons pu recueillir les éléments suivants : les villes de domiciles des agents et la part de
chaque mode de déplacement (figure 3).
à vélo

à pied

Moto

Autocarfbus/navette

Voiture de service seul

Voiture personnelle seul

Covoiturage famille

Voiture + TC

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80%

Figure 3: Taux d 'utilisation des modes de déplacements par les agents travaillant à la
DIREN-PA CA

En première approximation, on peut associer l'utilisation des modes doux (pied, vélo)
qui représentent 5% des modes de transport aux agents habitant dans la commune du
Tholonet, et l'utilisation du bus aux agents venant d'Aix en Provence.
La distance kilométrique prise en compte est celle d'un aller-retour domicile-travail
pendant 200 jours de travail. Nous avons fait l'hypothèse que les agents ne rentrent pas à leur
domicile pour déjeuner (cf annexe2).

o Déplacement dans le cadre du travail

Pour les rendez-vous professionnels, les agents de la DIREN-PACA utilisent, soit les
véhicules de l'administration, soit le train pour se rendre à Paris.
La flotte de véhicules se décompose comme suit : 31 véhicules dont 23 équipés d'une
motorisation GPL/essence sans plomb et 8 véhicules essence. La flotte parcourt annuellement
plus de 320 000 kilomètres, soit en moyenne environ 10 000 kmlanlvéhicule.
A la DIREN-PACA, un tableau de bord des prélèvements en carburant est en place.
Ainsi, durant l'année 2006, 11 600 litres d'essence sans plomb et 13 700 litres de GPL ont
été consommés.
Les agents sont amenés à prendre le train lors de réunions à Paris. Le cumul
kilométrique associé à ces déplacements est de 300 000 km.

o Déplacement des visiteurs

Avant d'imputer les émissions dues au déplacement des visiteurs, il est nécessaire de
définir ce terme. Le terme "visiteur" signifie : toute personne venant à la DIREN pour un
rendez-vous professionnel ou au centre de documentation ou à une réunion (les fournisseurs
et le facteur ne sont pas des visiteurs, ils relèvent du poste fret, tandis que les personnes qui
viennent pour une activité de maintenance relèvent du poste matériaux entrants et services
tertiaires).

12
Ces déplacements ont dû être estimés, puisqu'il n'existe pas de listing des personnes
extérieures se rendant à la DIREN-PACA.

Les émissions associées aux déplacements domicile-travail, des salariés dans le cadre
du travail et aux visiteurs sont indiquées dans le tableau 6.

Tableau 6: Emissions liées aux déplacements


Emissions Incertitude
TRANSPORT PERSONNES kg équ. C t égu. C kg égu. C %
Déplacements domicile-travail 39 843 40 11134 28%
Salariés, voiture 15 992 16 800 5%
Salariés, autres modes routiers O O O
Salariés train 210 0 59 28%
Salariés, avion O O O
Visiteurs, tous modes 34 321 34 12 355 36%
TOTAL 1 90 3'65 1 90 1 24 347 27%

Soit les émissions que l'on peut observer sur la figure 4 suivante.

34

o o

o o

Figure 4 : Emissions liées aux déplacements

Deux types de déplacement sont prépondérants ici. Les déplacements domicile-travail


représentent 44% des émissions liées à ce poste et s'élèvent à 40 tonnes équ. C. Ceci
s'explique par le fait que le site du Tholonet est isolé car il se situe à quelques kilomètres de
la ville d'Aix en Provence et est peu desservi par les transports en commun. De plus, lors de
la collecte de données et grâce à un document établissant le diagnostic initial du PDE, on a

13
constaté une grande dispersion des habitations des agents (cf. annexe 3) les déplacements
des personnes extérieures à la DIREN-PACA représentent 38%.
A noter les émissions très faibles (0,2 tonnes équ. C) engendrées par les déplacements
professionnels en T.G.V, malgré près de deux cents voyages effectués pendant l'année.
La part des émissions issues des déplacements professionnels en voiture est modérée
(18%), cela s'explique par le fait que plus de la moitié de la consommation de carburant est
du G.P.L. Ceci se traduit par une économie en rejet en gaz à effet de serre non négligeable (4
tonnes, si le carburant consommé était à 100% de l'essence).
Le résultat associé à la venue de personnes, soit pour des réunions, soit pour des
rendez-vous professionnels est entaché d'une grande incertitude. Les émissions estimées
pour les visiteurs s'élèvent à 34 ± 12 tonnes équ. C.

3.5 Poste 5: Emissions liées aux matériaux entrants et aux services


tertiaires
Les matériaux entrants sont essentiellement les ramettes de papier. Pour évaluer ces
émissions, il faut disposer du poids des matériaux entrants. Or, le poids du papier entrant est
connu avec précision, car nous connaissons le nombre de ramettes achetées (990), ainsi que
le poids d'une ramette (1 ramette = 2,5 kg).
D'où le poids de papier acheté qui est de 2,5 tonnes.

Notons que ce poste permet de prendre en compte l'achat de produits chimiques. Le


laboratoire d'hydrobiologie de la DIREN-PACA utilise un seul produit chimique, le formol
et en faible quantité (10 litres). C'est pour cela que l'on considère comme négligeable les
émissions dues à la fabrication du formaldéhyde.
Pour l'achat de petites fournitures et pour les services tertiaires commandés, la
donnée à renseigner est une somme en euros.
Dans notre périmètre d'étude, nous avons inclus les services tertiaires. Ces services
prennent en compte, les contrats de maintenance, et surtout les prestations demandées aux
bureaux d'études. Le montant des dépenses pour les services s'élève à 1 892 543 € (cf.
annexe 4).
A noter pour ce sous-poste la méthode d'estimation des émissions elle se réalise sur
un forfait de 30 tonnes d'équivalent carbone par million d'euros dépensé puisqu'il n'est pas
possible de connaître le bilan carbone de chaque bureau d'étude avec lequel la DIREN-
PACA a passé un marché.

Le tableau 7 reprend les émissions pour l'ensemble des matériaux que la méthode
bilan carbone® prend en compte.

14
Tableau 7 . Emissions liées à la fabrication des matériaux entrants et aux services tertiaires
Emissions Incertitude
MATERTAUX ENTRANTS kg équ. C t équ. C kg équ. C %
Métaux 0 0 0
Plastiques 0 0 0
Verre O O O
Papiers et cartons 1 675 2 383 23%
Matériaux de construction 0 0 0
Produits chimiques 0 0 0
Achats divers et petites fournitures 1 450 1 725 50%
Produits agricoles O O O
Services 56790 57 31235 55%
Bois replanté O O O
TOTAL 59915 60 32343 54%

La figure 5 permet de montrer l'importance des services.

figure 5 . Emissions liées à la fabrication des matériaux entrants et aux services tertiaires

Etant donné la nature de l'activité de la DIREN, à savoir tertiaire, les services


tertiaires représentent un fort volume de ce poste (95%). Cependant, il reste difficile à
apprécier en raison de la méthode de calcul et on y associe une forte incertitude (55%). Le
flux de matériaux entrant est limité, il ne concerne que les ramettes de papier, les petites
fournitures et les consommables de bureautique. Les émissions liées à la fabrication de ces
matériaux contribuent pour 5% de ce poste.

15
3.6 Poste 6 : Emissions liées aux déchets
Pour les émissions liées à ce poste, il s'agit d'inventorier les principaux déchets que
l'on retrouve dans les corbeilles et conteneurs, d'évaluer leurs tonnages respectifs et de
connaître leurs filières d'élimination. (tableau 8)
Faute de pouvoir connaître le tonnage des déchets, ce poste a fait l'objet d'estimations.

Tableau 8: Inventaire des déchets de la DIREN-PA CA


Déchets Filière élimination Tonnage estimé
PET (bouteille plastique) Décharge 0,5
Carton Recyclage 0,5
Papier Recyclage 2,5
Déchets alimentaires Décharge 0,5

A noter que les émissions de gaz à effet de serre liées aux eaux usées d'une activité
tertiaire peuvent être négligées puisque, les rejets organiques sont en quantités très faibles.
Le tableau 9 regroupe les résultats pour le poste déchets:

Tableau 9 : Emissions liées aux déchets


Emissions Incertitude
DECHETS DIRECTS kg égu. C t égu. C kg équ. C %
Décharge sans valorisation 347 0 208 60%
Incinération sans valorisation O O O
Décharge avec valorisation O O 1 O
Incinération avec valorisation O O O
Déchets recyclés 10 0 5 50%
Eaux usées O O O
TOTAL 357 0 213 60%

La part des émissions liée à chaque filière d'élimination est montrée par la figure 6.

16
Déchets
recyclés
3%

Décharge sans
valorisation
97%

Figure 6 . Emissions liées aux déchets

Le cumul du poste déchets, vu les très faibles quantités concernées ne représente que
0,36 tonnes équivalent carbone. On remarque que la quasi-totalité des émissions proviennent
des décharges, alors que les déchets qui y sont envoyés représentent seulement 25 % de la
totalité des déchets générés par la DIREN. L'explication réside dans les facteurs d'émissions.
En effet, 1 tonne de papier trié n'émet que 4 kg d'équ. C, contre 400 kg d'équ. C pour 1
tonne de papier mis en décharge !!
Ceci souligne l'importance du tri et du recyclage.

3.7 Poste 7: Emissions liées à l'amortissenient des immobilisations


Ce poste vise à répartir sur plusieurs années les émissions qui correspondent aux
usages de biens durables. A cet effet, est pris en compte l'amortissement du bâtiment, du
matériel informatique, du mobilier et des véhicules.

o Bâtiment
C'est un bâtiment de 2 300 m 2 de structure de type béton et à usage de bureaux. On
considère que la durée d'amortissement est de 25 ans.

o Informatique
L'inventaire fourni par le Secrétariat Général recense les équipements énumérés dans
le tableau 10

Tableau 10: Inventaire du matériel informatique


Nombre d'appareils
PC avec tubes cathodiques 10
PC avec écran plat 95
Imprimantes 39
Photocopieurs 5
télécopieurs 7

17
La durée d'amortissement pour le parc informatique est de 3 ans.

o Véhicules
Les émissions liées à la construction des véhicules de la flotte de la DIREN sont
évaluées à partir du poids cumulé soit 40 tonnes amortis sur 4 ans.

Las émissions pour chaque sous-poste sont indiquées dans le tableau 11.

Tableau 11 . Emissions liées aux immobilisations


Emissions Incertitude
AMORTISSEMENTS kg équ. C t égu. C kg égu. C %
Bâtiments 11 776 12 5 888 50%
Routes O O O
Informatique 14523 15 7262 50%
Véhicules, machines, mobilier 7 000 7 3 900 56%
TOTAL 1 33299 33 17050 1 51%

Soit les niveaux d'émissions représentés sur la figure 7.

téqu. C

15

14
12
12
10
7
8
6
4
2
o
o
Bâtiments Routes 1 n formatique Véhic u les,
machines, mobilier
Figure 7: Emissions liées aux immobilisations

On remarque d'une part, la part importante qu'occupe l'équipement informatique


dans ce poste (44%), et d'autre part le total d'émission de ce poste qui s'élève à 33 tonnes
équivalent carbone.

Après avoir détaillé poste par poste les émissions, les résultats vont être récapitulés
afin d'avoir une vision globale des émissions de la DIREN-PACA.

18
4. Interprétation des résultats
4.1 Emissions L'lobales de la DIREN-PACA
Le tableau 12 reprend les résultats d'émission de chaque poste calculés
précédemment. Etant donné l'importance des services tertiaires, il nous a semblé astucieux
d'en constituer un poste à part entière.

Tableau 12 . Récapitulatif des énzissions par poste d'émission

Emissions, Incertitudes,
Postes demission
en tonnes en tonnes
équ. C équ. C
Energie Interne (électricité + chauffage) 22 2
Procédés internes (climatisation) 1 1
Fret 2 0,3
Déplacements de personnes 90 24
Matériaux entrants hors emballages 3 1
Services 57 31
Fin de vie des déchets directs O O
Amortissements 33 17
TOTAL 208 77

Ces émissions et les incertitudes associées sont représentées sur le graphique suivant
(figure 8):

téqu.0 téqu.0

120

100
90

80 8

60 57_

40 '1
33
22
20 2

1 2 3
o €
E
—9
-4-

E.
t
u n
.EE
Q o
LL

figure 8 Emissions globales de la DIREN-PA CA et incertitudes associées

19
Rappelons que la méthode bilan carbone® permet d'établir des ordres de grandeur
afin de hiérarchiser les postes les plus importants dans les émissions de la structure pour
ensuite proposer des actions de réduction.

La contribution de chaque poste dans le total des émissions engendrées est


représentée par la figure 9.

Energie Interne
(chauffage + Procédés
électricité) internes
11% / (climatisation)
0%
Amortissements
16% Fret

SeMces
tertiaires
Déplacements
27%
e personnes
44%

Matériaux
entrants hors
emballages
1%

Figure 9: Répartition par poste des émissions totales

Le fonctionnement de la DIREN en 2006 a généré 208 tonnes équ. C. Dans ce total,


deux postes représentent à eux seuls 71% des émissions. Ces postes prépondérants sont les
déplacements des personnes et les services tertiaires.

Les émissions des déplacements des personnes s'élèvent à 90 ± 24 tonnes équ. C, ce


qui en fait le plus gros poste d'émission. La forte incertitude attachée à ce résultat est la
conséquence de l'estimation du déplacement des visiteurs. Les hypothèses qui ont été posées
pour estimer ces déplacements peuvent être discutées, mais elles ont le mérite de s'interroger
sur ce flux entrant. Certes, les émissions de ce poste sont très élevées et une attention toute
particulière devra être attachée en vue de les réduire, mais celui-ci aurait pu être plus
important si une prise de conscience n'avait pas eu lieu. En effet, la DIREN-PACA s'interdit
de prendre l'avion pour ses réunions à Paris et une grande partie du parc automobile est
constituée de véhicules pouvant rouler au G.P.L.

En ce qui concerne le poste services tertiaires, la très forte incertitude qui


accompagne le résultat (57 ± 31 tonnes équ. C) est compréhensible puisqu'on n'est pas en
mesure de connaître les émissions engendrées par chaque bureau d'études. Malgré cela,
l'importance du poste dans les émissions totales est à prendre en considération en vue de les
réduire.

On remarque des postes contribuant de manière faible, à savoir, les matériaux entrant
et le fret. Ce qui est logique pour une structure de type tertiaire qui ne fabrique, ni ne vend de
produits. Quant aux émissions des fuites du gaz réfrigérant et celles des déchets, on peut les
considérer comme négligeables.

20
I On soulignera l'importance des émissions dues aux postes amortissement (16%) et
utilisation de l'énergie interne (11%) qu'il ne faudra pas oublier pour les actions à mettre en
I oeuvre dans l'optique de diminuer l'empreinte de l'activité de la DIREN-PACA sur
l'
environnement.

I Un bilan carbone ne serait pas complet s'il ne proposait pas des pistes pour des
actions de réduction.

I
4.2 Pistes de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

- D'une manière générale, les objectifs doivent s'articuler autour de deux réflexions. La
première est la diminution des flux de consommation, en matière d'énergie, de déplacements,
I de matériaux entrants... Car la meilleure réduction d'émission est celle que l'on n'a pas
produite. La deuxième est d'opter pour des solutions alternatives à facteur d'émission
moindre. C'est à dire l'utilisation plus importante des transports en commun, l'achat de
I véhicules propres ", de papier recyclé ou écolabellisé...

Les pistes de réductions sont articulées autour des principaux postes d'émissions.
I Ainsi j e rappellerai dans un premier temps les grandes lignes de la circulaire du Premier
Ministre de 2005 sur les économies d'énergie. Dans un second temps, j'expliquerai les
mesures de réduction pour ce qui concerne les services tertiaires. Enfin, je développerai ce
I qu'un Plan de Déplacement Etablissement peut apporter à ce sujet.

I 4.2.1 Rappel de la circulaire du Premier Ministre du 28 septembre 2005

Bien que le bâtiment ne soit pas de gestion aisée, l'objectif est d'assurer au mieux
I l'applic ation de la circulaire du Premier Ministre du 28 septembre 2005 "Rôle exemplaire de
l'état en matière d'économie d'énergie (cf. annexe 5). Cette circulaire s'articule autour de
trois axes: le renouvellement du parc automobile, les bâtiments et l'aménagement des
I locaux.

Le renouvellement des véhicules doit porter sur des véhicules émettant moins de 140
I grammes de CO 2 par kilomètre. Par ailleurs, la circulaire incite les administrations à réaliser
un Plan de Déplacement d'Etablissement.
Les articles R 131-20 et 131-21 du code de la construction et de l'habitation (cf.
I annexe 6) impose des limites supérieures de chauffage fixées en moyenne à 19°C et une
limite maximale de température de chauffage en cas d'inoccupation des locaux à 16°C pour
les locaux inoccupés plus de 24 heures. Rappelons qu'une surchauffe de 1°C des locaux
I génère une surconsommation de 7%.
En ce qui concerne la climatisation, elle ne doit être déclenchée que lorsque la
température des locaux dépasse 25°C et on doit veiller à ce que la différence entre la
I température intérieure et extérieure ne dépasse pas 6°C.
De plus, ce texte précise qu'avant des rénovations importantes portant sur l'énergie

I du bâtiment, il est demandé d'étudier la faisabilité et l'opportunité de recourir aux énergies


renouvelables.
Il stipule également que les agents doivent éteindre les lumières et les ordinateurs

I quand les locaux sont inoccupés et que les administrations de l'Etat doivent proscrire les
lampes halogènes.

21
4.2.2 Les services tertiaires

Les études réalisées par les bureaux d'études représentent un poste d'émission très
important. L'intérêt d'avoir comptabilisé ce poste réside dans le fait que l'on peut induire des
comportements plus respectueux de l'environnement chez les prestataires extérieurs.
Sans vouloir réduire leur volume, puisqu'elles sont nécessaires aux missions de la
DIREN, il faut donc introduire, et comme le prévoit la réglementation nationale actuelle,
davantage de clauses de développement durable dans les marchés.
Cela permettrait de privilégier, par exemple, les caractéristiques durables des produits
ou bien les entreprises qui possèdent un système de management environnemental.

4.2.3 Le Plan de Déplacement d'Etablissement du Tholonet

Actuellement, la DIREN-PACA conduit avec ses partenaires (Société du Canal de


Provence, CEMAGREF, mairie du Tholonet) et avec l'aide d'un bureau d'études, un Plan de
Déplacements Etablissement dont les pistes concrètes seront proposées aux personnels, en
septembre 2007. Les pistes proposées (cf. annexe 7) seront des solutions directes pour
diminuer les émissions imputables au transport.

En ce qui concerne les déplacements domicile-travail, les actions porteront


notamment sur l'amélioration de la desserte en transport en commun et la mise en place d'un
site de co-voiturage. La solution du co-voiturage est très intéressante parce qu'elle peut être
une possibilité, dans une certaine mesure, pour répondre à la dispersion des habitats. A noter
le décret très intéressant de la Fonction Publique, du 22/12/2006, précisant la prise en charge
des abonnements en TC, par l'Etat et pour moitié.

Pour les déplacements dans le cadre du travail, la visioconférence sera promue, le


télé-travail étudié, le co-voiturage professionnel entre les structures encouragé et la semaine
de quatre jours envisagée. Une attention particulière devrait être portée sur l'achat de
véhicules moins polluants. Dans la mesure où le parc automobile de la DIREN est composé
en grande majorité de véhicules pouvant fonctionner au G.P.L, il me semble important que
les agents accentuent leurs efforts en conduisant avec du G.P.L.

Les déplacements des visiteurs concernent essentiellement les personnes qui viennent
sur le site pour des réunions. Les solutions telles que la visioconférence ou le télé-travail sont
donc à promouvoir. Cependant, d'autres solutions peuvent être envisagées. On peut proposer
du co-voiturage pour les réunions se déroulant à la DIREN, et dans tout contact on peut
donner, par courrier ou e-mail, le plan d'accès en indiquant les possibilités de transport en
commun. Pour une connaissance plus précise de ces déplacements, il faudrait mettre en place
un système de comptage pour les visiteurs.

Les solutions apportées par le PDE permettront de rendre moins conséquent le poste
déplacement des personnes, mais elles auront aussi des conséquences bénéfiques sur le poste
immobilisation. En effet, une des solutions met en exergue l'importance d'une bonne gestion
du parc automobile. Les véhicules de la DIREN parcourent en moyenne 10 000 kilomètres
par an et donc la gestion du parc pourrait être améliore'i

22
4.3objectifs de réduction
Les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre qui vont être présentés
sont fixés à court terme. Le prochain bilan carbone est programmé pour être réalisé sur les
données de l'année 2008. Précisons que les objectifs de réduction sont des objectifs destinés
à être atteints, à cet effet ils sont réalistes et parfaitement atteignables.

Sur le poste énergie interne, étant donnée la gestion difficile du bâtiment et les efforts
déjà entrepris, un objectif de réduction de 10% sur les consommations de gaz et d'électricité
est envisagé. Cela représente 2 tonnes équ. C.

Quant aux services tertiaires, le facteur d'émission étant une moyenne nationale, il est
difficile de fixer un objectif quantitatif comme nous l'avons expliqué précédemment.
Cependant, on peut considérer que si une part significative des prestataires sont certifiés ISO
14001 ou un autre système de management environnemental alors le facteur d'émission peut
être diminué. Ainsi, de façon arbitraire, on peut dire que le facteur d'émission moyen
national qui est de 30 tonnes équ. C par million d'euros dépensé diminuera de 20%, et aura
une valeur de 24 tonnes équ. C. La réduction des émissions liées à ce poste atteindrait la
valeur de 11 tonnes équ. C.

Pour le poste amortissement, l'objectif est de réduire les émissions de 6% grâce à une
meilleure gestion de parc automobile et informatique. A court terme cet objectif de réduction
représenterait 2 tonnes équ. C.

En ce qui concerne les déplacements, il y a un fort potentiel de réduction, grâce


notamment aux actions qui vont être lancées en septembre prochain. Cependant, nous avons
estimé que viser un objectif de réduction de 10% sur l'ensemble du poste était suffisant dans
un premier temps. Sur ce poste 9 tonnes équ. C pourraient être économisées.

Le tableau 13 récapitule les réductions visées pour chaque poste.

Tableau 13 : Récapitulatif des objectifi de réduction par poste d'émission


Emissions, Réductions visées, en
Postes d'émission en tonnes tonnes équ. C
équ. C A court terme
Energie Interne 22 2
Procédés internes 1 0
Fret 2 0
Déplacements de personnes 90 9
Matériaux entrants hors emballages 3 0
Services 57 11
Fin de vie des déchets directs O O
Amortissements 33 2
TOTAL 208 24

A partir de ce tableau, le graphique suivant peut être construit (figure 10). Les
objectifs de réduction sont en couleur rose et les valeurs résiduelles en marron. Ce graphique
montre ce que deviendraient les émissions de la DIREN-PACA pour chaque poste, si les
objectifs étaient atteints.

23
téqu.0
'vu
90
D objectifs de réduction
80 •valeurs résiduelles
70
60
50
40
i 30
20
10

C) )
î C)
E
J)
u Ç) C)
C) E

I
figure 10. Emissions globales et objectifs de réduction

En 2009, on doit pouvoir à la DIREN-PACA présenter un bilan carbone de 183


tonnes équ. C soit 12 1/o de réduction par rapport à 2007.
Nous avons choisi de fixer des objectifs de réduction à court terme car il est
important, pour une implication maximale des agents qu'ils se sentent concernés et surtout
acteurs de la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Cela permettrait d'entraîner une
dynamique afin d'aller plus loin, dans les actions de réduction du prochain bilan carbone.

De plus, ces réductions sont en parfaits accords avec les objectifs de la Stratégie
Nationale pour un Développement Durable puisque celle-ci prévoit, à l'horizon 2008, en
matière d'éco- responsabilité, une diminution de 10% des consommations d'énergie, une
diminution de 10% des émissions polluantes liées aux transports, un recyclage de 60% du
papier et la mise en place d'un Plan de Déplacement Etablissement.

24
I
CONCLUSION

Certes, les approximations et les incertitudes sont élevées, cependant la méthode bilan
carbone® permet de faire une estimation des émissions de gaz à effet de serre générées par
une activité. L'intérêt de la méthode réside dans la collecte de données facilement accessibles
et dans la hiérarchisation des postes les plus émetteurs pour mettre en place des actions de
réduction.

A travers les missions de la DIREN-PACA, les agents sont sensibilisés aux enjeux
environnementaux. On peut relever de bonnes pratiques comme l'interdiction de prendre
I l'avion et l'utilisation du G.P.L comme carburant. Mais, la DIREN-PACA possède de forts
handicaps, à savoir, la gestion difficile du bâtiment et le site qui est isolé et mal desservi en

I transports en commun.

Les objectifs annoncés ont été construits afin de s'inscrire dans une dynamique. Ils
essaient de répondre aux difficultés que rencontre la DIREN-PACA et d'améliorer et de
I mieux gérer ce qui peut l'être.

Il faudra être plus ambitieux pour des objectifs à plus long terme surtout si l'on veut
respecter les engagements pris par la France, à savoir le FACTEUR 4 !! C'est à dire diviser
par quatre les émissions à l'horizon 2050.

.et en 2008, ce ne sera pas une fin en soi ; le développement durable, c'est fait pour durer;
de nouveaux objectifs seront à dessiner!

25
BIBLIOGRAPHIE

Ouvrages:

Formation IFORE
Le bilan carbone®: méthode de calcul des émissions de gaz à effet de serre. Septembre 2006

Manuel d'utilisation du tableur "bilan_carbone_V4.xls version 4.0. Septembre 2006

Rapport de synthèse ENTE Aix en Provence


PFE énergie et pollution de l'air: Bilan carbone de l'ENTE. Promotion 2003-2004

Rapport GIEC
Bilan 2001 des changements climatiques : Les éléments scientifiques. p44. Année 2001
Contribution du Groupe de travail I au troisième rapport d'évaluation du Groupe d'experts
intergouvernemental sur l'évolution du climat.

Sites Internet

http://www.ademe.fr/bilan-carbone/
http://www.ademe.fr/Outils/BilanCarbone/presentation.htm
http://www.ademe.fr/Outils/BilanCarbone/Documents/guide_methodoV3-DEF.pdf
http://www.legifrance.gouv.fr/
http://unfccc.int/resource/docs/convkp/kpfrench.pdf
http://www.ecologie.gouv.fr/IMG/pdf/sndd-2.pdf
http://www.finances.gouv.fr/directionsservices/daj/guide/gpemlefficaciteenergetiquechau
ffage_climatisationlannexe3 .pdf L

wi
Liste des tableaux et des figures

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Comparaison des gaz à effet de serre entre eux...................................... 5


Tableau 2 Valeur en équivalent carbone des gaz à effet de serre............................ 6
Tableau 3 : Emissions des consommations en gaz naturel et en électricité............... 9
Tableau 4 : Caractéristiques de la climatisation de la DIREN-PACA....................... 10
Tableau 5 : Emissions liées au transport de marchandises........................................ 11
Tableau 6 Emissions liées aux déplacements ........ . ................................................. 13
Tableau 7 : Emission liées à la fabrication des matériaux entrants ........................... 15
Tableau 8 : Inventaire des déchets de la DIREN-PACA........................................... 16
Tableau 9 : Emissions liées aux déchets.................................................................... 16
Tableau 10 :Inventaire du matériel informatique ...................................................... 1 7
Tableau 11 Emissions liées aux immobilisations .................................................... 1 8
Tableau 12 :Récapitulatif des émissions par poste d'émission................................. 19
Tableau 13 Récapitulatif des objectifs de réduction par poste d'émission.............. 23

LISTE DES FIGURES

Figure I Les étapes de la méthode bilan carbone® ................................................. 7


Figure 2 : Emissions liées à l'utilisation de l'énergie................................................10
Figure 3 : Taux d'utilisation des modes de déplacements par les agents travaillant
àla DIREN-PACA.....................................................................................................12
Figure 4 : Emissions liées aux déplacements.............................................................13
Figure 5 : Emission liées à la fabrication des matériaux entrants.............................. 15
Figure 6 : Emissions liées aux déchets ......................................................................17
Figure 7 Emissions liées aux immobilisations.........................................................18
Figure 8 : Emissions globales de la DIREN-PACA et incertitudes associées...........19
Figure 9 : Répartition par poste des émissions totales...............................................20
Figure 10 : Emissions globales et objectifs de réduction...........................................24

27
I
Liste des annexes

I Annexe 1: Glossaire / Liste des abréviations ..................................................................... II


Annexe 2 : Travail préparatoire des émissions dues aux déplacements des personnes......III
I Annexe 3 Carte de localisation des domiciles des agents.................................................V
Annexe 4 Travail préparatoire pour les émissions liées aux services tertiaires................VI
Annexe 5 Circulaire du Premier Ministre du 28 septembre 2005 ....................................VII
I Annexe 6 : Articles R131-20 et R131-21 du code de la construction et de l'habitation .... XIII
Annexe 7 : Tableau de synthèse des actions du PDE .........................................................XIV

I
Annexe 1: Glossaire / liste des abréviations

ADEME : Agence De l'Environnement et de la Maîtrise de 1'Energie


CR4 : Méthane
CO2 : Dioxyde de carbone
DIREN: Direction Régionale de l'Environnement
DRIRE: Direction Régionale de l'Industrie, de la Recherche et de l'Environnement
EMAS : Système communautaire de management environnemental et d'audit
GIEC : Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat
GPL: Gaz de pétrole liquéfié
HFC : Hydrofluorocarbures
150 : Organisation internationale de normalisation
N20 : Protoxyde d'azote
RASER: Plan d'Action Stratégique de l'Etat en Région
PDE : Plan de déplacement Entreprise
PFC :Perfluorocarbures
PRG Potentiel de réchauffement global
SDEPE: Service des Données, de l'Evaluation et de la Promotion de l'Environnement
SF6 : Hexafluorure de soufre

Halocarbure: Composé carboné contenant un ou plusieurs des éléments suivants : brome;


chlore, fluor, iode.

II
I
Annexe 2 : Travail préparatoire des émissions dues aux déplacements
des personnes

Déolacement domicile-travail en voiture:

La localisation du lieu d'habitation des agents dans les différentes zones urbaines a
été déterminée de la façon suivante (distance ville de départ - Le Tholonet):
Centre ville : Aix en Provence
Banlieue urbaine :z 12 kilomètres
Périphérie rurale : > 20 kilomètres

Ville domicile kilométrage Nbre d'agents kilométrage AIR Total (km) tone urbaine
Aix en Provence 6 22 2 264 cv
Le Tholonet O O O O cv
Marseille 44 4 2 352 bu
Pourrières 23 5 2 230 pr
St Maximin Ste Baume 39 1 2 78 pr
Trets 22 1 2 44 pr
Peynier 17 1 2 34 pr
Rousset 12 3 2 72 bu
Fuveau 11 2 2 44 bu
Meyreuil 6 1 2 12 bu
Jougues 37 2 2 148 pr
Pertuis 32 2 2 128 pr
Venelles 22 1 2 44 pr
Saint Cannat 26 2 2 104 pr
Lambesc 31 1 2 62 pr
La Fare les Oliviers 33 1 2 66 pr
Salon de Provence 43 1 2 86 pr
Entressen 65 1 2 130 pr
Aubagne 33 1 2 66 pr
Cassis 45 1 2 90 pr
La Bouilladisse 21 1 2 42 pr
Gréasque 12 1 2 24 bu
St Savournin 16 1 2 32 pr
Mimet 18 1 2 36 pr
SimianeCollongue 15 2 2 60 pr
Cabriès 20 1 2 40 pr
Sénas 55 1 2 110 pr
La Couronne (Martigues) 54 1 2 108 pr
La Motte d'Algues 44 1 2 88 pr
Marguerittes 122 1 2 244 pr
Puyricard 18 2 2 72 bu
Gardanne 10 1 2 20 bu
Cucuron 46 1 2 92 pr
TOTAL 68 3 022

III
I zones urbaines I
DDT en voiture 1 Périphérie rurale 1 Banlieue urbaine centre ville Total
Total kilométrage/anl 432400 1 119 200 52 800 604 400

Déplacement domicile-travail en bus ou en autocar:

Bus Autocar
Total (km) Total (km)
36
76
7200 15200

Déplacement des visiteurs en voiture

Nous avons regroupé les visiteurs en deux catégories. Les hypothèses sont les suivantes:
- Individuels
5 rendez-vous professionnels /jour
0.5 visiteurs au centre de documentation !jour

5 individuels /jour sur 200 jours à 50 km AR ..............................50000 km / an

Réunions
2 grandes salles (20 personnes + 10 personnes = 30 personnes)
dont 15 extérieures sur 200 jours à 150 km AR ............................. 450000km! an

TOTAL............................................................................................................ 500000km/an

Iv
Annexe 3 : Carte de localisation des domiciles des agents

Cette carte représente la localisation des domiciles des agents et indique le nombre
d'agents résidant dans la même ville.

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V
Annexe 4 : Travail préparatoire pour les émissions liées aux services
tertiaires

Contrats

Informatique, hors matériels..................................................... = 28 000 €


Entretien logiciels = 9 743 €
Internet = 24 325 €
Achat logiciels = O €
c Téléphone .................................................................................. = 50 000 €
Mobile =9 743€
N Fixe=24325€
T SEMER=15000€
R Assistance dépannage voiture................................................... = 1 700 € LU
Gardiennage.............................................................................. = 10 000 € CD
A CD
TNettoyage .................................................................................. = 39000€
s Relevage (station + pompe)...................................................... = 2 000 €
Portails. ..................................................................................... = 900€
Climatisation............................................................................. = 4 400 €
Ascenseurs................................................................................ = 2 800 €
Extincteurs................................................................................ = 1 200 €
Espaces verts............................................................................. = 3 200 €
SOCOTEC.............................................. . ................................. = 1400€

Etudes de connaissance (Bureaux d'études)

E
Prestations de réalisation technique : Natura I CITES / Hydro
rn
Contrats SEMER / Unité eau.................................................... = 527 000 €
Modernisation stations = 100 000 €
s Fonctionnement SEM du SCP = 38 600 € N
Diatomées = 28 000 €
Invertébrés = 13 000 €

Totalgénéral .................................................................................................... . 1 892 543 €


Soit 1,893 millions d'euros

VI
I
Annexe 5 : Circulaire du Premier Ministre du 28 septembre 2005
I
CIRCULAIRE DU PREMIER MINISTRE DU 28 SEPTEMBRE 2005: « RÔLE
EXEMPLAIRE DE L'ETAT EN MATIÈRE D'ÉCONOMIES D'ÉNERGIE »
I
I
U
V, .2
L.D,n, • Frais,nn

Iapu.lxtv ftaçAIs

le 28 setenbre 2005
ir 5.102/Sc

Le Prasuer Miilre

Meadaies et Meuiesrs lu Ministras

Objet * R6Ie rnmplae de l'Etat e. matière IIéennOIItIe, d'ènesgie »


I. la loi dc programme du 13 juillet 2005 qui 1xe les objectifs de La politique
énergétique de la Franco aflimse la néccssité de rnaltriser la demande d énergie, dans le

I souci, tout à la fois, d'asswr l'indépendance énergétique de la Fiance et de lutter contre


I'cffc* dc scrrc et ta pollution dans le droit-fil dc la position pose pur le Présidct dç l
République lors du sommet mondial sur le développensent durable. A ccl etl. La loi
prévoit dc porta le rythme de réduction dc l'intciwté énergétique à 2% per an en 2015

I et 2,5% par an en 2030, contre 1,2 1% sur 1Q5-2004,Elle fixe un otøc1if dc réduetion dc
tais ésuusiens dc pz à efTct dc serre dc 3% pur an en rnoycni. Elle dispote auti que
e la »0ac1 soutiendra la defimion d'air objewil de a7vuion p& drar des emLçslo,u
mo,wliales de gœ à effet de serre d'ici à 2050 ce qui i*etrite, coaye tenu des

I dc cuesummatiur, crurc pays une division pair quatre vu drW rie ces
tnWslons ,un, les pays déwkppéi s

Ces objectifs apparaissent plus que jamais justifiés dans le contexte actueL

I Or, dans ce domatne comme dans d'a*nrcs. ans concitoyens attendent


Iégittmcmcnt de l'Fut qif il adopte en premier lieu et pour lui-même Ici dispositions
qu'il prescrit. C'est pourquoi, en cohérence avec la stratégie nationale de
développement durable du Gouvcincm= la ki de programme dispose que « l'Etat. .rcs

I établissements publics et les esurrpriws bliqurs ,,aiioewies PrseflenI en oeuvre ideS


plans d'action exenqilaires caasi bien dans la gestion rie leurs
bis leurs politiques crachœ de véhicades. »
pv'cs aumobdiers que

2. Trots domaines se prétcat prtktdrcrcmcnt à unc action dc maltriac de la


consommation énergétique des adminis*xuttons de I'E*SL
III s'agit en premier lieu, de la politique d'acquisition et d'utilisation des
vebicujcs, étant rappelé que le secteur des lranspotts icpeLi...Lc plus dc 30 % dc la
consoruniation énergétique finale en Fiance.

I
VII
L'Etat cl ses établissements publics doivent utiliser des véhicules à faible
consommation de carburant cl Gmctiant moins dc CO2.

Ii co,wicsn, en dcuxiétne lieu, de prendre en compte l'enjeu panicuhérement


hnpotlant que représente k pare immobilier de l'Eiai et dc ses établissements publics.
Des économies sont à faire, non seulement à l'occasion de la constngtion de nouveaux
bâtiments mois encore davantage par les politiques d'cntreticn et de rénovation dc
l'existanL

Enfin. k choix des équipements peut également &rc une source importante
dconomies, en pnvikgiazg ceux d'entre eux qui Sont les plus performants du point de
vue énergétique. Les commandes dc l'Etnt rcpràcmlaicnt plus de 9 millianis d'euros en
2003.

AU-delà de la politique d'achats en matière de véhicadcs. de Mtimcnts ou


d'équipements, l'utilisation qui en est faite peut aussi avoir im rôle déterminant. II est
essentiel d'y sensibiliser nos agcnts, qui per leun gestes quotidiens peuvent contribuer â
économiser nos ressowues et à protéger l'cnvimnnemeni.

En agissant de manière résolue sur cas trois axes, l'État peut influencer
significativement l'cngagcment de notre société dans la lutte contre le changement
climatique.

Je vous dcmande donc de veiller personnellement à ce que les mesures jointes en


annexe soient mises ai oeuvre de façon exemplaire dans les administrations et les
I
établiucmcnts dont vous avez la tutelle.

Le « Haut 1onc1ioswjalre Energie » de voire ministère, mis en place par la


circulaire du Premier ministre du 24 janvier 1991 et chargé dc suivre les meawus
d'économies d'énergie dc votre département en application de la circulaire du 24janvier
1991 adressera chaque année, avant le ljuin, tri bilan de vos réalisations en ministre
chargé dc l'industric (direction générale de l'énergie et des matières premières), qui
m'en fers la synthèse.

I
Dominique D€ VILLEPIN
I

VIII 1
Annexe

1) Renouvellement du pare aiiloaoblle.

Le renouvcllcmcnt dcs véhicules particulicr doit porter sur des véhkules


émettan moins de 140 grammes dc CO2 par kilomètre2 .

Outre les membres du Gouvernement, seules peuvent déroger à ccttc règle, dans
la limite dc rejets dc 199 grammes dc CO2 par km, les autorités de l'litaz figurant aw'
tntc liste an'êtcc par le secrétaire général du Gouvernement d'ici la fin de l'anmic. Le
nombre des véhicules faisant l'objet de dérogations ne pourra rcpréscnter plus de 4 %
du pare total des véhicules particuliers de l'Etat.

S'agissant des véhicules igilltai,vs légers (fourgonnettes ou camnionnenes), 1mw


renouvellement doit porter sur des véhicules peu émettmws de CO2 ou utilisant des
carburants alternatifs (électricité, GPL, GNV, hybrides).

Il est essentiel que l'Etat puisse rendre compte du respect de ces principes. A
celte fin, les administrations sont invitées à assurer im suivi précis en renseignant
ammuelleincnt le tableau, joint en annexe.

Au delà de I'sequismtion dc véhicules propres et économes, l'administration doit


vc2fler à rénliser des e plans de déplacements d'entreprise ». Pour ce faire, elle peut
utiliser le guide méthodologique développé par I'ADFME à cet effet.

I 2)
) Température moyenne

I L de
'aniclelt 131-20 ducodelaconsuuction ctdc l'habitation imposedes
limites supèTicures de température de chauffage fixées en moymvc à 19°C3. Par
ailleurs, l'article R. 131-21 fixe des limites maximales dc température de chauffage en
cas d'inoccupation des locaux: 16° C pour les locaux inoœtçés pluit de 24 heures et K°
I pour ceux inoccupés plus de 48 heures.

les administrations doivent veiller à appliquer scrupulcuacmcnt cette


réglementation. Pur ailleurs, elles doivent mener des campagnes d'rnformations
régulières à destination de leurs agents sur l'impact des comportements individuels au
travail, sur le confort thermique et les économies d'énergie.

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Ix
Pour cc qui concerne k confort d'été, le rafrîchissemcnt passif, la ventilation ci
les protcction.1 solaircs des bâtiments doivcnt ètrc privilégiés. Dans k cas d'une
cLimatisation, il convient dc s'assurer que la mise en oeuvre des installations pennct ime
consommation d'énergie modérée. notamment en plafonnant l'écart dc température
entre l'intérieur et l'CXtéTicUT du bâtiment,

Les administrations doivent s'assurer que la cJirnsnttion n'est utilisée que


lorsque la température intérieure des locsiix dépasse 25°C. Lorsque la climatisation
fonctionne, elles doivent également veiller à ce que la différence entre la usnpéranare
intérieure et extérieure n'excède pas 6°C 4/.1°C tant que la température intérieure reste
inférieureà3O°C.

Réglementation thermique

Dans le cadre de leurs missions de malirise d'ouvrage, il est impératif que les
administrations fassent respecter la réglementation thermique RT 2000 et les
réglementations qua lui succéderont, en particulier la RT 2005 en cours de finalisation

En outre, conformément aux objectifs de la Stratégie nationale dc développcmcnt


durable, il est rappelé qu'en 2005, 20% des nouvelles constructions de l'E*aL devront
répondre â la démarche « Haute Qualité Environnementale »(HQE) 4 ou obtenir k label
« Haute Performance Energétiquc » (HPF)5 ou satisfaire I une référence équivalente. En
2008. 50% des constructions nouvelles devront satisfaire aux exigences dc La démarche
HQE et 80% devront 'respecter le label HPE applicable à cette date.

Dans le cas de rénovations importantes de bâtiments existants, les


administrations doivent inclure l'amélioration de l'efficacaté énergétique parmi les
travaux prioritaires afin que k niveau d'exigence fixé soit anssi proche que possible de
celui de la réglementation thermique en vigueur pour les constructions neuves
(actuellement RT 2000 et ensuite RT 2005), tout en respectai les critères de
rvnouvcllcnicnt de l'air intérieur pour en garantir sa qualité

Avant l'engagement de travaux sur des bâtiments existants', il est demandé aux
administrations dc faire réaliser des études préalables dc faisabilité afin d'examiner
l'opportaulé de recourir aux énergies renouvelables.

Enfin, Ica scini opérations programmées d'amélioration thermique et aicrgéliquc


des bâtiments (OPAT13) en cours â ce jour doivent faire l'objet d'une attention
particulière pour réaliser des diagnostics de performance énergétique dans k patrimoine
de l'Ehd, cugagel des atkars de uéductk,u des cunsuuunatkjus d'éneigie et inoWdaintim
pour les armées â venir des travaux d'amélioration des performances énergétiques.

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X
3) Aménagements et éqaipeeuts des Iseaus.

L 'éclairage

Les administrations de I'Etal doivent:

• proscrire l'installation de lampes halogènes de type crayon;


• s'interdire l'utilisation des lanpcs dont l'efficacité lumincwc est inférieure â 20
lm/W et privikgicr l'utilisation de lampes dont l'efficacité lumincuse est su>tricurc à
40 lm/W, nolammcnl les ampoules basse consommation;
• utiliser des ballasts électroniques pour 1'appeillage ;
• meure en place un plan de maintenance (nettoyage des vitres, dépoussiérage
des luminaires et dcs lampes);
• mettre en oeuvre un systàne dc gestion de l'éclairage avec & minima une
horloge pour couper l'éclairage la nuit.

» Les ascenseurs

r de la construction d'un b&iiment neuf, de l'installation ou du remplacement


d'un ascenseur dans un bâtiment existant, les maures d'ouvrage de l'Etat doivent veiller
à acquérir des ascenseurs perfonnan*s en terme d'économie d'énergie. A cette fin, pour
le transport des personnes, ils doivent privilégier les ascenseurs éicctriques à traction
ayant un contrôle avœ variation de fréquence et possédant im système de contrepoids.

» Les systènser & c&ngage

Il est demandé aux administrations dc faire rénliscr des études sur les
installations thermiques existantes ou à rénover, afin d'évaluer les possibilités
d'amélioration dc Icur efficacité énergétique ainsi que les diverses solutions
d'approvisionnement en éncrgic dont celles qui forn appel aux réseaux de chaleur et
aux énergies renouvdablcs.

. Les diaudieres

Si après avoir effectué les études préalables susmentionnées, celles-ci


préconisent le remplacement dc la chaudière, les maîtres d'ouvrage de l'Etat doivent
pnvilégier les chaudiêrcs à condensation telles que définies per l'arrêté du 9 mai 1994
(JO du 22 juin 1994) relatif au rendement des çbaudkm à eau chaude alimattécs en
combustibles liquides ou gazeux et â leur mai'quegc, à savoir « les chaudiéres conçues
pour pouvoir condenser en permanence une part importante des vapeurs d'eau
contenues dans les gaz dc combustion ».

) Les fenêtres ri les vli'ragcs

Lors de la construction d'un bâtimcnt neuf ou de la rénovation d'un bâtiment


existant, les maîtres d'ouvrage de l'Etat doivent veiller à acquérir dos fenêtres équipées
de vitrages à isolation renforcée (VIR). Ces fenêtres sont détinies par un coefficient de
transmission surfaciquc dc lenscmble de la fenêtre (Uw) inférieur à 18 WfmK.

XI
Eqiapemenls de bureau

A l'occasion du renouvellement de leur matériel de bureau, les administrations


doivent acquérir des équipements ceitiilés « ENEROY STAR »', label défini dans le
cadre d'un programme de l'Union européenne relatif à l'efficacité éncrgétique des
équipcments dc burcau. A défaut, peuvent ilxc acceptés les matériels prcrnant des
peifonnances équivalentes. Les fournisseurs doivent, dans ce cas. apporter la preuve
que les équipements qu' ils proposent répondent aux exigences énergétiques fixées par te
label.

Les appareils concernés sont les moniteurs les ordinateurs portables, les
imprimantes, les scanners. les photocopimm les t&copicurs et les équipements
multifonction& Une attention paitivulière doit trc portec à l'achat d'appareils dont la
consonunation en veille est inférieure à 1W.

» Les achats k papier

L'industrie papetière figure, au niveau mondial parmi les indus*ric& les plus
consommatrices d'àgie.
Les administrations doivent donc veiller: I
• à s'équiper en matériels économes (imprimantes et photocopieurs recto-verso)
ci accompagner ces achats d'une recommandation interne incitant à l'utilisation
systématique de cette fonction;
• à achetcr du papier recyclé ou répnndwit aux exigences dc l'éoolabel européen,
le entête de consommation énergétique lors de la production des papiers étant intégré
dans les exigences de l'écolabcl.

4) Achats d'énergie.
Les administrations doivent systéinatiqucment cxamincr les offres commerciales
I
qui peuvent leur être prèsentées pour l'achat d'électricité issue des énergies
renouvelables ou qui proposcrn des services d'amélioration dc l'efficacité énergétique
ainsi que des actions de mattrise dc la demande d'électricité.

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ra..r ai

XII
I
Annexe 6 : Articles R13 1-20 et R13 1-21 du code de la construction et
de l'habitation

CODE DE LA CONSTRUCTION ET DE L'HABITATION


(Partie Réglementaire - Décrets en Conseil d'Etat)

Section 4 : Limitation de la température de chauffage

Article R131-20

(Décret n° 79-907 du 22 octobre 1979 art. 1 Journal Officiel du 23 octobre 1979)

('Décret n°2000-613 du 3 juillet 2000 art. 5 Journal Officiel du 5 juillet 2000)

(Décret n°2007-363 du 19 mars 2007 art. 2 Ifournal Officiel du 21 mars 2007)

Dans les locaux à usage d'habitation, d'enseignement, de bureaux ou recevant du public et


dans tous autres locaux, à l'exception de ceux qui sont indiqués aux articles R. 131-22 et R.
131-23, les limites supérieures de température de chauffage sont, en dehors des périodes
d'inoccupation définies à l'article R. 131-20, fixées en moyenne à 190 C:
- pour l'ensemble des pièces d'un logement;
- pour l'ensemble des locaux affectés à un usage autre que l'habitation et compris dans un
même bâtiment.

Article R131-21

('Décret n°2000-613 du 3 juillet 2000 art. 5 Journal Officiel du 5juillet 2000)

(Décret n°2007-363 du 19 mars 2007 art. 2 Ifournal Officiel du 21 mars 2007)

Pendant les périodes d'inoccupation des locaux mentionnés à l'article R. 131-20, d'une
I du rée égale ou supérieure à vingt-quatre heures consécutives, les limites de température
moyenne de chauffage sont, pour l'ensemble des pièces d'un logement et pour l'ensemble des
locaux affectés à un usage autre que l'habitation et compris dans un même bâtiment, fixées
I ainsi qu'il suit
16° C lorsque la durée d'inoccupation est égale ou supérieure à vingt-quatre heures et
inférieure à quarante-huit heures;
I 8° C lorsque la durée d'inoccupation est égale ou supérieure à quarante-huit heures.

XIII
Annexe 7 Tableau de synthèse des actions du PDE

Ce tableau présente toutes les actions, celles qui sont communes à l'ensemble des
établissements et celles qui sont interne à la DIREN-PACA, qui vont être lancées pour le
I
PDE du Tholonet. Pour chaque action, il informe également sur la facilité et le coût de mise
en oeuvre, l'impact sur les émissions de gaz à effet de serre et la décision du comité de
direction.

XIV 1
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

N° Action " Facilité Impact I Coût I CODIR DIREN 2710312007

1 Etudier le cadencement de la ligne 3 validé


2 Mieux faire connaître et adapter le transport à la demande Proxibus ______ validé
3 dapter l'offre de la Victorine ______ validé
4 Faciliter l'accès aux lignes interurbaines à fort potentiel [Aix-Marseille] ++ validé

Sécuriser les cheminements piétons/cyclables et les arrêts de bus aux abords des
5 ;ites validé
6 Rendre le décret du 22 décembre 2006 plus fléxible(déplacements Fonction Publique validé

réer un poste de Coordinateur Général PDE inter-établissement et nommer


7 un correspondant PDE en interne à ré-examiner en COPIL PDE
8 Mettre en place un système de mise en relation de covoitureurs -i-++ validé

9 Proposer des services de proximité + validé

10 Fournir des vélos de service / assistance éléctrique ou non ++ action pas prioritaire
11 créer un document - guide des déplacements +++ Validé
12 Evaluer les actions mises en place +++ Validé
13 Faciliter le covoiturage professionnel + à approfondir

14 Participer aux abonnement TC à hauteur de 50% ++ Validé - réglementaire


15 Créer des bureaux-relais + Validé
16 Ré-étudier la semaine des 4 jours ? Validé sur le principe-modalités à définir
17 Organiser le télétravail +++ Validé sur le principe-voir réglementation
18 Mettre un/des véhicules de service à disposition des covoitureurs dom-travail validé en situation exceptionnelle
19 intensifier la téléconférence et/ou visio-confèrence ++ Validé
20 Mettre à disposition des arceaux vélo et un vestiaire ++ validé
21 Extension d'assurance pour certains véhicules de service ( covoiturage externe) ? + ? à approfondi r-rég lementation
22 Mettre à disposition des scooters électriques action non retenue
23 Réorganiser la gestion du parc de véhicules ++ à approfondir-voir logitiel de réservation
24 cquénr des véhicules moins polluants + Validé - réglementaire
25 Prendre en charge le stationnement en cas de rabattement vers les TC + validé
RESUME

Dans un contexte de réchauffement climatique et de volonté de réduire les émissions


de gaz à effet de serre, la méthode bilan carbone® vise à évaluer dans un premier temps,
l'empreinte d'une entreprise ou d'une administration sur l'environnement, et dans un second
temps, à agir en mettant en place des actions visant à réduire cette empreinte.

Pour chacun des douze postes que comprend la méthode, les émissions sont estimées à
partir de données facilement disponibles. Après avoir défini le périmètre d'étude, j'ai calculé
les émissions de la DIREN-PACA, poste d'émission par poste d'émission. Ainsi, bien que les
agents de la DIREN-PACA aient conscience des enjeux relatifs à la mise en place d'un bilan
carbone, il n'en demeure pas moins que la situation géographique est un réel handicap.
D'où, le lancement en septembre prochain du Plan de Déplacement Etablissement du
Tholonet dont les actions répondent directement à cette problématique. Un prochain bilan
carbone évaluera les effets des actions mises en oeuvres.

Mots clés méthode bilan carbone®, équivalent carbone, gaz à effet de serre, réchauffement
climatique

ABSTRACT

In a context of global warming and will to reduce greenhouse gas emissions, the
method balance sheet carbon® aims at estimating at first, the imprint of a company or an
administration on the environment, and in a second time, at acting by setting up actions to
reduce this imprint.

For each of twelve posts that include the rnethod, emissions are estimated from easily
I availabl e data. Having defined the perimeter of study, I calculated the emissions of DIREN-
PACA, emission post by emission post. So, although the agents of DIREN-PACA are
conscious of stakes relative to the implementation of a balance sheet carbon, the fact remains
I that the geographical situation is a real handicap.
Where from, the launch next September of the Plan cf Movement Establishment of
.Tholonet the actions cf which answer directly to this problem. A next balance sheet carbon
I will estimate the effects ofthe implemented actions.

Key words: method balance sheet carbon®, amount carbon, greenhouse gases, global
warming

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