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PLAN DE GESTION

DÉPARTEMENTALE DES DÉCHETS


DU BTP DE L’ISÈRE

ANNEXES

Liberté - Egalité - Fraternité


RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

PRÉFECTURE DE L'ISÈRE

Plan approuvé - 2004


LISTE DES ANNEXES

page

◆ Annexe N°1 Liste des participants à la démarche ........................................................................................................................................................ 3


◆ Annexe N°2 Législation relative aux déchets du BTP.......................................................................................................................................... 5à7
◆ Annexe N°3 Fiche nature de déchets ....................................................................................................................................................................................................... 8
◆ Annexe N°4 Fiches Centre de Stockage de Déchets Ultimes ............................................................................................................. 9
◆ Annexe N°5 Fiche responsabilités ................................................................................................................................................................................................................. 10
◆ Annexe N°6 Fiche sur les natures d’installations et leurs modes de gestion........................................................ 11
• 1 - Les choix de base ............................................................................................................................................................................................................ 12 à 19
• 2 - Les variantes ............................................................................................................................................................................................................................... 20
• 3 - Montage juridique .......................................................................................................................................................................................................... 21 à 26

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ANNEXE 1

Liste des participants à la démarche


ABSISE Association des Bailleurs Sociaux de l'Isère
ADEME Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie
AEPI Agence d'Étude et de la Promotion de l'Isère
AREA Autoroutes Rhône et Alpes
AMI Association des Maires et adjoints de l’Isère
CAPEB Grenoble Confédération de l'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment de Grenoble
CAPEB Vienne Confédération de l'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment du Nord Isère
C.C.I. GRENOBLE Chambre de Commerce et de l'Industriede Grenoble
C.C.I. Nord Isère Chambre de Commerce et de l'Industriedu Nord Isère
CAUE Conseil d'Architecture d'Urbanisme et de l'Environnement
CERTU Centre d'Etudes sur les Réseaux, le Transport et l'Urbanisme
CETE Centre d'Etudes Techniques de l'Équipement de Bron
Chambre de Métiers de Grenoble
Chambre de Métiers de Vienne
Chambre Régionale Rhône Alpes des Ingénieurs Conseil de France
Chambre Syndicale Nationale des Architectes Agréés, Maîtres d’Oeuvre, Métreurs, Experts.
Communauté du pays voironnais
Conseil Général de l'Isère
Conseil Régional de la région Rhône-Alpes
CSTB Centre Scientifique et Technique du Bâtiment
DDAF Direction Départementales de l'Agriculture et de la Forêt
DDASS Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales
DDE Direction Départementale de l'Équipement
DRE Division Bâtiment et Travaux Publics Direction Régionale de l'Équipement
DRIRE Direction Régionale de l'Industrie, de la Recherche et de l'Environnement
EDF-GDF
Entreprise BALME-BLANCHON Pierre
Entreprise CAVAGNA Henri
Entreprise CICCONE Serge
Entreprise COUVERT
Entreprise DALLAINE
Entreprise EDELWEISS
Entreprise EMERY ET FILS
Entreprise EUROVIA
Entreprise FCS
Entreprise FLAMMIER Pascal
Entreprise FORTE CHARPENTE
Entreprise GIRAUD ET MARCHAND
Entreprise GIROUD GARAMPON
Entreprise GMTP
Entreprise GUERAUD PINET
Entreprise LAFLEUR

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ANNEXE 1

Entreprise LEBLANC Christian


Entreprise MENUISERIE VILLOT PERE ET FILS
Entreprise MERMET René
Entreprise MIDALI
Entreprise MILLE ET UN SERVICES
Entreprise MONCENIS-MENUISERIE
Entreprise MUSY Daniel
Entreprise OGUEY
Entreprise RIBIERE
Entreprise RIVAL ALAIN
Entreprise ROUSSANES
Entreprise S.T.P. SERVICE TRAVAUX PAYSAGERS
Entreprise S.T.T.P.
Entreprise SERVONNET Lionel
Entreprise SNTP
Entreprise SOREL
Entreprise SOTRAM
Entreprise SPIE TONDELLA
EPIDA Établissement Public de l'Isle d'Abeau
FBTP de l'Isère Fédération du Bâtiment et des Travaux Publics de l'Isère
FRB Rhône-Alpes Fédération Régionale du Bâtiment Rhône Alpes
FEDEREC Fédération de la Récupération et du Recyclage
FNADE Fédération Nationale des Activités du Déchet
FRAPNA Fédération Rhône-Alpes des Associations de Protection de la Nature
LA METRO
Office du Bâtiment
OPAC 38
PLURALIS
RFF Réseau Ferré de France
SICTOM de la Bièvre
SNCF
Syndicat Mixte Nord Dauphiné
TERRITORES 38
UNICEM Union Régionale des Industries de Carrières et Matériaux de Construction
UNTEC Union National des Économistes de la Construction et des Coordonnateurs
Ville de GRENOBLE

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ANNEXE 2

Réglementation relative à la gestion et II - déchets ménagers et assimilés


l’élimination des déchets du BTP Décret n° 2000-404 du 11 mai 2000 relatif au rapport
annuel sur le prix et la qualité du service public d’élimination
des déchets (JO du 14/05/00)
I - Textes généraux a -Plans départementaux d’élimination
Directive du 15 juillet 1975 (75/442/CEE) relative aux Décret n° 96-1008 du 18 novembre 1996 relatif aux plans
déchets modifiée par la directive du 18 mars 1991 d'élimination des déchets ménagers et assimilés (JO du
(91/156/CEE) (JOCE du 26/03/91) 24/11/96)
Code de l’environnement (Partie législative) Circulaire du 28 avril 1998 concernant la mise en oeuvre
Livre V Titre IV Chapitre I' Élimination des déchets et et l’évolution des plans départementaux d’élimination des
récupération des matériaux articles 541-1 à 541-50 déchets ménagers et assimilés
b - Déchets d’emballages
et Livre I Titre II Chapitre IV Autres modes d’information
article 124-1 Décret n° 92-377 du 1 avril 1992 portant application,
pour les déchets résultant de l'abandon des emballages, de
Décret n° 93-1410 du 29 décembre 1993 fixant les moda-
la loi n° 75-633 du 15 juillet 1975 modifiée
lités d'exercice du droit à l'information en matière de
déchets prévues à l'article 3-1 de la loi du 15 juillet 1975 (JO du 3/04/92), modifié par le décret n° 99-1169 du
(JO du 31/12/93) 21 décembre 1999
Code des Douanes - articles 266 sexies à 266 undecies Décret n° 94-609 du 13 juillet 1994 portant application de
relatifs à la taxe générale sur les activités polluantes la loi n° 75-633 du 15 juillet 1975 modifiée et relatif
article 45 de la loi de finances pour 1999 n° 98-1266 du notamment aux déchets d'emballages dont les détenteurs
30 décembre 1998 (JO du 31/12/99)) ne sont pas les ménages (JO du 21/07/94)
Directive du 20 décembre 1994 (94/62/CE) relative aux
Décisions de la Commission du 16 janvier 2001
emballages et aux déchets d'emballages (JOCE du
(2001/118/CE) et du 22 janvier 2001 (2001/119/CE)
31/12/94)
modifiant la décision 2000/532/CE en ce qui concerne la
liste de déchets (JOCE du 16 Février 2001) Décret n° 98-638 du 20 juillet 1998 relatif à la prise en
compte des exigences liées à l’environnement dans la
Avis relatif à la nomenclature des déchets (JO du
conception et la fabrication des emballages (JO du
11/11/97)
25/07/98)
Décret du 5 juillet 2001 relatif à la création du Conseil Proposition de directive européenne du 07/12/01 pour la
national des déchets révision de la directive 94/62/CE sur les emballages et
(JO du 07/07/01) déchets d'emballages
Décret no 2002-540 du 18 avril 2002 - portant sur la c - Déchets organiques
classification des déchets - annexe I propriétés de danger, Circulaire du 28 juin 2001 relative à la gestion des
Annexe II liste des déchets (JO 20 avril 2002) déchets organiques
Circulaire de Mme BACHELOT du 27 juin 2002 sur les
déchets ultimes précisant l'application de l'échéance du
1er juillet

5
ANNEXE 2

III - Déchets industriels b - Déchets de chantier


Décret n° 77-974 du 19 août 1977 relatif aux informations Circulaire du 15/02/00 relative à la planification de la
à fournir au sujet des déchets industriels générateurs de gestion des déchets de chantier du bâtiment et des travaux
nuisances (JO du 28/08/77) publics (BTP) (BO/MATE n° 2000-03 du 20/03/00)
Arrêté du 4 janvier 1985 relatif au contrôle des circuits 18/06/01 Circulaire relative à la gestion des déchets du
d'élimination de déchets générateurs de nuisances (JO du réseau routier national
16/02/85) c - Huiles usagées
Directive du 12 décembre 1991 (91/689/CEE) relative Directive du 16 juin 1975 (75/439/CEE) modifiée par la
aux déchets dangereux directive du 22 décembre 1986 (87/101/CEE) (JOCE du
(JOCE du 31/12/91) 25/07/75 et du 12/02/87)
Décret n° 96-1009 du 18 novembre 1996 relatif aux plans Décret n° 79-981 du 21 novembre 1979 modifié par le
d'élimination de déchets industriels spéciaux (JO du décret n° 85-387 du 23/03/85 et par les décrets n° 89-192
24/11/96) modifié par le décret n° 97-517 du 15 mai 1997 du 24/03/89, n° 89-648 du 3/08/89 et n° 93-140 du
(JO du 23/05/1997) 3/02/93 portant réglementation des huiles usagées (JO du
23/11/79, du 31/03/85, du 31/03/89, du 14/09/89 et du
Décret n° 97-517 du 15 mai 1997 relatif à la classification 4/02/93) et par le décret n° 97-503 du 21 mai 1997
des déchets dangereux (JO du 23/05/97) portant mesures de simplification administrative (art.44)
(JO du 22/05/97)
IV - Déchets particuliers Arrêté du 28 janvier 1999 relatif aux conditions d'élimi-
nation des huiles usagées (JO du 24/02/99)
a - Amiante
Arrêté du 28 janvier 1999 relatif aux conditions de
Circulaire n° 96/60 du 19 juillet 1996 relative à l'élimina- ramassage des huiles usagées (JO du 24/02/99)
tion des déchets générés lors des travaux relatifs aux
flocages et aux calorifugeages contenant de l'amiante d - PCB
dans le bâtiment ( BO/MELTT du 31 août 1996) Directive du 16 septembre 1996 (96/59/CE) concernant
Circulaire n° 97/15 du 9 janvier 1997 relative à l'élimina- l'élimination des polychlorobiphényles et des polychloro-
tion des déchets d'amiante-ciment générés lors des biphényles (PCB et PCT) (JOCE du 24/09/96)
travaux de réhabilitation et de démolition du bâtiment et Décret n° 87-59 du 2 février 1987 relatif à la mise sur le
des travaux publics, des produits amiante-ciment retirés marché, à l'utilisation et à l'élimination des PCB et PCT,
de la vente et provenant des industries de fabrication modifié par le décret n° 92-1074 du 2 octobre 1992
d'amiante-ciment et des points de vente ainsi que tous (JO du 4/02/87 et JO du 4/10/92), par le décret n° 97-503
autres stocks (BO/MELTT du 10 mars 1997). du 21 mai 1997 portant mesures de simplification
Circulaire n° 97/0320 du 12 mars 1997 relative aux administrative (art. 44)(JO du 22/05/97) et par le décret
conséquences de l’interdiction de l’amiante et élimination n° 2001-63 du 18 janvier 2001 (JO du 25/01/01)
des déchets (non parue) Arrêté du 13 février 2001 relatif à la déclaration de
Circulaire n° 97/0321 du 12 mars 1997 relative à la modi- détention d’appareils contenant des polychlorobiphényles
fication des annexes des circulaires du 19 juillet 1996 et et des polychlorobiphényles (JO du 6/03/01)
du 9 janvier 1997 relatives à l’élimination des déchets Circulaire du 21 février 2001 sur l’application du décret
contenant de l’amiante (non parue) n° 87-59 du 2 février 1987 relatif à la mise sur le marché,
02/01/02 Arrêté relatif au repérage des matériaux et l’utilisation et l’élimination des PCB et PCT, modifié par
produits contenant de l'amiante avant démolition en appli- le décret n° 2001-63 du 18 janvier 2001
cation de l'article 10-4 du décret n°96-97 du 7 février e - Piles et accumulateurs
1996 modifié Directive du 18 mars 1991 (91/157/CEE) relative aux
piles et accumulateurs contenant certaines matières dan-
gereuses (JOCE du 26/03/91)

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ANNEXE 2

Décret n° 99-374 du 12 mai 1999 relatif à la mise sur le d - Installations de stockage


marché des piles et accumulateurs et à leur élimination Arrêté du 18 décembre 1992 relatif au stockage de
(JO du 16/05/99), modifié par le décret n° 99-1171 du 29 certains déchets industriels spéciaux ultimes et stabilisés
décembre 1999 (JO du 30/12/99) pour les installations nouvelles (JO du 30/03/93), modifié
Arrêté du 26 juin 2001 relatif à la communication des par l'arrêté du 18 février 1994 (JO du 26/04/94)
informations concernant la mise sur le marché, la collecte, Arrêté du 18 décembre 1992 relatif au stockage de
la valorisation et l’élimination des piles et accumulateurs certains déchets industriels spéciaux ultimes et stabilisés
(JO du 12/07/01) pour les installations existantes (JO du 30/03/93), modifié
par l'arrêté du 18 février 1994 (JO du 26/04/94)
V - Installations de traitement des
Arrêté du 9 septembre 1997 relatif aux décharges
déchets existantes et aux nouvelles installations de stockage de
Code de l’environnement (Partie législative) déchets ménagers et assimilés (JO du 02/10/97)
Livre V Titre IV Chapitre I' Élimination des déchets et Directive du Conseil du 26 avril 1999 (1999/31/CE)
récupération des matériaux articles 541-1 à 541-50 concernant la mise en décharge des déchets (JOCE du
Livre I Titre II Chapitre IV Autres modes d’information 16/07/99)
article 124-1 02/03/02 Publication au J.O. de l'arrêté du 31décembre
Livre V Titre I° Installations classées pour la protection 2001 modifiant l'arrêté du 9 septembre 1997 relatif aux
de l’environnement décharges existantes et aux nouvelles installations de
stockage de déchets ménagers et assimilés
articles 511-1 à 517-2
4 juillet 2002 : centres de stockage de déchets ménagers
a - Installations de transit
et assimilés (CSD classe II) circulaire précisant la mise en
Circulaire du 30 août 1985 relative aux installations clas- conformité découlant des arrêtés du 31 décembre 2001 et
sées pour la protection de l'environnement (installations 3 avril 2002.
de transit, regroupement et pré-traitement des déchets
industriels) (JO du 17/12/85) VI - Transport de déchets et transferts
b - Installations de compostage transfrontaliers
Circulaire du 5 janvier 2000 relative à la nomenclature Décret n° 98-679 du 30 juillet 1998 relatif au transport
des installations classées pour la protection de l’environ- par route, au négoce et au courtage des déchets (JO du
nement; classement des installations de compostage et 06/08/98)
des points d’apport volontaire de déchets ménagers triés Arrêté du 12 août 1998 relatif à la composition du dossier
(BO/MATE n° 2000-03 du 20/03/00) de déclaration et au récépissé de déclaration pour
l’exercice de l’activité de transport de déchets
c - Installations d'incinération
(JO du 26/09/98)
Arrêté du 25 janvier 1991 relatif aux installations
d'incinération des résidus urbains (JO du 8/03/91) Arrêté du 9 septembre 1998 relatif à la composition du
dossier de déclaration et au récépissé de déclaration pour
Arrêté du 10 octobre 1996 relatif aux installations
l’exercice de l’activité de négoce et de courtage de
spécialisées d'incinération et de co-incinération de
déchets (JO du 3/10/98)
certains déchets industriels spéciaux (JO du 16/10/96)
Règlement CEE n° 259/93 du Conseil du 1 février 1993
Directive 2000/76/CE du Parlement européen et du
concernant la surveillance et le contrôle des transferts de
Conseil du 4 décembre 2000 sur l’incinération des
déchets à l'entrée et à la sortie de la Communauté
déchets
européenne (JOCE n° L30 du 06/02/93) modifié par le
règlement CE n° 120/97 du Conseil du 20 janvier 1997
(JOCE n° L22 du 24/01/97) et par la décision du 24
novembre 1999 (JOCE n° L316 du 10/12/99).

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ANNEXE 3

La classification des déchets


Inertes
Ne subissent aucune modification physique en cas de stockage, ne brûlent
pas, ne se décomposent pas, ne sont pas dangereux pour l’environnement :
• terre • ardoise • terre cuite • enrobés,…
• pierre • porcelaine • brique
• béton • faïence • parpaing
Un déchet inerte mélangé avec un Déchet Industriel Banal devient un DIB,
exemple : la terre végétale contenant des tuyaux PVC doit être considérée
comme un DIB.

Déchets Industriels Banals (DIB) ou déchets non dangereux


• plâtre • verre • laine de verre
• béton cellulaire • bois non traités • quincaillerie
• métaux • plastiques • PVC,…

Un déchet Industriel Banal mélangé avec un déchet dangereux devient un


déchet dangereux, exemple : les emballages souillés par des hydrocarbures
doivent être considérés comme déchets dangereux.

Dont emballages (papiers, cartons, ...)


Obligation de valorisation (Décret du 13 juillet 1994) au
dessus de 1100 litres par semaine :
Valorisation des emballages par réemploi, recyclage,
incinération avec récupération d’énergie.

Déchets Dangereux ou déchets dangereux


Déchets qui contiennent des substances toxiques ou
polluantes nécessitant des circuits et techniques de
traitement spécifiques ; la liste est fixée dans le Décret
n° 02-540 du 18 avril 2002.
• bois traité • colle • vernis
(par certains • solvants • huiles
produits) • peintures • amiante
• accessoires et emballages souillés,…

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ANNEXE 4

Qu’est-ce qu’un déchet “ultime” ? Réemploi :


nouvel emploi en
l’état d’un déchet pour
La loi du 13 juillet 1992 prévoit qu’à compter du 1er juillet 2002 les un usage analogue à sa
centres de stockage ne devront plus accueillir que des déchets “ ultimes ”. première utilisation.
Peuvent être considérés comme ultimes, des déchets n’étant plus susceptibles de
faire l’objet :
- d’une valorisation (ex. recyclage des métaux) Ex : palettes consignées
- d’un traitement visant à extraire la part valorisable (ex. centre de tri)
- d’un traitement visant à réduire le caractère polluant ou dangereux (ex.
dépollution des transformateurs au pyralène).
La notion de déchets ultimes évolue en fonction des conditions techniques et Réutilisation :
utilisation d’un déchet
économiques du moment. pour un usage
différent de son
premier emploi.

Les centres de stockage des déchets ultimes


Ex : matériaux inertes
(CSDU) sont classés en trois catégories : réutilisés directement en
remblai sur le chantier.

Classe 1 réservée à la partie ultime des déchets dangereux


➯ Actuellement : aucun site en Rhône-Alpes. Recyclage :
réintroduction d’un
Classe 2 réservée à la partie ultime des déchets banals (Ordures Ménagères et/ou déchet dans le cycle de
production dont il est issu
Déchets Industriels Banals) (boucle) ou en substitution
une solution de plus en plus rare et coûteuse. d’une matière première dans
➯ Actuellement :10 centres sur l’Isère dont la plupart en fin un cycle de production
différent (cascade).
d’exploitation.
Ex : concassage-criblage
Disparition progressive des décharges non réglementaires. d’inertes en vue de fabriquer
Augmentation des coûts du fait de la rareté des sites, de la prise des granulats
en compte de contraintes techniques, et de la taxe générale sur
les activités polluantes.

Classe 3 réservée à la partie ultime des déchets inertes Valorisation


énergie :
➯ Actuellement : 2 centres sur l’Isère auxquels s’ajoutent utilisation des calories
18 carrières autorisées à recevoir des déchets inertes. contenues dans les
La réglementation risque de devenir plus contraignante pour déchets.
ce type d’installation.

Ex. valorisation des huiles


en cimenterie.

9
ANNEXE 5

Qui est responsable de l’élimination des déchets de chantier ?


Point sur les responsabilités et rappel des objectifs fixés par la
réglementation
L’article L 541.2 du Code de l’environnement précise que “ toute personne qui produit ou détient des déchets (…)
est tenue d’en assurer ou d’en faire assurer l’élimination ”. Dans le cadre des chantiers, les maîtres d’ouvrage et
les entreprises se partagent, chacun en qui le concerne, la responsabilité de l’élimination des déchets.

Maître d’Ouvrage : Entreprises :


• Donne les moyens (informations • Proposent et réalisent un
techniques) aux entreprises d’établir chiffrage de l’élimination des
des offres cohérentes et détaillées, déchets.
• Donne les moyens (financement) • Evacuent ou contractualisent
aux entreprises d’éliminer les avec des filières (prestataires)
déchets dans le respect de la conformes à la réglementation
réglementation, en vigueur,
• Assure le suivi des déchets. • Assurent le suivi des déchets.

Autres acteurs concernés:


Maître d’œuvre, Bureau de contrôle, Coordinateur SPS, Inspection du travail.
Cadre des responsabilités précisé dans le contrat avec la maîtrise d’ouvrage.

La recommandation T2-2000 du 22 juin 2000 et la norme NFP 03.001 précisent 2 cas :


Cas n°1 : la réhabilitation et de la démolition (travaux nécessitant des déplacements de matériaux
présents en début de chantier)
responsabilité partagée entre maîtres d’ouvrage et entreprises.
Cas n°2 : la construction (mise en œuvre des matériaux par l’entreprise)
responsabilité des entreprises.

Quelles sont les obligations des entreprises ?


4 objectifs en matière de gestion des Des textes d’application précisent les modalités de mise en
déchets ont été fixés par la loi de œuvre de ces objectifs. En d’autres termes, cela implique :
1992 : ■ l’interdiction du brûlage en plein air des déchets,
■ prévenir, réduire la production ■ l’interdiction d’abandonner, et d’enfouir des déchets dans
et la nocivité des déchets, des sites non autorisés,
■ organiser et limiter le transport ■ le non-mélange des déchets dangereux aux autres déchets,
des déchets, ■ la mise en place du tri en vue d’une valorisation maximum
■ valoriser les déchets par des déchets,
réemploi, recyclage ou récupération ■ la collecte et le transport des déchets par des prestataires
d’énergie, autorisés,
■ informer le public et les
■ l’obligation de connaître la destination des déchets,
administrations.
■ l’utilisation du bordereau de suivi pour les déchets
dangereux,
■ l’évacuation en centre de stockage des seuls déchets
ultimes, à partir du 1 juillet 2002.

10
ANNEXE 6

Descriptif technique, réglementaire et financier des installations préconisées

Extrait de l’étude GIRUS phase III

Notre analyse concerne la création ou la réhabilitation des installations suivantes : CSDU de classe III,
plate-forme de regroupement et site de concassage.
L’opportunité de créer de tels sites est fonction :
- du gisement,
- de la desserte routière,
- du milieu rural, urbain et de leur spécificité,
- de la faisabilité économique.

L’ensemble de ces installations sont autorisées, réglementées et gardiennées. Elles devront, lorsque cela
est possible, être couplées (ex : CSDU III + plate-forme de regroupement +site de concassage) pour rédui-
re les coûts de fonctionnement
Les installations à mettre en place pourront également être couplées à des installations existantes : centre
de tri, carrière ou déchetterie. Les modalités de fonctionnement et les services rendus seront adaptés à la
situation locale et aux installations existantes environnantes.

1 - Les choix de base (pages 12 à 19)


2 - Les varianres (page 20)
3 - Montage juridique (pages 21 à 26)

11
ANNEXE 6 - les choix de base

1 - Les choix de base


1.1 CSDU de classe III :
● Définition :
Ce sont des Centres de Stockage des Déchets Ultimes de classe III.
Ils reçoivent principalement des déchets inertes ultimes, ne pouvant plus faire l’objet de valorisation dans
les conditions techniques et économiques du moment.
Il s’agit de centres autorisés et contrôlés.
Autres appellations courantes : Centre d’enfouissement technique de classe III (CET III) ou Centre de
stockage de classe III.
● Présentation de la structure et organisation :
type de déchets acceptés :
- type H : les inertes comme les bétons, briques, tuiles, céramiques, déchets de verre, terre, granulats non
pollués sans mélange, enrobés bitumineux
- type G : les déchets non minéraux et non dangereux tolérés comme la peinture ou les papiers peints en
œuvre sur les murs, traces d’enduits bitumineux, murs revêtus de colle….
- type F : les déchets de plâtre n’étant pas associés à des déchets dangereux, ou déchets d’amiante.
Morphologie :
Le site est découpé en casier ou alvéole pouvant accueillir un type de déchets. L’exploitation se réalise par
tranche successive ; chacun des compartiments est rempli régulièrement. Selon le type de déchet reçu
(notamment de type F), certaines alvéoles doivent répondre à des critères plus complets de perméabilité,
d’épaisseur, et de pourcentage de pente.
Procédure d’admission :
- les livraisons font l’objet de l’établissement d’un bordereau de suivi rempli par le producteur et les
intermédiaires éventuels et l’exploitant. Sont mentionnés : la provenance des déchets, la destination, les
quantités et la nature des déchets.
- un registre des refus avec les raisons correspondantes est établi,
- pour les déchets du BTP, un contrôle visuel et olfactif est réalisé à l’entrée et lors du déchargement
- les alvéoles de plâtre et d’amiante sont spécifiquement localisées.
● Aspects réglementaires :
- l’instruction technique du 22 janvier 1980 définit les centres de stockage de classe III comme
ayant un substratum à perméabilité de fissure, ou un coefficient K moyen >10-6 m/s.
- le projet de loi du 22 mars 2000 définit la liste des déchets admissibles, les conditions d’admission
des déchets ainsi que les recommandations pour l’aménagement, l’exploitation et la couverture du
site,
- le « guide technique relatif aux installations de stockage des déchets inertes », édité en Avril
2001 par le Ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement, expose également un
ensemble de prescriptions techniques sur les même thèmes.
Certaines précautions sont proposées notamment concernant :
- la prévention des nuisances pour le voisinage
- la prévention des risques de pollution des eaux ; des sols et sous-sol.

12
ANNEXE 6 - les choix de base

L’ensemble des CSDU de classe I et II sont actuellement soumis au régime des ICPE ; cependant les
CSDU de classe III échappent à cette réglementation.
Seul l’article R442-2 du code de l’urbanisme confie au maire le pouvoir d’autoriser et de réglementer les
conditions d’aménagement et d’exploitation de ces sites par une autorisation préalable sous forme d’arrê-
té municipal. Cet arrêté doit être en conformité avec le code des communes, le code de l’urbanisme, le
POS, le règlement sanitaire départemental et le plan ménager des DMA.
● Evolution réglementaire à venir :
- un projet de loi en cours viserait à classer ces sites sous le régime des ICPE à partir d’une capacité
d’accueil totale ou annuelle,
- les casiers de type F pouvant recevoir des déchets amiantés pourraient être soumis au régime ICPE.
● Aspect économique
Aménagement et équipements de base :
- voie d’accès ; aménagement des casiers, d’une piste d’exploitation et d’un fossé périphérique ;
- un système de collecte et de drainage des eaux de ruissellement (avec pente de talus) ;
- une aire de retournement des camions ;
- des digues de rétention des déchets ;
- clôture et portail (pour les petits sites, il est envisageable de les remplacer par des merlons de terre) ;
panneaux d’information ;
- local gardien.
Aménagement et équipements réservés aux sites de taille importante :
- chargeur-compacteur (pour les petits sites, envisager la location du matériel) ;
- garage pour matériel roulant, - un poste de nettoyage des roues ;
- éclairage du site ;
- dalle de dépotage ;
- pont bascule ;
- rampes de brumisation ;
- aire de stockage des inertes recyclables ;
- complexe sanitaire ;
- aménagement paysager.
Chiffrage indicatif : dépend de la configuration du site.
Capacité du site 5 à 10 000 T/an 15 à 60 000 T/an
Coûts d’investissement
(hors achat du terrain) 76 à 152 K€ 228 à 304 K€

Autres aménagements et équipements en option :


- concasseur et cribleur (pour les petits sites, envisager la location du matériel) ;
- bennes et quais pour l’accueil de DIB triés ou en mélange ;
- caisson d’accueil des déchets dangereux en petits quantités.

13
ANNEXE 6 - les choix de base

Exemple d’aménagement d’un CSDU III

Casier 1 Casier 2 Casier 1

Benne
Clôture
de refus

Stockage Pont à bascule Aire de


matériau lavage
avant Stockage
Rampe de

utilisation
contrôle Gardien matériel
directe
Entrée/sortie visuel
du site
Les principaux coûts de fonctionnement sont :
- le gardiennage (3 jours par semaine sur les sites de moins de 15 000 T/an et 6 jours par semaine pour
les autres) ;
- le régalage-compactage (0,5 jour par semaine pour 5 000 T/an d’inertes enfouis) ;
- les frais divers et assurances ;
l’amortissement des investissements non subventionnés (calcul sur la base de 15 ans avec 6% de frais
financiers).

Capacité du site 5 à 10 000 T/an 15 à 25 000 T/an 30 à 60 000 T/an


Coût de fonctionnement 30 à 53 K€/an 99 à 122 K€/an 167 à 213 K€/an
Coût moyen à la tonne 6.2 €/T 4.5 €/T 3.9 €/T
Fourchette 5.4 à 6.8 €/T 4.1 à 5.0 €/T 3.6 à 4.2 €/T

En dessous de 5 000 T/an, le coût d’exploitation est très élevé sauf à réduire le coût de gardiennage en
limitant l’ouverture du site ou par couplage avec une autre installation :
Exemple : simulation des coûts pour un site de 2500 T/an
Amortissement : 5 180 €/an
Régalage 1 fois par mois, soit 5 480 €/an
Gardiennage 2 jours par semaine, soit 9 140 €/an
Frais divers : 760 €/an
Soit un coût total de fonctionnement de 8.2€/T
Il est préférable d’éviter la mise en place de site non gardienné.

14
ANNEXE 6 - les choix de base

1.2 Plate-forme de regroupement : plates-formes centrales et de proximité


Ce sont des installations intermédiaires entre le chantier et les unités de traitement final.
Leur but est de permettre le regroupement de déchets de façon à atteindre des quantités suffisantes pour
suivre des filières d’élimination.
Elles s’apparentent à des déchetteries professionnelles adaptées aux métiers du BTP en terme quantitatif
(volume d’acceptation important, notamment pour les inertes) et qualitatif (diversité de la nature des
déchets de chantier).
Elles permettent le regroupement des inertes, des DIB et déchets dangereux et accueillent des déchets
préalablement triés ou bien en mélange.
A titre indicatif, peuvent être mis en place, au minimum, 7 modules comme suit :
- le bois,
- les métaux,
- les cartons, papiers,
- les plastiques
- les inertes,
- les déchets dangereux ou DTQD,
- les déchets banals en mélange.
Selon leur capacité d’accueil et leurs options, deux types de plates-formes de regroupement peuvent être
envisagées :
- des plates-formes de proximité,
- des plates-formes centrales.

Déchets triés en petite quantité


Plates-formes de proximité

Déchets triés en grande quantité

Plates-formes centrales
Déchets non triés

1.3 Plates-formes de proximité


● Définition
Les plates-formes de proximité accueillent des déchets préalablement triés, ou des déchets en mélange
destinés à être orientés sur installations de tri. Les déchets sont stockés provisoirement en petites
quantités et petits volumes. Leurs capacités varient de 2 000 t/an à 30 000 t/an. Elles peuvent présenter des
zones aménagées de stockage d’inertes permettant la réalisation ultérieure de campagnes de concassage
avec un équipement mobile.

15
ANNEXE 6 - les choix de base

● Aspect réglementaire
Ces installations sont soumises au régime des ICPE et font l’objet d’une circulaire (du 30 août 1985)
réunissant l’ensemble des prescriptions techniques imposées aux installations de transit, de regroupement.
Si la plate-forme est inférieure ou égale à une superficie de 2 500 m2, elle est alors soumise à simple
déclaration (c’est le cas de la majorité des déchetterie communales).
Si sa superficie dépasse 2 500 m2, l’installation est soumise à autorisation préfectorale et fera l’objet d’une
enquête publique et d’une étude d’impact
● Aspect économique
Aménagement et équipements de base :
- une aire de regroupement, des voies d’accès ;
- clôture et portail ;
- local gardien ;
- En option : pont à bascule, quai de déchargement et chargeur.
Les coûts de fonctionnement regroupent :
- le gardiennage ;
- les frais divers et assurances ;
- l’amortissement des investissements non subventionnés ;
- le traitement des déchets.
Coûts de fonctionnement et d’investissement des plates-formes de regroupement de proximité

Type de plate-forme Coûts d’investissement Coûts de fonctionnement


(hors achat du terrain et subvention) (hors amortissement)
en Euros en Euros/t*
Plate-forme de regroupement
simplifiée (ex : milieu rural) 114 000 à 167 000 €HT 2.3 à 7.6 €HT/T
Plate-forme de regroupement
standard (ex : milieu urbain) 152 000 à 198 000 €HT

* coûts de fonctionnement varie d’une plate-forme à une autre selon les équipements mis en place et les
contraintes environnementales.

1.4 Les plates-formes centrales


● Définition
Les capacités de ces plates-formes sont comprises entre 40 000 t/an et 200 000 t/an.
Elles peuvent présenter des services suivants :
- le pré-tri réalisé par une pelle à grappin par exemple, ou tri plus poussé avec mise en place d’une chaîne
de tri ;
- la valorisation des inertes par concassage (couplage avec un site de concassage).

16
ANNEXE 6 - les choix de base

Elles peuvent également être couplées avec des installations de stockage des inertes.
L’unité de concassage, le plus souvent mobile, peut être couplée ou non avec un centre de stockage des
déchets inertes ultimes ou bien à une plate-forme de regroupement ou de pré-tri.
Le synoptique suivant détaille les différentes étapes du processus de recyclage :

Terrassement Enrobé
Enrob é

Tri manuel Plastique , Bois

Scalpage
é scalpage
Part non
valorisable
Concassag
Concassage

CET2 Déferraillag
Déferraillage Ferrailles

Criblage

Soufflerie Plastiques papiers

● Aspects réglementaires :
Concernant son activité de tri, l’installation est soumise au régime des ICPE, avec autorisation préfectorale,
quelle que soit sa superficie et ses capacités de stockage.
Les prescriptions techniques relatives aux centres de tri sont précisées par la circulaire du 5 janvier 1995.
Les déchets spéciaux doivent être listés en fonction de leur quantité, de la durée des stockages et des
prescriptions particulières. Une traçabilité est exigée.
L’arrêté du 4 janvier 1985 relatif au contrôle des circuits d’élimination de déchets générateurs de nuisances
indique les prescriptions concernant les plate-formes de regroupement.

17
ANNEXE 6 - les choix de base

Cas particuliers de l’équipement de concassage :


D’après l’arrêté du 30 juin 1997, les équipements de broyage, criblage et concassage sont des ICPE
soumis à déclaration si « la puissance de l’ensemble des machines est supérieure à 40 kW mais
inférieure ou égale à 200 kW ».
Le site d’accueil est également soumis à autorisation :
- Si l’équipement mobile est basé sur cette zone ou que sa fréquence d’utilisation sur la zone est régulière
- Selon le volume de stockage des inertes entre deux campagnes de concassage.

● Aspects économiques
Tableau 2 : Matériels et moyens inclus dans les frais d’aménagement et d’exploitation des plates-formes
de tri
Tri simple Tri par chaîne de tri
(granulométrie supérieure à 500mm) (granulométrie inférieure à 500 mm)
Aménagement et - Aire de réception et de tri, - Aire de réception des déchets
équipements de base : voies d’accès en mélange, et de tri
- Clôture et portail - Chaîne de tri (trommel,
- Local gardien bandes porteuse, overband…)
- Chargeur - Chargeur
- Pont à bascule
- Grappin
Exploitation - Personnel : un trieur et - Personnel : 2 trieurs minimum
un conducteur et 2 conducteurs
- Les frais divers et assurances - Les frais divers et assurances
- L’amortissement des investis - L’amortissement des investis
sements non subventionnés sements non subventionnés

La chaîne de tri (capacité variant de 25t/h à 250 t/h) peut s’organiser ainsi :
- séparation au cible (ou trommel) de 3 fractions : les fines (< 50mm), la fraction moyenne (50 à
180 mm) et la fraction supérieure (>180mm) ;
- séparation des matériaux lourds aux légers par séparateurs aérauliques et magnétiques ;
- tri manuel possible en fin de chaîne.

18
ANNEXE 6 - les choix de base

Le tableau ci-après résume les coûts d’investissement et de fonctionnement d’une plate-forme de tri
simple et élaboré.
Coûts d’investissement et de fonctionnement des plates-formes de regroupements centrales

Type de plate-forme Coûts d’investissement Coûts de fonctionnement


(hors achat du terrain et (hors amortissement)
subvention) en Euros en Euros/t*
Tri simple 198 0000 à 285 000 € 4 à 11 €HT/T
Tri élaboré 285 000 à 457 000 € 15 à 30 €HT/T

*coûts de fonctionnement varie d’une plate-forme à une autre selon les équipements mis en place et les
contraintes environnementales.

● Dans le cas où la plate-forme de tri intègre un équipement de concassage, criblage, le recyclage doit
s’effectuer dans une zone permettant un apport continu à des tonnages pré-fixés assurant une production
de recyclés.
La quantité de matériau entrant doit être suffisante pour justifier l’investissement d’une unité fixe ou mobile
A titre d’exemple, les coûts d’investissement s’échelonnent de :
- 152 à 304 000 € pour des installations mobiles d’une capacité de 100 000 à 200 000 t/an,
- 1.8 M€ pour des installations fixes de 300 000 t/an.
Le coût d’élaboration du granulat doit tenir compte du coût d’acceptation du matériau entrant, de sa
qualité (nécessité de réaliser un pré-tri) mais aussi du coût de transport. Ils varient de 1 à 3.8 €/t.

19
ANNEXE 6 - les variantes

2 - Les variantes
2.1 Le tri mobile
Ces unités peuvent être mises en place lorsque le gisement à traiter est insuffisant pour créer une
installation fixe. L’intérêt est donc de permettre une valorisation maximum des déchets sur des sites de
petites capacités. Le gisement à traiter doit être compris dans une fourchette de 2 000 à 25 000 T/an.
Les matériaux sont déversés sur une trémie, les fractions < 60 mm sont traitées et séparées par un tapis
vibrant, les autres granulométries sont triées en cabine de tri. Diverses options peuvent être ajoutées sur
ces unités pour affiner les granulométries sortantes et les typologies de déchets à séparer.
L’achat d’une unité de tri mobile coûte environ 76 700 € (hors options et accessoires).

2.2 Les campagnes de concassage


Pour un gisement inférieur à 60 000 t/an, l’achat dans un concasseur n’est pas recommandé. Dans ce cas,
le recours à des campagnes de concassage est alors conseillé. Ces campagnes se déroulent au minimum
2 jours par an (gisement minimum de 8 000 T/an) sur des zones aménagées de stockage d’inertes.
Deux organisations peuvent être mises en place :
- soit la location de l’appareil à un prestataire privé offrant ce type de service,
- soit l’achat d’un équipement par plusieurs utilisateurs.
Les zones de stockage s’organisent ainsi :
- aire de réception ou de stockage des entrants, des sortants,
- clôture portail
- gardiennage.
Elles nécessitent cependant :
- d’être à proximité d’une route praticable par les poids lourds,
- de déplacer le matériel ( en cas de gestion conjointe d’un appareil),
- de respect des contraintes de terrain et environnementales (trafic routier, bruit)
L’organisation de campagne de concassage présente les avantages suivants :
- permettre le regroupement et la valorisation d’un gisement dispersé (très adapté pour les zones
montagneuses ou rurales) ;
- partager l’investissement entre plusieurs entreprises (voire création d’une structure de regroupement
de ces entreprises).
La principale contrainte est le contrôle du site. En effet, sur les sites localisés dans les zones où le
gisement reste faible, il n’y pas systématiquement de pont à bascule ou de pelle à grappin pour la
réalisation de pré tri, ni la présence permanente d’un gardien. Il faut donc être vigilant quant à la qualité
des matériaux entrants qui doivent donc être « triés ».
On rappellera que la qualité des matériaux entrants conditionne celle des matériaux sortants.
Tarif de location en ¤HT /jour y compris la mise à disposition d’une personne compétente.
Tarifs de location journalière de concasseur mobile

Type de concasseur Tarif de location à la journée en €


A mâchoire (80 à 200 T/h avec overband) 1160 à 1295 €
A percussion (80 à 200 T/h avec overband) 1000 à 1173 €
Avec scalpeur 1295 €

20
ANNEXE 6 - Montage juridique

3 - Montage juridique
La maîtrise d’ouvrage peut être confiée à différents titulaires possibles : les collectivités, les associations
ou des groupements d’entreprises (ex :Groupement d’Intérêt Economique). Les solutions mixtes comme
les sociétés d’économie mixte, faisant intervenir des partenaires publics et privés, offrent des perspectives
également intéressantes, notamment la capacité de réunir un capital suffisant.

3.1 La gestion par des entrepreneurs privés


3.1.1 L’Association
Régie par la loi du 1er juillet 1901, l’association est une convention par laquelle deux ou plusieurs
personnes mettent en commun de façon permanente leurs connaissances ou leurs activités dans un but
autre que de partager les bénéfices.Les membres de l’association rédigent librement les statuts, documents
contractuels auxquels il est possible de se référer en cas de litiges. Ils peuvent choisir de les compléter avec
un règlement intérieur qui ne doit en aucun cas contenir des dispositions contraires aux statuts.
Si l’un des objectifs de l’association est de demander des subventions auprès des collectivités locales, il y a
une nécessité d’obtenir un agrément d’utilité publique et d’insérer des clauses particulières dans les statuts.
La déclaration de création doit être faite à la préfecture du lieu du siège de l’association où, suite à cela,
un avis de publicité est inséré dans le Journal Officiel.
Avantages :
Facilité de constitution et souplesse de la structure.
Aide financière possible.
Inconvénients :
L’association ne bénéficie pas de la personnalité morale, elle n’a donc pas la capacité de contractualiser.
Il existe néanmoins une autre solution qui réside dans la contractualisation directe prestataire/entreprise à
condition qu’il existe une convention. Il en résulte des contraintes dans la prise de décisions.
La pérennité du service n’est pas assurée car la capacité financière est restreinte.
De plus, s’il y a perception de subventions, il y a un contrôle obligatoire de l’Etat ou des collectivités locales.

Exemple de la CAPEB Charente


Les artisans se sont regroupés en association (loi 1901) pour mettre en place une plate-forme de regrou-
pement de leurs déchets (filière des pots de peinture vides ou pleins, filière des inertes). Le terrain d’un
artisan volontaire sert de centre de regroupement et une carrière d’un exploitant fait office de centre de
regroupement pour les inertes. Une filière DIB est en train de se mettre en place (partenariat avec un
fabricant de matériaux de construction). L’association dégage des bénéfices qu’elle réinvestit dans son
fonctionnement. Elle permet de faciliter la gestion et d’améliorer les démarches administratives.

3.1.2 La Société Anonyme


Régie par la loi n°78-9 du 4 janvier 1978, la Société Anonyme est une société de capitaux apportés par au
minimum sept actionnaires. La Société Anonyme est dirigée par un président et un conseil de surveillance
(composé d’actionnaires) ou un directoire (qui peut ne pas être composé d’actionnaires). Elle comprend
un conseil d’administration d’au moins trois membres.

21
ANNEXE 6 - Montage juridique

Avantages :
Possibilité de réunir des capitaux importants et d’exercer des activités lucratives
Responsabilité de tous les associés limitée à leurs apports
Inconvénients :
L’organisation et le fonctionnement des sociétés anonymes restent lourds et peu pratiques dans ce cas. Au
moins 7 actionnaires sont nécessaires à la constitution d’une S.A. qui doit avoir un apport initial minimum
de 38 000 € ou de 228 000 € si la société fait publiquement appel à l’épargne.

Exemple de la société financière de type Holding CARME


(Contrôle Aménagement Recyclage de Matériaux d’Entreprises)
Un regroupement de 10 entreprises du bâtiment, de 10 entreprises de travaux publics et de 4 entreprises
de recyclage s’est effectué au sein de la Holding CARME (société financière qui dirige ou contrôle
d’autres sociétés grâce aux actions qu’elle détient) pour créer à Chalon-sur-Saône une plate-forme de
regroupement des déchets du BTP. La gestion de la plate-forme est assurée par les professionnels dans
le cadre d’une SARL au capital de 1 160 €. Cette structure fonctionne bien grâce à la participation de
la plupart des professionnels dans la structure.

3.1.3 La Convention
Les entreprises signent une convention qui regroupe les informations suivantes : objet de la convention,
modalités d’intervention et responsabilités de chacun au niveau de l’investissement, de la gestion et de
l’exploitation du système de gestion, la durée du contrat et les conditions d’annulation/résiliation, les
conditions de sous-traitance, les flux financiers, les cas de litiges entre entreprises contractantes, ainsi
qu’avec des tiers sous-traitants.
Avantages :
Le conventionnement établit une structure souple dans sa constitution et dans son fonctionnement. Il ne
nécessite aucun apport en capital.
Inconvénients :
La convention ne donne pas une nouvelle personnalité juridique, ce qui peut poser certains problèmes de
responsabilité dans le cas d’investissement foncier.

3.2 La gestion mixte


3.2.1 Le Groupement d’Intérêt Economique (G.I.E.)
Des sociétés commerciales, ou civiles, des établissements publics, des associations ou des particuliers
peuvent constituer un Groupement d’Intérêt Economique dont l’objet est « la mise en œuvre des moyens
propres à faciliter l’activité de ses membres ».
Institué par l’ordonnance n°67-821 du 23 septembre 1967, le groupement d’intérêt économique est une
mise en commun par des entreprises de certaines de leurs activités nécessaires à son exploitation.
Les membres du groupement signent un contrat constitutif de groupement complété éventuellement par un
règlement intérieur. Ils décident librement des modalités de fonctionnement mais, compte tenu de
l’absence de tout capital social, les membres ont une responsabilité solidaire à l’égard des créanciers
sociaux. Des mesures fiscales sont prévues dans l’ordonnance pour favoriser la constitution d’un G.I.E...
Le G.I.E. est immatriculé au Registre du Commerce et bénéficie alors de la personnalité morale et de la
pleine capacité juridique.

22
ANNEXE 6 - Montage juridique

Avantages :
Le G.I.E. bénéficie de la personnalité morale (capacité de contracter et de détenir des biens).
Facilité de constitution et souplesse de fonctionnement.
Pas de capital social obligatoire.
Possibilités d’exercer des activités lucratives et de recruter du personnel.
Nombre non limité de partenaires.
Avantages fiscaux possibles.
Inconvénients :
Il existe une responsabilité solidaire des membres du groupement à l’égard des créanciers sociaux (sauf
convention contraire avec le tiers co-contractant).
Il est difficile de transformer le G.I.E. en société (lourdes charges fiscales) sauf s’il s’agit d’une
société en nom collectif.

Exemple du G.I.E de la zone d’activités de St-Egrève (38)


Le G.I.E. comprenant 50 adhérents (PME, artisans et commerçants) et la ville ont passé un appel
d’offres en commun avec un CCTP fixant des taux de valorisation et des prix unitaires de location de
bennes. Le bureau du G.I.E représente donc le principal interlocuteur entre les différentes entreprises et
le prestataire qui lui, n’a de relations contractuelles et financières qu’avec chaque entreprise dans le
cadre de conventions individuelles, avec un degré d’intégration limité financièrement en l’absence de
capital (possibilité autorisée). Le seul problème rencontré à ce jour est de réunir le bureau du G.I.E.

3.2.2 La Société d’Economie Mixte (S.E.M.)


Régie par la loi du 7 juillet 1983 (modifiée par la loi du 2 janvier 2002) et la loi n°66-537 du 24 juillet
1966 sur les sociétés commerciales, la S.E.M. présente comme caractéristique première, la capacité
d’associer des capitaux publics et privés.
Selon l’article 1 de la loi de 1983, la S.E.M. doit avoir un objet social défini par une « opération
d’aménagement, de construction, pour exploiter des services publics à caractère industriel ou commercial,
ou pour toute autre activité d’intérêt général. ».
Elle est administrée selon les prescriptions de la loi de 1966 quant au nombre d’actionnaires, fonctionne-
ment des assemblées générales, contrôles des commissaires aux comptes, etc. Le montant du capital est de
38 100 € (apport minimum) et les organismes publics doivent obligatoirement détenir, séparément ou à
plusieurs, plus de la moitié du capital et des voix dans les organes délibérants. La S.E.M. doit comporter
au moins un actionnaire privé qui doit détenir au moins 20% du capital social.
La S.E.M. est soumise à des contrôles « publics » (rapport annuel et comptes transmis aux collectivités
actionnaires, délibérations du conseil d’administrations et du bureau transmises au Préfet).
Avantages :
La présence de représentants publics et privés renforce la structure pour la réalisation de ces objectifs. Elle
peut bénéficier de subventions d’organismes publics et privés.
Inconvénients :
La constitution d’une société d’économie mixte implique un apport minimum en capital de 38 100 €
et les modalités de création sont assez nombreuses et lourdes à mettre en place. Il est donc déconseillé de

23
ANNEXE 6 - Montage juridique

constituer une SEM pour l’exploitation d’un petit service dans la mesure où la SEM présente des lourdeurs
administratives qui seraient disproportionnées avec le budget à gérer.

De plus, la participation majoritaire des collectivités peut être dissuasive pour les entreprises dans la mesu-
re où il y a divergence d’intérêts. Enfin, la S.E.M. est contrainte à un contrôle de la part de l’Etat.

Exemple du Territoire de Belfort


Quatre centres d’élimination des inertes ont été créés sur le Territoire de Belfort. Chaque centre est
équipé d’un site de stockage de classe II avec possibilités de tri. L’exploitation est confiée à une
société d’économie mixte locale (SEML), sous le contrôle d’un conseil de surveillance dont l’exécutif
est composé exclusivement de représentants de professionnels, afin de les impliquer pleinement dans la
gestion des sites. Le capital de la SEM, évalué à 762 245 d’euros, est amené à 51% par le Conseil
général, l’association des maires et le syndicat départemental d’élimination des ordures ménagères
tandis que les 49% restant sont amenés par la CCI, la chambre des métiers, la chambre des
entrepreneurs et la CAPEB. La SEM associe donc des partenaires privés et publics ce qui lui permet de
bénéficier de subventions d’organismes publics et privés

Tableau comparatif

Avantages Inconvénients
Association - Limitation de l'impact financier - Contraintes dans la prise de décisions
- Amélioration des démarches administratives - Ne garantit pas la pérennité du service
- Souplesse de la structure - Pas de participation possible des
collectivités locales
- Moyens financiers limités
GIE - Pérennité du service - Responsabilité solidaire des membres à
- Limitation l'impact financier l'égard des créanciers sociaux
- Souplesse de la structure
- Moyens d'action
- Participation des collectivités
- Rapidité des décisions
SEM - Moyens d'action - Capital social de départ obligatoire
- Rapidité des décisions - Manque de souplesse dans la structure
- Pérennité du service
- Participation des collectivités
SA - Moyens d'action - Capital social de départ obligatoire
- Pérennité du service - Pas de souplesse dans la structure
- Pas de participation possible des collectivités
Convention - Limitation de l'impact financier - Ne garantit pas la pérennité du service
- Souplesse de la structure - Contraintes dans la prise de décisions
- Moyens financiers limités
- Pas de participation possible des collectivités

24
ANNEXE 6 - Montage juridique

3.3 La gestion par les collectivités


La collectivité a le choix entre deux systèmes de gestion pour le service concerné : la gestion interne et la
gestion déléguée.

3.3.1 La gestion interne


Dans ce premier cas, la collectivité assure la maîtrise foncière, l’aménagement et l’équipement de
l’installation. La gestion du service peut alors être effectuée selon trois modes :
● en régie directe : la collectivité assure le service public avec les moyens en matériel et en personnel
dont elle dispose.
● en régie indirecte (ou autonome) : la collectivité donne une certaine autonomie administrative et
financière se traduisant par l’existence d’un conseil d’exploitation, d’un directeur et d’un budget propre.

Avantages :
La gestion interne permet à la collectivité de garder le contrôle de l’exploitation et de transférer du
personnel communal au service concerné. Cette solution présente aussi un avantage économique au niveau
des investissements (taux d’intérêts préférentiels et subventions régionales et/ou européenne).

Inconvénients :
La collectivité assume la charge financière et morale des investissements et du suivi de l’exploitation. Les
coûts peuvent être mal maîtrisés, d’une part parce qu’il n’y a pas toujours de véritable compatibilité
analytique de service, et d’autre part, parce que le personnel ne prend pas nécessairement les mesures
visant à une optimisation économique du service.

3.3.2 La gestion déléguée


Il existe quatre systèmes de gestion déléguée :
a) La concession : une société privée (concessionnaire) assure à ses frais et sous sa responsabilité
l’exploitation d’un service public en conformité avec le cahier des charges défini par l’autorité
concédante. Le concessionnaire est rémunéré par la redevance annuelle qu’il perçoit sur les usagers.
b) L’affermage : la collectivité réalise l’ensemble des investissements et confie l’exploitation à une
société privée. Un contrat bi- ou tri-annuel lie les deux parties, ce qui permet à la collectivité de faire
respecter ses exigences. L’entreprise privée doit verser à la personne publique une redevance, la
rémunération tenant dans la différence entre les recettes réalisées et la redevance versée.
c) La régie intéressée : la régie intéressée est un contrat par lequel une entreprise est chargée de gérer un
service public pour le compte de la personne publique moyennant une rémunération qui est calculée
en fonction d’éléments qui dépendent de l’habileté commerciale ou technique de l’exploitant. En effet,
le régisseur perçoit les redevances versées aux usagers, mais il les reverse à la personne publique qui le
rémunère elle-même en fonction d’éléments déterminés dans le contrat.
d) La gérance : la collectivité passe un contrat par lequel elle confie à un exploitant la charge de faire
fonctionner le service public. La personne publique assume tous les risques et finance l’ensemble de ce
qui est nécessaire à l’exécution du service. C’est elle qui rémunère le gérant selon une rémunération
fixe ou une rémunération forfaitaire avec une part variable selon les résultats de l’exploitation.

25
ANNEXE 6 - Montage juridique

Avantages Inconvénients

Concession La collectivité ne supporte ni Les deux parties sont liées


la charge des investissements, pour une durée relativement
ni la charge de la conception longue (7 à 12 ans).
des ouvrages et du suivi de Une pratique divergente du
chantier. L’entreprise remet concessionnaire vis à vis de
gratuitement les ouvrages à la l’optique souhaité par la
collectivité concédante à la fin collectivité peut être à l’origine
du contrat de concession. de nombreux problèmes
(baisse des performances,
relations confictuelles…).

Affermage La collectivité peut limiter et La collectivité assume la


contrôler les coûts charge financière et morale
d’investissement et peut des invectissements et du suivi
obtenir régulièrement des taux du chantier.
d’emprunts meilleurs qu’une
société privée (subvention des
régions, de l’Europe).

Régie intéressée Ce type de régie incite le La collectivité assume la


régisseur à augmenter sa charge financière et morale
productivité et à faire des des investissements et du suivi
économies. de l’exploitation. L’entreprise
privée a des obligations de
résultats.

Gérance L’entreprise gérante est incitée La collectivité est responsable


à augmenter sa productivité et des risques et assume la
à faire des économies. charge financière des
investissements. La marge
bénéficiaire de l’entreprise
gérante est souvent réduite.

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