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ALGÉRIE
Pour chacun de ces résultats, des activités d’appui institutionnel, des formations mais aussi des
études techniques et des investissements en équipement et infrastructure sont prévus. La mise en
œuvre de ces activités sera coordonnée et réalisée sous la responsabilité de l’Unité de Gestion du
Projet, qui sera constituée d’un noyau de cinq personnes permanentes – le Directeur de la
Direction de l’Environnement de la Wilaya de Mascara (temps partiel), un Assistant Technique
international avec un profil de haut niveau en renforcement de capacités et appui institutionnel
dans le domaine de l’environnement, un chargé de projet avec un profil technique (ingénieur
environnemental ou équivalent), un comptable et un chauffeur polyvalent – et qui aura un bureau à
Mascara.
L’Unité de Gestion du Projet sera appuyée par des experts extérieurs. Cette expertise externe
interviendra selon trois modalités :
1. des interventions diverses à très court terme comme la facilitation d’un séminaire ou la
préparation d’un atelier de formation pour appuyer les activités réalisées directement par
l’Unité de Gestion du Projet ; ceci concerne surtout les activités liées au premier résultat
2. un contrat de service pour la réalisation des études techniques, la rédaction des cahiers des
charges et le suivi et le contrôle des ouvrages d’infrastructure et des marchés
d’équipement ; ceci dans le cadre des activités nécessaires pour atteindre les résultats 2 – 4
3. un contrat cadre de suivi et une validation des études, cahiers des charges, rapports et
autres documents techniques produits par le prestataire du contrat de service ; ceci afin
d’assurer une bonne qualité de ces différentes études et documents.
Les activités prévues dans le cadre du projet sont résumées ci-dessous, avec les indications
suivantes :
UGP – à réaliser directement par l’Unité de Gestion du Projet
BET – à réaliser par le prestataire de services techniques (bureau d’études)
ETP – à réaliser par les adjudicataires des marchés liés d’ouvrages et acquisition (entreprises de
travaux)
AUT – à réaliser par les Autorités Publiques (Wilaya de Mascara, MATET, APC,…)
Une phase de démarrage de trois mois est prévue pour l’installation de l’Unité de Gestion du Projet
et l’appel d’offres pour le prestataire des services techniques. Au cours des 12 mois suivants, ce
prestataire conduira les études techniques détaillées ci-dessus et préparera les cahiers des charges
correspondants. Les marchés pour la construction et l’équipement seront réalisés ensuite. Le temps
nécessaire pour conduire les appels d’offres est estimé à 6 mois; les ouvrages et acquisitions seront
réalisés en 17 mois. Les derniers neuf mois du projet seront dédiés au suivi des activités et à l’appui
aux responsables locaux pendant le démarrage de l’exploitation des nouvelles structures. Les
activités d’appui et de formation seront réalisées pendant la durée entière du projet.
La plupart des communes dispose de camions à benne tasseuse de petite capacité (8 m3 ou moins)
et/ ou de camions à benne basculante. La collecte avec des tracteurs à remorque est aussi
fréquente et s’applique surtout dans les zones plutôt rurales (douars, zones éparses…). La collecte
est peu organisée au niveau de la planification des horaires et des itinéraires de collecte, et les
consignes de collecte (heures, points de dépôt) ne sont pas suffisamment suivies par la population.
Il en résulte l’existence d’une série de points noirs (dépôts urbains illicites) et décharges sauvages
dans toute la zone du projet, bien que toutes les communes fassent régulièrement des efforts pour
éradiquer ces dépôts illégaux.
En ce qui concerne le traitement et l’élimination des déchets dans la zone du projet, un premier
pas a été fait vers une gestion techniquement adéquate. Un site a été assigné dans la commune d’El
Keurt pour la construction d’un Centre d’Enfouissement Technique (CET) des déchets ménagers ;
la construction d’un premier casier, d’une partie de l’infrastructure de base et d’un système de
lagunage pour les lixiviats a été finalisée, mais la suite fut suspendue dans l’attente de la mise en
œuvre du présent projet.
La récupération des déchets se réalise de manière informelle et peu organisée. Il existe une filière
de valorisation pour quelques flux de déchets, mais par manque d’organisation, la récupération
d’une grande partie de matériaux n’est pas rentable. Les usines de recyclage sont généralement
situées dans d’autres wilayas, ce qui rend le transport difficile et coûteux, et les conditions du
marché sont peu connues. Les matières organiques ne sont pas récupérées en ville ; dans les zones
rurales la population utilise les déchets de cuisine pour nourrir le bétail. Le compostage n’est
appliqué ni à l’échelle ménagère ni à l’échelle communale.
Par ailleurs, un CET destiné aux déchets dangereux est actuellement planifié dans la Wilaya de Sidi
Bel Abbès, dont la construction sera probablement terminée dans deux ou trois ans, ce qui
permettra une séparation des flux de déchets ménagers et dangereux.
Les décharges communales sont des terrains non-aménagés situés à proximité des zones
résidentielles. Généralement, les déchets sont déversés de manière anarchique, sans aucune
couverture ni compactage. Il en résulte une dissémination des déchets légers, notamment les
sachets en plastique dans les alentours de ces décharges. En général, le dépôt de déchets dans ces
décharges est peu profond, à l’exception des décharges de Mascara et Tighennif, où une quantité
importante de déchets est accumulée et où le terrain est plutôt accidenté. La décharge d’Ain Fares
Financées par le Fonds d’Etudes et d’Expertise, des études préliminaires ont été menées. Un
schéma directeur et certains cahiers des charges ont été élaborés afin de fixer les grands axes de
l’intervention et de disposer d’informations quantitatives et qualitatives supplémentaires en vue de
la présente formulation. L’étude du schéma directeur propose la création d’une ou plusieurs
entreprises publiques (EPIC) pour une gestion plus efficace des déchets, l’extension du CET
construit à El Keurt, et la construction d’une station de transfert pour optimiser le coût de
transport des déchets des communes situées dans l’est de la zone du projet. Le schéma directeur
n’a cependant pas fourni des réponses complètes aux questions ouvertes dans ce contexte, et devra
être completé par d’autres études à conduire au début de la mise en œuvre du projet.
Comme pour les autres projets et afin de permettre un suivi technique rapproché et une
collaboration étroite entre le MATET et la CTB pour l’exécution de la prestation de coopération,
un Comité Technique de Suivi (en abrégé CTS) sera mis en place. L’UGP en assurera le
secrétariat. Afin de favoriser au niveau de Mascara la collaboration et les échanges un Comité de
Pilotage sera crée. Ce Comité de pilotage rapportera au CTS et au CCL.
Les mécanismes de gestion du projet sont décrits avec plus de détails dans le chapitre 5.2.
Le projet vise à améliorer la gestion des déchets et à renforcer les capacités de gestion,
soit au niveau de Régies Communales individuelles, soit au niveau d’Etablissements
Intercommunaux où les communes peuvent unir leurs moyens et leurs efforts. Ceci pourrait
aboutir à la création d’une ou de plusieurs entreprises intercommunales (les EPIC – Etablissement
Public à caractère Industriel et Commercial), qui pourront planifier et réaliser la collecte, le
traitement et l’élimination des déchets d’une manière professionnelle et efficace. Cette approche
s’est dégagée lors de l’atelier, mais les options seront prises à la fin de la phase préparatoire du
projet.
La concession partielle ou totale des services de collecte à des entreprises privées est aussi une
option, qui sera à évaluer dans le cadre des études préalables à réaliser en vue d’identifier la
solution la plus adaptée aux conditions de la zone du projet. Le choix du modèle idéal pour la zone
du projet se fera par le biais d’un processus participatif, dans lequel l’équipe du projet aura
essentiellement un rôle de facilitateur.
Quel que soit le système recommandé et choisi par les parties prenantes, la période de transition et
la mise en opération du nouveau système de gestion des déchets seront accompagnés par un appui
institutionnel continu et par un programme de formations adapté aux besoins des entités et
personnes impliquées.
Le renforcement des capacités est crucial pour la réussite du programme national de gestion
intégrée des déchets solides urbains. Dans le cadre du présent projet, un programme de formations
continues pour les responsables communaux et ceux des ou de l’EPIC de gestion des déchets est
un pilier fondamental pour la durabilité des résultats visés par le projet. Les programmes de
formation et de sensibilisation déjà réalisés ou prévus pour l’ensemble du dispositif institutionnel
sont décrits en détail dans ce DTF.
Une étude de comportement est prévue afin de mieux connaître les attitudes, approches,
appréhensions, doléances et propositions de la population en matière de déchets; les résultats de
cette étude seront utilisés comme base pour les activités requérant une forte participation de la
population comme par exemple l’introduction du tri sélectif.
Le projet veillera aussi à améliorer les structures de communication entre le grand public et les
gestionnaires du secteur des déchets, en établissant des lignes de service consacrées aux demandes
d’information, au traitement des doléances ou à la remise de propositions de la part des habitants.
La collecte sélective, le tri et la valorisation des déchets constituent des activités importantes. Des
programmes de sensibilisation contribueront à leur promotion. Les déchets d’emballages
représentent une fraction importante dans la composition des déchets. La mise en œuvre du décret
n° 02- 372 du 11 novembre 2002 relatif à ce type de déchets et du décret n°04-199 du 19 juillet
2004 portant création du système public de reprise, de recyclage et de valorisation -ECO-JEM-
nécessitera l‘institution d’une taxe d’emballage prélevée auprès des producteurs, distributeurs,
conditionneurs et importateurs de produits emballés ainsi que l’organisation de ses activités :
collecte des taxes versées, gestion des fonds et leur distribution aux partenaires (collectivités
locales) qui mettent en œuvre des programmes de collecte sélective, de tri et de valorisation des
déchets d’emballage. Le recrutement et la formation des personnels adaptés, au sein de l’Agence
Nationale des Déchets, chargée du pilotage de cette opération, constituera la première étape.
Dans le cadre du présent projet, l’introduction de la collecte sélective est située dans une étape
ultérieure, après avoir créé les capacités nécessaires pour organiser et réaliser la collecte des déchets
ménagers correctement et efficacement, et en parallèle avec une campagne de sensibilisation
intensive et continue. Ceci impliquera aussi une assistance de l’AND et/ou du CNFE. Les détails
concernant l’introduction de la collecte sélective et la campagne de sensibilisation sont donnés dans
le présent DTF.
Dans cette approche, l’élimination des déchets non valorisables dans le CET est la mesure ultime.
Il est évident que la transition d’un système de mise en décharge des déchets melangés à un
système de gestion intégrée ne pourra se faire que progressivement. Le respect des consignes de
collecte et la conscientisation constitueront un pilier pour cette transition ; la formation et la
création de capacités au sein des gestionnaires (renforcement des capacités) (EPIC et/ou
communes) sont aussi élémentaires.
3.3.1 Résultat 1
Une ou plusieurs Entreprises Publiques à Finalité Industrielle et Commerciale (EPIC) sont créées
et assument efficacement la collecte, le transport, le traitement et l’élimination des déchets.
3.3.2 Résultat 2
La collecte des déchets dans la zone du projet est optimisée par une planification et une
organisation efficace et la mise en œuvre d’une infrastructure adéquate et des équipements adaptés.
3.3.3 Résultat 3
La zone du projet dispose d’une infrastructure intégrée et adéquate pour le traitement et
l’élimination des déchets ménagers et assimilés.
3.3.4 Résultat 4
Toutes les décharges communales ont été éliminées ou réhabilitées selon la législation
environnementale en vigueur.
Dans le cadre de cette activité, l’Unité de Gestion du Projet identifiera les différentes options pour
déléguer la responsabilité de la collecte, le traitement et l’élimination des déchets ménagers et
assimilés, en tenant compte de la législation en vigueur et des besoins et nécessités des communes
dans la zone du projet. Elle étudiera également les possibilités de concéder au secteur privé une
partie de la collecte ; ceci pourrait être réalisé par le biais de contrats avec des micro-entreprises
pour certains quartiers ou zones d’habitation, ou en concluant un contrat de service avec une
entreprise commerciale.
L’UGP pourra recourir requérir à un appui extérieur pour conduire ces ateliers, surtout pour un
travail plus approfondi concernant les points forts et points faibles des différentes structures
possibles. Elle invitera un ou plusieurs experts en création et gestion des entreprises municipales et
des intercommunales, qui présenteront transmettront les expériences réussies d’ailleurs. Ici, il sera
important de donner surtout des exemples d’expériences menées en Algérie, comme l’EPIC de
gestion des déchets de la wilaya de Constantine, ou celles de certaines ONG travaillant avec des
Parallèlement aux études concernant les différentes modalités de création des EPIC, l’UGP
entamera l’étude du coût réel de la gestion des déchets. Cette activité se fera en collaboration avec
l’AND. Elle identifiera d’abord le coût actuel de la gestion des déchets dans chaque commune, en
recherchant les données disponibles concernant le personnel employé et la proportion des heures
prestées par personnel pour les tâches de collecte, enfouissement et réparation/ maintenance du
parc de collecte, la consommation en carburant, lubrifiants et pièces de rechange des véhicules, les
services concédés à des tiers (comme la réparation etc.) ainsi que d’autres paramètres pertinents.
Tenant compte des résultats préliminaires et finaux des Activités A02.01., A02.03., A03.01.,
A03.02. et A03.04., l’UGP estimera approximativement, les coûts de la collecte réorganisée, du
transport, du traitement et de l’élimination des déchets. Les revenus attendus de la vente de
matériaux recyclables et les économies faites par l’utilisaion du compost, feront, également, partie
de cette estimation. Elle calculera les coûts unitaires de la gestion des déchets, en séparant les frais
d’ordre technique et administratif. Le coût courant des activités d’accompagnement comme
l’information, la sensibilisation de la population et la formation interne continue, sera aussi à
déterminer. L’UGP discutera avec les parties prenantes si ce dernier sera plutôt un investissement
général pour améliorer la situation environnementale et laité administrative, ou s’il s’agit ici d’une
partie de la gestion intégrée des déchets, qui devrait donc faire partie des coûts à couvrir par la
TEOM ou les subventions. En tout cas, il est important d’assurer que la durabilité financiére de ces
activités d’accompagnement soit aussi assurée, et que la planification financière ne se limite pas aux
activités techniques et administratives. .
A ce niveau, l’UGP préparera plusieurs scénarios, ce qui permettra au MATET de réfléchir sur le
choix du scénario et sur l’application du coût réel dans la détermination de la TEOM (taxe
d’enlèvement des ordures ménagères). Evidemment, l’application du coût réel est un sujet très
sensible, et l’UGP travaillera sur ce sujet en étroite collaboration avec les communes, afin de
trouver une approche durable et équitable. Les coûts de gestion des déchets devront être
subventionnés pendant les premières années d’activité des ou de l’EPIC, avec une proportion
croissante de financement par la TEOM. Appliquer une TEOM équitable, et essayer d’équilibrer
les coûts variables dans des différentes communes sera un objectif difficile, étant donné que la
collecte sera probablement beaucoup plus chère dans zones à habitation éparse, et plus
économique dans les zones urbaines.
Cette activité comprendra aussi l’élaboration des modes de financement de l’EPIC Pendant les
entretiens avec les communes, plusieurs représentants de communes avaient indiqué qu’ils
favorisaient un modèle solidaire, qui permettrait aussi d’alléger les responsabilités des communes
La décision de créer un EPIC de wilaya concernant le CET et le station de transfert a été prise le 5
juillet 2007. Pour les 25 EPIC de wilaya en matière d’environnement un décret octroyant un
budget de fonctionnement est en cours de signature et le budget de fonctionnement sera libéré
prochainemaentest en cours de création et l’arrêt est enn voie de signature.
Au cas ou les communes s'organisent pour créer un EPIC, elles devront étudier la possibilité de
transférer aux EPIC une part des subeventions d'équipement et d'investissemnt qu'ils reçoivent des
pouvoirs publics. Le Gouvernement Algérien sur proposition du MATET étudiera la subvention
du fonctionnement des ou de l’EPIC.
Pour la réalisation de cette activité, l’UGP aura aussi recours à une assistance extérieure ponctuelle;
l’expert en question expliquera les différentes options de financement lors de séminaires
participatifs, et, en cas de besoin, contribuera à l’élaboration de contrats modèles entre les ou
l’EPIC et les communes.
Deux types d’EPIC pourront être crée, notamment un EPIC de wilaya pour le gestion de la
décharge et le centre de transfert et une ou plusieurs EPIC intercommunaux pour le collecte et le
transport des déchets et ceci en tenant compte des exemples connus à annaba, Skikda et Tlemcen.
L’Unité de Gestion du Projet accompagnera la création de l’EPIC de Wilaya (CET et station de
transfert) et des éventuelles EPIC intercommunales.
L’Unité de Gestion du Projet fournira des informations et des conseils sur demande des parties
prenantes, organisera des ateliers et groupes de travail pour concrétiser les différents points à
mettre en œuvre et assistera aux appels d’offres nécessaires et à la recherche de personnel autre que
celui affecté par les communes.
Au niveau du CET Wilayal, le Projet prendra temporairement en charge les coûts d’emploi du
personnel qualifié, répondant aux postes suivants :
- un ingénieur (ou équivalent) expert en traitement et élimination des déchets, pour la gestion
du CET
- un ingénieur (ou équivalent) expert en planification des itinéraires de collecte
- un(e) comptable
- une secrétaire
Les salaires de ces experts seront financés à 100 % par le Projet pendant la première année
d’activité des ou de l’EPIC, à 60 % pendant la deuxième, et à 30 % pendant la troisième année. La
quatrième année et après les salaires seront à charge de l’EPIC.
Le projet financera également l’acquisition d’une unité informatique équipée d’un logiciel de calcul
et d’optimisation des itinéraires et d’une autre unité équipée du logiciel AUTOCAD en vue de la
mise à jour des plans du CET à mesure du remplissage des casiers et des travaux d’aménagement.
Dans le cas de création des EPIC intercommunales de collecte, il serait aussi envisageable
d’employer plusieurs experts à mi-temps ou d’affecter les experts de manière rotative, pour assurer
la même qualité de travail pour la totalité des EPIC. Les modalités d’un tel emploi flexible seront à
définir pendant les discussions concernant le modèle d’EPIC à choisir, en tenant compte des
limitations budgétaires.
La mise à disposition des locaux et du mobilier pour les ou l’EPIC intercommunales ainsi que
l’affectation de personnel et d’équipement sera de la responsabilité des communes. Les communes
veilleront à ce que le lieu ou les lieux soient adéquats et suffisants pour une bonne fonction des ou
de l’EPIC. Il serait aussi envisageable à moyen terme d’installer les ou l’EPIC dans les bâtiments
auxiliaires de la station de transfert et/ ou du CET.
Cette activité s’organisera en fonction des modèles pour lesquels les communes auront opté.
L’UGP appuiera et conseillera l’EPIC Wilayal et les communes dans la réalisation des tâches
définies ci-dessus. Cet appui sera continu, et surtout très intensif dans les premiers moments de la
transition, et lorsque les ou l’EPIC wilayal et les éventuels EPIC intercommunales commenceront
à assumer leurs nouvelles tâches.
Il sera dès lors important que cette période de transition n’affecte pas et ne provoque pas une
dégradation de la qualité du service, fût-ce temporaire, et que les doléances de la population soient
dûment écoutées et prises en considération. L’UGP assistera les communes et l’EPIC wilayal dans
la mise en œuvre d’une approche harmonisée concernant la communication avec les habitants et la
réponse à leurs besoins.
L’UGP planifiera avec les ou l’EPIC et les communes la mise en œuvre progressive de la phase de
transition. Evidemment, l’exploitation du CET se fera entièrement par l’EPIC wilayal dès son
ouverture.
Par ailleurs, l’UGP assistera les communes dans le suivi, le contrôle et l’évaluation des activités de
l’EPIC et des éventuelles intercommunales, y compris la performance environnementale,
l’efficacité et la remise de rapports réguliers sur les services fournis conformément aux contrats.
Après la phase de mise en route, l’UGP continuera son appui à l’exécution des tâches quotidiennes
et aidera aussi à la résolution des problèmes techniques ou organisationnels. Elle assurera la
En collaboration avec les communes et l’EPIC wilayal, l’UGP entamera une étude des
connaissances, comportements, attentes, opinions, besoins et priorités de la population en matière
de collecte et tri sélectif des déchets. Cette étude aura pour but de déterminer :
- L’approche actuelle des habitants de la zone du projet, leurs doléances, appréhensions ou
aspirations concernant la collecte actuelle et les changements proposés
- Connaissance des habitants de la notion du tri sélectif.
- La perception des habitants de la nécessité du tri sélectif, son impact sur la préservation de
l’environnement et leur éventuelle participation à ce travail
- La volonté des habitants à se comporter conformément aux consignes, et leurs raisons de s’y
conformer ou non
- Les préférences concernant les modalités de tri (combien de fractions à trier, lesquelles,
apport ou enlèvement des matériaux, fréquence de collecte etc.)
- L’apptitude de l’habitat (accéssibilité des zones d’habitation ou capacités configuration
spatiale, aménagement) et aptitude de l’habitat pour la collecte des fractions différenciées
(espace disponible, dépôt protégé du soleil, dépôt à l’intérieur ou à l’extérieur des maisons etc.)
- Intérêt du placement de conteneurs spécifiques (plastique, carton et papiers, verre, etc…) en
fonction du tissu urbain.
- Autres paramètres pertinents pour la conception d’un système de tri.
Cette étude sera réalisée sur la base d’un échantillon représentatif des différentes catégories sociales
et catégories d’âges de la population ciblée des 18 communes de la zone du projet, ce qui permettra
de faire un état des lieux et de tirer des conclusions valables, et en tenant compte des différentes
structures d’habitat, des niveaux socio-économiques et de la démographie (âge, composition de
famille etc.). Pour la détermination de l’échantillon et la réalisation de l’étude, l’UGP et les
communes, on fera appel aux services des instituts spécialisés ou centre de recherches en sciences
sociales et humaines/ département de sociologie ou l’institut de sciences de la nature et de la vie de
l’Université de Mascara, ou d’autres organismes similaires.
Cette étude servira de base pour la conception d’un système de tri sélectif, qui aura pour but:
- de capter un maximum de fractions récupérables, y compris les déchets organiques
- d’assurer une qualité optimale des matériaux récupérés (si possible, éviter la contamination des
matériaux récupérables avec de l’organique)
- de causer le minimum d’inconvénients aux habitants et d’ainsi atteindre une bonne
appropriation par la population
- de causer le minimum de changements à introduire dans la planification des itinéraires
La définition des modalités exactes et adaptées du tri sélectif sera faite de manière participative
avec les représentants des communes, des ou de l’EPIC en charge et de la population concernée
(chefs de quartier, associations de femmes, de commerçants etc.). Dans le cadre des activités
A.01.04. et A.01.06., l’UGP, les communes et les ou l’EPIC prendront soin d’introduire le tri
sélectif d’abord dans une zone pilote, l’expérience sera étendue successivement vers d’autres zones
en vue de de couvrir la zone entière du projet.
En collaboration avec les communes et les ou l’EPIC, l’UGP préparera et conduira des campagnes
d’information et de sensibilisation intensives au cours du projet. Les thèmes de ces campagnes
changeront au fur et à mesure que des nouvelles méthodes et approches seront introduites.
Au début, il s’agira de transmettre clairement des horaires de collecte des déchets et de définir les
lieux de dépôt, d’informer sur les inconvénients et dangers sanitaires liés à l’abondance de points
noirs et de vérifier que l’essentiel des informations et consignes ait été retenu et dans quelle mesure
elles sont appliquées.
Pour ceci, l’UGP, les communes et les ou l’EPIC coopéreront avec des prestataires de services, tels
que des agences de communication ou de relations publiques ou des ONGs spécialisées en
sensibilisation, les associations locales, notamment celles qui s’intéressent aux problèmes
environnementaux, ainsi que les médias publics (Radio locale, presse écrite locale).
Lors de l’introduction du tri sélectif, l’UGP, les communes et les ou l’EPIC mèneront des
campagnes d’information et de sensibilisation intensives et repétées envers la population cible
(campagnes porte-à-porte ou équivalent), afin de garantir un feed back et de recueillir les
différentes réactions aux nouvelles mesures introduites.
A cette fin, l’UGP pourra utiliser dans la mesure du possible certains dispositifs mis en place par
l’état algérien afin de faciliter l’entrée des jeunes sur le marché du travail, tels que : le CID– le
Contrat d’Insertion des Diplômés et le et le CIP Contrat d’Insertion Professionnelle.
Dans la mesure où l’on cherche à réduire les coûts, la collaboration et le volontariat des comités
des quartiers seront très utiles.
Les formations et l’appui continu sont un facteur clé pour la réussite du projet. Les entretiens et
l’atelier organisés pendant la mission de formulation ont montré que les formations doivent
commencer par un programme de base concernant la gestion des déchets. Le contenu des
formations sera ensuite précisé à la lumière d’une enquête / diagnostic détaillée des connaissances,
fonctions et tâches des personnes impliquées.
Vers la fin des activités du projet, l’UGP conduira une évaluation et une analyse interne des points
faibles et points forts observés durant l’exécution du projet. Elle identifiera les facteurs de succès et
en tirera des leçons. Ensuite, elle établira un consolidé des résultats qualitatifs et quantitatifs de
cette analyse et présentera dans un document les résultats du projet et en évaluera sa pérennité.
Ensemble avec les autorités locales, l’UGP organisera un atelier de diffusion, dont l’objectif sera de
discuter les options d’introduire une gestion intégrée des déchets et les expériences faites pendant
la réalisation du projet. Cet atelier visera à partager l’approche intégrée avec d’autres communes,
administrations de Wilaya et d’autres institutions environnementales.
L’étude comprendra un inventaire détaillé des itinéraires actuels de collecte, des points de collecte
réguliers, et des points noirs. Le prestataire suivra un cycle de collecte pour tous les itinéraires
actuels, mesurera les temps de parcours de chaque itinéraire et transcrira le schéma actuel dans des
plans informatisés. Dans la mesure du possible, les communes fourniront au prestataire les plans
informatisés et documents papier existant à leur niveau, et le prestataire se chargera de compléter
l’ensemble en recourant à l’imagerie satellite et/ou à des suivis terrestres par un système GPS/SIG.
L’étude entreprendra également un inventaire détaillé de chaque parc communal. L’objectif est de
réviser le schéma directeur et ses recommandations tout en proposant une sectorisation et une
planification des itinéraires plus efficaces.
L’étude comportera une révision de la collecte en deux phases. La première phase visera une
amélioration de l’efficacité de la collecte avec la structure, le matériel et les équipements existants,
La seconde phase concernera un nouveau schéma directeur visant une collecte intégrale ou
intégrée dans la zone du projet. Dans ce schéma, l’étude optimisera les itinéraires en variant les
paramètres de transport, pour définir la combinaison la plus économique des véhicules existants et
des nouveaux véhicules à acquérir. Il s’agira ici surtout d’évaluer les variantes entre le nombre de
bennes tasseuses de très grande capacité (25 m3), de capacité moyenne (16 m3) et de petite capacité
(8 m3 ou moins), dont l’efficacité varie selon la structure du tissu urbain, les caissons utilisés pour la
collecte et les distances de transport à parcourir. Un autre paramètre important sera aussi la
fréquence de la collecte. Pour une optimisation de celle-ci, le prestataire travaillera étroitement avec
l’UGP et participera aussi aux réunions consacrées à ce sujet pendant l’exécution des activités
A.01.02, A.01.05 et A.01.06
Le nombre et le type des caissons à mettre en place au niveau des points de collecte d’un secteur
sera défini en fonction de la fréquence de collecte, du type de véhicule collecteur, de la nature des
quartiers, du type d’habitation, et de l’existence d’établissements à caractère industriel, commercial
ou autres. L’étude tiendra également compte des résultats de l’activité A.01.05 pour assurer une
acceptation optimale par la population.
Le prestataire, en respectant le choix des communes, présentera les meilleures options du point de
vue coût-efficacité à l’UGP, qui organisera une réunion participative avec les représentants des
communes et éventuellement aussi des représentants de la population (comme les chefs de
quartier, des commerçants ou d’autres groupes intéressés) afin de restituer et de valider les
propositions d’optimisation de la collecte.
Après concertation, le prestataire préparera un rapport détaillé, dans lequel il présentera les
résultats de ses recherches, les alternatives possibles et les plans et listes d’équipement et matériel
respectifs pour chaque alternative, et dans lequel il justifiera sa proposition et motivera la solution
retenue.
Le centre de transfert est un lieu de dépôt transitoire des déchets pour les communes situées à des
distances éloignées et pour lesquelles le déversement direct des déchets dans le CET est coûteux et
non économiques.
Il en ressort que les déchets des communes situées à une distance supérieure à vingt (20)
kilomètres du CET transiteront par le centre de transfert.
Le prestataire préparera le calcul d’un centre de gravité, dans lequel il définira le site optimal en
fonction des quantités de déchet et des distances à parcourir. Il préparera également un bilan des
coûts, dans lequel il comparera :
a) Les coûts encourus avec une station de transfert, qui sont la somme des coûts de
collecte (entre les points de collecte jusqu’à la station de transfert), des coûts
opérationnels de la station de transfert, et des coûts de transport (entre la station de
transfert et le CET)
b) Les coûts encourus, sans station de transfert, qui consistent en la totalité des coûts de
collecte et transport entre les points de collecte et le CET par un seul véhicule
collecteur.
Pour ce bilan, les coûts d’amortissement sont pris en compte ainsi que les dépenses courantes
(personnel, carburants, lubrifiants, entretien,…).
Une étude d’impact et une étude de danger devront être réalisées pour définir les nuisances du
projet sur l’environnement et les mesures d’atténuation à mettre en oeuvre.
Cette activité dépend directement du résultat de l’activité A.02.02 pour le choix de site le plus
favorable du point de vue technico-économique. La reconnaissance détaillée du site comprendra
un relevé topographique, une étude géologique et géotechnique, ainsi que la détermination, en
laboratoire, des caractéristiques du sol. L’aménagement du centre de transfert tiendra compte du
volume de déchets admis quotidiennement et du volume de déchets entreposé en attente du
transfert vers le centre d’enfouissement technique. Le traitement des lixiviats générés par les
déchets est à considérer également.
Les paramètres ci-dessus permettront de dimensionner les ouvrages à réaliser et d’évaluer
l’équipement à mettre en place pour le stockage et le transport des déchets vers le CET d’El Keurt.
Pour les analyses géotechniques, le prestataire réalisera au moins deux forages d’une profondeur de
10 mètres sur le site, avec un diamètre d’au moins 100 mm. Il pourra également proposer et
justifier la proposition de faire des fouilles à la pelle.
Pour chaque cas, le prestataire prélèvera des échantillons à la profondeur d’1, 3, 5 et 10 m et fera
conduire les analyses suivantes :
- Analyse des paramètres physiques :
- Limite d’Atterberg.
- Analyse granulométrique
- Analyse sédimentométrique
- Essai de compréssibilité à l’odomètre
- Essai de gonflement
- Essai de perméabilité
Le prestataire préparera des plans détaillés, qui comprendront, au moins, les plans suivants :
- Un plan topographique du site
- Des plans d’aperçu détaillés et des coupes détaillés pour chaque unité (lieux de réception,
centre de tri, entreposage du produit, pré-conditionnement si nécessaire ; cellules de
compostage, lieux de conditionnement et entreposage du produit, et autres en fonction du
concept choisi).
Il fournira également :
- Une liste détaillée de tout le matériel nécessaire, y inclus des spécifications et paramètres de
qualité
- Une liste de tout équipement nécessaire, avec les spécifications, les dimensions et les capacités
requises
Le prestataire fournira tous les plans et coupes détaillés à l’échelle 1:50, avec toutes les mesures et
indications nécessaires pour la réalisation de l’ouvrage. Il préparera également un manuel
d’opération illustré et détaillé, dans lequel il fournira aussi des instructions détaillées concernant les
mesures et les conditions de sécurité dans le travail. Le prestataire planifiera tous les bâtiments,
surtout les bureaux et autres lieux utilisés par le personnel, comme bâtiments de basse ou zéro
consommation d’énergie, utilisant au maximum l’aération et illumination naturelle, les panneaux
solaires pour la production d’énergie électrique et de l’eau chaude, et une bonne isolation pour
éviter des besoins de chauffage et climatisation. Egalement, il planifiera des circuits d’eau
intelligents, afin de réutiliser les eaux pluviales et d’autres eaux peu polluées dans les bassins d’eau
des toilettes et/ou l’arrosage. Les bâtiments seront planifiés de manière qu’il sera possible
d’héberger les unités administratives et techniques d’une EPIC de collecte.
Pour l’acquisition de véhicules additionnels pour la collecte, pour l’acquisition de véhicules de
transport et pour le matériel de collecte (caissons et équipement additionnel pour les parcs), le
prestataire élaborera un cahier des charges, dans lequel il définira de façon précise et détaillée la
quantité et les caractéristiques du matériel et de l’équipement à acquérir. Le niveau de détail sera
suffisant pour assurer la qualité et la conformité (l’aptitude) des équipements et matériaux requis,
mais sans donner des descriptions trop étroites qui pourront affecter la compétitivité du marché.
Le projet utilisera en premier lieu les services techniques de contrôle habilités (CTH et CTC) et les
capacités de l’UGP. En plus, le prestataire aidera l’Unité de Gestion du Projet pour la réalisation de
l’appel d’offres et participera comme expert technique dans l’évaluation des offres.
Le prestataire devra veiller à l’application stricte des clauses techniques et administratives définies
selon l’activité A.02.03. La construction selon les règles de l’art se fera en respectant les plans
réalisés par le bureau d’étude maître de l’œuvre, et approuvés par le maître de l’ouvrage. Le
prestataire sera responsable de la révision de tous les plans, bilans, bordereaux quantitatifs et
rapports remis par l’adjudicataire des ouvrages, et il donnera son avis pour l’approbation par
l’UGP. Il sera responsable de la conformité des ouvrages et installations dans les sites du projet
avec les cahiers des charges et la législation en vigueur en Algérie. En plus, il veillera sur
l’application des mesures de sécurité et les conditions de travail sur les chantiers.
Les travaux de construction ainsi que l’acquisition de l’équipement et du matériel seront attribués
suivant la procédure légale d’attribution des marchés de travaux et de fournitures.
Le cahier des charges et les plans élaborés dans le cadre de l’activité A.02.03 formeront la base
technique pour cette procédure.
Cette étude permettra d’identifier les paramètres clés pour la conception du centre de tri et
éventuellement de pré-conditionnement (presse, broyage…). La récupération des matériaux
recyclables est peu organisée dans la wilaya de Mascara, et les activités connues se font plutôt à
l’échelle de subsistance. Les récupérateurs ne disposent guère des moyens pour transporter leurs
matériaux vers des centres urbains avec une infrastructure de recyclage, ne fût-ce qu’à Oran, et
comme résultat une grande quantité de matière secondaire n’est pas valorisée.
La caractérisation des déchets se fera deux fois pendant au moins deux semaines (2 x 5 jours
ouvrables), pendant lesquelles l’équipe du prestataire analysera au moins une tonne de déchets
ménagers par jour. Il aura un intervalle d’au moins trois mois entre la première et la deuxième
analyse. Le prestataire s’organisera avec les responsables des communes et de la Direction de
l’Environnement de Mascara pour obtenir des échantillons représentatifs selon la structure urbaine,
démographique et socio-économique de la zone du projet. Ces échantillons seront livrés par les
communes dans le cadre de la collecte régulière des déchets, et le tri aura lieu sur la décharge de
Mascara ou celle de Tighennif. Le prestataire s’assurera que l’échantillon comprenne quatre
livraisons de la ville de Mascara (quartiers aisés, quartiers de situation moyenne, quartiers pauvres,
quartiers commerciaux), trois livraisons de la ville de Tighennif (quartiers aisés, quartiers de
situation moyenne, quartiers pauvres), une livraison d’une petite ville, une livraison d’un ou de
plusieurs douars et une livraison des zones éparses. Dans le cas de modification de ce système, le
prestataire justifiera ses raisons devant l’UGP.
Le prestataire fera des analyses de criblage avec des orifices de diamètre variable (de 50, 60, 70, 80
et 90 mm) afin de déterminer l’ouverture de crible optimale pour une séparation mécanique de
l’organique. Il utilisera des cribles manuels en tôle perforée ou des cribles tambour à échelle de
laboratoire. La fabrication et la mise à disposition des cribles pour l’analyse sont à la charge du
prestataire. Pour les analyses de criblage, le prestataire utilisera les cribles successivement et
déterminera la proportion de matériel organique dans chaque fraction.
Après cela, le prestataire organisera une analyse de tri pour la fraction de diamètre supérieur à 50
mm. Il séparera et pèsera au moins le PET; le PEHD; le PELD; le PP; le PVC ; le papier ; le
carton ; le verre blanc ; le verre vert; le verre brun; l’aluminium ; les matériaux ferreux ; le cuivre ;
les autres métaux non-ferreux ; le textile ; l’organique et les déchets dangereux. Pour la pesée, il
utilisera une balance avec une précision de 100 g ou moins.
A la fin de cette étude, le prestataire proposera un modèle pour le renforcement du recyclage dans
la zone du projet. Ce modèle prendra en compte :
- la technologie la plus adéquate et économique (quel degré de mécanisation du tri ? quelle
capacité ? quel équipement additionnel pour le pré-conditionnement ? …)
- l’intégration des récupérateurs informels de la zone dans la nouvelle structure (options
d’emploi ou de coopération sur le site comme indépendants, besoins de formation, etc.)
- la création d’emploi additionnel
- la logistique de vente (nécessité d’achat d’un véhicule, reprise par les acheteurs, location de
camion selon la nécessité, autres…)
- lieu de la station de tri et éventuellement pré-conditionnement
- l’option d’utiliser des déchetteries centrales (parcs à conteneurs) pour la récupération des
déchets ménagers encombrants au sein des villes de Mascara et Tighennif, et éventuellement
aussi au niveau communal.
Ses propositions devront prendre en compte et la qualité du produit et la réalité des coûts
opérationnels. Le prestataire proposera aussi une introduction graduelle du compostage, en
commençant par l’utilisation des déchets facilement triables, c’est-à-dire, ceux du marché de gros et
les déchets verts des parcs et jardins. Il concevra l’infrastructure de telle manière qu’au début
seulement cette capacité pilote sera mise en œuvre, et que l’usine de compostage pourra être élargie
ou complétée par des petites unités locales en fonction de l’extension du tri sélectif.
Il est prévu d’aménager un ou plusieurs sites, selon les besoins, pour le concassage et le dépôt des
déchets inertes (déchets de construction et démolition). Ces déchets seront utilisés pour fournir
une partie du matériel de couverture nécessaire dans l’exploitation du CET, et le surplus pourra
servir comme matériel de remblai ou stabilisation dans la construction.
Le prestataire évaluera le nombre de sites nécessaires, tenant compte tant des quantités produites
dont il se renseignera auprès des autorités locales, des entreprises de construction et d’autres
parties prenantes compétentes, et de la logistique du transport. Ici il tiendra compte aussi de
l’accessibilité du ou des sites pour les utilisateurs et de la distance, afin d’éviter qu’un transport trop
long et coûteux incite les entreprises de construction à décharger clandestinement dans
l’environnement. Pour ces sites, il évaluera surtout les anciennes carrières et d’autres sites indiqués
par la Direction de l’Environnement. De l’autre côté, il veillera à limiter le nombre de sites au
minimum raisonnable, et il évaluera la solution optimale pour l’installation de l’équipement de
concassage. Entre les alternatives possibles – un grand concasseur central, un concasseur mobile,
plusieurs petits concasseurs, il proposera celle qui assurera le rapport optimal entre les coûts
d’investissement, les coûts d’opération pour l’EPIC et les coûts de transport pour les
entrepreneurs.
La décision pour l’alternative optimale se fera en concertation avec les parties prenantes (les
communes, la Direction de l’Environnement, l’UGP et des représentants des entreprises de
construction) et le prestataire élaborera un cahier de charges en fonction de la solution choisie.
Le cahier des charges précisera les lieux et les requis d’aménagement des sites, et le prestataire
fournira des plans topographiques en format électronique (AUTOCAD ou équivalent) et papier. Il
Pour l’acquisition de tout équipement, le prestataire élaborera un cahier des charges, dans lequel il
définira de façon précise et détaillée la quantité et les caractéristiques du matériel et de l’équipement
à acquérir. Le niveau de détail sera suffisant pour assurer la qualité et l’aptitude des équipements et
matériaux requis, mais sans donner des descriptions trop étroites qui pourront affecter la
compétitivité du marché.
Le prestataire évaluera les possibilités de situer le centre de tri et l’usine de compostage dans les
sites choisis pour la station de transfert ou pour le CET, afin d’assurer l’intégralité de
l’infrastructure et de diminuer les coûts de transport. Il préparera les plans en accord avec cette
approche, en se basant le plus possible sur les plans déjà élaborés dans le contexte du schéma
directeur.
Le prestataire fournira tous les plans et coupes détaillés à l’échelle 1:50, avec toutes les mesures et
indications nécessaires pour la réalisation de l’ouvrage. Le prestataire planifiera tous les bâtiments,
surtout les bureaux et autres lieux utilisés par le personnel, comme bâtiments de basse ou zéro
consommation d’énergie, utilisant au maximum l’aération et illumination naturelle, les panneaux
solaires pour la production d’énergie électrique et de l’eau chaude, et une bonne isolation pour
éviter des besoins de chauffage et climatisation. Egalement, il planifiera des circuits d’eau
intelligents, afin de réutiliser les eaux pluviales et d’autres eaux peu polluées dans les bassins d’eau
des toilettes et/ou l’arrosage. Les bâtiments seront planifiés de manière qu’il sera possible
d’héberger les unités administratives et techniques d’une EPIC gestionnaire du CET.
En plus, le prestataire fera un calcul du biogaz produit en se basant sur la quantité de matière
organique observée lors des campagnes de caractérisation des déchets, et il préparera des scénarios
tenant compte de l’introduction du compostage et d’une diminution progressive d’enfouissement
des déchets biodégradables. Il révisera les plans du schéma directeur selon une alternative qu’il
estimera d’être réaliste, et évaluera la rentabilité de la valorisation énergétique du biogaz dans ce
cas (pour fournir l’électricité nécessaire pour l’infrastructure du site, et éventuellement pour
fournir une part de l’électricité utilisée dans le village de El Keurt).
Le prestataire évaluera aussi les plans du CET remis dans le schéma directeur en vue de la stabilité
et de la protection contre l’érosion. Il vérifiera si les angles des talus prévus pour les casiers
prennent suffisamment compte des facteurs de stabilité et de l’érosion, et, si nécessaire, il
modifiera les angles des talus pour assurer un rapport optimal entre la maximisation du volume et
la sécurité contre les glissements.
Le prestataire discutera toutes ses propositions avec l’UGP, la Direction de l’Environnement et les
représentants des communes, et il préparera un rapport justifiant ses propositions et la conclusion
finale. En fonction des décisions prises par l’UGP et les autres parties prenantes, le prestataire
préparera les plans additionnels requis pour l’appel d’offre des ouvrages :
En plus, le prestataire préparera des manuels d’opération illustré et détaillé en arabe et en français.
Ces manuels seront préparés séparément pour le CET, la station de tri et l’usine de compostage. Le
manuel du CET décrira en détail les procédures pour la réception des déchets, le contrôle des
déchets livrés, la construction, compactage et couverture journalière des couches de déchets, la
clôture des casiers ou alvéoles remplies, le suivi environnemental et le maintien des sytèmes
d’évacuation et traitement du biogaz et du lixiviat. Tous les manuels contiendront une section
détaillée et descriptive des mesures de sécurité (environnementale et de travail) à appliquer dans le
site en question.
Le prestataire préparera les cahiers de charges et les plans en divisant les activités A.03.07 –
A.03.09 en trois lots, de sorte qu’il sera possible pour les soumissionnaires à l’appel d’offres de
remettre des offres pour un, plusieurs ou tous les lots, et également pour l’UGP de sélectionner
pour chaque lot la meilleure des offres, qu’elle transmettra pour validation au CM.
Le projet utilisera en premier lieu les services techniques de contrôle habilités (CTH et CTC) et les
capacités de l’UGP. En plus, le prestataire appuiera l’Unité de Gestion du Projet pour la réalisation
de l’appel d’offres et participera comme expert technique dans l’évaluation des offres.
Egalement, il accompagnera les travaux de construction, vérifiera la qualité des services, matériaux
et équipements fournis par le ou les adjudicataires responsable(s) pour la construction. A cette fin,
il préparera un plan de présence permanente ou à temps partiel de ses ingénieurs civils,
mécaniques, électroniques et environnementaux, qui sera en rapport avec l’état d’avancement des
constructions selon le calendrier prévu dans les cahiers de charges. Il veillera à ce que la totalité
d’hommes-jours utilisés pendant la surveillance des ouvrages et acquisitions ne dépasse pas 500, et
que la répartition de ces homme-jours corresponde aux besoins du projet.
Le prestataire sera responsable de la révision de tous les plans, bilans, bordereaux quantitatifs et
rapports remis par l’adjudicataire des ouvrages, et il donnera son avis pour l’approbation par
l’UGP. Il sera responsable pour assurer la conformité des ouvrages et installations dans les sites du
projet avec les cahiers de charges, ainsi qu’avec la législation en vigueur en Algérie. En plus, il
suivra les mesures de sécurité et les conditions de travail dans les chantiers.
En fonction des résultats préliminaires des études préparées pour les activités A.02.06, A.03.06,
A.03.07 et A.03.8, la Direction de l’Environnement de Mascara se chargera de déterminer la
propriété foncière des sites recommandés par le prestataire, et de proposer des sites alternatifs à
proximité du site préféré si la situation de propriété est complexe et susceptible d’engendrer des
retards. Ceci sera nécessaire surtout pour éviter l’expropriation, un processus éventuellement long
et conflictuel. La Wilaya de Mascara s’assurera de la propriété publique des sites retenus, avant le
début des travaux.
Les travaux de construction seront attribués en suivant la procédure légale d’attribution des
marchés de travaux.
Le cahier des charges et les plans élaborés, soumis et accepté au niveau de la CM, dans le cadre de
l’activité A03.04 formeront la base technique pour cette licitation. L’attribution se fera sur base de
l’analyse et l’avis de la CM.
Les travaux de construction seront attribués en suivant la procédure légale d’attribution des
marchés de travaux.
Le cahier des charges et les plans élaborés, soumis et accepté au niveau de la CM, dans le cadre de
l’activité A03.04 formeront la base technique pour cette licitation L’attribution se fera sur base de
l’analyse et l’avis de la CM.
Les travaux de construction seront attribués en suivant la procédure légale d’attribution des
marchés de travaux.
Le cahier des charges et les plans élaborés, soumis et accepté au niveau de la CM, dans le cadre de
l’activité A03.04 formeront la base technique pour cette licitation L’attribution se fera sur base de
l’analyse et de l’avis de la CM.
Il existe déjà un cahier des charges pour la réhabilitation de la décharge de Mascara, élaboré dans le
cadre du schéma directeur. Le prestataire utilisera ce cahier des charges comme base et y intégrera
les textes descriptifs et plans nécessaires pour la réhabilitation de la décharge de Tighennif et
l’élimination ou réhabilitation des petites décharges communales.
Pour ceci, le prestataire fera d’abord un inventaire de toutes les décharges communales – les
décharges sauvages ne font pas partie de ce projet et seront prises en charge par les communes – et
préparera des cartes topographiques et une étude environnementale.
Pour cette fin, le prestataire élaborera un système de critères environnementaux, qui permettront
d’estimer les impacts sur l’environnement et de déterminer les priorités de réhabilitation en
fonction du volume des déchets et de l’impact environnemental spécifique de la décharge en
question. Dans ce système, surtout les décharges situées dans un oued seront à traiter avec priorité.
Le prestataire proposera des mesures pour la réhabilitation des décharges principales, et justifiera
sa proposition. Cette réhabilitation sera planifiée aussi en fonction de l’impact environnemental
attendu de la décharge en question, et le prestataire proposera une solution dans laquelle une
proportion optimale entre les coûts d’investissement et la protection environnementale sera
atteinte.
Pour ceci, il préparera un modèle de génération de lixiviat, prenant en compte l’âge de la décharge,
la profondeur et l’exposition à l’atmosphère des déchets pendant les années d’opération, afin de
déterminer dans quelle mesure une évacuation et un traitement du biogas et des lixiviats seront
encore nécessaire. Il fera aussi des forages dans les sites de la décharge de Mascara, celle de
Tighennif et éventuellement d’autres pour lesquelles il envisage une réhabilitation au lieu d’un
transfert de déchets, d’abord pour déterminer la profondeur du corps de déchets, et ensuite pour
obtenir des informations sur la perméabilité du sol et sur la pollution éventuelle des nappes
phréatiques par la décharge en question.
Dans chaque site, il fera au moins six fouilles à la pelle dans le corps des déchets afin de déterminer
la profondeur des déchets, et il fera deux forages dans la proximité du corps de déchets pour avoir
un aperçu sur les caractéristiques géologiques du site en question. Les forages en dehors du corps
de déchets auront au moins dix mètres de profondeur, avec un diamètre d’au moins 100 mm ; les
Le prestataire remettra les résultats de sa recherche et ses propositions à l’UGP, qui organisera un
atelier de discussion avec les communes. Selon la décision définitive prise par l’UGP et les
communes, le prestataire ajustera ses plans et préparera le cahier des charges et les plans pour les
ouvrages de réhabilitation.
Le cahier des charges décrira en détail les ouvrages à faire et déterminera les standards de
référence. Le prestataire préparera des bordereaux quantitatifs pour chaque décharge à réhabiliter,
y compris le matériel et les ouvrages pour l’aménagement paysager et le reboisement. Le prestataire
préparera au moins les plans suivants :
- Des plans d’aperçu détaillés et des coupes détaillées pour la phase de clôture. Ces plans seront
préparés séparément pour chaque décharge à réhabiliter, en prenant en compte les besoins en
capacités additionnelles créées par le transfert des déchets des petites décharges.
- Des plans d’aménagement paysager pour les alentours des décharges à réhabiliter et pour la
ceinture verte ; ceci se réalisera en utilisant des arbres, arbustes et autres espèces locales, et
avec l’objectif de dissimuler au maximum possible la visibilité des décharges. Le choix de
Le projet utilisera en premier lieu les services techniques de contrôle habilités (CTH et CTC) et les
capacités de l’UGP. En plus, le prestataire appuiera l’Unité de Gestion du Projet pour la réalisation
de l’appel d’offres et participera comme expert technique dans l’évaluation des offres.
Egalement, il contrôlera les travaux de construction, vérifiera la qualité des services, matériaux et
équipements fournis par le ou les adjudicataires responsable(s) pour la construction. Pour cette fin,
il préparera un plan de présence permanente ou à temps partiel de ses ingénieurs civils,
environnementaux et d’autres selon la nécessité technique, qui sera en rapport avec l’état
d’avancement des constructions selon le calendrier prévu dans les cahiers de charges. Il assurera un
maximum de synergies avec la surveillance des travaux de construction du CET et des autres
infrastructures auxiliaires, et il veillera à ce que la totalité d’hommes-jours utilisés pendant la
surveillance des ouvrages et acquisitions ne dépasse pas 150, et que la répartition de ces homme-
jours corresponde aux besoins du projet.
Le prestataire sera responsable de la révision de tous les plans, bilans, bordereaux quantitatifs et
rapports remis par l’adjiducataire des ouvrages, et il donnera son avis technique pour l’approbation
par l’UGP. Il sera responsable pour assurer la conformité des ouvrages avec les cahiers de charges,
ainsi qu’avec la législation en vigueur en Algérie. De plus, il suivra les mesures de sécurité et les
conditions de travail dans les chantiers.
Les travaux de construction seront attribués en suivant la procédure légale d’attribution des
marchés de travaux.
Le cahier des charges et les plans élaborés, soumis et accepté au niveau de la CM, dans le cadre de
l’activité A4.1 formeront la base technique pour cette licitation L’attribution se fera sur base de
l’analyse et de l’avis de la CM.
Collecte
- Absence de décharges sauvages et points noirs
Résultat 1 :
Fonctionnement de l’EPIC
- Présence physique et légale des bureaux et du personnel des ou de l’EPIC
- Personnel formé et qualifié
- Connaissance et couverture complète des coûts réels de la gestion des déchets
- Coopération avec les communes et la Wilaya
Collecte efficace
- Couverture complète de la collecte dans la zone de projet
- Absence de points noirs
- Il y a des horaires fixes de collecte qui sont observés par la voirie et les habitants
- Matériel et personnel des parcs, état du matériel et modalités de gestion
- Satisfaction de la population avec le service de collecte
- Participation de la population et respect aux consignes
Résultat 2 :
Organisation de la collecte
- Sectorisation synoptique de la région du projet
- Couverture complète de la collecte dans la zone de projet
- Utilisation optimale des moyens existants dans les parcs communaux
- Proportion de temps morts/ efficaces de collecte et transport
- Proportion de temps morts/ efficaces d’utilisation des véhicules
- Coût unitaire de la collecte
Transport
- Opération et équipement de la station de transfert
- Coût unitaire de transport
- Conformité des travaux et équipements avec les cahiers de charge
Résultat 3 :
- Conformité des infrastructures construites et de l’équipement avec ce qui est requis dans les
cahiers de charges
- Absence de décharges sauvages pour les déchets inertes
- Accès facile aux infrastructures
- Proximité des infrastructures/ minimisation du transport
- Dimensionnement de l’infrastructure de traitement proportionnel aux débauchées pour le
matériel récupéré
- Vie utile du premier casier du CET
- Traitement optimal du lixiviat (rendement des lagunes en saison d’hiver/ d’été)
- Evacuation et utilisation optimale du biogaz (quantités captées, modalité d’utilisation)
- Sécurisation du CET contre glissements de sol, de corps de déchet, d’explosions etc.
Résultat 4 :
- Absence de décharges non réhabilitées
- Conformité du réaménagement avec la législation algérienne et les bonnes pratiques
- Réalisation des projets de paysage adaptés aux conditions environne-mentales de la région du
projet
- Considération spéciale des sites culturels, religieux et historiques
- Conditions environnementales (qualité du sol, des eaux…) autour des sites à réhabiliter
3.4.6.2 Résultat 1
Hypothèses :
Les communes de la zone du projet ont la volonté d’adhérer au projet
Les communes ont un intérêt en la délégation de la gestion des déchets à des tiers (EPIC,
entreprises de collecte)
Les communes trouvent un dénominateur commun pour la solution optimale
Le contrat de performance environ-nementale entre le MATET et l’EPIC permet un suivi adéquat
et efficace des activités
Appropriation du projet par la population locale, qui a un intérêt en un habitat plus salubre
Risques :
Il pourrait être difficile d’intégrer le secteur informel de recyclage (manque de confiance, résistance
à des conditions de travail réglées…)
Sensibilisation insuffisante (campagnes mal adaptées ou pas assez intensives) pose un obstacle pour
une collecte et un tri efficaces
Il pourrait s’avérer difficile de trouver un accord pour les modalités de récupération des coûts réels
de traitement
Les communes pourront rencontrer des difficultés à transférer leurs contributions régulièrement et
ponctuellement, ce qui met en danger le fonctionnement de l’EPIC
Pouvoir coercitif insuffisant pour sanctions en cas de mise en CET des déchets dangereux
3.4.6.3 Résultat 2
Hypothèses :
Le schéma synoptique aboutira à identifier un maximum d’équipement et matériel existant qui
pourrait être affecté à l’EPIC
Il y aura des options pour rationnaliser la fréquence de collecte
La station de transfert sera située au point de gravité géographique et quantitatif
Risques :
Limitation de choix de site par des contraintes de propriété
Il pourra s’avérer difficile de convaincre la population de l’utilité d’une collecte moins fréquente
3.4.6.4 Résultat 3
Hypothèse :
Titre de propriété des sites du CET et du centre de transfert
3.4.6.5 Résultat 4
Hypothèses :
Tous les lieux sont identifiés et enregistrés pour permettre une éradication et un réaménagement
complet des décharges en question
Les décharges sauvages seront prises en charge par les communes et ne feront pas partie du projet
Il sera possible de procéder avec l’élimination des petites décharges et le réaménagement de la
décharge de Tighennif avant que le CET ne soit complet
Risques :
Retard en la réhabilitation si les moyens de collecte ne permettent pas un transport des déchets des
petites communes à la décharge de Mascara pendant une période de transition
Des contraintes budgetaires pourront affecter négativement les standards de réhabilitation et/ ou
le nombre de décharges à réhabiliter.
b) au niveau technique :
- l’Unité de Gestion du projet et son appui extérieur (experts de contrat, cadres de suivi, experts
d’appui institutionnel et de formation intervenant à court terme)
- les parties prenantes dans la zone du projet (la Direction de l’Environnement, les communes,
les ou l’EPIC à créer, d’autres institutions et organisations impliquées)
- le prestataire des services techniques
- les adjudicataires des travaux de construction et d’acquisiton de l’équipement.
- Associatioons activant dans le domaine de la protection de l’environnement.
Le budget total du Projet s’élève à 16.335.000 €. Un tableau résumé est présenté ci-dessous :
Contribution belge Total (€) % du total contr. Belge (€) contr. Alg. (€)
R1 Création EPIC 208,040 1 208,040 0
R2 Optimisation collecte 4,292,760 26 2,782,760 1,510,000
R3 Infrastructure de traitement de l'élimination des déchets 5,882,810 36 4,207,810 1,675,000
R4 Réhabilitation/élimination des décharges communales 4,913,660 30 763,660 4,150,000
Réserve budgétaire cogestion 132,710 1 132,710 0
Moyens généraux 905,020 6 905,020 0
TOTAL 16,335,000 100 9,000,000 7,335,000
Les terrains pour les infrastructures sont propriété publique. La partie algérienne est responsable
de le gérer tout problème foncier qui pourrait se présenter, y inclus d’éventuelles procédures
d’expropriation et/ou l’acquisition de terrain.
La contribution du gouvernement algérien sera utilisée surtout pour les activités suivantes :
- Résultat 1 : acquisiton de matériel et équipement pour l’amélioration de la collecte des déchets,
y compris le parc des ou de l’EPIC
- Résultat 2 : acquisition de l’équipement du CET, aménagement des dépôts de déchets inertes,
acquisiton d’un concasseur
- Résultat 4 : Réhabilitation de la décharge de Mascara et de 15 décharges communales
contributio
BUDGET TOTAL Montant Montant Mode BUDGET contributio n
Unité Quantité (DA) (EUR) d'exéc. TOTAL n belge algérienne % ANNEE 1 ANNEE 2 ANNEE 3 ANNEE 4
A La collecte, le traitement et l'élimination des déchets du groupement urbain de Mascara et des 15.211.650 7.976.650 7.235.000 94% 399.570 11.274.475 3.081.595 0
A 01 Création des ou de l'EPIC 208.040 208.040 0 1% 61.600 1.000 0 0
A 01 01 Etude d'EPIC co-gestion 6.800 6.800 0 6.800 0 0 0
ateliers et matériel forfait 1 500 500 500
facilitateur d'atelier h*jour 4 220 880 880
appui extérieur (expert local; travail + per diem + hôtel) h*jour 4 220 880 880
appui extérieur (expert international; travail + p.d. + hôtel) h*jour 4 650 2.600 2.600
appui extérieur (expert international, travail domicile) h*jour 2 500 1.000 1.000
appui extérieur (expert national, travail domicile) h*jour 2 150 300 300
transport national vol 2 70 140 140
transport international vol 1 500 500 500
A 01 02 Définition du coût réel co-gestion 6.420 6.420 0 6.420 0 0 0
ateliers et matériel forfait 2 500 1.000 1.000
appui extérieur (expert AND; travail + per diem + hôtel) h*jour 4 220 880 880
appui extérieur (expert international; travail + p.d. + hôtel) h*jour 4 650 2.600 2.600
appui extérieur (expert international, travail domicile) h*jour 2 500 1.000 1.000
appui extérieur (expert AND, travail domicile) h*jour 2 150 300 300
transport national vol 2 70 140 140
transport international vol 1 500 500 500
A 01 03 Création des ou de l'EPIC co-gestion 48.380 48.380 0 48.380 0 0 0
ateliers et matériel forfait 2 500 1.000 1.000
ingénieur EPIC expert en CET h*mois 36 250 9.000 9.000
ingénieur EPIC expert en collecte h*mois 36 650 23.400 23.400
comptable EPIC h*jour 36 180 6.480 6.480
table traçante Unité 1 5.000 5.000 5.000
imprimante (combinée fax/ scanner/ photocopieuse( Unité 1 1.000 1.000 1.000
ordinateurs EPIC unité 2 1.000 2.000 2.000
logiciels gestion de déchets/ planification de routes Unité 1 500 500 500
A 01 04 Accompagnement aux communes et à l'EPIC co-gestion 1.000 1.000 0 1.000 0 0
ateliers et matériel forfait 2 500 1.000 1.000
La partie algérienne transmettra le profil des candidats des trois meilleurs candidats à la CTB, qui
confirmera le choix définitif.
La sélection de l’expert en appui institutionnel se fera par la CTB, qui transmettra les candidatures
des trois meilleurs candidats à la partie algérienne, qui confirmera le choix définitif. Cet expert sera
mis à la disposition du projet pour une durée de 36 mois, et son contrat pourra être prolongé de 12
mois si les besoins du projet le justifient.
L’expert en appui institutionnel prendra sa résidence dans la ville de Mascara et assurera une
permanence dans le bureau du projet.
Il s’agit ici de trois types de contrats, dont les détails sont donnés en suite :
Bien que ce soit possible de diviser ce travail en plusieurs contrats (par exemple, des bureaux
d’étude différents pour chaque activité, ou des lots séparés pour la planification de chaque
infrastructure), il sera avantageux de les grouper dans un seul contrat. Les raisons sont :
Il est évident, pourtant, que le cahier des charges devra prévoir des clauses très précises et
concrètes pour éviter tout abus de cette situation et pour assurer une implication maximale de
l’expertise locale. A part d’une déscription nette des profiles des experts et des activités et livrables
attendus de ce contrat, il y aura lieu de stipuler le suivant :
Ce bureau d’ingénieur sera aussi responsable pour un suivi très ponctuel du contrôle des travaux et
acquisitons par le prestataire ; ceci pour assurer la qualité du contrôle et pour éviter tout accord
collégial entre les adjudicataires de ces travaux et le prestataire. Il mettra à disposition de l’UGP un
pool d’experts avec les profils adéquats pour le suivi des activités des résulats A.02 A.03 et A.04,
dans lequel l’UGP pourra choisir les experts nécessaires pour l’appui spécifique en question.
L’Unité de Gestion du Projet sera libre de déterminer en quel degré elle aura besoin de l’appui
externe ; elle pourra s’en passer dans le cas que les capacités techniques au sein de l’UGP ou des
institutions locales sont suffisantes pour le suivi et la validation des livrables d’une activité
spécifique.
d) Construction et acquisition
La construction des infrastructures prévues dans le cadre du projet et l’acquisition de l’équipement
seront réalisées par des adjudicataires extérieurs. Les marchés seront conduits selon la procédure
algérienne, sur base des cahiers de charges élaborés par le prestataire des études revus par l’Unité
de Gestion du Projet et validés par la CM. Les marchés de construction et acquisition seront
divisés en plusieurs lots afin d’assurer la flexibilité de choisir le mieux-disant pour chaque lot.
Le projet prévoit l’achat de 2 véhicules pour faciliter les déplacements dans le cadre de l’exécution
du projet. Les procédures d’utilisation des véhicules sera défini au début du projet et seront
présentés aux Coordonnateurs pour validation.
Le cadre légal est fixé par la Convention Spécifique relative à l´intervention entre la République
Algérienne Démocratique et Populaire et le Royaume de Belgique.
Pour la partie algérienne, le Ministère de l’Aménagement du Territoire, de l‘Environnement et du
Tourisme (MATET) est l´entité responsable, qui à ce titre assume le rôle de maître d´ouvrage ainsi
que celui d´ordonnateur chargé de liquider et d´ordonnancer les dépenses.
Pour la partie belge, la Direction Générale de la Coopération au Développement (DGCD) est
l´entité administrative et financière responsable de la contribution belge à l´intervention. La partie
belge confie la réalisation de ses obligations pour la mise en œuvre et le suivi du projet à la
Coopération Technique Belge. A ce titre, la CTB, à travers son Représentant Résident à Alger,
assume le rôle de co-ordonnateur chargé d´approuver les dépenses.
Le Ministère de l’Aménagement du Territoire, de l‘Environnement et du Tourisme (MATET)
désigne le responsable de l´intervention. Ce dernier porte, pour la partie algérienne, la
responsabilité de l´exécution de l´intervention et de la réalisation des résultats intermédiaires en
vue de l´atteinte de l´objectif spécifique, tels que stipulés dans la Convention Spécifique et dans ce
dossier technique et financier. Le responsable du projet dépend du Ministère de l’Aménagement du
Territoire, de l‘Environnement et du Tourisme (MATET).
Le co-responsable sera recruté par la CTB, il sera responsable pour la partie belge de la réalisation
des résultats intermédiaires en vue de l´atteinte de l´objectif spécifique, tels que stipulés dans la
Convention Spécifique et dans ce dossier technique et financier. Il sera en appui au responsable de
l´intervention.
Le responsable et coresponsable seront appuyés au niveau technique par l’expertise internationale
et nationale.
Mise en œuvre
Concertation et co-ordination
Activités du
projet
L’UGP est basée à Mascara et occupe des locaux mis à disposition par la partie algérienne, au
niveau de la Direction de l’Environnement.
Le CTS sera convoqué et présidé par le Sous-Directeur des Déchets Menagers et Assimilés ou par
son délégué. Il fonctionne selon la règle du consensus. Si nécessaire pour apprécier une situation
nouvelle ou extraordinaire, les réunions peuvent être précédées par une visite de terrain. Une
réunion extraordinaire peut être convoquée à la demande de l’un des deux partenaires.
Le secrétariat du CTS est assuré par la Unité de Gestion du Projet. Les comptes-rendus signés de
ces réunions seront transmis pour information aux membres du CCL.
A chaque réunion du CCL, l’Unité de Gestion du Projet doit présenter l’information financière
suivante :
5.2.4.2 Composition
Le CCL est composé :
− du Secrétaire Général du MATET ou son délégué, Président ;
− du Directeur général « Europe » du Ministère des Affaires Etrangères ;
− de l’Ordonnateur du projet ;
− du Représentant Résident de la CTB, Coordonnateur du projet ;
− du Directeur Général des Ressources Financières Extérieures, Ministère des Finances ;
− ou de leurs délégués respectifs.
Le CCL peut inviter, en qualité d’observateur ou d’expert, toute personne qui apporte une
contribution au projet. Le CCL se réunit ordinairement tous les six mois. Une réunion
extraordinaire peut être convoquée à la demande de chacun des membres du CCL.
Chaque réunion fait l’objet d’un procès-verbal signé par tous les membres. Le rapport d’exécution
ou de suivi-exécution définitif établi après chaque réunion du CCL est joint au PV de ce CCL.
Le CCL tient également une réunion au plus tard 3 mois avant la fin des activités du projet afin
d’examiner la proposition de rapport final rédigés selon les normes de la CTB.
b) Transferts suivants
− Afin de recevoir des fonds, le projet doit introduire à la Représentation locale de la
CTB un appel de fonds (cash call) par mode de financement au début du mois
précédant le trimestre suivant (par exemple début mars pour le trimestre Q2 avril-mai-
juin). Cet appel de fonds doit être signé par la direction de l’intervention et par
l’Ordonnateur et le Coordonnateur pour la partie cogérée.
− Le montant de l’appel de fonds est égal aux besoins estimés en trésorerie pour le
trimestre suivant augmenté dune réserve.
− Le transfert de fonds par la CTB se fait au début du trimestre. La CTB peut aussi
proposer un schéma de financement spécifique (paiements en plusieurs tranches ou
paiement à la demande).
− Le transfert des fonds se fait uniquement aux conditions suivantes :
− La comptabilité du trimestre précédant l’introduction de l’appel a été transmise à la
Représentation locale de la CTB,
− La mise à jour de la programmation financière a été transmise à la Représentation
locale de la CTB, et
− Le montant de l’appel de fonds n’est pas supérieur au solde budgétaire.
− En cas d’urgence, le projet peut introduire un appel de fonds anticipé en justifiant le
besoin.
Lors de la passation de marchés financés en cogestion, les procédures suivantes seront appliquées :
• Avant la publication de chacun des appels d’offre, l’UGP transmettra au Représentant
résident de la CTB en Algérie, pour avis préalable et approbation :
o le mode d’attribution du marché (appel d’offres ouvert, appel d’offres restreint ou
autre) ;
o le cas échéant, la liste et les coordonnées des entreprises présélectionnées ;
o le cahier des charges incluant les critères d’attribution qui seront utilisés ;
o un exemplaire complet du dossier d’appel d’offres.
Les dossiers d’appel d’offres feront référence à la source de financement belge, à la Convention
générale de Coopération au développement entre le Royaume de Belgique et la République
Algérienne Démocratique et Populaire, signée à Bruxelles le 10 décembre 2002 ainsi qu’à la
Convention spécifique du Projet.
L´ensemble des documents issus de l´ouverture et de l´analyse des offres et les copies des dossiers
d´appel d´offres enregistrés à l´occasion de la publication des marchés seront transmis à la
Représentation de la CTB.
Pour être définitif, le choix de l’adjudicataire devra recevoir l’accord du Représentant résident de la
CTB en Algérie. Ce dernier fera ses remarques dans les trente jours calendriers suivant la date de
réception de la proposition et visera le contrat pour « Vu et approuvé ».
Le budget du projet donne les contraintes budgétaires dans lesquelles le projet doit être exécuté.
Chaque changement de budget doit être approuvé par le CCL sur base d’une proposition élaborée
par l’Unité de Gestion du Projet. Les changements budgétaires possibles sont :
La gestion de changement budgétaire doit être faite selon les procédures de la CTB.
L’Unité de Gestion du Projet doit assurer un bon suivi des engagements. Il n’est pas autorisé de
prendre des engagements sur base d’un budget non approuvé officiellement.
Le monitoring et le suivi-évaluation ont pour but non seulement de contrôler l’exécution technique
et financière des activités, mais surtout d’améliorer l’efficience et l’efficacité de la prestation de
coopération afin qu’elle puisse réaliser au mieux ses objectifs.
A cette fin, les mécanismes suivants sont mis en place :
- détermination d’indicateurs de base pour le suivi et de leur niveau au démarrage
- rapports d’exécution semestriels
- rapports de suivi-évaluation annuels
- rapports comptables
- suivi régulier et ad hoc par le CCL
- monitoring (suivi) des indicateurs
- une évaluation à mi-parcours (voir ci-dessous)
- une évaluation finale (voir ci-dessous).
De plus, cet expert sera chargé de réviser tous les six mois les rapports de suivi que le prestataire de
services (bureau d’études BET) prépare pour le contrôle de la mise en œuvre des activités
Résultat 2 : A.02.06 – A.02.07
Résultat 3 : A.03.07, A.03.08, A.03.09
Résultat 4 : A.04.01, A.04.02
Pour cette fin et si nécessaire, l’UGP aura recours à un contrat cadre avec un bureau d’études qui
mettra à disposition des experts avec les profils correspondant aux sujets spécifiques à évaluer.
L’UGP sera libre à décider si les capacités sur place (dans l’UGP, dans la Wilaya ou dans les
communes) sont suffisantes pour s’acquitter de la révision et validation technique des livrables, ou
s’il faudra un appui ponctuel pour cette fin.
A part de réviser et valider les livrables, les experts externes pourront aussi être convoqués à
assister à des réunions de restitution dans lesquelles le prestataire de services présentera et
défendera ses résultats.
5.7.5 Audits
5.7.5.1 Audit projet
Le projet doit être audité après un an d’activité et pendant la troisième année d’activité. L’audit
portera sur
Le rapport d’audit doit être présenté au CCL. Si nécessaire la direction doit élaborer un plan
d’action afin d’améliorer les procédures et prouver que des mesures correctives ont été entreprises.
6.1 ENVIRONNEMENT
Le projet de gestion des déchets dans la ville de Mascara et dans 18 communes avoisinantes vise à
l’amélioration des conditions environnementales moyennant l’optimisation de la collecte, du
traitement et de l’élimination des déchets dans la zone du projet. Le projet s’inscrit dans la stratégie
nationale de l’environnement et de la gestion des déchets, et le Ministère de l’Aménagement du
Territoire, de l’Environnement et du Tourisme vise à l’utiliser comme projet pilote, afin de diffuser
des expériences et bonnes pratiques vécues dans le cadre de ce projet.
A ce titre, le projet veillera à capitaliser et diffuser les résultats atteints et les leçons apprises afin
d’alimenter la réflexion au niveau algérien et de partager et faire connaître ces résultats et
expériences auprès des différentes parties prenantes du projet. Cette capitalisation mettra l’accent
sur le caractère innovant des méthodes, stratégies et techniques mises en œuvre dans le cadre du
projet.
La bonne gestion des déchets, surtout la valorisation des matières récupérables (recyclables et
organiques) aura aussi comme effet indirect une diminution de la pression sur les matières
primaires, une diminution des émissions à effet de serre (biogaz), et l’application du compost
comme puits de carbone et agent améliorateur des sols. A ce titre, le projet étudiera les possibilités
de valoriser les résultats du projet dans le cadre des Mécanismes de Développement propres
(CDM) liés au Protocole de Kyoto sur la limitation des émissions de gaz à effet de serre. Le projet
visera aussi à valoriser les expériences déjà faites dans le domaine de la conscientisation
environnementale dans les autres projets de la coopération internationale et surtout de la CTB,
notamment les projets à Souk Ahras et Kouba…
Par ailleurs, la gestion quotidienne du projet sera guidée par les principes des bonnes pratiques
environnementales et du développement durable et se concrétisera notamment par l’adoption, à
chaque fois que cela sera possible, de critères environnementaux au niveau des achats
d’équipement, des constructions, de la mobilité du personnel, etc.
6.2 GENRE
La mise en œuvre de cette intervention faisant appel, pour l’essentiel à une démarche de type
technique, on pourrait estimer qu’elle n’est pas d’impact en matière de genre ou que cet impact
serait à tout le moins neutre, c’est-à-dire ne nécessitant pas de mesures particulières sur ce plan.
Toutefois, il nous semble important de signaler qu’au moins sur deux points, la question du genre
doit faire l’objet d’une attention spécifique.
La politique de recrutement du personnel du projet veillera à assurer des opportunités égales pour
les hommes et les femmes.
De manière générale et pour autant que sa pertinence soit avérée sur certaines des dimensions
abordées par la présente intervention (par exemple sur les questions spécifiques en matière de
genre au niveau de l’étude de comportement), le projet essayera de nouer des collaborations avec
une autre intervention appuyée par la Belgique, le Projet d’Appui Institutionnel au Ministère délégué chargé
de la Famille et de la Condition Féminine (en abrégé CONDIFEM).
Activité A.01.01
L’étude qui doit notamment faire des propositions quant aux modes de concessions d’une partie de
la collecte, veillera à identifier les petits opérateurs économiques de type MPE (micro et petite
entreprises) présents sur la zone et à élaborer, si possible, des propositions de relations, notamment
contractuelles, avec les opérateurs publics.
Activité A.03.02
Idem ici également pour l’étude projetée et en particulier sur la formulation de propositions visant
à associer le secteur informel existant, dans le renforcement de l’efficacité du recyclage. Ces
associations, dont les formes restent à déterminer, sont potentiellement créatrices d’emplois voire à
terme de formalisation de l’activité, ce qui ne peut être que positif dans une perpective de
développement économique local. L’expérience belge du réseau d’économie sociale Ressources
La création et le maintien d’un emploi durable est une priorité à tous les niveaux de la
planification ; ici il s’agit tant d’assurer la continuité de l’emploi du personnel régulier et du
personnel avec un statut social des communes, comme de l’intégration du secteur informel
(recycleurs) dans le système de gestion des déchets. Un troisième pilier est le pré-emploi ou
l’emploi de jeunes, un instrument mis en œuvre par l’état algérien afin de faciliter la transition des
jeunes dans le marché du travail, et dont le projet se servira surtout pour assurer un
accompagnement régulier dans les campagnes de sensibilisation et d’introduction du tri sélectif.
OBJECTIF GLOBAL
L’Amélioration de la préservation de l’environnement par une meilleure gestion des déchets solides urbains
OBJECTIF
Indicateurs de l’objectif spécifique Sources de vérification Risques et hypothèses
SPECIFIQUE
Collecte Hypothèses :
En général : Validation des études conceptuelles
- Absence de décharges sauvages et points et des travaux de construction/ acquisition • Les communes de la zone du projet ont la
noirs Collecte : volonté d’adhérer au projet
- Satisfaction de la population avec le service
rendu
- Vérification des calculs de routes • Les communes ont un intérêt en la
- Enquêtes auprès de la population délégation de la gestion des déchets à des
- Développement des coûts unitaires de la
- Registre de doléances au sein des tiers (EPIC, entreprises de collecte)
collecte
- Couverture de la collecte
communes • Les communes trouvent un dénominateur
- Comptabilité de l’EPIC commun pour la solution optimale
Traitement
- Mise en œuvre d’une infrastructure de
- Observations visuelles • Il sera possible d’identifier tous les sites et
Traitement d’acquérir les terrains correspondants dans
traitement
- Registres des centres de traitement les délais prévus
La collecte, le traite- - Proportion de déchets récupérés
- Enquêtes auprès des récupérateurs
ment, et l’élimination - Qualité du matériel récupéré
- Observations visuelles/ visites des centres Risques:
des déchêts du - Vente et réutilisation du matériel récupéré
groupement urbain de - Conditions de travail dans les centres de
de traitement • Obstacles administratifs ou retards pendant
- Analyses de produits (compost) les appels d’offres, les processus de
Mascara et des traitement
Elimination concertation ou d’autres procédures
communes avoisinan- Elimination
tes sont améliorés. - Observations visuelles nécessaires
- Mise en œuvre d’un CET
- Régistres de la pesée • La durabilité financière (application d’un
- Qualité de l’environnement autour du CET
(eaux, air, absence de déchets volatiles) - Résultats des analyses de suivi coût réaliste pour la taxe de déchets)
- Absence de déchets dangereux dans le CET - Comparaison de l’exploitation actuelle pourrait être mal acceptée par la population
Organisation avec le manuel d’opération et donc vue comme menace politique par
- Création et mise en œuvre d’une structure de - Analyses aléatoires des déchets collectés les communes
gestion (EPIC) amenés • L’introduction d’un tri sélectif pourrait
Organisation durer plus longtemps que prévu
- Qualification et nombre de personnel
- Comptabilité de l’EPIC La communication et la distribution de
- Nombre et qualité du parc
- Organigramme de l’EPIC responsabilités entre les communes et l’EPIC
- Coûts de gestion des déchets
- Entretiens avec le personnel pourront être insuffisantes et créer des
- Revenus de l’EPIC (contributions des
Visite du parc problèmes
communes)
Risques :
• Insuffisance du parc de l’EPIC
avant la terminaison des travaux
et achats pour le transport et la
collecte
(*)
Ces documents sont des sources de vérification pour tous les indicateurs
7.1.1.1 Résultat 1
Activités pour le résultat 1 : Moyens à mettre en œuvre Coûts de la contribution Coûts de la contribution
belge (sauf personnel algérienne
Une ou plusieurs Entreprises Publiques à Finalité Industrielle et UGP)
Commerciale sont créées et assument efficacement la collecte, le (€) (DA) (€) (DA)
transport, le traitement et l’élimination des déchets
A.01.01 UGP Réalisation d’une étude pour identifier et évaluer les Personnel de l’UGP 6.800 68.000 0 0
différentes options pour l’établissement du ou des Appui à court terme pour la
EPIC ; évaluation de l’option de concéder au secteur facilitation de séminaires
privé une partie de la collecte Experts techniques court terme
A.01.02. UGP Définition du coût réel de la gestion des déchets et des Personnel de l’UGP 6.420 64.200 0 0
modalités de financement par les communes par le biais Experts techniques court terme
de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères
A.01.03. UGP Création des ou de l’EPIC Personnel de l’UGP 37.424 374.240 0 0
Experts techniques court terme
Subvention temporaire d’emploi
de personnel qualifié pour l’EPIC
A.01.04. UGP Accompagnement des communes et des ou de l’EPIC Personnel de l’UGP 1.000 10.000 0 0
pendant l’exécution de ses/ leurs tâches :
- collecte des déchets
- transport des déchets
- traitement et mise en décharge des déchets
- Communication avec et sensibilisation de la
population
A.01.05. UGP Etude du comportement, des expectations, opinions, Personnel de l’UGP 5.350 53.500 0 0
besoins et nécessités de la population en matière de Expert sociologue
collecte et tri sélectif des déchets Recherches menées par des
étudiants
A.02.01. BET Etude de sectorisation de la collecte et préparation d’un schéma Bureau d’études 54.850 548.500 0 0
synoptique sur la base des informations fournies par le schéma
directeur et les recherches additionnelles
A.02.02 BET Identification d’un site optimal pour une station de transfert, Bureau d’études 10.250 102.500 0 0
considérant les propositions du schéma directeur et les résultats
de l’Activité 2.1.
A.02.03 BET Préparation d’un cahier des charges pour la construction et Bureau d’études 35.130 351.300 0 0
l’équipement de la station de transfert et pour l’acquisition de
véhicules additionnels de collecte
A.02.04 BET Suivi des travaux de construction et d’équipement pour l’activité Bureau d’études 44.280 442.800 0 0
B2.1.
A.02.05 ETP Construction d’un centre de transfert et acquisition de Marché public pour les ouvrages et l’acquisition 2.000.00 20.000.000 0 0
l’équipement nécessaire comme défini dans l’Activité A2.3. 0
A.02.06 ETP Acquisiton de l’équipement complémentaire de collecte des ou de Marché public pour l’acquisition 640.000 6.400.000 1.410.00 14.100.000
l’EPIC 0
A.03.01 BET Etude de débouchées pour les matériaux récupérables (recyclable et organique) Bureau d’études 10.570 105.700 0 0
A.03.02 BET Identification d’un ou plusieurs sites de décharge et traitement des déchets inertes et Bureau d’études 14.850 148.500 0 0
préparation d’un cahier des charges pour l’équipement avec un concasseur mobile
ou des concasseurs stationnaires
A.03.03 BET Rédaction des cahiers pour la construction et l’équipement du centre de tri et Bureau d’études 49.940 499.400 0 0
compostage et révision du cahier des charges pour le CET
A.03.04 BET Suivi et contrôle des travaux de construction et des équipements réalisés pour les Bureau d’études 167.900 1.679.000 0 0
activités A3.1., A3.2., A3.3
A.03.05 AUT Etudes de cadastre pour les sites choisis (ceci comprend aussi les sites proposés Recherche interne au sein de la 0 0 0 0
pour la station de transfert, pour le tri et le compost, pour les déchets inertes, les Wilaya
routes d’accès et toute infrastructure auxiliaire)
A.03.06 ETP Construction de l’extension du CET à El Keurt Marché public pour les ouvrages 3.665. 000 36.650.000 1.300.00 13.000.000
et l’acquisition 0
A.03.07 ETP Construction de l’infrastructure de tri, recyclage et compostage Marché public pour les ouvrages 300.000 3.000.000 0 0
et l’acquisition
A.03.08 ETP Aménagement des dépôts pour les déchets inertes Marché public pour les ouvrages 0 0 375.000 3.750.000
et l’acquisition
Tableau 1 : Résultat 2
BET Etude et cahier des charges pour l’élimination des décharges communales Bureau d’études 78.610 786.100
A.04.01 mineures et la réhabilitation des décharges communales de capacité majeure
A.04.02. BET Suivi et contrôle des ouvrages à réaliser pour l’Activité A4.1 Bureau d’études 55.050 550.500
A.04.03 ETP Travaux de construction pour l’élimination et l’aménagement des décharges Marché public pour les ouvrages 630.000 6.300.000 4.150.0 41.500.00
communales 00 0
Année 1 A2 A3 A4
ALG 05 016 11 - CHRONOGRAMME T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4
ACTIVITE
CALENDRIER D'OPERATIONS DU PROJET J FMAM J J A S OND J FMAM J J A S OND J FMAM J J A S OND J FMAM J J A S ON
La collecte des déchets dans la zone du projet est optimisée par une planification
efficace et l’établissement d’une infrastructure adéquate
CALENDRIER D'OPERATIONS DU PROJET J FMAM J J A S OND J FMAM J J A S OND J FMAM J J A S OND J FMAM J J A S ON
Toutes les décharges communales actuelles ont été éliminées ou réaménagées selon la
législation en vigueur
1. Responsabilités Générales
Conformément aux éléments descriptifs précisés dans le dossier technique du projet, il/elle sera
principalement chargé de :
− Assurer la cohérence de la stratégie du projet et veiller au bon fonctionnement
technique, administratif et financier des activités en étroite concertation avec le
Responsable du Projet ;
− Préparer avec l’Unité de Gestion du projet (UGP), le plan de travail et chronogrammes
d'activités généraux et individuels et les rapports réguliers d'avancement avec les
différents experts affectés au projet ;
− Organiser et réaliser toutes les activités à mettre en œuvre directement par l’Unité de
Gestion du Projet ensemble avec les autres membres de l’UGP.
− Organiser la sous-traitance d’experts individuels pour les interventions ponctuelles dans
le cadre des activités A.01.01. – A.01.07
− Suivre et valider les résultats et la mise en œuvre des activités A.02. – A.04., avec l’appui
des experts extérieurs
− Contribuer à l'identification des différents partenaires susceptibles d'être associés aux
activités du projet, et veiller aux modalités pratiques de collaboration et de concertation
à mettre en place ;
− Définir les méthodologies de formation, d’appui / conseil, d’élaboration des différents
types de documents du projet et participer à la conception des manuels, guides et
supports pédagogiques devant répondre aux besoins de formation identifiés.
− Evaluer les progrès ou les insuffisances des différentes interventions (études et travaux,
gestion du projet, formations et évaluation des impacts) en rapport avec les
programmes et plannings établis, et définir les mesures nécessaires et recommandations
jugées utiles afin de parvenir, dans les délais impartis, à la réalisation de l'ensemble des
objectifs poursuivis.
− Veiller à l'adaptation des procédures de gestion (administratives et financières) et
d’exécution (contrat, taille des lots…) du projet, pour les adapter aux besoins et à la
capacité des prestataires de services ;
Responsabilités spécifiques
Le Co-responsable du projet sera responsable de l’organisation et coordination des activités
réalisées par des bureaux d’études et entreprises de travaux, et de la mise en œuvre des activités
réalisées par l’Unité de Gestion du Projet, comme suit (une description détaillée des activités se
trouve dans le DTF):
Résultat 1.- Création des ou de l’EPIC (Entreprise Publique À Finalité Industrielle et Commerciale)
A.01.01 [réalisation] Étude des options d'établissement du/des EPIC (collecte et traitement des déchets)
A.01.02 [réalisation] Étude de coût et de financement réaliste et durable du système
A.01.03 [réalisation] Création du ou des EPIC(s)
A.01.04 [réalisation] Accompagnement des communes dans le transfert de gestion
A.01.05 [réalisation] Étude de comportement en matière de collecte et tri des déchets
A.01.06 [réalisation] Sensibilisation, communication et information des populations
A.01.07 [réalisation] Formation et appui continu aux EPIC(s) et aux communes
Résultat 2.- Optimisation de la collecte
A.02.01 [coordination] Étude de sectorisation et d'un schéma synoptique de la collecte
A.02.02 [coordination] Identification d’un site optimal pour le centre de transfert
A.02.03 [coordination] Cahier des charges de construction et équipement du centre de transfert
A.02.04 [coordination] Suivi de construction et acquisition d'équipement du centre de transfert
A.02.05 [réalisation] Suivi, expertise et validation des activités A.02.01 à A.02.04
A.02.06 [coordination] Construction du centre de transfert et acquisition des équipements
A.02.07 [coordination] Acquisition des équipements complémentaires de collecte du/des EPIC
Qualifications générales :
- Diplôme en ingénierie, environnement, administration communale ou équivalent, avec une
bonne connaissance en gestion de projets, appui institutionnel, formations et
sensibilisations.
- Expérience professionnelle relevante d’au moins 10 ans
Qualifications spécifiques :
- Expérience d’au moins 5 ans comme chef de projet ou co-responsable dans la gestion de
projets dans le domaine de déchets solides et environnement
- Minimum de trois and d’expérience comme employé ou consultant d’une administration
communale ou intercommunale dans les services publiques
- Minimum de trois ans d’expérience dans la gestion publique dans un pays en transition ou
en voie de développement
- Bonne connaissance de la planification de projets, de la préparation de budgets et des
mécanismes de financements
- Participation comme expert clé dans au moins deux programmes de sensibilisation et
information environnementale (au sein d’une commune ou autres)
- Une bonne expérience dans la gestion des déchets serait un atout
- Connaissance parfaite du français en écrit et oral
- Une bonne connaissance de l’arabe serait un atout.
Qualifications requises
Qualifications générales :
- Diplôme comme ingénieur environnemental ou civil, géologue ou hydrogéologue ou
équivalent.
- Expérience professionnelle relevante d’au moins 5 ans
Qualifications spécifiques :
- Expérience d’au moins 3 ans comme chef de projet ou expert clé dans la conception et/ ou
la mise en œuvre de projets de gestion des déchets solides
- Participation comme expert clé ou expert sénior à au moins un projet de planification et
construction d’un CET
- Participation comme expert clé ou expert sénior à au moins un projet de planification et/
ou construction d’une autre infrastructure majeure liée à la gestion des déchets (station de
transfert, centre de tri, réhabilitation d’une décharge …)
- Bonne maîtrise de l’AUTOCAD et des programmes standard de gestion des données
(Microsoft Office, Open Office ou équivalent)
- Connaissance parfaite du français et de l’arabe en écrit et oral