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C2 = Y2+ (1 + i)s
avec s, le niveau d’épargne (ou d’emprunt) du consommateur. Comme le revenu de seconde période est
aléatoire, la consommation de seconde période l’est également. Les préférences du consommateur sont
donc représentées par une espérance d’utilité intertemporelle. Nous supposerons que cette fonction
est additivement séparable dans le temps :
EU(c1, C2) = u(c1) + Eu(C2)
Soit :
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La perte d’utilité de première période due au supplément d’épargne doit être compensée par le gain
espéré d’utilité de seconde période procuré par le revenu de ce supplément d’épargne.
Quel est l’effet du risque sur le niveau d’épargne comparativement au cas certain ? L’introduction
d’un risque de revenu devrait entraîner une hausse de l’épargne. En effet, les individus adversaires du
risque peuvent se protéger contre ce risque en épargnant davantage. Ce supplément d’épargne lié au
risque de revenu est appelé épargne de précaution. Sous quelle(s) condition(s) l’épargne de précaution
est-elle positive ? Autrement dit, quelles sont les conditions pour qu’un individu augmente son niveau
d’épargne pour se protéger contre un risque de revenu ? Contrairement à l’intuition, l’aversion pour le
risque n’est pas une condition suffisante.
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Dans le modèle d’espérance d’utilité, on peut montrer qu’un individu adversaire du risque forme de
l’épargne de précaution si sa fonction d’utilité est telle que la dérivée troisième, , est positive. Un individu
caractérisé par une utilité vérifiant cette condition est appelé prudent (Kimball, 1990).
p p p
L’équilibre général ne permet d’obtenir que des prix relatifs entre des produits. Ces prix relatifs sont
suffisants pour déterminer les valeurs d’équilibre car toutes les fonctions de comportement s’expriment
en fonction de ces prix relatifs. Nous en déduisons alors les quantités échangées.