LA NUIT DES TEMPS

XX siècle e

René Barjavel

●Edition utilisée : Pocket

Imprimé en mai 2011

● Première parution : 1986

est un succès, ce roman remporte le Prix des Libraires
La Nuit des Temps en 1986.

● Personnages principaux :
-Eléa : Eléa est très belle, on nous la décrit telle que : De ses épaules à ses pieds pareils à des
fleurs, son corps était une harmonie, dont chaque note, miraculeusement juste, se trouvait en acc
exact avec chacune des autres et avec toutes.
Eléa est l’amante de Païkan. Elle parle de leur bonheur avec un adjectif n’existant dans la langue des
humains du XXe siècle. Elle a reçu la même éducation que Païkan et Païkan a reçu la même éducation
qu’Eléa. Ils représentent tout ce qu’il y a de plus cher pour l’un comme pour l’autre.
Au début du roman, Eléa est une habitante de Gondawa comme les autres, puis après l’affectation de
Coban, elle représente la continuité de la Vie, elle commence à prendre beaucoup d’importance. Elle
devient l’objet d’une discorde entre Païkan et Coban, Païkan veut garder Eléa avec lui alors que Coban
souhaite l’en séparer. Après sa découverte, tout les humains du XXe siècle s’émerveillent devant tant de
beauté et de perfection. Mais après que Simon lui ait appris qu’elle avait traversée 900 000 ans endormie,
elle perd l’envie de vivre, tout lui devient indifférent, elle n’a plus goût à rien. Puis lorsque le docteur
Lebeau lui demande un peu de sang, elle accepte, mais avale la Graine Noire, pour tuer celui qu’elle croit
être Coban alors qu’il s’agit en fait de Païkan. Elle ne pouvait se résoudre à vivre si loin de Païkan et
voulait se venger de celui qui l’en avait séparée
-Simon : Simon est un jeune médecin d’un peu plus de 30 ans. C’est un homme de trente-deux
ans, grand, mince brun. [...] Son visage est mangé par les boucles d’une courte barbe brune, la barbe
de quelqu’un qui l’a laissée pousser par nécessité. [...] le creux de ses yeux apparaît clair et fragile,
vulnérable comme la peau cicatrisée d’une blessure. Son front est large, un peu caché par les pre
boucles des cheveux courts, un peu bombé au-dessus des yeux, traversé par une profonde ride de
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Simon est un médecin qui a étudié la psychothérapie, il est envoyé en Antarctique pour remplacer un
absent. Au début de l’expédition, il est surtout nostalgique de Paris. Quand il voit Eléa pour la première
fois, il tombe instantanément amoureux d’elle, même s’il sait qu’il ne l’aura jamais. C’est donc l’une des
personnes qui tient le plus à Eléa, et sera la principale personne à son chevet. Ce sera également lui qui
découvrira le premier qu’Eléa s’est empoisonnée et qu’elle en train de tuer son amant Païkan. Simon est
probablement la personne qui regrette le plus la mort d’Eléa.

●Résumé :
Situation initiale ;
L’Expédition Polaire Française (EPF) part en Antarctique. Le Dr Simon est de l’équipe

Elément perturbateur :
Tous les sondeurs de l’EPF enregistent un signal étrange venant d’1 km en-dessous de la glace, au point
612.
Enchaînement des péripéties :
La France sacrifie sa découverte sur l’autel des Nations-Unies au nom de la science. Une équipe
internationale descend donc au point 612 et découvre une civilisation gelée ainsi que 2 corps humains
nus, un homme et unne femme. Cette équipe décide de les réanimer et de commencer par la femme.
L’opération réussit. Simon apprend à Eléa qu’elle est maintenant au XXe siècle et c’est à partir de ce
moment là qu’Eléa perd l’envie de vivre. Elle dit aux hommes du moment tout ce qu’ils ont envie de
connaître sur le passé de la Terre. On apprend donc que Gondawa disposait d’une technologie supérieure
à la nôtre et savait produire de l’énergie à partir du TOUT et du RIEN. Cela est d’ailleurs l’équation de
Zoran Ce qui n’existe pas existe.
Or, on apprend à un moment des mines ont été placée sur la centrale qui fournissait l’énergie nécessaire
au bon déroulement de l’expédition, qu’elles sauteront si l’on ne fait rien mais qu’elles sauteront
également si on y touchait. Le temps presse, il faut commencer la réanimation de l’homme. Mais pour
cela, on a besoin du sang d’Eléa. Celle-ci, croyant que l’homme est Coban, avale la Graine Noire (graine
mortelle), puis donne son sang pour se venger de lui. La transfusion commence et Simon regarde dans
la mémoire de Coban, pour prévenir les médecins de sa reprise de conscience. Or, il se rend finalement
compte qu’il regarde dans la mémoire de Païkan qui a pris la place de Coban, ne pouvant se résoudre à
vivre sans Eléa.

Dénouement :
Les coeurs d’Eléa et de Païkan s’arrêtent en même temps. Simon s’est rendu compte trop tard de la
substitution de Coban par Païkan et n’a pas pu prévenir Eléa. Quand il est sûr qu’Eléa est bien morte,
il place la main d’Eléa dans celle de Païkan et propose à l’équipe de remettre les corps là où ils les ont
trouvés. La Pile (fournisseur électrique) finit par sauter, tout le monde est évacué.

Situation finale ;
Le monde entier est sous le choc. Tout le monde a regagné son pays, mais Simon lui, est profondément
atteint. Il ne pourra jamais oublié ce qu’il a vécu.

● Conclusions :
Objective :
La Nuit des temps est un roman pacifiste et assez anarchisant. Russes et Américains sont renvoyés dos à
dos. Les savants court-circuitent les décisions imbéciles des gouvernants. Notre civilisation paraît barbare
face au raffinement et à la sagesse des savants des temps anciens, ainsi qu'à leur science immense, cette
science risquant d'être perdue par notre bêtise et notre arriération. La beauté surnaturelle d'Eléa, décrite à
l'envi et par le menu, personnifie en quelque sorte, sur un mode très féministe, la libération sexuelle, en
dépit de sa fidélité (à travers les millénaires) à l'homme qu'elle aime.

Thèmes abordés :
Les thèmes abordés dans La Nuit des Temps sont : L’Homme face au progrès, face à la technologie, la
liberté sexuelle de la femme, la guerre, la technologie en général...