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30/03/2022 09:47 Identité de Walras Interprétation 

: dans une économie à n bien - Le contexte de la grande dépression

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Le contexte de la grande dépression

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Identité de Walras
Interprétation : dans une économie à n bien.

L’identité de Walras nous dit que si l’équilibre emploi-ressource est réalisé dans une économie à (n-1) biens, alors l’équilibre
est réalisé pour le n-ième bien.

L’identité de Walras permet d’analyser dans une économie de n marché, ce qui se passe sur (n-1) marchés et quand on a
l’équilibre sur les (n-1) marchés, d’en déduire que le n-ième marché est équilibré.
3) les marchés :

on a une économie à quatre marchés.


Sur ces 4 marchés , on ne va pas avoir une égalité entre l’offre et la demande . dans le modèle IS-LM , deux marchés
seulement sont équilibrés : le marché de la monnaie et le marché des titres.

Le prix du titre et le taux d’intérêt sont parfaitement flexible et vont donc s’ajuster pour équilibrer l’offre et la demande sur
ces deux marchés.

En revanche, on se place dans une optique de court terme. A court terme, les prix des biens P et le salaire nominal W sont
rigides. P et W ne peuvent pas s’ajuster pour équilibrer l’offre et la demande, du coup sur le marché du bien et celui du
travail, il n’y a pas équilibre entre l’offre et le demande.

Précisément, le modèle IS-LM suppose que pour P et W en vigueur, on a un excès d’offre de monnaie c-a-d que les
entreprises seraient prêtes à produire beaucoup de bien mais elles sont contraintes par une demande de bien insuffisante.

Sur le marché du travail , il y’a donc du chômage involontaire à cause de l’excès d’ offre .

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Le cadre IS-LM keynésienne décrit une situation de crise économique caractérisé par du chômage et une insuffisance de la
demande de bien. L’intérêt de l’analyse keynésienne est son analyse des crises économiques. La question qu’on se pose est
quelle politique économique mettre en œuvre pour éviter le chômage.

Dans ce cadre, les entreprises pourraient embaucher plis de travailleurs mais elle na le font pas car elles savent qu’elles ne
pourraient pas vendre la production supplémentaire à cause de l’insuffisance de la demande de bien.

Pour combattre le chômage, il faut relancer la demande de bien qui est composée de la consommation , de l’investissement et
des dépenses publiques.

Tout ce qui augmente la demande de bien , augmente les débouchés pour les entreprises, augmentant ainsi la demande de
travail et par conséquent , l’emploi augmente.

2ème point :

principe de la demande effective, la production de bien est déterminée par le niveau effectif de la demande de bien = la
demande effective.

3ème point :

la résolution du modèle IS-LM ne fait intervenir que deux marchés ( bien et monnaie)

on va analyser l’équilibre simultané entre marché des biens et de la monnaie sachant que la production des entreprises
s’adapte à la demande effective d’un bien.

Du coup, le niveau d’emploi effectif sur le marché du travail découle de la situation du marché du bien.

On a vu que sur le marché du bien, on est en excès d’offre de travail. Donc il y’a chômage. Et l’emploi effectif détermine la
demande de travail de l’entreprise.

La logique de détermination de l’équilibre global dans le modèle IS-LM

Marché des biens

Contrainte de la demande effective équilibre simultané

Les entreprise produisent ce qui est demandé sur ces 2 marchés

YE = Yd = équilibre global sur

Marché de la monnaie tous les marchés

(M/P)s = (M/P)d
marché du travail marché des titres

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embauche exactement loi de Walras

la quantité de travail

nécessaire pour produire Yd

avec Ld < Ls

équilibre du marché du travail

LE = Ld/ ( Y(Ld) ) = Yd
Emploi effectif = demande de travail tel que la production issue de cette demande de travail ,Y ( Ld) soit égale à la demande
effective sur le marché des biens.

4ème point : on veut résoudre le modèle IS-L c-à-d déterminer l’évolution des variables auxquelles on ‘intéresse et qu’on
appelle les variables endogènes, en fonction des variables considérées comme donnée ou fixée en dehors du modèle.

Dans ce modèle, les variables endogènes = le produit Y et le taux d’intérêt r. les autres variables endogènes sont la
consommation C qui dépend de Y, et l’investissement qui dépend de r, et enfin le niveau d’emploi qui dépend de Y aussi.

Quand on connaît la valeur de Y et r , on peut en déduire la valeur d’équilibre de l’ensemble des valeurs endogènes.

Les valeurs exogènes sont des variables politiques = G, M , et Impôt s( si ceux-ci sont forfaitaires )

III- le marché des biens et la courbe IS .

La courbe Is trace la relation entre r et Y, qui prévaut à l’équilibre du marché des biens et services.

1.
le modèle keynésien élémentaire :

W et P sont fixes ; et sur le marché des biens, on est dans une situation d’excès d’offre de biens. Les entreprises sont
contraintes par la demande effective càd le production effective est déterminée par le demande effective : Y = Yd

1.
La demande effective :

En économie fermée, la demande effective de bien va être composée de la consommation des ménages C , de
l’investissement des entreprises I et des dépenses publiques du gouvernement G .
Yd = C + I + G
*on suppose que le comportement de consommation des ménages est décrite par une fonction de consommation keynésienne
càd consommation dépend du revenu disponible des ménages .C ( Y-T )

on va aussi supposer que l’investissement des entreprises est exogène càd

( fixe ). C’est cette dernière hypothèse qui fait qu’on parle de l’hypothèse élémentaire.

on suppose que la politique budgétaire et fiscale. Du gouvernement est complètement exogène c à d G = et T = .


d’où

Yd =C(Y - )+ +

2.
l’équilibre sur le marché des biens :

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on a vu que les entreprises contraintes par la demande effective la production s’ajuste c à d Y = Yd

dans le modèle IS-LM générale, l’équation globale se détermine à partir de l’équilibre simultané sur le marché des biens et
celui de la monnaie. Ici, dans le cadre du modèle keynésien élémentaire, l’équilibre sur le marché des biens est indépendant
de ce qui se passe sur le marché de la monnaie.

Dans le cadre du modèle élémentaire , déterminer l’équilibre du modèle du marché des biens suffit à déterminer la
production.

La situation où le marché de bien est à l’équilibre = point A.

Supposons que les entreprises produisent Y1. les entreprises vendent moins que ce qu’elles ont produit. Il y’a une
accumulation de stock non prévue. A la période suivante, les entreprises vont puiser sur ces stocks et vont produire moins.
Petit à petit, la production va baisser pour arriver à un niveau d’équilibre.

Le modèle keynésien élémentaire nous montre comment le revenu national Y se détermine pour tout niveau donné de , de
et de .

3.
la politique budgétaire et le multiplicateur budgétaire :

G est une composante de la demande effective donc une hausse de G se traduit par une hausse de la demande effective pour
tout niveau donné de revenu.

hausse de Yd = C ( Y - )+ +

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Pourquoi le multiplicateur est > 1 et quel est sa valeur ?

Effet de sur  ?

effet direct

initialement = dY =C+I+G

effet indirect

suite à >0 et >0 on a une augmentation de la consommation car la consommation dépend de Y ( à la période
suivante)

PMC x

= PMC x => d >0


=> >0

période 3

PMC(PMC x )

effet total sur


variation initiale de G

première variation de la consommation PMC*

seconde variation de la consommation PMC²


3ème variation de la consommation PMC3


effet total

cumulé = [ 1 + PMC + PMC² + PMC3 + … ]


On a alors

= 1 + PMC +PMC² ….

d’où = avec 0< PMC < 1 d’où >1


ou = >1 0< C <1


d ) la politique fiscale et le multiplicateur des impôts :


On va supposer que le gouvernement prélève un montant
fixe d’impôt ( impôt forfaitaire). Il diminue les impôts, on a :
<0

=> * le revenu disponible des ménages augmente


*la consommation augmente


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car C = c0 +C( Y - )

< 0 =>

d’où instantanément, la consommation augmente de - c’est à dire pour tout niveau de revenu ,la demande effective
est plus élevée car la consommation a augmenté.

Graphiquement :

On a un effet multiplicateur dans le sens ou la baisse des impôts va augmenter plus que proportionnellement l’activité.

L’effet indirect :

-> Yd > 0

->

on a une boucle revenu consommation revenu.


L’effet indirect augmente l’impact des effets directs.


La politique de hausse de

est plus efficace pour augmenter l’activité que la politique fiscale :

G>0 => demande effective augmente proportionnellement


T<0 => consommation >0 mais moins que proportionnellement.


2.
l’investissement, le taux d’intérêt et ka courbe IS

le modèle keynésien élémentaire vu précédemment est la première étape de construction du modèle IS-LM. Il suppose que la
décision d’investissement des entreprises est complètement exogène ( I = ) du coup il permet de déterminer la production
effective ( et l’emploi ) dans l ‘économie pour tout niveau donné de l’investissement I.

Cette hypothèse que les investissement des entreprises est exogène , c’est une hypothèse forte et réaliste. En particulier, dire
que I = , c’est dire que I ne dépend pas du tau d’intérêt.

( D’après le chapitre 2) , i dépend des ventes courantes et futures anticipées.


Le 2ème déterminant de l’investissement est le taux d’intérêt, car il faut bien financer tout projet d’investissement. Pour cela,
l’entreprise va devoir émettre des titres sur le marché financier, ces titres devront être remboursés et le coût de ce
financement est le taux d’intérêt.

Dans le modèle keynésien élémentaire, on avait négligé ce second motif lié au taux d’intérêt et on a supposé que I = ,
implicitement, il est lié aux anticipations de vente des entreprises

Dans le modèle IS-LM , I dépend également de r donc I = i( r ) .


Rle taux d’intérêt va déterminer le coût de l’emprunt nécessaire pour financer les projets d’investissement. Une hausse de r,
augmente les coût de l’emprunt et donc réduit la quantité d’investissement prévue par les entreprises.

D’où I ( r )  <0

Cette hypothèse que I = I( r ) est fondamentale car elle introduit un lie entre le revenu r sur le marché des biens et r ( cad sur
le marché de la monnaie)

Y = Yd

Y = C(Y- ) + I (r ) + .

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(IS) Y =Yd => Y = C(Y- ) + I (r ) + .


Initialement : on a r1 ( au point A, à l ‘équilibre)

Ensuite

r -> r2 > r1

I (r ) diminue => pour un même revenu Y, Yd diminue.


Comme les entreprises sont contraintes par la demande effective,

La courbe (IS) synthétise la relation entre le taux d’intérêt et le niveau du revenu sur le marché des biens . le canal de
transmission entre les 2 étant l’investissement.

La courbe (IS) qui a pour équation Y = C(Y- ) + I (r ) + nous donne l’ensemble des couples (Y, r) tel que le marché des
biens est à l’équilibre, cad la production s’adapte a la demande effective.

Point à comprendre : tout point sur tout couple sur la courbe IS = situation où le marché des biens est à l’équilibre.
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