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QUATRIEME LEGION GENDARMERIE -°- NATIONALE

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T E R R I T O R I A L E
PROCEDURE D’ENQUETE PRELIMINAIRE
COMPAGNIE SEGUELA PROCES-VERBAL DE SYNTHESE
BRIGADE SEGUELA

-------L’an deux mille vingt, le sept mai. ----------------------


NATURE DE L’INFRACTION :
VOIE DE FAIT -------Nous YAO ALAIN GANDO, Adjudant-chef, Officier de
Police Judiciaire, en service à la Brigade de la Gendarmerie
(Exécution STN°354/SR/STS Nationale de SEGUELA. ------------------------------------------
du 15/05/2020)
VICTIME : -------Rapportons les opérations suivantes qui ont été
effectuées conformément aux articles 27 à 31 et 60 du Code
BAKAYOKO LOSSENI
de Procédure Pénale. ------------------------------------------

PERSONNE SOUPCONNEE: -------- Vu l’enquête ouverte sur les faits de voie fait dont a
INCONNUE été victime le nommé BAKAYOKO LOSSENI----------------------

P R E A M B U L E

------- Le jeudi sept mai deux mille vingt à 10 heures, de


service au bureau de la Brigade, agissons pour faire suite au
soit transmis n°79/SR/STS de Monsieur le Substitut Résident
PIECE N° 354 /1 Près la Section de Tribunal de Séguéla, relatif à la plainte du
sieur Bakayoko losseni. Dossier à nous transmis pour audition
et du mis en cause.
-------Pour la mise à exécution dudit dossier, nous invitons la
plaignant qui se présente à nous le vendredi à 11 heures 50
minutes et nous explique avoir été menace téléphoniquement
par sur le numéro suivant 55-54-09-60 le 15/14/2020 à
11h29mn.
-------Il poursuit pour dire que ce dernier, après plusieurs
interrogations à refuser de décliner son identité. Sont restés
vains.

E X P O S E D E S F A I T S

Courant le mois de janvier 2020 mon cousin est venu


me confier la garde de sa femme. Selon les dits de mon
interlocuteur son frère cadet entretenait des relations sexuelles
avec cette dernière pendant son séjour chez moi.
En effet selon lui depuis un moment son frère n’arrive plus à
avoir l’érection de son pénis et qu’après plusieurs soins le mal
persiste toujours et qu’ils se sont rendu chez un marabout qui
lui aurait dit que son mal provient des rapports sexuels qu’il
entretient avec une femme mariée.
Voyant la gravite de cette menace je porte les fait à la
connaissance du tribunal de SEGUELA pour porter plainte
contre x.A mon retour je reçois la visite du sieur Bakayoko
Moussa qui se présente à moi comme le père de mon
interlocuteur qu’il est venu me demander pardon pour l’acte
pose par son fils.
C’est ainsi je l’informe que j’ai déjà confié cette affaire aux
autorités juridique

(Deuxième feuillet de la pièce n°354/1)


(deuxième feuillet de la pièce n *354/1)

E N Q U E T E

---------Pour les besoins de l’enquête, nous invitons le sieur Bakayoko moussa par voie de
convocation qui se présente a nous le lendemain accompagne de son fils. Qui serait celui qui
m’a menacé au téléphone ------------------------------------------------------------------------------------
---------Nous procédons donc aux auditions suivantes à toutes fins utiles.

BAKAYOKO LOSSENI, (Plaignant), 46 ans, Planteur domicilié à Séguéla, Cel : 47-13-70-30.


Déclare avoir été menace par le sieur BAKAYOKO ZOUMANA et manifeste de porter plainte
contre lui pour des faits de voie de fait. -----------------------------------------------------------------

BAKAYOKO ZOUMANA : (mise en cause), 23ans, Footballeur domicilié à fizanikoro : 55-54-


09-60. Déclare reconnaitre les faits qui lui sont reprochés.------------------------------------------

M E N T I O N

C L O T U R E D U P R O C E S

--------De l’enquête effectuée, il ressort qu’à l’encontre du nommé BAKAYOKO ZOUMANA , ont
été réunis des indices graves et concordants de nature à motiver sa poursuite pour des faits
de voie de fait
délit prévu et réprimé par l’article 467 du Code Pénal. -------------------------

--------Nous faisons parvenir directement au Substitut Résident Près la Section de Tribunal de


Séguéla, la procédure ainsi constituée en double exemplaires tel que le détail en figure au
bordereau d’envoi. -----------------------------------------------------------------------------------------

Fait et clos à SEGUELA, le 15/05/2020

L’OFFICIER DE POLICE JUDICIAIRE


QUATRIEME LEGION
T E R RITO R I ALE GENDARMERIE NATIONALE
COMPAGNIE SEGUELA
BRIGADE SEGUELA
PROCEDURE D’ENQUETE PRELIMINAIRE

PROCES-VERBAL D’AUDITION DE TEMOIN


AUDITION DE
L’An deux mille vingt, le quinze mai,
NOM: BAKAYOKO
-------Nous KONE SIE DAOUDA, Maréchal Des Logis, en
PRENOMS  LOSSENI service à la Brigade de Séguéla, agent de Police Judiciaire
agissant en cette qualité conformément aux articles 27 à 33
et 60 à 76 du Code de Procédure Pénale. ------------------------

-------- Vu l’enquête ouverte sur des faits de voie de fait dont


PIECE N° 354 / 2 a été victime le nomme BAKAYOKO LOSSENI.

--------Nous trouvant au bureau de la Brigade, faisons


comparaître devant nous la personne ci-après nommée, qui
entendue aussitôt et séparément nous déclare à 10 heures
55 minutes. --------------------------------------------------------
--------Je me nomme Bakayoko Losseni, né en
1974 à GBENA, fils de feu Bakayoko Segbe et de
Soumahoro Makoma planteur domicilie au lieu de
résidence. Célibataire père de 08 enfants, Cel.47-13-70-
30 non recensée militaire, se dit jamais condamné, de
nationalité ivoirienne.

-------Conformément aux dispositions de l’article 90 du code


de procédure pénale, nous avisons le sieur Bakayoko losseni
de son droit de se faire assister par un conseil (Avocat,
parent ou ami), elle nous fait la réponse suivante : « Je
reconnais avoir été avisée par vos soins de mon droit de me
faire assister, je ne désire pas me faire assister». -
-------Pendant les mois de janvier  février et mars mon cousin
est venu me confier la garde de sa femme.
Cependant le 15/04/2020 à 11heures 29 minutes je
reçois un appel venant d’un numéro inconnu de mon
répertoire  55-54-09-60 qui se présente sous le prénom
AMARA il poursuit pour dire que son frère aine souffre
d’une impuissance sexuelle, après consultation d’un
charlatan ce mal est du faite qu’il entretenait une relation
sexuelle avec une femme qui vivait chez moi. Ensuite je lui
réponds pour dire que cette femme n’est pas ma femme mais
la femme à mon cousin et qu’elle s’est retourner chez son
mari, il me raccroche. Quelque temps après il m’envoie un
message en pour me menacer en disant : tu joues avec ta
vie. Effraye je me rends au tribunal pour porter plainte.
Ensuite dès mon retour je reçois la visite du nomme
Bakayoko qui se présente à moi comme le père a mon
interlocuteur qu’il serait venu au nom de son fils me
présenter ces excuses. C’est ainsi je l’informe que j’ai déjà
porté plainte contre son fils pour menaces.
LA PERSONNE ENTENDUE L’OPJ
(Deuxième feuillet de la pièce n°354/2)

---------Grace à mes propres enquêtes, j’ai pu avoir ses nouveaux contacts. Mais quand je
l’appelle il ne me dit rien de concret. Il refuse même de me dire sa position réelle.
---------Je me rends compte aujourd’hui que Sidibé Mohadi est de mauvaise foi. Tous mes
bénéfices calculés s’élèvent à trois millions deux cent mille(3.200.000) francs.
--------- Je souhaite donc que justice soit faite.
--------Le 14/08/2019 à 11 heures 30 minutes. ---------------
--------Lecture faite à elle de la déclaration ci-dessus, elle y persiste et n’a rien à y changer,
à y ajouter ou à y retrancher
LA PERSONNE ENTENDUE L’O.P.J
(A signé au carnet de déclarations)
QUATRIEME LEGION GENDARMERIE NATIONALE
T E R I T O R I A L E
COMPAGNIE SEGUELA
BRIGADE SEGUELA PROCEDURE D’ENQUETE PRELIMINAIRE

PROCES-VERBAL D’AUDITION DU MISE EN CAUSE


AUDITION DE
L’An deux mille vingt, le sept mai .
NOM: BAKAYOKO
------- Nous KONE SIE DAOUDA, Maréchal-Des-Logis, en
PRENOM : ZOUMANA service à la Brigade de Séguéla, Agent de Police Judiciaire
agissant en cette qualité conformément aux articles 27 à 31
et 60 du Code de Procédure Pénale. ----

-------- Vu l’enquête ouverte sur des faits de voie de fait dont


PIECE N° 354 / 3 a été victime le nommé BAKAYOKO LOSSENI
».-------- Nous trouvant au bureau de notre Brigade, faisons
comparaître devant nous la personne ci-après nommée, qui
entendue aussitôt et séparément nous déclare à 16heures 20
minutes. -----------------------------------------------------------
--------. Je me nomme BAKAYOKO LOSSENI : Né le
01/12/1997 à FIZANIKRO s/p de SEGUELA fils de
Bakayoko Vassiriki et Binate Salimata footballeur, domicilié
au lieu de naissance célibataire, sans enfant, cel :55-54-09-
60 non recensé militaire, jamais condamné, de nationalité
ivoirienne. -----------------------------------------------------
Conformément aux dispositions de l’article 90 du
code de procédure pénale, nous avisons le sieur BAH ALIOU
de son droit de se faire assister par un conseil (Avocat,
parent ou ami), il nous fait la réponse suivante : « Je
reconnais avoir été avisé par vos soins de mon droit de me
faire assister, je ne désire pas me faire assister»
Courant le mois d’avril 2020 mon frère m’a approché
pour m’informer qu’il entretenait une relation sexuelle avec
une femme, et que depuis un certain temps il a constaté qu’il
n’arrivait plus à avoir l’érection de son pénis.
Apres plusieurs sois le mal persiste c’est ainsi qu’il s’est
rendu chez un charlatan qui l’informe que son mal est le fait
qu’il entretient des rapports sexuelle avec une femme marie.
Mon à dons délègue plusieurs personnes pour demander
pardon au mari de la dame en vain. C’est ainsi qu’il m’a
Remi le numéro de celui-ci pour l’aider à le convaincre.
Le vendredi j’ai donc appelé le sieur Bakayoko losseni après
plusieurs tentatives pour avoir sa clémence en vain
désespéré j’ai raccroche, quelque minutes plus tard je l’envoi
un message en disant : tu joues avec ta vie.
QUESTION : Pourquoi l’aviez-vous menace
REPONSE : A cause de la colère.
QUESTION : Avez-vous autre chose a ajouter ?
REPONSE : oui je regrette mmon acte et je demande sa
clemence.
Le 08/05/2020 à 12 heures 27 minutes. ---------------
--------Lecture faite à lui de la déclaration ci-dessus, il y
persiste et n’a rien à y changer, à y ajouter ou à y
retrancher.
LA PERSONNE ENTENDUE L’O.P.J
(A signé au carnet de déclarations)
(Deuxième feuillet de la pièce n ° 1
34/3)

Pour cela afin de conduire à bien ce dossier au niveau de la justice et autre, monsieur
OUEDRAOGO SOULEYMANE a demandé et obtenu d’eux une somme totale une
somme totale de 2.250.000 francs. Mais une fois en possession de cette somme,
OUEDRAOGO SOULEYMANE n’a pu leur donner satisfaction. Je je tiens à préciser
que les 600.000 francs que son petit frère OUEDRAOGO ABDOULAYE a remis à SABA
ISSA, ce dernier est venu me les remettre. En me remettant, il m’a fait savoir qu’en
absence de OUEDRAOGO SOULEYMANE, il n’était pas bon de les remettre à la partie
plaignante. Mais dès son arrivée, OUEDRAOGO SOULEYMANE nous ayant rassuré les
jours qui suivaient, j’ai accepté de garder cette somme d’argent. Mais à son arrivée, au
lieu de venir me voir directement comme convenu, il s’est rendu directement au camp
militaire à BLOLEQUIN et le chef militaire d’alors a détaché ses éléments me chercher
à CIB. -------------------------------------------------------------------------------------------------
----A notre arrivée, nous avons effectivement trouvé le nommé OUEDRAOGO SOULEYMANE et
son petit frère OUEDRAOGO ABDOULAYE. Après les explications des uns et des autres, le
chef militaire a trouvé effectivement que monsieur OUEDRAOGO SOULEYMANE a bel et bie
escroqué la famille ZAONGO KANRE dit MAHAMADI. Il m’a alors demandé de lui remettre les
600.000 F que monsieur SABA ISSA m’a confiés. C’est ce que j’ai fait et son tour, il a remis cet
argent à monsieur ZAONGO KANRE et sa fille------------------------------------------------------
----Monsieur OUEDRAOGO SOULEYMANE ayant reconnu les faits d’escroquerie devant tout le
monde, le chef militaire lui a dit de faire une reconnaissance de dette pour l’argent qui restait
d’un montant de 1.650.000 francs. Sur cette reconnaissance de dette il a promis rembourser
ladite somme en plusieurs traitres. Au lieu de respecter l’engagement qu’il a pris, monsieur
OUEDRAOGO SOULEYMANE fait de la diversion en portant plainte. En tant que responsable
de tous les burkinabés vivants à CIB, je ne peux pas le suivre dans cette voie car nous vivons
tous dans un pays de droit et je fais confiance à la justice car elle saura situer les
responsabilités. Pour ma part, je peux affirmer que c’est une fuite de responsabilité de
monsieur OUEDRAOGO SOULEYMANE-----------------------------------------------------------------
QUESTION : A part les 600.000 F, OUEDRAOGO SOULEYMANE a t-il remis une autre somme
à SABA ISSA ?----------------------------------------------------------------------------------------------
REPONSE : A ma connaissance aucune autre somme n’a été versée à SABA ISSA-----------
QUESTION : Portez-vous plainte contre monsieur GERARD et son groupe pour destruction de
biens et vol de numéraire ?----------------------------------------------------------------------------------
QUESTION : Qu’avez-vous d’autre à ajouter ? -----------------------------------------------------------
REPONSE : C’est toute ma déclaration-----------------------------------------------------------------

--------Le 22/02/2012 à 10 heures 30 minutes. ---------------------------------------------------------


--------Lecture faite à lui de la déclaration ci-dessus, il y persiste et n’a rien à y changer, à y
ajouter ou à y retrancher. ----------------------------------------------------------------------------------

LA PERSONNE ENTENDUE L’O.P.J


(A signé au carnet de déclarations)
DEUXIEME LEGION GENDARMERIE NATIONALE
COMPAGNIE GUIGLO
BRIGADE BLOLEQUIN PROCEDURE D’ENQUETE PRELIMINAIRE

PROCES-VERBAL D’AUDITION DE TEMOIN


AUDITION DE
--------L’An deux mille douze, le vingt deux Février. -----------
NOM: OUEDRAOGO --------Nous KOUAME BI LAHOURE MARTIAL, Maréchal-
Des-Logis/Chef, Officier de police de Police Judiciaire, en
PRENOMS : ABDOULAYE service à la Brigade de BLOLEQUIN, agissant en cette qualité
conformément aux articles 16 à 19 et 74 du Code de
Procédure Pénale. -------------------------------------------------
-------- Vu l’enquête ouverte sur l’affaire d’escroquerie
portant sur la somme de 2.350.000 francs dont ont été
PIECE N° 134 / 4 victimes les nommés ZAONGO KANRE MAHAMADI et ZONGO
RAMATOU -----------------------------------------------------------
------Nous trouvant au bureau de notre Brigade, faisons
comparaître devant nous la personne ci-après nommée, qui
entendue aussitôt et séparément nous déclare à 16 heures
25 minutes. --------------------------------------------------------

-----Je me nomme OUEDRAOGO ABDOULAYE : Né en 1979


à BOBODIOULASSO(BURKINA-FASO), fils OUEDRAOGO
SOUMAILA et de SAWADOGO ALIMATA, planteur, domicilié
à CIB/ZEAGLO (BLOLEQUIN), cel :45-25-28-12, lettré,
célibataire, père de 02 enfants, non recensé militaire, jamais
condamné, de nationalité Burkinabé---------------------------
----------Je ne suis ni parent, ni allié, ni employé des mis en
cause. ---------------------------------------------------------------
---------« Je reconnais être avisé par vos soins conformément
à l’article 76-1 nouveau du Code de Procédure Pénale de mon
droit de me faire assister d’un avocat ou d’un conseil. Je ne
désire pas me faire assister--------------------------------------
---------Dans le courant de l’année 2010, des éléments deux
2L2MENTS des FRCI sont venus me voir au campement pour
me dire que leur chef SABA ISSA, chef de sécurité d’alors a
besoin de moi. Sans plus tarder, j’ai alors précipitamment
quitté le campement avec ses deux éléments pour CIB où se
trouve leur camp de regroupement. Ce chef militaire m’a
demandé si j’étais au courant que mon grand frère
OUEDRAOGO SOULEYMANE devait de l’argent à une femme.
Je lui ai répondu que je ne suis au courant de rien. Mon frère
étant absent, ISSA m’a demandé de lui verser la somme de
600.000 F. Il a précisé pour dire que dès que mon frère sera
de retour et qu’il aura raison après confrontation avec la
partie plaignante, mes 600.000F me seront restitués. Mais
dans le cas contraire, c’est mon grand frère qui continuera
de rembourser la somme qu’il doit à la famille ZAONGO
KARE. C’est donc sous l’effet de la peur que j’ai donné cet
argent à ISSA qui à son tour l’a remis au chef des
burkinabés. Quand j’ai rendu compte téléphoniquement à
mon grand frère de tout ce qui s’est passé, il m’a fait savoir
qu’il ne doit à personne-----------------------------------------------
LA PERSONNE ENTENDUE L’O.P.J
(A signé au carnet de déclarations)

(Deuxième feuillet de la pièce n° 134/4)

------- Lorsque mon grand frère OUEDRAOGO SOULEYMANE était de retour, aussitôt
je l’ai fait savoir à SABA ISSA et au chef des burkinabés pour le règlement de cette
affaire d’escroquerie ; mais contre toute attente personne n’a réagi. C’est alors devant
ce mutisme de la part de monsieur SABA ISSA, du chef des burkinabés et de la partie
plaignante que mon grand frère OUEDRAOGO SOULEYMANE a jugé utile de porter les
faits à la connaissance du chef militaire de Bloléquin. Lors de l’instruction de cette
affaire, Je peux dire que c’est sous la contrainte que OUEDRAOGO SOULEYMANE a
rédigé cette reconnaissance de dette d’un montant total de 1.650.000f car le chef
militaire ne lui a pas laissé le temps de s’exprimer.--------------------------------------------
QUESTION : Maintenez-vous toujours votre plainte? ---------------------------------------------------
REPONSE : Je manifeste le désir de retirer ma plainte et régler cette affaire à l’amiable car
nous sommes tous des frères et il ne sera rien de nous entredéchirer---------------------------
QUESTION : Qu’avez-vous d’autre à ajouter ?------------------------------------------------------------
REPONSE : C’est toute ma déclaration. » -----------------------------------------------------------------
----------Le 22/02/2013 à 17 heures 13 minutes --------------------------------------------------------
---------Lecture faite par moi de la déclaration ci-dessus, j’ y persiste et n’ai rien à y changer, à
y ajouter ou à y retrancher. -------------------------------------------------------------------------------

LA PERSONNE ENTENDUE L’O.P.J


(A signé au carnet de déclarations)
DEUXIEME LEGION GENDARMERIE NATIONALE
COMPAGNIE GUIGLO
BRIGADE BLOLEQUIN PROCEDURE D’ENQUETE PRELIMINAIRE

PROCES-VERBAL D’AUDITION DE TEMOIN


AUDITION DE
---------L’An deux mille douze, le vingt-deux Février. ----------
NOM: ZAONGO ---------Nous KOUAME BI LAHOURE MARTIAL, Maréchal-
Des-Logis/Chef, Officier de police de Police Judiciaire, en
PRENOM : KANRE dit service à la Brigade de BLOLEQUIN, agissant en cette qualité
MAHAMADI conformément aux articles 16 à 19 et 74 du Code de
Procédure Pénale. -------------------------------------------------
-------- Vu l’enquête ouverte sur l’affaire d’escroquerie
portant sur la somme de 2.350.000 francs dont ont été
PIECE N° 134 / 5 victimes les nommés ZAONGO KANRE MAHAMADI et ZONGO
RAMATOU -----------------------------------------------------------
---------Nous trouvant au bureau de notre Brigade, faisons
comparaître devant nous la personne ci-après nommée, qui
entendue aussitôt et séparément nous déclare à 16 heures 15
minutes. ---------------------------------------------------------------

----------Je me nomme ZAONGO KANRE dit MAHAMADI :


Né 1954 à BOULSA (BURKINA FASO), fils de ZAONGO
DAWENDE et de feu BILINGA HADO, planteur, domicilié à
CIB/ZEAGLO (BLOLEQUIN), célibataire, père de 05 enfants,
illettré, non recensé militaire, jamais condamné, de
nationalité burkinabé -----------------------------------------------
------Je ne suis ni parent, ni allié, ni employé du mis en
cause. --------------------------------------------------------------
-------« Je reconnais être avisé par vos soins conformément à
l’article 76-1 nouveau du Code de Procédure Pénale, de mon
droit de me faire assister d’un avocat ou d’un conseil. Je
désire me faire assister par monsieur KABORE LASSINE,
planteur à CIB/ZEAGLO (BLOLEQUIN)----------------------
-----Je suis planteur et domicilié à CIB/ZEAGLO
(BLOLEQUIN). Le nommé OUEDRAOGO SOULEYMANE qui
se plaint contre moi et ma fille ZONGO RAMATOU est bien
connu de moi. Il est planteur à Tchingningué sis à 01 km de
CIB-------------------------------------------------------------------
-----En effet suite à un accident de la circulation routière,
mon beau SAWADOGO ADAMA où ce dernier a trouvé la
mort, le nommé OUEDRAOGO SOULEYMANE est venu nous
voir pour nous faire croire qu’il connaissait des autorités
judiciaires qui pouvaient aider ma fille RAMATOU et moi à
faire débloquer de l’argent au niveau de l’assurance pour
notre dédommagement. Pour cela afin de conduire à bien ce
dossier au niveau de la justice et autres, monsieur
OUEDRAOGO SOULEYMANE a obtenu de nous la somme de
2.250.000francs. Cette somme lui a été versée en plusieurs
étapes. En fin de compte monsieur OUEDRAOGO
SOULEYMANE n’a pas pu nous satisfaire car nous n’avons
pas eu gain de cause au terme de ses démarches. Pour
pouvoir entrer en possession de notre argent, nous étions
obligés de le convoquer chez le chef de sécurité d’alors
monsieur SABA ISSA. OUEDRAOGO SOULEYMANE étant
absent, son petit frère OUEDRAOGO ABDOULAYE était
LA PERSONNE ENTENDUE L’O.P.J
(A signé au carnet de déclarations)

Contraint de verser la somme de 600.000 francs dans les mains de SABA ISSA en attendant
l’arrivée de son grand frère.
QUESTION : Confirmez-vous que OUEDRAOGO DONALD a réellement perdu une si
importante somme d’argent ? ------
REPONSE : ça peut être possible parce que c’est quelqu’un qui emploi plus de 120
manœuvres qu’il paie au jour le jour et cela demande de la liquidité en permanence.
D’ailleurs, le mis en cause GERARD a reconnu les faits et s’est engagé à lui rembourser cette
somme d’argent sans aucune pression. Cela prouve effectivement que son groupe de
loubards et lui ont bel et bien dérobé les 10.000.000 de francs de DONALD.
----------C’est toute ma déclaration. » ----------------------------
---------Le 21/02/2012 à
16 heures 25 minutes. --------------
---------Lecture faite à lui de la déclaration ci-dessus, il y
persiste et n’a rien à y changer, à y ajouter et à y retrancher.
LA PERSONNE ENTENDUE L’O.P.J
(A signé au carnet de déclarations)
DEUXIEME LEGION GENDARMERIE NATIONALE
COMPAGNIE GUIGLO
BRIGADE BLOLEQUIN PROCEDURE D’ENQUETE PRELIMINAIRE

AUDITION DE PROCES-VERBAL D’AUDITION DE TEMOIN

---------L’An deux mille douze, le vingt-et-un Février. ----------


NOM: GBAHOU
---------Nous GOGOUA JEAN-ROCK, Adjudant, Officier de
police de Police Judiciaire, en service à la Brigade de
PRENOM : JULES dit
BLOLEQUIN, agissant en cette qualité conformément aux
GERARD
articles 16 à 19 et 74 du Code de Procédure Pénale. ----------

-------- Vu l’enquête ouverte sur l’affaire de destructions


PIECE N° 174 / 7 volontaires de biens suivies de vol de numéraires dont ont
été victimes le nommé OUEDRAOGO DONALD et autres. -----

----------Nous trouvant au bureau de notre Brigade, faisons


comparaître devant nous la personne ci-après nommée, qui
entendue aussitôt et séparément nous déclare à 09 heures 51
minutes. -----------------------------------------------------------

----------Je me nomme GBAHOU JULES dit GERARD : Né le


16/06/1965 à Toulepleu S/P dudit, fils des feus GBAHOU
GABRIEL et BAH SUZANNE, planteur, domicilié à DOKE S/P
dudit, cél. 49-55-76-74/04-74-70-04, célibataire, père de 07
enfants, lettré, non recensé militaire, jamais condamné, de
nationalité ivoirienne.------------------------------------------------
-----------« Je reconnais avoir été avisé par vos soins
conformément à l’article 76-1 nouveau du Code de Procédure
Pénale de mon droit de me faire assister d’un avocat ou d’un
conseil. Je désire me faire assister par mon grand-frère ZON
DAVID, planteur à Doké. -------------------------------------------
-----------Au mois de Décembre 2011, les travailleurs que
j’avais installés dans notre forêt située derrière aviation, ont
été déguerpis avec l’aide des éléments FRCI. --------------------
-----------Cette affaire se trouve toujours sur le bureau de
Monsieur le Sous-préfet de Doké en vue d’un règlement. A
ma grande surprise, je constate que le nommé GOKLOUO
RUFFIN du village de OULAÏ KPABLY a installé des jeunes
burkinabés sur cette parcelle litigieuse. J’ai pris contact avec
lui et nous nous sommes rendus sur le terrain. Après
vérification, il a reconnu qu’une partie de la portion de forêt
en question ne lui appartient pas. -------------------------------
-----------Ainsi, il m’a présenté OUEDRAOGO DONALD, le
responsable de ses travailleurs pour une solution à
l’amiable. J’ai donc demandé à DONALD de recenser tous
ceux qui s’y trouvent et me faire parvenir leur liste pour
qu’ensemble nous trouvions une solution. ----------------------
Comme ce dernier n’a pas honoré plusieurs rendez-vous,
mes parents et moi, sommes rendus sur le terrain pour les
empêcher en détruisant les apatams leur servant
d’habitation. ----------------------------------------------------------
-----------Nous avons demandé à DONALD par l’intermédiaire
de ses travailleurs, de nous contacter avant toute reprise du
travail et nous sommes retournés au village.

LA PERSONNE ENTENDUE L’O.P.J


(A signé au carnet de déclarations)

(Deuxième feuillet de la pièce n° 174/7)

-----------A notre grande surprise, on nous fait savoir qu’en plus des apatams que nous avons
détruits, Monsieur DONALD aurait déclaré la perte d’une importante somme s’élevant à
10.000.000 de francs. Aussi, un de ses employés serait-il porté disparu après notre passage. -
-----------Nous ne nous reconnaissons pas dans ce vol de numéraires. Qu’on ne nos accuse
pas de ce que nous n’avons pas fait. ----------------------------------------------------
QUESTION : Lors de votre passage sur les lieux, avez-vous détruit les apatams en présence
des employés? -------------------------------------------------------------------------------------------------
REPONSE : Oui, nous avons détruit les en présence des employés. ------------------------------
QUESTION : Le plaignant soutient effectivement avoir perdu la somme de 10.000.000 de
francs. Que déclarez-vous à cet effet ? --------------------------------------------------------------------
REPONSE : Je reconnais que nous avons détruit des apatams sous lesquels ses employés
dorment. Et si pour ce fait qu’ils nous accusent du vol de ses 10.000.000 de francs et de la
disparition d’un de ses manœuvres, nous allons assumer et rembourser ce qu’ils disent avoir
perdu. D’ailleurs avant notre arrivée ici au bureau de la Brigade, mes parents et moi avons
signé un engagement pour lui rembourser cette somme d’argent au plus tard fin Mars 2012.
Au pire des cas, nous sommes prêts à lui céder une bonne partie de forêt en compensation de
son argent. ---------------------------------------------------------------------------------------------------
QUESTION : Cela prouve effectivement que vous avez pris cet argent. Pourquoi réfutez-vous
alors les faits? ------------------------------------------------------------------------------------------------
REPONSE : Nous nous sommes simplement engagés de lui rembourser son argent pour éviter
les poursuites judiciaires. Car le fait de détruire les biens d’autrui constitue déjà en lui seul
une faute pénale. ---------------------------------------------------------------------------------------------
QUESTION : Comment allez-vous y prendre ? -----------------------------------------------------------
REPONSE : Nous nous sommes entendus comme je vous ai dit avec le plaignant DONALD et
avons signé ensemble une reconnaissance de dette à cet effet. ------------------------------------
QUESTION : Malgré la signature de la reconnaissance de dette, la loi pénale vous condamne à
une peine d’emprisonnement. Qu’en dites-vous ? -------------------------------------------------------
REPONSE : Je demande pardon car c’est par ignorance que nous avons agi ainsi. ---------------
QUESTION : Avez-vous d’autres choses à ajouter ? --------------------------------------------------
REPONSE : C’est toute ma déclaration. » -----------------------------------------------------------------

----------Le 21/02/2012 à 19 heures 20 minutes. -------------------------------------------------------


----------Lecture faite à lui de la déclaration ci-dessus, il y persiste et n’a rien à y changer, à y
ajouter et à y retrancher. ------------------------------------------------------------------------------------

LA PERSONNE ENTENDUE L’O.P.J


(A signé au carnet de déclarations)
DEUXIEME LEGION GENDARMERIE NATIONALE
COMPAGNIE GUIGLO
BRIGADE BLOLEQUIN PROCEDURE D’ENQUETE PRELIMINAIRE

PROCES-VERBAL D’AUDITION DE TEMOIN


AUDITION DE
----------L’An deux mil douze, le vingt deux Février. -----------
NOM: ZON ----------Nous GOGOUA JEAN-ROCK, Adjudant, Officier
de police de Police Judiciaire, en service à la Brigade de
PRENOM : DAVID BLOLEQUIN, agissant en cette qualité conformément aux
articles 16 à 19 et 74 du Code de Procédure Pénale. ----------

-------- Vu l’enquête ouverte sur l’affaire de destructions


volontaires de biens suivies de vol de numéraires dont ont
PIECE N° 174 / 6 été victimes le nommé OUEDRAOGO DONALD et autres. -----

----------Nous trouvant au bureau de notre Brigade, faisons


comparaître devant nous la personne ci-après nommée, qui
entendue aussitôt et séparément nous déclare à 10 heures
24 minutes. -----------------------------------------------------------

-----------Je me nomme ZON DAVID : Né le 13/05/1966


DOKE S/P à dudit, fils des feus GBAHOU GABRIEL et
KOUHON MARIE, planteur, domicilié au lieu de naissance,
cél. 46-90-67-14/09-63-37-16, célibataire, père de 07
enfants, lettré, non recensé militaire, jamais condamné, de
nationalité ivoirienne. ---------------------------------------------
-----------Je suis parent du mis en cause. -----------------------
------------« Je reconnais avoir été avisé par vos soins
conformément à l’article 76-1 nouveau du Code de Procédure
Pénale de mon droit de me faire assister d’un avocat ou d’un
conseil. Je désire me faire assister par mon frère GBAHOU
GERARD, planteur à Doké. ----------------------------------------
-----------Courant mois de Décembre 2011, les éléments FRCI
accompagnés de certaines personnes, se sont rendus sur
notre parcelle pour déguerpir les gens que nous y avons
installés. Une plainte à cet effet est sur le bureau du Sous-
préfet de Doké. Nous n’avons pas encore fini de régler ce
problème quand nous avons constaté la présence d’un grand
nombre de personnes dans la même forêt. A l’idée d’en savoir
plus, on nous dit que c’est GOKOUHO RUFFIN qui a cédé
cette parcelle à OUEDRAOGO DONALD. Nous sommes donc
rentrés en contact avec RUFFIN qui nous fait savoir qu’une
partie de la forêt qu’il a livrée à DONALD et qui est entrain
d’être exploitée est la nôtre. Rendez-vous pris, nous nous
sommes rendus dans ladite forêt avec DONALD et RUFFIN
qui a reconnu devant tous que la portion de forêt
qu’exploitait DONALD n’était pas la sienne. DONALD a donc
proposé une solution à l’amiable avec nous. Il lui a donc été
demandé de nous faire parvenir la liste de ses travailleurs. -
-----------Depuis lors, il ne fait aucun signe de vie. Mais ce
qui nous a irrités, c’est que non seulement nous ne voyions
pas DONALD, mais ses travailleurs continuaient le
défrichement. Nous avons donc demandé à nos jeunes frères
d’aller les empêcher par tous les moyens possibles de
continuer le travail. -------------------------------------------------
LA PERSONNE ENTENDUE L’O.P.J
(A signé au carnet de déclarations)

(Deuxième feuillet de la pièce n° 174/6)

-----------Selon ce qui m’a été rapporté, une fois sur les lieux, ceux-ci ont détruit deux apatams
sous lesquels se reposaient les travailleurs de DONALD. ----------------------------------------------
QUESTION : Après le passage de vos enfants dans les campements des travailleurs de
DONALD, ceux-ci déclarent avoir perdu la somme de 10.000.000 de francs. Qu’en dites-vous ?
REPONSE : Les jeunes à leur retour n’ont déclaré qu’avoir détruit les apatams et rien d’autre.
Nous ne nous reconnaissons pas dans cette perte d’argent. Mais comme c’est nous qui avons
envoyé les jeunes et nous nous sommes faits justice en nous rendant dans leurs campements,
ce qui n’est pas normal au vue de la loi, nous prenons l’engagement d’assumer tout ce qui s’y
est passé à commencer par le remboursement des 10.000.000 de francs à la fin de Mars 2012.
Pour manifester notre bonne foi, une reconnaissance de dette déjà faite avant notre arrivée ici
au bureau de la Brigade. Aussi, allons-nous mener des recherches pour retrouver leur frère
disparu. -------------------------------------------------------------------------------------------------------
QUESTION : Avez-vous quelque chose d’autre à ajouter ? ---------------------------------------------
REPONSE : C’est toute ma déclaration. » -----------------------------------------------------------------
-----------Le 22/02/2012 à 11 heures 46 minutes. ------------------------------------------------------
-----------Lecture faite à lui de la déclaration ci-dessus, il y persiste et n’a rien à y changer, à y
ajouter et à y retrancher. ------------------------------------------------------------------------------------

LA PERSONNE ENTENDUE L’O.P.J


(A signé au carnet de déclarations)
R/S par l’ADJUDANT CHEF Vu CB

AFFAIRE
BORDEREAU D’ENVOI
QUATRIEME LEGION BAKAYOKO LOSSENI
COMPAGNIE SEGUELA CONSTITUANT AVEC LES PIECES QU’IL
BRIGADE SEGUELA ENUMERE, LA PROCEDURE
ENREGISTREE A L’UNITE SOUS LE CONTRE
PV N° 354 DU 07/05/2020 NUMERO
CI-CONTRE X

OBJET DE LA PROCEDURE : X ENQUETE PRELIMINAIRE

FLAGRANT DELIT
Voie de fait

COMMISSION ROGATOIRE

AUTRES


D’ORDRE DESIGNATION DES PIECES

01 Procès-verbal de Synthèse.
02 Procès-verbal d’audition de BAKAYOKO LOSSENI (plaignant).
03 Procès-verbal d’audition BAKAYOKO ZOUMANA (mis en cause).

TRANSMIS PAR :
DESTINATAIRES
L’Adjudant chef, Commandant la Brigade
Procureur de la République près le de la Gendarmerie Nationale de Seguela
X 02 Tribunal de 1ère Instance à DALOA

01 ARCHIVES Seguela, le 15/05/2020

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