Je m’appelle Annabelle McWilson, mais mes amis m’appellent Anna. Ma vie
est particulière, si je puis dire. Et cela depuis le 01/01/25. Mais avant de raconter pourquoi ma vie devient de plus en plus bizarre, je dois commencer par le commencement. Je suis née à Paris en 2010, dans une famille aisée. J’ai une sœur de mon âge, c’est ma jumelle. Elle s’appelle Évangeline. J’ai un chien qui s’appelle Mr. Will. J’ai trouvé son nom quand j’avais 6 ans dans une BD. J’ai toujours habité dans le 7eme arrondissement de Paris. Je suis en école privée depuis toute petite, et c’est d’ailleurs là que j’ai rencontré ma meilleure amie, Vivienne. C’est aussi la meilleure amie d’Évangeline, normal nous sommes un vrai trio. On ne se dispute jamais, et on restera amies jusqu’à notre mort. On est aussi les plus populaire du lycée. Tout le monde nous adore. J’ai un copain, du nom de William. Évangeline aussi, il s’appelle Edgard et Vivienne sort avec Harrison. Ce sont eux aussi un trio de meilleurs amis ! Malheureusement ils ne sont pas dans notre lycée car nous sommes dans un lycée que de filles et eux que de garçons. Je vais maintenant commencer à expliquer ce qui se passe de particulier dans ma vie. Le 01, je dormais, il était aux alentours de minuit quand je me réveillai pour aller chercher un verre d’eau. Il faut savoir que dans ma chambre j’ai un grand miroir pour faire des photos Insta, ou faire mes meilleurs défilés dans les vêtements que j’ai volés à ma sœur. Bref. Je passe devant se miroir, et en me regardant, tout était bizarre. Mon reflet était bizarre. Il était sous forme d’un dessin. Un dessin comme dans un animé. Et ma chambre aussi. Logiquement je pris peur. Puis une voix dans ma tête m’a dit de m’approcher près du miroir. Ce que je fis. Une fois devant le miroir, une main sortit du miroir m’agrippa le haut de mon pyjama et me tira vers elle, dans le miroir. Je n’ai pas eu le temps de crier ou de me débattre que je me retrouvé de l’autre côté. L’autre côté, c’est une dimension exacte à la nôtre, sauf que tout est sous forme de dessin animé en 3D. Puis je me souviens avoir entendues une voix de fille dire derrière moi : « Enfin. Je commencé à penser que tu ne viendrais pas ! avait dit la voix sur un ton moqueur. - Excusez-moi ? avais-je dis. Qui êtes-vous ? Où suis-je ? Que me voulez-vous ? -Vazy mollo sur les questions Annabelle. Je vais tout expliquer. Mais regarde à droite, pour me voir. » Ce qu’encore une fois je fis. Sur mon lit, était assise une fille blonde aux yeux bleus avec des cils longs et noirs ; elle avait une taille fine et je lui donne mon âge à peu près. Je me souviens l’avoir vu me faire le signe de m’approcher d’elle, mais à ce moment-là, je m’évanouies. Il me semble qu’au moment où ma tête a touché le sol, l’avoir entendue dire « Sérieux ? Elle est incapable de rester à L6-R12 plus de 5 minutes sans s’évanouir. » Aujourd’hui j’ai essayé de raconter ce qu’il m’arrivait à Vivienne et Évangeline. Mais comme je m’y attendais, elles m’ont prise pour une cinglée. Ou alors que ce n’était qu’un rêve. Or je peux jurer sur ma garde-robe (j’y tiens énormément) que ce n’était pas un rêve. Revenons-en à nos moutons. Le lendemain de la première nuit de l’autre côté, j’avais décidé de me réveiller à minuit et d’aller me placer face à mon miroir. Encore une fois je voyais mon reflet sous forme d’un dessin animer, et en plus de ça, je voyais la fille de la nuit d’avant. Cette fois pas besoin d’attendre que quelqu’un m’attrape par le pyjama et me tire à travers le miroir que j’étais déjà de l’autre côté. La fille s’avança vers moi. « Je ne pensais pas que tu allais revenir de sitôt. Bravo. -Euh merci. Mais vous aviez dit que vous alliez répondre à toute mes questions hier. -Ah oui c’est vrai j’ai dit ça. Eh bien c’est ce que nous allons faire. Comme ça on pourra passer aux choses sérieuses. -Aux choses sérieuses ? -Moi c’est Navie, et comme tu l’as deviné j’ai 15 ans comme toi. Tu te trouve dans un monde parallèle au tien. Il y en a pleins d’autre, mais nous sommes ici dans L6-R12. Et tu es l’élue si je peux me permettre. » Suite à ses mots, je n’évanouies pour une deuxième fois.