Vous êtes sur la page 1sur 4

Date 

Révision 3ème année :

1. Quel temps devez-vous employer dans ces extraits ? Attention à l’accord des
verbes !

C’(être) … par une belle nuit sèche ; il y (avoir) … de la gelée dans l’air ; les rues (être) …
nettes comme le parquet d’une salle de bal ; les réverbères, que ne (faire) … vaciller aucun
souffle (dessiner) … leurs schémas réguliers de lumière et d’ombre. A dix heures, quand les
boutiques se (fermer) …, la petite rue (devenir) … très déserte et, en dépit du sourd
grondement de Londres qui (s’élever) … de tout à l’entour, très silencieuse. Les plus petits
sons (porter) … au loin : les bruits domestiques provenant des maisons (s’entendre) …
nettement d’un côté à l’autre de la chaussée ; et le bruit de leur marche (précéder) … de
beaucoup les passants. Il y (avoir) … quelques minutes que M. Utterson (être) … à son poste,
lorsqu’il (percevoir) … un pas insolite et léger qui (se rapprocher) … .
Stevenson, Le Cas étrange du DR Jekyll et M. Hyde.

Il (faire) … très froid et un peu humide dans la cour, et le crépuscule l’emplissait déjà, bien
que le ciel, tout là-haut, fût encore illuminé par le soleil couchant. Des trois fenêtres, celle du
milieu (être) … à demi-ouverte, et installé derrière, prenant l’air avec une mine de désolation
infinie, tel un prisonnier sans espoir, le Dr Jekyll (apparaître) … à Utterson.
- Tiens ! vous voilà, Jekyll ! (s’écrier) … ce dernier. Vous allez mieux, j’espère.
- Je suis très bas, Utterson, (répliquer) … mornement le docteur, très bas. Je n’en ai plus pour
longtemps, Dieu merci.
- Vous restez trop enfermé, (dire) … le notaire. Vous devriez sortir un peu, afin de vous
fouetter le sang, comme M. Enfield et moi (je vous présente mon cousin, M. Enfield… Le
docteur Jekyll). Allons, voyons, prenez votre chapeau et venez faire un petit tour avec nous.
- Vous êtes bien bon, (soupirer) … l’autre. Cela me ferait grand plaisir ; mais, non, non, non,
c’est absolument impossible ; je n’ose pas. Quand même Utterson, je suis fort heureux de
vous voir, c’est pour moi un réel plaisir ; je vous prierais bien de monter avec M. Enfield,
mais la pièce n’est vraiment pas en état.
- Ma foi, tant pis, (dire) … le notaire, avec bonne humeur, rien ne nous empêche de rester ici
en bas et de causer avec vous d’où vous êtes.
- C’est précisément ce que j’(aller) … me hasarder à vous proposer, (répliquer) … le docteur
avec un sourire.
Mais il (ne pas achever) … sa phrase, que le sourire (s’éteindre) … sur son visage, et (faire)
… place à une expression de terreur et de désespoir si affreuse qu’elle (glacer) … jusqu’à la
moelle les deux gentlemen d’en bas.
Stevenson, Le Cas étrange du DR Jekyll et M. Hyde.

Le mari de la mère Barberin a loué Rémi à Vitalis, le chanteur des rues, montreur de bêtes.

C’était Barberin qui m’(appeler)… .


Que me (vouloir) … -il ?
Je me (hâter) … de rentrer à la maison.
Quelle ne (être) … pas ma surprise d’apercevoir devant la cheminée Vitalis et ses chiens !
Instantanément je (comprendre) … ce que Barberin (vouloir) … de moi.
Vitalis (venir) … me chercher, et c’(être) … pour que mère Barberin ne pût pas me défendre
que, le matin, Barberin l’ (envoyer) … au village.
Sentant bien que je n’(avoir) … ni secours ni pitié à attendre de Barberin, je (courir) … à
Vitalis :
« Oh ! Monsieur, m’(écrier) … -je, je vous en prie, ne m’emmenez pas. »
Et j’(éclater) … en sanglots.
« Allons, mon garçon, me (dire) …-il assez doucement, tu ne seras pas malheureux avec moi :
je ne bats point les enfants, et puis tu auras de la compagnie de mes élèves qui sont très
amusants. Qu’as-tu à regretter ?
- Mère Barberin ! mère Barberin !
- En tout cas, tu ne resteras pas ici, (dire) … Barberin, qui (se mettre) … dans une terrible
colère ; s’il faut te chasser d’ici à coups de bâton, c’est ce que je vais faire.
- Cet enfant regrette sa mère Barberin, (dire) … Vitalis ; il ne faut pas le battre pour cela ; il a
du cœur, c’est bon signe.
Hector Malot, Sans famille.

2. Ecrivez correctement « tout » et donnez sa nature grammaticale précise.

1. … peine mérite salaire. – 2. Pour … nourriture, il apporte son cœur. – 3. Un pauvre


bûcheron, … couvert de ramée. – 4. Ils ne mouraient pas …, mais … étaient frappés. – 5. …
condamné à mort aura la tête tranchée. – 6. Moi je veux … tout de suite et que ce soit aussi
beau que quand j’étais petite – ou mourir. – 7. … flatteur vit au dépens de celui qui l’écoute. –
8. La gorge … nouée, les yeux … emplis de larmes et la tête … prête à éclater, j’offrais bien
malgré moi à mes camarades impitoyables le spectacle honteux d’une révolte … intérieure. –
9. Quand on les regarde de … près, les fourmis sont … petites. – 10. Si ce que tu dis est vrai,
je suis … confuse de m’être trompée, mais on ne peut pas … savoir. – 11. … étonnés et …
honteux, … se regardèrent en rougissant. – 12. Cette cuisine est … imprégnée de … les
odeurs de friture. – 13. … ceux qui ont vécu avec des chiens savent que … n’ont pas le même
comportement.

3. Indiquez si l’on met après les mots suivants l’indicatif, le subjonctif ou l’un des
deux selon le cas.

Verbes indicatif subjonctif Indicatif ou


subjonctif
Es-tu sûr que ?
Je pense que
Quand
Du moment que
Je sais que
Puisque
Je ne suis pas sûr que
Je crois que
Je ne crois pas que
Je prétends que
Penses-tu que
J’ai peur que
Pour que
Parce que
De sorte que
Je soutiens que
Afin que
Je ne pense pas que
Je veux que
Crois-tu que ?
Dès que

4. Mettez à l’imparfait de l’indicatif les verbes soulignés et récrivez les phrases au


passé. Attention ! Registre soutenu obligatoire, donc emploi de l’imparfait du
subjonctif…

Lise demande à son voisin s’il peut la ramener chez elle quand elle aura dîné avec les siens. –
Marie désire que ses deux frères et sa sœur viennent pour que tous soient réunis. – Jean
demande à son frère qu’il le conduise à la gare. – Marie dit à ses frères qu’elle ne veut pas
qu’ils se rendent à la ville à trop vive allure. – Pierre dit que son épouse ne souhaite pas qu’il
rentre trop tard dans la nuit.

5. Parmi ces propositions subordonnées, distinguez les conjonctives des relatives :


a. en surlignant de deux couleurs différentes « que » pronom relatif et « que »
conjonction de subordination ;
b. en complétant de façon à obtenir des phrases correctes.

1. … que tu as tort.
2. … que tu as vu …
3. … que tu as trouvés dans ta trousse …
4. … que tu avais oublié d’emporter avec toi …
5. … que tu as gagné à la course.
6. … que tu as choisi …
7. … que tu auras de mes nouvelles.
8. … que tu n’as jamais mangé d’alouettes sans tête.
9. … que tu m’as donné …
10. … que tu leur écrirais pour les remercier du cadeau qu’ils t’ont envoyé.

6. Ponctue.

Rémi traverse la France avec son maître Vitalis, ses trois chiens de cirque et le singe Joli-
Cœur.

Notre façon de voyager était des plus simples nous allions droit devant nous au hasard et
quand nous trouvions un village qui de loin ne nous paraissait pas trop misérable nous nous
préparions pour faire une entrée triomphale. Je faisais la toilette des chiens coiffant Dolce
habillant Zerbino mettant un emplâtre1 sur l’œil de Capi pour qu’il pût jouer le rôle d’un vieux
grognard enfin je forçais Joli-Cœur à endosser son costume de général. Mais c’était là la
1
Emplâtre : préparation pour cacher l’œil du chien.
partie la plus difficile de ma tâche car le singe qui savait très bien que cette toilette était le
prélude d’un travail difficile pour lui se défendait tant qu’il pouvait et inventait les tours les
plus drôles pour m’empêcher de l’habiller.
Hector Malot, Sans famille.

Vous aimerez peut-être aussi