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“L'architecture naturelle” valorise le rapport étroit de ‘homme & la nature,

Pour vivre agréablement cette intimité, nous avons favorisé la conlinuité entre dedans et dehors.
Mais Il faut préserver cet espace extérieur. Le contre-espace signifie la dépendance de ce
prolongement extérieur ala piéce elle-méme.

Chaque piéce doit avoir un contre-espace qui lui soit consacré. Par exemple, le contre-espace d’une
salle de bains est le jardin qui la prolonge ef se referme sur elle. Si l'on veut prendre une douche face
à la nature, il serait désagréable qu’on puisse craindre que quelqu'un le traverse .

Le probléme des chambres est identique bien que moins caractérisé. Si l'on souhaite pouvoir, de son
lit, admirer une partie du jardin, il faut prévoir un certain nombre de dispositions qui donnent une
intimité aux espaces qui prolongent la chambre.

A un moindre degré. le séjour, la salle G manger, sont dépendants de leur prolongation exiérieure. Ils
doivent jouir sans réserve de ‘espace extérieur le plus vaste.

ll faut, aussi, considérer les piéces qui engendrent des nuisances.

lly ades contre-espaces négatifs. Pour exemple |’abri d voitures : il va falloir lui réserver un contre-
espace suffisamment séparé pour ne pas nuire G la quiétude des piéces de vie, aussi bien sur le plan
visuel que Phonique.

La cuisine nécessite deux contre-espaces de caractére différent, celui des repas d’été d'une part, et
d’autre part l'exutoire, pratiquement inévitable, ou s’amassent un certain nombre de déchets qui y
refluent avant de prendre le cnemin des poubelles.

Deux sortes de contre-espaces apparaissent : les positifs, ceux qui permettent la vie mi-dedans
dehors avec la nature, et les négatifs, ceux qu’on isole et qu’on dissimule.
VIVRE DEHORS AVEC LA NATURE, UN BESOIN CONTEMPORAIN

Le désir de vivre proche des manifestations de ia nature est une des volontés le plus fréquemment
exprimées. Bien que cette tendance ne soif pas générale G notre époque, elle est largement
dominante. Il n’en a pas toujours été ainsi. Dans les milieux agricoles, l'amour de la nature se nuance
d’une lutte permanenie : tailler, désherber, arroser, lutter contre le gel, lutter contre le soleil. Etre
dans sa maison, c’est oublier ce monde dur ot par fous les temps on doit se battre.

La Renaissance révait de ville, en rupture avec la nature, entiérement minérale. La ville idéale de
Urbino en Italie exciualt toute nature La nature du bon sauvage naif avec J.-J. Rousseau au XVIII
siécle. Notre amour renouvelé pout les arbres, les foréts, les prairies, se confirme avec I’en- fer des
villes. Les constructions 4 tous usages tapissent les routes.

Avec ia fin du XD€ siécle, naif ’idée des villes pénétrées par la nature, les cités jardins.On s'apercoil,
trop tard, que le béton et l'asphaife s’6tendent sans que la nature consente & pénéirer ces espaces
mormes.

La vilie disparait avec son contexte social sans qu'on parvienne G créer un mi-ligu naturel agréable

Le désir de vivre dans un cadre végétal vivant ef harmonieux n'a fait que croitre. Les gens les plus
chanceux de notre société satisfont ce besoin en alternant des séjours dans les quartiers historiques
des villes et des vacances 4 la campagne.

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