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 Maison

Une maison est un bâtiment d'habitation, souvent de taille moyenne destiné au logement d'une famille.

-Maison — Wikipédia (Wikipédia.org)

 Logement, Logis
Le logement peut désigner tour à tour un lieu où l'on habite ou comme l'indique le suffixe « -ment »,
l'action de loger ou de se loger. Dans un usage ancien, lorsque le roi et sa suite se déplaçaient, le
logement était la préoccupation des maréchaux des logis, logement désignait alors tour à tour, l'action,
le lieu et aussi les personnes concernées par le logement. En terme militaire le logement de la troupe
consistait en une obligation pour les particuliers de loger les troupes en station ou en marche ainsi que
les animaux et le matériel dans les parties des maisons.
-Selon France, Édouard Fuzier-Herman.

 Habitat
L’habitat c’est un ensemble des conditions d'organisations Et de peuplement par l'homme du milieu ou
en vit. Habitat rural, urbain, habitat aggloméré, dispersé, Disséminé, groupé
-selon George Haussmann

 L’habiter
L’habiter c’est plus qu’occuper un espace, c’est aussi le vivre, lui attribuer un sens, une fonction.
https://www.etudier.com/dissertations/Qu'Est-Ce-Que-l'Habiter/462414.html.
L'évolution de l’habitat à travers le temp

/ La Préhistoire :

L’Homme de la Préhistoire a essayait toujours de trouver des moyens et des solutions pour faire
face aux dangers auxquels il était confronté dans sa vie quotidienne surtout dans la nuit à
cause de manifestations naturelles telles que la pluie et les prédateurs commençant par
l’habitat qui était de deux sorte soit en plein air, soit sous abri, parmi eux :

L'habitat monolithe : L'architecture monolithe est une des plus anciennes formes
d'architecture et il y a plusieurs example parmi eux :

Le menhir :

Dolmens :

Habitat nomade :
L’Homme de la Préhistoire est nomade et se déplace au gré des saisons et des
migrations animales. Pour se mettre à l’abri, il fabrique des huttes faites de branchages,
d’ossements et de peaux.
Il y a 12 000 ans, les Hommes inventent l’élevage et l’agriculture. N’ayant plus besoin de
se
Déplacer pour trouver leur nourriture, ils bâtissent des habitats fixes et se regroupent
dans les premiers villages dont les maisons sont rondes, construites en bois ou en
terre et recouvertes de feuillages.

- l'habitat troglodytique

L’habitat Néolithique :
La néolithisation est marquée par le phénomène de sédentarisation : celle de chasseurs-
cueilleurs dans le Croissant fertile, vers 12000 avant notre ère, puis celle de l’Europe de
l’ouest où, entre 5800 et 5500 avant notre ère, les migrants néolithiques commencent à bâtir
des habitations.

- Skara brae

- Barnhouse

/ L’Antiquité
a) En Mésopotamie
C’est en Mésopotamie, il y a 5 000 ans que naissent les premières villes.
Progressivement, les maisons deviennent rectangulaires ou carrées, formes plus
pratiques pour être cloisonnées en différents espaces et permettre d’assembler les maisons
les unes contre les autres autour de petites rues.

b) En Egypte
En Egypte, les maisons traditionnelles sont construites en brique de terre et en paille,
et possèdent déjà plusieurs pièces. Plus tard, les riches se font construire des
demeures de plusieurs étages. Peu à peu, les grandes villes du bassin méditerranéen
s’organisent en quartier, séparant habitations, ateliers, cultes religieux, marchés. Elles
sont déjà pourvues de canalisations qui assurent l’arrivée d’eau dans les maisons.
c) Habitat romain:

A la campagne comme en ville, les maisons des riches sont vastes et confortables. Elles ont plusieurs
pièces (thermes, wc) disposées autour d’espaces à ciel ouvert et sont décorées (marbres, fresques,
mosaïque). L’utilisation de la pierre, brique, tuile se généralise dans la construction, à la campagne
comme dans les villes.. Des techniques améliorant le confort sont inventées (chauffage par le sol ou
hypocauste)
/ Le Moyen-Age

L'habitation paysanne : La structure de la maison est en bois, complétée de torchis, avec un toit en
chaume. Chez les plus riches un soubassement en pierre protège bois et torchis de l'humidité. Les
ouvertures sont peu nombreuses et étroites, il n'y a pas pas de vitres, mais des volets. Progressivement,
les animaux sont séparés des hommes.

Le sol est en terre battue, peu à peu le foyer au centre de la pièce disparaît au profit d'une cheminée
qui s'appuie sur le pignon. La maison est difficilement éclairée par de modestes lampes à huile ou des
chandelles. Au dessus d'une partie de cette pièce se trouve un grenier avec un plancher où il fait plus
chaud pour dormir.

L'habitat urbain : Dans les villes les maisons sont étroites et bâties en hauteur pour gagner de la
place. La pierre est au début du Moyen âge réservée aux édifices publics, religieux et à quelques
maisons de «riche». Chaque étage déborde au-dessus de l'étage inférieur, selon la technique de
l'encorbellement. Cette technique permet de gagner quelques mètres carrés de surface habitable
supplémentaire à chaque niveau, de protéger les façades à pans de bois de la pluie... La maison se
composait d'un rez-de-chaussée en pierre de taille, et de poutres de bois, avec une charpente de
poteaux de bois dite à colombage. Les interstices étaient comblés soit avec des moellons recouverts de
plâtre, des briquettes jointées ou encore du torchis. Le rez-de-chaussée de l’immeuble est occupé par
un artisan ou un commerçant. Les vitres (croisillons de petits vitraux aux fenêtres, sont réservées aux
églises, palais et maisons de riches. seuls les riches peuvent s'offrir maison individuelle, en pierre, bien
meublée et décorée, mais sans réel confort.
/ Les Temps Modernes

La renaissance : Au XVIe siècle l'architecture Renaissance venue d'Italie se propage en Europe. Les
châteaux perdent leur fonction militaire pour n'être plus que résidences d'agrément et de prestige. Les
riches demeures rappellent l’architecture romaine l'antiquité par leur formes, leurs colonnes, leurs
proportions. Les façades sont symétriques et pourvues de fenêtres en verre.
L'habitat évolue lentement, mais avec un décalage : d'abord dans les villes, d'abord chez les riches ! On
construit davantage en dur . Les vitres se généralisent, le mobilier est plus diversifié, il y a encore peu de
confort, Il n'y a pas de salle à manger : les repas sont pris presque toujours dans les chambres sur les
nouvelles tables à rallonges venues d'Italie. Par contre, il existe une cuisine, très vaste, mais les
instruments culinaires, eux, n'ont guère changé depuis le Moyen Âge. Les équipements sanitaires quasi-
inexistants (même chez les riches, le cabinet d'aisance à l'intérieur de la maison est exceptionnel). La
ferme comporte plusieurs petits corps de bâtiments, isolés les uns des autres à cause des risques
d'incendie : grange, cave, étable, fournil (four à cuire le pain)

A partir du XIXe siècle. A la ville : Les grandes villes sont transformées, comme Paris par le baron
Haussman. On y crée des parcs, des réseaux d’égouts, de grandes avenues. Les familles sont logées
dans des bâtiments en pierre de plusieurs étages. Les espaces de vie commune (salon, salle à manger...)
donnent sur la rue tandis que chambres cuisine, sont plus retirées. Une hiérarchie sociale s'établit, la
bourgeoisie au premier étage, les domestiques sous les combles (toits) Commerçants et artisans sont au
rez de chaussée. Grâce à la révolution industrielle et la maîtrise de l'acier et ciment, de nouveaux
matériaux vont participer à l'évolution des bâtiments. Les grands industriels construisent des logements
pour les ouvriers à proximité des usines ; Ces logements de brique tous identiques sont sans confort. A
la campagne : L'habitat évolue peu, un potager et verger complètent la demeure. Préhistoire –
Antiquité - Moyen Age - Temps modernes - Monde contemporain - A la fin du XIXe la hiérarchie est
inversée dans les immeubles à cause de l'invention des ascenseurs, la bourgeoisie préfère les étages
(plus de luminosité, belle vue...)

/ L’époque contemporaine

À l’inverse de l’architecture moderne, l’architecture contemporaine n’est souvent pas considérée


comme un véritable courant architectural. Le terme englobe plutôt un ensemble des courants
souhaitant rompre avec le style moderne à partir de la seconde moitié du XXe siècle.

L’architecture contemporaine ne correspond donc pas à une période précise : elle apparaît dans les
années 1960-1970 au moment où certains architectes remettent en cause le modernisme et se
développe toujours de nos jours.

Nous ne pouvons donc avoir qu’une vision limitée de l'architecture contemporaine et sa compréhension
ne peut se faire sans remonter le temps, jusqu’aux prémices de l’architecture moderne.

Le mouvement moderne à l'origine de l'architecture contemporaine

La naissance du mouvement moderne en Europe au début du XXe siècle, marque un


tournant dans l’histoire de l’architecture. A Paris, il prend forme après une période
d’intenses bouleversements impulsés par le baron Haussmann et par le mouvement Art
Nouveau. Il puise ses origines au sein des innovations technologiques et des nouveaux
besoins de la société.

En effet, la révolution industrielle est une période qui voit apparaitre les lignes de chemins
de fer et au cours de laquelle sont construits de grands équipements à destination de la
population. C’est aussi l’époque du développement de nouvelles méthodes de constructions
et de l’utilisation de nouveaux matériaux. Ainsi, si le métal est l’innovation majeure du XIXe
siècle, le béton devient le matériau de prédilection des architectes du courant moderne. Ce
dernier permettant de différencier la structure du bâtiment de son enveloppe, les façades
ne sont plus porteuses et le poids de la construction est désormais réparti sur des poteaux
et des poutres. L’architecture peut alors se libérer des anciennes contraintes
d’ordonnancement des façades et de composition des bâtiments. Ce mouvement est avant
tout un courant intellectuel et artistique qui envahit l’Europe. Il ne se limite pas à
l’architecture mais se répand dans tout les domaines artistiques. En architecture, il fera
l’objet de nombreuses théories et publications, tant par les architectes allemands du
Bauhaus que par le chef de file français Charles-Edouard Jeanneret-Gris, plus connu sous le
nom de Le Corbusier (1887-1965). En 1927, il publie Les cinq points de l’architecture
moderne, ouvrage qui regroupe les éléments caractéristiques des constructions modernes.
Ainsi, les piliers du mouvement moderne selon Le Corbusier sont les suivants: Le plan libre,
la toiture-terrasse, les fenêtres en bandeaux, la construction sur pilotis, et la façade libre. Le
Corbusier applique lui-même ces principes de construction, dont la mise en oeuvre la plus
fameuse est la villa Savoye de Poissy.

Ce mouvement va impulser un grand nombre de créations architecturales de la première


moitié du XXe, jusqu’à la mort de Le Corbusier en 1965 et même au-delà. On trouve
aujourd’hui encore des traces des théories architecturales modernes sur les productions
contemporaines. En France, ce sont plusieurs générations d’architectes en activité qui ont
été formées selon les concepts développés par Le Corbusier et ses contemporains, ce qui
peut expliquer la persistance de ce mouvement. Cependant, comme dans tout domaine
artistique la nécessité de se renouveler se fait de nouveau sentir. Par ailleurs, comme ce fut
le cas au siècle précédent, la société connait de profonds bouleversements. L’architecture
contemporaine, par définition récente, semble encore se chercher et de son caractère
naissant découle la rareté d’écrits théoriques. On est davantage dans une phase de
construction que dans une phase de théorisation
L'architecture contemporaine et ses multiples visages
Dans les années 1970, on assiste à la naissance d’un premier mouvement critique à l’égard
de l’architecture moderne. Les principes développés par les théoriciens de la premier moitié
du XXe siècle autour de villas privées et à destination d’une clientèle aisée ne se montrent
pas aussi efficaces lorsqu’il s’agit de les adapter à des programmes collectifs ou à des
productions de grande envergure.

L’architecte américain Charles Jencks (1939-), est une figure de mouvement post-moderne
émergent. Il émet une critique des grands ensembles produits en série lors de l’ère
moderne, qu’il juge de piètre qualité (ci-contre les Tours Aillaud, à Nanterre).
Il prône un retour aux techniques et aux traditions locales et promeut une architecture néo-
vernaculaire.

C’est ainsi que la production architecturale contemporaine est caractérisée par un


panachage de mouvements, entre une volonté de retourner à des modes de construction
historiques à travers l'édification de bâtiments pastiches et la survivance des cinq piliers de
l’architecture moderne. Dès lors, aucun courant ne se démarque comme courant dominant.
On peut cependant identifier plusieurs mouvements d’envergure internationale.
Parmi ces mouvements, on peut citer par exemple l’architecture formaliste, qui fait de la
forme de la construction son concept phare. C’est alors la forme du bâtiment qui guide le
programme, sa fonction devant nécessairement s’adapter à la forme choisie. L’architecte
français Christian de Portzamparc est l’un des adeptes de ce courant. Il étudie les volumes et
travaille sur la fragmentation et la reconstruction des différents éléments qui structurent sa
réalisation. La Cité de la Musique de Paris (XIXe arrondissement) en est une mise en oeuvre
particulièrement parlante.

Dans le prolongement direct de l’architecture moderne, on peut également identifier le


courant High Tech, porté par plusieurs architectes dès les années 1980, dont le duo à
l’origine du Centre Pompidou, le britannique Richard Rogers (1933-) et l’italien Renzo Piano
(1937-), ou encore l’architecte britannique Norman Foster (1935-), maitre d’oeuvre entre
autre de la Tour HSBC de Hong Kong. Le fil conducteur de ce mouvement est la recherche de
l’innovation technologique. Ainsi , que ce soit sur la structure elle-même, ou sur les
techniques de production des matériaux, les architectes adeptes de ce courant conçoivent
leurs oeuvres dans une totale liberté, comme une démonstration des prouesses
technologiques de notre époque. Que ce soit à Paris ou à Hong Kong, la structure se dévoile
totalement, devenant non plus un élément porteur mais le décor principal de la façade.
L’architecture se dévoile en toute transparence. Ainsi, et c’est probablement là le trait de
caractère le plus significatif de l’architecture contemporaine, il ne s’agit pas d’un
mouvement, que l’on peut identifier sous divers critères de classifications uniformes, mais
plutôt d’une pratique de l’architecture qui se veut libératrice et innovante.

La naissance d'une architecture contemporaine d'envergure internationale

L’architecture contemporaine bénéficie d’une exposition permanente assurée par l’organisation de


nombreuses manifestations périodiques. Si les expositions universelles sont depuis leur création à
l’origine de pavillons spectaculaires (à l'instar du Grand Palais, édifié à Paris pour l'édition de 1900)
symbolisant les savoirs techniques et industriels de ses participants, la biennale internationale
d’architecture de Venise est également une manifestation majeure de l’architecture contemporaine.
A l’origine pourtant, la première biennale de 1980 dévoile plutôt une tendance à se tourner vers le
passé, et à privilégier l’historicisme dans la production architecturale européenne.

Toujours dans cette logique d’internationalisation et de promotion de l’architecture, plusieurs prix


sont organisés en vue de récompenser les architectes auteurs de création contemporaines
qualitatives et innovantes. Parmi ces évènements d’envergure internationale, citons le plus fameux :
le prix Pritzker, décerné annuellement par un jury indépendant. Cependant, si l’ambition affichée est
de promouvoir l’architecture à un niveau mondial, on ne peut que constater que la grande majorité
des lauréats sont issus des pays occidentaux. Ainsi, depuis la création du prix en 1979, moins de 5
architectes récompensés sont issus de l’hémisphère sud, dont le lauréat de l’année 2018 de
nationalité indienne, Balkrishna Vithaldas Doshi (1927-).

Un espoir d’ouverture émerge toutefois en 1977 avec la création du prix triennal Aga Khan
d’architecture visant à mettre en lumière les réalisations architecturales dans les sociétés
musulmanes ou les réhabilitations de monuments musulmans à travers le monde. Parmi les
lauréats de 2016, citons ainsi Kashef Chowdhury, qui a collaboré avec le cabinet URBANA
pour la construction du « Friendship Center » de Gaibandha, au Bangladesh.

Le développement d'une architecture contemporaine iconique et des "starchitectes"

Les architectes ainsi récompensés deviennent de vraies célébrités dans leur domaine et sont
connus du grand public. On note alors le développement d’une tendance à produire de
l’architecture conceptuelle, en construisant des bâtiments qui deviennent emblématiques
du lieu qu’ils occupent. Les villes se dotent de constructions qui deviendront des marqueurs
identitaires pour le reste du globe, à travers de grands projets de restructuration d’espaces
publics, à l’instar du Metropol Parasol de Séville (ci-dessous), ou d’équipements culturels,
comme la philharmonie de Paris de l'architecte star Jean Nouvel.
Cette architecture iconique va de paire avec l’accroissement du rôle des villes dans la
mondialisation. On parle alors de ville globale ou de "ville-monde", selon le terme initié par
la sociologue et économiste américaine Saskia Sassen. Ce terme désigne désigne des
métropoles capables de peser dans la balance économique mondiale. S’y concentrent les
pouvoirs centraux des entreprises et de l'économie mondiale. Ces villes concurrencent alors
les pays sur la scène internationale et encourage la réalisation d’oeuvres architecturales
symbolisant leur puissance. La construction des quartiers d’affaires et de leurs interminables
gratte-ciels en sont une illustration. Les villes se lancent dans une réelle course à la
verticalité et au record de hauteur, détenu actuellement par la Burj Khalifa de Dubaï,
construite par l’agence d’architectes SOM (Skidmore, Owings and Merrill).

L'architecture contemporaine : une production d'objets déconnectés de leur environnement

Avec la mise en place d’une architecture contemporaine internationalisée et malgré


l’absence de courant prédominant et la construction des bâtiments-icônes, on assiste à une
uniformisation de la production. Ainsi, un bâtiment conçu comme un objet architectural est
élaboré de manière indépendante, sans rapport au site sur lequel il s’implante. C’est alors
que l’on pourrait tout aussi bien transposer telle ou telle tour d’une ville à une autre, sans
que cela puisse choquer ou dépareiller.
Finalement, malgré l’intention de construire un bâtiment unique, on en arrive à créer des
objets qui fonctionnent de façon indépendante, sans rapport au site. Prenons pour exemple
le cas de la tour 30 St Mary Axe à Londres. Cette tour créée par Norman Foster, adoptant
une forme originale rappelant un cornichon, est soupçonnée d’avoir très fortement inspiré
Jean Nouvel pour la construction de la tour Agbar, à Barcelone. Ces deux tours singulières et
fortement semblables ont donc été implantées dans deux endroits pourtant forts différents.
L'architecture contemporaine : une architecture mondialisée qui se veut timidement écologique

Progressivement, l’architecture contemporaine se veut écologique et axée sur le


développement durable au niveau mondial. En 2008 à Saragosse, l’exposition internationale
avait pour thème l’eau et le développement durable. Cet évènement a été l’occasion pour
les architectes de travailler sur des pavillons répondant à cette thématique non seulement
sur leur forme, mais aussi dans la conception même du bâtiment. C’est notamment le cas du
pavillon construit par l’architecte iraquienne Zaha Hadid, qui relie les deux rives de l’Ebre,
tout en assurant le rôle de lieu d’exposition. De par sa structure qui assure une bonne
circulation de l’air, il s’auto réfrigère.
Quelques années plus tard à Milan, l’exposition universelle poursuit cette prise de
conscience en abordant pour thème « Nourrir la planète, énergie pour la vie », avec pour
ambition affichée de développer des modes de vie éco-responsables. Les architectes Anouk
Legendre et Nicolas Desmazières conçoivent pour représenter la France un pavillon en
ossature bois, à faible consommation énergétique.
L’exposition hors les murs organisée en 2017 à la Réunion par la cité de l’architecture et du
patrimoine est également une illustration parlante de cette prise de conscience collective du
rôle de l’architecte sur le plan écologique. « Réenchanter le monde. Architecture, ville,
transitions » est une exposition qui aborde ce rôle sous un angle large. Il s’agit en effet,
comme l’annonce le site internet de l’exposition, d’un réel « Manifeste en faveur d’une
architecture de résistance et de transformation du réel, dans ses enjeux les plus cruciaux :
construire une civilisation urbaine, loger 9 milliards d’humains, protéger la nature et ses
ressources, accomplir l’équité dans l’accès au développement... ». Cette phrase résume
parfaitement le rôle assumée par l’architecture contemporaine globale. Au-delà de
l’architecture iconique et de la dimension économique, prédomine une exigence de
réflexion sur le développement et l’aménagement des lieux de vie et la consommation des
ressources à l ‘échelle du monde. Leader de l’exubérance architecturale et des projets
démesurés dénués de considération écologique (on se rappelle notamment de la
construction des îles artificielles qui a entrainé la destruction de récifs coralliens), Dubaï est
la future hôtesse de l’exposition universelle de 2021, dont le thème est « Connecter les
Esprits, Construire le Futur ». La construction durable, la biodiversité et le réchauffement
climatique devraient être au coeur de cette manifestation, avec comme enjeu pour Dubaï de
troquer sa réputation de ville bétonnée pour une image éco-responsable, plus en
adéquation avec l’architecture contemporaine mondiale.

Reference:
-Habitat et habitation des hommes de la préhistoire - Paléolithique
-Mezhirich Mammoth Camp
-Understanding Humans : Introduction to Physical Anthropology and Archaeology,301
-« The World's First City », Archaeology, vol. 51, no 2, 1998, p. 43-47
-René Desbrosse et Janusz Krzysztof Kozlowski, Les habitats préhistoriques : des
australopithèques aux premiers agriculteurs,p 220
- OLYMPOS, la Grèce antique -- Maison (e-olympos.com)
- Jean-Pierre Leguay, Vivre en ville au Moyen Âge, Éditions Jean-paul Gisserot, p. 7-13
- Marjorie Meiss, Culture matérielle de la France, Paris, Armand Colin, p. 201
-L'architecture contemporaine et ses multiples visages (plumedart.com)
-Quels sont les courants de l’architecture contemporaine| Michaël Zingraf
(michaelzingraf.com)
Les types des maisons
- Maison d'architecte

- Maison En pierre
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