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Une maison est un bâtiment d'habitation, souvent de taille moyenne destiné au logement d'une famille.
Logement, Logis
Le logement peut désigner tour à tour un lieu où l'on habite ou comme l'indique le suffixe « -ment »,
l'action de loger ou de se loger. Dans un usage ancien, lorsque le roi et sa suite se déplaçaient, le
logement était la préoccupation des maréchaux des logis, logement désignait alors tour à tour, l'action,
le lieu et aussi les personnes concernées par le logement. En terme militaire le logement de la troupe
consistait en une obligation pour les particuliers de loger les troupes en station ou en marche ainsi que
les animaux et le matériel dans les parties des maisons.
-Selon France, Édouard Fuzier-Herman.
Habitat
L’habitat c’est un ensemble des conditions d'organisations Et de peuplement par l'homme du milieu ou
en vit. Habitat rural, urbain, habitat aggloméré, dispersé, Disséminé, groupé
-selon George Haussmann
L’habiter
L’habiter c’est plus qu’occuper un espace, c’est aussi le vivre, lui attribuer un sens, une fonction.
https://www.etudier.com/dissertations/Qu'Est-Ce-Que-l'Habiter/462414.html.
L'évolution de l’habitat à travers le temp
/ La Préhistoire :
L’Homme de la Préhistoire a essayait toujours de trouver des moyens et des solutions pour faire
face aux dangers auxquels il était confronté dans sa vie quotidienne surtout dans la nuit à
cause de manifestations naturelles telles que la pluie et les prédateurs commençant par
l’habitat qui était de deux sorte soit en plein air, soit sous abri, parmi eux :
L'habitat monolithe : L'architecture monolithe est une des plus anciennes formes
d'architecture et il y a plusieurs example parmi eux :
Le menhir :
Dolmens :
Habitat nomade :
L’Homme de la Préhistoire est nomade et se déplace au gré des saisons et des
migrations animales. Pour se mettre à l’abri, il fabrique des huttes faites de branchages,
d’ossements et de peaux.
Il y a 12 000 ans, les Hommes inventent l’élevage et l’agriculture. N’ayant plus besoin de
se
Déplacer pour trouver leur nourriture, ils bâtissent des habitats fixes et se regroupent
dans les premiers villages dont les maisons sont rondes, construites en bois ou en
terre et recouvertes de feuillages.
- l'habitat troglodytique
L’habitat Néolithique :
La néolithisation est marquée par le phénomène de sédentarisation : celle de chasseurs-
cueilleurs dans le Croissant fertile, vers 12000 avant notre ère, puis celle de l’Europe de
l’ouest où, entre 5800 et 5500 avant notre ère, les migrants néolithiques commencent à bâtir
des habitations.
- Skara brae
- Barnhouse
/ L’Antiquité
a) En Mésopotamie
C’est en Mésopotamie, il y a 5 000 ans que naissent les premières villes.
Progressivement, les maisons deviennent rectangulaires ou carrées, formes plus
pratiques pour être cloisonnées en différents espaces et permettre d’assembler les maisons
les unes contre les autres autour de petites rues.
b) En Egypte
En Egypte, les maisons traditionnelles sont construites en brique de terre et en paille,
et possèdent déjà plusieurs pièces. Plus tard, les riches se font construire des
demeures de plusieurs étages. Peu à peu, les grandes villes du bassin méditerranéen
s’organisent en quartier, séparant habitations, ateliers, cultes religieux, marchés. Elles
sont déjà pourvues de canalisations qui assurent l’arrivée d’eau dans les maisons.
c) Habitat romain:
A la campagne comme en ville, les maisons des riches sont vastes et confortables. Elles ont plusieurs
pièces (thermes, wc) disposées autour d’espaces à ciel ouvert et sont décorées (marbres, fresques,
mosaïque). L’utilisation de la pierre, brique, tuile se généralise dans la construction, à la campagne
comme dans les villes.. Des techniques améliorant le confort sont inventées (chauffage par le sol ou
hypocauste)
/ Le Moyen-Age
L'habitation paysanne : La structure de la maison est en bois, complétée de torchis, avec un toit en
chaume. Chez les plus riches un soubassement en pierre protège bois et torchis de l'humidité. Les
ouvertures sont peu nombreuses et étroites, il n'y a pas pas de vitres, mais des volets. Progressivement,
les animaux sont séparés des hommes.
Le sol est en terre battue, peu à peu le foyer au centre de la pièce disparaît au profit d'une cheminée
qui s'appuie sur le pignon. La maison est difficilement éclairée par de modestes lampes à huile ou des
chandelles. Au dessus d'une partie de cette pièce se trouve un grenier avec un plancher où il fait plus
chaud pour dormir.
L'habitat urbain : Dans les villes les maisons sont étroites et bâties en hauteur pour gagner de la
place. La pierre est au début du Moyen âge réservée aux édifices publics, religieux et à quelques
maisons de «riche». Chaque étage déborde au-dessus de l'étage inférieur, selon la technique de
l'encorbellement. Cette technique permet de gagner quelques mètres carrés de surface habitable
supplémentaire à chaque niveau, de protéger les façades à pans de bois de la pluie... La maison se
composait d'un rez-de-chaussée en pierre de taille, et de poutres de bois, avec une charpente de
poteaux de bois dite à colombage. Les interstices étaient comblés soit avec des moellons recouverts de
plâtre, des briquettes jointées ou encore du torchis. Le rez-de-chaussée de l’immeuble est occupé par
un artisan ou un commerçant. Les vitres (croisillons de petits vitraux aux fenêtres, sont réservées aux
églises, palais et maisons de riches. seuls les riches peuvent s'offrir maison individuelle, en pierre, bien
meublée et décorée, mais sans réel confort.
/ Les Temps Modernes
La renaissance : Au XVIe siècle l'architecture Renaissance venue d'Italie se propage en Europe. Les
châteaux perdent leur fonction militaire pour n'être plus que résidences d'agrément et de prestige. Les
riches demeures rappellent l’architecture romaine l'antiquité par leur formes, leurs colonnes, leurs
proportions. Les façades sont symétriques et pourvues de fenêtres en verre.
L'habitat évolue lentement, mais avec un décalage : d'abord dans les villes, d'abord chez les riches ! On
construit davantage en dur . Les vitres se généralisent, le mobilier est plus diversifié, il y a encore peu de
confort, Il n'y a pas de salle à manger : les repas sont pris presque toujours dans les chambres sur les
nouvelles tables à rallonges venues d'Italie. Par contre, il existe une cuisine, très vaste, mais les
instruments culinaires, eux, n'ont guère changé depuis le Moyen Âge. Les équipements sanitaires quasi-
inexistants (même chez les riches, le cabinet d'aisance à l'intérieur de la maison est exceptionnel). La
ferme comporte plusieurs petits corps de bâtiments, isolés les uns des autres à cause des risques
d'incendie : grange, cave, étable, fournil (four à cuire le pain)
A partir du XIXe siècle. A la ville : Les grandes villes sont transformées, comme Paris par le baron
Haussman. On y crée des parcs, des réseaux d’égouts, de grandes avenues. Les familles sont logées
dans des bâtiments en pierre de plusieurs étages. Les espaces de vie commune (salon, salle à manger...)
donnent sur la rue tandis que chambres cuisine, sont plus retirées. Une hiérarchie sociale s'établit, la
bourgeoisie au premier étage, les domestiques sous les combles (toits) Commerçants et artisans sont au
rez de chaussée. Grâce à la révolution industrielle et la maîtrise de l'acier et ciment, de nouveaux
matériaux vont participer à l'évolution des bâtiments. Les grands industriels construisent des logements
pour les ouvriers à proximité des usines ; Ces logements de brique tous identiques sont sans confort. A
la campagne : L'habitat évolue peu, un potager et verger complètent la demeure. Préhistoire –
Antiquité - Moyen Age - Temps modernes - Monde contemporain - A la fin du XIXe la hiérarchie est
inversée dans les immeubles à cause de l'invention des ascenseurs, la bourgeoisie préfère les étages
(plus de luminosité, belle vue...)
/ L’époque contemporaine
L’architecture contemporaine ne correspond donc pas à une période précise : elle apparaît dans les
années 1960-1970 au moment où certains architectes remettent en cause le modernisme et se
développe toujours de nos jours.
Nous ne pouvons donc avoir qu’une vision limitée de l'architecture contemporaine et sa compréhension
ne peut se faire sans remonter le temps, jusqu’aux prémices de l’architecture moderne.
En effet, la révolution industrielle est une période qui voit apparaitre les lignes de chemins
de fer et au cours de laquelle sont construits de grands équipements à destination de la
population. C’est aussi l’époque du développement de nouvelles méthodes de constructions
et de l’utilisation de nouveaux matériaux. Ainsi, si le métal est l’innovation majeure du XIXe
siècle, le béton devient le matériau de prédilection des architectes du courant moderne. Ce
dernier permettant de différencier la structure du bâtiment de son enveloppe, les façades
ne sont plus porteuses et le poids de la construction est désormais réparti sur des poteaux
et des poutres. L’architecture peut alors se libérer des anciennes contraintes
d’ordonnancement des façades et de composition des bâtiments. Ce mouvement est avant
tout un courant intellectuel et artistique qui envahit l’Europe. Il ne se limite pas à
l’architecture mais se répand dans tout les domaines artistiques. En architecture, il fera
l’objet de nombreuses théories et publications, tant par les architectes allemands du
Bauhaus que par le chef de file français Charles-Edouard Jeanneret-Gris, plus connu sous le
nom de Le Corbusier (1887-1965). En 1927, il publie Les cinq points de l’architecture
moderne, ouvrage qui regroupe les éléments caractéristiques des constructions modernes.
Ainsi, les piliers du mouvement moderne selon Le Corbusier sont les suivants: Le plan libre,
la toiture-terrasse, les fenêtres en bandeaux, la construction sur pilotis, et la façade libre. Le
Corbusier applique lui-même ces principes de construction, dont la mise en oeuvre la plus
fameuse est la villa Savoye de Poissy.
L’architecte américain Charles Jencks (1939-), est une figure de mouvement post-moderne
émergent. Il émet une critique des grands ensembles produits en série lors de l’ère
moderne, qu’il juge de piètre qualité (ci-contre les Tours Aillaud, à Nanterre).
Il prône un retour aux techniques et aux traditions locales et promeut une architecture néo-
vernaculaire.
Un espoir d’ouverture émerge toutefois en 1977 avec la création du prix triennal Aga Khan
d’architecture visant à mettre en lumière les réalisations architecturales dans les sociétés
musulmanes ou les réhabilitations de monuments musulmans à travers le monde. Parmi les
lauréats de 2016, citons ainsi Kashef Chowdhury, qui a collaboré avec le cabinet URBANA
pour la construction du « Friendship Center » de Gaibandha, au Bangladesh.
Les architectes ainsi récompensés deviennent de vraies célébrités dans leur domaine et sont
connus du grand public. On note alors le développement d’une tendance à produire de
l’architecture conceptuelle, en construisant des bâtiments qui deviennent emblématiques
du lieu qu’ils occupent. Les villes se dotent de constructions qui deviendront des marqueurs
identitaires pour le reste du globe, à travers de grands projets de restructuration d’espaces
publics, à l’instar du Metropol Parasol de Séville (ci-dessous), ou d’équipements culturels,
comme la philharmonie de Paris de l'architecte star Jean Nouvel.
Cette architecture iconique va de paire avec l’accroissement du rôle des villes dans la
mondialisation. On parle alors de ville globale ou de "ville-monde", selon le terme initié par
la sociologue et économiste américaine Saskia Sassen. Ce terme désigne désigne des
métropoles capables de peser dans la balance économique mondiale. S’y concentrent les
pouvoirs centraux des entreprises et de l'économie mondiale. Ces villes concurrencent alors
les pays sur la scène internationale et encourage la réalisation d’oeuvres architecturales
symbolisant leur puissance. La construction des quartiers d’affaires et de leurs interminables
gratte-ciels en sont une illustration. Les villes se lancent dans une réelle course à la
verticalité et au record de hauteur, détenu actuellement par la Burj Khalifa de Dubaï,
construite par l’agence d’architectes SOM (Skidmore, Owings and Merrill).
Reference:
-Habitat et habitation des hommes de la préhistoire - Paléolithique
-Mezhirich Mammoth Camp
-Understanding Humans : Introduction to Physical Anthropology and Archaeology,301
-« The World's First City », Archaeology, vol. 51, no 2, 1998, p. 43-47
-René Desbrosse et Janusz Krzysztof Kozlowski, Les habitats préhistoriques : des
australopithèques aux premiers agriculteurs,p 220
- OLYMPOS, la Grèce antique -- Maison (e-olympos.com)
- Jean-Pierre Leguay, Vivre en ville au Moyen Âge, Éditions Jean-paul Gisserot, p. 7-13
- Marjorie Meiss, Culture matérielle de la France, Paris, Armand Colin, p. 201
-L'architecture contemporaine et ses multiples visages (plumedart.com)
-Quels sont les courants de l’architecture contemporaine| Michaël Zingraf
(michaelzingraf.com)
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