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Rappel :
Cette note de cours vient en complément des éléments indiqués dans l’ouvrage de référence et
illustrera les définitions et concepts à travers des exemples supplémentaires.
Il s’agit ici d’un script qui pourrait vous aider à comprendre et surtout à faire les exercices
aisément. L’important est de réaliser les exercices afin de bien fixer les notions abordées.
Je reste à votre disposition pour des questions via moodle.
- La fréquence relative est égale à la proportion d’individus qui présentent cette modalité. Elle est
notée fi.
Par définition, la fréquence relative est égale à :
Avant de poursuivre l’analyse, nous définissons le type de données que nous pouvons rencontrer dans
une analyse statistique.
Les données
- les séries chronologiques ou temporelles: c’est un ensemble d’observations que prend une
variable au cours du temps.
- les données en coupe instantanée : ce sont des données sur une ou plusieurs variables collectées
au même instant.
- les données de panel, ou données croisées, possèdent les deux dimensions précédentes. Il s’agit
alors d’étudier une série d'observations individuelles ou panel de banques (par exemple) pour
des périodes successives.
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En effet, dans le tableau précédent, l’analyse concerne l’étude de la variable « nombre d’employés »
sur un panel de 10 banques et cette variable est étudiée au cours du temps (de 2005 à 2010).
Le tableau statistique se définit comme la répartition des individus d’une population selon les modalités
du caractère étudié.
Tableau d’étude
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1. On construit le tableau statistique du caractère 'pays d'origine' et les modalités 'BE, DE, FR,
LU'. Le caractère est qualitatif nominal.
Dans ce tableau statistique, la première colonne contient les modalités de la variable pays d’origine. La
deuxième colonne (les effectifs) représente le nombre de banques qui possède les 4 modalités. Les
fréquences relatives nous renseignent sur la proportion des banques qui possède les 4 modalités.
On peut représenter graphiquement les effectifs ou les fréquences relatives. Les représentations qui sont
pertinentes sont la représentation en tuyau d’orgues et la représentation en secteurs. Pour la
représentation en secteurs, on a calculé les différents degrés dans la dernière colonne du tableau. Un
diagramme en secteurs fractionne un cercle selon l’importance de la modalité de la variable.
Interprétation : On observe que les banques françaises et allemandes sont les plus représentées dans
notre échantillon d’étude.
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Représentation en secteurs
2. A partir du tableau d’étude, on construit le tableau statistique du caractère 'Indicateur BvD' pour
les 10 banques européennes et pour l'année 2010. Le caractère est qualitatif ordinal.
Le type de représentation retenu est le même que précédemment, c’est-à-dire soit une représentation
en tuyau d’orgues, soit un diagramme en secteurs.
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Représentation en secteurs
Interprétation : L’indicateur BvD, mesure le degré d’indépendance de la banque vis-à-vis de ses actionnaires. (A
indépendant jusqu’à D dépendant- U correspond à non communiqué). On observe, que la majorité des
banques de notre échantillon sont dépendantes vis-à-vis de leurs actionnaires.
Pour représenter graphiquement une variable quantitative, on utilise un diagramme en bâtons. En pointillé,
joindre les sommets du diagramme porte le nom de polygone des fréquences.
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Interprétation : On observe que dans notre échantillon de banques, c’est la banque BGL-BNP-Paribas qui
possède le plus d’employés.
On peut s’intéresser à une analyse en série temporelle, c’est-à-dire par exemple s’intéresser à l’évolution du
nombre d’employés de la banque BGL BNP Paribas. Ainsi soit le caractère quantitatif discret « le nombre
d’employés pour la banque BGL BNP Paribas de 2005 à 2010 :
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Interprétation : On observe trois phases d’évolution du nombre d’employés de la banque. Une phase
ascendante de 2005 à 2007, une chute avec un point au plus bas en 2009 qui s’explique par la crise financière
de 2008 et une reprise en 2010.