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La couche Liaison et ses

problèmes
de contrôle du flux de données

1
Deux généraux qui doivent prendre
une ville…
 Seulement en agissant ensemble peuvent-ils gagner…
 Un général n’attaquera que s’il est certain que l’autre attaquera
aussi
 Le seul moyen de communication est un pigeon…

2
http://www.clipart-darktreasures.com
Un dialogue sans espoir…
 Général A envoie un message: attaquons à 6h demain
 Attaqueront-ils?
 Non, A attendra confirmation
 Général B envoie une réponse: d’accord à 6h demain
 Attaqueront-ils?
 Non, B attendra confirmation
 Général A répond encore: d’accord à 6 h demain
 Attaqueront-ils?
 Non, A attendra confirmation
 Etc…

3
Il n’y a pas de protocole pour résoudre ce
problème!

 Preuve (informelle):
 Supposez qu’un protocole existe

 Il doit impliquer au moins un message


 Il doit être tel que si le dernier message est perdu, les
généraux attaquent
 Donc le dernier message ne serait pas nécessaire
 Enlevons le dernier message pour un protocole plus efficace
 Le même raisonnement s’applique inductivement à tout
message, y inclus le premier!
 Aucun message ne serait nécessaire
• contradiction

4
Erreurs résiduels
 Après analyse, on découvre que ce résultat s’applique à n’importe
quel protocole!
 Il n’est pas possible d’établir l’accord certain dans le cas de canaux
avec perte
• Un aspect fondamental de la preuve est que nous ne savons pas combien
de fois le système va échouer
• Si nous savons que sûrement il y aura succès au moins 1 fois sur 10,
alors l’envoi de 10 pigeons suffira
 Étant donné que normalement il est impossible d’établir ce type de
borne, il n’est pas possible d’établir la certitude globale dans les
systèmes répartis
 N’importe la complexité du protocole et la fiabilité du milieu, il y a
toujours la possibilité d’erreurs résiduels
 On parle donc de taux d’erreur résiduel (residual error rate)
 Il est vrai cependant que dans les supports de communication
modernes (fibres optiques, etc.) la fiabilité est extrêmement élevée
5
Problèmes de sécurité
 Considérez aussi la possibilité que le
pigeon puisse être intercepté et
remplacé par un autre pigeon avec un
message différent…

6
Position du problème
1. Synchronisation entre la vitesse de transmission et
celle de propagation et réception
2. Optimiser l’utilisation du canal
3. Éviter la congestion

 Le 2ème et 3ème objectifs sont complémentaires


 L’émission lente est pénalisante
 L’émission rapide introduit la congestion
 La capacité de stockage des nœuds intermédiaires
est limitée pour supporter les messages échangés
par plusieurs pairs emetteur-recepteur

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Objectif du cours
 Établir un système de contrôle de flux complet à
partir d’une séquence de modifications apportées à
un modèle basique simple

 Les règles de procédures de ces protocoles sont


définies par un langage de spécification basé sur
l’SDL

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Contrôle de flux
 Le contrôle de flux est un mécanisme pour empêcher
l’émetteur d’envoyer plus que le récepteur ne peut
recevoir (à cause de l’espace de tamponnage disponible)

 Il y a deux formes fondamentales de contrôle de flux:


 Explicite: le récepteur dit à l’émetteur qu’il est prêt à recevoir x
paquets

 Implicite: le récepteur n’accepte pas (p.ex. n’envoie plus


d’acquittements)

9
Notations
 mesg:o  dans une instruction d’entrée ou sortie
indique le message du type mesg avec le champs de
données o est émit ou reçu

 next:o  l’extraction interne de donnée o qui sera


transmise dans le prochain (next) message de sortie

 accept:i  stockage i comme donnée reçue acceptée

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Structure d’un organigramme
 Les actions d’un processus sont spécifiées par des symboles.
 Six types de symboles :

• Ces symboles représentes :


• Déclarations, e.g, affectations (statement)
• Tests booléens, e.g., expressions (test)
• Conditions d’attente, e.g., récepteurs (wait)
• Événements internes, e.g., timeouts (delais)
• Les 11
messages entrant et sortant (input, output)
Structure d’un organigramme
 Les tests booléens sont évalués sans délais
 Les conditions d’attente sont utilisées pour modéliser la
synchronisation du processus
 Elles indiquent que l’exécution n’aura lieu que si une
condition donnée soit vraie

 Les éléments restants d’un organigramme sont :


 Les arêtes directionnelles
 Les connecteurs

12
Structure d’un organigramme
 Les arêtes directionnelles indiquent que le contrôle
du flux converge uniquement vers les connecteurs
 Elles peuvent diverger aux conditions d’attentes et
aux tests booléens

13
Structure d’un organigramme

 File d’attente de capacité infinie :


 Associée à un organigramme du processus

 Utilisée pour stocker les messages qui arrivent

 Déclarations output : les messages sont insérés dans


la file d’attente

 Déclarations input : les messages sont extrait de la file


d’attente

14
Structure d’un organigramme
 Les outputs, déclarations, conditions d’attente, événements
internes et les tests booléens peuvent apparaître à n’importe
quelle localisation dans l’organigramme

 Les inputs doivent suivre les symboles d’attente que nous


désignons par receive.

15
Structure d’un organigramme
 Une condition d’attente (receive) suspend l’exécution du
processus jusqu’a se que le type du message contenu dans la
première trame de la file d’attente soit défini dans l’une des
entrées (inputs) qui suit le symbole d’attente
 Si le message dans la première trame de la file est d’un autre
type, il s’agit d’une erreur de protocole
 Un délai d’attente (timeout) est une condition de
synchronisation interne représentée par un événement interne.

 L’exécution sera suspendue tant que l’expression (une fois


évaluée) donne la valeur booléenne vrai (une valeur non nulle).

16
Structure d’un organigramme
 Deux actions internes pour modéliser les accès : next et accept
 next:a,b indique l’extraction interne des éléments a et b d’une
base de données interne
 accept:a,b le stockage des données dans une base de
données interne
 Les deux actions next et accept inclus touts les processus
associés respectivement à l’extraction et le stockage des
données

17
Modèle de protocole basique

 Ce protocole est fiable ssi le récepteur est plus rapide que l’émetteur
 Violation d’une règle basique de la conception des systèmes répartis:
 Ne jamais imposer une hypothèse sur les vitesses des processus
concurrents18
Synchronisation émetteur-récepteur
 Rôle du récepteur :
1. interpréter les données
2. décider ce qu’il doit faire avec
3. allouer la mémoire
4. orienter les données vers un destinataire approprié
 Consommation d’un temps considérable

 Rôle de l’émetteur :
1. trouver le fournisseur des données à transférer
2. il est en arrêt tant qu’il n’y a pas de données à transférer
3. libérer de la mémoire après le transfert
 moins de temps à consommer
 Le goulot dans le protocole est le processus de
réception
19
Première technique de contrôle
de flux: protocole X-on X-off
 Plus ancien, moins fiable
 Deux messages de contrôle :
 suspend : suspendre le trafic
 resume : réinitialiser le trafic
 Hypothèses :
 canal est idéal (pas d’erreurs de transmission)
 vocabulaire du protocole : V = { mesg, suspend, resume }

 Les messages de contrôle "suspend" et "resume" sont


utilisés pour implémenter la méthode de contrôle de flux

20
Protocole X-on X-off : Processus
d’émission

21
Protocole X-on X-off : Processus
de réception

Le message de 22données passe du compteur vers le processus d’acceptation à travers une file
d’attente interne
Limites du protocole X-on X-off
 Le fonctionnement correcte d’un protocole dépend des
caractéristiques du canal
 La perte ou le retard d’un message suspend introduit
un problème de dépassement

 Le fonctionnement du protocole doit être indépendant


du temps que métrera le message de contrôle pour
atteindre l’émetteur

 Même problème dans le cas d’une perte d’un message


resume

23
Limites du protocole X-on X-off

 Deux problèmes à résoudre :


1. Protection contre les erreurs de dépassement
d’une manière plus fiable
2. Protection contre la perte des messages

 Solution au premier problème


 L’émetteur attend explicitement un acquittement
pour transférer les messages
 Protocole ping-pong ou stop and wait

24
Protocole stop and wait
 Résout le problème de dépassement mais pas celui de la
perte des données

25
Limites du protocole X-on X-off

 t : temps de propagation
 a : temps de réception (traitement et acceptation)
 p : temps de transmission
 L’émetteur nécessite un délai de (2t + a – p) pour chaque message transmit
(retard)

 Le message d’acquittement (ack) a donc deux fonctions reliées:


 Faire savoir que le message a été reçu correctement (contrôle d’erreur)
 Faire savoir que le récepteur est prêt à recevoir un ou plusieurs
nouveaux messages (contrôle de flux)
 Cette idée conduit à une solution au problème du retard
Protocole à fenêtre.

26
Protocole à fenêtre
 Dans la phase d’initiation d’appel, le récepteur
peut informer l’émetteur de l’espace mémoire
réservé aux messages entrants

 L’émetteur dispose alors d’un budget pour un


nombre fixe des messages sortants

 Le budget peut être mis à jour dynamiquement


lorsque la quantité d’espace mémoire disponible
change

27
Protocole à fenêtre : canal idéal

 W : budget initial alloué (nombre de messages fixé)


28
 W-n : le budget non utilisé
Perte des messages
 L’émetteur sera en attente si seulement si le budget était
réduit à 0
 Durant le transfert le budget varie entre 0 et W suivant la
rapidité de l’émetteur et le récepteur

 Optimisation des communications : l’émetteur peut continuer


d’envoyer des paquets même si un certain nombre de
paquets déjà transmis n’a pas été acquitté
 Mais, le problème de perte, effacement, duplication, désordre
sera maintenu
 La perte d’une séquence de messages d’acquittement
bloquera les deux entités

29
Délais d’attente : timeouts
 ARRÊT ET ATTENTE: Stop and Wait Protocol
 L’émetteur envoie, attend acquittement
 Si l’acquittement arrive, continue avec proch. message
 Sinon (le message ou l’acquittement pourraient être
perdus!) renvoie message précédent
 Problème: combien de temps attendre
 Solution: établir un temps sur la base du temps
d’allée/retour du message et son acquittement (le
double?)
 Minuterie: positionner , annuler

30
Faute usuelle,
 l’émetteur et le récepteur utilisent tout les deux des
délais d’attente

31 Diagramme de séquence d’une erreur


Faute usuelle,

 L’émetteur et le récepteur décident de


retransmettre le dernier message émit (cas
d’un effacement)

 Lorsque le premier acquittement atteint


l’émetteur, ce dernier ne peut pas savoir s’il
acquitte le message perdu ou retransmit

32
Solutions proposées
 Leçon n°1
 La retransmission est initiée par l’une des deux entités
(émetteur ou récepteur)
 En général la retransmission est à la responsabilité de
l’émetteur
 l’émetteur (seul) sait avec certitude quand une nouv donnée a
été transmise

 Leçon n°2
 L’acquittement doit indiquer quel message a été acquitté,
même dans le cas de l’émission d’un message par période
 Ajouter le numéro de séquence pour chaque message de
données ou de contrôle

33
Numérotation des séquences
 Le numéro de séquence appartient à un intervalle fini,
il faut vérifier que le recyclage des numéros ne
perturbe pas le bon fonctionnement du protocole

 Nous allons voir que la numérotation des séquences


est utilisée en combinaison avec le protocole à fenêtre

 Avant d’établir la combinaison, protocole à fenêtre


d’anticipation, nous allons nous familiariser avec
l’utilisation des délais d’attente et la numérotation des
séquences (protocole du bit alterné)

34
Le protocole du bit alterné
(BA)
 Le protocole BA est le 1er protocole qui fut spécifié en
utilisant la notion de modèle de transitions d’état
 Article de Bartlett et Scantlebury dans Comm. ACM May
1969, disponible à partir de http://portal.acm.org/portal.cfm
• Excellent et fameux article, 2 pages seulement!
• Parfois cité comme 1er article dans l’ingénierie des protocoles
 BA est un des plus simples protocoles de liaison données,
mais il
 Démontre les principes fondamentaux de tous les protocoles de
liaison de données
 Réussit à récupérer des erreurs de transmission
• Dans certaines limites…
 Il a été utilisé dans un grand nombre d’études sur la
validation des protocoles
 Cependant chaque étude dépend d’un formalisme
particulier
35
Découvrons le protocole du bit
alterné
 Exigence: un protocole qui accepte une séquence
de paquets de données et les remet à l’autre côté
dans le même ordre

Message 0 0

1 1

2 2

3 3

36
Contrôle d’erreurs
 Problème, le canal peut perdre des données

0 0

1 Le récepteur a perdu
l’ordre des messages
2 1

3 2

37
Compter les messages
 Chaque message contient son numéro, de façon à ce
que le récepteur sache quel message il vient de
recevoir

 Besoin de connexion: les deux côtés doivent initialiser


une connexion, ce qui permet d’initialiser le comptage

 Étant donné qu’il faut pas gaspiller les bits pour le


comptage, essayons avec le plus petit compteur
possible: 1 bit (numéro du message mod 2)

38
Utilisation du bit alterné
 Au début, les deux se mettent d’accord pour
commencer à 0
bit=0 Attend 0, OK
Message 0 0

1
Message 1

0 Attend 1, reçoit 0
2 Erreur

 Pour pouvoir reprendre, il faut donner au récepteur la


possibilité de demander le renvoi du message perdu
39
Deux méthodes
 Le récepteur peut envoyer un message NACK 0,
signalant le fait que le message 0 n’a pas été
reçu

 Mais le message NACK pourrait aussi se perdre,


donc la solution préférée est d’exiger un ACK
pour chaque message reçu

 ARRÊT ET ATTENTE: Stop and Wait Protocol

40
Protocole bit alterné: Arrêt et
attente cas normal

n-1 messages déjà transmis, n pair

Message D0 Attend bit 0: accepté


n
positionne t
minuterie t

OK A

minuterie t annulée t

n messages transmis

41 D0, D1: messages avec bit 0 ou 1


A: acquittement
Bit dans l’acquittement
 Il faut que l’acquittement contienne l’identification du message
reçu, sinon…

n-1 messages déjà transmis, n pair

Message n D0 Attend bit 0: accepté


A
A retransmet DO et pense que
D0
l’acquittement est pour le 2ème

D1

Ceci est l’acquittement du


2ème DO que A croit être
pour D1
42 n messages transmis
Protocole bit alterné: Arrêt et
attente
 Cas de perte de message (OK)

n-1 messages déjà transmis, n impair

Message n B0

Positionne
Minuterie
Temporisation
Doit renvoyer n B0
n

A0

43
Protocole bit alterné: Arrêt et
attente
 Cas de perte d’acquittement (OK)

n-1 messages déjà transmis, n pair

D0
n
Positionne
Minuterie A0
Temporisation Attend 1: écarté
Doit renvoyer n D0

A0

44
Protocole bit alterné: Arrêt et
attente
 Chevauchement de message! (OK)

n-1 messages déjà transmis, n pair

n D0
Positionne
Minuterie
Temporisation
Doit renvoyer D0
n
Attend 1, reçoit 0
A0 Écarter

45
Protocole bit alterné: Arrêt et
attente
 Chevauchement d’ack! (OK)

n-1 messages déjà transmis, n pair

D0
n
Positionne
Minuterie
A0
Temporisation
Doit renvoyer D0
Attend 1, écarter
Attend ack de
0, OK D1
n+1 n+1
A1
46
Bit alterné unidirectionnel,
diagramme de transition
A B

Les actions d’envoi sont soulignées


A0
Numéro de séquence : bit alterné
Origine du message
47
Organigramme du protocole de
bit alterné

48
Notations
 Deux type de messages : mesg et ack

 Format :
 { mesg, data, sequence number }
 { ack, sequence number }
 mesg:o:s spécifie un message mesg avec un champ de
données o et un numéro de séquence s.

 Quatre variables binaires : a, e, r, et s.


 s : utilisé par l’émetteur pour enregistrer le numéro de la dernière
séquence envoyée
 r : numéro de la dernière séquence reçue
 e : numéro de la prochaine séquence attendu par le récepteur
 a : numéro de la séquence qui vient d’être reçue

 Toutes
49 les variables sont initiées à zéro
Problèmes
(montrant que ce protocole n’est pas parfait, comme attendu)

 Double chevauchement de message!


 Un vieux message échoué avec un bit égal à ce qui est
attendu sera considéré bon…
D0
n

D0
n n
A0

n+1 D1 n+1
A1

A0 OK! (croit avoir reçu n+2)


Acquitte vieille donnée

50
Réceptions non spécifiées
dans BA
 Que va faire l’envoyeur avec un A0 après avoir reçu un A1
lorsqu’il n’a rien envoyé?
 Il pourrait l’écarter
• le récepteur recevra un deuxième D0 qu’il acquittera et ignorera

 Ou il pourrait lire dans le canal seulement après avoir envoyé D0


• Il considérera son dernier D0 acquitté
• Et il répondra avec !D1 à l’A0 que le récepteur lui enverra

 Dans les deux cas, le protocole retournera enfin à la normalité


• Mais la mauvaise donnée a été livrée à l’usager

51
Et aussi…
 Double chevauchement d’ACK
D0
n n
A0

n D0

A0

D1
n+1 n+1
A1
D0
A0
D1
52 D0 n’a pas été reçu, D1
sera écarté
Protocoles à fenêtre d’anticipation
(sliding window)
 Le protocole du BA peut être généralisé en utilisant un
compteur de plusieurs bits: p. ex. 4 bits

 Nous avons donc un tampon borné de 2n bits, où n est le


nombre de bits

 Dans ce cas, il y a plus de liberté concernant la vitesse


relative de l’émetteur et du récepteur
 L’émetteur peut continuer d’envoyer des paquets même si un
certain nombre de paquets déjà transmis n’a pas été acquitté

 Les protocoles à fenêtre ont été utilisés dans la couche 2 de


X.25, couche 2 de l’OSI et dans TCP
 HDLC: High-level Data Link Control
53
Fenêtre d’anticipation
 Au moment de l’envoi d’un message, l’émetteur positionne
une minuterie spécifique à ce message
 Si l’ack n’est pas reçu dans le délai, le message doit être
retransmis, avec tous les messages qui l’ont suivi jusqu’à la
détection de l’erreur
 L’émetteur doit être prêt à renvoyer tous les messages non
acquittés dans une ‘fenêtre’ ou tampon dont la dimension est
reliée à l’intervalle de la minuterie
 Il peut réutiliser l’espace des messages acquittés

 La dimension de la fenêtre doit être telle que le transmetteur


puisse être sûr de pouvoir retransmettre toutes les trames
non acquittées
 L’intervalle de temporisation et la dimension du tampon
doivent54être soigneusement choisis
Fenêtre d’anticipation
émetteur récepteur
0
1
0
2
3 1
Erreur
4
écarté
5
L’émetteur s’est écarté
enfin aperçu que 6
écarté
2 n’a pas été 2
acquitté 3 écarté
(temporisation)
4 2
3
4
Émetteur doit garder en mémoire un certain nombre de messages pour pouvoir
éventuellement
55 les retransmettre (dans ce cas, de 2 à 6)
Quelques calculs, par
exemple…
 Avec un numéro de séquence de 16 bits, nous
pouvons numéroter 65 536 messages

 Si un message est de 27 = 128 bits, ceci demande une


zone tampon de 216x27 = 223 = 8 388 608 bits

 À la modeste vitesse de 9 600 bps, tous les numéros


seront utilisés dans 15 minutes

 Donc si un message retarde plus de 15 minutes, il


pourrait être interprété comme appartenant à la
séquence suivante

56
Modèle de protocole de fenêtre
d’anticipation
 Soit M l’intervalle des numéros de séquences disponibles et W
le budget initial des messages.
 M est suffisamment large pour éviter les problèmes de
confusion dus au recyclage
 L’émetteur doit mémoriser les messages non acquittés dans
cette fenêtre.
 Deux vecteurs de valeurs binaires sont utilisés à ces fins :
 busy[s] = true si le message avec le numéro de séquence s est
émit mais pas acquitté
 store[s] = true si le message avec le numéro de séquence s est
le dernier message émit
 Initialement, busy[s] = store[s] = true

57
Fonctionnement du protocole :
niveau émetteur
 L’objectif peut être découpé en 3 sous objectifs
1. Transmission des messages
2. Traitements des acquittements
3. Retransmission des messages non acquittés

 Quatre variables supplémentaires (initialisées à 0)


sont utilisées
 s, num de séquence du message à envoyer
 window, le nombre des messages émis et non acquittés
 n, num de séquence du premier message envoyé et non acquitté
 m, num de séquence du dernier message acquitté

58
Organigramme BA coté émetteur

59
Fonctionnement du protocole :
niveau récepteur
 Le récepteur est divisé en 2 processus :
1. Processus de réception : reçoit et stocke les messages
2. Processus d’acceptation : accepte et acquitte les messages en
utilisant les num de séquences pour les remettre dans l’ordre

 Les messages sont acquittés que s’ils sont acceptés  éviter


les problèmes de bourrage

 recvd[M] : variable booléenne pour mémoriser les num des


séquences de messages reçus mais non encore acceptés
 buffer[M] : mémorise le contenu de ces messages
 p : num de séquence du prochain message à accepter
(initialiser à 0)
60
Fonctionnement du protocole :
niveau récepteur
 Deux raison peuvent provoquer l’arrivée d’un message
dupliqué :
1. Message reçu mais pas encore acquitté.
2. Message reçu et acquitté, l’acquittement n’a pas atteint
l’émetteur.
 L’acquittement est retransmit que dans le cas 2.
 la décision est en fonction de p

valid(m) = ( 0 < p -m≤W)| |(0 < p +M -m≤W)

 Le protocole à fenêtre garanti qu’un message retransmit ne


peut pas avoir un numéro de séquence supérieur à W et
inférieur au dernier message qui a été acquitté
61
Organigramme BA coté récepteur

62
Terminologie
 le contrôle de flux utilisant des acquittements pour contrôler la
retransmission est désigné par ARQ (Automatic Repeat Request).
 Trois variantes :
 Stop-and-wait ARQ
 Selective repeat ARQ
 Go-back-N continuous ARQ

 Le protocole Ping-Pong fait partie de la classe stop-and-wait ARQ.


 Après chaque envoie d’un message, l’émetteur doit attendre un
acquittement (positif ou negatif) ou un timeout

 L’utilisation des acquittements dans un protocole à fenêtre


d’anticipation est une méthode ARQ à répétition sélective.
 Seules les premiers messages non acquittées seront transmis

63
La couche liaison aujourd’hui
 La couche liaison était très importante à l’époque où
 les réseaux étaient lents et peu fiables (contrôle d’erreurs)
 et les ressources de mémoire des noeuds étaient limitées (contrôle
de flux)
 Aujourd’hui les réseaux sont très rapides, très fiables, et les
ressources de mémoire sont importantes
 À fins d’efficacité et simplicité, beaucoup d’applications sont bâties
directement sur la couche physique (typiquement, IP)
 Chose qui n’avait pas été prévue par les concepteurs de
l’architecture OSI!
 Quel est le résultat dans le cas d’erreur?
 Certaines applications ne sont pas sensible aux erreurs occasionnels
• p.ex. voix sur IP, multimédia
 L’application peut être bâtie pour détecter et récupérer des erreurs à son
niveau
• p.ex. un programme de consultation de bases de données peut
reconnaître l’erreur car les données ne sont pas reçues dans le
64 format approprié et peut donc demander retransmission

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