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É PO Q U S
Bruxelles
2010
La conversation avec les
É POQ U S
Chapitre I ............................................................ 3
Chapitre II ........................................................... 4
Chapitre III.......................................................... 6
Chapitre IV ......................................................... 7
Chapitre V ........................................................... 8
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Chapitre I
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Chapitre II
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Ils sont tous partis loin, même mon oncle,
même mon meilleur ami, même les vieux, même
les enfants... juste des hommes. Pendant cette
guerre je suis restée dans une baraque, pour
apprendre la lecture à Philippe. C’était un petit
garçon de six ans qui me rapellais beaucoup de
mon petit frère. Sa mère, une femme travailleuse
et heureuse, m’a preparé du thé. Elle essayait de
me convaincre que la guerre était une chose
affreuse.
Il parrait que je devais m’amuser l’autre part...
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Chapitre III
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Chapitre IV
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Chapitre V
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nourriture n’avait pas de goût, rien n’était naturel.
Personne n’en a jamais parlé devant moi. Depuis
ma naissance, j’utilise la machine qui était placée
au coin de ma chambre. Je me levais le matin, et
pendant toute la journée tout était imaginé, sauf
ma mère. L’école ? La croisade ? L’Egypte ?
C’était moi qui décidait où je voullais aller.
Enfaite, c’est grâce à cette technologie que nous
avons pu recommencer à vivre. Comme les gens
ne pouvaient pas sortir dehors à cause du
rechauffement climatique et les autres mauvaises
conditions, ils avaient récu la même machine que
moi, qu’ils utilisent chaque jour. Selon moi, ma vie
n’était pas bizarre. J’ai beaucoup de souvenirs
grâce à cette machine.
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Seulement l’école était obligatoire, et si je
n’étudiais pas assez, le nombre de minutes
disponibles les auraient diminué. Bien sûr, ma
mère pouvait contrôler ma machine et suivre mes
actions jusqu’à mes vingt ans. Ca aurait été bizarre
à quelqu’un, mais je pouvais directement partir à
la plage après l’école. Je ne connaissais pas
l’histoire de cette machine, je ne savais pas ce
qu’on avait perdu. Mais je sentais toujours qu’il
existait une raison pour ma tristesse. C’était
difficile à vivre en regardant ma mère qui était
toujours triste, mais essayait de ne pas pleurer.
Elle avait travaillé longtemps comme le manager
de transport virtuel. Elle savait toujours ce qu’il se
passait. Les gens savaient aussi qu’on ne pouvait
pas continuer comme ça et que la fin viendra, car
nous ne pouvions pas nous proteger du danger
crée par nous-même. Et pendant ce temps je
jouais simplement comme une inoscente.
Je faisais la connaissance avec des enfants
mais il y avait quelque chose qui manquait. Même
si je savais que ce petit Chinois existait vraiment et
que, lui aussi, jouait tout simplement avec sa
machine. Pourquoi ne souriait-il jamais ? Peut-être
que je connaissais la raison. Peut-être il connaissait
toutes les réponses que les autres me cachaient. Et
maintenant, j’essaie d’imaginer le monde d’avant.
J’ai lu les livres et j’ai regardé des films dans la
bibliothèque. J’ai vu beaucoup de couleur vert.
C’est pour ça que ma mère aimait porter le vert ?
Ca le rappelait la jeunesse et la vie. Ce que je
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n’aurai jamais. L’amour familiaire est décrite dans
le livre... Heureusement que j’avais ça. Et après,
beaucoup de monuments qui n’existaient plus
aujourd’hui... Ca ne me manquait pas, car je
pouvais les voir dans ma machine. Mais sentir un
vrai oxygène pendant que je sois assise au milieu
des arbres ? C’est la raison pourquoi je voulais
voir l’Egypte ou partir à la croisade. Je voulais
comprendre la vie ancienne, comprendre
comment ça se passait avant... comment les gens
vivaient.
Dans la machine, je pouvais tout choisir.
Mais les choses populaires n’étaient surement pas
la guerre ou l’Egypte. Les gens commençaient à
s’interesser au futur. Peut-être parce qu’ils avaient
peur que le futur n’existait plus.
Je me demande combien du temps il nous reste.
Cinq minutes, deux semaines ou peut-être nous
n’existons plus ?
-FIN-
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