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SECTION 2 

: Le cadre juridique et institutionnel des Énergies renouvelable


L’exploitation des énergies renouvelable repose à la fois sur un ensemble de règle de droit et
d’un cadre institutionnel. Ces règles sont d’origine internationale, communautaire et
national. En outre la cadre institutionnelle surtout régionale rappel la volonté des
organisations internationales comme le CEDEAO à promouvoir et développer l’Energie
électrique issu des sources renouvelables.
PARAGRAPHE 1 : Le cadre juridique des énergies renouvelables

Le Sénégal est parti à des conventions internationales au niveau universel et africain. Il


assure la promotion des Énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. Parallèlement, à
travers son appartenance aux communautés économiques régionales, le Sénégal est soumis
à des règles de droit communautaire qui favorisent le développement des énergies durables.
Ce cadre normatif internationale des énergies renouvelables complète la règlementation
nationale en matière d’Energie renouvelable.
A) Le cadre juridique nationale des énergies renouvelables
Le Sénégal s’est doté d’un dispositif juridique qui garantis la promotion, le développement et
l’efficacités énergétique par le biais de l’exploitation des Energie renouvelable. Cette
nouvelle architecture s’appuie sur un socle de texte juridique relatif à l’électricité et à
l’utilisation rationnelle de l’Energie .Pour intégrer les énergies renouvelables ( soleil, vent,
hydraulique, biomasse) comme une source de production d’électricité au même titre que les
ressources fossiles (pétrole, gaz naturel, charbon), le législateur sénégalais a institué des lois
principales sur les énergies renouvelables.
1) Les règles principales d’encadrement des énergies renouvelable
Le législateur sénégalais a, dans le cadre de sa volonté de diversification des sources
énergétiques, adopté la loi 10-21 portant loi d’orientation sur les énergies renouvelables
visant à promouvoir les énergies renouvelables et à augmenter leurs parts dans le bilan
énergétique pour améliorer le taux d’indépendance énergétique nationale.
Cette loi vise l’exploitation, le stockage, la commercialisation de toutes les filières des
ressources énergétiques ainsi que leur sureté et leur sécurité.
Ainsi, l’ambition du législateur sénégalais est de favoriser le développement de ses énergies
renouvelables sur l’ensemble du territoire nationale afin de répondre de façons adéquatées
aux défis de la croissance économique. Cette présente loi, au terme de son article 3, pour
objectif de : Mettre en place un cadre règlementaire pour le développement des ER Mettre
en place un cadre incitatif favorable à l’achat et à la rémunération de l’électricité produite à
partir d’ER Réduire l’utilisation des combustible fossiles Favoriser tous les moyens de
production, de stockage, de distribution et de consommation pour des besoins domestiques
et industrielles en milieu urbain tout comme en zone rurale Contribuer à l’amélioration de la
sécurité d’approvisionnement en énergies électriques ; Diversifier les sources de productions
Promouvoir la diffusion des équipements liés aux technologies d’ER Réduire les émissions de
gaz à effet de serre. L’adoption de cette loi a permis aujourd’hui à toute personne physique
ou morale pour sa propre consommation, sur toute l’étendue du territoire nationale, de
produire de l’électricité à partir d’Energie renouvelable conformément aux dispositions de la
loi 98-29 du 14 avril 1998 relative au secteur de l’électricité.
La loi d’orientation est complétée par d’autre textes législatifs qui s’applique au
développement de projet de production d’électricité pour la vente à partir d’Energie
renouvelable.
2) Les règles complémentaires d’encadrement des énergies renouvelables
En vertu de la complexité de l’exploitation des énergies renouvelables plusieurs règles
participent à l’encadrement du secteur de ER. Il en a ainsi de la législation domaniale et
foncière au Sénégal notamment la loi 64-46 du portant loi sur le domaine nationale, la loi 76-
66 du 02 juillet 1976 portant code du domaine de l’État, la loi 98-03 du 08 janvier 1998
portant code forestier et la loi 76-67 du 02 juillet 1976 expropriation pour cause d’utilité
public et les autres opérations foncière d’utilité publique et enfin la loi 2011-07 du 30 mars
2011 portant régime de la propriété foncière au Sénégal.
D’après la loi sur le domaine nationale toute autorisation est accordée pour des usages
professionnels dans des terrains de zone terroir au promoteur des projets d’énergie
renouvelable pour la construction centrale solaire ou éolienne. Ces affectations donnent un
droit d’usage à l’affectataire qu’ il peut transformer en bail ordinaire ou emphytéotique.
L’installation des centrales solaires ou éoliennes dans la terre du domaine nationale donne
lieu au versement d’indemnité négociée avec les populations qui ont permis les
constructions, aménagements et culture réalisé dans la zone du projet.
Selon le législateur l’exploitation des énergies renouvelables ne donne pas droit au
promoteur de porter atteindre à l’environnement c’est la raison pour laquelle la loi 2001-01
du 15 janvier 2001 portant code de l’environnement exige pour de telle installation ou
ouvrage une étude d’impact environnementale. L’annexe 1 du code de l’environnement
inscrit les activités de production et des projets et programme pour lesquels une étude
d’impact sur l’environnement approfondie est obligatoire
…..

Il convient de noter que cette annexe ne fait pas la distinction entre des équipements
individuelles, des minicentrales et les grandes centrales solaires ou éoliennes qui peuvent
occuper dizaine d’hectare et causer d’énorme impacts à l’environnement biophysique et
humain>

A) Le Cadre juridique international des Énergies Renouvelables

La question de l’Energie durable connait, au niveau internationale et communautaire, une


importance capitale avec l’adoption de plusieurs instruments juridiques relatives aux Energie
renouvelables.
1) Les instruments juridiques universels relatifs aux énergies renouvelables
Pour faire face aux défis de la croissance et de la mondialisation , le Sénégal en tant que
membre de la communauté international s’est résolument engagé à promouvoir le
développement des énergies renouvelable par la signature de convention internationale.
Il en est ainsi des statuts de l’Agence Internationale pour les Énergies Renouvelable (IRENA),
adopté à Bonn en Allemagne le 26 janvier 2009, cet accord a été ratifié par le Sénégal qui
s’est inscrit dans la logique du droit international par l’adoption de la loi 2010-12 du 31 mai
2012 autorisant le président a ratifié les statuts de IRENA.
Cet instrument juridique international encourage l’adoption et l’utilisation accru de
généraliser de toutes les formes d’énergies renouvelables dans la perspective d’un DD.
L’article 3 des statuts définies les ER comme toutes les formes d’énergies produite de
manière durable à partir des sources renouvelables tel que le solaire, éolienne, hydraulique,
la biomasse etc.
En outre, l’Accord de paris a été adopté de 12 décembre 2015 par 195 États lors de la 21eme
Section de la conférence des parties à la convention cadre des NU sur les Changements
climatiques. Il s’agit un apport ambitieux et juridiquement contraignant ratifié par Sénégal le
21 septembre 2016.
L’accord de Paris vise a renforcé la lutte contre les changements climatiques dans le contexte
de développement durable et de la lutte contre la pauvreté notamment on maintenant
l’évolution de la température moyenne de la planète nettement en 2 o C par rapport au
niveau prés-industrielle et en poursuivant l’action menée pour limiter l’augmentation des
températures a 1,5o C par rapport au niveau prés industrielle.
Convaincu de la nécessité de préserver l’environnement, le législateur international s’est
résolument engagé à diminuer à travers cette accord internationale l’émission de Gaz à effet
de serre d’une manière à ceux qu’il ne constitut plus une menace à l’humanité.
La décision de Paris reconnait la nécessité de promouvoir l’accès universelle à l’Energie
durable surtout dans les pays en développement en renforçant nécessairement la
production énergétique par les ressources renouvelables.
Le secteur de l’Energie ne peut être améliorer avec la diminution de l’exploitation des
énergies fossiles et l’exploitation efficiente des énergies renouvelable.
2) L’essor du droit africain relatif aux énergies renouvelables
En droit communautaire africain le principal instrument juridique en matière de promotion
des Énergies renouvelables est la convention de la commission africaine de l’Energie adopté
à Lusaka (Zambie) le 11 Juin 2001 et ratifie par Sénégal par la loi 2004-27 du 26 juillet 2004.
Le préambule de la convention réaffirme les dispositions du traité instituant la communauté
Ouest africain (CEDEAO) adopté le 03 juin 1995 à Abidjan
Au terme de l’article 54 de ladite convention les États membre s’engage dans le cadre de la
coordination et de l’harmonisation de leur politique et programme énergétique à : « créer
un mécanisme de concertation permettant de résoudre en commun les problèmes que
posent le développement énergétique au sein de la société ».
Il en résulte au terme de l’article 54 paragraphe 2 que « les États doivent mettre
effectivement en commun les ressources énergétiques du continent et s’engagent à
promouvoir le développement des Énergies renouvelables dans le cadre de la politique de
diversification des sources d’énergie »
À l’échelle sous régional, les communautés tel que la CEDEOA et l’UEMOA encouragent les
états à diversifier les sources de production en particulier les énergies renouvelables.
Ainsi, l’action juridique de la CEDEAO en faveur des Energie renouvelable apparier à l’article
28 du TRAITÉ REVISÉ de la CEDEAO qui précise que les axes de coopération de la
communauté en matière d’Energie d’encline les engagements des états membres à
promouvoir le développement des énergies nouvelles ou renouvelables notamment
l’Energie solaire. Cette action juridique dans le domaine de l’Energie durable a été accentué
par la création du centre régionale pour les Energie renouvelable et l’efficacités énergétique
par le règlement C\REG.23\11\08 lors de la 61eme section du Conseil des ministres de la
CEDEAO tenue à Ouagadougou le 23 novembre 2008.
Dans la même perspective, l’UEMOA, créer par le traité de Dakar du 10 janvier 1994, s’est
doté, par l’acte additionnel n’04-2001 du 19 décembre 2001, d’une politique énergétique
commune (PEC) avec notamment pour objectif de promouvoir les énergies renouvelables ,
promouvoir l’efficacités énergétique et de contribuer à la préservation de l’environnement.
Pour son opérationnalisation, la PEC s’articule autour de programme dont la mise en place
de système de planification énergétique intègre, la promotion des énergies renouvelables, la
rationalisation de l’utilisation des combustibles, la diversification des RE , l’utilisation
rationnelle de l’Energie.

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