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LA MAREE

S'envoler... le temps de quelques secondes, minutes, heures. Quelques instants. Prendre de la


hauteur et... constater. Des milliards de fourmis grouillent sur un espace bien trop étroit. Toutes sont
étouffées par le travail et cette vie de servitude. Les unes enfoncent leur visage dans le goudron, le
pas rythmé par le grondement des voitures. D'autres, haut dans le ciel, perforent les nuages à coup
de béton et méprisent les goudronnées.
Sur cette Terre s'organise un grand jeu de mort. Sur le sol pourrissent les âmes, perdues il y a
bien longtemps. Se confondre dans l'indifférence plutôt que s'allier dans la différence. Un mantra
commun à la sombre vague. A quoi bon partager un monde qui dépérit à chaque seconde.

Tel une inflammation élancée l'humanité aura su déverser un poison invisible dans le cœur
de son sanctuaire. L'ombre d'un nuage de poussière cache un ciel lumineux, une porte de sortie.
Combien de temps un regard n'a pu se délecter de ce spectacle et a souri ? Ce monde tordu tourne
trop vite. Les aiguilles de l'horloge martèlent nos vies. Et le lapin blanc, bien belle allégorie, fuit ce
plan, sans faire de pli.

Depuis plus d'un an tout s'est stoppé. Les quelques survivant sont fini achevés. Tel un grand coup de
couteau, qui s'enfonce, pénètre le chair, et arrache le dernier souffle, cette crise a su détruire l'espoir
dans le cœur de tous. De la plus jeune à la plus vieille des fourmis toutes en ont eu les pattes
brisées. Dans ce tourbillon de folie nous voilà tous entraîné dans la dernière danse.

Ma vision du monde est noire. Assis les yeux dans le vague ma tête dessinent ces mots sans que je
ne contrôle rien. Je laisse parler un cœur fatigué d'épuisement. Ce texte, un exutoire de mes
tourments.

Certain me disent sombre, pessimiste, défaitiste. Pourquoi ne pas voir, une bonne fois pour tout la
vérité. Prendre conscience des problèmes de ce monde c'est s'armer pour les régler. Mais au fond,
que peux tu faire. Ces mots caressent tes oreilles alors que je suis bien loin déjà. Tout un chacun n'a
pas toujours la force nécessaire pour lutter, se relever. Alors j'ai baissé les bras. J'ai laissé la vague
m'emporter, m'engloutir dans les remouds de l'existence. Ou plutôt j'ai décidé de ne plus nager à
contre courant. Si ma vision du monde s'entend la nuit je sais que bientôt le jour reprendra ses droit.

INTROSPECTION

Décrire sa vision du monde ? Voilà la question qui me laisse assis à ce bureau, à fixer ma
feuille vide depuis des heures. Comment faire le portrait de ce que je perçois quand un écran de
fumée masque tous mes sens ? Si aujourd'hui mes yeux confondent tout et restent aveugle face à
l’extérieur (sûrement trop lumineux) je sais bien que cette vision a existé dans mon esprit. Petit le
monde qui s'offrait à moi était une immense valise où un géant aurait caché milles et un secrets.
Cette valise me soufflait de plonger à l'intérieur. Et l'enfant que j'étais se rêvé voyageur ou
explorateur. Plus tard je voyais le monde comme un foyer de diversité, une seule et même maison
pour des êtres si différents. Encore après j'ai placé beaucoup d'espoirs sur la nature du monde.
Amour, amis, expériences, bonheur, je savais tout ce qu'il avait à m'offrir alors je lui demandé d'être
prêteur. Par la suite j'ai compris qu'implorer le destin, ou je ne sais quelle influence extérieur, pour
changer une vie était signe de grande stupidité. Il fallait impulser pour faire de ce monde une
mosaïque de couleurs. A partir de cet instant j'ai vu de plus en plus trouble. Face à mon incapacité à
être heureux, pousser les couleurs chaudes à prendre le dessus, j'ai tourné le dos au monde. Mais le
futur me réserve encore tant de mondes.
Il n'existe pas un seul monde mais des milliards. Chaque humain a le sien. Et nous en avons
même tous plusieurs au cour de notre vie. Alors autant se saisir de cette opportunité pour le modeler
ainsi que nous le souhaitons. Le monde est une grande colline d'argile que les expériences
travaillent. La beauté du monde se cache dans sa diversité. Alors apprécions son catalogue et
satisfaisons nous de ce qu'il nous reste.

ELLIPSE

Notre planète dessine un cercle autour de notre soleil, elle dessine un cercle sur elle même,
la Lune de même autour de la Terre. Le cycle circulaire est omniprésent aujourd'hui. Se pencher
dessus c'est réaliser qu'un cycle c'est partir d'un point pour y revenir. Ces ellipses montrent comme
la vie nous confronte à la répétition. Le monde tourne autour, toujours, des mêmes événements. Et
ainsi va tout ce qui compose ce monde. Ma vision du monde se résume à un tour sur soi même.
Notre planète dessine un cercle autour de notre soleil, elle dessine un cercle sur elle même,
la Lune de même autour de la Terre. Le cycle circulaire est omniprésent aujourd'hui. Se pencher
dessus c'est réaliser qu'un cycle c'est partir d'un point pour y revenir. Ces ellipses montrent comme
la vie nous confronte à la répétition. Le monde tourne autour, toujours, des mêmes événements. Et
ainsi va tout ce qui compose ce monde. Ma vision du monde se résume à un tour sur soi même.
Notre planète dessine un cercle autour de notre soleil, elle dessine un cercle sur elle même,
la Lune de même autour de la Terre. Le cycle circulaire est omniprésent aujourd'hui. Se pencher
dessus c'est réaliser qu'un cycle c'est partir d'un point pour y revenir. Ces ellipses montrent comme
la vie nous confronte à la répétition. Le monde tourne autour, toujours, des mêmes événements. Et
ainsi va tout ce qui compose ce monde. Ma vision du monde se résume à un tour sur soi même.
Notre planète dessine un cercle autour de notre soleil, elle dessine un cercle sur elle même,
la Lune de même autour de la Terre. Le cycle circulaire est omniprésent aujourd'hui. Se pencher
dessus c'est réaliser qu'un cycle c'est partir d'un point pour y revenir. Ces ellipses montrent comme
la vie nous confronte à la répétition. Le monde tourne autour, toujours, des mêmes événements. Et
ainsi va tout ce qui compose ce monde. Ma vision du monde se résume à un tour sur soi même.

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