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Soient les sous‐ensembles de Ω:

A = les résultats pairs


B = les résultats ≤ 6
C = les résultats >12
D = les résultats divisibles par 11

Écrire les éléments des sous‐ensembles obtenus par les opérations suivantes :

Les ensembles complémentaires

A̅ = les résultats impairs


B̄ = les résultats > 6
C̅ = les résultats ≤ 12
D̄ =les résultats non divisibles par 11

solutions

a. {3, 5, 7, 9, 11}
b. {7, 8, 9, 10, 11, 12}
c. {2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12}
d. {2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 12}

Intersection

A⋂B ∶ les résultats pairs et ≤ 6


A⋂D ∶ les résultats pairs et > 12
B⋂B ∶ les résultats ≤ 6 et ≤ 6
B⋂C ∶ les résultats ≤ 6 et > 12
Ω⋂D ∶ tous les résultats et divisibles par 11
solutions

a. {2, 4, 6}
b. ∅
c. {2, 3, 4, 5, 6}
d. ∅
e. {11}

Union

A⋃B ∶ les résultats pairs ou ≤ 6


A⋃D ∶ les résultats pairs ou divisibles par 11
B⋃C ∶ les résultats ≤ 6 ou > 12

les éléments appartenant à la fois à A et à B ne sont inscrit qu'une seule fois dans le
nouveau sous‐ensemble.

solutions

a. {2, 3, 4, 5, 6, 8, 10, 12}


b. {2, 4, 6, 8, 10, 11, 12}
c. {2, 3, 4, 5, 6}

Différence

A ∖ B ∶ résultats pairs sauf ceux ≤ 6


fi ∖ A ∶ tous les résultats sauf ceux qui sont pairs
A ∖ A ∶ résultats pairs sauf ceux qui sont pairs
A ∖ ∅ ∶ résultats pairs sauf l′ensemble vide

solutions

a. {8, 10, 12}


b. {3, 5, 7, 9, 11}
c. ∅
d. {2, 4, 6, 8, 10, 12}
APPLICATION

Soit 𝑓 :] −1, +∞ [→ℝ la fonction définie par :

Déterminer la limite de 𝑓, si elle existe, en 0 et en +∞.

SOLUTION

En 0 le numérateur et le dénominateur tendent vers 0, il s’agit donc d’une forme indéterminée.


On va multiplier par l’expression conjuguée.
APPLICATION

Déterminer les limites suivantes

SOLUTION

a) Il s’agit d’une forme indéterminée. On va multiplier par l’expression conjuguée.

b) Il s’agit d’une forme indéterminée. On va multiplier par l’expression conjuguée.

C’est la limite des termes de plus haut degré.

Car le dénominateur tend vers l’infini, finalement


APPLICATION

SOLUTION
APPLICATION
Calculer la limite suivante :

SOLUTION
APPLICATION

Soit f une fonction dont le tableau de variations est :

Déterminer, en justifiant, le nombre de solutions de l’équation f(x)=0 sur R.

SOLUTION

Sur l’intervalle ]−∞;−2[, on f(x)⩽–5. Par conséquent, sur cet intervalle, l’équation f(x)=0 ne
possède pas de soution.
La fonction f est continue et strictement croissante sur l’intervalle [−2;+∞[.
f(−2)=−8 et limx→+∞f(x)=5. Or 0∈]−8;5[.
Par conséquent, d’après le théorème de la bijection (ou corollaire du théorème des valeurs
intermédiaires) l’équation f(x)=0 possède une unique solution sur ]−2;+∞[.
Par conséquent, l’équation f(x)=0 ne possède qu’une seule solution sur R.
APPLICATION

Soit f une fonction dont le tableau de variations est :

Déterminer, en justifiant, le nombre de solutions de l’équation f(x)=0 sur R.

SOLUTION

La fonction f est continue et strictement croissante sur] −∞ ; −2[.

limx→−∞ f(x)=–1 et f(−2)=2. Or 0∈] −1 ;2[.

D’après le théorème de la bijection (ou corollaire du théorème des valeurs intermédiaires)


l’équation f(x)=0 possède une unique solution sure] −∞ ; −2[.

La fonction f est continue et strictement décroissante sur [−2 ;4].

f (−2)=2 et f(4)=−3. Or 0∈] −3 ;2[.

D’après le théorème de la bijection l’équation f(x)=0 possède une unique solution sur]−2;4[.

Sur [4; +∞[ on a f(x)⩽−1.

L’équation f(x)=0 ne possède donc pas de solution sur ]4 ; +∞ [.

On déduit de cette étude que l’équation f(x)=0 possède donc deux solutions sur R (on a en
prime des intervalles dans lesquelles elles se trouvent).
APPLICATION

Soit f une fonction dont le tableau de variations est

Déterminer, en justifiant, le nombre de solutions de l’équation f(x)=1 sur R.

SOLUTION

Pour tout x∈] −∞ ; −3[∪] −3 ;5[, on a f(x)<1. L’équation f(x)=1 ne possède donc aucune
solution sur cette réunion d’intervalles.

On a f (−3) =1. −3 est donc une solution de l’équation f(x)=1.

La fonction f est continue et strictement croissante sur l’intervalle [5 ; +∞ [.

f(−5)=−3 et limx→+∞ f(x)=+∞. Or 1∈] −3 ; +∞ [.

D’après le théorème de la bijection (ou corollaire du théorème des valeurs intermédiaires)


l’équation f(x)=1 possède une unique solution sur [5; +∞[.

L’étude précédente nous permet donc de dire que l’équation f(x)=1 possède deux solutions
sur R : −3 et un réel appartenant à ]5 ; +∞[.
APPLICATION

Déterminer les limites suivantes :

SOLUTION
APPLICATION

Soient les fonctions tels que :

SOLUTION
APPLICATION

Considérons la fonction f définie par :

Etudier la continuité en f en x0 = 3
SOLUTION
APPLICATION
Considérons la fonction f définie en R par :
APPLICATION
Soit f définie en R par
APPLICATION

Soit f définie en R par :


APPLICATION
Soit la fonction f définie par :
APPLICATION
SOLUTION
APPLICATION
Déterminer les limites suivantes :

SOLUTION
APPLICATION
Déterminer les limites suivantes :

SOLUTION
APPLICATION
Calculer les limites suivantes

SOLUTION
APPLICATION

Calculer -si elle existe- la limite suivante

SOLUTION

Le numérateur et le dénominateur tendent vers +∞, il s’agit d’une forme indéterminée. Nous
allons transformer le numérateur :
APPLICATIONS : LES SUITES

APPLICATION :

Dans cet exercice toutes les récurrences devront être faites sans considérer qu’elles sont évidentes
; Soit (𝑢𝑛)𝑛≥0 la suite de nombres réels définie par 𝑢0∈]0,1] et par la relation de récurrence

1. Montrer que : ∀𝑛∈ℕ,𝑢𝑛>0.


2. Montrer que : ∀𝑛∈ℕ, 𝑢𝑛≤1.

SOLUTION :

1. Faisons un raisonnement par récurrence, 𝑢0∈]0,1] donc 𝑢0>0. Montrons que 𝑢𝑛>0 entraine que
𝑢𝑛+1>0.

Donc pour tout 𝑛∈ℕ, 𝑢𝑛>0.

2. Faisons un raisonnement par récurrence, 𝑢0∈[0,1] donc 𝑢0≤1. Montrons que 𝑢𝑛≤1 entraine que
𝑢𝑛+1≤1.

Donc pour tout 𝑛∈ℕ, 𝑢𝑛≤1.


APPLICATION :

Dans cet exercice toutes les récurrences devront être faites sans considérer qu’elles sont évidentes
; Soit (𝑢𝑛)𝑛≥0 la suite de nombres réels définie par 𝑢0∈]1,2] et par la relation de récurrence

1. Montrer que : ∀𝑛∈ℕ,𝑢𝑛>1.


2. Montrer que : ∀𝑛∈ℕ, 𝑢𝑛≤2.

SOLUTION :

1. Faisons un raisonnement par récurrence, 𝑢0∈]1,2] donc 𝑢0≥1. Montrons que 𝑢𝑛>1 entraine que
𝑢𝑛+1>1.

Donc pour tout 𝑛∈ℕ, 𝑢𝑛>1.


2. Faisons un raisonnement par récurrence, 𝑢0∈]1,2] donc 𝑢0≤2. Montrons que 𝑢𝑛≤2 entraine que
𝑢𝑛+1≤2.

Donc pour tout 𝑛∈ℕ, U𝑛≤2.


APPLICATION :

Soient U0,𝑎 et 𝑏 trois réels. On considère la suite (𝑢𝑛)𝑛≥0 de nombres réels définie par 𝑢0 et la
relation de récurrence :

1. Comment appelle-t-on la suite (𝑢𝑛)𝑛≥0 lorsque 𝑎=1 ? Lorsque que 𝑏=0 et 𝑎≠1 ?
2. Exprimer 𝑢𝑛 dans les deux cas particulier de la question 1.
3. Dans le cas général, calculer 𝑢1,𝑢2 et 𝑢3 en fonction de 𝑢0,𝑎 et 𝑏.

SOLUTION
APPLICATION :

Soit (𝑢𝑛) une suite définie par la relation de récurrence

Et la donnée de 𝑢0

1. Montrer que si 𝑢0≤2 alors pour tout 𝑛≥0, 𝑢𝑛≤2 et que la suite est monotone.

2. Montrer que si 𝑢0≥2 alors pour tout 𝑛≥0, 𝑢𝑛≥2 et que la suite est monotone.

3. On pose 𝑣𝑛=𝑢𝑛−2. Montrer que la suite (𝑣𝑛) est une suite géométrique de raison ½ .

SOLUTION

1. Par récurrence 𝑢0≤2 et montrons que 𝑢𝑛≤2 entraine 𝑢𝑛+1≤2

Donc pour tout 𝑛≥0, 𝑢𝑛≤2

Donc la suite (𝑢𝑛) est croissante.

2. Par récurrence 𝑢0≥2 et montrons que 𝑢𝑛≥2 entraine 𝑢𝑛+1≥2


Donc pour tout 𝑛≥0, 𝑢𝑛≥2

Donc la suite (𝑢𝑛) est décroissante

3.

Donc (𝑣𝑛) est une suite géométrique de raison ½ .


APPLICATION :

Soit (𝑢𝑛)𝑛∈ℕ définie par 𝑢0=1 et la relation de récurrence

Et soit (𝑣𝑛)𝑛∈ℕ définie par

1. Montrer que (𝑣𝑛)𝑛∈ℕ est une suite géométrique de raison −3/5


2. Exprimer 𝑣𝑛 en fonction de 𝑛.
3. Exprimer 𝑢𝑛 en fonction de 𝑛.

SOLUTION :

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