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Trio 3
Un panneau sur documenter le génocide juif et tzigane au cinéma + montage vidéo (QR Code)
« Shoah » :
- Le film a fait sensation dès sa sortie : sa longueur, sa rigueur, son intransigeance ont
impressionné. La presse fut immédiatement élogieuse, et les prix et distinctions ne tardèrent
pas à consacrer l'œuvre autant que le réalisateur.
- La polémique a éclos sans attendre, largement entretenue par le gouvernement polonais de
l'époque, le film était dit antipolonais. L'Association socioculturelle des Juifs de Pologne
s'indigna et remit une lettre de protestation à l'ambassade française à Varsovie. Wladyslaw
Bartoszewski, survivant d'Auschwitz et citoyen d'honneur d'Israël, reprocha à Lanzmann de
ne pas évoquer les milliers de sauveurs polonais de Juifs et d'avoir mis l'accent sur des
Polonais ruraux pauvres en haillons, conformes aux clichés sur la Pologne.
- Le film a été ignoré dans le monde arabo-musulman.
- Claude a toujours refusé qu’on dise que c’est un documentaire . Réalisé sans images
d’archives, le réalisme de ce long-métrage fait selon elle surgir des images mentales.
Spécialiste de la pensée des cinq sens, l’universitaire a travaillé sur la mémoire collective de
la Shoah.
Récompenses :
- BAFTA 1993 :
- Golden Globes 1994 :
- Oscar 199431 :
Nominations :
- BAFTA Awards 1993 :
- César 1995 :
- Golden Globe 1994 :
- Oscar 1994 :
En 1948, le juge Haywood est envoyé à Nuremberg pour présider le procès de quatre magistrats
allemands accusés de trop de complaisance à l’égard du régime Nazi. L’un d’eux, Janning, se
renferme dans un silence méprisant et, en écartant les témoignages et les films sur les camps de
concentration, dit qu’il n’a fait qu’appliquer la loi en vigueur…
Nominations et sélections :
1964 : en compétition pour l'Ours d'or pour Sidney Lumet au Festival international du film de Berlin
1966 : nomination aux Oscars pour Rod Steiger
1966 : nomination au Golden Globes pour Rod Steiger
Sol Nazerman a connu l'horreur des camps de concentration nazis, où toute sa famille a trouvé une
fin révoltante. Arraché à la mort, devenu prêteur sur gages, il s'est installé à Harlem. Efficace dans
son travail, glacial avec les clients miséreux qui le sollicitent, Sol terrorise les pauvres gens pour
quelques pièces. Traumatisé par sa terrible expérience, il a en effet fermé son âme à tous les
sentiments. Ortiz, son commis, lassé de son comportement, décide de le cambrioler...
Film sur le refoulement de la mémoire, la mémoire refoulée
- Là où il s'est bien planté dans ce film c'est le récit et une partie des dialogues, le contenu en
somme. Son histoire part dans tous les sens, dans des directions si différentes qu'il est
difficile d'y croire.
Cette critique étant bâclée, je résume en quelques mots :
forme excellente mais contenu et fond rendant le film tout à fait inutile.
- Film trop long avec des passages sans aucun intérêt et quelques scènes beaucoup trop
caricaturales.
Récompenses :
Oscars 1983
Golden Globes 1983
Nominations :
Oscars 1983
Golden Globes 1983
BAFTA Awards 1984
Writers Guild of America Award
En 1947, Stingo quitte son Sud natal et s'installe à Brooklyn pour devenir écrivain. Il trouve une
chambre chez Yetta, une logeuse tout aussi excentrique que ses voisins, Sophie et Nathan. Stingo
commence en effet par entendre les amants s'ébattre ou se battre jusque dans l'escalier, avant de
sympathiser avec eux. Sophie, Polonaise, et Nathan, un intellectuel juif, prétendument docteur en
médecine, vivent une passion tumultueuse qui fascine Stingo. Il tombe secrètement amoureux de
Sophie qui lui révèle peu à peu des bribes de son terrible passé en Allemagne. Raconte histoire fictive
sur la shoah grâce a des témoignages
- Une mère est contrainte de choisir entre ses deux enfants en entrant dans un camp de
concentration. Comment adapter une histoire pareille au cinéma ?
- Posons un postulat de départ : William Styron n’est pas le géant de la littérature qu’on
a cru déceler lors de la publication (en 1979) du « Choix de Sophie ». Il y a quelque
chose de fabriqué, de contraint, dans son style.
- Controverse concernant le choix fait par Sophie entre son fils et sa fille, l’accent est
mis sur le fait qu’elle a sacrifié sa fille plutôt que son fils, en le plaçant dans un
contexte d’opposition entre le féminisme et le machisme.
- Mis en scène par Alan J. Pakula, le film a été nommé aux Oscars pour le scénario, la
bande originale, la photographie et les costumes.
- Une reconstitution des camps d’Auschwitz qui frôle l’indécence.
- S’il surprend encore aujourd’hui, c’est par la multitude de sujets qu’il aborde, la
plupart n’ayant que finalement très peu de liens avec le secret qui hante son
personnage principal.
- Le scénario à tiroirs use et abuse un peu trop des effets dramatiques qu’un sujet
comme la Shoah ne peut souffrir, et les vingt dernières minutes semblent
interminables.
« Jugement à Nuremberg » :
Récompenses :
Oscars 1962 : Jugement à Nuremberg a reçu onze nominations et remporta 2 Oscars :
Golden Globes 1962 :
David di Donatello de la meilleure production étrangère en 1962
Nominations :
Oscars 1962
En 1948, le juge Haywood, à la retraite aux Etats-Unis, est envoyé à Nuremberg, pour présider le
procès intenté contre quatre juges qui ont exercé durant le régime nazi. Le premier jour, il interroge
les accusés, trois plaident tous non coupable. Seul Ernst Janning refuse de répondre à ses questions.
Hans Rolfe, l'avocat de la défense, rappelle qu'un juge ne fait pas les lois, mais se contente de les
appliquer. Un jour, Haywood fait la connaissance de madame Bertholt, la veuve d'un général exécuté
qui vivait auparavant dans la maison où il est hébergé.
- Comment de simples exécuteurs ont-ils pu apporter leur soutien aux politiques menées
sous le Troisième Reich, tout en étant assez ouvert pour en comprendre les
conséquences directes et indirectes. C'est la grand interrogation du procès qui
constitue la majeure partie du film, inspiré de faits réels.
- Images cruelles, intolérables, d'une réalité qui dépasse l'entendement, l'horreur a l'état
pur.
« Nuit et brouillard » :
- Nuit et Brouillard est un film sur l'univers concentrationnaire, en ce sens qu'il ne différencie
pas explicitement les camps de concentration des camps d'extermination. Et si l'on y voit les
chambres à gaz d'Auschwitz, la spécificité du génocide juif n'apparaît pas (le mot juif n'est
cité qu'une seule fois) : il faudra pour cela attendre le film de Claude Lanzmann, Shoah, en
1985.
- Protestations nombreuses (en Allemagne). Le film sera projeté à Cannes, mais hors
compétition. Il sera en revanche interdit en Suisse, au nom de la neutralité.
- c'est lui qui déclare à propos de "Nuit et Brouillard", de Jean Ferrat, que la chanson est
"inopportune". A dû affronter la censure, car le pouvoir veut alors faire oublier les
années de collaboration.
Nuit et Brouillard est le film qui est le plus souvent montré aux collégiens lorsqu'il s'agit d'enseigner
les horreurs nazies.
« Auschwitz » :
Hans, un jeune officier SS, est affecté au camp de concentration d'Auschwitz-Birkenau. Klaus, son
supérieur, lui donne l'ordre de superviser la construction d'une nouvelle chambre à gaz. Hans réalise
peu à peu l'horreur de ce qu'il est en train de faire et sa responsabilité dans les atrocités commises
par les nazis...
- Uwe Boll avait créé le buzz en 2010 avec un teaser qui avait scandalisé, le mettant en scène
en soldat SS attendant que les victimes d'une chambre à gaz finissent d'agoniser. AUSHWITZ
- « Auschwitz » de Uwe Boll créer une grande polémique par son trop grand réalisme
ou pour la première fois l’intérieur d’une chambre a gaz est montré.