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Introduction

Dans le domaine de la communication, l’on utilise très souvent des équipements


aidant à transmettre le message à véhiculer. Ainsi l’on a recourt au
vidéoprojecteur, ce qui constitue l’objet de notre exposé. En effet nous nous
attèlerons à partager avec vous le fruit de nos recherches afin d’avoir une vue
sur cet outil moderne favorisant la présentation à un grand nombre de
personnes lors des conférences, des cours, du lancement de nouveaux produits,
etc…

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a) Définition et histoire
Un vidéoprojecteur est un appareil de projection conçu pour reproduire une
source vidéo dite vidéogramme ou informatique, sur un écran séparé ou sur
une surface murale blanche ; On associe parfois le terme ‘‘vidéoprojection’’
avec la notion frontale pour le distinguer de la rétroprojection. Ainsi le
rétroprojecteur est un appareil d’affichage vidéo ou un téléviseur de grande
taille qui utilise un vidéoprojecteur, une optique et un écran semi opaque est
une des caractéristiques. Le premier dispositif qui ressemblait à un projecteur
était la lanterne magique.
Cet appareil a été créé en 1659 par Christian Huygens, un scientifique
néerlandais et était composé d’un miroir concave pour diriger la lumière d’une
lampe sur une lame de verre contenant l’image. La lumière passait à travers la
lame de verre et projetait l’image sur un écran à l’aide de lentilles de
focalisation.
Vers 1756, le physicien et ingénieur suisse Leonhard Euler développa le
projecteur opaque ou épiscope. Une image ou un objet a été placé à l’intérieur
du projecteur, la lumière d’une lampe lumineuse située au-dessus de l’objet
projetait l’image de l’objet sur l’écran de visualisation via un système de miroirs
et de prismes.
Jacques Charles, un scientifique français, a inventé un projecteur appelé le
mégascope. Ce dernier fonctionnait comme un projecteur opaque et était
principalement utilisé par Jacques Charles pour des conférences. Le scientifique
américain Henry Morton présenta une autre variante du projecteur opaque en
1872. Il était conçu pour un large public et utilisait une lampe
à oxyhydrogène pour projeter les images.
En 1907, Eugen Bauer conçoit le premier projecteur de cinéma. Ce projecteur,
destiné aux films de format 35mm, était composé d’un croix de malte, d’une
lampe à lumière froide et d’une manivelle. Dès 1925, la firme Bosch sort sont
vidéoprojecteur qui a été le début d’une longue évolution de cette technologie.

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I – CARACTERISTIQUE
1-1 Le contraste
Le taux de contraste est une des caractéristiques essentielles à prendre en
compte dans le choix d’un vidéoprojecteur. Plus le taux de contraste est élevé,
plus la qualité de l’image est optimale. Dans le choix d’un projecteur Home
cinema, bien plus que la luminosité, c’est le taux de contraste qui assure la
qualité de l’image. Un taux de contraste élevé permettra d’obtenir plus de
détails dans les nuances et a priori des noirs plus profonds.
1-2 La luminosité
Exprimée en lumen. La puissance lumineuse s’exprime généralement en
lumens ANSI, unité de mesure normée. Elle va dépendre du type d’utilisation.
Plus la taille de l’image souhaitée est grande et la luminosité ambiante
importante, plus le projecteur doit être lumineux.
Utilisation professionnelle
Tout dépend du type d’utilisation et en particulier du type de salle. Pour des
présentations dans de petites salles de réunion, un projecteur avec
2 000 lumens suffira largement. En revanche, dans des grandes salles de
conférences très éclairées, avec des écrans de grande taille, le projecteur doit
être nettement plus lumineux pour projeter une image claire et lisible (au
moins 3 000 lumens).
Utilisation Home cinema
Dans le cadre d’une utilisation Home cinema, la taille de l’écran est
généralement comprise entre 1,5 et 3 mètres de base. Comme dans un
vrai cinéma, la qualité d’image est la meilleure lorsque l’obscurité est la plus
complète possible. Pour obtenir une image d’excellente qualité, le projecteur
doit afficher une luminosité comprise entre 600 et 1 500 lumens.
1-3 La définition de l’image
Exprimée en pixels : Que ce soit en LCD (cristaux liquides) ou DLP (micro
miroirs), chaque matrice est constituée de pixels, éléments de base de l’image.
La définition de l’image va dépendre du nombre de pixels : plus ils sont
nombreux plus la précision de l’image est censée être élevée. Il convient
néanmoins de choisir la définition de son projecteur en fonction de son besoin
d’utilisation. Et les besoins sont très différents selon que l’on projette
essentiellement de l’image informatique.

1-3-1 image informatique [utilisation professionnelle]


Le critère majeur de choix est la définition qu’affiche l’ordinateur qu’on
connecte au projecteur. Avec les PC portables notamment, il est plus
confortable de disposer sur le projecteur de la même définition que sur l’écran
interne.
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Principales définitions Data (normes VESA) :
SVGA : 800 × 600
XGA : 1 024 × 768
WXGA : 1 366 × 768
SXGA : 1 280 × 1 024
WUXGA : 1 920 × 1 200
QXGA : 2 048 × 1 536

1-3-2 image vidéo [utilisation home cinéma]


Le besoin de définition dépend de celle de la source ainsi que de son rapport
largeur / hauteur.
Définitions des principaux standards vidéos analogiques convertis en
numériques :
PAL/SECAM en 4/3 : 768 × 576
PAL/SECAM en 16/9 et 576i : 1 024 × 576
NTSC en 4/3 : 720 × 480
NTSC en 16/9 et 480p : 848 × 480
Donc, globalement, si on se contente de regarder essentiellement de l’image
télé classique en 4/3, un projecteur 4/3 de définition SVGA (800 × 600) suffira
amplement, une définition plus élevée n’amenant pas un gain de qualité
d’image significatif.

1-4-Le niveau sonore


Exprimé en décibels pondérés (dBA) :
Le niveau sonore est dû au bruit généré par le ventilateur chargé de refroidir la
lampe de l’appareil. Sur la plupart des documentations des constructeurs, le
niveau sonore est sous-estimé ou mesuré à l’opposé du ventilateur. Il est donc
fortement conseillé d’essayer l’appareil dans les conditions voulues (et non
dans un magasin).
Il faut retenir qu’une augmentation de 3 dBA double l’intensité sonore.
Pour un usage domestique (dans un salon par exemple), une valeur de 25 dBA
est parfaite, avec 28 dBA comme maximum.

II - APPLICATION

2-1 Les vidéoprojecteurs LCD


Cette technique dérivée des écrans à cristaux liquides (qu’on retrouve dans
les montres, les jeux, les écrans, etc.) date du début des années 1990 et n’a
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cessé d’évoluer. La lumière d’une lampe spéciale à vapeur de métal (ou lampe
métal halide) traverse ou se reflète sur un ou trois panneaux LCD, pour être
ensuite projetée sur l’écran via un objectif.
On distingue trois technologies LCD : mono-LCD, tri-LCD, LCOS

2-2 Les vidéoprojecteurs DLP/DMD


Ils reposent sur la technologie DLP (Digital Light Processing) développée
par Texas Instruments, où chaque pixel correspond à un micro-miroir actionné
par un champ électrique : la partie active peut être intégrée dans une puce
DMD (Digital Micromirror Device). Chacun de ces miroirs renvoie ou non la
lumière de la lampe vers l’écran. Le rapport cyclique de cet état donne
la luminosité de chaque pixel variable de 0 à 100 %. En outre, un filtre
tricolore RVB en rotation, situé entre la matrice DLP et la lampe, permet de
projeter successivement les trois composantes de l’image finale.
Les avantages sont le contraste, l’absence de rémanence, la luminosité,
l’absence de pixelisation, le rendu des teintes foncées et clair, les réglages5. La
perte de performance lumineuse par rapport au tri-lcd est essentiellement
perceptible sur la diffusion des couleurs, où la puissance de base est divisée
environ par 3. Un vidéoprojecteur Tri LCD de 3000 lumens aura cette même
luminosité qu'il projette du blanc ou de la couleur.

2-3 Les vidéoprojecteurs tri-tubes (CRT)


Il s'agit d'un appareil regroupant trois tubes cathodiques : un pour chaque
couleur fondamentale (rouge, vert, bleu). Les trois images ainsi formées
doivent « converger » très précisément, d'où une mise en œuvre assez
fastidieuse et très peu polyvalente, les appareils étant très lourds et
encombrants.
La durée de vie d'un tube peut atteindre entre dix mille et vingt mille heures de
fonctionnement. Les machines les plus performantes atteignent une qualité
d'affichage vidéo très élevée (Full HD).
Popularisés par la société Barco, ces appareils se composent de trois tubes
cathodiques de petite taille (typiquement 5,5″, 6,5″, 7″, 8″ et 9″) à haute
résolution et haut rendement, un tube pour chaque couleur primaire (RVB).
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Chacun de ces tubes, au format 4⁄3, possède son propre objectif et l’image
finale est obtenue par superposition des trois images primaires (synthèse
additive) que l’on doit faire converger et déformer (correction de trapèze, de
ballon) en raison de la position différente de chacun des tubes.
Ils ont pour avantages d’être dénués de structures visibles à l’écran
(contrairement à la grille des écrans CRT ou des LCD) hormis la structure de
l’image même (lignes visibles si elles sont en faible nombre). Les couleurs sont
très fidèles si l’appareil est bien réglé ; le taux de contraste mesuré sur le tube
oscille entre 15 000 : 1 et 30 000 :1 suivant les modèles (mesure qui chute en
fonction de la clarté de la salle). D’où leur utilisation sur des machines de
petites tailles (ex. : 7″) ainsi que sur certains rétroprojecteurs avec des images
d'une définition pouvant dépasser les 1280×1024 sur certaines machines à
focus électromagnétique.

2-4 Les vidéoprojecteurs laser (DLP)


La technique la plus ancienne est celle du balayage à deux axes X-Y d’un
faisceau laser sur un ou deux miroirs montés sur galvanomètre, similaire à la
méthode de balayage d’un tube cathodique, elle présente l’inconvénient d’offrir
une faible définition (moins de 100 lignes) due à la lenteur des galvanomètres
d’où une utilisation limitée aux spectacles et dans les discothèques avec des
images très géométriques en « fils de fer ». Mais c’est aussi celle retenue pour
des applications nomades (picoprojecteur) comme l’intégration dans des PDA ou
des téléphones portables de systèmes de projections monochromes ou couleurs
ultra miniaturisés grâce aux technologies MEMS (Micro-Electro-Mechanical-
System). La miniaturisation des éléments permet une grande vitesse de balayage
rendant possible l’affichage de signaux HDTV. La société Arasor en fait la
démonstration sur un prototype de rétroprojecteur en 2007.

2-5 Les vidéoprojecteurs LED


Les vidéoprojecteurs LED utilisent une des technologies citées ci-dessus avec
comme différence principale d'utiliser une matrice de LED comme source
lumineuse. Les principaux avantages sont la durée de vie (~10x plus qu'une
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lampe au mercure) et la chaleur, à dissiper par ventilation, qui est moindre par
rapport à une lampe classique. L'inconvénient de cette technologie est
historiquement la faible luminosité, qui s’améliore au fil du temps. (Fin 2021,
pour environ 100 €, en FullHD 1080p, on trouve des vidéoprojecteurs LED avec
des luminosités de 5000 à 6000 lumens.)

2-6 Les vidéoprojecteurs DIY

Les vidéoprojecteurs DIY (Do It Yourself : « fais-le toi-même ») sont des


appareils montés de manière artisanale. Un vidéoprojecteur « DIY » a besoin
des éléments suivants : Un système d’éclairage (les lampes de type HQI
employées pour les aquariums sont les plus utilisées) deux lentilles de
Fresnel (plaques en acrylique faisant office de lentilles convergentes et que l’on
trouve dans les rétroprojecteurs) ; une dalle à cristaux liquides (provenant d’un
écran d’ordinateur de type LCD) ; un objectif (appelé communément
« triplet »). L’avantage de ce système est l’adaptabilité, le faible coût de revient
des consommables (ampoules HQI) et la possibilité de dépannage personnel.
L’inconvénient majeur reste le manque de luminosité comparé à un
vidéoprojecteur industriel mais aussi la taille finale de l’appareil, en fonction de
la dalle utilisée.

III - LES AVANTAGES DE L’UTILISATION DU VIDEOPROJECTEUR


Le vidéoprojecteur permet la présentation à un public large. Grâce à sa
projection de grande taille et la qualité de l’image, il capte l’attention de la
classe.
Associé à un tableau interactif, il élargit le champ des ressources pédagogiques
en permettant une interactivité de groupe.
Fixé au plafond, il est toujours prêt à l’emploi. Ceci est encore plus intéressant
avec un tableau interactif.
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S’il n’est pas fixé, cela permet de faire des présentations en tout lieu, du
moment qu’il y a une surface de projection convenable.
A ce titre, l’utilisation du vidéoprojecteur vous est favorable de deux manières.
D’abord lorsqu’il est fixé ou accroché au plafond, il est toujours prêt à l’emploi.
Cela vous évite de perdre votre temps à l’installer un bon nombre de fois (ce
qui peut prendre des minutes, voire des heures). Si vous l’utilisez à titre
pédagogique par exemple, il vous permettra de vite passer un bon nombre
d’informations importantes en fonction du délai de projection dont vous
disposez.
Mais ensuite, il vous garantit une utilisation tout aussi simplifiée s’il n’est pas
accroché, car, effectivement, vous avez la possibilité de vous déplacer avec lui.
Vous pouvez donc l’utiliser pour faire vos projections en tout temps et en tout
lieu. Il vous suffit de vous assurer d’avoir ou de trouver un support adéquat
pour vos projections. La taille de l’image est l’un des avantages les plus
importants du vidéoprojecteur. En réalité, son immense taille (qui peut aller
jusqu’à 250cm) permet tout d’abord à un large public de regarder, de voir ou
d’apercevoir la même chose. À travers cette grandeur image, une pluralité
d’individu est capable de saisir un grand nombre d’informations en même
temps (dans le domaine éducatif toujours). Aussi, la taille de l’image permet de
capter l’attention.

IV - LES INCONVENIENTS DU VIDEOPROJECTEUR


Lumière, ombres et point chaud
Si le matériel n’est pas assez puissant, il faut assombrir la salle de classe.
Le manipulateur risque de couper avec les yeux le faisceau de la lampe, ce qui
peut l’aveugler temporairement (il ne faut cependant pas dramatiser les
risques pour la santé, l’aveuglement provoqué n’a rien de comparable aux
effets du soleil).
Sur une surface brillante (principalement lors d’utilisation de DMI sur tableaux
blancs ordinaires de classe), les spectateurs sont soumis au reflet spéculaire du
vidéoprojecteur (point chaud), ce qui est désagréable, voire dangereux.
Le vidéoprojecteur provoque une zone d’ombre qui peut-être plus ou moins
gênante en fonction de la disposition du vidéoprojecteur par rapport au TBI.
Chaleur
La lampe du vidéoprojecteur chauffe. S’il est placé à hauteur d’homme, il est
désagréable de recevoir le souffle chaud du ventilateur.
Bruit
Le vidéoprojecteur peut être bruyant si on choisit mal son équipement (on
conseille de ne pas dépasser 35 Dba pour un usage en classe).

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Connectique
Si le vidéoprojecteur est posé, le fil qui le relie à la source d’image et son câble
d’alimentation peuvent être gênants. Il existe des liaisons sans fil de type WiFi,
mais c’est encore cher et il y a toujours la nécessité d’un câble d’alimentation.
Qualité de l’image
Même en rétroprojection (projection par l’arrière), les vidéoprojecteurs
n’offrent pas une image optimale (contraste atténué par la lumière se reflétant
sur la face avant de la surface translucide de projection).

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Conclusion
En conclusion, en ce qui concerne l’activité même de la lecture analytique, la
vidéoprojection, avec ou sans tableau interactif, occupe trois fonctions, chacune
d’elles correspondant aux trois étapes du scénario didactique sur lequel se fonde
également un cours mené avec un simple tableau noir s’appuyant sur un texte
photocopié : on partage des premières « interprétations » (« impressions », «
réactions ») ; on travaille « sur/dans » le texte ; on élabore un bilan, une trace
écrite. Si la vidéoprojection favorise indéniablement la circulation de la parole
lors des séances de lecture analytique (« Le cours est plus tourné vers l’oral que
vers l’écrit. »), le faire des élèves, l’interactivité au sein de la classe, le texte
littéraire affiché et ainsi partagé reste-t-il le texte de chaque lecteur ? La lecture
de l’enseignant n’occulte-t-elle pas in fine celles des élèves ? L’utilisation d’outils
numériques peut certes contribuer à l’évolution, nécessaire, des pratiques
d’enseignement de la littérature, mais à la condition que celles-ci se fondent sur
des conceptions renouvelées de la littérature et de sa lecture comme des
finalités de leur enseignement. Il revient à la formation — initiale mais aussi
continue — de faire connaître aux professeurs les fondements épistémologiques
sur lesquels repose (doit reposer) aujourd’hui l’enseignement de la littérature et
que les recherches en didactique s’efforcent de mettre au (à) jour.

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