2016-Formation Esco Mesurage Verif

Protocole de mesurage et de vérification
des actions d’efficacité énergétique
Décembre 2015, Rabat, Maroc
1
FORMATEUR
Pierre Baillargeon
Vice-président Econoler
Ing, CEM, CMVP
pbaillargeon@econoler.com
2
BUT DE LA FORMATION
Le but de la formation est de présenter le M&V afin

que vous puissiez utiliser directement les
connaissances acquises durant la formation à vos
projets.
3
Introduction au M&V selon les
principes du PIMVR (IPMV)
Rabat, Maroc, 3 décembre 2015

4
INTRODUCTION
Le cycle traditionnel d’un projet d’efficacité

énergétique comprend :
› Étude de faisabilité (audit)
› Conception (devis et plans)
› Construction
Très souvent, il n’y a pas de suivi des résultats
dans ces projets
Les propriétaires d’industries se posent souvent des
questions sur la performance réelle des projets implantés.
5
INTRODUCTION
Quand l’EE a pris de l’ampleur, le M&V a connu

ses prémices.
› Depuis les années 1980, les ESE* se développent
› Les contrats de performance énergétique ont besoin,
par définition, d’une méthode de mesurage de la
performance
› Les méthodes «maison» de mesurage des résultats
étaient légions dans les années 80 et ont créé un
problème de crédibilité
* ESE : Entreprise de Services Énergétiques, en anglais ESCO
6
INTRODUCTION
L’EE se développe encore plus et le problème du

mesurage se précise.
› Les années 1990 voient apparaître le concept de la
gestion de la demande dans les gouvernements et
chez les fournisseurs d’énergie
› Les gouvernements exigent des fournisseurs
d’énergie l’implantation de mesures d’EE pour
rationaliser la consommation d’énergie
7
INTRODUCTION
› Des montants très importants ont été et sont

déboursés pour ces activités
› Les instances politiques veulent une évaluation des
résultats des programmes d’EE
› Les enjeux politiques s’accroissent dus aux
importants montants alloués à l’EE et aux
problématiques budgétaires gouvernementales
8
INTRODUCTION
› La hausse des taxes ou des tarifs de l’énergie pour

financer les activités d’EE est une mesure
impopulaire. Pour vérifier l’efficacité de celle-ci, elle
doit être appuyée par des démonstrations crédibles
de résultats.
› De nombreuses organisations suivent de près les
montants alloués aux efforts d’EE et interpellent les
gouvernements sur les résultats des programmes
mis en place.
9
INTRODUCTION
› Tout ceci a entraîné une forte pression pour le

développement de méthodes transparentes et les
plus reconnues possible sur la scène internationale.
10
M&V - DÉFINITION
Le M&V est le processus d’utilisation du mesurage

pour déterminer, de façon fiable, les économies
réelles générées dans un site individuel par un
projet de gestion de l’énergie.
11
M&V – ACTIVITÉS TYPIQUES
Les activités du M&V sont :

› L’installation, le calibrage et l’entretien des compteurs ;
› La collecte et le traitement des données ;
› Le développement d’une méthode de calcul et
d’estimation fiable et transparente ;
› La réalisation de calculs d’économie à partir des
données mesurées ;
› Le suivi, l’assurance de la qualité
› La vérification des rapports par un tiers (parfois)
12
BUT DU M&V
› Appuyer l’évaluation des programmes d’efficacité

régionaux/nationaux
› Améliorer l’exploitation des installations et la
maintenance
• en fournissant un outil de suivi (mesurage simple)
› Permettre d’obtenir des crédits de réduction d’émission
› Démontrer la performance d’un projet mené par une
ESE
13
M&V – MESURER DES ÉCONOMIES ?
› Les économies réalisées ne peuvent pas être

directement mesurées, puisqu'elles représentent
l’absence de consommation d’énergie
› Les économies sont déterminées en comparant la
consommation mesurée avant et après la réalisation
d’un projet
• Il est important d’intégrer des ajustements pour prendre en
considération les changements des conditions du site ou des
conditions externes avant et après l’implantation de la
mesure.
14
M&V – MESURE DES ÉCONOMIES ?
15
LE PLAN M&V
Le plan M&V décrit le processus de M&V à suivre
pour déterminer les économies générées.
Le plan est obligatoire selon le PIMVR :
› Est développé durant la phase de conception des MCE
› Inclus les données de la situation de référence et la
méthodologie pour les calculs d’économie
• Les conditions sont encore présentes et mesurables
• La mémoire des intervenants est encore fraîche
› Fait par partie intégrale de la MCE

• Le plans fournis les méthodes et les processus nécessaires pour l’analyse des
variations de la consommation énergétique et du calcul des économies
• Les coûts associés aux plans sont souvent inclus dans le coût total du projet
16
PRINCIPES FONDAMENTAUX - PLAN DE M&V
› Exhaustif
› Conservateur
› Cohérent
› La démarche de M&V et le rapport de suivi de l’efficacité d’un projet d’EE
devrait démontrer une cohérence entre:
• Les différents types de projets d’efficacité énergétique ;
• Les professionnels d’efficacité énergétique de tout projet ;
• Les différentes périodes de suivi pour un même projet ou une même mesure ;
• Les projets d’EE et les nouveaux projet de production énergétique.
› Précis
› Pertinence
› Transparent
17
LE M&V DANS UN CYCLE PROJET
Audit Suivi des

Conception Construction
énergétique résultats
Plan de
M&V
Mesurage de la
Mesurage de la base de référence période de suivi
? ?
Plan
final
18
PROTOCOLES INTERNATIONAUX
Cette section présente les différents

protocoles internationaux ainsi que leurs
relations
19
PROTOCOLES INTERNATIONAUX
Les pratiques modernes du M&V pour les utilisateurs

finaux de l’énergie sont documentées dans différents
protocoles internationaux.
› Protocole International de Mesure et de Vérification de
la Performance énergétique (PIMVR ou IPMVP 2012)
volume 1
› ASHRAE guideline G14 - 2002
› Autres protocoles émis par des distributeurs d’électricité
ou agences gouvernementales pour des programmes
précis.
20
IPMVP
› Plusieurs protocoles de M&V existaient avant le

développement de l’IPMVP et il n’y avait aucune
concordance entre eux ;
› En 1996, l’U.S. Department of Energy a financé un projet
pour développer un protocole unifiant les concepts
intéressants de ces précurseurs ;
› 150 bénévoles de 15 pays ont participé à la rédaction de
l’IPMVP.
21
ÉVOLUTION DES DIFFERENTS PROTOCOLES
NAESCO 1.3
ASHRAE G-14
NEMVP
IPMVP
IPMVP IPMVP
1993
1996
1997
2000
2001 IPMVP
ASHRAE 2007
2008
Guidelines IPMVP 2012
G14-2002
22
IPMVP
› Destiné initialement aux

entreprises de services
énergétiques (ESE)
› De plus en plus utilisé pour les
évaluations d’impact des
programmes gouvernementaux
› En 2001, les responsabilités liées
à l’IPMVP ont été transférées à
EVO, une ONG autofinancée –
soutenue uniquement par ses
souscripteurs
23
IPMVP – AVANTAGES DE CE PROTOCOLE
Le protocole :
› Définit les termes utilisés pour les activités liées au
M&V dans un projet d’EE
› Définit des approches standardisées pour mesurer
les économies réalisées
• Ce qui rassure les propriétaires de sites, les financiers
impliqués sur un projet et assure la détermination des
économies d’énergies entre client et ESE
› Définit le contenu des plans de M&V qui
documentent l’ensemble de la démarche
24
IPMVP – LE CONTENU
› Une introduction aux méthodes d’analyse statistique

› Des recommandations sur les compromis possibles
entre la précision du mesurage et les coûts associés
› Les exigences sur les rapports de suivi des
économies
25
IPMVP – AVANTAGES
› Seul document actuellement disponible en français

› Offre une structure et un contenu pouvant être
utilisés pour des projets très variés
› Présente les principes du M&V de façon générale
› Peut être consulté, sans aucun problème, par des
utilisateurs peu expérimentés
26
IPMVP – LIMITES DU PROTOCOLE
L‘ IPMVP ne couvre pas en détail les points suivants :

› Les plans et approches M&V pour des
mesures spécifiques
› La conception de systèmes de mesurage Points
développés
(compteurs et instrumentation) dans la
› L’estimation des coûts de M&V présente
formation
› L’ingénierie énergétique
› L’analyse statistique appropriée pour un projet
L’IPMVP n’est pas un livre de recettes, il requiert une
mise en œuvre spécifique à chaque projet au travers
d’un plan de M&V.
27
IPMVP – CONTEXTE D’UTILISATION
› Les gestionnaires de programmes d’EE déterminent

les impacts de leurs interventions en utilisant l’IPMVP
› Dans un contrat de performance énergétique,
l’IPMVP inclut des termes appropriés et transparents
quant à la vérification des économies générées par le
projet
• Rassure le propriétaire
• Assure un traitement équitable pour l’ESE
28
IPMVP – QUATRE OPTIONS
Isolement des MCE

› Option A : Mesure des paramètres clés
› Option B : Mesure de tous les paramètres
Le site entier
› Option C : Le site entier
• Nécessite l’ensemble des données de la période de
référence et de la période de suivi
› Option D : Simulation calibrée
• Quand il n’y a pas de compteur pour la période de référence
29
IPMVP – EFFETS SUR LE MARCHE
› Diffuse les connaissances relatives au M&V

• Via le site Internet d’EVO : www.evo-world.org
› Actualise la science du M&V

• Par des comités permanents qui améliorent et
approfondissent le contenu du protocole et celui du
matériel de formation
30
IPMVP – EFFET À LONG TERME
› Augmenter/maintenir les économies d’énergie (en $)
dans le cadre d’un plan interne de gestion à long terme
(ISO 50 001) : Concept de mesurage et ciblage.
• Approche plus structurante visant l’amélioration à long terme
• Concept d’usine “Superior Energy Performance”
› Augmenter le financement disponible pour les projets
• Objectif à plus long terme qui ne sera atteint que par une
sensibilisation et un accroissement de la confiance des
institutions financières.
• EVO a également un protocole sur le financement
› Améliorer la conception des usines
• L’utilisation de l’IPMVP permet un suivi plus rigoureux de la
production
31
LE FUTUR DE L’IPMVP
› Reconnaissance en tant que «référence

normative» dans les standards internationaux
› En discussion :
• Plus d’exemples d’application ;
• Des plans de M&V issus de projets réels révisés par
le comité.
32
ASHRAE GUIDELINE 14-2014
› La première version publique (14P) a été émise par

l’ASHRAE en avril 2000
› Elle fut développée dans le but de standardiser le
calcul des économies dues aux MCE
› Les directives fournissent un niveau minimal jugé
acceptable pour la mesure et vérification d’économie
• Sur une base de transaction commerciale
› Les économies calculées en conformité avec ce
protocole deviennent vérifiables par une tierce partie
33
ASHRAE GUIDELINE 14-2014
› Ce protocole n’a jamais vraiment percé sur le marché

des ESE ;
› Il focalise trop sur la détermination de l’incertitude ;
• Une approche trop théorique sur les aspects statistiques qui
a rebuté les ESE
› Il demeure toutefois une référence, car il est très bien
documenté ;
› Il reste intéressant pour les spécialistes qui veulent
développer leurs connaissances en statistiques.
34
AUTRES PROTOCOLES
Il existe plusieurs autres protocoles qui ont une

portée réduite :
› Nationale ;
› Régionale ;
› Spécifique à un programme ;
• Ces protocoles sont adaptés conformément à un programme
d’EE spécifique
35
AUTRES PROTOCOLES
› Tous ces protocoles décrivent la structure du M&V et les

méthodes et procédures à utiliser pour déterminer les
économies d’énergie avec un taux de certitude suffisant
› Certains approfondiront divers aspects ayant une
importance particulière pour un programme
• L’impact sur la demande au moment de la pointe
• Le maintien des économies sur la durée
› Ils sont généralement inspirés de l’IPMVP
• Utilisent souvent les mêmes approches : Options A, B, C et D
36
AUTRES PROTOCOLES
Quelques exemples de protocole pour les
programmes EE
› Protocole du Federal Energy Management Program
(FEMP) (Dernier version 2015), Etats-Unis
http://energy.gov/sites/prod/files/2015/05/f22/final_draft_mv_guideli
nes.pdf
› California Energy Evaluation Protocols

http://www/calmac.org
37
Concept du M&V
38
CONCEPT DE M&V
Cette section présente la terminologie du M&V et
le concept lié à chaque terme :
› Bases d’ajustement
› Périmètre de mesure
› Période de base de référence
• Ajustement périodique
• Ajustement non périodique
• Variable indépendante
• Variable statique
• Effet interactif
• Modèle mathématique de la base de référence
› Période de suivi
› Période adjacente de mesurage
39
BASES D’AJUSTEMENT
𝑬𝒄𝒐𝒏𝒐𝒎𝒊𝒆𝒔
= 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑜𝑚𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑜𝑢 𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙 𝑑𝑒 𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝é𝑟𝑖𝑜𝑑𝑒 𝑑𝑒 𝑟é𝑓é𝑟𝑒𝑛𝑐𝑒
− 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑜𝑚𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑜𝑢 𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙 𝑑𝑒 𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝é𝑟𝑖𝑜𝑑𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑣𝑖 ± 𝑎𝑗𝑢𝑠𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠
40
Les économies réalisées ne peuvent pas être

directement mesurées puisqu’elles représentent
l’absence de consommation d’énergie
› La consommation après l’implantation d’une mesure
peut se mesurer
› Mais il est difficile d’établir quelle aurait été la
consommation de l’équipement/site si aucune mesure
de conservation d’énergie (MCE) n’avait été implantée
› La consommation devra être estimée en se basant sur
les consommations et puissances avant l’implantation
de la mesure et en tenant compte des ajustements
41
Ajustements périodiques
› Ajustements des consommations d’énergie à l’intérieur du
périmètre de mesure
› Ils proviennent de facteurs influençant la consommation
d’énergie, susceptibles de varier pendant la période de suivi
• Conditions météorologiques
• Volume de production
Approche mathématique
› Valeur constante (aucun ajustement requis)
› Équation mathématique reliant la consommation à un ou à
plusieurs facteurs externes
• Statistiques : linéaire, polynomiale, logarithmique, etc.
• Formules issues de principe d’ingénierie
› Un groupe d’équations pouvant être appliquées selon les
saisons ou les modes de fonctionnement
42
Ajustements non périodiques
› Ajustements des consommations à l’intérieur du périmètre de
mesure
› Ils proviennent de tout facteur susceptible d’influencer la
consommation d’énergie, mais qui en principe ne devait pas varier
entre la période de référence et celle de suivi
- Taille du site
- Type de produit
- Fréquence de maintenance
- Horaires d’opérations
› Ces facteurs doivent être recueillis durant la période de référence et
ensuite être vérifiés durant la période de suivi
› Tout changement qui n’était pas prévu devra faire l’objet d’un
ajustement non périodique
› Un ajustement non périodique est corrigé grâce à un calcul sur
mesure, car il ne peut pas être prévu à l’avance
43
Deux méthodes pour calculer les économies :
Note : Très différent de

Economies la notion comptable qui
(Energie et réduction des coûts) compare les coûts
d’une année à l’autre
sans tenir compte des
variations
Consommation d'énergie
Economies normalisées
évitée ou coût évité
44
Consommation d’énergie évitée

› En évaluant les économies en fonction des conditions de la
période de suivi
› L’énergie de la base de référence nécessite un ajustement
Économies normalisées
› Les conditions d’ajustement peuvent être celles de la base de
référence, d’une autre période arbitraire ou d’un ensemble de
conditions normales, typiques ou moyennes
› Il faut ajuster à la fois la consommation de la base de
référence et celle de l’année de suivi pour les ramener aux
conditions normales choisies
45
PÉRIMÈTRE DE MESURE
Le périmètre de mesure est une enceinte théorique
qui est fixée pour délimiter une zone où :
› l’ensemble de l’énergie* qui entre ou qui sort du
périmètre est mesurée
• Electricité, gaz naturel, mazout, biomasse, etc.
› l’ensemble des facteurs importants pouvant faire
fluctuer la consommation d’énergie des équipements
et systèmes est identifié
• Horaires de production, type d’opération, etc.
* Le terme énergie est utilisée pour caractériser l’énergie utile venant des
distributeurs d’énergie. Cela n’inclus pas certaines énergies diffuses (solaire) ou
dégradées (gaz de cheminée) qui traversent le périmètre
46
L’IPMVP reste flexible quant à la définition du
périmètre de mesure :
› Un site entier
› Une partie de celui-ci tel un équipement ou un système
• Pour un équipement ou un système, le périmètre de mesure
sera établi autour de cet équipement
47
Pour un site entier

› Le périmètre de mesure englobe le site entier
› Les compteurs mesurant l’alimentation de l’énergie
du site entier peuvent être employés pour évaluer la
performance et l’économie
Compteur
48
› Un périmètre de mesure peut ne pas contenir de

compteur dans la situation avant ou après quand :
• les données de la période de base de référence ou de la
période de suivi sont incertaines ou indisponibles
• Ex: Nouveau bâtiment, Campus universitaire sans compteur
divisionnaire pour le bâtiment visé
• les données énergétiques générées par un programme de
simulation calibrée peuvent remplacer les données
manquantes, en partie ou pour tout le site
› Il est possible de définir le périmètre de mesure sans
qu’un compteur physique y soit associé
49
SITUATION DE RÉFÉRENCE
L’ensemble des éléments de référence caractérisant

les équipements, systèmes ou sites sur lesquels
seront installées les MCE
› La base de référence
› Les facteurs ayant une influence sur la consommation
d’énergie
› Les informations sur les équipements et systèmes
existants avant la mise en place de la MCE
› Les modes d’opération avant la mise en place des MCE
50
BASE DE RÉFÉRENCE
› Elle représente la consommation (et puissance) du

site ou des équipements visés par la MCE avant sa
mise en œuvre
› Elle est associée à un contexte bien précis de
fonctionnement faisant partie de la situation de
référence :
• le type de produit
• les horaires de fonctionnement
• tout autre facteur pouvant avoir un impact sur la quantité
d’énergie consommée
51
PÉRIODE DE RÉFÉRENCE
› Période choisie pour représenter le fonctionnement du

site avant la mise en œuvre de la MCE
› Elle peut être aussi courte qu’un mesurage instantané
dans le cas où la charge est constante
› Ou assez longue pour représenter tous les modes de
fonctionnement du site
• Elle doit couvrir un cycle complet de fonctionnement qui inclut
la période de consommation maximale d’énergie et la période
de consommation minimale
› Elle doit représenter toutes les conditions du cycle
normal
52
PÉRIODE DE RÉFÉRENCE
La période de référence doit :

› inclure seulement les périodes de temps pour lesquelles
tous les éléments, fixes et variables, régissant l’énergie
sont connus
• Plus on recule dans le passé, plus cette exigence est difficile à
respecter
› faire coïncider, le plus possible, la période de fin de la
base de référence avec le moment qui précède
immédiatement l’engagement d’entreprendre la
modernisation
• Plusieurs ESE réajustent la base de référence initiale utilisée
durant leur audit pour qu’elle reflète les conditions avant la
construction.
53
MODÈLE MATHÉMATIQUE - PÉRIODE DE RÉFÉRENCE
Exemple pour une zone administrative d’une usine :

Variable indépendante : température extérieure
Variable dépendante : consommation de gaz naturel
Cette méthode s’appuie sur l’hypothèse qu’une relation directe

existe entre le différentiel des températures intérieure et
extérieure et la demande énergétique de la zone en chauffage
et en climatisation.
54
Température d’équilibre : 18 0C historiquement
Température théorique à laquelle se

produit la transition entre le mode
chauffage et le mode climatisation
Il faut être prudent sur le choix de la température d’équilibre.

Elle peut être différente selon les zones de l’usine et
n’affecter que les zones administratives
55
DJC (ºC-j) = (𝑇𝑥 − 𝑇𝑒𝑞𝑢 ) u𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑖 𝑇𝑥 > 𝑇𝑒𝑞𝑢

𝐷𝐽𝑅 ºC−j = 𝑇𝑒𝑞𝑢 − 𝑇𝑥 𝑢𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑖 𝑇𝑥 < 𝑇𝑒𝑞𝑢
DJC Degrés-jours de chauffage (ºC)

DJR Degrés-jours de refroidissement (ºC)
𝑇𝑥 Température moyenne de la journée
𝑇𝑒𝑞𝑢 Température d’équilibre
Plus le nombre de degrés-jours de chauffage ou de degrés-jours de

refroidissement (DJC/DCR) est élevé pour un mois ou une année, plus la
demande en chauffage/climatisation des espaces de travail sera importante
La formule reliant l’énergie aux degrés-jours peut prendre la forme UA x Delta T
ou la forme m x Cp x Delta T selon les cas.
S’applique de façon similaire pour tout débit d’air de procédé (séchage, fours)
devant être chauffé à partir de la température extérieure.
56
DÉVELOPPEMENT D’UN MODÈLE MATHÉMATIQUE
(FORMULE STATISTIQUE) – PÉRIODE DE RÉFÉRENCE
Autre exemple :
Variable indépendante : production
Variable dépendante : consommation de gaz naturel
57
DEVELOPPEMENT D’UN MODELE MATHEMATIQUE
(FORMULE STATISTIQUE) – PERIODE DE REFERENCE
La relation entre la consommation de gaz et la production est

établie par l’analyse de régression
Consommation de gaz (m³) en fonction de la Influence de la

production production
25 000
Consommation (m³)
20 000 Consommation
de base
15 000
10 000
y = 23,244x + 709,48
5 000 R² = 0,9672
0
0 200 400 600 800 1000
Production (kg/h)
58
L’indice R² représente le coefficient de détermination et

la dépendance entre la valeur des X et la valeur des Y
correspondante
La valeur du R² doit être supérieure à 0,75 (75 %) pour

être considérée comme acceptable, mais il faut aussi
regarder d’autres indices statistiques pour conclure.
Ils sont présentés dans les diapositives suivantes
59
L’indice R² représente le coefficient de détermination, une mesure
qui indique jusqu’à quel point la régression explique les variations
de la variable dépendante (Y = énergie) par la variable
indépendante ou « explicative », ici la production.
𝑉𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑌 𝑒𝑥𝑝𝑙𝑖𝑞𝑢ée
𝑅² =
𝑉𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑌
(𝑌𝑖 − 𝑌)²
𝑅² =
(𝑌𝑖 − 𝑌)²
Où :
𝑌𝑖 = la valeur de la consommation d’énergie prévue par le modèle
𝑌 = la moyenne des n valeurs d’énergie mesurée
𝑌𝑖 = la valeur d’énergie mesurée (par exemple à l’aide d’un compteur)
Tous les progiciels statistiques et outils de chiffriers d’analyse de régression
calculent la valeur de R²
60
Prudence !
Des droites de forte pente ont tendance à

présenter un R² élevé
Une variation de la pente de la droite avec des
dispersions identiques génère des R² très
différents
61
DEVELOPPEMENT D’UN MODELE MATHEMATIQUE
(FORMULE STATISTIQUE) – PERIODE DE REFERENCE
Tout ajustement aux données pour améliorer le R²

doit être fait avec prudence :
› Trouvez des variables indépendantes pertinentes –
ne les fabriquez pas
› Supprimez les valeurs aberrantes, s’il peut être
démontré que ces valeurs sont non représentatives
• Ex : arrêt de travail imprévu
• Il faut tout documenter
62
Données manquantes
S’il manque des données de la situation initiale :
› En utiliser moins – si l’incertitude est acceptable
› Recourir à des données provenant d’une période
correspondante – la même période de facturation de
l’année précédente
› Envisager une période différente, ou plus longue,
pour l’ensemble des compteurs
› Documenter les raisons des changements effectués
63
Erreurs de modélisation
En industrie, plusieurs variables indépendantes
entrent en ligne de compte lors de l’évaluation de la
ligne de base. Afin d’être conforme à l’IPMVP, les
modèles mathématiques de la base de référence
doivent satisfaire à certains critères statistiques.
Les diapositives suivantes montrent les différentes
statistiques pour un exemple typique.
64
Erreurs de modélisation
› Le modèle a été conçu avec un champ de données
autre que le champ réel
• Il devrait être construit en utilisant des données raisonnables de
variables dépendantes et indépendantes
› Le modèle inclut des variables indépendantes
inappropriées
• Présentant la possibilité de relations biaisées
› Le modèle inclut quelques variables non pertinentes
› Le modèle emploie un type de modèle mathématique
inadéquat (linéaire, exponentiel, etc.)
› Le modèle est basé sur des données insuffisantes ou
peu représentatives
65
Vérifier l’erreur de biais du modèle

Introduire les valeurs des variables indépendantes
(facteurs de production, DJR ou autres) de la
période de référence dans le modèle issu de
l’analyse.
L’erreur résultante pour la consommation totale
d’énergie réelle de la période doit être inférieure à
0,005 %, selon une exigence du protocole ASHRAE
guideline 14 - 2002.
66
m³ calculé avec
Conso de gaz d’unités
Autre exemple : la Date de début Date de fin
m³ produites
régression
linéaire
consommation de gaz 2007-12-12 2008-01-18 21 561 863 20760
naturel d’une 2008-01-18

2008-02-14
2008-02-14
2008-03-14
17 554
16 660
718
742
17389
17961
imprimerie a été 2008-03-14

2008-04-16
2008-04-16
2008-05-14
15 849
9 058
622
214
15162
5679
analysée et un 2008-05-14
2008-06-13
2008-06-13
2008-07-16
4 850
677
148
19
4159
1142
modèle mathématique 2008-07-16 2008-08-13 578 4 800
2008-08-13 2008-09-12 740 44 1732
a été créé. 2008-09-12 2008-10-15 5 215 212 5639
2008-10-15 2008-11-12 7 378 359 9061
2008-11-12 2008-12-10 12 805 548 13440
Total 112 925 112 925
La consommation de GN en m³ calculée avec le modèle

mathématique de la base de référence correspond à la
consommation de gaz mesurée. L’erreur de biais est bonne.
67
Parfois, deux droites s’adaptent mieux à l’analyse
de régression
Consommation énergétique vs production
production (kg/h)
68
EFFETS INTERACTIFS
Toutes les modifications de consommation induites

par la mesure en dehors de la limite de mesurage
› Effets croisés
• L’amélioration d’un moteur ou de l’isolation de la chaudière
résultera en une augmentation de la charge de chauffage
durant l’hiver et une diminution de la charge de climatisation en
été
Tous les effets à l’intérieur de la limite de mesurage

sont mesurés par les compteurs
69
EFFETS INTERACTIFS
Exemple pour éclairage:
Quelles seraient les possibilités pour tenir compte

des effets croisés?
Est-ce conforme au IPMVP?
70
PÉRIODE DE SUIVI
› Elle devrait dépendre des objectifs du projet

d’EE
› Elle devrait couvrir au moins un cycle de
fonctionnement normal de l’équipement ou du
site, afin de caractériser entièrement l’efficacité
de la mesure dans tous les modes de
fonctionnement normaux
71
PÉRIODES ADJACENTES DE MESURAGE
› Les périodes de référence et de suivi peuvent être
adjacentes dans le temps
› Ceci implique que les MCE doivent pouvoir être
mises en marche, puis à arrêt
• Modification d’un point de consigne et retour au point de
consigne initial
• Mise en marche ou contournement d’un récupérateur de
chaleur
› Les périodes subséquentes doivent être assez
longues pour représenter un fonctionnement équilibré
• Couvrir un cycle de fonctionnement normal
72
MESURAGE
Calibration
› Les compteurs doivent être calibrés en
suivant les directives des fabricants de
l’équipement, et en suivant les
procédures des autorités de mesurage
reconnues
› Les équipements de mesurage
devraient être sélectionnés, entre
autres, sur la base de la facilité et du
maintien de leur calibration
73
Options A, B et C
74
INTRODUCTION
Cette section décrit les calculs, les coûts

(comparatifs) et les meilleures applications liés aux
options A, B et C de l’IPMVP
L’approche D ne sera pas traitée car très peu

fréquente dans le marché (sauf pour constructions
neuves et promoteurs qui offrent des concepts EE)
75
OPTION A – MESURE DES PARAMÈTRES CLÉS
Les économies sont déterminées par la mesure sur le

terrain des paramètres de performance principaux
qui influencent la consommation d’énergie des systèmes
affectés par les MCE ou le succès d’un projet
Ex. Modernisation d’un moteur – la puissance des
appareils
Certaines estimations (hypothèses) sont donc permises
Ex. Modernisation d’un moteur – les heures de
fonctionnement
76
OPTION A – MESURE DES PARAMETRES CLES
› Quels sont les paramètres à mesurer et quels sont

ceux à estimer en considérant la contribution de
chaque paramètre sur l’incertitude globale des
économies évaluées?
› Les valeurs estimées et l’analyse de leur importance
devraient être incluses dans le plan de M&V
› Ces estimations doivent être employées là où leurs
incertitudes combinées n’affectent pas de manière
significative les économies évaluées
77
› Les calculs d’ingénierie ou la modélisation

mathématique peuvent être employés pour évaluer
l’importance des erreurs d’évaluation de tous les
paramètres estimés sur les économies
› Le choix des paramètres à mesurer et de ceux à
estimer peut également être considéré par rapport aux
objectifs du projet et des obligations d’un professionnel
prenant des risques de performance relativement aux
MCE
Ex. Une ESE qui garantit une amélioration d’un moteur, mais ne
veut pas prendre le risque des heures d’opération sur lesquelles
elle n’a aucun contrôle
78
Calcul de la consommation d’énergie de la base

de référence et de la période de suivi à partir de :
› Mesures, continues ou à court ou moyen terme, des

paramètres principaux de fonctionnement
› Valeurs estimées pour les autres paramètres
› Ajustements périodiques et non périodiques, si requis
79
Situation Mesurage vs estimation Conforme
à l’Option A?
Heures de Puissance appelée
service
MCE réduit le temps de Mesure Estimation Oui

fonctionnement
Estimation Mesure Non
MCE réduit la puissance Estimation Mesure Oui
appelée
Mesure Estimation Non
MCE réduit la puissance consommée et les heures de fonctionnement
Puissance de la base de Estimation Mesure Oui
référence incertaine, heures
Mesure Estimation Non
de fonctionnement connues
Puissance connue, mais Mesure Estimation Oui
heures de fonctionnement
Estimation Mesure Non
incertaines
Puissance et heures de Mesure Estimation Non (utilisez
fonctionnement peu Option B)
Estimation Mesure
connues
80
Pour un cas simple (ex. moteur)

Economies de l’Option A = valeur estimée
X (paramètre mesuré pendant la base de référence
- paramètre mesuré pendant la période de suivi)
Les ajustements périodiques et non périodiques ne sont pas
toujours nécessaires suivant le choix du périmètre de mesure,
de la nature des valeurs estimées, la durée de la période de
suivi ou la longueur de la période entre le mesurage de la
base de référence et celui de la période de suivi.
81
Vérification des installations

L’installation devrait être inspectée pour vérifier l’existence
permanente de l’équipement et de son fonctionnement.
Les intervalles de vérification sont définis dans le plan de M&V.
Le but est d’assurer la continuité des économies prévues.
82
Les meilleures applications

› Les paramètres clés utilisés dans le calcul des économies
sont facilement identifiables. Ils sont employés pour juger
la performance d’un projet ;
› Le mesurage des paramètres principaux peut
probablement éviter les ajustements difficiles non
périodiques lorsque les changements se produisent dans
les limites de mesurage ;
› L’incertitude créée par les estimations est acceptable ;
› L’efficacité continue des MCE peut être estimée par la
simple inspection des paramètres mesurés ;
› Budget M&V limité.
83
Exemple simple – remplacement de 10 moteurs

Le client et l’ESE sont en accord concernant les heures
d’opération, soit 10 heures par jour, 350 jours par année
La puissance de l’équipement avant et après la MCE est
mesurée
› Avant : Puissance moyenne par moteur : 96 kW
› Après : Puissance moyenne par moteur : 78 W
Calcul des économies annuelles

(96-78) kW * 10 moteurs * (10 * 350) heures = 630 000 kWh
84
OPTION A : EXERCICE
Éclairage industriel: Résumé des informations

› Remplacement de luminaires
› 3 000 h d’exploitation par an
› Puissance totale mesurée des luminaires existants : 300 kW
› 5 % de ces luminaires sont hors d’usage et seront réparés
› Puissance totale des nouveaux luminaires : 160 kW
› Facteur de puissance 90%
› Inclure les effets croisés sur le chauffage : 20 % des
économies sur 5 mois d’hiver, 85% efficacité chaudière
› Tarif : 0,9406 MAD/kWh et 411.6 MAD/kVA
› Combustible : 0,12 MAD/th (Réf. : 1,16 kWh/th.)
85
OPTION B – MESURE DE TOUS LES PARAMÈTRES
Economies
= énergie de la base de référence
± ajustements périodiques aux conditions de la période de suivi
± ajustements non périodiques aux conditions de la période de suivi
– énergie de la période de suivi
Il peut ne pas y avoir d’ajustement, que ce soit périodique ou non

périodique, dépendant de l’emplacement de la limite de mesurage, de
la durée de la période de suivi ou encore de la période entre les
mesures de la base de référence et la période de suivi.
Dans cette option, tous les paramètres influençant la consommation

énergétique sont mesurés
› L’Option B produira des résultats plus précis dans les cas où
les charges sont variables.
86
Les meilleures applications

› Pour le mesurage isolé, les compteurs supplémentaires
sont employés pour d’autres objectifs tels que
l’évaluation des résultats ou le suivi énergétique
• Régulation du débit d’une pompe
- Mise en place d’un variateur de la vitesse
• Mesure de la puissance électrique d’un moteur
› Les économies ou opérations dans le périmètre de

mesurage sont variables
87
Mesures de l’effet sur la pointe électrique

› La puissance électrique doit être mesurée au moment
où la demande maximale du site se produit
• Ceci implique l’enregistrement continu de la demande au sous-
compteur
• La compagnie d’électricité peut fournir la période de la demande
maximale sur ses factures ou dans un rapport spécial si elle a
des données de comptage continu
• Si uniquement un relevé mensuel est disponible, il sera
nécessaire de mesurer également le profil de demande
maximale à l’entrée électrique
› L’utilisation de la même méthode que la compagnie
d’électricité
88
Les coûts additionnels de l’option B

comparativement à l’option A peuvent être justifiés
si une ESE est responsable de tous les facteurs
qui influencent les économies d’énergie
89
OPTION C – LE SITE ENTIER
L’Option C :
› Implique l’utilisation des compteurs du fournisseur
d’énergie ou de sous-compteurs pour évaluer la
performance énergétique de tout le site
› Il est impossible d’isoler les mesures
› Détermine les économies collectives de toutes les

MCE implantées sur le site alimenté par le compteur
d’énergie
› Tient compte de tout effet interactif, car le site dans
son ensemble est inclus dans le périmètre de
mesure.
90
Les économies évaluées avec l’Option C incluent

les effets positifs ou négatifs de tout changement
fait sur le site autre que les MCE.
Ex. Changement des heures d’opération, de points de
consigne et des ajouts de systèmes.
Dans un milieux industriel, ceci entraîne une

contrainte importante de suivi, car les
changements sont souvent nombreux. Donc peu
utilisé.
91
Les ajustements non périodiques exigent un suivi

détaillé et une méthode de calcul pour les
incorporer dans les analyses.
› En conséquence, l’IPMVP recommande que les
économies prévues d’un projet devraient dépasser
10 % de la consommation d’énergie des données de
la référence
92
Informations relatives aux données de consommation
› Si un compteur fournit de l’énergie à un système qui
interagit directement ou indirectement avec d’autres
systèmes énergétiques, les données de ce compteur
doivent être incluses dans la détermination des économies
du site
› Par exemple, si la chaudière au gaz naturel utilisée pour
préchauffer l’air du séchoir à papier est optimisé, le
compteur électrique qui fournit le chauffage au bâtiment
doit être mesuré
› Les compteurs qui mesurent l’énergie consommée par des
équipements qui n’ont aucune influence sur la
consommation des systèmes affectés par les MCE,
peuvent être négligés.
93
Informations relatives aux données de

consommation
› Si une des données de consommation de la période
de suivi est manquante, un modèle mathématique
peut être créé
• Le rapport d’économie pour la période manquante devrait
identifier les «données manquantes» et détailler la méthode
utilisée pour calculer les économies de cette période.
94
Points à surveiller sur les factures énergétiques

Les données de consommation de l’Option C proviennent
souvent de lectures faites directement aux compteurs des
fournisseurs d’énergie
› Les périodes de facturation sont parfois plus longues que
l’intervalle de suivi requis dans le plan de M&V.
› Les factures contiennent parfois des données estimées,
particulièrement pour les petits clients
• Il est parfois impossible de savoir si ces données sont estimées ou si elles ont
réellement été relevées sur un compteur
› Quand le fournisseur d’énergie estime une donnée, la
consommation ou la demande de cette période ne peut pas être
clairement définie
95
Variables indépendantes
Exemples de variables indépendantes pour l’Option C
› Le climat
− Température sèche extérieure
− Radiation solaire
› Le volume de production
− Unité de masse de chaque produit
− Unité volumétrique de chaque produit
› Les heures de fonctionnement

− Horaires de production
− Horaires de désinfection
− Les heures d’opération de l’usine selon les jours de semaine et fin de
semaine ou les variations saisonnières
− Arrêts annuels pour entretien
96
Variables indépendantes
› La modélisation mathématique peut inclure les
variables indépendantes dans le modèle si elles sont
cycliques (périodiques) en créant des régressions.
Par exemple le climat, le volume de production, etc.
› L’analyse de régression ou des formules d’ingénierie
peuvent aider à déterminer le nombre de variables
indépendantes à considérer dans les données de la
base de référence
› Les données des variables indépendantes devraient
être mesurées et enregistrées en même temps que
les données de consommation.
97
Ajustement périodique
En milieux industriel, choisir les bons facteurs d’ajustement
peut représenter un défi.
Certaines industries ont :
› de multiples produits ayant différentes intensités
énergétiques
› des changements d’opération fréquents dus aux
contraintes de production
› des priorités liées à la production
98
Les ajustements non périodiques représentent

le principal défi associé à l’Option C
› Des inspections périodiques sur les équipements et
les modes d’opération du site doivent être effectuées
pendant la période de suivi
› Ces inspections permettent d’identifier les
changements dans les facteurs statiques des
conditions de la base de référence
› Elles fournissent l’information nécessaire pour
calculer les ajustements non périodiques
99
Les modèles peuvent inclure différents ensembles

de paramètres de régression pour chaque gamme
de conditions, tels que l’été ou l’hiver dans les
sites/industries avec des variations saisonnières
de consommation d’énergie.
› Dans les industries où la production diffère selon les
quarts de travail/jours de production/période, des
modèles de régression séparés pour les différents
types de production peuvent être nécessaires.
100
Consommation d’énergie évitée

= énergie de la base de référence
± ajustements périodiques aux conditions de la
période de suivi
- énergie de la période de suivi
± ajustements non périodiques aux conditions de
la période de suivi
101
Mesurage
Peut être fait par les compteurs des fournisseurs
d’énergie
› Le compteur du fournisseur d’énergie doit être
conforme aux normes de précision pour la vente des
produits énergétiques
› Les compteurs peuvent être équipés ou modifiés pour
fournir une impulsion électrique qui pourrait être
enregistrée par les équipements de contrôle du site
102
L’Option C est indiquée dans les cas suivants :

› En plus des MCE, la performance énergétique du site entier
doit être également évaluée
› Il y a plusieurs MCE qui seront implantées dans le site
› Les MCE incluent des activités dont les effets sur la
consommation d’énergie sont difficiles à mesurer par une
approche d’isolation (A ou B)
• Formation des opérateurs
• Amélioration du réseau de distribution de chaleur
› Pendant la période de suivi, les économies sont importantes,
relativement aux variations normales de consommation du site
103
L’Option C est indiquée dans les cas suivants :

› les techniques d’isolation des modifications (options A
et B) sont excessivement complexes
• Les effets interactifs ou les interactions entre les MCE sont
substantielles
› Aucun changement majeur au site n’est prévu pendant
la période de suivi
› Un système de suivi des facteurs statiques peut être
établi pour effectuer les ajustements futurs
104
EXERCICE 4 - OPTION C : USINE TEXTILE
Un projet d’efficacité énergétique a été mis en

place dans une usine de textile entre janvier et
octobre 2009.
Les économies annuelles prévues sont de
260 000 m³/an de gaz naturel et 230 000 kWh
d’électricité.
A l’aide du fichier Excel nommé M&V Option C,
déterminez si les objectifs ont été atteints.
105
EXERCICE 4 - OPTION C : USINE TEXTILE
La production de l’usine, exprimée en kg de tissu

traité, est très fluctuante due à la variation des
quantités commandées.
› Voir chiffrier d’exercices
106
Plan de M&V & rapport de suivi
107
INTRODUCTION
Cette section présente le contenu ainsi que les

règles d’élaboration d’un plan de M&V
108
PLAN DE M&V
Pour être conforme à l’IPMVP, il faut préparer un

plan de M&V pour chaque projet.
Certains projets peuvent avoir plusieurs plans de
M&V pour différentes mesures, particulièrement
lorsque les options A et B sont choisies.
109
CONTENU DU PLAN DE M&V
› Le plan de M&V liste toutes les données nécessaires à
la détermination des économies.
› Les responsables doivent s’assurer que les données de
référence et les détails des MCE sont disponibles et
archivées.
› Il faut donc les enregistrer pour consultation ultérieure
au cas où les conditions changeraient ou que les MCE
n’atteignent pas les résultats escomptés.
› La documentation doit être soignée car il peut s’écouler
un grand laps de temps (souvent des années) entre la
période de référence et la période de suivi.
110
Le plan de M&V complet doit inclure 13 éléments :
1. But des MCE

› Décrire:
• les MCE ;
• le résultat attendu ;
• les procédures de mise en service qui seront employées pour
vérifier le succès de l’implantation de chaque MCE.
› Identifier tous les changements prévus aux conditions de la
base de référence
• Le projet va augmenter le niveau de confort des occupants ;
• Le projet va aider à la stabilité des points de consigne de
température.
111
2. Option de l’IPMVP sélectionnée et périmètre de

mesure
› Choisir l’Option A, B, C ou D (industriel souvent axé sur
A et B)
› Préciser la date de publication de l’IPMVP utilisée
› Sélectionner le périmètre de mesurage
› Décrire la nature de tout effet interactif au-delà de la
limite de mesurage ainsi que leurs impacts possibles
112
3. Situation de référence
› Documenter les conditions et les données de
consommation d’énergie durant la période de
référence à l’intérieur du périmètre de mesurage
• Basé sur des audits bien documentés, des enquêtes, des

inspections ou des activités de mesurage à court terme
• L’ampleur de cette information est déterminée par le

périmètre de mesure sélectionné
113
3. Situation de référence
› Cette documentation spécifique à la situation de référence doit
présenter :
• Les dates de la période de référence choisie
• Les données de consommation et de pointe de la base de référence
• Les évènements anormaux qui ont eu lieu durant la période de
référence (bris d’équipement, arrêt de travail)
• Les ajustements manuels fait aux données
• Les variables indépendantes
• Les facteurs statiques
- Equipements, mode d’opération, ligne de production
• Les conditions hors normes (confort, santé, entretien et sécurité) qui
seront corrigées ou non par le projet
114
4. Période de suivi
› Identifier la période de suivi
• Mesurage instantané (ex. une seule fois ou répété annuellement)
• Mesurage à court ou moyen terme
• Mesurage durant toute la période contractuelle (ESE)
• Mesurage équivalent à la période de retour sur investissement
• Mesurage permanent (gestion continue)
5. Base pour l’ajustement

› Définir l’ensemble des conditions auxquelles toutes les
données de consommation d’énergie seront ajustées
• Energie évitée = ajustée selon les conditions de la période de suivi
• Economies normalisées = conditions normales
115
6. Procédure d’analyse
› Spécifier la procédure exacte d’analyse des données :
• Les hypothèses à employer pour chaque rapport de suivi des
économies
• Le modèle mathématique (ingénierie ou statistique) mettant en

relation consommation et demande avec les variables
indépendantes
• La gamme de variables indépendantes pour laquelle ce

modèle est valide
116
7. Les prix de l’énergie

› Indiquer les prix de l’énergie qui seront employés :
• Les formules exactes de prix ou de prix unitaire simplifié
• Les pertes causées par le transport ou la distribution dans un

grand site
• Les ajustements pour le calcul de la fluctuation des prix

- Ex. dans le cas d’un changement de combustible
117
8. Caractéristiques des compteurs

› Spécifier les points de mesurage
› Indiquer la période de mesurage
› Spécifier, pour les compteurs autres que ceux fournis
par des fournisseurs d’énergie :
• caractéristiques du compteur
• Procédure d’installation des sondes et du compteur
• processus pour la lecture du compteur
• présences lors du mesurage
• procédure de mise en service du compteur
• procédés de calibration périodique
• méthode de traitement des données manquantes
• précision du compteur
118
9. Responsabilité de suivi
› Définir le ou les responsable(s) de la collecte de
données à l’intérieur de la limite de mesurage
pendant la période de suivi
• Enregistrement des données énergétiques
• Variables indépendantes
• Facteurs statiques
119
10. Précision attendue
› Evaluer la précision attendue de :
• mesurage
• saisie de données
• prélèvement des données
• l’analyse des données
› Inclure des mesures quantitatives
• incertitudes de mesurage
• incertitudes du modèle de régression
• incertitudes d’échantillonnage
120
11.Budget
› Définir le budget et les ressources requises
• Conception et rédaction du plan de M&V
• Collecte des données de la situation de référence
• Collecte des données de la période de suivi
• Calculs d’économies et rédaction des rapports de suivi
12.Format du rapport
› Définir la table des matières
› Indiquer le niveau de détail des informations à
présenter
› Indiquer comment les résultats seront présentés
› Inclure un modèle pour chaque type de rapport
121
13. Assurance qualité

› Indiquer les procédures d’assurance de la qualité
• Collecte des informations
• Campagne de mesurage
• Préparation des rapports de suivi des économies
• Toute autre activité
122
LES RAPPORTS DE SUIVI
Les rapports de suivi doivent comporter au moins

les informations suivantes :
› Données de la période de suivi
• Début et fin de la période de mesurage
• Données de consommation d’énergie
• Données de demande si nécessaire
• Variables indépendantes
› Description et justification de toutes les corrections
faites aux données observées
› Pour l’Option A, les valeurs estimées
123
LES RAPPORTS DE SUIVI
› Tableau des tarifs de l’énergie employés

› Détails des ajustements non périodiques
• Explication des changements à la situation de référence
• Faits observés (relevés, mesurage, information des opérateurs
etc.)
• Calculs d’ingénierie démontrant les ajustements
› Les économies calculées en unités énergétiques et
monétaires
Le tout doit être transparent pour un lecteur ou un
vérificateur externe
124
APPLICATION DES PRIX
Les économies monétaires sont déterminées en

appliquant le tarif approprié dans l’équation
suivante :
Economies du coût = Cb – Cr
Cb = Coût de l’énergie pendant la période de

référence, plus tous les ajustements
Cr = Coût de l’énergie pendant la période de suivi, plus
tous les ajustements (pour les économies
normalisées)
125
› Le même tarif doit être utilisé pour les deux termes de

l’équation
› Le tarif de la période de suivi est habituellement utilisé
› La structure des prix devrait être celle du fournisseur
d’énergie
• Demande, pénalités de pointe, redevances, tranches de
consommation et coûts correspondants
126
› Les tarifs peuvent changer dans le temps, en fonction

des dates de lecture du compteur
• Ceci peut demander des calculs séparés pour chaque période
avec un tarif différent
• La méthodologie d’attribution des consommations avant et
après un changement de tarif devrait être identique à celle
employée par le fournisseur d’énergie
› Pour un contrat de performance

• Etablir un prix plafond et un prix plancher basés sur les tarifs au
moment de l’investissement
127
COUT DU M&V
Le coût de l’évaluation des économies dépend de

plusieurs facteurs :
› Le choix de l’option
• Ex. A est habituellement moins cher que B
› Le nombre de MCE, leur complexité et les
interactions entre elles
› La quantité de flux d’énergie traversant le périmètre
de mesurage dans les options A, B ou D
› Le niveau de détails et d’efforts associés à
l’établissement de la situation de référence
128
COUT DU M&V
› Quantité et complexité des équipements de mesurage
› Taille des échantillons utilisés
› Nombre de calculs d’ingénierie requis (A ou D)
› Nombre et la complexité des variables indépendantes
› Durée de la période de suivi
› Niveau de précision requis
› Conditions de suivi des économies
› Processus de révision et de vérification des économies
› Expérience et la qualification des professionnels
chargés de calculer les économies
129
COUT DU M&V
Les coûts de M&V doivent être raisonnables compte

tenu de la :
› quantité d’économies prévues
› durée de la période de remboursement des MCE
› précision exigée
› fréquence et la durée du suivi
130
COÛT DU M&V
Le coût du M&V inclut :
› préparation du plan de M&V
› installation des compteurs et leur entretien
› coût annuel pour assembler et enregistrer les
données (compteurs, facteurs d’ajustement,
vérification des facteurs statiques)
› analyse des économies (ajustements périodiques et
non périodiques)
› préparation des rapports de M&V
› estimation
Coût souvent avantageux par rapport aux autres options de
l’IPMVP
131
COUT DU M&V
Limite maximale :
› 10 % des économies générées par le
projet durant sa vie utile.
Typique :
› 3 à 5 % pour les projets avec garantie de
performance des ESE
132
CONFORMITE A L’IPMVP
Pour s’assurer de la conformité à l’IPMVP d’un projet de M&V :

› Identifier la personne en charge
• D’approuver le plan de M&V
• De s’assurer qu’il soit utilisé correctement
› Développer un plan de M&V complet
• Comme expliqué précédemment
› Suivre le plan de M&V
• Pas d’ajustements ad-hoc ou non documentés
• Le plan doit être assez précis pour que deux analystes différents
l’appliquent d’une façon similaire sans avoir besoin d’explications
complémentaires.
› Préparer les rapports de suivi
• Contenant les informations mentionnées dans les diapositives
précédentes
133
CONFORMITE A L’IPMVP
L’IPMVP peut être une exigence dans un projet
› Programme d’efficacité énergétique avec appui financier
› Contrat de performance
› Echange de certificats de réduction des GES
Dans un contrat,
› En incluant la clause suivante
« La détermination des économies énergétiques et

monétaires suivra les meilleures pratiques en
vigueur, comme défini dans le volume 1 de l’IPMVP,
EVO 10000 – 1:2010 »
› En ajoutant : Le plan de M&V devra être approuvé par…

› En précisant l’option sélectionnée
134
CONCLUSION
Introduction au M&V
› Pourquoi mesurer et vérifier?
› Les différents protocoles
› Buts du M&V
› Principes fondamentaux d’un plan de M&V
135
CONCLUSION
Concept de M&V
Terminologie du M&V et concepts
› Bases d’ajustement
› Limites de mesurage
› Période de la base de référence
› Situation de référence
› Modèle mathématique de la base de référence
› Ajustements de la base de référence
• Ajustements périodiques = variables indépendantes
• Ajustements non périodiques = facteurs statiques
› Effets interactifs
› Période de suivi
› Périodes adjacentes de mesurage
136
CONCLUSION
Options A, B et C
• Approche et calculs
• Coûts
• Meilleures applications
Option A Option B Option C

Remplacement de Ajout d’un Programme de
moteurs variateur de vitesse gestion de l’énergie
à multiples facettes
137
CONCLUSION
Plan de M&V
› Contenu d’un plan de M&V
› Règles d’élaboration d’un plan de M&V
› Développer un plan de M&V complet :
• Incluant la date de publication, le numéro de la version
d’édition et le volume de l’IPMVP utilisé
• Incluant la terminologie conforme à l’IPMVP
• Incluant les informations mentionnées dans le chapitre Plan de
M&V (chapitre 5 de l’édition 2010)
• Approuvé par toutes les parties intéressées
• Conforme aux principes de M&V mentionnés dans le chapitre
3 de l’édition 2010.
138
MERCI !
139

2016-Formation Esco Mesurage Verif

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Protocole de mesurage et de vérification

des actions d’efficacité énergétique

Décembre 2015, Rabat, Maroc

Le but de la formation est de présenter le M&V afin

Rabat, Maroc, 3 décembre 2015

Le cycle traditionnel d’un projet d’efficacité

Quand l’EE a pris de l’ampleur, le M&V a connu

* ESE : Entreprise de Services Énergétiques, en anglais ESCO

L’EE se développe encore plus et le problème du

› Des montants très importants ont été et sont

› La hausse des taxes ou des tarifs de l’énergie pour

› Tout ceci a entraîné une forte pression pour le

Le M&V est le processus d’utilisation du mesurage

Les activités du M&V sont :

› Appuyer l’évaluation des programmes d’efficacité

› Les économies réalisées ne peuvent pas être

› Fait par partie intégrale de la MCE

Audit Suivi des

Cette section présente les différents

Les pratiques modernes du M&V pour les utilisateurs

› Plusieurs protocoles de M&V existaient avant le

› Destiné initialement aux

› Une introduction aux méthodes d’analyse statistique

› Seul document actuellement disponible en français

L‘ IPMVP ne couvre pas en détail les points suivants :

› Les gestionnaires de programmes d’EE déterminent

• Assure un traitement équitable pour l’ESE

Isolement des MCE

› Diffuse les connaissances relatives au M&V

› Actualise la science du M&V

› Reconnaissance en tant que «référence

› La première version publique (14P) a été émise par

› Ce protocole n’a jamais vraiment percé sur le marché

Il existe plusieurs autres protocoles qui ont une

› Tous ces protocoles décrivent la structure du M&V et les

› California Energy Evaluation Protocols

Les économies réalisées ne peuvent pas être

Deux méthodes pour calculer les économies :

Note : Très différent de

Consommation d’énergie évitée

Pour un site entier

› Un périmètre de mesure peut ne pas contenir de

L’ensemble des éléments de référence caractérisant

› Elle représente la consommation (et puissance) du

› Période choisie pour représenter le fonctionnement du

La période de référence doit :

Exemple pour une zone administrative d’une usine :

Cette méthode s’appuie sur l’hypothèse qu’une relation directe

Température d’équilibre : 18 0C historiquement

Température théorique à laquelle se

Il faut être prudent sur le choix de la température d’équilibre.

DJC (ºC-j) = (𝑇𝑥 − 𝑇𝑒𝑞𝑢 ) u𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑖 𝑇𝑥 > 𝑇𝑒𝑞𝑢

DJC Degrés-jours de chauffage (ºC)

Plus le nombre de degrés-jours de chauffage ou de degrés-jours de

La relation entre la consommation de gaz et la production est

Consommation de gaz (m³) en fonction de la Influence de la

L’indice R² représente le coefficient de détermination et

La valeur du R² doit être supérieure à 0,75 (75 %) pour

Des droites de forte pente ont tendance à

Tout ajustement aux données pour améliorer le R²

• Il faut tout documenter

Vérifier l’erreur de biais du modèle

naturel d’une 2008-01-18

imprimerie a été 2008-03-14