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Coopération Municipale - CoMun


Gouvernance locale et participative au Maghreb

Elaboré par :
ProdAir BE

Avec le soutien de :
Direction Générale des Collecctivités Locales
DPAT
DPE
DFCAT

Conception graphique :
Azdi’s com

Crédits photos :
CoMun

Décembre 2017
kWh : kilowattheure, unité de mesure d’énergie

CCP : Coffret de Commande et de Protection

PL : Point Lumineux

EP : Eclairage Public

REMME : Réseau Marocain de la Maitrise de l’Energie

TBGE : Tableau de bord - Gestion énergétique communale

1
LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Processus général de maîtrise de la consommation énergétique

Figure 2 : Exemple de fiche de diagnostic par tronçon de voie9

Figure 3 : Exemple d’informations Inventaire et diagnostic du CCP

Figure 4 : Exemple de mesures par départ

Figure 5 : Exemple de mesures photométriques

Figure 6 : Exemple de reconnaissance par départ

Figure 7 : Exemple du plan de réseau

Figure 8 : Exemple de classification des voies

Figure 9 : Exemple d’information à relever par Point Lumineux

Figure 10 : Résumé du processus de l’outil

Figure 11 : Exemple de photos issues du diagnostic de la ville

Figure 12 : Fonctionnalités de l’outil

Figure 13 : Interfaces de gestion des compteurs

Figure 14 : Interface de relève

Figure 15 : Exemple de courbe statistique

Figure 16 : Exemple de rapport de consommations

Figure 17 : Interface de calcul de l’objectif d’économie d’énergie

Figure 18 : Interface de comparaison entre les consommations réelle et


théorique

Figure 19 : La gestion énergétique communale comme processus réitératif


Table des Matières

1. Introduction 7
1.1. Que veut-on dire par maîtriser la consommation énergétique ? 9
1.2. En quoi consiste la maîtrise de la consommation énergétique dans l’éclairage
public ? 9
1.3. Pourquoi faut-il maîtriser la consommation énergétique ? 10
2. Diagnostic énergétique des réseaux d’éclairage public par coffret 11
2.1. Description et objectifs 12
2.2. Démarche d’application 15
2.3. Moyens requis 21
2.4. Résultats escomptés 21
2.5. Expérience d’application 21
3. Tableau de bord de suivi des consommations énergétiques 23
3.1. Description et objectifs 24
3.2. Démarche d’application 24
3.3. Moyens requis 29
3.4. Résultats escomptés 29
3.5. Expérience d’application 29
4. Le Tableau de Bord - Gestion Energétique Communale 31
4.1. Description et objectifs 32
4.2. Défis et enjeux 32
4.3. Démarche d’application et moyens requis 33
4.4. Résultats escomptés 35
4.5. Expérience d’application 36
5. Conclusion 38
La consommation énergétique de l’éclairage public au Maroc évolue à près de 2% annuellement et
a atteint 1509,6 GWh en 2015 selon les données du Ministère de l’énergie1, soit environ 2,8% de
la consommation d’électricité totale au niveau national2. Au niveau des communes, la facture de
l’éclairage public constitue une charge relativement importante pour le budget de fonctionnement
communal3. En outre, et suite au benchmarking international effectué par l’Agence Marocaine de
l’Efficacité Energétique (AMEE) en 2013, il s’est avéré que la consommation énergétique par point
lumineux au Maroc est de 30 à 40% supérieure à celle dans d’autres pays tels que l’Allemagne et la
Tunisie4.

Face à cette situation, les communes au Maroc prospectent de plus en plus les moyens et les outils
leur permettant de maîtriser la consommation énergétique dans l’éclairage public tout en assurant
un service de qualité qui répond aux besoins des habitants. A titre d’exemple, les communes de Salé
et de Tiznit ont opté pour un nouveau mode de gestion de l’éclairage public basé sur des contrats
de performance énergétique ayant pour objectif de rationnaliser la consommation énergétique.
D’autres communes ont expérimenté l’application de mesures à court terme leur permettant
de mieux connaître et analyser leur consommation énergétique afin de la maîtriser. C’est le cas
de la commune d’Agadir qui a mis en place en coopération avec des partenaires nationaux et
internationaux un Tableau de Bord de Gestion Energétique (TBGE), et le cas de Chefchaouen qui
procède depuis 2013 d’une manière régulière au contrôle de la consommation d’électricité par
compteur à travers des lectures contradictoires pour maîtriser la facture énergétique5. Bien que
ces mesures ou outils de gestion soient inscrits dans le court terme, ils restent simples à mettre
en œuvre, ne nécessitent pas d’investissements financiers colossaux, et permettent de déceler,
rapidement, des potentiels importants de rationalisation de la consommation énergétique dans
l’éclairage public.
C’est dans cette même perspective que ce manuel a été élaboré, dans l’objectif de satisfaire le
besoin des responsables de l’éclairage public en termes d’identification des outils de gestion faciles
à mettre en place et permettant de maîtriser la consommation énergétique dans l’éclairage public.
Les outils proposés dans ce document sont :

■ Le diagnostic énergétique des réseaux d’éclairage public par coffret


■ Le tableau de bord de suivi des consommations énergétiques
■ Le Tableau de Bord - Gestion Energétique Communale
Chaque outil est décrit en termes d’objectifs, démarche d’application, moyens requis, résultats
attendus et expériences d’application dans des communes au Maroc.

1-2
Ministère de l’Energie, Enquête sur la consommation énergétique dans le secteur tertiaire, 2015.
3
Direction Générale des Collectivités Locales, Le service de l’éclairage public, 2014, consulté le 10/07/2017 sur
http://www.pncl.gov.ma/fr/News/Alaune/Pages/conf%C3%A9rence-sur-recensement-du-patrimoine-de-l›eclairage-public-.aspx
4
Agence Marocaine de l’Efficacité Energétique (AMEE), Synthèse de la stratégie Nationale d’Efficacité Energétique à l’horizon
2030 dans le secteur de l’éclairage public, 2014.
5
Deutsche Gesellschaft für International Zusammenarbeit (GIZ), Etat des lieux synthétique de l’éclairage public dans les villes
membres du REMME, 2015.

8
Avant de détailler chacun de ces outils, il est essentiel de faire le point sur certaines notions
fondamentales :

■ Que veut-on dire par maîtriser la consommation énergétique ?

■ E
 n quoi consiste la maîtrise de la consommation énergétique dans l’éclairage public ?

■ E
 t, finalement, pourquoi faut-il maîtriser la consommation énergétique dans l’éclairage
public au Maroc ?

1.1. Que veut-on dire par maîtriser la consommation énergétique ?


La maîtrise de la consommation énergétique peut être définie, généralement, en la capacité du
gestionnaire de justifier une hausse ou une baisse de la consommation, quelle que soit sa proportion.
En d’autres termes, elle peut aussi être définie comme un processus de gestion énergétique basé
sur le contrôle de l’énergie consommée à travers le mesurage, le suivi, et l’analyse en vue d’identifier
les mesures à prendre pour rationaliser la consommation énergétique.
Toutefois, la notion d’efficacité énergétique se réfère à la performance énergétique des installations.
Les mesures à prendre qui découlent d’un diagnostic énergétique pourraient fortement présenter
des actions d’efficacité énergétique.
Au final, la maîtrise de l’énergie est être efficace, savoir investir pour tirer avantage de ses
investissements, savoir pérenniser ses actions et savoir produire et utiliser les énergies renouvelables.

1.2. En quoi consiste la maîtrise de la consommation énergétique


dans l’éclairage public ?
La maîtrise de la consommation énergétique dans l’éclairage public se base sur le processussuivant :
1. Mesurer à des fréquences régulières les consommations des compteurs ;
2. Analyser à travers des indicateurs de performance énergétique ;
3. Élaborer des plans d’actions de corrections pour agir en conséquence ;
4. Évaluer la performance des actions réalisées.

9
1
2
Mesurer

Analyser

3
4
Agir

Evaluer

Figure 1 : Processus général de maîtrise de la consommation énergétique

1.3. Pourquoi faut-il maîtriser la consommation énergétique ?


Dans le secteur de l’éclairage public, les communes au Maroc font face à plusieurs défis qui les
incitent à s’engager dans le suivi et l’analyse de la consommation énergétique. Parmi ces défis, on
pourrait citer les suivants :
Ecarts entre les factures de consommation fournies et la consommation réelle :
Ces écarts sont souvent dus au fait que les factures fournies par les distributeurs de l’électricité
se basent parfois sur des estimations mensuelles ou trimestrielles, faute de contraintes en
termes de temps, budget, et ressources humaines ne permettant pas d’effectuer des relevés de
tous les compteurs à fréquence régulière. Afin de déceler ces écarts, un suivi et une analyse de la
consommation énergétique de l’éclairage public restent primordiaux.
Potentiels d’optimisation de la consommation énergétique :
Le suivi et l’analyse de la consommation énergétique permet d’identifier des potentiels
d’optimisation de la consommation facilement repérables, pouvant déboucher sur des actions de
corrections réalisables, ne nécessitant pas un grand investissement et rendant ainsi le processus de
gestion très rentable.

10
11
Il est souvent difficile d’évaluer l’efficacité d’un système existant ou nouveau sans en connaître les
coûts d’utilisation et sans savoir quelle est la proportion entre la lumière utile et la lumière gaspillée
qu’il produit.
De ce fait un diagnostic énergétique s’avère comme première démarche primordiale.

2.1. Description et objectifs


2.1.1. Types de diagnostic :
Différents types de diagnostic peuvent être réalisés et leurs objectifs diffèrent selon leur niveau de
détail :
• Diagnostic sommaire :
Il consiste en l’analyse des documents existants, l’analyse organisationnelle et l’analyse de la
facturation.
Ce type de diagnostic a pour objectifs de donner aux élus et décideurs une idée sommaire de
l’existant et présenter ainsi les scénarios possibles.
• Diagnostic par tronçon de voie :
Ce type de diagnostic se base tout d’abord sur les tronçons de voie. Il s’agit dans ce cas de
décomposer chaque voie de la ville en plusieurs tronçons (morceaux) à chaque croisement. Les
informations du réseau d’éclairage public sont donc relevées et reportées sur le tronçon (exemple
de la figure 2).
Il consiste en le relevé et la localisation du patrimoine d’éclairage public avec un diagnostic de jour
des équipements par tronçon de voie, un diagnostic de nuit avec un relevé de l’état de marche des
équipements, une étude organisationnelle, et une étude des coûts d’exploitation.
Il a pour objectifs de :

■ Dimensionner le parc d’éclairage et qualifier son état de vétusté


■ Identifier le potentiel d’économies d’énergie
■ D
 imensionner l’enveloppe globale d’investissement nécessaire pour la mise à niveau du
parc d’éclairage public et la réduction de la facture énergétique.

12
ID Tronçon voie :

Information sur le tronçon de voie :

Type de voie : Boulevard/Avenue Piètonne/Commerçante Rue/Lotissement

Nature éclairage : Unilatéral Bilatérale Bilatérale/Quinconce Dos à Dos

Crosse : Simple Double Triple Quadruple Quintuple Sextuple N° Photo :

Information sur les supports E.P.

Type de support : Candélabre cylindro-conique Mat décoratif Console

Hauteur : 6m 8m 10m 12m 14m


Nombre de support : Jupe : oui non Porte visite : oui non

Anomalies sur support

à changer : à redresser à repeindre


Protection fusibles : oui non

Informations sur foyet lumineux

Type de luminaire : standard Décoratif

Marque :

Nombre de foyer lumineux :


Anomalies sur luminaires : Inexistant Vasque à remplacer : Luminaire à remplacer :

Inforamation sur le réseau d’alimentation (Nuit) :

Nature d’alimentation : Aérien Souterrain Puissance : SHP IM

Tention début tronçon : Tention fin tronçon :


Lampes HS : N° Photo :
Tronçons de câble aérien à reprende :

Figure 2 : Exemple de fiche de diagnostic par tronçon de voie

13
• Diagnostic par coffret :
Le diagnostic par coffret est le type de diagnostic le plus détaillé et prend comme point de départ
le compteur qui est installé dans un coffret, pour permettre d’agir directement sur la facture du
compteur.
Ceci donne la possibilité au gestionnaire de pouvoir faire le diagnostic en interne progressivement
ou en sélectionnant des coffrets précis afin de prendre des actions au plus vite.
De ce fait, cette partie traitera ce type de diagnostic en détail.

2.1.2. Principes du diagnostic énergétique :


Le diagnostic énergétique et technique des réseaux d’éclairage public par coffret consiste en un
relevé précis de l’existant technique (Sources Lumineuses, supports, réseau et armoires, systèmes
de contrôle/commande), de son état et des mesures physiques permettant d’évaluer la qualité et
l’efficacité des installations.
Le diagnostic énergétique et technique du réseau d’éclairage public par coffret permet de définir
en détail la situation énergétique, identifier les investissements et de proposer ainsi des solutions
et des axes d’amélioration comme indiqués ci-dessous :

■ Rapport de diagnostic détaillé ;


■ Niveau d’investissement détaillé ;
■ Chiffrage précis du financement ;
■ Choix de la solution technico-financière à adopter.
Cet outil se base sur trois axes importants à savoir le diagnostic technique, simulations et
l’évaluation qui sont résumés dans le schéma suivant :

Diagnostic Technique Evaluation


- Coffrets de commande - Résultats
et protection, - Conclusions
Simulations
- Réseau,
- Sources lumineuses, - Recommandations
- Supports - Actions validées
- Photométrie
- Budget

14
2.2. Démarche d’application
La démarche d’application préconisée pour le diagnostic énergétique par coffret est la suivante :

Diagnostic Tehnique Simulations Evaluation

Inventaire et Mesures Inventaire et


Reconnaissance diagnostic des PL Simulations Evaluation
diagnostic physiques des départ
du CCP par départ

2.2.1. Etapes du diagnostic :


Pour chaque étape de diagnostic, les informations à relever sont les suivantes :
a- Inventaire et diagnostic du CCP

■ I nformations générales : Compteur, contrat, type et état du CCP, mode d’allumage


■ Nombre de départs
■ Nombre de points lumineux par départ
■ Etat des équipements contenus dans le CCP
■ Actions de maintenance à envisager

15
Coffret : CCP XXX
Situation Adresse :
Date de Visite

Fournisseur d’énergie
Bloc A
Puissance souscrite

Tension

Disjoncteur Différentiel (A)

Fusibles de Protection (A)

Type Compteur Plan de situation :


Nº Compteur

Nº Contrat

Nature alimentation

Système de Commande

Mise à la terre

Section Arrivée

Nbre de départs

Position coffret

Type de Coffret

Figure 3 : Exemple d’informations Inventaire et diagnostic du CCP

16
b- Mesures physiques :

■  esures de courant par Phase/Départ : mesures du courant correspondant aux trois


M
phases notamment R pour la première phase, S pour la deuxième phase et T pour la
troisième phase ;
■ M
 esures de tension et calcul de la puissance appelée ;
■ M
 esures Photométriques.

D1 D2 D3 D4 D5 D6
Interrupteur différentiel
Réarmable
Disjoncteurs
Intensité max. [A]
Contacteur
Section
MESURES
R [A]
S [A]
T [A]
TOTAL R
TOTAL S
TOTAL T

Figure 4 : Exemple de mesures par départ

Figure 5 : Exemple de mesures photométriques

17
c- Reconnaissance des départs :
La reconnaissance des départs a pour objectif d’avoir le plan du réseau par CCP et le plan des points
lumineux par départ. Il se base sur les deux opérations suivantes :

■ L ocaliser géographiquement le réseau EP par départ ;


■ R
 elevé des informations des câbles : Type, section et état .
La reconnaissance peut se faire sur la base des plans de recollement si disponible, ou à travers la
relève directement sur le terrain, le cas échéant.
L’opération de classification des voies selon la norme 13-201 peut s’ajouter également.

Figure 6 : Exemple de reconnaissance par Figure 7 : Exemple du plan de réseau


départ

ID Tronçon Classe Exigences norme 13-201


Voie d’éclairage L U0 Ui TI SR E Emin Ehs
1 MES 0,5 0,35 0,4 15 0,5
2 CE2 0,4 20
3 S1 15 5
4 ME3b 1 0,4 0,6 15 0,5
5 ME1 2 0,4 0,7 10 0,5

Figure 8 : Exemple de classification des voies

18
d- Inventaire et diagnostic des PL par départ :

■ T
 ype de source lumineuse et support ;
■ H
 auteur ;
■ P
 uissance ;
■ M
 arque luminaire ;
■ E
 tat des équipements (anomalies) ;
■ E
 tat de marche ;
■ A
 ctions à envisager.
Type support

Hauteur (m)

Type lampe
Id Tronçon

Anomalies
Luminaire
Puissance

Marque/
Modèle
ID PL

Etat
(W)

Figure 9 : Exemple d’information à relever par Point Lumineux


19
e- Simulation :
Le deuxième axe du diagnostic par coffret se base sur les résultats du diagnostic technique afin de
pouvoir :

■ P
 roposer des recommandations ;
■ V
 alider les actions adéquates ;
■ E
 tablir une simulation technique et photométrique des actions validées (DIALux);
■ E
 laborer une simulation du budget nécessaire.
f- Evaluation :
Après l’exécution des actions validées, il faut procéder à l’évaluation des résultats par rapport à ce
qui a été escompté pour en tirer les conclusions et pouvoir faire des ajustements si nécessaires.

2.2.2. Récapitulatif :
L’efficacité de l’outil du diagnostic énergétique des réseaux d’éclairage public par coffret dépend
de la capacité du gestionnaire à mettre à jour les données du patrimoine de manière régulière. Le
processus en entier peut être résumé dans la figure ci-dessous :

Diagnostic

Mesure des
performanes

Proposition
d’amélioration

Exécution
Simulation des
propositions

Figure 10 : Résumé du processus de l’outil

L’annexe A contient le canevas des tableaux de diagnostic énergétique des réseaux d’éclairage
public par coffret.

20
2.3. Moyens requis
Afin de réussir l’opération du diagnostic énergétique et technique du réseau d’éclairage public par
coffret, divers moyens doivent être mis en place :

Moyens humains Moyens financiers


Personnel qualifié En cas de sous-traitance,
(minimum : 1 Technicien il faut prévoir un budget
Moyens matériels correspondant qui varie
Electricien, 1 Technicien
qualifié pour les interven- Moyens de transport, selon la dimension du
tions sous tension). outils de mesures (Pinces parc éclairage public.
ampéremètrique, luxmè-
tre…) et équipements de
sécurité.

2.4. Résultats escomptés


2.4.1. Réaliser un état des lieux opérationnel
■ C
 ontribuer à améliorer la connaissance des élus
■ R
 éaliser un inventaire de l’existant : technique, sécuritaire, énergétique
■ T
 racer des voies pour améliorer la maintenance de l’installation

2.4.2. R
 éduire les consommations d’énergie tout en améliorant le service
rendu par l’installation d’éclairage public
■ R
 éduire le coût global de l’installation
■ R
 éduire les consommations d’énergie
■ A
 méliorer la qualité de l’éclairage, son service rendu à la ville et aux usagers
■ R
 éduire les nuisances environnementales liées à la lumière

2.5. Expérience d’application


La Commune de Benslimane, en partenariat avec la GIZ, a entamée au mois de mai 2017 la première
phase de diagnostic par coffret du réseau d’éclairage public de la ville. Cette première phase a
concerné 49 coffrets de commande, soit environ 50% du parc de l’éclairage public de la ville. Ce
projet a été réalisé en sous-traitance.

21
Figure 11 : Exemple de photos issues du diagnostic de la ville

Le diagnostic en question a porté sur la réalisation d’une étude organisationnelle du service


d’éclairage public, l’inventaire et le diagnostic énergétique du réseau d’éclairage public par coffret
et le développement des compétences et renforcement de capacités des différents acteurs de la
commune.

22
23
3.1. Description et objectifs
La connaissance et le suivi des consommations sont à la base de toute démarche de maîtrise de
l’énergie. Il s’agit, sans aucun doute, de l’action la plus rentable à mettre en œuvre.
Les objectifs principaux du suivi des consommations sont indiqués ci-dessous :

SUIVRE LES
CONSOMMATIO
NS D’ÉNERGIE

DÉTECTER LES
DÉRIVES DE MESURER LA
CONSOMMATION ET PERFORMANCE
LES ANOMALIES DE DES ACTIONS
FONCTIONNEMENT RÉALISÉS
AU PLUS VITE

En effet, cet outil est étroitement lié au premier outil, diagnostic énergétique des réseaux d’éclairage
public par coffret.
Lorsqu’une dérive de consommation est détectée, un diagnostic énergétique de mise à jour doit
être réalisé afin de mettre en œuvre les actions nécessaires et pouvoir mesurer leur performance
par la suite.

3.2. Démarche d’application


Le tableau de bord de suivi des consommations énergétiques des compteurs de l’éclairage public
présenté dans cette section est un outil développé par le bureau d’étude Marocain PROD’AIR. Cet
outil, qui est développé sur Excel (seul pré-requis technique), est basé sur le relevé des index et
permet ainsi :

■ L a gestion précise et efficace (non basée sur les estimations) ;


■ La détection des écarts entre les consommations théoriques et les consommations réels ;
■ L a simulation de l’économie d’énergie.

24
3.2.1. Fonctionnalités
Les fonctionnalités de cet outil répondent aux besoins spécifiques des communes en termes de
suivi et analyse des consommations à savoir :
a- La gestion des compteurs ;
b- La gestion des relevés ;
c- Différentes statistiques ;
d- Edition des rapports des consommations ;
e- Simulation et vérification des économies d’énergie ;
f- Calcul de la consommation théorique.

Gestion Statistiques (compteur,


des relevés groupements et global)

Gestion
des compteurs Rapports

Figure 12 :
Fonctionnalités de
Consommation
l›outil
Economie
théorique d’énergie

a - La gestion des compteurs

■ A
 jout des compteurs : N° de compteurs, Adresse, N° de contrat, Type de contrat… ;
■ S uivi du nombre de points lumineux et la puissance installée ;
■ C
 haque coffret peut être associé à un ou plusieurs compteurs.

25
Figure 13 : Interfaces de gestion des compteurs

b- La gestion des relevés


La relève est basée sur l’index relatif à chaque compteur, les informations de relève sont donc :

■ N
 ° du compteur à relever

■ L ’index affiché sur le compteur


■ D
 ate de relève

Figure 14 : Interface de relève


c- Statistiques
L’outil permet de faire différentes statistiques par compteur, par groupe de compteurs et globales :

■ P
 ériode : Mensuelle, Trimestrielle
■ C
 omparaison annuelle
■ U
 nité : kWh

Figure 15 : Exemple de courbe statistique

26
d- Rapports des consommations
L’outil offre la possibilité d’éditer des rapports de consommation selon le besoin par année et/ou
par compteur

Figure 16 : Exemple de rapport de consommations

e- Economie d’énergie
L’outil permet la comparaison entre l’évolution réelle de la consommation d’énergie et l’objectif de
consommation.
L’objectif de consommation est fixé en fonction de la consommation d’une année de référence et
le taux de réduction.

Figure 17 : Interface de calcul de l’objectif d’économie d’énergie

f- Consommation théorique
L’outil permet la comparaison de la consommation d’énergie réelle avec la consommation théorique
d’un compteur, pour une année bien définie.

27
Figure 18 : Interface de comparaison entre les consommations réelle et théorique

3.2.2. Récapitulatif :
L’utilisation et l’exploitation de cet outil est résumé ci-dessous :

Ptarimoine technique
par compteur (puissance installée

Compteur
(information
et mise à jour)
Relève par
index

Expolitation
Exploitation

L’outil est fourni aux communes sans frais, toutefois pour une mise en production adéquate, il
est préférable de procéder à la saisie de l’historique de consommation des deux ou trois années
précédentes pour permettre de ressortir des résultats rapidement.

28
La saisie de l’historique des consommations est à la charge des communes, elle peut être faite par
les moyens internes (un ou plusieurs opérateurs de saisie selon le nombre compteurs) ou externes.
La commune peut décider d’utiliser l’outil progressivement en choisissant des compteurs prioritaires
auxquelles elle voudrait appliquer ces outils, afin de généraliser pour tout le parc à terme.

3.3. Moyens requis


Moyens humain : des ressources humaines pour la relève (selon la dimension du parc) et une
personne pour la saisie et exploitation des données.
Moyens matériels : Un ordinateur sur lequel doit être installé Excel (version 2010 et supérieur)
Moyens financiers : Pas de moyens financiers à prévoir

3.4. Résultats escomptés


■ É
 tablir un référentiel des consommations.
■ D
 étecter et corriger les situations de consommation anormales
■ S uivre les consommations en continu
■ É
 valuer des actions réalisées.
■ M
 ettre en place un suivi comparatif.
■ D
 étecter les écarts entre les consommations théoriques et les consommations réels
■ C
 onduire un projet de performance énergétique.

3.5. Expérience d’application


Certaines communes du réseau REMME ont procédé à l’application de cet outil, notamment les
communes de Fès, Beni Mellal, Ouarzazate, Safi et Kénitra.
Pour avoir accès à l’outil, veuillez contacter le programme CoMun sur www.co-mun.net/contacts
ou en envoyant un e-mail à remme.comun@gmail.com.

29
30
31
4.1. Description et objectifs
L’Agence Marocaine pour l’Efficacité Energétique (AMEE), en coordination avec la Direction Générale
des Collectivités Locales (DGCL/Ministère de l’Intérieur) et avec le soutien de la GIZ (Deutsche
Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit) et de l’ADEME (Agence de l’Environnement et
de la Maîtrise de l’Energie - France) a mis à disposition des collectivités locales, notamment les
communes, un outil pour les assister dans la gestion énergétique de leur patrimoine.
Cet outil, ainsi que le processus recommandé pour son adoption, permettent aux collectivités
locales de comptabiliser et de suivre les consommations énergétiques de leur patrimoine :
bâtiments, éclairage public, espaces verts et engins/parc véhiculaire. Le TBGE permet de suivre les
résultats atteints suite aux mesures de « bonne gestion énergétique » et de la politique communale
de renouvèlement du patrimoine, et leur impact sur la facture énergétique de la commune.
Le Tableau de bord est un outil conçu sur base Web, qui permet de comptabiliser et de suivre
systématiquement les consommations en électricité, en eau et en carburant des unités de
patrimoine qui sont directement gérées par la Commune. L’enjeu est de taille pour les collectivités
locales qui devront faire face aux impacts du changement climatique (le stress hydrique, p. ex.)
et à la dépendance énergétique. L’outil permet de reconstruire l’historique des consommations
énergétiques du patrimoine communal (normalement des trois dernières années), d’identifier des
anomalies dans les données énergétiques disponibles et de déterminer les postes qui présentent
des consommations (en MAD, kWh, m3 ou bien litres) irrégulières/suspectes. Le TBGE a pour
objet d’être un véritable outil d’aide à la décision pour les décideurs et pour les fonctionnaires
communaux chargés de la gestion du patrimoine. En soutien d’une planification énergétique
communale, cet outil facilite la définition des objectifs en termes de consommation énergétique
par type de patrimoine.

4.2. Défis et enjeux


Ce processus, qui est réitératif, est essentiel à une gestion énergétique effective au sein de la
commune, l’expérience au Maroc et ailleurs montre clairement que le défi pour les communes
commence avec la disponibilité et la qualité des données, leur gestion et leur analyse. En général,
les fonctionnaires responsables de la gestion du patrimoine au sein de la commune doivent faire
face aux enjeux suivants :

■ L es données de consommation par poste ne sont pas concentrées dans un seul service ou
division (le service de budget d’une commune, p. ex., peut gérer une partie des données
mais les divisions et services techniques peuvent en gérer d’autres).
■ L es coûts en MAD et les consommations en kWh, m3 (d’eau) et litres (carburant) ne sont
pas forcément liées (un service peut disposer d’informations sur les coûts en MAD mais
pas sur les consommations par postes, et vice-versa, p. ex.).
■ Les informations des unités de patrimoine ne sont pas standardisées au sein de la
commune – l’absence d’une nomenclature officielle et une codification standardisée des
informations du patrimoine limite la qualité des analyses possibles.
32
■ L es données statiques (descriptives) du patrimoine ainsi que les données de consommation
sont incomplètes et non actualisées.
■ U
 ne correspondance limitée entre les compteurs et les unités de patrimoine (les « lieux
de consommation », p. ex., ne correspondent pas forcement aux unités de patrimoine, les
fonctionnaires trouvent ainsi des difficultés à faire le lien sans un travail systématique de
vérification).
■ L es données numérisées sont limitées et les agents sont obligés de faire une saisie des
données.
■ F
 inalement, les communes sont habituées à faire une systématisation administrative
des données pour faciliter les tâches quotidiennes des agents mais pas forcément une
systématisation analytique qui requiert des compétences spécifiques.

4.3. Démarche d’application et moyens requis


Pour adresser les défis et enjeux liés à la gestion énergétique et l’adoption du TBGE au sein de la
Commune, le processus itératif est indispensable. Une commune peut faire une « photo » de sa
consommation énergétique à un moment donnée, mais pour la comptabilité et le suivi systématique,
un processus itératif s’avère nécessaire. L’expérience au Maroc confirme que la gestion énergétique
communale et l’adoption du TBGE par une commune requièrent un processus avec six éléments
distincts (Figure 19) :
1. 
L’informatisation de la gestion des données du patrimoine : cette étape
implique la collecte, la révision et le traitement des données pour les rendre exploitables
et pertinentes sous format numérique. Pour faciliter la gestion, les données sont
principalement classées en trois catégories : données statiques du patrimoine (liste/
inventaire), données descriptives (caractéristiques pertinentes) du patrimoine et
données de consommation (par poste et périodiques). Il est fortement recommandé
que la commune demande aux fournisseurs les données de consommation par poste
sous format numérique, et que les fichiers (normalement sous format .xlsx) soient fournis
systématiquement, mensuellement ou trimestriellement.
2. L
 a comptabilité énergétique et les analyses : cette étape se fait à partir des
indicateurs et variables définis et choisis en fonction de leur pertinence pour
les analyses prioritaires. En général, les analyses les plus pertinentes pour la gestion
énergétique ne sont pas possibles au début du processus car les données requises ne
sont pas disponibles ou ne sont pas bonne qualité. Toutefois, il est souhaitable d’identifier
les données manquantes qui devront être collectées. La consommation de référence
pour une période spécifique (année et trimestre) doit être établie pour chaque poste de
consommation en lien avec le patrimoine. Il est recommandé que les valeurs historiques
servent de base pour les premières analyses comparatives avant de passer au calcul des
valeurs de référence théoriques.

33
3. Le renforcement des compétences des fonctionnaires responsables de la
gestion du patrimoine au sein de la commune : la réalisation des premières étapes
requiert des compétences spécifiques pour la gestion de données : pour la codification, la
collecte, la révision et le traitement des données, sous format numérique, et la maitrise
des indicateurs et variables, entre autres. En général, il s’avère nécessaire de renforcer les
compétences sur l’utilisation d’Excel, p. ex., car les fonctionnaires peuvent être experts en
la gestion du patrimoine mais pas forcément avoir les compétences requises pour la gestion
des données du patrimoine, et leur analyse.
4. L’identification des mesures pour faire des économies (énergétiques et en
MAD) et le travail de terrain pour la vérification sur place (des anomalies, des
compteurs, etc.) et pour la mise en place des mesures. Cette étape implique également
l’organisation des relevés contradictoires qui devront être faits par les fonctionnaires de la
commune pour faire des analyses comparatives entre les consommations facturées par les
fournisseurs (faites sur la base d’estimations) et les consommations réelles.
5. 
Le suivi des réductions des consommations et les économies réalisées
par poste et par patrimoine : pour chaque poste de consommation et unités de
patrimoine, il est nécessaire d’identifier clairement l’évolution des consommations pour
identifier les réductions réelles et les économies réalisées, par type d’énergie (kWh, litres,
m3) et en MAD. Cette étape est indispensable pour connaitre les mesures plus/
moins efficaces et pour valoriser le travail de gestion fait par les fonctionnaires.
L’implication budgétaire des économies réalisées doit aussi faciliter la considération d’un
renouvèlement des équipements et matériel de travail.
6. 
La communication interne et externe : cette étape implique l’élaboration des
rapports et matériaux de communication, ainsi que la tenue des réunions informatives
entre les différents divisions/services, les fonctionnaires et les élus au sein de la commune.
Il est important également d’assurer la communication externe avec les fournisseurs,
les prestataires et les citoyens autour de l’importance du volet « énergétique », et de
communiquer sur les économies et les réductions effectivement réalisées.

34
Communication
interne/externe

Suivi des Numérisation


réduction de la gestion de
données du
et économies
patrimoine

TBGE
comme
processus
réitératif

Mesure et Comptabilité
travail de terrain énergétique et
Analyses

Renforcement
des compétences

Figure 19: La gestion énergétique communale comme processus réitératif

4.4. Résultats escomptés


Le processus de gestion énergétique amené par l’adoption du TBGE par une commune se base sur
différents principes visant les résultats suivants :

■ L a possibilité de mettre en place des actions directement et immédiatement sur son


patrimoine: les Bâtiments, l’Eclairage public, l’Espaces verts et le Parc véhiculaire/Engins.
■ L e rôle de la commune comme initiatrice de la gestion énergétique sur son territoire et
l’importance de montrer l’exemple aux acteurs locaux.
■ L a gestion énergétique communale passe par la bonne gestion communale (la gestion
des données, leur analyse, la prise de décisions, la mise en place des mesures, le suivi et
l’évaluation).
■ La comptabilité énergétique et le processus TBGE facilitent la « modernisation »
(numérisation) de la gestion communale.
■ L’importance des compétences, des connaissances et de la sensibilisation des agents
communaux, commençant par les aspects de base pour la gestion de données du
patrimoine.

35
■ E
 t finalement, la nécessité de réagir face au poids lourd de la facture énergétique dans le
budget communal.

4.5. Expérience d’application


Trois communes marocaines se sont engagées en 2013, suite à leur adhésion à Jiha Tinou, stratégie
territoriale de l’AMEE (Agence Marocaine pour l’Efficacité Energétique), pour la planification et
gestion durable de l’énergie. L’une d’entre elles, la Commune urbaine d’Agadir a décidé de marquer
son engagement et son ambition d’exemplarité par la mise en place d’un système de comptabilité
énergétique communale pour optimiser la gestion de ses consommations en énergie et pour
y baser sa politique locale en matière de rénovation et de mise à niveau énergétique du patrimoine.
La réalisation du TBGE a mobilisé de nombreuses compétences et partenaires autour d’un objectif
commun : la mise en place d’un véritable référentiel de gestion énergétique communale qui se
veut efficace, fiable et transposable à l’ensemble des communes du Royaume. Les premières
informations fournies par la version beta du TBGE d’Agadir permettront d’établir un référentiel
« année zéro » relatif à la consommation énergétique communale, qui servira de base à la réflexion
de l’administration, mais également du Conseil communal, pour définir sa future stratégie de
gestion énergétique.
Grâce à la réalisation du TBGE, la Commune d’Agadir a identifié avoir consommé près de 30 million
de kWh d’électricité (en 2013) et s’est fixé comme objectif de rationaliser ses consommations
en axant ses priorités dans les domaines de l’éclairage public, de la gestion des espaces verts et
de sa flotte de véhicules notamment. L’action de la Commune d’Agadir est exemplaire et l’enjeu
est de taille pour les collectivités marocaines qui devront faire face au dérèglement climatique, à
leur dépendance énergétique vis-à-vis de l’extérieur et enfin à la pénurie en eau dans une région
soumise régulièrement au stress hydrique.
1. La Commune d’Agadir a mis en place un processus administratif qui permet de maîtriser
et d’analyser quotidiennement et systématiquement la consommation et les coûts en
électricité, en eau et en carburants (et lubrifiants) associés à son patrimoine (bâtiments,
espaces verts, éclairage public, engins roulants et non-roulants).
2. La Commune d’Agadir a déterminé formellement des objectifs d’efficacité trimestriels
et annuels afin de réduire ses coûts de consommation en matière d’eau, d’électricité et
de carburants/lubrifiants ; elle a défini des mesures et réalisé des campagnes auprès des
chefs de divisions de la Commune d’Agadir et de son personnel.
3. Les émissions de base résultant de la consommation d’électricité et de carburants (2014)
ont été évaluées et des objectifs ont été fixés pour réduire et maintenir ces émissions au
même niveau pour les années suivantes.

36
4. U
 ne plateforme informatique personnalisée open source a été créée, développée et testée
pour la comptabilité, le suivi et l’analyse de l’énergie communale, la consommation d’eau
et les coûts connexes de la Commune d’Agadir en tant que première commune marocaine
mettant en œuvre cet outil.
5. Le personnel communal a été formé pour garantir la pérennité du processus administratif
établi afin d’analyser régulièrement et systématiquement la consommation d’énergie et
les coûts associés, à travers l’usage du logiciel informatique TBGE.

Pour plus d’information sur l’outil TBGE, documentation


et accès à la plateforme publique :
L’Agence Marocaine pour l’Efficacité
Energétique (AMEE)
Caroline Huwiler
cfh@ide-e.org

37
Conclusi n
L’éclairage public représente une préoccupation cruciale et prioritaire pour
les communes marocaines vu la consommation énergétique croissante
qu’il engendre. Les dépenses associées à cette consommation sont
également importantes et obligent par conséquent les communes à mettre
en place urgemment une gestion efficace du patrimoine d’éclairage public.
Dans ce sens, la maitrise d’énergie s’impose comme étant la solution la
plus appropriée pour l’optimisation de la consommation électrique et par
conséquent la réduction de la facture énergétique des communes.
A travers la maitrise de l’énergie, les services de l’éclairage public
seront assurés d’une manière efficace, permanente et régulière tout en
garantissant l’économie d’énergie et la limitation des dépenses.

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