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L'adversaire

Cette biographie de Jean-Claude Romand a était écrite par Emmanuel Carrère et publiée en 2000.

Le Samedi 9 Janvier 1993, Jean-Claude Romand tue ses parents, sa femme et ses deux enfants, les
policiers découvriront ensuite que cet homme aura passé 20 ans de sa vie dans le mensonge.

L'œuvre débute en racontant ce que faisait Emmanuel Carrère parallèlement à ce que faisait Jean-
Claude Roland au moment de son crime. On découvre ensuite Luc, le meilleur ami de Jean-Claude
Romand qui a du mal à croire ce que disent les gendarmes, ils nous apprennent que Jean-Claude
Romand n'a jamais travaillé à l'OMS, il n'a jamais eu de diplôme de médecine comme il prétendait, et
qu'il escroquait son entourage jusqu'à sa maîtresse Corinne, et d'autres mensonges très minimes,
tellement que Jean-Claude Romand lui même les croyait réels comme celui d'avoir était agressé. En
réalité, Jean-Claude Romand passait ses journées devant la télévision et parfois louait des hôtels.

«  Quand on est pris dans cet engrenage de ne pas décevoir, le premier mensonge en appelle un
autre, et c'est toute une vie » Toute cette histoire n'est que l'effet papillon entraînée par un seul
mensonge. Donc ce qui m'a plut dans cette œuvre, c'est le fait que l'on en vienne a se demander si
cet assassin, ne serait pas une victime, de la torture endossée par son principal mensonge, celui
d'être médecin, jusqu'à en être malade, « Un mensonge sert à couvrir la vérité ou quelque-chose de
honteux peut être, mais réel. Le sien, ne servait a rien. », on pourrait presque avoir l'impression que
Jean-Claude Romand ne se contrôlait plus. La narration à la 3ème personne et le point le point de
vue omniscient adopté par Emmanuel Carrère sont parfois réfutés, lorsque le narrateur donne ses
avis et doutes sur ce que Jean-Claude Romand lui a raconté, générant une sorte de mystère qui m'a
particulièrement plu.

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