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APPRECIATION LITTERAIRE

1. Pertemuan Ke- 3 dan 4


2. SubCapaian Pembelajaran Capable de lire des dialogues variés en rapport avec le moyen âge
(SubKomp) Capable de repérer les marques et les fonctions du langage

3. Bahan Kajian/ Pokok Bahasan Etudier les formes du dialogue : La Farce du Maitre
Pathelin(anonyme)
- Les marques du dialogue
- Le dialogue dans le recit
4. Bentuk/ Model Pembelajaran Project Based Learning.
5. Pengalaman Belajar Mahasiswa belajar menemukan situasi tuturan dan type tuturan dalam
recit.
6. Indikator Penilaian Mahasiswa mampu menjelaskan isi teks dan membuat resume untuk
setiap paragraf.
Mahasiswa mampu menyebutkan bagian-bagian yang membentuk
cerita.
7. Teknik Penilaian Penilaian dilakukan terhadap kemampuan mahasiswa mengungkapkan
pemahamannya secara tertulis
8. Bobot Penilaian (per subkomp) 10%
9. Waktu 100 menit
10. Referensi Carmignani, Francoise et al. 2001.Français 5e à travers mots.
Bordas :Turin
Brunain la vache au prêtre

C'est d’un vilain! et de sa femme que je veux vous conter l’histoire. Pour la fête de Notre-Dame,
ils allaient prier à l’église. Avant de commencer l'office, le curé vint faire son prône?; il dit qu’il
était profitable de donner pour l’amour de Dieu et que Dieu au double rendait à qui le faisait de
bon cœur. «Entends-tu ce que dit le prêtre? fait à sa femme le vilain. Qui pour Dieu donne de bon
cœur recevra de Dieu deux fois plus. Nous ne pourrions mieux employer notre vache, si bon te
semble, que de la donner au curé. Elle à d’ailleurs si peu de lait. — Oui, sire, je veux bien qu’il
l'ait, dit-elle, de cette façon.»

Ils regagnent donc leur maison, et sans en dire davantage. Le vilain va dans son étable ; prenant la
vache par la corde, il la présente à son curé. Le prêtre était fin et madré”: «Beau sire, dit l’autre,
mains jointes, pour Dieu je vous donne Blérain. » Il lui a mis la corde au poing, et jure qu’elle n'est
plus sienne. « Ami, tu viens d’agir en sage, répond le curé dom Constant qui toujours est d’humeur
à prendre ; si tous mes paroissiens étaient aussi avisés que tu l’es, j'aurais du bétail à plenté.» Le
vilain prend congé du prêtre qui commande, sans plus tarder, qu’on fasse, pour l’accoutumer, lier
la bête du vilain avec Brunain, sa propre vache. Le curé les mène en son clos, les laisse attachées
l’une à l'autre, La vache du prêtre se baisse, car elle voulait pâturer. Mais Blérain ne veut l’endurer
et tire la corde si fort qu’elle entraîne l’autre dehors, et la mène tant par maisons, par chènevières
et par prés qu’elle revient enfin chez elle, avec la vache du curé. Le vilain regarde, la voit; il en à
grande joie au cœur. «Ah! dit-il alors, chère sœurf, il est vrai que Dieu donne au double. Blérain
revient avec une autre: c’est une belle vache brune. Nous en avons deux pour une. Notre étable
sera petite!»

Ce fabliau veut nous montrer que fol est celui qui ne se résigne. Le bien est à qui Dieu le donne et
non à celui qui l’enfouit. Nul ne doublera son avoir sans grande chance, pour le moins. C’est par
chance que le vilain eut deux vaches, et le prêtre aucune. Tel croit avancer qui recule.

Jean Bodel, Fabliaux, traduction Gilbert Rouger, coll. Folio, © Éd. Gallimard, 1978.
BRUNAIN SAPI MILIK PENDETA

Ini kisah tentang seorang petani! dan istrinya yang akan kuceritakan kepada kalian. Untuk
perayaan hari Bunda Maria, keduanya pergi untuk berdoa di gereja. Sebelum memulai kebaktian,
pendeta datang untuk memberikan pesan-pesannya; dia mengatakan bahwa Tuhan akan memberi
ganjaran besar bagi mereka yang memberi atas nama-Nya dan untuk itu Tuhan akan
menggandakan nilainya kepada mereka yang melakukannya dengan sukarela. "kamu dengar apa
yang dikatakan pendeta? Kata si petani kepada istrinya. Barang siapa memberi atas nama Tuhan
dengan sukarela akan mendapat balasan dua kali lipat. Kita sendiri tidak dapat memanfaatkan
sapi kita dengan lebih baik kan? Jika kamu setuju, dari pada begitu, lebih baik kita berikan kepada
Pendeta. Lagi pula sapi itu susunya sedikit. "Ya, Pak, biarlah Pendeta yang memilikinya,"
katanya.
Setelah itu mereka kembali ke rumah mereka, tanpa berkata apa-apa lagi. Sang petani pergi ke
kandang sapi; Menarik sapi dengan tali, lalu ia mempersembahkan sapi itu kepada Pendeta.
Pendeta itu halus kata-katanya tapi licik: "Tuan yang berbahagia," kata si petani, kedua tangan
hamba satukan, atas nama Tuhan hamba memberimu Blérain." Dia meletakkan tali di
genggamannya, dan bersumpah bahwa sapi itu bukan lagi miliknya. "Teman, kamu baru saja
bertindak bijaksana," jawab pendeta Dom Constant, yang selalu senang mengambil milik orang;
jika semua umat paroki saya bijaksana sepertimu, saya akan memiliki ternak berlimpah." Si petani
lalu berpamitan kepada pendeta yang menyuruhnya pulang, tanpa menunda lebih lama, untuk
membiasakan sapi itu disana,diikatnya hewan milik petani itu dengan Brunain, sapinya sendiri.
Pendeta itu kemudian membawa keduanya ke kandangnya, meninggalkan kedua hewan itu terikat
satu sama lain, Sapi si pendeta membungkuk, karena dia ingin merumput. Tetapi Blérain tidak
ingin ikut menunduk dengan menahannya dan menarik tali sekuatnya lalu sapi pendeta diseretnya
keluar kandang, lalu menuntunnya melewati rumah-rumah, ladang dan padang rumput sehingga
akhirnya Blérain kembali ke rumah petani bersama Brunain, sapi si Pendeta. Petani itu
melihatnya, memeriksanya; dia sangat bersukacita di dalam hatinya. "Ah!" katanya kemudian,
istriku tersayang, "ternyata benar bahwa Tuhan memberi dua kali lipat. Blérain kembali Bersama
sapi lain: dia adalah sapi coklat yang cantik. Kita sekarang punya dua sapi. Kandangnya pasti
akan menjadi kurang besar!"
Fabliau ini ingin menunjukkan kepada kita bahwa hanya kegilaanlah yang bertahan. Kebaikan hanya
diberikan kepada yang Tuhan ridhoi dan bukan kepada orang yang mengingkarinya. Tidak ada yang
akan menggandakan harta seseorang kecuali karena keberuntungan saja. Secara kebetulan si petani
akhirnya mempunyai dua sapi, dan pendeta malah akhirnya tidak memiliki sapi.

Tel croit avancer qui recule.


Je vais vous raconter l’histoire d’un vilain et de sa femme.

Pour la fête de Notre-Dame, ils allèrent prier à l’église. Avant de commencer l’office, le curé vint
faire son sermon. Il dit qu’il était bon de donner au Bon Dieu et que celui-ci rendait le double à
qui donnait de bon cœur.

« Entends-tu, ma chère, ce qu’a dit le curé ? fait le vilain à sa femme. Qui pour Dieu donne de bon
cœur recevra de Dieu deux fois plus. Nous ne pourrions pas mieux employer notre vache, si bon
te semble, que de la donner au curé. Elle a d’ailleurs bien peu de lait.

— Oui, à cette condition, je veux bien qu’il l’ait, dit-elle. »

Ils regagnent donc leur maison, sans en dire davantage. Le vilain va dans son étable, et prend la
vache par la corde. Il la présente à son curé. Celui-ci était fin et madré :

« Cher sire, dit l’autre les mains jointes, en jurant qu’il n’a pas d’autres biens. Pour l’amour de
Dieu, je vous donne Blérain. »

Il lui a mis la corde au poing, et jure qu’elle n’est plus sienne.

« Ami, tu viens d’agir sagement, répond le curé dom Constant qui toujours est d’humeur à prendre.
Retourne en paix, tu as bien fait ton devoir. Si tous mes paroissiens étaient aussi sages que toi,
j’aurais du bétail en abondance. »

Le vilain quitte le prêtre qui commande aussitôt qu’on fasse, pour l’apprivoiser, lier Blérain avec
Brunain, sa propre vache.

Le curé les mène en son jardin, trouve sa vache, puis les attache l’une à l’autre. La vache du prêtre
se baisse, car elle voulait paître. Mais Blérain ne le veut pas, et tire la corde si fort qu’elle entraîne
l’autre dehors, et la mène à travers maisons, champs et prés si bien qu’elle revient enfin chez elle,
avec la vache du curé qu’elle avait bien de la peine à tirer.

Le vilain regarde, la voit, et en a grande joie au cœur.

« Ah ! dit-il alors, ma chère, il est vrai que Dieu donne au double. Blérain revient avec une autre.
C’est une belle vache brune. Nous en avons donc deux au lieu d’une. Notre étable sera petite ! »

Par cet exemple, ce fabliau nous montre que fou est celui qui ne se résigne pas. Le bien est à celui
qui Dieu le donne et non à celui qui le cache et l’enfouit. Nul ne doublera son avoir sans grande
chance. C’est par chance que le vilain eut deux vaches, et le prêtre aucune. Tel croit avancer qui
recule.

Jean Bodel, Fabliaux, traduction Gilbert Rouger, coll. Folio, © Éd. Gallimard, 1978.

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