Vous êtes sur la page 1sur 2

Lâcheté ou Confusion

L’indifférence, fille de l’insouciance et de la négligence. A-t-on besoin de plus de confiance afin de combler cette
présence, absence ?

Personnellement, je juge que l’indifférence résulte des sentiments incompris, des croyances obscures, des pensées
généralement négatives qui nous viennent à l’esprit et reviennent pour le conquérir comme les vagues qui laissent
des traces à chaque fois où elles atteignent le rivage, les vagues d’une mer agitée reflètent notre âme tourmentée.
Sans même le savoir ces émotions telles l’égoïsme ou la conviction de toujours avoir raison nous rendent aveugles et
nous empêchent de contempler le merveilleux monde qui nous entoure en nous plongeant vers les abysses les plus
ténébreuses. Par suite, nous voudrons tellement remonter aux sommets pour imposer notre supériorité en ayant
une admirable vision panoramique sous les yeux que nous finissons par penser qu’à notre propre bénéfice
seulement et à notre petite personne en oubliant ce qui est le plus important et que plus nous montons haut, plus la
chute nous sera fatale. Puis, cette négligence qui est humaine nous pousse toujours à abandonner toute
reconnaissance et intérêt à interagir avec nos semblables. Tandis que la vie est souvent synonyme de choix, similaire
à un chemin que nous choisissons d’emprunter par chacune de nos actions, sous forme d’escalier aux marches qui
nous semblent interminables au point d’engendrer une fatigue accablante, une douleur atroce et un état d’esprit
inconsolable qui nous précipite vers le désespoir le plus total mais ce n’est qu’illusion parce que cette vie est si
fragile et courte à la fois. Les gens vivent en s'appuyant sur leurs convictions et leurs connaissances et ils appellent ça
la réalité : mais le savoir et la compréhension sont des concepts si ambigus que cette réalité ne pourrait être alors
qu'une illusion. En effet, par l’incertitude que génère ce désespoir, on se laisse tomber en ignorant les cries de nos
camarades, les capitulations des plus faibles et les appelles des plus démunis de sorte qu’on découvre la vraie
solitude. Cette insouciance nous entraine à l’inaction peut-être parce qu’on ne peut pas comprendre quelqu’un qui
souffre avant d’avoir fait soi-même l’expérience de la souffrance ou que ce n’est pas parce qu’on arrive enfin à se
comprendre qu’on s’entend mieux maintenant, c’est la triste réalité. Ainsi des gens meurent. Des êtres humais
meurent chaque jour qui passe à divers endroits sur notre planète pour une multitude de raisons telles que la
pauvreté, les maladies, les guerres, le racisme, les addictions, le meurtre, le terrorisme et les accidents et au même
moment, nous continuons à vivre comme si toutes ces victimes n’avaient jamais existé en les insultant de
«dommages collatéraux » sous prétexte que nous ne pouvons rien faire et vu l’incapacité humaine à sauver tout le
monde et à résoudre tous les problèmes. Donc, le courage se transforme en un simple outil pour cacher notre peur
et la pandémie de l’indifférence se propage, semblable à un fléau qui détruit tous résonnements. D’autre part,
l’Homme découvre l’amour et il finit toujours par découvrir la haine de manière qu’il se trouve coincer dans un
cercle vicieux, soit qu’il devient indifférent soit qu’il veuille une terrible vengeance. Le déni de tous ces sentiments
comme la peur de l’échec, la tristesse d’une séparation, la colère qui se déchaine et cherche constamment à
s’apaiser, la paresse qui n’a plus à perdre ni à gagner…nous pousse vers cette présence absence…Dans ce cas, je
propose comme solution à cette confusion d’être en harmonie avec la société qui nous entoure, être unis qu’importe
les circonstances et solidaires en étant liés par des valeurs incontestables telles l’empathie pour tous êtres vivants, la
compassion pour ceux qui nous sont chers et l’égalité entre les Hommes. Tout comme la générosité, la patience et la
passion, la politesse et le pardon qui sont des actes de foi, nous guideront toujours vers une progression personnelle
et avec autrui. Enfin, je dirai qu’aimer et apprendre à aimer la différence combattront toujours cette lâcheté et nous
inviteront à l’entraide afin d’atteindre une paix durable et le bonheur.

Eprouvez de la peine, et réfléchissez à elle. Accueillez la souffrance pour apprendre à la connaitre. Celui qui ne
connait pas la souffrance ne peut désirer la paix véritable.

Si on vit, c’est pour être heureux. Si on existe, c’est pour aimer notre prochain.

Si on aime, on atteint le bonheur de vivre et on oublie nos problèmes éphémères de même que la fatalité de la mort.

Et nous ne pouvons pas aimer en étant indifférent.


Ainsi, si on meurt, on n’aura pas de regrets.

Vous aimerez peut-être aussi