Led littérature jeunesse CM 2

Jean de Brunhoff, histoire de Babar le petit éléphant, 1931, le premier

album moderne ?

AVANT babar :

Album pour enfant : l'essentiel du message = image. or nous appartenons à une

culture de l’écrit. L’idée du livre avec des images ne va pas de soi.

18ème siècle, texte de Erasm qui dit “ il faut des livres avec images pour les enfants
pour leur mémorisation “, à son époque il n’existe pas de livre pour enfants , encore
moins avec des images car livre = culture écrite pour cette époque. Donc a ce siecle
les livres pour enfants existent mais sans images

19ème siècle : avec la révolution industrielle, les sociétés changent et on a besoin

d’enfants instruits. Ecole obligatoire, début des textes avec images que l’on va
appeler albums

( En asie, il existe des livres religieux pour enfants mais ce n’est pas ce que l’on
appelle nous “ album pour enfants “ . L’album n’est pas universel pour des raisons
sociales, économiques et techniques et culturels car les livres illustrés coûtent très
cher et sont difficiles à faire et encore plus quand les images sont en couleurs. Il faut
un ensemble de réflexions pour que ce soit possible de publier des livres pour
enfants )

Toute fin 19 ème siècle : les conditions sont réunies, on peut produire des albums en
couleurs pour des prix acceptables.

Maurice Boutet de monvel réalise des albums pour enfants très cher, il a écrit “
chansons de france pour les petits français “ en 1884. C’est un réel défi car il faut
placer sur une double page, le texte, la partition et les dessins, il utilise donc les
marges du livre pour dessiner étape par étape la chanson, les dessins se suivent
tout autour de la partition.
Il faut que le plaisir dure longtemps pour un enfant

Benjamin rabier, fable de la fontaine, 1906 : il construit la scène de son récit autour
de la fable, sous formes de bandeau. Il invente l’image de la cigale morte dans la
fable “ la cigale et la fourmis” il forme une contre fable.

Malgré les difficultés de graphisme, ces auteurs s’en sortent avec de la créativité.
André hellé, droles de betes, 1911 : dessinateur : tolmer. il se demande pourquoi le
texte passe toujours en premier, il grafe lui-même le texte de son album, il est libre
de l’organisation de l’espace de sa page . Il invente une écriture moderne, des
lettres de tailles différentes.
Edy legrand, Macao et cosmage, 1919 : livre très cher qui raconte une fable
d’amour. Fable anti coloniale. Comme andré hellé, il met le texte en fonction des
images, il est libre et invente un caractère de lettrage.
Analyse : histoire de babar le petit éléphant
Un livre commence toujours par une page de droite, ça crée une entrée.
Les images et le livre donnent des infos similaires mais ajoutent aussi des infos, les
images donnent plus de détails.
Invente le suspens à la tourne de page : espace temps plein de suspens,
abondamment utilisé dans les BD.

Ces artistes savent que les albums pour enfants sont des espaces dans lesquels il y
a des images et des textes qui ne prennent pas de l’espace. Pour eux c’est au
créateur de décider du graphisme.

Jean de brunhoff ( 1899 - 1937), babar, 1931 : JB est bourgeois, sa famille travaille
dans la presse haut de gamme ( magasine de mode : vogue, la presse féminine est
présentée avec des dessins puis progressivement avec des photos ; le jardin des
modes, autre presse ) mais lui veut être peintre, il fait l’école des beaux arts. En
1924, il se marie avec une pianiste, foyer artistique avec 2 puis 3 garçons.

L'éléphant de babar vient d’une anecdote familiale, la mère raconte une histoire à
ses enfants quand ils sont malade

Les premiers albums de babar :

“ histoire de babar le petit éléphant”

“le voyage de babar” 1933
“ABC de babar” 1934
“les vacances de zéphir” 1936
“ Babar en famille “ 1938 puis mort de l’auteur
“babar et le père noël" 1941

Babar après jean de brunhoff : son fils reprend

vend des jeux et autres à l’image de babar après quelques livres bcp moins bien que
ceux de son père