Evaluation d’impact 

Emissions CO2 :
Pour estimer l’impact environnemental du cycle de vie de papier, on prend comme usine
de fabrication CMCP et comme origine de matière première la Foret M’amoura, ainsi, on
inclut les taux d’émissions de CO2 dues au transport de la matière première de l’origine
a l’usine, et le transport du papier de l’usine au distributeur, ainsi que les émissions dues
à la production du papier et le traitement des produits chimiques.
Le cycle de vie du papier commence tout d’abord par la récupération de la matière
première, C’est à dire la récupération des fibres de bois via l’exploitation des arbres et
des forêts.
Pour chaque arbre, 25Kg de CO2 en moyenne est absorbée, or on a besoin de 25 arbres
pour produire 1 tonne de papier, on a donc :
Quantité de CO2 non absorbée 625Kg de CO2 par an

On évalue par la suite les émissions CO2 pour les activités de transport :
En moyenne, un véhicule émet 0,121Kg de CO2 par Kilomètre parcourue, et un camion
de transport de charges lourdes émet 0,307Kg de CO2 par Kilomètre. On a deux pistes
de transport possibles : le transport de la matière première, et le transport du produit fini.
On assume qu’un camion à charges lourdes est utilisé pour transporter la matière
première (grandes quantités de bois), et qu’un camion moins large est utilisé pour
distribuer le produit fini (les feuilles et papier produit).

On peut faire la répartition de l’émission des gaz CO2 de la façon suivante :

Transport de matière Transport de produit fini

première
Distance parcourue 97,7 km 202km
Taux d’émission CO2 /km 0,307kg/km 0,121kg/km
Qte totale CO2 émise 30 Kg 24,442Kg

On peut donc calculer les émissions totales de CO2 en sommant les émissions des deux
pistes de transport :
Emissions CO2 des activités de transport 54,442 Kg

Par la suite, on fait le bilan des émissions en carbone des processus de production de la
pulpe de bois, qui inclut aussi les émissions résultantes du traitement des produits
chimiques utilisés comme le chlorine.
On peut résumer les émissions de CO2 pour les activités de production de la façon
suivante :
Emission CO2 minimale Emission CO2 maximale
Activités de production 15Kg par tonne 20Kg par tonne
Produits chimiques 15Kg par tonne 63Kg par tonne
Bilan final 30Kg par tonne 83Kg par tonne

On obtient donc pour le bilan final des émissions CO2 des activités de production et de
transport :
Activités de transport 36,26KG de CO2 émise
Activités de production 30KG – 83KG de CO2 émise
Emissions totales de CO2 66,26KG – 119,26KG de CO2 émise

Consommation d’énergie :
Pour produire une tonne de papier, on a besoin de 1400 kWh en coupant les bois
directement.
Or pour produire 1kWh d’énergie, nous avons besoin de 0,645kg de charbon pour la
combustion.
On définit donc la consommation en carbone pour la production de la chaleur et de
l’énergie :
Consommation de charbon 903Kg/ tonne de papier

Pour la consommation de l’énergie électrique et thermique, on note les valeurs

suivantes pour les machines de production de papiers supports d’impression :
Moyenne de consommation d’énergie Moyenne de consommation d’énergie
électrique thermique
338 KWh/tonne de papier 5,88 GJ/tonne de papier
Consommation en eau :
En moyenne, il faut 54000 litres d’eau pour produire une tonne de papier.
Résultats :
La production du papier peut émettre des quantités de CO2 qui s’élèvent jusqu’à 120KG
de CO2 par tonne de papier, sans compter l’effet de la déforestation sur la diminution de
l’absorbation des CO2 par les arbres et les forêts.
Ainsi, pour atténuer cet impact, nous proposons l’utilisation d’énergies renouvelables et
durables comme alternative aux méthodes classiques de combustion à combustibles
fossiles, qui produisent des particules fines qui atteignent à l’environnement et à l’être
humain, nous pouvons aussi envisager des systèmes de contrôle d’émission ou des filtres
à particulier pour mieux gérer les déchets de gaz provenant des machines de production
de papier.
La production d’un tonne papier peut consommer en moyenne 54000 litres d’eaux, qui
est une quantité très importante, nous proposons donc le recyclage des eaux traités et
usées et les utiliser dans les processus de fabrication pour diminuer le gaspillage et le
rejet d’eaux affectés par les produits chimiques.
On note aussi la consommation élevée de charbon pour les processus de combustion et la
consommation d’énergie électrique et thermique, pour lesquels nous avons identifiés
quelques pistes d’amélioration comme l’optimisation des processus de production de
façon à diminuer la consommation et d’économiser en termes de ressources. Nous
pouvons aussi recourir à des énergies durables comme l’énergie solaire pour alimenter
les machines de production.