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Vanne t’affretta – Se el crudel periglio

Vanne. T'affretta.
Forse lungi da te potria lo sposo
Per un sorvechio ardir... L'impetuosa
Alma sua ben consci. Ah, per pietade,
Fa, che rimanga ad ogni sguardo ascoso.
Dilli, che se m'adora; dilli che se m'a fido
Serbi i miei ne'suoi giorni. A te l'affido.

Ah se il crudel periglio
Del caro bel rammento
Tutto mi fa spavento
Tutto gelar mi fa.

Se per sì cara vita


Non veglia l'amistà
Da chi sperare aita
Da chi sperar pietà

Va t’en. Hâte-toi…
Loin de toi, il se pourrait que mon époux,
dans un excès d’audace…
Tu connais bien son cœur impétueux.
Ah, par pitié fais
qu’il reste caché à tous les regards.
Dis-lui que s’il m’adore,
que s’il m’est fidèle, il lui faut
préserver mes jours en sauvant les siens.
Je le confie à tes soins.

Ah, si je songe au grave danger


que court mon bien-aimé,
tout m’épouvante,
tout me fait frissonner.

Si l’ami ne veille
sur cette vie si chère,
de qui puis-je espérer de l’aide,
de qui puis-je espérer pitié ?

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