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VIOLENCES SEXISTES ET NUMÉRIQUE : ÇA NE STREAME PAS ROND ENQUÊTE

Le youtubeur Léo Grasset visé par une enquête préliminaire pour


viol

Selon nos informations, une étudiante a déposé plainte à Paris. Elle accuse de « viol » le célèbre
vulgarisateur scientifique et youtubeur, déjà visé par une enquête préliminaire pour « harcèlement
sexuel ». De nouveaux témoignages font état de « problèmes de respect du consentement », mais
également d’« emprise ».

Sophie Boutboul et Lénaïg Bredoux


29 novembre 2022 à 19h04

Mise en garde
Cet article fait état de violences sexuelles et de violences psychologiques.

L’ affaire Léo Grasset dépasse désormais YouTube. Depuis la publication de notre première enquête sur les
accusations visant le célèbre vidéaste fin juin, plusieurs femmes se sont manifestées auprès de Mediapart
pour livrer à leur tour leur récit. Aucune d’entre elles n’appartient à ce petit monde de la vulgarisation
scientifique, et aucune ne travaille sur la plateforme. 

Selon les informations de Mediapart, l’une d’elles, Léa, une étudiante en journalisme de 22 ans, a décidé de
déposer une plainte pour « viol » dans un courrier envoyé au procureur de la République de Paris jeudi 24
novembre. Les faits qu’elle dénonce remonteraient à la nuit du 1er au 2 novembre 2021.

Interrogé, le parquet de Paris indique qu’une enquête préliminaire a été ouverte mardi 29 novembre du chef de
viol. Les investigations ont été confiées au 3e DPJ, précise-t-on de même source.

Quatre autres femmes que nous avons interviewées depuis la fin juin font état de « problèmes de respect de leur
consentement », mais également d’« emprise » – des accusations d’une nature différente et pour lesquelles
aucune n’envisage de porter plainte. 
Images extraites des vidéos de Léo Grasset sur YouTube. © Photo illustration Sébastien Calvet / Mediapart

Le vidéaste de la chaîne « DirtyBiology », 33 ans, est déjà visé par une enquête préliminaire, ouverte en juillet
dernier après la plainte déposée par la youtubeuse Clothilde Chamussy, de la chaîne « Passé sauvage »,
pour « harcèlement sexuel ». La procédure est toujours en cours, d’après le parquet de Lyon. Questionné cet été
sur ces faits, Léo Grasset, qui est présumé innocent, avait indiqué « contester tout harcèlement sexuel ».

Dans le cadre de cette enquête judiciaire, plusieurs des femmes qui s’étaient confiées à Mediapart en juin ont
été auditionnées. Ainsi, Manon Bril, de la chaîne « C’est une autre histoire », a été entendue cet été pendant
plusieurs heures et Marine Périn, « Marinette » sur YouTube et Twitch, a adressé un témoignage écrit. Mais elles
n’ont pas porté plainte et leurs récits portent sur des accusations de violences psychologiques. 

Contacté par l’intermédiaire de ses avocats Fares Aidel et Camille Loyer, Léo Grasset n’a pas souhaité répondre à
nos questions. Il fait savoir qu’il « conteste fermement les accusations » mais « n’entend pas intervenir dans le
cadre de cet article et apportera ses réponses aux autorités judiciaires compétentes ».

Pour nos précédentes révélations, il n’avait jamais souhaité répondre à nos questions. Il a attendu près de cinq
mois pour diffuser une vidéo de 34 minutes dans laquelle il nie toute violence sexuelle. Il indique avoir
« trompé », « menti », et évoque des « remords » pour « quelques années chaotiques » (lire notre billet de blog).  

Ce que contient la plainte pour viol

Dans la plainte qu’elle vient de déposer, Léa raconte sa rencontre avec le spécialiste de la vulgarisation
scientifique lors du festival de journalisme de Couthures (Lot-et-Garonne), à l’été 2021. Ils ont une connaissance
en commun, sympathisent, s’envoient de temps en temps des messages jusqu’à la fin août. « Je me suis laissé un
peu séduire par ses messages, sa notoriété et il est beau gosse », dit la jeune femme dans sa plainte. Mais sans
plus. Ils n’ont « plus de contact jusqu’au 1er octobre », poursuit-elle à l’aide des archives de son téléphone. 
Ce jour-là, elle lui souhaite un bon anniversaire. Il répond, selon ses termes, par l’ironie, en blaguant sur
l’absence de « nude [une photo dénudée – ndlr] d’anniversaire ». « À ce moment-là, je prends ses blagues
graveleuses à la légère : ce ne sont que des blagues », explique Léa dans sa plainte. 

Elle revoit Léo Grasset le 1er novembre à Paris, avec des amis. La soirée se prolonge dans la nuit. « On a beaucoup
bu », selon Léa. Elle se sent gênée par moments : le youtubeur est parfois « trop cru », il fait des « blagues » en
parlant de sexe, il est « très tactile », indique l’étudiante. Mais elle est « quand même restée » – des photos
échangées sur WhatsApp en témoignent. 

Tard dans la soirée, elle se souvient d’avoir demandé à rentrer chez elle. Il aurait alors proposé de commander
un VTC, mais en donnant l’adresse de son hôtel. Léa est « trop alcoolisée pour protester », affirme-t-elle. 

Pour la suite, ses souvenirs sont parfois flous. Dans le Uber, Léo Grasset l’aurait embrassée. « Je le laisse faire, je
suis complètement absente », a-t-elle écrit dans sa plainte. « Je ne me rappelle pas sortir de la voiture, ni monter
dans sa chambre d’hôtel », a-t-elle aussi indiqué aux gendarmes de Lyon, auxquels elle a envoyé un témoignage
écrit le 29 septembre.

Elle s’y retrouve pourtant. Léa se serait aussitôt endormie. « Je me réveille en sentant des doigts dans mon sexe au
milieu de la nuit. Je suis tétanisée », poursuit la jeune femme dans sa plainte. 

Images extraites des vidéos de Léo Grasset sur YouTube. © Photo illustration Sébastien Calvet / Mediapart

Quand elle ouvre les yeux, Léo Grasset lui aurait intimé de se « détendre », avant de la « pénétrer ». Léa ne
proteste pas, elle est « immobile et muette », avec pour seul « moment de lucidité », selon son récit, le fait de lui
demander de « mettre un préservatif ». « Il répond “T’inquiète, t’inquiète” », mais n’en met pas, d’après la
version qu’elle a livrée au parquet. 

Ensuite, c’est un « trou noir total » selon Léa. Le lendemain matin, l’étudiante file en cours. Elle se dit
« perdue », elle aurait vomi sur le trottoir. Elle évoquera son trouble dès le lendemain auprès de plusieurs
proches, mais plusieurs jours passent avant qu’elle se dise « que ce n’était pas normal ». Elle mettra encore plus
de temps à mettre les mots qu’elle utilise aujourd’hui.

Nous avons pu échanger avec six de ses amies et avec son compagnon, à qui elle a confié au fil des jours,
semaines et mois des éléments sur cette nuit-là. Dès le 2 novembre au matin, elle appelle sa colocataire de
l’époque, Katia, qui se rappelle une Léa « perdue, toute confuse » par rapport à la nuit passée. Ce jour-là, « elle
était totalement déphasée », se souvient aussi Louise, qui étudie avec elle à Sciences Po.

Ses amies et son compagnon évoquent avec elle l’éventualité d’un dépôt de plainte. D’après Léa, sa gynécologue
l’aurait aussi évoqué. Mais elle craint d’être mal accueillie, pas crue.

La révélation de la première enquête de Mediapart a été un déclencheur. À son ami journaliste Thomas Huchon,
elle écrit un SMS le 23 juin : « C’est un grand soulagement cet article, je ne suis pas seule et on va enfin me croire. »

En dehors de son cercle amical, Léa s’est confiée à Béatrice Denaes, sa conseillère pédagogique à Sciences Po.
Celle-ci a conservé ses notes manuscrites du 10 février 2022, assez brèves : « Des hauts et des bas » puis « agr.
sexuelle » et « Youtubeur ». Ce jour-là, « ça a été très dur ». « Elle culpabilisait du fait qu’il y avait eu de l’alcool,
elle avait peur de recevoir des réflexions horribles du type “elle l’a bien cherché” », se souvient Béatrice Denaes. Le
récit de Léa se précisera là aussi avec le temps.

Au fil des mois, l’état de Léa se dégrade progressivement. Elle fait des « crises d’angoisse ». Plusieurs proches le
confirment et évoquent son isolement progressif ainsi que des moments de « panique » à l’évocation de Léo
Grasset. Elle a aussi parfois eu un « blocage » pendant les rapports sexuels – son compagnon s’en souvient et sa
gynécologue l’a évoqué dans une attestation transmise à la justice.

Depuis début avril, Léa consulte une psychothérapeute. Début septembre, son médecin lui a prescrit des
antidépresseurs et des anxiolytiques, ainsi qu’un arrêt de travail. Prolongé depuis. En accord avec elle, Sciences
Po a aménagé sa scolarité.

D’après ses archives, l’étudiante n’a plus eu de contacts avec Léo Grasset depuis le 24 février 2022 : ce jour-là, le
youtubeur prend de ses nouvelles, comme il l’a déjà fait début décembre. Elle ne répond pas. La fois précédente,
elle avait brièvement prétexté une surcharge de travail pour ne pas le voir, selon des messages consultés par
Mediapart.

« Les faits dénoncés rappellent que l’absence de consentement, ce n’est pas forcément des coups et des hurlements.
C’est aussi la surprise ou l’autorité », estime l’avocate de Léa, Pauline Rongier. Celle-ci défend aussi le choix de sa
cliente de s’adresser à la presse : « Il est temps, en tout cas, de cesser de brandir systématiquement la présomption
d’innocence pour museler les victimes d’infractions sexuelles. La présomption d’innocence est une règle procédurale
signifiant que la charge de la preuve pèse sur l’accusation mais n’a pas vocation à imposer le silence à des victimes
qui ont besoin de s’exprimer. »

Des « problèmes de respect de leur consentement »

Dans notre précédente enquête, une autre femme, Lisa*, youtubeuse à succès, avait elle aussi affirmé avoir été
victime d’un viol de la part de Léo Grasset. Mais, à ce jour, elle n’a pas souhaité déposer plainte, elle ne s’en sent
pas encore la force, a-t-elle dit à ses proches. 

Fin juin, nous avions également fait état du récit de la youtubeuse Marine Périn, évoquant un rapport trouble au
consentement sexuel. Depuis, deux autres femmes, hors de la galaxie YouTube, nous ont livré des propos
similaires. De 2018 à 2019, Laura* et Sonia* (les prénoms ont été changés) entretiennent toutes les deux, de
façon concomitante, non officielle et épisodique, une relation avec Léo Grasset. Mais sans se le dire, alors
qu’elles se côtoient. Elles habitent dans la même ville.

En 2019, elles se rapprochent et partagent leur vécu. Un « choc » pour les deux femmes, qui mène à leur rupture
définitive avec Léo Grasset. Toutes deux racontent aujourd’hui avoir été « incitées » à des rapports sexuels non
protégés, entremêlés de « problèmes de respect de leur consentement ».

Laura, qui commence à fréquenter Léo Grasset dès 2017, se souvient d’une fin de soirée chez un ami du
youtubeur, au « printemps 2018 ». Ils finissent par dormir sur place. « Je lui ai dit que je ne voulais pas qu’il se
passe quelque chose, affirme la jeune femme. Il m’a dit de ne pas m’inquiéter, qu’on faisait juste un câlin. Puis il a
commencé à essayer. »

D’après son récit, il aurait insisté à plusieurs reprises. « C’est devenu comme une sorte de jeu de domination. Au
final, il m’a prise par les poignets, bloquée et y est allé », retrace Laura. Elle explique qu’elle disait ce jour-là
« non » pour des « raisons morales » vis-à-vis de son petit ami et que « ça a dérivé sur un truc consentant ».

À l’époque, elle s’est confiée à une amie, qui se souvient pour Mediapart : « Dans sa tête, elle ne voulait pas et il a
insisté, elle a fini par céder. » Un mécanisme qui se serait reproduit à plusieurs reprises et pour lequel elle n’a
jamais souhaité déposer plainte : « J’ai mis du temps à me rendre compte que ce n’était pas normal. » En
revanche, après la publication des premiers témoignages visant Léo Grasset, elle a souhaité en témoigner auprès
de Mediapart « pour dénoncer des comportements problématiques qui ne devraient plus exister aujourd’hui ».

Sonia, elle, évoque plusieurs rapports sans préservatif dont elle se serait étonnée – dès le premier à l’été 2018.
« C’était un des rapports sexuels que je désirais, je ne me suis pas sentie abusée, mais le rapport non protégé, ça, je
ne le voulais pas. » 

Laura aurait aussi indiqué à Léo Grasset qu’il fallait se protéger. Le youtubeur aurait répondu en affirmant se
faire « souvent tester » et « qu’il était clean ». Quand Laura et Sonia se sont confiées l’une à l’autre, elles ont pu,
en retraçant leurs messages respectifs échangés avec lui, établir qu’en avril 2019, il avait dormi chez elles durant
la même semaine. Aujourd’hui, elles estiment qu’il s’agissait d’une « mise en danger » de leur santé.

Les deux femmes évoquent aussi, comme plusieurs autres avant elles, une relation dans laquelle Léo Grasset est
parfois très présent, puis disparaît, suscitant une forme « d’emprise » avec « un effet de chaud-froid constant ».
Sonia, qui sortait tout juste d’une rupture, aurait été « de plus en plus mal », avec, selon son frère, « une très
grosse perte d’estime de soi » et « un isolement affectif ». 

De « l’emprise » et des « chauds-froids » 

Deux autres femmes évoquent des « chauds-froids », mais aucun problème de consentement. Elles évoquent
plutôt son insistance, à des degrés différents, au moment de la séparation et/ou après la rupture. 

Maud* a été dans un couple installé, stable et officiel avec Léo Grasset. Une relation installée qui a duré trois
ans, de 2016 à 2019. Elle n’évoque ni violences physiques ni violences sexuelles, mais s’est décidée à parler après
avoir lu les récits qualifiés de « violences psychologiques ». « J’ai réalisé que j’avais été victime de ça, sans
vraiment m’en rendre compte », dit-elle à présent.

Maud raconte les « changements de plan constants », « l’attente qu’il revienne », après que leur installation
commune à Pittsburgh a tourné court. Lui repart, revient, « tout ça avec des déclarations enflammées ». Il la
quitte en novembre 2019. Ils se reparlent de temps en temps.

Puis Maud, qui rentre vivre en Europe à l’été 2021, tente de mettre de la distance. Sur Instagram, entre août et
octobre 2021, Léo Grasset s’en agace : « La flemme de ces interactions à sens unique là, c’est frustrant / vexant ».
« C’est juste que je suis content de te parler / Mais c’est pas réciproque. » « Je suis contente de te parler et je serais
contente qu’on se revoi[e], mais ça me met mal à l’aise parce que j’ai l’impression qu’il y a un enjeu pour toi de me
récupérer », répond Maud.

Léo Grasset insiste à de nombreuses reprises pour la voir, elle répète vouloir être ami. Il dit plusieurs fois qu’elle
doit « se mettre au clair ». Ses messages à elle sont moins nombreux, elle finit par dire qu’elle est « vraiment
fatiguée ». Il s’agace. Elle redit qu’elle ne veut pas « d’intimité » avec lui, sans vouloir se fâcher.

En septembre 2021, il l’informe qu’il vient en Espagne, où elle vit désormais avec son nouveau compagnon. Elle
lui répond : « Écoute Léo je suis désolée, mais je pense pas que ça soit une bonne idée […], ça m’oppresse. » Il
« s’énerve » des distances qu’elle met (« ?? Tu peux m’expliquer là ? […] Putain t’es vraiment pire que décevante »).
ll envoie de nombreux messages. Maud finit par le bloquer. 

Le 9 avril 2022, il lui envoie par mail une nouvelle de plusieurs pages sur leur relation amoureuse et leur rupture.
Quatre jours plus tard, sur Messenger, Maud lui écrit : « Désolée je vais être franche mais là je me sens vraiment
oppressée Léo. […] Je veux que ça soit clair qu’on se remettra pas ensemble. Voilà j’essaye de pas te faire du mal et
d’être compréhensive mais là j’ai besoin d’espace. » « Je tiens juste à ce qu’on discute », répond Léo Grasset, qui
s’excuse.

Leur dernier échange remonte au 17 juin. À 12 h 39, Léo Grasset écrit : « Je viens de recevoir un mail de
Mediapart. » 

Par ailleurs, en 2019, Alexia*, une juriste parisienne, a noué une relation avec Léo Grasset, qui a capoté au bout
de quelques mois. « Quand il était là, c’était l’amour fou. J’avais le sentiment d’être unique au monde. Mais il
n’était jamais là », confie-t-elle. Elle en a eu « marre ». 

Léo Grasset aurait alors « tout fait » pour la reconquérir. « Mais uniquement quand je partais. Car quand je disais
oui, il repartait… » D’après Alexia, « une fois tous les huit mois, il débarque à Paris pour [lui] dire qu’il [l]’aime ».
« C’est ça, la définition de la manipulation et de l’emprise », explique la jeune femme. 

Son amie Alexandra se souvient qu’il lui « mettait des plans » tout en lui disant qu’elle était « la femme de sa
vie » et qu’il « revenait toujours vers elle », même quand elle avait décidé de couper les ponts. Ses échanges de
messages avec Alexia en attestent. « Il faisait vraiment du “love bombing » [ce procédé qui consiste à multiplier
les démonstrations d’affection pour s’assurer de l’attention de l’autre – ndlr], puis partait », confie une autre
amie, Laurie-Anne. 

D’après Alexia, « cela fait trois ans que cela [lui] pourrit la vie ». Mais la juriste n’a jamais coupé les ponts avec
Léo Grasset. Même après nos révélations. Elle l’a prévenu cet été qu’elle allait témoigner. 

Sophie Boutboul et Lénaïg Bredoux

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Boîte noire

* Le prénom a été modi�é. 

Nous avons commencé cette enquête quelques jours après la publication de notre premier article, di�usé le 23 juin,
consacré à Léo Grasset. Juste après, nous avons reçu de nouveaux témoignages, dont certains �gurent dans cet article.
Les personnes citées ont relu et validé leurs citations. 

Nous avons contacté Léo Grasset par l’intermédiaire de ses avocats mercredi 23 novembre pour demander un entretien
avec le youtubeur. Nous avons ensuite envoyé une liste de questions détaillées. Relancés à plusieurs reprises, ses conseils
Fadel Aires et Camille Loyer nous ont fait parvenir lundi 28 novembre la réponse suivante :

« Monsieur Grasset conteste fermement les accusations dont vous nous faites part. Il n’entend pas intervenir dans le
cadre de cet article et apportera ses réponses aux autorités judiciaires compétentes dans le strict respect des droits de la
défense. »

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