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Distribution Domestique
Distribution Domestique
DISTRIBUTION DOMESTIQUE
MANUEL DE FORMATION
Cours EXP-SE210-FR
Révision 0
Formation Exploitation
Électricité
Distribution domestique
ÉLECTRICITÉ
DISTRIBUTION DOMESTIQUE
SOMMAIRE
1. OBJECTIFS .....................................................................................................................8
2. INTRODUCTION – GENERALITES ................................................................................9
2.1. CONTRÔLE DES INSTALLATIONS DOMESTIQUES............................................10
2.2. DEFINITIONS RELATIVES INSTALLATION ELECTRIQUE DOMESTIQUE..........10
2.2.1. Installation électrique domestique ...................................................................10
2.2.2. Unité d'habitation.............................................................................................11
2.2.3. Unité de travail domestique : ...........................................................................11
2.2.4. Ensemble résidentiel .......................................................................................11
2.2.5. Parties communes d'un ensemble résidentiel .................................................11
2.2.6. Unité d'installation ...........................................................................................11
3. MISE EN ŒUVRE D’UNE INSTALLATION ...................................................................12
3.1. TABLEAU GENERAL..............................................................................................12
3.1.1. Emplacement ..................................................................................................12
3.1.2. Composition ....................................................................................................12
3.1.3. Réalisation.......................................................................................................13
3.1.4. Dimensions de la Gaine Technique Logement................................................13
3.1.5. En résumé .......................................................................................................13
3.2. PROTECTION DES CIRCUITS ..............................................................................15
3.2.1. La protection générale.....................................................................................15
3.2.2. Liaison disjoncteur d’abonné – tableau de distribution ....................................17
3.2.3. Protection des circuits divisionnaires...............................................................17
3.2.4. Les protections fusibles ...................................................................................19
3.2.5. Les disjoncteurs ..............................................................................................20
3.3. ACCESSOIRES AU TABLEAU ...............................................................................22
3.3.1. Accessoires de contrôle / commande..............................................................22
3.3.1.1. L’interrupteur ..............................................................................................22
3.3.1.2. Le commutateur .........................................................................................22
3.3.1.3. Le bouton poussoir.....................................................................................23
3.3.1.4. Le télérupteur .............................................................................................23
3.3.1.5. Voyant, ronfleur, sonnerie ..........................................................................24
3.3.1.6. Contacteur et relais ....................................................................................24
3.3.1.7. Transformateurs sonnerie et sécurité – Prises de courant .........................25
3.3.1.8. Compteurs d’énergie ..................................................................................25
3.3.1.9. Interrupteurs horaires électromécaniques ..................................................26
3.3.1.10. Interrupteurs horaires digitaux..................................................................26
3.3.1.11. Minuteries.................................................................................................27
3.3.1.12. Interrupteurs crépusculaires.....................................................................28
3.3.1.13. Détecteurs................................................................................................29
3.3.1.14. Variateur et télévariateurs ........................................................................30
3.3.1.15. Chauffage (auxiliaires de) ........................................................................31
3.3.2. Parafoudre.......................................................................................................32
1. OBJECTIFS
A la fin du cours, le participant sera capable de:
2. INTRODUCTION – GENERALITES
Le présent cours pourrait, pour certains, paraître « inapproprié » et même incongru dans
le contexte industriel et pétrolier dans lequel nous évoluons : nous faisons de l’électricité
professionnelle et industrielle, pas du bricolage pour la maison »
Si j’ai écrit cette dernière phrase, c’est que je l’ai entendue dire (sous cette forme ou sous
une autre), mais surtout parce que j’ai connu un bon nombre d’électricien à spécificité
industrielle, ne pas comprendre grand-chose (et surtout ne pas vouloir) aux schémas
domestiques. Ces mêmes électriciens ne sachant même le type de protection, le câblage,
à employer devant exister sur les prises de courant pour chez eux ; et je n’exagère
pas…..Les électriciens bâtiments sont bien souvent considérés (par les électriciens
industriels) comme des « sous -électriciens », c’est une grossière erreur, les installations
domestiques ont une « valeur technique » tout aussi appréciable que les autres.
D’autre part, ayant des sites disséminés dans le monde, la Société Total se doit de
diffuser la bonne parole, en amenant des outils de réalisation aux normes, elle se doit de
réaliser des installations électriques de première qualité non seulement à l’intérieur de ses
sites mais aussi à l’extérieur en amenant quelques outils tels que ce cours.
Récemment, sur un site étranger, quelques mois après avoir fait un cours à des
électriciens sur le même sujet qu’ici (les bienfaits du différentiel et de la terre à la maison),
un électricien se présente l’air grave, et raconte :
Elle m’a dit, d’un air paniqué : « il n’y a plus d’électricité à la maison »
La femme : « ah oui, et aussi, y’a bébé qui a mis les doigts dans une prise »
Avoir un « retour » comme celui-ci, est largement suffisant pour continuer à diffuser « la
bonne parole » même si elle n’a pas de lien direct avec l’électricité de site.
Quoique ! Les installations de bureaux sont très proches des installations domestiques, et
sur les sites Total où existent des logements de fonction et des « facilités », il vaut mieux
avoir des électriciens qui s’y connaissent pour la réalisation et l’entretien…….
Total étant une société française, les normes françaises sont (en principe) appliquées sur
(tous) les sites Total. En conséquence les articles de la norme NF C 15-100 concernant
les installations domestiques sont repris et décrits dans ce document.
Toute mauvaise installation peut avoir des répercussions graves au niveau de la sécurité
des personnes et des biens. La réglementation a toujours imposé, que chaque installation
électrique, fasse, avant sa mise en activité, l'objet d'un contrôle de conformité.
qui alimentent soit une unité d'habitation, soit une unité de travail domestique, soit
des parties communes d'un ensemble résidentiel,
On entend par unité de travail domestique le ou les locaux qui ne sont pas compris dans
une unité d'habitation, qui sont réservés à l'exécution de travaux ne tombant pas sous
l'application du Règlement général pour la protection du travail et qui ne sont pas classés
parmi les établissements dangereux, incommodes ou insalubres.
Locaux d'un ensemble résidentiel appartenant en copropriété aux propriétaires des unités
d'habitation et éventuellement d'unités de travail domestique.
Portion d'une installation électrique située en aval, soit du compteur électrique, soit du
disjoncteur de branchement, soit de l'interrupteur sectionneur général.
Ce terme est (pratiquement) devenu obsolète pour une installation domestique car il est
désormais obligatoire d’installer une « GTL pour Gaine Technique Logement » qui
regroupe non seulement les protections générales et de distribution de l’ancien tableau
mais nombre d’accessoires comme décrit ci après
3.1.1. Emplacement
3.1.2. Composition
• le tableau de répartition
principal
• le tableau de communication
Et éventuellement :
3.1.3. Réalisation
Elle peut être réalisée avec des matériaux standards autorisés dans l’habitat (bois, PVC,
maçonnerie), coffrets, goulottes ou à l’aide d’ensemble préfabriqué.
La (les) goulotte(s) doit être facilement accessible du sol au plafond, pour le passage des
canalisations et adduction avec une section minimale extérieure de 150 cm2 et une
dimension minimale de 6 cm.
Les conduits ou compartiments goulottes "courant fort / courant faible" doivent être
distincts.
La Gaine Technique Logement est une zone réservée de dimensions minimales suivantes
:
Pour un logement de surface ≤ 35m² Pour un logement de surface > 35m²
3.1.5. En résumé
Elle est obligatoire dans tous les locaux d’habitation individuelle ou collectif.
En rénovation, elle est exigée dans le cas d’une réhabilitation totale avec
redistribution des cloisons.
Elle doit permettre des extensions de l’installation électrique aussi aisées que
possible et faciliter les interventions en toute sécurité.
Voir plus loin dans ce document pour d’autres détails sur la GTL
Ces protections sont obligatoires pour votre et notre protection, elles répondent à des
normes (évolutives), qui sont énumérées dans la suite
Le seuil de protection différentielle (DDR) était de 500 mA (en France), il est dorénavant
de 300 mA (norme européenne), valeur plus réaliste pour la sécurité.
Le déclenchement par différentiel (courant résiduel) peut être instantané ou sélectif.
Les circuits sont judicieusement répartis en aval des DDR (Dispositif Différentiel Résiduel).
Pour préserver l’utilisation d’au moins un circuit dans une même pièce, il est recommandé
de protéger les circuits des prises de courant et d’éclairage, par des DDR différents.
Le calibre des conducteurs reliant le disjoncteur EDF (EDF pour la France, mais c’est la
même chose avec un autre distributeur) en gaine technique et le tableau de distribution
(qui peut être éloigné en cas de sous distribution) doit être fonction de la puissance
maximale qui peut être demandée par tous les appareils en fonction.
Ne pas oublier qu’un lave-linge consomme couramment 2500 W, qu’un four électrique
traditionnel demande 3000 W et qu’une table de cuisson électrique peut demander à elle
seule 7000 W ou même plus. Prendre en compte également l’éclairage (environ 500 W
pour un appartement T3) et les appareils mobiles couramment utilises (aspirateur de 1000
W, four micro-onde de 800 W, équipement audio-visuel / informatique de 450 à 800 W,…)
Il sera toujours retenu la puissance cumulée totale des matériels installés ou utilisables
pour le calcul des sections et non l’ampérage choisi pour l’abonnement au compteur.
Ou circuits secondaires
Pour les câbles encastrés (en cloisons ou en sol) des réseaux de distribution, il devra être
fait référence au tableau ci-après pour le choix de la section (en fonction de la longueur
des conducteurs), en prenant en compte le cumul des puissances des appareils branchés
sur chaque réseau. Penser qu’une section trop faible peut créer un incendie en gaines
avec formation d’arcs électriques, et que ce type de sinistre est malheureusement trop
fréquent.
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Les dégâts occasionnés, s’ils résultent d’une installation modifiée et non conforme, ne
sont pas pris le plus souvent en charge par les assurances alors que l’appartement peut
se trouver entièrement détruit.
4 18 21 34 49 84 135 210
5 23 27 39 68 105 170
6 27 23 32 56 90 140
7 32 28 48 76 120
8 36 42 67 105
9 41 38 60 94
10 45 34 54 84
12 55 Limites d’échauffement 45 70
14 64 38 60
Longueurs maximales des liaisons en mètres, compatibles avec une chute de tension de 3 %
Table 4 : Table de choix de section minimale de conducteurs à âme en cuivre dans le cas
de circuits résistifs (cos ϕ = 1)
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Pour une distribution en triphasé 220 V ou 380V, voir les tableaux équivalents dans le
cours sur les câbles, SE130
Tous les circuits doivent être protégés par un dispositif de protection dont le courant
assigné est égal à la valeur indiquée dans le tableau du chapitre 10.1 de ce document.
Les sections des conducteurs des circuits doivent être déterminées en fonction des
puissances installées avec les valeurs minimales indiquées dans ce même tableau.
Quand le disjoncteur est autorisé, le fusible ne l’est pas systématiquement. Voir plus loin
dans ce document, les tables récapitulatives des protections à employer en fonction des
sections de conducteurs et type de circuits.
Les protections sont bipolaires (en distribution monophasée), ce qui signifie que phase
+ neutre sont coupés simultanément pour isoler le circuit protégé mais seule la phase est
équipée d’un fusible. La protection par fusible unipolaire sur la phase et le raccordement
permanent du fil de neutre sur une barrette de distribution est une « configuration » qui
n’est plus recommandée ;
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En principe, les porte fusibles bipolaires de la dernière génération sont équipés d’une
barrette de neutre intégrée et indissociable du bloc, mais si ce même bloc (bipolaire)
dispose de 2 emplacements fusible, ne pas mettre de fusible sur le neutre mais une
« barrette » (un bout de tube…, et ne vous trompez pas, ne placez pas cette barrette sur
la phase…).
3.3.1.1. L’interrupteur
3.3.1.2. Le commutateur
3.3.1.4. Le télérupteur
Les télérupteurs sont utilisés pour la commande par boutons-poussoirs (voir chapitre
schémas) de circuits d’éclairage constitués de :
Une impulsion sur la bobine (par les poussoirs) ferme le contact, l’impulsion suivante ré
ouvre le contact, l’impulsion suivante le referme et ainsi de suite.
Le télérupteur pourra être équipé de contacts auxiliaire (NO ou NF) et d’autres contacts de
puissance de puissance pour passer en tri ou tétra. (Attention au sens de montage – quel
que soit le fabricant…)
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3.3.1.11. Minuteries
Minuterie « simple » :
3.3.1.13. Détecteurs
Des perturbations lumineuses peuvent être provoquées par des modulations d’amplitude
basses fréquences < 50 Hz générées par certains équipements (four à arc, soudeuses,
charges importantes pilotées par trains d’ondes...) ou par un fonctionnement sur
alimentation secourue (groupe électrogène, onduleur).
Télécommande marche
arrêt par bouton-poussoir
Gestion d’énergie : pour la commande d’appareils de chauffage équipés d’un fil pilote
(convecteurs, panneaux rayonnants,…).
3.3.2. Parafoudre
Les parafoudres de type 1 sont utilisés lorsque le bâtiment est équipé d'un paratonnerre.
Situé en tête d'installation, il permet d'absorber une quantité d'énergie très importante.
Pour une protection plus efficace des récepteurs, il doit être associé à un parafoudre de
type 2 pour absorber les surtensions résiduelles.
Les parafoudres de type 3 assurent la protection "fi ne" des équipements les plus
sensibles au plus près des récepteurs.
La protection doit être réalisée en tête d'installation (protection de tête) et, si besoin, près
des équipements sensibles (protection fi ne).
Architecture de la protection
Il est préconisé une architecture en cascade pour les installations les plus exposées à la
foudre. Dans ce cas, un parafoudre de type 2 sera associé avec les parafoudres de type
1.
si le bâtiment est situé dans une zone fréquemment foudroyée (montagne, étang,
etc.)
L'installation de parafoudres est obligatoire selon la norme NF C 15-100 (1) dans les
bâtiments neufs ou rénovés :
si la ligne est totalement ou partiellement aérienne dans les zones rouges (2)
Habitations en lotissement.
Constructions isolées.
Zones de montagnes.
Les réseaux numériques et analogiques sont affectés de la même manière que les
installations électriques basse tension. Les surtensions d'origines atmosphériques sont
éliminées à l'aide de parafoudres conçus spécifiquement.
d1 + d2 + d3 y 50 cm
Soit la partie la plus importante (en temps de réalisation et en coût) d’une installation
électrique : le câblage. Nous passons sur l’outillage et les machines à employer (vu dans
cours SE200) pour présenter les différentes techniques employées
3.4.1. Le matériel
Le rôle des conducteurs est de transporter l'énergie électrique vers les divers points
d'utilisation.
longueur utilisée ;
influences externes ;
Elle peut être massive (pour les petites sections jusqu'à 4 mm²), multibrins (ensemble de
brins massifs de petite section) pour les fils à partir de 6 mm², souple pour toutes les
sections.
L'enveloppe isolante, généralement en PVC pour les conducteurs utilisés dans les
installations domestiques, est de différentes couleurs afin de faciliter leur repérage.
Les câbles
Les câbles consistent en plusieurs fils isolés de même section réunis sous une ou
plusieurs enveloppes isolantes supplémentaires en fonction de leur domaine d'utilisation.
Il existe donc un vaste choix selon la section, le nombre de conducteurs, la rigidité et les
diverses protections extérieures. Il existe également des câbles plus spécifiques destinés,
par exemple, à l'antenne de télévision ou au téléphone.
c gaine en PVC
U : de 0,5 à 6 mm²
H 05VV-F d isolant en PVC de 2 à 5 conducteurs
e âme souple en Cu
c gaine en PVC
d gaine de bourrage
De 1,5 à 240 mm²
U 1000 R 2V électroplastique
De 1 à 5 conducteurs
e isolant en PVC
f U : âme rigide en Cu
c gaine en PVC
d armature (2 feuillards
d’acier)
e gaine d’étanchéité en De 1,5 à 120 mm²
U 1000 RVFV PVC De 2 à 5 conducteurs
f bourrage électroplastique
g isolant en PVC
h âme en Cu
c gaine en PVC
d tresses de cuivre Pour circuits
COAXIAL e feuillard de cuivre d’antennes de
f isolant télévision
g âme en cuivre
c gaine en PVC
d étanchéité 0,6 mm²
de 1 à 56 paires
CABLE e fils de continuité et de
type 4 paires pour
P&T 278 déchirement
installations
SYS SYT f rubans hydrofuges téléphoniques
g isolant en polyéthylène domestiques
h âme en cuivre
La dénomination
Les câbles sont désignés par un ensemble de lettres et de chiffres. La première lettre
indique l’étendue nationale ou internationale ; A désigne un type national reconnu, H, un
type harmonisé, FR-N, un type national avec une désignation internationale et U indique
un type national avec l'ancienne désignation UTE.
Exemples
H indique que le conducteur est harmonisé ; 07 indique la tension nominale (700 volts
maximum), V indique la nature de l'isolant (PVC), U indique une âme rigide massive (il est
noté aussi R pour une âme rigide multibrins et K pour une âme souple).
Pour un câble multiconducteur on trouvera les indications sur les conducteurs à la fin du
code, par exemple : 3 G 1,5 où 3 indique le nombre de fils ; G indique que l'un des
conducteurs est de couleur vert et jaune (pour la terre).
Pour un câble sans conducteur de terre, on trouverait 3 x 1,5, 1,5 indiquant la section des
âmes des conducteurs.
On trouve dans le commerce des câbles A 05 VV-U 3 G 1,5 mm² (CENELEC) et des
câbles U 1000 RVFV 2 x 10 mm² (UTE).
La table «Les conducteurs électriques dans le domestique » illustre les conducteurs les
plus couramment utilisés dans les installations domestiques.
les moulures en plastique (profilés de petite taille). Elles permettent le passage des
câbles. Les conducteurs ne sont admis que si les moulures répondent à la norme
NF C 68-104 (Systèmes de profilés utilisés pour le cheminement des conducteurs
et câbles : règles), qui garantit une protection mécanique suffisante et l'impossibilité
de démonter le couvercle sans l'aide d'un outil. Les moulures respectant cette
norme portent sa référence. Pour respecter la continuité du degré de protection IP
imposé par la norme, elles doivent être mises en oeuvre avec leurs accessoires
(tés, angles, etc.) ;
les goulottes en plastique (moulures hautes et larges). Elles sont soumises aux
mêmes exigences que les moulures en plastique et doivent répondre à la norme NF
C 68-102 ;
les plinthes, les moulures et les chambranles en bois. Ils ne sont autorisés que
dans les monuments historiques et doivent répondre à la norme NF C 68-091
(Plinthes, moulures et chambranles en bois : règles et dimensions).
Les moulures en plastique sont disponibles sous diverses formes. Par exemple, les
fabricants proposent des goulottes en quart de rond pour les angles, plus discrètes et
décoratives.
La table « Moulures, plinthes et profilés » donne un aperçu des divers profilés et de leur
domaine d'application.
Moulures et plinthes
Locaux Locaux
Locaux secs
temporairement humides
Type Schéma (1)
humides (2) (3)
INSTALLATION
Chambranle
Déconseillée Interdite
Rainuré Interdite (b)
(a) (b)
bois
Moulure Interdite
Autorisée Autorisée
plastique (b)
Goulotte Interdite
Autorisée Autorisée
plastique (b)
Plinthe Interdite
Autorisée Autorisée
plastique (b)
Selon leur type, ils sont destinés à assurer la protection des conducteurs dans les
montages apparents ou encastrés.
Ils doivent être conformes à la norme NF EN 50086-1 qui assure la protection homogène
tout le long des conduits et la protection de leurs accessoires.
Ils sont caractérisés par un marquage à leur surface qui indique leur conformité aux
normes, leur diamètre extérieur et un ensemble de lettres et de chiffres.
Une série de quatre chiffres après les trois ou quatre lettres indiquent dans l'ordre la
résistance à l'écrasement, la résistance aux chocs, la température minimale
d'utilisation et la température maximale d'utilisation.
Exemple
La table « Les principaux types de conduits électriques » illustre les conduits les plus
fréquemment utilisés.
Tubes et conduits
Diamètre
Type Schéma Caractéristiques Utilisation
(mm)
16
Isolant Cintrable 20
En apparent
ICA 3321 Annelé IP 44 25
ancien Non propagateur de 32
Encastré dans une
ICO la flamme 40
saignée (murs)
Couleur grise 50
63
Isolant Cintrable
Transversalement Universelle :
élastique Annelé - en apparent
ICTA 3422
IP 44 - encastré dans une
ancien idem
Non propagateur de saignée ;
ICT
la flamme. - noyé dans le
Couleurs : gris, noir, béton.
bleu, vert
Isolant Cintrable
En apparent
Transversalement
ICTL 3421 Peu utilisée
élastique Lisse
ancien idem Encastré dans une
Non propagateur de
ICD saignée (murs,
la flamme.
planchers)
Couleur : gris
Isolant Cintrable
ICTL Transversalement Interdite en apparent
orange élastique Lisse Peu utilisée
idem
ancien Propagateur de la Noyé dans le béton
ICD flamme. (murs, planchers)
Couleur : orange
Isolant Rigide Lisse Généralement
IRL 3321
IP 42 en apparent
ancien idem
Couleur : gris ou Encastré dans une
IRO
blanc saignée (murs)
En apparent, en cas
Tube en acier (inox de fortes contraintes
MRL 5557
ou zingué) mécaniques :
ancien idem
Métallique Rigide parking public,
MRB
Lisse usine, exploitation
agricole.
Tube Isolant 40
Cintrable, double 50
TPC paroi, Annelé 63
Tube pour extérieur, Lisse 75
Pose enterrée
Protection intérieur IP 44 90
des Câbles Rouge : électricité 110
Vert : télécom 125
Bleu : télédistribution 160
Les conduits ICTL orange sont propagateurs de la flamme et doivent être noyés dans
des matériaux incombustibles. Ils sont donc formellement interdits en montage apparent.
Les conduits ICTL gris sont admis pour tout type de montage, mais ne sont plus très
utilisés.
Les conduits ICA peuvent être utilisés en montage apparent intérieur ou extérieur et
encastrés dans les parois verticales uniquement, avant ou après construction.
Les conduits ICTA sont d'usage universel. On peut les installer en montage apparent
intérieur ou extérieur, encastré dans les murs et planchers, avant ou après la construction.
Ils sont gris, bleus, verts ou marron. Ils sont commercialisés avec ou sans tire - fils.
Certains fabricants commercialisent des conduits ICTA prélubrifiés.
Les couleurs disponibles peuvent être utilisées pour différencier les circuits, par exemple,
le bleu pour les prises de courant et les commandes, le marron pour les lignes
spécialisées et le vert pour les courants faibles.
Les conduits IRL sont principalement utilisés pour les installations apparentes
intérieures ou extérieures, dans les caves ou les garages, par exemple. Leur rigidité
permet une mise en oeuvre plus esthétique que les conduits souples. Ils peuvent
également être encastrés dans les murs, avant ou après construction. Ils sont gris ou
blancs. Certains fabricants commercialisent des conduits IRL en polycarbonates,
beaucoup plus résistants aux chocs (IRL 4554 et IRL 4431).
Les conduits MRL en acier inoxydable ou zingué sont surtout utilisés dans les locaux
industriels ou dans les parkings couverts où une protection mécanique importante est
nécessaire.
Les conduits TPC (Tube pour Protection des Câbles) sont réservés à la protection des
câbles électriques enterrés, par exemple pour l'acheminement de la ligne de
raccordement au réseau. Ils sont de couleur rouge pour les lignes électriques, verts pour
les lignes de télécommunication et se présentent en couronne ou en barre. Ils sont
cintrables (C) ou normaux (N).
3.4.1.4. L'appareillage
L'appareillage encastré dispose de deux moyens de fixation, à vis et à griffes. Les prises
de courant encastrées par fixation à griffes sont interdites depuis 2004.
Certains fabricants proposent des boîtes spécialement conçues pour être installées avec
leurs appareillages. Renseignez vous avant l'achat.
Réaliser une installation électrique nécessite de maîtriser aussi certains tours de main qui
ne relèvent pas strictement du domaine de l'électricité, tout en étant à la portée du
bricoleur. Celle du plâtre, par exemple, est indispensable pour obtenir des appareillages
correctement scellés.
1 - Retirez les couvercles 2 - Retirez les conducteurs, 3 - Utilisez des gants pour
avec un vieux ciseau à bois. puis déposez les socles. vous protéger des clous.
Pour effectuer des raccords sur des cloisons en carreaux de plâtre, utilisez un mélange
composé pour moitié de plâtre et de colle à carreaux.
Il est impératif de maîtriser la réalisation du plâtre, car cela est utile pour toute installation
encastrée (scellement des boîtes d'encastrement, rebouchage des saignées).
Une fois les raccords de plâtre réalisés, sachez qu'il sera nécessaire d'attendre le séchage
complet, soit une quinzaine de jours à température normale, avant de procéder à la
réalisation de l'enduit de lissage.
Avant d'effectuer des raccords sur du papier peint, humidifiez le support et arrachez le
papier autour du trou de scellement. Sinon le plâtre, une fois sec, risque de se décoller.
Lors du gâchage, le plâtre doit chauffer après quelques minutes. Si tel n'est pas le cas, il
est peut-être éventé. Inutile de l'utiliser, vous n'obtiendrez qu'un résultat médiocre, même
si la consistance vous semble satisfaisante. Les scellements ne tiendront pas. De même,
ne réalisez pas un plâtre trop consistant : après la prise, il ne faut pas rajouter d'eau pour
le rendre plus liquide.
Le passage des conducteurs dans les conduits (voir table et figure de ce paragraphe) peut
se révéler très pénible si l'on s'y prend mal. Préférez les conduits équipés d'un tire -fil.
Le cas échéant, vous pouvez utiliser des tires - fils en fibre de verre. Généralement, ils
sont fournis en longueur de 10 m et peuvent s'assembler pour obtenir des longueurs
supérieures.
Dénudez les fils sur une quinzaine Prenez un premier fil et enroulez-le Enroulez un deuxième fil sur la
de centimètres. en spirale (bien serré) sur un autre partie dénudée de celui
à l’aide d’une pince universelle. précédemment enroulé et ainsi de
Faites au moins 5 spires puis suite avec tous les fils./
coupez-le au ras de l’épissure.
1. repliez les fils de manière à Réalisez une boucle avec le tire – Entourez tout le raccord de ruban
former un faisceau fil métallique du conduit ICTA ou adhésif et tirez l’ensemble dans le
2. 2. réalisez une boucle à s’il n’existe pas, passez conduit.
l’extrémité du premier fil. préalablement un fil H 07 V-U.
Le nombre de conducteurs dans un conduit ou dans un profilé est limité. La norme exige
de laisser libre les 2/3 de la capacité du tube. Les tableaux dans ce paragraphe présentent
les sections d'occupation des conducteurs et les sections intérieures des conduits ainsi
que des exemples du nombre de conducteurs que l'on peut installer en fonction du
diamètre et du type de conduit utilisé.
Pour accrocher les conducteurs au tire - fil, vous pouvez réaliser une épissure des uns
avec les autres, puis terminer avec une boucle que vous attacherez au tire- fil.
Enroulez fermement l'ensemble de ruban adhésif d'électricien afin d'éviter les aspérités. Si
vous devez intervenir sur un conduit récalcitrant déjà installé, utilisez du talc ou un
lubrifiant spécial de type Yellow 77.
Pour tirer le faisceau de conducteurs dans le conduit, il est préférable d'opérer avec une
autre personne (voir figure).
Au moyen d'une pince plate ou de gants, l'une tire sur l'aiguille en maintenant le conduit le
plus droit possible, l'autre guide, tout en poussant, le passage des conducteurs à l'entrée
du tube.
Maintenez fermement le conduit pour qu'il soit tendu et le plus droit possible.
Si vous procédez seul, il est nécessaire de fixer l'extrémité du tire -fil afin de pouvoir tirer le
conduit à l'autre extrémité, tout en facilitant l'insertion du faisceau de conducteurs. Le
conduit doit être tendu pour une meilleure pénétration.
Il faut savoir qu'une ligne peut alimenter plusieurs points d'utilisation. Une ligne
d'alimentation de prises, par exemple, peut alimenter jusqu'à huit prises. Pour alimenter
d'autres appareils, il est possible de connecter des conducteurs sur les bornes d'un
appareil. C'est le repiquage.
Il est autorisé uniquement sur les bornes des prises de courant, les luminaires de tout type
et les chemins lumineux, et si deux conditions sont respectées.
La seconde condition est que l'intensité nominale ne doit pas être inférieure au
courant d'emploi situé en amont. Par exemple, il n'est pas admis de repiquer un
circuit d'éclairage sur un circuit de prises de courant.
Les connexions (voir figure ‘Les connexions ») peuvent également être réalisées dans des
boîtes de connexion ou de dérivation, dans les boîtes d'encastrement de l'appareillage ou
dans des profilés (moulures, plinthes), lorsque leurs dimensions le permettent.
Les épissures (voir figure « épissures »), très utilisées autrefois, qui consistaient à
torsader les fils l'un sur l'autre sont désormais formellement interdites.
Les connexions doivent rester accessibles, c'est pourquoi elles ne sont pas autorisées
n'importe où. Elles sont interdites dans les traversées de mur, les plafonds, les planchers
et les vides de construction ainsi que dans les conduits.
les couvercles des boîtes de connexion doivent rester accessibles (ne pas les
recouvrir de plâtre, d'enduit ou de papier) et leur démontage ne doit être possible
qu'à l'aide d'un outil ou sous une forte action manuelle (cette règle est
généralement respectée par les fabricants) ;
l'axe des boîtes de connexion doit être situé au minimum à 5 cm au dessus du sol
pour les puissances inférieures à 20 A et à 12 cm pour les circuits de puissance
supérieure ;
ces solutions sont interdites dans les volumes 0 à 2 de la salle de bains (voir dans
les chapitres suivants) ;
Pour l'alimentation des appareils fixes (convecteurs, plaques de cuisson), utilisez des
boîtes de connexion pourvues d'une sortie de câble permettant le serrage du câble
d'alimentation de l'appareil. Installez-les derrière leur appareil.
Il existe un code de repérage des conducteurs par couleur, défini par la norme :
rouge, noir ou marron pour la phase ou toute autre couleur excepté celles déjà
utilisées pour le neutre et la terre ainsi que le jaune et le vert.
2,5 mm2 pour les circuits de prises de courant et d'appareils ménagers (lave-linge,
lave-vaisselle) ;
4 ou 6 mm2 pour les circuits de forte puissance (cuisinière électrique, par exemple).
Traversée de murs et de planchers : dans tous les cas de figure, la traversée d'un mur ou
d'un plancher doit être réalisée sous un fourreau présentant un degré de protection au
moins égal à 5.
En salle d’eau, seuls les conduits isolés ou isolant (PVC) sont autorisés
Le vide sanitaire n’est (en principe) pas à utiliser pour le passage des canalisations
électriques.
(2) si le vide (technique) n’est pas comblé avec d’autre matériel (laine de verre, bourrage isolant,.)
La protection mécanique des fils électriques doit être assurée jusqu’à l’intérieur des boites
d’encastrement (le fourreau, la gaine doit y rentrer).
Sont concernés tous les appareillages encastrés dans les murs (prises, interrupteurs,….°
Appareillage encastré
Nature du matériau
Avec boite Sans boite
d’encastrement d’encastrement
Briques, pierres, maçonnerie, béton, plâtre,….. Autorisé Interdit
Soit la profondeur maximum des saignées dans les murs (de séparation).
Le diamètre du fourreau, de la gaine que l’on désire encastrer doit être sélectionné en
fonction de la largeur du mur fini. Ou, inversement, ayant un mur d’une certaine largeur, la
gaine que l’on pourra y encastrer devra avoir un diamètre maximum.
Diamètre
Épaisseur
Profondeur de la extérieur
Type de matériau (largeur) du mur
saignée (mm) maximal du
fini (mm)
conduit
Brique creuse de 35 avec plâtre 50 Dans les alvéoles 15
Brique creuse de 50 avec plâtre 70 Dans les alvéoles 20
Brique creuse de 80 100 Dans les alvéoles 20
Brique/pierre pleine 70 18 16
Bloc béton plein de 75 90 18 16
Parpaing (béton alvéolé) de 75 90 18 16
Plaques de plâtre de 60 60 20 16
Plaques de plâtre de 70 70 20 16
Plaques de plâtre de 80 80 20 16
Plaques de plâtre de 100 100 25 20
Pour le béton armé, béton banché, les panneaux de béton préfabriqué les encastrements
sont (en principe) prévus à la construction, lors du coulage.
Mais il arrive que des gaines soient oubliées (mésentente entre maçon et électricien sur le
chantier, par exemple….), et alors il faut se dépêcher de faire des saignées dans le béton
fraîchement démoulé et par la suite, il faut se munir d’un marteau-piqueur ou passer à la
solution « en apparent »….
3.4.3.5. Détails pour saignées dans les murs de séparation d’au moins 100mm
Les conduits ne peuvent être encastrés que dans les « vides » longitudinaux des
matériaux creux (brique creuse, moellon, parpaing, ….) et n’y être placé que lors de
la construction du mur (en matériau creux).
La saignée ne peut être exécutée que sur une seule face du mur
La saignée ne peut être exécutée que sur une longueur maxi de 0,50 m depuis le
point d’intersection de 2 murs
Saignées verticales
Pour le même mur, une longueur mini de 1,50 m doit exister entre 2 saignées
verticales différentes. Il est interdit de faire 2 saignées sur le même axe vertical
(une saignée depuis le plafond et une depuis le sol).
Une saignée verticale ne peut être exécutée qu’à une distance minimale de 20 cm
depuis l’intersection de 2 murs
Rappel/note
2. Tous les circuits doivent être issus du même tableau et sans appareil/appareillage
intermédiaire (transfo, autotransfo, onduleur,….)
3. Les conducteurs de phase doivent avoir la même section dans le même circuit et
ne pas avoir plus de 2 « degrés » de différence pour des circuits différents
exemple : (1,5 + 2,5 + 4 mm²) dans le même conduit est OK mais pas (1,5 + 4 + 6
mm²)
Exemple :
Table 19 : Dimensions pour remplissage 1/3 maximum dans les conduits (bis)
Les conduits à utiliser sont 32 pour les ICT, 25 pou les IRL et MRL et 32 pour le MSB
(Métallique Souple Annelé)
Depuis le 1er juin 2004, les appareillages à griffes sont interdits (ils restent tolérés pour le
dépannage).
Les prises de courant doivent être du type à obturateur : elles sont équipées d'un système
qui empêche l'introduction d'un objet, notamment par les enfants.
Nombre de socles
Pièce ou local Détails, commentaires
mini
Entrée, dégagement 1
4 au-dessus du plan de travail (hauteur 8 à 25cm)
2 d'usage normal
Cuisine 6
Si la surface ≤ 4m² : 3 socles admis dont 2 pour le
plan
1 par tranche de 4m² à répartir en périphérie
Salon, séjour 5
Exemple : 25m² / 4 = 6,25 soit 7 socles
Chambre 3 A répartir en périphérie
Salle de bain 1 Hors des volumes 0, 1 et 2
Si vous possédez une pièce de toilettes de 15 m²,
WC /
il faut peut être y installer une prise……
Autres locaux (grenier,
1 Si la surface ≥ 4m²
garage, ...)
Bouton de commande avec voyant recommandé
Extérieur 1
Hauteur recommandée : 1m
Table revue dans la suite de ce document (dans les chapitres 7, 8, 9 qui sont des extraits
des nouvelles normes européennes), ainsi que pour les consignes ci-après. Il n’est pas
inutile de répéter « x » fois la même chose quand il s’agit de normes et sécurité
électriques, car malgré le « professionnalisme » des installateurs électriciens (ou de la
bonne volonté des installateurs du dimanche), l’on trouve régulièrement des réalisations
hors normes, voire des installations à faire hérisser les cheveux sur la tête d’un
« véritable » électricien du domaine domestique.
Les prises de courant sont interdites au-dessus des plaques de cuisson et des éviers.
Protection
Fils Nombre de socles
Disjoncteur Fusible
16 a interdit 1,5 mm² 5 socles maximum
20 A 16 A 2,5 mm² 8 socles maximum
Les socles de prises de courant doivent être installés à 5cm minimum du sol fini (par
rapport à l'axe de la prise) pour les prises 16/20A et à 12cm pour les prises 32A.
Dans la cuisine, au-dessus du plan de travail, les prises sont à installer entre 8 et 25cm de
hauteur.
Exceptionnellement, une prise pour la hotte peut être installée au-dessus de la plaque de
cuisson à 1,80m du sol fini minimum.
Les socles de prises de courant sont décomptés par paire : une prise double compte pour
un seul socle.
Les prises de courant commandées sont assimilées à un circuit d'éclairage, une prise
représente alors un point d'éclairage.
Il est recommandé d'installer une prise extérieure près des accès, terrasse, balcon, ...
Cette prise sera commandée par un interrupteur placé à l'intérieur et muni d'un témoin de
fonctionnement.
La prise doit être de type étanche (IP54) et placée idéalement à 1m du sol fini.
Pour les prises extérieures non attenantes aux locaux, il faut prévoir un circuit spécialisé
protégé par un DDR 30mA spécifique (ce même DDR pourra protéger l'éclairage
extérieur).
4.1. APPAREILLAGE
Cela parait simple, il suffit d’avoir le coup de main pour en premier lieu, poser la boite
d’encastrement appropriée (1, 2, 3 fonctions et en jouant les plâtriers), ensuite poser le
cadre (sur la boite) puis le mécanisme et enjoliveurs / plaque de finition.
Si les boites d’encastrement sont (généralement) communes à toutes les sortes / marques
d’appareillages, les mécanismes et enjoliveurs évoluent entre les catégories
Avec utilisation du même type d’appareillage que précédemment, le support au lieu d’être
encastré est en saillie
Quant au câblage il pourra être totalement encastré ou en apparent sous moulure (voir ci
après)
L’appareillage (inter, prises,….) est spécifique à ce type d’installation. Voir les catalogues
des fournisseurs : vous trouverez des fabricants de moulures / plinthes et accessoires
(Planet-Watthohm, Téhalit,….) et des fournisseurs d’appareillage saillie (Legrand et les
autres…..) voire des fabricants pour l’ensemble (Legrand)
La goulotte est pratiquement toujours posée en position basse, au niveau du sol mais rien
ne vous empêche de faire une distribution par goulotte au dessus d’un plan de travail. Les
goulottes de distribution pour appareillage sont soit en PVC soit en aluminium.
Une autre solution de distribution e pose d’appareillage, les colonnes (fixes ou mobiles) et
les colonnettes (voir la figure pour le kit de passage de câbles sur plancher)
Extérieur, implique automatiquement d’être soumis aux intempéries, l’appareillage ‘et les
accessoires de câblage) doivent donc être étanches.
Cet appareillage sera câblé, raccordé en utilisant des boites de jonction, de dérivation
IP55 qui seront soit à embouts, soit standard (lisse), soit à entrées prédéfoncées
nécessitant l’emploi de presse – étoupes (en PVC pour installation domestique)
Et entre tous ces éléments, il faut du tube IRL avec ses accessoires
- pousser le conduit.
Voyons ici quelques conseils de pose pour la boite de centre, qui est obligatoire dans
toutes les pièces de la maison en neuf et en rénové.
Important : la fixation doit être reliée à la structure selon l'un des montages ci-dessous.
Le matériel employé, pour applique ou point central pourra être comme pour le type de la
figure « exemple de boites de fixation pour luminaires »
Dans la mesure du possible, pour chaque appareil fixe (connecté en permanence sans
prise), il faut prévoir une alimentation et une protection propre, section des conducteurs et
calibre de la protection fonction de la puissance (de chaque appareil). Le conducteur de
terre de même section que pour la phase et neutre. Voir les tableaux dans les chapitres
suivants.
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Distribution domestique
Il faut différencier :
Les appareils mobiles (ou le petit électroménager) sont connectés à la demande sur les
prises : robot marie, grille-pain, cafetière, bouilloire, ordinateur, télévision, etc.…
Ils seront systématiquement branchés sur des prises de courant munis de fiche de terre (il
est désormais interdit d’avoir des prises à 2 alvéoles) mais le câble de branchement ne
comporte pas automatiquement un conducteur de terre : il faut dans ce cas que l’appareil
concerné soit de classe 2, c'est-à-dire, à double isolement, aucune partie métallique
n’étant accessible. Voir le cours « Sécurité électrique » EXP-MN-SE180
La multiplicité de nos
équipements nous
amène à devoir
démultiplier les
raccordements mobiles.
Attention à vous
procurer des
« multiprises » aux
normes !
Le câblage amont (jusqu’au prises de courant) est en 1,5 ou 2,5. N’achetez pas (en
supermarché ou en magasin discount)) des blocs avec câbles de section inférieure à 1
mm² (j’en ai vu !) et muni d’appareillage hors standard, l’ensemble fondant au premier
branchement. C’est le résultat du « le moins cher »…
Testez donc vos blocs multiprises, s’ils sont chauds ou si vous entendez un grésillement
(ou les 2 ensemble), c’est qu’il y a un problème….
La nécessité de « calorifuger »
J’ai même décidé (et calculé) l’installation de chauffage dans des logements, pavillons
individuels, collectivités,…., (et ça fonctionne). En résumé, ce que j’ai retenu pour
l’installation de chauffage avec convecteurs dans des logements convenablement isolés
en zones tempérés (maxi de – 10°C dehors), c’est qu’il faut 100 W par m² (hauteur de
plafond standard 2,20 à 2,50 m) ou 40 W par m3.
L’on supposera que le lecteur est familier avec les installations électriques, qu’il connaît
les bases de l’électricité, bref qu’il soit « déjà » électricien.
5.1. SYMBOLES
Soit les symboles graphiques à utiliser pour établir les schémas d’une installation
électrique.
Généralités
Courant alternatif
Courant continu Courant alternatif
monophasé
Courant alternatif
triphasé
Raccordements, distribution
Coffret de
Barrette de terre Compteur
branchement
Quant aux protections (fusibles, disjoncteurs,….) voir le cours SE040 (plans électriques) et les cours SE110
et SE120 sur les protections et tableaux électriques
Ventilateur
Appareil de
(représenté avec Appareil de
chauffage à
canalisation chauffage
accumulation
électrique)
Appareil
Chauffe-eau à
électroménager fixe Cuisinière électrique
accumulation
(symbole général)
Congélateur,
Moteur Transformateur
surgélateur
Canalisations
Canalisation
Canalisation placée dans un conduit encastré dans une
apparente posée sur
paroi
une paroi
Canalisation à 3
Deux canalisations n canalisations
conducteurs
Exemples d’indications pour canalisations (ne pas tenir compte des références de câble)
Câble CRVB à 3 conducteurs de 2,5 mm² de section placé dans un tube encastré dans une
paroi
Câble VVB à 3 conducteurs de 2,5 mm² de section posé en apparent sur une paroi
4 câbles VQB dont les conducteurs ont une section de 2,5 mm², l’ensemble étant placé dans
un tube encastré dans une paroi
Appareillage de commande
Interrupteur Interrupteur
Interrupteur
unipolaire Va et Vient bipolaire Va et Vient
unipolaire à tirette
(2 directions) (à 2 directions)
Interrupteur unipolaire à lampe de signalisation – la lampe brille lorsque l’appareil qu’il dessert
est en service
Contrôleur de ronde
ou dispositif de
Télérupteur Thermostat
verrouillage par
serrure
Prises de courant
Socle de prise de
Socle de prise de Socle pour plusieurs
courant semi
courant (symbole prises de courant
étanche, étanche ou
général) (figuré pour 3)
hermétique
Socle P.C avec
contact pour Socle P.C avec Socle P.C avec
conducteur de protection « enfant » interrupteur bipolaire
protection
Socle de prise de courant avec contact pour conducteur de protection et avec protection
« enfant »
Socle de prise de courant avec transformateur de séparation des circuits (par exemple, prise
rasoir)
Appareils d’utilisation
Point d’attente
Point d’attente appareil d’éclairage représenté avec
d’appareil d’éclairage
canalisation – point lumineux
en applique murale
Luminaire à Luminaire à
Lampe (symbole
fluorescence fluorescence à 3
général)
(symbole général) tubes
Projecteur Projecteur à
Projecteur à
(symbole faisceau peu
Faisceau divergent
général) divergent
Appareillage auxiliaire pour lampe à décharge. Note : représenté uniquement quand cet
appareillage n’est pas incorporé au luminaire
Ces symboles sont spécifiques aux installations domestiques, les plans de réalisation
aussi !
Si une prise de courant est commandée par interrupteur, la liaison est représentée
Sur ces plans, sont représentés l’implantation de tous les points d’éclairage, les appareils,
les prises de courant, les appareillages de commande. Les liaisons en pointillés
représentent les liens entre les divers appareils : par exemple un va et vient commandant
2 points d’éclairage, un interrupteur commandant une prise de courant. Libre au
concepteur, de modifier (ajouter, enlever, déplacer) l’élément désiré. Aucun câblage n’est
représenté sur ce « premier » plan (ou schéma).
Par contre, chaque appareil / appareillage peut (c’est même recommandé) être repéré sur
ce plan, ce qui servira pour le plan de distribution du tableau de protection et aussi pour
les autres schémas de réalisation. Voir la figure « schéma architectural général d’un
logement ».de ce paragraphe
Manuel de formation EXP-SE210-FR
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Distribution domestique
S’il s’agit d’un conducteur de neutre, un point est placé sur une extrémité
du trait oblique.
Note : sur ce schéma l’on pourrait (devrait) rajouter le repérage des appareils /
appareillages, le numéro des circuits et la section des conducteurs (quoi que l’on sache
d’office la section qu’il faut pour l’éclairage et les prises…..)
Quant aux couleurs (normalisées) : le fil de phase est en rouge, celui du neutre est en bleu
et celui de la terre en vert/jaune. Tout comme les « autres schémas de détail », en
industriel, ce schéma, s’il doit reprendre tous les circuits d’un logement sera vite
‘surchargé’, et difficile à lire….
Les liaisons « internes », par exemple entre interrupteur et lampe peuvent avoir
d’autre couleurs, y compris le rouge (bleu étant réservé pour le neutre et vert –
jaune étant uniquement pour la terre) (vert et jaune – séparés – sont également
interdits. En fait, vous pouvez utiliser les couleurs que vous voulez à partir du
moment ou réserver le bleu clair pour le neutre et le V/J pour la terre.
La coupure est dans tous les cas bipolaire (sur les 2 fils)
Soit le même type de schéma que dans l’industriel montrant les circuits et les protections
depuis le tableau de distribution et ce suivant le principe général de la figure ci-après
Ci-après, schéma développé du simple allumage avec un simple point d’éclairage et dans
la version ‘lampes en parallèle.
5.3.5. Le télérupteur
Un télérupteur est constitué d’une bobine, d’un ou de plusieurs contacts et d’un système
mécanique qui mémorise la position du contact.
Fonctionnement :
Une impulsion (avec un poussoir) sur la bobine, le contact est et reste fermé
Contact
fermé
etc
Contact
ouvert
t
Impulsions sur un (quelconque)
bouton - poussoir du circuit bobine
On installe un télérupteur lorsque l’on dispose au moins de trois points d’allumage pour
l’allumage de points lumineux.
Exemple : couloir. Avec 2 points de commande seulement, un système V&V est plus
rentable (en monophasé).
Le montage peut avoir un circuit de commande sous une tension différente de la tension
de ‘puissance’ sur les appareils d’éclairage.
Figure 89 : le montage
télérupteur en schéma développé
avec un transformateur sur la
commande
5.3.6. La minuterie
Tm Tm Tm Tm
Contact
fermé
etc
Contact Contact ouvert automatiquement
ouvert
t
Impulsions sur un (quelconque)
bouton - poussoir du circuit bobine
On installe une minuterie lorsque l’on désire une extinction automatique d’un ou de
plusieurs points lumineux.
Fonctionnement :
Une impulsion sur un des points d’allumage (bouton poussoir) permet la mise sous tension
d’un ou de plusieurs points lumineux pendant un temps Tm prédéterminé. L’extinction du
ou des points lumineux est automatique.
Une fois le temps écoulé (réglage du temps effectué par l’utilisateur), le contact ‘K’ se
déclenche. Le trait en pointillé représente la liaison entre la bobine et le contact.
Lorsque l’on appuie sur un poussoir, la temporisation reprend son cycle pour le
temps de réglage total initial
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Distribution domestique
L’action sur un poussoir quand la minuterie est en marche n’a aucun effet,
l’éclairage se ‘coupera’ de toute façon à la fin du temps préréglé.
Avec le montage du bas, la tension aux bornes de la bobine n’est effective qu’à la
première commande. Tant que le contact est fermé, il n’y pas de possibilité d’avoir une
tension (d’enclenchement) aux bornes de la bobine.
Ci-après quelques câblages typiques, suivant les types de tube qu’il faudrait appeler :
« tube à décharge électrique dans du gaz basse pression »……ou plus
simplement, « tube luminescent » pour illuminescence d’un gaz (qui n’est pas du fluor et
encore moins du néon dans les tubes classiques). Voir cours ‘éclairage et prises’.
Figure 94 : Tube avec ‘ballast -self’ (inductance + starter + condensateur sans et avec
autotransformateur
Pour les schémas de câblage « tableaux », voir les exemples en fin de ce document,
chapitre 13
Le degré de protection IP doit toujours être lu et compris chiffre par chiffre et non
globalement. Par exemple, un coffret IP 31 est correct dans une ambiance exigeant
un degré de protection minimal IP 30. Par contre, un coffret IP 20 ne peut pas
convenir.
Les degrés de protection indiqués sont valables pour les enveloppes telles qu’elles
sont présentées. Cependant, seuls un montage de l’appareillage et une installation
effectués dans les règles de l’art garantissent le maintien du degré de protection
d’origine.
lettre désignation
Elle est utilisée seulement si la protection effective des personnes est supérieure à celle
indiquée par le 1er chiffre de l’IP.
Lorsque seule la protection des personnes est intéressante à préciser, les deux chiffres
caractéristiques de l’IP sont remplacés par X. Exemple : IP XXB.
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Électricité
Distribution domestique
L’absence d’indication signifie que la classe d’influence externe est AF1 (risque
négligeable de substances corrosives ou polluantes).
La norme NF C 15-100, édition 2002, donne les conditions de fonctionnement et traite plus
précisément la classe AF.
La publication IEC 529 (2e édition 1989-11) et la norme allemande (DIN 40050 de juillet
1980 et DIN-VDE 0470 1re partie) sont suffisamment voisines de la norme NF C 20-010
(1re édition octobre 1986) et de la norme européenne EN 60529 d’octobre 1992 pour
permettre d’indiquer par le code IP les degrés de protection procurés par une enveloppe
de matériel électrique contre l’accès aux parties dangereuses et contre la pénétration de
corps solides étrangers ou celle d’eau.
Ces normes ne sont pas à considérer pour la protection contre les risques d’explosion ou
des conditions telles que l’humidité, les vapeurs corrosives, les champignons ou la
vermine.
Le code IP est constitué de 2 chiffres caractéristiques et peut être étendu au moyen d’une
lettre additionnelle lorsque la protection réelle des personnes contre l’accès aux parties
dangereuses est meilleure que celle indiquée par le premier chiffre.
Pas de protection des personnes contre les contacts avec des parties sous
tension ou mobiles à l’intérieur de l’appareil.
0
Équipement / appareil sans protection contre entrée de corps étrangers solides
5
Protégé contre les poussières (pas de dépôt nuisible)
6
Totalement protégé contre les poussières
Exemple
Elle fait l’objet d’un projet de norme européenne EN 50-102 pour définir un code IK.
Énergie de choc = masse x gravité x hauteur (i.e.: 5kg x 9.81 x 0,4m = 20 joules). 10 est
utilisé au lieu de 9.81 dans la table
Pour la résidence individuelle, les équipements décrits ci après sont (en principe) à
considérer en option, mais si vous habiter en résidence collective ils deviennent
obligatoires tout comme pour les bâtiments recevant du public et les bâtiments à usage
professionnel (bureaux).
L‘intensité du signal d‘alarme peut causer une lésion de l‘ouïe (protéger les oreilles
pendant le test de fonctionnement).
Le détecteur de fumée surveille une zone défi nie dans les environs de son lieu de
montage et pas obligatoirement d’autres pièces ou d’autres étages.
Alarme de
fumée fumée Évacuation
détectée
Fonctionnement
-
normal Pile OK
Panne
Remplacer
Voir la figure pour les conseils et recommandations de pose des détecteurs de fumée
dans une habitation individuelle
Ne pas monter :
dans des endroits sujets aux courants d‘airs (près de fenêtres, portes etc.)
Quant aux systèmes de détection (feu, gaz, fumée, flamme) avec toutes les logiques
séquentielles d’alarmes et de réaction procédé en découlant, voir le cours EXP-MN-SI100,
les systèmes « Fire & Gas » étant classés dans
l’instrumentation.
Lors d'une alarme feu, ce tableau d'alarme de type 4 permet, suite à un déclenchement
manuel, de diffuser un signal sonore d'évacuation pendant 5 minutes au maximum et
éventuellement d'un message enregistré. En cas de réarmement du déclencheur manuel
pendant ces 5 minutes, la diffusion du signal sonore est stoppée).
Soit les blocs autonomes de balisage et d’ambiance obligatoires dans les bureaux et
bâtiments publics, mais pas chez soi….
Voir le cours SE160 qui présente tous les types d’éclairage de sécurité et éclairage de
secours dans tous les types de sites et locaux.
A savoir simplement qu’en éclairage de sécurité il faut avoir 5 lumen / m², 2 types de blocs
existent, diffusant automatiquement l’éclairage de secours (depuis des batteries
autonomes) dès que l’alimentation secteur disparaît inopinément (autrement que par
action sur les interrupteurs).
Blocs de balisage : dans les circulations, couloirs, escaliers, à placer à tous les
changements de direction ou de niveau et au moins à 12/15 m l’un de l’autre dans les
parties droites. Un bloc de balisage diffuse (généralement) 60 lumens pendant 1 heure
Blocs d’ambiance : pour les salles recevant au moins 50 personnes (ou susceptibles de
recevoir). Un bloc d’ambiance diffuse (généralement) 300 lumens pendant 1 heure, il
couvre donc, 60 m² puisqu’il faut 5 lumens/m². Des blocs plus « performants diffusent
600, 800, 1000, 1500,…..lumens
Si vous habitez en appartement, vous devez être familier avec ce type de balisage, et s’il
n’y en a pas, c’est que vous êtes dans un « vieux » bâtiment et qu’il risque d’y avoir des
problèmes avec la sécurité (les pompiers)…
Ce coffret doit être muni d’un dispositif manuel de coupure générale (éclairage + force
motrice + autres circuits si existant). Des coups de poing complémentaires sont
éventuellement à ajouter (autre accès).
7.1. HISTORIQUE
Née en 1911 sous le titre "Instructions concernant les conditions d’établissement des
installations électriques de première catégorie dans les immeubles et leurs dépendances",
plus sobrement "publication 137", la norme s’est appelée successivement C 11, NF C 11,
USE11 au fil du temps et de son enrichissement technique. C’est en octobre 1956 que la
norme devient NF C 15-100, lors du classement méthodique adopté par l’UTE, mais la
vraie refonte du texte est liée à la publication du décret du 4 novembre 1962 concernant la
protection des travailleurs. La norme apparaît alors sous son aspect actuel : classement
en dix chapitres, prise en compte des risques de contacts directs et indirects, apparition
des dispositifs différentiels. Plusieurs évolutions seront introduites.
La dernière version date de 1991, révisée par deux amendements en 1994 et 1995.
les exigences de sécurité évoquées par les règlements émis par les différents
ministères,
Pour ces différentes raisons, une nouvelle version a été homologuée par l’AFNOR le 5
novembre 2002 et validée par un décret d’application paru au J.O. le 5 décembre 2002.
Ce décret rend son application obligatoire pour tous les travaux dont le permis de
construire est postérieur au 31 mai 2003, tant dans la rénovation que dans la construction
neuve.
La présentation est nouvelle, le but étant de faciliter l’accès aux informations. La lecture en
est fortement simplifiée par deux modifications importantes :
Deux dimensions sont prévues en fonction de la surface habitable : 150 x 400 mm pour
une surface inférieure à 35 m² et 200 x 600 mm pour les surfaces supérieures.
La norme impose cette dimension sur la hauteur totale du local, en encastré, semi
encastré ou apparent.
le tableau de communication,
2 socles de prises de courant 10/16 A 2P+T, protégées par une protection dédiée,
Le panneau de contrôle n’est pas obligatoirement dans le logement mais, lorsqu’il est
intégré, il doit être positionné dans la GTL. La réglementation ne change pas concernant
son accès lorsqu’il assure la commande de coupure générale : son accès doit être assuré
sans passage par l’extérieur.
ils sont fortement déconseillés dans la salle de bain, interdits dans les volumes 0, 1,
2 et 3 ;
ils sont interdits dans les placards, au-dessus ou en dessous de points d’eau (évier,
lavabo), d'appareils de chauffage ou de cuisson.
Les protections mises en oeuvre doivent être conformes au tableau 771.F de la norme
(voir ci après).
Le tableau de communication doit voir passer toutes les arrivées de courants faibles,
télévision, téléphonie, connectique réseau… à destination des différentes répartitions
définies par pièce.
D’une dimension minimum de 250 x 225 x 70 mm, il est défini comme le point d’entrée des
opérateurs courants faibles (télévision, téléphonie, VDI…).
1,5 16 10
6 32 32
(1) Sauf cas particuliers où cette valeur peut être augmentée jusqu'à 16 A. - (2) Ces valeurs ne
tiennent pas compte des chutes de tension. - (3) Non autorisé.
La norme renvoie aux guides UTE C 15-900 et UTE C 90-483 pour plus de précisions
concernant la mise en oeuvre des câbles de communication.
La mise en place d’une protection par parafoudre est donc obligatoire dès lors que le
bâtiment se trouve dans une zone à niveau kéraunique supérieur ou égal à 25 et qu’une
partie de l’alimentation se fait en ligne aérienne.
Le choix et la mise en oeuvre d’un parafoudre sont définis dans le guide UTE C 15-443.
L’article 531 "protection contre les courants de défaut" fixe les grandes règles concernant
la mise en oeuvre de ces produits.
L’article 771.531.2.3.2 "protection contre les contacts indirects" stipule que "tous les
circuits de l’installation, quel que soit le schéma de liaison à la terre de
l’alimentation, doivent être protégés par des Dispositifs Différentiels à courant
différentiel résiduel assigné au plus égal à 30 mA".
L’évolution est importante et vise à garantir une protection complémentaire contre les
contacts directs sur l’ensemble de l’installation électrique de l’habitation, et non plus
seulement sur les prises de courant.
En outre, sans l’imposer, elle conseille vivement un départ spécifique protégé par un DDR
type A pour l’alimentation du congélateur, conseil que toute personne ayant connu la
mésaventure d’un appareil déconnecté pendant la durée des vacances comprendra sans
peine !
(1) L'interrupteur différentiel 40 A de type A doit protéger notamment le circuit spécialisé cuisinière
ou plaque de cuisson et le circuit spécialisé lave-linge. En effet, ces matériels d'utilisation, en
fonction de la technologie utilisée, peuvent en cas de défaut produire des courants comportant
des composantes continues. Dans ce cas, les DDR de type A conçus pour détecter ces courants
assurent la protection.
La commande de l’éclairage par interrupteur (ou bouton poussoir dans le cas d’utilisation
d’un télérupteur) doit se situer à une hauteur comprise entre 0,80 m et 1,30 m au-dessus
du sol fini.
Les socles de prises de courant commandées sont comptés comme points d’éclairage. La
commande par un même interrupteur est limitée à deux prises situées dans un même
local. En cas contraire, il y a obligation de passer par une commande relais (télérupteur,
contacteur…).
Un même départ monophasé 230 V en câble de 6 mm² peut ainsi accueillir une puissance
utile de 7 250 W. Il est protégé par un disjoncteur 32 A ou un fusible 25 A (tableaux 771.B
et 771.C).
Celui-ci peut être effectué soit par le sectionneur général de l’installation de chauffage, soit
par un sectionnement indépendant ; le cas échéant, le texte impose le marquage
"attention fil pilote à sectionner" sur le tableau de répartition et à l’intérieur de la boîte de
connexion de l’élément de chauffage.
La solution qui semble être la plus simple consiste à assurer le sectionnement par le
disjoncteur de protection du gestionnaire de chauffage chargé de la régulation thermique
du bâtiment (voir figure).
7.3.6.1. Généralités
Le nombre de socles de prises de courant est étendu de façon significative pour répondre
au développement des besoins de connexion liés à l’extension de l’électronique dans tous
les domaines de l’habitat (voit table dans ce paragraphe).
Le nombre de socles de prises de courant 16 A est limité sur un même départ en fonction
du câble : cinq socles pour une section 1,5 mm², huit socles pour un câblage en 2,5 mm2.
Il faut noter l’obligation d’une protection par disjoncteur 16 A maximum sur les circuits
"prises de courant" câblés en 1,5 mm².
En effet, la protection par fusible 10 A n’est pas autorisée par le tableau 771.F
(paragraphe précédent) définissant les courants assignés des dispositifs de protection en
fonction de la section des conducteurs.
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Formation Exploitation
Électricité
Distribution domestique
La commande s’effectue par interrupteur (maximum de deux socles situés dans une
même pièce) ou par télérupteur ou contacteur intermédiaire (sans limitation de nombre).
7.3.6.3. Séjour
Le nombre minimum de prises de courant du séjour n’est plus fixe mais va dépendre de la
surface de la pièce à raison d’un socle de prise 16 A + T pour 4 m² habitables, avec un
minimum de cinq socles, hors prises de courant commandées. Un séjour de 35 m² se voit
ainsi doté de 35/4 = 8,75 soit neuf socles de prises de courant.
7.3.6.4. Cuisine
La cuisine est traitée en deux parties, socles spécialisés et socles non spécialisés.
Pour les socles non spécialisés, la norme impose un minimum de six socles de prises,
dont quatre situés au-dessus du plan de travail. Les socles ne doivent pas être positionnés
au-dessus du bac de l’évier ou des plaques de cuisson. Un commentaire autorise une
prise complémentaire pour la hotte d’aspiration, située au-dessus des plaques de cuisson
mais à une hauteur minimum de 1,80 m du sol fini. Une dérogation limite le nombre de
socles à trois pour une surface utile inférieure ou égale à 4 m².
Les autres locaux de surface supérieure à 4 m² et les aires de circulation doivent être
munis d’un socle de prise.
La mise en oeuvre d’une prise de courant sur le domaine privé extérieur est possible ; la
norme donne en commentaire le conseil d’une alimentation par un dispositif de mise hors
tension couplé à un voyant présence tension placé en intérieur.
Ce conseil vise surtout à éviter le piratage d’énergie lors des absences de l’occupant. Au-
delà du piratage d'énergie, il n'est pas utile de laisser à disposition de gens mal
intentionnés, une source d'énergie électrique permettant d'alimenter de l'outillage
électroportatif qui faciliterait la pénétration par effraction de locaux.
La VMC équipant les maisons individuelles doit faire l’objet d’un départ spécifique, protégé
par un disjoncteur 2 A (tableau 771.F) éventuellement 16 A.
D’autres circuits spécialisés peuvent être ajoutés pour des fonctions listées dans la norme:
chauffe-eau, chaufferie, climatisation, pompe à chaleur, piscine…
Depuis 1991, les prises de courant jusqu'à 16 A + T doivent être à obturation. Pour
les prises supérieures à 16 A, la nouvelle version C 15 -100 laisse, jusqu'au 1er juin 2004,
la possibilité d'être sans obturation sous conditions restrictives de pose. A partir du
1er juin 2004, l'ensemble des prises devra comporter des obturateurs intégrés.
La fixation des prises doit, bien entendu, assurer une bonne tenue dans les boîtiers
d’encastrement. (771.530.4).
Le nombre de socles de branchement télévisuel est fixé à deux pour les logements de
moins de 100 m² et à trois pour les surfaces supérieures à 100 m².
Une dérogation est applicable pour les surfaces inférieures à 35 m², pour lesquelles la
norme tolère un seul socle.
Chaque socle, installé à une hauteur minimum de 50 mm au-dessus du sol fini, devra être
desservi par une canalisation provenant du tableau communicant de la GTL, canalisation
de 300 mm² ou conduit de 20 mm de diamètre intérieur. Comme pour les prises de
courant, les fixations à griffes sont bannies depuis juin 2004.
La salle de bain est une pièce présente dans tous les logements modernes et qui a
toujours tenu une place particulière dans la norme NF C 15-100. La nouvelle version de
celle-ci renforce cette position par une redéfinition des volumes et la mise en place de
mesures de sécurité renforcées dans les volumes 1 et 2 (701.32).
Celle-ci peut utiliser les huisseries mais non les canalisations. L’annexe de la partie 701
définit l’ensemble des règles à respecter pour cette mise en oeuvre (voir figure et
paragraphe 10.10 de ce document).
Ils sont aussi interdits en volume 1 à l’exception des interrupteurs de circuits en TBTS
(dont la source doit être installée hors volumes 0, 1 et 2) et du chauffe-eau lorsque aucune
autre solution n’est possible. La mise en place est soumise alors à plusieurs obligations
(701.55) :
Les matériels doivent en outre être alimentés en eau par des canalisations métalliques.
Les appareillages électriques sont également interdits dans le volume 2 hormis quelques
cas soumis à dérogation (701.55) :
les appareils de chauffage et luminaires de classe II, protégés par DDR 30 mA,
une prise de courant dédiée au rasoir électrique, sous réserve que celle-ci soit
alimentée par un transformateur de séparation de puissance maximum égale à 50
VA.
Les lave-linge et sèche-linge peuvent toutefois être installés en volume 2 si une cloison de
la zone 1 est réalisée par la mise en place d’une séparation en matériau non métallique,
de hauteur égale à celle du volume 1.
Les socles de prises de courant installés dans le sol sont interdits dans tous les volumes
de la salle de bain. Le nombre de schémas explicatifs est en très forte augmentation,
donnant des exemples très diversifiés prenant en compte les séparations de cloisons, les
receveurs de douche à pommeaux fixes ou mobiles, etc.
Nouvelle restriction sur les minuteries dont la fonction est limitée à cinq niveaux au lieu de
sept, mais dont le nombre de luminaires commandés passe de deux à trois maximum
lorsque la minuterie est commune à la montée d’escalier. En commentaire, l’article
772.2.3 recommande la mise en place d’appareillage à préavis d’extinction.
L’article 771.514 traitant de l’identification des circuits précise que chaque circuit doit être
repéré par "une indication appropriée, répondant au besoin de l’usager et du
professionnel", précisant les locaux desservis et la fonction remplie.
A noter que le commentaire du même article précise la possibilité de rester au niveau d’un
schéma unifilaire.
Cette disposition vise à terme l’existence d’un dossier technique électrique pour toute
réalisation dans le domaine de l’habitation. Elle devrait donc favoriser la constitution par
l’installateur artisan de dossiers techniques sur informatique à partir de logiciels dédiés au
tarif bleu. Cela est déjà le cas pour les installations de puissance industrielles ou tertiaires
avec les logiciels de conception
Les paragraphes 312.2.1, 312.2.2 et 312.2.3 traitent les schémas de liaisons à la terre
respectivement TT, TN et IT. Peu de modifications sont faites sur des schémas déjà bien
maîtrisés.
En schéma TNC et TNS, les symboles PE, N et PEN déjà existants dans la NF C 03-211
sont officialisés.
La protection du neutre peut être envisagée en TNC : elle provoquera alors la coupure des
trois phases simultanément, à l’exclusion du PEN dont la continuité doit être assurée
(431.2.1).
Un nouveau paragraphe (312.2.4) traite les schémas de liaisons à la terre pour les
installations à courant continu et donne des exemples de réalisations dans les quatre
schémas TNS, TNC, IT et TT, tout en spécifiant toutefois en commentaire que le schéma
TT n’est généralement pas utilisé.
L’article 314 redéfinit des directives de divisions des installations en attirant l’attention sur
les différents phénomènes nuisibles au bon fonctionnement de celles-ci.
Le commentaire du paragraphe 314.1 conseille de limiter les courants de fuite liés aux
appareillages électroniques et informatiques au tiers de la valeur du DDR de protection,
soit 10 mA. Cette pratique limite le nombre de socles de prises de courant à 10 par DDR
installé et laisse une marge de sécurité de 50 % sur le courant de fuite minimum pouvant
provoquer un déclenchement (15 mA).
Jusqu’à ce jour, les points traitant de la sécurité des utilisateurs étaient dispersés dans les
différents chapitres de la norme NF C 15-100. Désormais, le titre 4 "Protection pour
assurer la sécurité", découpé en cinq chapitres, harmonise et intègre les différentes
mesures à mettre en oeuvre pour assurer la sécurité des personnes. Trois types de
protections sont définis :
L’article 4.42 "Protection contre les effets thermiques" regroupe l’ancien chapitre 42 et la
section 482 de l’ancienne norme. La protection contre l’incendie est entièrement redéfinie.
la possibilité de réaliser un tableau principal en TNC dans un local BE2. Tous les
départs de ce tableau devront toutefois être réalisés en TNS.
La norme (article 4.46) modifie les règles concernant la fonction "coupure pour entretien
mécanique" en imposant la coupure et le sectionnement de tous les conducteurs actifs,
obligations qui n’étaient pas explicites dans l’ancienne norme.
La coupure d’urgence n’est plus traitée dans la norme, celle-ci renvoyant l’utilisateur à la
directive machine rendue obligatoire par l’arrêté du 29 juillet 1992.
Une interprétation (96-06) permet la mise en place d’une coupure tripolaire dans un
tableau alimenté en TNC dont les départs sont réalisés en TNS.
7.4.4.1. Généralité
Le titre 5 "choix et mise en oeuvre des matériels" précise les différents types de matériels,
les modes de pose autorisés et les conditions particulières d’utilisation. Le choix des
matériels doit se faire conformément aux normes européennes, documents
d'harmonisation ou normes nationales, le marquage "CE" n’étant pas suffisant pour la
mise en oeuvre des produits. En l'absence de normes de références, il convient donc de
demander la copie des tests de vérification de conformité auprès de l’importateur ou du
constructeur (5.51.511).
Ainsi, la tenue à l’eau, connue sous les indices IPx0 (sans protection) à IPx8 (matériel
submersible), se reclasse en AD0 à AD8.
Les conditions d’utilisation sont précisées dans les indices A dont les plus connus sont
rappelés :
Les indices C prennent en compte les particularités du bâtiment sous deux indices : CA1
ou CA2 pour des matériaux non combustibles ou combustibles, CB1 ou CB2 pour
l’absence ou la présence de risques spécifiques sur la structure.
Les indices B du tableau 51.A (dans la norme) définissent un certain nombre de locaux
spécifiques :
BC : définit les conditions de contact des personnes avec les masses métalliques
reliées à la terre
La liste des câbles disponibles sur le marché a été complétée pour intégrer les nouveaux
types de fabrications, les conducteurs à isolation minérale étant retirés par souci
d’harmonisation avec la législation européenne.
L’article 442 traite la protection contre les surtensions à fréquences industrielles dans le
but de protéger les matériels basse tension dans les situations les plus contraignantes sur
l’exploitation.
L’article 444 attire l’attention sur les problèmes de pollutions haute fréquence dans les
installations industrielles, sans toutefois être très directif. Le but semble être une
sensibilisation aux règles de mise en oeuvre des matériels sensibles dans des installations
comportant des perturbateurs.
Un point important reste spécifié en recommandation : l’existence d’un seul point d’entrée
pour toutes les canalisations du bâtiment (eau, gaz, électricité, courants faibles).
L’article 330 de la norme définit les principales perturbations rencontrées sur les réseaux
électriques de distribution, le paragraphe 330-1-1 s’attardant particulièrement sur les
phénomènes d’harmoniques de tension et de courant.
Le tableau présenté donne une définition d’échelle des perturbations rencontrées (voir
table de ce paragraphe).
THDu > 8 %
ou Pollution forte, Dysfonctionnements probables
THDi > 50 %
Taux d'harmonique 3 en courant > 15 % Courant non négligeable dans le conducteur neutre
L’article 524, paragraphe 2 définit les règles de calcul du conducteur de neutre. La prise
en compte des harmoniques de courant de rang 3 et multiples de 3 se fait en deux temps :
Figure 112: Exemple d’alimentation par un groupe générateur à BT, situé à l’intérieur de
l’unité en schéma TN
La partie 717 s’applique aux installations électriques mobiles équipant des véhicules (par
exemple : remorques, cars de démonstration), des conteneurs ou des cabines de
chantiers transportables (voir figure).
ensemble connectable sur une installation électrique directe : le schéma doit être
de type TNS ou TT, dans les deux cas la protection par dispositif différentiel étant
obligatoire.
- logements
la cuisine,
le séjour,
une chambre,
un W.C.
Concerne les ouvrages dont la date de dépôt de demande de permis de construire est
postérieure au 1er janvier 2008, ou à défaut :
8.1.2.2. Obligation
Prises de courant
Socles
supplémentaires
Non commandé
Prises de communication
Type
Hauteur
Prise en T interdite,
≤ 1,30 m du sol
Prise RJ45 obligatoire
Commande
Hauteur
Emplacement
Comprise entre 0,90 m
et 1,30 m du sol
A l'entrée, à
l'intérieur de chaque
Concerne commande
pièce
de :
Concerne le
éclairage
dispositif de
commande
volets roulants,
d'éclairage
thermostats ambiance
Escalier Cheminements
extérieurs
Dispositif d'éclairage
commandé aux Commande repérée
différents niveaux par un voyant
Éclairage
Escalier Extérieur
Hauteur
entre 1 et 1,80 m
(1,30 m dans locaux pour entre 0,90 et 1,30 m
Coupure d’urgence personnes âgées)
Socles de prise
du tableau de
communication :
entre 0,05 et 1,30 m
socles de
prises de courant
socles RJ45
au minimum 0,05 m
(brassage manuel)
Voir également les chapitres / paragraphes suivant reprenant les dispositions minimales
8.3.1. En général
8.3.2. Séjour
ou
8.3.3. Cuisine
1 point mini
6 dont 4 au dessus du plan A proximité d’au En option, en
Au plafond de travail moins une prise de complément
obligatoirement courant (éventuel) de la prise
+ 1 Accessibilité à séjour
Accessibilité : proximité immédiate de la Accessibilité : à une
commande commande d'éclairage hauteur ≤ 1,30 m SI réseau TV non
d'éclairage entre (peut être comptabilisé distribué par RJ454
0,90 et 1,30 m dans les 6)
ou
pour lave-linge, sèche-linge, lave-vaisselle,
congélateur, four
ou alimentation directe.
A proximité des arrivées et évacuation d’eau pour
à une hauteur ≤ 1,30 m
lave-linge et lave-vaisselle
1 circuit spécifique pour chaque équipement
spécifique qui pourrait être installé dans la
cuisine
ou
Lorsque l’emplacement du congélateur est
pour cuisinière ou plaque de cuisson défini, prévoir un circuit spécialisé avec 1
dispositif différentiel 30 mA spécifique, de
Accessibilité : à une hauteur ≤ 1,30 m préférence à immunité renforcée
8.3.4. Chambre
2 si > 100 m2
1 si y 100 m2
1 point mini
A proximité d’au
Au plafond Installation en périphérie moins une prise de 0 admis si ≤ 35 m2
obligatoirement courant
+ 1 Accessibilité à Accessibilité : à une
Accessibilité : proximité immédiate de la Accessibilité : à une hauteur ≤ 1,30 m
commande commande d'éclairage hauteur ≤ 1,30 m
d'éclairage entre
0,90 et 1,30 m
Prises spécialisées (4 = 3 + 1) Circuits spécialisés
ou
ou
A proximité des arrivées et évacuation d’eau pour 1 circuit spécifique pour chaque équipement
ces mêmes lave-linge et sèche-linge spécifique qui pourrait être installé dans la
salle de bain
Accessibilité :
commande
d'éclairage entre 0,90
et 1,30 m
pour WC à proximité
immédiate de la commande
d’éclairage
ou
Accessibilité : à une hauteur ≤ 1,30 m si équipement
installé dans ces autres locaux ou alimentation directe.
A proximité des arrivées et évacuation d’eau pour les à une hauteur ≤ 1,30 m
lave-linge et lave-vaisselle
1 circuit spécifique pour chaque
équipement spécifique qui pourrait être
installé dans ces locaux
8.3.7. Extérieur
Commande repérée
par voyant
En noir : obligatoire
9.1. SEJOUR
Tous les dispositifs manuels de commande fonctionnelle doivent être situés à une
hauteur comprise entre 0,90 m et 1,30 m du sol.
Sont concernés :
Au moins 1 point en plafond, équipé d’un socle DCL + douille DCL (Dispositif
Connexion Luminaire).
Répartition en périphérie.
En pratique :
- pour surfaces ≤ 20 m² = 5 socles
- pour surfaces ≤ 24 m² = 6 socles
- pour surfaces ≤ 28 m² = 7 socles
- pour surfaces ≤ 32 m² = 8 socles
- pour surfaces ≤ 36 m² = 9 socles
- pour surfaces ≤ 40 m² = 10 socles.
Accessibilité : L’axe des socles de prise de communication doit être situé à une
hauteur inférieure ou égale à 1,30 m du sol (771.559.6.2.1).
+ Prise coaxiale si la télévision n'est pas distribuée par les prises RJ45
(771.559.6.2) emplacement à proximité :
9.1.5. En complément
Un socle de prise de courant 16 A 2P+T non commandé, qui peut ne pas être
supplémentaire, doit être disposé à proximité immédiate du dispositif de commande
d’éclairage (771.314.2.1.1).
L’axe des socles de prise de courant doit être situé à une hauteur inférieure ou
égale à 1,30 m du sol (771.555.1.6.1).
9.2. CUISINE
Tous les dispositifs manuels de commande fonctionnelle doivent être situés à une
hauteur comprise entre 0,90 m et 1,30 m du sol.
Sont concernés :
Au moins 1 point en plafond, équipé d’1 socle DCL + douille DCL Dispositif
Connexion Luminaire).
Un socle de prise de courant 16 A 2P+T non commandé, qui peut ne pas être
supplémentaire, doit être disposé à proximité immédiate du dispositif de commande
d’éclairage (771.314.2.1.1).
L’axe des socles de prise de courant doit être situé à une hauteur inférieure ou
égale à 1,30 m du sol (771.555.1.6.1), à l'exception du socle supplémentaire dédié
à la hotte.
1 circuit d’alimentation pour cuisinière ou plaque de cuisson seule avec une boîte
de connexion ou une prise 32 A mono ou une prise 20 A tri.
Emplacement (771.559.6.2) :
L’axe des socles de prise de communication doit être situé à une hauteur inférieure
ou égale à 1,30 m du sol (771.559.6.2.1).
9.3. CHAMBRE
Tous les dispositifs manuels de commande fonctionnelle doivent être situés à une
hauteur comprise entre 0,90 m et 1,30 m du sol.
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Formation Exploitation
Électricité
Distribution domestique
Sont concernés :
Au moins 1 point en plafond, équipé d’1 socle DCL + douille DCL Dispositif
Connexion Luminaire).
3 socles.
Répartition en périphérie.
L’axe des socles de prise de courant doit être situé à une hauteur inférieure ou
égale à 1,30 m du sol (771.555.1.6.1).
L’axe des socles de prise de communication doit être situé à une hauteur inférieure
ou égale à 1,30 m du sol (771.559.6.2.1).
+ Prise coaxiale si la télévision n'est pas distribuée par les prises RJ45
(771.559.6.2)
Emplacement à proximité de :
Tous les dispositifs manuels de commande fonctionnelle doivent être situés à une
hauteur comprise entre 0,90 m et 1,30 m du sol.
Sont concernés :
L’axe des socles de prise de courant doit être situé à une hauteur inférieure ou
égale à 1,30 m du sol (771.555.1.6.1).
Tous les dispositifs manuels de commande fonctionnelle doivent être situés à une
hauteur comprise entre 0,90 m et 1,30 m du sol.
Sont concernés :
Cas des logements réalisés sur plusieurs niveaux (771.536.5.1) : pour tout
escalier, un dispositif de commande d'éclairage à chaque niveau desservi.
Au moins 1 point placé en plafond ou en applique, équipé d’1 socle DCL + douille
DCL (Dispositif Connexion Luminaire).
Non concernés : placards et autres emplacements dans lesquels il n’est pas prévu
de pénétrer.
Non obligatoire pour annexes non attenantes, telles que garages, abris de jardin, …
Cas des logements réalisés sur plusieurs niveaux (771.536.5.1) : tout escalier
doit comporter un dispositif d'éclairage artificiel supprimant toute zone d'ombre.
1 socle dans locaux S > 4 m2. Non obligatoire pour WC et annexes non attenantes
telles que garages, abris de jardin, etc.
L’axe des socles de prise de courant doit être situé à une hauteur inférieure ou
égale à 1,30 m du sol (771.555.1.6.1).
9.6. EXTERIEUR
Tous les dispositifs manuels de commande fonctionnelle doivent être situés à une
hauteur comprise entre 0,90 m et 1,30 m du sol.
Sont concernés :
Si cet équipement est prévu, les points d’alimentation correspondants sont à réaliser.
Éclairage intérieur :
Courant assigné
Section maximal du dispositif de
Nature du circuit mini (mm²) protection
en cuivre
Disjoncteur Fusible
Éclairage 1,5 16 A 10 A
Point d’éclairage ou prise commandée
Non
1,5 16 A
autorisé
Circuit avec 5 socles maxi
2,5 20 A 16 A
Prises de
courant 16 A Circuit avec 8 socles maxi
2,5 20 A 16 A
Volets
1,5 16 A 10 A
roulants
1,5 2A
Non
VMC
Cas particulier 1,5 autorisé
Jusque 16 A
Non
Pilotage 1,5 2A
autorisé
Circuit d’asservissement tarifaire fil
pilote, gestionnaire d’énergie
Chauffe -
2,5 20 A 16 A
eau
Chauffe-eau électrique non instantané
Monophasé 6 32 A 32 A
Cuisson
Plaque de triphasé 2,5 20 A 16 A
cuisson, cuisinière
3500 W 2,5 - 16 A
2,5 20 A -
Émetteurs 4500 W
muraux, 4 - 20 A
convecteurs,
panneaux radiants 5750 W 4 25 A -
Chauffage
7250 W 6 32 A 25 A
230 V
1700 W 1,5 16 A
3400 W 2,5 25 A
Plancher à Non
accumulation ou 4200 W 4 32 A
autorisé
direct équipé de
câbles 5400 W 6 40 A
autorégulants
7500 W 10 50 A
1,5 16 A 10 A
2,5 20 A 16 A
Autres circuits
4 25 A 20 A
6 32 A 32 A
1,5 16 A (9 m 10 A (15 m)
16 A (16 m) 10 A (25 m)
2,5
20 A (12 m) 16 A (16 m)
16 A (25 m) 10 A (40 m)
32 A (31 m) 32 A (31 m)
1 circuit cuisson
1 circuit alimentation cuisinière ou plaque cuisson seule sur boîte de connexion ou prise
32 A mono ou 20 A tri.
Autres circuits
- piscine,
- alarmes, contrôles,
En effet ces matériels peuvent en cas de défaut produire des courants comportant des
composantes continues.
Attention : Dans le cas où cet interrupteur différentiel de type A est amené à protéger un
ou deux circuits spécialisés supplémentaires, son courant assigné doit être égal à 63 A.
(2) Lorsque des circuits de chauffage et de chauffe-eau électriques, dont la somme des
puissances est supérieure à 8 kVA sont placés en aval d'un même interrupteur différentiel,
remplacer un interrupteur différentiel 40 A de type AC par un interrupteur différentiel 63 A
de type AC.
Tous les circuits de l’installation doivent être protégés par un dispositif différentiel
résiduel (DDR) 30 mA (771.531.2.3.2) :
L’ensemble des circuits de chauffage, y compris le fil pilote, est placé sous un
même 30 mA.
L'axe des socles doit être situé à une hauteur inférieure ou égale à 1,30 m du sol, à
l'exception du socle dédié à la hotte. (771.555. 1.6.1).
Emplacement
Au moins 1 socle prise de courant 16 A doit être placé à proximité de chaque prise
de communication ou de télévision. (771 .559.6.2)
Pour chaque pièce de l'unité de vie du logement définie en 771 .512.2.16 un socle
de prise de courant 6 A 2P+T supplémentaire et non commandé doit être disposé à
proximité immédiate du dispositif de commande d'éclairage, à l'exception du séjour
et de la cuisine pour lesquels cette prise peut ne pas être supplémentaire. (771
.314.2.1.1).
Au moins 1 socle par pièce principale et cuisine dont dans la salle de séjour près de
la prise télévision.
- au moins 3 prises télévisons dans les logements de surface > à 100 m²,
Installation (771.559.6.2)
Pour les prises mixtes (BT + communication), une cloison doit séparer les 2 socles.
L’intervention sur un des socles doit pouvoir être effectuée sans intervention sur
l’autre.
Emplacement
L'axe des socles doit être situé à une hauteur inférieure ou égale à 1,30 m du sol.
(771.559.6.2.1).
10.6. ECLAIRAGE
Tous les dispositifs manuels de commande fonctionnelle doivent être situés à une
hauteur comprise entre 0,90 et 1,30 m du sol.
Escaliers (771.536.5.1)
Dans les logements réalisés sur plusieurs niveaux, tout escalier doit comporter 1
dispositif d'éclairage artificiel supprimant toute zone d'ombre, commandé aux
différents niveaux desservis.
situés à plus de 0,40 m d’un angle rentrant de parois ou de tout autre obstacle à
l’approche d’un fauteuil roulant,
Il est limité à 8.
Si la fixation est dans un plafond, elle doit être prévue pour la suspension de
luminaire avec une charge d’un minimum de 25 kg.
DCL (559.1.1)
- dans le volume 2, lorsque le socle DCL n'est pas connecté et recouvert par un
luminaire adapté aux exigences de ce volume, ce socle DCL peut être laissé en
attente. Dans ce cas, le socle DCL doit être muni d'un obturateur lui conférant l'IPx3
minimum.
Sectionnement
Tous les dispositifs manuels de commande fonctionnelle doivent être situés à une
hauteur comprise entre 0,90 et 1,30 m du sol.
Les densités de foudroiement supérieures aux conditions AQ2 (zones en rouge) sont
données sur la carte dans ce paragraphe
Pour les autres sites/pays, il est dorénavant possible via Internet, d’obtenir cette carte des
niveaux kéroniquies
Légende du tableau :
(2) Dans le cas des bâtiments intégrant le poste de transformation, si la prise de terre du
neutre du transformateur est confondue avec la prise de terre des masses interconnectée
à la prise de terre du paratonnerre, la mise en oeuvre de parafoudres n’est pas obligatoire.
(6) Toutefois, l’absence d’un parafoudre est admise si elle est justifiée par l’analyse du
risque définie dans le guide UTE C 15-443 (6.2.2).
Les règles de cette partie sont basées sur les 2 principes suivants :
Luminaires (1)
interdit sauf TBTS avec transfo
appareil chauffage Autorisé si classe 2 autorisé
hors volume 1 ou 2
(1)
Type horizontal admis
Chauffe-eau à
interdit (2) installé le plus Admis (2) Autorisé
accumulation
haut possible
Chauffe-eau
Interdit Autorise (2) Autorise (2) Autorisé
instantané
Cet espace est assimilé au volume 3 s’il est fermé et accessible par une trappe prévue à
cet usage et pouvant être ouverte seulement à l’aide d’un outil.
Toutefois, dans les deux cas, le degré de protection minimal IPx3 est requis.
- puissance prévisionnelle,
Chaque circuit doit être repéré par une indication appropriée, correspondant aux
besoins de l’usager et du professionnel.
Locaux + fonctions.
10.12.1. Généralité
Elle doit permettre des extensions de l'installation électrique aussi aisées que
possible et faciliter les interventions en toute sécurité.
Elle est prescrite pour tous les locaux d’habitation (individuel ou collectif).
En réhabilitation, la GTL n’est exigée que dans le cas d’une rénovation totale avec
redistribution des cloisons des locaux d'habitation.
10.12.2. Emplacement
La GTL doit être située au niveau d'accès de l'unité de vie et directement accessible
depuis celle-ci.
10.12.3. Destination
– le tableau de communication
– 2 socles PC 16 A 250 V 2P+T, protégés par un circuit dédié pour alimenter des
appareils de communication placés dans la GTL
10.12.4. Réalisation
Hauteurs
Prescriptions Accessibilité
générales
Entre 1 et 1,60 m
(1,30 m dans Entre 0,90 et
locaux pour 1,30 m
Coupure d’urgence (1) personnes âgées)
Entre 1 m (0,50
dans le cas de Entre 0,75 et
Appareillage dans coffret GTL fermée) et 1,30 m
de répartition (1) 1,80 m
Socles de prises de
courant
Entre 0,05 et
1,30 m
- dans 1 garage ou 1 local annexe avec 1 accès direct entre ce local et le logement.
Dans cas contraire, 1 autre dispositif à action directe assurant les fonctions de
coupure en charge et sectionnement doit être placé à l'intérieur du logement et au
niveau d'accès de l'unité de vie.
Dispositif coupure d'urgence : l'organe de manoeuvre doit être situé entre 0,90 m et
1,30 m au dessus du sol fini.
10.13.3. Tableaux
Réserve minimale de 20 %.
- un rail.
Chacun des socles de prise de communication est desservi par une canalisation
provenant du tableau de communication de la gaine technique.
11. MALT
MALT pour Mise A LA Terre
Toutes les normes, réglementations, toutes les règles de mise en oeuvre, tout ce que
vous avez vu, appris, retenu auparavant dans ce cours ne sert à rien si l’installation
électrique domestique (ou autre) ne comporte pas une bonne prise de terre, une bonne
distribution du conducteur de terre et un système de protection indissociable du réseau de
terre.
Elle relie entre elles et à la terre toutes les masses (parties métalliques) des appareillages
et appareils d'utilisation, ainsi que les parties métalliques en général (chambranle de porte,
de fenêtre, baignoire en fonte, radiateur du chauffage central, etc…..)
Baignoire métal
Retour en boucle
Barrette de Chambranle
coupure de terre
Ce type de raccordement est tout aussi valable, le principal est d’avoir une connexion sur
chaque partie métallique raccordée à un collecteur de terre lui-même étant connecté sur
une prise de terre.
Attention, les conducteurs de terre incorporés aux circuits de distributions sont eux
systématiquement en étoile et ne transitent pas par cette barrette complémentaire
éventuelle.
Figure 127 Les liaisons équipotentielles (en étoile) dans une salle de bains
- les armatures métalliques du sol (les fers dans le béton !) qui sont à connecter à la
construction.
- etc
Il n'est pas nécessaire de relier les accessoires métalliques : grille d'aération naturelle,
porte serviette, armoire métallique, ... s'ils ne sont pas électriques.
La liaison équipotentielle est réalisée par un conducteur rigide gainé vert - jaune dont la
section est :
- 2,5mm² s'il est protégé mécaniquement (posé sous conduit ou sous moulure),
- 4mm² (minimum) s'il ne l'est pas et s'il est fixé directement aux parois.
Attention (encore une fois….), il ne s’agit ici que de la liaison équipotentielle, conducteur
supplémentaire, reliant les parties métalliques « non électriques ». Le conducteur de terre
faisant partie (obligatoirement) de chaque circuit d’alimentation n’est pas concerné dans
cette description.
Les conducteurs ne doivent pas être noyés directement dans les parois.
Tous les câbles de distribution, tous les circuits depuis le tableau comportent, (ont
incorporés), un conducteur vert - jaune connecté à la ‘barrette’.
Toutes les masses métalliques sont interconnectées avec un « fil » vert-jaune 4 mm²
mini indépendant relié à la barrette (le collecteur) de terre (circuits des masses
équipotentielles).
La section du conducteur de mise à la terre (pour les circuits de distribution) est égale à la
section des conducteurs d’alimentation,
soit :
Dans les installations électriques, le circuit de mise à la terre, et allant « dans la terre »,
est très important pour la sécurité des habitants de la maison.
Le point commun d’entre tous les types de prise de terre (ou électrode) est la liaison avec
un câble cuivre nu de 25 mm² minimum (ou 50 mm² acier ou 16 mm² en câble isolé,
protégé) jusqu’à une barrette de coupure (normalisée) en cuivre nu
En fait, pour une prise de terre, n’importe quel matériau conducteur peut âtre utilisé à
partir du moment où les surfaces et/ou sections en contact avec la terre sont suffisantes.
La barrette de coupure sert à isoler les circuits de distribution de la prise de terre elle-
même afin de mesurer la valeur ohmique de l’installation concernée. Cette valeur ne doit
pas être supérieure à 100 ohms (valeur recommandée quel que soit le type de piquet de
terre et/ou électrode) pour une installation domestique individuelle. (En dessus de 50
ohms est bien entendu mieux….).
Lorsque cette valeur mini n’est pas atteinte, lors de la mesure, il faut rajouter d’autres
électrodes à connecter en parallèle.
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Formation Exploitation
Électricité
Distribution domestique
Terre à fond de fouille : avec câble cuivre nu (câble tressé) ou trolley (cuivre plein) de 25
mm² minimum. Il est accepté du câble acier (tressé), sa section devant être de 50 mm²
minimum
Électrodes : le piquet (comme vu au dessus) multiplié s’il le faut, les plaques, grillage,
ruban, tube (cuivre ou acier galvanisé), …., vous pouvez même utiliser une (vieille) citerne
métallique ou un conduit de pipeline…
Et il reste encore un élément à rajouter : le regard de terre qui est obligatoire lorsqu’il y a
un raccordement extérieur sur un piquet de terre par exemple. (Avec un câble à fond de
fouille les 2 extrémités peuvent ^être ramenées directement)
Regard de visite : en fonte (ou en plastique) abritant la connexion piquet / câble de
liaison
Barrette de coupure :
Cette barrette ne doit pouvoir être ouverte qu’avec ou outil (clé ou tournevis), et
uniquement pour l’opération de mesure de la valeur de la prise de terre. Il vaut mieux
d’ailleurs isoler l’installation (couper le compteur…) afin d’être sur de ne pas avoir
d’accident car la terre est débranchée ! (C’est toujours dans ces cas là qu’un accident
arrive).
Les connexions :
Attention à la corrosion ! Un piquet cuivre raccordé sur un câble cuivre ne pose pas de
problème mais dés que 2 métaux différents sont mis en contact, il se produit un couple
électrochimique qui détruit la connexion.
Lorsque vous avez 2 métaux différents à connecter, faites une soudure, c’est le plus
simple ; 2 métaux différents fondus ensemble ne provoquent pas (ou beaucoup moins) de
corrosion).
Il est écrit plus haut que la valeur maxi est de 100 ohms, en fait :
La prise de terre se mesure en ohms (Ω) ; Pour être efficace, sa valeur doit être la plus
faible possible. Sa valeur dépend :
De sa forme et de ses dimensions (plus le câble enterré est long, plus l’électrode
enterré a une grande surface et plus la résistance diminue)
De la nature du terrain
La prise de terre doit avoir une résistance R conforme à celle donnée par la relation
UL
R≤
IΔn
U C = R.x.IΛn
12. RENOVATION
« Les installations électriques tuent une personne tous les 3 jours ». Pour lutter contre ce
fléau, que 5 règles fondamentales peuvent limiter, Promotelec est parti en campagne
depuis le 29 novembre 2006.
Une installation conforme il y a 30 ans peut être dangereuse aujourd'hui. Il ne faut pas se
fier à une installation ancienne qui fonctionne car elle peut présenter des risques,
notamment du fait de l’usure des matériaux. Avec la multiplication des appareils
électroménagers, l’augmentation des puissances consommées…, dans la plupart des cas,
les installations anciennes ne sont plus adaptées aux nouveaux usages.
Une installation électrique neuve ou entièrement rénovée doit être conforme à la norme
NF C 15-100. Or, depuis sa création, cette norme évolue régulièrement pour s'ajuster à la
croissance des besoins, aux progrès techniques et ainsi assurer une plus grande sécurité
des personnes et des biens. Par exemple, le disjoncteur différentiel 30 mA, qui coupe
l’alimentation en cas de fuite de courant, n'est obligatoire que depuis 1991.
Dans la grande majorité des cas, il s'agit du disjoncteur de branchement installé par EDF
dans le logement. Si ce n'est pas le cas (par exemple quand le disjoncteur est à
l'extérieur), il doit y avoir à l'intérieur un interrupteur général permettant de couper le
courant dans tout le logement.
La prise de terre permet d'écouler toute fuite de courant vers la terre. La protection
différentielle, dès que cette fuite est trop importante, coupe l'alimentation. Les deux
composants du couple "réseau de terre & protection différentielle" sont donc
indissociables, l'un ne pouvant pas remplacer l'autre. En résumé, la protection
différentielle doit être adaptée aux conditions de mise à la terre.
Ces dispositifs de protection des circuits de l'installation électrique doivent être regroupés
en un ou plusieurs lieux. Le calibre des disjoncteurs divisionnaires ou des cartouches
fusibles des coupe-circuits ne doit pas être supérieur au courant que peut accepter le fil
électrique.
Les salles d'eau et salles de bains présentent des risques spécifiques du fait de la
présence d'une baignoire et/ou d’une douche. Elles doivent donc faire l'objet d'attentions
particulières :
Une liaison dite "équipotentielle" doit relier tous les éléments conducteurs entre eux ainsi
qu'à la prise de terre : corps métalliques des appareils sanitaires, canalisations et
huisseries métalliques,…
Pour ce volume, tous les matériels tels que les appareils de chauffage électrique
ou les appareils d'éclairage doivent être de classe II et être protégés contre les
projections d’eau (seules sont admises les prises "rasoirs" équipées d'un
transformateur de séparation).
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Électricité
Distribution domestique
Pour ce dernier volume, sont admis les appareillages électriques et les matériels
électriques de classe I, les prises de courant de type 2P + T et les boîtes de
connexion. Ils doivent être protégés contre les chutes verticales de gouttes d'eau.
Enfin, quand ils ne peuvent être placés ailleurs, les chauffe-eau électriques (instantanés
ou à accumulation) sont admis dans les volumes 1 et 2, mais ils doivent respecter les
deux conditions suivantes :
- le circuit d'alimentation doit être protégé par un dispositif différentiel haute sensibilité
inférieur à 30 mA.
Les volumes de sécurité et les listes de matériels correspondantes sont présentés dans le
mémento "Installation électrique des locaux d'habitation" (pour l’habitat neuf ou une
rénovation complète de l’installation électrique) et dans le "guide de mise en sécurité" de
Promotelec (pour l’habitat existant).
Note : En rénovation, la GTL est exigée dans le cas d’une réhabilitation totale avec
redistribution des cloisons.
Besoin :
La solution traditionnelle
Les inconvénients :
câblage à modifier.
Les bénéfices :
installation simple et
rapide
solution la moins
coûteuse.
piloter les lampes de chevet depuis l’interrupteur principal, en ajoutant une prise
mobile.
Ces commandes à distance sans fil, programmables permettent une infinité d’applications
en éclairage, scénarios d’éclairage, contrôle d’équipements,…
13.1. APPARTEMENT ≤ 35 m²
Grade 3 : sur chaque prise RJ45 et en permanence, tous les médias (télévision,
téléphone et informatique)
Est-il autorisé de mettre du fil rouge pour la liaison vers lampe dans une installation
simple allumage ?
On peut utiliser toutes les couleurs, sauf le vert, le jaune, le vert/jaune et le bleu - clair
dans le cas de conducteur isolé.
Quelle est la hauteur d'une prise de courant dans un lieu recevant du public et
carrelé ?
L'axe des alvéoles des socles de prises de courant fixés sur les parois des locaux doit se
trouver à au moins 5 cm au-dessus du sol fini pour un courant assigné inférieur ou égal à
20 A.
Cette hauteur est portée à 12 cm pour les socles de courant assigné supérieur à 20 A.
Les saignées sont interdites sur un même axe vertical. Les longueurs sont au maximum
de 80 cm à partir du plafond et de 120 cm au-dessus du sol fini.
Dans le cas d’immeubles collectifs, peut-on réaliser une dérivation provenant des
parties communes pour son propre usage (éclairage d’une cave) ?
Une telle pratique est interdite. Par contre, on peut réaliser une dérivation individuelle
issue de son habitation en utilisant entre autre un dispositif différentiel de 30 mA.
Non, cette installation est interdite. Il en est de même pour les plaques de cuisson.
Ce sont des zones (4) qui vont déterminer la présence ou non d’appareillage électrique.
Peut-on installer une boîte de dérivation dans le volume 1 d’une salle d’eau ?
Les boîtes de connexion ou de dérivation ne sont pas admises dans les volumes 0, 1 et 2.
Comment est installée une armoire de toilette dans une salle d’eau ?
Cette armoire peut être installée dans le volume 2 à condition de répondre aux règles de
la classe II. Si elle possède un socle de prise de courant, celui-ci doit être alimenté par
l’intermédiaire d’un transformateur de séparation.
Un chauffe-eau instantané peut-il être installé dans le volume 1 d’une salle d’eau ?
Oui s’il est protégé par un dispositif différentiel résiduel (DDR) au plus égal à 30 mA et
raccordé à des canalisations d’eau en matériau conducteur. Il en est de même dans le
volume 2.
La résistance de la prise de terre doit être au plus égale à 100 ohms, idéalement 50 ohms.
La GTL est prescrite pour tous les locaux d’habitation (individuels ou collectifs).
Qu’appelle-t-on GTL ?
La GTL (Gaine Technique Logement) est un espace réservé qui regroupe en un seul
emplacement toutes les arrivées des réseaux de puissance et de communication.
Combien de socles de prise de courant peuvent être alimentés par un même circuit?
Lorsque la section des conducteurs du circuit est de 1,5 mm² => 5 (maxi).
Lorsque la section des conducteurs du circuit est de 2,5 mm² => 8 (maxi).
La GTL n’est exigée que dans le cas d’une réhabilitation totale avec redistribution des
cloisons des locaux d’habitation.
- Volume 1 : il est limité d’une part par la surface cylindrique à génératrice verticale
circonscrite à la baignoire ou au receveur de douche, d’autre part, par le plan horizontal
situé au-dessus du volume 0 et celui situé à 2,25 m au-dessus du fond de la baignoire ou
du receveur de douche,
- Volume 2 : il est limité d’une part par la surface verticale extérieure du volume 1 et une
surface parallèle située à 0,60 m de la première, d’autre part, par le sol et le plan
horizontal situé à 0,30 m au-dessus du sol,
- Volume 3 : il est limité d’une part par le surface verticale extérieure du volume 2 et une
surface parallèle située à 2,40 m de la première, d’autre part, par le sol et le plan
horizontal situé à 2,25 m au-dessus du sol.
Non, les gaines, galeries et caniveaux ne sont pas considérés comme des vides de
construction. Il en est de même des espaces au-dessus des faux plafonds suspendus
démontables pour lesquels les conditions de pose sont celles du montage apparent.
L’installation d’un socle DCL évite les dommages causés aux conducteurs à l’occasion
des différents changements de luminaires, qui se traduisent à terme par une impossibilité
de raccordement.
Un interrupteur peut commander au plus 2 socles de prises de courant à condition que ces
socles soient dans la même pièce du logement.
Le type à obturation est constitué d’un système intégré au socle de prise de courant et
destiné à empêcher l’introduction d’un objet dans une seule alvéole, assurant ainsi la
protection des enfants.
Non, dans ce cas la prise jumelée est considérée comme un seul point d’utilisation.
A quelle hauteur sont les prises de courant dans les locaux accueillant des
personnes handicapées ?
15. GLOSSAIRE
16. FIGURES
Figure 1: Le tableau général ou plutôt, la « GTL ».............................................................12
Figure 2 Le tableau de protection générale ......................................................................15
Figure 3 Le disjoncteur d’abonné......................................................................................16
Figure 4 L’interrupteur différentiel bi (monophasé) ...........................................................16
Figure 5 La protection des circuits par fusibles.................................................................19
Figure 6 Exemple d’indication de pouvoir de coupure sur un disjoncteur .........................20
Figure 7 La protection des circuits par disjoncteurs..........................................................21
Figure 8 La protection des circuits par disjoncteur bipolaire .............................................21
Figure 9: L’interrupteur au tableau de distribution..............................................................22
Figure 10 Le commutateur de tableau ..............................................................................22
Figure 11 Le bouton poussoir et possibilités de schéma ..................................................23
Figure 12 Le télérupteur en circuit mono ..........................................................................23
Figure 13 Les voyants et signaux sonores........................................................................24
Figure 14 Les relais et contacteurs et assortiment d’auxiliaires........................................24
Figure 15 Les Transfos, sonnerie et prise de courant.......................................................25
Figure 16 Le comptage d’énergie .....................................................................................25
Figure 17 Les interrupteurs horaires électromécaniques ..................................................26
Figure 18 Les interrupteurs horaires digitaux....................................................................26
Figure 19: Le détecteur de présence .................................................................................29
Figure 20: Le détecteur de présence : mural et plafond ....................................................30
Figure 21: Variateur de 1000 VA .......................................................................................30
Figure 22: Télévariateur de 1000 VA .................................................................................31
Figure 23 Thermostats pour réglage direct .......................................................................31
Figure 24 Temporisateur, gestionnaire d’énergie .............................................................31
Figure 25 Délesteurs, contacteurs – délesteurs................................................................32
Figure 26: Les différents « niveaux » de parafoudre..........................................................32
Figure 27 Mise en cascade des parafoudres ....................................................................33
Figure 28 Zones d’installation des parafoudres ................................................................35
Figure 29: Installation avec distance tableau- récepteurs ≤ 30 m ......................................37
Figure 30: Installation avec distance tableau- récepteurs > 30 m......................................37
Figure 31: Parafoudre pour réseaux de communication ....................................................38
Figure 32: La règle des 50 cm pour l’installation des parafoudres.....................................38
Figure 33: Raccordement en tableau du parafoudre .........................................................39
Figure 34 Les logos NF.....................................................................................................39
Figure 35 Bobine de « fil » isolé H 07V-U .........................................................................40
Figure 36: Divers modèles de plinthes électriques ............................................................42
Figure 37 Appareillage pour plinthe ..................................................................................43
Figure 38: Appareillage, exemple de prise de communication et prise de courant ............47
Figure 39 Le passage des conducteurs dans un conduit..................................................52
Figure 40 Une ancienne épissure (interdit) .......................................................................54
Figure 41: Les connexions.................................................................................................55
Figure 42: Le repérage des lignes .....................................................................................57
Figure 43: Règles pour exécution des saignées dans les murs.........................................61
Figure 44 Plusieurs circuits dans un conduit.....................................................................62
Figure 45 : Câblage des prises de courant ........................................................................65
Figure 93 : le montage minuterie avec réinitialisation (en haut) et sans (en bas) ..............96
Figure 94 : Tube avec ‘ballast -self’ (inductance + starter + condensateur sans et avec
autotransformateur .....................................................................................................96
Figure 95 : Tube type ‘rapid – start’ sans ‘préchauffage’ ...................................................96
Figure 96 : Tube type ‘rapid – start’ avec ‘préchauffage’ – alimentation par
autotransformateur .....................................................................................................97
Figure 97 : Montage double tube pour éviter l’effet stroboscopique .................................97
Figure 98 : Exemple de détecteurs de fumée (sur pile) ...................................................104
Figure 99 : Recommandations de non pose des détecteurs de fumée............................105
Figure 100 : Recommandations de pose des détecteurs de fumée.................................106
Figure 101 : Exemple de tableau d’alarme + déclencheur manuel ..................................106
Figure 102 : L’éclairage de sécurité dans les lieux publics ..............................................107
Figure 103 : Exemple de coffret de chaufferie .................................................................108
Figure 104 : Exemple de coffret de coupure d’enseigne lumineuse ................................108
Figure 105: Gaine Technique Logement (matériel) .........................................................110
Figure 106 Gaine Technique Logement (principe)..........................................................112
Figure 107: Appareillage parafoudre ...............................................................................114
Figure 108: Dispositif de connexion.................................................................................116
Figure 109: Fil pilote (771.462.2) .....................................................................................117
Figure 110: Volumes de sécurité dans la salle de bain....................................................122
Figure 111: Schéma TNS en courant continu ..................................................................125
Figure 112: Exemple d’alimentation par un groupe générateur à BT, situé à l’intérieur de
l’unité en schéma TN ................................................................................................132
Figure 113: Les normes dans le séjour............................................................................144
Figure 114 Les normes dans la cuisine ..........................................................................146
Figure 115: Les normes dans la chambre........................................................................148
Figure 116 Les normes dans la salle de bain .................................................................151
Figure 117 Les normes dans les autres locaux ..............................................................153
Figure 118 Les normes à l’extérieur ...............................................................................155
Figure 119: Les autocollants pour prises de courant .......................................................160
Figure 120: Les interrupteurs différentiels 30 mA en domestique....................................162
Figure 121: Panel de prises de courant du type domestique ...........................................163
Figure 122: Assortiment de prises de communication .....................................................164
Figure 123: Sectionnement du fil pilote par le disjoncteur 2 A, dédié au gestionnaire
d’énergie...................................................................................................................169
Figure 124: Carte des niveaux kéroniques (Nk)...............................................................171
Figure 125: Principe de distribution/ répartition de la prise de terre.................................181
Figure 126 : Les liaisons équipotentielles ........................................................................182
Figure 127 Les liaisons équipotentielles (en étoile) dans une salle de bains..................183
Figure 128: Terre (masse) des circuits de distribution .....................................................185
Figure 129: Terre (masse) distribuée au tableau général ................................................185
Figure 130: Le piquet de terre et son raccordement à la barrette de coupure .................186
Figure 131 : Prise de terre à fond de fouille ou tranchée .................................................187
Figure 132 : Echantillonnage d’électrodes de terre..........................................................187
Figure 133: Prise de terre- électrode(s) à barrette de coupure ........................................188
Figure 134: Regard de visite et la connexion vars la barrette ..........................................188
Figure 135: Barrette de coupure ......................................................................................189
Figure 136: Installation existante dans chambre..............................................................194
17. TABLES
Table 1 : Dimensions normalisées de la GTL ....................................................................13
Table 2 : Nombre et type de DDR à prévoir en fonction de la surface...............................16
Table 3 : Section des conducteurs entre disjoncteur général et distribution ......................17
Table 3 : Table de choix de section minimale de conducteurs à âme en cuivre dans le cas
de circuits résistifs (cos ϕ = 1) ....................................................................................18
Table 5 : Les minuteries.....................................................................................................27
Table 6 : Exemples et principe d’interrupteurs crépusculaires...........................................28
Table 7 : Les conducteurs électriques dans le domestique ...............................................41
Table 8 : Moulures, plinthes et profilés ..............................................................................44
Table 9 : Les principaux types de conduits électriques......................................................46
Table 10 : La dépose d’une ancienne installation ..............................................................48
Table 11 : Faire du plâtre...................................................................................................50
Table 12 : Préparation des conducteurs pour le passage dans un conduit .......................51
Table 13 : Dimensions pour remplissage 1/3 maximum dans les conduits........................53
Table 14 : Diamètre du conduit en fonction du nombre de conducteurs............................53
Table 15 : Conditions de pose des canalisations en vides techniques ..............................58
Table 16 : Conditions d’encastrement pour l’appareillage .................................................59
Table 17 : Dimensions d’encastrement dans les murs ......................................................59
Table 18 : Conditions d’encastrement dans les murs porteurs ..........................................60
Table 19 : Dimensions pour remplissage 1/3 maximum dans les conduits (bis)................63
Table 20 : Nombre de prises de courant suivant l’emplacement .......................................64
Table 21 : Nombre de prises de courant suivant la protection et les conducteurs .............65
Table 22: Symboles pour schémas électriques domestiques ............................................83
Table 23: Lettre additionnelle avec l’indice de protection IP ..............................................98
Table 24: Indice de Protection IP – premier numéro........................................................100
Table 25 Indice de Protection IP – deuxième numéro ....................................................102
Table 26 Indice de Protection IP – troisième numéro .....................................................103
Table 27 Signaux et fonctionnement d’un détecteur de fumée .......................................105
Table 28 : Table 771.F (norme) - calibre des protections ................................................113
Table 29 : Table 771.E (norme) – protections en fonction de la surface..........................115
Table 30 : Nombre de socles considérés.........................................................................118
Table 31 : Échelle des perturbations ...............................................................................131
Table 32 : Les principales évolutions en 2008 .................................................................136
Table 33 : L’équipement minimal en général ...................................................................137
Table 34 : L’équipement minimal pour le séjour ..............................................................138
Table 35 : L’équipement minimal pour la cuisine .............................................................139
Table 36 : L’équipement minimal pour la chambre ..........................................................140
Table 37 : L’équipement minimal pour la salle de bain ....................................................141
Table 38 : L’équipement minimal pour les autres locaux .................................................142
Table 39 : L’équipement minimal pour l’extérieur ............................................................143
Table 40 : Section des conducteurs (mini) et calibres des protections (maxi) .................159
Table 41 : Choix des interrupteurs (ou disjoncteurs) différentiels ....................................161
Table 42 : Conditions de mise en œuvre des parafoudres ..............................................170
Table 43 : Règles d’installation en salle d’eau en fonction des zones .............................172
Table 44 : Définition des zones et volumes dans les salles d’eau ...................................175