LA RÉGLEMENTATION
EN CLAIR
Protection incendie Nouveau Guide de Préconisations « ETICS-
PSE » version 2.0 relatif aux systèmes d’isolation thermique
extérieure par enduit sur polystyrène expansé (PSE) - Façades en
béton ou en maçonnerie comportant ou non des baies
NOUVELLE RÈGLE
D’EXÉCUTION ?
Non. Le nouveau document annule et remplace le
précédent Guide de Préconisations (ETICS-PSE) d’avril
2016, celui-ci n’étant plus adapté aux nouveaux bâtiments
d’habitation, pour lesquels le dépôt de permis de
construire est postérieur au 1er janvier 2020.
Le nouveau Guide version 2.0 décrit quatre solutions
constructives pour les façades en béton et en maçonnerie
recouvertes d’un système ETICS-PSE, avec possibilité de
recevoir un revêtement décoratif. (sous conditions)
Le document vise à prévenir le risque de propagation du
feu par l’extérieur des façades avec ou sans baies.
Il concerne principalement, en travaux neufs ou de
rénovation :
– Les établissements recevant du public (ERP) de la 1ère
catégorie à la 4ème catégorie, à partir de R+2.
– Les bâtiments d’habitation de la 3ème famille.
Pour quels utilisateurs ?
Maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre, préventionnistes,
bureaux d’études techniques de façades,
inspecteurs(trices) dans le cadre des CEE, peintres
façadiers spécialisation ITE, entreprises et artisans.
Quel est le statut du Guide 2.0 ?
La page de couverture mentionne Ce Guide vaut
appréciation de laboratoire au sens de l’Instruction
Technique n° 249 de 2010.
Référence du nouveau référentiel
Guide de Préconisations - Protection contre l’incendie
des façades béton ou maçonnerie revêtues de systèmes
d’isolation thermique extérieure par enduit sur
polystyrène expansé (ETICS-PSE) - Version 2.0,
de septembre 2020
QUAND A-T-IL ÉTÉ PUBLIÉ ?
Le 02 octobre 2020
QUELLES SONT LES NOUVELLES
SOLUTIONS ?
En complément des deux précédentes solutions, solution A -
recoupement par bandes filantes incombustibles, solution B -
protection des baies par paniers renforcés, le Guide version
2.0 propose les deux nouvelles solutions suivantes :
Solution E, lettre E pour entourage
Le principe de cette solution repose sur la protection des
baies par un entourage à l’aide de bandes en matériau
incombustible, de la laine de roche (LR).
La solution E n’est applicable qu’aux façades dont :
– Les menuiseries sont posées en applique extérieure ; et
– L’indice C de la règle dite du « C+D » est  110 cm.
L’entourage en bandes LR collées en plein est complété par
des bandes filantes de recoupement horizontal. Ces bandes
sont mises en œuvre entre les baies, dans les mêmes
conditions que celles de la solution A.
La solution E n’est pas envisageable dès lors qu’il existe une
membrane d’étanchéité sur les tableaux et en appui, pour le
calfeutrement des menuiseries.
La solution T doit être utilisée si l’indice C du « C+D » est
 110 cm, et / ou s’il existe, pour les menuiseries, une
membrane d’étanchéité en tableaux et en appui.
Solution T, lettre T comme travée
Quelle que soit la position des menuiseries, la solution T est
utilisable. La solution T réunit le principe de protection des
solutions A et E.
Avec la solution T, l’ensemble de la travée est revêtue d’un
système ETICS-LR, et :
– L’isolation est faite avec des panneaux de laine de roche ; et
– Il existe des bandes filantes de recoupement horizontal,
collées - fixées de façon identique à la solution A, a minima
de part et d’autre des travées LR ; et
– La couche de base armée des deux systèmes ETICS est
identique sur les panneaux isolants de polystyrène expansé
(ETICS-PSE) et de laine de roche (ETICS-LR).
octobre 20
© Copyright Bureau Veritas Construction
 POUR EN SAVOIR PLUS
Illustration des deux nouvelles solutions E et T

Entourage de baie en laine Isolant PSE Travée en laine de roche

de roche collée en plein,
puis fixée mécaniquement Bandes filantes LR
collées en plein,
et fixées mécaniquement
Armature supplémentaire
(*)

Protection des baies par entourage incombustible Protection par travée incombustible
Solution E (menuiseries en applique extérieure) Solution T
(*) En solution T, au droit des travées LR, la bande de protection n’est pas obligatoirement filante entre les baies. (illustration d’artiste - non cotée)

À noter que la page 4 du Guide version 2.0 mentionne Les solutions constructives décrites dans le présent guide dispensent du calcul
de la masse combustible mobilisable en façade.

Et concernant la pose des systèmes ETICS ? Le cas spécifique de la réglementation « habitation »

Le Guide version 2.0 n’intéresse que les procédés d’isolation L’article 11 de l’arrêté du 7 août 2019 (NOR : LOGL1907229A) indique
ETICS bénéficiant d’un Avis Technique ou d’un Document que les chutes d'objet doivent être prises en compte dans
Technique d’Application instruit et publié par le CSTB. l'appréciation du risque.

Les actuelles « Conditions de mise en œuvre de bandes filantes En complément du Guide version 2.0, et pour chaque chantier ou pour
pour protection incendie » de février 2017 (e-Cahier du CSTB chaque système, il y a lieu de solliciter l’avis d’un laboratoire ou d’un
3714_V2) ne prennent en compte que la première version du groupement de laboratoires agréés en réaction et en résistance au feu
Guide. pour que ce risque de chutes soit évalué.

Une actualisation du référentiel de mise en œuvre est attendue,

dans le but qu’il puisse intégrer la version 2.0 du Guide de Extrait de l’article 11 de l’arrêté du 7 août 2019
Préconisations.
Les chutes d’objet sont prises en compte dans l’appréciation du
.ETICS : External Thermal Insulation Composite System, ou risque, ainsi que les risques associés à l’environnement extérieur
système d’isolation thermique extérieure par enduit immédiat de la façade, qu’il soit bâti ou naturel, dans la limite de
la zone d’influence caractéristique d’un incendie.
Qui a rédigé la version 2.0 du Guide ?
Il a été rédigé par trois organisations professionnelles représentatives du secteur d’activité, l’AFIPEB - le SIPEV et le SNMI, sur la base d’une
campagne d’essais LEPIR 2. Le Guide version 2.0 a été validé par deux laboratoires agréés, le CSTB et Efectis France.

Comment les menuiseries sont-elles posées ?

Les différentes possibilités de mise en œuvre sont reprises dans le tableau :

Mise en œuvre des menuiseries (1) Selon le Guide 2.0

La menuiserie se trouve en applique intérieure oui

La menuiserie est posée en tableau ou en embrasure (2) oui

La menuiserie est située du côté extérieur

– La menuiserie est posée jusqu’au nu extérieur de l’ETICS, et le dormant est fixé avec pattes-équerres oui
ou sur un précadre continu

– Autres situations non

(1) La terminologie des types mise en œuvre est définie en Annexe A du NF DTU 36.5 P1-1 relatif aux fenêtres et portes extérieures.
(2) Ce type de pose est appelé « en tunnel » dans le Guide de Préconisations 2.0.
LA RÉGLEMENTATION
EN CLAIR
Recharge des véhicules Nouveaux décret et arrêté relatifs aux
caractéristiques minimales des dispositifs d’alimentation et
de sécurité des installations de recharge des véhicules électriques
et hybrides rechargeables
NOUVELLE RÉGLEMENTATION ?
Non, pas exactement, puisqu’il existe déjà une
réglementation définissant les principes de la recharge
des véhicules électriques ou hybrides.
Cependant, l’articulation des textes et les dispositions
techniques ont été modifiées par la loi d’orientation des
mobilités du 24 décembre 2019, dite loi LOM. (NOR :
TRET1821032L)
Ainsi, quelle que soit la destination d’usage d’un
bâtiment, le pré-équipement des points de charge au
niveau des places de stationnement est maintenant défini
à l’article R. 111-14-2 du CCH - Code de l’habitation et de
la construction.
Pour quels destinataires ?
Maîtres d’ouvrage, propriétaires et gestionnaires
d’immeubles et d’établissements recevant du public,
maîtres d’œuvre, électriciens, entreprises et artisans.
La puissance électrique à installer
La puissance à prévoir pour les installations de recharge
de véhicules électriques ou hybrides est spécifiée dans le
décret n° 2020-1696.
À noter que le pré-équipement inclus, non seulement la
mise en place de réservations pour les points de charge,
mais aussi le dimensionnement en puissance pour
alimenter ultérieurement ces points de charge
Référence des nouveaux référentiels
Décret n° 2020-1696 du 23 décembre 2020
(NOR : LOGL2013109D) - JORF du 26 décembre 2020
Arrêté du 23 décembre 2020 (NOR : LOGL2021565A) -
JORF du 26 décembre 2020
QUAND SONT-ILS
APPLICABLES ?
À partir du 11 mars 2021, date de la demande
du permis de construire ou de la déclaration
préalable de travaux
QUELLE EST LA NOUVEAUTÉ ?
L’article L. 111-3-4 du Code de la construction et de
l’habitation mentionne la quantité de points de charge
à pré-équiper, en fonction de la destination d’un parc de
stationnement. (se reporter au verso)
À partir du 11 mars 2021, le nombre de points de recharge du
parc d’un bâtiment neuf, ou faisant l’objet d’une rénovation
importante, dépend de son usage résidentiel ou usage non
résidentiel.
Une rénovation dont le montant correspond au moins au quart
de la valeur du bâtiment, hors coût du terrain, est considérée
comme importante.
Deux cas d’exemption
Les dispositions ne sont pas applicables : (article L. 111-3-6)
Aux travaux dont le coût des installations de recharge et de
raccordement représente plus de 7 % du coût total de la
rénovation.
Aux parcs de stationnement dépendant de bâtiments
possédés et occupés par de petites et moyennes entreprises.
Quelle est la situation jusqu’au 10 mars 2021 ?
Le pré-équipement des places de stationnement, pour les
véhicules et les deux roues motorisés, dépendait de la
destination principale du bâtiment :
Bâtiment d’habitation collective : parc  40 places, 50 % des
emplacements sont pré-équipés ; parc  40 places, 75 % des
emplacements sont pré-équipés. (R. 111-14-2)
Industriel ou tertiaire - emplacements destinés aux salariés
(R. 111-14-3) et Accueillant un service public - emplace-
ments destinés aux agents ou aux usagers (R. 111-14-3-1) :
parc  40 places, 10 % des emplacements sont pré-équipés ;
parc  40 places, 20 % des emplacements sont pré-équipés.
Constituant un ensemble commercial ou un cinéma -
emplacements pour la clientèle : parc  40 places, 5 % des
emplacements sont pré-équipés ; parc  40 places, 10 % des
emplacements sont pré-équipés. (R. 111-14-3-2)
Bâtiment tertiaire parcs pour les salariés et demande de PC
 au 1er janvier 2012. Le nombre de points de recharge est,
parc  20 places :  10 % si l’aire urbaine est  50 000 habi-
tants ; parc  40 places : 5 % si  50 000 habitants. (R. 136-1)
février 21
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POUR EN SAVOIR PLUS
Pour un bâtiment neuf, et en cas d’une rénovation importante ( 3), le nombre de points de charge pour les véhicules électriques et hybrides
rechargeables est indiqué dans le tableau ci-dessous : (article L. 111-3-4 du CCH)

Destination du parc Nombre d’emplacements pré-équipés

Bâtiment résidentiel (1)

10 emplacements 100 % des emplacements sont pré-équipés
L’équipement pour la recharge permet un décompte
individualisé de la consommation électrique

Bâtiment non résidentiel (1)

 10 emplacements 20 % des emplacements sont pré-équipés, dont 2 % sont dimensionnés
pour être accessibles PMR avec 1 emplacement au minimum
et
Au moins 1 point de recharge dimensionné pour être accessible PMR
 200 emplacements 20 % des emplacements sont pré-équipés, dont 2 % sont dimensionnés
pour être accessibles PMR
et
Au moins 2 points de recharge dont 1 réservé aux PMR

Bâtiment à usage mixte, résidentiel et non résidentiel (2)

11  emplacements  20
Usage à majorité résidentiel 100 % des emplacements sont pré-équipés
L’équipement pour la recharge permet un décompte
individualisé de la consommation électrique
Usage à majorité non résidentiel 20 % des emplacements sont pré-équipés, dont 2 % sont dimensionnés
pour être accessibles PMR avec 1 emplacement au minimum
et
Au moins 1 point de recharge dimensionné pour être accessible PMR
 20 emplacements Nombre d’emplacements au prorata du nombre de places
des usages résidentiel et non résidentiel

(1) Y compris dans le cas d’un parc de stationnement faisant l’objet d’une rénovation importante incluant, soit le parc de stationnement, soit
l’installation électrique du bâtiment. (2) Y compris ceux faisant l’objet d’une rénovation importante.
(3) Sauf si le coût est supérieur à 7 % à celui de la rénovation importante, et dans le cas du parc de stationnement d’une PME.

Les caractéristiques de l’installation

Les conduits mis en œuvre pour le passage des câbles électriques permettent le passage d’un carré d’au moins 100 mm  100 mm.
Les caractéristiques minimums des dispositifs d’alimentation sont définies dans l’arrêté du 23 décembre 2020.
Lorsque l’énergie électrique est issue d’un TGBT, ce tableau général basse tension doit être inclut dans le pré-équipement de l’installation de
recharge, ainsi que son câble d’alimentation depuis le point de livraison.
Par contre, le pré-équipement ne comprend pas la distribution des circuits terminaux depuis le TGBT, c’est-à-dire les câbles d’alimentation
et les dispositifs de protection associés des points de recharge.
Si l’énergie électrique est issue d’un ouvrage de réseau public situé dans l’emprise du bâtiment, celui d’ENEDIS par exemple, le pré-
équipement doit prévoir la mise à la terre ultérieure des conduits nécessaires au passage des câbles électriques.
Enfin, ce pré-équipement ne comprend, ni la canalisation collective, ni les points de livraison, ni les circuits terminaux des points de livraison.

Et à partir du 1er janvier 2025 ?

Le parc d’un bâtiment non résidentiel de plus de 20 emplacements, et aussi par tranche de 20 emplacements supplémentaires, devra
posséder au moins 1 point de recharge dimensionné pour être accessible aux personnes à mobilité réduite - PMR.
Des points de recharge devront également équiper le parc d’un bâtiment mixte, s’il possède plus de 20 emplacements destinés à un usage
non résidentiel. (L. 111-3-5)
Sauf si le coût des installations de recharge et de raccordement est supérieur à 7 % à celui de la rénovation importante, et dans le cas du
parc de stationnement d’une PME.
LA RÉGLEMENTATION
EN CLAIR
Protection incendie des façades Nouvelle Appréciation de
laboratoire version 3.1 pour les solutions visant à prévenir
le risque de propagation du feu par l’extérieur via des façades
intégrant du bois
NOUVELLE RÈGLE
D’EXÉCUTION ?
Non, puisqu’il s’agit d’une nouvelle version de
l’Appréciation de laboratoire (APL) des laboratoires CSTB
et FCBA Institut technologique.
La nouvelle APL version 3.1 décrit des solutions
constructives pour les façades en bois, avec ou sans
baies, recouvertes d’un bardage rapporté ventilé en
lames de bois massif profilées, panneaux à base de bois
ou stratifiés HPL, et en tuiles de terre cuite.
Cette APL vise à prévenir le risque de propagation du feu
par l’extérieur via des façades intégrant du bois, en
complément les dispositions du paragraphe 2.4
Conception et mise en œuvre des façades bois de
l’Instruction Technique n° 249 de mai 2010 (NOR :
IOCE1014119A).
Pour quels destinataires ?
Maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre, préventionnistes,
bureaux d’études techniques de façades, poseurs de
bardage, entreprises et artisans.
Quel est le statut de cette APL ?
Une appréciation de laboratoire agréé permet de justifier
les performances de résistance au feu d’un élément.
Le préambule du document indique qu’il a valeur
d’appréciation de laboratoire, au sens :
• de l’article 5.3 de l’Instruction Technique 249 version
2010 et en complément des dispositions
constructives de l’article 2.4 de cette IT n° 249,
• de l’article 13 de l’arrêté modifié du 31 janvier 1986
(NOR : LOGL1907229A) relatif aux bâtiments
d’habitation neufs, et
• de l’arrêté du 7 août 2019 (NOR : LOGL1907227A)
relatif aux immeubles de moyenne hauteur - IMH.
Référence du nouveau référentiel
Bois construction et propagation du feu par les façades -
Appréciation de laboratoire, Version 3.1 du 7 décembre
2020
QUAND CETTE APL
A-T-ELLE ÉTÉ PUBLIÉE ?
Le 22 décembre 2020
AVEC QUELLES NOUVEAUTÉS ?
L’APL Version 3.1 propose de nouvelles dispositions
constructives pour les bardages ventilés des façades bois, et
apporte des corrections par rapport à l’APL Version 2.0 du
29 mars 2019. (se reporter au verso)
Les bâtiments d’habitation collectifs
L’APL Version 3.1 est utilisable pour les bâtiments
d’habitation de la 3ème et 4ème famille, et pour les IMH.
Cas spécifique de la réglementation « habitation »
L’article 11 de l’arrêté du 7 août 2019 indique que les chutes
d'objet doivent être prises en compte dans la détermination
du risque.
L’article 4 du Préambule propose des critères d’appréciation
du risque, sachant que celui-ci ne repose pas sur des critères
précis d’évaluation.
Pour chaque chantier ou pour chaque système, un laboratoire
ou un groupement de laboratoires agréés en réaction et en
résistance au feu doit être saisi pour l’émission d’une analyse
de risques quant au respect des dispositions de cet article 11.
La durabilité des ouvrages est-elle évaluée ?
Non. L’APL Version 3.1 n’intéresse que la propagation du feu
par les façades.
À plusieurs reprises, l’appréciation fait référence à la
procédure d’Avis Technique pour caractériser la durabilité
des systèmes.
Elle fait également référence au vocabulaire propre aux
assureurs, en utilisant la notion des travaux de « technique
courante ».
À défaut de systèmes définis dans les NF DTU 31.2 et NF DTU
31.4, les systèmes devront bénéficier d’un Avis Technique, ou
d’une Appréciation Technique d'Expérimentation (ATEx) du
CSTB, visant explicitement cette destination d’emploi.
Cela pourra viser, par exemple, l’emploi des panneaux avec
fonction d’écran thermique utilisant :
• une plaque de plâtre hydrofugée de type H1 BA 18,
• un panneau de particules liées au ciment de 12 mm,
qui ne bénéficient pas de règles de l’art pour cette mise en
œuvre particulière.
mars 21
© Copyright Bureau Veritas Construction
 POUR EN SAVOIR PLUS
La pose d’un isolant bio-sourcé derrière un écran thermique en plaque - classe A2-s3, d0
L’APL Version 2.0 n’envisageait qu’une seule possibilité d’emploi : un revêtement du bardage ventilé de classe minimum B-s3, d0, et une
réaction au feu de l’isolant au moins A2-s3, d0.

Une seconde possibilité d’emploi est proposée à l’article 1.5 de la nouvelle appréciation, à condition que la mise en œuvre soit caractérisée
dans un référentiel en technique courante.

Les ERP, établissements recevant du public Les déflecteurs de flamme

La hauteur maximum des ouvrages visés par l’APL Version 3.1
a été précisée, 28 m. (pas de de limitation pour la Version 2.0)
L’APL indique que l’application de l’IT n° 249 n’est pas exigible
du point de vue réglementaire pour les ERP de la 5ème catégorie,
ainsi que pour les ERP de toute catégorie à simple rez-de-
chaussée ou en R+1.
Revêtement extérieur en lames de bois massif profilées
L’APL Version 2.0 ne retenait qu’une seule masse volumique
minimum, mini. (article 2.1.1 - mini avec une tolérance de 4 %)
Maintenant, la masse volumique minimum dépend de
l’épaisseur nominale des lames de bois massif :
APL Épaisseur nominale des lames
20 mm  ép  22 mm ép  26 mm
Version 2.0 mini  450 kg/m 3
mini  450 kg/m 3
Des précisions ont été apportées quant à la conception des
déflecteurs, article 2.2.1.
Leur position par rapport au plancher de la structure
Le déflecteur de flamme doit être situé au droit du plancher de
chaque niveau.
Une tolérance de hauteur a été ajoutée,  200 mm par rapport au
plancher.
Et au niveau du linteau, la distance entre le déflecteur et le départ du
bardage ne peut pas être inférieure à 300 mm.
La continuité des déflecteurs
La précédente appréciation ne détaillait pas les solutions pour
assurer la continuité des déflecteurs.
L’Appréciation version 3.1 précise le principe de continuité des
déflecteurs métalliques, par recouvrement ou éclissage sur une

longueur d’au moins 300 mm.

Version 3.1 mini  390 kg/m3 mini  450 kg/m3 En ce qui concerne les déflecteurs en bois, la Figure 13 du document
présente des solutions de continuité par recouvrement à mi-bois de
Également, le principe de création des rainures de libération de 100 mm, ou par apport d’une pièce en bois sur au moins 100 mm de
contraintes a été modifié : part et d’autre du joint.

APL Épaisseur nominale des lames Textes de référence

20 mm  ép  22 mm ép  26 mm
NF DTU 31.2 Construction de maisons et bâtiments à ossature en bois
largeur  3 mm NF DTU 31.4 Façades à ossature bois
pas d’exigence
Version 2.0 profondeur  3 mm NF DTU 41.2 Revêtements extérieurs en bois
particulière
 3 rainures / lame Avis Techniques du GS 2.2 de la CCFAT
Appréciation Technique de Transition du CSTB pour les bardages rapportés
3 mm  largeur  5 mm en panneaux stratifiés HPL
profondeur  1/3 de l’épaisseur nominale Règles Professionnelles acceptées par la C2P relatives aux bardages
Version 3.1
 1 rainure pour 45 mm rapportés sur parois de COB et de CLT
de largeur de bardage
Les solutions validées - planchers et murs
Revêtements extérieurs en panneaux de contreplaqués De façon identique à la Version 2.0, l’APL Version 3.1 n’est utilisable
que si les parois en bois, murs et plafonds, sont protégées par un
Auparavant, il n’existait qu’une épaisseur nominale minimum
écran résistant au feu. (une contre-cloison, un plafond)
pour les panneaux contreplaqués, 18 mm ou 21 mm selon leur
classe de réaction au feu. Cas particulier d’une résistance au feu  90 minutes
Le nouvel article 2.1.2 leur impose maintenant une épaisseur La nouvelle appréciation mentionne le cas d’une solution spécifique,
nominale maximum de 22 mm. cumulant la résistance au feu de la structure (au moins 1 h) et celle
de la contre-cloison et/ou plafond intérieur (au moins EI60). repère
19 du document

Extrait de l’article 11 de l’arrêté du 7 août 2019 Pour cette solution, il y a lieu de se reporter aux justifications ad hoc.

Les chutes d’objet sont prises en compte dans l’appréciation du
risque, ainsi que les risques associés à l’environnement extérieur
immédiat de la façade, qu’il soit bâti ou naturel, dans la limite de
la zone d’influence caractéristique d’un incendie.
D’autres solutions
L’Appréciation Version 3.1 ne concerne pas les façades en bois
comportant des balcons, et celles habillées avec un autre type de
revêtement : vêtures et vêtages sans lame d’air, systèmes d’isolation
thermique par l’extérieur (ETICS) etc.