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Reef4 version 4.3.7 - Edition 161 - Septembre 2010


Document : GS 2 : Exigences applicables aux façades légères à ossature en bois ou en métal comportant en revêtement extérieur une peau
de bardage - Note d'information 7 (Cahiers du CSTB, Cahier 3450, mars 2003)

Groupe spécialisé n° 2 Constructions, façades et cl oisons légères

cahier CSTB 3450


Mars 2003

note d'information n° 7
exigences applicables aux façades légères à
ossature en bois ou en métal comportant en
revêtement extérieur une peau de bardage

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Préambule
Actuellement, les systèmes de bardage rapporté, visés par un DTU ou faisant l'objet d'un Avis Technique, ne sont
évalués que pour la pose sur une structure porteuse en maçonnerie ou en béton banché, voire sur maisons à
ossature en bois.
Dans le cas de pose de bardage sur façade légère, une évaluation technique spécifique est également
indispensable.
Il est donc nécessaire de faire le point, des exigences applicables aux façades légères à ossature en bois, en acier
ou en alliage d'aluminium comportant en revêtement extérieur une peau de bardage.
Sont visés, dans ce document, les bâtiments privés d'habitation (Maisons individuelles, Collectifs, etc.), les
établissements recevant du public (Ecole, Gymnase, Mairie, etc.) et les bâtiments à usage de bureaux.
Les bâtiments à forte et très forte hygrométrie tels que piscines et patinoires seront traités ultérieurement.
Note : Ce document ne constitue ni un guide de conception, ni un guide d'exécution pour les bardages rapportés
mis en façades légères.
Les méthodes de construction sont fondées sur l'utilisation :
D'une ossature
Réalisée en bois de qualité charpente, en acier ou en alliage d'aluminium, dont les dimensions et la géométrie
dépendront notamment :
 du type de revêtement extérieur et intérieur utilisé,
 de l'isolation nécessaire,
 de la nécessité d'obtenir une lame d'air ventilée.
De revêtements extérieurs
On peut évidemment inventer des écrans extérieurs nouveaux. On peut aussi utiliser ceux qui existent et qui ont
fait leurs preuves. Parmi ces derniers, on doit citer les bardages rapportés, traditionnels ou non.
Un bardage rapporté est un revêtement extérieur qui contribue à l'étanchéité à l'eau. Il est mis en oeuvre
verticalement sur une ossature secondaire solidarisée à la structure porteuse et constituée d'un réseau vertical.
Entre les montants verticaux d'ossature est intercalée l'isolation complémentaire. Le nu de l'isolation est en retrait
par rapport au nu des montants pour ménager une lame d'air. Des ouvertures basse et haute permettent la
ventilation naturelle de la lame d'air.
En ce qui concerne l'étanchéité à l'eau conférée par les bardages rapportés les plus courants, il est rappelé à ce
propos que les murs en béton ou en éléments de maçonnerie ainsi protégés peuvent être utilisés dans les
expositions correspondantes à celles prévues pour les murs du type III tels que définis dans les DTU 23.1 et 20.1 .
Les expositions correspondantes permettent pratiquement de satisfaire à 95 % des cas.
Cela étant, les bardages qui sont la transposition verticale d'une couverture permettent de réaliser des murs de
type IV, autorisant toutes les expositions quelle que soit la hauteur de l'ouvrage.
De revêtements intérieurs
Les revêtements peuvent être insérés sur les quatre côtés ou filer devant les éléments de structure verticaux et
horizontaux.
La paroi ainsi constituée doit être mécaniquement compatible avec l'ossature compte tenu de l'entraxe de ses
montants et assurer des fonctions telles que la résistance aux chocs, la sécurité en cas d'incendie et l'étanchéité à
l'air en partie courante.
De baies
Les principes de conception doivent prendre en compte les zones de jonction de baies et revêtements extérieurs
et intérieurs et la situation de la baie dans la façade.
D'une façon générale, la situation d'une fenêtre ou d'une porte est commandée par une modulation vue de
l'extérieur, quitte à ce que, selon les étages, la position entre refends et surtout la hauteur de l'allège soient
variables.
L'un des points délicats d'un bardage utilisé en peau extérieure concerne, tant les éventuelles variations
d'implantation de la baie que la réalisation correcte des retours de baie.
La partie architecturale du bardage extérieur commande la position des fenêtres, et il est recommandé de prévoir
la fenêtre plutôt au nu extérieur, pour simplifier le traitement des retours de tableau, linteaux et appuis.
Pour que la façade légère dispose d'une isolation thermique respectant les exigences de la NRT 2000, il convient
que la fenêtre ne constitue pas une source notable de déperdition. Une des solutions est l'utilisation d'une double
fenêtre : la première au nu extérieur et la seconde au nu intérieur ; la première en matériau insensible aux
intempéries et étanche à l'eau, la deuxième étanche à l'air.
Une autre façon de résoudre techniquement le problème est d'utiliser un bloc fenêtre, lequel peut en outre contenir
la fermeture et résoudre le problème de l'occultation.
La position du bloc fenêtre doit être commandée, ainsi que précédemment dit, par le bardage, mais la fixation de
ce bloc ne peut s'effectuer aisément que sur l'ossature.
Il apparaît donc intéressant de prévoir dans l'ossature un précadre de dimensions telles que le bloc fenêtre soit
toujours inscrit dans ce précadre.
Le bloc fenêtre coupe nécessairement le cheminement vertical de la ventilation de la lame d'air, laquelle doit donc
être déviée de part et d'autre du bloc fenêtre.

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Cette déviation apparaît acceptable, lorsque la baie ne dépasse pas 2,50 m de large ou que, sur l'horizontale au
niveau de l'alignement des baies, le pourcentage des parties vitrées est inférieur à celui des parties pleines.
De produits de calfeutrement
En ce qui concerne l'étanchéité à l'eau de la jonction bardage / bloc fenêtre, elle peut s'effectuer à l'aide d'une
collerette prévue au nu extérieur du bloc, à l'instar de celle qui entoure les fenêtres de toiture.
En ce qui concerne l'étanchéité à l'air de la jonction bloc fenêtre / paroi intérieure et à la jonction façade / structure
porteuse, elle s'effectuera par calfeutrement à l'aide de matériaux compressibles et couvre-joints.

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A. Conception de la façade vis-à-vis de sa position par rapport à la structure


porteuse
1. Position d'ensemble
La structure porteuse étant constituée d'éléments porteurs verticaux (poteaux ou refends), et d'éléments porteurs
horizontaux (planchers), la façade peut prendre, par rapport au nu extérieur de cette structure, différentes
positions qui se distinguent par des appellations définies ci-après. Les définitions sont extraites de la norme N F P
28-001 de décembre 1990 «Façades légères - Définitions, classifications - Terminologie».

1.1 Façade rideau


Façade légère, constituée d'une ou de plusieurs parois, situées entièrement en avant d'un nez de plancher.
Façade rideau intégrale
Façade rideau dont la paroi extérieure n'est interrompue ni par les refends ni par les poteaux.
Façade rideau filant verticalement
Façade rideau dont la paroi extérieure est interrompue par les refends et/ou par les poteaux.

1.2 Façade semi-rideau


Façade légère, multiparois, dont la paroi extérieure est située en avant d'un nez de plancher et dont la paroi
intérieure est insérée entre deux planchers consécutifs.
Façade semi-rideau intégrale
Façade semi-rideau dont la paroi extérieure n'est interrompue ni par les refends ni par les poteaux.
Façade semi-rideau filant verticalement
Façade semi-rideau dont la paroi extérieure est interrompue par les refends et/ou par les poteaux.

1.3 Façade panneau


Façade légère mono ou multiparois insérés entièrement entre planchers.
Façade panneau insérée
Façade panneau dont la paroi extérieure est interrompue par les refends ou par les poteaux.
Façade panneau filante (horizontalement)
Façade panneau dont la paroi extérieure n'est interrompue ni par les refends ni par les poteaux.

1.4 Caractéristiques
Si l'on veut comparer les avantages et les inconvénients de ces différents types de façade, on peut noter les points
suivants :
 la façade rideau permet aisément de corriger les ponts thermiques dus à la structure porteuse du bâtiment.
Cependant, elle pose un problème de jonction entre cette façade et la structure qui, compte tenu des écarts
dimensionnels courants dans une structure en béton, peut atteindre quelques centimètres.
Ceci rend délicat le problème du calfeutrement du point de vue de la transmission du feu, des gaz chauds,
des fumées. Il s'agit là d'un point à réaliser avec précaution. Il en est de même pour éviter que cet espace
constitue pont phonique entre logements voisins et ne soit le siège d'un défaut d'étanchéité à l'eau entre
logements superposés ;
 la façade panneau se caractérise, de par sa définition, par l'impossibilité de corriger les ponts thermiques dus
à la structure et qui présentent des inconvénients. C'est donc une solution à n'utiliser que dans des cas très
particuliers ;
 la façade semi-rideau est nécessairement constituée de plusieurs parois dont l'une, située à l'intérieur, est
insérée entre refends et planchers et permet, moyennant un choix adéquat des matériaux, de résoudre les
problèmes de transmission de bruit et les problèmes de sécurité en cas d'incendie. Une autre de ces parois,
située à l'extérieur, file devant plancher et refend et permet, moyennant réservation d'un espace suffisant, de
placer devant la structure, une isolation corrigeant convenablement les ponts thermiques.
La paroi intérieure est souvent appelée contre façade. Dans les applications de façades légères dans les
bâtiments de bureaux, elle est souvent réalisée en béton.

2. Position de l'ossature
Suivant le principe que l'on a retenu pour le type de façade rideau, semi-rideau, panneau, on peut déterminer la
position de l'ossature de la façade par rapport à la structure porteuse du bâtiment.

2.1 Ossature insérée


Cette position d'ossature n'est possible qu'en façade semi rideau ou en façade panneau.
Dans le cas de la façade semi-rideau, la nécessité de prévoir une isolation en nez de dalle et de ventiler la face
arrière du revêtement extérieur donne le choix entre deux solutions :
 mettre en oeuvre un contre-lattage supportant le revêtement extérieur ;
 mettre en oeuvre une ossature plus profonde.

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Le choix entre deux solutions peut être motivé par la nature du revêtement extérieur. Certains, en effet, ont besoin
d'un contre-lattage : bardage en écailles de terre cuite, ardoise, fibres-ciment.
Dans d'autres cas enfin, on aura intérêt à prévoir une ossature plus profonde offrant une plus grande rigidité et
permettant de mettre en oeuvre une quantité d'isolant plus importante.

2.2 Ossature filante


Cette disposition d'ossature est possible avec une façade rideau comme avec une façade semi-rideau.
Dans le cas de l'ossature semi-rideau, cette conception nécessitera un revêtement intérieur d'une épaisseur
permettant de s'accommoder de la largeur du joint existant entre nu extérieur de l'ossature et nez de plancher,
joint résultant des écarts dimensionnels de la structure et des jeux nominaux à prévoir pour que le montage soit
possible.
Ce revêtement intérieur peut consister en un complexe de doublage ou en une contre-cloison autoportante.

2.3 Double ossature


Dans certains cas, il pourra être intéressant de prévoir une double ossature. C'est d'ailleurs le cas lorsqu'on utilise
en revêtement intérieur une contre-cloison sur ossature (plaques de parement en plâtre sur ossature métal par
exemple).
Cette conception peut présenter un intérêt lorsque des performances acoustiques de haut niveau sont
recherchées.

3. Matériaux
3.1 Ossature
Les éléments de la structure porteuse du bâtiment doivent être conçus en respectant les Règles de calcul en
vigueur : Règles CM (décembre 1966), Règles AL (juillet 1976) ou Règles CB 71 (juin 1984).
L'ossature rapportée composée de montants verticaux, non porteurs, filants devant les nez de plancher ou insérés
entre planchers, doivent être conçus conformément aux prescriptions du DTU 33.1 Façades légères.
Dans le cas des montants verticaux et / ou lisses horizontales rapportés, support de peau de bardage, les critères
de dimensionnement seront définis, technique par technique, en fonction des types de peau de bardage. Les
Cahiers du CSTB n° 3316 et 3194 décrivent respectiv ement la conception et la mise en oeuvre des ossatures bois
et métallique des bardages rapportés faisant l'objet d'un Avis Technique ou d'un Constat de traditionalité.
La compatibilité de ces déformations avec celles des éléments de peau du bardage est à vérifier lors de
l'instruction des dossiers d'Avis Techniques ou de Constat de Traditionalité.

3.2 Revêtements extérieurs


On distingue deux types de revêtements :
 les revêtements portés,
 les revêtements autoporteurs.

3.2.1 Revêtements portés


II s'agit des produits de bardages rapportés traditionnels (sous Constat de traditionalité) ou non (sous Avis
Technique) :
 en petits éléments :
 ardoises naturelles ou artificielles,
 fibres-ciment,
 terre cuite,
 bardeaux de bois,
 métalliques,
 mortier de résine polyester, méthacrylate,
 etc.
 en lames :
 clins bois,
 métalliques,
 PVC,
 etc.
 en plaques :
 fibres-ciment,
 composite ciment verre,
 métalliques,
 dérivés du bois,

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 stratifiés,
 etc.
NOTA :
Les systèmes traditionnels ou non sont décrits dans la Note d'Information n° 6 «Définitions, Exigences et
Critères de Traditionalité applicables aux bardages rapportés» (Cahier du CSTB n° 3251 ).

3.2.2 Revêtements autoporteurs


Les rez-de-chaussée, voire le premier étage, peuvent être réalisés avec :
 une maçonnerie de parement réalisée conformément au DTU 20.1 ,
 un enduit sur treillis métallique réalisé conformément au DTU 26.1 .

3.2.3 Choix du type de revêtement


Outre le critère d'aspect, il devra être tenu compte :
 de la résistance au vent,
 de l'étanchéité à l'eau,
 du risque de condensation dans la paroi,
 de la résistance aux chocs,
 du classement de réaction au feu,
 de la masse combustible de ce matériau,
 des variations dimensionnelles sous gradient thermique,
 de l'isolation acoustique,
 de la fréquence d'entretien,
 de la facilité de réparation,
 de sa durabilité.
On pourra également utiliser le classement reVETIR délivré pour les systèmes sous Avis Technique ou Constat de
Traditionalité.
Ce classement, mis en place pour les systèmes d'isolation extérieure, vise par conséquent les bardages dont la
peau extérieure peut également être utilisée comme revêtement extérieur de façades légères.
Brièvement résumé, voici ce que concerne ce classement :
 r affectée d'un indice de 1 à 4, indique la plus ou moins grande facilité de remplacement ou de réparation ;
 e affectée d'un indice de 1 à 4, indique la fréquence d'un éventuel entretien ;
 V affectée d'un indice de 1 à 4, donne le niveau de résistance au vent en pression et dépression ;
 E affectée d'un indice de 1 à 4, donne le niveau de perméabilité à l'eau du revêtement extérieur ;
 T affectée d'un indice de 1 à 4, indique la résistance aux chocs du revêtement ;
 I affectée d'un indice de 1 à 4, indique le classement de réaction au feu du revêtement ;
 R affectée d'un indice de 1 à 4, donne la fourchette de la résistance thermique. Cette caractéristique n'est pas
utile pour les produits employés ici, car, s'agissant uniquement de revêtements, la résistance thermique est
quasiment négligeable.

3.3 Parements intérieurs


Ils sont constitués :
 soit de plaques de parement en plâtre dont la mise en oeuvre relève du DTU 25.41 ;
 soit de complexes de doublage isolants dont la mise en oeuvre relève du DTU 25.42 ou d'Avis Techniques ;
 soit de contre-cloisons isolantes ou non : plaques de parement plâtre sur réseau carton, sur isolant, carreaux
de plâtre à parement lisse, plaques de plâtre, etc. ;
 soit de matériaux dérivés du bois ;
 soit de l'association de plusieurs de ces matériaux.
Les critères à prendre en compte pour en déterminer le choix sont :
 sécurité en cas d'incendie vis-à-vis de la règle du «C + D», et des critères de délai d'embrasement généralisé
et de dégagement de gaz toxiques (Cahier du CSTB 1648 ) ;
 sécurité en cas de chocs ;
 éventuel complément d'isolation thermique ;
 acoustique ;
 tenue à l'eau en fonction des locaux selon Cahier du CSTB n° 3335 Classement des locaux (cloisons).

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B. Exigences applicables aux bâtiments


Les performances des systèmes de façades légères, conçue en respectant les prescriptions précédemment
décrites, doivent être conformes à la norme XP P 28-004 .
La spécification des performances permettant de satisfaire aux exigences, les niveaux de sollicitations et les
méthodes de justification de ces performances, sont synthétisés ci-après.
En annexe 2 , ont été envisagé deux exemples (technique «plateau de bardage» et «ossature filante devant
planchers»). Des principes sont présentés pour répondre à certaines exigences.

1. Stabilité
Rappel de l'exigence : Aucune des parties de l'ouvrage de façade ne doit s'effondrer ni se détériorer sous
l'ensemble des actions pouvant le solliciter et dues à la pesanteur, aux agents atmosphériques, aux sollicitations
générées et subies par la structure porteuse et aux charges d'exploitation appliquées à la paroi.
Il est rappelé que la paroi considérée n'est pas destinée à participer à la stabilité de celui-ci (transmission de
charges et contreventement), laquelle incombe à sa structure porteuse.
La paroi de mur est conçue de sorte que :
 sous l'ensemble des sollicitations normales, au sens du 3.1 du DTU P 06-002 (Règles NV 65) , la résistance
mécanique est assurée et les déformations (flèche, torsion, déplacements d'appui) des éléments des
ossatures secondaires, de bâtis, de menuiseries et de remplissages sont assez faibles pour que :
 le maintien en place des menuiseries soit assuré ;
 leur amplitude vis-à-vis des liaisons à d'autres ouvrages (cloisons, plafonds, etc.) reste dans les limites
spécifiées ;
 l'occupant ne ressente pas de sensation d'insécurité due à des mouvements visibles importants de la
paroi ;
 l'efficacité des systèmes d'étanchéité ne soit pas compromise ;
 la manoeuvre des parties mobiles ne soit pas affectée ;
 sous l'ensemble des sollicitations extrêmes au sens du 3.1 du DTU P 06-002 (Règles NV 65 mises à jour
2000) , la façade n'est pas mise «hors service», toujours au sens de ces mêmes règles.
La justification consiste à :
 déterminer les actions mécaniques, qui sont soit permanentes, soit momentanées, ainsi que leurs
combinaisons éventuelles ;
 vérifier que les effets de chaque sollicitation ou de leur combinaison ne dépassent pas les valeurs
admissibles.
Les actions à considérer sont :
 la pesanteur ;
 le vent (sur la paroi, sur la structure porteuse et sur le parement intérieur) et la neige ;
 les variations de température et d'hygrométrie ;
 les charges d'exploitation ;
 le séisme, le cas échéant ;
 d'une manière générale, toute action telle que celle due à la structure porteuse (charge d'exploitation,
tassement différentiel, vibration, etc.).
La valeur admissible d'exposition au vent en ce qui concerne la pression et la dépression sous vent normal sera
déterminée à partir de justifications expérimentales si elle n'est donnée dans aucun document de référence (DTU).
Le coefficient de sécurité et les critères de déformation seront adaptés en fonction des systèmes concernés, dans
une procédure d'évaluation.
Les actions sollicitantes, y compris les actions locales, seront déterminées conformément aux Règles Neige et
Vent en vigueur (Règles NV 65 mises à jour 2000) en ne tenant pas compte du rééquilibrage de la lame d'air.
Effets du séisme
La conception de l'ouvrage nécessite une étude particulière au cas par cas pour les exigences E1 et E2 définis au
chapitre 15 des règles PS 92 (norme NF P 06-013) .
La résistance de la façade aux séismes ne sera donc pas traitée dans ce document.

2. Sécurité aux chocs


Rappel de l'exigence : La sécurité des personnes doit être assurée sous l'action des chocs exceptionnels relevant
de l'occupation normale et dont le risque est raisonnablement prévisible.
Sous l'action de ces chocs exceptionnels dits «chocs de sécurité», l'ouvrage de façade, dans la hauteur
réglementaire de sécurité, peut être dégradé, mais sa dégradation éventuelle ne doit pas mettre en cause la
sécurité des personnes (n'étant pas à l'origine du choc) se trouvant à l'intérieur ou à l'extérieur, entre autres, par la
chute de débris contondants ou coupants, ou d'éléments qui puissent blesser sévèrement ces personnes. Après
ce choc, il n'est pas exigé que la sécurité des personnes soit encore assurée par cet ouvrage, mais il est

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nécessaire de prendre des dispositions conservatoires.


La personne qui occasionne le choc ne doit pas pouvoir traverser la façade.
Les niveaux des énergies de choc auxquels doivent être capables de résister les parois seront conformes à la
norme P 08-302 .
La vérification de la résistance aux énergies de chocs intérieurs ou extérieurs se fera conformément aux normes
NF P 08-301 et P 08-302 .

3. Sécurité en cas d'incendie


Rappel de l'exigence et des règles de qualité : En cas d'incendie, les occupants doivent pouvoir s'échapper, les
malades ou handicapés doivent pouvoir être transportés sans subir de dommages corporels consécutifs
notamment à des projections de matériaux ou à des dégagements de gaz toxiques.
Selon le classement «feu» du bâtiment et les exigences réglementaires, des dispositions constructives sont à
adopter :
 les matériaux constituant la façade ou les gaz qu'ils peuvent dégager ne doivent pas favoriser directement ou
indirectement le développement du feu ;
 les façades ne doivent pas constituer un risque aggravé d'extension du feu à l'étage supérieur.
La justification des performances consiste à établir la conformité aux textes réglementaires en vigueur ; ceux-ci
selon la destination et la hauteur du bâtiment, précisent les dispositions à prendre ainsi que les dispositions
spécifiques au désenfumage.
Il n'est pas possible de donner des solutions types. Les dispositions adoptées devront, au cas par cas, faire l'objet
d'un avis émis par un laboratoire agréé par le Ministère de l'Intérieur.

4. Perméabilité à l'air, étanchéité à l'eau


4.0 Généralités
La façade (une ou plusieurs parois) et tous ses joints (entre bâtis, entre bâti et remplissage, entre bâti et
calfeutrements sur la structure porteuse, entre dormants et ouvrants, etc.) dans les conditions inhérentes à la mise
en oeuvre et compte tenu des effets des actions énoncées en B 1 doivent entre les ambiances intérieure et
extérieure réaliser " l'étanchéité à l'air " et à l'eau. La notion d'étanchéité à l'air est à comprendre comme une
limitation de la perméabilité c'est-à-dire un contrôle des flux d'air (donc y compris poussière, neige, insectes, etc.)
celle d'étanchéité à l'eau étant, elle, considérée comme l'absence de mouillage par l'eau de pluie des parties non
prévues à cet effet et risquant d'être dégradés par elle, tant dans l'épaisseur de la paroi que des ouvrages voisins
à l'intérieur du bâtiment.
NOTE :
Il faut entendre par dégradation du fait du mouillage par l'eau de pluie, toute modification des
caractéristiques du matériau considéré y compris la modification des caractéristiques thermiques pouvant
porter atteinte à l'aptitude à la fonction.

4.1 Perméabilité à l'air


Rappel de l'exigence : La paroi soumise à une différence de pression entre l'ambiance extérieure et l'ambiance
intérieure pouvant résulter de l'action du vent ou/et de la mise en pression ou dépression du bâtiment ne doit pas
permettre le passage d'un flux d'air pouvant :
 nuire anormalement au confort des occupants ;
 représenter une source de dépenses excessives pour le maintien en température des locaux.
a) sous une pression P 1 de 25 % de l'action résultante unitaire correspondant à la pression normale, sans tenir
compte des actions locales, la perméabilité doit être inférieure ou égale à 1,5 m³/h.m².
b) sous une pression P 2 égale à l'action résultante unitaire correspondant à la pression normale, sans tenir
compte des actions locales, la perméabilité doit être inférieure ou égale à 4 m³/h.m².
Ces performances sont à considérer tant en pression qu'en dépression.
La performance de perméabilité à l'air peut être appréciée :
 soit par référence à un classement homologué,
 soit par référence à des essais,
 soit par des essais.

4.2 Etanchéité à l'eau


Rappel de l'exigence : «La façade soumise à une différence de pression entre l'ambiance intérieure et l'ambiance
extérieure et à une projection d'eau simulant ainsi les effets de la pluie et du vent associés doit être étanche».
Les performances sont à considérer uniquement en pression.
La paroi comprenant une menuiserie (parties fixes et parties ouvrantes) soumise à une différence de pression P 3
correspondant à 50 % de la pression égale à l'action résultante unitaire correspondant à la pression normale, sans
tenir compte des actions locales, et sans pouvoir être inférieure à 300 Pa, doit rester étanche à la pluie, au sens
du B 4.0.
La performance d'étanchéité à l'eau peut être appréciée :

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 soit par référence à un classement et/ou à des essais homologués ;


 soit par des essais.

5. Confort thermique et hygrothermique


5.1 Confort thermique
Rappel de l'exigence : «La façade dans sa conception et sa réalisation doit contribuer à l'exigence d'économie
d'énergie et d'isolation thermique globale du bâtiment».
La contribution de la paroi à la satisfaction de cette exigence et la justification des performances y afférentes
consistent à établir la conformité à la Réglementation Thermique 2000 du 29 novembre 2000 .

5.2 Condensation
Rappel de l'exigence : Le parement intérieur des parois intérieures doit rester en deçà d'un seuil d'humidification
anormale, selon la destination du local et les condensations dans la paroi de mur doivent être limitées et drainées
vers l'extérieur.
Les condensations sur les parements intérieurs, dans les conditions où le local est correctement chauffé et
convenablement ventilé ou climatisé dans les conditions précisées par le Maître d'ouvrage dans son programme,
doivent être limitées.
La température superficielle du parement intérieur de la paroi doit rester supérieure au point de rosée de
l'ambiance (cf. Cahier du CSTB n° 3335 ).

6. Confort acoustique
Rappel de l'exigence : Les parois verticales extérieures doivent être telles, compte tenu de la liaison à la structure
porteuse, que :
 les bruits aériens courants extérieurs à l'immeuble ne constituent pas une gêne excessive pour les
occupants ;
 elles ne contribuent que peu à la transmission de bruits aériens entre appartements ou locaux différents ;
 les bruits d'impacts extérieurs (pluie et grêle) soient suffisamment amortis pour ne pas constituer pour les
occupants une gêne excessive ;
 des bruits désagréables (dilatations, vibrations de colonne d'air, etc.) ne soient pas engendrés par l'ouvrage
soumis aux actions extérieures et intérieures normales.
La justification des performances consiste à établir la conformité à la réglementation en vigueur :
 Bâtiment d'habitation : Arrêté du 30 juin 1999 relatif aux caractéristiques acoustiques des bâtiments
d'habitation (J.O. n° 163 du 17 juillet 1999).
 Etablissements d'enseignement : Arrêté du 9 janvier 1995 relatif à la limitation du bruit dans les
établissements d'enseignement (J.O. du 10 janvier 1995).
 Salles sportives : norme P 90-207 Salles sportives - Acoustique (octobre 1986).
 Locaux de travail : Arrêté du 30 Août 1990 - Correction acoustique des locaux de travail (J.O. du 27
septembre 1990).

7. Performances de durabilité
Rappel de l'exigence : Compte tenu des facteurs de dégradation normaux (corrosion, insectes, champignons,
termites, etc.) pour un usage (chocs consécutifs à l'occupation, etc.) et un entretien normal, l'ouvrage doit
conserver toutes ses qualités découlant des exigences fonctionnelles de sécurité et d'habitabilité, pendant la durée
de vie prévue de l'ouvrage.
Un ouvrage de façade doit conserver toutes ses caractéristiques fonctionnelles (des parties composantes et de
leurs fixations), y compris son aspect et son comportement ; il ne doit pas être une cause de gêne excessive pour
l'occupant sous l'action des chocs accidentels, non exceptionnels, consécutifs à l'occupation normale.

7.1 Chocs de conservation des performances


L'exigence vis-à-vis de ces chocs accidentels est réputée satisfaite si la façade se comporte convenablement sous
l'action de chocs conventionnels dits «chocs de conservation des performances».
Les niveaux des énergies de choc auxquels doivent être capables de résister les ouvrages de façade, seront
conformes à la norme P 08-302 .
La vérification de la résistance aux énergies de chocs intérieures ou extérieures se fera conformément aux normes
NF P 08-301 et P 08-302 .

7.2 Entretien, maintenance


L'entretien et la maintenance de toutes parois étant une nécessité vis-à-vis de son aspect et de son
comportement, une notice devra être fournie par l'entreprise, précisant ces recommandations.
En particulier, ces recommandations devront signaler, si c'est le cas, la nécessité de remplacement rapide.

8. Autres exigences

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8.1 Poussières, insectes


Ni les poussières, ni le sable ne doivent pénétrer facilement par les ouvertures de ventilation, ni s'accumuler à
l'intérieur de la façade, ni empêcher la ventilation.
Des dispositions doivent être prévues pour réduire les risques de pénétration des insectes à l'intérieur de la façade
(guêpes, araignées, etc.).

8.2 Intrusions humaines


La paroi extérieure de la façade située à rez-de-chaussée ou au premier étage ne doit pas pouvoir être démontée
et découpée par des objets tranchants tels que couteaux, ciseaux, etc., ni être facilement attaquée par des
rongeurs (cf. Directives UEATc pour l'agrément des Façades Légères ).

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C. Conclusion
La première étape, avant toute conception, consiste à traduire, en critères d'acceptation, les sollicitations dues à
l'environnement de l'ouvrage :
 Vent selon les Règles NV 65 modifiées 2000 ,
 Séisme selon l' arrêté du 29 mai 1997 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique
applicable aux bâtiments de la catégorie dite «à risque normal» telle que définie par le décret n° 91- 461 du 14
mai 1991 relatif à la prévention du risque sismique et selon l'annexe de ce décret «Répartition des
départements, des arrondissements et des cantons entre les cinq zones de sismicité»,
 Variations de température et d'hygrométrie selon les données météorologiques,
 Charges d'exploitation selon usage prévu,
 Etc.

et des exigences dues à l'usage des locaux (bâtiments d'habitations, de bureaux, d'enseignement, etc.) :
 Sécurité en cas d'incendie,
 Sécurité aux chocs,
 Perméabilité à l'air et étanchéité à l'eau,
 Confort thermique,
 Confort acoustique,
 Durabilité.
Dans une seconde étape, la technique de façade légère prévue être utilisée (dans ce cas, revêtue en extérieure
par une peau de bardage) doit faire l'objet d'une évaluation et/ou de justifications expérimentales conformément à
la norme XP P 28-004 «Façades légères - Performances de l'ouvrage fini». Le rapprochement des résultats avec
les critères d'acceptation permet d'établir la convenance du système prévu à l'ouvrage définitif.
D'après l'expérience du groupe de travail, il apparaît que les exigences de stabilité et de sécurité notamment en
cas d'incendie et aux chocs sont plutôt bien appréhendées par le maître d'oeuvre, les entreprises de pose et les
contrôleurs techniques. Par contre, faute d'outils et de moyens, la perméabilité à l'air, l'étanchéité à l'eau, le confort
thermique et acoustique ainsi que la durabilité des façades sont bien souvent laissés de côté.
Il faut cependant rappeler que la perméabilité à l'air et l'étanchéité à l'eau sont visées, tant pour les critères
d'acceptation que pour les méthodes d'essai, par la norme XP P 28-004 .
En outre, tout concepteur doit savoir qu'il existe comme pour la sécurité en cas d'incendie, une réglementation
thermique et acoustique applicable aux ouvrages ou parties d'ouvrages neufs.
La prochaine étape consistera à établir des outils pour permettre aux concepteurs d'appréhender plus facilement
l'exigence de durabilité d'un tel ouvrage, dit «léger», dont la durée de vie normale serait estimée à 25 ans.

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Annexe 1 Terminologie
Façade légère :
Façade constituée d'une ou plusieurs parois, dont la paroi extérieure, au moins, est caractérisée par :
 • Une masse faible, presque toujours inférieure à environ 100 kg/m² (à comparer à plus de 200 kg/m² des
parois opaques de façades réalisées en maçonnerie, en béton, ...),
 • L'utilisation des produits manufacturés généralement dotés de parements finis.

Peau de bardage :
Revêtement extérieur des parois verticales, composé de :
 • Grands éléments (plaques, panneaux, ...)
 • Eléments de grande longueur (clins, lames )
 • Petits éléments (tuiles, ardoises, écailles, ...)
Structure :
Structure porteuse assurant notamment la stabilité du bâtiment.
Ossature :
Ossature rapportée permettant notamment de maintenir la peau de bardage sur la structure porteuse de l'ouvrage.

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Annexe 2 Exemples
1. Technique plateau de bardage
Les plateaux de bardage sont fixés horizontalement par vis autoperçeuses sur la structure porteuse filante
verticalement devant les nez de plancher. Les lèvres des plateaux reçoivent une ossature verticale en profilés
métalliques sur laquelle vient se fixer la peau de bardage. Une couche d'isolant, le plus souvent en laine minérale,
est intercalée entre ces profilés verticaux rapportés. Côté intérieur, un film continu dont la nature et la fixation
répondent aux exigences définies aux paragraphes B 4 et B 5 et un complexe d'isolation plaque de plâtre est fixés
de plancher à plancher sur les montants.
Cette technique pose cependant des problèmes auxquelles nous n'avons pas aujourd'hui de réponse. Ci-
après, des informations sont données pour certaines exigences.

1.1 Stabilité
Selon l'exposition au vent du bâtiment, les montants de la structure porteuse, les plateaux de bardage, les
montants d'ossature rapportée et les différentes fixations sont dimensionnés en prenant en compte les critères
suivants :
 Flèche sous vent normal :
 de la structure porteuse : Règles de calcul des charpentes (CM ou AL),
 des plateaux : 1/200 e de leur portée
 des montants rapportés : 1/200 e de leur portée ( Cahier du CSTB n° 3194 ).
 Coefficient de sécurité sur l'arrachement des fixations : 3,5 par rapport au Pk.
 Fléchissement des montants rapportés sous les charges de poids inférieur à 0,5 mm (ils peuvent être soit
maintenus en tête directement à la structure porteuse et fixés aux lèvres des plateaux de bardage soit
uniquement sur les lèvres des plateaux).
 La position du plan répondant à l'exigence d'étanchéité à l'air ne pouvant être qu'au niveau du complexe
d'isolation intérieur, le parement intérieur en plaques de plâtre devra reprendre les mêmes efforts de pression
et dépression que la peau de bardage, en respectant les critères suivants :
 Flèche sous vent normal : 1/300 e de leur portée
 Coefficient de sécurité sur l'arrachement des fixations : 3,5 par rapport au P k
 Coefficient de sécurité par rapport à la ruine : 2,0.
La section, l'épaisseur minimale (inertie) et l'entraxe des montants de l'ossature rapportée, ainsi que les fixations
de la peau de bardage et la peau de bardage doivent être définies dans l'Avis Techniques ou le Constat de
Traditionalité. L'évaluation du système de bardage précisera s'il faut tenir compte de critères plus sévères que
ceux cités ci-dessus pour les montants, les plateaux et les montants rapportés.

1.2 Sécurité aux chocs


Afin d'éviter l'endommagement de l'ossature support de bardage et la peau de bardage, la sécurité aux chocs doit
être assurée uniquement par la paroi intérieure, ici constituée d'une plaque de plâtre (épaisseur 15 ou 22 mm avec
feuillard métallique) fixée sur une ossature métallique support.
La vérification de cette exigence est réalisée par justification expérimentale conformément aux normes NF P 08-
301 et P 08-302 .
Dans le cas où le dos des plateaux de bardage participerait à la résistance, il faudra s'assurer, lors des essais, que
leur déformation ne remet pas en cause la stabilité du bardage.

1.3 Sécurité en cas d'incendie


La technique devra faire l'objet d'un Procès Verbal de comportement au feu établi par un laboratoire agréé par le
Ministère de l'Intérieur.

1.4 Perméabilité à l'air, étanchéité à l'eau


1.4.1 Perméabilité à l'air
La partie de la paroi pouvant répondre à l'exigence d'étanchéité à l'air ne peut se situer que dans le plan du
parement intérieur, par un film pare-vapeur inséré au dos des plaques de celui-ci ( figure n° 1 ).

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Figure 1 : Jonction système d'isolation par l'intérieur - plancher


Le système d'isolation intérieur tel que décrit en figure 1 devra être validé par justification expérimentale
conformément au § 4.1 de la partie B de ce document.
Compte tenu du vide d'air compris entre le dos des plateaux de bardage et le complexe d'isolation par l'intérieur, la
partie de la paroi pouvant répondre à l'exigence d'étanchéité à l'air ne peut pas se situer :
 Au dos des plateaux de bardage, malgré l'insertion d'un film entre les montants et les plateaux de bardage.
 Dans le plan des plateaux de bardage, même en réalisant une étanchéité à chaque jonction horizontale
plateaux-plateaux (lèvres) et verticale plateaux-montants de la structure porteuse ou une jonction verticale
des plateaux par éclissage rendu étanche à l'air.
1.4.2 Etanchéité à l'eau
Compte tenu de la conception de cette paroi (peau de bardage, lame d'air ventilée d'au moins 20 mm et isolant) et
bien qu'elle soit susceptible de répondre à l'exigence de perméabilité à l'air, cela ne permet pas de réaliser le
même type de mur (XIII ou XIV) obtenu lorsque l'on met en oeuvre le bardage rapporté sur murs béton ou
maçonnés.
Dans certains cas de systèmes de bardage rapporté permettant d'obtenir un mur de type XIII, il peut être
nécessaire d'intégrer un film pare-pluie dans la conception du mur.

1.5 Confort thermique et hygrothermique


1.5.1 Confort thermique
L'exigence thermique doit être déterminée, au cas par cas, par calculs conformément à la Réglementation
Thermique 2000 , fascicule «Parois opaques».
Cette technique présente de nombreux ponts thermiques. Des valeurs de résistance thermique seront
prochainement disponibles.
1.5.2 Condensation
Il est nécessaire de déterminer le plan de condensation situé à l'intérieur de cette paroi et les quantités d'eau de
condensation (cf. document «Diffusion de vapeur au travers des parois - Condensation» REEF volume II ).
Le concepteur de cette paroi devra évaluer si ces quantités sont susceptibles de rendre la paroi impropre à sa
destination.

1.6 Confort acoustique


L'exigence acoustique doit être déterminée, au cas par cas, par calculs et/ou essais conformément à la
réglementation ou, si l'exigence est plus sévère, aux Documents Particuliers du Marché.

1.7 Performances de durabilité


La nature des matériaux constitutifs des montants de la structure porteuse, plateaux de bardage et leurs fixations
sera choisie en tenant compte des atmosphères extérieures et des compatibilités électrochimiques selon l'annexe
2 du présent document.

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L'isolant sera conforme aux prescriptions du document «Ossature métallique et isolation thermique des bardages
rapportés faisant l'objet d'un Avis Technique ou d'un Constat de Traditionalité» ( Cahier du CSTB n° 3 194 - janvier
février 2000).
La durabilité de la peau de bardage maintenue par ses fixations sur une ossature rapportée métallique selon
Cahier du CSTB n° 3194 doit avoir fait l'objet d'un e évaluation (Avis Technique, Constat de Traditionalité).
1.7.1 Chocs de conservation des performances
Selon la destination de l'ouvrage, la vérification de la résistance aux énergies de chocs intérieurs ou extérieurs de
conservation des performances se fera conformément aux normes NF P 08-301 et P 08-302 .
1.7.2 Entretien et maintenance
La peau de bardage mise en oeuvre sur ce type de paroi nécessite le même entretien et la même maintenance
que lorsque posée sur mur en maçonnerie ou en béton brut.
La procédure sera donc celle visée dans l'Avis Technique ou le Constat de Traditionalité.

2. Technique «ossature filante devant planchers»


L'ossature verticale rapportée, support de la peau de bardage, est fixée, par l'intermédiaire de pattes équerre, au
nez de plancher.
Côté intérieur, les plaques de plâtre sont fixées sur leur propre ossature, solidaire de la structure porteuse du
bâtiment.
Une couche d'isolant de forte épaisseur est intercalée entre les ossatures support de doublage et de peau de
bardage. Une deuxième couche, de plus faible épaisseur, est insérée entre les montants verticaux de l'ossature
support de bardage.
La figure 2 ci-après illustre cette technique.

Figure 2 : Technique ossature filante devant plancher -


Perspective

2.1 Stabilité
Selon l'exposition au vent du bâtiment, les montants d'ossature, les montants rapportés et les différentes fixations
sont dimensionnés en prenant en compte les critères suivants :
 Flèche sous vent normal :
 des montants filant devant planchers : DTU 33.1 ou Règles de calcul des charpentes (CM ou AL) ;
 des montants rapportés : 1/200 e de leur portée.
 Coefficient de sécurité sur l'arrachement des fixations : 3,5 par rapport au Pk.

La section, l'épaisseur minimale (inertie) et l'entraxe des montants rapportés, ainsi que les fixations de la peau de
bardage et la peau de bardage doivent être définies dans l'Avis Techniques ou le Constat de Traditionalité.
L'évaluation du système de bardage précisera s'il faut tenir compte de critères plus sévères que ceux cités ci-
dessus.

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2.2 Sécurité aux chocs


Afin d'éviter l'endommagement de l'ossature support de bardage et la peau de bardage, la sécurité aux chocs doit
être assurée uniquement par la paroi intérieure, ici constituée d'une plaque de plâtre (épaisseur 15 ou 22 mm avec
feuillard métallique) fixée sur une ossature métallique support.
La vérification de cette exigence est réalisée par justification expérimentale conformément aux normes NF P 08-
301 et P 08-302 .
Dans le cas où le dos des parements de bardage participerait à la résistance, il faudra s'assurer, lors des essais,
que leur déformation ne remet pas en cause la stabilité du bardage.

2.3 Sécurité en cas d'incendie


La technique devra faire l'objet d'un Procès Verbal de comportement au feu établi par un laboratoire agréé par le
Ministère de l'Intérieur.

2.4 Perméabilité à l'air, étanchéité à l'eau


2.4.1 Perméabilité à l'air
La partie de la paroi pouvant répondre à l'exigence d'étanchéité à l'air peut se situer :
 Dans le plan du parement intérieur, par un film pare-vapeur inséré au dos des plaques de plâtre (figure n° 1).
 Entre ossature support de doublage et dos de l'isolant, par l'insertion d'un film pare-vapeur.
 Entre les deux couches d'isolant, par l'insertion d'un film pare-vapeur.
Les systèmes devront être validés par justification expérimentale conformément au § 4.1 de la partie B de ce
document.
2.4.2 Etanchéité à l'eau
Compte tenu de la conception de cette paroi (peau de bardage, lame d'air ventilée d'au moins 20 mm et isolant) et
sachant que cette paroi répond à l'exigence de perméabilité à l'air, on peut l'assimiler au type de mur obtenu, dans
l'Avis Technique ou le Constat de Traditionalité, lorsque le système est mis en oeuvre avec isolant rapporté sur
support en maçonnerie ou en béton brut (Mur de type XIII ou XIV).
Dans certains cas de systèmes de bardage rapporté permettant d'obtenir un mur de type XIII, il peut être
nécessaire d'intégrer un film pare-pluie dans la conception du mur.

2.5 Confort thermique et hygrothermique


2.5.1 Confort thermique
L'exigence thermique doit être déterminée, au cas par cas, par calculs conformément à la Réglementation
Thermique 2000, fascicule «Parois opaques».
Il convient d'éviter d'interrompre la principale couche d'isolant par une ossature pour limiter l'effet des ponts
thermiques.
2.5.2 Condensation
II est nécessaire de déterminer le plan de condensation situé à l'intérieur de cette paroi et les quantités d'eau de
condensation (cf. document «Diffusion de vapeur au travers des parois - Condensation» REEF Volume II ).
Le concepteur de cette paroi devra évaluer si ces quantités sont susceptibles de rendre la paroi impropre à sa
destination.

2.6 Confort acoustique


L'exigence acoustique doit être déterminée, au cas par cas, par calculs et/ou essais conformément à la
Réglementation Acoustique ou, si l'exigence est plus sévère, aux Documents Particuliers du Marché.

2.7 Performances de durabilité


La nature des matériaux constitutifs des montants de l'ossature rapportée et leurs fixations sera choisie en tenant
compte des atmosphères extérieures et des compatibilités électrochimiques selon l' annexe 2 du présent
document.
L'ossature rapportée et l'isolant seront conformes aux prescriptions du document «Ossature métallique et isolation
thermique des bardages rapportés faisant l'objet d'un Avis Technique ou d'un Constat de Traditionalité» ( Cahier
du CSTB n° 3194 - janvier février 2000).
La durabilité de la peau de bardage maintenue par ses fixations sur une ossature métallique doit avoir fait l'objet
d'une évaluation (Avis Technique, Constat de Traditionalité).
2.7.1 Chocs de conservation des performances
Selon la destination de l'ouvrage, la vérification de la résistance aux énergies de chocs intérieurs ou extérieurs de
conservation des performances se fera conformément aux normes NF P 08-301 et P 08-302 .
2.7.2 Entretien et maintenance
La peau de bardage mise en oeuvre sur ce type de paroi nécessite le même entretien et la même maintenance
que lorsque posée sur mur en maçonnerie ou en béton brut.

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La procédure sera donc celle visée dans l'Avis Technique ou le Constat de Traditionalité.

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Annexe 3 Définition des atmosphères extérieures - protection contre la corrosion


1. Objet
Cette annexe a pour objet de définir les atmosphères extérieures et les protections correspondantes selon la
nature des matériaux exposés en se basant sur les indications de la norme NF P 24-351 . Elle renseigne
également sur la compatibilité électrochimique.

2. Atmosphères extérieures directes (E 11 à E 19 )


2.1 Atmosphère rurale non polluée : E11
Milieu correspondant à l'extérieur des constructions situées à la campagne en l'absence de source de corrosion
particulière, par exemple : retombées de fumée contenant des vapeurs sulfureuses.

2.2 Atmosphère normale urbaine ou industrielle : E12


Milieu correspondant à l'extérieur des constructions situées dans des agglomérations petites ou moyennes et/ou
dans un environnement industriel comportant une ou plusieurs usines produisant des gaz et des fumées créant un
accroissement de la pollution atmosphérique sans être source de corrosion due à la forte teneur en composés
chimiques.

2.3 Atmosphère sévère urbaine ou industrielle : E13


Milieu correspondant à l'extérieur des constructions situées dans des agglomérations importantes et/ou dans un
environnement industriel.
Par rapport à l'atmosphère décrite au 2.2 , l'accroissement de l'agressivité est dû à la présence de composés
chimiques, continue ou intermittente sans être à forte teneur et sans être source de corrosion importante.

2.4 Atmosphères marines


2.4.1 Atmosphère des constructions situées entre 10 et 20 km du littoral : E14
2.4.2 Atmosphère des constructions situées entre 3 et 10 km du littoral : E15
2.4.3 Bord de mer : E16
Moins de 3 km du littoral, à l'exclusion des conditions d'attaque directe par l'eau de mer et les embruns (front de
mer).

2.5 Atmosphère mixte


2.5.1 Atmosphère mixte normale : E17
Milieu correspondant à la concomitance de l'atmosphère marine de bord de mer E 16 et de l'atmosphère normale
urbaine ou industrielle E 12 .

2.5.2 Atmosphère mixte sévère : E18


Milieu correspondant à la concomitance de l'atmosphère marine de bord de mer E16 et de l'atmosphère sévère
urbaine ou industrielle E 13 .

2.5.3 Atmosphère agressive : E19


Milieu où la sévérité des expositions décrites précédemment est accrue par certains effets tels que :
 corrosivité très importante,
 l'abrasion,
 les températures élevées,
 les hygrométries élevées,
 les dépôts de poussière importants,
 les embruns en front de mer,
 etc.

3. Atmosphères extérieures protégées et ventilées (E 21 à E 29 )


Milieux correspondants à celui d'une lame d'air (ou volume d'air) ventilée, selon définition de la norme P 28-002
(DTU 33.1) à l'intérieur d'un bardage de type IV ou XIV, en excluant l'intérieur d'un profilé tubulaire même ventilé.
Le comportement esthétique des surfaces considérées en elles-mêmes, dans un tel milieu n'est pas pris en
compte puisque non vu de l'extérieur des constructions.
NOTE :
Il est rappelé que dans un mur de type IV ou XIV, la paroi extérieure assure l'étanchéité à la pluie.

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REMARQUE 1 :
Selon le classement du bardage vis-à-vis de l'étanchéité à la pluie (types XIII et III ou types XIV et IV) et en
fonction de leur disposition dans l'ouvrage de bardage, les profilés (porteurs verticaux ou lisses horizontales)
pourront être considérés exposés en atmosphère extérieure directe ( § 2 ) ou en atmosphère extérieure
protégée et ventilée ( § 3 ). Cette dernière atmosphère sera toujours celle considérée pour les pattes de
fixation des profilés porteurs à la structure porteuse.

REMARQUE 2 :
Dans les différents tableaux de cette annexe, donnant les gammes de traitements utilisables, le symbole
E.S. : Etude Spécifique indique que dans ce cas, l'appréciation définitive ou le choix d'un revêtement plus
performant ou la définition de dispositions particulières doivent être arrêtés après consultation et accord de
l'ensemble des parties concernées. Une telle étude est du ressort du fabricant.

Tableau 1 : Acier - Galvanisation à chaud (par trempage) sur


produits finis ou semi-finis

Tableau 2 : Acier - Galvanisation à chaud en continu


(Revêtement de zinc)

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Tableau 3 : Acier - Revêtements métalliques par immersion à


chaud en continu (Galvanisation ou revêtements spécifiques)

Tableau 4 : Aluminium - Anodisation (*)

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Tableau 5 : Acier inoxydable (*)

Tableau 6 : Compatibilités électrochimiques

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Annexe 4 Textes de référence


Règles
Règles CM (Décembre 1966)
: Règles de calcul des constructions en acier.
Règles CB (Juin 1984)
: Règles de calcul et de conception des charpentes en bois.
Règles PS 92 (NF P 06-013)
: Règles de construction parasismique.
Arrêté du 30 juin 1999
relatif aux caractéristiques acoustiques des bâtiments d'habitation (J.O. n° 163 du 17 juillet 1999).
Arrêté du 9 janvier 1995
relatif à la limitation du bruit dans les établissements d'enseignement (J.O. du 10 janvier 1995).
Norme P 90-207
Salles sportives - Acoustique (Octobre 1986).
Arrêté du 30 Août 1990
- Correction acoustique des locaux de travail (J.O. du 27 septembre 1990).
Règles AL (Juillet 1996)
: Règles de conception et de calcul des charpentes en alliage d'aluminium.
Règles NV 65 mises à jour 2000 (DTU P 06-002)
: Règles définissants les effets de la neige et du vent sur les constructions.
Règles Th-Bât
- Réglementation thermique 2000 (Novembre 2000).

DTU
DTU 20.1
(P 10-202) : Ouvrage en maçonnerie de petits éléments-parois et murs.
DTU 23.1
(P 18-210) : Murs en béton banché.
DTU 25.41 (P 72-203) :
Ouvrages en plaques de parement en plâtre (plaques à face cartonnées).
DTU 25.42 (P 72-204) :
Ouvrages de doublage et habillage en complexes et sandwiches plaques de parement en plâtre - Isolant.
DTU 26.1 (P 15-210) :
Enduits aux mortiers de ciment, de chaux et de mélange plâtre et chaux aérienne.
DTU 31.2 :
Constructions de maisons et de bâtiments à ossature bois.
DTU 33.1
(P 28-002) : Façades rideaux, façades semi- rideaux, façades panneaux.

Normes
NF A 35-503
(novembre 1994) : Produits sidérurgiques - Aciers pour galvanisation par immersion à chaud.
NF EN 10088-1 (A 35-572)
(novembre 1995) : Aciers inoxydables - Partie 1 : Liste des aciers inoxydables.
NF EN 10088-2 (A 35-572)
(novembre 1995) : Aciers inoxydables - Partie 2 : Conditions techniques de livraison des tôles et bandes pour
usage général.
NF EN 10147 (A 36-322)
(mars 1992) : Tôles et bande en acier de construction galvanisées à chaud en continu.
NF EN 10214 (A 36-323)
(novembre 1995) : Bandes et tôles en acier revêtues à chaud en continu d'alliage zinc-aluminium (ZA) - Conditions
techniques de livraison.
NF A 50-411
(avril 1989) : Aluminium et alliage d'aluminium - produits filés et filés étirés d'usage général - Caractéristiques.
NF A 50-451 :
Aluminium et alliages d'aluminium - Profils filés - Caractéristiques générales.
NF A 50-452 :
Aluminium et alliages d'aluminium - Produits prélaqués livrés en tôles ou en bande - Caractéristiques.
NF A 50-506 (mars 1982) :
Aluminium et alliages d'aluminium - Profils obtenus à froid sur machines à galet et sur presses plieuses.
Caractéristiques générales.
A 50-710 (février 1981) :
Aluminium et alliages d'aluminium- Profilés de section quelconque profilés - Tolérances sur dimensions.
NF EN 988 (A 55-210)
(décembre 1996) : zinc et alliage de zinc - spécifications pour produits laminés plats pour le bâtiment.
NF A 91.010 (décembre 1984) :

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Revêtements métalliques et traitement de surface des métaux - Terminologie - Classification - Symbolisation.


NF EN 988 (A 55-210) (décembre 1996) :
Zinc et alliage de zinc - Spécifications pour produits laminés plats pour le bâtiment.
NF A 91.011 :
Revêtements métalliques - Désignations conventionnelles de conditions d'emploi.
NF EN ISO 1461 (A 91-121)
(juillet 1999) : Revêtement par galvanisation à chaud sur produits finis ferreux - Spécifications et méthodes
d'essais.
NF EN 335-1 (B 50-100-1)
(octobre 1992) : Durabilité du bois et des matériaux dérivés du bois - Définitions des classes de risque d'attaque
biologique - Partie 1 : généralités.
NF EN 335-2 (B 50-100-2)
(octobre 1992) : Durabilité du bois et des matériaux dérivés du bois - Définitions des classes de risque d'attaque
biologique - Partie 2 : Application au bois massif.
Pr EN 13183-1 :
Bois rond et bois sciés - Méthode de mesure de la teneur en humidité : Partie 1 : méthode de détermination de la
teneur en humidité d'une pièce de bois (Méthode par dessiccation).
Pr EN 13183-2 :
Bois rond et bois sciés - Méthode de mesure de la teneur en humidité : Partie 2 : méthode de détermination de la
teneur en humidité d'une pièce de bois (Méthode électrique).
NF P 08-301
(avril 1991) : Essais de résistance aux chocs - Corps de choc.
P 08-302 (octobre 1990) :
Murs extérieurs des bâtiments - Résistance aux chocs - Méthodes d'essais et critères.
NF EN 338 (P 21-353)
(mai 1995) : Bois de structure - Classes de résistance.
NF P 24-351
(juillet 1997) : Menuiserie métallique-fenêtres, façades rideaux, semi-rideaux, panneaux à ossature métallique -
Protection contre la corrosion et préservation de surface.
NF P 28-001
(décembre 1990) : Façades légères - Définitions, classifications, terminologie.
XP P 28-004 :
Façades légères - Performances de l'ouvrage fini.
P 34-310
(décembre 1994) : Tôles et bandes en acier de construction galvanisées à chaud en continu destinées au bâtiment
- Classification et essais.

Cahiers
Cahier du CSTB n° 1648 :
Exemples de solution pour faciliter l'application du règlement de construction des bâtiments d'habitation : titre IV -
Confort d'été.
Cahier du CSTB n° 2383
(janvier/février 1990) : Façades légères à ossature en bois ou en acier.
Cahier du CSTB n° 2929 :
Classement reVETIR des systèmes d'isolation thermique des façades par l'extérieur.
Cahier du CSTB n° 3194
(janvier/février 2000) : Ossature métallique et isolation thermique des bardages rapportés faisant l'objet d'un Avis
Technique ou d'un Constat de Traditionalité.
Cahier du CSTB n° 3251 :
Note d'Information n° 6 «Définitions, Exigences et Critères de Traditionalité applicables aux bardages rapportés».
Cahier du CSTB n° 3316
(janvier/février 2001) : Ossature bois et isolation thermique des bardages rapportés faisant l'objet d'un Avis
Technique ou d'un Constat de Traditionalité.
Cahier du CSTB n° 3335
(mars 2001) : Classement des locaux (cloisons).
Directives UEATc :
Directives communes pour l'agrément des façades légères.
REEF (Volume II) :
Diffusion de vapeur au travers des parois - Condensation.

© CSTB 2003 - Imprimé par VINCI CONSTRUCTION FRANCE le


09/11/2010

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