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note d'information n° 7
exigences applicables aux façades légères à
ossature en bois ou en métal comportant en
revêtement extérieur une peau de bardage
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Préambule
Actuellement, les systèmes de bardage rapporté, visés par un DTU ou faisant l'objet d'un Avis Technique, ne sont
évalués que pour la pose sur une structure porteuse en maçonnerie ou en béton banché, voire sur maisons à
ossature en bois.
Dans le cas de pose de bardage sur façade légère, une évaluation technique spécifique est également
indispensable.
Il est donc nécessaire de faire le point, des exigences applicables aux façades légères à ossature en bois, en acier
ou en alliage d'aluminium comportant en revêtement extérieur une peau de bardage.
Sont visés, dans ce document, les bâtiments privés d'habitation (Maisons individuelles, Collectifs, etc.), les
établissements recevant du public (Ecole, Gymnase, Mairie, etc.) et les bâtiments à usage de bureaux.
Les bâtiments à forte et très forte hygrométrie tels que piscines et patinoires seront traités ultérieurement.
Note : Ce document ne constitue ni un guide de conception, ni un guide d'exécution pour les bardages rapportés
mis en façades légères.
Les méthodes de construction sont fondées sur l'utilisation :
D'une ossature
Réalisée en bois de qualité charpente, en acier ou en alliage d'aluminium, dont les dimensions et la géométrie
dépendront notamment :
du type de revêtement extérieur et intérieur utilisé,
de l'isolation nécessaire,
de la nécessité d'obtenir une lame d'air ventilée.
De revêtements extérieurs
On peut évidemment inventer des écrans extérieurs nouveaux. On peut aussi utiliser ceux qui existent et qui ont
fait leurs preuves. Parmi ces derniers, on doit citer les bardages rapportés, traditionnels ou non.
Un bardage rapporté est un revêtement extérieur qui contribue à l'étanchéité à l'eau. Il est mis en oeuvre
verticalement sur une ossature secondaire solidarisée à la structure porteuse et constituée d'un réseau vertical.
Entre les montants verticaux d'ossature est intercalée l'isolation complémentaire. Le nu de l'isolation est en retrait
par rapport au nu des montants pour ménager une lame d'air. Des ouvertures basse et haute permettent la
ventilation naturelle de la lame d'air.
En ce qui concerne l'étanchéité à l'eau conférée par les bardages rapportés les plus courants, il est rappelé à ce
propos que les murs en béton ou en éléments de maçonnerie ainsi protégés peuvent être utilisés dans les
expositions correspondantes à celles prévues pour les murs du type III tels que définis dans les DTU 23.1 et 20.1 .
Les expositions correspondantes permettent pratiquement de satisfaire à 95 % des cas.
Cela étant, les bardages qui sont la transposition verticale d'une couverture permettent de réaliser des murs de
type IV, autorisant toutes les expositions quelle que soit la hauteur de l'ouvrage.
De revêtements intérieurs
Les revêtements peuvent être insérés sur les quatre côtés ou filer devant les éléments de structure verticaux et
horizontaux.
La paroi ainsi constituée doit être mécaniquement compatible avec l'ossature compte tenu de l'entraxe de ses
montants et assurer des fonctions telles que la résistance aux chocs, la sécurité en cas d'incendie et l'étanchéité à
l'air en partie courante.
De baies
Les principes de conception doivent prendre en compte les zones de jonction de baies et revêtements extérieurs
et intérieurs et la situation de la baie dans la façade.
D'une façon générale, la situation d'une fenêtre ou d'une porte est commandée par une modulation vue de
l'extérieur, quitte à ce que, selon les étages, la position entre refends et surtout la hauteur de l'allège soient
variables.
L'un des points délicats d'un bardage utilisé en peau extérieure concerne, tant les éventuelles variations
d'implantation de la baie que la réalisation correcte des retours de baie.
La partie architecturale du bardage extérieur commande la position des fenêtres, et il est recommandé de prévoir
la fenêtre plutôt au nu extérieur, pour simplifier le traitement des retours de tableau, linteaux et appuis.
Pour que la façade légère dispose d'une isolation thermique respectant les exigences de la NRT 2000, il convient
que la fenêtre ne constitue pas une source notable de déperdition. Une des solutions est l'utilisation d'une double
fenêtre : la première au nu extérieur et la seconde au nu intérieur ; la première en matériau insensible aux
intempéries et étanche à l'eau, la deuxième étanche à l'air.
Une autre façon de résoudre techniquement le problème est d'utiliser un bloc fenêtre, lequel peut en outre contenir
la fermeture et résoudre le problème de l'occultation.
La position du bloc fenêtre doit être commandée, ainsi que précédemment dit, par le bardage, mais la fixation de
ce bloc ne peut s'effectuer aisément que sur l'ossature.
Il apparaît donc intéressant de prévoir dans l'ossature un précadre de dimensions telles que le bloc fenêtre soit
toujours inscrit dans ce précadre.
Le bloc fenêtre coupe nécessairement le cheminement vertical de la ventilation de la lame d'air, laquelle doit donc
être déviée de part et d'autre du bloc fenêtre.
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Cette déviation apparaît acceptable, lorsque la baie ne dépasse pas 2,50 m de large ou que, sur l'horizontale au
niveau de l'alignement des baies, le pourcentage des parties vitrées est inférieur à celui des parties pleines.
De produits de calfeutrement
En ce qui concerne l'étanchéité à l'eau de la jonction bardage / bloc fenêtre, elle peut s'effectuer à l'aide d'une
collerette prévue au nu extérieur du bloc, à l'instar de celle qui entoure les fenêtres de toiture.
En ce qui concerne l'étanchéité à l'air de la jonction bloc fenêtre / paroi intérieure et à la jonction façade / structure
porteuse, elle s'effectuera par calfeutrement à l'aide de matériaux compressibles et couvre-joints.
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1.4 Caractéristiques
Si l'on veut comparer les avantages et les inconvénients de ces différents types de façade, on peut noter les points
suivants :
la façade rideau permet aisément de corriger les ponts thermiques dus à la structure porteuse du bâtiment.
Cependant, elle pose un problème de jonction entre cette façade et la structure qui, compte tenu des écarts
dimensionnels courants dans une structure en béton, peut atteindre quelques centimètres.
Ceci rend délicat le problème du calfeutrement du point de vue de la transmission du feu, des gaz chauds,
des fumées. Il s'agit là d'un point à réaliser avec précaution. Il en est de même pour éviter que cet espace
constitue pont phonique entre logements voisins et ne soit le siège d'un défaut d'étanchéité à l'eau entre
logements superposés ;
la façade panneau se caractérise, de par sa définition, par l'impossibilité de corriger les ponts thermiques dus
à la structure et qui présentent des inconvénients. C'est donc une solution à n'utiliser que dans des cas très
particuliers ;
la façade semi-rideau est nécessairement constituée de plusieurs parois dont l'une, située à l'intérieur, est
insérée entre refends et planchers et permet, moyennant un choix adéquat des matériaux, de résoudre les
problèmes de transmission de bruit et les problèmes de sécurité en cas d'incendie. Une autre de ces parois,
située à l'extérieur, file devant plancher et refend et permet, moyennant réservation d'un espace suffisant, de
placer devant la structure, une isolation corrigeant convenablement les ponts thermiques.
La paroi intérieure est souvent appelée contre façade. Dans les applications de façades légères dans les
bâtiments de bureaux, elle est souvent réalisée en béton.
2. Position de l'ossature
Suivant le principe que l'on a retenu pour le type de façade rideau, semi-rideau, panneau, on peut déterminer la
position de l'ossature de la façade par rapport à la structure porteuse du bâtiment.
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Le choix entre deux solutions peut être motivé par la nature du revêtement extérieur. Certains, en effet, ont besoin
d'un contre-lattage : bardage en écailles de terre cuite, ardoise, fibres-ciment.
Dans d'autres cas enfin, on aura intérêt à prévoir une ossature plus profonde offrant une plus grande rigidité et
permettant de mettre en oeuvre une quantité d'isolant plus importante.
3. Matériaux
3.1 Ossature
Les éléments de la structure porteuse du bâtiment doivent être conçus en respectant les Règles de calcul en
vigueur : Règles CM (décembre 1966), Règles AL (juillet 1976) ou Règles CB 71 (juin 1984).
L'ossature rapportée composée de montants verticaux, non porteurs, filants devant les nez de plancher ou insérés
entre planchers, doivent être conçus conformément aux prescriptions du DTU 33.1 Façades légères.
Dans le cas des montants verticaux et / ou lisses horizontales rapportés, support de peau de bardage, les critères
de dimensionnement seront définis, technique par technique, en fonction des types de peau de bardage. Les
Cahiers du CSTB n° 3316 et 3194 décrivent respectiv ement la conception et la mise en oeuvre des ossatures bois
et métallique des bardages rapportés faisant l'objet d'un Avis Technique ou d'un Constat de traditionalité.
La compatibilité de ces déformations avec celles des éléments de peau du bardage est à vérifier lors de
l'instruction des dossiers d'Avis Techniques ou de Constat de Traditionalité.
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stratifiés,
etc.
NOTA :
Les systèmes traditionnels ou non sont décrits dans la Note d'Information n° 6 «Définitions, Exigences et
Critères de Traditionalité applicables aux bardages rapportés» (Cahier du CSTB n° 3251 ).
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1. Stabilité
Rappel de l'exigence : Aucune des parties de l'ouvrage de façade ne doit s'effondrer ni se détériorer sous
l'ensemble des actions pouvant le solliciter et dues à la pesanteur, aux agents atmosphériques, aux sollicitations
générées et subies par la structure porteuse et aux charges d'exploitation appliquées à la paroi.
Il est rappelé que la paroi considérée n'est pas destinée à participer à la stabilité de celui-ci (transmission de
charges et contreventement), laquelle incombe à sa structure porteuse.
La paroi de mur est conçue de sorte que :
sous l'ensemble des sollicitations normales, au sens du 3.1 du DTU P 06-002 (Règles NV 65) , la résistance
mécanique est assurée et les déformations (flèche, torsion, déplacements d'appui) des éléments des
ossatures secondaires, de bâtis, de menuiseries et de remplissages sont assez faibles pour que :
le maintien en place des menuiseries soit assuré ;
leur amplitude vis-à-vis des liaisons à d'autres ouvrages (cloisons, plafonds, etc.) reste dans les limites
spécifiées ;
l'occupant ne ressente pas de sensation d'insécurité due à des mouvements visibles importants de la
paroi ;
l'efficacité des systèmes d'étanchéité ne soit pas compromise ;
la manoeuvre des parties mobiles ne soit pas affectée ;
sous l'ensemble des sollicitations extrêmes au sens du 3.1 du DTU P 06-002 (Règles NV 65 mises à jour
2000) , la façade n'est pas mise «hors service», toujours au sens de ces mêmes règles.
La justification consiste à :
déterminer les actions mécaniques, qui sont soit permanentes, soit momentanées, ainsi que leurs
combinaisons éventuelles ;
vérifier que les effets de chaque sollicitation ou de leur combinaison ne dépassent pas les valeurs
admissibles.
Les actions à considérer sont :
la pesanteur ;
le vent (sur la paroi, sur la structure porteuse et sur le parement intérieur) et la neige ;
les variations de température et d'hygrométrie ;
les charges d'exploitation ;
le séisme, le cas échéant ;
d'une manière générale, toute action telle que celle due à la structure porteuse (charge d'exploitation,
tassement différentiel, vibration, etc.).
La valeur admissible d'exposition au vent en ce qui concerne la pression et la dépression sous vent normal sera
déterminée à partir de justifications expérimentales si elle n'est donnée dans aucun document de référence (DTU).
Le coefficient de sécurité et les critères de déformation seront adaptés en fonction des systèmes concernés, dans
une procédure d'évaluation.
Les actions sollicitantes, y compris les actions locales, seront déterminées conformément aux Règles Neige et
Vent en vigueur (Règles NV 65 mises à jour 2000) en ne tenant pas compte du rééquilibrage de la lame d'air.
Effets du séisme
La conception de l'ouvrage nécessite une étude particulière au cas par cas pour les exigences E1 et E2 définis au
chapitre 15 des règles PS 92 (norme NF P 06-013) .
La résistance de la façade aux séismes ne sera donc pas traitée dans ce document.
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5.2 Condensation
Rappel de l'exigence : Le parement intérieur des parois intérieures doit rester en deçà d'un seuil d'humidification
anormale, selon la destination du local et les condensations dans la paroi de mur doivent être limitées et drainées
vers l'extérieur.
Les condensations sur les parements intérieurs, dans les conditions où le local est correctement chauffé et
convenablement ventilé ou climatisé dans les conditions précisées par le Maître d'ouvrage dans son programme,
doivent être limitées.
La température superficielle du parement intérieur de la paroi doit rester supérieure au point de rosée de
l'ambiance (cf. Cahier du CSTB n° 3335 ).
6. Confort acoustique
Rappel de l'exigence : Les parois verticales extérieures doivent être telles, compte tenu de la liaison à la structure
porteuse, que :
les bruits aériens courants extérieurs à l'immeuble ne constituent pas une gêne excessive pour les
occupants ;
elles ne contribuent que peu à la transmission de bruits aériens entre appartements ou locaux différents ;
les bruits d'impacts extérieurs (pluie et grêle) soient suffisamment amortis pour ne pas constituer pour les
occupants une gêne excessive ;
des bruits désagréables (dilatations, vibrations de colonne d'air, etc.) ne soient pas engendrés par l'ouvrage
soumis aux actions extérieures et intérieures normales.
La justification des performances consiste à établir la conformité à la réglementation en vigueur :
Bâtiment d'habitation : Arrêté du 30 juin 1999 relatif aux caractéristiques acoustiques des bâtiments
d'habitation (J.O. n° 163 du 17 juillet 1999).
Etablissements d'enseignement : Arrêté du 9 janvier 1995 relatif à la limitation du bruit dans les
établissements d'enseignement (J.O. du 10 janvier 1995).
Salles sportives : norme P 90-207 Salles sportives - Acoustique (octobre 1986).
Locaux de travail : Arrêté du 30 Août 1990 - Correction acoustique des locaux de travail (J.O. du 27
septembre 1990).
7. Performances de durabilité
Rappel de l'exigence : Compte tenu des facteurs de dégradation normaux (corrosion, insectes, champignons,
termites, etc.) pour un usage (chocs consécutifs à l'occupation, etc.) et un entretien normal, l'ouvrage doit
conserver toutes ses qualités découlant des exigences fonctionnelles de sécurité et d'habitabilité, pendant la durée
de vie prévue de l'ouvrage.
Un ouvrage de façade doit conserver toutes ses caractéristiques fonctionnelles (des parties composantes et de
leurs fixations), y compris son aspect et son comportement ; il ne doit pas être une cause de gêne excessive pour
l'occupant sous l'action des chocs accidentels, non exceptionnels, consécutifs à l'occupation normale.
8. Autres exigences
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C. Conclusion
La première étape, avant toute conception, consiste à traduire, en critères d'acceptation, les sollicitations dues à
l'environnement de l'ouvrage :
Vent selon les Règles NV 65 modifiées 2000 ,
Séisme selon l' arrêté du 29 mai 1997 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique
applicable aux bâtiments de la catégorie dite «à risque normal» telle que définie par le décret n° 91- 461 du 14
mai 1991 relatif à la prévention du risque sismique et selon l'annexe de ce décret «Répartition des
départements, des arrondissements et des cantons entre les cinq zones de sismicité»,
Variations de température et d'hygrométrie selon les données météorologiques,
Charges d'exploitation selon usage prévu,
Etc.
et des exigences dues à l'usage des locaux (bâtiments d'habitations, de bureaux, d'enseignement, etc.) :
Sécurité en cas d'incendie,
Sécurité aux chocs,
Perméabilité à l'air et étanchéité à l'eau,
Confort thermique,
Confort acoustique,
Durabilité.
Dans une seconde étape, la technique de façade légère prévue être utilisée (dans ce cas, revêtue en extérieure
par une peau de bardage) doit faire l'objet d'une évaluation et/ou de justifications expérimentales conformément à
la norme XP P 28-004 «Façades légères - Performances de l'ouvrage fini». Le rapprochement des résultats avec
les critères d'acceptation permet d'établir la convenance du système prévu à l'ouvrage définitif.
D'après l'expérience du groupe de travail, il apparaît que les exigences de stabilité et de sécurité notamment en
cas d'incendie et aux chocs sont plutôt bien appréhendées par le maître d'oeuvre, les entreprises de pose et les
contrôleurs techniques. Par contre, faute d'outils et de moyens, la perméabilité à l'air, l'étanchéité à l'eau, le confort
thermique et acoustique ainsi que la durabilité des façades sont bien souvent laissés de côté.
Il faut cependant rappeler que la perméabilité à l'air et l'étanchéité à l'eau sont visées, tant pour les critères
d'acceptation que pour les méthodes d'essai, par la norme XP P 28-004 .
En outre, tout concepteur doit savoir qu'il existe comme pour la sécurité en cas d'incendie, une réglementation
thermique et acoustique applicable aux ouvrages ou parties d'ouvrages neufs.
La prochaine étape consistera à établir des outils pour permettre aux concepteurs d'appréhender plus facilement
l'exigence de durabilité d'un tel ouvrage, dit «léger», dont la durée de vie normale serait estimée à 25 ans.
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Annexe 1 Terminologie
Façade légère :
Façade constituée d'une ou plusieurs parois, dont la paroi extérieure, au moins, est caractérisée par :
• Une masse faible, presque toujours inférieure à environ 100 kg/m² (à comparer à plus de 200 kg/m² des
parois opaques de façades réalisées en maçonnerie, en béton, ...),
• L'utilisation des produits manufacturés généralement dotés de parements finis.
Peau de bardage :
Revêtement extérieur des parois verticales, composé de :
• Grands éléments (plaques, panneaux, ...)
• Eléments de grande longueur (clins, lames )
• Petits éléments (tuiles, ardoises, écailles, ...)
Structure :
Structure porteuse assurant notamment la stabilité du bâtiment.
Ossature :
Ossature rapportée permettant notamment de maintenir la peau de bardage sur la structure porteuse de l'ouvrage.
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Annexe 2 Exemples
1. Technique plateau de bardage
Les plateaux de bardage sont fixés horizontalement par vis autoperçeuses sur la structure porteuse filante
verticalement devant les nez de plancher. Les lèvres des plateaux reçoivent une ossature verticale en profilés
métalliques sur laquelle vient se fixer la peau de bardage. Une couche d'isolant, le plus souvent en laine minérale,
est intercalée entre ces profilés verticaux rapportés. Côté intérieur, un film continu dont la nature et la fixation
répondent aux exigences définies aux paragraphes B 4 et B 5 et un complexe d'isolation plaque de plâtre est fixés
de plancher à plancher sur les montants.
Cette technique pose cependant des problèmes auxquelles nous n'avons pas aujourd'hui de réponse. Ci-
après, des informations sont données pour certaines exigences.
1.1 Stabilité
Selon l'exposition au vent du bâtiment, les montants de la structure porteuse, les plateaux de bardage, les
montants d'ossature rapportée et les différentes fixations sont dimensionnés en prenant en compte les critères
suivants :
Flèche sous vent normal :
de la structure porteuse : Règles de calcul des charpentes (CM ou AL),
des plateaux : 1/200 e de leur portée
des montants rapportés : 1/200 e de leur portée ( Cahier du CSTB n° 3194 ).
Coefficient de sécurité sur l'arrachement des fixations : 3,5 par rapport au Pk.
Fléchissement des montants rapportés sous les charges de poids inférieur à 0,5 mm (ils peuvent être soit
maintenus en tête directement à la structure porteuse et fixés aux lèvres des plateaux de bardage soit
uniquement sur les lèvres des plateaux).
La position du plan répondant à l'exigence d'étanchéité à l'air ne pouvant être qu'au niveau du complexe
d'isolation intérieur, le parement intérieur en plaques de plâtre devra reprendre les mêmes efforts de pression
et dépression que la peau de bardage, en respectant les critères suivants :
Flèche sous vent normal : 1/300 e de leur portée
Coefficient de sécurité sur l'arrachement des fixations : 3,5 par rapport au P k
Coefficient de sécurité par rapport à la ruine : 2,0.
La section, l'épaisseur minimale (inertie) et l'entraxe des montants de l'ossature rapportée, ainsi que les fixations
de la peau de bardage et la peau de bardage doivent être définies dans l'Avis Techniques ou le Constat de
Traditionalité. L'évaluation du système de bardage précisera s'il faut tenir compte de critères plus sévères que
ceux cités ci-dessus pour les montants, les plateaux et les montants rapportés.
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L'isolant sera conforme aux prescriptions du document «Ossature métallique et isolation thermique des bardages
rapportés faisant l'objet d'un Avis Technique ou d'un Constat de Traditionalité» ( Cahier du CSTB n° 3 194 - janvier
février 2000).
La durabilité de la peau de bardage maintenue par ses fixations sur une ossature rapportée métallique selon
Cahier du CSTB n° 3194 doit avoir fait l'objet d'un e évaluation (Avis Technique, Constat de Traditionalité).
1.7.1 Chocs de conservation des performances
Selon la destination de l'ouvrage, la vérification de la résistance aux énergies de chocs intérieurs ou extérieurs de
conservation des performances se fera conformément aux normes NF P 08-301 et P 08-302 .
1.7.2 Entretien et maintenance
La peau de bardage mise en oeuvre sur ce type de paroi nécessite le même entretien et la même maintenance
que lorsque posée sur mur en maçonnerie ou en béton brut.
La procédure sera donc celle visée dans l'Avis Technique ou le Constat de Traditionalité.
2.1 Stabilité
Selon l'exposition au vent du bâtiment, les montants d'ossature, les montants rapportés et les différentes fixations
sont dimensionnés en prenant en compte les critères suivants :
Flèche sous vent normal :
des montants filant devant planchers : DTU 33.1 ou Règles de calcul des charpentes (CM ou AL) ;
des montants rapportés : 1/200 e de leur portée.
Coefficient de sécurité sur l'arrachement des fixations : 3,5 par rapport au Pk.
La section, l'épaisseur minimale (inertie) et l'entraxe des montants rapportés, ainsi que les fixations de la peau de
bardage et la peau de bardage doivent être définies dans l'Avis Techniques ou le Constat de Traditionalité.
L'évaluation du système de bardage précisera s'il faut tenir compte de critères plus sévères que ceux cités ci-
dessus.
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La procédure sera donc celle visée dans l'Avis Technique ou le Constat de Traditionalité.
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REMARQUE 1 :
Selon le classement du bardage vis-à-vis de l'étanchéité à la pluie (types XIII et III ou types XIV et IV) et en
fonction de leur disposition dans l'ouvrage de bardage, les profilés (porteurs verticaux ou lisses horizontales)
pourront être considérés exposés en atmosphère extérieure directe ( § 2 ) ou en atmosphère extérieure
protégée et ventilée ( § 3 ). Cette dernière atmosphère sera toujours celle considérée pour les pattes de
fixation des profilés porteurs à la structure porteuse.
REMARQUE 2 :
Dans les différents tableaux de cette annexe, donnant les gammes de traitements utilisables, le symbole
E.S. : Etude Spécifique indique que dans ce cas, l'appréciation définitive ou le choix d'un revêtement plus
performant ou la définition de dispositions particulières doivent être arrêtés après consultation et accord de
l'ensemble des parties concernées. Une telle étude est du ressort du fabricant.
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DTU
DTU 20.1
(P 10-202) : Ouvrage en maçonnerie de petits éléments-parois et murs.
DTU 23.1
(P 18-210) : Murs en béton banché.
DTU 25.41 (P 72-203) :
Ouvrages en plaques de parement en plâtre (plaques à face cartonnées).
DTU 25.42 (P 72-204) :
Ouvrages de doublage et habillage en complexes et sandwiches plaques de parement en plâtre - Isolant.
DTU 26.1 (P 15-210) :
Enduits aux mortiers de ciment, de chaux et de mélange plâtre et chaux aérienne.
DTU 31.2 :
Constructions de maisons et de bâtiments à ossature bois.
DTU 33.1
(P 28-002) : Façades rideaux, façades semi- rideaux, façades panneaux.
Normes
NF A 35-503
(novembre 1994) : Produits sidérurgiques - Aciers pour galvanisation par immersion à chaud.
NF EN 10088-1 (A 35-572)
(novembre 1995) : Aciers inoxydables - Partie 1 : Liste des aciers inoxydables.
NF EN 10088-2 (A 35-572)
(novembre 1995) : Aciers inoxydables - Partie 2 : Conditions techniques de livraison des tôles et bandes pour
usage général.
NF EN 10147 (A 36-322)
(mars 1992) : Tôles et bande en acier de construction galvanisées à chaud en continu.
NF EN 10214 (A 36-323)
(novembre 1995) : Bandes et tôles en acier revêtues à chaud en continu d'alliage zinc-aluminium (ZA) - Conditions
techniques de livraison.
NF A 50-411
(avril 1989) : Aluminium et alliage d'aluminium - produits filés et filés étirés d'usage général - Caractéristiques.
NF A 50-451 :
Aluminium et alliages d'aluminium - Profils filés - Caractéristiques générales.
NF A 50-452 :
Aluminium et alliages d'aluminium - Produits prélaqués livrés en tôles ou en bande - Caractéristiques.
NF A 50-506 (mars 1982) :
Aluminium et alliages d'aluminium - Profils obtenus à froid sur machines à galet et sur presses plieuses.
Caractéristiques générales.
A 50-710 (février 1981) :
Aluminium et alliages d'aluminium- Profilés de section quelconque profilés - Tolérances sur dimensions.
NF EN 988 (A 55-210)
(décembre 1996) : zinc et alliage de zinc - spécifications pour produits laminés plats pour le bâtiment.
NF A 91.010 (décembre 1984) :
http://ireef.vinci-construction-france.net:9090/reef4/actions/documents/print.jsp?code... 09/11/2010
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Cahiers
Cahier du CSTB n° 1648 :
Exemples de solution pour faciliter l'application du règlement de construction des bâtiments d'habitation : titre IV -
Confort d'été.
Cahier du CSTB n° 2383
(janvier/février 1990) : Façades légères à ossature en bois ou en acier.
Cahier du CSTB n° 2929 :
Classement reVETIR des systèmes d'isolation thermique des façades par l'extérieur.
Cahier du CSTB n° 3194
(janvier/février 2000) : Ossature métallique et isolation thermique des bardages rapportés faisant l'objet d'un Avis
Technique ou d'un Constat de Traditionalité.
Cahier du CSTB n° 3251 :
Note d'Information n° 6 «Définitions, Exigences et Critères de Traditionalité applicables aux bardages rapportés».
Cahier du CSTB n° 3316
(janvier/février 2001) : Ossature bois et isolation thermique des bardages rapportés faisant l'objet d'un Avis
Technique ou d'un Constat de Traditionalité.
Cahier du CSTB n° 3335
(mars 2001) : Classement des locaux (cloisons).
Directives UEATc :
Directives communes pour l'agrément des façades légères.
REEF (Volume II) :
Diffusion de vapeur au travers des parois - Condensation.
http://ireef.vinci-construction-france.net:9090/reef4/actions/documents/print.jsp?code... 09/11/2010