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GROUPE DE TRAVAIL 14
Leçon 14.1.2
Fichier : L14-1-2.doc
OBJECTIF
PREREQUIS
Aucun
LEÇONS CONNEXES
Leçon 1B.5.1 : Introduction aux bâtiments industriels simples
Volume 9 : Construction à base d'éléments minces
Leçon 14.2 : Étude des ossatures à portiques : Introduction et analyse élastique
Leçon 14.3 : Calcul des portiques simples : Calcul en plasticité
Leçon 14.4 : Poutres de ponts roulants
RESUME
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1. INTRODUCTION
La leçon 14.1.1 a fourni une rapide présentation des fonctions des différents éléments
constituant un bâtiment à niveau unique. Les méthodes de calcul des ossatures, dans
leurs différentes configurations sont présentées dans d'autres leçons et sont aussi
décrites dans la littérature courante. Généralement, la manière de déduire la conception
et le choix des bardages, des pannes et des systèmes de lisses disponibles
commercialement n'est pas présentée dans ces documents.
Cette leçon présente les systèmes disponibles et leurs critères de sélection. Elle se
termine par la description des systèmes de contreventement utilisés dans les bâtiments à
niveau unique.
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2. SYSTEMES DE BARDAGE
Les panneaux de bardage en acier sont constitués d'un support et d'une couche
galvanisée et de revêtement primaire et de peinture, comme le montre la figure 1. Pour
la face exposée aux intempéries, le revêtement est normalement du chlorure du
polyvinyle (PVC), du fluorure de polyvinyle (PVF²) ou encore, lorsqu'il y a des
contraintes de coût, de revêtements acryliques dont la durabilité est moindre. La durée
sans entretien du PVC et le PVF² peut être de 10 à 25 ans selon les conditions de
l'environnement. Il est souhaitable d'utiliser des couleurs claires en toiture afin de
réduire l'absorption calorifique et les variations de dimensions dues aux effets
thermiques. Il ne faut pas utiliser de PVC sous des latitudes inférieures à 49 [1].
Lorsqu'on utilise des systèmes à double peau, la tôle, normalement d'épaisseur 0,4 mm,
reçoit des revêtements identiques sur ses deux faces mais la face intérieure reçoit une
couche de laque polyester de couleur claire. En plus de la protection aux intempéries, le
bardage sert à isoler le bâtiment. Son épaisseur varie selon l'isolation requise, avec des
valeurs courantes de 0,45 W/m² °C obtenues avec 80 mm de fibres de verre ou de laine
minérale. On obtient normalement l'équivalent avec des panneaux composites
d'épaisseur 50 mm. Pour des cas particuliers, il faut consulter la documentation du
fabricant.
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2.1.2 Couverture double peau trapézoïdale
Elle constitue la forme la plus courante de bardage utilisé à la fois pour des parois
verticales et en couverture, avec des pentes d'environ 5°. Elle consiste en une tôle
d'acier attachée sur des pannes ou des lisses, associée à une tôle extérieure exposée aux
intempéries maintenue séparée de la première par des éléments en Z. L'espace ainsi créé
contient une isolation, normalement constituée de fibres de verre ou de fibres minérales.
On peut utiliser l'étanchéité des joints de la tôle ou rajouter pare-vapeur et lame d'air
afin d'améliorer les performances dans le cas où le risque de condensation est important.
Les fabricants fournissent normalement une gamme d'accessoires et de lucarnes
d'éclairage correspondant aux profils particuliers qu'ils fabriquent.
Au fur et à mesure que l'acier a remplacé l'amiante ciment dans les panneaux, il a été
possible d'avoir des pentes de toiture plus faibles et l'aspect extérieur des bâtiments s'en
est trouvé amélioré, à la fois dans sa forme et dans sa couleur.
C'est la forme la plus récente de bardage et elle consiste en panneaux, avec une isolation
thermique sous forme de mousse isolante intégrée entre deux peaux métalliques [2].
Cette mousse, pompée lors de la fabrication dans l'espace séparant les deux peaux,
gonfle de manière à remplir complètement les vides et adhère à la fois à la tôle
extérieure et à la tôle intérieure (figure 2b). Cet effet composite donne des panneaux
rigides et robustes, ayant pour avantage ultérieur de donner lieu à un montage rapide,
dans la mesure où la peau toute entière est attachée en une seule opération.
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Les panneaux composites sont disponibles avec des peaux extérieures traditionnelles de
type trapézoïdal et des éléments d'assemblage mais des développements plus récents
incluent aussi le type à joint apparent, permettant des pentes jusqu'à 1°.
Sous réserve d'un soin particulier apporté au détail des joints, le bardage vertical peut
être fixé horizontalement, en diagonale ou par combinaison des deux.
La gamme des produits existant comprend, comme pour les couvertures, les systèmes à
simple peau, double peau et composites, avec à la fois des dispositifs d'assemblages
conventionnels ou cachés. L'aspect est un critère essentiel du choix du type particulier
qui sera utilisé.
Tous les bons fabricants fournissent des documents donnant des détails sur les systèmes
qu'ils proposent. On peut trouver dans la littérature des conseils généraux.
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3. RESISTANCE DU BARDAGE AUX CHARGES
Dans la mesure où les tôles sont laminées, le concepteur doit choisir les profils à partir
de différentes formes prédéterminées. Ces tôles doivent être assez solides pour pouvoir
résister aux différentes charges appliquées lors du montage, puis en service sans
dommage ni flèches excessives. Pour des profils simples, il existe des méthodes de
calcul dans certains codes de calculs nationaux et dans les recommandations
européennes. La plupart des fabricants mettent en œuvre des tests en vraie grandeur afin
de déterminer la résistance de leurs différents profils.
Les modes de test des tôles en acier sont conçus pour prendre en compte les différents
critères limites. Ces critères correspondent au cisaillement des âmes, associé à de la
flexion au niveau des fixations intérieures pour les portées les plus faibles et à de la
flexion à mi-portée pour des portées simples plus importantes. Les tôles sont donc
testées avec charges de levage et palonniers, dispositifs à air ou à vide afin de créer des
surpressions ou des succions sur des valeurs de portées représentatives des distances de
fixation les plus faibles et les plus importantes qui seront celles de l'utilisation en
service. On en déduit ensuite les cisaillements et les moments maximum admissibles,
ainsi que le comportement en flèche, les tableaux de chargement pour un
fonctionnement en service en fonction des conditions de pression et de succion.
Un des aspects importants des tôles de couverture est leur capacité à résister à des
charges ponctuelles locales, à la fois pour supporter le poids du personnel qui y marche
dessus pendant la construction puis en service pour des problèmes d'entretien. C'est ce
point qui détermine l'épaisseur minimale acceptable pour une tôle utilisée en toiture.
Son épaisseur varie de 0,6 à 0,7 mm. Les méthodes de test courantes comportent un test
de charge ponctuelle. La tôle qui franchit ce test sera suffisamment robuste pour les
charges de construction mais il faut faire attention lorsqu'on marche sur du PVF² et sur
les couches de peinture.
Le bardage utilisé pour les parois verticales a souvent une épaisseur de 0,5 mm. Pour
permettre le choix du profil approprié et de son épaisseur, la majorité des fabricants
éditent des catalogues qui contiennent des suggestions concernant les détails de fixation
et d'étanchéité mais aussi les charges admissibles pour une gamme de conditions de
portée, à la fois pour des actions de surpression ou de succion. La figure 5 (voir à la fin
de cette leçon) montre un tableau typique, très pratique pour vérifier la résistance des
profils au chargement.
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assemblages. Les systèmes à joint apparent ou à dispositifs d'attache cachés comportent
des agrafes qui maintiennent les tôles en position mais permettent leur expansion et leur
contraction et de ce fait apportent un maintien moindre aux lisses. Quand on utilise ces
systèmes, il faut créer un maintien supplémentaire au niveau des pannes. A l'heure
actuelle, il n'existe pas de guide d'utilisation accepté par tout le monde concernant la
quantité de maintien apportée par ces nouvelles formes de bardages. Les fabricants de
lisses peuvent donner des conseils concernant l'incorporation éventuelle d'un maintien
supplémentaire, au moyen de liernes, pour leurs produits spécifiques.
Lorsqu'on utilise un support métallique plan en même temps qu'un système de bardage
fixé par des agrafes, on peut disposer du maintien normal dû à la plaque, si celle-ci est
fixée de façon conventionnelle.
L'utilisation de panneaux remplis de mousse est devenue de plus en plus courante durant
ces dernières années. Ils sont plus compliqués à calculer dans la mesure où les
propriétés de la mousse et son adhérence aux deux peaux métalliques sont
fondamentales pour les performances du panneau. En plus des charges normalement
appliquées, les qualités naturelles du panneau d'un point de vue isolation conduisent à
des gradients de température significatifs qui doivent être pris en compte dans le calcul
du panneau.
Des méthodes de calcul existent mais les formes des panneaux utilisés en pratique sont
en dehors des types traités dans les calculs. Il est donc normal que des tests intensifs
soient mis en œuvre par les fabricants, de manière à ce qu'ils puissent obtenir un
agrément de la part de leurs autorités nationales compétentes. Ces tests, associés à des
tests normaux de chargement, comprennent des cycles thermiques sur des panneaux en
vraie grandeur et une étude de la mousse afin de s'assurer que l'on obtient la meilleure
adhérence possible aux peaux. Les tests d'assurance qualité sont une part essentielle du
procédé de fabrication. Les résultats de ces tests doivent être collationnés et simplifiés
pour pouvoir produire des tableaux de charges admissibles. La figure 6 (voir à la fin de
cette leçon) en montre un exemple.
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4. FORMES DES PANNES ET DES LISSES
Bien qu'il existe des systèmes de bardage permettant des portées allant jusqu'à 6 m, la
plupart des structures à portiques sont calculées avec des pannes et des lisses de reprise
sur lesquelles s'appuie le bardage, entre les ossatures principales.
Les portées entre les ossatures varient entre 4,5 et 10 m, des portées de 6 à 7,5 m étant
les plus courantes. Les éléments de couverture de portée plus importante sont d'abord
utilisés dans les systèmes de toiture plate et s'appuient directement sur la charpente.
Les pannes peuvent être calculées comme des poutres continues qui s'appuient sur trois
ou plusieurs portiques. En raison de la différence dans la valeur des réactions d'appui, il
est nécessaire de décaler les appuis de manière à obtenir des forces d'appui identiques
sur les portiques.
Selon la pente, il peut être nécessaire d'utiliser des contrefiches de manière à fournir un
ou deux appuis intermédiaires dans la direction de l'axe d'inertie la plus faible de la
poutre (figure 8). En général, les contrefiches sont reliées aux portiques en utilisant des
liens diagonaux, afin d'éviter d'accroître la charge sur les pannes au sommet.
4.1.1 Formes en Z
La section en Z fut la première forme introduite. Elle est efficace d'un point de vue du
matériau mais son inconvénient principal est que ses axes principaux sont inclinés vers
l'âme et donc de ce fait engendrent des forces hors du plan. Lorsqu'on avait couramment
des couvertures recouvertes d'amiante avec des pentes de l'ordre de 10°, ces forces
étaient intéressantes et s'opposaient aux forces dans la direction de la pente.
Au fur et à mesure de l'introduction des toitures de faible pente, se sont développées les
formes en Z modifié, avec une inclinaison des axes principaux considérablement
réduite, améliorant ainsi les performances globales. On a aussi introduit un raidissage,
améliorant le rendement du matériau.
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Ces formes plus complexes doivent être produites par laminage plutôt qu'à la presse.
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5. RESISTANCE AUX CHARGES DES PANNES ET DES
LISSES
Les profils formés à froid obtenus à partir de matériaux de faibles épaisseurs sont
particulièrement enclin à la torsion et au flambement, en raison de facteurs directement
liés à la forme de leur section. La constante de torsion de toutes les sections minces est
faible dans la mesure où elle est fonction du cube de l'épaisseur ; dans le cas de profils
en U avec des rebords, le centre de cisaillement est excentré par rapport au point
d'application des charges, introduisant alors une torsion de la section ; dans le cas de
profils en Z, les axes principaux sont inclinés vers le plan de l'âme, induisant alors des
effets de flexion biaxiale. Il est évident que les effets secondaires mentionnés ci-dessus,
induits par l'application des charges primaires, affectent la capacité de résistance aux
charges de la section.
En phase de service, le système d'appui est soumis à un chargement vertical vers le bas
dû aux charges permanentes et d'exploitation provenant du poids du bardage, de la
neige, des équipements... et vertical vers le haut si la surpression due au vent est plus
importante que la charge permanente du système. De ce fait, pour une structure typique
à deux travées telle que la représente la figure 9, la plupart de la semelle en compression
est directement maintenue latéralement et protégée contre la rotation par le bardage pour
des charges verticales vers le bas mais le maintien n'est pas aussi important lorsque les
charges changent de signe.
Plusieurs approches sont possibles pour le calcul des pannes et des systèmes de lisses.
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augmente et bien que des méthodes existent prenant en compte l'interaction
bardage/panne, ces méthodes sont nécessairement conservatrices. Elles sont
inclues dans l'Eurocode 3 : Partie 1.3 [4] mais ne seront probablement utilisées
dans un court terme que par des utilisateurs d'un volume petit à moyen pour
lesquels les économies potentielles sur les matériaux ne justifient pas un
programme de test de cette importance.
Les fabricants diffèrent dans les méthodes de calcul qu'ils utilisent. Leurs méthodes sont
basées sur l'observation du comportement du système sous tests.
Pour une production en volume, c'est la conception sur la base de tests qui est l'approche
normalement utilisée. Bien que cette approche soit chère, on peut réaliser ainsi une
économie maximale sur le matériau et le coût des tests peut être réparti sur plusieurs
années de production.
La conception sur la base de tests comprend le fait d'affiner la précision des expressions
théoriques relatives à la charge de ruine du système.
Par exemple, bien que les profils qui interviennent soit élancés, le mécanisme de ruine
qui va se produire pour une structure à deux travées longues est essentiellement celui
représenté sur la figure 10. La publication [3] relative à la structure proposée par un
fabricant montre que la charge de ruine est :
Wc = f (M1, M2, x, L)
et QP = f (Wc, M1, L)
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A partir de ce test, on peut tracer les caractéristiques charge - flèche bien au-delà de la
flèche à laquelle se produit le premier écoulement. On peut trouver une valeur
empirique de la limite inférieure du moment à l'appui, M1, sur la base de la limite
supérieure de la capacité de rotation. On peut trouver pour M2 une expression similaire,
le moment intérieur en travée, une fois encore sur la base du test effectué sur une poutre
sur appuis simples soumise à une charge uniformément répartie, appliquée par
l'intermédiaire d'un dispositif à vide ou peut-être avec des sacs de sable.
Les formules de calcul peuvent ensuite être confirmées en réalisant de nombreux tests
en vraie grandeur.
Les résultats de ces tests en vraie grandeur seront ensuite réunis sur des tableaux de
charges sur travée faciles à utiliser, détaillés dans la littérature relative au calcul des
fabricants de pannes.
Le calcul des lisses est dans ses grandes lignes identique à celui des pannes et les
résistances au chargement sont là encore obtenues à travers des procédures de tests.
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6. CONTREVENTEMENT DE L'OSSATURE PRINCIPALE
Si l'on revient sur les exigences de l'ossature principale qui ont été vues dans la
leçon 14.1.1, la plupart des configurations de structure de grande portée ont des liaisons
rigides au niveau des assemblages poteau/élément de couverture. En plus d'aider au
contrôle de la flèche et à la diminution de la taille des éléments, cette disposition fournit
une résistance naturelle aux charges latérales dans leur plan telles que celles dues au
vent latéral et à des mouvements de pont roulant.
Il est possible pour cela d'utiliser le bardage et les panneaux de murs à la place des
entretoises. Dans ce cas, il faut faire un calcul de la peau sous l'effet des contraintes
engendrées (leçon 9.5).
Lorsqu'on fait appel à de la maçonnerie pour tout ou partie du bardage vertical, on peut
faire appel à ces éléments comme une partie du dispositif de contreventement.
Le contreventement peut être situé soit à mi-longueur du bâtiment (figures 13a, 14a et
14c) ou à ses extrémités (figures 13b et 14b). Le contreventement aux extrémités facilite
le montage, dans la mesure où il fournit une structure stable à une extrémité du bâtiment
pour démarrer le montage. Son inconvénient est qu'il interdit le déplacement libre du
bâtiment dû aux effets thermiques, donnant ainsi lieu à des contraintes dans les
éléments, parfois très importantes. Le fait de disposer le contreventement à mi-longueur
fait disparaître cet inconvénient, dans la mesure où le bâtiment est libre de se dilater. Il
faut cependant fournir des entretoises provisoires supplémentaires en phase de montage
afin de stabiliser la première partie du bâtiment. Les forces horizontales doivent
"circuler" depuis leur point d'application vers le pignon où se trouve le contreventement,
créant ainsi de la compression dans les pannes.
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7. CONCLUSION
Ces systèmes s'appuient normalement sur des pannes constituées de profils formés
à froid et sur des lisses mais on peut aussi utiliser des profils formés à chaud.
Les procédures de calcul théorique de ces systèmes se sont améliorées, bien qu'un
grand nombre de fabricants fassent encore appel à des tests en vraie grandeur pour
servir de base aux calculs en vue de réaliser des économies de matériau.
Un grand nombre de structures à un seul étage ont une résistance naturelle dans
leur plan vis-à-vis des charges latérales mais il est cependant nécessaire de placer
un système de contreventement afin de transmettre les charges longitudinales aux
fondations.
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8. BIBLIOGRAPHIE
[1] Colourcoat in Building, British Steel Strip Products, Newport, Pays de Galles.
[2] ECCS Recommendations for Sandwich Panels : Part 1 Design, Part 2 Good
Practice.
[3] Davies, J.M. et Raven G.K., "Design of Cold Formed Steel Purlins", IABSE
"Thin Walled Metal Structures in Buildings", Colloque, Stockholm, 1986.
[4] Eurocode 3 : "Calcul des structures en acier" Partie 1.3, Cold Formed Thin
Gauge Members and Sheeting, CEN (en préparation).
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PANNEAUX
Charge de vent en kN/m2 VENT
Flèche Conditions Épaisseur
Portée `L' (en mètres)
limite d’appui du bac
(mm) 1,6 1,8 2,0 2,2 2,4 2,6 2,8 3,0
0,5 3,00 2,30 1,66 1,24 0,94 0,73 0,58 0,46
0,55 3,47 2,60 1,88 1,40 1,07 0,83 0,66 0,52
0,6 3,96 2,91 2,11 1,57 1,20 0,93 0,73 0,59
0,7 4,98 3,61 2,61 1,95 1,49 1,16 0,91 0,73
0,8 6,02 4,21 3,05 2,27 1,73 1,35 1,06 0,85
0,5 2,70 2,19 1,81 1,52 1,30 1,12 0,97 0,85
0,55 2,94 2,41 2,01 1,71 1,46 1,27 1,11 0,97
L/90 0,6 3,61 2,93 2,43 2,04 1,74 1,50 1,30 1,14
0,7 4,55 3,68 3,05 2,56 2,17 1,87 1,62 1,42
0,8 5,14 4,20 3,49 2,95 2,51 2,17 1,90 1,66
0,5 3,28 2,67 2,22 1,87 1,60 1,39 1,14 0,91
0,55 3,54 2,92 2,45 2,09 1,80 1,56 1,29 1,04
0,6 4,41 3,58 2,97 2,51 2,14 1,81 1,44 1,16
0,7 5,56 4,52 3,74 3,15 2,68 2,25 1,79 1,44
0,8 6,24 5,11 4,26 3,61 3,08 2,62 2,08 1,68
0,5 1,96 1,36 0,98 0,73 0,55 0,42 0,33 0,26
0,55 2,22 1,54 1,11 0,82 0,62 0,48 0,37 0,29
0,6 2,48 1,73 1,24 0,92 0,70 0,54 0,42 0,33
0,7 3,07 2,14 1,54 1,14 0,87 0,67 0,52 0,41
0,8 3,58 2,49 1,80 1,33 1,01 0,78 0,61 0,48
0,5 2,70 2,18 1,81 1,52 1,30 1,08 0,86 0,69
0,55 2,94 2,41 2,01 1,71 1,46 1,22 0,97 0,78
L/150 0,6 3,61 2,94 2,42 2,04 1,74 1,37 1,08 0,87
0,7 4,55 3,68 3,05 2,56 2,18 1,70 1,35 1,08
0,8 5,14 4,20 3,49 2,95 2,51 1,98 1,57 1,26
0,5 3,28 2,62 1,90 1,42 1,08 0,84 0,66 0,53
0,55 3,54 2,92 2,15 1,60 1,22 0,95 0,75 0,60
0,6 4,41 3,32 2,40 1,79 1,37 1,06 0,84 0,67
0,7 5,56 4,11 2,98 2,22 1,70 1,32 1,05 0,84
0,8 6,24 4,79 3,47 2,59 1,98 1,54 1,22 0,98
Les valeurs en sont limitées par la flèche. Toutes les autres valeurs sont limitées en contrainte.
Action du vent
Figure 5 – Tableau de charges typique pour un bac profilé trapézoïdal. Format similaire
pour des charges gravitaires.
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Panneaux de toiture
Charges maximales en kN/m2 – Flèche limite L/100
Épaisseur Détail de la peau
du profil Conditions d’appui Matériau Épaisseur (mm) Portée L (m)
(mm) Extérieur Intérieur 1,6 1,8 2,0 2,5 3,0
+ 2,54 2,16 1,85 1,28 0,76
0,5 0,4
Acier 3,02 2,59 2,25 1,63 1,22
+ 2,80 2,39 2,06 1,42 0,82
0,6 0,4
3,30 2,85 2,48 1,82 1,36
+ 2,32 1,66 1,21 - -
Aluminium 0,7 0,5
2,70 2,26 1,74 - -
+ 2,54 2,16 1,85 1,30 0,94
0,5 0,4
Acier 3,02 2,56 2,21 1,63 1,22
37 + 2,80 2,39 2,06 1,46 1,06
0,6 0,4
3,30 2,85 2,48 1,82 1,36
+ 2,34 1,93 1,62 1,08 0,76
Aluminium 0,7 0,5
2,64 2,25 1,91 1,32 0,96
+ 2,54 2,16 1,85 1,30 0,94
0,5 0,4
Acier 3,02 2,59 2,25 1,63 1,22
+ 2,80 2,39 2,06 1,46 1,06
0,6 0,4
3,30 2,85 2,48 1,82 1,36
+ 2,34 1,93 1,62 1,08 0,76
Aluminium 0,7 0,5
2,70 2,26 1,91 1,32 0,96
+ 3,91 3,40 2,98 2,17 1,59
0,5 0,4
Acier 4,55 3,97 3,52 2,63 1,99
+ 4,01 3,48 3,07 2,38 1,69
0,6 0,4
4,65 4,05 3,58 2,79 2,23
+ 3,85 3,23 2,51 1,38 0,78
Aluminium 0,7 0,5
4,33 3,75 3,20 2,00 1,20
+ 3,20 2,68 2,29 1,65 1,24
0,5 0,4
Acier 3,37 2,86 2,49 1,86 1,47
60 + 3,70 3,10 2,65 1,90 1,44
0,6 0,4
3,88 3,30 2,86 2,13 1,68
+ 2,91 2,44 2,08 1,48 1,11
Aluminium 0,7 0,5
3,00 2,56 2,23 1,68 1,34
+ 3,62 3,07 2,64 1,93 1,47
0,5 0,4
Acier 3,90 3,35 2,93 2,23 1,78
+ 4,01 3,48 3,04 2,22 1,70
0,6 0,4
4,47 3,84 3,35 2,54 2,02
+ 3,42 2,89 2,49 1,81 1,36
Aluminium 0,7 0,5
3,68 3,17 2,78 2,11 1,68
Figure 6 – Tableau de charges typique pour un bardage mixte.
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Panneaux verticaux
Charge maximale en kN/m2 – Flèche limite L/100
Épaisseur Conditions d’appui Détail de la peau Portée L (m)
du panneau Matériau Épaisseur
(mm) Extérieur Intérieur 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5
+ 2,78 1,69 0,96 - -
Acier 0,5 0,4
2,78 1,97 1,06 - -
Page 18