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SAINT JEAN-PAUL II
BUHIMBA – GOMA
Introduction
Tout d’abord, c’est dans le cadre du cours qu’il nous a été demandé de faire un essai
d’étude exégétique d’une péricope évangélique de notre choix.
En effet, dans ce présent travail, il est question de faire la délimitation d’une péricope,
la détermination de son unité et sa segmentation.
Pour entrer dans le vif de ce travail, notre choix s’est porté sur la péricope de Luc 15,
11-32, généralement connu sous la dénomination de la parabole du fils prodigue.
I. Délimitation
Cette péricope est précédée de deux récits, la première (Luc 15, 1-7), c’est la parabole
de la brebis perdue, le berger laisse les 99 dans le désert et se met à le recherche du mouton
perdu, il explose de joie en la trouvant et la ramène sur ses épaules à la maison. Et la seconde
(Luc 15, 8-10), c’est celle qui parle d’une femme qui perd une pièce de monnaie, cherche
avec soin tant qu’elle ne l’a pas trouvé et quand elle la trouve, comme le berger, elle invite
amies et voisins à se réjouir avec elle d’avoir retrouvé la drachme perdue. Quant à celle que
nous allons essayer d’étudier, elle porte sur la parabole d’un père et ses deux fils (Luc 15, 11-
32).
I. La segmentation de la péricope
Cette péricope s’articule sur deux sections, la première c’est la parabole du père et du
fils cadet (verset 12-24) et la seconde c’est la parabole du père et du fils aîné (verset 25-32).
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En somme, ce travail n’a pas été facile, elle nécessite une initiation approfondie.
Toutefois, ce récit est le troisième du quinzième chapitre de Luc, avec lequel le Seigneur
complète et développe les enseignements des deux premiers. Il nous montre le cœur et
l’amour du Père, qui accomplit une œuvre dans le pécheur pour le ramener à lui par la
repentance. Nous y voyons les profondeurs de la misère morale d’où la grâce de Dieu nous a
tirés, comme la hauteur des bénédictions qui nous sont données par l’évangile.
Les deux premiers récits étaient introduits par la question “quel est l’homme d’entre
vous” (verset 4) ou “quelle est la femme” (verset 8). Dans le troisième, la question n’est pas
posée, car personne ne pourrait approcher la mesure de la grâce divine présentée par le père
qui reçoit son fils prodigue. Mais aussi dans les deux sections de notre péricope se concluent
de la même manière (le fils perdu est revenu à la vie).