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Guide officiel de l’automobiliste

La version électronique du Guide officiel de l’automobiliste en Ontario. Utilisez ce


Guide pour étudier pour votre permis de conduire G1, préparez-vous à l’examen
théorique (https://www.ontario.ca/fr/document/guide-officiel-de-lautomobiliste/exemples-
de-questions-qui-pourraient-vous-etre-posees-lors-de-lexamen-theorique) à l’aide des
exemples de questions qui pourraient être posées et apprenez ce que vous devrez
réussir à faire au cours de votre examen pratique de niveau 2
(https://www.ontario.ca/fr/document/guide-officiel-de-lautomobiliste/examen-pratique-de-
niveau-2) .

Le présent livret n'est qu'un guide. Pour toutes fins officielles, consulter le Code de
la route (https://www.ontario.ca/fr/lois/loi/90h08) , la Loi sur les motoneiges
(https://www.ontario.ca/fr/lois/loi/90m44) et la Loi sur les véhicules tout terrain
(https://www.ontario.ca/fr/lois/loi/90o04) de l’Ontario.

Si vous suivez la formation des conducteurs débutants, assurez-vous que votre


école de conduite est approuvée par le ministère
(http://www.mto.gov.on.ca/french/driver/driving-schools.shtml) .

Pour demander un exemplaire de ce livret dans un autre format, veuillez


communiquer avec Publications Ontario au 1 800 668 9938 ou au 416 326 5300, ou
consulter le site ServiceOntario Publications
(https://www.publications.serviceontario.ca) .

Available in English. Ask for "The Official MTO Driver's Handbook"

Conduire est un privilège, et non un droit.

Introduction
L’Ontario est un chef de file en matière de sécurité routière au Canada et en
Amérique du Nord. Le ministère des Transports a pris une série de mesures visant
à maintenir ces résultats et à améliorer le comportement de tous les
automobilistes.

La plupart des collisions sont attribuables à une erreur de conduite ou à des


comportements, par exemple suivre un autre véhicule de trop près, rouler trop
vite, ne pas céder le passage, effectuer un virage au mauvais moment, passer outre
à un feu rouge ou faire des changements de voie fréquents. De plus, certains
conducteurs menacent délibérément d’autres usagers de la route en adoptant ces
comportements dangereux. En outre, les statistiques démontrent que les
nouveaux conducteurs, quel que soit leur âge, sont beaucoup plus susceptibles
que ceux qui sont expérimentés d’être impliqués dans une collision grave ou
mortelle.

Les campagnes provinciales qui favorisent l’utilisation correcte des ceintures de


sécurité et des sièges pour enfants et les campagnes d’information sur la conduite
avec facultés affaiblies et la conduite dangereuse ont des effets positifs. Le
système de délivrance graduelle des permis de conduire, qui permet aux nouveaux
conducteurs d’acquérir des compétences et de l’expérience de conduite dans des
situations à faible risque, contribue également à faire en sorte que les conducteurs
soient mieux formés et plus prudents.

Le présent guide fournit aux nouveaux conducteurs les renseignements dont ils
ont besoin pour apprendre à conduire en Ontario : les règles de la circulation, les
bonnes habitudes de conduite et la façon d’obtenir un permis autorisant la
conduite d’une automobile, d’une fourgonnette ou d’une camionnette. Cela dit, le
ministère recommande à tous les conducteurs de suivre un cours de conduite de
niveau avancé.

N’oubliez pas que le présent document n’est qu’un guide. Pour les textes de loi
officiels, consultez le Code de la route de l’Ontario (https://www.ontario.ca/fr/lois) et ses
règlements. On trouvera des renseignements sur la marche à suivre pour obtenir
un permis autorisant la conduite d’autres véhicules dans la deuxième partie du
présent guide, ainsi que dans le Guide officiel des motocyclettes publié par le MTO,
le Guide officiel des camions publié par le MTO, le Guide officiel des autobus publié
par le MTO et le Guide officiel de l’utilisation des freins à air publié par le MTO.

Obtenir un permis de conduire


Le présent chapitre précise de quel permis vous avez besoin pour conduire un
véhicule en Ontario et la façon de l’obtenir, que vous soyez un nouveau
conducteur, un visiteur ou un nouveau résident en Ontario.

Si vous demandez votre premier permis, vous trouverez dans le présent chapitre
des renseignements sur le système de délivrance graduelle des permis de
conduire, la façon de demander un premier permis, les examens que vous devrez
réussir et les privilèges de conduite qui vous seront accordés à chaque niveau.
Exigences à respecter pour conduire en Ontario
Les résidents de l’Ontario doivent être âgés d’au moins 16 ans et être titulaires d’un
permis de conduire de l’Ontario en règle pour conduire dans la province.

Les visiteurs qui veulent conduire pendant leur séjour en Ontario doivent être âgés
d’au moins 16 ans et être titulaires d’un permis de conduire en règle de leur
province, État ou pays d’origine. Les visiteurs qui demeurent en Ontario pendant
plus de trois mois doivent être titulaires d’un permis de conduire international
délivré par leur pays d’origine.

Les nouveaux résidents qui sont titulaires d’un permis de conduire en règle de leur
province, État ou pays d’origine sont autorisés à l’utiliser pendant 60 jours après
leur arrivée en Ontario.

Si vous devenez résident permanent en Ontario, vous devez obtenir un permis de


conduire de l’Ontario.

Tableau des catégories de permis de conduire


Catégorie de permis : A

Types de véhicules autorisés : Tout ensemble de tracteur et remorque. Peut aussi


conduire des véhicules de catégorie : D et G

Illustration 1-1a-1

Catégorie de permis : B

Types de véhicules autorisés : Tout autobus à usage scolaire. Peut aussi conduire
des véhicules de catégorie : C, D, E, F et G

Illustration 1-1a-2
Catégorie de permis : C

Types de véhicules autorisés : Tout autobus ordinaire. Peut aussi conduire des
véhicules de catégorie : D, F et G

Illustration 1-1a-3

Catégorie de permis : D

Types de véhicules autorisés : Véhicule automobile dont le poids brut ou le poids


brut enregistré est supérieur à 11 000 kg ou tout camion ou ensemble pourvu que
le véhicule remorqué ne dépasse pas 4 600 kg Peut aussi conduire des véhicules de
catégorie : G

Illustration 1-1a-4

Catégorie de permis : E

Types de véhicules autorisés : Autobus à usage scolaire - capacité maximale de 24


passagers Peut aussi conduire des véhicules de catégorie : F et G

Illustration 1-1a-5

Catégorie de permis : F

Types de véhicules autorisés : Autobus ordinaire d'une capacité maximale de 24


passagers et ambulances Peut aussi conduire des véhicules de catégorie : G
Illustration 1-1a-6

Catégorie de permis : G

Types de véhicules autorisés : Toute automobile, fourgonnette ou camionnette ou


ensemble formé d’un véhicule et d’une remorque d’un poids maximum de
11 000 kg, pourvu que le véhicule remorqué ne dépasse pas 4 600 kg. Une
camionnette qui tracte une caravane dont le poids est supérieur à 4 600 kg est
considérée comme un véhicule de catégorie G si le poids combiné total de la
camionnette et de la caravane n’excède pas 11 000 kg.

Illustration 1-1b-1

Catégorie de permis : G1

Types de véhicules autorisés : Niveau 1 du système de délivrance graduelle des


permis de conduire. Autorise le ou la titulaire à conduire un véhicule de catégorie G
à condition d’être accompagné(e) d’une personne ayant au moins quatre années
d’expérience de conduite et ayant un permis de conduire doté de tous les
privilèges. Des conditions supplémentaires s’appliquent.

Catégorie de permis : G2

Types de véhicules autorisés : Niveau 2 du système de délivrance graduelle des


permis de conduire. Autorise le ou la titulaire à conduire un véhicule de catégorie G
sans accompagnateur, sous réserve de certaines conditions.

Catégorie de permis : M

Types de véhicules autorisés : N’importe quelle motocyclette, y compris les tricycles


à moteur, les motocyclettes à vitesse limitée (scooteurs) et les cyclomoteurs.
Autorise également le ou la titulaire à conduire un véhicule de catégorie G sous
réserve des conditions qui s’appliquent aux permis de catégorie G1.
Illustration 1-1b-2

Catégorie de permis : M1

Types de véhicules autorisés : Niveau 1 du système de délivrance graduelle des


permis de conduire pour les motocyclettes, y compris les tricycles à moteur, les
motocyclettes à vitesse limitée (scooteurs) et les cyclomoteurs. Autorise également
le ou la titulaire à conduire une motocyclette sous certaines conditions.

Catégorie de permis : M2

Types de véhicules autorisés : Niveau 2 du système de délivrance graduelle des


permis de conduire pour les motocyclettes, y compris les tricycles à moteur, les
motocyclettes à vitesse limitée (scooteurs) et les cyclomoteurs. Autorise le ou la
titulaire à conduire une motocyclette, mais l’alcoolémie doit être nulle. Le ou la
titulaire peut également conduire un véhicule de catégorie G sous réserve des
conditions qui s’appliquent aux permis de catégorie G1.

Catégorie de permis : M Avec restriction L

Types de véhicules autorisés : Autorise le ou la titulaire à conduire une


motocyclette à vitesse limitée ou un cyclomoteur seulement.

Catégorie de permis : M2 Avec restriction L

Types de véhicules autorisés : Autorise le ou la titulaire à conduire une


motocyclette à vitesse limitée ou un cyclomoteur seulement.

Illustration 1-1b-3

Catégorie de permis : M Avec restriction M

Types de véhicules autorisés : Autorise le ou la titulaire à conduire un tricycle à


moteur seulement.
Catégorie de permis : M2 Avec restriction M

Types de véhicules autorisés : Autorise le ou la titulaire à conduire un tricycle à


moteur seulement.

Illustration 1-1b-4

Nota : Il faut être titulaire d’un permis de conduire portant la mention Z


(autorisation d’utiliser des freins pneumatiques) pour conduire un véhicule
automobile muni de freins pneumatiques.

Catégories de permis
Il y a 12 catégories de permis de conduire en Ontario. Chacune permet de conduire
un type différent de véhicule. La catégorie de permis dont vous êtes titulaire doit
correspondre au type de véhicule que vous conduisez. Vous avez besoin d’un
permis de catégorie G pour conduire une automobile, une fourgonnette ou une
camionnette. En outre, vous devez être titulaire d’un permis de catégorie G pour
demander un permis vous autorisant à conduire un autre genre de véhicule, sauf
les motocyclettes. En effet, vous pouvez obtenir un permis de motocycliste
(catégorie M) sans avoir d’abord obtenu un permis de catégorie G. Le tableau des
catégories de permis de conduire indique de quelle catégorie de permis vous
devez être titulaire pour conduire les différents types de véhicules.

Pour connaître les compétences et les connaissances requises pour obtenir un


permis de motocycliste de catégorie M, consultez le Guide officiel des
motocyclettes publié par le MTO. Vous trouverez des renseignements sur les autres
genres de permis (catégories A, B, C, D, E et F) dans le Guide officiel des camions
publié par le MTO et le Guide officiel des autobus publié par le MTO. Si vous voulez
conduire un véhicule muni de freins à air, consultez le Guide officiel de l’utilisation
des freins à air publié par le MTO.

Pour conduire certains véhicules de plaisance, il faut être titulaire d’un permis
spécial. Si vous envisagez de conduire un véhicule tout terrain ou une motoneige,
consultez la section sur les véhicules tout terrain du présent guide.
Il n’est pas nécessaire d’être titulaire d’un permis pour faire de la bicyclette en
Ontario. Cependant, le Code de la route de l’Ontario définit les bicyclettes comme
des véhicules et leurs usagers ont des droits et des responsabilités au même titre
que les usagers d’autres types de véhicules en vertu du Code. Le ministère des
Transports donne de l’information sur l’utilisation sécuritaire d’une bicyclette dans
ses publications L’art du cyclisme et le Guide du jeune cycliste.

Délivrance graduelle des permis de conduire


Les personnes qui demandent leur premier permis de conduire une automobile ou
une motocyclette sont assujetties au système ontarien de délivrance graduelle des
permis de conduire, qui permet aux nouveaux conducteurs d’acquérir
graduellement de l’expérience et des compétences de conduite. Ce processus de
délivrance des permis en deux étapes s’échelonne sur une période d’au moins 20
mois.

Pour demander un permis, vous devez avoir au moins 16 ans et réussir un examen
de la vue, ainsi qu’un examen servant à évaluer votre connaissance des règles de la
circulation et des panneaux de signalisation. Après ces examens, vous passez au
niveau 1 et obtenez un permis de catégorie G1.

Vous devez réussir deux examens pratiques avant d’obtenir un permis doté de
tous les privilèges. Si vous réussissez le premier examen, vous passerez au niveau
2 (catégorie G2). Si vous réussissez le deuxième examen, vous obtiendrez un
permis de catégorie G qui vous confère tous les privilèges de conduite.

Présenter une demande de permis de conduire


La demande de permis de conduire doit être accompagnée d’une preuve de votre
nom légal et de votre date de naissance (elle doit indiquer le jour, le mois et l’année
de votre naissance) ainsi que de votre signature. Les documents doivent être
originaux et valides. Les photocopies et les documents expirés ne sont pas
acceptables.

Apportez ces documents à un centre Test au Volant ou à un bureau auxiliaire


(centre Test au Volant temporaire lorsqu’il n’y a pas de bureau régional).
Téléphonez à l’avance pour connaître l’adresse et les heures d’ouverture du bureau
auxiliaire le plus proche. Ces renseignements se trouvent également sur le site
Web drivetest.ca (https://www.drivetest.ca) .
Il y a des droits à acquitter pour présenter une demande. Ces droits comprennent
le coût de l’examen théorique et du premier examen pratique et des droits pour un
permis de conduire de cinq ans. D’autres droits seront imposés pour le second
examen pratique et pour les examens que vous devrez reprendre, le cas échéant.
Pour prendre rendez-vous pour un examen pratique, vous devrez payer d’avance
les droits relatifs à cet examen.

Vous devrez répondre à des questions sur votre état de santé au moment de
présenter votre demande de permis de conduire. Les personnes ayant certains
troubles de santé ou handicaps physiques ne sont pas autorisées à conduire pour
des raisons de sécurité. Si c’est votre cas, on vous en avisera à ce moment.

Après avoir obtenu votre permis de conduire, vous devez signaler tout changement
dans votre état de santé qui peut vous rendre inapte à conduire prudemment. En
vertu de la loi, les médecins et les optométristes doivent signaler le nom et
l’adresse de toute personne de plus de 16 ans dont l’état de santé peut la rendre
inapte à conduire.

Pour plus de renseignements sur la façon d’obtenir un permis de conduire,


consultez le site Web du ministère des Transports de l’Ontario à
www.mto.gov.on.ca (https://www.mto.gov.on.ca) .

Pièces d’identité

Chacun des documents ci-dessous peut servir à répondre à l’exigence de fournir


une preuve de votre nom légal, de votre date de naissance complète ainsi que de
votre signature.

Passeport (canadien ou étranger)

Carte de citoyenneté canadienne avec photo

Documents d’immigration permanente

Carte de résident permanent (CRP),

Fiche relative au droit d’établissement (formulaire 1000)

Confirmation de résidence permanente (formulaire IMM 5292)

Documents d’immigration temporaire

Permis d’étude (IMM 1442),

Autorisation d’emploi (IMM 1442)


Fiche du visiteur (IMM 1442)

Permis de séjour temporaire (IMM 1442)

Rapport aux termes de la Loi sur l’immigration (IMM 1442 avec photo)

Documents supplémentaires
Il faut fournir des documents supplémentaires si le document présenté (parmi la
liste précédente) n’indique pas le nom légal, la date de naissance complète (jour,
mois, année) ou s’il ne comporte pas de signature. Les documents supplémentaires
doivent fournir l’information manquante ou incomplète.

Les documents suivants sont acceptables pour prouver la date de naissance et le


nom légal :

certificat de naissance canadien ou américain.

Les documents suivants sont acceptables pour prouver la signature :

permis de conduire (canadien ou américain seulement),

carte d’identité avec signature (émise par une province ou un territoire


canadien ou par une autorité d’État américain),

certificat canadien du statut d’Indien,

carte étudiante de l’Ontario avec signature,

carte Santé de l’Ontario avec la signature de la personne qui demande un


permis de conduire. (Les clients peuvent choisir de présenter leur carte Santé
de l’Ontario en guise de preuve de signature. La carte Santé et le numéro de
carte Santé ne seront pas enregistrés ni photocopiés.)

Preuve du nom legal


Si les documents supplémentaires présentés pour prouver la date de naissance ou
la signature n’indiquent pas le nom légal de la personne qui demande un permis
de conduire, (p. ex., si le nom a été changé ou s’il est différent sur les deux
documents présentés), cette personne devra fournir des documents
supplémentaires prouvant son nom légal. Les documents supplémentaires
suivants sont acceptables pour prouver le nom légal :

certificat de mariage (canadien ou étranger, émis par un gouvernement);

certificat de changement de nom;


ordonnance d’un tribunal pour une adoption, un changement de nom ou un
divorce (doit comprendre le nom légal, la date de naissance et le sceau de la
cour).

Pour confirmer la date de naissance complète quand la date est incomplète ou


qu’aucune date n’est disponible :

Fournir un affidavit sous serment précisant pourquoi la date est incomplète ou


pourquoi aucune date n’est disponible, et fournir des pièces justificatives.
Veuillez communiquer avec ServiceOntario au 416-235-2999 ou au numéro
sans frais 1-800-387-3445 (partout au Canada) pour obtenir de plus amples
renseignements.

Nota : L’identification directe par un parent ou un tuteur n’est pas acceptée. La


personne qui demande un permis de conduire doit présenter un document
acceptable portant sa propre signature.

Déclaration d'un répondant


Si la personne qui demande un permis de conduire ne peut présenter un des
documents précédents pour prouver sa signature, elle peut présenter l’original
d’une Déclaration d’un répondant dûment remplie attestant de cette signature. Elle
doit d’abord s’assurer qu’elle ne peut présenter aucun des documents énumérés
précédemment servant à prouver sa signature. Pour obtenir la Déclaration d’un
répondant :

téléchargez la formule à partir du site Web du ministère des Transports de


l’Ontario à ministère des Transports (http://www.mto.gov.on.ca/) ou du site
Web de Test au Volant à drivetest.ca (http://www.drivetest.ca/)  ;

demandez la formule à un centre Test au Volant.

Exigences du programme de délivrance graduelle des permis de


conduire
Voici les règles à suivre à chaque niveau :

Niveau 1 (catégorie G1)

Examen théorique de niveau G1 — liste de vérification

Examen final de niveau G1 — liste de vérification

Niveau 2 (catégorie G2)

Examens pratiques
Examen final de niveau G2 — liste de vérification

Niveau 1 (catégorie G1)

Le niveau 1 dure 12 mois. Le ministère des Transports encourage tous les


nouveaux conducteurs à suivre un cours de conduite approuvé qui les aidera à
acquérir les connaissances et compétences nécessaires. Vous devriez commencer
à apprendre à conduire dès que vous aurez un permis de catégorie G1 afin
d’acquérir le plus d’expérience de conduite possible. Si vous réussissez un cours de
conduite approuvé, le niveau 1 durera huit mois. À ce niveau, vous devez respecter
les règles suivantes :

vous ne devez pas conduire si vous avez consommé de l’alcool. Votre


alcoolémie doit être nulle;

vous ne devez pas conduire seul(e); un conducteur accompagnateur doit être


assis à l’avant. C’est la seule personne qui peut prendre place sur le siège avant
lorsque vous êtes au volant. Elle doit être titulaire d’un permis de catégorie G
ou de catégorie supérieure, avoir au moins quatre années d’expérience de
conduite et son alcoolémie ne doit pas dépasser 0,05 lorsqu’elle vous
accompagne. Le temps pendant lequel la personne était titulaire d’un permis
valide de catégorie G2 (non suspendu) est compté dans les quatre années
d’expérience. Des points d’inaptitude peuvent être associés au permis de
conduire de l’accompagnateur, mais le permis ne peut être suspendu;

il doit y avoir une ceinture de sécurité en bon état pour chaque personne se
trouvant à bord du véhicule;

vous ne devez pas conduire sur les autoroutes de la série 400 où la limite de
vitesse excède 80 km/h. De même, vous ne devez pas conduire sur certaines
voies rapides, dont l’autoroute Queen Elizabeth, l’autoroute Don Valley et
l’autoroute Gardiner du grand Toronto, l’autoroute E.C. Row à Windsor et
l’autoroute Conestoga à Kitchener-Waterloo. En revanche, vous pouvez
conduire sur n’importe quelle route ou autoroute si vous êtes accompagné(e)
de votre moniteur de conduite;

vous ne devez pas conduire entre minuit et 5 h du matin.

Vous devez réussir un examen pratique pour passer au niveau 2 et obtenir un


permis de catégorie G2.

Examen théorique de niveau G1 — liste de vérification


Avant de faire l’examen théorique de niveau G1, assurez-vous d’avoir étudié le
Guide officiel de l’automobiliste publié par le MTO.

Apportez ce qui suit pour l’examen :

deux pièces d’identité;

de l’argent, une carte de débit ou une carte de crédit pour payer les droits
d’examen;

vos lunettes ou vos verres de contact (si vous en avez besoin pour conduire).

Examen final de niveau G1 — liste de vérification

Avant de faire l'examen final de niveau G1, assurez-vous d'avoir étudié le Guide
officiel de l’automobiliste publié par le MTO.

Apportez ce qui suit pour l'examen :

un véhicule en bon état de marche;

de l’argent pour payer les droits d’examen (le cas échéant);

vos lunettes ou vos verres de contact (si vous en avez besoin pour conduire).

Assurez-vous également d’arriver au moins 30 minutes avant l’heure prévue pour


votre examen pratique.

Niveau 2 (catégorie G2)

Le niveau 2 dure au moins 12 mois. À ce niveau, vous avez plus de privilèges


puisque vous avez acquis de l’expérience de conduite. Toutefois :

vous ne devez pas conduire si vous avez consommé de l’alcool. Votre


alcoolémie doit être nulle;

il doit y avoir une ceinture de sécurité en bon état pour chaque personne se
trouvant à bord du véhicule.

De plus, entre minuit et 5 h, les restrictions suivantes s’appliquent aux conducteurs
titulaires d’un permis de catégorie G2 âgés de 19 ans et moins.

Au cours des six premiers mois suivant la délivrance de votre permis de


catégorie G2, vous n’avez le droit de transporter qu’un seul passager de 19 ans
et moins.
Si vous avez votre permis de catégorie G2 depuis au moins six mois et jusqu’à
ce que vous obteniez votre permis de catégorie G doté de tous les privilèges
ou que vous ayez l’âge de 20 ans, vous avez le droit de transporter un
maximum de trois passagers de 19 ans et moins.

Exemptions : Les restrictions quant au nombre de passagers des conducteurs de


19 ans et moins titulaires d’un permis de catégorie G2 ne s’appliquent pas si vous
êtes accompagné(e) d’un conducteur possédant un permis doté de tous les
privilèges assis sur le siège avant ou si vos passagers sont des membres de votre
famille immédiate (tuteur ou personnes liées à vous par le sang, par le mariage,
par une union de fait ou par l’adoption).

Après 12 mois au niveau 2, vous pouvez faire l’examen pratique en vue d’obtenir
un permis doté de tous les privilèges. Vous devez réussir cet examen pour obtenir
un permis de catégorie G.

Nota : La loi exige maintenant que tous les conducteurs âgés de 21 ans et moins,
peu importe leur catégorie de permis, aient un taux d’alcoolémie de zéro.

Nota : Un permis de conduire de catégorie M avec restriction pour les conducteurs


de motocyclettes à vitesse limitée et de cyclomoteurs permet aux titulaires de
conduire uniquement une motocyclette à vitesse limitée ou un cyclomoteur. Il vous
est interdit de conduire une motocyclette à vitesse limitée ou un cyclomoteur si
vous n’êtes pas titulaire d’un permis de catégorie M (permis de catégorie M1,
M2[L], M2, M[L] ou M). Pour plus de renseignements sur la façon d’obtenir un
permis de conduire de catégorie M avec restriction afin de conduire un
cyclomoteur ou sur les exigences du programme de délivrance graduelle des
permis de conduire, veuillez consulter le Guide officiel des motocyclettes publié par
le MTO.

Examens pratiques

Les examens pratiques servent à évaluer vos aptitudes de conduite dans le


véhicule et dans le trafic. Vous serez évalué en fonction de votre capacité à
respecter les règles de la circulation et à adopter de bonnes habitudes de conduite.

Lorsque vous vous sentez prêt(e) à conduire sans danger et assez sûr(e) de vous
pour faire l’examen pratique, prenez un rendez-vous en ligne, par téléphone ou en
personne dans un Centre Test au Volant. Vous pouvez communiquer avec le Centre
Test au Volant au 647-776-0331 ou au 1-888-570-6110 ou consulter le site
DriveTest.ca (https://drivetest.ca/) .
Vous devez fournir un véhicule approprié pour votre examen pratique. Assurez-
vous que vous êtes à l’aise pour conduire ce véhicule et qu’il est en bon état,
immatriculé et assuré.

Si vous êtes une conductrice ou un conducteur de niveau 1, un conducteur


accompagnateur doit aller au centre d’examen avec vous. Si vous êtes une
conductrice ou un conducteur de niveau 2, prévoyez un autre moyen de transport
pour retourner à la maison au cas où vous échoueriez à votre examen pratique et
ne vous qualifieriez pas comme conducteur.

Pendant l’examen pratique, seul l’examinateur peut se trouver avec vous à bord du
véhicule; les animaux domestiques et les passagers sont interdits. Les moniteurs
de conduite, les amis, les parents et les interprètes ne peuvent pas vous
accompagner durant l’examen.

Tous les examens pratiques doivent être effectués dans le délai prévu. Avant le
début de l’examen, l’examinateur vous informera du temps dont vous disposez
pour le faire. On ne vous demandera pas de faire des manoeuvres illégales
pendant l’examen. L’examinateur vous expliquera le déroulement de l’examen et il
vous suffira de suivre ses instructions. Il n’a pas le droit de vous conseiller pendant
l’examen. Si vous avez des questions, alors posez-les avant de commencer.

Les systèmes électroniques d’aide à la conduite, comme les systèmes de


stationnement en parallèle automatique, les systèmes de surveillance des voies, le
régulateur de vitesse et les caméras de

recul, sont interdits durant l’examen pratique. Lors d’un examen pratique, vous
devez démontrer les bonnes aptitudes de conduite d’un véhicule automobile sans
avoir recours à des systèmes d’aide à la conduite, par ex., la vérification de vos
angles morts, l’utilisation de vos rétroviseurs, etc.

À la fin de chaque examen, l’examinateur vous remettra un rapport complet de vos


compétences de conduite et vous expliquera les erreurs que vous avez commises.
Si vous échouez, le rapport indiquera quels aspects vous devez améliorer. Lorsque
vous aurez acquis plus d’expérience pratique, vous pourrez prendre rendez-vous
pour passer l’examen de nouveau. Vous devez attendre au moins dix jours entre
chaque examen.

Examen final de niveau G2 — liste de vérification


Vous devez posséder de l’expérience de conduite sur des autoroutes (expérience
de conduite sur les routes ayant une limite de vitesse d’au moins 80 km/h) avant de
faire l’examen final de niveau G2. Avant l’examen pratique, vous devrez remplir une
déclaration d’expérience de conduite sur autoroute décrivant votre expérience de
conduite sur les autoroutes.

Apportez ce qui suit pour l’examen :

un véhicule en bon état de marche;

de l’argent pour payer les droits d’examen (le cas échéant);

vos lunettes ou vos verres de contact (si vous en avez besoin pour conduire).

Assurez-vous également d’arriver au moins 30 minutes avant l’heure de votre


examen pratique.

Défaut de se présenter à un examen pratique ou annulation sans


préavis suffisant
Si vous annulez ou reportez votre rendez-vous moins de 48 heures à l’avance ou si
vous ne vous présentez pas à votre rendez-vous, les droits relatifs à l’examen
pratique que vous avez acquittés au préalable ne vous seront pas remboursés.
Dans certaines circonstances atténuantes seulement (comme dans le cas d’un
décès dans votre famille immédiate), les droits relatifs à l’examen pratique seront
portés à votre dossier de conduite sous la forme d’un crédit.

Examen pratique inadmissible


Si votre véhicule n’est pas conforme aux normes établies par le ministère pour
l’examen pratique ou si l’examinateur estime que vous ne pouvez faire l’examen
pratique pour une autre raison, celui-ci déterminera que votre examen est
inadmissible. Vous perdrez alors la moitié des droits d’examen que vous avez
payés. L’autre moitié sera considérée comme un crédit dans votre dossier de
conduite et pourra être appliquée aux droits que vous devrez payer lorsque vous
prendrez rendez-vous pour faire l’examen pratique à nouveau. Pour prendre
rendez-vous, vous devrez payer la moitié des droits que vous avez perdus parce
que votre examen a été considéré comme inadmissible.

Si vous craignez que votre examen pratique ne soit considéré comme inadmissible,
communiquez avec le centre Test au Volant (http://www.drivetest.ca/) avant de
faire l'examen afin d'en discuter.
Nouveaux résidents de l'Ontario
Les nouveaux résidents de l’Ontario qui ont un permis de conduire en règle d’une
autre province ou d’un pays étranger sont autorisés à conduire avec ce permis
pendant 60 jours en Ontario. Pour continuer à conduire en Ontario après la
période de 60 jours, les nouveaux résidents doivent obtenir un permis de conduire
de l’Ontario.

Accords d’échange de permis avec les pays accordant la réciprocité

La province a conclu des accords d’échange de permis avec toutes les provinces et
tous les territoires du Canada (y compris les Forces Canadiennes en Europe).
L’Ontario a aussi conclu des accords avec les pays suivants : l’Allemagne, l’Australie,
l’Autriche, la Belgique, les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne, l’île de Man,
l’Irlande, l’Irlande du Nord, le Japon, la Nouvelle-Zélande, la République de Corée, la
Suisse et Taïwan.

Ces conducteurs reçoivent un permis de catégorie G (assorti de tous les privilèges)


à condition d’être titulaires d’un permis de catégorie équivalente. Si vous avez
moins de deux ans d’expérience de conduite, la durée de cette expérience pourrait
être reconnue, ce qui vous permettrait de commencer par le Niveau 2 du système
de délivrance graduelle des permis de conduire. Une fois que vous aurez accumulé,
au total, deux années d’expérience de conduite avec permis, vous aurez la
possibilité de passer l’examen pratique de Niveau 2 pour obtenir le permis de
conduire de catégorie G (assorti de tous les privilèges).

Accords d’échange de permis avec les territoires n’accordant pas la


réciprocité

Toutes les personnes qui demandent un permis de conduire de l’Ontario


doivent présenter un permis de conduire de l’étranger en règle, réussir un
examen de la vue et un examen théorique et payer tous les droits applicables.
De plus, elles doivent présenter une preuve d’identité acceptable.

Les personnes qui satisfont à ces exigences peuvent obtenir un permis de


catégorie G1. Ensuite, elles peuvent passer l’examen pour l’obtention du
permis de catégorie G2 après avoir accumulé, au total, 12 mois d’expérience
de conduite avec permis en Ontario et à l’étranger.

La période d’attente de 12 mois pourrait être réduite à 8 mois si le conducteur


a réussi un cours de conduite pour débutants approuvé par le ministère des
Transports de l’Ontario.
Toutes les personnes qui demandent un permis de conduire doivent fournir
une preuve adéquate d’expérience de conduite avec permis acquise à
l’étranger. Toutefois, le ministère des Transports de l’Ontario pourrait accepter
la déclaration faite par ces personnes concernant leur expérience de conduite
avec permis acquise à l’étranger, pour une expérience maximale de 12 mois.

Pour faire reconnaître une expérience de conduite avec permis de plus de 12


mois, les personnes qui demandent un permis de conduire doivent présenter
une lettre rédigée en français ou en anglais par leur ambassade ou consulat
qui authentifie leur expérience de conduite avec permis acquise à l’étranger.
Avant de pouvoir s’inscrire à l’examen pratique de niveau G2 (pour l’obtention
du permis de catégorie G), il faut avoir accumulé au total 24 mois d’expérience
de conduite avec permis acquise en Ontario et à l’étranger.

Seule l’expérience acquise au cours des trois dernières années pourrait être
créditée.

Les pratiques de conduite varient d’un endroit à l’autre. C’est pour cela que les
conducteurs expérimentés originaires d’autres pays devraient se familiariser avec
les lois en vigueur en Ontario. Le Guide officiel de l’automobiliste, publié par le
MTO, et le site Web du ministère des Transports de l’Ontario sont d’excellentes
sources d’information.

Pourriez-vous réussir?
Vous trouverez dans le reste du présent guide les renseignements que vous devez
connaître pour réussir les examens et conserver vos privilèges de conduite une fois
que vous aurez obtenu votre permis. Les questions de l’examen théorique peuvent
porter sur les sujets suivants :

ceintures de sécurité

panneaux de signalisation et feux de circulation

véhicules de secours

utilisation des phares

limites de vitesse

entrée sur l’autoroute et sortie de l’autoroute

responsabilités des conducteurs concernant les tramways et les autobus


scolaires

suspension du permis de conduire


système de points d’inaptitude

dépassement

déclaration des collisions

partager la route

règles de la circulation

Les examens pratiques servent à évaluer votre aptitude à utiliser ces


connaissances au volant. On évaluera votre capacité de :

démarrer, d’arrêter et de tourner

respecter les panneaux de signalisation et les feux de circulation

dépasser des véhicules, notamment les bicyclettes, et de conduire dans les


voies de dépassement

traverser les intersections protégées et non protégées

stationner en file et de faire marche arrière

prévoir les situations dangereuses et d’y faire face

mettre en pratique diverses techniques de conduite sécuritaires

Assurez-vous de bien connaître les renseignements contenus dans le présent guide


avant de vous présenter à un examen. Pour consulter des exemples de questions
qui pourraient faire partie de l'examen théorique, cliquez ici
(https://www.ontario.ca/fr/document/guide-officiel-de-lautomobiliste/exemples-de-
questions-qui-pourraient-vous-etre-posees-lors-de-lexamen-theorique) .

Choisir une école de conduite


Pour les personnes qui veulent apprendre à conduire, un cours de conduite
professionnel peut représenter la meilleure façon de devenir un bon conducteur.

Un cours de conduite pour débutants ou dispensé par une école de conduite peut
vous enseigner les techniques et les attitudes dont vous avez besoin pour être un
conducteur prudent et responsable. Vous pourriez également être en mesure de
faire votre examen pratique plus tôt et payer moins cher d’assurance.

En plus de vous enseigner les principes de base, les cours de conduite vous
montrent les techniques de conduite préventive, une attitude et un comportement
positifs, l’évitement de distractions, la perception et la gestion des risques, la
conduite sur l’autoroute, la conduite de nuit et la conduite dans des conditions
difficiles. La plupart des programmes sont conçus pour les nouveaux conducteurs,
mais un grand nombre d’écoles offrent également des programmes et des services
aux personnes qui veulent mettre à jour leurs compétences.

Si vous réussissez un programme approuvé, le relevé d’étudiant que vous


obtiendrez réduira de quatre mois le temps que vous devez passer au niveau 1 et
pourrait également vous permettre de payer moins cher d’assurance.

Les cours de conduite approuvés dispensés par les écoles de conduite offrent un
enseignement théorique en classe et une formation pratique, payante, après
l’école. Les cours sont dispensés par des moniteurs qualifiés.

Pour être approuvés, les cours de conduite doivent comporter au moins 40 heures
d’enseignement, soit au moins 20 heures d’enseignement théorique en classe, 10
heures de pratique en voiture et 10 heures d’enseignement divers pouvant
comprendre ce qui suit :

une formation théorique en classe;

une formation assistée par ordinateur;

une formation pratique;

une formation sur simulateur;

des devoirs à la maison.

Le ministère accorde un permis à toutes les écoles de conduite qui dispensent un


cours de conduite pour débutants en Ontario. Le permis est renouvelé tous les
trois ans si l’école continue de répondre aux exigences légales et à celles du
programme. Seuls des moniteurs qualifiés peuvent dispenser le cours de conduite
pour débutants. Toutes les écoles de conduites approuvées (c’est-à-dire les écoles
détenant un permis du ministère) sont indiquées sur le site Web du ministère
(http://www.mto.gov.on.ca/french/driver/driving-schools.shtml) .

NOTA : Le ministère publie également la liste des écoles dont le permis a été
révoqué (http://www.mto.gov.on.ca/french/driver/revoked-driving-schools.shtml) .

Consultez le site Web du MTO afin de trouver une école de conduite approuvée qui
offre une formation de qualité supérieure et un milieu d’apprentissage agréable.
Assurez-vous que l’école de conduite dispense un cours de conduite pour
débutants d’au moins 40 heures approuvé par le ministère. L’école doit également
être équipée de lecteurs vidéo, de DVD et de disques Blu-Ray, de projecteurs, de
rétroprojecteurs, d’ordinateurs et d’autres aides audio-visuelles.

Pour vous aider à choisir l’école et le cours de conduite qui vous conviennent le
mieux, utilisez la liste ci-dessous :

Trousse d’information sur le cours

Programme personnalisé

Installations en classe

Bon rapport élèves et moniteurs

Matériel audiovisuel

Sujets traités au cours de la formation théorique

Sujets traités au cours de la formation pratique

Enseignement divers

Qualifications et expérience des moniteurs

Perfectionnement régulier des moniteurs

Rapports provisoires et rapports d’évaluation sur les élèves

Minimum de 20 heures de cours théoriques, de 10 heures de cours pratiques


et de 10 heures d’enseignement divers

Documents de formation modernes

Prêt d’un véhicule pour l’examen pratique

Reçu pour frais de scolarité

Indication détaillée dans le contrat d’enseignement du coût de chaque aspect


du cours, y compris de l’utilisation du véhicule pour l’examen pratique et de
tout examen pratique subséquent.

Témoignages/références. Historique de l’excellence de la formation, du


traitement approprié et du respect des étudiants, sans discrimination (voir le
Code des droits de la personne de l’Ontario)

Nombre d’années de fonctionnement

Assurance de protection des consommateurs

Résumé
À la fin du présent chapitre, vous devriez connaître :

Les exigences juridiques que vous devrez respecter afin d’obtenir un permis de
conduire

Les différentes catégories de permis de conduire et les types de véhicules que


chacun de ces permis vous permet de conduire

Les preuves d’identité que vous devrez présenter pour demander un permis
de conduire

Les restrictions et les exigences relatives aux examens prévues par le système
de délivrance graduelle des permis de conduire.

Conduite sûre et responsable


La conduite sûre et responsable exige certaines connaissances et compétences,
ainsi qu’une attitude positive.

Vous devez d’abord connaître les lois régissant la circulation et les techniques de
conduite axées sur la sécurité. La plupart des collisions sont causées par des
personnes qui ne respectent pas les règles de la circulation.

Les lois régissant la circulation sont établies par le gouvernement fédéral, le


gouvernement provincial et les administrations municipales. Les corps policiers de
chacun de ces ordres veillent au respect de ces lois. Si vous ne respectez pas les
lois, vous êtes passible d’une amende ou d’une peine d’emprisonnement, ou vous
pourriez perdre votre permis de conduire. De plus, si vous prenez le volant alors
que votre permis de conduire est suspendu, votre véhicule pourrait être mis en
fourrière.

Cela dit, il ne suffit pas d’observer les règles. Vous devez également vous soucier de
la sécurité des autres usagers de la route. Tout le monde doit faire sa part pour
éviter les collisions. Même si une collision est attribuable à une erreur commise par
quelqu’un d’autre, vous pourriez en être tenu(e) responsable si vous auriez pu faire
quelque chose pour l’éviter.

Comme les conducteurs doivent collaborer pour assurer la libre circulation des
véhicules, vous devez adopter un comportement prévisible, c’est-à-dire que vous
devez faire ce que les autres conducteurs attendent de vous. En outre, vous devez
être courtois(e), ce qui signifie donner aux autres conducteurs l’espace dont ils ont
besoin pour changer de voie, ne pas leur couper le chemin et signaler
adéquatement votre intention de changer de voie ou de tourner.

Vous devez prévoir les situations dangereuses et réagir rapidement et efficacement


pour les éviter. C’est ce qu’on appelle la conduite préventive ou stratégique. Des
cours sont offerts pendant lesquels on apprend diverses techniques pour éviter les
collisions.

La conduite préventive repose sur trois notions : la visibilité, l’espace et la


communication.

La visibilité, c’est voir et être vu(e). Vous devez toujours être conscient(e) des autres
véhicules qui circulent devant et derrière vous et à vos côtés. Regardez
constamment autour de vous. Regardez la route devant vous et sur les côtés, et
jetez un coup d’œil dans vos rétroviseurs toutes les cinq secondes environ. Plus
vous regardez au loin, moins vous risquez d’être surpris(e), et plus vous aurez de
temps pour éviter un danger éventuel. Assurez-vous également que les autres
conducteurs peuvent vous voir en utilisant adéquatement vos clignotants.

La gestion de l’espace autour de votre véhicule vous permet de voir et d’être vu(e)
en plus de vous donner le temps et l’espace nécessaires pour éviter une collision.
Laissez un espace tampon devant et derrière votre véhicule et des deux côtés.
Comme c’est devant vous que vous courez le plus grand risque de collision, laissez
beaucoup d’espace entre votre véhicule et celui qui vous précède.

Assurez-vous que les autres conducteurs vous voient et savent ce que vous faites
en communiquant avec eux. Captez le regard des piétons, des cyclistes et des
conducteurs aux intersections et indiquez toujours votre intention de ralentir,
d’arrêter, de tourner ou de changer de voie. Pour attirer l’attention d’une autre
personne, klaxonnez.

Préparatifs (https://www.ontario.ca/fr/document/guide-officiel-de-
lautomobiliste/preparatifs)

Sur la route (https://www.ontario.ca/fr/document/guide-officiel-de-lautomobiliste/sur-


la-route)

Partager la route avec d'autres usagers (https://www.ontario.ca/fr/document/guide-


officiel-de-lautomobiliste/partager-la-route-avec-dautres-usagers)

Aux intersections (https://www.ontario.ca/fr/document/guide-officiel-de-


lautomobiliste/aux-intersections)
Arrêt (https://www.ontario.ca/fr/document/guide-officiel-de-lautomobiliste/arret)

Changement de direction (https://www.ontario.ca/fr/document/guide-officiel-de-


lautomobiliste/changement-de-direction)

Changement de position (https://www.ontario.ca/fr/document/guide-officiel-de-


lautomobiliste/changement-de-position)

Stationnement sur la route (https://www.ontario.ca/fr/document/guide-officiel-de-


lautomobiliste/stationnement-sur-la-route)

Conduite sur l'autoroute (https://www.ontario.ca/fr/document/guide-officiel-de-


lautomobiliste/conduite-sur-lautoroute)

Situations particulières (https://www.ontario.ca/fr/document/guide-officiel-de-


lautomobiliste/situations-particulieres)

Conduite de nuit ou par mauvais temps


(https://www.ontario.ca/fr/document/guide-officiel-de-lautomobiliste/conduite-de-nuit-
ou-par-mauvais-temps)

Situations d'urgence (https://www.ontario.ca/fr/document/guide-officiel-de-


lautomobiliste/situations-durgence)

Conduite efficace (https://www.ontario.ca/fr/document/guide-officiel-de-


lautomobiliste/conduite-efficace)

Préparatifs
Avant de prendre le volant, assurez-vous d’être en bonne forme physique, mentale
et émotionnelle, de bien connaître votre véhicule et de pouvoir faire face aux
conditions de la route. Dans le doute, abstenez-vous de conduire.

Votre capacité de conduire peut varier d’un jour à l’autre. La maladie, la fatigue, les
médicaments sur ordonnance et en vente libre, le stress et votre état mental ou
émotionnel peuvent fortement nuire à votre capacité de conduire un véhicule.
Vous devriez tenir compte de ces facteurs avant de commencer à conduire et vous
ne devriez pas prendre le volant quand vous n’êtes pas apte à le faire en toute
sécurité.

Soyez en bonne forme physique et mentale


Vous devez être dans un état physique et mental approprié pour conduire. Ne
prenez pas le volant si vous êtes malade ou blessé(e) ou si vous avez consommé de
l’alcool, des drogues ou des médicaments qui peuvent réduire votre capacité de
conduire.

Ne conduisez pas lorsque vous êtes fatigué(e). Vous risquez de vous endormir au
volant et de mettre en péril la vie des autres usagers de la route. Même si vous ne
vous endormez pas, la fatigue nuit à votre capacité de conduire, car vous pensez
alors moins vite et certaines choses peuvent vous échapper. En situation
d’urgence, vous pourriez prendre une mauvaise décision ou ne pas prendre la
bonne décision assez rapidement.

Ne conduisez pas si vous êtes bouleversé(e) ou en colère. Les émotions fortes


peuvent affecter votre capacité de penser et de réagir rapidement.

Familiarisez-vous avec votre véhicule

Illustration 2-1

Apprenez à connaître votre véhicule avant de prendre le volant. De nos jours,


chaque véhicule a des caractéristiques qui lui sont propres, par exemple le système
de démarrage, les freins antiblocage, la traction intégrale et les systèmes
d’antipatinage et de contrôle de la stabilité. Consultez le guide de conduite et
d’entretien du véhicule. Vous trouverez plus de renseignements sur la conduite
dans des conditions et des situations difficiles dans la section Situations
particulières. Localisez toutes les commandes et tous les instruments, et apprenez
leurs fonctions. Vérifiez que tous les voyants et indicateurs fonctionnent bien. Un
voyant d’alerte qui ne s’éteint pas après que vous avez pris la route peut révéler
une grave défectuosité.

Familiarisez-vous avec les commandes afin de pouvoir mettre en marche les


essuie-glaces et le lave-glace, les phares, les feux de route, le chauffage et le
dégivreur sans regarder. Apprendre à utiliser les commandes essentielles sans
quitter la route des yeux est un aspect important de la conduite.

Prenez place
Illustration 2-2

Asseyez-vous confortablement derrière le volant. Le siège devrait être assez haut


pour que vous puissiez voir par-dessus le volant et le capot de votre véhicule. Il
faut également que vous puissiez voir le sol sur une distance de quatre mètres
devant votre véhicule. Au besoin, asseyez-vous sur un coussin ferme.

Assurez-vous que votre dos est droit et vos avant-bras, légèrement fléchis. Réglez
le siège pour que vos pieds atteignent les pédales facilement. Pour vérifier votre
position, placez vos pieds à plat sur le plancher sous le frein. Si vous y parvenez
sans vous étirer, vous êtes dans une position stable qui vous aidera à manœuvrer
votre véhicule.

Si votre siège est muni d’un appui-tête, réglez-le de façon qu’il se trouve à la bonne
hauteur. L’arrière de votre tête devrait arriver directement au centre de l’appuie-
tête afin que ce dernier vous protège en cas de collision.

Assurez-vous qu’il y a suffisamment d’espace devant vous et que vous pouvez


conduire en toute sécurité. Il ne doit pas y avoir trop d’objets ou de passagers
autour de vous.

Dégagez votre champ de vision


Ne placez rien dans les vitres qui pourrait vous obstruer la vue. Les glaces de votre
véhicule ne doivent pas être recouvertes d’une pellicule qui pourrait vous
empêcher de voir dans une direction ou une autre. En outre, le pare-brise et les
glaces des portières avant ne doivent pas être recouverts de manière à empêcher
quelqu’un de voir à l’intérieur du véhicule.

Les angles morts


Illustration 2-3

Réglez les rétroviseurs et trouvez vos angles morts. Lorsque vous regardez dans
votre rétroviseur, il y a un espace de chaque côté de votre véhicule où vous ne
pouvez rien voir. Les piétons ou les cyclistes qui s’y trouvent vous sont invisibles.
Dans certains cas, l’angle mort peut être si important que vous ne verrez pas un
véhicule qui s’y trouve.

Réglez vos rétroviseurs de façon à minimiser les angles morts. Les angles morts se
trouvent habituellement du côté gauche et du côté droit arrière du véhicule. Pour
réduire les angles morts encore plus, réglez le rétroviseur intérieur de façon à voir
la partie centrale de la lunette arrière. Si le rétroviseur est bien réglé, vous pourrez
voir derrière votre véhicule. Pour régler le rétroviseur extérieur gauche, approchez-
vous de la glace et déplacez le rétroviseur jusqu’à ce que vous voyiez tout juste
l’arrière de votre véhicule. Pour régler le rétroviseur extérieur droit, approchez-vous
du centre de votre véhicule et déplacez le rétroviseur jusqu’à ce que vous voyiez
tout juste l’arrière du véhicule. Faites en sorte que le champ de vision des
rétroviseurs extérieurs ne se chevauche pas. Comme le champ de vision de ces
rétroviseurs est étroit, vous devez tourner la tête et regarder par-dessus votre
épaule pour vous assurer qu’il n’y a rien dans vos angles morts.

Vous devez connaître les angles morts de votre véhicule. Pour ce faire, demandez à
quelqu’un de faire le tour de votre véhicule et observez cette personne dans vos
rétroviseurs.

Bouclez votre ceinture de sécurité


Illustration 2-4

Une ceinture de sécurité utilisée correctement peut vous sauver la vie. Même une
légère augmentation du nombre de personnes qui bouclent leur ceinture peut
sauver un grand nombre de vies.

Ne prenez pas la route avant d’avoir d’abord bouclé votre ceinture de sécurité.
Tous les passagers doivent boucler leur ceinture ou être assis dans un siège
d’appoint dans le cas des enfants.

Les conducteurs qui ne portent pas leur ceinture de sécurité sont passibles d’une
amende et de deux points d’inaptitude. Vous êtes également passible d’une
amende et pouvez cumuler des points d’inaptitude si vos passagers âgés de moins
de 16 ans n’ont pas bouclé leur ceinture ou s’ils ne sont pas assis dans un siège de
sécurité ou dans un siège d’appoint s’il s’agit d’enfants. Les conducteurs de niveau
1 (G1) peuvent être accompagnés seulement du conducteur accompagnateur, qui
doit être assis à l’avant et disposer d’une ceinture de sécurité. Les conducteurs
débutants doivent s’assurer de la présence d’une ceinture de sécurité pour chaque
passager. Les conducteurs qui ne s’assurent pas de la présence d’une ceinture de
sécurité en bon état pour chaque passager peuvent perdre leur permis pendant au
moins 30 jours.

La ceinture de sécurité doit être assez serrée pour vous retenir fermement dans
votre siège en cas de collision. Une même ceinture de sécurité ne doit jamais servir
à plus d’une personne à la fois; cela pourrait causer de graves blessures ou même
la mort de ces personnes en cas de collision. Assurez-vous que la ceinture
diagonale se trouve sur votre épaule, et non sous votre bras ou derrière votre dos.
La ceinture ventrale doit être portée sur les hanches, et non sur l’estomac.

Bouclez toujours votre ceinture de sécurité, même si le coussin gonflable est activé,
car il ne remplace pas la ceinture de sécurité. Lors d’une collision, la ceinture vous
maintiendra en place de manière à ce que le coussin puisse vous protéger.

Nota : La place la plus sécuritaire pour un passager dans un véhicule est à


l’intérieur de celui-ci et bien attaché avec une ceinture de sécurité. Il est dangereux
de prendre place à l’arrière d’une camionnette ou dans une remorque en
mouvement. Pour assurer la sécurité des passagers, il faut que ces derniers se
trouvent à l’intérieur du véhicule et aient bouclé leur ceinture. Ils éviteront ainsi
d’être projetés hors du véhicule lors d’une collision.
Pour obtenir plus de renseignements sur les ceintures de sécurité, consultez le site
Web du ministère des Transports (http://www.mto.gov.on.ca/french/index.shtml) .

La sécurité des enfants

Illustration 2-5

Pour assurer la sécurité des enfants à l’intérieur d’un véhicule, il faut les asseoir
dans un siège de sécurité pour enfants ou sur un siège d’appoint ou boucler leur
ceinture de sécurité. Cela dépend de leur taille, de leur poids et de leur âge. Des
recherches ont démontré que l’utilisation correcte d’un siège de sécurité pour
enfants peut réduire les risques de blessures ou de décès de 75 %.

En tant que conductrice ou conducteur, vous devez veiller à ce que les passagers
de moins de 16 ans aient bouclé leur ceinture de sécurité ou soient assis dans un
siège de sécurité pour enfants ou un siège d’appoint, selon le cas. En Ontario, tous
les conducteurs doivent tous utiliser un siège de sécurité ou un siège d’appoint
adéquat lorsqu’ils transportent de jeunes enfants.

Les sièges de sécurité doivent être conformes aux Normes de sécurité des
véhicules automobiles du Canada (NSVAC). Il faut attacher les courroies et boucler
les ceintures conformément aux directives du fabricant. Il n’est pas nécessaire
d’utiliser de ceinture de sécurité pour arrimer le siège de sécurité pour enfants et
tout-petits si votre véhicule est récent et muni d’un dispositif universel d’ancrage
(DUA) sur la partie inférieure du siège. Le siège d’appoint doit être arrimé à l’aide
des ceintures ventrale et diagonale.

Les enfants qui pèsent moins de neuf kilogrammes (20 lb) doivent être attachés à
un siège de sécurité pour enfants faisant face à l’arrière et arrimé au véhicule par
une ceinture de sécurité ou la sangle d’un DUA. Il est toujours préférable d’installer
à l’arrière un siège de sécurité pour enfants faisant face à l’arrière. Il ne faut jamais
placer de siège de sécurité faisant face à l’arrière sur un siège protégé par un
coussin gonflable activé, car si le coussin se déploie, il pourrait blesser gravement
l’enfant.
Les enfants qui pèsent entre 9 et 18 kg (entre 20 et 40 lb) doivent être attachés à
un siège de sécurité pour enfants arrimé au véhicule par la ceinture de sécurité ou
la sangle d’un DUA. La courroie d’ancrage du siège de sécurité doit également être
arrimée au dispositif d’ancrage du véhicule. Les enfants de plus de 9 kg (20 lb)
peuvent s’asseoir dans un siège de sécurité faisant face à l’arrière pourvu que le
véhicule soit conçu pour convenir à leur taille et à leur poids. Il faut toujours suivre
les directives du fabricant lors de l’installation d’un siège de sécurité pour enfants
dans un véhicule.

Les sièges d’appoint offrent un taux de protection de 60 % supérieur à celui que
procurent les ceintures de sécurité lorsqu’elles sont utilisées seules. Il faut utiliser
un siège d’appoint pour les enfants d’âge préscolaire et ceux en âge d’aller à l’école
primaire qui sont trop grands pour leur siège de sécurité faisant face à l’arrière et
qui ont moins de huit ans, qui pèsent 18 kg (40 lb) ou plus, mais moins de 36 kg
(80 lb) et qui mesurent moins de 145 cm (4 pieds 9 pouces). Les sièges d’appoint
servent à élever les enfants afin que la ceinture de sécurité (conçue pour les
adultes) fonctionne plus efficacement pour eux. La tête de l’enfant doit être
appuyée sur le haut du siège d’appoint ou du siège du véhicule ou sur l’appuie-
tête. Le siège d’appoint doit être arrimé à l’aide des ceintures ventrale et diagonale.
La ceinture ventrale ou diagonale doit être portée de manière à ce qu’elle soit en
contact étroit avec le corps de l’enfant, la sangle diagonale passant par-dessus son
épaule et traversant au centre de sa poitrine et la sangle ventrale serrée
correctement sur ses hanches. Toujours suivre les directives du fabricant pour
l’installation d’un siège d’appoint dans un véhicule et arrimer le siège d’appoint
avec une ceinture de sécurité lorsque l’enfant ne l’utilise pas ou l’enlever du
véhicule.

Si votre véhicule n’est doté que de ceintures ventrales, n’utilisez que cette ceinture
pour l’enfant. N’utilisez jamais un siège d’appoint avec une ceinture ventrale
seulement.

Les enfants peuvent commencer à utiliser uniquement une ceinture de sécurité


dès qu’ils peuvent le faire correctement (sangle ventrale serrée correctement sur
les hanches et sangle diagonale traversant au centre de la poitrine et passant par-
dessus l’épaule) et s’ils respectent l’un ou l’autre des critères suivants :

l’enfant a atteint l’âge de huit ans;

l’enfant pèse 36 kg (80 lb) ou plus;

l’enfant mesure 145 cm (4 pieds 9 pouces) ou plus.


N’assoyez pas un enfant de sorte qu’il soit face à un sac gonflable activé. L’endroit
le plus sécuritaire pour un enfant de moins de 13 ans est le siège arrière.

Arrimez toujours les objets dans le véhicule à l’aide de filets ou de sangles ou


encore mettez-les dans le coffre, afin d’empêcher qu’ils blessent les passagers en
cas de collision ou d’arrêt soudain.

Pour assurer la sécurité de l’enfant, il faut que le siège de sécurité soit installé
correctement. Pour obtenir plus de renseignements sur l’installation d’un siège de
sécurité pour enfants, communiquez avec le bureau de santé publique de votre
localité. Vous pouvez également assister à une clinique de sièges d’auto locale où
des techniciens certifiés vous aideront à installer le siège.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur les sièges de sécurité pour
enfants, consultez le site Web du ministère des Transports
(http://www.mto.gov.on.ca/french/index.shtml) .

Nota : Si vous achetez un siège de sécurité pour enfants usagé, assurez-vous qu’il
est vendu avec toutes les directives du fabricant et tout le matériel nécessaire.
Assurez-vous également qu’il est en bon état, qu’il n’a jamais été impliqué dans une
collision, qu’il ne fait pas l’objet d’un rappel du fabricant et qu’il n’a pas dépassé sa
durée utile déterminée par le fabricant.

Les ceintures de sécurité et les sièges pour enfants sauvent des vies

Les ceintures de sécurité et les sièges pour enfants réduisent les risques de
blessures ou de décès en cas de collision.

Les ceintures de sécurité vous permettent de demeurer derrière le volant et de


garder la maîtrise du véhicule en cas de collision. Les personnes qui sont
projetées hors du véhicule ont beaucoup moins de chances de survivre à une
collision.

Les ceintures de sécurité empêchent la tête et le reste du corps de percuter


l’intérieur du véhicule ou un autre passager. Lorsqu’un véhicule heurte un
obstacle, les passagers continuent de bouger jusqu’à ce que quelque chose les
arrête. Si vous ne portez pas votre ceinture de sécurité, c’est probablement le
volant, le pare-brise, le tableau de bord ou une autre personne qui vous
arrêtera. Ces « collisions humaines » causent souvent des blessures graves.

Il est rare qu’un véhicule prenne feu ou soit immergé lors d’une collision.
Cependant, si cela se produit, la ceinture de sécurité vous aide à demeurer
conscient(e), vous permettant ensuite de vous libérer du véhicule.
Si le véhicule fait un arrêt brusque ou une embardée, personne ne peut retenir
un enfant qui n’est pas attaché. Les enfants qui ne sont pas attachés ou qui ne
sont pas installés dans un siège de sécurité peuvent être projetés contre
l’intérieur du véhicule, frapper une autre personne ou être éjectés sur la
chaussée.

Lorsque vous installez un siège de sécurité pour enfants, assurez-vous qu’il est
arrimé solidement à l’aide de la ceinture de sécurité du véhicule ou de la
sangle du dispositif universel d’ancrage (DUA). Dans le cas d’un siège faisant
face à l’avant, assurez-vous qu’il est également arrimé à l’aide de la courroie
d’attache. Placez votre genou contre le siège, poussez le siège contre la
banquette du véhicule et serrez le plus possible la ceinture de sécurité ou la
courroie d’attache du DUA. Il ne faut pas que le siège pour enfants puisse
s’éloigner de plus de 2,5 cm (1 po) de l’endroit où la ceinture de sécurité ou la
courroie du DUA retient le siège de sécurité.

Utilisez un cran d’arrêt pour verrouiller la ceinture de sécurité et éviter qu’elle


ne se détende au cours d’une collision. Consultez le manuel du propriétaire de
votre véhicule afin de savoir si vous devez utiliser un cran d’arrêt.

Si le siège de sécurité faisant face à l’arrière n’est pas incliné à un angle de


45 degrés, comme il se doit, vous pouvez soulever la base du siège à l’aide
d’une serviette ou une barre en styromousse (flotteur de piscine). Il faut que
80 % de la base du siège pour enfants face à l’avant soit soutenue fermement
par la banquette du véhicule.

Allumez les phares la nuit et en cas de visibilité réduite

Illustration 2-6 - Feux de route

Les phares vous permettent de voir la route devant votre véhicule lorsque la
visibilité est réduite et permettent qu’on voie votre véhicule. Ils doivent projeter
une lumière blanche visible à au moins 150 mètres à l’avant de votre véhicule et
être suffisamment puissants pour éclairer des objets à une distance de 110 mètres.
De plus, les véhicules doivent être équipés à l’arrière de feux rouges visibles à
150 mètres et d’un feu produisant une lumière blanche qui éclaire la plaque
d’immatriculation arrière lorsque les phares sont allumés. Les phares comportent
des feux de route qui permettent de mieux voir loin devant, et des feux de
croisement à utiliser à l’approche des autres véhicules afin de réduire
l’éblouissement. Vous devez utiliser vos feux de croisement, c’est-à-dire réduire
l’intensité de vos phares, lorsque vous êtes à moins de 150 mètres d’un véhicule
venant en sens inverse. Vous devez également utiliser vos feux de croisement
lorsque vous suivez un véhicule à moins de 60 mètres, sauf si vous êtes sur le point
de le dépasser. Ces règles s’appliquent à toutes les routes, y compris celles à
chaussées séparées.

Allumer vos phares active également d’autres systèmes lumineux obligatoires,


comme les feux de stationnement, les feux arrière et la lumière qui éclaire la
plaque d’immatriculation arrière. Les phares de jour, qui sont souvent un autre
mode de phare ou constituent un système d’éclairage distinct, sont spécialement
conçus pour rendre votre véhicule plus visible lorsque les conditions d’éclairage
sont bonnes. Ils s’allument automatiquement au démarrage du véhicule et lorsque
les feux de route sont éteints.

Pour conduire votre véhicule, vous devez allumer les phares et les feux arrière
entre une demi-heure avant le coucher du soleil et une demi- heure après le lever
du soleil. Vous devez également les allumer lorsque le brouillard, la neige ou la
pluie vous empêchent de voir clairement des personnes ou des véhicules à moins
de 150 mètres. Veuillez consulter la section portant sur la conduite de nuit et par
mauvais temps. Ne conduisez pas avec un seul phare ou des phares mal orientés.
Faites régler vos phares régulièrement. Gardez-les propres et remplacez les
ampoules grillées le plus rapidement possible.

Les feux de stationnement ne servent que pour le stationnement. Sous faible


éclairage, allumer les phares et non les feux de stationnement.

Illustration 2-7 - Feux de croisement

Les phares de jour ne doivent pas être utilisés en cas de visibilité réduite. Ils
projettent une forme de lumière inappropriée qui peut éblouir les autres
conducteurs ou désactiver d’autres systèmes obligatoires, tels les feux arrière. Les
phares de jour doivent servir uniquement lorsque les conditions de visibilité sont
bonnes afin d’améliorer la visibilité de votre véhicule. Si ce dernier n’est pas équipé
de phares de jour, vous devriez allumer vos phares afin d’obtenir une visibilité
semblable.

Il est recommandé de conduire votre véhicule en mode d’éclairage automatique,


s’il est équipé de cette option. Cela assure d’utiliser le système d’éclairage
approprié. Vous devriez également surveiller l’activation et le fonctionnement du
système d’éclairage complet du véhicule en tout temps afin de vous assurer qu’il
fournit le bon éclairage.

Résumé
À la fin de la présente section, vous devriez connaître :

Les concepts de la conduite sécuritaire, responsable et préventive

Les facteurs pouvant avoir une incidence sur votre capacité physique et
mentale à conduire

La façon de vous familiariser avec les commandes de votre véhicule et de


régler la position de votre siège

Les exigences légales concernant les ceintures et les sièges de sécurité ainsi
que les sièges d’appoint pour enfants

La façon d’utiliser le système d’éclairage de votre véhicule et les circonstances


dans lesquelles il faut l’utiliser

Sur la route
Soyez toujours conscient(e) des autres véhicules qui circulent autour de vous.
Prenez l’habitude de regarder devant et derrière vous et sur les côtés. Regardez
dans les rétroviseurs toutes les cinq secondes et vérifiez les angles morts en
tournant la tête pour regarder par-dessus votre épaule. Éloignez les autres
véhicules de vos angles morts en accélérant ou en ralentissant et ne vous placez
pas dans les angles morts des autres véhicules. Cela est particulièrement
important lorsque vous approchez d’un gros véhicule utilitaire, car la plupart de ces
véhicules ont un angle mort considérable sur les côtés et à l’arrière. Faites preuve
de vigilance à l’aube et au crépuscule lorsqu’il est difficile de s’adapter au
changement de luminosité.

Maintenez un espace tampon entre votre véhicule et celui des autres usagers de la
route. Soyez prêt(e) à faire face à l’imprévu. Prévoyez les gestes des autres
conducteurs et laissez-vous une marge de manœuvre pour les erreurs possibles.
Regardez loin devant et surveillez les gens qui se trouvent dans les véhicules
stationnés, car ils pourraient démarrer ou ouvrir la portière devant vous. Surveillez
les petits véhicules, les bicyclettes et les piétons.

Conduisez sans heurt


Les manœuvres doivent être effectuées avec précision et sans heurt. Gardez les
deux mains sur le volant pour conduire et changer de voie. En outre, vous devez
être en mesure de conduire en ligne droite lorsque vous changez de vitesse, réglez
les commandes et vérifiez les angles morts.

Imaginez que le volant est une horloge. Placez les mains à 9 h et 3 h.

Utilisation des clignotants et des feux de freinage

Illustration 2-8

Les signaux indiquent vos intentions aux autres conducteurs et leur permettent de
savoir si vous voulez tourner ou freiner.

Utilisez vos clignotants et vos feux d’arrêt pour indiquer votre intention d’arrêter,
de ralentir, de tourner, de changer de voie ou de quitter la route ou un espace de
stationnement. Donnez le signal approprié bien avant d’effectuer la manœuvre et
assurez-vous que les autres conducteurs peuvent le voir. Il ne suffit pas de signaler
votre intention; vous devez également vous assurer que la voie est libre. Respectez
les règles pour tourner à gauche ou à droite, changer de voie ou céder le passage
aux autres véhicules ou aux piétons.
Si vos clignotants ou vos feux d’arrêt ne fonctionnent pas, signalez votre intention
avec les bras et les mains. Les illustrations ci-contre montrent comment procéder.
N’oubliez pas que les cyclistes peuvent signaler leur intention de tourner à droite
en étendant le bras droit.

Après avoir indiqué votre intention, ne faites la manœuvre que si vous pouvez
l’effectuer sans danger.

Gardez la droite
Conduisez à droite de la route ou dans la voie de droite sur les routes à voies
multiples, sauf si vous voulez tourner à gauche ou dépasser un autre véhicule. Cela
est particulièrement important si vous roulez plus lentement que les autres
véhicules.

Respectez les limites de vitesse


Respectez les limites de vitesse indiquées sur les panneaux routiers, mais
conduisez à une vitesse qui vous permettra de freiner en toute sécurité. Ainsi, vous
devez rouler à une vitesse inférieure à la limite de vitesse lorsqu’il fait mauvais, que
la circulation est dense et dans une zone de construction. Dans bien des cas, la
limite de vitesse est moins élevée dans les zones d’écoles et de construction afin de
protéger les enfants et les employés de la voirie.

Lorsqu’il n’y a pas de panneaux de limite de vitesse, la vitesse maximale est de


50 km/h dans les villes, villages et agglomérations et de 80 km/h ailleurs.

Le régulateur de vitesse est un outil pratique qui permet au conducteur de réaliser


des économies d’essence et qui l’empêche de dépasser la limite de vitesse par
inadvertance. Cependant, il y a certaines circonstances dans lesquelles il est
préférable de ne pas utiliser le régulateur, notamment si la conduite est difficile
(chaussée trempée, glacée ou glissante), si la circulation est dense ou si vous êtes
fatigué(e).

Les avertisseurs d’appareil de mesure de la vitesse sont illégaux. Si votre véhicule


est muni d’un tel avertisseur et qu’on vous arrête, vous recevrez une amende et
accumulerez des points d’inaptitude.

Obéissez à la police
Lorsqu’un agent de police dirige la circulation, vous devez suivre ses instructions
malgré les panneaux de signalisation ou les feux de circulation en place.
Quand un agent de police vous fait signe de vous arrêter, vous devez vous ranger
le plus à droite possible sur le bord de la route et arrêter complètement votre
véhicule. Demeurez dans votre véhicule et attendez le policier. À la demande de
l’agent, vous devez immédiatement lui remettre votre permis de conduire, votre
certificat d’immatriculation (ou une copie de ce dernier) et une preuve d’assurance.
Contrairement à l’opinion répandue, vous ne disposez pas de 24 heures pour
présenter ces documents. Si vous n’obéissez pas à un policier qui vous fait signe de
vous arrêter, vous êtes passible d’une amende, votre permis de conduire peut être
suspendu et vous risquez même une peine de prison.

Distance entre les véhicules


En règle générale, vous devez rouler à la même vitesse que celle des autres
véhicules qui circulent sur la route sans pour autant dépasser la limite de vitesse.
Laissez un espace tampon autour de votre véhicule pour que les autres
conducteurs vous voient bien et pour éviter les collisions.

Laissez un espace suffisant entre votre véhicule et le véhicule que vous suivez pour
arrêter en toute sécurité si l’autre véhicule freine brusquement. Par souci de
prudence, vous devez garder une distance telle que, à la vitesse où vous roulez, il
vous faudrait au moins deux secondes pour atteindre le véhicule qui vous précède.
Cette pratique vous permet également de voir autour du véhicule que vous suivez
et vous donne une distance suffisante pour freiner brusquement.

Ne bloquez pas la circulation normale et raisonnable des véhicules.

Illustration 2-9

Pour calculer ces deux secondes, procédez comme suit :

1. Choisissez un objet le long de la route comme point de repère; p. ex., un


panneau de signalisation ou un poteau téléphonique.
2. Lorsque l’arrière du véhicule qui vous précède passe ce point de repère,
comptez : dix-huit cent un (une seconde), dix-huit cent deux (deux secondes).

3. Lorsque le devant de votre véhicule atteint le point de repère, arrêtez de


compter. Si vous avez atteint le point de repère avant deux secondes, vous
suivez l’autre véhicule de trop près.

N’oubliez pas la règle des « deux secondes » et maintenez une distance sécuritaire
entre votre véhicule et celui qui le précède. Cette règle ne s’applique cependant
que lorsque les conditions routières sont idéales. Laissez une distance plus grande
dans certains cas, notamment par mauvais temps, lorsque vous suivez un gros
véhicule ou une motocyclette ou lorsque votre véhicule est très chargé.

Résumé
À la fin de la présente section, vous devriez connaître :

La façon de diriger votre véhicule, d'utiliser son système de signalisation et de


faire les signaux manuels

L'importance de maintenir une distance sécuritaire et la façon de mesurer la


distance séparant votre véhicule de celui qui le précède

La position que votre véhicule doit occuper sur la route et l'importance de


respecter les limites de vitesse et d'obéir à la police

Partager la route avec d'autres


usagers
Une grande variété d’usagers circulent sur les routes de l’Ontario, y compris des
piétons, des motocyclistes, des cyclistes, ainsi que des conducteurs de gros
camions, d’autobus et de machinerie agricole. Faites attention à la présence des
autres usagers de la route, à la vitesse à laquelle ils se déplacent et à l’espace qu’ils
occupent sur la chaussée.

Partager la route avec les piétons


La sécurité sur les routes est une responsabilité qui est partagée entre les piétons
et les conducteurs. Avant de s’engager sur la chaussée, les piétons doivent veiller à
ce que les conducteurs les voient et que les véhicules sont à l’arrêt ou sur le point
de s’arrêter. Les conducteurs doivent faire preuve de diligence à l’égard de
l’entretien et de la conduite de leur véhicule afin de réagir adéquatement à la
présence de piétons. Dans la plupart des cas, cela signifie donner la priorité aux
piétons.

Rappel : Le contact visuel entre piéton et conducteur est l’un des éléments clés de
la sécurité des piétons.

Attention aux enfants – Ralentissez et roulez avec prudence dans les zones
scolaires, les quartiers résidentiels et les autres endroits où des enfants marchent
ou jouent. Le conducteur doit garder à l’esprit que les enfants ne connaissent pas
nécessairement le code de la route et doit toujours s’attendre aux situations
imprévues. Un enfant peut soudainement apparaître entre deux autos en
stationnement ou traverser la rue sans regarder. Il faut être particulièrement
vigilant au crépuscule quand les enfants jouent encore dehors mais sont difficiles à
distinguer.

Attention à tous les passages pour piétons – Un passage pour piétons est une
section de la route

qui raccorde les trottoirs des côtés opposés de la chaussée;

qui est indiquée au moyen de panneaux, de lignes ou d’autres marques sur la


chaussée pour le passage des piétons.

Ne dépassez pas un véhicule qui est arrêté à un passage pour piétons. La présence
d’un véhicule à l’arrêt peut être un indice qu’un piéton traverse la chaussée.

Rappel : Tous les passages pour piétons ne sont pas nécessairement marqués,
mais presque toutes les intersections ont un passage pour piétons.

Attention aux passages pour élèves et aux passeurs scolaires – Les


conducteurs, y compris les cyclistes, doivent s’immobiliser et céder le passage sur
toute la route aux passages pour piétons, aux passages pour élèves et en présence
d’un passeur scolaire.

Les conducteurs et les cyclistes peuvent poursuivre leur route seulement quand les
piétons et les passeurs scolaires ont traversé et sont en sécurité sur le trottoir.

Attention aux zones de sécurité communautaire – Jugées particulièrement


dangereuses pour les piétons par la communauté, ces zones sont indiquées
clairement à l'aide de panneaux.
Attention aux piétons qui marchent lentement – Souvent, pendant le cycle
normal des feux de circulation, le temps alloué pour traverser une chaussée
urbaine n’est pas suffisant pour les piétons qui se déplacent lentement. Faites
preuve de patience et donnez le temps aux piétons de traverser.

En présence de personnes âgées ou de piétons handicapés qui ont besoin plus de


temps pour traverser, les conducteurs doivent redoubler de prudence et faire
preuve de politesse.

Les piétons aveugles ou ayant un handicap visuel se servent parfois d’une canne
blanche ou sont accompagnés d’un chien-guide pour marcher en toute sécurité sur
les trottoirs et traverser les intersections.

Attention en conduisant un véhicule silencieux – Les conducteurs de véhicules


hybrides doivent savoir que les personnes malvoyantes se fient souvent au bruit
des moteurs avant de s’engager dans une intersection. N’oubliez pas que lorsque
vous ralentissez ou que vous vous arrêtez, votre véhicule fait peu ou pas de bruit,
vous devez donc faire preuve d’une prudence accrue.

Attention aux fauteuils roulants et aux motocyclettes médicales – Les


personnes qui utilisent un fauteuil roulant motorisé ou une motocyclette médicale
sont aussi des piétons.

Attention aux tramways – Certains arrêts de tramways ont un îlot ou une zone
de sécurité où les passagers montent et descendent. Franchissez ces îlots ou ces
zones à une vitesse raisonnable. Soyez toujours aux aguets au cas où des piétons
feraient des mouvements brusques ou inattendus.

Attention aux piétons distraits à cause de leurs textos – L’interdiction


concernant les textos ne s’applique pas seulement aux conducteurs. Les piétons
sont souvent inattentifs car ils utilisent des dispositifs mobiles, comme le
téléphone, les écouteurs-boutons, les appareils portatifs, les GPS et les lecteurs de
musique. Souvent, les personnes qui utilisent des écouteurs-boutons ou des
écouteurs n’entendent pas le klaxon ou les autres bruits de la circulation.

Attention aux vêtements sombres – Les piétons qui portent des vêtements
sombres sont difficiles à distinguer, surtout la nuit. Les conducteurs doivent faire
preuve d’une prudence accrue en circulant dans des conditions de faible
luminosité. Souvent, les causes des collisions sont le crépuscule et les vêtements
sombres.
Attention aux nouvelles formes de transport –Grâce aux nouvelles
technologies, les planches à roulettes, les trottinettes et les patins à une seule
rangée de roulettes peuvent être équipés de moteurs. Parfois difficiles à contrôler,
ces engins risquent de propulser leurs usagers sur la chaussée. Bon nombre de
vélos électriques modernes ressemblent à un scooter.

Attention pendant les virages – Les passages pour piétons qui sont sécuritaires
et bien indiqués ne sont pas à l’abri de collisions entre véhicules et piétons. Un
nombre bien plus important de personnes sont heurtées par des véhicules faisant
un virage à gauche que par ceux qui tournent à droite car les deux parties
regardent ailleurs. Les conducteurs se concentrent sur le virage à l’intersection
tandis que les piétons qui traversent regardent devant eux.

Partager la route avec les cyclistes


Les bicyclettes et les cyclomoteurs qui sout plus lents que le reste de la circulation
doivent se tenir à un mètre de la bordure de la voie ou des automobiles
stationnées, ou aussi près que possible du bord de la voie de droite, lorsqu’il n’y a
pas de bordure. Cependant, ils peuvent utiliser toute partie de la voie au besoin
pour des raisons de sécurité, comme :

pour éviter des obstacles, comme des flaques, de la glace, du sable, des débris,
des fissures dans la chaussée, des nids-de-poule ou des grilles d’égouts ;

pour traverser une voie ferrée ou de tramway à 90°;

pour dissuader un véhicule de les dépasser lorsque la voie est trop étroite
pour être partagée en toute sécurité;

pour emprunter une piste cyclable située à côté d’un espace de stationnement
(voir l’illustration 2-10).

Illustration 2-10
Les cyclistes ne sont pas tenus de circuler à proximité de la bordure droite de la
voie s’ils circulent à la vitesse normale ou plus rapidement à ce moment et à cet
endroit, ou qu’ils s’apprêtent à effectuer un virage à gauche. (Les cyclistes peuvent
faire un virage à gauche à partir d’une voie de gauche, lorsqu’il y en a une.)

Illustration 2-11

Quand ils dépassent un cycliste, les conducteurs de véhicules motorisés doivent


garder une distance d'au moins un mètre, dans la mesure du possible, entre leur
véhicule et le cycliste. (Voir l'illustration 2-11). Le défaut de se conformer à cette
règle peut entraîner une amende et l'ajout de deux points d'inaptitude au dossier
de conduite. Dans la mesure du possible, le conducteur devrait changer de voie
pour dépasser le cycliste.

Ne suivez pas les cyclistes de trop près. Ces derniers n’ont pas de feux de freinage
pour vous avertir qu’ils ralentissent ou s’arrêtent.

Intersections – Afin d’éviter toute collision avec les cyclistes aux intersections,
souvenez-vous de ce qui suit :

Quand vous tournez à droite, activez votre clignotant, regardez dans vos
rétroviseurs et vérifiez votre angle mort à droite pour vous assurer de ne pas
couper le chemin à un cycliste.

Quand vous tournez à gauche, vous devez vous arrêter et attendre le passage
des cyclistes qui viennent en sens inverse avant de tourner.

Quand vous traversez une intersection, vérifiez si des cyclistes attendent de


tourner à gauche.

Ne klaxonnez pas inutilement lorsque vous dépassez un cycliste. Cela peut le faire
sursauter et lui faire perdre la maîtrise de son véhicule. Si vous devez utiliser votre
klaxon, actionnez-le rapidement et légèrement alors que vous êtes encore à
distance du cycliste.
Illustration 2-12

Les pistes cyclables sont réservées aux cyclistes. Elles sont habituellement
délimitées par une ligne blanche continue. Il arrive que vous deviez entrer dans
une piste cyclable ou la traverser pour tourner à droite à une intersection ou pour
entrer dans une allée (voir l’illustration 2-12.) Dans ce cas, faites extrêmement
attention. Entrez dans la piste cyclable seulement après vous être assuré que vous
pouvez le faire en toute sécurité, puis effectuez le virage.

Faites attention aux signaux manuels des cyclistes. Un cycliste peut signaler un
virage à droite en allongeant son bras droit.

Dans la mesure du possible, essayez d’établir un contact visuel avec les cyclistes.

Illustration 2-13

Les zones avancées aident à prévenir les collisions entre les véhicules et les
cyclistes aux intersections. Il s’agit habituellement d’un rectangle peint sur la
chaussée dans lequel figure un symbole de bicyclette. Les pistes cyclables qui
arrivent à une zone avancée et en repartent peuvent également être peintes. Tout
conducteur qui arrête à des feux de circulation doit immobiliser son véhicule avant
la zone avancée. Ne l’immobilisez dans sur la zone avancée (voir l’illustration 2-13).
Illustration 2-14

Les marquages de voie partagée, soit deux chevrons peints au-dessus d’une
bicyclette indiquent que la voie est partagée. Les véhicules et les bicyclettes
peuvent circuler dans la voie. Même s’il faut toujours être à l’affût des cyclistes, cela
donne un avertissement supplémentaire (voir l’illustration 2-14).

Les enfants qui circulent à bicyclette dans la rue peuvent ne pas posséder
l’expérience et l’habileté nécessaires pour circuler en toute sécurité. Ils peuvent ne
pas être conscients de tous les dangers ou des règles de conduite sur la route.
Faites attention aux enfants circulant sur une bicyclette trop grande pour eux, car
ils peuvent ne pas pouvoir la maîtriser. Si vous avez stationné votre véhicule sur le
bord de la rue, avant d’ouvrir une portière, regardez derrière vous et vérifiez vos
rétroviseurs et angles morts pour vous assurer qu’un cycliste ne s’approche pas.

Partager la route avec les motocyclettes et les motocyclettes à


vitesse limitée
Les motocyclettes, les motocyclettes à vitesse limitée, les cyclomoteurs et les
bicyclettes sont plus petits et donc plus difficiles à voir que les autres véhicules. Les
motocyclistes, les cyclistes et les conducteurs de cyclomoteurs peuvent faire des
manœuvres brusques à cause des inégalités de la chaussée ou des mauvaises
conditions météorologiques. En outre, comme ils sont moins bien protégés, ils sont
plus susceptibles d’être blessés dans une collision.

Les motocyclettes ont droit à une largeur de voie complète et doivent être traitées
comme tout autre véhicule. Comme les clignotants de nombreuses motocyclettes
ne s’éteignent pas automatiquement, il vous faut faire preuve de prudence lorsque
vous tournez à gauche devant un motocycliste qui vient en sens inverse et dont le
clignotant fonctionne toujours. Vous devez vous assurer que le motocycliste a bel
et bien l’intention de tourner; il se peut qu’il ait simplement oublié d’éteindre son
clignotant.
Partager la route avec de gros véhicules utilitaires
Il est extrêmement important de savoir conduire de façon sécuritaire quand vous
partagez la route avec de gros véhicules utilitaires comme des camions-remorques
et des autobus. Des données récentes indiquent que la plupart des collisions
mortelles impliquant de gros véhicules utilitaires ne sont pas attribuables aux
gestes du camionneur mais à ceux de l’autre conducteur. Cela signifie que, pour
partager la route avec de gros véhicules utilitaires, vous devez toujours être
conscient(e) des capacités et des limites de ces véhicules. Soyez particulièrement
prudent(e) en ce qui concerne les aspects ci-dessous.

1. Angles morts — Les gros véhicules utilitaires ont des angles morts
considérables des deux côtés. Évitez de suivre un gros véhicule de trop près. Le
conducteur ne peut pas vous voir si vous êtes directement derrière son véhicule et,
s’il freine brusquement, vous ne pourrez pas l’éviter. Souvenez-vous que si vous ne
pouvez pas voir le visage du conducteur dans son rétroviseur latéral, le conducteur
ne peut pas vous voir non plus.

Illustration 2-15

2. Distance de freinage — Les gros véhicules utilitaires ont besoin d’une distance
beaucoup plus grande que les plus petits véhicules pour freiner. Quand vous
dépassez un gros véhicule, ne le dépassez pas de trop près. En plus d’être un
manque de courtoisie, il s’agit aussi d’une manœuvre dangereuse parce que cela
réduit la distance dont le gros véhicule a besoin pour freiner en toute sécurité.
Laissez davantage de distance quand vous dépassez un gros véhicule.

Illustration 2-16
3. Virages avec déboîtement — Il se peut que les conducteurs de gros camions
qui tournent à droite doivent d’abord empiéter sur la voie de gauche pour tourner,
afin d’éviter de heurter le bord du trottoir. Si un gros véhicule en avant de vous
s’apprête à tourner à droite, n’avancez pas dans l’espace libéré dans la voie de
droite; vous vous mettriez en effet dans une position très dangereuse. Après que le
devant du gros véhicule aura franchi le coin, le reste du véhicule reviendra
partiellement dans la voie de droite. Si vous êtes dans cette voie, votre véhicule
sera coincé entre la remorque et le bord du trottoir. Gardez vos distances jusqu’à
ce que le camion ait complètement dégagé la voie.

Cette situation peut se produire sur les bretelles de sortie des autoroutes qui ont
deux voies de virage à gauche. N’avancez pas dans la voie de gauche quand un
camion en avant de vous s’apprête à tourner à gauche. Gardez vos distances
jusqu’à ce que le camion ait complètement dégagé la voie, ou vous pourriez être
coincé(e) entre le camion et la bordure de la route.

4. Recul — Maintenez une distance sécuritaire si vous êtes arrêté(e) derrière un


gros véhicule. Quand le conducteur d’un gros véhicule relâche les freins après
s’être arrêté, son véhicule peut reculer.

5. Éclaboussements — S’il fait mauvais, les gros véhicules peuvent produire des
éclaboussements considérables (boue, neige et débris) qui pourraient tomber sur
votre pare-brise et obstruer votre vue temporairement.

6. Turbulence — En raison de divers facteurs comme la pression et l’écoulement


d’air, un gros véhicule peut créer de fortes turbulences. Cela peut nuire à la
maîtrise de votre véhicule quand vous le dépassez.

Partager la route avec des autobus municipaux


Sur le bord d’un grand nombre de routes municipales, il y a des voies d’arrêt
d’autobus qui servent à l’embarquement et au débarquement des passagers. Il y a
trois types de voies d’arrêt d’autobus :

les voies intermédiaires en retrait;

les voies en retrait se trouvant tout de suite avant et après une intersection;

les arrêts d’autobus aménagés entre deux zones de stationnement désignées.

Si le conducteur d’un autobus se trouvant dans une voie d’arrêt allume le


clignotant gauche, ce qui signifie qu’il s’apprête à quitter les lieux, et que vous
approchez à partir de la voie adjacente à la voie d’arrêt, vous devez céder le
passage à l’autobus pour qu’il réintègre la circulation.

Illustration 2-17

A. Voie intermédiaire en retrait

B. Voie en retrait avant une intersection

C. Voie en retrait après une intersection

D. Arrêt d'autobus entre deux zones de stationnement désignées.

Partager la route avec le matériel agricole


Les véhicules agricoles circulent très lentement par rapport aux autres usagers de
la route. La plupart des tracteurs et des moissonneuses- batteuses ont une vitesse
maximale de 40 km/h, mais se déplacent à moins de 40 km/h quand ils
remorquent de l’équipement ou un chariot remorque. Le matériel agricole est
souvent surdimensionné, très large ou long ou les deux, de sorte qu’il est difficile
pour le conducteur de voir les véhicules derrière lui. Les fermiers tournent souvent
directement dans les champs plutôt que sur les routes ou les voies, ou passent
d’une voie à l’autre. N’oubliez pas qu’il arrive fréquemment que les fermiers
circulent sur les routes la nuit tombée pendant la période des semailles et des
récoltes.

Le panneau orange et rouge (https://www.ontario.ca/fr/document/guide-officiel-de-


lautomobiliste/panneaux-de-signalisation#section-5) doit figurer à l’arrière du matériel
agricole circulant sur la route pour indiquer qu’il s’agit d’un véhicule lent. Ce
panneau avertit les autres conducteurs que ce véhicule roule à 40 km/h ou moins.
Si vous voyez l’un de ces panneaux, ralentissez et soyez prudent(e). Maintenez une
distance sécuritaire et ne dépassez pas ce véhicule avant de pouvoir le faire en
toute sécurité.
Partager la route avec les véhicules hippomobiles
Les véhicules hippomobiles sont l’un des véhicules les plus lents à circuler sur la
route. Ces véhicules vont de la charrette à deux personnes aux bogheis découverts
ou fermés transportant jusqu’à huit personnes et aux grands chariots de ferme
servant au transport des récoltes, du matériel et d’autres objets. Ces véhicules se
déplacent surtout sur l’accotement des voies de circulation, mais ils peuvent
chevaucher la voie pavée ou y circuler lorsque l’accotement est étroit ou inexistant,
comme sur un pont. On voit couramment des véhicules hippomobiles sur les
routes du Sud-Ouest de l’Ontario et de plus en plus sur celles de l’Est et du Nord de
l’Ontario.

Un panneau orange et rouge doit figurer à l’arrière d’un véhicule hippomobile


circulant sur la route pour indiquer qu’il s’agit d’un véhicule lent. De plus, du ruban
très réfléchissant est fixé à l’arrière et sur les côtés de nombreux de ces véhicules.
Ce panneau avertit les autres conducteurs que ce véhicule roule à 40 km/h ou
moins et le ruban réfléchissant s’illumine lorsque les phares éclairent le boghei. Si
vous voyez un véhicule hippomobile, ralentissez et faites bien attention. Restez
derrière à une distance sécuritaire et ne le dépassez que lorsque c’est sécuritaire.
Lorsque vous approchez d’un véhicule hippomobile arrivant en sens inverse,
circulez complètement à droite dans votre voie. En le croisant, laissez autant de
distance que possible entre lui et vous. Le fait de circuler trop près pourrait
effaroucher le cheval et soudainement le faire changer de direction sur la route.

Partager la route avec les autobus scolaires


Lorsque vous voyez un autobus scolaire avec ses feux jaunes clignotants : 

Ces signaux indiquent que l’autobus va s’arrêter pour prendre ou déposer des
passagers.

Ralentissez et préparez-vous à vous arrêter, que vous soyez derrière ou à


l’approche de l’autobus.

Si vous êtes sur une route avec un terre-plein central, seuls les véhicules
approchant de l’arrière de l’autobus doivent se préparer à s’arrêter.
Illustration 2-18

Lorsque vous voyez un autobus scolaire avec ses feux rouges clignotants ou son
bras d’arrêt déployé :

Vous devez vous arrêter, que vous soyez derrière ou devant l’autobus.

Si vous êtes sur une route avec un terre-plein central, seuls les véhicules
arrivant de l’arrière de l’autobus doivent s’arrêter

Si vous vous approchez par l’arrière du véhicule, arrêtez-vous à au moins


20 mètres.

Ne poursuivez pas votre route jusqu’à ce que l’autobus se déplace, que les
feux rouges surélevés aient cessé de clignoter ou que son bras d’arrêt ne soit
plus déployé.

Il est dangereux et illégal de ne pas s’arrêter pour un autobus scolaire arrêté


dont les feux rouges clignotent ou dont le bras d’arrêt est déployé.

Illustration 2-19

Résumé
À la fin de la présente section, vous devriez connaître :

L’importance de partager la route avec tous les autres usagers,


particulièrement avec les gros véhicules, les autobus scolaires, les cyclistes et
les piétons

La manière de partager la route avec les autres usagers de façon sécuritaire et


adéquate

Aux intersections
Soyez vigilant(e) lorsque vous approchez d’une intersection et surveillez
attentivement la circulation, les panneaux de cession de passage, les panneaux
d’arrêt, les feux de circulation, les cyclistes et les piétons. Surveillez les trottoirs et
les sentiers autant que les voies de circulation. N’oubliez pas que souvent les
enfants ne connaissent pas les règles de la circulation et que les règlements locaux
peuvent permettre de circuler à bicyclette sur le trottoir.

Illustration 2-18

Il y a deux types d’intersections : les intersections protégées et les intersections


non protégées.

Intersections protégées

Illustration 2-19

On retrouve aux intersections protégées des feux de circulation, des panneaux de


cession de passage ou des panneaux d’arrêt (illustration 2-19).

Lorsque vous vous trouvez à une intersection protégée et que vous faites face au
feu vert, traversez l’intersection prudemment en roulant à une vitesse constante. Si
le feu est vert depuis un certain temps, préparez-vous à arrêter lorsqu’il deviendra
jaune. Cependant, si vous êtes déjà très proche et que vous ne pouvez pas vous
arrêter en toute sécurité, traversez l’intersection avec prudence. Lorsque le feu est
rouge, arrêtez-vous complètement et attendez qu’il devienne vert.

Lorsque vous approchez d'une intersection sur une route principale et que
l'intersection est bloquée par la circulation, arrêtez-vous avant de traverser
l'intersection et attendez que la voie soit libre devant vous. Cela ne s'applique pas
si vous voulez tourner à gauche ou à droite.

Lorsque vous vous trouvez à une intersection protégée et que vous faites face à un
panneau de cession de passage, ralentissez ou arrêtez au besoin et attendez que la
voie soit libre avant de traverser l'intersection.

Lorsque vous vous trouvez à une intersection protégée et que vous faites face à un
panneau d'arrêt, arrêtez-vous complètement. Ne traversez l'intersection que
lorsque la voie est libre. (Illustration 2-19)

Intersections non protégées


Les intersections non protégées n’ont ni panneaux, ni feux de circulation. Elles sont
généralement situées aux endroits où il n’y a pas beaucoup de circulation. Faites
preuve de vigilance à ces intersections. Si deux véhicules arrivent en même temps
à une intersection non protégée de deux directions différentes, la personne qui se
trouve sur la gauche doit céder le passage au véhicule qui est à sa droite. C’est ce
qu’on appelle la « cession de passage ».

Cession de passage
Il arrive que vous deviez céder le passage, c’est-à-dire que vous deviez laisser
passer l’autre conducteur avant vous. Voici quelques règles qui précisent à quel
moment vous devez céder le passage.

Illustration 2-18
À une intersection où il n’y a pas de panneaux ni de feux de circulation, vous devez
céder le passage à tout véhicule arrivant à l’intersection avant vous et, si vous y
arrivez en même temps, le véhicule qui arrive par la droite a la priorité (illustration
2-18).

Illustration 2-19

À une intersection où il y a des panneaux d’arrêt aux quatre coins, vous devez
céder le passage au premier véhicule qui s’est arrêté complètement. Si deux
véhicules s’arrêtent en même temps, le conducteur du véhicule se trouvant à
gauche doit céder le passage au véhicule qui est à droite (illustration 2-19).

Illustration 2-20

À une intersection où vous voulez tourner à gauche ou à droite, vous devez céder
le passage. Si vous tournez à gauche, attendez que les véhicules qui s’approchent
soient passés et que les piétons aient traversé. Si vous tournez à droite, attendez
que les piétons qui se trouvent sur votre chemin ou qui s’approchent aient traversé
(illustration 2-20). Vous devez également vérifier dans votre angle mort, surtout s’il
y a une piste cyclable à droite, si un cycliste approche sur le trottoir ou dans un
sentier. S’il y a un panneau de cession de passage, vous devez ralentir ou arrêter au
besoin et laisser passer les autres véhicules se trouvant à l’intersection ou sur la
route transversale.
Illustration 2-21

Lorsque vous entrez sur une route à partir d’un chemin privé ou d’une allée, vous
devez céder le passage aux véhicules qui circulent sur la route et aux piétons qui
utilisent le trottoir (illlustration 2-21).

Illustration 2-22

Vous devez céder le passage et attendre que les piétons aient complètement
traversé la route aux passages pour piétons (illustration 2-22) et aux passages pour
élèves où des brigadiers sont en poste.

N’oubliez pas que le fait de signaler votre intention ne vous donne pas la priorité.
Vous devez vous assurer que la voie est libre.

Résumé
À la fin de la présente section, vous devriez connaître :

La différence entre les intersections protégées et non protégées, et comment y


manœuvrer en toute sécurité

Le concept de la cession de passage et les situations courantes où vous devez


céder le passage à d’autres usagers de la route

Arrêt
Il est important de savoir comment arrêter prudemment et correctement. Les
conducteurs responsables et prudents aperçoivent les panneaux d’arrêt longtemps
d’avance, regardent dans leurs rétroviseurs et commencent à freiner tôt pour
s’arrêter en douceur. Il est plus facile de freiner lorsqu’on est assis correctement.
Utilisez votre pied droit pour l’accélérateur et le frein de manière à éviter d’appuyer
sur les deux pédales en même temps ou d’activer les feux d’arrêt inutilement.
Appuyez fermement sur le frein, de manière uniforme.
Dans un véhicule à boîte de vitesses manuelle, essayez de rétrograder lorsque
vous descendez de longues pentes abruptes. Ce faisant, vous pourrez mieux
contrôler votre vitesse et vous n’aurez pas à freiner aussi brusquement. Changez
de vitesse avant de commencer à descendre, parce qu’il sera peut-être impossible
de le faire pendant la descente. À titre indicatif, vous devriez être à la même vitesse
en descente qu’en montée.

Illustration 2-23

Vous devez vous arrêter complètement à un panneau d’arrêt et à un feu rouge.


Arrêtez-vous à la ligne d’arrêt si elle est indiquée sur la chaussée (illustration 2-23).

Illustration 2-24

S’il n’y a pas de ligne d’arrêt, arrêtez-vous au passage protégé pour piétons, qu’il
soit marqué ou non. S’il n’y a pas de passage protégé, arrêtez-vous à la limite du
trottoir. S’il n’y a pas de trottoir, arrêtez-vous à la limite de l’intersection (illustration
2-24). Attendez que la voie soit libre avant de vous engager dans l’intersection.

Arrêt aux passages à niveau


Tous les passages à niveau qui traversent les voies publiques de l’Ontario sont
indiqués par un grand panneau rouge et blanc en forme de « X ». Surveillez ces
panneaux et préparez-vous à arrêter. Il peut également y avoir des panneaux
jaunes qui annoncent que vous êtes sur le point d’arriver à un passage à niveau,
ainsi que de grands « X » sur la chaussée avant les passages à niveau. Certains
passages à niveau sont munis de clignotants et, parfois, de barrières qui
empêchent les conducteurs de franchir la voie lorsqu’un train arrive. Certains
passages à niveaux moins fréquentés sont munis d’un panneau d’arrêt. N’oubliez
pas qu’un train peut prendre jusqu’à deux kilomètres pour arrêter complètement
en cas d’urgence. Sur les routes privées, il se peut que les passages à niveau ne
soient pas annoncés. Vous devez donc redoubler de prudence.

Illustration 2-25

Lorsque vous approchez d'un passage à niveau :

Ralentissez, écoutez et regardez des deux côtés pour vous assurer qu’il n’y a
pas de train avant de franchir les voies.

Lorsqu’un train approche, arrêtez-vous à au moins cinq mètres de la barrière


ou du rail le plus proche. Assurez-vous que le ou les trains sont passés avant
de traverser les voies.

Il ne faut jamais accélérer pour traverser une voie ferrée lorsqu’un train
approche.

Si le passage à niveau est muni de clignotants, attendez que ceux-ci se soient


éteints. Aux passages à niveau dotés d’une barrière, attendez que celle-ci soit
levée avant de traverser.

N’essayez jamais de contourner les barrières, de passer en dessous ou de les


défoncer lorsqu’elles sont abaissées, se lèvent ou descendent. Cela est illégal
et dangereux.

Évitez de vous immobiliser sur une voie ferrée, par exemple quand la
circulation est dense. Assurez-vous qu’il y a suffisamment d’espace de l’autre
côté de la voie avant de la traverser.

Évitez de changer de vitesse pendant que vous traversez la voie ferrée.

Si vous êtes coincé(e) sur un passage à niveau, faites immédiatement sortir


tous les passagers du véhicule et quittez les lieux. Rendez-vous à un endroit
sûr et communiquez avec les autorités.

La plupart des autobus et des autres véhicules de transport en commun sont


tenus de s’arrêter à tous les passages à niveau qui ne sont pas protégés par
une barrière, des clignotants ou un panneau d’arrêt. Les autobus scolaires
doivent s’arrêter à tous les passages à niveau, qu’ils soient protégés ou non
par une barrière ou des clignotants. Prêtez attention à ces véhicules et soyez
prêt(e) à vous arrêter derrière eux.

Si vous approchez d’un passage à niveau muni d’un panneau d’arrêt, vous
devez vous arrêter, à moins qu’un signaleur ne vous dise de poursuivre votre
route.

Arrêt aux passages pour élèves

Illustration 2-26

Lorsqu’un passeur scolaire tient un panneau d’arrêt rouge et blanc, vous devez
vous arrêter avant d’atteindre le passage pour élèves et immobiliser votre véhicule
jusqu’à ce que toutes les personnes, y compris le passeur, aient libéré votre voie et
que vous puissiez passer prudemment. Si vous n’êtes pas certain(e) de pouvoir
poursuivre votre route en toute sécurité, attendez que tous les enfants et le
passeur scolaire aient traversé le passage pour élèves. Les automobilistes qui
n’arrêtent pas sont passibles d’une lourde amende et de trois points d’inaptitude.

Arrêt pour les autobus scolaires


Quelles que soient leurs dimensions, tous les autobus scolaires de l’Ontario sont
peints en jaune de chrome et portent les mots « School Bus » (autobus scolaire).

Les conducteurs qui s’approchent par l’arrière d’un autobus scolaire qui ralentit et
dont les feux jaunes clignotent doivent être très prudents, ralentir et se préparer à
arrêter. Ces feux clignotants indiquent que l’autobus s’arrête pour prendre ou
déposer des passagers.
Illustration 2-27

Les conducteurs qui croisent (en s’approchant de la direction opposée) un autobus


scolaire qui ralentit et dont les feux jaunes clignotent doivent être très prudents,
ralentir et se préparer à s’arrêter. La seule exception concerne les routes divisées
par un terre-plein central, où les conducteurs se trouvant de l’autre côté du terre-
plein par rapport à l’autobus scolaire ne sont pas tenus de s’arrêter. Un terre-plein
est une bande surélevée, abaissée ou en terre qui divise une route où les véhicules
circulent dans les deux sens. 
Illustration 2-28

Que vous veniez à la rencontre d’un autobus scolaire ou que vous le suiviez, Vous
devez vous arrêter chaque fois que vous vous approchez d’un autobus scolaire
arrêté dont les feux rouges clignotent ou dont le bras d’arrêt est déployé. Lorsque
vous rencontrez un autobus, arrêtez-vous à une distance qui permet aux enfants
de descendre de l’autobus et de traverser la route devant vous. Si vous êtes à
l’arrière d’un autobus, arrêtez-vous à au moins 20 mètres. Ne repartez que lorsque
l’autobus s’est remis en marche ou les feux rouges surélevés ont cessé de clignoter
ou son bras d’arrêt n’est plus déployé.

Illustration 2-29

Illustration 2-30

Si vous circulez sur une route divisée par un terre-plein, seuls les véhicules qui
suivent un autobus scolaire doivent s’arrêter. 

Vous devez respecter les règles concernant l’arrêt pour les autobus scolaires sur
toutes les routes, peu importe le nombre de voies ou la limite de vitesse. Soyez
prêt(e) à vous arrêter devant ou derrière un autobus scolaire en tout temps, et non
seulement pendant les heures d’école.

En plus des feux rouges clignotants, les autobus scolaires utilisent un bras d’arrêt
du côté du conducteur qui signale que le véhicule s’est arrêté pour prendre ou
déposer des passagers. Ce bras d’arrêt, qui consiste en un panneau d’arrêt
standard doté de feux intermittents rouges clignotants en haut et en bas, se
déploie lorsque les feux rouges supérieurs de l’autobus commencent à clignoter.
Vous devez attendre que le bras d’arrêt se soit replié et que tous les feux aient
cessé de clignoter avant de poursuivre votre route.

Nota : il est illégal de ne pas s’arrêter pour un autobus scolaire arrêté dont les feux
rouges clignotent ou dont le bras d’arrêt est déployé. Si vous ne vous arrêtez pas,
vous êtes passible d’une amende et vous pouvez accumuler six points d’inaptitude
pour une première infraction. En Ontario, les conducteurs d’autobus scolaires et
les autres témoins peuvent signaler les véhicules qui ont dépassé un autobus
scolaire de façon illégale. Si vous êtes le propriétaire enregistré du véhicule, ces
amendes pourraient vous être imposées, mais non les points d’inaptitude ni la
peine d’emprisonnement.

Surveillez les autobus scolaires près des passages à niveau. Les autobus scolaires
doivent s’arrêter à tous les passages à niveau. Les feux rouges surélevés ne sont
pas utilisés pour ces arrêts. Vous devez donc faire preuve de vigilance.

Arrêt aux passages pour piétons

Illustration 2-31
Les passages pour piétons (illustration 2-29) sont des zones désignées qui
permettent à ces derniers de traverser la route de manière sécuritaire lorsqu’il n’y
a pas de feux de circulation. Faites toujours attention aux piétons et aux personnes
qui utilisent un fauteuil roulant lorsque vous approchez de ces passages.

Les piétons peuvent faire clignoter les feux jaunes en appuyant sur un bouton afin
d’indiquer aux conducteurs leur intention de traverser la route. Les piétons
devraient indiquer leur intention de traverser la route en pointant en direction de
celle-ci ou en faisant un signe aux conducteurs avant de s’engager sur la chaussée
(essayer d’établir un contact visuel, dans la mesure du possible). Les conducteurs, y
compris les cyclistes, doivent céder le passage aux piétons à un passage pour
piétons. Les conducteurs et les cyclistes peuvent poursuivre leur route seulement
quand les piétons et les passeurs scolaires ont traversé et sont en sécurité sur le
trottoir. Vous ne devez pas dépasser un véhicule à moins de 30 mètres d’un
passage pour piétons.

Pour plus de renseignements sur les passages pour piétons, consultez le site
Conduite aux passages pour piétons et aux passages pour élèves
(https://www.ontario.ca/fr/page/conduite-aux-passages-pour-pietons-et-aux-passages-pour-
eleves) .

Résumé
À la fin de la présente section, vous devriez connaître :

L’endroit où positionner votre véhicule quand vous arrêtez à un feu de


signalisation ou à un panneau d’arrêt

L’importance d’arrêter à un passage à niveau et comment positionner votre


véhicule quand vous y arrêtez

Comment et quand s’arrêter aux passages pour élèves et en présence


d’autobus scolaires

Comment et quand s’arrêter aux passages pour piétons

Changement de direction
Avant de tourner à une intersection, de faire marche arrière, de changer de voie ou
de faire demi-tour, vous devez savoir ce qui se trouve derrière vous et à vos côtés.
Regardez toujours dans vos rétroviseurs et par-dessus votre épaule pour vous
assurer que la voie est libre et que vous avez assez d’espace pour faire la
manœuvre sans danger.

Virage à une intersection


Signalez votre intention de tourner à une intersection bien avant de faire le virage.
Lorsque la voie est libre, déplacez-vous dans la voie appropriée, c’est-à-dire la voie
la plus à droite pour un virage à droite ou la voie la plus à gauche dans la direction
où vous allez pour un virage à gauche. Signalez votre intention de tourner et
regardez bien de chaque côté et dans vos angles morts pour vous assurer que la
voie est libre.

Ralentissez avant d’entreprendre le virage. Plus le virage est prononcé, plus vous
devriez aller lentement. Pour bien maîtriser votre véhicule pendant le virage,
arrêtez de freiner avant de tourner le volant.

Dans un virage prononcé, tournez le volant avec une main et croisez l’autre main
par-dessus. Agrippez le volant de l’autre côté et continuez de tourner. Une fois que
vous avez terminé le virage, relâchez votre prise sur le volant et laissez-le glisser ou
ramenez-le doucement dans vos mains jusqu’à ce qu’il revienne en position
normale. Ne tournez pas le volant avec un seul doigt ou avec la paume de la main.
Accélérez progressivement après avoir terminé le virage.

N’oubliez pas que certains conducteurs perdent la maîtrise de leur véhicule parce
qu’ils essaient de faire plus d’une chose à la fois. Évitez de freiner et de tourner le
volant en même temps.

Virage à droite

Illustration 2-30

Sauf indication contraire sur la chaussée ou sur un panneau, amorcez et terminez


un virage à droite près du côté droit de la route.

Signalez votre intention de tourner à droite bien avant d’amorcer le virage et


déplacez-vous dans la voie de droite lorsqu’elle est libre. Si la voie de droite n’est
pas marquée, tenez-vous le plus à droite possible. Regardez en avant, à gauche, à
droite et de nouveau à gauche avant d’amorcer votre virage. Si vous n’avez pas vu
de petits véhicules ou de piétons, vérifiez votre angle mort à l’arrière droite. Laissez
les bicyclettes, les motocyclettes à vitesse limitée et les cyclomoteurs traverser
l’intersection avant de faire votre virage. Lorsque c’est prudent de le faire, tournez
à droite et engagez-vous dans la voie de droite de la route où vous vous dirigez.

Virage à droite à un feu rouge


Sauf indication contraire sur un panneau, vous pouvez faire un virage à droite à un
feu rouge si vous avez tout d’abord immobilisé complètement votre véhicule et si la
voie est libre. N’oubliez pas de signaler votre intention d’effectuer un virage à
droite et de céder le passage aux piétons et aux usagers de la route.

Virage à gauche
Sauf indication contraire sur la chaussée ou sur un panneau, amorcez et terminez
un virage à gauche dans la voie la plus à gauche de la chaussée dans la direction
où vous allez.

Signalez votre intention de tourner bien avant d’amorcer le virage et déplacez-vous


dans la voie la plus à gauche lorsqu’elle est libre. Regardez en avant, en arrière, à
gauche, à droite, puis de nouveau à gauche et vérifiez les angles morts. Faites votre
virage lorsque la voie est libre.

Lorsque votre véhicule est arrêté à une intersection et que vous attendez que la
voie soit libre pour tourner à gauche, ne tournez pas le volant à gauche avant de
pouvoir faire votre virage. Si les roues sont orientées vers la gauche, votre véhicule
pourrait être projeté contre les véhicules venant en sens inverse.

Lorsque deux véhicules circulant en sens inverse arrivent à une intersection et


veulent tourner à gauche, chaque véhicule doit faire son virage de manière à se
trouver à gauche de l’autre véhicule. N’oubliez pas de céder le passage aux piétons
et aux autres véhicules.

Les motocyclettes, les bicyclettes, les motocyclettes à vitesse limitée et les


cyclomoteurs font un virage à gauche aux intersections de la même manière que
les véhicules plus gros. Si vous vous trouvez derrière un tel véhicule et que vous
voulez tourner à gauche, ne vous placez pas à côté de lui pour faire votre virage à
gauche en même temps. Restez derrière et tournez lorsque la voie est libre. Après
avoir effectué votre virage, attendez que le petit véhicule se soit rangé à droite
avant de le dépasser.

Les illustrations ci-après vous indiquent la façon appropriée de tourner à gauche


sur différents genres de routes.

Illustration 2-31 : D’une route à double sens à une autre

Passez de la voie la plus proche de la ligne médiane à la voie se trouvant à droite


de la ligne médiane, en suivant une courbe uniforme. Lorsque vous le pouvez,
passez dans la voie de droite.

Illustration 2-32 : D’une route à double sens à une route à sens unique

Passez de la voie la plus proche de la ligne médiane à la voie de gauche de la route


à sens unique.

Illustration 2-33 : D’une route à sens unique à une route à double sens

Passez de la voie de gauche à la voie se trouvant à droite de la ligne médiane.


Lorsque vous le pouvez, passez dans la voie de droite.

Illustration 2-34 : D’une route à sens unique à une autre

Passez de la voie de gauche à la voie de gauche de l’autre route.

Voies de virage à gauche


Illustration 2-35

On trouve sur certaines routes des voies spéciales pour les virages à gauche
(illustration 2-35). À une intersection où ces voies sont signalées par des indications
sur la chaussée, faites votre virage à partir de ces voies. Tournez dans la voie
correspondante de la route transversale.

Illustration 2-36

La voie centrale de certaines routes est parfois réservée aux virages à gauche dans
les deux sens (illustration 2-36), ce qui permet aux véhicules qui circulent en sens
inverse d’attendre le moment propice pour faire leur virage à gauche sans gêner la
circulation. Pour utiliser ces voies, voici ce que vous devez faire.

1. Signalez votre intention de tourner et placez votre véhicule dans la voie


centrale peu avant de tourner. Ralentissez.

2. Avancez prudemment jusqu’à un endroit situé en face de la route ou de


l’entrée où vous voulez tourner.

3. Faites votre virage lorsque la voie est libre.

N’oubliez pas que les véhicules en sens inverse utilisent également cette voie pour
tourner à gauche. Pendant qu’ils attendent devant vous, ils peuvent vous
empêcher de bien voir la circulation venant en direction opposée. Engagez-vous
uniquement quand vous avez la certitude que la voie est libre. Il ne faut pas utiliser
la voie de virage à gauche pour dépasser un autre véhicule.

Virage à gauche à un feu rouge


Vous pouvez tourner à gauche d’une route à sens unique à une autre route à sens
unique lorsque le feu est rouge après avoir fait un arrêt complet et vous être
assuré(e) que la voie est libre. Cédez le passage aux piétons et aux autres
véhicules.

Conduire dans un carrefour giratoire

Illustration 2-37 : Carrefour giratoire à deux voies

Approche

Illustration 2-38

En approchant d’un carrefour giratoire, regardez la signalisation afin de choisir


votre sortie. Choisissez la voie à utiliser comme vous le feriez à toute autre
intersection (voir l’illustration 2-37). Utilisez la voie de gauche pour tourner à
gauche ou pour continuer tout droit. Utilisez la voie de droite pour tourner à
droite ou pour continuer tout droit (voir l’illustration 2-38). Ne vous engagez
pas dans un carrefour giratoire en empruntant la voie de droite si vous voulez
tourner à gauche. Généralement, les cyclistes restent au centre de la voie
appropriée ou descendent de vélo et circulent dans le carrefour giratoire
comme des piétons (voir l’illustration 2-39).

Ralentissez et faites attention aux piétons qui s’approchent de la ligne Cédez


le passage à l’entrée du carrefour giratoire. Restez dans votre voie.

Entrée

Illustration 2-39

Vérification visuelle : Observez tous les véhicules qui se trouvent dans le


carrefour giratoire et les usagers qui s’apprêtent à y entrer (y compris les
cyclistes).

Regardez à gauche : Les véhicules qui circulent dans le carrefour giratoire


sont prioritaires. Lorsque vous vous préparez à entrer dans le carrefour
giratoire, faites particulièrement attention aux véhicules à votre gauche.
Ajustez votre vitesse ou arrêtez-vous au panneau « Cédez le passage » au
besoin.

Espace suffisant : Attendez de pouvoir entrer dans le carrefour giratoire en


toute sécurité. Entrez quand un espace suffisant se présente dans la
circulation. N’entrez pas directement à côté d’un véhicule roulant déjà dans le
carrefour giratoire, car il pourrait emprunter la prochaine sortie.

Circulez dans le sens antihoraire : Une fois dans le carrefour giratoire,


demeurez toujours à droite de l’îlot central et circulez dans le sens antihoraire.

Ne vous arrêtez pas : Une fois dans le carrefour giratoire, ne vous arrêtez pas,
sauf pour éviter un accident. Vous avez la priorité sur les véhicules qui y
entrent. Ne changez pas de voie dans le carrefour giratoire. Si vous êtes dans
la voie intérieure et que vous manquez votre sortie, faites le tour du carrefour
giratoire jusqu’à ce que vous arriviez de nouveau à votre sortie.

Sortie
Illustration 2-40

Signalez : Signalez votre intention de sortir du carrefour giratoire et vérifiez s’il


y a des piétons.

Demeurez dans votre voie : Demeurez à gauche si vous vous êtes engagé(e)
dans le carrefour giratoire par la voie de gauche, ou demeurez à droite si vous
êtes entré(e) par la voie de droite.

Maintenez votre position : Maintenez votre position relativement aux autres


véhicules.

Signalez votre intention de quitter le carrefour giratoire : Après avoir


dépassé la sortie précédant celle que vous voulez emprunter, activez votre
clignotant pour un virage à droite.

Sortie par la voie de gauche : Si vous quittez le carrefour giratoire par la voie
de gauche, surveillez les véhicules à votre droite qui continuent de circuler
dans le carrefour giratoire.

Situations particulières relatives à un carrefour giratoire

Tenez compte des gros véhicules

Illustration 2-41

Laissez amplement d’espace entre votre voiture et les gros véhicules (camions et
autobus). Les gros véhicules peuvent devoir effectuer un large écart avant de
tourner pour s’engager dans le carrefour giratoire ou le quitter. Donnez-leur
suffisamment d’espace de manœuvre (voir l’illustration 2-41.)
Rangez-vous à droite pour laisser passer les véhicules de secours

Si vous êtes dans un carrefour giratoire quand un véhicule de secours s’approche,


prenez la sortie prévue et dépassez l’îlot central avant de vous ranger sur le côté de
la route. Si vous n’êtes pas encore dans le carrefour giratoire, rangez-vous le plus à
droite possible et attendez que le véhicule de secours vous ait dépassé(e).

Conduire un gros véhicule dans un carrefour giratoire

Un conducteur d’un gros véhicule (comme un camion ou un autobus) peut avoir


besoin d’utiliser la pleine largeur de la route dans un carrefour giratoire, y compris
le tablier pour camions (une bande franchissable de l’îlot central adjacente à la
route), le cas échéant. Avant de s’engager dans le carrefour giratoire, le véhicule
peut devoir occuper les deux voies. Laissez amplement d’espace de manœuvre aux
gros véhicules.

Nota : Dans certaines régions de l’Ontario, des « ronds-points » plus anciens


existent. Ils sont plus larges que les carrefours giratoires actuels, permettant ainsi
de circuler plus rapidement, et forcent les véhicules à éviter ceux qui entrent dans
le rond-point. Les carrefours giratoires modernes, dont le diamétre est inférieur,
comportent des îlots (pour devier la circulation) aux points d’entrée afin de réduire
la vitesse ou de permettre aux piétons de se réfugier. L’entrée dans le carrefour
giratoire, suit également le principe de « priorité à gauche » ce qui signifie que les
véhicules qui circulent dans le carrefour giratoire ont la priorité sur ceux qui s’y
engagent.

Marche arrière
Redoublez de prudence et roulez lentement lorsque vous faites marche arrière.
Avant de reculer, assurez-vous que la voie est libre derrière vous. Faites
particulièrement attention aux enfants et aux cyclistes.

Tout en tenant le volant fermement, passez en marche arrière et tournez-vous de


côté sur votre siège de manière à pouvoir voir par-dessus votre épaule dans la
direction où vous allez. Si vous reculez tout droit ou vers la droite, tournez le corps
et la tête de manière à regarder par-dessus votre épaule droite (illustration 2-42).
Illustration 2-42

Si vous reculez vers la gauche, tournez le corps et la tête de manière à regarder


par-dessus votre épaule gauche (illustration 2-43). Regardez aussi quand même
par-dessus l’épaule opposée. Si vous tournez en reculant, faites attention de ne
rien heurter avec l’avant de votre véhicule. Vous n’avez pas à porter votre ceinture
de sécurité lorsque vous reculez. Vous pouvez détacher votre ceinture pour mieux
voir, mais n’oubliez pas de la boucler avant de repartir en marche avant.

Illustration 2-43

Il est illégal de faire marche arrière sur la partie carrossable ou l’accotement d’une
route à chaussées séparées où la limite de vitesse est supérieure à 80 km/h, sauf si
vous cherchez à porter secours à quelqu’un.

Demi-tour
Vous devrez peut-être faire demi-tour si vous dépassez l’endroit où vous deviez
tourner ou vous arrêter. Il y a plusieurs façons de faire cette manœuvre sans
danger.

La façon la plus simple et la plus sûre consiste à faire le tour du pâté de maisons.
Cependant, ce n’est pas toujours possible. Dans ce cas, un demi-tour direct ou en
trois manœuvres peut être nécessaire.

Demi-tour direct
Avant de faire un demi-tour direct, assurez-vous qu’il n’y a pas de panneau qui vous
interdit de le faire.

Pour faire un demi-tour direct sans danger, vous devez être en mesure de bien voir
dans les deux directions. Il est illégal de faire un demi-tour dans une courbe ou
près d’un passage à niveau, du sommet d’une côte, d’un pont ou d’un tunnel qui
vous obstrue la vue. Ne faites jamais un demi-tour si vous ne pouvez pas voir à une
distance d’au moins 150 mètres dans les deux directions.

Pour faire un demi-tour direct, signalez votre intention de tourner à droite,


regardez dans vos rétroviseurs et par-dessus votre épaule et déplacez votre
véhicule vers la droite de la route. Arrêtez-vous. Signalez votre intention de tourner
à gauche et, lorsque la voie est libre dans les deux directions, avancez et tournez
rapidement en braquant à fond pour vous engager dans la voie opposée. Vérifiez la
circulation pendant que vous tournez.

Demi-tour en trois manœuvres


Sur une route étroite, il faut faire un demi-tour en trois manœuvres pour changer
de direction. Comme le montre (illustration 2-44), ce demi-tour commence à
l’extrême droite de la chaussée. Évitez de faire un demi-tour en trois manœuvres
dans une courbe, près d’un passage à niveau ou au sommet d’une colline, ou près
d’un pont ou d’un tunnel qui obstrue votre vue.

Signalez votre intention de tourner à gauche. Lorsque la voie est libre dans les
deux sens, braquez votre volant à fond vers la gauche et avancez lentement vers le
côté gauche de la chaussée. Arrivé(e) à ce point, arrêtez-vous et passez en marche
arrière. Signalez votre intention de tourner à droite. Après vous être assuré(e) que
la voie est toujours libre, braquez le volant à fond vers la droite en reculant
lentement vers le côté droit de la chaussée. Arrêtez-vous. Revenez en marche avant
et vérifiez la circulation. Lorsque la voie est libre, repartez.
Illustration 2-44

Résumé
À la fin de la présente section, vous devriez connaître :

La façon d’effectuer correctement un virage à droite ou à gauche aux


intersections

Les règles relatives aux virages vers ou depuis une rue à sens unique

La façon de circuler dans un carrefour giratoire

L’endroit où regarder et la façon de manœuvrer votre véhicule quand vous


reculez

Les méthodes pour faire un demi-tour avec votre véhicule (demi-tour direct ou
en trois manœuvres)

Changement de position
Lorsque vous changez de voie ou que vous voulez dépasser un autre véhicule,
assurez-vous d’abord que vous avez assez d’espace et de temps pour exécuter la
manœuvre sans danger.

Changement de voie
Le changement de voie désigne la manœuvre qui vous permet de déplacer votre
véhicule d’une voie à une autre sur une route qui comporte au moins deux voies
dans la même direction. Vous pouvez le faire pour doubler un autre véhicule ou
pour éviter un véhicule en stationnement ou encore lorsque le conducteur qui
vous précède ralentit pour effectuer un virage à une intersection.

Ne changez jamais de voie sans avoir signalé correctement votre intention et


assurez-vous que la manœuvre peut être effectuée sans danger. Voici comment
changer de voie.

1. Regardez dans vos rétroviseurs pour trouver un espace dans la circulation où


vous pourrez vous insérer sans danger.

2. Vérifiez votre angle mort en regardant par-dessus votre épaule dans la


direction que vous voulez prendre. Prenez bien soin de vérifier la présence de
bicyclettes et d’autres petits véhicules. Signalez votre intention d’aller à gauche
ou à droite.

3. Assurez-vous encore une fois que la voie est libre et que personne ne
s’approche de vous à grande vitesse par derrière ou d’une autre voie sur les
routes à voies multiples.

4. Engagez-vous progressivement dans la voie choisie. Ne ralentissez pas.


Maintenez votre vitesse ou accélérez légèrement.

Ne changez jamais brusquement de voie en coupant la route à un autre véhicule, y


compris les bicyclettes. Les autres conducteurs s’attendent à ce que vous
demeuriez dans la voie où vous vous trouvez. Même si vous signalez votre
intention, ils s’attendent à ce que vous leur cédiez le passage.

Évitez de changer de voie inutilement ou de zigzaguer d’une voie à l’autre. Cela


accroît les risques de collision, particulièrement lorsque la circulation est dense ou
par mauvais temps. Ne changez pas de voie à une intersection ou à proximité.
N’oubliez pas qu’il est souvent plus prudent d’attendre quelques secondes derrière
un autre véhicule que de le doubler.
Illustration 2-45

Dépassement
Le dépassement désigne une manœuvre qui consiste à changer de voie pour
doubler un véhicule plus lent. Même s’il y a une limite de vitesse sur toutes les
routes de l’Ontario, les véhicules ne roulent pas tous à la même allure. Par
exemple, les bicyclettes, les véhicules de voirie et les conducteurs qui se préparent
à tourner avancent plus lentement que les autres. Vous pouvez vouloir dépasser
certains véhicules qui roulent plus lentement que vous.

Ne doublez jamais un autre véhicule à moins d’être certain(e) de pouvoir le faire


sans danger pour vous-même et pour les autres. Ne dépassez jamais un chasse-
neige en service. Dans le doute, abstenez-vous de doubler.

Voici les règles à suivre pour dépasser un autre véhicule.

1. Signalez votre intention de vous déplacer vers la gauche et vérifiez que la voie
est libre devant et derrière vous avant de vous engager dans la voie de
dépassement.

2. Le véhicule que vous êtes sur le point de dépasser peut cacher des bicyclettes
et de petits véhicules. Faites donc preuve de vigilance. Assurez-vous également
qu’il n’y a pas de véhicules qui ont l’intention de tourner à gauche devant vous
ni de véhicules ou de piétons qui sortent d’une autre route ou d’une allée pour
s’engager sur la chaussée.

3. Ne changez de voie qu’après avoir signalé votre manœuvre. Après avoir doublé
le véhicule, signalez votre intention de vous replacer dans votre voie originale.
Lorsque vous pouvez apercevoir tout l’avant du véhicule que vous avez
dépassé dans votre rétroviseur, amorcez le changement de voie. Ne coupez
pas le chemin à un véhicule en vous plaçant brusquement devant lui.

4. Si le véhicule que vous voulez dépasser accélère, ne vous lancez pas dans une
course. Revenez dans votre voie. N’accélérez pas lorsqu’un autre véhicule tente
de vous dépasser. C’est illégal et dangereux.

Illustration 2-46

Le dépassement est interdit si vous vous trouvez à moins de 30 mètres d’un


passage pour piétons. Le dépassement à gauche d’une ligne centrale est interdit si
vous vous trouvez à moins de 30 mètres d’un pont, d’un viaduc ou d’un tunnel. Ne
tentez pas de faire un dépassement à l’approche du sommet d’une côte ou dans
une courbe, où votre vision de la circulation opposée est obstruée et lorsque vous
ne disposez pas de suffisamment d’espace pour dépasser en toute sécurité.

Lorsque vous dépassez des véhicules stationnés, faites attention aux


automobilistes qui ouvrent brusquement leur portière ou qui la laissent ouverte
pour charger ou décharger leur véhicule.

Les motocyclistes, les cyclistes et les conducteurs de motocyclettes à vitesse limitée


ou de cyclomoteurs doivent souvent se mettre du côté gauche ou droit de leur voie
pour parer au mauvais état de la chaussée ou pour être vus par les autres
conducteurs. Ne prenez pas cette manœuvre pour une invitation à les dépasser
dans la même voie. Si vous voulez doubler ces véhicules, changez de voie.

Lorsqu’un véhicule circulant plus rapidement veut vous doubler, déplacez-vous


vers la droite afin de le laisser passer en toute sécurité. Sur les routes à chaussées
non séparées, lorsqu’un véhicule s’est mis dans la voie de circulation opposée pour
vous dépasser, faites attention aux véhicules qui viennent en sens inverse et
approchez-vous du côté droit de la route. Préparez-vous à ralentir pour laisser
passer l’autre automobiliste devant vous plus rapidement afin d’éviter une
collision.

Sur un grand nombre de routes à grande vitesse ayant trois voies ou plus dans la
même direction, il est interdit aux camions de circuler dans la voie de gauche, ce
qui signifie que la voie adjacente à la voie de gauche est la voie de dépassement
des camions. Si vous circulez dans cette voie et si un camion veut vous dépasser,
revenez dans la voie de droite dès que possible.

Illustration 2-47

Dépassement la nuit
Redoublez de prudence lorsque vous doublez d’autres véhicules la nuit. Si vous
devez dépasser et si la voie est libre, procédez comme suit :

1. Revenez aux feux de croisement quand vous approchez du véhicule qui vous
précède.

2. Signalez votre intention, regardez dans vos rétroviseurs et vérifiez votre angle
mort, puis déplacez-vous à gauche pour dépasser. Lorsque vous arrivez à la
hauteur du véhicule, allumez vos feux de route. Vous aurez ainsi une meilleure
vue de la route devant vous.

3. Lorsque vous apercevez toute la partie avant du véhicule que vous venez de
dépasser dans votre rétroviseur, vous êtes assez loin en avant pour revenir
dans la voie de droite. N’oubliez pas de signaler votre manœuvre.
Voies de dépassement et voies pour véhicules lents

Illustration 2-48

Sur certaines routes, on trouve des voies spécialement aménagées pour le


dépassement et les véhicules lents. Ces voies permettent aux véhicules lents de
circuler dans la voie de droite pour laisser les véhicules plus rapides les dépasser
dans la voie de gauche.

Un panneau avertit d’avance les conducteurs de la présence de ces voies. Un autre


panneau indique la fin des voies de dépassement ou pour véhicules lents pour que
les automobilistes circulant dans la voie de droite puissent s'engager dans la voie
de gauche.

Dépassement sur l’accotement


Vous pouvez circuler sur l’accotement de droite uniquement pour dépasser un
véhicule qui tourne à gauche et si l’accotement est asphalté. Il est interdit de
dépasser sur l’accotement de gauche, qu’il soit asphalté ou non.

Dépassement à droite
La plupart du temps, le dépassement se fait à gauche. Vous pouvez dépasser à
droite sur les routes à voies multiples et les rues à sens unique ou lorsque vous
dépassez un tramway ou un véhicule qui tourne à gauche.

Il peut être plus dangereux de dépasser à droite qu’à gauche. Si vous circulez dans
la voie la plus à gauche derrière un véhicule plus lent que vous, attendez que le
véhicule se range dans la voie de droite. Ne changez pas de voie brusquement
pour dépasser à droite; l’automobiliste devant vous peut se rendre compte que
vous voulez le doubler et passer dans la voie de droite en même temps que vous.
Dépassement des tramways

Illustration 2-49

Vous devez dépasser les tramways à droite, sauf si vous circulez sur une rue à sens
unique.

Aux arrêts de tramway, vous devez rester à au moins deux mètres de la porte
arrière utilisée par les passagers pour monter dans le tramway ou en descendre.
Cette règle ne s’applique pas aux endroits où une zone d’attente a été aménagée
pour les passagers. Traversez ces zones à une vitesse raisonnable et soyez prêt(e) à
réagir au cas où les piétons feraient des mouvements brusques ou inattendus.

Résumé
À la fin de la présente section, vous devriez connaître :

Les points à prendre en considération en matière de sécurité et les étapes à


suivre pour changer de voie ou dépasser un véhicule

La façon de réagir à des situations particulières quand vous effectuez un


dépassement (p. ex., dépassement la nuit, dépassement de tramways)

Stationnement sur la route


Comme les règles de stationnement varient selon la route et l’endroit, surveillez et
respectez les panneaux qui interdisent ou limitent l’arrêt, l’immobilisation ou le
stationnement. Sachez que les règlements municipaux de stationnement ne sont
pas tous indiqués sur les panneaux.

Voici quelques principes de base.


Ne garez jamais votre véhicule sur la partie carrossable de la route. Quittez la
chaussée et mettez-vous sur l’accotement si vous devez vous arrêter pour
quelque raison que ce soit.

Ne garez pas votre véhicule dans une courbe, une côte ou à un endroit de la
route où la visibilité est inférieure à 125 mètres dans les deux directions.

Ne garez jamais votre véhicule de manière à empêcher le départ d’un véhicule


stationné ou de façon à bloquer un trottoir, un passage pour piétons, qu’il soit
protégé ou non, ou une entrée sur une route.

Ne garez pas votre véhicule à moins de trois mètres d’une prise d’eau
d’incendie, sur un pont ou à moins de 100 mètres d’un pont, ou à moins de six
mètres d’une entrée publique d’un hôtel, d’un cinéma ou d’une salle publique
pendant qu’ils sont ouverts au public.

Ne garez pas votre véhicule à moins de neuf mètres d’une intersection ni à


moins de 15 mètres d’une intersection protégée par un feu de circulation.

Ne garez pas votre véhicule à moins de 15 mètres du rail le plus proche d’un
passage à niveau.

Ne garez pas votre véhicule de façon à gêner la circulation ou les activités de


déneigement.

N’ouvrez jamais la portière de votre véhicule stationné sans vous assurer


d’abord que vous ne mettez pas en danger une autre personne ou un autre
véhicule ou que vous ne gênez pas la circulation. Généralement, il est bon
d’ouvrir la portière de la main droite, ce qui vous force à jeter un coup d’œil
par-dessus votre épaule. Redoublez de précaution pour éviter d’ouvrir la
portière à l’approche d’un cycliste, car ils circulent souvent à proximité des
voitures stationnées (illustration 2-50). Lorsque vous devez ouvrir une portière
du côté de la circulation, ne la tenez ouverte que le temps qu’il faut pour faire
monter ou descendre les passagers.

Illustration 2-50
Après avoir garé votre véhicule, coupez le moteur, éteignez les feux, retirez la clé
du contact et verrouillez la portière pour réduire le risque de cambriolage. Ne
laissez ni enfants, ni animaux dans le véhicule.

Avant de quitter un espace de stationnement, signalez toujours votre intention et


vérifiez la circulation. Ne partez que si vous pouvez le faire sans danger.

Stationnement pour personnes handicapées

Illustration 2-51

Le Permis de stationnement accessible (anciennement le Permis de stationnement


pour personnes handicapées) est une carte laminée qui peut être placée sur le
tableau de bord ou sur le pare-soleil rabaissé de tout véhicule à bord duquel se
déplace une personne handicapée. Grâce à ce permis, tout véhicule à bord duquel
se déplace la personne dont le nom figure sur le permis peut être garé dans un
espace de stationnement ou une zone de débarquement ou d’arrêt désigné pour
les personnes handicapées. Le permis est délivré au titulaire; il ne vise pas un
véhicule en particulier.

Les titulaires de l’ancienne version de ce permis, soit le Permis de stationnement


pour personnes handicapées, peuvent continuer d’utiliser ce dernier jusqu’à son
expiration. Après l’échéance du permis actuel, le nouveau permis qui sera délivré
sera le Permis de stationnement accessible.

Le Permis de stationnement accessible est délivré sans frais aux personnes


admissibles. Pour recevoir ce permis, un médecin, un chiropraticien, un infirmier
praticien (catégorie avancée), un physiothérapeute ou un ergothérapeute autorisé
doit certifier que l’auteur de la demande présente l’un ou l’autre des problèmes de
santé décrits dans le formulaire de demande d’un Permis de stationnement
accessible. Il existe quatre types de Permis de stationnement accessible.

Un permis ordinaire (bleu) est délivré aux personnes dont le handicap est
permanent; il est valide pendant cinq ans. Jusqu’en 2011, toutes les personnes
qui veulent renouveler leur permis doivent obtenir une nouvelle attestation
médicale. Après cette date, seules les personnes dont on considère que l’état
peut changer devront obtenir une nouvelle attestation pour renouveler leur
permis.

Un permis temporaire (rouge) est délivré si l’on prévoit que l’incapacité


durera plus de deux mois, sans être considérée comme permanente. Ce
permis temporaire est valide pour une période maximale de deux ans et n’est
pas renouvelable.

Un permis de voyageur (mauve) est valide pour une période maximale d’un
an et est délivré sur demande à une personne titulaire d’un Permis de
stationnement accessible valide et qui prévoit prendre l’avion à l’un ou l’autre
des aéroports de l’Ontario. Le titulaire doit afficher ce permis sur le tableau de
bord ou sur le pare-soleil de son véhicule quand il gare celui-ci dans un
aéroport. Le titulaire du permis doit voyager avec son permis ordinaire.

Un permis d’entreprise (vert) est valide pour une période maximale de cinq
ans et est délivré aux entreprises et aux organismes sans but lucratif qui
possèdent ou louent des véhicules servant à transporter des personnes avec
un handicap physique.

Le mauvais usage d’un Permis de stationnement accessible doit être signalé à la


police. Quiconque fait un mauvais usage de son permis se verra imposer des
amendes et son permis sera annulé. On peut obtenir une demande de Permis de
stationnement accessible à un centre ServiceOntario ou en envoyant une requête
en ce sens à l’adresse suivante :

Service Ontario

Unité de renouvellement des permis

C.P. 9800

Kingston (Ontario) K7L 5N8

Ne garez jamais votre véhicule dans un espace réservé aux personnes handicapées
à moins d’afficher un Permis de stationnement accessible sur votre pare-brise. Ce
permis doit vous appartenir ou appartenir à l’un de vos passagers. Cela vaut
également pour les arrêts à des endroits réservés pour faire monter et descendre
des passagers handicapés.

Stationnement en file
Le stationnement en file désigne le stationnement de voitures les unes à la suite
des autres près du trottoir ou du bord de la route, les roues parallèles au trottoir. Il
faut toujours garer un véhicule le long du trottoir là où cela est permis, à moins
que des panneaux n’indiquent qu’il faut garer les véhicules en oblique. Garez votre
véhicule du côté droit de la route, dans le sens de la circulation. À moins
d’indication contraire, le stationnement en file est autorisé des deux côtés d’une
rue à sens unique.

Illustration 2-52

Pour garer votre véhicule en file du côté droit de la route, trouvez un espace entre
deux véhicules qui équivaut à environ une fois et demie la longueur de votre
véhicule. Vérifiez la circulation à vos côtés et derrière vous et signalez votre
intention de vous ranger sur le côté et de vous arrêter. Mettez-vous en parallèle
avec le véhicule qui se trouve devant l’espace où vous voulez garer votre véhicule,
en laissant un espace d’environ un mètre entre les véhicules. Arrêtez lorsque votre
pare-chocs arrière est aligné avec celui de l’autre véhicule. Procédez comme suit :

1. Reculez lentement et prudemment dans l’espace que vous avez choisi, en


braquant le volant à fond du côté du trottoir.

2. Lorsque vous pouvez voir le coin extérieur arrière du véhicule qui se trouve
devant votre espace, continuez de reculer tout en redressant les roues.

3. Braquez ensuite le volant à fond vers la route pour aligner votre véhicule avec
le trottoir.

4. Si votre véhicule n’est pas parfaitement parallèle au trottoir, avancez


légèrement pour l’aligner comme il faut.

5. Lorsque votre véhicule est bien stationné, serrez le frein de stationnement et


placez la boîte de vitesses en position P s’il s’agit d’une boîte de vitesses
automatique ou passez en première vitesse ou en marche arrière s’il s’agit
d’une boîte de vitesses manuelle.

6. Coupez le moteur. N’oubliez pas d’enlever la clé du contact. Vérifiez la


circulation avant d’ouvrir la portière. Verrouillez les portières de votre véhicule.
Stationnement dans une pente
Lorsque vous garez votre véhicule en file dans une pente, braquez les roues avant
vers le trottoir ou vers la droite si le véhicule est en descente pour empêcher votre
véhicule d’être projeté dans la circulation si le frein est relâché (illustration 2-53 A).

Si votre véhicule est en montée, braquez les roues vers la route ou vers la gauche.
Les roues accrocheront le trottoir si le véhicule se met en marche arrière
(illustration 2-53 B).

Si votre véhicule est en montée et qu’il n’y a pas de trottoir, braquez les roues vers
la droite. Si le véhicule se met à rouler, il quittera la route au lieu d’être projeté
dans la circulation (illustration 2-53 C).

Lorsque vous garez votre véhicule dans une pente, serrez toujours le frein de
stationnement et placez la boîte de vitesses en position P s’il s’agit d’une boîte de
vitesses automatique ou passez en première vitesse ou en marche arrière s’il s’agit
d’une boîte de vitesses manuelle. Coupez le moteur et enlevez la clé. Vérifiez la
circulation avant d’ouvrir les portières et n’oubliez pas de les verrouiller.

Illustration 2-53

Arrêt au bord de la route


Lorsque vous devez vous arrêter au bord de la route pour une courte période, par
exemple, pour vérifier quelque chose à l’extérieur de votre véhicule ou pour
consulter une carte routière, procédez comme suit :

1. Avant de ralentir, assurez-vous que la voie est libre en regardant dans vos
rétroviseurs et en vérifiant vos angles morts.
2. Activez votre clignotant avant de ralentir, à moins que des véhicules attendent
de s’engager sur la route depuis des routes transversales ou une entrée privée
entre vous et l’endroit où vous prévoyez arrêter. Attendez d’avoir passé ces
entrées pour que les conducteurs ne croient pas que vous allez tourner avant
l’endroit où vous prévoyez vous arrêter.

3. Dirigez-vous sur le bord de la route, en réduisant constamment votre vitesse,


et arrêtez-vous en parallèle au bord du trottoir ou de la route. Vous devriez
être à une distance maximale de 30 centimètres du bord. Ne vous arrêtez pas
à un endroit où vous risquez de bloquer une entrée ou la circulation.

4. Éteignez votre clignotant et allumez vos feux de détresse.

Si votre véhicule a une boîte de vitesses automatique, placez la boîte de vitesses en


position P et serrez le frein de stationnement. Si votre véhicule a une boîte de
vitesses manuelle, serrez le frein de stationnement et passez en position neutre si
vous n’allez pas couper le moteur, ou passez en première vitesse ou en marche
arrière si vous allez couper le moteur. Si vous vous stationnez dans une côte,
placez vos roues contre la bordure du trottoir dans la direction appropriée afin
d'empêcher votre véhicule de bouger.

Reprendre la route
Pour reprendre la route, procédez comme suit :

1. Desserrez le frein de stationnement et placez la boîte de vitesses en position D


ou passez en première vitesse.

2. Éteignez vos feux de détresse et activez votre clignotant gauche.

3. Juste avant de quitter l’espace où vous êtes garé(e), assurez-vous que la voie
est libre de tout véhicule et cycliste en regardant dans vos rétroviseurs et en
vérifiant vos angles morts.

4. Reprenez une vitesse normale en accélérant de façon constante pour


réintégrer la circulation autour de vous. S’il y a peu de circulation, accélérez
modérément. Si la circulation est dense, il se peut que vous ayez à accélérer
plus rapidement. Si votre véhicule a une boîte de vitesses manuelle, changez
de vitesse à mesure que vous accélérez.

5. Éteignez votre clignotant gauche dès que vous êtes revenu(e) sur la route.

Résumé
À la fin de la présente section, vous devriez connaître :
Les règles de stationnement de base qui peuvent ne pas être affichées sur des
panneaux

Ce qu’est un Permis de stationnement accessible et qui peut garer son


véhicule dans les espaces désignés pour les personnes handicapées

Ce qu’est le stationnement en file et quelles sont les manœuvres qu’il faut


exécuter

La façon sécuritaire d’arrêter votre véhicule sur le bord de la route et de


repartir

Conduite sur l'autoroute


Une autoroute est une route à vitesse élevée qui compte plusieurs voies séparées
par un terre-plein central. Des bretelles permettent d’y entrer et d’en sortir.
Comme la circulation est plus rapide sur l’autoroute que sur les autres routes, la
conduite peut être plus exigeante et difficile. Cependant, comme il n’y a pas
d’intersections, de bicyclettes et de piétons, la circulation est moins dangereuse
pour les conducteurs expérimentés.

De nouvelles voies nommées voies réservées aux véhicules multioccupants (VMO)


ont été aménagées exclusivement pour les véhicules qui transportent un nombre
minimal de personnes. Vous devez apprendre à reconnaître les indications et la
signalisation relatives à ces voies et savoir quelles règles en régissent l’utilisation.

Les nouveaux conducteurs doivent apprendre à conduire en présence d’autres


véhicules sur des routes où la vitesse est moins élevée avant de se lancer sur une
autoroute. Les personnes titulaires d’un permis de catégorie G1 peuvent conduire
sur une autoroute uniquement si elles sont accompagnées par un moniteur
autorisé de conduite automobile.

Entrer sur l'autoroute


L’accès à une autoroute comporte habituellement deux éléments : la bretelle
d’accès et la voie d’accélération. Lorsque vous roulez sur la bretelle d’accès,
observez la circulation en regardant devant vous et dans vos rétroviseurs et en
vérifiant vos angles morts afin de déterminer à quel endroit vous pourrez vous
engager dans la voie la plus proche de l’autoroute.

Lorsque vous quittez la bretelle d’accès, vous entrez sur la voie d’accélération. Dans
cette voie, il faut accélérer pour atteindre la vitesse des véhicules qui circulent sur
l’autoroute avant de s’insérer dans la circulation. Signalez votre intention de passer
à gauche et accélérez pour vous insérer graduellement dans la circulation. Les
autres conducteurs devraient quitter la voie de droite, s’ils peuvent le faire sans
danger, afin de laisser la voie libre aux véhicules qui s’engagent sur l’autoroute.

Quelques bretelles d’accès sont reliées à l’autoroute par la gauche, ce qui signifie
que vous entrez sur la voie la plus rapide. Utilisez alors la voie d’accélération pour
atteindre la vitesse des autres véhicules en accélérant plus rapidement.

Illustration 2-54

Conduite sur l'autoroute


Une fois sur l’autoroute, le conducteur prudent roule à une vitesse constante,
regarde devant lui et prévoit les changements de la circulation. Les véhicules
doivent circuler sur la voie de droite, la voie de gauche étant réservée au
dépassement.

Comme lorsque vous conduisez en ville, gardez constamment les yeux en


mouvement, en scrutant la route devant vous, de chaque côté et derrière vous.
Votre regard doit porter à l’endroit où vous serez dans 15 à 20 secondes ou aussi
loin que possible, quand vous roulez à grande vitesse. N’oubliez pas de scruter
continuellement la route et de regarder dans vos rétroviseurs régulièrement.

Évitez de conduire trop près des gros véhicules. À cause de leurs dimensions, ils
obstruent davantage votre champ de vision. Gardez un espace suffisant autour de
votre véhicule. Cela vous permettra de voir clairement dans toutes les directions et
vous donnera le temps et l’espace nécessaires pour réagir. Cliquez ici
(https://www.ontario.ca/fr/document/guide-officiel-de-lautomobiliste/sur-la-route#section-5)
pour connaître les distances sécuritaires.

Évitez de couper le chemin d’autres véhicules, peu importe leurs dimensions,


lorsque vous changez de voie ou que vous vous engagez dans la circulation. Il est
dangereux et illégal pour un véhicule qui roule à vitesse réduite de couper le
chemin d’un véhicule qui circule à une vitesse plus élevée.
Utilisez la voie de gauche des autoroutes pour dépasser les véhicules qui roulent
plus lentement que la limite de vitesse, mais n’y demeurez pas. Conduisez dans la
voie de droite lorsque c’est possible. Sur un grand nombre d’autoroutes
comportant au moins trois voies dans les deux sens, les camions ne peuvent pas
circuler dans la voie de gauche et doivent emprunter la voie centrale pour
dépasser. Prenez l’habitude de conduire dans la voie de droite en laissant les
autres voies libres pour les dépassements.

Sortir de l'autoroute
La sortie comprend habituellement trois éléments : une voie de décélération qui
permet aux conducteurs de quitter la circulation, une bretelle de sortie et une
intersection avec un panneau d’arrêt, un panneau de cession de passage ou un feu
de circulation.

Pour sortir de l’autoroute, signalez votre intention de passer dans la voie de


décélération, mais ne ralentissez pas. Lorsque vous êtes dans la voie de
décélération, réduisez votre vitesse graduellement pour la ramener à la vitesse
indiquée pour la bretelle de sortie. Vérifiez votre indicateur de vitesse pour vous
assurer que vous roulez assez lentement. Il se peut que vous ne vous rendiez pas
compte à quelle vitesse vous roulez parce que vous êtes habitué(e) à rouler à haute
vitesse sur l’autoroute. La perte de votre capacité à évaluer votre vitesse
correctement est parfois décrite comme une « désensibilisation à la vitesse ». Il
s’agit d’un danger particulièrement présent quand vous quittez une autoroute.
Préparez-vous à arrêter au bout de la bretelle de sortie.

Les panneaux annonçant les sorties d’autoroute sont affichés suffisamment à


l’avance pour vous permettre de changer de voie sans danger. Si vous manquez
votre sortie, n’arrêtez pas sur l’autoroute et ne faites pas marche arrière. Prenez la
sortie suivante.

Illustration 2-55

Voies réservées aux véhicules multioccupants (VMO)


Une voie réservée aux véhicules multioccupants (VMO) ne peut être utilisée que
par certains types de véhicules transportant un nombre d’occupants déterminé.
Elle peut permettre de sauver du temps à ceux qui optent pour le covoiturage ou
pour le transport en commun. Les voies réservées aux VMO permettent de
transporter un plus grand nombre de personnes que les voies de circulation
générale et favorisent le covoiturage ainsi que l’utilisation du transport en commun
en permettant de sauver du temps et de prévoir plus précisément la durée des
déplacements. Les voies réservées aux VMO sont ouvertes 24 heures sur 24, sept
jours sur sept.

Ces voies sont avantageuses pour tous les conducteurs, pas seulement ceux qui
choisissent le covoiturage, car :

elles améliorent l’infrastructure routière en permettant le transport d’un plus


grand nombre de personnes dans moins de véhicules;

elles réduisent le nombre de véhicules sur la route;

elles réduisent le total des émissions des véhicules et améliorent la qualité de


l’air.

Les voies réservées aux VMO sur les autoroutes provinciales ne peuvent être
utilisées que par les véhicules transportant au moins deux personnes (c’est-à-dire
le conducteur et au moins un passager dans l’un des véhicules suivants : voiture,
mini-fourgonnette, motocyclette, camionnette, et autobus).

Ces voies sont séparées des autres voies aménagées pour la circulation
générale par une zone tampon hachurée. Il est illégal et dangereux de
traverser cette zone hachurée de la chaussée.

Certains véhicules sont exemptés des règles applicables aux voies réservées
aux VMO. Les autobus peuvent circuler sur ces voies en tout temps, peu
importe le nombre de passagers qu’ils transportent. Les véhicules de secours
(police, pompiers, ambulanciers) sont aussi exemptés de ces restrictions.

Si vous circulez sur une voie réservée aux VMO sans autorisation, vous pouvez
être arrêté(e) par un policier et recevoir une contravention. Vous devrez en
outre retourner aux voies de circulation générale à la prochaine sortie ou au
prochain point d’accès.

Les véhicules automobiles utilitaires doivent transporter au moins deux


personnes et mesurer moins de 6,5 mètres de longueur pour circuler sur les
voies réservées aux VMO. Les taxis à occupant unique et les limousines
d’aéroport ont le droit d’emprunter les VMO. Les véhicules dotés d’une plaque
d’immatriculation « verte » peuvent circuler sur les voies réservées aux VMO
peu importe le nombre de personnes qu’ils transportent. Les plaques
d’immatriculation vertes sont destinées aux véhicules hybrides électriques
rechargeables et aux véhicules électriques à batterie qui remplissent certaines
conditions. Pour en savoir plus à ce sujet, veuillez consulter le site Web du
ministère des Transports.

Résumé
À la fin de la présente section, vous devriez connaître :

Ce qu’est une autoroute et qui peut et ne peut pas y circuler

Les pratiques sécuritaires à adopter pour entrer sur une autoroute, y circuler
ou en sortir

Ce que sont les VMO sur les autoroutes provinciales et qui peut y circuler.

Situations particulières
Conduite agressive et rage au volant
Les comportements de conduite agressive, comme le talonnage, les excès de
vitesse, ne pas céder le passage et dépasser quelqu’un de trop près, peuvent
causer de la frustration et de la colère chez les autres conducteurs et entraîner des
conflits entre des conducteurs dus à la rage au volant. Un conducteur en colère
peut tenter des manœuvres dangereuses pour se venger. Évitez de vous laisser
emporter par la colère sur la route en suivant ces conseils.

Sachez reconnaître les signes du stress et résistez-y en respirant de l’air frais,


en inspirant profondément et lentement, et en écoutant de la musique propice
à la détente.

Décidez consciemment de ne pas songer à vos problèmes quand vous


conduisez.

Si vous faites un long voyage, faites des pauses à des intervalles de quelques
heures.

Ne cherchez pas à faire concurrence à un autre conducteur et ne tentez pas de


vous venger de ce que vous considérez être un comportement discourtois.

Si la conduite d’une autre personne vous embête, n’essayez pas « d’éduquer »


cette personne, laissez la police s’occuper de l’application des règles de la
circulation.
Ne vous sentez pas personnellement visé(e) par les erreurs ou les
comportements des autres conducteurs.

Évitez de klaxonner contre les autres conducteurs à moins que cela ne soit
absolument nécessaire. Un léger coup de klaxon suffit habituellement.

N’oubliez pas que si vous conduisez de façon responsable et courtoise, vous êtes
moins susceptible de déclencher un incident de rage au volant.

Planifiez votre trajet. Certains des comportements les plus inhabituels et les
plus discourtois se produisent quand un conducteur est perdu.

Conduisez de façon courtoise.

Cédez le passage par courtoisie.

Soyez poli(e) et laissez passer les autres conducteurs quand ils signalent leur
intention de le faire.

Si vous faites une erreur en conduisant, faites un signe pour indiquer que vous
êtes désolé(e). Une excuse peut fortement réduire le risque de conflit.

Ne répondez pas à l’agressivité par un comportement agressif. Évitez le regard


de l’autre et ne faites pas de gestes agressifs en retour. Restez loin des
conducteurs affichant un comportement inhabituel.

Dans les cas où vous vous sentez menacé(e) par un autre conducteur, faites ce qui
suit :

Demeurez dans votre véhicule et verrouillez les portières.

Si vous avez un téléphone cellulaire, téléphonez à la police.

Klaxonnez et utilisez vos phares pour attirer l’attention.

Si vous croyez être suivi(e), ne rentrez pas à la maison. Rendez-vous à un poste


de police ou dans un lieu public achalandé.

Course de rue
La course de rue est une des formes les plus graves et les plus imprudentes de
conduite agressive. Elle témoigne d’un dédain total pour les autres conducteurs et
usagers de la route et menace la sécurité et la vie de tous. Les personnes qui font
des courses de rue peuvent être accusées d’infraction au Code criminel du Canada.

Somnolence au volant
On a déterminé que la somnolence cause un nombre croissant de collisions
entraînant des blessures et des décès. Les facultés de conduite des personnes
fatiguées peuvent être aussi affaiblies que celles de conducteurs ivres. Ces
personnes ont un délai de réaction plus lent et sont moins alertes.

Des études ont révélé que les collisions liées à la somnolence se produisent
généralement tard la nuit ou aux petites heures du matin (soit entre 2 h et 6 h) et
en fin d’après-midi (entre 14 h et 16 h). Des études indiquent également que les
travailleurs de quarts, les personnes ayant un trouble du sommeil non
diagnostiqué ou pour lequel elles ne suivent aucun traitement et les utilisateurs de
véhicules utilitaires sont plus à risques pour ces collisions.

Évitez toujours de conduire quand vous êtes somnolent(e). La recherche confirme


que vous pouvez vous endormir sans même vous en rendre compte. Voici huit
signes importants qui indiquent que votre somnolence est assez prononcée pour
vous mettre en danger :

vous avez de la difficulté à garder les yeux ouverts;

votre tête penche vers l’avant à de nombreuses reprises, malgré vos efforts
pour garder votre regard sur la route;

vous vous surprenez à penser à toutes sortes de choses et n’arrivez pas à vous
concentrer sur votre conduite;

vous bâillez fréquemment;

vous n’arrivez pas à vous rappeler des détails relatifs aux derniers kilomètres
que vous avez parcourus;

vous passez outre à certains feux de signalisation et panneaux de circulation


involontairement;

votre véhicule empiète sur la voie adjacente et vous devez donner un coup de
volant pour revenir dans votre propre voie;

vous faites une embardée hors de la route et évitez de justesse une collision.

Si vous présentez l’un de ces symptômes, vous pourriez être à risque de vous
assoupir. Quittez la route et garez votre véhicule à un endroit sûr. Privilégiez les
restauroutes et les relais routiers bien éclairés sur les routes achalandées.
Verrouillez vos portières, fermez vos fenêtres et faites une sieste.

Les stimulants ne peuvent jamais se substituer au sommeil. Les boissons


contenant de la caféine peuvent vous aider à vous sentir plus alerte, mais si vous
manquez de sommeil, les effets s’estompent rapidement. Cela vaut aussi pour le
fait de monter le son de votre radio ou de votre appareil stéréo ou d’ouvrir la
fenêtre. Vous ne pouvez pas ruser avec votre corps pour demeurer éveillé(e); vous
avez besoin de dormir. N’oubliez pas, un conducteur prudent est un conducteur
bien reposé et alerte.

Travaux de voirie
Redoublez de prudence lorsque vous traversez une zone où des personnes
travaillent sur la route ou à proximité.

Lorsque vous approchez d’une zone de construction, roulez prudemment et


observez toutes les indications figurant sur les panneaux d’avertissement ainsi que
toutes les directives données par les personnes qui dirigent la circulation. Souvent,
des panneaux dont la limite de vitesse est plus basse sont affichés pour protéger
les travailleurs et indiquer les dangers routiers accrus, comme des véhicules de
construction circulant dans la zone, des surfaces inégales ou recouvertes de
gravier, des voies étroites, etc. Dans une zone de construction, conduisez
prudemment et roulez à une vitesse adéquate compte tenu des conditions. Restez
dans votre voie et soyez prêt(e) à arrêter soudainement. Prenez garde aux
travailleurs, aux véhicules et au matériel de construction se trouvant sur la route.

D’autres travailleurs et véhicules peuvent également se trouver sur la route et


représenter un danger, notamment des véhicules d’assistance routière, des
véhicules accidentés, des arpenteurs, du personnel de la voirie ou des travailleurs
des services publics. Toujours ralentir et passer avec prudence afin d’éviter toute
collision. Si cela s’avère sécuritaire, changez de voie afin d’accroître la distance
entre votre véhicule et le danger.

Des personnes dirigent la circulation dans les zones de construction afin d’éviter
les conflits entre les travaux de construction et la circulation. De jour ou de nuit,
surveillez les personnes qui dirigent la circulation et suivez leurs directives.

Traitez les travailleurs de la voirie avec respect et faites preuve de patience. Il arrive
parfois que les véhicules circulant dans une direction doivent attendre pendant
que ceux de l’autre voie font un détour. Si votre voie est bloquée et que personne
ne dirige la circulation, cédez le passage au véhicule qui vient en sens inverse.
Quand la voie est libre, contournez l’obstacle lentement et prudemment.

Par suite de récentes modifications au Code de la route, les amendes ont été
doublées pour excès de vitesse dans une zone de construction où des travailleurs
sont présents. Il est également illégal de désobéir aux panneaux ARRÊT (« STOP »)
ou RALENTIR (« SLOW ») tenus par une personne qui dirige la circulation ou par un
pompier.

Animaux sur la route


Les accidents liés à des animaux (surtout des orignaux et des chevreuils) sont un
problème de plus en plus important. Le nombre de collisions entre des véhicules
automobiles et des animaux sauvages est passé de 8 964 en 1999 à 12 791 en
2008, une augmentation de 43 % en dix ans. De plus, un grand nombre de
collisions ne sont pas déclarées.

Il se peut que vous voyiez des animaux domestiques, de ferme ou des animaux
sauvages sur la route en Ontario. Regardez la route devant vous, d’un accotement
à l’autre. Si vous apercevez un animal sur la route ou à proximité, ralentissez et
dépassez-le prudemment, car il pourrait se précipiter sur la route. Dans de
nombreuses régions de la province, des panneaux indiquent les endroits où de
gros animaux tels que des orignaux, des chevreuils ou du bétail peuvent traverser
la route. Soyez prudent(e) quand vous voyez de tels panneaux, particulièrement du
crépuscule jusqu’à l’aube (la période où les animaux sauvages sont les plus actifs).

Pour réduire votre risque de percuter un animal :

Ralentissez quand il fait noir, quand il pleut et quand il y a du brouillard. Ces


conditions peuvent réduire votre capacité de voir un animal sur la route ou à
proximité.

Maintenez une vitesse sécuritaire et soyez alerte. L’inattention et les excès de


vitesse sont des facteurs courants dans les cas de collisions de véhicules avec
des animaux.

Si vous voyez des yeux brillants le long de la route, ralentissez et soyez prêt(e)
à freiner.

Assurez-vous que votre pare-brise est propre et que vos phares sont bien
réglés.

Utilisez vos feux de route quand c’est possible et sécuritaire, et surveillez les
deux côtés de la route en avant de vous.

Si vous voyez un animal :

Ralentissez et klaxonnez.
Soyez à l’affût d’autres animaux pouvant accompagner celui que vous avez
aperçu.

N’essayez pas de contourner l’animal. Les mouvements des animaux sont


imprévisibles.

Si vous voulez observer un animal, trouvez d’abord un endroit sécuritaire pour


vous garer hors de la route. Ne vous garez pas sur l’accotement, car d’autres
conducteurs peuvent être distraits par l’animal et heurter votre véhicule.

Demeurez dans votre véhicule; si vous en sortez, vous risquez davantage d’être
heurté(e) par un autre véhicule.

Si vous percutez un chevreuil ou un orignal, signalez-le au service de police


local ou au ministère des Richesses naturelles. N’essayez pas de déplacer un
animal blessé.

Conduite inattentive
La conduite d’un véhicule requiert votre pleine attention, et ce, chaque fois que
vous prenez le volant, même si votre véhicule a un système de guidage routier.
Toute activité secondaire risque de nuire à votre capacité de conduire de façon
sécuritaire et adéquate. Vous devez réduire les distractions et vous concentrer sur
votre conduite.

Les lois ontariennes sur la conduite inattentive régissent l’utilisation des appareils
de communication et de divertissement portatifs et de certains écrans d’affichage.

Lorsque vous conduisez, y compris lorsque vous êtes arrêté en raison de la


circulation ou à un feu rouge, ilest interdit de faire ce qui suit :

utiliser un téléphone ou un autre appareil de communication sans fil portatif


pour envoyer un message texte ou faire un appel, sauf pour composer le 911
lors d’une urgence;

utiliser un appareil électronique de divertissement portatif comme une


tablette ou une console de jeu portative;

regarder un écran d’affichage qui n’est pas utilisé pour la conduite (p. ex.,
regarder une vidéo);

programmer un appareil GPS, sauf à l’aide de commandes vocales.

Vous pouvez utiliser les appareils de communication portatifs sans fil avec un
écouteur, un bouton placé sur la boutonnière ou un dispositif Bluetooth. Vous
pouvez regarder l’écran d’un GPS pourvu que celui-ci soit intégré dans le tableau de
bord de votre véhicule ou fixé solidement au tableau de bord.

D’autres activités comme manger, boire, faire sa toilette, fumer, lire ou saisir un
objet ne font pas partie de la loi ontarienne sur la conduite inattentive. Toutefois,
vous pouvez tout de même être accusé de conduite imprudente ou dangereuse.

Plus de renseignements sur la conduite inattentive


(https://www.ontario.ca/fr/page/conduite-inattentive) .

Conduite imprudente
Vous pourriez être accusé de conduite imprudente
(https://www.ontario.ca/fr/lois/loi/90h08) si vous mettez la vie d’autres personnes
en danger parce que vous êtes inattentif, que ce soit en utilisant un appareil
portatif (p. ex., un téléphone) ou un appareil sans fil (p. ex., un dispositif Bluetooth).

Vous pourriez même être accusé de conduite dangereuse (https://laws-


lois.justice.gc.ca/fra/lois/c-46/page-43.html) , une infraction criminelle passible de
peines plus sévères, y compris une peine d’emprisonnement de longue durée.

Conseils pour éviter la conduite inattentive


Utilisez ces conseils pour éviter la conduite inattentive et ses pénalités :

éteignez votre téléphone ou mettez-le en mode silencieux avant d’entrer dans


le véhicule;

placez-le dans le compartiment à gants (verrouillez-le, si vous devez le


faire) ou dans un sac placé sur la banquette arrière;

avant de quitter votre domicile, enregistrez un message qui indique aux


personnes qui vous appellent que vous conduisez et que vous les rappellerez
quand vous aurez quitté la route;

certaines applications peuvent bloquer les appels et les textes entrants, ou


envoyer une réponse automatique aux personnes qui essaient de vous
appeler ou de communiquer avec vous par message texte;

demandez à un passager de répondre à l’appel ou au message texte à votre


place;

si vous devez répondre, ou si vous devez téléphoner ou envoyer un


message texte, rangez-vous prudemment dans un endroit sûr;
bloquez les notifications qui vous incitent à vérifier votre téléphone.

Dangers de la conduite inattentive


Chaque année, une centaine de personnes meurent et 16 000 personnes sont
blessées lors d’une collision causée par un conducteur inattentif en Ontario.
Environ le quart des personnes tuées lors de ces collisions sont des usagers de la
route vulnérables comme des piétons et des cyclistes.

Des recherches ont montré que les personnes de 16 à 25 ans sont plus
susceptibles d’être inattentives au volant que les personnes de tous les autres
groupes d’âge. Elles sont également les plus susceptibles d’être tuées ou blessées
lors d’une collision causée par un conducteur inattentif.

Si vous envoyez un message texte ou consultez votre téléphone, vous quitterez


la route des yeux et décuplerez votre risque d’accident. Selon une étude
récente, les conducteurs qui envoyaient un message texte ou choisissaient de
la musique sur leur téléphone ont parcouru 28 mètres de plus (près de la
moitié de la longueur d’une patinoire de hockey) avant de réagir à un danger
que les conducteurs qui étaient attentifs. Ce peut être une question de vie ou
de mort pour un enfant qui surgit devant vous ou une famille qui traverse la
rue à un passage pour piétons. Pour chaque tranche d’âge croissante de dix
ans, la probabilité qu’un conducteur envoie un message texte, utilise un
téléphone portatif ou se serve d’un téléphone en mode mains libres diminuait
respectivement de 44 %, de 38 % et de 28 %.

Véhicules de secours
Les véhicules de secours – un véhicule de police, un véhicule de pompiers, une
ambulance et un véhicule de secours des services publics – peuvent facilement
être identifiés en raison de feux rouge et bleu clignotants, d’une sirène ou d’une
sonnerie ou de leurs feux de route qui émettent une lumière blanche
intermittente. Par ailleurs, soyez conscients que les services de police, d’ambulance
et d’incendie utilisent différents types de véhicules comme des bicyclettes, des
motoneiges, des véhicules tout terrain, des motocyclettes, des autobus et des
camions.

Que faire quand un véhicule de secours approche


Si vous voyez des clignotants rouges ou rouges et bleus ou si vous entendez la
cloche ou la sirène d’un véhicule de secours, peu importe la direction d’où il vient,
vous devez immédiatement vous arrêter.
Lorsque vous arrêtez votre véhicule, vous devez le ranger le plus à droite possible
au bord de la route. Sur une route à sens unique ou une route à voies divisées
comptant plus de deux voies, rangez-vous sur le bord de la route le plus près. Votre
véhicule doit être parallèle à la route et ne pas bloquer une intersection ou une
bretelle d’autoroute. Ne circulez pas et n’arrêtez pas votre véhicule sur
l’accotement de la route, car des véhicules de secours pourraient y circuler.

Soyez extrêmement vigilant(e) en arrêtant votre véhicule, car d’autres conducteurs


peuvent ne pas avoir repéré le véhicule de secours ou être déjà en train de réagir.
Regardez devant, des deux côtés et vers l’arrière de votre véhicule, signalez bien à
l’avance votre intention de vous ranger et commencez à régler la vitesse de votre
véhicule afin de l’intégrer aux véhicules de la voie où vous allez le ranger. Une fois
cela fait, freinez graduellement et faites un arrêt sécuritaire. Évitez tout
changement de direction soudain et tout freinage brusque et soyez à l’affût de tout
véhicule approchant rapidement de votre véhicule par l’arrière.

Si vous vous préparez à tourner à une intersection et qu’un véhicule de secours


approche, vous devriez éviter de tourner afin de dégager l’intersection et continuer
tout droit si vous pouvez le faire sans danger, vous ranger à droite et arrêter. Cela
dégage l’intersection et minimise les risques de collision avec le véhicule de
secours si celui-ci devait circuler dans la voie où vous vouliez tourner.

Après le passage du véhicule de secours, assurez-vous que la voie est libre et


allumez vos clignotants avant de réintégrer la circulation. Regardez si le véhicule de
secours est suivi d’autres véhicules de secours et n’oubliez pas qu’il est illégal de
suivre à moins de 150 mètres un véhicule de pompiers répondant à une urgence.

Nota : Certains pompiers et secouristes bénévoles ont un clignotant vert à bord de


leur véhicule ou sur celui-ci lorsqu’ils se rendent sur le lieu d’un incendie ou d’une
urgence médicale. Cédez-leur le passage afin qu’ils puissent répondre à l’appel
rapidement et en toute sécurité.

Un policier ou un agent de la paix peut vous demander de vous ranger et d’arrêter


votre véhicule. Il le fait normalement en allumant les feux d’urgence clignotants et
(ou) la sirène de son véhicule et en approchant du vôtre par derrière ou en faisant
des gestes s’il est au bord de la route. Suivez la méthode d’arrêt de véhicule décrite
ci-dessus, mais arrêtez votre véhicule hors des voies de circulation, sur
l’accotement si possible, ou tournez et arrêtez-le sur une rue secondaire adjacente
où il y a moins de circulation. Si l’agent vous indique où vous arrêter, suivez ses
indications.
Soyez vigilant(e) Si un véhicule de secours approche et que ses feux ou sa sirène
sont allumés, préparez-vous à dégager le chemin.

Réagissez rapidement, mais calmement. Ne donnez pas de coup de frein et ne


quittez pas la route subitement. Utilisez vos clignotants pour informer les
autres conducteurs que vous voulez vous ranger sur le bord de la route.

Regardez dans vos rétroviseurs, devant votre véhicule et sur les côtés. Laissez
suffisamment d’espace aux autres véhicules pour qu’ils puissent se ranger.
Dirigez-vous vers la droite et arrêtez-vous graduellement.

Attendez que le véhicule de secours vous ait dépassé(e) et regardez s’il est suivi
d’autres véhicules de secours. Assurez-vous que la voie est libre et allumez vos
clignotants avant de réintégrer la circulation.

Ne conduisez pas sur l’accotement et ne le bloquez pas. Les véhicules de


secours utilisent l’accotement si toutes les voies de l’autoroute sont bloquées.

Illustration 2-56

Que faire à l’approche d’un véhicule de secours ou d'une


dépanneuse arrêté

Illustration 2-57
Quand vous approchez d’un véhicule de secours dont les feux rouges ou rouges et
bleus clignotent ou d'une dépanneuse dont les feux orange clignotent et que ce
véhicule est arrêté dans une voie ou sur un accotement dans la direction où vous
circulez, vous devez ralentir et le dépasser avec prudence. En réduisant votre
vitesse, vous devez évaluer la vitesse des autres véhicules et l'état de la chaussée
(pluie, brouillard, neige). Pour plus de sécurité, freinez tôt et graduellement pour
que les véhicules qui vous entourent s'adaptent mieux à une vitesse réduite et faire
en sorte que vous gardiez la maîtrise de votre véhicule au freinage. Si votre
véhicule a une boîte de vitesses manuelle, il est recommandé de freiner plutôt que
de rétrograder, car cela allume vos feux de freinage et indique aux autres que vous
ralentissez.

Quand la route compte plus de deux voies dans la direction où vous circulez, vous
devez changer de voie afin de vous éloigner du véhicule de secours ou de la
dépanneuse, s'il est sécuritaire de le faire, en plus de ralentir et de dépasser le
véhicule avec prudence. De façon similaire à la méthode indiquée ci-dessus pour
ralentir et se ranger, regardez devant, des deux côtés et dans vos rétroviseurs afin
de déterminer la vitesse des autres véhicules et l’état de la chaussée. Ralentissez
en même temps que les autres véhicules, allumez votre clignotant avant de
changer de voie, vérifiez de nouveau dans vos rétroviseurs et vérifiez les angles
morts afin de vous assurer qu’aucun autre véhicule se déplace ou arrive trop vite
dans cette voie. Lorsqu’il est sécuritaire de le faire, changez de voie bien avant
d’arriver à la hauteur du véhicule de secours ou de la dépanneuse arrêtée dont les
feux orange clignotent. Une fois dans la nouvelle voie, freinez graduellement et
continuez de ralentir tant qu'il est sécuritaire de le faire. Soyez à l'affût de tout
véhicule qui arrive trop vite par l'arrière.

Ne pas oublier

Demeurez vigilant(e), évitez les distractions et réduisez le bruit dans votre


véhicule.

Demeurez calme, ne donnez pas de coup de frein et ne quittez pas la route


subitement.

Avant de changer de direction ou de vitesse, évaluez l’état de la route, regardez


les autres véhicules, utilisez vos rétroviseurs, regardez dans les angles morts et
signalez votre intention de freiner tôt.

Ne bloquez pas l’accotement, l’intersection ou la bretelle d’autoroute, car le


véhicule de secours peut l’utiliser.
Si un agent de la paix vous demande de ranger votre véhicule, arrêtez-le sur
l’accotement de la route, loin de la circulation, et suivez les indications de
l’agent.

Défaut de réaction face à un véhicule de secours

Prenez les feux clignotants d’urgence et les sirènes au sérieux. Dégagez la route
avec précaution et arrêtez votre véhicule. C’est la loi.  

Veuillez noter que la loi, les amendes et les sanctions mentionnées ci-dessus
s'appliquent également à une dépanneuse dont les feux orange clignotent de
façon intermittente et qui est arrêtée sur la route.

Résumé
À la fin de la présente section, vous devriez connaître :

La façon de manœuvrer votre véhicule dans les zones de construction

Ce qu’il faut faire si vous voyez un animal sur la route

Les facteurs qui peuvent vous distraire quand vous conduisez et la façon de
réduire ces distractions

Ce qu’il faut faire quand vous voyez un véhicule de secours

Conduite de nuit ou par mauvais


temps
Conduire la nuit ou par mauvais temps, par exemple lorsqu’il pleut, qu’il neige ou
qu’il y a du brouillard, présente certaines difficultés. Votre visibilité est réduite,
même lorsque vos phares sont allumés. Conduisez plus lentement la nuit, en
particulier sur les routes mal éclairées, et par mauvais temps.

Vitesse excessive
Si vous roulez à une vitesse excessive, vous aurez besoin pour arrêter d’une
distance plus grande que celle éclairée par vos phares. Il s’agit là d’une pratique
dangereuse parce que vous n’avez pas assez d’espace pour arrêter prudemment.
En outre, les panneaux de signalisation réfléchissants peuvent vous induire en
erreur en vous donnant l’impression d’une visibilité plus grande que celle que vous
avez en réalité. Cela peut vous amener à rouler à une vitesse excessive (illustration
2-58).

Illustration 2-58

Éblouissement
Un éclat de lumière brutal peut vous empêcher de voir les manœuvres des autres
usagers de la route. Vous pouvez être ébloui(e) par le soleil par temps clair ou
nuageux, selon l’angle des rayons du soleil et l’endroit où vous vous trouvez. Vous
pouvez également être ébloui(e) la nuit par les phares des voitures qui circulent en
sens inverse ou qui vous suivent et dont la lumière se reflète dans votre
rétroviseur.

Lorsque vous rencontrez un véhicule circulant en sens inverse dont les phares sont
éblouissants, regardez devant vous et vers le haut, un peu à droite des phares. Si
vous êtes ébloui(e) pendant la journée, utilisez le pare-soleil ou portez des lunettes
de soleil de bonne qualité que vous garderez dans votre véhicule. Si vous entrez
dans un tunnel par une journée ensoleillée, ralentissez pour laisser vos yeux
s’habituer à la pénombre. Enlevez vos lunettes de soleil et allumez vos phares.

Vous pouvez réduire l’éblouissement nocturne en suivant les règles de la


circulation concernant les phares des véhicules. Utilisez vos feux de croisement
lorsque vous vous trouvez à moins de 150 mètres d’un véhicule venant en sens
inverse ou lorsque vous suivez un véhicule à moins de 60 mètres. Sur les routes de
campagne, utilisez vos feux de croisement lorsque vous arrivez dans une courbe
ou au sommet d’une côte afin de bien voir les phares des véhicules circulant en
sens inverse et de ne pas éblouir les conducteurs de ces véhicules. Si vous ne voyez
pas de phares, allumez vos feux de route.

Brouillard
Le brouillard est un léger nuage se trouvant au sol. Il rend la conduite difficile, car il
réduit la visibilité.
Il est préférable de ne pas conduire quand il y a du brouillard. Avant de partir,
renseignez-vous sur les prévisions météorologiques et, s’il y a un avertissement de
brouillard, reportez votre voyage jusqu’à ce que le brouillard se soit dissipé. Si vous
ne pouvez reporter votre voyage ou si vous traversez une zone de brouillard sur la
route, vous pouvez suivre les conseils de sécurité présentés à la page suivante. Si la
visibilité diminue rapidement, quittez la route et garez votre véhicule à un endroit
sécuritaire et attendez que le brouillard se dissipe.

Conseils pour la sécurité au volant dans le brouillard

Avant de partir et quand vous êtes au volant, renseignez-vous sur les prévisions
météorologiques. Si on prévoit du brouillard, attendez qu'il soit dissipé avant de
prendre la route. Cela pourrait vous sauver la vie. Voici quelques conseils de
sécurité qui vous seront utiles si vous devez traverser une zone de brouillard.

À FAIRE

Ralentissez graduellement et conduisez à une vitesse appropriée compte tenu


des conditions.

Assurez-vous que tous vos feux sont allumés.

Utilisez vos feux de croisement. Les feux de route se reflètent dans les
gouttelettes d’humidité du brouillard, ce qui réduit votre visibilité.

Si votre véhicule est doté de phares antibrouillard, allumez-les en plus d’utiliser


vos feux de croisement.

Faites preuve de patience. Évitez de dépasser, de changer de voie et de croiser


d’autres véhicules.

Suivez les marques sur la chaussée. Servez-vous du bord de la chaussée à


droite comme guide plutôt que de la ligne médiane.

Laissez une plus grande distance entre votre véhicule et celui qui vous
précède. Vous en aurez besoin pour freiner en toute sécurité.

Gardez les yeux et les oreilles bien ouverts afin de repérer tout danger.

Atténuez les distractions dans votre véhicule (p. ex., éteignez votre téléphone
cellulaire), car vous devez vous concentrer.

Surveillez les panneaux électroniques d’avertissement.

Regardez aussi loin que possible devant vous.


Assurez-vous que vos glaces et vos rétroviseurs sont propres. Allumez votre
dégivreur et activez vos essuie-glaces pour voir aussi bien que possible.

Si le brouillard est trop dense, rangez-vous sur le bord de la route, à un endroit


où vous ne nuirez pas à la circulation, et allumez vos feux de détresse en plus
de laisser vos feux de croisement allumés.

À NE PAS FAIRE

Ne vous arrêtez pas sur la partie carrossable de la route, car vous pourriez
devenir le premier maillon d’une collision en chaîne.

N’accélérez pas brusquement, même si le brouillard semble se dissiper, car


vous pourriez y être replongé(e).

N’accélérez pas pour dépasser un véhicule lent ni pour vous éloigner d’un
véhicule qui vous suit de trop près.

N'OUBLIEZ PAS

Surveillez votre vitesse. Il se pourrait que vous rouliez plus vite que vous ne le
croyez. Si tel est le cas, ralentissez graduellement.

Laissez un espace suffisant entre votre véhicule et celui qui vous précède afin
de pouvoir freiner en toute sécurité.

Restez calme et faites preuve de patience. Ne dépassez pas et n’accélérez pas


brusquement.

Ne vous arrêtez pas sur la route. Si la visibilité diminue rapidement, rangez


votre véhicule à un endroit sécuritaire et attendez que le brouillard se dissipe.

Allumez vos feux de croisement.

Pluie
La pluie rend les routes glissantes, particulièrement au début d’une averse. À
mesure que la pluie tombe, les pneus adhèrent de plus en plus difficilement à la
route. S’il y a trop d’eau sur la route ou si vous roulez trop vite, les pneus peuvent
glisser sur la surface de l’eau, comme des skis nautiques. C’est ce qu’on appelle
l’aquaplanage. Lorsque cela se produit, il devient très difficile de garder la maîtrise
du véhicule. Assurez-vous d’avoir des pneus en bon état dont la bande de
roulement est assez profonde. Ralentissez lorsque la chaussée est mouillée.
La pluie réduit également la visibilité. Conduisez assez lentement pour être en
mesure de vous arrêter dans les limites de votre visibilité. Assurez-vous que vos
essuie-glaces sont en bon état. Si les raclettes de caoutchouc ne parviennent pas à
essuyer votre pare-brise sans laisser de trace, il faut les remplacer.

Lorsqu’il pleut, essayez de conduire sur la partie de la chaussée où il n’y a pas de


flaques. Regardez devant vous et planifiez vos manœuvres. Vous pouvez réduire les
risques de dérapage en évitant les coups de volant, de frein et d’accélérateur.
Laissez un plus grand espace entre votre véhicule et celui qui vous précède au cas
où vous devriez arrêter. Ce faisant, vous éviterez également les éclaboussures du
véhicule devant vous qui peuvent réduire encore plus votre visibilité.

Évitez les flaques d’eau. Une flaque d’eau peut cacher un gros nid-de-poule qui
peut endommager votre véhicule ou la suspension, ou crever un pneu. L’eau
projetée peut obstruer la vision des automobilistes dans les voies adjacentes et
entraîner un accident, nuire aux piétons ou « noyer » votre moteur, qui pourrait
alors s’arrêter subitement. L’eau peut également réduire l’efficacité des freins.

Illustration 2-59

Routes inondées
Évitez de conduire sur les routes inondées, car l’eau peut empêcher vos freins de
fonctionner. Si vous devez traverser un tronçon de route inondé, testez vos freins
après coup pour les sécher. Vérifiez vos freins, lorsque cela ne présente pas de
danger, en arrêtant rapidement et fermement à 50 km/h. Assurez-vous que votre
véhicule s’arrête en ligne droite, sans tirer d’un côté ou de l’autre. La pédale de
frein devrait être ferme et solide. Si elle est « molle », il y a une défectuosité. Si vous
sentez que votre véhicule tire encore d’un côté ou que la pédale de frein est encore
« molle » une fois que les freins ont séché, faites réparer immédiatement votre
véhicule.

Dérapages
Un dérapage peut survenir lorsqu’un ou plusieurs pneus n’adhèrent plus à la
surface de la route. Les dérapages surviennent le plus souvent sur une surface
glissante, comme une chaussée mouillée ou glacée, ou recouverte de neige, de
gravier ou d’un autre matériau meuble. La plupart des dérapages se produisent
lorsque le conducteur roule trop vite compte tenu de l’état de la route. Si le
conducteur freine trop brusquement, prend un virage trop rapidement ou accélère
trop vite, il peut faire déraper son véhicule et en perdre la maîtrise.

Pour éviter un dérapage sur une chaussée glissante, conduisez plus lentement et
actionnez les commandes du véhicule doucement et d’une manière contrôlée.
Augmenter la force générée par les pneus, comme freiner ou accélérer en tournant
le volant peut amener les pneus plus près d’une position de dérapage. Il est
essentiel de maintenir le véhicule à une vitesse sécuritaire et d’effectuer les virages
doucement.

Si votre véhicule commence à déraper, essayez de ne pas paniquer; il est possible


de conserver la maîtrise du véhicule, même au cours d’un dérapage. Relâchez la
pression sur l’accélérateur ou le frein et, sur une surface très glissante, mettez la
boîte de vitesses au point mort (neutre) si vous le pouvez. Continuez de diriger le
véhicule dans la direction où vous voulez aller. Ne tournez pas trop le volant.
Lorsque vous aurez retrouvé la maîtrise de votre véhicule, vous pourrez freiner au
besoin, mais très doucement.

Systèmes de freinage antiblocage (ABS)

Si votre véhicule est muni de freins antiblocage, testez ces freins afin de
comprendre comment réagira votre véhicule au cours d’un freinage d’urgence. Il
est utile de pratiquer cette manœuvre avec un moniteur de conduite automobile
qualifié.

Les freins ABS détectent la vitesse à laquelle les roues du véhicule tournent
pendant le freinage. Si une roue tourne moins vite, ce qui signifie qu’elle pourrait
se bloquer, le système réduit la force de freinage exercée sur cette roue. C’est ainsi
que le système empêche un pneu de déraper, ce qui permet au conducteur de
conserver la maîtrise du véhicule. Le système antiblocage rend le véhicule plus sûr
lorsque les freins sont très sollicités ou lorsqu’il faut freiner dans des conditions où
la traction est mauvaise.

Bien que les systèmes antiblocage réduisent les risques de blocage des roues, cela
ne signifie pas que la distance de freinage sera plus courte. Les conducteurs qui ne
connaissent pas le système de freinage antiblocage peuvent être surpris de
constater les pulsations qu’ils peuvent sentir lorsqu’ils appliquent les freins
fermement. Sachez à quoi vous attendre afin de ne pas être distrait(e) par les
pulsations ou tenté(e) de relâcher la pression sur la pédale au cours d’une
manœuvre de freinage d’urgence.

Le freinage au seuil

Le freinage au seuil devrait vous permettre d’arrêter rapidement dans votre voie en
gardant la maîtrise de votre véhicule, même si la chaussée est glissante. Cette
technique est généralement utilisée avec un véhicule qui n’est pas doté d’un
système de freinage antiblocage. Freinez aussi fermement que possible jusqu’à ce
qu’une roue commence à se bloquer, puis relâchez légèrement la pédale pour
libérer la roue. Appuyez sur la pédale de freins afin de maximiser le plus possible la
puissance de freinage sans provoquer un dérapage. Si vous sentez qu’une roue
commence à se bloquer, relâchez légèrement la pédale puis enfoncez-la à
nouveau. Ne pompez pas les freins. Répétez cette manœuvre jusqu’à ce que le
véhicule ralentisse à la vitesse voulue.

Les véhicules dotés d’un système de freinage antiblocage devraient permettre de


freiner en gardant la maîtrise du véhicule sur les surfaces glissantes,
automatiquement; appuyez sur la pédale de freins et laissez le système contrôler le
blocage des roues.

Neige
La neige peut être tassée et aussi glissante que la glace. Elle peut aussi être pleine
d’ornières, de traces durcies et de rigoles, ou elle peut être molle. Regardez devant
vous et prévoyez ce que vous devez faire dans les circonstances. Ralentissez sur les
routes enneigées et parsemées d’ornières. Évitez les coups de volant, de frein et
d’accélérateur brusques qui peuvent faire déraper votre véhicule.

N’utilisez pas le régulateur de vitesse lorsqu’il neige ou lorsque les conditions


routières sont mauvaises.

Voile blanc
La poudrerie peut créer un voile blanc qui élimine toute visibilité. Lorsque de la
poudrerie est prévue, ne prenez la route que si cela est nécessaire et redoublez de
prudence.

Conseils pour la sécurité au volant lorsqu'il y a poudrerie et voile blanc


Avant de partir et quand vous êtes au volant, renseignez-vous sur les prévisions
météorologiques et l’état des routes. Si un avertissement météorologique a été
émis ou si on signale que la visibilité et l’état des routes sont mauvais, attendez que
le temps s’éclaircisse avant de prendre la route, si cela est possible. Voici quelques
conseils de sécurité qui vous seront utiles si vous devez traverser une zone de
poudrerie et de voile blanc.

À FAIRE

Ralentissez graduellement et conduisez à une vitesse appropriée compte tenu


des conditions.

Assurez-vous que tous vos feux sont allumés.

Utilisez vos feux de croisement. Les feux de route se reflètent dans la neige, ce
qui réduit votre visibilité. Si votre véhicule est doté de phares antibrouillard,
allumez-les en plus d’utiliser vos feux de croisement.

Faites preuve de patience. Évitez de dépasser, de changer de voie et de croiser


d’autres véhicules.

Laissez une plus grande distance entre votre véhicule et celui qui vous
précède. Vous en aurez besoin pour freiner en toute sécurité.

Restez alerte et regardez aussi loin que possible devant vous.

Atténuez les distractions dans votre véhicule, car vous devez vous concentrer.

Assurez-vous que vos glaces et vos rétroviseurs sont propres. Allumez votre
dégivreur et activez vos essuie-glaces pour voir aussi bien que possible.

Si la visibilité est quasi nulle, quittez la route et garez votre véhicule à un


endroit sécuritaire si possible.

À NE PAS FAIRE

Ne vous arrêtez pas sur la partie carrossable de la route, car vous pourriez
devenir le premier maillon d’une collision en chaîne.

N’accélérez pas pour dépasser un véhicule lent ni pour vous éloigner d’un
véhicule qui vous suit de trop près.

N’OUBLIEZ PAS

Surveillez votre vitesse. Il se pourrait que vous rouliez plus vite que vous ne le
croyez. Si tel est le cas, ralentissez graduellement.
Laissez un espace suffisant entre votre véhicule et celui qui vous précède afin
de pouvoir freiner en toute sécurité.

Restez alerte et calme et faites preuve de patience.

Si la visibilité diminue rapidement, ne vous arrêtez pas sur la route. Rangez


votre véhicule à un endroit sécuritaire et attendez que le temps s’éclaircisse.

Si votre véhicule s’immobilise à cause du mauvais temps, restez à l’intérieur


jusqu’à ce qu’on vous porte secours. Vous y serez au chaud et en sécurité.
Entrebâillez une fenêtre pour assurer une ventilation. Faites tourner votre
moteur le moins souvent possible et allumez vos feux de détresse.

Gardez dans votre véhicule une trousse de survie pour la conduite en hiver
comprenant des vêtements chauds, des aliments énergétiques non
périssables, une lampe de poche, une pelle et une couverture.

Il est important de regarder loin en avant, de surveiller les signes qui indiquent
que vous devez ralentir et de prévoir des conditions de chaussée glissante.

Glace
Dès que la température descend sous le point de congélation, les routes mouillées
deviennent glacées. Les parties de la route qui sont à l’ombre, les ponts et les
viaducs gèlent en premier. Il est important de regarder devant vous, de ralentir et
de repérer les endroits où il pourrait y avoir de la glace. Si la route a un aspect noir
et brillant, méfiez-vous. Elle peut être recouverte d’une mince couche de glace
appelée glace noire. L’asphalte prend généralement une couleur grisâtre en hiver.
Si vous croyez que la chaussée est recouverte de glace noire, ralentissez et
redoublez de prudence.

Chasse-neige
Les véhicules de déneigement qui circulent sur la voie publique sont munis de feux
clignotants bleus visibles à une distance de 150 mètres.

Les feux clignotants bleus vous avertissent de la présence de larges véhicules qui
se déplacent lentement. Certains chasse-neige sont munis d’un soc qui peut
s’étendre sur plus de trois mètres à droite du véhicule. Sur les autoroutes, il est
possible que plusieurs chasse-neige placés côte à côte déneigent simultanément
toutes les voies en déplaçant de l’un à l’autre une couche de neige. N’essayez pas
de vous faufiler entre eux. Cela est très dangereux parce qu’il n’y a pas assez
d’espace et que les amas de neige mouillée peuvent vous faire perdre la maîtrise
de votre véhicule.
Résumé
À la fin de la présente section, vous devriez connaître :

La façon de repérer les situations où votre visibilité pourrait être réduite et les
mesures à prendre

L’incidence que les conditions météorologiques comme la pluie, les


inondations, la neige et la glace peuvent avoir sur votre véhicule et sur votre
capacité à le conduire

Ce qu’il faut faire si votre véhicule dérape ou si vous faites face à une neige très
abondante, un voile blanc ou de la glace noire

La façon de reconnaître les véhicules de déneigement et de partager la route


avec eux

Situations d'urgence
Si vous voyagez souvent ou seul(e), vous devez être prêt(e) à faire face à toute
éventualité. Voici quelques suggestions pour faire face à certaines situations
d’urgence courantes.

Si les freins ne répondent pas


Essayez d’actionner la pédale de frein à plusieurs reprises pour rétablir la pression
hydraulique. Si vous n’obtenez aucun résultat, serrez le frein de stationnement
doucement mais fermement tout en appuyant sur le bouton de déclenchement.
Les nouveaux conducteurs devraient s’exercer à faire un arrêt d’urgence à l’aide du
frein de stationnement dans des conditions contrôlées et sous la surveillance d’un
moniteur de conduite automobile qualifié. Il est rare que les freins des véhicules
modernes cessent entièrement de fonctionner. Cependant, si cela se produit et
que vous parvenez à immobiliser votre véhicule, restez où vous êtes et demandez
de l’aide.

Si l'accélérateur se bloque
Essayez de lever la pédale en glissant votre pied dessous. N’essayez pas de le faire
avec les mains pendant que le véhicule est en marche. Si cela ne fonctionne pas,
allumez vos feux de détresse, passez au neutre et arrêtez-vous dès que vous
pouvez le faire prudemment, de préférence sur l’accotement. Coupez le contact.
Restez où vous êtes et demandez de l’aide.
Si les phares ne fonctionnent pas
Vérifiez l’interrupteur immédiatement. Si le problème persiste, allumez vos feux de
détresse et immobilisez votre véhicule sur l’accotement. Demandez de l’aide. Il est
dangereux et illégal de conduire la nuit sans phares.

Si vous avez des problèmes sur l'autoroute


Dès les premiers signes d’ennuis, commencez à vous ranger sur le bord de la route.
N’attendez pas que votre véhicule tombe en panne. Regardez dans vos
rétroviseurs, allumez vos feux de détresse, retirez votre pied de l’accélérateur et
mettez-vous sur l’accotement le plus proche dès que possible. N’arrêtez jamais
votre véhicule dans les voies de circulation.

Faites preuve de prudence lorsque vous sortez de votre véhicule. Si possible, sortez
par la portière du côté opposé à la circulation. Ne soulevez pas le capot. Pendant
que vous attendez, demeurez dans votre véhicule, les portières verrouillées. Si
quelqu’un s’arrête pour vous aider, demandez-lui d’appeler la police ou le club
automobile pour vous. Si vous avez un téléphone cellulaire, servez-vous-en pour
demander de l’aide.

L’autoroute Queen Elizabeth, les autoroutes de la série 400 et un grand nombre


d’autres routes à grande vitesse sont patrouillées par la Police provinciale de
l’Ontario. Demeurez dans votre véhicule et de l’aide arrivera sous peu.

Si les roues de votre véhicule quittent la chaussée


Restez calme. Agrippez le volant fermement. Relâchez l’accélérateur pour ralentir.
Évitez les coups de frein brusques. Lorsque vous aurez repris la maîtrise de votre
véhicule, tournez le volant vers la chaussée. Soyez prêt(e) à corriger votre
trajectoire et à accélérer lorsque les roues seront de nouveau en contact avec la
chaussée.

Si un pneu éclate
L’éclatement d’un pneu peut causer de très fortes vibrations dans la direction et les
roues, mais ne vous affolez pas. Relâchez l’accélérateur et dirigez le véhicule
fermement dans la direction où vous voulez aller. Immobilisez votre véhicule hors
de la chaussée.

Si vous êtes impliqué(e) dans une collision où il y a des blessés


L’Ambulance Saint-Jean recommande que tous les automobilistes gardent dans
leur véhicule une trousse de premiers soins bien équipée et sachent comment
l’utiliser. La lecture d’un livre sur les premiers soins ou un cours de secourisme
pourrait sauver des vies lors d’une collision.

Tout automobiliste impliqué dans une collision doit demeurer sur les lieux ou y
retourner immédiatement et donner toute l’aide possible. Si vous n’êtes pas
directement impliqué(e) dans la collision, vous devriez vous arrêter pour offrir
votre aide en attendant que la police ou d’autres secouristes arrivent.

Lors d’une collision où il y a des blessés, des fuites possibles de carburant ou des
dégâts matériels graves, demeurez calme et suivez ces étapes :

Allez chercher de l’aide ou demandez à quelqu’un d’autre de le faire. En vertu


de la loi, vous devez signaler toute collision à la police lorsqu’il y a des blessés
ou des dégâts matériels de plus de 2 000 $.

Coupez tous les moteurs et allumez les feux de détresse. Installez des signaux
ou des torches d’avertissement ou demandez à quelqu’un d’avertir les
conducteurs qui approchent.

Ne laissez personne fumer, gratter une allumette ou placer des torches près
des véhicules, au cas où il y aurait une fuite de carburant. Si l’un des véhicules
est en feu, sortez-en les passagers et assurez-vous que tout le monde en est
suffisamment éloigné. S’il n’y a pas de danger d’incendie ou d’explosion, laissez
les blessés où ils se trouvent jusqu’à ce que les secouristes arrivent.

Si vous avez une formation en premiers soins, traitez les blessures selon
l’urgence, compte tenu de votre niveau de formation. Par exemple, dégagez les
voies respiratoires d’une personne pour lui permettre de respirer, donnez la
respiration artificielle ou arrêtez le saignement en appuyant sur la blessure
avec un linge propre.

Si vous n’avez pas de formation en premiers soins, faites preuve de bon sens.
Par exemple, les victimes de collisions subissent souvent un choc nerveux.
Recouvrez la victime d’un veston ou d’une couverture pour atténuer les effets
du choc.

Demeurez avec les blessés jusqu’à l’arrivée des secouristes.

Les véhicules en panne sur l’autoroute peuvent être dangereux pour vous et
pour les autres automobilistes. Prenez toutes les mesures nécessaires pour
veiller à la sécurité de toutes les personnes impliquées dans une collision.
Si vous êtes impliqué(e) dans une collision où il n'y a pas de
blessés
Faites ce qui suit si vous êtes impliqué(e) dans une collision où il n’y a pas de
blessés :

1. Si les véhicules ne sont pas en panne, éloignez-les autant que possible des
voies de circulation. Cette mesure ne devrait pas nuire à l’enquête policière.
C’est particulièrement important lorsque la collision se produit sur une route
où la circulation est dense et rapide et où il serait dangereux de laisser les
véhicules. Donc, en cas de collision mineure sans blessés, si les véhicules
peuvent se déplacer, dégagez la route. Si vous ne pouvez pas déplacer les
véhicules hors de la route, installez des signaux ou des torches d’avertissement
à une distance suffisante pour permettre aux autres automobilistes de ralentir
ou de s’arrêter.

2. Appelez le corps de police approprié (provincial ou local, selon l’endroit où a eu


lieu la collision). En vertu de la loi, vous devez signaler à la police toute collision
s’il y a des blessés ou des dégâts matériels de plus de 2 000 $.

3. Apportez toute l’aide nécessaire à la police ou à toute personne dont le


véhicule est endommagé. Donnez notamment à la police vos nom et adresse,
le nom et l’adresse du propriétaire enregistré du véhicule, le numéro de la
plaque et du certificat d’immatriculation du véhicule et le certificat d’assurance.

4. Obtenez le nom, l’adresse et le numéro de téléphone de tous les témoins.

5. Si les dégâts matériels sont inférieurs à 2 000 $, vous devez, selon la loi,
échanger les renseignements pertinents avec la personne dont le véhicule a
subi les dégâts. Cependant, il n’est pas obligatoire de signaler la collision à la
police.

6. Si vous avez un appareil photo ou un téléphone cellulaire pouvant prendre des


photos, et si vous pouvez le faire en toute sécurité, prenez des photos de la
scène où la collision est survenue.

7. Si votre véhicule doit être remorqué, prenez le nom du conducteur et le


numéro de licence de la dépanneuse et (ou) de la société de remorquage.
Assurez-vous de bien comprendre où on remorque votre véhicule.

8. Communiquez avec votre compagnie d’assurance dans les plus brefs délais si
vous entendez présenter une demande d’indemnisation.

Résumé
À la fin de la présente section, vous devriez connaître :
Ce qu’il faut faire en situation d’urgence (p. ex., défectuosité mécanique, si les
roues quittent la chaussée, en cas de problème avec votre véhicule sur une
autoroute)

Les étapes à suivre si vous êtes impliqué(e) dans une collision avec ou sans
blessés

Driving efficiently
Vehicles powered by gasoline and diesel give off air pollutants and gases such as
oxides of carbon, nitrogen and sulphur, hydrocarbons and soot. These pollutants
affect the quality of the air we breathe, our health, crop yields and even the global
climate.

Hydrocarbons and oxides of nitrogen react in sunlight to form ground-level ozone,


better known as smog. Smog is a major health hazard responsible for respiratory
ailments and other illnesses. Oxides of sulphur and nitrogen combine with water
vapour to form acid rain, which damages our lakes, forests and crops.

Global warming is the result of too much carbon dioxide and other gases trapping
heat in our atmosphere. Global warming could cause average temperatures to rise,
causing droughts, crop failures, lower water levels and more frequent and severe
storms.

A car gives off less carbon dioxide than a larger vehicle, such as an airplane, truck,
bus or train, does. However, because so many people own cars and drive them so
often, cars are responsible for nearly half the carbon dioxide produced by all forms
of transportation. Vehicles that carry large numbers of passengers, such as buses,
produce less carbon dioxide per passenger than cars.

As a driver, you can help to protect the environment from the harmful effects of
driving by following these suggestions. Many of them can also save you money. For
further information visit the Fleetsmart (http://www.fleetsmart.gc.ca) website.

Before you drive

Plan ahead. Combine several errands into one trip.

Avoid driving during rush hours. Driving in off-peak times takes less time, uses
less fuel and releases fewer emissions.
Pay attention to smog alerts. It is especially important to follow these
suggestions on days when smog is bad.

For short trips, consider walking or cycling.

For longer trips, public transit is an environmentally friendly alternative to


driving alone.

Carpool whenever possible. If you want to meet at a central location, there are
free carpool lots in many parts of the province.

While driving

Avoid starting your vehicle unnecessarily. A large burst of pollutants is emitted


when a cold engine is started.

Turn off your vehicle if parked more than 10 seconds. Even in cold weather,
vehicle engines warm up within 30 seconds.

Obey the speed limits. Driving at high speed uses more fuel and increases your
chances of a serious collision.

On the freeway, use your vehicle’s overdrive gear and cruise control for better
fuel efficiency.

Remove unnecessary weight from your vehicle, such as heavy baggage, wet
snow and winter sand or salt.

Maintain your vehicle’s aerodynamics. Remove roof racks and compartments


when not in use. At high speeds, use your vents instead of opening the
windows.

Use your vehicle’s air conditioning wisely. Use your windows and vents in city
and stop-and-go traffic. At high speeds, using your air conditioning is usually
more fuel efficient than opening your windows and reducing the vehicle’s
aerodynamics.

Don't “top-off” the tank when refueling. Spilled fuel releases harmful vapours.

At the garage

Regular maintenance will keep your vehicle running at maximum efficien­cy,


reducing the fuel you need to buy and the pollutants your vehicle emits.

Keep your vehicle’s engine well tuned. Worn spark plugs, dragging brakes, low
transmission fluid or a transmission not going into high gear can increase fuel
consumption substantially.
Follow the recommended maintenance schedule in your vehicle owner’s
manual to maximize fuel efficiency.

Have any fluid leaks checked by a specialist to avoid engine damage and
harming the environment.

Keep your tires properly inflated to reduce your fuel bill, emissions and tire
wear.

Have your vehicle’s alignment checked regularly to reduce uneven tire wear
and fuel consumption.

(For more information on driving efficiently, see the section on maintaining your
vehicle (https://www.ontario.ca/document/official-mto-drivers-handbook/maintaining-your-
vehicle) ).

Drivers are reminded that many collisions occur when the driving environment is
less than optimal. Whether driving at night, during times of reduced visibility or
when road conditions are wet and slippery, drivers are encouraged to use the
appropriate safe-driving tips provided in this handbook.

10 ways you can help make Ontario’s roads the safest in North
America

1. Don't drink and drive. Don't drive when you're taking medication that will
affect your driving.

2. Always wear your seatbelt and make sure passengers are using the
appropriate child car seat,booster seat or seatbelt.

3. Obey the speed limits. Slow down when road and weather conditions are poor.

4. Don't take risks: don't cut people off in traffic, make sudden lane changes or
run yellow lights.

5. Don't drive when you're tired, upset or sick.

6. If you're in doubt, let the other driver go first - yield the right-of-way.

7. Keep at least a two-second space between your vehicle and the one ahead. To
check your distance: start counting when the vehicle ahead passes a fixed
object, stop counting when your vehicle reaches the same spot.

8. Cut the distractions: don't overcrowd the vehicle or play loud music.

9. Always check your blind spot: look in your mirror and over your shoulder
before you change lanes.
10. Check traffic in all directions, including any sidewalks and paths/trails, before
entering an intersection.

Summary
By the end of this section, you should know:

How passenger vehicles affect the environment

Ways to reduce the amount you drive

Ways to conserve fuel and reduce emissions when you drive

Panneaux de signalisation et feux de


circulation
Les lois régissant la circulation englobent les panneaux de signalisation, les feux de
circulation, les signaux pour piétons et les marques sur la chaussée qui indiquent
aux automobilistes et aux autres usagers de la route ce qu’ils doivent faire dans
certaines situations. Le présent chapitre vous explique ce à quoi ressemblent ces
indications et leur signification.

Panneaux de signalisation (https://www.ontario.ca/fr/document/guide-officiel-de-


lautomobiliste/panneaux-de-signalisation)

Feux de circulation (https://www.ontario.ca/fr/document/guide-officiel-de-


lautomobiliste/feux-de-circulation)

Signaux pour piétons (https://www.ontario.ca/fr/document/guide-officiel-de-


lautomobiliste/signaux-pour-pietons)

Marques sur la chaussée (https://www.ontario.ca/fr/document/guide-officiel-de-


lautomobiliste/marques-sur-la-chaussee)

Panneaux de signalisation
Les panneaux de signalisation vous donnent d’importants renseignements qui
vous aident à respecter la loi, vous informent de conditions dangereuses et vous
aident à choisir votre itinéraire. Ces panneaux comportent différents symboles,
couleurs et formes qui permettent aux automobilistes de les reconnaître
facilement.
Voici quelques-uns des nombreux panneaux que vous verrez le long des routes de
l'Ontario.

Le panneau d’arrêt, de forme octogonale, en lettres blanches sur fond rouge,


signifie que vous devez immobiliser complètement votre véhicule à la ligne d’arrêt
si elle est indiquée sur la chaussée. S’il n’y a pas de ligne d’arrêt, arrêtez-vous au
passage protégé pour piétons. S’il n’y a pas de passage protégé, arrêtez-vous à la
limite du trottoir. S’il n’y a pas de trottoir, arrêtez-vous à la limite de l’intersection.
Attendez que la voie soit libre avant de vous engager dans l’intersection.

Le panneau de zone d’école, de forme pentagonale et comportant des symboles


noirs sur fond jaune/vert fluorescent, vous avertit que vous approchez d’une zone
d’école. Ralentissez, redoublez de prudence et faites attention aux enfants.

Le panneau de cession de passage, de forme triangulaire, blanc avec une bordure


rouge, signifie que vous devez céder le passage aux véhicules qui se trouvent dans
l’intersection ou à proximité. Arrêtez-vous au besoin et ne repartez que si la voie
est libre.

Un panneau en croix, blanc avec une bordure rouge, vous avertit que vous aurez à
franchir un passage à niveau. Ralentissez et regardez des deux côtés pour voir si
un train approche. Préparez-vous à arrêter.
Il existe quatre autres types de panneaux : les panneaux de réglementation,
d’avertissement, de dangers temporaires, et d’information et de direction.

Panneaux de réglementation
Ces panneaux donnent des directives que vous devez suivre. Ils sont
habituellement rectangulaires ou carrés et portent des lettres noires, blanches ou
de couleur sur fond blanc ou noir. Un panneau qui porte un cercle vert indique que
vous pouvez ou devez exécuter l’activité décrite à l’intérieur du cercle. Un cercle
rouge traversé d’une ligne signifie que l’activité décrite est interdite.

Voici quelques-uns des panneaux de réglementation les plus courants.

Cette route est une piste cyclable officielle. Faites attention aux cyclistes et
préparez-vous à partager la route avec eux.

Stationnement autorisé entre les panneaux aux heures indiquées. (Utilisés en


paires ou en groupes.)

Voie où les motoneiges peuvent circuler.

Sens interdit.

Arrêt interdit entre les panneaux, même pour un bref instant. (Utilisés en paires ou
en groupes.)
Arrêt interdit entre les panneaux, sauf pour prendre ou déposer des passagers.
(Utilisés en paires ou en groupes.)

Stationnement interdit entre les panneaux, sauf pour prendre ou déposer des
passagers ou des marchandises. (Utilisés en paires ou en groupes.)

Virage à gauche interdit.

Défense de traverser l'intersection.

Demi-tour interdit.

Défense de tourner à droite lorsque le feu de circulation est au rouge.


Défense de tourner à gauche aux heures et aux jours indiqués.

Stationnement réservé aux véhicules munis d'un Permis de stationnement


accessible valide.

Route interdite aux bicyclettes.

Route interdite aux piétons.

Îlot de circulation — gardez la droite.

Panneau avancé de changement de limite de vitesse.


Défense de dépasser.

Obligation pour les véhicules lents de circuler à droite sur les routes à voies
multiples.

Indique les endroits dans la collectivité où les piétons courent un risque particulier.
Les délits de la route commis dans cette zone sont assujettis à des amendes
accrues.

La limite de vitesse dans cette zone est réduite pendant les heures d'école.
Observez la limite de vitesse indiquée lorsque les feux jaunes clignotent.

Vous devez vous arrêter en présence d'un autobus scolaire lorsque les feux
clignotent.
Ce panneau est installé sur les routes à voies multiples sans terre-plein central. Il
informe les conducteurs conduisant dans les deux directions qu'ils doivent arrêter
quand les feux d'un autobus scolaire clignotent.

Ces panneaux, placés au-dessus de la route ou au niveau du sol à l’approche d’une


intersection, indiquent aux automobilistes la direction qu’ils doivent prendre. Par
exemple, l’automobiliste qui se trouve dans la voie nº 1 doit tourner à gauche;
l’automobiliste qui se trouve dans la voie nº 2 doit tourner à gauche ou aller tout
droit; l’automobiliste qui se trouve dans la voie nº 3 doit tourner à droite.

Sens unique.

Panneau indiquant un passage pour piétons. Vous devez être prêt(e) à arrêter et à
leur céder le passage.

Ce panneau, installé au-dessus de la route ou au niveau de la chaussée, indique


que la voie est réservée aux véhicules tournant à gauche dans les deux sens.
Panneau indiquant que cette zone est réservée aux véhicules munis d’un Permis
de stationnement accessible valide pour prendre ou déposer des passagers ayant
un handicap.

Voies réservées à certains types de véhicules, en tout temps ou à certains


moments. Différents symboles sont utilisés selon le genre de véhicules. Par
exemple : autobus, taxis, véhicules transportant trois personnes ou plus,
bicyclettes.

Panneau indiquant qu’il faut rester dans la voie de droite sauf pour dépasser sur
un tronçon de route à deux voies muni de voies pour véhicules lents ou de voies de
dépassement.

Ce panneau, à l’arrière des autobus de transport en commun, rappelle que la loi


exige qu’un conducteur cède le passage à un autobus, lorsque le conducteur d’un
autobus arrêté à un arrêt réservé aux autobus signale son intention de réintégrer
la voie.
La route bifurque à droite.

Zone d’embarquement des autobus scolaires, sous l’utilisation des feux rouges
clignotants et du bras d’arrêt.

Panneaux annonçant une voie réservée aux véhicules


multioccupants (VMO)
Seuls les véhicules de transport en commun comme les autobus ou les véhicules
personnels transportant un nombre déterminé de passagers peuvent circuler sur
cette voie.

Dans cette zone, les véhicules ne peuvent pas changer de voies pour entrer dans la
voie réservée aux véhicules multioccupants ou en sortir.
Panneaux d'avertissement
Ces panneaux vous avertissent de conditions dangereuses ou inhabituelles telles
qu'une courbe, un virage, une pente ou un chemin de traverse. Ils ont
habituellement la forme d'un losange et portent des lettres ou des symboles noirs
sur fond jaune.

Voici quelques-uns des panneaux d'avertissement les plus courants.

Pont étroit.

Bifurcation.

Intersection. La flèche indique la priorité.

Carrefour giratoire. Ralentir. Les flèches dessinées dans le sens antihoraire


indiquent la direction de la circulation dans le carrefour giratoire.
Les automobilistes se trouvant sur le chemin de traverse n'ont pas une bonne vue
de la circulation à l'intersection.

Chaussée rétrécie.

Courbe légère.

Installé sous un panneau de courbe, ce panneau indique la vitesse maximum pour


négocier la courbe sans danger.

Courbe ou virage raide.

Panneaux placés en groupes pour guider les automobilistes et les aider à négocier
les courbes raides.
Route sinueuse.

Pont basculant ou tournant permettant le passage des bateaux.

Fin de la chaussée asphaltée.

Passage de bicyclettes.

Signal avancé de panneau d'arrêt. Ralentissez.

Le panneau Partagez la route sert à avertir les automobilistes qu’ils doivent laisser
un espace sécuritaire sur la route pour les bicyclettes et autres véhicules. Ce
panneau averti également les automobilistes et les cyclistes de faire preuve de
prudence accrue.
Panneau qui rappelle aux automobilistes qu'ils doivent partager la route avec les
véhicules venant en sens inverse.

Panneau qui avertit les automobilistes que la chaussée est glissante lorsqu'elle est
mouillée. Ralentissez et redoublez de prudence.

Présence d'un objet dangereux près du bord de la chaussée. Les lignes


descendantes indiquent la direction à suivre pour contourner l'obstacle.

Début des chaussées séparées : à partir de ce point, la circulation se fait dans les
deux sens sur des routes séparées. Restez à droite. Chaque route est à sens
unique.

Fin de la voie de droite. Les automobilistes qui se trouvent dans cette voie doivent
s'insérer prudemment dans la voie de gauche.

Signal avancé de feux de circulation. Ralentissez.


Pente abrupte. Vous devrez peut-être rétrograder.

Voies convergentes. Il appartient aux automobilistes circulant sur les deux voies de
veiller à ce que la convergence se fasse sans danger.

Passage de motoneiges.

Fin des chaussées séparées. À partir de ce point, la circulation se fait dans les deux
sens. Demeurez dans la voie de droite.

Passage inférieur ou souterrain. Faites attention si vous conduisez un véhicule


surélevé. La hauteur dont vous disposez est indiquée sur le panneau.

Route cahoteuse ou inégale. Ralentissez et gardez la maîtrise de votre véhicule.


Panneau avancé de passage à niveau. Attention aux trains. Ce panneau indique
également l'angle de la voie ferrée par rapport à la route.

Virage ou courbe raide dans la direction indiquée par la flèche. La bordure en


damier indique un danger. Ralentissez et redoublez de prudence.

Tronçon de route fréquemment traversé par des chevreuils. Redoublez de


prudence.

Entrée de camion du côté droit de la route. Si le camion sur le panneau est à la


gauche de la chaussée, l'entrée est située du côté gauche de la route.

Limite de vitesse sur une bretelle.


Attention aux piétons. Préparez-vous à partager la route avec eux.

Éboulis. Redoublez de prudence pour éviter les collisions.

Il est possible que de l'eau s'écoule sur la route.

Ce panneau indique que vous approchez d'un arrêt caché d'autobus scolaire.
Ralentissez et redoublez de prudence. Faites attention aux enfants. Vous pourriez
rencontrer un autobus scolaire dont les feux rouges clignotent.

Entrée d'autobus sur la droite. Il faut être prêt(e) à céder le passage aux autobus
qui entrent sur la route.

Entrée de camions à incendie sur la droite. Il faut être prêt(e) à céder le passage
aux camions à incendie qui entrent sur la route.
Panneaux avancés de passage d'élèves. Faites attention aux enfants et suivez les
directives du passeur ou du brigadier scolaire.

Panneaux annonçant des dangers temporaires


Ces panneaux informent les automobilistes de situations temporaires telles que
des travaux de voirie, des détours, la fermeture de voies ou la présence de
signaleurs sur la route. Ces panneaux sont habituellement en forme de losange et
portent des lettres ou des symboles noirs sur fond orange.

Voici quelques-uns des panneaux de dangers temporaires les plus courants.

Travaux de construction à un kilomètre.

Travaux de voirie.

Travaux d'arpentage sur la route.


Signaleur. Ralentissez et suivez les instructions.

Indique que vous entrez dans une zone de construction. Redoublez de prudence et
préparez-vous à ralentir.

Détour temporaire.

Les flèches à feux clignotants indiquent la direction à suivre.

Le revêtement a été crénelé ou rainuré, ce qui peut nuire à la capacité de freinage


de votre véhicule. Respectez la limite de vitesse et redoublez de prudence. La
traction peut être moindre pour les motocyclettes.
La voie est fermée plus loin en raison de travaux. Respectez la limite de vitesse et
passez dans l'autre voie de circulation.

Voie fermée. Modifiez votre vitesse pour passer dans la voie de circulation indiquée
par la flèche.

Ne dépassez pas la personne ou le véhicule qui affiche ce panneau.

Ralentissez et préparez-vous à arrêter.

Suivez le détour indiqué sur le panneau jusqu'à ce que vous reveniez au trajet
habituel.

Double les amendes prévues conformément au Code de la route pour les excès de
vitesse dans les zones de construction désignées en présence de travailleurs.
Panneaux d'information et de direction
Ces panneaux vous indiquent les distances et vous renseignent sur les
destinations. Ils sont habituellement rectangulaires et portent des lettres blanches
sur fond vert. D'autres panneaux de couleurs différentes vous indiquent les
services et les attractions.

Voici quelques-uns des panneaux d'information les plus courants.

Directions à suivre pour se rendre aux villes les plus proches.

Indique la distance en kilomètres des villes.

Différents panneaux sont utilisés sur les autoroutes. Dans les régions urbaines, un
grand nombre de bretelles de sortie ont plus d'une voie. Les panneaux installés au-
dessus de la route ou au niveau du sol aident les automobilistes à choisir la voie
appropriée selon qu'ils veulent sortir de l'autoroute ou continuer d'y circuler.

Signal avancé utilisant des flèches pour indiquer les voies qui permettent de sortir
de l'autoroute. Des panneaux sont également installés aux sorties.
Il arrive parfois que plus d’une voie permette de sortir de l’autoroute. Les flèches
correspondant aux voies de sortie sont indiquées sur le signal avancé dans une
case jaune avec le mot « exit » (sortie) en dessous.

Les échangeurs ou sorties d'autoroute portent des numéros qui correspondent à la


distance depuis le début de l'autoroute. Par exemple, la sortie 204 sur l'autoroute
401 est à 204 kilomètres de Windsor, là où l'autoroute commence. Les distances
peuvent être calculées en soustrayant un numéro de sortie du numéro précédent.

Le mot « VIA » indique la route qu'il faut emprunter pour se rendre à destination.

Indique les sorties du prochain carrefour giratoire et où elles mènent.

Ces panneaux changent selon les conditions de la circulation et informent les


automobilistes des retards et des voies fermées.

Indique les différents services offerts tels que les hôpitaux, les aéroports, les
universités et les stationnements pour usagers du covoiturage.
Indique la direction à suivre pour se rendre à une gare.

Indique la direction à suivre pour se rendre à un aéroport.

Indique les établissements accessibles aux personnes en fauteuil roulant.

Autres panneaux
Voici quelques exemples d'autres panneaux courants.
Panneau D OVERSIZE LOAD (charge de dimensions exceptionnelles)

Le panneau de véhicule lent

Le panneau de véhicule lent est un triangle orange avec une bordure rouge. Il
signale aux autres conducteurs que le véhicule circule à 40 km/h ou moins. Les
tracteurs agricoles, l'équipement et la machinerie agricoles et les véhicules
automobiles qui roulent à moins de 40 km/h doivent porter ce panneau à l'arrière
lorsqu'ils circulent sur une voie publique. Faites attention à ces véhicules lents et
ralentissez au besoin.
Le panneau de détour d'urgence

Les panneaux de détour d'urgence sont utilisés pour la fermeture non prévue
d'une route provinciale lorsque la police provinciale de l'Ontario détourne la
circulation. Ces panneaux sont situés sur les parcours de déviation et donnent des
indications aux automobilistes afin de contourner la partie de la route fermée et de
retourner sur la route en question.

Véhicule utilitaire long

Ce panneau indique un véhicule utilitaire long comportant deux remorques et


pouvant mesurer jusqu’à 40 mètres de longueur. Il est important de pouvoir
reconnaître les véhicules utilitaires longs sur la route selon les panneaux qui se
trouvent à l’arrière de ceux-ci et de pouvoir anticiper leur longueur accrue ainsi que
la vitesse limite à laquelle ils circulent lorsque vous vous préparer à doubler de tels
véhicules.

Panneaux pour véhicules de secours


Il y a parfois un numéro au bas d'un panneau pour aider les conducteurs et les
véhicules de secours à déterminer le meilleur moyen de se rendre à destination.

Panneaux bilingues
Ces panneaux sont placés dans les régions bilingues désignées. Lisez le message
dans la langue que vous comprenez le mieux. Les messages bilingues peuvent se
trouver sur le même panneau ou sur deux panneaux différents. Dans ce cas, le
panneau en français est placé tout de suite après le panneau en anglais.

Résumé
À la fin de la présente section, vous devriez connaître :

La différence entre les panneaux de réglementation, d’avertissement, de


dangers temporaires, d’information et de direction

La façon d’interpréter les symboles et les messages de certains panneaux


courants dans chacune des catégories

Feux de circulation
Les feux de circulation avisent les automobilistes et les piétons de ce qu’ils doivent
faire aux intersections et le long des routes. Ils disent aux usagers de la route
quand arrêter et repartir, quand et comment tourner et quand redoubler de
prudence.

Feu vert
Un feu vert indique que vous pouvez tourner à gauche, continuer tout droit ou
tourner à droite après avoir cédé le passage aux véhicules et aux piétons se
trouvant déjà dans l’intersection. Lorsque vous tournez à gauche ou à droite, vous
devez céder le passage aux piétons qui traversent l’intersection.

Feu jaune
Le feu jaune indique que le feu rouge est sur le point de s’allumer. Vous devez
arrêter si vous pouvez le faire sans danger; sinon, continuez avec prudence.
Feu rouge
Un feu rouge indique que vous devez immobiliser votre véhicule, soit à la ligne
d’arrêt marquée sur la chaussée ou, à défaut, au passage protégé pour piétons,
qu’il soit marqué ou non. S’il n’y a pas de passage protégé, arrêtez-vous à la limite
du trottoir. S’il n’y a pas de trottoir, arrêtez-vous à la limite de l’intersection.

Attendez que le feu devienne vert et que l’intersection soit dégagée avant de
démarrer.

Sauf indication contraire, vous pouvez, à un feu rouge, tourner à droite, et tourner
à gauche pour passer d’une rue à sens unique à une autre rue à sens unique. Vous
devez d’abord immobiliser votre véhicule et attendre que la voie soit libre.

Feux et flèches facilitant les virages


Les feux verts clignotants et les flèches vertes aident les automobilistes à tourner.

Flèche ou feu vert avancé


Lorsque vous faites face à un feu vert clignotant ou à une flèche verte pointant vers
la gauche associée à un feu vert, vous pouvez tourner à gauche, continuer tout
droit ou tourner à droite. C’est ce qu’on appelle un feu avancé, car les véhicules
venant en sens inverse font face à un feu rouge.

Les piétons ne doivent pas traverser la rue lorsque le feu vert clignote sauf si un
signal pour piétons le leur permet.
Virage à gauche simultané
Lorsqu’une flèche verte de virage à gauche est allumée en même temps qu’un feu
rouge, vous pouvez tourner à gauche si vous vous trouvez dans la voie de virage à
gauche. Les automobilistes venant en sens inverse peuvent également tourner à
gauche parce qu’ils font face eux aussi à une flèche verte de virage à gauche.

Après la flèche verte de virage à gauche, une flèche jaune peut s’allumer, ce qui
signifie que le feu vert est sur le point de s’allumer pour les véhicules circulant dans
l’un ou l’autre ou les deux sens. N’amorcez pas votre virage à gauche. Immobilisez
votre véhicule si vous pouvez le faire sans danger, sinon complétez votre virage
avec prudence.

Vous pouvez tout de même tourner à gauche lorsque le feu vert est allumé.
Cependant, vous devez céder le passage aux autres véhicules et aux piétons. Si le
feu rouge s’allume après que vous vous êtes engagé(e) dans l’intersection,
complétez votre virage lorsque vous pouvez le faire sans danger.
Les piétons ne doivent pas traverser la rue lorsque la flèche verte de virage à
gauche est allumée sauf si un signal pour piétons le leur permet.

Feux de priorité pour les véhicules de transport en commun


Les automobilistes et les piétons doivent céder le passage aux véhicules de
transport en commun lorsqu’un feu de priorité pour ces véhicules est allumé. Ce
feu circulaire, placé au-dessus d’un feu ordinaire, est formé d’une barre blanche
verticale sur fond foncé. Il permet aux véhicules de transport en commun de
continuer tout droit, de tourner à gauche ou de tourner à droite pendant que la
circulation en conflit fait face à un feu rouge.

Virage à gauche entièrement protégé


On trouve à certaines intersections des feux de circulation distincts pour les
véhicules qui tournent à gauche et ceux qui continuent tout droit ou tournent à
droite.

Lorsqu'une flèche de virage à gauche s'allume pour les véhicules roulant dans la
voie de virage à gauche, un feu rouge sera généralement allumé pour les véhicules
qui continuent tout droit ou ceux qui tournent à droite. Vous pouvez tourner à
gauche si vous vous trouvez dans la voie de virage à gauche. Les véhicules venant
en sens inverse peuvent également tourner à gauche.
Après la flèche verte de virage à gauche, un feu jaune s’allume pour les véhicules se
trouvant dans la voie de virage à gauche.

Après le feu jaune, le feu rouge s’allume pour les véhicules se trouvant dans la voie
de virage à gauche. Un feu vert s’allume pour les véhicules qui vont tout droit ou
ceux qui tournent à droite. Il peut aussi s’agir d’une flèche verte pointant tout droit
et vers la droite.

À ces intersections, il est interdit de commencer à tourner à gauche après que le


feu vert s’allume pour les automobilistes qui vont tout droit ou ceux qui tournent à
droite. Si le feu passe au jaune pendant que vous êtes dans l’intersection,
complétez votre virage avec prudence.

Feu rouge clignotant


Vous devez vous arrêter complètement à un feu rouge clignotant. Vous pouvez
repartir uniquement si vous pouvez le faire sans danger.

Feu jaune clignotant


Un feu jaune clignotant signifie que vous devez redoubler de prudence lorsque
vous traversez une intersection.
Feux de circulation hors service
Pendant une panne d'électricité, les feux de circulation aux intersections ne
fonctionnent pas. Cédez le passage aux véhicules se trouvant dans l'intersection ou
à ceux s'engageant dans l'intersection qui se trouvent à votre droite. Avancez
prudemment et engagez-vous dans l'intersection comme s'il s'agissait d'une
intersection dotée d'arrêts aux quatre coins.

Fanaux clignotants
Un fanal clignotant est un feu de circulation unique suspendu au-dessus d'une
intersection ou placé au-dessus de panneaux ou sur des obstacles le long de la
route.

Fanal rouge clignotant


Un fanal rouge clignotant installé au-dessus d'une intersection ou d'un panneau
d'arrêt signifie que vous devez immobiliser votre véhicule. Engagez-vous dans
l'intersection uniquement si vous pouvez le faire sans danger.

Fanal jaune clignotant


Un fanal jaune clignotant installé au-dessus d'une intersection ou d'un panneau
d'avertissement ou sur un obstacle sur la route vous avertit d'avancer
prudemment.
Résumé
À la fin de la présente section, vous devriez connaître :

Les différents symboles et couleurs utilisés sur les feux de circulation et ce


qu’ils signifient

La façon d’effectuer des virages à l’aide des flèches ou feux verts avancés

La façon de procéder à l’approche de feux jaunes ou rouges clignotants

Ce qu’il faut faire quand les feux de circulation sont hors service

Signaux pour piétons


Les signaux pour piétons aident ces derniers à traverser la rue aux intersections
dotées de feux de circulation. Les piétons peuvent traverser la rue au signal
constitué d’une silhouette blanche. Une main orange fixe ou clignotante signifie
que les piétons ne doivent pas commencer à traverser.

Illustration 3-3-1

Les piétons faisant face au signal représentant une silhouette en marche peuvent
traverser en direction du signal. Pendant qu’ils traversent, ils ont la priorité sur tous
les véhicules.

Les piétons faisant face à un signal représentant une main orange fixe ou
clignotante ne doivent pas commencer à traverser la rue. Ceux qui ont déjà
commencé à traverser lorsque le signal apparaît devraient se diriger le plus
rapidement possible vers un endroit sûr. Pendant qu’ils traversent, les piétons ont
toujours la priorité sur les véhicules.
Illustration 3-3-2

Aux intersections protégées où il n’y a pas de signaux pour piétons, les piétons qui
font face à un feu vert peuvent traverser, sauf s’il s’agit d’un feu vert clignotant ou
d’une flèche verte de virage à gauche.

Signaux pour piétons aux intersections


Quand des boutons poussoirs pour piétons sont installés aux intersections, les
piétons doivent les utiliser pour que le signal de passage s’affiche. Le signal de
passage destiné aux piétons leur donne plus de temps pour traverser la rue que
les feux de circulation ordinaires. Sur une route achalandée, un signal pour piétons
placé à une intersection aide ces derniers à traverser la route en toute sécurité en
indiquant aux automobilistes qu’ils doivent s’arrêter. On trouve à cette intersection
un ou plusieurs passages protégés pour piétons, des signaux pour piétons (walk et
don’t walk), des dispositifs à boutons pour les piétons et des feux de circulation sur
la route principale seulement. Des panneaux d’arrêt contrôlent la circulation sur les
routes transversales moins achalandées.

Vous devez observer la circulation, respecter les règles de la circulation et faire


preuve de prudence quand vous vous engagez dans ces intersections. Reportez-
vous à la section décrivant la marche à suivre pour traverser une intersection
(https://www.ontario.ca/fr/document/guide-officiel-de-lautomobiliste/aux-intersections) .

Résumé
À la fin de la présente section, vous devriez connaître :

Ce que signifient les symboles pour piétons

En quoi consiste un signal pour piétons aux intersections et comment l’utiliser

Marques sur la chaussée


Les marques sur la chaussée complètent les panneaux de signalisation et les feux
de circulation et vous indiquent le sens de la circulation et les voies que vous
pouvez ou ne pouvez pas emprunter. Les marques sur la chaussée servent à
diviser les voies de circulation, à indiquer les voies de virage, les passages pour
piétons et les obstacles et vous disent quand il est trop dangereux de dépasser.

Les lignes jaunes séparent les véhicules circulant en sens inverse. Les lignes
blanches séparent les véhicules circulant dans la même direction.

Illustration 3-1

Une ligne continue à gauche de la voie où vous circulez signifie qu'il est dangereux
de dépasser. (La voiture « A » ne devrait pas dépasser.)

Illustration 3-2

Une ligne discontinue à gauche de la voie où vous circulez signifie que vous pouvez
dépasser si la voie est libre. (La voiture « A » peut doubler si la ligne discontinue
couvre une distance suffisante pour lui permettre de dépasser en toute sécurité.)
Illustration 3-3

Des lignes discontinues plus larges et plus rapprochées les unes des autres que les
lignes discontinues ordinaires s'appellent des lignes de continuité. Lorsque des
lignes de continuité se trouvent à votre gauche, cela signifie généralement que la
voie dans laquelle vous circulez se termine ou devient une sortie et que vous devez
changer de voie si vous voulez continuer de rouler dans la même direction. Si des
lignes de continuité se trouvent à votre droite, vous pouvez continuer dans la
même direction.

Illustration 3-4

Une ligne d’arrêt est une ligne blanche continue peinte sur la chaussée à une
intersection. Elle indique l’endroit où vous devez vous arrêter. S’il n’y a pas de ligne
d’arrêt à l’intersection, vous devez vous arrêter au passage protégé pour piétons,
qu’il soit marqué ou non. S’il n’y a pas de passage protégé, arrêtez-vous à la limite
du trottoir. S’il n’y a pas de trottoir, arrêtez-vous à la limite de l’intersection.
Illustration 3-5

Un passage protégé pour piétons est indiqué par deux lignes blanches parallèles
peintes sur la chaussée. Cependant, les passages protégés pour piétons aux
intersections ne sont pas toujours indiqués. S’il n’y a pas de ligne d’arrêt, arrêtez-
vous au passage protégé. S’il n’y a pas de passage protégé, arrêtez-vous à la limite
du trottoir. S’il n’y a pas de trottoir, arrêtez-vous à la limite de l’intersection.

Illustration 3-6

Une flèche blanche peinte sur une voie signifie que vous ne pouvez vous déplacer
que dans la direction indiquée par la flèche.

Illustration 3-7

Un passage pour piétons est indiqué par des panneaux, des feux jaunes supérieurs
et des marques sur la chaussée.
Un passage pour piétons est indiqué par deux
lignes blanches doubles parallèles traversant la chaussée et un « X » dans chaque
voie à proximité du passage.
Les conducteurs et les cyclistes doivent s’arrêter avant la ligne et céder le passage
aux piétons jusqu’à ce que ceux-ci aient complètement traversé la route et dégagé
la chaussée.

Illustration 3-8

Deux lignes continues peintes sur la chaussée aident les automobilistes à éviter les
objets fixes tels que les piliers de pont ou les îlots de béton. Des bandes jaunes et
noires sont également peintes sur l’objet lui-même pour avertir les automobilistes.

Illustration 3-9

Résumé
À la fin de la présente section, vous devriez connaître :

La façon dont les marques sur la chaussée aident à contrôler la circulation

Ce qu’indiquent les différents types de marques et les couleurs sur la chaussée

Garder son permis de conduire


En Ontario, le permis de conduire est une carte plastifiée portant une photo et la
signature du ou de la titulaire. Tous les conducteurs ontariens doivent avoir ce
permis.
Vous devez toujours être en possession de votre permis lorsque vous êtes au
volant.

Renouvellement du permis
Vous recevrez une formule de demande de renouvellement par la poste. Apportez
cette formule à un centre ServiceOntario de la province. Tous disposent de
l’équipement nécessaire pour prendre des photographies. On vous demandera de
signer la formule, de présenter les pièces d’identité nécessaires, d’acquitter les
droits exigés et de vous faire photographier. On vous remettra un permis
temporaire sur place si votre demande et les pièces que vous fournissez sont en
règle, et votre permis permanent vous sera envoyé par la poste. Vous devez
toujours l’avoir en votre possession lorsque vous conduisez et le présenter si un
policier vous le demande.

Si vous n’avez pas reçu la formule de renouvellement au moment où votre permis


de conduire doit être renouvelé, communiquez avec le ministère des Transports. Il
vous incombe de vous assurer que votre permis de conduire est valide. Vous avez
un an pour renouveler un permis de conduire expiré d’automobiliste ou de
motocycliste sans faire d’examen.

Si votre permis est suspendu, annulé ou expiré depuis plus de trois ans, vous
devrez présenter une nouvelle demande de permis de conduire de l’Ontario et
satisfaire à toutes les exigences du système de délivrance graduelle des permis de
conduire, y compris réussir tous les examens requis.

Conducteurs âgés de 80 ans ou plus

Délivrance de permis

Si vous avez 80 ans ou plus, vous devez renouveler votre permis de conduire tous
les deux ans. Ce processus de renouvellement aide les personnes âgées à
conserver leur permis de conduire et leur autonomie plus longtemps, tout en
veillant à ce qu’on puisse identifier les conductrices et conducteurs dangereux et
prendre les mesures appropriées.

Votre dossier de conduite sera examiné et vous devrez passer un examen de la


vue, suivre une séance éducative de groupe interactive de 45 minutes, puis passer
un test de dépistage théorique. Le test de dépistage théorique aide à mieux
évaluer votre aptitude à conduire.
On pourrait vous demander de réussir un examen pratique ou votre permis sera
renouvelé, mais vous devrez assurer un suivi et soumettre des renseignements
médicaux. Le conseiller de perfectionnement en conduite automobile de votre
séance éducative de groupe interactive en discutera avec vous.

Aucuns frais ne sont facturés pour le processus de renouvellement. Vous ne devez


payer que les droits relatifs au permis de conduire.

On peut obtenir de plus amples renseignements sur des questions touchant les
conducteurs âgés à l'adresse Ontario.ca/seniordriver
(http://www.ontario.ca/fr/conduite-et-routes/renouvellement-dun-permis-de-
conduire-de-categorie-g-personnes-agees) . Vous pouvez également communiquer
avec l'InfoCentre pour les conducteurs de ServiceOntario au 416 235 2999 ou au
1 800 387 3445.

Incidence du vieillissement sur la sécurité au volant

Vision réduite – particulièrement la nuit

Difficulté à évaluer la distance et la vitesse

Amplitude limitée des mouvements

Temps de réaction plus long

Difficulté à se concentrer pendant de longues périodes

Facilement distrait

Plus de temps nécessaire pour comprendre ce qu’on voit et entend

Plus de médicaments (sur ordonnance / en vente libre) susceptibles de nuire à


la capacité de conduire

Ce que vous pouvez faire pour conduire plus prudemment

Votre capacité de conduire dépend en grande partie de votre état de santé. Voici ce
que vous pouvez faire pour continuer à conduire en toute sécurité.

Demandez à votre médecin ou à votre pharmacien si les médicaments que


vous prenez peuvent affecter votre capacité de conduire. Les médicaments en
vente libre et les combinaisons de médicaments peuvent altérer votre
conduite.

Parlez à votre médecin de : - tout changement dans votre vision, perte de


connaissance ou vertige inhabituel; - toute douleur fréquente, chronique ou
intense.

Évitez de conduire si vous éprouvez des douleurs; elles peuvent vous


empêcher de vous concentrer et limiter vos mouvements lorsque vous êtes au
volant.

Passez régulièrement un examen de la vue et de l’ouïe. La vision périphérique


et la perception visuelle de la profondeur tendent à diminuer avec l’âge.

Votre médecin peut vous conseiller de suivre un programme d’exercices pour


améliorer votre souplesse et conserver votre force et vous aider ainsi à
demeurer un conducteur prudent.

Envisagez la possibilité de suivre un cours pour mettre à jour vos


connaissances des règles de la circulation et des pratiques de conduite
sécuritaire.

Posez-vous la question... Est-ce que je conduis sans risques?

Répondez aux questions suivantes :

Ai-je de plus en plus de mal à éviter les collisions?

Ai-je été directement impliqué(e) dans des collisions sans gravité?

Ai-je de la difficulté à traverser les intersections, à évaluer les distances ou à


voir les piétons, les panneaux de signalisation ou les autres véhicules?

Ai-je de la difficulté à me concentrer lorsque je conduis?

Est-ce que je me sens perdu(e) ou désorienté(e) sur les routes que je connais
bien?

Ai-je de la difficulté à coordonner les mouvements de mes mains et de mes


pieds?

Ai-je des problèmes de vue, en particulier la nuit?

Est-ce que conduire me rend nerveux(se)?

Est-ce que les autres automobilistes klaxonnent souvent dans ma direction?

Les membres de ma famille doutent-ils de ma capacité de conduire?

Est-ce que conduire est important pour moi?

Vos réponses à ces questions peuvent vous aider à prendre la décision de


continuer à conduire, de ne conduire qu’à certains moments – par exemple le jour
seulement – ou tout simplement d’arrêter de conduire. Si vous avez répondu oui à
une ou plusieurs de ces questions et si vous vous demandez si vous devriez
continuer à conduire, consultez votre médecin ou votre famille pour avoir leur
opinion.

Au cours de la séance de formation de groupe, vous en apprendrez plus sur ces


sujets liés à la sécurité au volant pour les conducteurs âgés.

Renouvellement de la classification – Délivrance graduelle


Dans le cadre du système de délivrance graduelle des permis de conduire, les
conducteurs débutants (catégories G1, G2, M1 et M2) doivent franchir deux étapes,
respecter les délais fixés pour chaque niveau et réussir les examens pratiques. Sauf
pour la catégorie M1, les conducteurs débutants doivent franchir toutes les étapes
du système de délivrance graduelle des permis de conduire en cinq ans. Toutefois,
si votre permis de catégorie G1, G2 ou M2 est sur le point d’expirer et que vous
n’avez pas franchi toutes les étapes, vous pouvez reprendre ou conserver la
catégorie de votre permis en réussissant un examen et en payant les droits de
délivrance pour une période de cinq ans. C’est ce qu’on appelle le renouvellement
de la classification. Les titulaires d’un permis de catégorie G1, G2 et M2 recevront
un avis avant la date d’expiration de leur permis les informant des choix qui
s’offrent à eux. Si vous ne franchissez pas toutes les étapes du système de
délivrance graduelle des permis de conduire ou si vous ne renouvelez pas votre
classification avant l’expiration de votre permis de catégorie G1, G2 ou M2, vous ne
serez plus titulaire d’un permis de conduire et vous devrez présenter une nouvelle
demande pour un permis de niveau 1.

Changement de nom ou d'adresse


Vous devez informer le ministère des Transports de tout changement de nom ou
d’adresse dans les six jours.

Vous aurez besoin d’un nouveau permis si vous changez d’adresse. Vous pouvez
changer votre adresse sur le site Web de ServiceOntario
(http://www.serviceontario.ca/) ou vous pouvez apporter la formule de
modification des renseignements à un Bureau d’immatriculation et de délivrance
des permis de conduire ou l’envoyer par la poste au ministère des Transports, C.P.
9200, Kingston (Ontario) K7L 5K4. Le ministère vous fera parvenir un nouveau
permis. Lorsque vous aurez reçu ce permis, détruisez l’ancien et ayez toujours le
nouveau permis en votre possession lorsque vous conduisez.
Si vous changez de nom, vous aurez besoin d’un nouveau permis. Apportez avec
vous les pièces justificatives exigées (voir le tableau ci-dessous) et votre permis en
vigueur à un Bureau d’immatriculation et de délivrance des permis de conduire.
Une nouvelle photographie sera prise. On vous remettra un permis temporaire que
vous utiliserez en attendant de recevoir par la poste votre permis permanent. Ayez-
le en votre possession chaque fois que vous conduisez.

Il n’y a pas de frais pour obtenir un nouveau permis à la suite d’un changement de
nom ou d’adresse.

Le tableau ci-dessous indique les documents que vous devrez présenter pour faire
un changement de nom sur votre permis de conduire.

Lois relatives au permis de conduire

Il est illégal :

de prêter son permis de conduire;

de laisser quelqu’un d’autre utiliser son permis de conduire;

d’utiliser un permis de conduire modifié;

d’utiliser le permis d’une autre personne comme si c’était le sien;

d’avoir en sa possession plus d’un permis de conduire de l’Ontario;

d’utiliser un permis de conduire non réglementaire ou une imitation de permis


de conduire.

Le système de points d'inaptitude


En plus de protéger le public contre les automobilistes qui abusent de leur privilège
de conduire, le système de points d’inaptitude encourage les conducteurs à
améliorer leur comportement. Lorsque des conducteurs sont condamnés pour des
infractions liées à la conduite, des points d’inaptitude sont inscrits à leur dossier.
Les points d’inaptitude demeurent dans votre dossier pendant deux ans à partir de
la date de l’infraction. Si vous accumulez trop de points d’inaptitude, votre permis
de conduire peut être suspendu.

Nouveaux conducteurs – Système de points d’inaptitude pour les


conducteurs de niveau 1 et 2

2 points ou plus

Vous recevrez une lettre d’avertissement.

6 points

Vous recevrez une deuxième lettre d'avertissement vous encourageant à améliorer


votre comportement de conduite.

9 points ou plus

Votre permis sera suspendu pendant 60 jours à compter de la date à laquelle vous
le rendez au ministère des Transports. Vous risquez de perdre votre permis pour
une période maximale de deux ans si vous ne le rendez pas au ministère. Après la
période de suspension, le nombre de points dans votre dossier passera à quatre.
Tous les points que vous accumulerez par la suite s’y ajouteront et vous pourriez
de nouveau être convoqué(e) à une entrevue. Si vous accumulez de nouveau neuf
points, votre permis pourrait être suspendu pour six mois.

Aux niveaux 1 et 2, votre permis sera suspendu si vous accumulez neuf points
d’inaptitude ou plus pendant une période de deux ans.

Nota: Si vous êtes un conducteur débutant et que vous êtes condamné pour
violation des conditions pour conducteur débutant entraînant 4 points d’inaptitude
ou plus, ou que vous recevez une suspension ordonnée par la Cour pour une
infraction qui aurait valu 4 points d’inaptitude ou plus, vous recevez la sanction
appropriée et votre permis est suspendu en vertu du système de sanctions à
sévérité croissante applicables aux nouveaux conducteurs. Toutefois, aucun point
d’inaptitude ne sera enregistré à votre dossier ni n’entrera dans le calcul du
nombre total de vos points d’inaptitude.

Conducteurs titulaires d’un permis doté de tous les privilèges – Système de


points d’inaptitude pour les conducteurs titulaires d’un permis doté de tous
les privilèges
6 points

Vous recevrez une lettre d'avertissement vous demandant d'améliorer vos


habitudes de conduite.

9 points

Vous recevrez une deuxième lettre d'avertissement vous encourageant à améliorer


votre comportement de conduite.

15 points

Votre permis sera suspendu pour 30 jours à partir de la date où vous le remettez
au ministère des Transports. Vous risquez de perdre votre permis pour une
période maximale de deux ans si vous ne le rendez pas au ministère. Après la
période de suspension, le nombre de points inscrits à votre dossier de conduite
sera ramené à sept. Tous les points que vous accumulerez par la suite s’y
ajouteront et vous pourriez de nouveau être convoqué(e) à une entrevue. Si vous
accumulez 15 points d’inaptitude une deuxième fois, votre permis sera suspendu
pendant six mois.

Tableau des infractions


Toute condamnation pour l’une des infractions indiquées ci-dessous donne lieu au
nombre de points d’inaptitude indiqué.

7 points

Ne pas rester sur les lieux d’une collision

Ne pas obéir à un ordre d’arrêt du véhicule donné par la police

6 points

Conduire avec imprudence

Faire une course sur une voie publique

Dépasser la limite de vitesse de 40 km/h ou plus sur une route où cette limite
est inférieure à 80 km/h

Dépasser la limite de vitesse de 50 km/h ou plus

Ne pas s’arrêter en présence d’un autobus scolaire


5 points

Pour un conducteur d’autobus, ne pas s’arrêter à un passage à niveau non


protégé

4 points

Dépasser la limite de vitesse de 30 à 49 km/h

Suivre un véhicule de trop près

Ne pas arrêter à un passage pour piétons

3 points

Dépasser la limite de vitesse de 16 à 29 km/h

Franchir ou contourner une barrière de passage à niveau ou passer sous celle-


ci

Conduire en tenant ou en utilisant un appareil de communication ou de


divertissement sans fil ou en regardant un écran non lié aux tâches de
conduite

Ne pas céder le passage

Ne pas respecter un panneau d’arrêt, un feu de circulation ou un signal de


passage à niveau

Ne pas respecter un panneau d’arrêt de la circulation

Ne pas respecter un panneau de ralentissement de la circulation

Ne pas obéir à un panneau d’arrêt indiquant un passage pour élèves

Enfreindre les ordres d’un agent de police

Circuler en sens inverse sur une route à chaussées séparées

Ne pas signaler une collision à la police

Conduire incorrectement sur une route à voies multiples

Encombrer le siège du conducteur

Circuler en sens inverse dans une rue ou une route à sens unique

Conduire un véhicule sur une route fermée


Traverser une route à chaussées séparées lorsqu’il n’y a pas de passage
aménagé à cette fin

Ne pas ralentir ni faire preuve de prudence pour dépasser un véhicule de


secours arrêté

Ne pas changer de voie, lorsque c’est possible, pour dépasser un véhicule de


secours arrêté

Conduire un véhicule muni d’un détecteur radar

Utilisation non autorisée d’une voie réservée aux véhicules multioccupants


(VMO)

2 points

Ne pas utiliser les feux de croisement

Ouvrir incorrectement la portière d’un véhicule

Faire un virage interdit

Remorquer des personnes derrière son véhicule, p. ex., sur un toboggan, une
bicyclette, des skis

Ne pas respecter les panneaux de signalisation

Ne pas partager la route

Tourner à droite incorrectement

Tourner à gauche incorrectement

Ne pas signaler ses manœuvres

Conduire à une vitesse anormalement réduite

Faire marche arrière sur une autoroute

Pour le conducteur, ne pas porter sa ceinture de sécurité

Pour le conducteur, ne pas s’assurer qu’un bébé est bien attaché dans un siège
de sécurité pour enfants

Pour le conducteur, ne pas s’assurer qu’un enfant en bas âge est bien attaché
dans un siège de sécurité pour enfants

Pour le conducteur, ne pas s’assurer qu’un enfant porte bien sa ceinture de


sécurité ou est bien attaché dans un siège de sécurité pour enfants
Pour le conducteur, ne pas s’assurer qu’un passager de moins de 16 ans porte
sa ceinture de sécurité

Pour le conducteur, ne pas s’assurer qu’un passager de moins de 16 ans est


assis à un endroit muni d’une ceinture de sécurité

Autres motifs de suspension du permis


de conduire
Afin de promouvoir la conduite sécuritaire pour les Ontariens, l’Ontario a mis en
oeuvre certaines des lois les plus sévères concernant la conduite avec facultés
affaiblies par l’alcool ou les drogues, la conduite imprudente, l’exécution de
manoeuvres périlleuses, le fait de fuir la police ou le lieu d’une collision, etc. En plus
de la suspension prolongée du permis pour des infractions liées à la conduite, la
sévérité de la sanction imposée par le tribunal peut augmenter rapidement et
comprendre des amendes dans les dizaines de milliers de dollars, des frais pour le
rétablissement des permis suspendus, des restrictions de conduite, la suspension
à vie et même l’emprisonnement.

Suspensions
Votre permis pourra également être suspendu pour les motifs suivants :

Sanctions à sévérité croissante

Taux d’alcoolémie pour les conducteurs débutants et les jeunes conducteurs

Pour raisons médicales

Suspension discrétionnaire en vertu du Code de la route

Suspension obligatoire en vertu du Code de la route

Suspension administrative du permis de conduire (SAPC)

Suspension du permis après indication « Warn » (attention)

Infractions commises par les conducteurs débutants

Sanctions à sévérité croissante


Les conducteurs débutants sont passibles de sanctions à sévérité croissante si,
pendant une période de cinq ans, ils :
sont déclarés coupables de toute combinaison d’infractions répétées aux
conditions du permis de conduire avec restriction;

sont déclarés coupables d’infractions au Code de la route qui entraînent


4 points d’inaptitude ou plus;

reçoivent une suspension du permis ordonnée par la Cour.

Sanctions – Comportements dangereux


Le risque de décès ou de blessures graves est presque cinq fois plus élevé pour les
occupants de véhicules impliqués dans une collision à une vitesse d’au moins
50 km/h supérieure à la limite prescrite. Le risque est même encore plus grand sur
les routes où la limite prescrite est réduite. Par exemple, pour les routes sur
lesquelles est prescrite une limite de vitesse de 60 km/h ou moins, le risque de
décès ou de blessures graves est presque huit fois plus grand pour les occupants
de véhicules impliqués dans une collision à une vitesse d’au moins 50 km/h
supérieure à la limite prescrite.

Parmi les autres types de conduite agressive, il faut mentionner :

conduire à 40 km/h ou plus au-dessus de la limite prescrite sur les routes où


cette limite est inférieure à 80 km/h

conduire à 50 km/h ou plus au-dessus de la vitesse limite prescrite

conduire un véhicule pour empêcher un autre véhicule de passer

couper intentionnellement un autre véhicule

faire une course sur une voie publique

exécuter des manoeuvres périlleuses

L’utilisation d’un système d’alimentation à oxyde nitreux connecté pendant la


conduite sur une voie publique est interdite.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur la réglementation, consultez le


site www.ontario.ca/fr/lois (https://www.ontario.ca/fr/lois) .

Sanctions – Conduite imprudente


La conduite imprudente se définit comme : Quiconque conduit un véhicule sur une
voie publique sans faire preuve de la prudence et de l’attention nécessaires ou
sans tenir raisonnablement compte des autres personnes qui circulent sur la voie
publique et quiconque conduite agressivement ou dangereusement de façon à
menacer la sécurité des usagers de la route. S’il est reconnu coupable de conduite
imprudente, un conducteur se verra imposer des sanctions sévères.

Taux d’alcoolémie et conduite pour les conducteurs débutants et


les jeunes conducteurs
Tous les conducteurs âgés de 21 ans et moins, peu importe leur catégorie de
permis, doivent avoir un taux d’alcoolémie de zéro pour conduire un véhicule
automobile. Vous subirez une suspension immédiate de 24 heures. Si vous êtes
condamné, vous pourrez vous voir imposer une amende, et votre permis de
conduire sera suspendu pendant au moins 30 jours.

Votre permis sera suspendu :

si vous êtes reconnu(e) coupable de ne pas vous être arrêté(e) à la demande


d’un agent de police et si le tribunal juge que vous avez sciemment tenté
d’échapper à la police pendant la poursuite (Il s’agit d’une infraction au Code
criminel. Votre permis sera suspendu pour un minimum de cinq ans.);

si vous ne respectez pas une ordonnance du tribunal vous obligeant à payer


une amende.

Pour raisons médicales


Les médecins sont tenus de donner le nom et l’adresse de toute personne âgée de
16 ans ou plus qui souffre d’une maladie ou d’une affection qui peut l’empêcher de
conduire en toute sécurité, p. ex., un AVC, un problème cardiaque, des
étourdissements, etc. Les médecins donnent ces renseignements au ministère des
Transports uniquement. Votre permis de conduire peut être suspendu jusqu’à ce
que de nouveaux renseignements médicaux indiquent que la maladie ou l’affection
en question ne présente plus de danger.

Suspension obligatoire en vertu du Code de la route


Votre permis sera suspendu :

si vous ne vous arrêtez pas lorsqu’ordonné par un agent de police

si vous ne payez pas votre amende pour une infraction au Code de la route tel
qu’ordonné par le tribunal

Suspension administrative du permis de conduire (SAPC)


Votre permis sera immédiatement suspendu pour 90 jours :
si vous avez un taux d’alcoolémie supérieur à 80 milligrammes d’alcool par
100 millilitres de sang (0,08);

si vous ne fournissez pas ou refusez de fournir un échantillon d’haleine, de


sang, de liquide buccal ou d’urine lorsque la police vous le demande;

si vous ne subissez pas ou refusez de subir des épreuves de coordination des


mouvements ou une évaluation lorsque la police vous le demande;

Cette suspension prend effet lorsque vous vous trouvez sur la route ou au poste de
police. Il s’agit d’une suspension qui est indépendante de toutes poursuites
criminelles qui peuvent être intentées contre vous.

Suspension du permis après indication « Warn » (attention)


Les conducteurs dont le taux d’alcoolémie se situe entre 0,05 et 0,08 (indication
« Warn » [attention] selon un appareil de détection) présentent un danger
immédiat pour eux-mêmes et les autres usagers de la route. Si l’on vous arrête et
que l’on constate que votre taux d’alcoolémie se situe dans cette fourchette, votre
permis de conduire sera suspendu sur-le-champ :

pendant trois jours s’il s’agit d’une première infraction

pendant sept jours s’il s’agit d’une deuxième infraction et vous devrez suivre un
programme correctif de sensibilisation sur l’alcool. Les pénalités et les
sanctions augmentent de façon importante pour chaque infraction
subséquente.

Infractions commises par les conducteurs débutants


Les personnes titulaires d’un permis de débutant doivent respecter les règles
applicables à leur catégorie de permis. Si vous ne respectez pas les exigences du
système de délivrance graduelle des permis de conduire pour votre catégorie de
permis, votre permis sera suspendu pour 30 jours. La suspension entre en vigueur
à partir du moment où vous remettez votre permis de conduire à la date de
suspension. Si vous ne remettez pas votre permis, vous pourriez le perdre pour
une période maximale de deux ans.

Votre permis de conduire sera révoqué si :

vous échouez à un nouvel examen de conduite

vous n’acquittez pas les droits de rétablissement de votre permis ou l’amende


administrative après une suspension
la banque n’honore pas le chèque que vous avez fourni pour acquitter les
droits du permis

vous remettez volontairement votre permis de conduire au ministère des


Transports ou si un autre territoire lui rend votre permis

Suspensions pour une infraction au Code criminel


Votre permis sera suspendu pendant un an après la première déclaration de
culpabilité pour une infraction au Code criminel. Les infractions subséquentes
augmenteront de façon importante jusqu’à la suspension à vie du permis de
conduire. Les déclarations de culpabilité demeureront inscrites à votre dossier de
conduite pendant au moins dix ans.

Votre permis sera suspendu si vous êtes déclaré coupable de l’une ou l’autre des
infractions suivantes au Code criminel :

conduire un véhicule automobile ou avoir la garde et le contrôle d’un véhicule


automobile, incluant une embarcation motorisée, lorsque votre taux
d’alcoolémie est supérieur à 80 milligrammes d’alcool par 100 millilitres de
sang (0,08)

refuser de fournir un échantillon d’haleine pour un test-haleine

ne pas fournir ou refuser de fournir un échantillon d’haleine sur la route

ne pas rester sur les lieux d’une collision

conduire de façon dangereuse

commettre un acte de négligence criminelle causant des lésions corporelles ou


le décès

ne pas obéir à un ordre d’arrêt du véhicule donné par la police

Mesures correctives
Il y a plusieurs types de mesures correctives. Le programme obligatoire Bonne
conduite vise tous les conducteurs déclarés coupables d’une infraction liée à la
conduite avec facultés affaiblies en vertu du Code criminel. Les conducteurs ayant
plus d’une déclaration de culpabilité situant dans la fourchette « Warn » (attention)
seront tenus de participer au programme de sensibilisation sur l’alcool et (ou) de
traitement de l’alcoolisme. Si votre permis de conduire a été suspendu en raison
d’une infraction au Code criminel, il demeurera suspendu jusqu’à ce que vous ayez
satisfait aux exigences en matière de mesures correctives.
Conduite en période de suspension
Il est strictement interdit de conduire pendant que votre permis est suspendu. Si
vous êtes reconnu coupable de conduite avec un permis suspendu en raison d’une
infraction au Code de la route, vous serez passible d’une amende dans de milliers
de dollars. Le tribunal peut vous condamner à une peine d’emprisonnement de six
mois. La période de suspension de votre permis sera prolongée de six mois.

Si vous êtes reconnu coupable de conduite avec un permis suspendu en raison


d’une infraction au Code criminel, vous serez passible d’une amende dans les
dizaines de milliers de dollars et d’un emprisonnement.

Conduite pendant une période d’interdiction


Il s’agit d’une ordonnance d’interdiction de conduire émise à la suite d’une
déclaration de culpabilité pour infractions au Code criminel. Si vous êtes reconnu
coupable d’avoir enfreint cette ordonnance, votre permis sera suspendu pendant
un an pour une première infraction et pendant deux ans pour une infraction
subséquente.

Programme de mise en fourrière des véhicules


Pour prévenir les comportements dangereux, soit la conduite avec facultés
affaiblies ou la conduite avec un permis suspendu, la loi ontarienne impose une
mise en fourrière du véhicule pendant sept jours dans les cas suivants :

les personnes conduisant un véhicule alors que leur permis de conduire est
suspendu en vertu du Code de la route

les personnes qui doivent conduire un véhicule muni d’un dispositif de


verrouillage du système de démarrage et qui sont arrêtées au volant d’un
véhicule non muni de ce dispositif

tous les conducteurs dont le taux d’alcoolémie est supérieur à 0,08 ou qui ne
se soumettent pas ou refusent de se soumettre à un ordre d’un agent de
police en vertu du Code criminel

Si l’on vous arrête pendant que vous conduisez un véhicule alors que votre permis
a été suspendu en raison d’une infraction au Code criminel, le véhicule que vous
conduisez sera mis en fourrière pendant au moins 45 jours. Ces mises en fourrière
s’appliquent qu’il s’agisse d’un véhicule que vous avez emprunté à un ami ou à un
membre de votre famille, d’un véhicule utilisé par affaires ou pour votre travail ou
d’un véhicule loué. Le propriétaire du véhicule doit payer les coûts de remorquage
et d’entreposage avant que le véhicule ne lui soit rendu.
Aux termes du Programme de mise en fourrière des véhicules, il incombe aux
propriétaires de véhicules de s’assurer qu’aucune personne conduisant leurs
véhicules ne fait l’objet d’une suspension. Les personnes qui louent des véhicules
peuvent déterminer si un permis de conduire est valide en composant le
1 900 565-6555 ou en consultant le site www.mto.gov.on.ca
(http://www.mto.gov.on.ca) . On peut également obtenir le résumé du dossier d’un
conducteur dans l’un des centres ServiceOntario. Des frais nominaux sont exigés
pour vérifier la validité d’un permis.

Conduite avec facultés affaiblies


Au Canada, c’est un crime de conduire avec ses facultés affaiblies par l’alcool ou
des drogues. Vous pouvez être accusé d’une infraction si vous êtes derrière le
volant, même si vous n’avez pas commencé à rouler.

Dans les cas où il y a une possibilité de conduite avec facultés affaiblies par la
drogue ou une combinaison d’alcool et de drogue, un agent de police peut exiger
au conducteur :

de fournir un échantillon d’haleine;

d’effectuer des tests de sobriété sur le terrain;

de procéder à un test de dépistage de drogues;

de fournir des échantillons de liquide buccal, d’urine ou de sang pour analyse

Si vous ne vous soumettez pas ou refusez de vous soumettre à l’une ou l’autre de


ces demandes, des accusations seront portées contre vous en vertu du Code
criminel.

Si vous êtes âgé de 21 ans ou moins et que vous êtes titulaire d’un permis, vous ne
devez pas conduire si vous avez consommé de l’alcool. Votre taux d’alcoolémie doit
être de zéro.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur les mesures relatives à la


conduite avec facultés affaiblies en Ontario, veuillez consulter le site Web du
ministère des Transports à l’adresse www.mto.gov.on.ca/french/safety/impaired-
driving.shtml (http://www.mto.gov.on.ca/french/safety/impaired-driving.shtml)

Alcool
La police peut arrêter tout conducteur pour déterminer si un alcootest ou un test
de dépistage de drogues est requis. Elle peut également effectuer des contrôles
routiers. Lorsqu’un agent de police vous arrête, il peut vous demander de souffler
dans un appareil qui détecte la présence d’alcool dans votre haleine ou de subir
des épreuves de coordination des mouvements.

Si vous ne pouvez pas donner d’échantillon d’haleine ou qu’il est impossible d’en
obtenir un, l’agent de police peut vous demander de fournir un échantillon de
sang. L’agent de police peut également vous demander de fournir un échantillon
de sang, de liquide buccal ou d’urine. Si vous ne vous soumettez pas ou refusez de
vous soumettre à l’une ou l’autre de ces demandes, des accusations seront portées
contre vous en vertu du Code criminel.

Drogues
Vous êtes passible de sanctions en vertu du Code criminel et du Code de la route si
vos facultés sont affaiblies par l’alcool ou par une drogue lorsque vous êtes au
volant. Dans les cas où il y a une possibilité de conduite avec facultés affaiblies par
la drogue ou une combinaison d’alcool et de drogue, un agent de police peut exiger
que le conducteur subisse des épreuves de coordination des mouvements et se
soumette à une évaluation pour déterminer s’il a consommé de la drogue, puis lui
demander de fournir un échantillon de sang, de salive ou d’urine. Si vous ne vous
soumettez pas ou refusez de vous soumettre à l’une ou l’autre de ces demandes,
des accusations seront portées contre vous en vertu du Code criminel.

Certains médicaments prescrits par votre médecin ou en vente libre peuvent nuire
à votre capacité de conduire. Voici quelques points à ne pas oublier :

Lorsque vous prenez des médicaments délivrés sur ordonnance ou que vous
recevez des injections contre les allergies, demandez à votre médecin quels en
sont les effets secondaires (étourdissements, vision brouillée, nausée,
somnolence) qui pourraient nuire à votre conduite.

Lisez les renseignements qui figurent sur l’emballage des médicaments que
vous achetez en vente libre incluant les pilules pour le rhume, les allergies, les
sédatifs et les pilules minceur.

N’importe quelle quantité d’alcool et les médicaments ne font pas bon


ménage. Leur combinaison peut avoir des effets dangereux, même plusieurs
jours plus tard.

Ne prenez pas de risque : informez-vous auprès d’un médecin ou d’un


pharmacien.

Songez aux conséquences de la conduite avec facultés affaiblies


L’Ontario est à l’avant-garde de la lutte contre la conduite en état d’ivresse grâce à
des lois et à des programmes qui sont parmi les plus sévères en Amérique du
Nord, y compris la suspension du permis de conduire, des amendes élevées, la
mise en fourrière des véhicules, des programmes obligatoires de sensibilisation sur
l’alcool et de traitement de l’alcoolisme et le programme d’utilisation de dispositif
de verrouillage du système de démarrage. Selon le nombre de vos déclarations de
culpabilité précédentes, vous pourriez êtes passible d’une amende pouvant aller
jusqu’à 50 000 $ ou d’une peine d’emprisonnement, et vous risquez de perdre à
jamais votre permis de conduire.

Les peines associées aux déclarations de culpabilité pour conduite avec facultés
affaiblies causant des blessures ou la mort sont encore plus strictes. Si vous êtes
reconnu coupable de conduite avec facultés affaiblies ayant causé des lésions
corporelles, vous pouvez être condamné à une peine d’emprisonnement maximal
de 14 ans. La conduite avec facultés affaiblies ayant causé la mort peut entraîner
une peine d’emprisonnement à vie.

Si vous conduisez après avoir consommé de l’alcool et que vous êtes impliqué dans
une collision, vous pouvez subir de graves blessures ou en causer à autrui. Votre
compagnie d’assurance pourrait ne pas rembourser vos frais médicaux ou de
réadaptation, ou les dommages à votre véhicule ou à celui de l’autre personne.
Votre prime d’assurance pourrait aussi augmenter considérablement. Enfin, vous
pourriez devoir payer d’importants frais juridiques.

Si vous devez conduire dans le cadre de votre travail, la suspension de votre permis
de conduire pourrait aussi vous coûter votre emploi.

Entrevue sur le perfectionnement en conduite automobile


L’autre programme de mesures correctives s’adresse aux conducteurs reconnus
coupables d’infractions au Code criminel non liées à la conduite en état d’ivresse qui
n’ont jamais été reconnus coupables de conduite en état d’ivresse auparavant. Ces
personnes doivent alors se soumettre à une entrevue sur le perfectionnement en
conduite automobile au ministère des Transports.

Si vous n’avez pas fait cette entrevue avant la fin de votre période de suspension
en vertu du Code criminel, votre permis demeurera suspendu jusqu’à ce que vous
ayez satisfait aux exigences en matière de mesures correctives.

Ce programme vise également les résidents de l’Ontario reconnus coupables


d’infractions au Code criminel liées à la conduite dans les autres provinces du
Canada ou d’infractions équivalentes dans les États du Michigan et de New York,
ainsi que les conducteurs de l’extérieur de la province reconnus coupables en
Ontario.

Résumé
À la fin du présent chapitre, vous devriez connaître :

Votre responsabilité de maintenir un permis de conduire valide comportant


des renseignements corrects et à jour

Le fonctionnement du système de points d’inaptitude pour les nouveaux


conducteurs et pour les titulaires d’un permis de conduire doté de tous les
privilèges

Les infractions liées à la conduite qui entraînent des points d’inaptitude si le


conducteur est reconnu coupable

Les circonstances courantes dans lesquelles votre permis de conduire peut


être annulé ou suspendu

Comment l’alcool et la drogue nuisent à votre capacité de conduire

Les conséquences de la suspension de votre permis, dont des frais de


rétablissement, des mesures correctives, l’utilisation d’un dispositif de
verrouillage du système de démarrage, la mise en fourrière du véhicule et une
peine d’emprisonnement.

Votre véhicule
Tous les véhicules automobiles qui circulent sur les routes de l’Ontario doivent être
immatriculés, assurés et entretenus de manière à respecter certaines normes
élémentaires de sécurité. Si vous possédez un véhicule, vous devez vous assurer
qu’il satisfait aux exigences. Les personnes qui achètent et vendent des véhicules
ont également certaines obligations.

Entretien de votre véhicule (https://www.ontario.ca/fr/document/guide-officiel-de-


lautomobiliste/entretien-de-votre-vehicule)

Immatriculation et assurance des véhicules


(https://www.ontario.ca/fr/document/guide-officiel-de-lautomobiliste/immatriculation-
et-assurance-des-vehicules)

Achat et vente d’un véhicule d’occasion


(https://www.ontario.ca/fr/document/guide-officiel-de-lautomobiliste/achat-et-vente-
dun-vehicule-doccasion)

Remorquage (https://www.ontario.ca/fr/document/guide-officiel-de-
lautomobiliste/remorquage)

Exemples de questions qui pourraient vous être posées lors de l’examen


théorique (https://www.ontario.ca/fr/document/guide-officiel-de-
lautomobiliste/exemples-de-questions-qui-pourraient-vous-etre-posees-lors-de-
lexamen-theorique)

Entretien de votre véhicule


Il est illégal de conduire un véhicule en mauvais état ou dangereux. L’entretien du
véhicule est important du point de vue juridique, mais il est également logique du
point de vue économique. En effet, un véhicule bien entretenu consomme moins
de carburant et se vend à meilleur prix. En outre, l’entretien de votre véhicule
contribue à la protection de l’environnement.

Un agent de police ou un inspecteur du ministère des Transports peut en tout


temps examiner votre véhicule, son matériel ou sa remorque, le cas échéant. S’il
constate que le véhicule n’est pas sûr, il peut retirer votre véhicule de la circulation
jusqu’à ce que le problème ait été rectifié.Si vous refusez de soumettre votre
véhicule à une telle inspection, vous êtes passible d’une amende. Si on constate
alors que le véhicule n’est pas sûr, on peut retirer ses plaques d’immatriculation.

Si vous faites l’entretien de votre véhicule selon les bonnes habitudes et en suivant
les étapes décrites ci-après, il sera sécuritaire et en bon état.

Bonnes habitudes
Illustration 5-1

Les bonnes habitudes sont des choses à faire lorsque vous conduisez un véhicule.
Si vous repérez un problème ou une défaillance, vous devez envisager un examen
plus approfondi ou une intervention, y compris l’inspection et la réparation de
votre véhicule par un mécanicien qualifié. Le manuel du propriétaire du véhicule
comporte souvent de l’information détaillée sur ce qu’il faut examiner en
inspectant votre véhicule et comment régler des problèmes mineurs.

En arrivant à votre véhicule, recherchez les signes ci-dessous :

Dommages récents

Fuite de liquide sous le véhicule

Pneus mal gonflés ou à plat

Portière, capot, coffre et porte/bouchon de carburant entrouverts

Chargements non arrimés

Glace, neige ou saletés qui peuvent gêner l’éclairage ou la direction du


véhicule, la visibilité du conducteur ou devenir un danger pour d’autres
conducteurs s’ils se détachent de votre véhicule.

Une fois dans le siège du conducteur et avant de démarrer :

Toute obstruction à la visibilité autour du véhicule en entier

Phares brûlés ou faibles


Les témoins du tableau de bord doivent s’allumer au démarrage du moteur,
puis s’éteindre.

Objets lâches dans le véhicule

En conduisant, portez attention :

aux bruits de moteur ou d’échappement inhabituels;

aux grincements ou aux bruits aigus en appliquant les freins;

aux témoins qui s’allument au tableau de bord.

Si vous prévoyez faire un long voyage, procédez à des vérifications plus


poussées, à savoir :

les essuie-glace et le niveau du liquide lave-glace;

la pression des pneus, leur état et leur usure;

le bon fonctionnement de toutes les lumières;

lorsque le moteur est froid, ouvrez le capot et vérifiez les niveaux d’huile et de
liquide de refroidissement, recherchez les défauts manifestes des courroies et
des tuyaux, ainsi que les signes de fuites potentielles. Le manuel du
propriétaire de votre véhicule fournit plus d’information sur ce qu’il faut
vérifier et inspecter;

envisagez de faire inspecter entièrement votre véhicule par un mécanicien


qualifié.

Entretien régulier
Les fabricants de véhicules établissent un calendrier d’entretien régulier pour que
les véhicules tournent en douceur. L’entretien a normalement lieu lorsque le
véhicule a parcouru un certain kilométrage ou périodiquement, selon la première
éventualité. Le manuel du propriétaire du véhicule donne plus de détails.
L’entretien régulier comprend la vidange d’huile et le remplacement du filtre, la
vérification et la vidange d’autres liquides, le remplacement du filtre à air et du
filtre à carburant, la rotation des pneus et l’inspection des freins. Un entretien
mécanique plus poussé, comme le réglage du moteur et le remplacement de la
courroie de distribution, peut devoir être effectué périodiquement.

Entretien d’hiver
Un véhicule bien entretenu démarre généralement dans toutes les conditions
climatiques. 

Transportez avec vous certains articles en cas d’urgence : une pelle, des torches
d’avertissement ou des fusées éclairantes de secours, une couverture et une
chaîne de traction. Apportez toujours une provision supplémentaire de liquide de
lave-glace et remplissez le contenant au besoin.

Un système d’échappement défectueux est particulièrement dangereux pendant


l’hiver, lorsque les automobilistes roulent avec leurs vitres et leurs bouches
d’aération fermées. Faites vérifier votre système d’échappement s’il est bruyant ou
s’il vibre.

Pneus

Diagram 5-2

Le type de pneus et la façon dont ils sont fabriqués sont de la plus haute
importance pour la traction, le kilométrage et la sécurité. Ne l’oubliez pas lorsque
vous achetez des pneus et vérifiez le manuel du propriétaire ou le guide du
fabricant de pneus pour voir ce qu’ils recommandent.

Les pneus doivent être conformes aux normes prévues par la Loi sur la sécurité
automobile du Canada. Les pneus se détériorent avec le temps, même lorsqu’on ne
les utilise pas. Des pneus âgés ont une traction réduite et sont plus enclins à se
fissurer et, conséquemment, à défaillir sans prévenir. Les pneus ne devraient pas
avoir plus de dix ans. 

Remplacez les pneus lorsque la bande de roulement a moins de 1,5 millimètre


d’épaisseur ou lorsque les indicateurs d’usure de la bande de roulement
touchent la route. Les pneus avant des véhicules qui pèsent plus de 4 500 kg
doivent être remplacés lorsque la bande de roulement a moins de
3 millimètres d’épaisseur.
Remplacez les pneus qui ont des hernies, des nœuds, des bosses visibles et
anormales, dont la corde est exposée ou dont la bande de roulement ou les
flancs comportent des fentes suffisamment profondes pour laisser voir la
corde.

Les pneus installés sur un véhicule ne doivent pas être plus petits que la taille
minimale indiquée par le fabricant du véhicule, ni être si grands qu’ils touchent
la carrosserie et rendent la conduite dangereuse.

Utilisez des pneus semblables sur les quatre roues.

Afin d’obtenir une meilleure traction en hiver, il est préférable d’installer des
pneus d’hiver ou des pneus toutes saisons ayant la même surface de contact
aux quatre roues.

Si vous habitez dans le Nord de l’Ontario, vous pouvez légalement utiliser des
pneus à clous sur votre véhicule. Des études ont démontré que les pneus à
clous sont plus efficaces que les autres types de pneus quand la chaussée est
glacée, et particulièrement quand la glace est humide. Dans l’ensemble, les
pneus d’hiver ont une meilleure performance que les pneus quatre saisons
ordinaires en hiver.

Les pneus usés constituent un grave problème écologique. Un bon entretien


en prolongera la durée de vie utile et retardera leur mise au rebut. Voici
quelques conseils pour prolonger la durée de vie de vos pneus : maintenez la
pression au niveau approprié; vérifiez les traces d’usure; faites une rotation
des pneus régulièrement et adoptez de bonnes habitudes de conduite.

Immatriculation et assurance des


véhicules
Assurance
En Ontario, l’assurance-automobile est obligatoire. Tout véhicule immatriculé en
Ontario doit donc être assuré.

Vous devez prouver que votre véhicule est assuré avant de l’immatriculer et de
renouveler votre immatriculation. 

La Commission des services financiers de l’Ontario (CSFO) réglemente l’assurance


en Ontario.
Consultez le site Web de la CSFO (http://www.fsco.gov.on.ca) afin d'obtenir plus
d’information sur l’assurance automobile.

Immatriculation
L’immatriculation des véhicules comprend les plaques et un certificat
d’immatriculation. En Ontario, les plaques d’immatriculation sont affectées au
propriétaire et non au véhicule. Par conséquent, lorsque vous vendez un véhicule
ou le changez, vous devez enlever les plaques. Si vous n’avez pas l’intention de les
utiliser pour un autre véhicule, vous pouvez les remettre à un centre
ServiceOntario.

Pour plus de renseignements sur l’achat, la vente et l’immatriculation d’un véhicule,


consultez https://www.ontario.ca/fr/page/immatriculer-un-vehicule-certificat-
plaque-et-vignette-dimmatriculation (https://www.ontario.ca/fr/page/immatriculer-
un-vehicule-certificat-plaque-et-vignette-dimmatriculation) . 

Nouveaux résidents
Les nouveaux résidents de l’Ontario ont 30 jours pour faire immatriculer leur
véhicule. Pour obtenir un certificat d’immatriculation et des plaques de l’Ontario,
présentez-vous à un centre ServiceOntario. Vous devrez avoir en votre possession :

un certificat de sécurité;

une preuve d’assurance;

un Formulaire d’importation de véhicule – Formulaire 1, si vous avez importé


votre véhicule d’un autre pays;

le certificat d’immatriculation ou de propriété du véhicule délivré par le


territoire où vous habitiez;

Protégez-vous de la fraude liée à l’assurance-automobile


En étant vigilants, les conducteurs ontariens peuvent contribuer à mettre un frein
aux fraudeurs qui abusent du système d’assurance-automobile. Gardez ce qui suit
à l’esprit pour vous protéger de la fraude liée à l’assurance-automobile.

À l’achat d’une assurance-automobile

Adressez-vous à une compagnie d’assurance, à un agent ou à un courtier


titulaires d’un permis. La Commission des services financiers de l’Ontario
(CSFO), un organisme du ministère des Finances, réglemente l’assurance en
Ontario. Consultez le site Web de la CSFO (http://www.fsco.gov.on.ca) , afin de
vérifier si une compagnie d’assurance ou un agent est titulaire d’un permis. La
Registered Insurance Brokers of Ontario (RIBO) est l’organisme
d’autoréglementation des courtiers d’assurance de l’Ontario. Consultez le site
Web du RIBO (http://www.ribo.com) , afin de vérifier si un courtier d’assurance
détient un permis.

Après une collision

Recueillez autant de renseignements que possible. Prenez des photos de la


scène où la collision est survenue. Obtenez le nom, l’adresse et les numéros de
téléphone, de plaque d’immatriculation et du permis de conduire du
conducteur, ainsi que l’information relative à l’assurance de toutes les
personnes impliquées dans la collision, y compris ceux des passagers du ou
des autres véhicules.

Méfiez-vous des références. Méfiez-vous si un conducteur de dépanneuse


vous presse ou vous offre de l’argent pour aller à tel atelier de carrosserie ou
pour consulter tel avocat, tel parajuriste ou tel fournisseur de soins de santé.
Communiquez avec votre compagnie d’assurance pour savoir quoi faire en
matière de remorquage et savoir où laisser votre véhicule pour le faire réparer.

Refusez de signer tout formulaire vierge avant de recevoir des services ou un


traitement de santé liés à la collision.

Exigez des factures détaillées concernant la réparation et les frais médicaux


relativement à tous les biens et services liés à la collision et examinez-les avec
soin.

Pour obtenir plus de renseignements sur la manière d’éviter, de détecter et de


signaler une fraude liée à l’assurance, consultez le site Web de la CFSO à
l’adresse www.fsco.gov.on.ca (http://www.fsco.gov.on.ca)

Remorquage
Le présent chapitre vous indique ce que vous devez savoir pour tirer une remorque
avec une voiture, une fourgonnette ou une camionnette en Ontario. Cela inclut les
exigences relatives à l’immatriculation et au permis de conduire, à la taille et aux
caractéristiques des remorques, ainsi que des conseils de sécurité à suivre quand
vous tirez une remorque.
Avant de tenter de tirer une remorque, tenez compte de la taille, de la puissance et
de l’état de votre véhicule. Assurez-vous qu’il est capable de tirer à la fois la
remorque et la charge que vous avez l’intention de transporter, et que votre
remorque et votre attache respectent toutes les exigences énoncées dans ce
chapitre.

Les conducteurs font face à des défis uniques lorsqu’ils tirent une remorque. Près
de la moitié des collisions déclarées survenues lors du remorquage d’un véhicule
récréatif impliquaient un seul véhicule. L’autre 20 % de ces collisions impliquaient
un choc arrière. Lors des collisions pour lesquelles on a déterminé que le
conducteur avait commis une erreur, environ 30 % des conducteurs avaient perdu
la maîtrise de leur véhicule.

Permis
Vous devez posséder un permis de conduire valide (catégorie G1, G2 ou G) ou un
permis de conduire de catégorie supérieure pour tirer une remorque, dont le poids
brut ne doit pas dépasser 4 600 kilogrammes. Si votre remorque et sa charge
dépassent la taille et le poids précisés dans le Code de la route, vous pourriez avoir
besoin d’un permis de conduire de catégorie supérieure ou d’un permis pour
véhicule de dimensions exceptionnelles afin de la remorquer. Le permis pour
véhicule ou charge de dimensions/poids exceptionnels est disponible dans certains
centres ServiceOntario.

Il est interdit par la loi de tirer plus d’une remorque à l’aide d’un véhicule autre
qu’un véhicule utilitaire.

Immatriculation de la remorque
Une remorque est considérée comme un véhicule distinct. Avant de pouvoir tirer
une remorque sur une voie publique, vous devez l’immatriculer et payer, une seule
fois, des droits d’immatriculation à un centre ServiceOntario. Quand vous
immatriculerez votre remorque, on vous remettra une plaque et un certificat
d’immatriculation. Fixez la plaque d’immatriculation à l’arrière de votre remorque
de façon qu’elle soit clairement visible. Ayez toujours votre certificat
d’immatriculation (ou une copie) sur vous pour pouvoir le montrer à un policier qui
vous le demande.

Remorque en bon état


Votre remorque doit être dans un état sécuritaire pour la route. Si ce n’est pas le
cas, un policier peut retirer votre remorque de la circulation jusqu’à ce qu’elle soit
en bon état.

Freins
Si votre remorque a un poids brut de remorque, soit le poids de la remorque et de
la charge, de 1 360 kg ou plus, elle doit être munie de freins assez puissants pour
l’arrêter et la retenir.

Feux
Votre remorque doit être munie :

d’un feu qui projette une lumière blanche sur la plaque d’immatriculation;

d’un feu rouge à l’arrière;

de deux réflecteurs rouges placés à l’arrière, aussi éloignés que possible l’un
de l’autre.

Si la largeur de votre remorque dépasse 2,05 mètres, elle doit aussi comporter :

deux feux de gabarit jaunes, soit un sur chaque côté à l’avant, aussi éloignés
que possible l’un de l’autre, pour indiquer aux conducteurs s’approchant en
sens inverse la largeur de votre remorque;

deux feux de gabarit, ou réflecteurs, rouges sur chaque côté à l’arrière, aussi
éloignés que possible l’un de l’autre, pour indiquer aux conducteurs
s’approchant de votre véhicule la largeur de votre remorque.

Votre remorque doit avoir des garde-boue, des ailes et des bavettes ou être conçue
de façon à ne pas éclabousser ou arroser les véhicules circulant derrière vous.

Si la charge de votre remorque bloque votre vision à l’arrière, vous devez avoir des
rétroviseurs supplémentaires qui vous permettent de voir clairement la route à
l’arrière. Chargez votre remorque avec soin pour que rien ne se détache ou tombe
pendant que vous roulez.

Attacher la remorque
Votre remorque doit être munie de deux dispositifs d’attelage de sorte que, si l’un
d’entre eux se détache, la remorque demeurera fixée à votre véhicule.

Si vous utilisez des chaînes, elles doivent être croisées sous la flèche d’attelage
pour éviter que celle-ci ne tombe sur la route si l’attache principale se sépare
accidentellement. Les crochets fermoirs pour chaînes doivent être munis de
loquets ou de dispositifs qui ne risquent pas de se détacher accidentellement.

Passagers interdits
Il est interdit de transporter des passagers dans une remorque de quelque type
que ce soit, y compris celles utilisées pour transporter une maison ou un bateau,
pendant que vous la tirez.

Attelage de remorque
Utilisez un attelage de remorque de bonne qualité. La catégorie d’attelage de
remorque dépend du poids brut de votre remorque, soit le poids total de la
remorque et de la charge. Assurez-vous d’utiliser un attelage convenant au poids
de votre remorque. Il doit être fixé à votre véhicule de façon sécuritaire,
conformément aux recommandations du fabricant.

La boule d’attache doit être installée de façon que la remorque, une fois attachée
et l’attache resserrée, soit à niveau et ne penche pas sur un côté. Si l’attache
pousse l’arrière de votre véhicule vers le bas, vous pourriez devoir utiliser un
attelage de remorque qui égalise la charge. Vous pouvez aussi déplacer une partie
de la charge vers l’arrière de la remorque pour réduire la charge exercée sur
l’arrière de votre véhicule.

En plus de la boule et de l’attelage, vous devez utiliser des chaînes ou des câbles de
sécurité suffisamment solides pour retenir la remorque et la charge si la boule et
l’attelage se détachent accidentellement.

Chargement de la remorque

Illustration 5-4-1
Lorsque vous chargez la remorque, arrimez la charge à l’intérieur et à l’extérieur de
la remorque. Il est interdit d’avoir une charge qui peut se détacher ou tomber. Ne
surchargez pas votre remorque. Trop de poids dans la remorque peut nuire à votre
véhicule et endommager vos pneus, votre essieu et le roulement de moyeu. Si vous
transportez un bateau sur une remorque, ne placez pas de charge dans le bateau à
moins que votre remorque ne soit conçue et équipée pour supporter ce poids
supplémentaire.

Il est très important de bien répartir la charge de la remorque. En général, une plus
grande partie de la charge doit se trouver devant l’essieu de la remorque afin que
la pression exercée sur l’attelage soit adéquate. L’attelage doit supporter entre cinq
et dix pour cent du poids total de la remorque, en respectant la limite de poids
indiquée sur l’attelage. Si la charge est mal répartie, la remorque pourrait osciller
ou zigzaguer. De plus, la boule et l’attelage pourraient se détacher, surtout si une
trop grande partie de la charge se trouve à l’arrière de la remorque.

Les charges lourdes et mal réparties peuvent pousser l’arrière de votre véhicule
vers le bas, en soulever l’avant et nuire à votre capacité de le conduire,
particulièrement si la chaussée est mouillée ou glissante. Elles peuvent également
affecter le rayonnement de vos phares et vos feux de croisement, et ainsi aveugler
les conducteurs approchant en sens inverse. L’alignement de vos rétroviseurs peut
aussi être touché.

Prendre la route
Avant de prendre la route, vérifiez l’attelage, les roues, les pneus et les feux de la
remorque, ainsi que la répartition de la charge et assurez-vous qu’elle est bien
arrimée. Vérifiez également la pression des pneus lorsque la remorque est chargée
pendant que les pneus sont froids. Quand vous prenez la route, accélérez
graduellement. Roulez lentement et prudemment.

Courbes et virages
Demeurez près du milieu de votre voie quand vous négociez une courbe. Quand
vous faites un virage à droite, faites attention à la circulation. Regardez dans votre
rétroviseur droit. Signalez votre intention de tourner et ralentissez. Si la courbe est
serrée, avancez jusqu’à ce que les roues avant de votre véhicule dépassent
nettement la courbe avant de tourner à droite.

Quand vous faites un virage à gauche, vérifiez la circulation. Signalez votre


intention de tourner. Avancez lentement. Quand vous effectuez votre virage, faites
un grand écart en dépassant l’intersection avant de tourner.

Ralentissement et arrêt
Si vous vous arrêtez brusquement, la remorque pourrait se mettre en portefeuille
ou glisser sur les côtés ou la charge pourrait se déplacer. Pour éviter les arrêts
brusques, laissez une plus grande distance entre votre véhicule et celui qui vous
précède. Ne circulez pas dans les voies rapides et roulez à une vitesse qui vous
permet de ralentir et de vous arrêter doucement dans toutes les situations.

Dépasser
Vous ne pourrez pas accélérer aussi rapidement si vous tirez une remorque. De
plus, il vous faudra plus d’espace car votre véhicule est beaucoup plus long
lorsqu’une remorque y est fixée. Avant de dépasser, assurez-vous que vous avez
assez de temps et d’espace pour le faire. Après avoir dépassé le véhicule, laissez
plus d’espace avant de vous ranger dans la voie. Ne vous rangez pas dans la voie
trop tôt, car cela pourrait faire osciller votre remorque, qui sera alors plus difficile à
maîtriser.

Se faire dépasser
Si vous retardez la circulation, allumez vos clignotants, rangez-vous sur le côté et
laissez les autres véhicules passer. Lorsqu’ils roulent à vitesse élevée, les camions
et les autobus créent une turbulence intense derrière eux. Si un gros camion ou un
autobus vous dépasse, il se peut que cette turbulence pousse votre remorque sur
le côté, ce qui vous en fera perdre la maîtrise. Dans ce cas, ne freinez pas. Ramenez
doucement votre véhicule et votre remorque dans la bonne position. Si vous
accélérez légèrement, cela pourrait faciliter la manœuvre.

Marche arrière
Reculez très lentement et demandez à une personne à l’extérieur du véhicule de
vous diriger. Faites une série de petits virages pour diriger votre véhicule. Il est
conseillé de pratiquer cette manœuvre dans un stationnement vide jusqu’à ce que
vous vous sentiez sûr(e) de vous.

Pour reculer vers la droite, tournez le volant vers la gauche. L’avant de la remorque
ira à gauche, mais l’arrière virera vers la droite. Pour reculer vers la gauche, tournez
le volant vers la droite. L’avant du véhicule ira à droite, mais l’arrière virera vers la
gauche.
Tirer un véhicule en panne
Si votre véhicule tombe en panne, demandez l’aide d’une remorqueuse. Si vous
devez utiliser un autre véhicule pour le remorquage, allumez les feux
d’avertissement ou les feux de détresse et assurez-vous que les véhicules sont bien
attachés ensemble. Il faut qu’une personne prenne place dans le véhicule en
panne et appuie sur le frein pour garder le câble de remorquage tendu. Si le
moteur ne fonctionne pas, il ne faut pas remorquer le véhicule si ce dernier est
muni de freins et d’une direction assistés. En effet, dans ce cas, il est difficile de
freiner et de diriger le véhicule. Le remorquage peut donc causer une collision.

Il est dangereux d’essayer de démarrer un véhicule en panne en le remorquant. De


plus, cela risque d’endommager le véhicule en panne et celui qui le remorque.

Résumé
À la fin de la présente section, vous devriez connaître :

Les vérifications que vous devez effectuer sur votre véhicule : vérifications
quotidiennes et hebdomadaires, entretien à intervalles réguliers et pour la
conduite d’hiver

Comment acheter les bons pneus pour votre véhicule et savoir quand ils
doivent être remplacés

Votre responsabilité de veiller à ce que le véhicule que vous conduisez soit


correctement immatriculé et assuré

Les règles relatives à l’achat et à la vente de véhicules d’occasion, y compris en


ce qui a trait au certificat de sécurité

Les exigences relatives à l’immatriculation pour tirer correctement une


remorque ou un véhicule en panne

Les exigences relatives au véhicule, notamment en ce qui concerne les freins,


les feux, les rétroviseurs et les attelages de remorque

La bonne façon de charger une remorque et de l’attacher à votre véhicule

Les techniques pour conduire un véhicule auquel une remorque est attachée

Exemples de questions qui pourraient


vous être posées lors de l’examen
théorique
Les questions suivantes vous donneront une idée du contenu de l’examen
théorique. Toutes les questions sont à choix multiple. Vous trouverez les réponses
aux questions suivantes au bas de la page.

1. Si votre véhicule se met à déraper, vous devriez d’abord :

a. Diriger le véhicule droit devant.

b. Diriger le véhicule dans la direction opposée au dérapage.

c. Diriger le véhicule dans la direction où vous voulez aller.

d. Freiner à fond.

2. Dans quelles circonstances pouvez-vous prêter votre permis de conduire?

a. Dans une situation d’urgence.

b. Lorsqu’une personne apprend à conduire.

c. En aucun cas.

d. Pour fournir une pièce d’identité.

3. Que devez-vous faire avant de vous engager sur une route à partir d’un
chemin privé ou d’une entrée?

a. Vous engager sur la route ou la traverser le plus rapidement possible.

b. Céder le passage à tous les véhicules qui circulent sur la route.

c. Klaxonner et avancer prudemment.

d. Faire un signal manuel puis vous engager sur la route.

4. Il ne faut jamais changer de voie sans :

a. Regarder dans le rétroviseur seulement.

b. Signaler son intention et regarder la circulation pour s’assurer qu’on peut


changer de voie en toute sécurité.

c. Klaxonner et regarder derrière le véhicule.

d. Ralentir et signaler correctement.

5. Lorsqu’un conducteur est sur le point de vous dépasser, vous devez :

a. Accélérer afin que l’autre conducteur n’ait pas besoin de vous dépasser.

b. Vous déplacer vers la gauche pour empêcher le dépassement.


c. Faire signe au conducteur de ne pas vous dépasser.

d. Vous déplacer vers la droite et laisser l’autre conducteur vous dépasser.

6. Lorsque vous vous demandez si vous devriez faire demi-tour, vous devriez
d’abord déterminer :

a. Si cela est permis.

b. S’il y a des arbres, des prises d’eau d’incendie ou des poteaux près du bord de
la route.

c. Le rayon de virage de votre véhicule.

d. La hauteur du bord du trottoir.

7. Il est plus dangereux de conduire à la vitesse limite permise la nuit que le


jour parce que :

a. Vos réflexes sont plus lents la nuit.

b. Vous ne pouvez pas voir aussi loin la nuit.

c. Certains conducteurs allument seulement leurs feux de stationnement, ce qui


est illégal.

d. Il est plus probable que la chaussée soit glissante la nuit.

8. En tout temps, vous devriez rouler à une vitesse qui vous permet de :

a. Vous arrêter sur une distance maximale de 150 mètres (500 pieds).

b. Vous arrêter sur une distance maximale de 90 mètres (300 pieds).

c. Vous arrêter sur une distance maximale de 60 mètres (200 pieds).

d. Vous arrêter sur une distance sécuritaire.

Réponses : 1-c, 2-c, 3-b, 4-b, 5-d, 6-a, 7-b, 8-d

Examen pratique de niveau 2


Les statistiques démontrent que les nouveaux conducteurs, peu importe leur âge,
sont beaucoup plus susceptibles que les conducteurs expérimentés d’être
impliqués dans des collisions graves ou mortelles.

Soucieux d’aider les nouveaux conducteurs à acquérir de meilleures habitudes de


conduite, le gouvernement de l’Ontario a mis en œuvre, en 1994, un système de
délivrance graduelle des permis s’adressant à toutes les personnes qui demandent
leur premier permis pour conduire une automobile ou une motocyclette. Ce
système vous permet d’acquérir graduellement de l’expérience et des
compétences de conduite dans des conditions présentant moins de risques. Le
système de délivrance des permis compte deux niveaux. Il s’échelonne sur une
période d’au moins 20 mois et comporte deux examens pratiques. Si vous
réussissez l’examen pratique de niveau 2 (catégorie G2), vous obtiendrez un permis
de catégorie G qui vous confère tous les privilèges de conduite.

L’examen pratique de niveau 1 porte surtout sur les techniques de conduite de


base. L’examen de niveau 2 porte sur des connaissances et techniques poussées
qui sont généralement acquises grâce à l’expérience de conduite. Lorsque vous
faites l’examen, l’examinateur vous donne les instructions à suivre et détermine si
vous effectuez les manœuvres correspondant à ses instructions.

Dans le cadre de l’examen pratique de niveau 2, vous devrez conduire sur une
autoroute. Avant l’examen, vous devrez remplir et signer une déclaration
d’expérience de conduite sur autoroute confirmant que vous avez assez
d’expérience de conduite sur les autoroutes pour faire l’examen pratique. Vous
devrez y indiquer combien de fois au cours des trois mois précédant l’examen vous
avez conduit sur une autoroute ou sur une route où la limite de vitesse est d’au
moins 80 km/h. Vous devez indiquer également la distance moyenne que vous
avez parcourue pour chaque déplacement (p. ex., moins de 5 km, entre 5 et 15 km,
plus de 15 km). Les autoroutes comprennent les suivantes : 400, 401, 402, 403, 404,
405, 406, 407, 409, 410, 416, 417, 420, 427, autoroute Queen Elizabeth (QEW),
autoroute Don Valley (DVP), autoroute Gardiner, autoroute E.C. Row et autoroute
Conestoga. Si vous n’avez pas assez d’expérience de conduite, l’examinateur devra
déclarer l’examen « inadmissible » et l’annuler. Vous perdrez 50 % des droits que
vous avez acquittés pour l’examen pratique. Pour prendre un nouveau rendez-vous
pour effectuer l’examen, vous devrez payer les 50 % des droits relatifs à l’examen
pratique que vous avez perdus quand le premier examen a été déclaré
inadmissible. Assurez-vous de posséder suffisamment d’expérience de conduite
sur les autoroutes avant de prendre un nouveau rendez-vous pour votre examen.

Pour vous aider à vous préparer à l’examen pratique de niveau 2, ce chapitre


présente différentes manœuvres que vous devrez effectuer lors de cet examen. Il
ne s’agit que d’un guide. Pour plus de renseignements sur les manœuvres de
conduite, vous devriez passer en revue les chapitres 2 et 3.
Pour éliminer l’arriéré d’examens pratiques en voiture de tourisme provoqué
par les restrictions et les fermetures liées à la COVID-19, l’examen pratique G a
été modifié de façon temporaire. 

Jusqu’à nouvel ordre, l’examen pratique G n’inclura pas les parties suivantes
qui sont déjà été abordées dans l’examen pratique G2 :

stationnement parallèle

arrêts en bordure de la route

virage en 3 manœuvres

conduite dans les quartiers résidentiels

L’examen contiendra tous les points fondamentaux tels que :

la conduite sur les routes principales et les voies rapides, y compris les
manœuvres d’intégration et de sortie de la circulation, le maintien d’une
vitesse et d’une distance  appropriées, la signalisation et plus encore

les virages, les courbes et les changements de voies

les intersections

la conduite dans les quartiers commerciaux

Renseignez-vous sur ce sur quoi porte l’examen pratique G


(https://www.ontario.ca/fr/document/guide-officiel-de-
lautomobiliste/examen-pratique-de-niveau-2) .  

Virages à gauche et à droite

Illustration 6-1-1

Approche
Cette manœuvre de conduite commence lorsque l’examinateur vous dit de tourner
à gauche ou à droite et se termine au moment précédant votre entrée dans
l’intersection. Procédez comme suit :

Vérification de la circulation

Avant de ralentir, regardez autour de vous. Vérifiez la circulation derrière vous dans
les rétroviseurs. Si vous devez changer de voie, n’oubliez pas de vérifier votre angle
mort en regardant par-dessus votre épaule.

Voie

Déplacez-vous dans la voie la plus à gauche ou la plus à droite dès qu’elle est libre.

Clignotant

Signalez votre intention de tourner avant de ralentir à moins que des véhicules
n’attendent d’entrer sur la route en provenance de routes transversales ou
d’entrées situées entre l’endroit où vous êtes et l’intersection. Attendez d’avoir
passé ces entrées pour que les conducteurs ne pensent pas que vous voulez
tourner avant l’intersection.

Vitesse

Ralentissez graduellement à mesure que vous approchez du virage. Si vous


conduisez un véhicule à boîte de vitesses manuelle, vous pouvez rétrograder à
mesure que vous ralentissez. N’avancez pas en laissant votre pied sur la pédale
d’embrayage.

Espace

En ralentissant, laissez une distance minimale correspondant à deux ou trois


secondes derrière le véhicule qui vous précède.

Si vous devez vous arrêter

Vous devrez faire cette manœuvre si vous ne pouvez effectuer votre virage sans
vous arrêter, soit parce que la voie est obstruée devant vous, soit parce qu’il y a un
panneau d’arrêt ou un feu rouge. Procédez comme suit :

Arrêt
Arrêtez-vous complètement. Ne laissez pas votre véhicule avancer ou reculer.
Lorsque la circulation le permet, avancez pour vérifier si la voie est libre ou pour
entreprendre le virage. Si vous devez vous arrêter après avoir dépassé la ligne
d’arrêt, ne reculez pas.

Espace

Lorsque vous vous arrêtez derrière un autre véhicule à une intersection, laissez
suffisamment d’espace pour pouvoir le dépasser sans avoir à reculer. En laissant
cet espace, vous vous protégerez de trois façons : vous pourrez contourner le
véhicule devant vous s’il tombe en panne; vous éviterez d’être projeté(e) contre le
véhicule devant en cas de collision par derrière et vous réduirez le risque de
collision si le véhicule devant vous recule.

Ligne d’arrêt

Si vous êtes le premier véhicule à approcher d’une intersection où se trouve un feu


rouge ou un panneau d’arrêt, arrêtez-vous à la ligne d’arrêt si elle est indiquée sur
la chaussée. S’il n’y a pas de ligne d’arrêt, arrêtez-vous au passage protégé pour
piétons, qu’il soit marqué ou non. S’il n’y a pas de passage protégé, arrêtez-vous à
la limite du trottoir. S’il n’y a pas de trottoir, arrêtez-vous à la limite de l’intersection.

Roues

Lorsque vous attendez pour faire un virage à gauche, laissez les roues avant
droites. Si les roues sont braquées vers la gauche, votre véhicule pourrait être
projeté contre les véhicules venant en sens inverse. Lorsque vous attendez pour
faire un virage à droite, maintenez les roues droites si vous risquez de heurter des
piétons qui traversent l’intersection. Si vous êtes à une intersection importante, où
le trottoir épouse la courbe de la route, et que vous voulez tourner à droite, placez
votre véhicule dans l’angle de la courbe afin d’éviter qu’un autre véhicule ne vienne
se placer entre vous et le trottoir.

Effectuer le virage

Cette manœuvre comprend ce que vous devez faire lorsque vous effectuez un
virage. Procédez comme suit :

Vérification de la circulation

Si vous êtes arrêté(e) et attendez que le feu passe au vert ou que la voie soit libre,
vérifiez continuellement la circulation autour de vous. Avant d'entrer dans
l'intersection, regardez à gauche, devant et à droite afin de vous assurer que la voie
est libre. Si vous avez des doutes quant à la cession de passage, essayez d'établir
une communication visuelle avec les conducteurs près de vous ou avec les piétons.
S'il est possible qu'un autre véhicule vous dépasse pendant que vous tournez,
vérifiez votre angle mort avant d'amorcer le virage. Vous n'avez pas bien vérifié la
circulation si un autre véhicule ou un piéton a droit de passage et qu'il doit éviter
votre véhicule.

Deux mains

Servez-vous des deux mains pour tourner le volant dans un virage. C’est à une
intersection que la circulation présente le plus de risques. En gardant les deux
mains sur le volant, vous conserverez la maîtrise de votre véhicule au moment où
vous en aurez le plus besoin. La seule exception à cette règle s’applique aux
personnes ayant un handicap les empêchant d’utiliser leurs deux mains.

Vitesses

Dans un véhicule à boîte de vitesses manuelle, ne changez pas de vitesse en


effectuant un virage. Si vous devez le faire, vous pouvez changer de vitesse tout de
suite après que le véhicule a commencé à se déplacer, mais avant qu’il ne soit dans
le virage. Vous pouvez également changer de vitesse dans une intersection
comptant plus de quatre voies pour éviter de ralentir la circulation. En général,
vous maîtriserez mieux votre véhicule si vous n’avez pas à changer de vitesse en
tournant.

Vitesse

Lorsque la voie est libre, avancez dans les quatre ou cinq secondes suivantes.
Effectuez le virage à une vitesse stable, en accélérant après en être sorti(e).
Conduisez suffisamment lentement pour conserver la maîtrise de votre véhicule
sans ralentir la circulation.

Virage large/serré

Tournez dans la voie correspondante de la route transversale sans empiéter sur les
lignes indiquées sur la chaussée ni sur les bordures.

Compléter le virage

Cette manœuvre met fin au virage. Elle débute lorsque vous entrez sur la route
transversale et se termine lorsque vous reprenez une vitesse normale. Procédez
comme suit :

Voie

Complétez votre virage dans la voie correspondante de la route transversale. Si


vous tournez à gauche sur une route à voies multiples, reprenez la vitesse normale
de la circulation et déplacez-vous vers la voie de droite lorsqu’elle est libre. Si vous
tournez à droite sur une route où la voie de droite est obstruée par des véhicules
stationnés ou si elle ne peut être utilisée pour d’autres raisons, dirigez-vous
directement vers la voie suivante libre.

Vérification de la circulation

Lorsque vous reprenez une vitesse normale, vérifiez l’état de la circulation sur la
nouvelle route en regardant dans vos rétroviseurs.

Vitesse

Reprenez une vitesse normale en accélérant progressivement pour vous insérer


dans la circulation. S’il y a peu de circulation, accélérez modérément. Si la
circulation est dense, il se peut que vous ayez à accélérer plus rapidement. Dans un
véhicule à boîte de vitesses manuelle, changez de vitesse à mesure que vous
accélérez.

Arrêt à une intersection

Illustration 6-2-1

Approche

Cette manœuvre de conduite est effectuée aux intersections où vous devez vous
arrêter. Elle débute à l’endroit où vous pouvez apercevoir l’intersection et se
termine tout juste avant que nous n’y entriez. Assurez-vous de procéder comme
suit :
Vérification de la circulation

Avant de ralentir, regardez autour de vous. Servez-vous des rétroviseurs pour


vérifier la circulation derrière vous.

Vitesse

Ralentissez graduellement en approchant de l’intersection. Dans un véhicule à


boîte de vitesses manuelle, vous pouvez rétrograder en ralentissant. Ne laissez pas
votre pied sur la pédale d’embrayage.

Espace

En ralentissant, laissez une distance minimale correspondant à deux ou trois


secondes derrière le véhicule qui vous précède.

Arrêt

Cette manœuvre comporte les mesures à prendre lorsque vous êtes arrêté(e) et
que vous attendez de traverser l’intersection. Procédez comme suit :

Arrêt

Arrêtez-vous complètement. Ne laissez pas votre véhicule avancer ou reculer.


Lorsque la circulation le permet, avancez pour vérifier si la voie est libre ou pour
vous engager dans l’intersection. Si vous devez vous arrêter après avoir dépassé la
ligne d’arrêt, ne reculez pas.

Espace

Lorsque vous vous arrêtez derrière un autre véhicule à une intersection, laissez
suffisamment d’espace pour pouvoir le dépasser sans avoir à reculer. En laissant
cet espace, vous vous protégerez de trois façons : vous pourrez contourner le
véhicule devant vous s’il tombe en panne; vous éviterez d’être projeté(e) contre le
véhicule devant en cas de collision par derrière et vous réduirez le risque de
collision si le véhicule devant vous recule.

Ligne d’arrêt

Si vous êtes le premier véhicule à approcher d’une intersection où se trouve un feu


rouge ou un panneau d’arrêt, arrêtez-vous à la ligne d’arrêt si elle est indiquée sur
la chaussée. S’il n’y a pas de ligne d’arrêt, arrêtez-vous au passage protégé pour
piétons, qu’il soit marqué ou non. S’il n’y a pas de passage protégé, arrêtez-vous à
la limite du trottoir. S’il n’y a pas de trottoir, arrêtez-vous à la limite de l’intersection.

Traverser l’intersection

Cette manœuvre comprend ce que vous devez faire lorsque vous traversez
l’intersection et que vous reprenez une vitesse normale. Assurez-vous de faire ce
qui suit :

Vérification de la circulation

Si vous êtes arrêté(e) et attendez que le feu passe au vert ou que la voie soit libre,
vérifiez continuellement la circulation autour de vous. Avant d’entrer dans
l’intersection, regardez à gauche, devant et à droite afin de vous assurer que la voie
est libre. Si vous avez des doutes quant à la cession de passage, essayez d’établir
une communication visuelle avec les conducteurs près de vous ou avec les piétons.
Vous n’avez pas bien vérifié la circulation si un autre véhicule ou un piéton a droit
de passage et qu’il doit éviter votre véhicule.

Deux mains

Conservez les deux mains sur le volant lorsque vous traversez une intersection.
C’est à une intersection que la circulation présente le plus de risques. En gardant
les deux mains sur le volant, vous conserverez la maîtrise de votre véhicule au
moment où vous en aurez le plus besoin. La seule exception à cette règle
s’applique aux personnes ayant un handicap les empêchant d’utiliser leurs deux
mains.

Vitesses

Dans un véhicule à boîte de vitesses manuelle, ne changez pas de vitesse en


traversant l’intersection. Si vous devez le faire, changez de vitesse immédiatement
lorsque le véhicule a commencé à se déplacer, mais avant qu’il ne soit dans le
milieu de l’intersection. Vous pouvez également changer de vitesse dans une
intersection comptant plus de quatre voies pour éviter de ralentir la circulation. En
général, en ne changeant pas de vitesse, vous maîtriserez mieux votre véhicule.

Vérification de la circulation

Lorsque vous reprenez une vitesse normale, vérifiez dans vos rétroviseurs l’état de
la circulation après avoir traversé l’intersection.
Vitesse

Lorsque la voie est libre, avancez dans les quatre ou cinq secondes suivantes.
Reprenez une vitesse normale en accélérant progressivement pour vous insérer
dans la circulation. Lorsqu’il y a peu de circulation, accélérez modérément. Si la
circulation est dense, il se peut que vous ayez à accélérer plus rapidement. Dans un
véhicule à boîte de vitesses manuelle, changez de vitesse à mesure que vous
accélérez.

Intersection à priorité

Illustration 6-3-1

Approche

Cette manœuvre est effectuée aux intersections où vous n’avez pas


nécessairement besoin de vous arrêter. Elle débute au moment où vous apercevez
l’intersection et se termine tout juste avant d’y entrer. N’oubliez pas de faire ce qui
suit :

Vérification de la circulation

Lorsque vous approchez de l’intersection, regardez à gauche et à droite pour voir la


circulation sur la route transversale. Si vous devez ralentir à l’intersection, vérifiez la
circulation derrière vous en regardant dans les rétroviseurs.

Vitesse

Conservez la même vitesse lorsque vous traversez une intersection à moins qu’il
n’y ait une possibilité que des véhicules traversent l’intersection devant vous. Le cas
échéant, ralentissez ou gardez le pied au-dessus de la pédale du frein, prêt(e) à
ralentir ou à arrêter. Assurez-vous qu’il n’y a pas de piétons sur le point de
traverser l’intersection ni de véhicules arrivant à l’intersection ou approchant
rapidement.
Espace

Laissez une distance minimale correspondant à deux ou trois secondes derrière le


véhicule qui vous précède.

Traverser l’intersection

Cette manœuvre se compose des gestes posés à partir du moment où vous entrez
dans l’intersection jusqu’à ce que vous l’ayez traversée et que vous ayez repris une
vitesse normale. Procédez comme suit :

Voie

Ne dépassez pas les lignes indiquées sur la chaussée et ne changez pas de voie
dans l’intersection. Si votre voie est obstruée par un véhicule tournant à gauche ou
par un véhicule entrant dans l’intersection en provenance de la droite, ralentissez
ou arrêtez-vous plutôt que de le contourner.

Deux mains

Conservez les deux mains sur le volant lorsque vous traversez une intersection.
C’est à une intersection que la circulation présente le plus de risques. En gardant
les deux mains sur le volant, vous conserverez la maîtrise de votre véhicule au
moment où vous en aurez le plus besoin. La seule exception à cette règle
s’applique aux personnes ayant un handicap les empêchant d’utiliser leurs deux
mains.

Vitesses

Dans un véhicule à boîte de vitesses manuelle, ne changez pas de vitesse en


traversant l’intersection. Si vous devez le faire, changez de vitesse immédiatement
lorsque le véhicule a commencé à se déplacer, mais avant qu’il ne soit dans le
milieu de l’intersection. Vous pouvez également changer de vitesse dans une
intersection comptant plus de quatre voies pour éviter de ralentir la circulation. En
général, en ne changeant pas de vitesse, vous maîtriserez mieux votre véhicule.

Vérification de la circulation

Si vous avez dû ralentir en traversant l’intersection, vérifiez l’état de la circulation


dans vos rétroviseurs avant de reprendre une vitesse normale.

Autoroute
Illustration 6-4-1

Entrer sur l’autoroute

Cette manœuvre débute à l’entrée de la bretelle d’accès à l’autoroute et se termine


lorsque vous avez atteint la vitesse de la circulation sur l’autoroute. Procédez
comme suit :

Vérification de la circulation

Lorsque vous roulez sur la bretelle d’accès et que vous apercevez la circulation sur
l’autoroute approchant de l’arrière, vérifiez vos rétroviseurs et votre angle mort
pour trouver un endroit où vous pourrez vous engager sur l’autoroute en toute
sécurité. Au même moment, surveillez les véhicules devant vous sur la bretelle
d’accès et restez à une bonne distance d’eux. Continuez de surveiller ce qui se
passe devant et regardez dans vos rétroviseurs et par-dessus votre épaule pour
vérifier votre angle mort jusqu’à ce que vous puissiez vous insérer dans la
circulation sans danger.

Clignotant

Si vous ne l’avez pas déjà fait, signalez votre intention de passer à gauche dès que
les conducteurs sur l’autoroute peuvent apercevoir votre véhicule sur la bretelle
d’accès.

Espace

Lorsque vous êtes sur la bretelle d’accès et que vous vous insérez dans la
circulation de l’autoroute, laissez une distance minimale correspondant à deux ou
trois secondes derrière le véhicule qui vous précède. Choisissez de vous insérer
dans la circulation à un moment où vous ne vous trouvez pas à côté d’un autre
véhicule ni dans son angle mort. Si la circulation est dense ou que la vitesse de
circulation est tellement rapide qu’il est difficile de conserver une distance idéale
entre votre véhicule et celui qui vous précède, roulez à une vitesse vous permettant
de conserver la meilleure distance possible. Lorsque vous roulez sur la bretelle
d’accès et sur la voie d’accélération, restez à l’intérieur des lignes indiquées sur la
chaussée.

Vitesse

Dans la courbe de la bretelle d’accès, n’allez pas trop vite afin que les objets et les
personnes dans votre véhicule ne soient pas poussés par la force créée en prenant
la courbe. Lorsque vous roulez dans la voie d’accélération, accélérez jusqu’à ce que
vous atteigniez la vitesse des autres véhicules sur l’autoroute et insérez-vous
doucement dans la circulation.

Insertion dans la circulation

Insérez-vous dans la circulation de l’autoroute en effectuant un déplacement


progressif vers le centre de la voie la plus proche.

Extinction du clignotant

Éteignez votre clignotant dès que vous vous êtes inséré(e) dans la circulation de
l’autoroute.

Conduire sur l’autoroute

Cette manœuvre permet de vérifier ce que vous devez faire lorsque vous roulez sur
l’autoroute, mais elle ne comprend pas l’insertion dans la circulation, ni le
changement de voie, ni la sortie. Procédez comme suit :

Vérification de la circulation

En roulant sur l’autoroute, surveillez continuellement la circulation autour de vous


et regardez dans vos rétroviseurs toutes les cinq ou dix secondes.

Vitesse

Évitez de dépasser la limite de vitesse ou de conduire trop lentement. Conduisez


autant que possible à une vitesse constante. Scrutez la route devant vous où vous
serez dans les 12 à 15 prochaines secondes afin de prévoir des situations
dangereuses ou des obstacles qui peuvent être évités en changeant de vitesse.

Espace

Laissez toujours une distance minimale correspondant à deux ou trois secondes


derrière le véhicule qui vous précède. Si un autre véhicule vous suit de trop près,
laissez encore plus d’espace devant vous ou changez de voie. Essayez de garder un
espace des deux côtés de votre véhicule et ne demeurez pas dans l’angle mort
d’autres véhicules. Évitez de rouler derrière de gros véhicules, car en raison de leur
taille, ils obstruent plus que les autres véhicules votre vue de la circulation.

Sortir de l’autoroute

Cette manœuvre débute lorsque vous roulez dans la voie la plus à droite de
l’autoroute et que vous voyez la sortie que vous voulez emprunter. Elle se termine
lorsque vous atteignez la fin de la bretelle de sortie. N’oubliez pas de faire ce qui
suit :

Vérification de la circulation

Avant d’entrer dans la voie de sortie, regardez à gauche et à droite, puis dans vos
rétroviseurs. S’il y a une voie à votre droite, comme une voie d’accélération d’une
bretelle d’accès ou une voie d’accotement pavée, n’oubliez pas de vérifier votre
angle mort.

Clignotant

Signalez votre intention de quitter l’autoroute avant d’entrer dans la voie de sortie.

Voie de sortie

Entrez dans la voie de sortie au début de la voie en vous déplaçant graduellement.


Restez à l’intérieur des lignes indiquées sur la chaussée. S’il y a deux ou plusieurs
voies de sortie, ne traversez pas les lignes continues sur la chaussée pour changer
de voie.

Vitesse

Ne ralentissez pas avant d’être complètement engagé(e) dans la voie de sortie.


Lorsque vous y êtes, ralentissez progressivement sans nuire à la circulation
derrière vous. Dans la courbe de la bretelle de sortie, n’allez pas trop vite afin que
les objets et les personnes dans votre véhicule ne soient pas poussés par la force
créée en prenant la courbe. Dans un véhicule à boîte de vitesses manuelle,
rétrogradez à mesure que vous ralentissez.

Espace

Laissez une distance minimale correspondant à deux ou trois secondes derrière le


véhicule qui vous précède.
Extinction du clignotant

Éteignez votre clignotant lorsque vous êtes sur la bretelle de sortie.

Changement de voie

Illustration 6-5-1

Cette manœuvre débute lorsque vous cherchez un endroit pour changer de voie et
se termine lorsque vous avez effectué votre changement de voie. N’oubliez pas de
faire ce qui suit :

Vérification de la circulation

Pendant que vous attendez le meilleur moment pour effectuer un changement de


voie sans danger, regardez autour de vous. Surveillez ce qui se passe devant,
regardez dans vos rétroviseurs et vérifiez votre angle mort. S’il y a une autre voie à
côté de celle où vous voulez vous rendre, vérifiez la circulation dans cette voie afin
d’éviter une collision avec un véhicule qui se déplacerait vers la même voie en
même temps que vous.

Clignotant

Signalez votre intention de changer de voie lorsqu’il y a suffisamment d’espace


pour le faire. Ensuite, vérifiez votre angle mort une fois de plus avant d’amorcer
votre changement de voie. Vous devriez signaler votre intention assez tôt pour que
les véhicules derrière vous aient le temps de réagir à votre clignotant. Si la
circulation est dense dans la voie où vous voulez vous engager, vous pouvez
signaler votre intention de changer de voie avant qu’il n’y ait de l’espace pour le
faire. Vous informerez ainsi les véhicules derrière vous que vous cherchez un
espace pour changer de voie.

Espace
Laissez une distance minimale correspondant à deux ou trois secondes derrière le
véhicule qui vous précède. S’il y a une voie à côté de celle que vous avez choisie,
assurez-vous de ne pas vous engager dans la voie à côté d’un autre véhicule ou
dans son angle mort.

Vitesse

Adaptez votre vitesse à celle de la circulation dans la nouvelle voie.

Changement

Changez de voie en vous engageant progressivement au centre de la nouvelle voie.

Deux mains

Conservez les deux mains sur le volant lorsque vous changez de voie afin de garder
la maîtrise de votre véhicule. La seule exception à cette règle s’applique aux
personnes ayant un handicap les empêchant d’utiliser leurs deux mains.

Extinction du clignotant

Éteignez votre clignotant dès que vous avez changé de voie.

Arrêt sur le bord de la route

Illustration 6-6-1

Approche

Cette manœuvre débute lorsque l’examinateur vous dit de vous arrêter et prend
fin lorsque votre véhicule s’est immobilisé. Assurez-vous de procéder comme suit :

Vérification de la circulation

Avant de ralentir, regardez dans vos rétroviseurs et vérifiez (en consultant les
panneaux) s’il est permis de vous arrêter au bord de la route. Vérifiez ensuite l’état
de la circulation devant et derrière votre véhicule. Un espace de 150 mètres dans
les deux directions est suffisant pour effectuer la manœuvre en toute sécurité. S’il
est possible que d’autres véhicules ou des piétons vous dépassent à droite, vérifiez
votre angle mort de ce côté avant de vous ranger sur le bord de la route.

Clignotant

Signalez votre intention avant de ralentir à moins que des véhicules n’attendent
d’entrer sur la route en provenance de routes transversales ou d’entrées situées
entre l’endroit où vous êtes et celui où vous voulez vous arrêter. Attendez d’avoir
passé ces entrées afin que les conducteurs ne pensent pas que vous voulez
tourner avant l’endroit où vous désirez vous arrêter.

Vitesse

Ralentissez progressivement à mesure que vous approchez de l’endroit où vous


voulez vous arrêter. Dans un véhicule à boîte de vitesses manuelle, vous pouvez
rétrograder à mesure que vous ralentissez. Ne laissez pas votre pied sur la pédale
d’embrayage.

Position

Arrêtez-vous parallèlement à la bordure du trottoir à une distance d’au plus 30


centimètres. S’il n’y a pas de bordure, arrêtez-vous aussi loin que possible de la
partie de la route où circulent les autres véhicules. N’arrêtez pas à un endroit où
vous obstruez une entrée ou empêchez d’autres véhicules de circuler.

Arrêt

Cette manœuvre comprend ce que vous devez faire lorsque vous êtes arrêté(e).
N’oubliez pas de procéder comme suit :

Clignotant

Éteignez votre clignotant et allumez vos feux de détresse.

Stationnement

Si vous avez un véhicule à boîte de vitesses automatique, placez la boîte de vitesses


en position P et serrez le frein de stationnement. Si vous avez un véhicule à boîte
de vitesses manuelle et si vous ne coupez pas le moteur, serrez le frein de
stationnement et placez la boîte de vitesses en position neutre ou, si vous coupez
le moteur, placez la boîte de vitesses en première vitesse ou en marche arrière. Si
vous vous stationnez dans une côte, placez vos roues contre la bordure du trottoir
dans la direction appropriée afin d'empêcher votre véhicule de bouger.

Reprendre la route

Cette manœuvre commence lorsque l’examinateur vous dit de reprendre la route


et se termine lorsque vous avez repris une vitesse normale. Procédez comme suit :

Départ

Mettez le contact. Desserrez le frein de stationnement et placez la boîte de vitesses


à la position nécessaire pour reprendre la route.

Clignotant

Éteignez vos feux de détresse et activez votre clignotant gauche.

Vérification de la circulation

Tout juste avant de quitter votre position d’arrêt, regardez dans vos rétroviseurs et
dans votre angle mort du côté gauche.

Vitesse

Reprenez une vitesse normale en accélérant progressivement pour vous insérer


dans la circulation. S’il y a peu de circulation, accélérez modérément. Si la
circulation est dense, il se peut que vous ayez à accélérer plus rapidement. Dans un
véhicule à boîte de vitesses manuelle, changez de vitesse à mesure que vous
accélérez.

Extinction du clignotant

Éteignez votre clignotant dès que vous êtes de retour sur la route.

Courbe
Cette manœuvre débute lorsque vous apercevez la courbe et se termine lorsque
vous en êtes sorti(e). Procédez comme suit :
Diagram 6-7-1

Vitesse

Lorsque vous approchez de la courbe, essayez de déterminer la vitesse vous


permettant de la négocier sans danger. Pour ce faire, prenez note du panneau
indiquant la limite de vitesse, de la forme de la courbe et du type de route sur
laquelle vous roulez. Lorsque vous êtes à 30 mètres de l’intérieur de la courbe,
ralentissez à la vitesse limite. Si vous êtes dans une courbe que vous ne pouvez pas
voir en entier, roulez plus lentement au cas où des véhicules venant dans la
direction opposée empiéteraient sur votre voie ou au cas où la courbe serait plus
prononcée que prévu. Ralentissez avant le début de la courbe afin d’éviter de
devoir freiner dans la courbe. Lorsque vous êtes dans la courbe, conservez une
vitesse constante et suffisamment lente pour empêcher que les objets et les
personnes dans le véhicule ne soient poussés par la force créée en prenant la
courbe. Vers la fin de la courbe, commencez à accélérer pour reprendre une vitesse
normale. Dans un véhicule à boîte de vitesses manuelle, ne changez pas de vitesse
dans la courbe. Vous aurez ainsi une plus grande maîtrise de votre véhicule et
risquerez moins que les roues ne se bloquent pendant que vous rétrogradez.

Voie

Lorsque vous entrez dans la courbe, essayez d’en fixer l’extrémité ou de voir le plus
loin possible. Vous pourrez ainsi maintenir une position constante au centre de la
voie du début à la fin. Si vous ne regardez que la route directement devant vous, il
est probable que vous oscillerez dans la voie, ce qui vous obligera à rectifier
constamment votre position.

Zone commerciale
Illustration 6-8-1

Cette manœuvre est effectuée dans une zone où la route est droite et où sont
situées un certain nombre d’entreprises. Assurez-vous de procéder comme suit :

Vérification de la circulation

Dans un quartier commercial, les véhicules et les piétons peuvent entrer sur la
route à bien d’autres endroits qu’aux intersections. Il peut s’agir par exemple de
l’entrée d’un commerce, d’un établissement ou d’un chantier de construction, d’un
passage pour piétons ou d’un passage à niveau. À tous ces endroits, regardez à
gauche et à droite afin de voir si des véhicules ou des piétons sont sur le point
d’entrer sur la route.

Vérification des rétroviseurs

Lorsque vous conduisez, regardez dans vos rétroviseurs toutes les cinq à dix
secondes. Faites-le encore plus souvent dans une circulation dense ou si les
véhicules roulent à des vitesses différentes.

Voie

Roulez dans la voie présentant le moins de danger si vous ne faites que traverser le
quartier, généralement la voie de droite. Toutefois, si la voie de droite est obstruée
par la circulation ou si la bordure du trottoir présente de nombreux dangers, la
voie du centre peut s’avérer plus sûre. Restez au centre de la voie et à l’intérieur
des lignes indiquées sur la chaussée. Regardez devant vous afin de voir où vous
serez dans les 12 à 15 prochaines secondes et de prévoir des situations
dangereuses ou des obstacles que vous pouvez éviter en changeant de voie.

Vitesse

Évitez de dépasser la limite de vitesse ou de rouler trop lentement. Essayez, autant


que possible, de rouler à une vitesse constante. Regardez devant vous afin de voir
où vous serez dans les 12 à 15 prochaines secondes et de prévoir des situations
dangereuses ou des obstacles que vous pouvez éviter en changeant de vitesse.

Espace

Laissez une distance minimale correspondant à deux ou trois secondes derrière le


véhicule qui vous précède. Augmentez cette distance si un autre véhicule vous suit
de trop près. Sur une route à plusieurs voies, efforcez-vous de garder de l’espace
des deux côtés de votre véhicule et évitez de vous placer dans l’angle mort d’autres
véhicules. Lorsque la circulation est lente, évitez de rouler derrière de gros
véhicules qui vous empêchent de voir la circulation devant vous. Lorsque vous
vous arrêtez derrière un autre véhicule, laissez suffisamment d’espace pour voir
ses roues arrière ou pour le contourner sans reculer.

Zone résidentielle

Illustration 6-9-1

Cette manœuvre est effectuée dans une zone résidentielle ou rurale où la route est
droite. Procédez comme suit :

Vérification de la circulation

Sur une route résidentielle, surveillez les entrées d’écoles, les passages pour
piétons, les entrées, les trottoirs, ainsi que tous les autres endroits qui peuvent
présenter un danger pour la circulation. Sur une route rurale, surveillez les entrées
des résidences, des fermes, des entreprises et des industries. À tous ces endroits,
regardez à gauche et à droite afin de voir si des véhicules ou des piétons sont sur le
point d’entrer sur la route.

Vérification des rétroviseurs

Regardez dans vos rétroviseurs toutes les cinq à dix secondes. Faites-le encore plus
souvent si la circulation est dense ou si les véhicules roulent à des vitesses
différentes.
Voie

Demeurez au centre de la voie. Si aucune ligne n’est indiquée sur la chaussée,


restez au centre de la partie normalement empruntée de la route et loin des
véhicules stationnés ou des piétons. Lorsque vous ne pouvez voir au loin en raison
d’une courbe ou d’une côte, déplacez-vous vers la droite afin d’éviter d’entrer en
collision avec un véhicule qui empiéterait sur la ligne médiane. Regardez devant
vous afin de voir où vous serez dans les 12 à 15 prochaines secondes et de prévoir
des situations dangereuses ou des obstacles que vous pouvez éviter en changeant
de voie.

Vitesse

Évitez de dépasser la limite de vitesse ou de rouler trop lentement. Essayez, autant


que possible, de rouler à une vitesse constante. Regardez devant vous afin de voir
où vous serez dans les 12 à 15 prochaines secondes et de prévoir des situations
dangereuses ou des obstacles que vous pouvez éviter en changeant de vitesse.

Espace

Laissez une distance minimale correspondant à deux ou trois secondes derrière le


véhicule qui vous précède. Augmentez cette distance si un autre véhicule vous suit
de trop près. Lorsque la circulation est lente, évitez de rouler derrière de gros
véhicules qui vous empêchent de voir la circulation devant vous. Lorsque vous
vous arrêtez derrière un autre véhicule, laissez suffisamment d’espace pour voir
ses roues arrière ou pour le contourner sans reculer.

Stationnement en file

Illustration 6-10-1

Approche

Cette manœuvre débute lorsque l’examinateur vous dit de garer votre véhicule et
se termine lorsque vous êtes arrêté(e) et prêt(e) à reculer dans l’espace de
stationnement. Procédez comme suit :

Vérification de la circulation

Avant de ralentir, vérifiez la circulation derrière vous en regardant dans votre


rétroviseur. Avant de vous mettre en position pour reculer, vérifiez votre angle
mort.

Clignotant

Signalez votre intention avant de ralentir à moins que des véhicules n’attendent
pour entrer sur la route en provenance de routes transversales ou d’entrées
situées entre l’endroit où vous êtes et votre point d’arrêt. Attendez d’avoir passé
ces entrées pour que les conducteurs ne pensent pas que vous allez tourner avant
de vous mettre en position pour stationner en file.

Vitesse

Ralentissez progressivement. Dans un véhicule à boîte de vitesses manuelle, vous


pouvez rétrograder pendant que vous ralentissez. Ne laissez pas votre pied sur la
pédale d’embrayage.

Arrêt

Immobilisez votre véhicule en parallèle avec le véhicule stationné (réel ou


imaginaire) devant l’espace où vous voulez stationner. Laissez au moins 60
centimètres entre votre véhicule et celui qui est stationné. Arrêtez lorsque votre
véhicule est complètement en avant de l’espace de stationnement vide.

Stationnement

Cette manœuvre comprend tout ce que vous devez faire pour stationner en file.
N’oubliez pas de procéder comme suit :

Vérification de la circulation

Avant de reculer, regardez autour de votre véhicule et vérifiez vos rétroviseurs et


vos angles morts. Ne commencez pas à reculer avant que la voie ne soit libre ou
que la circulation ne se soit interrompue pour vous laisser stationner.

Marche arrière
Commencez à reculer dans l’espace choisi en braquant votre volant du côté du
trottoir. Lorsque votre véhicule occupe la moitié de l’espace de stationnement,
reculez en redressant les roues pour les aligner avec le trottoir. Une fois dans
l’espace de stationnement, avancez ou reculez pour être entre les lignes indiquées
sur la chaussée ou pour laisser aux véhicules qui sont devant et derrière vous
assez d’espace pour partir. Ne heurtez pas le trottoir ni un autre véhicule lorsque
vous entrez dans l’espace de stationnement. S’il n’y a pas de trottoir, garez votre
véhicule loin de la circulation.

Stationnement

Si vous avez un véhicule à boîte de vitesses automatique, placez la boîte de vitesses


en position P et serrez le frein de stationnement. Si vous avez un véhicule à boîte
de vitesses manuelle et si vous ne coupez pas le moteur, serrez le frein de
stationnement et placez la boîte de vitesses en position neutre ou, si vous coupez
le moteur, placez la boîte de vitesses en première vitesse ou en marche arrière. Si
vous stationnez votre véhicule dans une côte, tournez les roues dans la direction
appropriée pour éviter que votre véhicule ne se déplace.

Quitter l’espace de stationnement

Cette manœuvre débute lorsque l’examinateur vous dit de quitter l’espace de


stationnement et se termine lorsque vous avez repris une vitesse normale.
Procédez comme suit :

Départ

Mettez le contact. Desserrez le frein de stationnement et placez la boîte de vitesses


dans la bonne position pour retourner sur la route.

Clignotant

Actionnez votre clignotant.

Vérification de la circulation

Tout juste avant de quitter l’espace de stationnement, regardez dans les


rétroviseurs et dans votre angle mort.

Vitesse

Reprenez une vitesse normale en accélérant progressivement pour vous insérer


dans la circulation. S’il y a peu de circulation, accélérez modérément. Si la
circulation est dense, il se peut que vous ayez à accélérer plus rapidement. Dans un
véhicule à boîte de vitesses manuelle, changez de vitesse à mesure que vous
accélérez.

Extinction du clignotant

Éteignez votre clignotant après avoir quitté l’espace de stationnement.

Demi-tour en trois manœuvres

Approche

Illustration 6-11-1

Cette manœuvre débute lorsque l’examinateur vous demande de vous arrêter et


de faire demi-tour. Elle se termine lorsque vous êtes presque arrêté(e) et que vous
êtes prêt(e) à faire demi-tour. Assurez-vous de procéder comme suit :

Vérification de la circulation

Avant de ralentir, vérifiez la circulation devant et derrière vous. Si nécessaire,


vérifiez votre angle mort avant de vous diriger sur le côté droit de la route pour
vous arrêter.

Clignotant

Actionnez votre clignotant avant de ralentir à moins que des véhicules n’attendent
pour entrer sur la route en provenance de routes transversales ou d’entrées
situées entre l’endroit où vous êtes et votre point d’arrêt. Attendez d’avoir passé
ces entrées pour que les conducteurs ne pensent pas que vous voulez tourner.

Vitesse
Ralentissez progressivement. Dans un véhicule à boîte de vitesses manuelle, vous
pouvez rétrograder pendant que vous ralentissez. Ne laissez pas votre pied sur la
pédale d’embrayage.

Position

Arrêtez votre véhicule en position parallèle au trottoir en ne vous en éloignant pas


de plus de 30 centimètres. Lorsqu’il n’y a pas de trottoir, arrêtez-vous le plus loin
possible de la circulation. Ne vous arrêtez pas à un endroit où vous pourriez
obstruer une entrée ou la circulation provenant d’une autre direction.

Faire demi-tour

Cette manœuvre comprend les gestes que vous posez pour faire demi-tour et se
termine lorsque vous êtes prêt(e) à rouler dans la direction opposée. Procédez
comme suit :

Vérification de la circulation

Regardez dans vos rétroviseurs et dans votre angle mort tout juste avant de
commencer à tourner. Attendez que la voie soit libre ou que la circulation se soit
interrompue pour vous laisser tourner. Chaque fois que vous vous arrêtez en
tournant, vérifiez la circulation dans les deux directions.

Clignotant

Actionnez votre clignotant gauche avant de commencer à tourner.

Faire demi-tour

Braquez votre volant à fond vers la gauche et avancez lentement vers le côté
gauche de la chaussée. Arrivé(e) à ce point, arrêtez-vous et passez en marche
arrière. Braquez votre volant à fond vers la droite en reculant lentement jusqu’à ce
que votre véhicule soit face à la nouvelle direction. Arrêtez et revenez en marche
avant. Utilisez toute la route pour faire votre demi-tour en ne reculant qu’une fois.
N’empiétez pas sur l’accotement de la route ni sur la bordure du trottoir lorsque
vous faites marche arrière.

Reprendre la route

Cette manœuvre débute lorsque vous avez fait demi-tour et que vous êtes prêt(e) à
avancer et se termine lorsque vous avez repris une vitesse normale. Assurez-vous
de procéder comme suit :
Vérification de la circulation

Regardez dans vos rétroviseurs avant d’accélérer.

Vitesse

Reprenez une vitesse normale en accélérant progressivement pour vous insérer


dans la circulation. S’il y a peu de circulation, accélérez modérément. Si la
circulation est dense, il se peut que vous ayez à accélérer plus rapidement. Dans un
véhicule à boîte de vitesses manuelle, changez de vitesse à mesure que vous
accélérez.

Virages à gauche et à droite

Illustration 6-1-1

Approche

Cette manœuvre de conduite commence lorsque l’examinateur vous dit de tourner


à gauche ou à droite et se termine au moment précédant votre entrée dans
l’intersection. Procédez comme suit :

Vérification de la circulation

Avant de ralentir, regardez autour de vous. Vérifiez la circulation derrière vous dans
les rétroviseurs. Si vous devez changer de voie, n’oubliez pas de vérifier votre angle
mort en regardant par-dessus votre épaule.

Voie

Déplacez-vous dans la voie la plus à gauche ou la plus à droite dès qu’elle est libre.

Clignotant

Signalez votre intention de tourner avant de ralentir à moins que des véhicules
n’attendent d’entrer sur la route en provenance de routes transversales ou
d’entrées situées entre l’endroit où vous êtes et l’intersection. Attendez d’avoir
passé ces entrées pour que les conducteurs ne pensent pas que vous voulez
tourner avant l’intersection.

Vitesse

Ralentissez graduellement à mesure que vous approchez du virage. Si vous


conduisez un véhicule à boîte de vitesses manuelle, vous pouvez rétrograder à
mesure que vous ralentissez. N’avancez pas en laissant votre pied sur la pédale
d’embrayage.

Espace

En ralentissant, laissez une distance minimale correspondant à deux ou trois


secondes derrière le véhicule qui vous précède.

Si vous devez vous arrêter

Vous devrez faire cette manœuvre si vous ne pouvez effectuer votre virage sans
vous arrêter, soit parce que la voie est obstruée devant vous, soit parce qu’il y a un
panneau d’arrêt ou un feu rouge. Procédez comme suit :

Arrêt

Arrêtez-vous complètement. Ne laissez pas votre véhicule avancer ou reculer.


Lorsque la circulation le permet, avancez pour vérifier si la voie est libre ou pour
entreprendre le virage. Si vous devez vous arrêter après avoir dépassé la ligne
d’arrêt, ne reculez pas.

Espace

Lorsque vous vous arrêtez derrière un autre véhicule à une intersection, laissez
suffisamment d’espace pour pouvoir le dépasser sans avoir à reculer. En laissant
cet espace, vous vous protégerez de trois façons : vous pourrez contourner le
véhicule devant vous s’il tombe en panne; vous éviterez d’être projeté(e) contre le
véhicule devant en cas de collision par derrière et vous réduirez le risque de
collision si le véhicule devant vous recule.

Ligne d’arrêt

Si vous êtes le premier véhicule à approcher d’une intersection où se trouve un feu


rouge ou un panneau d’arrêt, arrêtez-vous à la ligne d’arrêt si elle est indiquée sur
la chaussée. S’il n’y a pas de ligne d’arrêt, arrêtez-vous au passage protégé pour
piétons, qu’il soit marqué ou non. S’il n’y a pas de passage protégé, arrêtez-vous à
la limite du trottoir. S’il n’y a pas de trottoir, arrêtez-vous à la limite de l’intersection.

Roues

Lorsque vous attendez pour faire un virage à gauche, laissez les roues avant
droites. Si les roues sont braquées vers la gauche, votre véhicule pourrait être
projeté contre les véhicules venant en sens inverse. Lorsque vous attendez pour
faire un virage à droite, maintenez les roues droites si vous risquez de heurter des
piétons qui traversent l’intersection. Si vous êtes à une intersection importante, où
le trottoir épouse la courbe de la route, et que vous voulez tourner à droite, placez
votre véhicule dans l’angle de la courbe afin d’éviter qu’un autre véhicule ne vienne
se placer entre vous et le trottoir.

Effectuer le virage

Cette manœuvre comprend ce que vous devez faire lorsque vous effectuez un
virage. Procédez comme suit :

Vérification de la circulation

Si vous êtes arrêté(e) et attendez que le feu passe au vert ou que la voie soit libre,
vérifiez continuellement la circulation autour de vous. Avant d'entrer dans
l'intersection, regardez à gauche, devant et à droite afin de vous assurer que la voie
est libre. Si vous avez des doutes quant à la cession de passage, essayez d'établir
une communication visuelle avec les conducteurs près de vous ou avec les piétons.
S'il est possible qu'un autre véhicule vous dépasse pendant que vous tournez,
vérifiez votre angle mort avant d'amorcer le virage. Vous n'avez pas bien vérifié la
circulation si un autre véhicule ou un piéton a droit de passage et qu'il doit éviter
votre véhicule.

Deux mains

Servez-vous des deux mains pour tourner le volant dans un virage. C’est à une
intersection que la circulation présente le plus de risques. En gardant les deux
mains sur le volant, vous conserverez la maîtrise de votre véhicule au moment où
vous en aurez le plus besoin. La seule exception à cette règle s’applique aux
personnes ayant un handicap les empêchant d’utiliser leurs deux mains.

Vitesses
Dans un véhicule à boîte de vitesses manuelle, ne changez pas de vitesse en
effectuant un virage. Si vous devez le faire, vous pouvez changer de vitesse tout de
suite après que le véhicule a commencé à se déplacer, mais avant qu’il ne soit dans
le virage. Vous pouvez également changer de vitesse dans une intersection
comptant plus de quatre voies pour éviter de ralentir la circulation. En général,
vous maîtriserez mieux votre véhicule si vous n’avez pas à changer de vitesse en
tournant.

Vitesse

Lorsque la voie est libre, avancez dans les quatre ou cinq secondes suivantes.
Effectuez le virage à une vitesse stable, en accélérant après en être sorti(e).
Conduisez suffisamment lentement pour conserver la maîtrise de votre véhicule
sans ralentir la circulation.

Virage large/serré

Tournez dans la voie correspondante de la route transversale sans empiéter sur les
lignes indiquées sur la chaussée ni sur les bordures.

Compléter le virage

Cette manœuvre met fin au virage. Elle débute lorsque vous entrez sur la route
transversale et se termine lorsque vous reprenez une vitesse normale. Procédez
comme suit :

Voie

Complétez votre virage dans la voie correspondante de la route transversale. Si


vous tournez à gauche sur une route à voies multiples, reprenez la vitesse normale
de la circulation et déplacez-vous vers la voie de droite lorsqu’elle est libre. Si vous
tournez à droite sur une route où la voie de droite est obstruée par des véhicules
stationnés ou si elle ne peut être utilisée pour d’autres raisons, dirigez-vous
directement vers la voie suivante libre.

Vérification de la circulation

Lorsque vous reprenez une vitesse normale, vérifiez l’état de la circulation sur la
nouvelle route en regardant dans vos rétroviseurs.

Vitesse
Reprenez une vitesse normale en accélérant progressivement pour vous insérer
dans la circulation. S’il y a peu de circulation, accélérez modérément. Si la
circulation est dense, il se peut que vous ayez à accélérer plus rapidement. Dans un
véhicule à boîte de vitesses manuelle, changez de vitesse à mesure que vous
accélérez.

Arrêt à une intersection

Illustration 6-2-1

Approche

Cette manœuvre de conduite est effectuée aux intersections où vous devez vous
arrêter. Elle débute à l’endroit où vous pouvez apercevoir l’intersection et se
termine tout juste avant que nous n’y entriez. Assurez-vous de procéder comme
suit :

Vérification de la circulation

Avant de ralentir, regardez autour de vous. Servez-vous des rétroviseurs pour


vérifier la circulation derrière vous.

Vitesse

Ralentissez graduellement en approchant de l’intersection. Dans un véhicule à


boîte de vitesses manuelle, vous pouvez rétrograder en ralentissant. Ne laissez pas
votre pied sur la pédale d’embrayage.

Espace

En ralentissant, laissez une distance minimale correspondant à deux ou trois


secondes derrière le véhicule qui vous précède.

Arrêt
Cette manœuvre comporte les mesures à prendre lorsque vous êtes arrêté(e) et
que vous attendez de traverser l’intersection. Procédez comme suit :

Arrêt

Arrêtez-vous complètement. Ne laissez pas votre véhicule avancer ou reculer.


Lorsque la circulation le permet, avancez pour vérifier si la voie est libre ou pour
vous engager dans l’intersection. Si vous devez vous arrêter après avoir dépassé la
ligne d’arrêt, ne reculez pas.

Espace

Lorsque vous vous arrêtez derrière un autre véhicule à une intersection, laissez
suffisamment d’espace pour pouvoir le dépasser sans avoir à reculer. En laissant
cet espace, vous vous protégerez de trois façons : vous pourrez contourner le
véhicule devant vous s’il tombe en panne; vous éviterez d’être projeté(e) contre le
véhicule devant en cas de collision par derrière et vous réduirez le risque de
collision si le véhicule devant vous recule.

Ligne d’arrêt

Si vous êtes le premier véhicule à approcher d’une intersection où se trouve un feu


rouge ou un panneau d’arrêt, arrêtez-vous à la ligne d’arrêt si elle est indiquée sur
la chaussée. S’il n’y a pas de ligne d’arrêt, arrêtez-vous au passage protégé pour
piétons, qu’il soit marqué ou non. S’il n’y a pas de passage protégé, arrêtez-vous à
la limite du trottoir. S’il n’y a pas de trottoir, arrêtez-vous à la limite de l’intersection.

Traverser l’intersection

Cette manœuvre comprend ce que vous devez faire lorsque vous traversez
l’intersection et que vous reprenez une vitesse normale. Assurez-vous de faire ce
qui suit :

Vérification de la circulation

Si vous êtes arrêté(e) et attendez que le feu passe au vert ou que la voie soit libre,
vérifiez continuellement la circulation autour de vous. Avant d’entrer dans
l’intersection, regardez à gauche, devant et à droite afin de vous assurer que la voie
est libre. Si vous avez des doutes quant à la cession de passage, essayez d’établir
une communication visuelle avec les conducteurs près de vous ou avec les piétons.
Vous n’avez pas bien vérifié la circulation si un autre véhicule ou un piéton a droit
de passage et qu’il doit éviter votre véhicule.
Deux mains

Conservez les deux mains sur le volant lorsque vous traversez une intersection.
C’est à une intersection que la circulation présente le plus de risques. En gardant
les deux mains sur le volant, vous conserverez la maîtrise de votre véhicule au
moment où vous en aurez le plus besoin. La seule exception à cette règle
s’applique aux personnes ayant un handicap les empêchant d’utiliser leurs deux
mains.

Vitesses

Dans un véhicule à boîte de vitesses manuelle, ne changez pas de vitesse en


traversant l’intersection. Si vous devez le faire, changez de vitesse immédiatement
lorsque le véhicule a commencé à se déplacer, mais avant qu’il ne soit dans le
milieu de l’intersection. Vous pouvez également changer de vitesse dans une
intersection comptant plus de quatre voies pour éviter de ralentir la circulation. En
général, en ne changeant pas de vitesse, vous maîtriserez mieux votre véhicule.

Vérification de la circulation

Lorsque vous reprenez une vitesse normale, vérifiez dans vos rétroviseurs l’état de
la circulation après avoir traversé l’intersection.

Vitesse

Lorsque la voie est libre, avancez dans les quatre ou cinq secondes suivantes.
Reprenez une vitesse normale en accélérant progressivement pour vous insérer
dans la circulation. Lorsqu’il y a peu de circulation, accélérez modérément. Si la
circulation est dense, il se peut que vous ayez à accélérer plus rapidement. Dans un
véhicule à boîte de vitesses manuelle, changez de vitesse à mesure que vous
accélérez.

Intersection à priorité

Illustration 6-3-1
Approche

Cette manœuvre est effectuée aux intersections où vous n’avez pas


nécessairement besoin de vous arrêter. Elle débute au moment où vous apercevez
l’intersection et se termine tout juste avant d’y entrer. N’oubliez pas de faire ce qui
suit :

Vérification de la circulation

Lorsque vous approchez de l’intersection, regardez à gauche et à droite pour voir la


circulation sur la route transversale. Si vous devez ralentir à l’intersection, vérifiez la
circulation derrière vous en regardant dans les rétroviseurs.

Vitesse

Conservez la même vitesse lorsque vous traversez une intersection à moins qu’il
n’y ait une possibilité que des véhicules traversent l’intersection devant vous. Le cas
échéant, ralentissez ou gardez le pied au-dessus de la pédale du frein, prêt(e) à
ralentir ou à arrêter. Assurez-vous qu’il n’y a pas de piétons sur le point de
traverser l’intersection ni de véhicules arrivant à l’intersection ou approchant
rapidement.

Espace

Laissez une distance minimale correspondant à deux ou trois secondes derrière le


véhicule qui vous précède.

Traverser l’intersection

Cette manœuvre se compose des gestes posés à partir du moment où vous entrez
dans l’intersection jusqu’à ce que vous l’ayez traversée et que vous ayez repris une
vitesse normale. Procédez comme suit :

Voie

Ne dépassez pas les lignes indiquées sur la chaussée et ne changez pas de voie
dans l’intersection. Si votre voie est obstruée par un véhicule tournant à gauche ou
par un véhicule entrant dans l’intersection en provenance de la droite, ralentissez
ou arrêtez-vous plutôt que de le contourner.

Deux mains
Conservez les deux mains sur le volant lorsque vous traversez une intersection.
C’est à une intersection que la circulation présente le plus de risques. En gardant
les deux mains sur le volant, vous conserverez la maîtrise de votre véhicule au
moment où vous en aurez le plus besoin. La seule exception à cette règle
s’applique aux personnes ayant un handicap les empêchant d’utiliser leurs deux
mains.

Vitesses

Dans un véhicule à boîte de vitesses manuelle, ne changez pas de vitesse en


traversant l’intersection. Si vous devez le faire, changez de vitesse immédiatement
lorsque le véhicule a commencé à se déplacer, mais avant qu’il ne soit dans le
milieu de l’intersection. Vous pouvez également changer de vitesse dans une
intersection comptant plus de quatre voies pour éviter de ralentir la circulation. En
général, en ne changeant pas de vitesse, vous maîtriserez mieux votre véhicule.

Vérification de la circulation

Si vous avez dû ralentir en traversant l’intersection, vérifiez l’état de la circulation


dans vos rétroviseurs avant de reprendre une vitesse normale.

Autoroute

Illustration 6-4-1

Entrer sur l’autoroute

Cette manœuvre débute à l’entrée de la bretelle d’accès à l’autoroute et se termine


lorsque vous avez atteint la vitesse de la circulation sur l’autoroute. Procédez
comme suit :

Vérification de la circulation

Lorsque vous roulez sur la bretelle d’accès et que vous apercevez la circulation sur
l’autoroute approchant de l’arrière, vérifiez vos rétroviseurs et votre angle mort
pour trouver un endroit où vous pourrez vous engager sur l’autoroute en toute
sécurité. Au même moment, surveillez les véhicules devant vous sur la bretelle
d’accès et restez à une bonne distance d’eux. Continuez de surveiller ce qui se
passe devant et regardez dans vos rétroviseurs et par-dessus votre épaule pour
vérifier votre angle mort jusqu’à ce que vous puissiez vous insérer dans la
circulation sans danger.

Clignotant

Si vous ne l’avez pas déjà fait, signalez votre intention de passer à gauche dès que
les conducteurs sur l’autoroute peuvent apercevoir votre véhicule sur la bretelle
d’accès.

Espace

Lorsque vous êtes sur la bretelle d’accès et que vous vous insérez dans la
circulation de l’autoroute, laissez une distance minimale correspondant à deux ou
trois secondes derrière le véhicule qui vous précède. Choisissez de vous insérer
dans la circulation à un moment où vous ne vous trouvez pas à côté d’un autre
véhicule ni dans son angle mort. Si la circulation est dense ou que la vitesse de
circulation est tellement rapide qu’il est difficile de conserver une distance idéale
entre votre véhicule et celui qui vous précède, roulez à une vitesse vous permettant
de conserver la meilleure distance possible. Lorsque vous roulez sur la bretelle
d’accès et sur la voie d’accélération, restez à l’intérieur des lignes indiquées sur la
chaussée.

Vitesse

Dans la courbe de la bretelle d’accès, n’allez pas trop vite afin que les objets et les
personnes dans votre véhicule ne soient pas poussés par la force créée en prenant
la courbe. Lorsque vous roulez dans la voie d’accélération, accélérez jusqu’à ce que
vous atteigniez la vitesse des autres véhicules sur l’autoroute et insérez-vous
doucement dans la circulation.

Insertion dans la circulation

Insérez-vous dans la circulation de l’autoroute en effectuant un déplacement


progressif vers le centre de la voie la plus proche.

Extinction du clignotant
Éteignez votre clignotant dès que vous vous êtes inséré(e) dans la circulation de
l’autoroute.

Conduire sur l’autoroute

Cette manœuvre permet de vérifier ce que vous devez faire lorsque vous roulez sur
l’autoroute, mais elle ne comprend pas l’insertion dans la circulation, ni le
changement de voie, ni la sortie. Procédez comme suit :

Vérification de la circulation

En roulant sur l’autoroute, surveillez continuellement la circulation autour de vous


et regardez dans vos rétroviseurs toutes les cinq ou dix secondes.

Vitesse

Évitez de dépasser la limite de vitesse ou de conduire trop lentement. Conduisez


autant que possible à une vitesse constante. Scrutez la route devant vous où vous
serez dans les 12 à 15 prochaines secondes afin de prévoir des situations
dangereuses ou des obstacles qui peuvent être évités en changeant de vitesse.

Espace

Laissez toujours une distance minimale correspondant à deux ou trois secondes


derrière le véhicule qui vous précède. Si un autre véhicule vous suit de trop près,
laissez encore plus d’espace devant vous ou changez de voie. Essayez de garder un
espace des deux côtés de votre véhicule et ne demeurez pas dans l’angle mort
d’autres véhicules. Évitez de rouler derrière de gros véhicules, car en raison de leur
taille, ils obstruent plus que les autres véhicules votre vue de la circulation.

Sortir de l’autoroute

Cette manœuvre débute lorsque vous roulez dans la voie la plus à droite de
l’autoroute et que vous voyez la sortie que vous voulez emprunter. Elle se termine
lorsque vous atteignez la fin de la bretelle de sortie. N’oubliez pas de faire ce qui
suit :

Vérification de la circulation

Avant d’entrer dans la voie de sortie, regardez à gauche et à droite, puis dans vos
rétroviseurs. S’il y a une voie à votre droite, comme une voie d’accélération d’une
bretelle d’accès ou une voie d’accotement pavée, n’oubliez pas de vérifier votre
angle mort.
Clignotant

Signalez votre intention de quitter l’autoroute avant d’entrer dans la voie de sortie.

Voie de sortie

Entrez dans la voie de sortie au début de la voie en vous déplaçant graduellement.


Restez à l’intérieur des lignes indiquées sur la chaussée. S’il y a deux ou plusieurs
voies de sortie, ne traversez pas les lignes continues sur la chaussée pour changer
de voie.

Vitesse

Ne ralentissez pas avant d’être complètement engagé(e) dans la voie de sortie.


Lorsque vous y êtes, ralentissez progressivement sans nuire à la circulation
derrière vous. Dans la courbe de la bretelle de sortie, n’allez pas trop vite afin que
les objets et les personnes dans votre véhicule ne soient pas poussés par la force
créée en prenant la courbe. Dans un véhicule à boîte de vitesses manuelle,
rétrogradez à mesure que vous ralentissez.

Espace

Laissez une distance minimale correspondant à deux ou trois secondes derrière le


véhicule qui vous précède.

Extinction du clignotant

Éteignez votre clignotant lorsque vous êtes sur la bretelle de sortie.

Changement de voie

Illustration 6-5-1
Cette manœuvre débute lorsque vous cherchez un endroit pour changer de voie et
se termine lorsque vous avez effectué votre changement de voie. N’oubliez pas de
faire ce qui suit :

Vérification de la circulation

Pendant que vous attendez le meilleur moment pour effectuer un changement de


voie sans danger, regardez autour de vous. Surveillez ce qui se passe devant,
regardez dans vos rétroviseurs et vérifiez votre angle mort. S’il y a une autre voie à
côté de celle où vous voulez vous rendre, vérifiez la circulation dans cette voie afin
d’éviter une collision avec un véhicule qui se déplacerait vers la même voie en
même temps que vous.

Clignotant

Signalez votre intention de changer de voie lorsqu’il y a suffisamment d’espace


pour le faire. Ensuite, vérifiez votre angle mort une fois de plus avant d’amorcer
votre changement de voie. Vous devriez signaler votre intention assez tôt pour que
les véhicules derrière vous aient le temps de réagir à votre clignotant. Si la
circulation est dense dans la voie où vous voulez vous engager, vous pouvez
signaler votre intention de changer de voie avant qu’il n’y ait de l’espace pour le
faire. Vous informerez ainsi les véhicules derrière vous que vous cherchez un
espace pour changer de voie.

Espace

Laissez une distance minimale correspondant à deux ou trois secondes derrière le


véhicule qui vous précède. S’il y a une voie à côté de celle que vous avez choisie,
assurez-vous de ne pas vous engager dans la voie à côté d’un autre véhicule ou
dans son angle mort.

Vitesse

Adaptez votre vitesse à celle de la circulation dans la nouvelle voie.

Changement

Changez de voie en vous engageant progressivement au centre de la nouvelle voie.

Deux mains

Conservez les deux mains sur le volant lorsque vous changez de voie afin de garder
la maîtrise de votre véhicule. La seule exception à cette règle s’applique aux
personnes ayant un handicap les empêchant d’utiliser leurs deux mains.

Extinction du clignotant

Éteignez votre clignotant dès que vous avez changé de voie.

Arrêt sur le bord de la route

Illustration 6-6-1

Approche

Cette manœuvre débute lorsque l’examinateur vous dit de vous arrêter et prend
fin lorsque votre véhicule s’est immobilisé. Assurez-vous de procéder comme suit :

Vérification de la circulation

Avant de ralentir, regardez dans vos rétroviseurs et vérifiez (en consultant les
panneaux) s’il est permis de vous arrêter au bord de la route. Vérifiez ensuite l’état
de la circulation devant et derrière votre véhicule. Un espace de 150 mètres dans
les deux directions est suffisant pour effectuer la manœuvre en toute sécurité. S’il
est possible que d’autres véhicules ou des piétons vous dépassent à droite, vérifiez
votre angle mort de ce côté avant de vous ranger sur le bord de la route.

Clignotant

Signalez votre intention avant de ralentir à moins que des véhicules n’attendent
d’entrer sur la route en provenance de routes transversales ou d’entrées situées
entre l’endroit où vous êtes et celui où vous voulez vous arrêter. Attendez d’avoir
passé ces entrées afin que les conducteurs ne pensent pas que vous voulez
tourner avant l’endroit où vous désirez vous arrêter.

Vitesse
Ralentissez progressivement à mesure que vous approchez de l’endroit où vous
voulez vous arrêter. Dans un véhicule à boîte de vitesses manuelle, vous pouvez
rétrograder à mesure que vous ralentissez. Ne laissez pas votre pied sur la pédale
d’embrayage.

Position

Arrêtez-vous parallèlement à la bordure du trottoir à une distance d’au plus 30


centimètres. S’il n’y a pas de bordure, arrêtez-vous aussi loin que possible de la
partie de la route où circulent les autres véhicules. N’arrêtez pas à un endroit où
vous obstruez une entrée ou empêchez d’autres véhicules de circuler.

Arrêt

Cette manœuvre comprend ce que vous devez faire lorsque vous êtes arrêté(e).
N’oubliez pas de procéder comme suit :

Clignotant

Éteignez votre clignotant et allumez vos feux de détresse.

Stationnement

Si vous avez un véhicule à boîte de vitesses automatique, placez la boîte de vitesses


en position P et serrez le frein de stationnement. Si vous avez un véhicule à boîte
de vitesses manuelle et si vous ne coupez pas le moteur, serrez le frein de
stationnement et placez la boîte de vitesses en position neutre ou, si vous coupez
le moteur, placez la boîte de vitesses en première vitesse ou en marche arrière. Si
vous vous stationnez dans une côte, placez vos roues contre la bordure du trottoir
dans la direction appropriée afin d'empêcher votre véhicule de bouger.

Reprendre la route

Cette manœuvre commence lorsque l’examinateur vous dit de reprendre la route


et se termine lorsque vous avez repris une vitesse normale. Procédez comme suit :

Départ

Mettez le contact. Desserrez le frein de stationnement et placez la boîte de vitesses


à la position nécessaire pour reprendre la route.

Clignotant
Éteignez vos feux de détresse et activez votre clignotant gauche.

Vérification de la circulation

Tout juste avant de quitter votre position d’arrêt, regardez dans vos rétroviseurs et
dans votre angle mort du côté gauche.

Vitesse

Reprenez une vitesse normale en accélérant progressivement pour vous insérer


dans la circulation. S’il y a peu de circulation, accélérez modérément. Si la
circulation est dense, il se peut que vous ayez à accélérer plus rapidement. Dans un
véhicule à boîte de vitesses manuelle, changez de vitesse à mesure que vous
accélérez.

Extinction du clignotant

Éteignez votre clignotant dès que vous êtes de retour sur la route.

Courbe
Cette manœuvre débute lorsque vous apercevez la courbe et se termine lorsque
vous en êtes sorti(e). Procédez comme suit :

Diagram 6-7-1

Vitesse

Lorsque vous approchez de la courbe, essayez de déterminer la vitesse vous


permettant de la négocier sans danger. Pour ce faire, prenez note du panneau
indiquant la limite de vitesse, de la forme de la courbe et du type de route sur
laquelle vous roulez. Lorsque vous êtes à 30 mètres de l’intérieur de la courbe,
ralentissez à la vitesse limite. Si vous êtes dans une courbe que vous ne pouvez pas
voir en entier, roulez plus lentement au cas où des véhicules venant dans la
direction opposée empiéteraient sur votre voie ou au cas où la courbe serait plus
prononcée que prévu. Ralentissez avant le début de la courbe afin d’éviter de
devoir freiner dans la courbe. Lorsque vous êtes dans la courbe, conservez une
vitesse constante et suffisamment lente pour empêcher que les objets et les
personnes dans le véhicule ne soient poussés par la force créée en prenant la
courbe. Vers la fin de la courbe, commencez à accélérer pour reprendre une vitesse
normale. Dans un véhicule à boîte de vitesses manuelle, ne changez pas de vitesse
dans la courbe. Vous aurez ainsi une plus grande maîtrise de votre véhicule et
risquerez moins que les roues ne se bloquent pendant que vous rétrogradez.

Voie

Lorsque vous entrez dans la courbe, essayez d’en fixer l’extrémité ou de voir le plus
loin possible. Vous pourrez ainsi maintenir une position constante au centre de la
voie du début à la fin. Si vous ne regardez que la route directement devant vous, il
est probable que vous oscillerez dans la voie, ce qui vous obligera à rectifier
constamment votre position.

Zone commerciale

Illustration 6-8-1

Cette manœuvre est effectuée dans une zone où la route est droite et où sont
situées un certain nombre d’entreprises. Assurez-vous de procéder comme suit :

Vérification de la circulation

Dans un quartier commercial, les véhicules et les piétons peuvent entrer sur la
route à bien d’autres endroits qu’aux intersections. Il peut s’agir par exemple de
l’entrée d’un commerce, d’un établissement ou d’un chantier de construction, d’un
passage pour piétons ou d’un passage à niveau. À tous ces endroits, regardez à
gauche et à droite afin de voir si des véhicules ou des piétons sont sur le point
d’entrer sur la route.

Vérification des rétroviseurs


Lorsque vous conduisez, regardez dans vos rétroviseurs toutes les cinq à dix
secondes. Faites-le encore plus souvent dans une circulation dense ou si les
véhicules roulent à des vitesses différentes.

Voie

Roulez dans la voie présentant le moins de danger si vous ne faites que traverser le
quartier, généralement la voie de droite. Toutefois, si la voie de droite est obstruée
par la circulation ou si la bordure du trottoir présente de nombreux dangers, la
voie du centre peut s’avérer plus sûre. Restez au centre de la voie et à l’intérieur
des lignes indiquées sur la chaussée. Regardez devant vous afin de voir où vous
serez dans les 12 à 15 prochaines secondes et de prévoir des situations
dangereuses ou des obstacles que vous pouvez éviter en changeant de voie.

Vitesse

Évitez de dépasser la limite de vitesse ou de rouler trop lentement. Essayez, autant


que possible, de rouler à une vitesse constante. Regardez devant vous afin de voir
où vous serez dans les 12 à 15 prochaines secondes et de prévoir des situations
dangereuses ou des obstacles que vous pouvez éviter en changeant de vitesse.

Espace

Laissez une distance minimale correspondant à deux ou trois secondes derrière le


véhicule qui vous précède. Augmentez cette distance si un autre véhicule vous suit
de trop près. Sur une route à plusieurs voies, efforcez-vous de garder de l’espace
des deux côtés de votre véhicule et évitez de vous placer dans l’angle mort d’autres
véhicules. Lorsque la circulation est lente, évitez de rouler derrière de gros
véhicules qui vous empêchent de voir la circulation devant vous. Lorsque vous
vous arrêtez derrière un autre véhicule, laissez suffisamment d’espace pour voir
ses roues arrière ou pour le contourner sans reculer.

Zone résidentielle

Illustration 6-9-1
Cette manœuvre est effectuée dans une zone résidentielle ou rurale où la route est
droite. Procédez comme suit :

Vérification de la circulation

Sur une route résidentielle, surveillez les entrées d’écoles, les passages pour
piétons, les entrées, les trottoirs, ainsi que tous les autres endroits qui peuvent
présenter un danger pour la circulation. Sur une route rurale, surveillez les entrées
des résidences, des fermes, des entreprises et des industries. À tous ces endroits,
regardez à gauche et à droite afin de voir si des véhicules ou des piétons sont sur le
point d’entrer sur la route.

Vérification des rétroviseurs

Regardez dans vos rétroviseurs toutes les cinq à dix secondes. Faites-le encore plus
souvent si la circulation est dense ou si les véhicules roulent à des vitesses
différentes.

Voie

Demeurez au centre de la voie. Si aucune ligne n’est indiquée sur la chaussée,


restez au centre de la partie normalement empruntée de la route et loin des
véhicules stationnés ou des piétons. Lorsque vous ne pouvez voir au loin en raison
d’une courbe ou d’une côte, déplacez-vous vers la droite afin d’éviter d’entrer en
collision avec un véhicule qui empiéterait sur la ligne médiane. Regardez devant
vous afin de voir où vous serez dans les 12 à 15 prochaines secondes et de prévoir
des situations dangereuses ou des obstacles que vous pouvez éviter en changeant
de voie.

Vitesse

Évitez de dépasser la limite de vitesse ou de rouler trop lentement. Essayez, autant


que possible, de rouler à une vitesse constante. Regardez devant vous afin de voir
où vous serez dans les 12 à 15 prochaines secondes et de prévoir des situations
dangereuses ou des obstacles que vous pouvez éviter en changeant de vitesse.

Espace

Laissez une distance minimale correspondant à deux ou trois secondes derrière le


véhicule qui vous précède. Augmentez cette distance si un autre véhicule vous suit
de trop près. Lorsque la circulation est lente, évitez de rouler derrière de gros
véhicules qui vous empêchent de voir la circulation devant vous. Lorsque vous
vous arrêtez derrière un autre véhicule, laissez suffisamment d’espace pour voir
ses roues arrière ou pour le contourner sans reculer.

Stationnement en file

Illustration 6-10-1

Approche

Cette manœuvre débute lorsque l’examinateur vous dit de garer votre véhicule et
se termine lorsque vous êtes arrêté(e) et prêt(e) à reculer dans l’espace de
stationnement. Procédez comme suit :

Vérification de la circulation

Avant de ralentir, vérifiez la circulation derrière vous en regardant dans votre


rétroviseur. Avant de vous mettre en position pour reculer, vérifiez votre angle
mort.

Clignotant

Signalez votre intention avant de ralentir à moins que des véhicules n’attendent
pour entrer sur la route en provenance de routes transversales ou d’entrées
situées entre l’endroit où vous êtes et votre point d’arrêt. Attendez d’avoir passé
ces entrées pour que les conducteurs ne pensent pas que vous allez tourner avant
de vous mettre en position pour stationner en file.

Vitesse

Ralentissez progressivement. Dans un véhicule à boîte de vitesses manuelle, vous


pouvez rétrograder pendant que vous ralentissez. Ne laissez pas votre pied sur la
pédale d’embrayage.

Arrêt
Immobilisez votre véhicule en parallèle avec le véhicule stationné (réel ou
imaginaire) devant l’espace où vous voulez stationner. Laissez au moins 60
centimètres entre votre véhicule et celui qui est stationné. Arrêtez lorsque votre
véhicule est complètement en avant de l’espace de stationnement vide.

Stationnement

Cette manœuvre comprend tout ce que vous devez faire pour stationner en file.
N’oubliez pas de procéder comme suit :

Vérification de la circulation

Avant de reculer, regardez autour de votre véhicule et vérifiez vos rétroviseurs et


vos angles morts. Ne commencez pas à reculer avant que la voie ne soit libre ou
que la circulation ne se soit interrompue pour vous laisser stationner.

Marche arrière

Commencez à reculer dans l’espace choisi en braquant votre volant du côté du


trottoir. Lorsque votre véhicule occupe la moitié de l’espace de stationnement,
reculez en redressant les roues pour les aligner avec le trottoir. Une fois dans
l’espace de stationnement, avancez ou reculez pour être entre les lignes indiquées
sur la chaussée ou pour laisser aux véhicules qui sont devant et derrière vous
assez d’espace pour partir. Ne heurtez pas le trottoir ni un autre véhicule lorsque
vous entrez dans l’espace de stationnement. S’il n’y a pas de trottoir, garez votre
véhicule loin de la circulation.

Stationnement

Si vous avez un véhicule à boîte de vitesses automatique, placez la boîte de vitesses


en position P et serrez le frein de stationnement. Si vous avez un véhicule à boîte
de vitesses manuelle et si vous ne coupez pas le moteur, serrez le frein de
stationnement et placez la boîte de vitesses en position neutre ou, si vous coupez
le moteur, placez la boîte de vitesses en première vitesse ou en marche arrière. Si
vous stationnez votre véhicule dans une côte, tournez les roues dans la direction
appropriée pour éviter que votre véhicule ne se déplace.

Quitter l’espace de stationnement

Cette manœuvre débute lorsque l’examinateur vous dit de quitter l’espace de


stationnement et se termine lorsque vous avez repris une vitesse normale.
Procédez comme suit :
Départ

Mettez le contact. Desserrez le frein de stationnement et placez la boîte de vitesses


dans la bonne position pour retourner sur la route.

Clignotant

Actionnez votre clignotant.

Vérification de la circulation

Tout juste avant de quitter l’espace de stationnement, regardez dans les


rétroviseurs et dans votre angle mort.

Vitesse

Reprenez une vitesse normale en accélérant progressivement pour vous insérer


dans la circulation. S’il y a peu de circulation, accélérez modérément. Si la
circulation est dense, il se peut que vous ayez à accélérer plus rapidement. Dans un
véhicule à boîte de vitesses manuelle, changez de vitesse à mesure que vous
accélérez.

Extinction du clignotant

Éteignez votre clignotant après avoir quitté l’espace de stationnement.

Demi-tour en trois manœuvres

Approche

Illustration 6-11-1
Cette manœuvre débute lorsque l’examinateur vous demande de vous arrêter et
de faire demi-tour. Elle se termine lorsque vous êtes presque arrêté(e) et que vous
êtes prêt(e) à faire demi-tour. Assurez-vous de procéder comme suit :

Vérification de la circulation

Avant de ralentir, vérifiez la circulation devant et derrière vous. Si nécessaire,


vérifiez votre angle mort avant de vous diriger sur le côté droit de la route pour
vous arrêter.

Clignotant

Actionnez votre clignotant avant de ralentir à moins que des véhicules n’attendent
pour entrer sur la route en provenance de routes transversales ou d’entrées
situées entre l’endroit où vous êtes et votre point d’arrêt. Attendez d’avoir passé
ces entrées pour que les conducteurs ne pensent pas que vous voulez tourner.

Vitesse

Ralentissez progressivement. Dans un véhicule à boîte de vitesses manuelle, vous


pouvez rétrograder pendant que vous ralentissez. Ne laissez pas votre pied sur la
pédale d’embrayage.

Position

Arrêtez votre véhicule en position parallèle au trottoir en ne vous en éloignant pas


de plus de 30 centimètres. Lorsqu’il n’y a pas de trottoir, arrêtez-vous le plus loin
possible de la circulation. Ne vous arrêtez pas à un endroit où vous pourriez
obstruer une entrée ou la circulation provenant d’une autre direction.

Faire demi-tour

Cette manœuvre comprend les gestes que vous posez pour faire demi-tour et se
termine lorsque vous êtes prêt(e) à rouler dans la direction opposée. Procédez
comme suit :

Vérification de la circulation

Regardez dans vos rétroviseurs et dans votre angle mort tout juste avant de
commencer à tourner. Attendez que la voie soit libre ou que la circulation se soit
interrompue pour vous laisser tourner. Chaque fois que vous vous arrêtez en
tournant, vérifiez la circulation dans les deux directions.
Clignotant

Actionnez votre clignotant gauche avant de commencer à tourner.

Faire demi-tour

Braquez votre volant à fond vers la gauche et avancez lentement vers le côté
gauche de la chaussée. Arrivé(e) à ce point, arrêtez-vous et passez en marche
arrière. Braquez votre volant à fond vers la droite en reculant lentement jusqu’à ce
que votre véhicule soit face à la nouvelle direction. Arrêtez et revenez en marche
avant. Utilisez toute la route pour faire votre demi-tour en ne reculant qu’une fois.
N’empiétez pas sur l’accotement de la route ni sur la bordure du trottoir lorsque
vous faites marche arrière.

Reprendre la route

Cette manœuvre débute lorsque vous avez fait demi-tour et que vous êtes prêt(e) à
avancer et se termine lorsque vous avez repris une vitesse normale. Assurez-vous
de procéder comme suit :

Vérification de la circulation

Regardez dans vos rétroviseurs avant d’accélérer.

Vitesse

Reprenez une vitesse normale en accélérant progressivement pour vous insérer


dans la circulation. S’il y a peu de circulation, accélérez modérément. Si la
circulation est dense, il se peut que vous ayez à accélérer plus rapidement. Dans un
véhicule à boîte de vitesses manuelle, changez de vitesse à mesure que vous
accélérez.

Véhicules tout terrain


Le présent livret n’est qu’un guide. Pour toutes fins officielles, consulter le Code de
la route (https://www.ontario.ca/fr/lois/loi/90h08) , la Loi sur les motoneiges
(https://www.ontario.ca/fr/lois/loi/90m44) et la Loi sur les véhicules tout terrain de
l’Ontario. (https://www.ontario.ca/fr/lois/loi/90o04) .

Si vous suivez la formation des conducteurs débutants, assurez-vous que votre


école de conduite est approuvée par le ministère. Vous trouverez la liste des écoles
de conduite (http://www.mto.gov.on.ca/french/driver/driving-schools.shtml) sur le
site.

Pour demander un exemplaire de ce livret dans un autre format, veuillez


communiquer avec Publications Ontario au 1 800 668 9938 ou au 416 326 5300, ou
consulter le site ServiceOntario Publications
(https://www.publications.serviceontario.ca) .

Available in English.

Ask for “The Official MTO Driver’s Handbook”

Conduire est un privilège, et non un droit.

Introduction
Les véhicules tout terrain et les motoneiges donnent lieu à des activités récréatives
populaires auprès d’un grand nombre de personnes en Ontario. Il s’agit également
de moyens de transport indispensables dans les régions éloignées et en cas
d’urgence. Toutefois, ces véhicules ne sont pas des jouets. Si vous voulez les
utiliser, vous devez connaître leur fonctionnement, la façon de les conduire en
toute sécurité quelles que soient les circonstances, ainsi que les lois de l’Ontario
qui s’y rapportent.

Il ne faut pas oublier que les véhicules tout terrain sont conçus pour être utilisés en
dehors des routes. Les motos tout terrain ne doivent pas être conduites sur les
voies publiques. Toutefois, dans certaines régions, il est permis de circuler sur les
voies publiques à motoneige. Les véhicules tout terrain peuvent traverser
directement certaines routes. Cependant, seulement les véhicules tout terrain avec
une seule personne à bord peuvent circuler sur l’accotement le long de certaines
routes provinciales et municipales où cela est autorisé par les règlements
municipaux.

La présente partie du guide contient des renseignements sur les lois ontariennes
et des conseils sur l’utilisation des motoneiges et des véhicules tout terrain en
toute sécurité. Toutefois, n’oubliez pas qu’il s’agit uniquement d’un guide. Pour
prendre connaissance du texte officiel des lois, consultez le Code de la route, la Loi
sur les motoneiges, la Loi sur les véhicules tout terrain, la Loi sur l’entrée sans
autorisation et la Loi sur la responsabilité des occupants. Vous pouvez consulter en
ligne la législation applicable sur le site Lois-en-ligne de ServiceOntario
(https://www.ontario.ca/laws) .
Nota : La consommation d’alcool présente un risque important pour votre sécurité
et celle des autres usagers de la route, que vous conduisiez une automobile, une
motocyclette, une motoneige ou un véhicule tout terrain. L’alcool nuit à votre
maîtrise du véhicule et accroît les risques de collision.

Conduire une motoneige


Vous trouverez dans le présent chapitre les renseignements dont vous avez besoin
pour conduire une motoneige en Ontario. On y traite de l’âge minimum, du permis
requis, de l’immatriculation, des endroits où on peut et où on ne peut pas faire de
la motoneige, des conseils de sécurité, des panneaux routiers, des signaux et du
code d’éthique des motoneigistes.

I. Préparatifs

Exigences en matière de conduite d’une motoneige en Ontario

Pour conduire une motoneige, il faut être titulaire d’un permis de conduire valide
de l’Ontario, peu importe la catégorie. Si vous n’avez pas de permis de conduire et
êtes âgé(e) de 12 ans et plus, vous pouvez obtenir un permis de motoneigiste, qui
vous permettra de conduire votre motoneige sur les pistes aménagées et
entretenues à cette fin par les organismes récréatifs. Toutefois, il faut avoir 16 ans
et plus et être titulaire d’un permis de conduire ou d’un permis de motoneigiste (et
non des deux) pour conduire une motoneige le long d’une voie publique où les
motoneiges sont autorisées et pour traverser cette voie.

Le permis de motoneigiste est délivré par l’Ontario Federation of Snowmobile


Clubs, en collaboration avec le ministère des Transports. Pour obtenir ce permis, il
faut réussir un cours de formation de motoneigiste. (Vous trouverez plus de
renseignements sur la marche à suivre pour obtenir ce permis en cliquant ici).

Les personnes en visite en Ontario qui souhaitent conduire une motoneige dans la
province doivent être titulaires d’un permis valide les autorisant à conduire une
motoneige dans leur province, leur État ou leur pays d’origine.

Vous devez avoir en votre possession votre permis de conduire ou votre permis de
motoneigiste lorsque vous faites de la motoneige ailleurs que sur vos terres. Vous
devez présenter ce permis à tout agent de police ou de protection de la nature qui
vous le demande.
Si votre permis de conduire ou votre permis de motoneigiste a été suspendu, il
vous est interdit de conduire un véhicule, de quelque type que ce soit, sur une
route, hors d’une route et dans un endroit public quel qu’il soit.

Immatriculation et assurance

Avant de conduire une motoneige, qu’elle soit neuve ou d’occasion, qu’elle n’ait
jamais été immatriculée ou qu’elle ait été immatriculée dans un autre territoire de
compétence, celle-ci doit être immatriculée auprès du ministère des Transports par
l’intermédiaire d’un centre ServiceOntario.

Si vous achetez une motoneige neuve, le concessionnaire l’immatriculera auprès


du ministère des Transports dans les six jours suivant la vente. Si vous achetez une
motoneige d’occasion qui a déjà été immatriculée, vous devez simplement
présenter le certificat d’immatriculation de motoneige dûment signé et la facture
afin de transférer l’immatriculation à votre nom.

En tant que propriétaire, vous devez acquitter des droits, une seule fois, pour
immatriculer votre motoneige. Vous recevrez alors un certificat et un autocollant
d’immatriculation.

Vous devez l’apposer des deux côtés du capot du véhicule. Le début du numéro
d’immatriculation doit se trouver entre 10 et 15 centimètres de l’arrière du capot. Si
vous ne pouvez apposer l’autocollant à cet endroit en raison de la forme de la
motoneige, mettez-le des deux côtés de la partie arrière du véhicule, près du
réflecteur.

Vous devez vous procurer une vignette de validation que vous apposerez sur
l’autocollant d’immatriculation, à moins que vous ne conduisiez votre motoneige
sur vos propres terres. Vous devez avoir en votre possession votre permis de
conduire ou votre permis d’utilisateur de motoneige et une preuve
d’immatriculation du véhicule en tout temps et les présenter à tout agent de police
ou de protection de la nature qui vous le demande.

La circulation des motoneiges sur la voie publique n’est permise que pour traverser
cette dernière. Dans des cas précis, vous pouvez circuler en motoneige sur les
portions non déneigées de certaines routes. Les municipalités peuvent également
adopter des règlements régissant l’utilisation des motoneiges sur les routes dans
leur territoire.
Vous devrez acquitter des droits annuels pour renouveler votre vignette. Placez
cette dernière dans le coin supérieur droit de l’autocollant.

Vous devez également être titulaire d’une assurance-responsabilité si vous


conduisez votre motoneige ailleurs que sur vos terres. Vous devez avoir en votre
possession la carte d’assurance que vous a remise la compagnie d’assurance pour
la motoneige et la montrer à tout agent de police ou de protection de la nature qui
vous la demande. Si une personne utilise votre motoneige avec votre
consentement, vous êtes tous deux responsables des peines, dommages et
blessures qui pourraient survenir.

Des règles distinctes s’appliquent à l’utilisation du matériel de damage des pistes.


Prenez-en connaissance avant d’utiliser ce matériel.

Port du casque

Le port du casque est obligatoire pour tous les conducteurs de motoneiges et les
passagers, qu’ils soient sur la motoneige ou sur un toboggan ou un traîneau
remorqué par une motoneige. Bien qu’il ne soit pas obligatoire de porter un
casque si vous circulez sur vos propres terres, il est recommandé d’en porter un
pour des raisons de sécurité. Le casque doit répondre aux normes établies pour les
casques de motocyclistes et de conducteurs de cyclomoteurs et être correctement
attaché sous le menton.

Protection des yeux et du visage

Portez toujours une visière ou des lunettes de protection. La visière protège contre
le vent, les engelures, l’éblouissement causé par le soleil et le larmoiement des
yeux dû au vent. La visière protège également vos yeux contre les branches et les
brindilles lorsque vous traversez un espace boisé. Choisissez une visière ou des
lunettes de protection légèrement teintées et incassables adaptées aux conditions
météorologiques. Par exemple, portez une visière ou des lunettes de protection en
plastique clair lorsque le temps est nuageux et de couleur jaune foncé à la fin de
l’après-midi, lorsque la luminosité est faible et qu’il est difficile de voir les
dépressions dans la neige. Évitez les visières ou les lunettes de protection foncées,
car elles peuvent nuire à votre vision.

État mécanique de la motoneige

Avant chaque randonnée, inspectez votre motoneige pour vous assurer qu’elle est
en bon état de marche. Votre vie pourrait en dépendre. Procédez comme suit :
Vérifiez le mécanisme de direction. Tournez le guidon d’un côté et de l’autre
pour vous assurer qu’il bouge facilement et librement.

Vérifiez l’état de la courroie de transmission du moteur. Remplacez-la au


besoin ou si vous avez un doute quant à sa fiabilité.

Vérifiez l’interrupteur d’urgence, les phares avant et les feux arrière.

Vérifiez le niveau de l’électrolyte dans la batterie.

Vérifiez les commandes d’accélération et de frein. Assurez-vous qu’elles


bougent librement.

Vérifiez les bougies et le niveau d’essence. N’utilisez jamais d’allumettes ou de


briquet pour cette vérification et n’ajoutez jamais de carburant lorsque le
moteur est en marche.

Utilisez toujours une barre de remorquage rigide et une chaîne de sécurité lorsque
vous remorquez un toboggan, un traîneau ou tout autre type de véhicule. Pour des
raisons de sécurité, le véhicule remorqué doit être muni de bandes réfléchissantes
sur les côtés, à l’avant et à l’arrière, ainsi qu’à l’arrière pour être plus visible. En
règle générale, le remorquage est interdit sur les voies publiques, sauf pour les
traverser en ligne droite. Cette restriction ne s’applique pas aux motoneiges
servant à dégager un véhicule bloqué, à effectuer un sauvetage d’urgence ou à
entretenir une piste.

Avant de prendre le volant, lisez attentivement le guide de conduite et d’entretien.


Laissez ce guide dans votre motoneige.

Avant le départ

Pour assurer votre sécurité, planifiez soigneusement chaque déplacement. Écoutez


les prévisions météorologiques locales et prenez note des conditions de la glace
avant de partir, car elles peuvent changer en quelques heures à peine. Évitez de
circuler sur les lacs et rivières gelés qui ne sont pas balisés. Dites à quelqu’un où
vous vous rendez et quand vous prévoyez être de retour. Voyagez en groupe de
deux ou plus, ne partez jamais seul(e) et tenez toujours compte de vos capacités et
des conditions.
Apportez une trousse de premiers soins, une trousse de réparation du véhicule,
une clé de contact supplémentaire, une courroie d’entraînement, des bougies et
une corde. Pour de longues randonnées, apportez également une carte et une
boussole (ou un GPS, pourvu que vous sachiez comment vous en servir), une
lampe de poche, un couteau de chasse, une hachette, une réserve de carburant,
des allumettes dans une boîte étanche et des aliments riches en calories comme
des barres de céréales. Si vous prévoyez circuler sur des lacs et des rivières gelés,
portez une tenue de motoneigiste flottante et apportez des pics à glace pour
accroître vos chances de survie si vous tombez à l’eau.

II. Conduite sûre et responsable

Où pouvez-vous conduire?

Vous pouvez conduire votre motoneige immatriculée sur vos terres, sur les pistes
privées appartenant à l’organisme dont vous êtes membre, sur d’autres terres,
avec l’autorisation du propriétaire et dans les endroits permis des parcs publics et
des zones de protection de la nature.

Il est seulement permis de traverser les voies publiques à motoneige et il faut le


faire directement. Dans certaines circonstances, les motoneiges peuvent circuler
sur la portion non entretenue de certaines routes. Les municipalités sont aussi
autorisées à adopter des règlements sur l’utilisation des motoneiges sur les routes
relevant de leur compétence.

Il est interdit de conduire une motoneige sur certaines routes à circulation rapide,
notamment les autoroutes, l’autoroute Queen Elizabeth, l’autoroute Queensway
d’Ottawa et l’autoroute Kitchener-Waterloo. Cela comprend la zone située autour
de ces routes, d’une clôture à l’autre. Il est interdit de conduire une motoneige sur
la partie entretenue (d’un accotement à l’autre) d’une route, sauf pour la traverser.
Lorsque vous traversez une route, vous devez ralentir, vous arrêter puis la
traverser à angle droit. Si vous êtes en groupe, ne faites pas signe à la personne
derrière vous de traverser. Il faut laisser à chaque conducteur le soin d’évaluer la
circulation et de déterminer le moment le plus sûr de traverser la route. Si la
visibilité est réduite à l’endroit où vous traversez, vous pouvez faire signe à la
personne derrière vous pour lui indiquer que la voie est libre.

Sauf où cela est interdit, vous pouvez conduire votre motoneige le long des voies
publiques, entre l’accotement et la clôture, en vous tenant aussi loin que possible
de la chaussée entretenue. Les municipalités ont le droit d’adopter des règlements
régissant ou interdisant l’usage des motoneiges sur leur territoire, que ce soit sur la
voie publique ou ailleurs. Prenez connaissance des règlements de la municipalité
où vous comptez vous rendre.

Il est interdit de conduire une motoneige sur une voie ferrée à moins d’obtenir la
permission de la compagnie de chemin de fer.

Pistes de motoneige

Les pistes de motoneige de l’Ontario sont aménagées et entretenues par un grand


nombre de clubs de motoneigistes. Elles sont patrouillées par la Police provinciale
de l’Ontario, les services de police municipaux, les agents de protection de la
nature et les agents patrouilleurs des sentiers de motoneige. Certains clubs exigent
que leurs membres affichent un permis les autorisant à emprunter leurs pistes.
D’autres n’imposent pas cette exigence. Sur certaines pistes, un panneau indique
qu’il faut avoir un permis. Dans le doute, communiquez avec le club de
motoneigistes de votre localité pour savoir si un permis est exigé.

Si vous voulez emprunter une piste exploitée par l’Ontario Federation of


Snowmobile Clubs, vous devez afficher le permis requis sur votre motoneige. Cette
exigence s’applique aux pistes situées sur des terres privées, municipales ou
gouvernementales. Certains groupes de motoneigistes ne sont pas assujettis à
l’exigence concernant les permis de conduire sur une piste. Ces groupes et les
documents requis comme preuve de cette exemption sont énumérés dans la
section sur les permis de conduire sur une piste, qui fait partie des règlements pris
en application de la Loi sur les motoneiges. Les motoneigistes qui ne sont pas tenus
d’avoir un permis doivent avoir en leur possession les documents appropriés et les
présenter sur demande.

Pour obtenir plus de renseignements sur les pistes et les permis, communiquez
avec le club de motoneigistes de votre localité ou avec l’Ontario Federation of
Snowmobile Clubs : 501, Welham Road, unité 9, Barrie (Ontario) L4N 8Z6.
Téléphone : 705 739 7669; télécopieur : 705 739 5005; courriel : info@ofsc.on.ca
(mailto:info@ofsc.on.ca) . Vous pouvez également consulter le site
(http://www.ofsc.on.ca/) Web de l’organisme à l’adresse.
Entrée sans autorisation

Vous êtes en violation de propriété si vous conduisez votre motoneige sur une
terre privée sans la permission du propriétaire. Le propriétaire n’est pas obligé
d’avoir un panneau pour indiquer que l’entrée est interdite. Lorsque vous
conduisez votre motoneige sur une propriété privée, vous devez vous arrêter et
vous identifier si un policier, le propriétaire des terres ou son représentant vous
interpelle. Vous devez quitter les lieux immédiatement si on vous le demande.

Si vous êtes reconnu(e) coupable d’entrée sans autorisation, vous êtes passible
d’une amende. De plus, vous pourriez devoir payer des dommages-intérêts. Dans
certains cas, vous pourriez également devoir payer les frais juridiques. Des
accusations seront portées contre le conducteur de la motoneige. Si l’on ne sait pas
qui est le conducteur, des accusations pourraient être portées contre le
propriétaire de la motoneige si celle-ci a été utilisée avec sa permission.

On peut se procurer un exemplaire de la Loi sur l’entrée sans autorisation auprès de


Publications Ontario en composant le 416 326 5300 ou le 1 800 668 9938. On peut
aussi commander un exemplaire de la Loi en ligne, à l’adresse ServiceOntario
Publications (https://www.publications.serviceontario.ca) , ou la consulter sur le
site (https://www.ontario.ca/laws) .

En vertu de la Loi sur la sécurité ferroviaire, commet une infraction toute personne
qui circule sans autorisation sur des voies ferrées.

Limites de vitesse

Il est interdit de conduire une motoneige à plus de 20 km/h sur les routes, ainsi
que dans les parcs publics et les parcs d’exposition où la vitesse des autres
véhicules est limitée à 50 km/h. Il est également interdit de dépasser 50 km/h sur
les pistes de motoneige et sur les routes où la limite de vitesse des autres véhicules
est supérieure à 50 km/h. Laissez toujours plus d’espace entre votre motoneige et
celle qui vous précède pour avoir le temps de réagir aux dangers imprévus et pour
pouvoir vous arrêter en toute sécurité. Ralentissez quand il fait noir et ne circulez
pas si vite que la distance éclairée par vos phares est inférieure à celle qu’il vous
faut pour vous arrêter. La nuit, il est beaucoup plus difficile de voir les dangers et
d’évaluer les distances. Portez toujours des vêtements munis de bandes
réfléchissantes afin de rester visible la nuit. Les municipalités peuvent fixer d’autres
limites de vitesse pour les motoneiges qui circulent sur les voies publiques et les
pistes, ainsi que dans les parcs, qui relèvent de leur compétence. Prenez
connaissance de ces règlements.
Arrêt demandé par la police

Vous devez vous arrêter de manière sécuritaire si un agent de police vous le


demande. Si vous ne le faites pas, vous êtes passible d’une amende, d’une peine
d’emprisonnement ou des deux. Si vous êtes reconnu(e) coupable d’avoir omis de
vous arrêter à la demande d’un agent de police et si le tribunal est d’avis que vous
avez intentionnellement ignoré la police, c’est-à-dire que vous avez tenté d’y
échapper, votre permis sera suspendu pendant au moins cinq ans. Vous pouvez
perdre votre permis de conduire pour une période maximale de dix ans si une
personne est blessée ou meurt parce que vous avez tenté d’échapper à la police.

Collisions à déclarer à la police

Vous devez déclarer immédiatement à la police toute collision ayant causé des
blessures corporelles ou des dommages matériels évalués à plus de 400 $.

Conduite en état d’ivresse

L’alcool est un facteur important dans les collisions mortelles impliquant des
motoneiges. Si vous avez bu avant de partir, quelle que soit la quantité, il vous sera
plus difficile de prendre de bonnes décisions. En outre, l’alcool accroît le risque de
fatigue, ralentit les réflexes et augmente le risque d’hypothermie.

La loi vous interdit de conduire une motoneige si vos facultés sont affaiblies par
l’alcool ou les drogues.

La conduite en état d’ivresse peut être mortelle. Tous les conducteurs, en


particulier les débutants, doivent être en mesure de se concentrer sur la conduite
de leur véhicule.

Si vous avez bu avant de partir, quelle que soit la quantité, il vous sera plus difficile
de prendre de bonnes décisions. Il suffit d’un verre pour réduire votre capacité de
vous concentrer et de réagir aux situations inattendues. Plus l’alcoolémie est
élevée, plus vous pourriez avoir de la difficulté à évaluer les distances; en outre,
votre vue pourrait s’embrouiller. Selon votre état de fatigue, votre humeur et
depuis combien de temps vous avez mangé et en quelle quantité, l’alcool aura un
effet différent sur vos facultés de conducteur.

La police peut arrêter tout conducteur pour déterminer si un alcootest ou un test


de dépistage de drogues est requis. Elle peut également effectuer des contrôles
routiers. Lorsqu’un agent de police vous arrête, il peut vous demander de souffler
dans un appareil qui détecte la présence d’alcool dans votre haleine ou de subir
des épreuves de coordination des mouvements. Si vous ne fournissez pas ou
refusez de fournir un échantillon d’haleine ou si vous ne subissez pas ou refusez de
subir les épreuves de coordination des mouvements, des accusations seront
portées contre vous en vertu du Code criminel.

Si l’appareil indique que vous avez consommé de l’alcool, vous pourriez être amené
à un poste de police pour subir un alcootest qui détermine la concentration
d’alcool dans votre sang à l’aide de votre haleine. Si vous ne pouvez pas donner
d’échantillon d’haleine ou qu’il est impossible d’en obtenir un, l’agent de police peut
vous demander de fournir un échantillon de sang.

Si la police croit qu’une personne conduit avec les facultés affaiblies parce qu’elle a
consommé de la drogue ou de l’alcool et de la drogue, la police peut aussi
demander à la personne de se soumettre à une évaluation, puis lui demander de
fournir un échantillon de sang, de liquide buccal ou d’urine. Si vous ne vous
soumettez pas ou refusez de vous soumettre à l’une ou l’autre de ces demandes,
des accusations seront portées contre vous en vertu du Code criminel.

Conduire avec les facultés affaiblies ou une alcoolémie supérieure à


80 milligrammes d’alcool par 100 millilitres de sang (0,08) est une infraction en
vertu du Code criminel. Même si votre alcoolémie est inférieure à 0,08, vous pouvez
être accusé(e) de conduite avec facultés affaiblies en vertu du Code criminel.

Vous subirez immédiatement une suspension administrative du permis de


conduire de 90 jours si votre alcoolémie est supérieure à 0,08 ou si vous ne faites
pas ou refusez de faire ce qui suit : fournir un échantillon d’haleine ou de liquide
corporel, subir des épreuves de coordination des mouvements ou vous soumettre
à une évaluation.

Si votre alcoolémie se situe entre 0,05 et 0,08 (indication « Warn » selon un appareil
de détection), votre permis de conduire sera suspendu sur-le-champ. S’il s’agit
d’une première infraction, votre permis sera suspendu pendant trois jours. S’il
s’agit d’une deuxième infraction commise dans les cinq ans, votre permis sera
suspendu sur-le-champ pendant sept jours et vous devrez suivre un programme
d’éducation sur l’alcoolisme. S’il s’agit d’une troisième infraction ou d’une infraction
subséquente commise dans les cinq ans, votre permis sera suspendu sur-le-champ
pendant 30 jours et vous devrez suivre un programme de traitement de
l’alcoolisme. De plus, une condition d’utilisation d’un dispositif de verrouillage du
système de démarrage sera ajoutée à votre permis de conduire pendant six mois.
Si vous choisissez de ne pas installer de tel dispositif, vous ne devez pas conduire
avant que la condition ne soit retirée de votre permis.
Si vous êtes âgé(e) de 21 ans ou moins et que vous êtes titulaire d’un permis doté
de tous les privilèges, vous ne devez pas conduire si vous avez consommé de
l’alcool. Votre alcoolémie doit être à zéro. Si on vous arrête et qu’on constate que
votre alcoolémie est supérieure à zéro, votre permis de conduire sera suspendu
sur-le-champ pendant 24 heures. Si vous êtes condamné(e), vous serez passible
d’une amende et d’une suspension de votre permis de 30 jours.

Les conducteurs de tous âges titulaires d’un permis de niveau 1 ou 2 en vertu du
système ontarien de délivrance graduelle des permis de conduire doivent
également présenter une alcoolémie de zéro au volant. Les nouveaux conducteurs
trouvés coupables de conduite en état d’ébriété subiront une suspension
immédiate de leur permis de 24 heures. S’ils sont condamnés, ils seront passibles
d’une amende et leur permis sera suspendu en vertu du système de sanctions à
sévérité croissante pour les conducteurs débutants. La suspension sera de 30 jours
pour une première occurrence et de 90 jours pour une deuxième occurrence au
cours d’une période de cinq ans. Dans le cas d’une troisième infraction, votre
permis de conducteur débutant sera révoqué. Vous devrez faire une nouvelle
demande pour un permis de catégorie G1.

Les conducteurs débutants peuvent également être accusés en vertu du Code


criminel si leur alcoolémie dépasse 0,08 et leur permis de conduire peut être
suspendu sur-le-champ (indication « Warn ») si leur alcoolémie se situe entre
0,05 et 0,08.

Drogues

Toute drogue qui modifie l’état d’esprit ou la perception de l’environnement aura


un effet sur la façon dont vous conduisez. Votre permis de conduire peut être
suspendu en vertu du Code criminel et du Code de la route si vos facultés sont
affaiblies par l’alcool aussi bien que par des drogues.

Dans un cas possible de conduite avec facultés affaiblies par l’alcool ou une
drogue, la police peut demander au conducteur de subir des épreuves de
coordination des mouvements et de se soumettre à une évaluation pour évaluer
toute consommation de drogue, puis lui demander de fournir un échantillon de
sang, de liquide buccal ou d’urine. Si vous ne vous soumettez pas ou refusez de
vous soumettre à l’une ou l’autre de ces demandes, des accusations seront portées
contre vous en vertu du Code criminel. En outre, vous subirez immédiatement une
suspension administrative du permis de conduire de 90 jours. Les drogues illégales
comme la marijuana ou la cocaïne ne constituent pas le seul problème. Certains
médicaments prescrits par votre médecin ou offerts sans ordonnance peuvent
nuire à votre capacité de conduire. Voici quelques points à ne pas oublier.

Lorsque vous prenez des médicaments délivrés sur ordonnance ou que vous
recevez des injections contre les allergies, demandez à votre médecin quels en
sont les effets secondaires (étourdissements, vision brouillée, nausée,
somnolence) qui pourraient nuire à votre conduite.

Lisez les renseignements qui figurent sur l’emballage des médicaments que
vous achetez sans ordonnance. Les stimulants, les pilules amaigrissantes, les
tranquillisants et les sédatifs peuvent nuire à votre capacité de conduire.
Même les remèdes contre le rhume et les allergies peuvent contenir des
ingrédients qui pourraient influer sur votre conduite.

N’importe quelle quantité d’alcool et les médicaments ne font pas bon


ménage. Leur combinaison peut avoir des effets dangereux, même plusieurs
jours plus tard. Ne prenez pas de risque : informez-vous auprès d’un médecin
ou d’un pharmacien.

La sécurité à motoneige

La conduite d’une motoneige requiert autant de concentration et de vigilance que


la conduite de tout autre véhicule. Vous devez aussi avoir d’excellents réflexes. Si
vous êtes débutant(e), exercez-vous jusqu’à ce que vous maîtrisiez les manœuvres
de base.

Apprenez à garder l’équilibre dans les virages en vous servant de votre poids et en
vous penchant du côté où vous voulez tourner. Prenez la position de conduite la
plus confortable et qui vous permet de maîtriser votre motoneige, selon les
conditions dans lesquelles vous conduisez. En terrain plat, adoptez la position
assise ou à genoux, avec les deux genoux sur le siège. En terrain inégal ou
cahoteux, il est bon de se tenir debout sur les repose-pieds, les genoux légèrement
fléchis.

Prenez toujours le temps de planifier votre déplacement avant de partir et assurez-


vous que les autres membres du groupe savent eux aussi quel chemin vous
emprunterez. Si vous devez vous arrêter sur la piste, choisissez un endroit où vous
serez visible et rangez-vous le plus à droite possible. Si vous voyagez en groupe,
garez les motoneiges les unes derrière les autres et laissez-les en marche afin que
vous soyez visibles la nuit.

Sur la neige dure ou la glace, ralentissez, car les arrêts et les virages sont plus
difficiles à effectuer et requièrent une plus grande distance. Si la motoneige est
prise dans de la neige profonde, n’essayez jamais de la dégager avant d’arrêter le
moteur.

Chaque fois que vous circulez sur une surface gelée, vous courez un risque et en
faites courir un à votre passager. Soyez à l’affût des fissures de pression, qui sont
beaucoup plus difficiles à voir la nuit. Si vous ne connaissez pas bien les lieux,
renseignez-vous auprès des autorités ou des résidants de l’endroit sur l’état de la
glace, les passages, les chenaux, les ruisseaux, les eaux où le courant est fort et les
autres dangers. Écoutez une station de radio locale et prenez connaissance des
avertissements diffusés par la Police provinciale de l’Ontario concernant l’état de la
glace. Si vous devez traverser un lac ou une rivière gelés, songez à porter une
tenue de motoneigiste flottante, car elle pourrait vous sauver la vie.

Où que vous soyez, observez les panneaux routiers et de pistes et respectez-les


toujours. Restez du côté droit de la piste et soyez prudent(e) dans les côtes et les
courbes. Soyez toujours prêt(e) à faire face à l’imprévu. Redoublez de prudence
lorsque vous traversez une route ou une voie ferrée. Dans bien des cas, les
camions et les trains soulèvent des nuages de neige qui réduisent la visibilité
considérablement. Apportez un téléphone cellulaire quand vous faites de la
motoneige.

III. Signaux et panneaux

Signaux manuels

Les signaux indiquent aux autres conducteurs ce que vous voulez faire, ce qui leur
permet de ralentir, de s’arrêter ou de se préparer à tourner. Utilisez les signaux
manuels si vous devez vous arrêter, ralentir brusquement ou tourner. Faites le
signal approprié assez longtemps avant d’effectuer votre manoeuvre et assurez-
vous que les autres conducteurs le voient. Les illustrations suivantes indiquent les
signaux reconnus à l’échelle nationale.

Virage à gauche

Tendre le bras gauche à l’horizontale dans la direction du virage.


Virage à droite

Tendre le bras gauche à l’horizontale et lever l’avant-bras à la verticale de façon à


former un angle droit au coude.

Arrêt

Lever le bras droit à la verticale et ouvrez grand la main.

Ralentissement

Tendre le bras gauche à l’horizontale et baisser l’avant-bras à la verticale le long du


corps. Balancer l’avant-bras pour donner un avertissement.

Approche de motoneiges

Tendre le bras gauche à l’horizontale, lever l’avant-bras à la verticale et faire un


mouvement de gauche à droite au-dessus de la tête en pointant du côté droit de la
piste.

File de motoneiges

Tendre le bras gauche à l’horizontale, lever l’avant-bras à la verticale et faire un


mouvement de l’avant vers l’arrière au-dessus de l’épaule avec le pouce comme
quelqu’un qui fait du pouce.

Dernière motoneige de la file

Tendre le bras gauche à l’horizontale, lever l’avant-bras à la verticale et serrer le


poing.

Panneaux de pistes
Les panneaux de pistes fournissent de précieux renseignements sur les mesures à
prendre dans certaines situations. Vous trouverez ci-après quelques-uns des
panneaux les plus courants et leur signification. Comme il ne s’agit pas de
panneaux de circulation officiels, il peut y avoir des variations dans les formes et
les couleurs. Faites attention aux panneaux de pistes et respectez-les.

Arrêt

Le panneau d’arrêt est de forme octogonale et a des lettres blanches sur fond
rouge. Il signifie que vous devez immobiliser complètement votre véhicule.

Signal avancé d’arrêt

Vous approchez d’un panneau d’arrêt. Préparez-vous à arrêter.

Motoneiges autorisées

Un panneau avec un cercle vert signifie que vous pouvez pratiquer l’activité
illustrée à l’intérieur du cercle. Vous pouvez faire de la motoneige dans le secteur
où ce panneau est affiché.

Interdit aux motoneiges

Un panneau avec un cercle rouge traversé d’une barre signifie que vous ne pouvez
pas pratiquer l’activité illustrée à l’intérieur du cercle. Il est interdit de faire de la
motoneige dans le secteur où ce panneau est affiché.
Panneaux de direction

Ces panneaux indiquent dans quelle direction vous devriez circuler sur la piste.
Respectez-les.

Panneaux routiers

Si vous conduisez votre motoneige le long d’une voie publique ou si vous traversez
celle-ci, vous devez observer les panneaux routiers et connaître leur signification.
Les panneaux suivants concernent particulièrement les motoneiges.

Motoneiges autorisées

Les motoneiges sont permises sur les routes où ce panneau est affiché.

Interdit aux motoneiges


Les motoneiges sont interdites sur les routes où ce panneau est affiché.
Traverse de motoneiges

Ce panneau prévient les automobilistes que les motoneigistes sont autorisés à


traverser la route.

Indice de refroidissement éolien

Il est important de tenir compte de l’indice de refroidissement éolien quand on


planifie des activités de plein air en hiver.

L’indice de refroidissement éolien permet de mesurer l’effet combiné du vent et


des basses températures qui fait que, en hiver, la température semble toujours
plus basse qu’elle ne l’est vraiment quand il y a du vent. Cette sensation de froid
est causée par l’effet refroidissant du vent. Par exemple, lorsque la température
réelle est de -10 °C et que le vent souffle à 40 km/h, on a l’impression qu’il
fait -31 °C.

Vous devez tenir compte de l’indice de refroidissement éolien et vous habiller en


conséquence. Assurez-vous que la couche extérieure de votre tenue est
imperméable et portez plusieurs couches de vêtements en dessous. Vous serez
ainsi mieux protégé(e) et pourrez enlever des vêtements si vous avez chaud. Vous
devez également vous assurer que les jeunes passagers sont convenablement
habillés et que leurs mains et leur visage sont bien protégés. Un passe-montagne
atténuera votre exposition au froid. Une exposition prolongée au froid et au vent
peut causer l’hypothermie.

Le tableau de la page suivante vous aidera à calculer l’indice de refroidissement


éolien afin de tenir compte des conditions météorologiques qui peuvent être
dangereuses.

Tableau de calcul de l’indice de refroidissement éolien


Seuils approximatifs :

Indice de refroidissement du vent de -25 ˚C ou moins : Risque de gel si l’exposition


se prolonge.

Indice de refroidissement du vent de -35 ˚C ou moins : Risque de gel en


10 minutes; peau chaude exposée soudainement. (Gel plus rapide si la peau est
froide.)

Indice de refroidissement du vent de -60 ˚C ou moins : Risque de gel en moins de


deux minutes; peau chaude exposée soudainement. (Gel plus rapide si la peau est
froide.)

Cours de formation pour les motoneigistes

Si vous avez entre 12 et 15 ans, ou 16 ans et plus mais n’êtes pas titulaire d’un
permis de conduire valide de l’Ontario, vous devrez suivre avec succès un cours de
formation des motoneigistes pour obtenir un permis vous autorisant à conduire
une motoneige. Ce cours peut aussi être utile aux motoneigistes d’expérience qui
ont un permis, car il peut leur rappeler des points importants.

Le cours dure six heures environ, généralement réparties sur trois jours. Il porte
sur la sécurité à motoneige, les lois pertinentes, la connaissance et l’entretien du
véhicule, les positions de conduite, la survie, les premiers soins, la conduite de nuit,
les panneaux de pistes, l’habillement et l’entreposage.
Le cours encourage également la courtoisie à motoneige et le développement
d’aptitudes qui aident les motoneigistes à éviter les collisions et les dommages
matériels. Le cours, offert par l’Ontario Federation of Snowmobile Clubs (OFSC) en
collaboration avec le ministère des Transports, est dispensé par des instructeurs
formés par l’OFSC. Pour obtenir l’adresse du club membre de l’OFSC le plus près de
chez vous qui offre ce cours et pour en connaître le coût, communiquez avec le
bureau de la formation des motoneigistes de l’OFSC : 501 Welham Road, Unité 9,
Barrie (Ontario) L4N 8Z6. Téléphone : 705 739 7669, télécopieur : 705 739 5005.
Vous pouvez également consulter le site Web (http://www.ofsc.on.ca/) de
l’organisme.

Code d’éthique des motoneigistes

En respectant ce code, vous contribuerez à faire de la motoneige un loisir hivernal


respectable, amusant et sûr.

1. Je ferai preuve d’esprit sportif et protégerai la nature. Je reconnais que le public


juge tous les motoneigistes d’après mon propre comportement. J’encouragerai
les autres motoneigistes à adopter le même comportement responsable.

2. Je ne laisserai pas de déchets sur les pistes ni sur les terrains de camping. Je ne
polluerai pas les lacs, ni les cours d’eau. J’emporterai tout ce que j’ai apporté.

3. Je n’endommagerai pas les arbres, arbustes et autres éléments naturels.

4. Je respecterai les droits et la propriété d’autrui.

5. J’offrirai mon aide aux personnes en danger.

6. J’offrirai mon aide et mon véhicule aux équipes de recherche et de secours.

7. Je m’abstiendrai de déranger et d’importuner les randonneurs, les skieurs, les


raquetteurs, les pêcheurs sur glace et les autres personnes pratiquant un
sport d’hiver. Je respecterai leur droit de jouir des installations de loisirs.

8. J’apprendrai et observerai tous les règlements fédéraux, provinciaux et


municipaux concernant la conduite des motoneiges dans les régions où
j’utilise mon véhicule.

9. Je n’importunerai pas les animaux. J’éviterai les endroits voués à la protection


de la faune.

10. Je ne circulerai pas dans les endroits interdits aux motoneiges.

Résumé
À la fin du présent chapitre, vous devriez connaître :

Les normes de délivrance du permis nécessaire pour conduire une motoneige


sur les routes et les pistes

L’importance de procéder à l’inspection de votre motoneige, de préparer vos


déplacements et de porter une tenue de protection appropriée

Les endroits où vous pouvez et ne pouvez pas conduire votre motoneige

Les dangers de conduire en état d’ivresse, ainsi que sur les lacs et rivières gelés

Les signaux manuels, les panneaux de pistes et les panneaux routiers


concernant particulièrement les motoneiges.

Conduire un véhicule tout terrain


On entend par véhicule tout terrain, appelé parfois VTT, un véhicule automobile à
deux ou trois roues ou un véhicule spécial, prescrit par règlement, comptant
quatre roues ou plus et destiné à un usage récréatif, comme un quatre-roues, les
quatre-roues à deux places (côte à côte ou un derrière l’autre), les véhicules
destinés au hors route, les véhicules tout terrain amphibies, les motocyclettes tout
terrain et les autosables.

Nota : Les scooteurs électriques et à moteur (aussi appelés véhicules-jouets


motorisés) ainsi que les minimotos (petites motocyclettes qui mesurent environ
deux pieds de hauteur et qui peuvent atteindre une vitesse de 70 à 80 km/h) ne
sont pas des véhicules tout terrain et ne peuvent être immatriculés en tant que
véhicules tout terrain. De plus, ils ne sont pas conformes aux normes applicables
aux motocyclettes et ne peuvent être immatriculés en tant que motocyclettes.

I. Préparatifs

Exigences en matière de conduite de véhicule tout terrain en Ontario

Il faut avoir 12 ans et plus pour conduire un véhicule tout terrain sauf si l’on circule
sur les terres occupées par le propriétaire du véhicule ou si l’on est supervisé de
près par un adulte. On recommande qu’une ou un adulte surveille directement et
de près les enfants qui conduisent un véhicule tout terrain.

En règle générale, il est interdit d’utiliser un véhicule tout terrain sur les voies
publiques. Toutefois, il y a des exceptions. (Reportez-vous à la section intitulée « Où
pouvez- vous conduire? ».)
Immatriculation et assurance

Les véhicules tout terrain, qu’ils soient neufs ou d’occasion, doivent être
immatriculés auprès du ministère des Transports par l’intermédiaire d’un centre
ServiceOntario. Vous devez avoir 16 ans ou plus pour immatriculer un véhicule tout
terrain et être en mesure de prouver que le véhicule vous appartient.

Si vous achetez un véhicule tout terrain neuf, vous devez obtenir un certificat de
vente du commerçant.

Si vous achetez un véhicule tout terrain d’occasion ou effectuez un transfert de


propriété pour un tel véhicule, vous devez présenter la partie du certificat
d’immatriculation relative au véhicule signée par le propriétaire précédent.

Vous devez acquitter des droits pour immatriculer votre véhicule tout terrain. On
vous remettra ensuite un certificat et une plaque d’immatriculation. Vous devez
toujours avoir en votre possession le certificat d’immatriculation, sauf si vous
utilisez le véhicule sur les terres occupées par le propriétaire du véhicule.

Sur les véhicules à deux ou trois roues, la plaque d’immatriculation doit être fixée
bien en vue, à l’avant. Sur les véhicules à quatre roues ou plus, elle doit être fixée à
l’arrière.

Vous devez immatriculer votre véhicule dans les six jours après en être devenu(e)
propriétaire. Si vous changez d’adresse, vous devez en aviser le ministère des
Transports dans les six jours suivant le changement, en vous rendant à un centre
ServiceOntario, en communiquant par écrit avec le ministère des Transports à
l’adresse suivante : C.P. 9200, Kingston (Ontario) K7L 5K4, ou en consultant le site
Web ServiceOntario (http://www.serviceontario.ca/) .

Si vous utilisez un véhicule tout terrain ailleurs que sur des terres appartenant au
propriétaire du véhicule, vous devez être couvert(e) par une assurance-
responsabilité. Vous devez avoir en votre possession la carte d’assurance pour
pouvoir la montrer à un agent de police s’il vous la demande. Si quelqu’un d’autre
utilise votre véhicule tout terrain avec votre consentement, vous êtes tous deux
responsables des peines, dommages et blessures qui pourraient survenir.

Il n’est pas nécessaire d’immatriculer les véhicules suivants en tant que véhicules
tout terrain : machines à construire des routes, véhicules agricoles, voiturettes de
golf et fauteuils roulants motorisés. De plus, les véhicules tout terrain participant à
un rallye ou à une compétition commandité par une association de motocyclistes
comptant plus de 25 membres n’ont pas à être immatriculés pour cet événement.

Port du casque

Les conducteurs et les passagers de véhicules tout terrain, ainsi que les passagers
de véhicules remorqués par un tel véhicule, doivent porter un casque de
motocyclette, comme l’exige le Code de la route. Le port du casque n’est pas
obligatoire si vous circulez sur les terres du propriétaire du véhicule. C’est la seule
exception. Le casque doit répondre aux normes établies pour les casques de
motocyclette ou de cyclomoteur et être correctement attaché sous le menton.

Protection du visage et du corps

Portez toujours une visière ou des lunettes de protection. La visière protège contre
le vent, l’éblouissement causé par le soleil et le larmoiement des yeux dû au vent.
La visière protège également vos yeux contre les branches et les brindilles lorsque
vous traversez un espace boisé. Portez des pantalons qui couvrent vos jambes, une
chemise à manches longues ou un blouson qui protège vos bras et des gants. Vos
bottes devraient être assez hautes pour couvrir vos chevilles. Pour être plus visible,
portez des vêtements de couleurs vives.

État mécanique du véhicule

Avant chaque randonnée, inspectez votre véhicule pour vous assurer qu’il est en
bon état de marche. Votre vie pourrait en dépendre. Procédez comme suit :

Vérifiez et, au besoin, ajustez la commande des freins pour vous assurer
qu’elle bouge librement.

Assurez-vous que l’accélérateur fonctionne librement dans toutes les positions


de la direction.

Vérifiez l’état des pneus et leur pression.

Vérifiez les conduites d’essence et les raccords pour déceler les fuites.

Assurez-vous d’avoir assez d’essence et d’huile.

Assurez-vous que le moteur tourne convenablement. Assurez-vous également


que l’embrayage est au point mort avant de mettre le moteur en marche.

Assurez-vous que vos phares fonctionnent.

Avant de prendre la route, lisez le guide de conduite et d’entretien.


Avant le départ

Pour assurer votre sécurité, planifiez soigneusement chaque déplacement. Écoutez


les prévisions météorologiques locales et dites à quelqu’un où vous vous rendez et
quand vous prévoyez être de retour. Voyagez en groupe de deux ou plus. Ne partez
jamais seul(e). Apportez une trousse de premiers soins, une trousse de réparation
du véhicule, une clé de contact supplémentaire, une courroie d’entraînement, des
bougies et une corde. Pour de longues randonnées, apportez également une carte
et une boussole (ou un GPS, pourvu que vous sachiez comment vous en servir),
une lampe de poche, un couteau de chasse, une hachette, une réserve de
carburant et des allumettes dans une boîte étanche.

II. Conduite sûre et responsable

Où pouvez-vous conduire?

Il est interdit de conduire un véhicule tout terrain sur la plupart des voies publiques
en Ontario. Cette interdiction s’applique à toute la zone située entre les lignes de
démarcation, y compris le terre-plein central, les accotements et les fossés.

Il y a toutefois des exceptions.

Il est permis de traverser certaines voies publiques en ligne droite avec un


véhicule tout terrain.

Il est permis de conduire certains véhicules tout terrain à trois roues ou plus le
long de certaines voies publiques si le véhicule est utilisé à des fins agricoles
ou pour chasser ou piéger des animaux à fourrure en vertu d’un permis,
pourvu que le véhicule pèse un maximum de 450 kilogrammes et que sa
largeur ne dépasse pas 1,35 mètre (sans les rétroviseurs).

Il est permis de conduire un véhicule tout terrain à l’intérieur d’un parc


provincial ou public seulement si les autorités responsables le permettent.

Les personnes affectées aux urgences, comme les agents de police et les
pompiers effectuant des tâches nécessaires à l’exercice de leurs fonctions ou
intervenant en cas d’urgence, ont le droit de conduire des véhicules tout
terrain sur les voies publiques.
Des exceptions s’appliquent également aux véhicules tout terrain appartenant à la
catégorie des quatre-roues.

Pour circuler sur une voie publique ou la traverser en conduisant un véhicule tout
terrain, vous devez avoir au moins 16 ans et être titulaire d’un permis de conduire
valide de l’Ontario (catégorie G2, M2 ou catégorie supérieure).

Vous ne pouvez pas conduire un véhicule tout terrain d’une manière qui vient
perturber ou détruire l’environnement naturel, ce qui comprend l’habitat des
poissons, la propriété privée, ainsi que les plantes ou les arbres.

Pour obtenir des renseignements plus précis sur les endroits où vous pouvez
conduire un véhicule tout terrain et sur les règles à suivre dans ce cas, veuillez vous
reporter au Code de la route et à la Loi sur les véhicules tout terrain.

Quatre-roues

Les quatre-roues sont des véhicules tout terrain possédant les éléments suivants :
quatre roues qui touchent toutes au sol, un guidon de direction et un siège conçu
pour être chevauché.

Vous pouvez conduire un quatre-roues sur l’accotement de certains tronçons des


routes provinciales de l’Ontario, pourvu que ce véhicule pèse un maximum de
450 kilogrammes et que sa largeur ne dépasse pas 1,35 mètre (sans les
rétroviseurs) et qu’il soit conforme aux exigences de la Loi sur la sécurité des
véhicules automobiles (LSVA) du Canada et aux normes de l’American National
Standards Institute (normes ANSI) et qu’il soit conçu pour transporter uniquement
le conducteur, sans passagers. Vous devez vous déplacer dans le même sens que
la circulation sur cette partie de la route. S’il n’y a pas d’accotement, si l’accotement
est obstrué ou si vous franchissez un passage à niveau, vous pouvez conduire votre
véhicule sur la partie asphaltée de la route. Sans compromettre votre sécurité,
roulez le plus à droite possible sur l’accotement ou le bord de la route.

En ce qui concerne les routes municipales, vous pouvez y circuler uniquement si la


municipalité a adopté un règlement autorisant l’utilisation des quatre-roues sur ces
routes. Autrement dit, si aucun règlement n’a été adopté en ce sens, vous ne
pouvez pas conduire de quatre-roues sur une route municipale. La municipalité
peut également adopter des règlements pour établir à quel endroit et à quel
moment les quatre-roues peuvent être utilisés sur les routes locales.
Sur les routes où vous pouvez conduire un quatre-roues, vous devez satisfaire à
toutes les exigences en matière de permis et d’utilisation. De plus, votre véhicule
doit être conforme à toutes les exigences relatives à l’équipement énoncées dans
le Code de la route et la Loi sur les véhicules tout terrain. N’oubliez pas les points
suivants :

1. Vous devez être titulaire d’un permis de conduire de l’Ontario valide (catégorie
G2, M2 ou catégorie supérieure).

2. Vous devez porter un casque de motocyclette à mentonnière bien attachée.

3. Vous ne pouvez pas transporter de passagers sur votre véhicule.

4. Vous devez circuler à une vitesse inférieure à la limite affichée. Ainsi, sur les
routes où la limite est de 50 km/h ou moins, vous devez rouler à 20 km/h ou
moins, et sur les routes où la limite est supérieure à 50 km/h, vous devez
circuler à 50 km/h ou moins.

En général, les quatre-roues sont interdits sur les routes à accès limité, comme les
autoroutes de la série 400, et sur la plupart des sections de la route
transcanadienne, mais ils peuvent circuler sur les routes 500 à 899 et les routes de
la série 7000, ainsi que sur les routes où la circulation est faible.

Pour plus de détails quant aux routes sur lesquelles il est permis de circuler en
véhicule tout terrain, veuillez consulter le Règlement de l’Ontario 316/03 pris en
application du Code de la route.

Règles à suivre

Vous devez vous arrêter si un agent de police vous demande de le faire. Un


propriétaire peut aussi vous demander de vous arrêter si vous conduisez votre
véhicule sur ses terres. Si une personne autorisée vous le demande, vous devez
vous arrêter et, le cas échéant, vous identifier correctement.

Toute personne qui conduit un véhicule tout terrain sans faire preuve de l’attention
nécessaire et sans un souci raisonnable des autres personnes et des biens peut
être accusée de conduite imprudente. D’autres infractions telles que la conduite
dangereuse et la conduite en état d’ivresse s’appliquent aux conducteurs de
véhicules tout terrain. Lorsque vous conduisez un véhicule tout terrain sur la voie
publique, vous êtes assujetti(e) aux dispositions du Code de la route concernant les
infractions.

Collisions à déclarer à la police

Vous devez signaler immédiatement à la police toute collision survenue sur la voie
publique ayant causé des blessures à des personnes ou des dommages matériels
évalués à plus de 2 000 $.

Conduite en état d’ivresse

La loi vous interdit de conduire un véhicule tout terrain si vos facultés sont
affaiblies par l’alcool ou des drogues.

La conduite en état d’ivresse peut être mortelle.

Si vous avez bu avant de partir, quelle que soit la quantité, il vous sera plus difficile
de prendre de bonnes décisions. Il suffit d’un verre pour réduire votre capacité de
vous concentrer et de réagir aux situations inattendues. Plus l’alcoolémie est
élevée, plus vous pourriez avoir de la difficulté à évaluer les distances; en outre,
votre vue pourrait s’embrouiller. Selon votre état de fatigue, votre humeur et
depuis combien de temps vous avez mangé et en quelle quantité, l’alcool aura un
effet différent sur vos facultés de conducteur.

La police peut arrêter tout conducteur pour déterminer si un alcootest ou un test


de dépistage de drogues est requis. Elle peut également effectuer des contrôles
routiers. Lorsqu’un agent de police vous arrête, il peut vous demander de souffler
dans un appareil qui détecte la présence d’alcool dans votre haleine ou de subir
des épreuves de coordination des mouvements. Si vous ne fournissez pas ou
refusez de fournir un échantillon d’haleine ou si vous ne subissez pas ou refusez de
subir les épreuves de coordination des mouvements, des accusations seront
portées contre vous en vertu du Code criminel.

Si l’appareil indique que vous avez consommé de l’alcool, vous pourriez être amené
à un poste de police pour subir un alcootest qui détermine la concentration
d’alcool dans votre sang à l’aide de votre haleine.

Si vous ne pouvez pas donner d’échantillon d’haleine ou qu’il est impossible d’en
obtenir un, l’agent de police peut vous demander de fournir un échantillon de
sang.
Si la police croit qu’une personne conduit avec les facultés affaiblies parce qu’elle a
consommé de la drogue ou de l’alcool et de la drogue, la police peut aussi
demander à la personne de se soumettre à une évaluation, puis lui demander de
fournir un échantillon de sang, de liquide buccal ou d’urine. Si vous ne vous
soumettez pas ou refusez de vous soumettre à l’une ou l’autre de ces demandes,
des accusations seront portées contre vous en vertu du Code criminel.

Conduire avec les facultés affaiblies ou une alcoolémie supérieure à


80 milligrammes d’alcool par 100 millilitres de sang (0,08) est une infraction en
vertu du Code criminel. Même si votre alcoolémie est inférieure à 0,08, vous pouvez
être accusé(e) de conduite avec facultés affaiblies en vertu du Code criminel.

Vous subirez immédiatement une suspension administrative du permis de


conduire pour 90 jours si votre alcoolémie est supérieure à 0,08 ou si vous ne faites
pas ou refusez de faire ce qui suit : fournir un échantillon d’haleine ou de liquide
corporel, subir des épreuves de coordination des mouvements ou vous soumettre
à une évaluation.

Si votre alcoolémie se situe entre 0,05 et 0,08 (indication « Warn » selon un appareil
de détection), votre permis de conduire sera suspendu sur-le-champ. S’il s’agit
d’une première infraction, votre permis sera suspendu pendant trois jours. S’il
s’agit d’une deuxième infraction commise dans les cinq ans, votre permis sera
suspendu sur-le-champ pendant sept jours et vous devrez suivre un programme
d’éducation sur l’alcoolisme. S’il s’agit d’une troisième infraction ou d’une infraction
subséquente commise dans les cinq ans, votre permis sera suspendu sur-le-champ
pendant 30 jours et vous devrez suivre un programme de traitement de
l’alcoolisme. De plus, une condition d’utilisation d’un dispositif de verrouillage du
système de démarrage sera ajoutée à votre permis de conduire pendant six mois.
Si vous choisissez de ne pas installer de tel dispositif, vous ne devez pas conduire
avant que la condition ne soit retirée de votre permis.

Si vous êtes âgé(e) de 21 ans ou moins et que vous êtes titulaire d’un permis doté
de tous les privilèges, vous ne devez pas conduire si vous avez consommé de
l’alcool. Votre alcoolémie doit être à zéro. Si on vous arrête et qu’on constate que
votre alcoolémie est supérieure à zéro, votre permis de conduire sera suspendu
sur-le-champ pendant 24 heures. Si vous êtes condamné(e), vous serez passible
d’une amende et d’une suspension de votre permis de 30 jours.

Les conducteurs de tous âges titulaires d’un permis de niveau 1 ou 2 en vertu du
système ontarien de délivrance graduelle des permis de conduire doivent
également présenter une alcoolémie de zéro au volant. Les nouveaux conducteurs
trouvés coupables de conduite en état d’ébriété subiront une suspension
immédiate de leur permis de 24 heures. S’ils sont condamnés, ils seront passibles
d’une amende et leur permis sera suspendu en vertu du système de sanctions à
sévérité croissante pour les conducteurs débutants. La suspension sera de 30 jours
pour une première occurrence et de 90 jours pour une deuxième occurrence au
cours d’une période de cinq ans. Dans le cas d’une troisième infraction, votre
permis de conducteur débutant sera révoqué. Vous devrez faire une nouvelle
demande pour un permis de catégorie G1.

Les conducteurs débutants peuvent également être passibles d’accusations


portées en vertu du Code criminel si leur alcoolémie dépasse 0,08 et verront leur
permis suspendu si leur alcoolémie se situe entre 0,05 et 0,08, (indication
« Warn »).

Drogues

Toute drogue qui modifie l’état d’esprit ou la perception de l’environnement aura


un effet sur la façon dont vous conduisez. Votre permis de conduire peut être
suspendu en vertu du Code criminel et du Code de la route si vos facultés sont
affaiblies par l’alcool aussi bien que par des drogues.

Dans un cas possible de conduite avec facultés affaiblies par l’alcool ou une
drogue, la police peut demander au conducteur de subir des épreuves de
coordination des mouvements et de se soumettre à une évaluation pour évaluer
toute consommation de drogue, puis lui demander de fournir un échantillon de
sang, de liquide buccal ou d’urine. Si vous ne vous soumettez pas ou refusez de
vous soumettre à l’une ou l’autre de ces demandes, des accusations seront portées
contre vous en vertu du Code criminel. En outre, vous subirez immédiatement une
suspension administrative du permis de conduire de 90 jours.

Les drogues illégales comme la marijuana ou la cocaïne ne constituent pas le seul


problème. Certains médicaments prescrits par votre médecin ou offerts sans
ordonnance peuvent nuire à votre capacité de conduire. Voici quelques points à ne
pas oublier.

Lorsque vous prenez des médicaments délivrés sur ordonnance ou que vous
recevez des injections contre les allergies, demandez à votre médecin quels en
sont les effets secondaires (étourdissements, vision brouillée, nausée,
somnolence) qui pourraient nuire à votre conduite.

Lisez les renseignements qui figurent sur l’emballage des médicaments que
vous achetez sans ordonnance. Les stimulants, les pilules amaigrissantes, les
tranquillisants et les sédatifs peuvent nuire à votre capacité de conduire.
Même les remèdes contre le rhume et les allergies peuvent contenir des
ingrédients qui pourraient influer sur votre conduite.

N’importe quelle quantité d’alcool et les médicaments ne font pas bon


ménage. Leur combinaison peut avoir des effets dangereux, même plusieurs
jours plus tard. Ne prenez pas de risque : informez-vous auprès d’un médecin
ou d’un pharmacien.

Passagers interdits

Si vous conduisez un véhicule tout terrain conçu pour une seule personne, ne
transportez pas de passagers, car le poids se trouverait alors réparti d’une façon
autre que celle prévue par le fabricant et vous risqueriez de ne pas pouvoir
changer de position comme il le faudrait pour conserver la maîtrise et la stabilité
du véhicule.

Techniques de conduite sécuritaires

La conduite d’un véhicule tout terrain diffère de celle de tout autre type de
véhicules et requiert plus d’adresse que vous ne pourriez le croire. Il est
recommandé de lire le guide de conduite et d’entretien du véhicule avant de
prendre le volant.

Si vous êtes débutant(e), exercez-vous à conduire votre véhicule sur un terrain sans
obstacle jusqu’à ce que vous ayez acquis assez d’adresse. Choisissez un terrain plat
couvert de terre, de sable ou de neige. Les véhicules tout terrain sont conçus pour
circuler en dehors des routes et ils sont plus difficiles à conduire sur les surfaces
asphaltées. Quand vous conduisez, gardez toujours les deux pieds sur les repose-
pieds. N’essayez pas de stabiliser un véhicule qui bascule en mettant un pied à
terre. Vous pourriez vous écraser le pied ou la jambe.

Soyez extrêmement prudent(e) lorsque vous roulez dans l’eau. Il est imprudent de
rouler vite dans des eaux inconnues; des roches ou des trous peuvent vous faire
tomber du véhicule et causer des blessures graves. Vous pourriez même vous
noyer. Assurez-vous d’abord que l’eau n’est pas trop profonde. Conduisez
lentement et prudemment pour pouvoir contourner les roches et autres obstacles.

Placez toujours un drapeau monté sur une hampe lorsque vous conduisez dans les
dunes et les collines. Si vous gravissez une pente, rappelez-vous qu’il vous faut
prendre de l’élan pour pouvoir monter la plupart des collines. Redoublez de
prudence lorsque vous roulez dans des endroits où il y a des piétons, des cyclistes,
des cavaliers ou des personnes qui prennent des bains de soleil.

Lisez le code d’éthique des motoneigistes, et respectez-le lorsque vous conduisez


un véhicule tout terrain.

Résumé

À la fin de la présente section, vous devriez connaître :

Les normes de délivrance du permis nécessaire pour conduire un véhicule tout


terrain sur les routes et les pistes

L’importance de procéder à l’inspection de votre véhicule tout terrain, de


préparer vos déplacements et de porter une tenue de protection appropriée

Les endroits où vous pouvez et ne pouvez pas conduire votre véhicule tout
terrain

Les dangers de la conduite en état d’ivresse

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