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Le présent livret n'est qu'un guide. Pour toutes fins officielles, consulter le Code de
la route (https://www.ontario.ca/fr/lois/loi/90h08) , la Loi sur les motoneiges
(https://www.ontario.ca/fr/lois/loi/90m44) et la Loi sur les véhicules tout terrain
(https://www.ontario.ca/fr/lois/loi/90o04) de l’Ontario.
Introduction
L’Ontario est un chef de file en matière de sécurité routière au Canada et en
Amérique du Nord. Le ministère des Transports a pris une série de mesures visant
à maintenir ces résultats et à améliorer le comportement de tous les
automobilistes.
Le présent guide fournit aux nouveaux conducteurs les renseignements dont ils
ont besoin pour apprendre à conduire en Ontario : les règles de la circulation, les
bonnes habitudes de conduite et la façon d’obtenir un permis autorisant la
conduite d’une automobile, d’une fourgonnette ou d’une camionnette. Cela dit, le
ministère recommande à tous les conducteurs de suivre un cours de conduite de
niveau avancé.
N’oubliez pas que le présent document n’est qu’un guide. Pour les textes de loi
officiels, consultez le Code de la route de l’Ontario (https://www.ontario.ca/fr/lois) et ses
règlements. On trouvera des renseignements sur la marche à suivre pour obtenir
un permis autorisant la conduite d’autres véhicules dans la deuxième partie du
présent guide, ainsi que dans le Guide officiel des motocyclettes publié par le MTO,
le Guide officiel des camions publié par le MTO, le Guide officiel des autobus publié
par le MTO et le Guide officiel de l’utilisation des freins à air publié par le MTO.
Si vous demandez votre premier permis, vous trouverez dans le présent chapitre
des renseignements sur le système de délivrance graduelle des permis de
conduire, la façon de demander un premier permis, les examens que vous devrez
réussir et les privilèges de conduite qui vous seront accordés à chaque niveau.
Exigences à respecter pour conduire en Ontario
Les résidents de l’Ontario doivent être âgés d’au moins 16 ans et être titulaires d’un
permis de conduire de l’Ontario en règle pour conduire dans la province.
Les visiteurs qui veulent conduire pendant leur séjour en Ontario doivent être âgés
d’au moins 16 ans et être titulaires d’un permis de conduire en règle de leur
province, État ou pays d’origine. Les visiteurs qui demeurent en Ontario pendant
plus de trois mois doivent être titulaires d’un permis de conduire international
délivré par leur pays d’origine.
Les nouveaux résidents qui sont titulaires d’un permis de conduire en règle de leur
province, État ou pays d’origine sont autorisés à l’utiliser pendant 60 jours après
leur arrivée en Ontario.
Illustration 1-1a-1
Catégorie de permis : B
Types de véhicules autorisés : Tout autobus à usage scolaire. Peut aussi conduire
des véhicules de catégorie : C, D, E, F et G
Illustration 1-1a-2
Catégorie de permis : C
Types de véhicules autorisés : Tout autobus ordinaire. Peut aussi conduire des
véhicules de catégorie : D, F et G
Illustration 1-1a-3
Catégorie de permis : D
Illustration 1-1a-4
Catégorie de permis : E
Illustration 1-1a-5
Catégorie de permis : F
Catégorie de permis : G
Illustration 1-1b-1
Catégorie de permis : G1
Catégorie de permis : G2
Catégorie de permis : M
Catégorie de permis : M1
Catégorie de permis : M2
Illustration 1-1b-3
Illustration 1-1b-4
Catégories de permis
Il y a 12 catégories de permis de conduire en Ontario. Chacune permet de conduire
un type différent de véhicule. La catégorie de permis dont vous êtes titulaire doit
correspondre au type de véhicule que vous conduisez. Vous avez besoin d’un
permis de catégorie G pour conduire une automobile, une fourgonnette ou une
camionnette. En outre, vous devez être titulaire d’un permis de catégorie G pour
demander un permis vous autorisant à conduire un autre genre de véhicule, sauf
les motocyclettes. En effet, vous pouvez obtenir un permis de motocycliste
(catégorie M) sans avoir d’abord obtenu un permis de catégorie G. Le tableau des
catégories de permis de conduire indique de quelle catégorie de permis vous
devez être titulaire pour conduire les différents types de véhicules.
Pour conduire certains véhicules de plaisance, il faut être titulaire d’un permis
spécial. Si vous envisagez de conduire un véhicule tout terrain ou une motoneige,
consultez la section sur les véhicules tout terrain du présent guide.
Il n’est pas nécessaire d’être titulaire d’un permis pour faire de la bicyclette en
Ontario. Cependant, le Code de la route de l’Ontario définit les bicyclettes comme
des véhicules et leurs usagers ont des droits et des responsabilités au même titre
que les usagers d’autres types de véhicules en vertu du Code. Le ministère des
Transports donne de l’information sur l’utilisation sécuritaire d’une bicyclette dans
ses publications L’art du cyclisme et le Guide du jeune cycliste.
Pour demander un permis, vous devez avoir au moins 16 ans et réussir un examen
de la vue, ainsi qu’un examen servant à évaluer votre connaissance des règles de la
circulation et des panneaux de signalisation. Après ces examens, vous passez au
niveau 1 et obtenez un permis de catégorie G1.
Vous devez réussir deux examens pratiques avant d’obtenir un permis doté de
tous les privilèges. Si vous réussissez le premier examen, vous passerez au niveau
2 (catégorie G2). Si vous réussissez le deuxième examen, vous obtiendrez un
permis de catégorie G qui vous confère tous les privilèges de conduite.
Vous devrez répondre à des questions sur votre état de santé au moment de
présenter votre demande de permis de conduire. Les personnes ayant certains
troubles de santé ou handicaps physiques ne sont pas autorisées à conduire pour
des raisons de sécurité. Si c’est votre cas, on vous en avisera à ce moment.
Après avoir obtenu votre permis de conduire, vous devez signaler tout changement
dans votre état de santé qui peut vous rendre inapte à conduire prudemment. En
vertu de la loi, les médecins et les optométristes doivent signaler le nom et
l’adresse de toute personne de plus de 16 ans dont l’état de santé peut la rendre
inapte à conduire.
Pièces d’identité
Rapport aux termes de la Loi sur l’immigration (IMM 1442 avec photo)
Documents supplémentaires
Il faut fournir des documents supplémentaires si le document présenté (parmi la
liste précédente) n’indique pas le nom légal, la date de naissance complète (jour,
mois, année) ou s’il ne comporte pas de signature. Les documents supplémentaires
doivent fournir l’information manquante ou incomplète.
Examens pratiques
Examen final de niveau G2 — liste de vérification
il doit y avoir une ceinture de sécurité en bon état pour chaque personne se
trouvant à bord du véhicule;
vous ne devez pas conduire sur les autoroutes de la série 400 où la limite de
vitesse excède 80 km/h. De même, vous ne devez pas conduire sur certaines
voies rapides, dont l’autoroute Queen Elizabeth, l’autoroute Don Valley et
l’autoroute Gardiner du grand Toronto, l’autoroute E.C. Row à Windsor et
l’autoroute Conestoga à Kitchener-Waterloo. En revanche, vous pouvez
conduire sur n’importe quelle route ou autoroute si vous êtes accompagné(e)
de votre moniteur de conduite;
de l’argent, une carte de débit ou une carte de crédit pour payer les droits
d’examen;
vos lunettes ou vos verres de contact (si vous en avez besoin pour conduire).
Avant de faire l'examen final de niveau G1, assurez-vous d'avoir étudié le Guide
officiel de l’automobiliste publié par le MTO.
vos lunettes ou vos verres de contact (si vous en avez besoin pour conduire).
il doit y avoir une ceinture de sécurité en bon état pour chaque personne se
trouvant à bord du véhicule.
De plus, entre minuit et 5 h, les restrictions suivantes s’appliquent aux conducteurs
titulaires d’un permis de catégorie G2 âgés de 19 ans et moins.
Après 12 mois au niveau 2, vous pouvez faire l’examen pratique en vue d’obtenir
un permis doté de tous les privilèges. Vous devez réussir cet examen pour obtenir
un permis de catégorie G.
Nota : La loi exige maintenant que tous les conducteurs âgés de 21 ans et moins,
peu importe leur catégorie de permis, aient un taux d’alcoolémie de zéro.
Examens pratiques
Lorsque vous vous sentez prêt(e) à conduire sans danger et assez sûr(e) de vous
pour faire l’examen pratique, prenez un rendez-vous en ligne, par téléphone ou en
personne dans un Centre Test au Volant. Vous pouvez communiquer avec le Centre
Test au Volant au 647-776-0331 ou au 1-888-570-6110 ou consulter le site
DriveTest.ca (https://drivetest.ca/) .
Vous devez fournir un véhicule approprié pour votre examen pratique. Assurez-
vous que vous êtes à l’aise pour conduire ce véhicule et qu’il est en bon état,
immatriculé et assuré.
Pendant l’examen pratique, seul l’examinateur peut se trouver avec vous à bord du
véhicule; les animaux domestiques et les passagers sont interdits. Les moniteurs
de conduite, les amis, les parents et les interprètes ne peuvent pas vous
accompagner durant l’examen.
Tous les examens pratiques doivent être effectués dans le délai prévu. Avant le
début de l’examen, l’examinateur vous informera du temps dont vous disposez
pour le faire. On ne vous demandera pas de faire des manoeuvres illégales
pendant l’examen. L’examinateur vous expliquera le déroulement de l’examen et il
vous suffira de suivre ses instructions. Il n’a pas le droit de vous conseiller pendant
l’examen. Si vous avez des questions, alors posez-les avant de commencer.
recul, sont interdits durant l’examen pratique. Lors d’un examen pratique, vous
devez démontrer les bonnes aptitudes de conduite d’un véhicule automobile sans
avoir recours à des systèmes d’aide à la conduite, par ex., la vérification de vos
angles morts, l’utilisation de vos rétroviseurs, etc.
vos lunettes ou vos verres de contact (si vous en avez besoin pour conduire).
Si vous craignez que votre examen pratique ne soit considéré comme inadmissible,
communiquez avec le centre Test au Volant (http://www.drivetest.ca/) avant de
faire l'examen afin d'en discuter.
Nouveaux résidents de l'Ontario
Les nouveaux résidents de l’Ontario qui ont un permis de conduire en règle d’une
autre province ou d’un pays étranger sont autorisés à conduire avec ce permis
pendant 60 jours en Ontario. Pour continuer à conduire en Ontario après la
période de 60 jours, les nouveaux résidents doivent obtenir un permis de conduire
de l’Ontario.
La province a conclu des accords d’échange de permis avec toutes les provinces et
tous les territoires du Canada (y compris les Forces Canadiennes en Europe).
L’Ontario a aussi conclu des accords avec les pays suivants : l’Allemagne, l’Australie,
l’Autriche, la Belgique, les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne, l’île de Man,
l’Irlande, l’Irlande du Nord, le Japon, la Nouvelle-Zélande, la République de Corée, la
Suisse et Taïwan.
Seule l’expérience acquise au cours des trois dernières années pourrait être
créditée.
Les pratiques de conduite varient d’un endroit à l’autre. C’est pour cela que les
conducteurs expérimentés originaires d’autres pays devraient se familiariser avec
les lois en vigueur en Ontario. Le Guide officiel de l’automobiliste, publié par le
MTO, et le site Web du ministère des Transports de l’Ontario sont d’excellentes
sources d’information.
Pourriez-vous réussir?
Vous trouverez dans le reste du présent guide les renseignements que vous devez
connaître pour réussir les examens et conserver vos privilèges de conduite une fois
que vous aurez obtenu votre permis. Les questions de l’examen théorique peuvent
porter sur les sujets suivants :
ceintures de sécurité
véhicules de secours
limites de vitesse
dépassement
partager la route
règles de la circulation
Un cours de conduite pour débutants ou dispensé par une école de conduite peut
vous enseigner les techniques et les attitudes dont vous avez besoin pour être un
conducteur prudent et responsable. Vous pourriez également être en mesure de
faire votre examen pratique plus tôt et payer moins cher d’assurance.
En plus de vous enseigner les principes de base, les cours de conduite vous
montrent les techniques de conduite préventive, une attitude et un comportement
positifs, l’évitement de distractions, la perception et la gestion des risques, la
conduite sur l’autoroute, la conduite de nuit et la conduite dans des conditions
difficiles. La plupart des programmes sont conçus pour les nouveaux conducteurs,
mais un grand nombre d’écoles offrent également des programmes et des services
aux personnes qui veulent mettre à jour leurs compétences.
Les cours de conduite approuvés dispensés par les écoles de conduite offrent un
enseignement théorique en classe et une formation pratique, payante, après
l’école. Les cours sont dispensés par des moniteurs qualifiés.
Pour être approuvés, les cours de conduite doivent comporter au moins 40 heures
d’enseignement, soit au moins 20 heures d’enseignement théorique en classe, 10
heures de pratique en voiture et 10 heures d’enseignement divers pouvant
comprendre ce qui suit :
NOTA : Le ministère publie également la liste des écoles dont le permis a été
révoqué (http://www.mto.gov.on.ca/french/driver/revoked-driving-schools.shtml) .
Consultez le site Web du MTO afin de trouver une école de conduite approuvée qui
offre une formation de qualité supérieure et un milieu d’apprentissage agréable.
Assurez-vous que l’école de conduite dispense un cours de conduite pour
débutants d’au moins 40 heures approuvé par le ministère. L’école doit également
être équipée de lecteurs vidéo, de DVD et de disques Blu-Ray, de projecteurs, de
rétroprojecteurs, d’ordinateurs et d’autres aides audio-visuelles.
Pour vous aider à choisir l’école et le cours de conduite qui vous conviennent le
mieux, utilisez la liste ci-dessous :
Programme personnalisé
Installations en classe
Matériel audiovisuel
Enseignement divers
Résumé
À la fin du présent chapitre, vous devriez connaître :
Les exigences juridiques que vous devrez respecter afin d’obtenir un permis de
conduire
Les preuves d’identité que vous devrez présenter pour demander un permis
de conduire
Les restrictions et les exigences relatives aux examens prévues par le système
de délivrance graduelle des permis de conduire.
Vous devez d’abord connaître les lois régissant la circulation et les techniques de
conduite axées sur la sécurité. La plupart des collisions sont causées par des
personnes qui ne respectent pas les règles de la circulation.
Cela dit, il ne suffit pas d’observer les règles. Vous devez également vous soucier de
la sécurité des autres usagers de la route. Tout le monde doit faire sa part pour
éviter les collisions. Même si une collision est attribuable à une erreur commise par
quelqu’un d’autre, vous pourriez en être tenu(e) responsable si vous auriez pu faire
quelque chose pour l’éviter.
Comme les conducteurs doivent collaborer pour assurer la libre circulation des
véhicules, vous devez adopter un comportement prévisible, c’est-à-dire que vous
devez faire ce que les autres conducteurs attendent de vous. En outre, vous devez
être courtois(e), ce qui signifie donner aux autres conducteurs l’espace dont ils ont
besoin pour changer de voie, ne pas leur couper le chemin et signaler
adéquatement votre intention de changer de voie ou de tourner.
La visibilité, c’est voir et être vu(e). Vous devez toujours être conscient(e) des autres
véhicules qui circulent devant et derrière vous et à vos côtés. Regardez
constamment autour de vous. Regardez la route devant vous et sur les côtés, et
jetez un coup d’œil dans vos rétroviseurs toutes les cinq secondes environ. Plus
vous regardez au loin, moins vous risquez d’être surpris(e), et plus vous aurez de
temps pour éviter un danger éventuel. Assurez-vous également que les autres
conducteurs peuvent vous voir en utilisant adéquatement vos clignotants.
La gestion de l’espace autour de votre véhicule vous permet de voir et d’être vu(e)
en plus de vous donner le temps et l’espace nécessaires pour éviter une collision.
Laissez un espace tampon devant et derrière votre véhicule et des deux côtés.
Comme c’est devant vous que vous courez le plus grand risque de collision, laissez
beaucoup d’espace entre votre véhicule et celui qui vous précède.
Assurez-vous que les autres conducteurs vous voient et savent ce que vous faites
en communiquant avec eux. Captez le regard des piétons, des cyclistes et des
conducteurs aux intersections et indiquez toujours votre intention de ralentir,
d’arrêter, de tourner ou de changer de voie. Pour attirer l’attention d’une autre
personne, klaxonnez.
Préparatifs (https://www.ontario.ca/fr/document/guide-officiel-de-
lautomobiliste/preparatifs)
Préparatifs
Avant de prendre le volant, assurez-vous d’être en bonne forme physique, mentale
et émotionnelle, de bien connaître votre véhicule et de pouvoir faire face aux
conditions de la route. Dans le doute, abstenez-vous de conduire.
Votre capacité de conduire peut varier d’un jour à l’autre. La maladie, la fatigue, les
médicaments sur ordonnance et en vente libre, le stress et votre état mental ou
émotionnel peuvent fortement nuire à votre capacité de conduire un véhicule.
Vous devriez tenir compte de ces facteurs avant de commencer à conduire et vous
ne devriez pas prendre le volant quand vous n’êtes pas apte à le faire en toute
sécurité.
Ne conduisez pas lorsque vous êtes fatigué(e). Vous risquez de vous endormir au
volant et de mettre en péril la vie des autres usagers de la route. Même si vous ne
vous endormez pas, la fatigue nuit à votre capacité de conduire, car vous pensez
alors moins vite et certaines choses peuvent vous échapper. En situation
d’urgence, vous pourriez prendre une mauvaise décision ou ne pas prendre la
bonne décision assez rapidement.
Illustration 2-1
Prenez place
Illustration 2-2
Assurez-vous que votre dos est droit et vos avant-bras, légèrement fléchis. Réglez
le siège pour que vos pieds atteignent les pédales facilement. Pour vérifier votre
position, placez vos pieds à plat sur le plancher sous le frein. Si vous y parvenez
sans vous étirer, vous êtes dans une position stable qui vous aidera à manœuvrer
votre véhicule.
Si votre siège est muni d’un appui-tête, réglez-le de façon qu’il se trouve à la bonne
hauteur. L’arrière de votre tête devrait arriver directement au centre de l’appuie-
tête afin que ce dernier vous protège en cas de collision.
Réglez les rétroviseurs et trouvez vos angles morts. Lorsque vous regardez dans
votre rétroviseur, il y a un espace de chaque côté de votre véhicule où vous ne
pouvez rien voir. Les piétons ou les cyclistes qui s’y trouvent vous sont invisibles.
Dans certains cas, l’angle mort peut être si important que vous ne verrez pas un
véhicule qui s’y trouve.
Réglez vos rétroviseurs de façon à minimiser les angles morts. Les angles morts se
trouvent habituellement du côté gauche et du côté droit arrière du véhicule. Pour
réduire les angles morts encore plus, réglez le rétroviseur intérieur de façon à voir
la partie centrale de la lunette arrière. Si le rétroviseur est bien réglé, vous pourrez
voir derrière votre véhicule. Pour régler le rétroviseur extérieur gauche, approchez-
vous de la glace et déplacez le rétroviseur jusqu’à ce que vous voyiez tout juste
l’arrière de votre véhicule. Pour régler le rétroviseur extérieur droit, approchez-vous
du centre de votre véhicule et déplacez le rétroviseur jusqu’à ce que vous voyiez
tout juste l’arrière du véhicule. Faites en sorte que le champ de vision des
rétroviseurs extérieurs ne se chevauche pas. Comme le champ de vision de ces
rétroviseurs est étroit, vous devez tourner la tête et regarder par-dessus votre
épaule pour vous assurer qu’il n’y a rien dans vos angles morts.
Vous devez connaître les angles morts de votre véhicule. Pour ce faire, demandez à
quelqu’un de faire le tour de votre véhicule et observez cette personne dans vos
rétroviseurs.
Une ceinture de sécurité utilisée correctement peut vous sauver la vie. Même une
légère augmentation du nombre de personnes qui bouclent leur ceinture peut
sauver un grand nombre de vies.
Ne prenez pas la route avant d’avoir d’abord bouclé votre ceinture de sécurité.
Tous les passagers doivent boucler leur ceinture ou être assis dans un siège
d’appoint dans le cas des enfants.
Les conducteurs qui ne portent pas leur ceinture de sécurité sont passibles d’une
amende et de deux points d’inaptitude. Vous êtes également passible d’une
amende et pouvez cumuler des points d’inaptitude si vos passagers âgés de moins
de 16 ans n’ont pas bouclé leur ceinture ou s’ils ne sont pas assis dans un siège de
sécurité ou dans un siège d’appoint s’il s’agit d’enfants. Les conducteurs de niveau
1 (G1) peuvent être accompagnés seulement du conducteur accompagnateur, qui
doit être assis à l’avant et disposer d’une ceinture de sécurité. Les conducteurs
débutants doivent s’assurer de la présence d’une ceinture de sécurité pour chaque
passager. Les conducteurs qui ne s’assurent pas de la présence d’une ceinture de
sécurité en bon état pour chaque passager peuvent perdre leur permis pendant au
moins 30 jours.
La ceinture de sécurité doit être assez serrée pour vous retenir fermement dans
votre siège en cas de collision. Une même ceinture de sécurité ne doit jamais servir
à plus d’une personne à la fois; cela pourrait causer de graves blessures ou même
la mort de ces personnes en cas de collision. Assurez-vous que la ceinture
diagonale se trouve sur votre épaule, et non sous votre bras ou derrière votre dos.
La ceinture ventrale doit être portée sur les hanches, et non sur l’estomac.
Bouclez toujours votre ceinture de sécurité, même si le coussin gonflable est activé,
car il ne remplace pas la ceinture de sécurité. Lors d’une collision, la ceinture vous
maintiendra en place de manière à ce que le coussin puisse vous protéger.
Illustration 2-5
Pour assurer la sécurité des enfants à l’intérieur d’un véhicule, il faut les asseoir
dans un siège de sécurité pour enfants ou sur un siège d’appoint ou boucler leur
ceinture de sécurité. Cela dépend de leur taille, de leur poids et de leur âge. Des
recherches ont démontré que l’utilisation correcte d’un siège de sécurité pour
enfants peut réduire les risques de blessures ou de décès de 75 %.
En tant que conductrice ou conducteur, vous devez veiller à ce que les passagers
de moins de 16 ans aient bouclé leur ceinture de sécurité ou soient assis dans un
siège de sécurité pour enfants ou un siège d’appoint, selon le cas. En Ontario, tous
les conducteurs doivent tous utiliser un siège de sécurité ou un siège d’appoint
adéquat lorsqu’ils transportent de jeunes enfants.
Les sièges de sécurité doivent être conformes aux Normes de sécurité des
véhicules automobiles du Canada (NSVAC). Il faut attacher les courroies et boucler
les ceintures conformément aux directives du fabricant. Il n’est pas nécessaire
d’utiliser de ceinture de sécurité pour arrimer le siège de sécurité pour enfants et
tout-petits si votre véhicule est récent et muni d’un dispositif universel d’ancrage
(DUA) sur la partie inférieure du siège. Le siège d’appoint doit être arrimé à l’aide
des ceintures ventrale et diagonale.
Les enfants qui pèsent moins de neuf kilogrammes (20 lb) doivent être attachés à
un siège de sécurité pour enfants faisant face à l’arrière et arrimé au véhicule par
une ceinture de sécurité ou la sangle d’un DUA. Il est toujours préférable d’installer
à l’arrière un siège de sécurité pour enfants faisant face à l’arrière. Il ne faut jamais
placer de siège de sécurité faisant face à l’arrière sur un siège protégé par un
coussin gonflable activé, car si le coussin se déploie, il pourrait blesser gravement
l’enfant.
Les enfants qui pèsent entre 9 et 18 kg (entre 20 et 40 lb) doivent être attachés à
un siège de sécurité pour enfants arrimé au véhicule par la ceinture de sécurité ou
la sangle d’un DUA. La courroie d’ancrage du siège de sécurité doit également être
arrimée au dispositif d’ancrage du véhicule. Les enfants de plus de 9 kg (20 lb)
peuvent s’asseoir dans un siège de sécurité faisant face à l’arrière pourvu que le
véhicule soit conçu pour convenir à leur taille et à leur poids. Il faut toujours suivre
les directives du fabricant lors de l’installation d’un siège de sécurité pour enfants
dans un véhicule.
Les sièges d’appoint offrent un taux de protection de 60 % supérieur à celui que
procurent les ceintures de sécurité lorsqu’elles sont utilisées seules. Il faut utiliser
un siège d’appoint pour les enfants d’âge préscolaire et ceux en âge d’aller à l’école
primaire qui sont trop grands pour leur siège de sécurité faisant face à l’arrière et
qui ont moins de huit ans, qui pèsent 18 kg (40 lb) ou plus, mais moins de 36 kg
(80 lb) et qui mesurent moins de 145 cm (4 pieds 9 pouces). Les sièges d’appoint
servent à élever les enfants afin que la ceinture de sécurité (conçue pour les
adultes) fonctionne plus efficacement pour eux. La tête de l’enfant doit être
appuyée sur le haut du siège d’appoint ou du siège du véhicule ou sur l’appuie-
tête. Le siège d’appoint doit être arrimé à l’aide des ceintures ventrale et diagonale.
La ceinture ventrale ou diagonale doit être portée de manière à ce qu’elle soit en
contact étroit avec le corps de l’enfant, la sangle diagonale passant par-dessus son
épaule et traversant au centre de sa poitrine et la sangle ventrale serrée
correctement sur ses hanches. Toujours suivre les directives du fabricant pour
l’installation d’un siège d’appoint dans un véhicule et arrimer le siège d’appoint
avec une ceinture de sécurité lorsque l’enfant ne l’utilise pas ou l’enlever du
véhicule.
Si votre véhicule n’est doté que de ceintures ventrales, n’utilisez que cette ceinture
pour l’enfant. N’utilisez jamais un siège d’appoint avec une ceinture ventrale
seulement.
Pour assurer la sécurité de l’enfant, il faut que le siège de sécurité soit installé
correctement. Pour obtenir plus de renseignements sur l’installation d’un siège de
sécurité pour enfants, communiquez avec le bureau de santé publique de votre
localité. Vous pouvez également assister à une clinique de sièges d’auto locale où
des techniciens certifiés vous aideront à installer le siège.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur les sièges de sécurité pour
enfants, consultez le site Web du ministère des Transports
(http://www.mto.gov.on.ca/french/index.shtml) .
Nota : Si vous achetez un siège de sécurité pour enfants usagé, assurez-vous qu’il
est vendu avec toutes les directives du fabricant et tout le matériel nécessaire.
Assurez-vous également qu’il est en bon état, qu’il n’a jamais été impliqué dans une
collision, qu’il ne fait pas l’objet d’un rappel du fabricant et qu’il n’a pas dépassé sa
durée utile déterminée par le fabricant.
Les ceintures de sécurité et les sièges pour enfants sauvent des vies
Les ceintures de sécurité et les sièges pour enfants réduisent les risques de
blessures ou de décès en cas de collision.
Il est rare qu’un véhicule prenne feu ou soit immergé lors d’une collision.
Cependant, si cela se produit, la ceinture de sécurité vous aide à demeurer
conscient(e), vous permettant ensuite de vous libérer du véhicule.
Si le véhicule fait un arrêt brusque ou une embardée, personne ne peut retenir
un enfant qui n’est pas attaché. Les enfants qui ne sont pas attachés ou qui ne
sont pas installés dans un siège de sécurité peuvent être projetés contre
l’intérieur du véhicule, frapper une autre personne ou être éjectés sur la
chaussée.
Lorsque vous installez un siège de sécurité pour enfants, assurez-vous qu’il est
arrimé solidement à l’aide de la ceinture de sécurité du véhicule ou de la
sangle du dispositif universel d’ancrage (DUA). Dans le cas d’un siège faisant
face à l’avant, assurez-vous qu’il est également arrimé à l’aide de la courroie
d’attache. Placez votre genou contre le siège, poussez le siège contre la
banquette du véhicule et serrez le plus possible la ceinture de sécurité ou la
courroie d’attache du DUA. Il ne faut pas que le siège pour enfants puisse
s’éloigner de plus de 2,5 cm (1 po) de l’endroit où la ceinture de sécurité ou la
courroie du DUA retient le siège de sécurité.
Les phares vous permettent de voir la route devant votre véhicule lorsque la
visibilité est réduite et permettent qu’on voie votre véhicule. Ils doivent projeter
une lumière blanche visible à au moins 150 mètres à l’avant de votre véhicule et
être suffisamment puissants pour éclairer des objets à une distance de 110 mètres.
De plus, les véhicules doivent être équipés à l’arrière de feux rouges visibles à
150 mètres et d’un feu produisant une lumière blanche qui éclaire la plaque
d’immatriculation arrière lorsque les phares sont allumés. Les phares comportent
des feux de route qui permettent de mieux voir loin devant, et des feux de
croisement à utiliser à l’approche des autres véhicules afin de réduire
l’éblouissement. Vous devez utiliser vos feux de croisement, c’est-à-dire réduire
l’intensité de vos phares, lorsque vous êtes à moins de 150 mètres d’un véhicule
venant en sens inverse. Vous devez également utiliser vos feux de croisement
lorsque vous suivez un véhicule à moins de 60 mètres, sauf si vous êtes sur le point
de le dépasser. Ces règles s’appliquent à toutes les routes, y compris celles à
chaussées séparées.
Pour conduire votre véhicule, vous devez allumer les phares et les feux arrière
entre une demi-heure avant le coucher du soleil et une demi- heure après le lever
du soleil. Vous devez également les allumer lorsque le brouillard, la neige ou la
pluie vous empêchent de voir clairement des personnes ou des véhicules à moins
de 150 mètres. Veuillez consulter la section portant sur la conduite de nuit et par
mauvais temps. Ne conduisez pas avec un seul phare ou des phares mal orientés.
Faites régler vos phares régulièrement. Gardez-les propres et remplacez les
ampoules grillées le plus rapidement possible.
Les phares de jour ne doivent pas être utilisés en cas de visibilité réduite. Ils
projettent une forme de lumière inappropriée qui peut éblouir les autres
conducteurs ou désactiver d’autres systèmes obligatoires, tels les feux arrière. Les
phares de jour doivent servir uniquement lorsque les conditions de visibilité sont
bonnes afin d’améliorer la visibilité de votre véhicule. Si ce dernier n’est pas équipé
de phares de jour, vous devriez allumer vos phares afin d’obtenir une visibilité
semblable.
Résumé
À la fin de la présente section, vous devriez connaître :
Les facteurs pouvant avoir une incidence sur votre capacité physique et
mentale à conduire
Les exigences légales concernant les ceintures et les sièges de sécurité ainsi
que les sièges d’appoint pour enfants
Sur la route
Soyez toujours conscient(e) des autres véhicules qui circulent autour de vous.
Prenez l’habitude de regarder devant et derrière vous et sur les côtés. Regardez
dans les rétroviseurs toutes les cinq secondes et vérifiez les angles morts en
tournant la tête pour regarder par-dessus votre épaule. Éloignez les autres
véhicules de vos angles morts en accélérant ou en ralentissant et ne vous placez
pas dans les angles morts des autres véhicules. Cela est particulièrement
important lorsque vous approchez d’un gros véhicule utilitaire, car la plupart de ces
véhicules ont un angle mort considérable sur les côtés et à l’arrière. Faites preuve
de vigilance à l’aube et au crépuscule lorsqu’il est difficile de s’adapter au
changement de luminosité.
Maintenez un espace tampon entre votre véhicule et celui des autres usagers de la
route. Soyez prêt(e) à faire face à l’imprévu. Prévoyez les gestes des autres
conducteurs et laissez-vous une marge de manœuvre pour les erreurs possibles.
Regardez loin devant et surveillez les gens qui se trouvent dans les véhicules
stationnés, car ils pourraient démarrer ou ouvrir la portière devant vous. Surveillez
les petits véhicules, les bicyclettes et les piétons.
Imaginez que le volant est une horloge. Placez les mains à 9 h et 3 h.
Illustration 2-8
Les signaux indiquent vos intentions aux autres conducteurs et leur permettent de
savoir si vous voulez tourner ou freiner.
Utilisez vos clignotants et vos feux d’arrêt pour indiquer votre intention d’arrêter,
de ralentir, de tourner, de changer de voie ou de quitter la route ou un espace de
stationnement. Donnez le signal approprié bien avant d’effectuer la manœuvre et
assurez-vous que les autres conducteurs peuvent le voir. Il ne suffit pas de signaler
votre intention; vous devez également vous assurer que la voie est libre. Respectez
les règles pour tourner à gauche ou à droite, changer de voie ou céder le passage
aux autres véhicules ou aux piétons.
Si vos clignotants ou vos feux d’arrêt ne fonctionnent pas, signalez votre intention
avec les bras et les mains. Les illustrations ci-contre montrent comment procéder.
N’oubliez pas que les cyclistes peuvent signaler leur intention de tourner à droite
en étendant le bras droit.
Après avoir indiqué votre intention, ne faites la manœuvre que si vous pouvez
l’effectuer sans danger.
Gardez la droite
Conduisez à droite de la route ou dans la voie de droite sur les routes à voies
multiples, sauf si vous voulez tourner à gauche ou dépasser un autre véhicule. Cela
est particulièrement important si vous roulez plus lentement que les autres
véhicules.
Obéissez à la police
Lorsqu’un agent de police dirige la circulation, vous devez suivre ses instructions
malgré les panneaux de signalisation ou les feux de circulation en place.
Quand un agent de police vous fait signe de vous arrêter, vous devez vous ranger
le plus à droite possible sur le bord de la route et arrêter complètement votre
véhicule. Demeurez dans votre véhicule et attendez le policier. À la demande de
l’agent, vous devez immédiatement lui remettre votre permis de conduire, votre
certificat d’immatriculation (ou une copie de ce dernier) et une preuve d’assurance.
Contrairement à l’opinion répandue, vous ne disposez pas de 24 heures pour
présenter ces documents. Si vous n’obéissez pas à un policier qui vous fait signe de
vous arrêter, vous êtes passible d’une amende, votre permis de conduire peut être
suspendu et vous risquez même une peine de prison.
Laissez un espace suffisant entre votre véhicule et le véhicule que vous suivez pour
arrêter en toute sécurité si l’autre véhicule freine brusquement. Par souci de
prudence, vous devez garder une distance telle que, à la vitesse où vous roulez, il
vous faudrait au moins deux secondes pour atteindre le véhicule qui vous précède.
Cette pratique vous permet également de voir autour du véhicule que vous suivez
et vous donne une distance suffisante pour freiner brusquement.
Illustration 2-9
N’oubliez pas la règle des « deux secondes » et maintenez une distance sécuritaire
entre votre véhicule et celui qui le précède. Cette règle ne s’applique cependant
que lorsque les conditions routières sont idéales. Laissez une distance plus grande
dans certains cas, notamment par mauvais temps, lorsque vous suivez un gros
véhicule ou une motocyclette ou lorsque votre véhicule est très chargé.
Résumé
À la fin de la présente section, vous devriez connaître :
Rappel : Le contact visuel entre piéton et conducteur est l’un des éléments clés de
la sécurité des piétons.
Attention aux enfants – Ralentissez et roulez avec prudence dans les zones
scolaires, les quartiers résidentiels et les autres endroits où des enfants marchent
ou jouent. Le conducteur doit garder à l’esprit que les enfants ne connaissent pas
nécessairement le code de la route et doit toujours s’attendre aux situations
imprévues. Un enfant peut soudainement apparaître entre deux autos en
stationnement ou traverser la rue sans regarder. Il faut être particulièrement
vigilant au crépuscule quand les enfants jouent encore dehors mais sont difficiles à
distinguer.
Attention à tous les passages pour piétons – Un passage pour piétons est une
section de la route
Ne dépassez pas un véhicule qui est arrêté à un passage pour piétons. La présence
d’un véhicule à l’arrêt peut être un indice qu’un piéton traverse la chaussée.
Rappel : Tous les passages pour piétons ne sont pas nécessairement marqués,
mais presque toutes les intersections ont un passage pour piétons.
Les conducteurs et les cyclistes peuvent poursuivre leur route seulement quand les
piétons et les passeurs scolaires ont traversé et sont en sécurité sur le trottoir.
Les piétons aveugles ou ayant un handicap visuel se servent parfois d’une canne
blanche ou sont accompagnés d’un chien-guide pour marcher en toute sécurité sur
les trottoirs et traverser les intersections.
Attention aux tramways – Certains arrêts de tramways ont un îlot ou une zone
de sécurité où les passagers montent et descendent. Franchissez ces îlots ou ces
zones à une vitesse raisonnable. Soyez toujours aux aguets au cas où des piétons
feraient des mouvements brusques ou inattendus.
Attention aux vêtements sombres – Les piétons qui portent des vêtements
sombres sont difficiles à distinguer, surtout la nuit. Les conducteurs doivent faire
preuve d’une prudence accrue en circulant dans des conditions de faible
luminosité. Souvent, les causes des collisions sont le crépuscule et les vêtements
sombres.
Attention aux nouvelles formes de transport –Grâce aux nouvelles
technologies, les planches à roulettes, les trottinettes et les patins à une seule
rangée de roulettes peuvent être équipés de moteurs. Parfois difficiles à contrôler,
ces engins risquent de propulser leurs usagers sur la chaussée. Bon nombre de
vélos électriques modernes ressemblent à un scooter.
Attention pendant les virages – Les passages pour piétons qui sont sécuritaires
et bien indiqués ne sont pas à l’abri de collisions entre véhicules et piétons. Un
nombre bien plus important de personnes sont heurtées par des véhicules faisant
un virage à gauche que par ceux qui tournent à droite car les deux parties
regardent ailleurs. Les conducteurs se concentrent sur le virage à l’intersection
tandis que les piétons qui traversent regardent devant eux.
pour éviter des obstacles, comme des flaques, de la glace, du sable, des débris,
des fissures dans la chaussée, des nids-de-poule ou des grilles d’égouts ;
pour dissuader un véhicule de les dépasser lorsque la voie est trop étroite
pour être partagée en toute sécurité;
pour emprunter une piste cyclable située à côté d’un espace de stationnement
(voir l’illustration 2-10).
Illustration 2-10
Les cyclistes ne sont pas tenus de circuler à proximité de la bordure droite de la
voie s’ils circulent à la vitesse normale ou plus rapidement à ce moment et à cet
endroit, ou qu’ils s’apprêtent à effectuer un virage à gauche. (Les cyclistes peuvent
faire un virage à gauche à partir d’une voie de gauche, lorsqu’il y en a une.)
Illustration 2-11
Ne suivez pas les cyclistes de trop près. Ces derniers n’ont pas de feux de freinage
pour vous avertir qu’ils ralentissent ou s’arrêtent.
Intersections – Afin d’éviter toute collision avec les cyclistes aux intersections,
souvenez-vous de ce qui suit :
Quand vous tournez à droite, activez votre clignotant, regardez dans vos
rétroviseurs et vérifiez votre angle mort à droite pour vous assurer de ne pas
couper le chemin à un cycliste.
Quand vous tournez à gauche, vous devez vous arrêter et attendre le passage
des cyclistes qui viennent en sens inverse avant de tourner.
Ne klaxonnez pas inutilement lorsque vous dépassez un cycliste. Cela peut le faire
sursauter et lui faire perdre la maîtrise de son véhicule. Si vous devez utiliser votre
klaxon, actionnez-le rapidement et légèrement alors que vous êtes encore à
distance du cycliste.
Illustration 2-12
Les pistes cyclables sont réservées aux cyclistes. Elles sont habituellement
délimitées par une ligne blanche continue. Il arrive que vous deviez entrer dans
une piste cyclable ou la traverser pour tourner à droite à une intersection ou pour
entrer dans une allée (voir l’illustration 2-12.) Dans ce cas, faites extrêmement
attention. Entrez dans la piste cyclable seulement après vous être assuré que vous
pouvez le faire en toute sécurité, puis effectuez le virage.
Faites attention aux signaux manuels des cyclistes. Un cycliste peut signaler un
virage à droite en allongeant son bras droit.
Dans la mesure du possible, essayez d’établir un contact visuel avec les cyclistes.
Illustration 2-13
Les zones avancées aident à prévenir les collisions entre les véhicules et les
cyclistes aux intersections. Il s’agit habituellement d’un rectangle peint sur la
chaussée dans lequel figure un symbole de bicyclette. Les pistes cyclables qui
arrivent à une zone avancée et en repartent peuvent également être peintes. Tout
conducteur qui arrête à des feux de circulation doit immobiliser son véhicule avant
la zone avancée. Ne l’immobilisez dans sur la zone avancée (voir l’illustration 2-13).
Illustration 2-14
Les marquages de voie partagée, soit deux chevrons peints au-dessus d’une
bicyclette indiquent que la voie est partagée. Les véhicules et les bicyclettes
peuvent circuler dans la voie. Même s’il faut toujours être à l’affût des cyclistes, cela
donne un avertissement supplémentaire (voir l’illustration 2-14).
Les enfants qui circulent à bicyclette dans la rue peuvent ne pas posséder
l’expérience et l’habileté nécessaires pour circuler en toute sécurité. Ils peuvent ne
pas être conscients de tous les dangers ou des règles de conduite sur la route.
Faites attention aux enfants circulant sur une bicyclette trop grande pour eux, car
ils peuvent ne pas pouvoir la maîtriser. Si vous avez stationné votre véhicule sur le
bord de la rue, avant d’ouvrir une portière, regardez derrière vous et vérifiez vos
rétroviseurs et angles morts pour vous assurer qu’un cycliste ne s’approche pas.
Les motocyclettes ont droit à une largeur de voie complète et doivent être traitées
comme tout autre véhicule. Comme les clignotants de nombreuses motocyclettes
ne s’éteignent pas automatiquement, il vous faut faire preuve de prudence lorsque
vous tournez à gauche devant un motocycliste qui vient en sens inverse et dont le
clignotant fonctionne toujours. Vous devez vous assurer que le motocycliste a bel
et bien l’intention de tourner; il se peut qu’il ait simplement oublié d’éteindre son
clignotant.
Partager la route avec de gros véhicules utilitaires
Il est extrêmement important de savoir conduire de façon sécuritaire quand vous
partagez la route avec de gros véhicules utilitaires comme des camions-remorques
et des autobus. Des données récentes indiquent que la plupart des collisions
mortelles impliquant de gros véhicules utilitaires ne sont pas attribuables aux
gestes du camionneur mais à ceux de l’autre conducteur. Cela signifie que, pour
partager la route avec de gros véhicules utilitaires, vous devez toujours être
conscient(e) des capacités et des limites de ces véhicules. Soyez particulièrement
prudent(e) en ce qui concerne les aspects ci-dessous.
1. Angles morts — Les gros véhicules utilitaires ont des angles morts
considérables des deux côtés. Évitez de suivre un gros véhicule de trop près. Le
conducteur ne peut pas vous voir si vous êtes directement derrière son véhicule et,
s’il freine brusquement, vous ne pourrez pas l’éviter. Souvenez-vous que si vous ne
pouvez pas voir le visage du conducteur dans son rétroviseur latéral, le conducteur
ne peut pas vous voir non plus.
Illustration 2-15
2. Distance de freinage — Les gros véhicules utilitaires ont besoin d’une distance
beaucoup plus grande que les plus petits véhicules pour freiner. Quand vous
dépassez un gros véhicule, ne le dépassez pas de trop près. En plus d’être un
manque de courtoisie, il s’agit aussi d’une manœuvre dangereuse parce que cela
réduit la distance dont le gros véhicule a besoin pour freiner en toute sécurité.
Laissez davantage de distance quand vous dépassez un gros véhicule.
Illustration 2-16
3. Virages avec déboîtement — Il se peut que les conducteurs de gros camions
qui tournent à droite doivent d’abord empiéter sur la voie de gauche pour tourner,
afin d’éviter de heurter le bord du trottoir. Si un gros véhicule en avant de vous
s’apprête à tourner à droite, n’avancez pas dans l’espace libéré dans la voie de
droite; vous vous mettriez en effet dans une position très dangereuse. Après que le
devant du gros véhicule aura franchi le coin, le reste du véhicule reviendra
partiellement dans la voie de droite. Si vous êtes dans cette voie, votre véhicule
sera coincé entre la remorque et le bord du trottoir. Gardez vos distances jusqu’à
ce que le camion ait complètement dégagé la voie.
Cette situation peut se produire sur les bretelles de sortie des autoroutes qui ont
deux voies de virage à gauche. N’avancez pas dans la voie de gauche quand un
camion en avant de vous s’apprête à tourner à gauche. Gardez vos distances
jusqu’à ce que le camion ait complètement dégagé la voie, ou vous pourriez être
coincé(e) entre le camion et la bordure de la route.
5. Éclaboussements — S’il fait mauvais, les gros véhicules peuvent produire des
éclaboussements considérables (boue, neige et débris) qui pourraient tomber sur
votre pare-brise et obstruer votre vue temporairement.
les voies en retrait se trouvant tout de suite avant et après une intersection;
Illustration 2-17
Ces signaux indiquent que l’autobus va s’arrêter pour prendre ou déposer des
passagers.
Si vous êtes sur une route avec un terre-plein central, seuls les véhicules
approchant de l’arrière de l’autobus doivent se préparer à s’arrêter.
Illustration 2-18
Lorsque vous voyez un autobus scolaire avec ses feux rouges clignotants ou son
bras d’arrêt déployé :
Vous devez vous arrêter, que vous soyez derrière ou devant l’autobus.
Si vous êtes sur une route avec un terre-plein central, seuls les véhicules
arrivant de l’arrière de l’autobus doivent s’arrêter
Ne poursuivez pas votre route jusqu’à ce que l’autobus se déplace, que les
feux rouges surélevés aient cessé de clignoter ou que son bras d’arrêt ne soit
plus déployé.
Illustration 2-19
Résumé
À la fin de la présente section, vous devriez connaître :
Aux intersections
Soyez vigilant(e) lorsque vous approchez d’une intersection et surveillez
attentivement la circulation, les panneaux de cession de passage, les panneaux
d’arrêt, les feux de circulation, les cyclistes et les piétons. Surveillez les trottoirs et
les sentiers autant que les voies de circulation. N’oubliez pas que souvent les
enfants ne connaissent pas les règles de la circulation et que les règlements locaux
peuvent permettre de circuler à bicyclette sur le trottoir.
Illustration 2-18
Intersections protégées
Illustration 2-19
Lorsque vous vous trouvez à une intersection protégée et que vous faites face au
feu vert, traversez l’intersection prudemment en roulant à une vitesse constante. Si
le feu est vert depuis un certain temps, préparez-vous à arrêter lorsqu’il deviendra
jaune. Cependant, si vous êtes déjà très proche et que vous ne pouvez pas vous
arrêter en toute sécurité, traversez l’intersection avec prudence. Lorsque le feu est
rouge, arrêtez-vous complètement et attendez qu’il devienne vert.
Lorsque vous approchez d'une intersection sur une route principale et que
l'intersection est bloquée par la circulation, arrêtez-vous avant de traverser
l'intersection et attendez que la voie soit libre devant vous. Cela ne s'applique pas
si vous voulez tourner à gauche ou à droite.
Lorsque vous vous trouvez à une intersection protégée et que vous faites face à un
panneau de cession de passage, ralentissez ou arrêtez au besoin et attendez que la
voie soit libre avant de traverser l'intersection.
Lorsque vous vous trouvez à une intersection protégée et que vous faites face à un
panneau d'arrêt, arrêtez-vous complètement. Ne traversez l'intersection que
lorsque la voie est libre. (Illustration 2-19)
Cession de passage
Il arrive que vous deviez céder le passage, c’est-à-dire que vous deviez laisser
passer l’autre conducteur avant vous. Voici quelques règles qui précisent à quel
moment vous devez céder le passage.
Illustration 2-18
À une intersection où il n’y a pas de panneaux ni de feux de circulation, vous devez
céder le passage à tout véhicule arrivant à l’intersection avant vous et, si vous y
arrivez en même temps, le véhicule qui arrive par la droite a la priorité (illustration
2-18).
Illustration 2-19
À une intersection où il y a des panneaux d’arrêt aux quatre coins, vous devez
céder le passage au premier véhicule qui s’est arrêté complètement. Si deux
véhicules s’arrêtent en même temps, le conducteur du véhicule se trouvant à
gauche doit céder le passage au véhicule qui est à droite (illustration 2-19).
Illustration 2-20
À une intersection où vous voulez tourner à gauche ou à droite, vous devez céder
le passage. Si vous tournez à gauche, attendez que les véhicules qui s’approchent
soient passés et que les piétons aient traversé. Si vous tournez à droite, attendez
que les piétons qui se trouvent sur votre chemin ou qui s’approchent aient traversé
(illustration 2-20). Vous devez également vérifier dans votre angle mort, surtout s’il
y a une piste cyclable à droite, si un cycliste approche sur le trottoir ou dans un
sentier. S’il y a un panneau de cession de passage, vous devez ralentir ou arrêter au
besoin et laisser passer les autres véhicules se trouvant à l’intersection ou sur la
route transversale.
Illustration 2-21
Lorsque vous entrez sur une route à partir d’un chemin privé ou d’une allée, vous
devez céder le passage aux véhicules qui circulent sur la route et aux piétons qui
utilisent le trottoir (illlustration 2-21).
Illustration 2-22
Vous devez céder le passage et attendre que les piétons aient complètement
traversé la route aux passages pour piétons (illustration 2-22) et aux passages pour
élèves où des brigadiers sont en poste.
N’oubliez pas que le fait de signaler votre intention ne vous donne pas la priorité.
Vous devez vous assurer que la voie est libre.
Résumé
À la fin de la présente section, vous devriez connaître :
Arrêt
Il est important de savoir comment arrêter prudemment et correctement. Les
conducteurs responsables et prudents aperçoivent les panneaux d’arrêt longtemps
d’avance, regardent dans leurs rétroviseurs et commencent à freiner tôt pour
s’arrêter en douceur. Il est plus facile de freiner lorsqu’on est assis correctement.
Utilisez votre pied droit pour l’accélérateur et le frein de manière à éviter d’appuyer
sur les deux pédales en même temps ou d’activer les feux d’arrêt inutilement.
Appuyez fermement sur le frein, de manière uniforme.
Dans un véhicule à boîte de vitesses manuelle, essayez de rétrograder lorsque
vous descendez de longues pentes abruptes. Ce faisant, vous pourrez mieux
contrôler votre vitesse et vous n’aurez pas à freiner aussi brusquement. Changez
de vitesse avant de commencer à descendre, parce qu’il sera peut-être impossible
de le faire pendant la descente. À titre indicatif, vous devriez être à la même vitesse
en descente qu’en montée.
Illustration 2-23
Illustration 2-24
S’il n’y a pas de ligne d’arrêt, arrêtez-vous au passage protégé pour piétons, qu’il
soit marqué ou non. S’il n’y a pas de passage protégé, arrêtez-vous à la limite du
trottoir. S’il n’y a pas de trottoir, arrêtez-vous à la limite de l’intersection (illustration
2-24). Attendez que la voie soit libre avant de vous engager dans l’intersection.
Illustration 2-25
Ralentissez, écoutez et regardez des deux côtés pour vous assurer qu’il n’y a
pas de train avant de franchir les voies.
Il ne faut jamais accélérer pour traverser une voie ferrée lorsqu’un train
approche.
Évitez de vous immobiliser sur une voie ferrée, par exemple quand la
circulation est dense. Assurez-vous qu’il y a suffisamment d’espace de l’autre
côté de la voie avant de la traverser.
Si vous approchez d’un passage à niveau muni d’un panneau d’arrêt, vous
devez vous arrêter, à moins qu’un signaleur ne vous dise de poursuivre votre
route.
Illustration 2-26
Lorsqu’un passeur scolaire tient un panneau d’arrêt rouge et blanc, vous devez
vous arrêter avant d’atteindre le passage pour élèves et immobiliser votre véhicule
jusqu’à ce que toutes les personnes, y compris le passeur, aient libéré votre voie et
que vous puissiez passer prudemment. Si vous n’êtes pas certain(e) de pouvoir
poursuivre votre route en toute sécurité, attendez que tous les enfants et le
passeur scolaire aient traversé le passage pour élèves. Les automobilistes qui
n’arrêtent pas sont passibles d’une lourde amende et de trois points d’inaptitude.
Les conducteurs qui s’approchent par l’arrière d’un autobus scolaire qui ralentit et
dont les feux jaunes clignotent doivent être très prudents, ralentir et se préparer à
arrêter. Ces feux clignotants indiquent que l’autobus s’arrête pour prendre ou
déposer des passagers.
Illustration 2-27
Que vous veniez à la rencontre d’un autobus scolaire ou que vous le suiviez, Vous
devez vous arrêter chaque fois que vous vous approchez d’un autobus scolaire
arrêté dont les feux rouges clignotent ou dont le bras d’arrêt est déployé. Lorsque
vous rencontrez un autobus, arrêtez-vous à une distance qui permet aux enfants
de descendre de l’autobus et de traverser la route devant vous. Si vous êtes à
l’arrière d’un autobus, arrêtez-vous à au moins 20 mètres. Ne repartez que lorsque
l’autobus s’est remis en marche ou les feux rouges surélevés ont cessé de clignoter
ou son bras d’arrêt n’est plus déployé.
Illustration 2-29
Illustration 2-30
Si vous circulez sur une route divisée par un terre-plein, seuls les véhicules qui
suivent un autobus scolaire doivent s’arrêter.
Vous devez respecter les règles concernant l’arrêt pour les autobus scolaires sur
toutes les routes, peu importe le nombre de voies ou la limite de vitesse. Soyez
prêt(e) à vous arrêter devant ou derrière un autobus scolaire en tout temps, et non
seulement pendant les heures d’école.
En plus des feux rouges clignotants, les autobus scolaires utilisent un bras d’arrêt
du côté du conducteur qui signale que le véhicule s’est arrêté pour prendre ou
déposer des passagers. Ce bras d’arrêt, qui consiste en un panneau d’arrêt
standard doté de feux intermittents rouges clignotants en haut et en bas, se
déploie lorsque les feux rouges supérieurs de l’autobus commencent à clignoter.
Vous devez attendre que le bras d’arrêt se soit replié et que tous les feux aient
cessé de clignoter avant de poursuivre votre route.
Nota : il est illégal de ne pas s’arrêter pour un autobus scolaire arrêté dont les feux
rouges clignotent ou dont le bras d’arrêt est déployé. Si vous ne vous arrêtez pas,
vous êtes passible d’une amende et vous pouvez accumuler six points d’inaptitude
pour une première infraction. En Ontario, les conducteurs d’autobus scolaires et
les autres témoins peuvent signaler les véhicules qui ont dépassé un autobus
scolaire de façon illégale. Si vous êtes le propriétaire enregistré du véhicule, ces
amendes pourraient vous être imposées, mais non les points d’inaptitude ni la
peine d’emprisonnement.
Surveillez les autobus scolaires près des passages à niveau. Les autobus scolaires
doivent s’arrêter à tous les passages à niveau. Les feux rouges surélevés ne sont
pas utilisés pour ces arrêts. Vous devez donc faire preuve de vigilance.
Illustration 2-31
Les passages pour piétons (illustration 2-29) sont des zones désignées qui
permettent à ces derniers de traverser la route de manière sécuritaire lorsqu’il n’y
a pas de feux de circulation. Faites toujours attention aux piétons et aux personnes
qui utilisent un fauteuil roulant lorsque vous approchez de ces passages.
Les piétons peuvent faire clignoter les feux jaunes en appuyant sur un bouton afin
d’indiquer aux conducteurs leur intention de traverser la route. Les piétons
devraient indiquer leur intention de traverser la route en pointant en direction de
celle-ci ou en faisant un signe aux conducteurs avant de s’engager sur la chaussée
(essayer d’établir un contact visuel, dans la mesure du possible). Les conducteurs, y
compris les cyclistes, doivent céder le passage aux piétons à un passage pour
piétons. Les conducteurs et les cyclistes peuvent poursuivre leur route seulement
quand les piétons et les passeurs scolaires ont traversé et sont en sécurité sur le
trottoir. Vous ne devez pas dépasser un véhicule à moins de 30 mètres d’un
passage pour piétons.
Pour plus de renseignements sur les passages pour piétons, consultez le site
Conduite aux passages pour piétons et aux passages pour élèves
(https://www.ontario.ca/fr/page/conduite-aux-passages-pour-pietons-et-aux-passages-pour-
eleves) .
Résumé
À la fin de la présente section, vous devriez connaître :
Changement de direction
Avant de tourner à une intersection, de faire marche arrière, de changer de voie ou
de faire demi-tour, vous devez savoir ce qui se trouve derrière vous et à vos côtés.
Regardez toujours dans vos rétroviseurs et par-dessus votre épaule pour vous
assurer que la voie est libre et que vous avez assez d’espace pour faire la
manœuvre sans danger.
Ralentissez avant d’entreprendre le virage. Plus le virage est prononcé, plus vous
devriez aller lentement. Pour bien maîtriser votre véhicule pendant le virage,
arrêtez de freiner avant de tourner le volant.
Dans un virage prononcé, tournez le volant avec une main et croisez l’autre main
par-dessus. Agrippez le volant de l’autre côté et continuez de tourner. Une fois que
vous avez terminé le virage, relâchez votre prise sur le volant et laissez-le glisser ou
ramenez-le doucement dans vos mains jusqu’à ce qu’il revienne en position
normale. Ne tournez pas le volant avec un seul doigt ou avec la paume de la main.
Accélérez progressivement après avoir terminé le virage.
N’oubliez pas que certains conducteurs perdent la maîtrise de leur véhicule parce
qu’ils essaient de faire plus d’une chose à la fois. Évitez de freiner et de tourner le
volant en même temps.
Virage à droite
Illustration 2-30
Virage à gauche
Sauf indication contraire sur la chaussée ou sur un panneau, amorcez et terminez
un virage à gauche dans la voie la plus à gauche de la chaussée dans la direction
où vous allez.
Lorsque votre véhicule est arrêté à une intersection et que vous attendez que la
voie soit libre pour tourner à gauche, ne tournez pas le volant à gauche avant de
pouvoir faire votre virage. Si les roues sont orientées vers la gauche, votre véhicule
pourrait être projeté contre les véhicules venant en sens inverse.
Illustration 2-32 : D’une route à double sens à une route à sens unique
Illustration 2-33 : D’une route à sens unique à une route à double sens
On trouve sur certaines routes des voies spéciales pour les virages à gauche
(illustration 2-35). À une intersection où ces voies sont signalées par des indications
sur la chaussée, faites votre virage à partir de ces voies. Tournez dans la voie
correspondante de la route transversale.
Illustration 2-36
La voie centrale de certaines routes est parfois réservée aux virages à gauche dans
les deux sens (illustration 2-36), ce qui permet aux véhicules qui circulent en sens
inverse d’attendre le moment propice pour faire leur virage à gauche sans gêner la
circulation. Pour utiliser ces voies, voici ce que vous devez faire.
N’oubliez pas que les véhicules en sens inverse utilisent également cette voie pour
tourner à gauche. Pendant qu’ils attendent devant vous, ils peuvent vous
empêcher de bien voir la circulation venant en direction opposée. Engagez-vous
uniquement quand vous avez la certitude que la voie est libre. Il ne faut pas utiliser
la voie de virage à gauche pour dépasser un autre véhicule.
Approche
Illustration 2-38
Entrée
Illustration 2-39
Ne vous arrêtez pas : Une fois dans le carrefour giratoire, ne vous arrêtez pas,
sauf pour éviter un accident. Vous avez la priorité sur les véhicules qui y
entrent. Ne changez pas de voie dans le carrefour giratoire. Si vous êtes dans
la voie intérieure et que vous manquez votre sortie, faites le tour du carrefour
giratoire jusqu’à ce que vous arriviez de nouveau à votre sortie.
Sortie
Illustration 2-40
Demeurez dans votre voie : Demeurez à gauche si vous vous êtes engagé(e)
dans le carrefour giratoire par la voie de gauche, ou demeurez à droite si vous
êtes entré(e) par la voie de droite.
Sortie par la voie de gauche : Si vous quittez le carrefour giratoire par la voie
de gauche, surveillez les véhicules à votre droite qui continuent de circuler
dans le carrefour giratoire.
Illustration 2-41
Laissez amplement d’espace entre votre voiture et les gros véhicules (camions et
autobus). Les gros véhicules peuvent devoir effectuer un large écart avant de
tourner pour s’engager dans le carrefour giratoire ou le quitter. Donnez-leur
suffisamment d’espace de manœuvre (voir l’illustration 2-41.)
Rangez-vous à droite pour laisser passer les véhicules de secours
Marche arrière
Redoublez de prudence et roulez lentement lorsque vous faites marche arrière.
Avant de reculer, assurez-vous que la voie est libre derrière vous. Faites
particulièrement attention aux enfants et aux cyclistes.
Illustration 2-43
Il est illégal de faire marche arrière sur la partie carrossable ou l’accotement d’une
route à chaussées séparées où la limite de vitesse est supérieure à 80 km/h, sauf si
vous cherchez à porter secours à quelqu’un.
Demi-tour
Vous devrez peut-être faire demi-tour si vous dépassez l’endroit où vous deviez
tourner ou vous arrêter. Il y a plusieurs façons de faire cette manœuvre sans
danger.
La façon la plus simple et la plus sûre consiste à faire le tour du pâté de maisons.
Cependant, ce n’est pas toujours possible. Dans ce cas, un demi-tour direct ou en
trois manœuvres peut être nécessaire.
Demi-tour direct
Avant de faire un demi-tour direct, assurez-vous qu’il n’y a pas de panneau qui vous
interdit de le faire.
Pour faire un demi-tour direct sans danger, vous devez être en mesure de bien voir
dans les deux directions. Il est illégal de faire un demi-tour dans une courbe ou
près d’un passage à niveau, du sommet d’une côte, d’un pont ou d’un tunnel qui
vous obstrue la vue. Ne faites jamais un demi-tour si vous ne pouvez pas voir à une
distance d’au moins 150 mètres dans les deux directions.
Signalez votre intention de tourner à gauche. Lorsque la voie est libre dans les
deux sens, braquez votre volant à fond vers la gauche et avancez lentement vers le
côté gauche de la chaussée. Arrivé(e) à ce point, arrêtez-vous et passez en marche
arrière. Signalez votre intention de tourner à droite. Après vous être assuré(e) que
la voie est toujours libre, braquez le volant à fond vers la droite en reculant
lentement vers le côté droit de la chaussée. Arrêtez-vous. Revenez en marche avant
et vérifiez la circulation. Lorsque la voie est libre, repartez.
Illustration 2-44
Résumé
À la fin de la présente section, vous devriez connaître :
Les règles relatives aux virages vers ou depuis une rue à sens unique
Les méthodes pour faire un demi-tour avec votre véhicule (demi-tour direct ou
en trois manœuvres)
Changement de position
Lorsque vous changez de voie ou que vous voulez dépasser un autre véhicule,
assurez-vous d’abord que vous avez assez d’espace et de temps pour exécuter la
manœuvre sans danger.
Changement de voie
Le changement de voie désigne la manœuvre qui vous permet de déplacer votre
véhicule d’une voie à une autre sur une route qui comporte au moins deux voies
dans la même direction. Vous pouvez le faire pour doubler un autre véhicule ou
pour éviter un véhicule en stationnement ou encore lorsque le conducteur qui
vous précède ralentit pour effectuer un virage à une intersection.
3. Assurez-vous encore une fois que la voie est libre et que personne ne
s’approche de vous à grande vitesse par derrière ou d’une autre voie sur les
routes à voies multiples.
Dépassement
Le dépassement désigne une manœuvre qui consiste à changer de voie pour
doubler un véhicule plus lent. Même s’il y a une limite de vitesse sur toutes les
routes de l’Ontario, les véhicules ne roulent pas tous à la même allure. Par
exemple, les bicyclettes, les véhicules de voirie et les conducteurs qui se préparent
à tourner avancent plus lentement que les autres. Vous pouvez vouloir dépasser
certains véhicules qui roulent plus lentement que vous.
1. Signalez votre intention de vous déplacer vers la gauche et vérifiez que la voie
est libre devant et derrière vous avant de vous engager dans la voie de
dépassement.
2. Le véhicule que vous êtes sur le point de dépasser peut cacher des bicyclettes
et de petits véhicules. Faites donc preuve de vigilance. Assurez-vous également
qu’il n’y a pas de véhicules qui ont l’intention de tourner à gauche devant vous
ni de véhicules ou de piétons qui sortent d’une autre route ou d’une allée pour
s’engager sur la chaussée.
3. Ne changez de voie qu’après avoir signalé votre manœuvre. Après avoir doublé
le véhicule, signalez votre intention de vous replacer dans votre voie originale.
Lorsque vous pouvez apercevoir tout l’avant du véhicule que vous avez
dépassé dans votre rétroviseur, amorcez le changement de voie. Ne coupez
pas le chemin à un véhicule en vous plaçant brusquement devant lui.
4. Si le véhicule que vous voulez dépasser accélère, ne vous lancez pas dans une
course. Revenez dans votre voie. N’accélérez pas lorsqu’un autre véhicule tente
de vous dépasser. C’est illégal et dangereux.
Illustration 2-46
Sur un grand nombre de routes à grande vitesse ayant trois voies ou plus dans la
même direction, il est interdit aux camions de circuler dans la voie de gauche, ce
qui signifie que la voie adjacente à la voie de gauche est la voie de dépassement
des camions. Si vous circulez dans cette voie et si un camion veut vous dépasser,
revenez dans la voie de droite dès que possible.
Illustration 2-47
Dépassement la nuit
Redoublez de prudence lorsque vous doublez d’autres véhicules la nuit. Si vous
devez dépasser et si la voie est libre, procédez comme suit :
1. Revenez aux feux de croisement quand vous approchez du véhicule qui vous
précède.
2. Signalez votre intention, regardez dans vos rétroviseurs et vérifiez votre angle
mort, puis déplacez-vous à gauche pour dépasser. Lorsque vous arrivez à la
hauteur du véhicule, allumez vos feux de route. Vous aurez ainsi une meilleure
vue de la route devant vous.
3. Lorsque vous apercevez toute la partie avant du véhicule que vous venez de
dépasser dans votre rétroviseur, vous êtes assez loin en avant pour revenir
dans la voie de droite. N’oubliez pas de signaler votre manœuvre.
Voies de dépassement et voies pour véhicules lents
Illustration 2-48
Dépassement à droite
La plupart du temps, le dépassement se fait à gauche. Vous pouvez dépasser à
droite sur les routes à voies multiples et les rues à sens unique ou lorsque vous
dépassez un tramway ou un véhicule qui tourne à gauche.
Il peut être plus dangereux de dépasser à droite qu’à gauche. Si vous circulez dans
la voie la plus à gauche derrière un véhicule plus lent que vous, attendez que le
véhicule se range dans la voie de droite. Ne changez pas de voie brusquement
pour dépasser à droite; l’automobiliste devant vous peut se rendre compte que
vous voulez le doubler et passer dans la voie de droite en même temps que vous.
Dépassement des tramways
Illustration 2-49
Vous devez dépasser les tramways à droite, sauf si vous circulez sur une rue à sens
unique.
Aux arrêts de tramway, vous devez rester à au moins deux mètres de la porte
arrière utilisée par les passagers pour monter dans le tramway ou en descendre.
Cette règle ne s’applique pas aux endroits où une zone d’attente a été aménagée
pour les passagers. Traversez ces zones à une vitesse raisonnable et soyez prêt(e) à
réagir au cas où les piétons feraient des mouvements brusques ou inattendus.
Résumé
À la fin de la présente section, vous devriez connaître :
Ne garez pas votre véhicule dans une courbe, une côte ou à un endroit de la
route où la visibilité est inférieure à 125 mètres dans les deux directions.
Ne garez pas votre véhicule à moins de trois mètres d’une prise d’eau
d’incendie, sur un pont ou à moins de 100 mètres d’un pont, ou à moins de six
mètres d’une entrée publique d’un hôtel, d’un cinéma ou d’une salle publique
pendant qu’ils sont ouverts au public.
Ne garez pas votre véhicule à moins de 15 mètres du rail le plus proche d’un
passage à niveau.
Illustration 2-50
Après avoir garé votre véhicule, coupez le moteur, éteignez les feux, retirez la clé
du contact et verrouillez la portière pour réduire le risque de cambriolage. Ne
laissez ni enfants, ni animaux dans le véhicule.
Illustration 2-51
Un permis ordinaire (bleu) est délivré aux personnes dont le handicap est
permanent; il est valide pendant cinq ans. Jusqu’en 2011, toutes les personnes
qui veulent renouveler leur permis doivent obtenir une nouvelle attestation
médicale. Après cette date, seules les personnes dont on considère que l’état
peut changer devront obtenir une nouvelle attestation pour renouveler leur
permis.
Un permis de voyageur (mauve) est valide pour une période maximale d’un
an et est délivré sur demande à une personne titulaire d’un Permis de
stationnement accessible valide et qui prévoit prendre l’avion à l’un ou l’autre
des aéroports de l’Ontario. Le titulaire doit afficher ce permis sur le tableau de
bord ou sur le pare-soleil de son véhicule quand il gare celui-ci dans un
aéroport. Le titulaire du permis doit voyager avec son permis ordinaire.
Un permis d’entreprise (vert) est valide pour une période maximale de cinq
ans et est délivré aux entreprises et aux organismes sans but lucratif qui
possèdent ou louent des véhicules servant à transporter des personnes avec
un handicap physique.
Service Ontario
C.P. 9800
Ne garez jamais votre véhicule dans un espace réservé aux personnes handicapées
à moins d’afficher un Permis de stationnement accessible sur votre pare-brise. Ce
permis doit vous appartenir ou appartenir à l’un de vos passagers. Cela vaut
également pour les arrêts à des endroits réservés pour faire monter et descendre
des passagers handicapés.
Stationnement en file
Le stationnement en file désigne le stationnement de voitures les unes à la suite
des autres près du trottoir ou du bord de la route, les roues parallèles au trottoir. Il
faut toujours garer un véhicule le long du trottoir là où cela est permis, à moins
que des panneaux n’indiquent qu’il faut garer les véhicules en oblique. Garez votre
véhicule du côté droit de la route, dans le sens de la circulation. À moins
d’indication contraire, le stationnement en file est autorisé des deux côtés d’une
rue à sens unique.
Illustration 2-52
Pour garer votre véhicule en file du côté droit de la route, trouvez un espace entre
deux véhicules qui équivaut à environ une fois et demie la longueur de votre
véhicule. Vérifiez la circulation à vos côtés et derrière vous et signalez votre
intention de vous ranger sur le côté et de vous arrêter. Mettez-vous en parallèle
avec le véhicule qui se trouve devant l’espace où vous voulez garer votre véhicule,
en laissant un espace d’environ un mètre entre les véhicules. Arrêtez lorsque votre
pare-chocs arrière est aligné avec celui de l’autre véhicule. Procédez comme suit :
2. Lorsque vous pouvez voir le coin extérieur arrière du véhicule qui se trouve
devant votre espace, continuez de reculer tout en redressant les roues.
3. Braquez ensuite le volant à fond vers la route pour aligner votre véhicule avec
le trottoir.
Si votre véhicule est en montée, braquez les roues vers la route ou vers la gauche.
Les roues accrocheront le trottoir si le véhicule se met en marche arrière
(illustration 2-53 B).
Si votre véhicule est en montée et qu’il n’y a pas de trottoir, braquez les roues vers
la droite. Si le véhicule se met à rouler, il quittera la route au lieu d’être projeté
dans la circulation (illustration 2-53 C).
Lorsque vous garez votre véhicule dans une pente, serrez toujours le frein de
stationnement et placez la boîte de vitesses en position P s’il s’agit d’une boîte de
vitesses automatique ou passez en première vitesse ou en marche arrière s’il s’agit
d’une boîte de vitesses manuelle. Coupez le moteur et enlevez la clé. Vérifiez la
circulation avant d’ouvrir les portières et n’oubliez pas de les verrouiller.
Illustration 2-53
1. Avant de ralentir, assurez-vous que la voie est libre en regardant dans vos
rétroviseurs et en vérifiant vos angles morts.
2. Activez votre clignotant avant de ralentir, à moins que des véhicules attendent
de s’engager sur la route depuis des routes transversales ou une entrée privée
entre vous et l’endroit où vous prévoyez arrêter. Attendez d’avoir passé ces
entrées pour que les conducteurs ne croient pas que vous allez tourner avant
l’endroit où vous prévoyez vous arrêter.
Reprendre la route
Pour reprendre la route, procédez comme suit :
3. Juste avant de quitter l’espace où vous êtes garé(e), assurez-vous que la voie
est libre de tout véhicule et cycliste en regardant dans vos rétroviseurs et en
vérifiant vos angles morts.
5. Éteignez votre clignotant gauche dès que vous êtes revenu(e) sur la route.
Résumé
À la fin de la présente section, vous devriez connaître :
Les règles de stationnement de base qui peuvent ne pas être affichées sur des
panneaux
Lorsque vous quittez la bretelle d’accès, vous entrez sur la voie d’accélération. Dans
cette voie, il faut accélérer pour atteindre la vitesse des véhicules qui circulent sur
l’autoroute avant de s’insérer dans la circulation. Signalez votre intention de passer
à gauche et accélérez pour vous insérer graduellement dans la circulation. Les
autres conducteurs devraient quitter la voie de droite, s’ils peuvent le faire sans
danger, afin de laisser la voie libre aux véhicules qui s’engagent sur l’autoroute.
Quelques bretelles d’accès sont reliées à l’autoroute par la gauche, ce qui signifie
que vous entrez sur la voie la plus rapide. Utilisez alors la voie d’accélération pour
atteindre la vitesse des autres véhicules en accélérant plus rapidement.
Illustration 2-54
Évitez de conduire trop près des gros véhicules. À cause de leurs dimensions, ils
obstruent davantage votre champ de vision. Gardez un espace suffisant autour de
votre véhicule. Cela vous permettra de voir clairement dans toutes les directions et
vous donnera le temps et l’espace nécessaires pour réagir. Cliquez ici
(https://www.ontario.ca/fr/document/guide-officiel-de-lautomobiliste/sur-la-route#section-5)
pour connaître les distances sécuritaires.
Sortir de l'autoroute
La sortie comprend habituellement trois éléments : une voie de décélération qui
permet aux conducteurs de quitter la circulation, une bretelle de sortie et une
intersection avec un panneau d’arrêt, un panneau de cession de passage ou un feu
de circulation.
Illustration 2-55
Ces voies sont avantageuses pour tous les conducteurs, pas seulement ceux qui
choisissent le covoiturage, car :
Les voies réservées aux VMO sur les autoroutes provinciales ne peuvent être
utilisées que par les véhicules transportant au moins deux personnes (c’est-à-dire
le conducteur et au moins un passager dans l’un des véhicules suivants : voiture,
mini-fourgonnette, motocyclette, camionnette, et autobus).
Ces voies sont séparées des autres voies aménagées pour la circulation
générale par une zone tampon hachurée. Il est illégal et dangereux de
traverser cette zone hachurée de la chaussée.
Certains véhicules sont exemptés des règles applicables aux voies réservées
aux VMO. Les autobus peuvent circuler sur ces voies en tout temps, peu
importe le nombre de passagers qu’ils transportent. Les véhicules de secours
(police, pompiers, ambulanciers) sont aussi exemptés de ces restrictions.
Si vous circulez sur une voie réservée aux VMO sans autorisation, vous pouvez
être arrêté(e) par un policier et recevoir une contravention. Vous devrez en
outre retourner aux voies de circulation générale à la prochaine sortie ou au
prochain point d’accès.
Résumé
À la fin de la présente section, vous devriez connaître :
Les pratiques sécuritaires à adopter pour entrer sur une autoroute, y circuler
ou en sortir
Ce que sont les VMO sur les autoroutes provinciales et qui peut y circuler.
Situations particulières
Conduite agressive et rage au volant
Les comportements de conduite agressive, comme le talonnage, les excès de
vitesse, ne pas céder le passage et dépasser quelqu’un de trop près, peuvent
causer de la frustration et de la colère chez les autres conducteurs et entraîner des
conflits entre des conducteurs dus à la rage au volant. Un conducteur en colère
peut tenter des manœuvres dangereuses pour se venger. Évitez de vous laisser
emporter par la colère sur la route en suivant ces conseils.
Si vous faites un long voyage, faites des pauses à des intervalles de quelques
heures.
Évitez de klaxonner contre les autres conducteurs à moins que cela ne soit
absolument nécessaire. Un léger coup de klaxon suffit habituellement.
N’oubliez pas que si vous conduisez de façon responsable et courtoise, vous êtes
moins susceptible de déclencher un incident de rage au volant.
Planifiez votre trajet. Certains des comportements les plus inhabituels et les
plus discourtois se produisent quand un conducteur est perdu.
Soyez poli(e) et laissez passer les autres conducteurs quand ils signalent leur
intention de le faire.
Si vous faites une erreur en conduisant, faites un signe pour indiquer que vous
êtes désolé(e). Une excuse peut fortement réduire le risque de conflit.
Dans les cas où vous vous sentez menacé(e) par un autre conducteur, faites ce qui
suit :
Course de rue
La course de rue est une des formes les plus graves et les plus imprudentes de
conduite agressive. Elle témoigne d’un dédain total pour les autres conducteurs et
usagers de la route et menace la sécurité et la vie de tous. Les personnes qui font
des courses de rue peuvent être accusées d’infraction au Code criminel du Canada.
Somnolence au volant
On a déterminé que la somnolence cause un nombre croissant de collisions
entraînant des blessures et des décès. Les facultés de conduite des personnes
fatiguées peuvent être aussi affaiblies que celles de conducteurs ivres. Ces
personnes ont un délai de réaction plus lent et sont moins alertes.
Des études ont révélé que les collisions liées à la somnolence se produisent
généralement tard la nuit ou aux petites heures du matin (soit entre 2 h et 6 h) et
en fin d’après-midi (entre 14 h et 16 h). Des études indiquent également que les
travailleurs de quarts, les personnes ayant un trouble du sommeil non
diagnostiqué ou pour lequel elles ne suivent aucun traitement et les utilisateurs de
véhicules utilitaires sont plus à risques pour ces collisions.
votre tête penche vers l’avant à de nombreuses reprises, malgré vos efforts
pour garder votre regard sur la route;
vous vous surprenez à penser à toutes sortes de choses et n’arrivez pas à vous
concentrer sur votre conduite;
vous n’arrivez pas à vous rappeler des détails relatifs aux derniers kilomètres
que vous avez parcourus;
votre véhicule empiète sur la voie adjacente et vous devez donner un coup de
volant pour revenir dans votre propre voie;
vous faites une embardée hors de la route et évitez de justesse une collision.
Si vous présentez l’un de ces symptômes, vous pourriez être à risque de vous
assoupir. Quittez la route et garez votre véhicule à un endroit sûr. Privilégiez les
restauroutes et les relais routiers bien éclairés sur les routes achalandées.
Verrouillez vos portières, fermez vos fenêtres et faites une sieste.
Travaux de voirie
Redoublez de prudence lorsque vous traversez une zone où des personnes
travaillent sur la route ou à proximité.
Des personnes dirigent la circulation dans les zones de construction afin d’éviter
les conflits entre les travaux de construction et la circulation. De jour ou de nuit,
surveillez les personnes qui dirigent la circulation et suivez leurs directives.
Traitez les travailleurs de la voirie avec respect et faites preuve de patience. Il arrive
parfois que les véhicules circulant dans une direction doivent attendre pendant
que ceux de l’autre voie font un détour. Si votre voie est bloquée et que personne
ne dirige la circulation, cédez le passage au véhicule qui vient en sens inverse.
Quand la voie est libre, contournez l’obstacle lentement et prudemment.
Par suite de récentes modifications au Code de la route, les amendes ont été
doublées pour excès de vitesse dans une zone de construction où des travailleurs
sont présents. Il est également illégal de désobéir aux panneaux ARRÊT (« STOP »)
ou RALENTIR (« SLOW ») tenus par une personne qui dirige la circulation ou par un
pompier.
Il se peut que vous voyiez des animaux domestiques, de ferme ou des animaux
sauvages sur la route en Ontario. Regardez la route devant vous, d’un accotement
à l’autre. Si vous apercevez un animal sur la route ou à proximité, ralentissez et
dépassez-le prudemment, car il pourrait se précipiter sur la route. Dans de
nombreuses régions de la province, des panneaux indiquent les endroits où de
gros animaux tels que des orignaux, des chevreuils ou du bétail peuvent traverser
la route. Soyez prudent(e) quand vous voyez de tels panneaux, particulièrement du
crépuscule jusqu’à l’aube (la période où les animaux sauvages sont les plus actifs).
Si vous voyez des yeux brillants le long de la route, ralentissez et soyez prêt(e)
à freiner.
Assurez-vous que votre pare-brise est propre et que vos phares sont bien
réglés.
Utilisez vos feux de route quand c’est possible et sécuritaire, et surveillez les
deux côtés de la route en avant de vous.
Ralentissez et klaxonnez.
Soyez à l’affût d’autres animaux pouvant accompagner celui que vous avez
aperçu.
Demeurez dans votre véhicule; si vous en sortez, vous risquez davantage d’être
heurté(e) par un autre véhicule.
Conduite inattentive
La conduite d’un véhicule requiert votre pleine attention, et ce, chaque fois que
vous prenez le volant, même si votre véhicule a un système de guidage routier.
Toute activité secondaire risque de nuire à votre capacité de conduire de façon
sécuritaire et adéquate. Vous devez réduire les distractions et vous concentrer sur
votre conduite.
Les lois ontariennes sur la conduite inattentive régissent l’utilisation des appareils
de communication et de divertissement portatifs et de certains écrans d’affichage.
regarder un écran d’affichage qui n’est pas utilisé pour la conduite (p. ex.,
regarder une vidéo);
Vous pouvez utiliser les appareils de communication portatifs sans fil avec un
écouteur, un bouton placé sur la boutonnière ou un dispositif Bluetooth. Vous
pouvez regarder l’écran d’un GPS pourvu que celui-ci soit intégré dans le tableau de
bord de votre véhicule ou fixé solidement au tableau de bord.
D’autres activités comme manger, boire, faire sa toilette, fumer, lire ou saisir un
objet ne font pas partie de la loi ontarienne sur la conduite inattentive. Toutefois,
vous pouvez tout de même être accusé de conduite imprudente ou dangereuse.
Conduite imprudente
Vous pourriez être accusé de conduite imprudente
(https://www.ontario.ca/fr/lois/loi/90h08) si vous mettez la vie d’autres personnes
en danger parce que vous êtes inattentif, que ce soit en utilisant un appareil
portatif (p. ex., un téléphone) ou un appareil sans fil (p. ex., un dispositif Bluetooth).
Des recherches ont montré que les personnes de 16 à 25 ans sont plus
susceptibles d’être inattentives au volant que les personnes de tous les autres
groupes d’âge. Elles sont également les plus susceptibles d’être tuées ou blessées
lors d’une collision causée par un conducteur inattentif.
Véhicules de secours
Les véhicules de secours – un véhicule de police, un véhicule de pompiers, une
ambulance et un véhicule de secours des services publics – peuvent facilement
être identifiés en raison de feux rouge et bleu clignotants, d’une sirène ou d’une
sonnerie ou de leurs feux de route qui émettent une lumière blanche
intermittente. Par ailleurs, soyez conscients que les services de police, d’ambulance
et d’incendie utilisent différents types de véhicules comme des bicyclettes, des
motoneiges, des véhicules tout terrain, des motocyclettes, des autobus et des
camions.
Regardez dans vos rétroviseurs, devant votre véhicule et sur les côtés. Laissez
suffisamment d’espace aux autres véhicules pour qu’ils puissent se ranger.
Dirigez-vous vers la droite et arrêtez-vous graduellement.
Attendez que le véhicule de secours vous ait dépassé(e) et regardez s’il est suivi
d’autres véhicules de secours. Assurez-vous que la voie est libre et allumez vos
clignotants avant de réintégrer la circulation.
Illustration 2-56
Illustration 2-57
Quand vous approchez d’un véhicule de secours dont les feux rouges ou rouges et
bleus clignotent ou d'une dépanneuse dont les feux orange clignotent et que ce
véhicule est arrêté dans une voie ou sur un accotement dans la direction où vous
circulez, vous devez ralentir et le dépasser avec prudence. En réduisant votre
vitesse, vous devez évaluer la vitesse des autres véhicules et l'état de la chaussée
(pluie, brouillard, neige). Pour plus de sécurité, freinez tôt et graduellement pour
que les véhicules qui vous entourent s'adaptent mieux à une vitesse réduite et faire
en sorte que vous gardiez la maîtrise de votre véhicule au freinage. Si votre
véhicule a une boîte de vitesses manuelle, il est recommandé de freiner plutôt que
de rétrograder, car cela allume vos feux de freinage et indique aux autres que vous
ralentissez.
Quand la route compte plus de deux voies dans la direction où vous circulez, vous
devez changer de voie afin de vous éloigner du véhicule de secours ou de la
dépanneuse, s'il est sécuritaire de le faire, en plus de ralentir et de dépasser le
véhicule avec prudence. De façon similaire à la méthode indiquée ci-dessus pour
ralentir et se ranger, regardez devant, des deux côtés et dans vos rétroviseurs afin
de déterminer la vitesse des autres véhicules et l’état de la chaussée. Ralentissez
en même temps que les autres véhicules, allumez votre clignotant avant de
changer de voie, vérifiez de nouveau dans vos rétroviseurs et vérifiez les angles
morts afin de vous assurer qu’aucun autre véhicule se déplace ou arrive trop vite
dans cette voie. Lorsqu’il est sécuritaire de le faire, changez de voie bien avant
d’arriver à la hauteur du véhicule de secours ou de la dépanneuse arrêtée dont les
feux orange clignotent. Une fois dans la nouvelle voie, freinez graduellement et
continuez de ralentir tant qu'il est sécuritaire de le faire. Soyez à l'affût de tout
véhicule qui arrive trop vite par l'arrière.
Ne pas oublier
Prenez les feux clignotants d’urgence et les sirènes au sérieux. Dégagez la route
avec précaution et arrêtez votre véhicule. C’est la loi.
Veuillez noter que la loi, les amendes et les sanctions mentionnées ci-dessus
s'appliquent également à une dépanneuse dont les feux orange clignotent de
façon intermittente et qui est arrêtée sur la route.
Résumé
À la fin de la présente section, vous devriez connaître :
Les facteurs qui peuvent vous distraire quand vous conduisez et la façon de
réduire ces distractions
Vitesse excessive
Si vous roulez à une vitesse excessive, vous aurez besoin pour arrêter d’une
distance plus grande que celle éclairée par vos phares. Il s’agit là d’une pratique
dangereuse parce que vous n’avez pas assez d’espace pour arrêter prudemment.
En outre, les panneaux de signalisation réfléchissants peuvent vous induire en
erreur en vous donnant l’impression d’une visibilité plus grande que celle que vous
avez en réalité. Cela peut vous amener à rouler à une vitesse excessive (illustration
2-58).
Illustration 2-58
Éblouissement
Un éclat de lumière brutal peut vous empêcher de voir les manœuvres des autres
usagers de la route. Vous pouvez être ébloui(e) par le soleil par temps clair ou
nuageux, selon l’angle des rayons du soleil et l’endroit où vous vous trouvez. Vous
pouvez également être ébloui(e) la nuit par les phares des voitures qui circulent en
sens inverse ou qui vous suivent et dont la lumière se reflète dans votre
rétroviseur.
Lorsque vous rencontrez un véhicule circulant en sens inverse dont les phares sont
éblouissants, regardez devant vous et vers le haut, un peu à droite des phares. Si
vous êtes ébloui(e) pendant la journée, utilisez le pare-soleil ou portez des lunettes
de soleil de bonne qualité que vous garderez dans votre véhicule. Si vous entrez
dans un tunnel par une journée ensoleillée, ralentissez pour laisser vos yeux
s’habituer à la pénombre. Enlevez vos lunettes de soleil et allumez vos phares.
Brouillard
Le brouillard est un léger nuage se trouvant au sol. Il rend la conduite difficile, car il
réduit la visibilité.
Il est préférable de ne pas conduire quand il y a du brouillard. Avant de partir,
renseignez-vous sur les prévisions météorologiques et, s’il y a un avertissement de
brouillard, reportez votre voyage jusqu’à ce que le brouillard se soit dissipé. Si vous
ne pouvez reporter votre voyage ou si vous traversez une zone de brouillard sur la
route, vous pouvez suivre les conseils de sécurité présentés à la page suivante. Si la
visibilité diminue rapidement, quittez la route et garez votre véhicule à un endroit
sécuritaire et attendez que le brouillard se dissipe.
Avant de partir et quand vous êtes au volant, renseignez-vous sur les prévisions
météorologiques. Si on prévoit du brouillard, attendez qu'il soit dissipé avant de
prendre la route. Cela pourrait vous sauver la vie. Voici quelques conseils de
sécurité qui vous seront utiles si vous devez traverser une zone de brouillard.
À FAIRE
Utilisez vos feux de croisement. Les feux de route se reflètent dans les
gouttelettes d’humidité du brouillard, ce qui réduit votre visibilité.
Laissez une plus grande distance entre votre véhicule et celui qui vous
précède. Vous en aurez besoin pour freiner en toute sécurité.
Gardez les yeux et les oreilles bien ouverts afin de repérer tout danger.
Atténuez les distractions dans votre véhicule (p. ex., éteignez votre téléphone
cellulaire), car vous devez vous concentrer.
À NE PAS FAIRE
Ne vous arrêtez pas sur la partie carrossable de la route, car vous pourriez
devenir le premier maillon d’une collision en chaîne.
N’accélérez pas pour dépasser un véhicule lent ni pour vous éloigner d’un
véhicule qui vous suit de trop près.
N'OUBLIEZ PAS
Surveillez votre vitesse. Il se pourrait que vous rouliez plus vite que vous ne le
croyez. Si tel est le cas, ralentissez graduellement.
Laissez un espace suffisant entre votre véhicule et celui qui vous précède afin
de pouvoir freiner en toute sécurité.
Pluie
La pluie rend les routes glissantes, particulièrement au début d’une averse. À
mesure que la pluie tombe, les pneus adhèrent de plus en plus difficilement à la
route. S’il y a trop d’eau sur la route ou si vous roulez trop vite, les pneus peuvent
glisser sur la surface de l’eau, comme des skis nautiques. C’est ce qu’on appelle
l’aquaplanage. Lorsque cela se produit, il devient très difficile de garder la maîtrise
du véhicule. Assurez-vous d’avoir des pneus en bon état dont la bande de
roulement est assez profonde. Ralentissez lorsque la chaussée est mouillée.
La pluie réduit également la visibilité. Conduisez assez lentement pour être en
mesure de vous arrêter dans les limites de votre visibilité. Assurez-vous que vos
essuie-glaces sont en bon état. Si les raclettes de caoutchouc ne parviennent pas à
essuyer votre pare-brise sans laisser de trace, il faut les remplacer.
Évitez les flaques d’eau. Une flaque d’eau peut cacher un gros nid-de-poule qui
peut endommager votre véhicule ou la suspension, ou crever un pneu. L’eau
projetée peut obstruer la vision des automobilistes dans les voies adjacentes et
entraîner un accident, nuire aux piétons ou « noyer » votre moteur, qui pourrait
alors s’arrêter subitement. L’eau peut également réduire l’efficacité des freins.
Illustration 2-59
Routes inondées
Évitez de conduire sur les routes inondées, car l’eau peut empêcher vos freins de
fonctionner. Si vous devez traverser un tronçon de route inondé, testez vos freins
après coup pour les sécher. Vérifiez vos freins, lorsque cela ne présente pas de
danger, en arrêtant rapidement et fermement à 50 km/h. Assurez-vous que votre
véhicule s’arrête en ligne droite, sans tirer d’un côté ou de l’autre. La pédale de
frein devrait être ferme et solide. Si elle est « molle », il y a une défectuosité. Si vous
sentez que votre véhicule tire encore d’un côté ou que la pédale de frein est encore
« molle » une fois que les freins ont séché, faites réparer immédiatement votre
véhicule.
Dérapages
Un dérapage peut survenir lorsqu’un ou plusieurs pneus n’adhèrent plus à la
surface de la route. Les dérapages surviennent le plus souvent sur une surface
glissante, comme une chaussée mouillée ou glacée, ou recouverte de neige, de
gravier ou d’un autre matériau meuble. La plupart des dérapages se produisent
lorsque le conducteur roule trop vite compte tenu de l’état de la route. Si le
conducteur freine trop brusquement, prend un virage trop rapidement ou accélère
trop vite, il peut faire déraper son véhicule et en perdre la maîtrise.
Pour éviter un dérapage sur une chaussée glissante, conduisez plus lentement et
actionnez les commandes du véhicule doucement et d’une manière contrôlée.
Augmenter la force générée par les pneus, comme freiner ou accélérer en tournant
le volant peut amener les pneus plus près d’une position de dérapage. Il est
essentiel de maintenir le véhicule à une vitesse sécuritaire et d’effectuer les virages
doucement.
Si votre véhicule est muni de freins antiblocage, testez ces freins afin de
comprendre comment réagira votre véhicule au cours d’un freinage d’urgence. Il
est utile de pratiquer cette manœuvre avec un moniteur de conduite automobile
qualifié.
Les freins ABS détectent la vitesse à laquelle les roues du véhicule tournent
pendant le freinage. Si une roue tourne moins vite, ce qui signifie qu’elle pourrait
se bloquer, le système réduit la force de freinage exercée sur cette roue. C’est ainsi
que le système empêche un pneu de déraper, ce qui permet au conducteur de
conserver la maîtrise du véhicule. Le système antiblocage rend le véhicule plus sûr
lorsque les freins sont très sollicités ou lorsqu’il faut freiner dans des conditions où
la traction est mauvaise.
Bien que les systèmes antiblocage réduisent les risques de blocage des roues, cela
ne signifie pas que la distance de freinage sera plus courte. Les conducteurs qui ne
connaissent pas le système de freinage antiblocage peuvent être surpris de
constater les pulsations qu’ils peuvent sentir lorsqu’ils appliquent les freins
fermement. Sachez à quoi vous attendre afin de ne pas être distrait(e) par les
pulsations ou tenté(e) de relâcher la pression sur la pédale au cours d’une
manœuvre de freinage d’urgence.
Le freinage au seuil
Le freinage au seuil devrait vous permettre d’arrêter rapidement dans votre voie en
gardant la maîtrise de votre véhicule, même si la chaussée est glissante. Cette
technique est généralement utilisée avec un véhicule qui n’est pas doté d’un
système de freinage antiblocage. Freinez aussi fermement que possible jusqu’à ce
qu’une roue commence à se bloquer, puis relâchez légèrement la pédale pour
libérer la roue. Appuyez sur la pédale de freins afin de maximiser le plus possible la
puissance de freinage sans provoquer un dérapage. Si vous sentez qu’une roue
commence à se bloquer, relâchez légèrement la pédale puis enfoncez-la à
nouveau. Ne pompez pas les freins. Répétez cette manœuvre jusqu’à ce que le
véhicule ralentisse à la vitesse voulue.
Neige
La neige peut être tassée et aussi glissante que la glace. Elle peut aussi être pleine
d’ornières, de traces durcies et de rigoles, ou elle peut être molle. Regardez devant
vous et prévoyez ce que vous devez faire dans les circonstances. Ralentissez sur les
routes enneigées et parsemées d’ornières. Évitez les coups de volant, de frein et
d’accélérateur brusques qui peuvent faire déraper votre véhicule.
Voile blanc
La poudrerie peut créer un voile blanc qui élimine toute visibilité. Lorsque de la
poudrerie est prévue, ne prenez la route que si cela est nécessaire et redoublez de
prudence.
À FAIRE
Utilisez vos feux de croisement. Les feux de route se reflètent dans la neige, ce
qui réduit votre visibilité. Si votre véhicule est doté de phares antibrouillard,
allumez-les en plus d’utiliser vos feux de croisement.
Laissez une plus grande distance entre votre véhicule et celui qui vous
précède. Vous en aurez besoin pour freiner en toute sécurité.
Atténuez les distractions dans votre véhicule, car vous devez vous concentrer.
Assurez-vous que vos glaces et vos rétroviseurs sont propres. Allumez votre
dégivreur et activez vos essuie-glaces pour voir aussi bien que possible.
À NE PAS FAIRE
Ne vous arrêtez pas sur la partie carrossable de la route, car vous pourriez
devenir le premier maillon d’une collision en chaîne.
N’accélérez pas pour dépasser un véhicule lent ni pour vous éloigner d’un
véhicule qui vous suit de trop près.
N’OUBLIEZ PAS
Surveillez votre vitesse. Il se pourrait que vous rouliez plus vite que vous ne le
croyez. Si tel est le cas, ralentissez graduellement.
Laissez un espace suffisant entre votre véhicule et celui qui vous précède afin
de pouvoir freiner en toute sécurité.
Gardez dans votre véhicule une trousse de survie pour la conduite en hiver
comprenant des vêtements chauds, des aliments énergétiques non
périssables, une lampe de poche, une pelle et une couverture.
Il est important de regarder loin en avant, de surveiller les signes qui indiquent
que vous devez ralentir et de prévoir des conditions de chaussée glissante.
Glace
Dès que la température descend sous le point de congélation, les routes mouillées
deviennent glacées. Les parties de la route qui sont à l’ombre, les ponts et les
viaducs gèlent en premier. Il est important de regarder devant vous, de ralentir et
de repérer les endroits où il pourrait y avoir de la glace. Si la route a un aspect noir
et brillant, méfiez-vous. Elle peut être recouverte d’une mince couche de glace
appelée glace noire. L’asphalte prend généralement une couleur grisâtre en hiver.
Si vous croyez que la chaussée est recouverte de glace noire, ralentissez et
redoublez de prudence.
Chasse-neige
Les véhicules de déneigement qui circulent sur la voie publique sont munis de feux
clignotants bleus visibles à une distance de 150 mètres.
Les feux clignotants bleus vous avertissent de la présence de larges véhicules qui
se déplacent lentement. Certains chasse-neige sont munis d’un soc qui peut
s’étendre sur plus de trois mètres à droite du véhicule. Sur les autoroutes, il est
possible que plusieurs chasse-neige placés côte à côte déneigent simultanément
toutes les voies en déplaçant de l’un à l’autre une couche de neige. N’essayez pas
de vous faufiler entre eux. Cela est très dangereux parce qu’il n’y a pas assez
d’espace et que les amas de neige mouillée peuvent vous faire perdre la maîtrise
de votre véhicule.
Résumé
À la fin de la présente section, vous devriez connaître :
La façon de repérer les situations où votre visibilité pourrait être réduite et les
mesures à prendre
Ce qu’il faut faire si votre véhicule dérape ou si vous faites face à une neige très
abondante, un voile blanc ou de la glace noire
Situations d'urgence
Si vous voyagez souvent ou seul(e), vous devez être prêt(e) à faire face à toute
éventualité. Voici quelques suggestions pour faire face à certaines situations
d’urgence courantes.
Si l'accélérateur se bloque
Essayez de lever la pédale en glissant votre pied dessous. N’essayez pas de le faire
avec les mains pendant que le véhicule est en marche. Si cela ne fonctionne pas,
allumez vos feux de détresse, passez au neutre et arrêtez-vous dès que vous
pouvez le faire prudemment, de préférence sur l’accotement. Coupez le contact.
Restez où vous êtes et demandez de l’aide.
Si les phares ne fonctionnent pas
Vérifiez l’interrupteur immédiatement. Si le problème persiste, allumez vos feux de
détresse et immobilisez votre véhicule sur l’accotement. Demandez de l’aide. Il est
dangereux et illégal de conduire la nuit sans phares.
Faites preuve de prudence lorsque vous sortez de votre véhicule. Si possible, sortez
par la portière du côté opposé à la circulation. Ne soulevez pas le capot. Pendant
que vous attendez, demeurez dans votre véhicule, les portières verrouillées. Si
quelqu’un s’arrête pour vous aider, demandez-lui d’appeler la police ou le club
automobile pour vous. Si vous avez un téléphone cellulaire, servez-vous-en pour
demander de l’aide.
Si un pneu éclate
L’éclatement d’un pneu peut causer de très fortes vibrations dans la direction et les
roues, mais ne vous affolez pas. Relâchez l’accélérateur et dirigez le véhicule
fermement dans la direction où vous voulez aller. Immobilisez votre véhicule hors
de la chaussée.
Tout automobiliste impliqué dans une collision doit demeurer sur les lieux ou y
retourner immédiatement et donner toute l’aide possible. Si vous n’êtes pas
directement impliqué(e) dans la collision, vous devriez vous arrêter pour offrir
votre aide en attendant que la police ou d’autres secouristes arrivent.
Lors d’une collision où il y a des blessés, des fuites possibles de carburant ou des
dégâts matériels graves, demeurez calme et suivez ces étapes :
Coupez tous les moteurs et allumez les feux de détresse. Installez des signaux
ou des torches d’avertissement ou demandez à quelqu’un d’avertir les
conducteurs qui approchent.
Ne laissez personne fumer, gratter une allumette ou placer des torches près
des véhicules, au cas où il y aurait une fuite de carburant. Si l’un des véhicules
est en feu, sortez-en les passagers et assurez-vous que tout le monde en est
suffisamment éloigné. S’il n’y a pas de danger d’incendie ou d’explosion, laissez
les blessés où ils se trouvent jusqu’à ce que les secouristes arrivent.
Si vous avez une formation en premiers soins, traitez les blessures selon
l’urgence, compte tenu de votre niveau de formation. Par exemple, dégagez les
voies respiratoires d’une personne pour lui permettre de respirer, donnez la
respiration artificielle ou arrêtez le saignement en appuyant sur la blessure
avec un linge propre.
Si vous n’avez pas de formation en premiers soins, faites preuve de bon sens.
Par exemple, les victimes de collisions subissent souvent un choc nerveux.
Recouvrez la victime d’un veston ou d’une couverture pour atténuer les effets
du choc.
Les véhicules en panne sur l’autoroute peuvent être dangereux pour vous et
pour les autres automobilistes. Prenez toutes les mesures nécessaires pour
veiller à la sécurité de toutes les personnes impliquées dans une collision.
Si vous êtes impliqué(e) dans une collision où il n'y a pas de
blessés
Faites ce qui suit si vous êtes impliqué(e) dans une collision où il n’y a pas de
blessés :
1. Si les véhicules ne sont pas en panne, éloignez-les autant que possible des
voies de circulation. Cette mesure ne devrait pas nuire à l’enquête policière.
C’est particulièrement important lorsque la collision se produit sur une route
où la circulation est dense et rapide et où il serait dangereux de laisser les
véhicules. Donc, en cas de collision mineure sans blessés, si les véhicules
peuvent se déplacer, dégagez la route. Si vous ne pouvez pas déplacer les
véhicules hors de la route, installez des signaux ou des torches d’avertissement
à une distance suffisante pour permettre aux autres automobilistes de ralentir
ou de s’arrêter.
5. Si les dégâts matériels sont inférieurs à 2 000 $, vous devez, selon la loi,
échanger les renseignements pertinents avec la personne dont le véhicule a
subi les dégâts. Cependant, il n’est pas obligatoire de signaler la collision à la
police.
8. Communiquez avec votre compagnie d’assurance dans les plus brefs délais si
vous entendez présenter une demande d’indemnisation.
Résumé
À la fin de la présente section, vous devriez connaître :
Ce qu’il faut faire en situation d’urgence (p. ex., défectuosité mécanique, si les
roues quittent la chaussée, en cas de problème avec votre véhicule sur une
autoroute)
Les étapes à suivre si vous êtes impliqué(e) dans une collision avec ou sans
blessés
Driving efficiently
Vehicles powered by gasoline and diesel give off air pollutants and gases such as
oxides of carbon, nitrogen and sulphur, hydrocarbons and soot. These pollutants
affect the quality of the air we breathe, our health, crop yields and even the global
climate.
Global warming is the result of too much carbon dioxide and other gases trapping
heat in our atmosphere. Global warming could cause average temperatures to rise,
causing droughts, crop failures, lower water levels and more frequent and severe
storms.
A car gives off less carbon dioxide than a larger vehicle, such as an airplane, truck,
bus or train, does. However, because so many people own cars and drive them so
often, cars are responsible for nearly half the carbon dioxide produced by all forms
of transportation. Vehicles that carry large numbers of passengers, such as buses,
produce less carbon dioxide per passenger than cars.
As a driver, you can help to protect the environment from the harmful effects of
driving by following these suggestions. Many of them can also save you money. For
further information visit the Fleetsmart (http://www.fleetsmart.gc.ca) website.
Avoid driving during rush hours. Driving in off-peak times takes less time, uses
less fuel and releases fewer emissions.
Pay attention to smog alerts. It is especially important to follow these
suggestions on days when smog is bad.
Carpool whenever possible. If you want to meet at a central location, there are
free carpool lots in many parts of the province.
While driving
Turn off your vehicle if parked more than 10 seconds. Even in cold weather,
vehicle engines warm up within 30 seconds.
Obey the speed limits. Driving at high speed uses more fuel and increases your
chances of a serious collision.
On the freeway, use your vehicle’s overdrive gear and cruise control for better
fuel efficiency.
Remove unnecessary weight from your vehicle, such as heavy baggage, wet
snow and winter sand or salt.
Use your vehicle’s air conditioning wisely. Use your windows and vents in city
and stop-and-go traffic. At high speeds, using your air conditioning is usually
more fuel efficient than opening your windows and reducing the vehicle’s
aerodynamics.
Don't “top-off” the tank when refueling. Spilled fuel releases harmful vapours.
At the garage
Keep your vehicle’s engine well tuned. Worn spark plugs, dragging brakes, low
transmission fluid or a transmission not going into high gear can increase fuel
consumption substantially.
Follow the recommended maintenance schedule in your vehicle owner’s
manual to maximize fuel efficiency.
Have any fluid leaks checked by a specialist to avoid engine damage and
harming the environment.
Keep your tires properly inflated to reduce your fuel bill, emissions and tire
wear.
Have your vehicle’s alignment checked regularly to reduce uneven tire wear
and fuel consumption.
(For more information on driving efficiently, see the section on maintaining your
vehicle (https://www.ontario.ca/document/official-mto-drivers-handbook/maintaining-your-
vehicle) ).
Drivers are reminded that many collisions occur when the driving environment is
less than optimal. Whether driving at night, during times of reduced visibility or
when road conditions are wet and slippery, drivers are encouraged to use the
appropriate safe-driving tips provided in this handbook.
10 ways you can help make Ontario’s roads the safest in North
America
1. Don't drink and drive. Don't drive when you're taking medication that will
affect your driving.
2. Always wear your seatbelt and make sure passengers are using the
appropriate child car seat,booster seat or seatbelt.
3. Obey the speed limits. Slow down when road and weather conditions are poor.
4. Don't take risks: don't cut people off in traffic, make sudden lane changes or
run yellow lights.
6. If you're in doubt, let the other driver go first - yield the right-of-way.
7. Keep at least a two-second space between your vehicle and the one ahead. To
check your distance: start counting when the vehicle ahead passes a fixed
object, stop counting when your vehicle reaches the same spot.
8. Cut the distractions: don't overcrowd the vehicle or play loud music.
9. Always check your blind spot: look in your mirror and over your shoulder
before you change lanes.
10. Check traffic in all directions, including any sidewalks and paths/trails, before
entering an intersection.
Summary
By the end of this section, you should know:
Panneaux de signalisation
Les panneaux de signalisation vous donnent d’importants renseignements qui
vous aident à respecter la loi, vous informent de conditions dangereuses et vous
aident à choisir votre itinéraire. Ces panneaux comportent différents symboles,
couleurs et formes qui permettent aux automobilistes de les reconnaître
facilement.
Voici quelques-uns des nombreux panneaux que vous verrez le long des routes de
l'Ontario.
Un panneau en croix, blanc avec une bordure rouge, vous avertit que vous aurez à
franchir un passage à niveau. Ralentissez et regardez des deux côtés pour voir si
un train approche. Préparez-vous à arrêter.
Il existe quatre autres types de panneaux : les panneaux de réglementation,
d’avertissement, de dangers temporaires, et d’information et de direction.
Panneaux de réglementation
Ces panneaux donnent des directives que vous devez suivre. Ils sont
habituellement rectangulaires ou carrés et portent des lettres noires, blanches ou
de couleur sur fond blanc ou noir. Un panneau qui porte un cercle vert indique que
vous pouvez ou devez exécuter l’activité décrite à l’intérieur du cercle. Un cercle
rouge traversé d’une ligne signifie que l’activité décrite est interdite.
Cette route est une piste cyclable officielle. Faites attention aux cyclistes et
préparez-vous à partager la route avec eux.
Sens interdit.
Arrêt interdit entre les panneaux, même pour un bref instant. (Utilisés en paires ou
en groupes.)
Arrêt interdit entre les panneaux, sauf pour prendre ou déposer des passagers.
(Utilisés en paires ou en groupes.)
Stationnement interdit entre les panneaux, sauf pour prendre ou déposer des
passagers ou des marchandises. (Utilisés en paires ou en groupes.)
Demi-tour interdit.
Obligation pour les véhicules lents de circuler à droite sur les routes à voies
multiples.
Indique les endroits dans la collectivité où les piétons courent un risque particulier.
Les délits de la route commis dans cette zone sont assujettis à des amendes
accrues.
La limite de vitesse dans cette zone est réduite pendant les heures d'école.
Observez la limite de vitesse indiquée lorsque les feux jaunes clignotent.
Vous devez vous arrêter en présence d'un autobus scolaire lorsque les feux
clignotent.
Ce panneau est installé sur les routes à voies multiples sans terre-plein central. Il
informe les conducteurs conduisant dans les deux directions qu'ils doivent arrêter
quand les feux d'un autobus scolaire clignotent.
Sens unique.
Panneau indiquant un passage pour piétons. Vous devez être prêt(e) à arrêter et à
leur céder le passage.
Panneau indiquant qu’il faut rester dans la voie de droite sauf pour dépasser sur
un tronçon de route à deux voies muni de voies pour véhicules lents ou de voies de
dépassement.
Zone d’embarquement des autobus scolaires, sous l’utilisation des feux rouges
clignotants et du bras d’arrêt.
Dans cette zone, les véhicules ne peuvent pas changer de voies pour entrer dans la
voie réservée aux véhicules multioccupants ou en sortir.
Panneaux d'avertissement
Ces panneaux vous avertissent de conditions dangereuses ou inhabituelles telles
qu'une courbe, un virage, une pente ou un chemin de traverse. Ils ont
habituellement la forme d'un losange et portent des lettres ou des symboles noirs
sur fond jaune.
Pont étroit.
Bifurcation.
Chaussée rétrécie.
Courbe légère.
Panneaux placés en groupes pour guider les automobilistes et les aider à négocier
les courbes raides.
Route sinueuse.
Passage de bicyclettes.
Le panneau Partagez la route sert à avertir les automobilistes qu’ils doivent laisser
un espace sécuritaire sur la route pour les bicyclettes et autres véhicules. Ce
panneau averti également les automobilistes et les cyclistes de faire preuve de
prudence accrue.
Panneau qui rappelle aux automobilistes qu'ils doivent partager la route avec les
véhicules venant en sens inverse.
Panneau qui avertit les automobilistes que la chaussée est glissante lorsqu'elle est
mouillée. Ralentissez et redoublez de prudence.
Début des chaussées séparées : à partir de ce point, la circulation se fait dans les
deux sens sur des routes séparées. Restez à droite. Chaque route est à sens
unique.
Fin de la voie de droite. Les automobilistes qui se trouvent dans cette voie doivent
s'insérer prudemment dans la voie de gauche.
Voies convergentes. Il appartient aux automobilistes circulant sur les deux voies de
veiller à ce que la convergence se fasse sans danger.
Passage de motoneiges.
Fin des chaussées séparées. À partir de ce point, la circulation se fait dans les deux
sens. Demeurez dans la voie de droite.
Ce panneau indique que vous approchez d'un arrêt caché d'autobus scolaire.
Ralentissez et redoublez de prudence. Faites attention aux enfants. Vous pourriez
rencontrer un autobus scolaire dont les feux rouges clignotent.
Entrée d'autobus sur la droite. Il faut être prêt(e) à céder le passage aux autobus
qui entrent sur la route.
Entrée de camions à incendie sur la droite. Il faut être prêt(e) à céder le passage
aux camions à incendie qui entrent sur la route.
Panneaux avancés de passage d'élèves. Faites attention aux enfants et suivez les
directives du passeur ou du brigadier scolaire.
Travaux de voirie.
Indique que vous entrez dans une zone de construction. Redoublez de prudence et
préparez-vous à ralentir.
Détour temporaire.
Voie fermée. Modifiez votre vitesse pour passer dans la voie de circulation indiquée
par la flèche.
Suivez le détour indiqué sur le panneau jusqu'à ce que vous reveniez au trajet
habituel.
Double les amendes prévues conformément au Code de la route pour les excès de
vitesse dans les zones de construction désignées en présence de travailleurs.
Panneaux d'information et de direction
Ces panneaux vous indiquent les distances et vous renseignent sur les
destinations. Ils sont habituellement rectangulaires et portent des lettres blanches
sur fond vert. D'autres panneaux de couleurs différentes vous indiquent les
services et les attractions.
Différents panneaux sont utilisés sur les autoroutes. Dans les régions urbaines, un
grand nombre de bretelles de sortie ont plus d'une voie. Les panneaux installés au-
dessus de la route ou au niveau du sol aident les automobilistes à choisir la voie
appropriée selon qu'ils veulent sortir de l'autoroute ou continuer d'y circuler.
Signal avancé utilisant des flèches pour indiquer les voies qui permettent de sortir
de l'autoroute. Des panneaux sont également installés aux sorties.
Il arrive parfois que plus d’une voie permette de sortir de l’autoroute. Les flèches
correspondant aux voies de sortie sont indiquées sur le signal avancé dans une
case jaune avec le mot « exit » (sortie) en dessous.
Le mot « VIA » indique la route qu'il faut emprunter pour se rendre à destination.
Indique les différents services offerts tels que les hôpitaux, les aéroports, les
universités et les stationnements pour usagers du covoiturage.
Indique la direction à suivre pour se rendre à une gare.
Autres panneaux
Voici quelques exemples d'autres panneaux courants.
Panneau D OVERSIZE LOAD (charge de dimensions exceptionnelles)
Le panneau de véhicule lent est un triangle orange avec une bordure rouge. Il
signale aux autres conducteurs que le véhicule circule à 40 km/h ou moins. Les
tracteurs agricoles, l'équipement et la machinerie agricoles et les véhicules
automobiles qui roulent à moins de 40 km/h doivent porter ce panneau à l'arrière
lorsqu'ils circulent sur une voie publique. Faites attention à ces véhicules lents et
ralentissez au besoin.
Le panneau de détour d'urgence
Les panneaux de détour d'urgence sont utilisés pour la fermeture non prévue
d'une route provinciale lorsque la police provinciale de l'Ontario détourne la
circulation. Ces panneaux sont situés sur les parcours de déviation et donnent des
indications aux automobilistes afin de contourner la partie de la route fermée et de
retourner sur la route en question.
Panneaux bilingues
Ces panneaux sont placés dans les régions bilingues désignées. Lisez le message
dans la langue que vous comprenez le mieux. Les messages bilingues peuvent se
trouver sur le même panneau ou sur deux panneaux différents. Dans ce cas, le
panneau en français est placé tout de suite après le panneau en anglais.
Résumé
À la fin de la présente section, vous devriez connaître :
Feux de circulation
Les feux de circulation avisent les automobilistes et les piétons de ce qu’ils doivent
faire aux intersections et le long des routes. Ils disent aux usagers de la route
quand arrêter et repartir, quand et comment tourner et quand redoubler de
prudence.
Feu vert
Un feu vert indique que vous pouvez tourner à gauche, continuer tout droit ou
tourner à droite après avoir cédé le passage aux véhicules et aux piétons se
trouvant déjà dans l’intersection. Lorsque vous tournez à gauche ou à droite, vous
devez céder le passage aux piétons qui traversent l’intersection.
Feu jaune
Le feu jaune indique que le feu rouge est sur le point de s’allumer. Vous devez
arrêter si vous pouvez le faire sans danger; sinon, continuez avec prudence.
Feu rouge
Un feu rouge indique que vous devez immobiliser votre véhicule, soit à la ligne
d’arrêt marquée sur la chaussée ou, à défaut, au passage protégé pour piétons,
qu’il soit marqué ou non. S’il n’y a pas de passage protégé, arrêtez-vous à la limite
du trottoir. S’il n’y a pas de trottoir, arrêtez-vous à la limite de l’intersection.
Attendez que le feu devienne vert et que l’intersection soit dégagée avant de
démarrer.
Sauf indication contraire, vous pouvez, à un feu rouge, tourner à droite, et tourner
à gauche pour passer d’une rue à sens unique à une autre rue à sens unique. Vous
devez d’abord immobiliser votre véhicule et attendre que la voie soit libre.
Les piétons ne doivent pas traverser la rue lorsque le feu vert clignote sauf si un
signal pour piétons le leur permet.
Virage à gauche simultané
Lorsqu’une flèche verte de virage à gauche est allumée en même temps qu’un feu
rouge, vous pouvez tourner à gauche si vous vous trouvez dans la voie de virage à
gauche. Les automobilistes venant en sens inverse peuvent également tourner à
gauche parce qu’ils font face eux aussi à une flèche verte de virage à gauche.
Après la flèche verte de virage à gauche, une flèche jaune peut s’allumer, ce qui
signifie que le feu vert est sur le point de s’allumer pour les véhicules circulant dans
l’un ou l’autre ou les deux sens. N’amorcez pas votre virage à gauche. Immobilisez
votre véhicule si vous pouvez le faire sans danger, sinon complétez votre virage
avec prudence.
Vous pouvez tout de même tourner à gauche lorsque le feu vert est allumé.
Cependant, vous devez céder le passage aux autres véhicules et aux piétons. Si le
feu rouge s’allume après que vous vous êtes engagé(e) dans l’intersection,
complétez votre virage lorsque vous pouvez le faire sans danger.
Les piétons ne doivent pas traverser la rue lorsque la flèche verte de virage à
gauche est allumée sauf si un signal pour piétons le leur permet.
Lorsqu'une flèche de virage à gauche s'allume pour les véhicules roulant dans la
voie de virage à gauche, un feu rouge sera généralement allumé pour les véhicules
qui continuent tout droit ou ceux qui tournent à droite. Vous pouvez tourner à
gauche si vous vous trouvez dans la voie de virage à gauche. Les véhicules venant
en sens inverse peuvent également tourner à gauche.
Après la flèche verte de virage à gauche, un feu jaune s’allume pour les véhicules se
trouvant dans la voie de virage à gauche.
Après le feu jaune, le feu rouge s’allume pour les véhicules se trouvant dans la voie
de virage à gauche. Un feu vert s’allume pour les véhicules qui vont tout droit ou
ceux qui tournent à droite. Il peut aussi s’agir d’une flèche verte pointant tout droit
et vers la droite.
Fanaux clignotants
Un fanal clignotant est un feu de circulation unique suspendu au-dessus d'une
intersection ou placé au-dessus de panneaux ou sur des obstacles le long de la
route.
La façon d’effectuer des virages à l’aide des flèches ou feux verts avancés
Ce qu’il faut faire quand les feux de circulation sont hors service
Illustration 3-3-1
Les piétons faisant face au signal représentant une silhouette en marche peuvent
traverser en direction du signal. Pendant qu’ils traversent, ils ont la priorité sur tous
les véhicules.
Les piétons faisant face à un signal représentant une main orange fixe ou
clignotante ne doivent pas commencer à traverser la rue. Ceux qui ont déjà
commencé à traverser lorsque le signal apparaît devraient se diriger le plus
rapidement possible vers un endroit sûr. Pendant qu’ils traversent, les piétons ont
toujours la priorité sur les véhicules.
Illustration 3-3-2
Aux intersections protégées où il n’y a pas de signaux pour piétons, les piétons qui
font face à un feu vert peuvent traverser, sauf s’il s’agit d’un feu vert clignotant ou
d’une flèche verte de virage à gauche.
Résumé
À la fin de la présente section, vous devriez connaître :
Les lignes jaunes séparent les véhicules circulant en sens inverse. Les lignes
blanches séparent les véhicules circulant dans la même direction.
Illustration 3-1
Une ligne continue à gauche de la voie où vous circulez signifie qu'il est dangereux
de dépasser. (La voiture « A » ne devrait pas dépasser.)
Illustration 3-2
Une ligne discontinue à gauche de la voie où vous circulez signifie que vous pouvez
dépasser si la voie est libre. (La voiture « A » peut doubler si la ligne discontinue
couvre une distance suffisante pour lui permettre de dépasser en toute sécurité.)
Illustration 3-3
Des lignes discontinues plus larges et plus rapprochées les unes des autres que les
lignes discontinues ordinaires s'appellent des lignes de continuité. Lorsque des
lignes de continuité se trouvent à votre gauche, cela signifie généralement que la
voie dans laquelle vous circulez se termine ou devient une sortie et que vous devez
changer de voie si vous voulez continuer de rouler dans la même direction. Si des
lignes de continuité se trouvent à votre droite, vous pouvez continuer dans la
même direction.
Illustration 3-4
Une ligne d’arrêt est une ligne blanche continue peinte sur la chaussée à une
intersection. Elle indique l’endroit où vous devez vous arrêter. S’il n’y a pas de ligne
d’arrêt à l’intersection, vous devez vous arrêter au passage protégé pour piétons,
qu’il soit marqué ou non. S’il n’y a pas de passage protégé, arrêtez-vous à la limite
du trottoir. S’il n’y a pas de trottoir, arrêtez-vous à la limite de l’intersection.
Illustration 3-5
Un passage protégé pour piétons est indiqué par deux lignes blanches parallèles
peintes sur la chaussée. Cependant, les passages protégés pour piétons aux
intersections ne sont pas toujours indiqués. S’il n’y a pas de ligne d’arrêt, arrêtez-
vous au passage protégé. S’il n’y a pas de passage protégé, arrêtez-vous à la limite
du trottoir. S’il n’y a pas de trottoir, arrêtez-vous à la limite de l’intersection.
Illustration 3-6
Une flèche blanche peinte sur une voie signifie que vous ne pouvez vous déplacer
que dans la direction indiquée par la flèche.
Illustration 3-7
Un passage pour piétons est indiqué par des panneaux, des feux jaunes supérieurs
et des marques sur la chaussée.
Un passage pour piétons est indiqué par deux
lignes blanches doubles parallèles traversant la chaussée et un « X » dans chaque
voie à proximité du passage.
Les conducteurs et les cyclistes doivent s’arrêter avant la ligne et céder le passage
aux piétons jusqu’à ce que ceux-ci aient complètement traversé la route et dégagé
la chaussée.
Illustration 3-8
Deux lignes continues peintes sur la chaussée aident les automobilistes à éviter les
objets fixes tels que les piliers de pont ou les îlots de béton. Des bandes jaunes et
noires sont également peintes sur l’objet lui-même pour avertir les automobilistes.
Illustration 3-9
Résumé
À la fin de la présente section, vous devriez connaître :
Renouvellement du permis
Vous recevrez une formule de demande de renouvellement par la poste. Apportez
cette formule à un centre ServiceOntario de la province. Tous disposent de
l’équipement nécessaire pour prendre des photographies. On vous demandera de
signer la formule, de présenter les pièces d’identité nécessaires, d’acquitter les
droits exigés et de vous faire photographier. On vous remettra un permis
temporaire sur place si votre demande et les pièces que vous fournissez sont en
règle, et votre permis permanent vous sera envoyé par la poste. Vous devez
toujours l’avoir en votre possession lorsque vous conduisez et le présenter si un
policier vous le demande.
Si votre permis est suspendu, annulé ou expiré depuis plus de trois ans, vous
devrez présenter une nouvelle demande de permis de conduire de l’Ontario et
satisfaire à toutes les exigences du système de délivrance graduelle des permis de
conduire, y compris réussir tous les examens requis.
Délivrance de permis
Si vous avez 80 ans ou plus, vous devez renouveler votre permis de conduire tous
les deux ans. Ce processus de renouvellement aide les personnes âgées à
conserver leur permis de conduire et leur autonomie plus longtemps, tout en
veillant à ce qu’on puisse identifier les conductrices et conducteurs dangereux et
prendre les mesures appropriées.
On peut obtenir de plus amples renseignements sur des questions touchant les
conducteurs âgés à l'adresse Ontario.ca/seniordriver
(http://www.ontario.ca/fr/conduite-et-routes/renouvellement-dun-permis-de-
conduire-de-categorie-g-personnes-agees) . Vous pouvez également communiquer
avec l'InfoCentre pour les conducteurs de ServiceOntario au 416 235 2999 ou au
1 800 387 3445.
Facilement distrait
Votre capacité de conduire dépend en grande partie de votre état de santé. Voici ce
que vous pouvez faire pour continuer à conduire en toute sécurité.
Est-ce que je me sens perdu(e) ou désorienté(e) sur les routes que je connais
bien?
Vous aurez besoin d’un nouveau permis si vous changez d’adresse. Vous pouvez
changer votre adresse sur le site Web de ServiceOntario
(http://www.serviceontario.ca/) ou vous pouvez apporter la formule de
modification des renseignements à un Bureau d’immatriculation et de délivrance
des permis de conduire ou l’envoyer par la poste au ministère des Transports, C.P.
9200, Kingston (Ontario) K7L 5K4. Le ministère vous fera parvenir un nouveau
permis. Lorsque vous aurez reçu ce permis, détruisez l’ancien et ayez toujours le
nouveau permis en votre possession lorsque vous conduisez.
Si vous changez de nom, vous aurez besoin d’un nouveau permis. Apportez avec
vous les pièces justificatives exigées (voir le tableau ci-dessous) et votre permis en
vigueur à un Bureau d’immatriculation et de délivrance des permis de conduire.
Une nouvelle photographie sera prise. On vous remettra un permis temporaire que
vous utiliserez en attendant de recevoir par la poste votre permis permanent. Ayez-
le en votre possession chaque fois que vous conduisez.
Il n’y a pas de frais pour obtenir un nouveau permis à la suite d’un changement de
nom ou d’adresse.
Le tableau ci-dessous indique les documents que vous devrez présenter pour faire
un changement de nom sur votre permis de conduire.
Il est illégal :
2 points ou plus
6 points
9 points ou plus
Votre permis sera suspendu pendant 60 jours à compter de la date à laquelle vous
le rendez au ministère des Transports. Vous risquez de perdre votre permis pour
une période maximale de deux ans si vous ne le rendez pas au ministère. Après la
période de suspension, le nombre de points dans votre dossier passera à quatre.
Tous les points que vous accumulerez par la suite s’y ajouteront et vous pourriez
de nouveau être convoqué(e) à une entrevue. Si vous accumulez de nouveau neuf
points, votre permis pourrait être suspendu pour six mois.
Aux niveaux 1 et 2, votre permis sera suspendu si vous accumulez neuf points
d’inaptitude ou plus pendant une période de deux ans.
Nota: Si vous êtes un conducteur débutant et que vous êtes condamné pour
violation des conditions pour conducteur débutant entraînant 4 points d’inaptitude
ou plus, ou que vous recevez une suspension ordonnée par la Cour pour une
infraction qui aurait valu 4 points d’inaptitude ou plus, vous recevez la sanction
appropriée et votre permis est suspendu en vertu du système de sanctions à
sévérité croissante applicables aux nouveaux conducteurs. Toutefois, aucun point
d’inaptitude ne sera enregistré à votre dossier ni n’entrera dans le calcul du
nombre total de vos points d’inaptitude.
9 points
15 points
Votre permis sera suspendu pour 30 jours à partir de la date où vous le remettez
au ministère des Transports. Vous risquez de perdre votre permis pour une
période maximale de deux ans si vous ne le rendez pas au ministère. Après la
période de suspension, le nombre de points inscrits à votre dossier de conduite
sera ramené à sept. Tous les points que vous accumulerez par la suite s’y
ajouteront et vous pourriez de nouveau être convoqué(e) à une entrevue. Si vous
accumulez 15 points d’inaptitude une deuxième fois, votre permis sera suspendu
pendant six mois.
7 points
6 points
Dépasser la limite de vitesse de 40 km/h ou plus sur une route où cette limite
est inférieure à 80 km/h
4 points
3 points
Circuler en sens inverse dans une rue ou une route à sens unique
2 points
Remorquer des personnes derrière son véhicule, p. ex., sur un toboggan, une
bicyclette, des skis
Pour le conducteur, ne pas s’assurer qu’un bébé est bien attaché dans un siège
de sécurité pour enfants
Pour le conducteur, ne pas s’assurer qu’un enfant en bas âge est bien attaché
dans un siège de sécurité pour enfants
Suspensions
Votre permis pourra également être suspendu pour les motifs suivants :
si vous ne payez pas votre amende pour une infraction au Code de la route tel
qu’ordonné par le tribunal
Cette suspension prend effet lorsque vous vous trouvez sur la route ou au poste de
police. Il s’agit d’une suspension qui est indépendante de toutes poursuites
criminelles qui peuvent être intentées contre vous.
pendant sept jours s’il s’agit d’une deuxième infraction et vous devrez suivre un
programme correctif de sensibilisation sur l’alcool. Les pénalités et les
sanctions augmentent de façon importante pour chaque infraction
subséquente.
Votre permis sera suspendu si vous êtes déclaré coupable de l’une ou l’autre des
infractions suivantes au Code criminel :
Mesures correctives
Il y a plusieurs types de mesures correctives. Le programme obligatoire Bonne
conduite vise tous les conducteurs déclarés coupables d’une infraction liée à la
conduite avec facultés affaiblies en vertu du Code criminel. Les conducteurs ayant
plus d’une déclaration de culpabilité situant dans la fourchette « Warn » (attention)
seront tenus de participer au programme de sensibilisation sur l’alcool et (ou) de
traitement de l’alcoolisme. Si votre permis de conduire a été suspendu en raison
d’une infraction au Code criminel, il demeurera suspendu jusqu’à ce que vous ayez
satisfait aux exigences en matière de mesures correctives.
Conduite en période de suspension
Il est strictement interdit de conduire pendant que votre permis est suspendu. Si
vous êtes reconnu coupable de conduite avec un permis suspendu en raison d’une
infraction au Code de la route, vous serez passible d’une amende dans de milliers
de dollars. Le tribunal peut vous condamner à une peine d’emprisonnement de six
mois. La période de suspension de votre permis sera prolongée de six mois.
les personnes conduisant un véhicule alors que leur permis de conduire est
suspendu en vertu du Code de la route
tous les conducteurs dont le taux d’alcoolémie est supérieur à 0,08 ou qui ne
se soumettent pas ou refusent de se soumettre à un ordre d’un agent de
police en vertu du Code criminel
Si l’on vous arrête pendant que vous conduisez un véhicule alors que votre permis
a été suspendu en raison d’une infraction au Code criminel, le véhicule que vous
conduisez sera mis en fourrière pendant au moins 45 jours. Ces mises en fourrière
s’appliquent qu’il s’agisse d’un véhicule que vous avez emprunté à un ami ou à un
membre de votre famille, d’un véhicule utilisé par affaires ou pour votre travail ou
d’un véhicule loué. Le propriétaire du véhicule doit payer les coûts de remorquage
et d’entreposage avant que le véhicule ne lui soit rendu.
Aux termes du Programme de mise en fourrière des véhicules, il incombe aux
propriétaires de véhicules de s’assurer qu’aucune personne conduisant leurs
véhicules ne fait l’objet d’une suspension. Les personnes qui louent des véhicules
peuvent déterminer si un permis de conduire est valide en composant le
1 900 565-6555 ou en consultant le site www.mto.gov.on.ca
(http://www.mto.gov.on.ca) . On peut également obtenir le résumé du dossier d’un
conducteur dans l’un des centres ServiceOntario. Des frais nominaux sont exigés
pour vérifier la validité d’un permis.
Dans les cas où il y a une possibilité de conduite avec facultés affaiblies par la
drogue ou une combinaison d’alcool et de drogue, un agent de police peut exiger
au conducteur :
Si vous êtes âgé de 21 ans ou moins et que vous êtes titulaire d’un permis, vous ne
devez pas conduire si vous avez consommé de l’alcool. Votre taux d’alcoolémie doit
être de zéro.
Alcool
La police peut arrêter tout conducteur pour déterminer si un alcootest ou un test
de dépistage de drogues est requis. Elle peut également effectuer des contrôles
routiers. Lorsqu’un agent de police vous arrête, il peut vous demander de souffler
dans un appareil qui détecte la présence d’alcool dans votre haleine ou de subir
des épreuves de coordination des mouvements.
Si vous ne pouvez pas donner d’échantillon d’haleine ou qu’il est impossible d’en
obtenir un, l’agent de police peut vous demander de fournir un échantillon de
sang. L’agent de police peut également vous demander de fournir un échantillon
de sang, de liquide buccal ou d’urine. Si vous ne vous soumettez pas ou refusez de
vous soumettre à l’une ou l’autre de ces demandes, des accusations seront portées
contre vous en vertu du Code criminel.
Drogues
Vous êtes passible de sanctions en vertu du Code criminel et du Code de la route si
vos facultés sont affaiblies par l’alcool ou par une drogue lorsque vous êtes au
volant. Dans les cas où il y a une possibilité de conduite avec facultés affaiblies par
la drogue ou une combinaison d’alcool et de drogue, un agent de police peut exiger
que le conducteur subisse des épreuves de coordination des mouvements et se
soumette à une évaluation pour déterminer s’il a consommé de la drogue, puis lui
demander de fournir un échantillon de sang, de salive ou d’urine. Si vous ne vous
soumettez pas ou refusez de vous soumettre à l’une ou l’autre de ces demandes,
des accusations seront portées contre vous en vertu du Code criminel.
Certains médicaments prescrits par votre médecin ou en vente libre peuvent nuire
à votre capacité de conduire. Voici quelques points à ne pas oublier :
Lorsque vous prenez des médicaments délivrés sur ordonnance ou que vous
recevez des injections contre les allergies, demandez à votre médecin quels en
sont les effets secondaires (étourdissements, vision brouillée, nausée,
somnolence) qui pourraient nuire à votre conduite.
Lisez les renseignements qui figurent sur l’emballage des médicaments que
vous achetez en vente libre incluant les pilules pour le rhume, les allergies, les
sédatifs et les pilules minceur.
Les peines associées aux déclarations de culpabilité pour conduite avec facultés
affaiblies causant des blessures ou la mort sont encore plus strictes. Si vous êtes
reconnu coupable de conduite avec facultés affaiblies ayant causé des lésions
corporelles, vous pouvez être condamné à une peine d’emprisonnement maximal
de 14 ans. La conduite avec facultés affaiblies ayant causé la mort peut entraîner
une peine d’emprisonnement à vie.
Si vous conduisez après avoir consommé de l’alcool et que vous êtes impliqué dans
une collision, vous pouvez subir de graves blessures ou en causer à autrui. Votre
compagnie d’assurance pourrait ne pas rembourser vos frais médicaux ou de
réadaptation, ou les dommages à votre véhicule ou à celui de l’autre personne.
Votre prime d’assurance pourrait aussi augmenter considérablement. Enfin, vous
pourriez devoir payer d’importants frais juridiques.
Si vous devez conduire dans le cadre de votre travail, la suspension de votre permis
de conduire pourrait aussi vous coûter votre emploi.
Si vous n’avez pas fait cette entrevue avant la fin de votre période de suspension
en vertu du Code criminel, votre permis demeurera suspendu jusqu’à ce que vous
ayez satisfait aux exigences en matière de mesures correctives.
Résumé
À la fin du présent chapitre, vous devriez connaître :
Votre véhicule
Tous les véhicules automobiles qui circulent sur les routes de l’Ontario doivent être
immatriculés, assurés et entretenus de manière à respecter certaines normes
élémentaires de sécurité. Si vous possédez un véhicule, vous devez vous assurer
qu’il satisfait aux exigences. Les personnes qui achètent et vendent des véhicules
ont également certaines obligations.
Remorquage (https://www.ontario.ca/fr/document/guide-officiel-de-
lautomobiliste/remorquage)
Si vous faites l’entretien de votre véhicule selon les bonnes habitudes et en suivant
les étapes décrites ci-après, il sera sécuritaire et en bon état.
Bonnes habitudes
Illustration 5-1
Les bonnes habitudes sont des choses à faire lorsque vous conduisez un véhicule.
Si vous repérez un problème ou une défaillance, vous devez envisager un examen
plus approfondi ou une intervention, y compris l’inspection et la réparation de
votre véhicule par un mécanicien qualifié. Le manuel du propriétaire du véhicule
comporte souvent de l’information détaillée sur ce qu’il faut examiner en
inspectant votre véhicule et comment régler des problèmes mineurs.
Dommages récents
lorsque le moteur est froid, ouvrez le capot et vérifiez les niveaux d’huile et de
liquide de refroidissement, recherchez les défauts manifestes des courroies et
des tuyaux, ainsi que les signes de fuites potentielles. Le manuel du
propriétaire de votre véhicule fournit plus d’information sur ce qu’il faut
vérifier et inspecter;
Entretien régulier
Les fabricants de véhicules établissent un calendrier d’entretien régulier pour que
les véhicules tournent en douceur. L’entretien a normalement lieu lorsque le
véhicule a parcouru un certain kilométrage ou périodiquement, selon la première
éventualité. Le manuel du propriétaire du véhicule donne plus de détails.
L’entretien régulier comprend la vidange d’huile et le remplacement du filtre, la
vérification et la vidange d’autres liquides, le remplacement du filtre à air et du
filtre à carburant, la rotation des pneus et l’inspection des freins. Un entretien
mécanique plus poussé, comme le réglage du moteur et le remplacement de la
courroie de distribution, peut devoir être effectué périodiquement.
Entretien d’hiver
Un véhicule bien entretenu démarre généralement dans toutes les conditions
climatiques.
Transportez avec vous certains articles en cas d’urgence : une pelle, des torches
d’avertissement ou des fusées éclairantes de secours, une couverture et une
chaîne de traction. Apportez toujours une provision supplémentaire de liquide de
lave-glace et remplissez le contenant au besoin.
Pneus
Diagram 5-2
Le type de pneus et la façon dont ils sont fabriqués sont de la plus haute
importance pour la traction, le kilométrage et la sécurité. Ne l’oubliez pas lorsque
vous achetez des pneus et vérifiez le manuel du propriétaire ou le guide du
fabricant de pneus pour voir ce qu’ils recommandent.
Les pneus doivent être conformes aux normes prévues par la Loi sur la sécurité
automobile du Canada. Les pneus se détériorent avec le temps, même lorsqu’on ne
les utilise pas. Des pneus âgés ont une traction réduite et sont plus enclins à se
fissurer et, conséquemment, à défaillir sans prévenir. Les pneus ne devraient pas
avoir plus de dix ans.
Les pneus installés sur un véhicule ne doivent pas être plus petits que la taille
minimale indiquée par le fabricant du véhicule, ni être si grands qu’ils touchent
la carrosserie et rendent la conduite dangereuse.
Afin d’obtenir une meilleure traction en hiver, il est préférable d’installer des
pneus d’hiver ou des pneus toutes saisons ayant la même surface de contact
aux quatre roues.
Si vous habitez dans le Nord de l’Ontario, vous pouvez légalement utiliser des
pneus à clous sur votre véhicule. Des études ont démontré que les pneus à
clous sont plus efficaces que les autres types de pneus quand la chaussée est
glacée, et particulièrement quand la glace est humide. Dans l’ensemble, les
pneus d’hiver ont une meilleure performance que les pneus quatre saisons
ordinaires en hiver.
Vous devez prouver que votre véhicule est assuré avant de l’immatriculer et de
renouveler votre immatriculation.
Immatriculation
L’immatriculation des véhicules comprend les plaques et un certificat
d’immatriculation. En Ontario, les plaques d’immatriculation sont affectées au
propriétaire et non au véhicule. Par conséquent, lorsque vous vendez un véhicule
ou le changez, vous devez enlever les plaques. Si vous n’avez pas l’intention de les
utiliser pour un autre véhicule, vous pouvez les remettre à un centre
ServiceOntario.
Nouveaux résidents
Les nouveaux résidents de l’Ontario ont 30 jours pour faire immatriculer leur
véhicule. Pour obtenir un certificat d’immatriculation et des plaques de l’Ontario,
présentez-vous à un centre ServiceOntario. Vous devrez avoir en votre possession :
un certificat de sécurité;
Remorquage
Le présent chapitre vous indique ce que vous devez savoir pour tirer une remorque
avec une voiture, une fourgonnette ou une camionnette en Ontario. Cela inclut les
exigences relatives à l’immatriculation et au permis de conduire, à la taille et aux
caractéristiques des remorques, ainsi que des conseils de sécurité à suivre quand
vous tirez une remorque.
Avant de tenter de tirer une remorque, tenez compte de la taille, de la puissance et
de l’état de votre véhicule. Assurez-vous qu’il est capable de tirer à la fois la
remorque et la charge que vous avez l’intention de transporter, et que votre
remorque et votre attache respectent toutes les exigences énoncées dans ce
chapitre.
Les conducteurs font face à des défis uniques lorsqu’ils tirent une remorque. Près
de la moitié des collisions déclarées survenues lors du remorquage d’un véhicule
récréatif impliquaient un seul véhicule. L’autre 20 % de ces collisions impliquaient
un choc arrière. Lors des collisions pour lesquelles on a déterminé que le
conducteur avait commis une erreur, environ 30 % des conducteurs avaient perdu
la maîtrise de leur véhicule.
Permis
Vous devez posséder un permis de conduire valide (catégorie G1, G2 ou G) ou un
permis de conduire de catégorie supérieure pour tirer une remorque, dont le poids
brut ne doit pas dépasser 4 600 kilogrammes. Si votre remorque et sa charge
dépassent la taille et le poids précisés dans le Code de la route, vous pourriez avoir
besoin d’un permis de conduire de catégorie supérieure ou d’un permis pour
véhicule de dimensions exceptionnelles afin de la remorquer. Le permis pour
véhicule ou charge de dimensions/poids exceptionnels est disponible dans certains
centres ServiceOntario.
Il est interdit par la loi de tirer plus d’une remorque à l’aide d’un véhicule autre
qu’un véhicule utilitaire.
Immatriculation de la remorque
Une remorque est considérée comme un véhicule distinct. Avant de pouvoir tirer
une remorque sur une voie publique, vous devez l’immatriculer et payer, une seule
fois, des droits d’immatriculation à un centre ServiceOntario. Quand vous
immatriculerez votre remorque, on vous remettra une plaque et un certificat
d’immatriculation. Fixez la plaque d’immatriculation à l’arrière de votre remorque
de façon qu’elle soit clairement visible. Ayez toujours votre certificat
d’immatriculation (ou une copie) sur vous pour pouvoir le montrer à un policier qui
vous le demande.
Freins
Si votre remorque a un poids brut de remorque, soit le poids de la remorque et de
la charge, de 1 360 kg ou plus, elle doit être munie de freins assez puissants pour
l’arrêter et la retenir.
Feux
Votre remorque doit être munie :
d’un feu qui projette une lumière blanche sur la plaque d’immatriculation;
de deux réflecteurs rouges placés à l’arrière, aussi éloignés que possible l’un
de l’autre.
Si la largeur de votre remorque dépasse 2,05 mètres, elle doit aussi comporter :
deux feux de gabarit jaunes, soit un sur chaque côté à l’avant, aussi éloignés
que possible l’un de l’autre, pour indiquer aux conducteurs s’approchant en
sens inverse la largeur de votre remorque;
deux feux de gabarit, ou réflecteurs, rouges sur chaque côté à l’arrière, aussi
éloignés que possible l’un de l’autre, pour indiquer aux conducteurs
s’approchant de votre véhicule la largeur de votre remorque.
Votre remorque doit avoir des garde-boue, des ailes et des bavettes ou être conçue
de façon à ne pas éclabousser ou arroser les véhicules circulant derrière vous.
Si la charge de votre remorque bloque votre vision à l’arrière, vous devez avoir des
rétroviseurs supplémentaires qui vous permettent de voir clairement la route à
l’arrière. Chargez votre remorque avec soin pour que rien ne se détache ou tombe
pendant que vous roulez.
Attacher la remorque
Votre remorque doit être munie de deux dispositifs d’attelage de sorte que, si l’un
d’entre eux se détache, la remorque demeurera fixée à votre véhicule.
Si vous utilisez des chaînes, elles doivent être croisées sous la flèche d’attelage
pour éviter que celle-ci ne tombe sur la route si l’attache principale se sépare
accidentellement. Les crochets fermoirs pour chaînes doivent être munis de
loquets ou de dispositifs qui ne risquent pas de se détacher accidentellement.
Passagers interdits
Il est interdit de transporter des passagers dans une remorque de quelque type
que ce soit, y compris celles utilisées pour transporter une maison ou un bateau,
pendant que vous la tirez.
Attelage de remorque
Utilisez un attelage de remorque de bonne qualité. La catégorie d’attelage de
remorque dépend du poids brut de votre remorque, soit le poids total de la
remorque et de la charge. Assurez-vous d’utiliser un attelage convenant au poids
de votre remorque. Il doit être fixé à votre véhicule de façon sécuritaire,
conformément aux recommandations du fabricant.
La boule d’attache doit être installée de façon que la remorque, une fois attachée
et l’attache resserrée, soit à niveau et ne penche pas sur un côté. Si l’attache
pousse l’arrière de votre véhicule vers le bas, vous pourriez devoir utiliser un
attelage de remorque qui égalise la charge. Vous pouvez aussi déplacer une partie
de la charge vers l’arrière de la remorque pour réduire la charge exercée sur
l’arrière de votre véhicule.
En plus de la boule et de l’attelage, vous devez utiliser des chaînes ou des câbles de
sécurité suffisamment solides pour retenir la remorque et la charge si la boule et
l’attelage se détachent accidentellement.
Chargement de la remorque
Illustration 5-4-1
Lorsque vous chargez la remorque, arrimez la charge à l’intérieur et à l’extérieur de
la remorque. Il est interdit d’avoir une charge qui peut se détacher ou tomber. Ne
surchargez pas votre remorque. Trop de poids dans la remorque peut nuire à votre
véhicule et endommager vos pneus, votre essieu et le roulement de moyeu. Si vous
transportez un bateau sur une remorque, ne placez pas de charge dans le bateau à
moins que votre remorque ne soit conçue et équipée pour supporter ce poids
supplémentaire.
Il est très important de bien répartir la charge de la remorque. En général, une plus
grande partie de la charge doit se trouver devant l’essieu de la remorque afin que
la pression exercée sur l’attelage soit adéquate. L’attelage doit supporter entre cinq
et dix pour cent du poids total de la remorque, en respectant la limite de poids
indiquée sur l’attelage. Si la charge est mal répartie, la remorque pourrait osciller
ou zigzaguer. De plus, la boule et l’attelage pourraient se détacher, surtout si une
trop grande partie de la charge se trouve à l’arrière de la remorque.
Les charges lourdes et mal réparties peuvent pousser l’arrière de votre véhicule
vers le bas, en soulever l’avant et nuire à votre capacité de le conduire,
particulièrement si la chaussée est mouillée ou glissante. Elles peuvent également
affecter le rayonnement de vos phares et vos feux de croisement, et ainsi aveugler
les conducteurs approchant en sens inverse. L’alignement de vos rétroviseurs peut
aussi être touché.
Prendre la route
Avant de prendre la route, vérifiez l’attelage, les roues, les pneus et les feux de la
remorque, ainsi que la répartition de la charge et assurez-vous qu’elle est bien
arrimée. Vérifiez également la pression des pneus lorsque la remorque est chargée
pendant que les pneus sont froids. Quand vous prenez la route, accélérez
graduellement. Roulez lentement et prudemment.
Courbes et virages
Demeurez près du milieu de votre voie quand vous négociez une courbe. Quand
vous faites un virage à droite, faites attention à la circulation. Regardez dans votre
rétroviseur droit. Signalez votre intention de tourner et ralentissez. Si la courbe est
serrée, avancez jusqu’à ce que les roues avant de votre véhicule dépassent
nettement la courbe avant de tourner à droite.
Ralentissement et arrêt
Si vous vous arrêtez brusquement, la remorque pourrait se mettre en portefeuille
ou glisser sur les côtés ou la charge pourrait se déplacer. Pour éviter les arrêts
brusques, laissez une plus grande distance entre votre véhicule et celui qui vous
précède. Ne circulez pas dans les voies rapides et roulez à une vitesse qui vous
permet de ralentir et de vous arrêter doucement dans toutes les situations.
Dépasser
Vous ne pourrez pas accélérer aussi rapidement si vous tirez une remorque. De
plus, il vous faudra plus d’espace car votre véhicule est beaucoup plus long
lorsqu’une remorque y est fixée. Avant de dépasser, assurez-vous que vous avez
assez de temps et d’espace pour le faire. Après avoir dépassé le véhicule, laissez
plus d’espace avant de vous ranger dans la voie. Ne vous rangez pas dans la voie
trop tôt, car cela pourrait faire osciller votre remorque, qui sera alors plus difficile à
maîtriser.
Se faire dépasser
Si vous retardez la circulation, allumez vos clignotants, rangez-vous sur le côté et
laissez les autres véhicules passer. Lorsqu’ils roulent à vitesse élevée, les camions
et les autobus créent une turbulence intense derrière eux. Si un gros camion ou un
autobus vous dépasse, il se peut que cette turbulence pousse votre remorque sur
le côté, ce qui vous en fera perdre la maîtrise. Dans ce cas, ne freinez pas. Ramenez
doucement votre véhicule et votre remorque dans la bonne position. Si vous
accélérez légèrement, cela pourrait faciliter la manœuvre.
Marche arrière
Reculez très lentement et demandez à une personne à l’extérieur du véhicule de
vous diriger. Faites une série de petits virages pour diriger votre véhicule. Il est
conseillé de pratiquer cette manœuvre dans un stationnement vide jusqu’à ce que
vous vous sentiez sûr(e) de vous.
Pour reculer vers la droite, tournez le volant vers la gauche. L’avant de la remorque
ira à gauche, mais l’arrière virera vers la droite. Pour reculer vers la gauche, tournez
le volant vers la droite. L’avant du véhicule ira à droite, mais l’arrière virera vers la
gauche.
Tirer un véhicule en panne
Si votre véhicule tombe en panne, demandez l’aide d’une remorqueuse. Si vous
devez utiliser un autre véhicule pour le remorquage, allumez les feux
d’avertissement ou les feux de détresse et assurez-vous que les véhicules sont bien
attachés ensemble. Il faut qu’une personne prenne place dans le véhicule en
panne et appuie sur le frein pour garder le câble de remorquage tendu. Si le
moteur ne fonctionne pas, il ne faut pas remorquer le véhicule si ce dernier est
muni de freins et d’une direction assistés. En effet, dans ce cas, il est difficile de
freiner et de diriger le véhicule. Le remorquage peut donc causer une collision.
Résumé
À la fin de la présente section, vous devriez connaître :
Les vérifications que vous devez effectuer sur votre véhicule : vérifications
quotidiennes et hebdomadaires, entretien à intervalles réguliers et pour la
conduite d’hiver
Comment acheter les bons pneus pour votre véhicule et savoir quand ils
doivent être remplacés
Les techniques pour conduire un véhicule auquel une remorque est attachée
d. Freiner à fond.
c. En aucun cas.
3. Que devez-vous faire avant de vous engager sur une route à partir d’un
chemin privé ou d’une entrée?
a. Accélérer afin que l’autre conducteur n’ait pas besoin de vous dépasser.
6. Lorsque vous vous demandez si vous devriez faire demi-tour, vous devriez
d’abord déterminer :
b. S’il y a des arbres, des prises d’eau d’incendie ou des poteaux près du bord de
la route.
8. En tout temps, vous devriez rouler à une vitesse qui vous permet de :
Dans le cadre de l’examen pratique de niveau 2, vous devrez conduire sur une
autoroute. Avant l’examen, vous devrez remplir et signer une déclaration
d’expérience de conduite sur autoroute confirmant que vous avez assez
d’expérience de conduite sur les autoroutes pour faire l’examen pratique. Vous
devrez y indiquer combien de fois au cours des trois mois précédant l’examen vous
avez conduit sur une autoroute ou sur une route où la limite de vitesse est d’au
moins 80 km/h. Vous devez indiquer également la distance moyenne que vous
avez parcourue pour chaque déplacement (p. ex., moins de 5 km, entre 5 et 15 km,
plus de 15 km). Les autoroutes comprennent les suivantes : 400, 401, 402, 403, 404,
405, 406, 407, 409, 410, 416, 417, 420, 427, autoroute Queen Elizabeth (QEW),
autoroute Don Valley (DVP), autoroute Gardiner, autoroute E.C. Row et autoroute
Conestoga. Si vous n’avez pas assez d’expérience de conduite, l’examinateur devra
déclarer l’examen « inadmissible » et l’annuler. Vous perdrez 50 % des droits que
vous avez acquittés pour l’examen pratique. Pour prendre un nouveau rendez-vous
pour effectuer l’examen, vous devrez payer les 50 % des droits relatifs à l’examen
pratique que vous avez perdus quand le premier examen a été déclaré
inadmissible. Assurez-vous de posséder suffisamment d’expérience de conduite
sur les autoroutes avant de prendre un nouveau rendez-vous pour votre examen.
Jusqu’à nouvel ordre, l’examen pratique G n’inclura pas les parties suivantes
qui sont déjà été abordées dans l’examen pratique G2 :
stationnement parallèle
virage en 3 manœuvres
la conduite sur les routes principales et les voies rapides, y compris les
manœuvres d’intégration et de sortie de la circulation, le maintien d’une
vitesse et d’une distance appropriées, la signalisation et plus encore
les intersections
Illustration 6-1-1
Approche
Cette manœuvre de conduite commence lorsque l’examinateur vous dit de tourner
à gauche ou à droite et se termine au moment précédant votre entrée dans
l’intersection. Procédez comme suit :
Vérification de la circulation
Avant de ralentir, regardez autour de vous. Vérifiez la circulation derrière vous dans
les rétroviseurs. Si vous devez changer de voie, n’oubliez pas de vérifier votre angle
mort en regardant par-dessus votre épaule.
Voie
Déplacez-vous dans la voie la plus à gauche ou la plus à droite dès qu’elle est libre.
Clignotant
Signalez votre intention de tourner avant de ralentir à moins que des véhicules
n’attendent d’entrer sur la route en provenance de routes transversales ou
d’entrées situées entre l’endroit où vous êtes et l’intersection. Attendez d’avoir
passé ces entrées pour que les conducteurs ne pensent pas que vous voulez
tourner avant l’intersection.
Vitesse
Espace
Vous devrez faire cette manœuvre si vous ne pouvez effectuer votre virage sans
vous arrêter, soit parce que la voie est obstruée devant vous, soit parce qu’il y a un
panneau d’arrêt ou un feu rouge. Procédez comme suit :
Arrêt
Arrêtez-vous complètement. Ne laissez pas votre véhicule avancer ou reculer.
Lorsque la circulation le permet, avancez pour vérifier si la voie est libre ou pour
entreprendre le virage. Si vous devez vous arrêter après avoir dépassé la ligne
d’arrêt, ne reculez pas.
Espace
Lorsque vous vous arrêtez derrière un autre véhicule à une intersection, laissez
suffisamment d’espace pour pouvoir le dépasser sans avoir à reculer. En laissant
cet espace, vous vous protégerez de trois façons : vous pourrez contourner le
véhicule devant vous s’il tombe en panne; vous éviterez d’être projeté(e) contre le
véhicule devant en cas de collision par derrière et vous réduirez le risque de
collision si le véhicule devant vous recule.
Ligne d’arrêt
Roues
Lorsque vous attendez pour faire un virage à gauche, laissez les roues avant
droites. Si les roues sont braquées vers la gauche, votre véhicule pourrait être
projeté contre les véhicules venant en sens inverse. Lorsque vous attendez pour
faire un virage à droite, maintenez les roues droites si vous risquez de heurter des
piétons qui traversent l’intersection. Si vous êtes à une intersection importante, où
le trottoir épouse la courbe de la route, et que vous voulez tourner à droite, placez
votre véhicule dans l’angle de la courbe afin d’éviter qu’un autre véhicule ne vienne
se placer entre vous et le trottoir.
Effectuer le virage
Cette manœuvre comprend ce que vous devez faire lorsque vous effectuez un
virage. Procédez comme suit :
Vérification de la circulation
Si vous êtes arrêté(e) et attendez que le feu passe au vert ou que la voie soit libre,
vérifiez continuellement la circulation autour de vous. Avant d'entrer dans
l'intersection, regardez à gauche, devant et à droite afin de vous assurer que la voie
est libre. Si vous avez des doutes quant à la cession de passage, essayez d'établir
une communication visuelle avec les conducteurs près de vous ou avec les piétons.
S'il est possible qu'un autre véhicule vous dépasse pendant que vous tournez,
vérifiez votre angle mort avant d'amorcer le virage. Vous n'avez pas bien vérifié la
circulation si un autre véhicule ou un piéton a droit de passage et qu'il doit éviter
votre véhicule.
Deux mains
Servez-vous des deux mains pour tourner le volant dans un virage. C’est à une
intersection que la circulation présente le plus de risques. En gardant les deux
mains sur le volant, vous conserverez la maîtrise de votre véhicule au moment où
vous en aurez le plus besoin. La seule exception à cette règle s’applique aux
personnes ayant un handicap les empêchant d’utiliser leurs deux mains.
Vitesses
Vitesse
Lorsque la voie est libre, avancez dans les quatre ou cinq secondes suivantes.
Effectuez le virage à une vitesse stable, en accélérant après en être sorti(e).
Conduisez suffisamment lentement pour conserver la maîtrise de votre véhicule
sans ralentir la circulation.
Virage large/serré
Tournez dans la voie correspondante de la route transversale sans empiéter sur les
lignes indiquées sur la chaussée ni sur les bordures.
Compléter le virage
Cette manœuvre met fin au virage. Elle débute lorsque vous entrez sur la route
transversale et se termine lorsque vous reprenez une vitesse normale. Procédez
comme suit :
Voie
Vérification de la circulation
Lorsque vous reprenez une vitesse normale, vérifiez l’état de la circulation sur la
nouvelle route en regardant dans vos rétroviseurs.
Vitesse
Illustration 6-2-1
Approche
Cette manœuvre de conduite est effectuée aux intersections où vous devez vous
arrêter. Elle débute à l’endroit où vous pouvez apercevoir l’intersection et se
termine tout juste avant que nous n’y entriez. Assurez-vous de procéder comme
suit :
Vérification de la circulation
Vitesse
Espace
Arrêt
Cette manœuvre comporte les mesures à prendre lorsque vous êtes arrêté(e) et
que vous attendez de traverser l’intersection. Procédez comme suit :
Arrêt
Espace
Lorsque vous vous arrêtez derrière un autre véhicule à une intersection, laissez
suffisamment d’espace pour pouvoir le dépasser sans avoir à reculer. En laissant
cet espace, vous vous protégerez de trois façons : vous pourrez contourner le
véhicule devant vous s’il tombe en panne; vous éviterez d’être projeté(e) contre le
véhicule devant en cas de collision par derrière et vous réduirez le risque de
collision si le véhicule devant vous recule.
Ligne d’arrêt
Traverser l’intersection
Cette manœuvre comprend ce que vous devez faire lorsque vous traversez
l’intersection et que vous reprenez une vitesse normale. Assurez-vous de faire ce
qui suit :
Vérification de la circulation
Si vous êtes arrêté(e) et attendez que le feu passe au vert ou que la voie soit libre,
vérifiez continuellement la circulation autour de vous. Avant d’entrer dans
l’intersection, regardez à gauche, devant et à droite afin de vous assurer que la voie
est libre. Si vous avez des doutes quant à la cession de passage, essayez d’établir
une communication visuelle avec les conducteurs près de vous ou avec les piétons.
Vous n’avez pas bien vérifié la circulation si un autre véhicule ou un piéton a droit
de passage et qu’il doit éviter votre véhicule.
Deux mains
Conservez les deux mains sur le volant lorsque vous traversez une intersection.
C’est à une intersection que la circulation présente le plus de risques. En gardant
les deux mains sur le volant, vous conserverez la maîtrise de votre véhicule au
moment où vous en aurez le plus besoin. La seule exception à cette règle
s’applique aux personnes ayant un handicap les empêchant d’utiliser leurs deux
mains.
Vitesses
Vérification de la circulation
Lorsque vous reprenez une vitesse normale, vérifiez dans vos rétroviseurs l’état de
la circulation après avoir traversé l’intersection.
Vitesse
Lorsque la voie est libre, avancez dans les quatre ou cinq secondes suivantes.
Reprenez une vitesse normale en accélérant progressivement pour vous insérer
dans la circulation. Lorsqu’il y a peu de circulation, accélérez modérément. Si la
circulation est dense, il se peut que vous ayez à accélérer plus rapidement. Dans un
véhicule à boîte de vitesses manuelle, changez de vitesse à mesure que vous
accélérez.
Intersection à priorité
Illustration 6-3-1
Approche
Vérification de la circulation
Vitesse
Conservez la même vitesse lorsque vous traversez une intersection à moins qu’il
n’y ait une possibilité que des véhicules traversent l’intersection devant vous. Le cas
échéant, ralentissez ou gardez le pied au-dessus de la pédale du frein, prêt(e) à
ralentir ou à arrêter. Assurez-vous qu’il n’y a pas de piétons sur le point de
traverser l’intersection ni de véhicules arrivant à l’intersection ou approchant
rapidement.
Espace
Traverser l’intersection
Cette manœuvre se compose des gestes posés à partir du moment où vous entrez
dans l’intersection jusqu’à ce que vous l’ayez traversée et que vous ayez repris une
vitesse normale. Procédez comme suit :
Voie
Ne dépassez pas les lignes indiquées sur la chaussée et ne changez pas de voie
dans l’intersection. Si votre voie est obstruée par un véhicule tournant à gauche ou
par un véhicule entrant dans l’intersection en provenance de la droite, ralentissez
ou arrêtez-vous plutôt que de le contourner.
Deux mains
Conservez les deux mains sur le volant lorsque vous traversez une intersection.
C’est à une intersection que la circulation présente le plus de risques. En gardant
les deux mains sur le volant, vous conserverez la maîtrise de votre véhicule au
moment où vous en aurez le plus besoin. La seule exception à cette règle
s’applique aux personnes ayant un handicap les empêchant d’utiliser leurs deux
mains.
Vitesses
Vérification de la circulation
Autoroute
Illustration 6-4-1
Vérification de la circulation
Lorsque vous roulez sur la bretelle d’accès et que vous apercevez la circulation sur
l’autoroute approchant de l’arrière, vérifiez vos rétroviseurs et votre angle mort
pour trouver un endroit où vous pourrez vous engager sur l’autoroute en toute
sécurité. Au même moment, surveillez les véhicules devant vous sur la bretelle
d’accès et restez à une bonne distance d’eux. Continuez de surveiller ce qui se
passe devant et regardez dans vos rétroviseurs et par-dessus votre épaule pour
vérifier votre angle mort jusqu’à ce que vous puissiez vous insérer dans la
circulation sans danger.
Clignotant
Si vous ne l’avez pas déjà fait, signalez votre intention de passer à gauche dès que
les conducteurs sur l’autoroute peuvent apercevoir votre véhicule sur la bretelle
d’accès.
Espace
Lorsque vous êtes sur la bretelle d’accès et que vous vous insérez dans la
circulation de l’autoroute, laissez une distance minimale correspondant à deux ou
trois secondes derrière le véhicule qui vous précède. Choisissez de vous insérer
dans la circulation à un moment où vous ne vous trouvez pas à côté d’un autre
véhicule ni dans son angle mort. Si la circulation est dense ou que la vitesse de
circulation est tellement rapide qu’il est difficile de conserver une distance idéale
entre votre véhicule et celui qui vous précède, roulez à une vitesse vous permettant
de conserver la meilleure distance possible. Lorsque vous roulez sur la bretelle
d’accès et sur la voie d’accélération, restez à l’intérieur des lignes indiquées sur la
chaussée.
Vitesse
Dans la courbe de la bretelle d’accès, n’allez pas trop vite afin que les objets et les
personnes dans votre véhicule ne soient pas poussés par la force créée en prenant
la courbe. Lorsque vous roulez dans la voie d’accélération, accélérez jusqu’à ce que
vous atteigniez la vitesse des autres véhicules sur l’autoroute et insérez-vous
doucement dans la circulation.
Extinction du clignotant
Éteignez votre clignotant dès que vous vous êtes inséré(e) dans la circulation de
l’autoroute.
Cette manœuvre permet de vérifier ce que vous devez faire lorsque vous roulez sur
l’autoroute, mais elle ne comprend pas l’insertion dans la circulation, ni le
changement de voie, ni la sortie. Procédez comme suit :
Vérification de la circulation
Vitesse
Espace
Sortir de l’autoroute
Cette manœuvre débute lorsque vous roulez dans la voie la plus à droite de
l’autoroute et que vous voyez la sortie que vous voulez emprunter. Elle se termine
lorsque vous atteignez la fin de la bretelle de sortie. N’oubliez pas de faire ce qui
suit :
Vérification de la circulation
Avant d’entrer dans la voie de sortie, regardez à gauche et à droite, puis dans vos
rétroviseurs. S’il y a une voie à votre droite, comme une voie d’accélération d’une
bretelle d’accès ou une voie d’accotement pavée, n’oubliez pas de vérifier votre
angle mort.
Clignotant
Signalez votre intention de quitter l’autoroute avant d’entrer dans la voie de sortie.
Voie de sortie
Vitesse
Espace
Changement de voie
Illustration 6-5-1
Cette manœuvre débute lorsque vous cherchez un endroit pour changer de voie et
se termine lorsque vous avez effectué votre changement de voie. N’oubliez pas de
faire ce qui suit :
Vérification de la circulation
Clignotant
Espace
Laissez une distance minimale correspondant à deux ou trois secondes derrière le
véhicule qui vous précède. S’il y a une voie à côté de celle que vous avez choisie,
assurez-vous de ne pas vous engager dans la voie à côté d’un autre véhicule ou
dans son angle mort.
Vitesse
Changement
Deux mains
Conservez les deux mains sur le volant lorsque vous changez de voie afin de garder
la maîtrise de votre véhicule. La seule exception à cette règle s’applique aux
personnes ayant un handicap les empêchant d’utiliser leurs deux mains.
Extinction du clignotant
Illustration 6-6-1
Approche
Cette manœuvre débute lorsque l’examinateur vous dit de vous arrêter et prend
fin lorsque votre véhicule s’est immobilisé. Assurez-vous de procéder comme suit :
Vérification de la circulation
Avant de ralentir, regardez dans vos rétroviseurs et vérifiez (en consultant les
panneaux) s’il est permis de vous arrêter au bord de la route. Vérifiez ensuite l’état
de la circulation devant et derrière votre véhicule. Un espace de 150 mètres dans
les deux directions est suffisant pour effectuer la manœuvre en toute sécurité. S’il
est possible que d’autres véhicules ou des piétons vous dépassent à droite, vérifiez
votre angle mort de ce côté avant de vous ranger sur le bord de la route.
Clignotant
Signalez votre intention avant de ralentir à moins que des véhicules n’attendent
d’entrer sur la route en provenance de routes transversales ou d’entrées situées
entre l’endroit où vous êtes et celui où vous voulez vous arrêter. Attendez d’avoir
passé ces entrées afin que les conducteurs ne pensent pas que vous voulez
tourner avant l’endroit où vous désirez vous arrêter.
Vitesse
Position
Arrêt
Cette manœuvre comprend ce que vous devez faire lorsque vous êtes arrêté(e).
N’oubliez pas de procéder comme suit :
Clignotant
Stationnement
Reprendre la route
Départ
Clignotant
Vérification de la circulation
Tout juste avant de quitter votre position d’arrêt, regardez dans vos rétroviseurs et
dans votre angle mort du côté gauche.
Vitesse
Extinction du clignotant
Éteignez votre clignotant dès que vous êtes de retour sur la route.
Courbe
Cette manœuvre débute lorsque vous apercevez la courbe et se termine lorsque
vous en êtes sorti(e). Procédez comme suit :
Diagram 6-7-1
Vitesse
Voie
Lorsque vous entrez dans la courbe, essayez d’en fixer l’extrémité ou de voir le plus
loin possible. Vous pourrez ainsi maintenir une position constante au centre de la
voie du début à la fin. Si vous ne regardez que la route directement devant vous, il
est probable que vous oscillerez dans la voie, ce qui vous obligera à rectifier
constamment votre position.
Zone commerciale
Illustration 6-8-1
Cette manœuvre est effectuée dans une zone où la route est droite et où sont
situées un certain nombre d’entreprises. Assurez-vous de procéder comme suit :
Vérification de la circulation
Dans un quartier commercial, les véhicules et les piétons peuvent entrer sur la
route à bien d’autres endroits qu’aux intersections. Il peut s’agir par exemple de
l’entrée d’un commerce, d’un établissement ou d’un chantier de construction, d’un
passage pour piétons ou d’un passage à niveau. À tous ces endroits, regardez à
gauche et à droite afin de voir si des véhicules ou des piétons sont sur le point
d’entrer sur la route.
Lorsque vous conduisez, regardez dans vos rétroviseurs toutes les cinq à dix
secondes. Faites-le encore plus souvent dans une circulation dense ou si les
véhicules roulent à des vitesses différentes.
Voie
Roulez dans la voie présentant le moins de danger si vous ne faites que traverser le
quartier, généralement la voie de droite. Toutefois, si la voie de droite est obstruée
par la circulation ou si la bordure du trottoir présente de nombreux dangers, la
voie du centre peut s’avérer plus sûre. Restez au centre de la voie et à l’intérieur
des lignes indiquées sur la chaussée. Regardez devant vous afin de voir où vous
serez dans les 12 à 15 prochaines secondes et de prévoir des situations
dangereuses ou des obstacles que vous pouvez éviter en changeant de voie.
Vitesse
Espace
Zone résidentielle
Illustration 6-9-1
Cette manœuvre est effectuée dans une zone résidentielle ou rurale où la route est
droite. Procédez comme suit :
Vérification de la circulation
Sur une route résidentielle, surveillez les entrées d’écoles, les passages pour
piétons, les entrées, les trottoirs, ainsi que tous les autres endroits qui peuvent
présenter un danger pour la circulation. Sur une route rurale, surveillez les entrées
des résidences, des fermes, des entreprises et des industries. À tous ces endroits,
regardez à gauche et à droite afin de voir si des véhicules ou des piétons sont sur le
point d’entrer sur la route.
Regardez dans vos rétroviseurs toutes les cinq à dix secondes. Faites-le encore plus
souvent si la circulation est dense ou si les véhicules roulent à des vitesses
différentes.
Voie
Vitesse
Espace
Stationnement en file
Illustration 6-10-1
Approche
Cette manœuvre débute lorsque l’examinateur vous dit de garer votre véhicule et
se termine lorsque vous êtes arrêté(e) et prêt(e) à reculer dans l’espace de
stationnement. Procédez comme suit :
Vérification de la circulation
Clignotant
Signalez votre intention avant de ralentir à moins que des véhicules n’attendent
pour entrer sur la route en provenance de routes transversales ou d’entrées
situées entre l’endroit où vous êtes et votre point d’arrêt. Attendez d’avoir passé
ces entrées pour que les conducteurs ne pensent pas que vous allez tourner avant
de vous mettre en position pour stationner en file.
Vitesse
Arrêt
Stationnement
Cette manœuvre comprend tout ce que vous devez faire pour stationner en file.
N’oubliez pas de procéder comme suit :
Vérification de la circulation
Marche arrière
Commencez à reculer dans l’espace choisi en braquant votre volant du côté du
trottoir. Lorsque votre véhicule occupe la moitié de l’espace de stationnement,
reculez en redressant les roues pour les aligner avec le trottoir. Une fois dans
l’espace de stationnement, avancez ou reculez pour être entre les lignes indiquées
sur la chaussée ou pour laisser aux véhicules qui sont devant et derrière vous
assez d’espace pour partir. Ne heurtez pas le trottoir ni un autre véhicule lorsque
vous entrez dans l’espace de stationnement. S’il n’y a pas de trottoir, garez votre
véhicule loin de la circulation.
Stationnement
Départ
Clignotant
Vérification de la circulation
Vitesse
Extinction du clignotant
Approche
Illustration 6-11-1
Vérification de la circulation
Clignotant
Actionnez votre clignotant avant de ralentir à moins que des véhicules n’attendent
pour entrer sur la route en provenance de routes transversales ou d’entrées
situées entre l’endroit où vous êtes et votre point d’arrêt. Attendez d’avoir passé
ces entrées pour que les conducteurs ne pensent pas que vous voulez tourner.
Vitesse
Ralentissez progressivement. Dans un véhicule à boîte de vitesses manuelle, vous
pouvez rétrograder pendant que vous ralentissez. Ne laissez pas votre pied sur la
pédale d’embrayage.
Position
Faire demi-tour
Cette manœuvre comprend les gestes que vous posez pour faire demi-tour et se
termine lorsque vous êtes prêt(e) à rouler dans la direction opposée. Procédez
comme suit :
Vérification de la circulation
Regardez dans vos rétroviseurs et dans votre angle mort tout juste avant de
commencer à tourner. Attendez que la voie soit libre ou que la circulation se soit
interrompue pour vous laisser tourner. Chaque fois que vous vous arrêtez en
tournant, vérifiez la circulation dans les deux directions.
Clignotant
Faire demi-tour
Braquez votre volant à fond vers la gauche et avancez lentement vers le côté
gauche de la chaussée. Arrivé(e) à ce point, arrêtez-vous et passez en marche
arrière. Braquez votre volant à fond vers la droite en reculant lentement jusqu’à ce
que votre véhicule soit face à la nouvelle direction. Arrêtez et revenez en marche
avant. Utilisez toute la route pour faire votre demi-tour en ne reculant qu’une fois.
N’empiétez pas sur l’accotement de la route ni sur la bordure du trottoir lorsque
vous faites marche arrière.
Reprendre la route
Cette manœuvre débute lorsque vous avez fait demi-tour et que vous êtes prêt(e) à
avancer et se termine lorsque vous avez repris une vitesse normale. Assurez-vous
de procéder comme suit :
Vérification de la circulation
Vitesse
Illustration 6-1-1
Approche
Vérification de la circulation
Avant de ralentir, regardez autour de vous. Vérifiez la circulation derrière vous dans
les rétroviseurs. Si vous devez changer de voie, n’oubliez pas de vérifier votre angle
mort en regardant par-dessus votre épaule.
Voie
Déplacez-vous dans la voie la plus à gauche ou la plus à droite dès qu’elle est libre.
Clignotant
Signalez votre intention de tourner avant de ralentir à moins que des véhicules
n’attendent d’entrer sur la route en provenance de routes transversales ou
d’entrées situées entre l’endroit où vous êtes et l’intersection. Attendez d’avoir
passé ces entrées pour que les conducteurs ne pensent pas que vous voulez
tourner avant l’intersection.
Vitesse
Espace
Vous devrez faire cette manœuvre si vous ne pouvez effectuer votre virage sans
vous arrêter, soit parce que la voie est obstruée devant vous, soit parce qu’il y a un
panneau d’arrêt ou un feu rouge. Procédez comme suit :
Arrêt
Espace
Lorsque vous vous arrêtez derrière un autre véhicule à une intersection, laissez
suffisamment d’espace pour pouvoir le dépasser sans avoir à reculer. En laissant
cet espace, vous vous protégerez de trois façons : vous pourrez contourner le
véhicule devant vous s’il tombe en panne; vous éviterez d’être projeté(e) contre le
véhicule devant en cas de collision par derrière et vous réduirez le risque de
collision si le véhicule devant vous recule.
Ligne d’arrêt
Roues
Lorsque vous attendez pour faire un virage à gauche, laissez les roues avant
droites. Si les roues sont braquées vers la gauche, votre véhicule pourrait être
projeté contre les véhicules venant en sens inverse. Lorsque vous attendez pour
faire un virage à droite, maintenez les roues droites si vous risquez de heurter des
piétons qui traversent l’intersection. Si vous êtes à une intersection importante, où
le trottoir épouse la courbe de la route, et que vous voulez tourner à droite, placez
votre véhicule dans l’angle de la courbe afin d’éviter qu’un autre véhicule ne vienne
se placer entre vous et le trottoir.
Effectuer le virage
Cette manœuvre comprend ce que vous devez faire lorsque vous effectuez un
virage. Procédez comme suit :
Vérification de la circulation
Si vous êtes arrêté(e) et attendez que le feu passe au vert ou que la voie soit libre,
vérifiez continuellement la circulation autour de vous. Avant d'entrer dans
l'intersection, regardez à gauche, devant et à droite afin de vous assurer que la voie
est libre. Si vous avez des doutes quant à la cession de passage, essayez d'établir
une communication visuelle avec les conducteurs près de vous ou avec les piétons.
S'il est possible qu'un autre véhicule vous dépasse pendant que vous tournez,
vérifiez votre angle mort avant d'amorcer le virage. Vous n'avez pas bien vérifié la
circulation si un autre véhicule ou un piéton a droit de passage et qu'il doit éviter
votre véhicule.
Deux mains
Servez-vous des deux mains pour tourner le volant dans un virage. C’est à une
intersection que la circulation présente le plus de risques. En gardant les deux
mains sur le volant, vous conserverez la maîtrise de votre véhicule au moment où
vous en aurez le plus besoin. La seule exception à cette règle s’applique aux
personnes ayant un handicap les empêchant d’utiliser leurs deux mains.
Vitesses
Dans un véhicule à boîte de vitesses manuelle, ne changez pas de vitesse en
effectuant un virage. Si vous devez le faire, vous pouvez changer de vitesse tout de
suite après que le véhicule a commencé à se déplacer, mais avant qu’il ne soit dans
le virage. Vous pouvez également changer de vitesse dans une intersection
comptant plus de quatre voies pour éviter de ralentir la circulation. En général,
vous maîtriserez mieux votre véhicule si vous n’avez pas à changer de vitesse en
tournant.
Vitesse
Lorsque la voie est libre, avancez dans les quatre ou cinq secondes suivantes.
Effectuez le virage à une vitesse stable, en accélérant après en être sorti(e).
Conduisez suffisamment lentement pour conserver la maîtrise de votre véhicule
sans ralentir la circulation.
Virage large/serré
Tournez dans la voie correspondante de la route transversale sans empiéter sur les
lignes indiquées sur la chaussée ni sur les bordures.
Compléter le virage
Cette manœuvre met fin au virage. Elle débute lorsque vous entrez sur la route
transversale et se termine lorsque vous reprenez une vitesse normale. Procédez
comme suit :
Voie
Vérification de la circulation
Lorsque vous reprenez une vitesse normale, vérifiez l’état de la circulation sur la
nouvelle route en regardant dans vos rétroviseurs.
Vitesse
Reprenez une vitesse normale en accélérant progressivement pour vous insérer
dans la circulation. S’il y a peu de circulation, accélérez modérément. Si la
circulation est dense, il se peut que vous ayez à accélérer plus rapidement. Dans un
véhicule à boîte de vitesses manuelle, changez de vitesse à mesure que vous
accélérez.
Illustration 6-2-1
Approche
Cette manœuvre de conduite est effectuée aux intersections où vous devez vous
arrêter. Elle débute à l’endroit où vous pouvez apercevoir l’intersection et se
termine tout juste avant que nous n’y entriez. Assurez-vous de procéder comme
suit :
Vérification de la circulation
Vitesse
Espace
Arrêt
Cette manœuvre comporte les mesures à prendre lorsque vous êtes arrêté(e) et
que vous attendez de traverser l’intersection. Procédez comme suit :
Arrêt
Espace
Lorsque vous vous arrêtez derrière un autre véhicule à une intersection, laissez
suffisamment d’espace pour pouvoir le dépasser sans avoir à reculer. En laissant
cet espace, vous vous protégerez de trois façons : vous pourrez contourner le
véhicule devant vous s’il tombe en panne; vous éviterez d’être projeté(e) contre le
véhicule devant en cas de collision par derrière et vous réduirez le risque de
collision si le véhicule devant vous recule.
Ligne d’arrêt
Traverser l’intersection
Cette manœuvre comprend ce que vous devez faire lorsque vous traversez
l’intersection et que vous reprenez une vitesse normale. Assurez-vous de faire ce
qui suit :
Vérification de la circulation
Si vous êtes arrêté(e) et attendez que le feu passe au vert ou que la voie soit libre,
vérifiez continuellement la circulation autour de vous. Avant d’entrer dans
l’intersection, regardez à gauche, devant et à droite afin de vous assurer que la voie
est libre. Si vous avez des doutes quant à la cession de passage, essayez d’établir
une communication visuelle avec les conducteurs près de vous ou avec les piétons.
Vous n’avez pas bien vérifié la circulation si un autre véhicule ou un piéton a droit
de passage et qu’il doit éviter votre véhicule.
Deux mains
Conservez les deux mains sur le volant lorsque vous traversez une intersection.
C’est à une intersection que la circulation présente le plus de risques. En gardant
les deux mains sur le volant, vous conserverez la maîtrise de votre véhicule au
moment où vous en aurez le plus besoin. La seule exception à cette règle
s’applique aux personnes ayant un handicap les empêchant d’utiliser leurs deux
mains.
Vitesses
Vérification de la circulation
Lorsque vous reprenez une vitesse normale, vérifiez dans vos rétroviseurs l’état de
la circulation après avoir traversé l’intersection.
Vitesse
Lorsque la voie est libre, avancez dans les quatre ou cinq secondes suivantes.
Reprenez une vitesse normale en accélérant progressivement pour vous insérer
dans la circulation. Lorsqu’il y a peu de circulation, accélérez modérément. Si la
circulation est dense, il se peut que vous ayez à accélérer plus rapidement. Dans un
véhicule à boîte de vitesses manuelle, changez de vitesse à mesure que vous
accélérez.
Intersection à priorité
Illustration 6-3-1
Approche
Vérification de la circulation
Vitesse
Conservez la même vitesse lorsque vous traversez une intersection à moins qu’il
n’y ait une possibilité que des véhicules traversent l’intersection devant vous. Le cas
échéant, ralentissez ou gardez le pied au-dessus de la pédale du frein, prêt(e) à
ralentir ou à arrêter. Assurez-vous qu’il n’y a pas de piétons sur le point de
traverser l’intersection ni de véhicules arrivant à l’intersection ou approchant
rapidement.
Espace
Traverser l’intersection
Cette manœuvre se compose des gestes posés à partir du moment où vous entrez
dans l’intersection jusqu’à ce que vous l’ayez traversée et que vous ayez repris une
vitesse normale. Procédez comme suit :
Voie
Ne dépassez pas les lignes indiquées sur la chaussée et ne changez pas de voie
dans l’intersection. Si votre voie est obstruée par un véhicule tournant à gauche ou
par un véhicule entrant dans l’intersection en provenance de la droite, ralentissez
ou arrêtez-vous plutôt que de le contourner.
Deux mains
Conservez les deux mains sur le volant lorsque vous traversez une intersection.
C’est à une intersection que la circulation présente le plus de risques. En gardant
les deux mains sur le volant, vous conserverez la maîtrise de votre véhicule au
moment où vous en aurez le plus besoin. La seule exception à cette règle
s’applique aux personnes ayant un handicap les empêchant d’utiliser leurs deux
mains.
Vitesses
Vérification de la circulation
Autoroute
Illustration 6-4-1
Vérification de la circulation
Lorsque vous roulez sur la bretelle d’accès et que vous apercevez la circulation sur
l’autoroute approchant de l’arrière, vérifiez vos rétroviseurs et votre angle mort
pour trouver un endroit où vous pourrez vous engager sur l’autoroute en toute
sécurité. Au même moment, surveillez les véhicules devant vous sur la bretelle
d’accès et restez à une bonne distance d’eux. Continuez de surveiller ce qui se
passe devant et regardez dans vos rétroviseurs et par-dessus votre épaule pour
vérifier votre angle mort jusqu’à ce que vous puissiez vous insérer dans la
circulation sans danger.
Clignotant
Si vous ne l’avez pas déjà fait, signalez votre intention de passer à gauche dès que
les conducteurs sur l’autoroute peuvent apercevoir votre véhicule sur la bretelle
d’accès.
Espace
Lorsque vous êtes sur la bretelle d’accès et que vous vous insérez dans la
circulation de l’autoroute, laissez une distance minimale correspondant à deux ou
trois secondes derrière le véhicule qui vous précède. Choisissez de vous insérer
dans la circulation à un moment où vous ne vous trouvez pas à côté d’un autre
véhicule ni dans son angle mort. Si la circulation est dense ou que la vitesse de
circulation est tellement rapide qu’il est difficile de conserver une distance idéale
entre votre véhicule et celui qui vous précède, roulez à une vitesse vous permettant
de conserver la meilleure distance possible. Lorsque vous roulez sur la bretelle
d’accès et sur la voie d’accélération, restez à l’intérieur des lignes indiquées sur la
chaussée.
Vitesse
Dans la courbe de la bretelle d’accès, n’allez pas trop vite afin que les objets et les
personnes dans votre véhicule ne soient pas poussés par la force créée en prenant
la courbe. Lorsque vous roulez dans la voie d’accélération, accélérez jusqu’à ce que
vous atteigniez la vitesse des autres véhicules sur l’autoroute et insérez-vous
doucement dans la circulation.
Extinction du clignotant
Éteignez votre clignotant dès que vous vous êtes inséré(e) dans la circulation de
l’autoroute.
Cette manœuvre permet de vérifier ce que vous devez faire lorsque vous roulez sur
l’autoroute, mais elle ne comprend pas l’insertion dans la circulation, ni le
changement de voie, ni la sortie. Procédez comme suit :
Vérification de la circulation
Vitesse
Espace
Sortir de l’autoroute
Cette manœuvre débute lorsque vous roulez dans la voie la plus à droite de
l’autoroute et que vous voyez la sortie que vous voulez emprunter. Elle se termine
lorsque vous atteignez la fin de la bretelle de sortie. N’oubliez pas de faire ce qui
suit :
Vérification de la circulation
Avant d’entrer dans la voie de sortie, regardez à gauche et à droite, puis dans vos
rétroviseurs. S’il y a une voie à votre droite, comme une voie d’accélération d’une
bretelle d’accès ou une voie d’accotement pavée, n’oubliez pas de vérifier votre
angle mort.
Clignotant
Signalez votre intention de quitter l’autoroute avant d’entrer dans la voie de sortie.
Voie de sortie
Vitesse
Espace
Extinction du clignotant
Changement de voie
Illustration 6-5-1
Cette manœuvre débute lorsque vous cherchez un endroit pour changer de voie et
se termine lorsque vous avez effectué votre changement de voie. N’oubliez pas de
faire ce qui suit :
Vérification de la circulation
Clignotant
Espace
Vitesse
Changement
Deux mains
Conservez les deux mains sur le volant lorsque vous changez de voie afin de garder
la maîtrise de votre véhicule. La seule exception à cette règle s’applique aux
personnes ayant un handicap les empêchant d’utiliser leurs deux mains.
Extinction du clignotant
Illustration 6-6-1
Approche
Cette manœuvre débute lorsque l’examinateur vous dit de vous arrêter et prend
fin lorsque votre véhicule s’est immobilisé. Assurez-vous de procéder comme suit :
Vérification de la circulation
Avant de ralentir, regardez dans vos rétroviseurs et vérifiez (en consultant les
panneaux) s’il est permis de vous arrêter au bord de la route. Vérifiez ensuite l’état
de la circulation devant et derrière votre véhicule. Un espace de 150 mètres dans
les deux directions est suffisant pour effectuer la manœuvre en toute sécurité. S’il
est possible que d’autres véhicules ou des piétons vous dépassent à droite, vérifiez
votre angle mort de ce côté avant de vous ranger sur le bord de la route.
Clignotant
Signalez votre intention avant de ralentir à moins que des véhicules n’attendent
d’entrer sur la route en provenance de routes transversales ou d’entrées situées
entre l’endroit où vous êtes et celui où vous voulez vous arrêter. Attendez d’avoir
passé ces entrées afin que les conducteurs ne pensent pas que vous voulez
tourner avant l’endroit où vous désirez vous arrêter.
Vitesse
Ralentissez progressivement à mesure que vous approchez de l’endroit où vous
voulez vous arrêter. Dans un véhicule à boîte de vitesses manuelle, vous pouvez
rétrograder à mesure que vous ralentissez. Ne laissez pas votre pied sur la pédale
d’embrayage.
Position
Arrêt
Cette manœuvre comprend ce que vous devez faire lorsque vous êtes arrêté(e).
N’oubliez pas de procéder comme suit :
Clignotant
Stationnement
Reprendre la route
Départ
Clignotant
Éteignez vos feux de détresse et activez votre clignotant gauche.
Vérification de la circulation
Tout juste avant de quitter votre position d’arrêt, regardez dans vos rétroviseurs et
dans votre angle mort du côté gauche.
Vitesse
Extinction du clignotant
Éteignez votre clignotant dès que vous êtes de retour sur la route.
Courbe
Cette manœuvre débute lorsque vous apercevez la courbe et se termine lorsque
vous en êtes sorti(e). Procédez comme suit :
Diagram 6-7-1
Vitesse
Voie
Lorsque vous entrez dans la courbe, essayez d’en fixer l’extrémité ou de voir le plus
loin possible. Vous pourrez ainsi maintenir une position constante au centre de la
voie du début à la fin. Si vous ne regardez que la route directement devant vous, il
est probable que vous oscillerez dans la voie, ce qui vous obligera à rectifier
constamment votre position.
Zone commerciale
Illustration 6-8-1
Cette manœuvre est effectuée dans une zone où la route est droite et où sont
situées un certain nombre d’entreprises. Assurez-vous de procéder comme suit :
Vérification de la circulation
Dans un quartier commercial, les véhicules et les piétons peuvent entrer sur la
route à bien d’autres endroits qu’aux intersections. Il peut s’agir par exemple de
l’entrée d’un commerce, d’un établissement ou d’un chantier de construction, d’un
passage pour piétons ou d’un passage à niveau. À tous ces endroits, regardez à
gauche et à droite afin de voir si des véhicules ou des piétons sont sur le point
d’entrer sur la route.
Voie
Roulez dans la voie présentant le moins de danger si vous ne faites que traverser le
quartier, généralement la voie de droite. Toutefois, si la voie de droite est obstruée
par la circulation ou si la bordure du trottoir présente de nombreux dangers, la
voie du centre peut s’avérer plus sûre. Restez au centre de la voie et à l’intérieur
des lignes indiquées sur la chaussée. Regardez devant vous afin de voir où vous
serez dans les 12 à 15 prochaines secondes et de prévoir des situations
dangereuses ou des obstacles que vous pouvez éviter en changeant de voie.
Vitesse
Espace
Zone résidentielle
Illustration 6-9-1
Cette manœuvre est effectuée dans une zone résidentielle ou rurale où la route est
droite. Procédez comme suit :
Vérification de la circulation
Sur une route résidentielle, surveillez les entrées d’écoles, les passages pour
piétons, les entrées, les trottoirs, ainsi que tous les autres endroits qui peuvent
présenter un danger pour la circulation. Sur une route rurale, surveillez les entrées
des résidences, des fermes, des entreprises et des industries. À tous ces endroits,
regardez à gauche et à droite afin de voir si des véhicules ou des piétons sont sur le
point d’entrer sur la route.
Regardez dans vos rétroviseurs toutes les cinq à dix secondes. Faites-le encore plus
souvent si la circulation est dense ou si les véhicules roulent à des vitesses
différentes.
Voie
Vitesse
Espace
Stationnement en file
Illustration 6-10-1
Approche
Cette manœuvre débute lorsque l’examinateur vous dit de garer votre véhicule et
se termine lorsque vous êtes arrêté(e) et prêt(e) à reculer dans l’espace de
stationnement. Procédez comme suit :
Vérification de la circulation
Clignotant
Signalez votre intention avant de ralentir à moins que des véhicules n’attendent
pour entrer sur la route en provenance de routes transversales ou d’entrées
situées entre l’endroit où vous êtes et votre point d’arrêt. Attendez d’avoir passé
ces entrées pour que les conducteurs ne pensent pas que vous allez tourner avant
de vous mettre en position pour stationner en file.
Vitesse
Arrêt
Immobilisez votre véhicule en parallèle avec le véhicule stationné (réel ou
imaginaire) devant l’espace où vous voulez stationner. Laissez au moins 60
centimètres entre votre véhicule et celui qui est stationné. Arrêtez lorsque votre
véhicule est complètement en avant de l’espace de stationnement vide.
Stationnement
Cette manœuvre comprend tout ce que vous devez faire pour stationner en file.
N’oubliez pas de procéder comme suit :
Vérification de la circulation
Marche arrière
Stationnement
Clignotant
Vérification de la circulation
Vitesse
Extinction du clignotant
Approche
Illustration 6-11-1
Cette manœuvre débute lorsque l’examinateur vous demande de vous arrêter et
de faire demi-tour. Elle se termine lorsque vous êtes presque arrêté(e) et que vous
êtes prêt(e) à faire demi-tour. Assurez-vous de procéder comme suit :
Vérification de la circulation
Clignotant
Actionnez votre clignotant avant de ralentir à moins que des véhicules n’attendent
pour entrer sur la route en provenance de routes transversales ou d’entrées
situées entre l’endroit où vous êtes et votre point d’arrêt. Attendez d’avoir passé
ces entrées pour que les conducteurs ne pensent pas que vous voulez tourner.
Vitesse
Position
Faire demi-tour
Cette manœuvre comprend les gestes que vous posez pour faire demi-tour et se
termine lorsque vous êtes prêt(e) à rouler dans la direction opposée. Procédez
comme suit :
Vérification de la circulation
Regardez dans vos rétroviseurs et dans votre angle mort tout juste avant de
commencer à tourner. Attendez que la voie soit libre ou que la circulation se soit
interrompue pour vous laisser tourner. Chaque fois que vous vous arrêtez en
tournant, vérifiez la circulation dans les deux directions.
Clignotant
Faire demi-tour
Braquez votre volant à fond vers la gauche et avancez lentement vers le côté
gauche de la chaussée. Arrivé(e) à ce point, arrêtez-vous et passez en marche
arrière. Braquez votre volant à fond vers la droite en reculant lentement jusqu’à ce
que votre véhicule soit face à la nouvelle direction. Arrêtez et revenez en marche
avant. Utilisez toute la route pour faire votre demi-tour en ne reculant qu’une fois.
N’empiétez pas sur l’accotement de la route ni sur la bordure du trottoir lorsque
vous faites marche arrière.
Reprendre la route
Cette manœuvre débute lorsque vous avez fait demi-tour et que vous êtes prêt(e) à
avancer et se termine lorsque vous avez repris une vitesse normale. Assurez-vous
de procéder comme suit :
Vérification de la circulation
Vitesse
Available in English.
Introduction
Les véhicules tout terrain et les motoneiges donnent lieu à des activités récréatives
populaires auprès d’un grand nombre de personnes en Ontario. Il s’agit également
de moyens de transport indispensables dans les régions éloignées et en cas
d’urgence. Toutefois, ces véhicules ne sont pas des jouets. Si vous voulez les
utiliser, vous devez connaître leur fonctionnement, la façon de les conduire en
toute sécurité quelles que soient les circonstances, ainsi que les lois de l’Ontario
qui s’y rapportent.
Il ne faut pas oublier que les véhicules tout terrain sont conçus pour être utilisés en
dehors des routes. Les motos tout terrain ne doivent pas être conduites sur les
voies publiques. Toutefois, dans certaines régions, il est permis de circuler sur les
voies publiques à motoneige. Les véhicules tout terrain peuvent traverser
directement certaines routes. Cependant, seulement les véhicules tout terrain avec
une seule personne à bord peuvent circuler sur l’accotement le long de certaines
routes provinciales et municipales où cela est autorisé par les règlements
municipaux.
La présente partie du guide contient des renseignements sur les lois ontariennes
et des conseils sur l’utilisation des motoneiges et des véhicules tout terrain en
toute sécurité. Toutefois, n’oubliez pas qu’il s’agit uniquement d’un guide. Pour
prendre connaissance du texte officiel des lois, consultez le Code de la route, la Loi
sur les motoneiges, la Loi sur les véhicules tout terrain, la Loi sur l’entrée sans
autorisation et la Loi sur la responsabilité des occupants. Vous pouvez consulter en
ligne la législation applicable sur le site Lois-en-ligne de ServiceOntario
(https://www.ontario.ca/laws) .
Nota : La consommation d’alcool présente un risque important pour votre sécurité
et celle des autres usagers de la route, que vous conduisiez une automobile, une
motocyclette, une motoneige ou un véhicule tout terrain. L’alcool nuit à votre
maîtrise du véhicule et accroît les risques de collision.
I. Préparatifs
Pour conduire une motoneige, il faut être titulaire d’un permis de conduire valide
de l’Ontario, peu importe la catégorie. Si vous n’avez pas de permis de conduire et
êtes âgé(e) de 12 ans et plus, vous pouvez obtenir un permis de motoneigiste, qui
vous permettra de conduire votre motoneige sur les pistes aménagées et
entretenues à cette fin par les organismes récréatifs. Toutefois, il faut avoir 16 ans
et plus et être titulaire d’un permis de conduire ou d’un permis de motoneigiste (et
non des deux) pour conduire une motoneige le long d’une voie publique où les
motoneiges sont autorisées et pour traverser cette voie.
Les personnes en visite en Ontario qui souhaitent conduire une motoneige dans la
province doivent être titulaires d’un permis valide les autorisant à conduire une
motoneige dans leur province, leur État ou leur pays d’origine.
Vous devez avoir en votre possession votre permis de conduire ou votre permis de
motoneigiste lorsque vous faites de la motoneige ailleurs que sur vos terres. Vous
devez présenter ce permis à tout agent de police ou de protection de la nature qui
vous le demande.
Si votre permis de conduire ou votre permis de motoneigiste a été suspendu, il
vous est interdit de conduire un véhicule, de quelque type que ce soit, sur une
route, hors d’une route et dans un endroit public quel qu’il soit.
Immatriculation et assurance
Avant de conduire une motoneige, qu’elle soit neuve ou d’occasion, qu’elle n’ait
jamais été immatriculée ou qu’elle ait été immatriculée dans un autre territoire de
compétence, celle-ci doit être immatriculée auprès du ministère des Transports par
l’intermédiaire d’un centre ServiceOntario.
En tant que propriétaire, vous devez acquitter des droits, une seule fois, pour
immatriculer votre motoneige. Vous recevrez alors un certificat et un autocollant
d’immatriculation.
Vous devez l’apposer des deux côtés du capot du véhicule. Le début du numéro
d’immatriculation doit se trouver entre 10 et 15 centimètres de l’arrière du capot. Si
vous ne pouvez apposer l’autocollant à cet endroit en raison de la forme de la
motoneige, mettez-le des deux côtés de la partie arrière du véhicule, près du
réflecteur.
Vous devez vous procurer une vignette de validation que vous apposerez sur
l’autocollant d’immatriculation, à moins que vous ne conduisiez votre motoneige
sur vos propres terres. Vous devez avoir en votre possession votre permis de
conduire ou votre permis d’utilisateur de motoneige et une preuve
d’immatriculation du véhicule en tout temps et les présenter à tout agent de police
ou de protection de la nature qui vous le demande.
La circulation des motoneiges sur la voie publique n’est permise que pour traverser
cette dernière. Dans des cas précis, vous pouvez circuler en motoneige sur les
portions non déneigées de certaines routes. Les municipalités peuvent également
adopter des règlements régissant l’utilisation des motoneiges sur les routes dans
leur territoire.
Vous devrez acquitter des droits annuels pour renouveler votre vignette. Placez
cette dernière dans le coin supérieur droit de l’autocollant.
Port du casque
Le port du casque est obligatoire pour tous les conducteurs de motoneiges et les
passagers, qu’ils soient sur la motoneige ou sur un toboggan ou un traîneau
remorqué par une motoneige. Bien qu’il ne soit pas obligatoire de porter un
casque si vous circulez sur vos propres terres, il est recommandé d’en porter un
pour des raisons de sécurité. Le casque doit répondre aux normes établies pour les
casques de motocyclistes et de conducteurs de cyclomoteurs et être correctement
attaché sous le menton.
Portez toujours une visière ou des lunettes de protection. La visière protège contre
le vent, les engelures, l’éblouissement causé par le soleil et le larmoiement des
yeux dû au vent. La visière protège également vos yeux contre les branches et les
brindilles lorsque vous traversez un espace boisé. Choisissez une visière ou des
lunettes de protection légèrement teintées et incassables adaptées aux conditions
météorologiques. Par exemple, portez une visière ou des lunettes de protection en
plastique clair lorsque le temps est nuageux et de couleur jaune foncé à la fin de
l’après-midi, lorsque la luminosité est faible et qu’il est difficile de voir les
dépressions dans la neige. Évitez les visières ou les lunettes de protection foncées,
car elles peuvent nuire à votre vision.
Avant chaque randonnée, inspectez votre motoneige pour vous assurer qu’elle est
en bon état de marche. Votre vie pourrait en dépendre. Procédez comme suit :
Vérifiez le mécanisme de direction. Tournez le guidon d’un côté et de l’autre
pour vous assurer qu’il bouge facilement et librement.
Utilisez toujours une barre de remorquage rigide et une chaîne de sécurité lorsque
vous remorquez un toboggan, un traîneau ou tout autre type de véhicule. Pour des
raisons de sécurité, le véhicule remorqué doit être muni de bandes réfléchissantes
sur les côtés, à l’avant et à l’arrière, ainsi qu’à l’arrière pour être plus visible. En
règle générale, le remorquage est interdit sur les voies publiques, sauf pour les
traverser en ligne droite. Cette restriction ne s’applique pas aux motoneiges
servant à dégager un véhicule bloqué, à effectuer un sauvetage d’urgence ou à
entretenir une piste.
Avant le départ
Où pouvez-vous conduire?
Vous pouvez conduire votre motoneige immatriculée sur vos terres, sur les pistes
privées appartenant à l’organisme dont vous êtes membre, sur d’autres terres,
avec l’autorisation du propriétaire et dans les endroits permis des parcs publics et
des zones de protection de la nature.
Il est interdit de conduire une motoneige sur certaines routes à circulation rapide,
notamment les autoroutes, l’autoroute Queen Elizabeth, l’autoroute Queensway
d’Ottawa et l’autoroute Kitchener-Waterloo. Cela comprend la zone située autour
de ces routes, d’une clôture à l’autre. Il est interdit de conduire une motoneige sur
la partie entretenue (d’un accotement à l’autre) d’une route, sauf pour la traverser.
Lorsque vous traversez une route, vous devez ralentir, vous arrêter puis la
traverser à angle droit. Si vous êtes en groupe, ne faites pas signe à la personne
derrière vous de traverser. Il faut laisser à chaque conducteur le soin d’évaluer la
circulation et de déterminer le moment le plus sûr de traverser la route. Si la
visibilité est réduite à l’endroit où vous traversez, vous pouvez faire signe à la
personne derrière vous pour lui indiquer que la voie est libre.
Sauf où cela est interdit, vous pouvez conduire votre motoneige le long des voies
publiques, entre l’accotement et la clôture, en vous tenant aussi loin que possible
de la chaussée entretenue. Les municipalités ont le droit d’adopter des règlements
régissant ou interdisant l’usage des motoneiges sur leur territoire, que ce soit sur la
voie publique ou ailleurs. Prenez connaissance des règlements de la municipalité
où vous comptez vous rendre.
Il est interdit de conduire une motoneige sur une voie ferrée à moins d’obtenir la
permission de la compagnie de chemin de fer.
Pistes de motoneige
Pour obtenir plus de renseignements sur les pistes et les permis, communiquez
avec le club de motoneigistes de votre localité ou avec l’Ontario Federation of
Snowmobile Clubs : 501, Welham Road, unité 9, Barrie (Ontario) L4N 8Z6.
Téléphone : 705 739 7669; télécopieur : 705 739 5005; courriel : info@ofsc.on.ca
(mailto:info@ofsc.on.ca) . Vous pouvez également consulter le site
(http://www.ofsc.on.ca/) Web de l’organisme à l’adresse.
Entrée sans autorisation
Vous êtes en violation de propriété si vous conduisez votre motoneige sur une
terre privée sans la permission du propriétaire. Le propriétaire n’est pas obligé
d’avoir un panneau pour indiquer que l’entrée est interdite. Lorsque vous
conduisez votre motoneige sur une propriété privée, vous devez vous arrêter et
vous identifier si un policier, le propriétaire des terres ou son représentant vous
interpelle. Vous devez quitter les lieux immédiatement si on vous le demande.
Si vous êtes reconnu(e) coupable d’entrée sans autorisation, vous êtes passible
d’une amende. De plus, vous pourriez devoir payer des dommages-intérêts. Dans
certains cas, vous pourriez également devoir payer les frais juridiques. Des
accusations seront portées contre le conducteur de la motoneige. Si l’on ne sait pas
qui est le conducteur, des accusations pourraient être portées contre le
propriétaire de la motoneige si celle-ci a été utilisée avec sa permission.
En vertu de la Loi sur la sécurité ferroviaire, commet une infraction toute personne
qui circule sans autorisation sur des voies ferrées.
Limites de vitesse
Il est interdit de conduire une motoneige à plus de 20 km/h sur les routes, ainsi
que dans les parcs publics et les parcs d’exposition où la vitesse des autres
véhicules est limitée à 50 km/h. Il est également interdit de dépasser 50 km/h sur
les pistes de motoneige et sur les routes où la limite de vitesse des autres véhicules
est supérieure à 50 km/h. Laissez toujours plus d’espace entre votre motoneige et
celle qui vous précède pour avoir le temps de réagir aux dangers imprévus et pour
pouvoir vous arrêter en toute sécurité. Ralentissez quand il fait noir et ne circulez
pas si vite que la distance éclairée par vos phares est inférieure à celle qu’il vous
faut pour vous arrêter. La nuit, il est beaucoup plus difficile de voir les dangers et
d’évaluer les distances. Portez toujours des vêtements munis de bandes
réfléchissantes afin de rester visible la nuit. Les municipalités peuvent fixer d’autres
limites de vitesse pour les motoneiges qui circulent sur les voies publiques et les
pistes, ainsi que dans les parcs, qui relèvent de leur compétence. Prenez
connaissance de ces règlements.
Arrêt demandé par la police
Vous devez déclarer immédiatement à la police toute collision ayant causé des
blessures corporelles ou des dommages matériels évalués à plus de 400 $.
L’alcool est un facteur important dans les collisions mortelles impliquant des
motoneiges. Si vous avez bu avant de partir, quelle que soit la quantité, il vous sera
plus difficile de prendre de bonnes décisions. En outre, l’alcool accroît le risque de
fatigue, ralentit les réflexes et augmente le risque d’hypothermie.
La loi vous interdit de conduire une motoneige si vos facultés sont affaiblies par
l’alcool ou les drogues.
Si vous avez bu avant de partir, quelle que soit la quantité, il vous sera plus difficile
de prendre de bonnes décisions. Il suffit d’un verre pour réduire votre capacité de
vous concentrer et de réagir aux situations inattendues. Plus l’alcoolémie est
élevée, plus vous pourriez avoir de la difficulté à évaluer les distances; en outre,
votre vue pourrait s’embrouiller. Selon votre état de fatigue, votre humeur et
depuis combien de temps vous avez mangé et en quelle quantité, l’alcool aura un
effet différent sur vos facultés de conducteur.
Si l’appareil indique que vous avez consommé de l’alcool, vous pourriez être amené
à un poste de police pour subir un alcootest qui détermine la concentration
d’alcool dans votre sang à l’aide de votre haleine. Si vous ne pouvez pas donner
d’échantillon d’haleine ou qu’il est impossible d’en obtenir un, l’agent de police peut
vous demander de fournir un échantillon de sang.
Si la police croit qu’une personne conduit avec les facultés affaiblies parce qu’elle a
consommé de la drogue ou de l’alcool et de la drogue, la police peut aussi
demander à la personne de se soumettre à une évaluation, puis lui demander de
fournir un échantillon de sang, de liquide buccal ou d’urine. Si vous ne vous
soumettez pas ou refusez de vous soumettre à l’une ou l’autre de ces demandes,
des accusations seront portées contre vous en vertu du Code criminel.
Si votre alcoolémie se situe entre 0,05 et 0,08 (indication « Warn » selon un appareil
de détection), votre permis de conduire sera suspendu sur-le-champ. S’il s’agit
d’une première infraction, votre permis sera suspendu pendant trois jours. S’il
s’agit d’une deuxième infraction commise dans les cinq ans, votre permis sera
suspendu sur-le-champ pendant sept jours et vous devrez suivre un programme
d’éducation sur l’alcoolisme. S’il s’agit d’une troisième infraction ou d’une infraction
subséquente commise dans les cinq ans, votre permis sera suspendu sur-le-champ
pendant 30 jours et vous devrez suivre un programme de traitement de
l’alcoolisme. De plus, une condition d’utilisation d’un dispositif de verrouillage du
système de démarrage sera ajoutée à votre permis de conduire pendant six mois.
Si vous choisissez de ne pas installer de tel dispositif, vous ne devez pas conduire
avant que la condition ne soit retirée de votre permis.
Si vous êtes âgé(e) de 21 ans ou moins et que vous êtes titulaire d’un permis doté
de tous les privilèges, vous ne devez pas conduire si vous avez consommé de
l’alcool. Votre alcoolémie doit être à zéro. Si on vous arrête et qu’on constate que
votre alcoolémie est supérieure à zéro, votre permis de conduire sera suspendu
sur-le-champ pendant 24 heures. Si vous êtes condamné(e), vous serez passible
d’une amende et d’une suspension de votre permis de 30 jours.
Les conducteurs de tous âges titulaires d’un permis de niveau 1 ou 2 en vertu du
système ontarien de délivrance graduelle des permis de conduire doivent
également présenter une alcoolémie de zéro au volant. Les nouveaux conducteurs
trouvés coupables de conduite en état d’ébriété subiront une suspension
immédiate de leur permis de 24 heures. S’ils sont condamnés, ils seront passibles
d’une amende et leur permis sera suspendu en vertu du système de sanctions à
sévérité croissante pour les conducteurs débutants. La suspension sera de 30 jours
pour une première occurrence et de 90 jours pour une deuxième occurrence au
cours d’une période de cinq ans. Dans le cas d’une troisième infraction, votre
permis de conducteur débutant sera révoqué. Vous devrez faire une nouvelle
demande pour un permis de catégorie G1.
Drogues
Dans un cas possible de conduite avec facultés affaiblies par l’alcool ou une
drogue, la police peut demander au conducteur de subir des épreuves de
coordination des mouvements et de se soumettre à une évaluation pour évaluer
toute consommation de drogue, puis lui demander de fournir un échantillon de
sang, de liquide buccal ou d’urine. Si vous ne vous soumettez pas ou refusez de
vous soumettre à l’une ou l’autre de ces demandes, des accusations seront portées
contre vous en vertu du Code criminel. En outre, vous subirez immédiatement une
suspension administrative du permis de conduire de 90 jours. Les drogues illégales
comme la marijuana ou la cocaïne ne constituent pas le seul problème. Certains
médicaments prescrits par votre médecin ou offerts sans ordonnance peuvent
nuire à votre capacité de conduire. Voici quelques points à ne pas oublier.
Lorsque vous prenez des médicaments délivrés sur ordonnance ou que vous
recevez des injections contre les allergies, demandez à votre médecin quels en
sont les effets secondaires (étourdissements, vision brouillée, nausée,
somnolence) qui pourraient nuire à votre conduite.
Lisez les renseignements qui figurent sur l’emballage des médicaments que
vous achetez sans ordonnance. Les stimulants, les pilules amaigrissantes, les
tranquillisants et les sédatifs peuvent nuire à votre capacité de conduire.
Même les remèdes contre le rhume et les allergies peuvent contenir des
ingrédients qui pourraient influer sur votre conduite.
La sécurité à motoneige
Apprenez à garder l’équilibre dans les virages en vous servant de votre poids et en
vous penchant du côté où vous voulez tourner. Prenez la position de conduite la
plus confortable et qui vous permet de maîtriser votre motoneige, selon les
conditions dans lesquelles vous conduisez. En terrain plat, adoptez la position
assise ou à genoux, avec les deux genoux sur le siège. En terrain inégal ou
cahoteux, il est bon de se tenir debout sur les repose-pieds, les genoux légèrement
fléchis.
Sur la neige dure ou la glace, ralentissez, car les arrêts et les virages sont plus
difficiles à effectuer et requièrent une plus grande distance. Si la motoneige est
prise dans de la neige profonde, n’essayez jamais de la dégager avant d’arrêter le
moteur.
Chaque fois que vous circulez sur une surface gelée, vous courez un risque et en
faites courir un à votre passager. Soyez à l’affût des fissures de pression, qui sont
beaucoup plus difficiles à voir la nuit. Si vous ne connaissez pas bien les lieux,
renseignez-vous auprès des autorités ou des résidants de l’endroit sur l’état de la
glace, les passages, les chenaux, les ruisseaux, les eaux où le courant est fort et les
autres dangers. Écoutez une station de radio locale et prenez connaissance des
avertissements diffusés par la Police provinciale de l’Ontario concernant l’état de la
glace. Si vous devez traverser un lac ou une rivière gelés, songez à porter une
tenue de motoneigiste flottante, car elle pourrait vous sauver la vie.
Signaux manuels
Les signaux indiquent aux autres conducteurs ce que vous voulez faire, ce qui leur
permet de ralentir, de s’arrêter ou de se préparer à tourner. Utilisez les signaux
manuels si vous devez vous arrêter, ralentir brusquement ou tourner. Faites le
signal approprié assez longtemps avant d’effectuer votre manoeuvre et assurez-
vous que les autres conducteurs le voient. Les illustrations suivantes indiquent les
signaux reconnus à l’échelle nationale.
Virage à gauche
Arrêt
Ralentissement
Approche de motoneiges
File de motoneiges
Panneaux de pistes
Les panneaux de pistes fournissent de précieux renseignements sur les mesures à
prendre dans certaines situations. Vous trouverez ci-après quelques-uns des
panneaux les plus courants et leur signification. Comme il ne s’agit pas de
panneaux de circulation officiels, il peut y avoir des variations dans les formes et
les couleurs. Faites attention aux panneaux de pistes et respectez-les.
Arrêt
Le panneau d’arrêt est de forme octogonale et a des lettres blanches sur fond
rouge. Il signifie que vous devez immobiliser complètement votre véhicule.
Motoneiges autorisées
Un panneau avec un cercle vert signifie que vous pouvez pratiquer l’activité
illustrée à l’intérieur du cercle. Vous pouvez faire de la motoneige dans le secteur
où ce panneau est affiché.
Un panneau avec un cercle rouge traversé d’une barre signifie que vous ne pouvez
pas pratiquer l’activité illustrée à l’intérieur du cercle. Il est interdit de faire de la
motoneige dans le secteur où ce panneau est affiché.
Panneaux de direction
Ces panneaux indiquent dans quelle direction vous devriez circuler sur la piste.
Respectez-les.
Panneaux routiers
Si vous conduisez votre motoneige le long d’une voie publique ou si vous traversez
celle-ci, vous devez observer les panneaux routiers et connaître leur signification.
Les panneaux suivants concernent particulièrement les motoneiges.
Motoneiges autorisées
Les motoneiges sont permises sur les routes où ce panneau est affiché.
Si vous avez entre 12 et 15 ans, ou 16 ans et plus mais n’êtes pas titulaire d’un
permis de conduire valide de l’Ontario, vous devrez suivre avec succès un cours de
formation des motoneigistes pour obtenir un permis vous autorisant à conduire
une motoneige. Ce cours peut aussi être utile aux motoneigistes d’expérience qui
ont un permis, car il peut leur rappeler des points importants.
Le cours dure six heures environ, généralement réparties sur trois jours. Il porte
sur la sécurité à motoneige, les lois pertinentes, la connaissance et l’entretien du
véhicule, les positions de conduite, la survie, les premiers soins, la conduite de nuit,
les panneaux de pistes, l’habillement et l’entreposage.
Le cours encourage également la courtoisie à motoneige et le développement
d’aptitudes qui aident les motoneigistes à éviter les collisions et les dommages
matériels. Le cours, offert par l’Ontario Federation of Snowmobile Clubs (OFSC) en
collaboration avec le ministère des Transports, est dispensé par des instructeurs
formés par l’OFSC. Pour obtenir l’adresse du club membre de l’OFSC le plus près de
chez vous qui offre ce cours et pour en connaître le coût, communiquez avec le
bureau de la formation des motoneigistes de l’OFSC : 501 Welham Road, Unité 9,
Barrie (Ontario) L4N 8Z6. Téléphone : 705 739 7669, télécopieur : 705 739 5005.
Vous pouvez également consulter le site Web (http://www.ofsc.on.ca/) de
l’organisme.
2. Je ne laisserai pas de déchets sur les pistes ni sur les terrains de camping. Je ne
polluerai pas les lacs, ni les cours d’eau. J’emporterai tout ce que j’ai apporté.
Résumé
À la fin du présent chapitre, vous devriez connaître :
Les dangers de conduire en état d’ivresse, ainsi que sur les lacs et rivières gelés
I. Préparatifs
Il faut avoir 12 ans et plus pour conduire un véhicule tout terrain sauf si l’on circule
sur les terres occupées par le propriétaire du véhicule ou si l’on est supervisé de
près par un adulte. On recommande qu’une ou un adulte surveille directement et
de près les enfants qui conduisent un véhicule tout terrain.
En règle générale, il est interdit d’utiliser un véhicule tout terrain sur les voies
publiques. Toutefois, il y a des exceptions. (Reportez-vous à la section intitulée « Où
pouvez- vous conduire? ».)
Immatriculation et assurance
Les véhicules tout terrain, qu’ils soient neufs ou d’occasion, doivent être
immatriculés auprès du ministère des Transports par l’intermédiaire d’un centre
ServiceOntario. Vous devez avoir 16 ans ou plus pour immatriculer un véhicule tout
terrain et être en mesure de prouver que le véhicule vous appartient.
Si vous achetez un véhicule tout terrain neuf, vous devez obtenir un certificat de
vente du commerçant.
Vous devez acquitter des droits pour immatriculer votre véhicule tout terrain. On
vous remettra ensuite un certificat et une plaque d’immatriculation. Vous devez
toujours avoir en votre possession le certificat d’immatriculation, sauf si vous
utilisez le véhicule sur les terres occupées par le propriétaire du véhicule.
Sur les véhicules à deux ou trois roues, la plaque d’immatriculation doit être fixée
bien en vue, à l’avant. Sur les véhicules à quatre roues ou plus, elle doit être fixée à
l’arrière.
Vous devez immatriculer votre véhicule dans les six jours après en être devenu(e)
propriétaire. Si vous changez d’adresse, vous devez en aviser le ministère des
Transports dans les six jours suivant le changement, en vous rendant à un centre
ServiceOntario, en communiquant par écrit avec le ministère des Transports à
l’adresse suivante : C.P. 9200, Kingston (Ontario) K7L 5K4, ou en consultant le site
Web ServiceOntario (http://www.serviceontario.ca/) .
Si vous utilisez un véhicule tout terrain ailleurs que sur des terres appartenant au
propriétaire du véhicule, vous devez être couvert(e) par une assurance-
responsabilité. Vous devez avoir en votre possession la carte d’assurance pour
pouvoir la montrer à un agent de police s’il vous la demande. Si quelqu’un d’autre
utilise votre véhicule tout terrain avec votre consentement, vous êtes tous deux
responsables des peines, dommages et blessures qui pourraient survenir.
Il n’est pas nécessaire d’immatriculer les véhicules suivants en tant que véhicules
tout terrain : machines à construire des routes, véhicules agricoles, voiturettes de
golf et fauteuils roulants motorisés. De plus, les véhicules tout terrain participant à
un rallye ou à une compétition commandité par une association de motocyclistes
comptant plus de 25 membres n’ont pas à être immatriculés pour cet événement.
Port du casque
Les conducteurs et les passagers de véhicules tout terrain, ainsi que les passagers
de véhicules remorqués par un tel véhicule, doivent porter un casque de
motocyclette, comme l’exige le Code de la route. Le port du casque n’est pas
obligatoire si vous circulez sur les terres du propriétaire du véhicule. C’est la seule
exception. Le casque doit répondre aux normes établies pour les casques de
motocyclette ou de cyclomoteur et être correctement attaché sous le menton.
Portez toujours une visière ou des lunettes de protection. La visière protège contre
le vent, l’éblouissement causé par le soleil et le larmoiement des yeux dû au vent.
La visière protège également vos yeux contre les branches et les brindilles lorsque
vous traversez un espace boisé. Portez des pantalons qui couvrent vos jambes, une
chemise à manches longues ou un blouson qui protège vos bras et des gants. Vos
bottes devraient être assez hautes pour couvrir vos chevilles. Pour être plus visible,
portez des vêtements de couleurs vives.
Avant chaque randonnée, inspectez votre véhicule pour vous assurer qu’il est en
bon état de marche. Votre vie pourrait en dépendre. Procédez comme suit :
Vérifiez et, au besoin, ajustez la commande des freins pour vous assurer
qu’elle bouge librement.
Vérifiez les conduites d’essence et les raccords pour déceler les fuites.
Où pouvez-vous conduire?
Il est interdit de conduire un véhicule tout terrain sur la plupart des voies publiques
en Ontario. Cette interdiction s’applique à toute la zone située entre les lignes de
démarcation, y compris le terre-plein central, les accotements et les fossés.
Il est permis de conduire certains véhicules tout terrain à trois roues ou plus le
long de certaines voies publiques si le véhicule est utilisé à des fins agricoles
ou pour chasser ou piéger des animaux à fourrure en vertu d’un permis,
pourvu que le véhicule pèse un maximum de 450 kilogrammes et que sa
largeur ne dépasse pas 1,35 mètre (sans les rétroviseurs).
Les personnes affectées aux urgences, comme les agents de police et les
pompiers effectuant des tâches nécessaires à l’exercice de leurs fonctions ou
intervenant en cas d’urgence, ont le droit de conduire des véhicules tout
terrain sur les voies publiques.
Des exceptions s’appliquent également aux véhicules tout terrain appartenant à la
catégorie des quatre-roues.
Pour circuler sur une voie publique ou la traverser en conduisant un véhicule tout
terrain, vous devez avoir au moins 16 ans et être titulaire d’un permis de conduire
valide de l’Ontario (catégorie G2, M2 ou catégorie supérieure).
Vous ne pouvez pas conduire un véhicule tout terrain d’une manière qui vient
perturber ou détruire l’environnement naturel, ce qui comprend l’habitat des
poissons, la propriété privée, ainsi que les plantes ou les arbres.
Pour obtenir des renseignements plus précis sur les endroits où vous pouvez
conduire un véhicule tout terrain et sur les règles à suivre dans ce cas, veuillez vous
reporter au Code de la route et à la Loi sur les véhicules tout terrain.
Quatre-roues
Les quatre-roues sont des véhicules tout terrain possédant les éléments suivants :
quatre roues qui touchent toutes au sol, un guidon de direction et un siège conçu
pour être chevauché.
1. Vous devez être titulaire d’un permis de conduire de l’Ontario valide (catégorie
G2, M2 ou catégorie supérieure).
4. Vous devez circuler à une vitesse inférieure à la limite affichée. Ainsi, sur les
routes où la limite est de 50 km/h ou moins, vous devez rouler à 20 km/h ou
moins, et sur les routes où la limite est supérieure à 50 km/h, vous devez
circuler à 50 km/h ou moins.
En général, les quatre-roues sont interdits sur les routes à accès limité, comme les
autoroutes de la série 400, et sur la plupart des sections de la route
transcanadienne, mais ils peuvent circuler sur les routes 500 à 899 et les routes de
la série 7000, ainsi que sur les routes où la circulation est faible.
Pour plus de détails quant aux routes sur lesquelles il est permis de circuler en
véhicule tout terrain, veuillez consulter le Règlement de l’Ontario 316/03 pris en
application du Code de la route.
Règles à suivre
Toute personne qui conduit un véhicule tout terrain sans faire preuve de l’attention
nécessaire et sans un souci raisonnable des autres personnes et des biens peut
être accusée de conduite imprudente. D’autres infractions telles que la conduite
dangereuse et la conduite en état d’ivresse s’appliquent aux conducteurs de
véhicules tout terrain. Lorsque vous conduisez un véhicule tout terrain sur la voie
publique, vous êtes assujetti(e) aux dispositions du Code de la route concernant les
infractions.
Vous devez signaler immédiatement à la police toute collision survenue sur la voie
publique ayant causé des blessures à des personnes ou des dommages matériels
évalués à plus de 2 000 $.
La loi vous interdit de conduire un véhicule tout terrain si vos facultés sont
affaiblies par l’alcool ou des drogues.
Si vous avez bu avant de partir, quelle que soit la quantité, il vous sera plus difficile
de prendre de bonnes décisions. Il suffit d’un verre pour réduire votre capacité de
vous concentrer et de réagir aux situations inattendues. Plus l’alcoolémie est
élevée, plus vous pourriez avoir de la difficulté à évaluer les distances; en outre,
votre vue pourrait s’embrouiller. Selon votre état de fatigue, votre humeur et
depuis combien de temps vous avez mangé et en quelle quantité, l’alcool aura un
effet différent sur vos facultés de conducteur.
Si l’appareil indique que vous avez consommé de l’alcool, vous pourriez être amené
à un poste de police pour subir un alcootest qui détermine la concentration
d’alcool dans votre sang à l’aide de votre haleine.
Si vous ne pouvez pas donner d’échantillon d’haleine ou qu’il est impossible d’en
obtenir un, l’agent de police peut vous demander de fournir un échantillon de
sang.
Si la police croit qu’une personne conduit avec les facultés affaiblies parce qu’elle a
consommé de la drogue ou de l’alcool et de la drogue, la police peut aussi
demander à la personne de se soumettre à une évaluation, puis lui demander de
fournir un échantillon de sang, de liquide buccal ou d’urine. Si vous ne vous
soumettez pas ou refusez de vous soumettre à l’une ou l’autre de ces demandes,
des accusations seront portées contre vous en vertu du Code criminel.
Si votre alcoolémie se situe entre 0,05 et 0,08 (indication « Warn » selon un appareil
de détection), votre permis de conduire sera suspendu sur-le-champ. S’il s’agit
d’une première infraction, votre permis sera suspendu pendant trois jours. S’il
s’agit d’une deuxième infraction commise dans les cinq ans, votre permis sera
suspendu sur-le-champ pendant sept jours et vous devrez suivre un programme
d’éducation sur l’alcoolisme. S’il s’agit d’une troisième infraction ou d’une infraction
subséquente commise dans les cinq ans, votre permis sera suspendu sur-le-champ
pendant 30 jours et vous devrez suivre un programme de traitement de
l’alcoolisme. De plus, une condition d’utilisation d’un dispositif de verrouillage du
système de démarrage sera ajoutée à votre permis de conduire pendant six mois.
Si vous choisissez de ne pas installer de tel dispositif, vous ne devez pas conduire
avant que la condition ne soit retirée de votre permis.
Si vous êtes âgé(e) de 21 ans ou moins et que vous êtes titulaire d’un permis doté
de tous les privilèges, vous ne devez pas conduire si vous avez consommé de
l’alcool. Votre alcoolémie doit être à zéro. Si on vous arrête et qu’on constate que
votre alcoolémie est supérieure à zéro, votre permis de conduire sera suspendu
sur-le-champ pendant 24 heures. Si vous êtes condamné(e), vous serez passible
d’une amende et d’une suspension de votre permis de 30 jours.
Les conducteurs de tous âges titulaires d’un permis de niveau 1 ou 2 en vertu du
système ontarien de délivrance graduelle des permis de conduire doivent
également présenter une alcoolémie de zéro au volant. Les nouveaux conducteurs
trouvés coupables de conduite en état d’ébriété subiront une suspension
immédiate de leur permis de 24 heures. S’ils sont condamnés, ils seront passibles
d’une amende et leur permis sera suspendu en vertu du système de sanctions à
sévérité croissante pour les conducteurs débutants. La suspension sera de 30 jours
pour une première occurrence et de 90 jours pour une deuxième occurrence au
cours d’une période de cinq ans. Dans le cas d’une troisième infraction, votre
permis de conducteur débutant sera révoqué. Vous devrez faire une nouvelle
demande pour un permis de catégorie G1.
Drogues
Dans un cas possible de conduite avec facultés affaiblies par l’alcool ou une
drogue, la police peut demander au conducteur de subir des épreuves de
coordination des mouvements et de se soumettre à une évaluation pour évaluer
toute consommation de drogue, puis lui demander de fournir un échantillon de
sang, de liquide buccal ou d’urine. Si vous ne vous soumettez pas ou refusez de
vous soumettre à l’une ou l’autre de ces demandes, des accusations seront portées
contre vous en vertu du Code criminel. En outre, vous subirez immédiatement une
suspension administrative du permis de conduire de 90 jours.
Lorsque vous prenez des médicaments délivrés sur ordonnance ou que vous
recevez des injections contre les allergies, demandez à votre médecin quels en
sont les effets secondaires (étourdissements, vision brouillée, nausée,
somnolence) qui pourraient nuire à votre conduite.
Lisez les renseignements qui figurent sur l’emballage des médicaments que
vous achetez sans ordonnance. Les stimulants, les pilules amaigrissantes, les
tranquillisants et les sédatifs peuvent nuire à votre capacité de conduire.
Même les remèdes contre le rhume et les allergies peuvent contenir des
ingrédients qui pourraient influer sur votre conduite.
Passagers interdits
Si vous conduisez un véhicule tout terrain conçu pour une seule personne, ne
transportez pas de passagers, car le poids se trouverait alors réparti d’une façon
autre que celle prévue par le fabricant et vous risqueriez de ne pas pouvoir
changer de position comme il le faudrait pour conserver la maîtrise et la stabilité
du véhicule.
La conduite d’un véhicule tout terrain diffère de celle de tout autre type de
véhicules et requiert plus d’adresse que vous ne pourriez le croire. Il est
recommandé de lire le guide de conduite et d’entretien du véhicule avant de
prendre le volant.
Si vous êtes débutant(e), exercez-vous à conduire votre véhicule sur un terrain sans
obstacle jusqu’à ce que vous ayez acquis assez d’adresse. Choisissez un terrain plat
couvert de terre, de sable ou de neige. Les véhicules tout terrain sont conçus pour
circuler en dehors des routes et ils sont plus difficiles à conduire sur les surfaces
asphaltées. Quand vous conduisez, gardez toujours les deux pieds sur les repose-
pieds. N’essayez pas de stabiliser un véhicule qui bascule en mettant un pied à
terre. Vous pourriez vous écraser le pied ou la jambe.
Soyez extrêmement prudent(e) lorsque vous roulez dans l’eau. Il est imprudent de
rouler vite dans des eaux inconnues; des roches ou des trous peuvent vous faire
tomber du véhicule et causer des blessures graves. Vous pourriez même vous
noyer. Assurez-vous d’abord que l’eau n’est pas trop profonde. Conduisez
lentement et prudemment pour pouvoir contourner les roches et autres obstacles.
Placez toujours un drapeau monté sur une hampe lorsque vous conduisez dans les
dunes et les collines. Si vous gravissez une pente, rappelez-vous qu’il vous faut
prendre de l’élan pour pouvoir monter la plupart des collines. Redoublez de
prudence lorsque vous roulez dans des endroits où il y a des piétons, des cyclistes,
des cavaliers ou des personnes qui prennent des bains de soleil.
Résumé
Les endroits où vous pouvez et ne pouvez pas conduire votre véhicule tout
terrain