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Quel permis de conduire pour quel véhicule ?

Le permis B (Auto) (fig. 1) est nécessaire pour pouvoir conduire :

● un véhicule de transport de personnes dont la Masse Maximale Autorisée (MMA)


n’excède pas 3 500 kg pour huit passagers au maximum, en plus du conducteur
(voiture, minibus…) ;
● un véhicule de transport de choses dont la Masse Maximale Autorisée (MMA)
n’excède pas 3 500 kg (break, camionnette…) ;
● un quadricycle moteur (quad lourd, buggy), c’est-à-dire tout véhicule à moteur à
quatre roues autre que les quadricycles légers, dont la masse à vide ne dépasse
pas 400 kg ou 550 kg pour les véhicules affectés au transport de marchandises,
cette masse s’entendant sans les batteries pour les véhicules électriques, et dont
la puissance maximale nette du moteur n’excède pas 15 kW.
Vocabulaire utile

La Masse Maximale Autorisée (MMA) est la masse en charge maximale (avec


chargement et passagers) à ne jamais dépasser en raison de la résistance des
matériaux.
La masse à vide est la masse du véhicule prêt à l’emploi, mais sans carburant

Quel permis est nécessaire pour tracter une remorque ou une caravane ?

● Permis B : aux véhicules de la catégorie B peut être attelée une remorque dont la
MMA (Masse Maximale Autorisée) n’excède pas 750 kg. Si la MMA de la
remorque dépasse 750 kg, le permis de la catégorie B suffit, sous réserve que la
MMA de l’ensemble n’excède pas 3 500 kg.

● Permis B + code 96 : pour les conducteurs d’ensembles de véhicules couplés,


composés d’un véhicule tracteur de catégorie B et d’une remorque ou
semi-remorque, dont la MMA excède 750 kg mais n’excède pas 3 500 kg, et dont
la MMA de l’ensemble excède 3 500 kg mais ne dépasse pas 4 250 kg.

● Permis BE : pour les conducteurs d’ensembles de véhicules couplés, composés


d’un véhicule tracteur de catégorie B et d’une remorque, ou semi-remorque, dont
la MMA excède 750 kg mais n’excède pas 3 500 kg, et dont la MMA de l’ensemble
excède 4 250 kg.

● Permis C1 + E : pour les conducteurs d’ensembles de véhicules couplés,


composés d’un véhicule tracteur de catégorie B et d’une remorque, ou
semi-remorque, dont la MMA excède 3 500 kg, sous réserve que la MMA de
l’ensemble n’excède pas 12 000 kg.
Le saviez-vous ?

Il est interdit de transporter des personnes dans une caravane ou une remorque.

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Il faut distinguer deux types d’attaches :
● l’attache principale : toute remorque ou caravane ne peut être tractée qu’au
moyen d’une attache rigide, pourvue d’un verrouillage de sécurité et solidement
arrimée aux longerons du châssis (fig. 2) ;
● l’attache secondaire : sauf si la remorque est équipée d’un système de freinage
automatique en cas de rupture de l’attelage, elle doit être pourvue d’une attache
secondaire constituée de deux chaînes ou câbles capables de maintenir la
remorque au véhicule tracteur (fig. 3).

Figure 2

2
Figure 3

Le permis B (Auto) permet également de conduire :


● un cyclomoteur (classe AM), un speed pedelec (fig. 4) mais uniquement avec un
permis B définitif ;
● une moto légère (classe A1 (fig. 5) : max. 125 cm³, max. 11 kW et rapport
puissance/poids ne dépassant pas 0,1 kW/g) uniquement en Belgique avec un
permis B délivré depuis au moins 2 ans et après une formation pratique de 4
heures pour obtenir l’inscription sur votre permis du code « 372 » auprès de votre
administration communale.

3
Figure 4

Figure 5

2. SYNTHÈSE - Le permis de conduire

4
2. SYNTHÈSE - Le permis de conduire

Le permis B (Auto)

Quel permis pour tracter une remorque ou une caravane ?

Bon à savoir
Il est interdit de transporter des personnes dans une caravane ou dans une remorque.

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La réglementation

Les règles :

1. Qui doit respecter les règles ?


Tous les usagers qui se déplacent sur la voie publique doivent respecter les règles du Code
de la route.
Les usagers qui se déplacent sur la voie publique peuvent être classés en plusieurs
catégories.

Les conducteurs

C'est-à-dire les personnes qui :

● assurent la direction d’un véhicule avec ou sans moteur (par exemple : vélo,
cuistax, voiture, moto, camion…) (fig. 1) ;
● poussent un cyclo à plus de deux roues, une auto ou une moto en panne (fig. 2) ;
● gardent ou guident des animaux de trait, de charge, de monture ou des bestiaux
(par exemple : un cavalier ou un fermier menant ses bestiaux en pâture…) (fig. 3).

Figure 1

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Figure 2

Figure 3

Les passagers

● Ils sont obligés d’attacher leur ceinture de sécurité.


● Ils doivent rester prudents avant d'ouvrir la portière du véhicule.

Les piétons

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C’est-à-dire les personnes qui :

● se déplacent à pied ;
● poussent à la main un vélo, un cycle motorisé, une brouette, une voiture d’enfant,
une chaise roulante, un cyclo à deux roues… mais PAS une moto ;
● utilisent un engin de déplacement non motorisé qui ne dépasse pas l'allure du
pas.

De plus, les personnes à mobilité réduite (PMR) qui se déplacent en voiturettes lentes sont
aussi considérées comme des piétons.

Les piétons doivent obéir aux injonctions des agents qualifiés et ils sont obligés
d’emprunter les passages pour piétons situés à moins de 20 mètres.

Exception

Les conducteurs de trams ne sont pas soumis au Code de la route parce qu’ils sont soumis
à un règlement spécifique. Par contre, ils doivent quand même :

● respecter les injonctions des agents qualifiés ;


● respecter les feux lumineux ;
● céder le passage aux véhicules prioritaires.

2. Où s’appliquent les règles ?

S’il est important de savoir qui doit respecter les règles du Code de la route, il est également
essentiel de déterminer à quels endroits ces mêmes règles sont d’application.

Les règles s’appliquent uniquement sur la voie publique, c’est-à-dire toute voie ouverte à la
circulation terrestre.
Par exemple : les routes, autoroutes, rues, avenues, tunnels, ronds-points, places, chemins,
ponts, sentiers…

Les parkings des grandes surfaces sont à considérer comme « voie publique ».

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La voie publique s’étend d’une façade à l’autre (la façade étant la frontière avec le lieu privé
qui est protégé et donc, inviolable). La voie publique comprend la chaussée, les trottoirs, la
berme centrale, l’accotement, la piste cyclable… (fig. 1) ;

Figure
1

Sur la voie publique, les règles de circulation s’appliquent de manière contraignante. Les
agents qualifiés peuvent rédiger un procès-verbal à charge de celui qui ne les respecte pas.
Ce n'est par contre pas le cas sur les parkings des grandes surfaces qui sont seulement
assimilés à la voie publique.

3. Obéir à qui ?

En tant qu’usager de la route, vous devez obéir aux « ordres » de plusieurs catégories de
personnes.

D'une part, vous devez obéir aux « indications » des personnes habilitées.
Par « personnes habilitées », il faut comprendre les personnes pouvant arrêter la circulation
à l’aide du signal C3, à savoir :

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C3

● les signaleurs : courses cyclistes, manifestations sportives, culturelles,


touristiques… (fig. 1) ;
● les capitaines de route des groupes de cyclistes ou de motards : aux carrefours
non équipés de feux lumineux, ils peuvent interrompre la circulation durant la
traversée du groupe et des véhicules d’escorte (fig. 2) ;
● les patrouilleurs scolaires : comme les écoliers ne peuvent pas arrêter le trafic, ils
accompagnent le rang pour s'immobiliser au milieu de la chaussée et ainsi vous
rappeler que vous ne pouvez pas couper le rang ;
● les surveillants habilités : pour la traversée des groupes d'enfants, d'écoliers, de
personnes âgées ou handicapées aux abords immédiats des écoles, plaines de
jeux, colonies de vacances, maisons de repos ou ateliers protégés (fig. 3) ;
● les militaires : pour le passage de troupes ou de colonnes ;
● les chefs de groupe de piétons ou de cavaliers : aux carrefours non équipés de
feux lumineux, ils peuvent interrompre la circulation durant la traversée du groupe ;
● les surveillants de chantiers établis sur la voie publique.

Figure 1

10
Figure 2

Figure 3

D’autre part, vous devez obéir aux « injonctions » des agents qualifiés.
Les agents qualifiés sont :

● les policiers locaux, fédéraux ou encore militaires ;


● les douaniers ;
● les agents des sociétés de transport en commun ;
● les pompiers et membres de la Protection civile avant l'arrivée de la police sur le
lieu de l'intervention…

Une injonction est un « ordre » d'un agent qualifié auquel tout usager doit obéir.
Une injonction peut être donnée par :

● des gestes (ralentir, accélérer, vous rabattre sur une autre bande…) ;
● la parole ;
● tout autre moyen de communication (haut-parleur, panneaux lumineux, signal
STOP…).

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Le saviez-vous ?

Si le policier est en civil, il devra d’abord vous montrer sa carte de légitimation pour
que ses injonctions soient valables.

Les agents qualifiés peuvent donner 3 types d’injonctions pour régler la circulation (fig. 4)

Figure 4

Chaque type d’injonction correspond à une position particulière de l’agent :

● si l’agent est de profil, vous êtes autorisé à passer


--> profil = feu vert (fig. 5) ;
● si l’agent a le bras levé :
○ vous devez vous arrêter (STOP) dans toutes les directions (de face ou
de profil) ;
○ vous ne pouvez pas vous engager dans le carrefour ;
○ vous devez évacuer ou achever votre traversée du carrefour si vous y
êtes déjà engagé ;
--> bras levé = feu orange (fig. 6)

● si l’agent est de face ou de dos (avec un ou deux bras tendus horizontalement),


vous devez obligatoirement vous arrêter
-->de face ou de dos = feu rouge (fig. 7)

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Figure 5

Figure 6

Figure 7

Si, durant la nuit, un agent qualifié, face à vous, balance de gauche à droite sa torche
électrique avec un embout rouge éclairé, vous devez obligatoirement vous arrêter.

Ne tombez pas dans panneau !

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Si un agent vous fait face et tend son bras gauche, vous ne pouvez pas vous
engager même pour virer à droite dans ce carrefour. Un agent de face ou de dos
impose TOUJOURS l’arrêt (= feu rouge) (fig. 8) !

Figure 8
4. Quelles sont les catégories d'infractions ?

Les infractions au Code de la route se regroupent en plusieurs catégories. Comme « nul


n’est censé ignorer la loi », vous découvrirez dans cette rubrique les différentes catégories
d’infractions, classées en fonction de leur degré de gravité.

Les infractions mineures de 1er degré

il s’agit de toutes les infractions qui ne sont pas reprises explicitement dans les degrés
supérieurs. Ainsi, ouvrir sa portière sans faire attention, emprunter une bande BUS, ne pas
mettre ses clignotants… constituent des infractions mineures de 1er degré.

Les infractions mineures de 2e degré

les auteurs de ces infractions mettent indirectement en danger la sécurité des personnes
ou utilisent des facilités de stationnement pour les personnes handicapées sans en avoir le
droit. Brûler un feu orange, ne pas attacher sa ceinture en tant qu’adulte, dépasser par la
droite ou encore stationner illégalement sur une place réservée aux personnes
handicapées… sont autant d’exemples d’infractions mineures de 2e degré.

Les infractions graves de 3e degré

les personnes coupables de ce type d’infraction mettent directement en danger la sécurité


des personnes ou négligent une injonction d’un agent qualifié. Il peut s’agir par exemple de
brûler un feu rouge, de tripler quand c’est interdit, de dépasser à l’approche d’un passage
pour piétons, de ne pas imposer la ceinture à des enfants…

Les infractions très graves de 4e degré

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ce dernier type d’infractions met directement en danger la sécurité des personnes et mène
quasi irrémédiablement à des dommages physiques lors d’un accident.

Il en existe 7, qui entraînent toutes une déchéance du droit de conduire.

Elles sont reprises ci-dessous et sont à retenir :

1. ignorer une injonction d’arrêt : le(s) bras tendu(s) horizontalement ou le balancement


transversal d’un feu rouge (fig. 1) ;

2. inciter ou provoquer un conducteur à circuler à une vitesse excessive ;

3. dépasser par la gauche un véhicule attelé ou un véhicule à plus de deux roues à


l’approche du sommet d’une côte ou dans un virage ;

4. s’engager sur un passage à niveau alors que c’est interdit ;

5. sur une autoroute ou sur une route pour automobiles (fig. 2) :

● emprunter les raccordements transversaux ;


● faire demi-tour ;
● faire marche arrière ;
● rouler en sens contraire ;

6. mettre un véhicule à l’arrêt ou en stationnement sur les passages à niveau ;

7. se livrer sur la voie publique à des luttes de vitesse.

Figure 1

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Figure 2

Important pour l’examen !

À l’examen théorique, une erreur concernant les infractions mineures du 1er et du


2e degrévous fera perdre un point.

Par contre, une erreur concernant les infractions graves du 3e degré et les
infractions très graves du 4e degré vous fera perdre 5 points. Si vous faites deux
erreurs concernant ces deux derniers types d’infractions, vous échouerez
automatiquement à l’examen théorique, puisqu’il ne sera plus possible d’obtenir le
minimum de 41/50.

5. Quelles sont les sanctions possibles ?

Les infractions au Code de la route entraînent une série de sanctions. Ces sanctions
peuvent tantôt obliger l’usager à payer une somme d’argent, tantôt lui interdire le droit de
conduire selon des modalités variées.

L’auteur de l’infraction paie une somme d’argent pour éteindre l’action publique.

Le paiement peut se faire de plusieurs manières :

● par perception immédiate : après vous avoir intercepté sur la route, les policiers
peuvent vous proposer un virement par carte bancaire. Ils peuvent aussi vous
adresser un formulaire de virement annexé au procès-verbal de roulage dans
votre boîte aux lettres. Si vous ne contestez pas l’infraction, cette formule est la
plus avantageuse. La somme à payer est inférieure à toutes les autres formules ;

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● par transaction : si aucun paiement n’est effectué, le parquet du procureur du Roi
prend la relève et vous proposera une transaction ;
● par ordre de paiement : en l’absence de tout paiement, le procureur du Roi émet
un « ordre de paiement » qui lui permet de donner l’ordre à l’administration de
percevoir la somme. Le véhicule dont le contrevenant
est le propriétaire ou qui est immatriculé à son nom peut être saisi en cas de
non-paiement ;
● par suspension du droit de conduire : si, dans les trois ans après la délivrance de
l’ordre de paiement, la somme d’argent n’a toujours pas été payée, le procureur
du Roi ordonne une suspension du droit de conduire, qui variera en fonction de la
gravité de l’infraction : 8 jours, 15 jours ou 1 mois. À noter que cette décision,
très semblable à la déchéance du droit de conduire, est décidée par le procureur
du Roi et non plus par un juge.

En cas d’infraction, l’AGENT peut décider d’une interdiction temporaire de conduire.

L’interdiction temporaire de conduire est une mesure préventive d’une durée de 2, 3, 6 ou


12 heures prise à l’égard d’un conducteur sous influence de l’alcool, de drogue ou de
médicaments qui interdit de conduire un véhicule (à moteur ou non) ou une monture dans
un lieu public pendant les quelques heures où l’influence de ces produits peut être
dangereuse. Le conducteur est prié de « remettre » son permis de conduire au policier pour
la durée de l’interdiction, à la différence du retrait immédiat du permis par un procureur ou
officier de police judiciaire (voir point suivant).

Suite à une infraction, le PROCUREUR ou l’officier de police judiciaire peut décider d’un
retrait immédiat du permis de conduire.

Les officiers de police judiciaire, ou inspecteurs principaux de la police, peuvent décider du


retrait immédiat du permis de conduire dans les cas de petit excès de vitesse et de
conduite sous influence. Le permis de conduire est alors saisi sur le lieu même de
l’infraction par l’agent qualifié et sur ordre de l’officier de police judiciaire (fig. 1).

Le procureur du Roi peut aussi décider, dans les cas prévus, du retrait immédiat du permis
de conduire.

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Figure 1

Une infraction peut mener à une déchéance du droit de conduire, décidée cette fois par un
JUGE.

La déchéance ne peut être prononcée que par un juge. On distingue ici 4 types de
déchéances :

La déchéance possible
Le juge n’est pas obligé de prononcer une déchéance, mais peut le faire en cas de
condamnation pour :

● conduite sous influence ;


● infraction de 2e ou 3e degré ;
● petit excès de vitesse ;
● infraction quelconque de roulage qui suit 3 condamnations antérieures pour des
infractions quelconques commises dans les 3 ans ;
● délit de fuite sans mort ni blessé…

La déchéance obligatoire pour tous


Le juge n’a pas le choix. Il doit prononcer une déchéance après :

● une seule infraction de 4e degré ;


● un grand excès de vitesse ;
● une conduite malgré un retrait immédiat ou une déchéance ;
● un délit de fuite aggravé (avec blessures ou mort) ;
● une conduite sous influence, en état d’ivresse ou d’imprégnation lourde…

La déchéance obligatoire en cas de « récidive élargie » d’infractions très graves dans les 3
ans
En principe, la notion de « récidive » signifie commettre une nouvelle fois la même
infraction. Cette notion a toutefois été élargie à un ensemble d’infractions de roulage

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qualifiées de très graves. Après avoir été condamné pour l’une de ces infractions très
graves par un tribunal de police, le conducteur qui commet à nouveau la même ou une
autre de ces infractions très graves dans les 3 ans sera déchu du droit de conduire pour
une durée minimale de 3 mois. La durée de la déchéance passe à 6 mois en cas de
deuxième récidive et à 9 mois minimum en cas de troisième récidive (fig. 2).

Figure 2

La déchéance obligatoire pour les conducteurs débutants


Ce type de déchéance ne concerne que :

● les détenteurs d’un permis B (Auto) délivré depuis moins de 2 ans ;


● qui commettent une infraction pouvant donner lieu à une déchéance (voir
ci-dessus : « Déchéance possible ») ;
● avec un véhicule à moteur.

6. Des pénalités de plus en plus lourdes

En plus des sanctions qui viennent d’être abordées, d’autres pénalités plus lourdes peuvent
être décidées dans certains cas précis.

En cas d’infraction commise par quelqu’un à qui vous avez prêté votre véhicule

Si le titulaire d’une plaque d’immatriculation prouve qu’il n’est pas l’auteur de l’infraction, il
doit communiquer le nom de la personne qui a commis l’infraction avec son véhicule. Dans
le cas contraire, il pourra être sévèrement puni, et ce quelle que soit l’infraction commise.

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En cas d’imprégnation alcoolique

Le juge peut imposer l’éthylotest antidémarrage (EAD) (fig. 1) dès que le conducteur est
contrôlé avec une imprégnation alcoolique d’au moins 0,35 mg/litre d’air alvéolaire expiré
ou 0,8 g/litre de sang.

Figure 1

Le juge doit imposer l’EAD :

● si le conducteur est contrôlé avec une imprégnation alcoolique d’au moins 0,78
mg/litre d’air alvéolaire expiré ou 1,8 g/litre de sang ;
● en cas de récidive, dans les 3 ans, si le conducteur est contrôlé avec une
imprégnation alcoolique d’au moins 0,50 mg/litre d’air alvéolaire expiré ou 1,2
g/litre de sang.

En cas de délit de fuite

● Le délit de fuite entraîne des peines de plus en plus sévères. Une peine de prison
est ainsi prévue, et ce même si l’accident a provoqué uniquement des dégâts
matériels.
● En plus de ces peines, l’auteur du délit de fuite doit systématiquement réussir un
examen théorique, pratique, médical et psychologique afin de pouvoir être
réintégré dans le droit de conduire.En cas de défaut d’assurance

Plusieurs pénalités sont applicables en fonction de la situation:

● une amende et/ou une déchéance du droit de conduire et/ou un


emprisonnement, ainsi que la confiscation du véhicule constituent les pénalités
de base ;
● en cas de première récidive :
○ l’usager devra représenter les 4 examens de réintégration ;
○ l’usager sera également déchu de son droit de conduire pour 3 mois
minimum (pour 6 mois en cas de 2e récidive et pour 9 mois en cas de 3e
récidive).

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7. SYNTHÈSE - Les règles

1. Qui doit respecter les règles ?

Tous les usagers qui se déplacent sur la voie publique :

● conducteur de véhicules (à moteur ou non), ou d'animaux ;


● passager (de voitures, minibus, autocars, transports en commun…) ;
● piéton = celui qui se déplace à pied, pousse à la main une brouette, une voiture
d'enfant, une chaise roulante, un vélo, un cycle motorisé, un cyclo à deux roues
(mais pas une moto).

Exception : les conducteurs de trams (soumis à un règlement spécifique)

2. Où s’appliquent les règles ?

Elles s’appliquent uniquement sur la voie publique, et ce de manière contraignante : des


agents qualifiés rédigent un procès-verbal en cas de non-respect. Les parkings des
grandes surfaces sont seulement assimilés à la voie publique.

3. À qui faut-il obéir ?

Les usagers de la route doivent obéir aux :

● indications des personnes habilitées à stopper la circulation avec un signal C3 ;

C3

● injonctions des agents qualifiés :


○ agent de profil = feu vert : autorisation de vous engager soit pour aller
tout droit, soit pour virer à gauche ou à droite ;
○ agent au bras levé = feu orange : arrêt pour tous les usagers dans
toutes les directions ;
○ agent de face ou de dos = feu rouge : arrêt obligatoire.
● De nuit, l’agent qualifié face à vous, qui balance sa torche électrique avec un
embout rouge éclairé, impose l’arrêt.

Attention !

● Un agent vous fait face et tend son bras gauche : vous ne pouvez pas vous
engager pour virer à droite dans ce carrefour.
● Agent de face ou de dos = feu rouge

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4. Quelles sont les catégories d’infractions ? Infractions mineures du 1er degré

--> toutes les infractions non reprises dans les degrés supérieurs

Ex. : ouverture imprudente d’une portière, ne pas mettre ses clignotants, circuler dans la
bande réservée au bus…

Infractions mineures du 2e degré


--> la sécurité des personnes est indirectement mise en danger

--> ou utilisation sans droit de facilités de stationnement pour les personnes handicapées

Ex. : feu orange, dépasser par la droite, ne pas boucler sa ceinture…

Infractions graves du 3e degré


--> la sécurité des personnes est directement mise en danger

--> ou l’auteur de l’infraction ignore une injonction d’un agent qualifié

Ex. : feu rouge, tripler quand c’est interdit, dépasser à l’approche d’un passage pour
piétons, ne pas attacher un enfant…

Infractions très graves du 4e degré


--> la sécurité des personnes est directement mise en danger

--> l’infraction mène quasi irrémédiablement à des dommages physiques lors d’un
accident.

Sept infractions très graves du 4e degré entraînent une déchéance du droit de conduire :

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5. Quelles sont les sanctions possibles ?

Les sanctions peuvent être de nature différente. Elles sont décidées par différents acteurs
et selon des modalités diverses.

Sanctions relatives au paiement d’une somme d’argent

Sanctions relatives au permis ou au droit de conduire

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6. Des pénalités de plus en plus lourdes

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Les signaux de circulation

1. Les feux tricolores

Tout comme les ronds-points, les feux tricolores permettent de fluidifier le trafic. Circulaires,
ronds, en forme de flèche ou encore de silhouettes… leurs apparences sont multiples.

Les cercles tricolores


Si un des trois feux est :

● rouge : il interdit de franchir la ligne d’arrêt ou, à défaut, le signal (fig. 1) ;


● orange : il interdit de franchir la ligne d’arrêt sauf si le freinage ne peut pas se faire
dans des conditions de sécurité suffisante. Ne cédez donc pas trop vite à la
tentation d’accélérer : le feu orange est un signal d’arrêt (fig. 2) ;
● vert : il autorise à franchir la ligne d’arrêt ou le signal (fig. 3).

Figure 1

25
Figure 2

Figure 3

Les feux éteints


Quand les feux sont éteints, les signaux de priorité ou la règle générale de priorité
s’applique(nt) à nouveau.

Les flèches tricolores


Elles ont la même signification que les feux de même couleur. Cependant, leur effet est
limité à la (aux) direction(s) indiquée(s) par la (les) flèches (fig. 4).

Figure 4

26
Les silhouettes de bicyclette tricolores
Elles ne concernent que les cyclistes et les cyclomotoristes à deux roues (classes A et B)
(fig. 5).

Figure 5

Les croix tricolores


Si vous virez à gauche dans certains carrefours assez compliqués, les croix tricolores vous
renseignent sur la couleur du feu qui s’adresse aux conducteurs dont vous devez couper la
trajectoire (fig. 6).

Figure 6

"

Les petits feux à hauteur du conducteur


Ils s’adressent aux conducteurs arrêtés près du signal (fig. 7).

27
Figure 7

Où regarder ?
Les feux tricolores sont généralement placés à droite. Ils peuvent être répétés à gauche ou
au-dessus de la chaussée. Si vous pouvez passer à droite des feux, ils ne vous concernent
pas (fig. 8).

Figure 8

Le feu vert intégral pour les cyclistes


Aux carrefours fort fréquentés par les cyclistes, et afin d’éliminer les accrochages entre les
poids lourds qui changent de direction et n’aperçoivent pas les usagers faibles cachés dans
leurs angles morts, un feu vert représentant la silhouette d’une bicyclette entourée de
flèches interrompt le trafic motorisé dans toutes les directions alors que les cyclistes et les
conducteurs de cyclomoteurs à deux roues qui sont autorisés à circuler sur la piste cyclable
peuvent s’engager de toutes parts dans le carrefour, quelle que soit la direction ultérieure
(fig. 9).

28
Figure 9
2. Les feux bicolores

Le feu vert (silhouette d’un piéton en marche)


Il autorise les piétons à s’engager sur la chaussée.

Le feu rouge (silhouette d’un piéton immobile)


Il interdit aux piétons de s’engager sur la chaussée.

Le feu intégral pour les piétons


La silhouette d’un piéton entourée de flèches signifie que le feu est simultanément au vert ou
au rouge dans la direction transversale (fig. 1). Lorsqu’il passe au vert, la circulation
motorisée est donc interrompue dans toutes les directions, laissant dès lors les piétons
s’engager de toutes parts dans le carrefour.

Figure 1

29
Les feux combinés pour piétons et cyclistes
Lorsque le feu représente la silhouette éclairée d'une bicyclette et d'un piéton (fig. 2) (fig. 3),
ce feu s'applique uniquement aux cyclistes, aux conducteurs de cyclomoteurs à deux roues
(s'ils sont autorisés à circuler sur la piste cyclable), et aux piétons.

Figure 2

Figure 3

30
3. Les flèches vertes

Autres signaux lumineux habitués des carrefours : les flèches vertes. Combinées ou non
avec d’autres signaux, elles contribuent à une circulation fluide et sûre. À condition bien sûr
de connaître leur signification !

On distingue 3 catégories de flèches vertes.

La (les) flèche(s) verte(s) avec 2 flèches éteintes du système tricolore (fig. 1)

Les flèches (vertes, jaunes ou rouges) présentes dans les 3 feux circulaires d’une ou de
plusieurs colonne(s) ont la même signification que les feux de même couleur, mais leur effet
est limité à la (aux) direction(s) indiquée(s) par la (les) flèche(s).

La (les) flèche(s) verte(s) avec le cercle rouge / orange


Une ou plusieurs flèche(s) verte(s) peut (peuvent) accompagner les 3 signaux circulaires du
système tricolore (fig. 2).

31
Figure 2
Dans ce cas, elle(s) :

● donne(nt) à l’usager l’autorisation de franchir,


● uniquement dans la (les) direction(s) indiquée(s),
● à condition de céder le passage :
○ aux conducteurs venant régulièrement d’autres directions ;
○ et aux piétons.

La flèche verte d’évacuation d’un carrefour (fig. 3)

Figure 3
Placé seul à la sortie du carrefour, ce type de flèche vous assure que les conducteurs
venant en sens inverse sont arrêtés par un feu rouge afin de faciliter l’évacuation du
carrefour.

La flèche éteinte indique qu’il n’est pas interdit de virer à condition de ne pas gêner les
conducteurs en sens inverse.

https://vimeo.com/213813885?signup=true
4. Les feux clignotants

Orange, rouges ou blancs, situés à proximité de carrefours ou de passages à niveau, les feux
clignotants donnent aux usagers de la route de précieuses indications.

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Tout comme les feux verts, les feux clignotants peuvent être classés en trois groupes :

Le feu orange clignotant (fig. 1)

Figure 1
● Il donne l’autorisation de franchir en redoublant de prudence.
● Il ne modifie pas les règles de priorité.
● Même s’il est le plus souvent placé seul, différentes combinaisons sont possibles :
○ deux feux qui s’allument en alternance ;
○ un feu orange clignotant au centre d’un système tricolore hors
fonctionnement ;
○ un feu orange clignotant à la place du feu vert, au bas d’un système
tricolore (à la phase suivante, le feu devient orange fixe au centre avant
de passer au rouge) (fig. 2).

Figure 2
Le feu clignotant orange – jaune avec la silhouette d’une bicyclette
Quand un feu clignotant jaune-orange supplémentaire présentant la silhouette d’une
bicyclette et une flèche jaune-orange clignotante est éclairé conjointement avec un feu rouge
ou un feu jaune-orange, cela signifie que les conducteurs de bicyclettes et de cyclomoteurs à
deux roues sont autorisés à poursuivre la marche uniquement dans la direction indiquée par
la flèche, à condition de céder le passage aux conducteurs débouchant régulièrement
d’autres directions et aux piétons (fig. 3).

33
Figure 3

Les feux clignotants rouges et blanc (passage à niveau, sortie de véhicules prioritaires…)
● Deux feux rouges clignotant en alternance indiquent qu’il est interdit de franchir le
signal ou la ligne d’arrêt (fig. 4).
● Un feu blanc clignotant donne l’autorisation de franchir le signal ou la ligne d'arrêt,
en s’assurant toutefois que la signalisation lumineuse fonctionne (fig. 5).

Figure 4

Figure 5

5. Les feux au-dessus d'une bande de circulation

34
Le dernier type de feux présente la particularité de se situer au-dessus des bandes de
circulation. Leur utilité est tout autre…

Les feux situés au-dessus des bandes de circulation ne servent qu’à une chose : déterminer
le sens de circulation sur la bande. À l’approche d’un carrefour, ils ne vous autorisent pas à
le franchir et ne règlent pas la priorité de passage !

Ici aussi, on retiendra trois catégories de feux.

La croix rouge (x)


Elle indique un sens interdit sur la bande ou la partie de la voie publique au-dessus de
laquelle elle se trouve (fig. 1).

Figure 1

La flèche verte (↓)


Elle indique le sens autorisé sur la bande ou la partie de la voie publique au-dessus de
laquelle elle se trouve (fig. 2).

Figure 2

La flèche jaune orange

35
Elle est éventuellement clignotante, inclinée à 45° vers le bas sur la gauche ou sur la droite.

● Elle annonce la réduction du nombre de bandes de circulation (fig. 3).

Figure 3
● Elle oblige les conducteurs à quitter la bande ou la partie de la voie publique dès
que possible, dans la direction indiquée par la flèche.

Attention !

Quand vous voyez un feu jaune-orange clignotant, soyez attentif et ralentissez tant que vous
n’aurez pas clairement repéré et identifié le danger ou l’obstacle annoncé.

36
6. SYNTHÈSE - Les signaux lumineux de circulation

1. Les feux tricolores

Où regarder ?
Les feux tricolores sont généralement placés à droite de la chaussée (parfois, ils sont
répétés à gauche ou au-dessus de la chaussée).

37
2. Les feux bicolores

3. Les flèches vertes

38
4. Les feux clignotants

5. Les feux placés au-dessus des bandes de circulation

Remarque importante
Les feux placés au-dessus des bandes de circulation ne règlent nullement la priorité de
passage, ni la circulation aux carrefours !

Les signaux routiers

​ 1. Remarques préalables
La signalisation est un élément incontournable du Code de la route. Vous devez donc
connaître tous les signaux. À l’examen, vous devrez inévitablement répondre à des questions
sur leur signification. Vous ne devez toutefois pas mémoriser la numérotation. Celle-ci sert
simplement à éviter toute confusion.

39
Les différentes familles de signaux routiers

Un bon truc : la lettre indique à quelle famille appartient le signal.

2. Les signaux de danger

40
Les signaux de danger sont particulièrement utiles pour annoncer des virages dangereux,
des descentes ou montées, des rétrécissements de chaussée…

À quoi ressemblent les signaux de danger ?


Les signaux de danger sont en forme de triangle à bord rouge (fig. 1).Le danger est
symbolisé en noir sur fond blanc

Figure 1

Où pouvez-vous voir les signaux de danger ?


Les signaux de danger sont placés à environ 150 mètres du danger (sauf en Région
wallonne) ou à la distance approximative indiquée par le panneau additionnel A0b.

A0b
La distance entre deux flèches indique la longueur de la section dangereuse (panneau
additionnel A0a).

A0a

Virage(s) dangereux

41

Descente ou montée ?

42
Rétrécissement de la chaussée

Autres dangers

43
44
45
Vous risquez de rencontrer un véhicule sur rails (train, tram)

46
47
3. Les signaux de priorité

« Dois-je céder la priorité ? » « Ai-je la priorité ? » « Les cyclistes peuvent-ils franchir un feu
rouge ? » Autant de questions auxquelles la signalisation vous permet de répondre grâce
aux signaux de priorité.

À quoi ressemblent les signaux de priorité ?


Les formes et les couleurs des signaux de priorité sont typiques et particulières afin
que vous puissiez les reconnaître sans risque de les confondre, même quand ils sont
couverts de boue ou de neige (fig. 1).

Figure 1
Un panneau à fond bleu (B0a) indique le tracé de la voie prioritaire (fig. 2).

B0a Figure 2

Où pouvez-vous voir les signaux de priorité ?


Le plus souvent, les signaux de priorité sont placés à droite.

Toutefois, ils peuvent être répétés au-dessus de la chaussée ou à gauche.

48
Ces signaux vous obligent à céder le passage

Ces signaux vous donnent la priorité

49
Divers

50
Pour permettre aux cyclistes de franchir les feux rouges

Panneaux additionnels

51
4. Les signaux d'interdiction

Pour respecter les interdictions, ouvrez l’œil et le bon !

52
À quoi ressemblent les signaux d’interdiction ?

Les signaux d’interdiction peuvent présenter deux aspects, ayant chacun une
signification différente :

● un rond blanc cerclé de rouge indique une interdiction (fig. 1) ;


● un rond blanc barré noir indique la fin d’une interdiction.

Figure 1

Où pouvez-vous voir les signaux d’interdiction ?

Les signaux d’interdiction sont généralement placés à droite.

On peut aussi les trouver au-dessus de la chaussée.

Ils peuvent être répétés ou annoncés à distance.

Accès interdit à certains usagers

53
54
55
56
Interdiction de faire certaines choses

57
58
59
Pics de pollution

Panneaux additionnels

60
5. Les signaux d'obligation
Si, comme vous l’avez vu dans la rubrique précédente, il y a des choses que vous ne
pouvez pas faire sur la voie publique, il y a d’autres choses en revanche que vous devez
faire.

À quoi ressemblent les signaux d’obligation ?

Les signaux d’obligation sont des ronds à fond bleu (fig. 1) (fig. 2).

61
Figure 1

Figure 2

Où pouvez-vous voir les signaux d’obligation ?

Le plus souvent, les signaux d’obligation sont placés à droite, à l’endroit où leur
visibilité est la mieux assurée.

Obligation

62
63
Panneaux additionnels

64


65
66
6. Les signaux d'arrêt et de stationnement

« Où puis-je me garer ? » « À quel(s) moment(s) ? » « Sur quelle distance ? » « Dois-je payer


? » Autant de questions réglées par les signaux d’arrêt et de stationnement.

À quoi ressemblent les signaux d’arrêt et de stationnement ?

Les signaux d’arrêt et de stationnement présentent des aspects très variés.

● un rond rouge indique une interdiction ;


● un rectangle bleu ne règlemente que le stationnement, pas l’arrêt.

Où pouvez-vous voir les signaux d’arrêt de stationnement ?

Il n’y a pas de règle précise pour leur emplacement.

Signaux d’interdiction (rond rouge)

67
Signaux réglementant le stationnement (rectangle à fond bleu)

68
69
Signalisation par zone

70
Panneaux additionnels

Les flèches précisent l’étendue de l’interdiction (fig. 1).

Figure 1

71
72
73
74
7. Les signaux d'indication
La dernière catégorie de signaux renseigne sur une variété de points : de la vitesse
maximale autorisée à l’arrivée en agglomération en passant par la présence d’une aire de
dépannage à proximité. Les signaux d’indication se suivent, mais ne se ressemblent pas…

À quoi ressemblent les signaux d’indication ?

Les signaux d’indication sont de forme rectangulaire ou carrée (fig. 1).

Figure 1

Où pouvez-vous voir les signaux d’indication ?

75
Il n’y a pas de règle précise pour leur emplacement.

Agglomération

76
Autres signaux d’indication

77
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79
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83
84
85
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88
89
Signaux non repris dans les dessins officiels

90
Panneaux additionnels

91


Sigles additionnels

Des sigles peuvent être ajoutés sur certains signaux. En voici la liste.

92
93
94


8. La portée des signaux routiers

Certains signaux routiers ne s’appliquent qu’à une partie de la voie publique. Dans ce cas, on
dit que leur portée est limitée.

Portée limitée à une bande de circulation


Des portiques surplombant les bandes de circulation peuvent reproduire des signaux
routiers. Ils ne concernent alors que la bande ou la partie de la voie publique au-dessus de
laquelle ils se trouvent (fig. 1).

Figure 1

Les signaux F89 et F91 sont utilisés lorsque la signalisation ne concerne qu’une ou plusieurs
bande(s) de circulation.

95
F89

F91

Portée limitée à une sortie


Si le signal routier ne concerne qu’une sortie située à droite d’une chaussée divisée en
bandes de circulation, il peut être complété par un panneau additionnel reproduisant une
flèche dirigée vers le bas à droite (fig. 2).

Figure 2

Signalisation à validité zonale


Certains signaux délimitent les zones à l’intérieur desquelles des règles spécifiques de
circulation (vitesse max., interdiction d’accès…) entrent en vigueur. Par exemple :
l’agglomération (F1a et F1b), l’autoroute (F5), les routes pour automobiles (F9), la zone
cyclable (F111).

F1a

F1b

96
F5

F9

F111 (ancien et nouveau)

Attention : ces signaux ne seront pas répétés à l’intérieur de la zone.

97
Les signaux d’interdiction et ceux relatifs au stationnement, peuvent recevoir la validité
zonale. Leur signification reste la même. Ils sont inscrits dans un panneau à fond blanc (Z5a
et Z5b). Leur signification peut être complétée, précisée ou limitée par une inscription en noir
(Z10 et Z11).

Z5a

Z5b

Z10

Z11

98
Transition de la « rue » à la « zone » cyclable
Les nouveaux signaux F111 et F113 portent la mention « Zone cyclable ». Leur validité est
donc clairement zonale.
Les anciens signaux F111 et F113, qui portaient la mention « Rue cyclable », prennent
dorénavant une validité zonale identique à ces nouveaux signaux. Ils peuvent toutefois être
maintenus jusqu’au 01/01/2035.
Les anciens signaux F111 et F113, avec mention « Rue cyclable », repris en signaux zonaux
(ZF111a et ZF111b)
peuvent quant à eux être maintenus jusqu’au 01/01/2032.

Signalisation à message variable


Afin de pouvoir réagir avec plus de souplesse aux nécessités du moment, différents signaux
routiers peuvent apparaître dans le même panneau. Les symboles et inscriptions de teinte
sombre peuvent figurer en teinte claire sur fond de teinte sombre (fig. 3).

Figure 3

99
9. SYNTHÈSE - Les signaux routiers

1. Remarques préalables

Il est très important de connaître tous les signaux : leur aspect et leur signification. Des
questions à ce sujet vous seront inévitablement posées à l’examen. Pour l’aspect spécifique et
la signification de chaque signal, nous vous renvoyons aux pages indiquées dans le tableau
ci-dessous (colonne « Détail des signaux »). Pour rappel, la numérotation ne doit pas être
mémorisée.

2. Signaux de danger

100
3. Signaux de priorité

4. Signaux d’interdiction

5. . Signaux d’obligation

101

6. Signaux d’arrêt et de stationnement

7. Signaux d’indication

8. Portée des signaux

Portée limitée à une bande de circulation


Des portiques surplombant les bandes de circulation peuvent reproduire des signaux routiers.

Ils ne concernent que la bande ou la partie de la voie publique au-dessus de laquelle ils se
trouvent.

Portée limitée à une sortie


Si le signal routier ne concerne qu’une sortie à droite d’une chaussée divisée en bandes de
circulation, un panneau additionnel peut le compléter : celui-ci présente une flèche dirigée vers
le bas à droite.

102
Signalisation à validité zonale
Certains signaux délimitent les zones où des règles spécifiques de circulation entrent en
vigueur. Attention : ces signaux ne seront pas répétés à l’intérieur de la zone.

Transition de la "rue" à la "zone" cyclable


– nouveaux signaux F111 et F113 (avec mention « zone cyclable ») = validité zonale ;
– anciens signaux F111 et F113 avec mention « rue » prennent la validité zonale des nouveaux
signaux F111 et F113 (jusqu’au 01/01/2035) ;
– anciens signaux F111 et F113 repris en validité zonale (= FZF111a et FZF111b) = nouveaux
signaux F111 et F113 (jusqu’au 01/01/2032).

La signalisation à message variable


Différents signaux routiers peuvent apparaître dans le même panneau.

103
Les marques routières

1. Les bandes de circulation

Le signaux lumineux et routiers vous donnent de nombreuses indications permettant une


conduite en toute sécurité. Les marques routières jouent également un rôle majeur.

La ligne blanche continue

Il est interdit pour tout conducteur de la franchir ou de la chevaucher (fig. 1).

Figure 1

Il est interdit de circuler à gauche d’une ligne continue quand elle sépare les deux sens de
circulation (infraction de 3e degré).

La ligne blanche discontinue

Il est interdit pour tout conducteur de la franchir sauf pour dépasser, pour tourner à gauche,
pour effectuer un demi-tour ou pour changer de bande (fig. 2).

Figure 2

Lorsque les traits de la ligne discontinue sont plus courts et plus rapprochés, ils annoncent
une ligne continue (fig. 3).

104
Figure 3

Les doubles lignes blanches juxtaposées

Le long d’une ligne continue et d’une ligne discontinue toutes deux juxtaposées, ne tenez
compte que de la ligne la plus proche de vous (fig. 4) :

Figure 4

● si la ligne la plus proche de vous est continue, il faut la considérer comme une ligne
blanche continue ;
● si la ligne la plus proche de vous est discontinue, il faut la considérer comme une
ligne discontinue.

Les conducteurs qui ont franchi ces lignes pour effectuer un dépassement peuvent cependant
les franchir à nouveau pour reprendre leur place normale sur la chaussée.

Le marquage provisoire

Le marquage provisoire est utilisé pour canaliser la circulation lors de travaux. Il s’agit de traits
continus (infraction de 3e degré) ou discontinus de couleur orange, qui ont la même
signification que les lignes blanches.

Le marquage provisoire rend sans effet les autres marques longitudinales de couleur blanche
tracées au même endroit (fig. 5).

105
Figure 5

La bande réservée aux heures de pointe

Une grosse ligne blanche discontinue constituée de traits plus rapprochés et plus longs que
ceux des bandes de circulation délimite une bande réservée aux heures de pointe.

L’usage de ces bandes est réglé par les signaux lumineux placés au-dessus des bandes de
circulation (croix rouge, flèche verte vers le bas, flèche oblique orange fixe ou clignotante) (fig.

6) . Figure 6

Si ces signaux lumineux de circulation ne fonctionnent pas, la circulation sur la bande réservée
aux heures de pointe est interdite, sauf :

● pour les véhicules prioritaires, les services requis par le ministère public et les
dépanneuses ;
● pour accéder à ou sortir de l’autoroute ;
● pour changer de direction.

La bande BUS

Le signal F17 et une ou deux larges lignes blanches discontinues ou des marques en damier
composées de carrés blancs délimitent une bande bus qui ne fait pas partie de la chaussée
(fig. 7).

106
F17

Figure 7

Le site spécial franchissable

Le signal F18 et une ou deux larges lignes blanches continues ou des marques en damier
composées de carrés blancs délimitent un site spécial franchissable qui ne fait pas partie de
la chaussée (fig. 8).

F18

107
La piste cyclable

La piste cyclable est la partie de la voie publique délimitée par deux lignes blanches
discontinues parallèles n’ayant pas une largeur suffisante pour permettre la circulation des
véhicules automobiles (fig. 9).

Figure 9

2. Le bord de la chaussée

Qu’ils soient fictifs ou réels, les bords de la chaussée sont très souvent indiqués par des
marques routières. Leurs caractéristiques vous indiqueront si, oui ou non, vous pouvez
stationner à cet endroit.

La chaussée peut avoir deux types de bords :

1. Le bord réel

Une ligne continue de couleur blanche peut être tracée sur le bord réel de la chaussée, la
bordure d’un trottoir ou d’un accotement en saillie pour les rendre plus apparents (fig. 1).

Figure 1

108
Une ligne discontinue de couleur jaune peut être tracée sur le bord réel de la chaussée, la
bordure d’un trottoir ou d’un accotement en saillie. Il est interdit de stationner sur la
chaussée, le long de cette ligne jaune (fig. 2).

Figure 2

2. Le bord fictif

Une large ligne continue de couleur blanche peut être tracée sur la chaussée pour marquer
le bord fictif de celle-ci. En dehors des autoroutes et routes pour automobiles, cette ligne
blanche continue délimite une bande de stationnement (fig. 3). 

Figure 3

Sur une chaussée à voie centrale, deux lignes blanches discontinues constituées de deux
paires de traits courts, délimitent également le bord fictif de la chaussée. De part et d'autre
de ces lignes blanches discontinues apparaissent les bandes latérales (fig. 4). 

Figure 4

3. Les marques transversales

109
Comme leur nom l’indique, les marques transversales sont tracées en travers de la voie
publique, le plus souvent de manière perpendiculaire. Elles sont de quatre types.

La ligne blanche d’arrêt

Une ligne blanche continue, tracée perpendiculairement au bord de la chaussée,


indique l’endroit où les conducteurs doivent marquer l’arrêt imposé par un signal
lumineux de circulation ou par un signal B5 (fig. 1).

B5

Figure 1

La ligne de triangles blancs

Constituée de triangles blancs, cette ligne indique l’endroit où les conducteurs


doivent, si nécessaire, s’arrêter pour céder le passage en vertu d’un signal B1 (fig. 2).

B1

Figure 2

110
Le passage pour piétons

Le passage pour piétons est délimité par des bandes blanches, parallèles à l’axe de la
chaussée (fig. 3).

Figure 3

Le passage pour deux-roues

Le passage pour deux-roues est un passage que les conducteurs de bicyclettes et de


cyclos à deux roues doivent utiliser pour traverser la chaussée. Ce passage est
délimité par deux lignes discontinues constituées de carrés ou de parallélogrammes
de couleur blanche (fig. 4).

Figure 4

4. Les autres marques

Les flèches blanches de sélection

Tracées à l’approche d’un carrefour, les flèches blanches de sélection marquent la bande
de circulation que les conducteurs doivent suivre pour s’engager dans la direction indiquée
par les flèches (fig. 1). Au carrefour, les conducteurs doivent suivre la ou une des
directions indiquées sur la bande dans laquelle ils se trouvent.

Figure 1

111
Les flèches blanches de rabattement

Les flèches blanches de rabattement peuvent compléter la ligne discontinue qui annonce
l’approche d’une ligne continue (fig. 2). Ces flèches annoncent une réduction du nombre de
bandes de circulation.

Figur

Les inscriptions de couleur blanche

Elles peuvent répéter les indications des signaux routiers (fig. 3).

Figure 3

Les différentes directions peuvent être indiquées sur les bandes de circulation (fig. 4).

Figure 4

Arrêts d’autobus ou de trams : les inscriptions de couleur blanche peuvent indiquer la zone
où le stationnement est interdit. Vous pouvez bien évidemment circuler sur cette zone,
sauf si elle est précédée par un marquage routier destiné à canaliser la circulation (fig. 5)
(fig. 6).

112
Figure 5

Figure 6

Les îlots directionnels et les zones d’évitement

Ils sont indiqués par des lignes blanches parallèles obliques. Il est interdit d’y circuler ou
d’y mettre un véhicule à l’arrêt ou en stationnement (fig. 7).

Figure 7

La bande de stationnement

Des marques blanches délimitent les emplacements que les véhicules doivent occuper (fig.
8).

Figure 8

113
La zone de stationnement pour engins de déplacement

Un emplacement équipé d'arceaux ou identifié par un marquage au sol représentant un des


panneaux additionnels M1, M8 ou M19 à M24, est réservé, selon le cas, à ce (ces) type(s)
d'usagers (fig. 9).

Figure 9

M1

M8

M19

114
M20

M21

115
M22

M23

116
M24

La zone avancée pour deux-roues

C’est à cet endroit qu’une piste cyclable aboutit. La zone avancée pour deux-roues est
délimitée par deux lignes d’arrêt. On y trouve le symbole d’une bicyclette reproduit en
blanc. Cette zone indique l’endroit où les cyclistes et cyclos à deux roues peuvent se
ranger, uniquement quand les signaux lumineux de circulation sont au rouge. Pendant cette
phase, les autres conducteurs doivent s’arrêter devant la première ligne d’arrêt (fig. 10).

Figure 10

Les bandes de sélection pour deux-roues

À l’approche d’un carrefour, des bandes de sélection pour cyclistes et cyclos à deux roues
peuvent être délimitées par des lignes blanches continues. Dans ces bandes, on retrouve,
peints en blanc, le symbole de la bicyclette et la flèche indiquant la direction à suivre. Ces
bandes de sélection sont réservées aux cyclistes et aux cyclomotoristes à deux roues (fig.
11).

117
Figure 11

Les marquages en damier composés de carrés blancs

En plus de délimiter une bande bus, un site spécial franchissable ou l'espace qui relie deux
sites spéciaux franchissables entre eux,
ces marquages peuvent également délimiter un passage à niveau (fig. 12).

Figure 12

118
5. SYNTHÈSE - Les marques routières

1. Les bandes de circulation (marques longitudinales)

2. Le bord de la chaussée
Le bord réel est indiqué :

● par une ligne blanche continue ;


● ou par une ligne jaune discontinue (--> interdiction de stationner) ;
● mais toujours tracée sur le bord réel de la chaussée.

119
Le bord fictif est indiqué par une large ligne blanche continue sur la chaussée.

3. Les marques transversales

120
4. Les autres marques

121
Hiérarchie à respecter
1. Hiérarchie à respecter

Les règles, les feux, les signaux routiers, les marques au sol… se contredisent ? Pas de
panique ! Référez-vous à l’ordre hiérarchique !

Pour vous aider, un ordre hiérarchique vous indique à quoi vous devez donner la priorité
(fig. 1).

Figure 1
1. Injonction des agents qualifiés (fig. 2)

2. Feux lumineux de circulation : ils rendent sans effet les signaux de priorité (fig. 3) :

● sauf le feu jaune orange clignotant qui ne modifie pas les règles de priorité ;
● sauf les feux au-dessus des bandes de circulation qui ne règlent pas la
circulation aux carrefours ;
● sauf les signaux routiers relatifs à la priorité B22 et B23.

3. Signalisation routière :

● signaux routiers (fig. 4) ;​


● marques routières.

4. Règles de circulation

122
Figure 2

Figure 3

B22

B23

123
Figure 4

Cas pratiques dans un carrefour


Dans un carrefour sans signalisation, cédez le passage à droite (fig. 5) !

Figure 5

Les signaux de priorité avant le carrefour l’emportent sur la règle de priorité à droite.

Si les signaux de priorité sont associés à des signaux lumineux :

● si les feux lumineux fonctionnent : ils l’emportent sur les signaux de priorité ;
● si les feux lumineux sont éteints : respectez les signaux de priorité.

Si le feu est vert et qu’un agent a les bras tendus : les feux sont sans doute en panne.
Suivez les injonctions de l’agent qualifié.

Cas pratiques hors carrefour


Si une ligne blanche discontinue est à proximité d’un signal C35 (interdiction de dépasser),
le signal routier l’emporte sur le marquage routier.

124
C35

Si un marquage indiquant des emplacements de stationnement se trouve près d’un signal


E3 (arrêt et stationnement interdits), le signal d’interdiction l’emporte.

E3

125
2. SYNTHÈSE - Hiérarchie à respecter

126
127
128
129
Jeux

​ Catégories d'infractions 1

Les infractions de roulage sont classées :

A en infractions ordinaires et graves

B en infractions de 1er, 2ème et 3ème degré

C en infractions de 1er, 2ème, 3ème et 4ème degré: Les contraventions de roulage sont
désormais classées en 4 degrés, en fonction de leur dangerosité.

Les infractions qui mettent directement en danger la sécurité des personnes et qui
sont de nature à mener presque irrémédiablement à des dommages physiques lors
d'un accident sont classées en :

A 2e degré

B 3e degré

130
C 4e degré Les infractions de roulage les plus dangereuses sont classées en 4e degré.
Elles sont au nombre de 7 et obligent le juge à prononcer une déchéance du droit de
conduire :

1. Ignorer une injonction d'arrêt ;


2. Inciter ou provoquer un conducteur à circuler à une vitesse excessive ;
3. Dépasser par la gauche dans une côte ou un virage ;
4. S'engager sur un passage à niveau alors que c'est interdit ;
5. Sur autoroute ou route pour automobiles : emprunter les raccordements
transversaux - faire demi-tour - faire marche arrière ou rouler en sens contraire ;
6. Mettre un véhicule à l'arrêt ou en stationnement sur les passages à niveau ;
7. Se livrer sur la voie publique à des luttes de vitesse.

INFRACTIONS TRÈS GRAVES !

Quelle infraction de roulage oblige le juge à prononcer presque systématiquement une


déchéance du droit de conduire :

A une infraction de 4ème degré: La notion d'infraction « grave » a été abandonnée au


profit d'un classement des infractions en 4 degrés en fonction de leur dangerosité
croissante. Pour une infraction de 4e degré, sauf circonstances atténuantes dûment
motivées, le juge doit condamner à une déchéance du droit de conduire. Il en est de
même en cas de récidive « élargie » dans les 3 ans d’infractions qualifiées de très
graves (délit de fuite, vitesse, alcool, drogue…). INFRACTION TRES GRAVE !

B une infraction de 5ème degré

C une infraction grave de 3ème degré

131
Ce signal interdit à un cavalier de dépasser par la gauche une carriole transportant
des touristes :

A oui : Ce signal C35 : interdit à tout conducteur, donc également à un cavalier, de


dépasser par la gauche tout véhicule « large », mais

● permet dépasser par la gauche un véhicule « étroit » ;


● permet de dépasser par la droite un véhicule étroit ou large qui indique qu’il veut se
garer et/ou virer à gauche et s’est déporté de ce côté.

B non

132
Un piéton peut-il commettre une infraction grave ?

A oui : Un piéton qui se trouve sur la voie publique est un usager soumis au Code de la
route. Il peut parfaitement commettre une infraction de quatrième degré en s'engageant
sur un passage à niveau alors que c'est interdit. INFRACTION TRES GRAVE !

B non

Les signaux lumineux de circulation

​ Feux au-dessus des bandes de circulation 1

Je peux dépasser ce conducteur :

A oui

B non : Les signaux lumineux au-dessus des bandes de circulation ne règlent ni la


priorité de passage, ni la circulation aux carrefours. Ils déterminent le(s) sens
autorisé(s) (flèche verte vers le bas) ou interdits (croix rouge) sur la bande ou la partie
de la voie publique. Ici, le feu rouge en forme de croix interdit de circuler sur les deux
bandes de gauche.

133
​ Feux clignotants 1

Ce feu jaune-orange clignote :

A il m'autorise à m'engager dans le carrefour et m'accorde la priorité

B il m'autorise à m'engager dans le carrefour mais ne modifie pas les règles de priorité
en vigueur : Le feu jaune-orange clignotant = autorisation de franchir, en redoublant de
prudence et en respectant les règles de priorité.

Ce feu orange clignote. Je peux m'engager dans ce carrefour :

A. sans tenir compte du triangle sur pointe


B. mais je dois céder le passage à droite
C. mais je dois céder le passage à droite et à gauche: Le triangle sur pointe (B1)
vous oblige à céder le passage. Comme le feu jaune est clignotant, il ne modifie
pas les règles de priorité. Vous devez donc céder le passage à droite et à gauche.
D. Feux tricolores 1

Feux tricolores 1

134
Question : 1/10

135
Ces feux tricolores s'adressent :

A uniquement aux cyclistes

B aux cyclistes et cyclomotoristes à 2 roues: Les feux tricolores avec silhouettes de


vélo ne concernent que les cyclistes et cyclomotoristes à 2 roues.

C à l'ensemble des véhicules à 2 roues : vélos, cyclos et motos

Question : 2/10

136
Ces feux lumineux ne fonctionnent pas. En m'engageant dans ce carrefour :

A je cède le passage à droite: Feux éteints : les signaux de priorité entrent à nouveau en
vigueur ou, en leur absence, la règle générale de priorité à droite. Dans ce carrefour, la
croix de Saint-André (B17) vous rappelle que la règle générale de priorité à droite est
d'application.

B je cède le passage à droite et à gauche

C les autres me cèdent le passage

137
À ce carrefour, les feux lumineux sont éteints :

A je dois céder le passage à droite

B je dois céder le passage à droite et à gauche

C les autres doivent me céder le passage: Lorsque les feux lumineux fonctionnent, ils
rendent sans effet les signaux de priorité (à l'exception des signaux B22 et B23). À
l'inverse, si les feux sont éteints, les signaux de priorité entrent à nouveau en vigueur
(dans ce cas, le signal B15 qui vous accorde la priorité au prochain carrefour) ou, en
leur absence, la règle générale de priorité à droite.

138
À l'approche de ces feux lumineux, le feu vert passe au jaune-orange fixe. Cela doit
m'inciter à :

A accélérer pour ne pas risquer d'encombrer le carrefour

B poursuivre à ma vitesse actuelle pour ne surprendre personne

C m'arrêter si les conditions de sécurité sont réunies: Le feu jaune-orange fixe est un
signal d'arrêt, sauf impossibilité de s'arrêter dans des conditions de sécurité suffisante.

139
Question : 5/10

À ce carrefour, les feux lumineux sont éteints :

A je dois céder le passage à droite

B je dois céder le passage à droite et à gauche: Lorsque les feux lumineux fonctionnent,
ils rendent sans effet les signaux de priorité à l'exception des signaux B22 et B23. A
l'inverse, si les feux sont éteints, les signaux de priorité entrent à nouveau en vigueur
(dans ce cas, le signal B1 qui vous oblige à céder le passage) ou, en leur absence, la
règle générale de priorité à droite.

140
C les autres doivent me céder le passage

Question : 6/10

Ces petits signaux lumineux s’adressent :

141
A aux conducteurs: Pour la facilité, des signaux lumineux peuvent être répétés sur le
même poteau à hauteur du conducteur.

B aux piétons

C aux deux-roues

Question : 7/10

142
Le feu est rouge. Je désire virer à droite :

A le feu rouge me l'interdit

B je peux virer, mais dois attendre le feu vert

C je peux virer sans tenir compte du feu rouge: Vous ne devez tenir compte que des
feux lumineux situés à votre droite. A titre indicatif, ils peuvent être répétés à gauche
ou au-dessus de la chaussée et aux endroits où la circulation le justifie. Vous pouvez
donc virer à droite sans tenir compte du feu rouge puisqu'il ne se trouve pas à votre
droite. Il ne concerne que les conducteurs qui poursuivent tout droit.

Question : 8/10

143
Je dois attendre que le feu soit vert pour virer à droite :

A oui

B non: Vous pouvez virer sans tenir compte du feu rouge puisqu'il ne se trouve pas à
votre droite. Il ne concerne que les conducteurs qui poursuivent tout droit.

Question : 9/10

144
Je peux m'engager pour virer à droite :

A oui, mais dois céder le passage aux piétons

B oui: Les flèches tricolores ont la même signification que les feux mais limitent leurs
effets aux directions indiquées.

C oui, mais dois céder le passage aux piétons et conducteurs

145
Question : 10/10

Les deux feux au-dessus de cette flèche verte allumée, affichent :

A les autres flèches du système tricolore : rouge au-dessus et jaune-orange au centre:


Le feu rouge, le feu jaune-orange fixe et le feu vert peuvent être remplacés
respectivement par une ou des flèches de couleur rouge, jaune-orange ou verte. Ces
flèches ont la même signification que les feux circulaires mais l’interdiction ou
l’autorisation est limitée aux directions indiquées par les flèches.

B des feux circulaires : rouge au-dessus et jaune-orange au centre

146
C au-dessus, un feu rouge circulaire et, en-dessous, une flèche jaune orange

Jeux

Question : 1/6

Je possède un permis de conduire voiture (catégorie B) depuis 1 an, puis-je conduire un


cyclomoteur ?

147
A. oui :Une fois obtenu votre permis définitif de catégorie B, et sans même devoir
suivre une formation supplémentaire, la conduite des véhicules de catégorie AM
(cyclomoteurs) vous est également autorisée.
B. non

Question : 2/6

Alors que vous conduisez, l'un de vos passagers peut se trouver dans la caravane :

A oui, pour préparer le repas

B oui, pour se reposer sur la couchette

148
C non : Il est interdit (parce que dangereux) de transporter des personnes dans une
remorque, notamment une caravane.

Je possède un permis de conduire provisoire voiture (catégorie B), puis-je conduire un


cyclomoteur ?

Je possède un permis de conduire provisoire voiture (catégorie B), puis-je conduire un


cyclomoteur ?

A oui

B non La conduite d’un cyclomoteur (classe AM) n’est autorisée qu’après obtention du
permis de conduire de catégorie AM ou B définitif.

Avec un permis B, combien de passagers êtes-vous autorisé à transporter :

A max 4 passagers

B max 8passagers Le permis B vous autorise à conduire un véhicule dont la Masse


Maximale Autorisée (MMA) n’excède pas 3500 kg construit soit pour le transport de
choses, soit pour le transport de personnes et comportant 8 places max. non compris
le siège du conducteur.

149
C max 7 passagers

Avec mon permis catégorie B, je suis autorisé à tracter une remorque dont la MMA
(Masse Maximale Autorisée) ne dépasse pas :

A 750 kg Un permis de la catégorie B permet de conduire un véhicule de transport de


choses (break, camionnette…) ou de transport de personnes dont la Masse Maximale
Autorisée (MMA) n'excède pas 3 500 kg pour huit passagers au maximum, outre le
conducteur (voiture, minibus…).

Aux véhicules de la catégorie B peut être attelée une remorque dont la MMA n'excède pas
750 kg. Si la MMA de la remorque excède 750 kg, le permis de la catégorie B suffit, sous
réserve que la MMA de l'ensemble n'excède pas 3.500 kg.

B 3 500 kg

C 4 250 kg

Je tracte une remorque dont la MMA (Masse Maximale Autorisée) dépasse 750 kg. Le
permis B suffit pour autant que la MMA de l’ensemble n’excède pas :

A 750 kg

150
B 3 500 kg vrai même explication que la question d’avant

C 4 250 kg

151

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