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Promotion -2013
PREPARE ET PRESENTE PAR ATTAHER AG ELMEHDI, INSPECTEUR DE POLICE
Définitions usuelles :
Un usager est toute personne qui utilise la voie publique à pied, à dos d’animal (isolé en
troupeau attelé ou non ; de charge ou de selle) ou à l’aide de moyens automoteurs.
1. Le piéton : Toute personne se déplaçant naturellement à pied.
2. Un conducteur : Toute personne qui assure la direction des véhicules y compris les cycles
ou guide des animaux attelés, des bestiaux isolés ou en troupeaux, des animaux de trait, de
charge ou de selle.
3. Le cycle : Engin à deux roues au moins dépourvu d’un dispositif automoteur et qui avance
par la force musculaire (propulsion mécanique).
4. Le cyclomoteur : Engin à deux ou plus dont la cylindrée est inférieure 50 cm3 et la vitesse
ne doit pas dépasser les 50 km/h.
Exemple : Camico ; BB RS ; CT.
5. Le Vélomoteur : Engin à deux roues ou plus dont la cylindrée est supérieure ou égale à 50
cm3 et inferieure à 125 cm3 dont la vitesse peut dépasser 50km /h.
• Exemple: Yamaha (50; 90; 100); Djakarta.
6. La motocyclette ou motocycle : Engin à deux roues ou plus dont la cylindrée est supérieure
ou égale à 125cm3.
• Exemple : CG 125, VESPA, Side-car BMW etc.
7. Voiture légère ou poids léger : véhicule comportant dix places au plus dont le PTAC
(Poids Total Autorisé en Charge) est inférieur à 3T500.
8. Poids Lourds : véhicules à quatre roues ou plus dont le PTAC (Poids Total Autorisé en
Charge) est supérieur à 3T500.
9. Véhicule de transport en commun : véhicule pouvant transporter dix personnes ou plus y
compris le conducteur.
10. Engins Remorques ou Semi-remorques : Engins tractant une remorque dont le
PTAC (Poids Total Autorisé en Charge) est compris entre 700 et 750 kilogrammes.
a. remorque : Tout véhicule destiné à être attelé à un véhicule à moteur.
b. Semi-remorque : Toute remorque destinée à être accouplée à une automobile de telle
manière qu’elle repose en partie sur celle-ci et qu’une partie appréciable de son poids et du
poids de son chargement soit supporté par ladite automobile.
c. Remorque légère : Toute remorque dont le poids maximal autorisé n’excède pas 750
kilogrammes.
d. Ensemble de véhicules : Des véhicules couplés qui participent à la circulation routière
comme une unité.
Exemple : véhicule de la CMDT pour le transport du coton.
11. Engins Spécialisés : Des machines outils de manutention ou de travaux publics
automotrices telles que :
les tracteurs ;
les bulldozers ;
les carters pillards ;
les graders etc. …
NB : le poids total autorisé en charge (PTAC) ou le poids maximal autorisé (PMA) est le
poids du véhicule chargé déclaré admissible par l’autorité ayant délivré l’immatriculation.
Passage interdit interdiction de tourner à droite Interdit de faire demi tour Accès interdit aux piétons
Sens interdit
2- Les panneaux d’obligation :
• Ils sont de forme circulaire, listel bleu- ou blanc, fond bleu- symbole rouge ou blanc.
NB : Les usagers ont l’obligation absolue du respect de ces panneaux.
3- Panneaux d’indication
Ils ont une forme carrée, fond bleu ou blanc, sans ou avec listel bleu, symbole ou inscription
en blanc, rouge ou noir.
• Exemples :
Parc de stationnement ;
station taxi ;
hospital.
4- Les panneaux de direction
Ils indiquent aux usagers un itinéraire à suivre. Forme carrée ou rectangulaire avec ou sans
pointe, flèche triangulaire.
OUI
2- Le système de fléchage :
a- Les flèches de selection:
De couleur blanche, elles peuvent être tracées à l’approche d’un carrefour. Ces flèches
marquent la bande de circulation que les conducteurs doivent suivre pour s’engager dans la
direction indiquée.
Au carrefour, le conducteur doit suivre la ou l’une des directions indiquées sur la bande de
circulation dans laquelle il se trouve.
Quand il s’engage dans une voie, il ne doit plus en changer, même si, en arrivant à son
extrémité, il s'aperçoit qu’il s’est trompé.
b- Les flèches de rabattements :
Les lignes discontinues d'avertissement peuvent être complétées par des flèches de
rabattement. Tout dépassement doit être terminé avant d'être arrivé à la dernière des flèches,
habituellement au nombre de trois. Il ne faut pas entamer un dépassement à hauteur de la
première flèche.
Sur les chaussées à plus de deux voies, les flèches de rabattement sont peintes dans la voie
que je ne pourrai plus utiliser. Si je suis dans cette voie, je dois la quitter le plus tôt possible
Des flèches de rabattement intercalées dans une ligne mixte avertissent que la ligne
discontinue va prendre fin. Le conducteur va donc rencontrer une ligne continue
infranchissable.
Chapitre II :
REGLES GENERALES DE LA CIRCULATION
ROUTIERE
A- Les règles de priorités
B- Le démarrage-arrêt
C- Le croisement-dépassement
D- Le stationnement
E- La vitesse
F- Le changement de direction
G- Le chargement des véhicules
H-
Il s’agit de l’ensemble des règles régissant l’ordre de passage des usagers en vue de rendre
la circulation plus sure et plus sécurisée.
La notion de priorité intervient au niveau des intersections, au cours des changements de
direction, pendant les croisements (voies rétrécies, obstacle sur la voie, chaussée en pente
etc.), lors des démarrages etc.
Elle est également accordée à certaines catégories de véhicules répondant à des critères
bien précis.
I- Au niveau des intersections
1- Intersection dépourvue de panneau
Au niveau d’une intersection dépourvue de tout panneau la règle de priorité prévalant est celle
couramment appelée la priorité à droite.
En d’autres termes, au niveau d’une telle intersection, l’usager a l’obligation de céder le
passage à ceux venant par sa droite.
2- Panneaux de priorités et intersections
a- La ‘’priorité à droite’’ avec signalisation :
Ce panneau annonce la proximité d'une intersection où vous devez céder le passage aux
véhicules venant de droite. Implanté sur toutes les voies du carrefour.
Règle : le conducteur doit céder le passage à gauche et à droite. Si la chaussée est libre et sans
danger, il n'a pas à marquer l'arrêt.
c- Le ‘’Stop’’
Règle : L'arrêt est obligatoire même si la route est libre. Le conducteur cède le passage à
droite et à gauche (en face suivant les carrefours).
Le panneau ci dessus indique au conducteur qu’il circule sur une route prioritaire à toutes les
intersections.
Le panneau ci-dessus met fin au caractère prioritaire. Il peut être placé en agglomération ou
en dehors.
e- La priorité ponctuelle:
Rond rouge : non priorité (on cède le passage) rectangle bleu : on a la priorité.
2- Obstacle sur la chaussée :
Le conducteur qui a l’obstacle de son côté doit laisser la priorité de passage aux véhicules
venant en sens inverse. Donc ralentir voire s’arrêter.
Cas particulier :
Une signalisation réglemente la priorité de passage (réf. chaussée étroite)
3- Croisement sur chaussée en pente :
a. Croisement possible sans marche à arrière :
Le véhicule qui descend doit s'arrêter le premier pour faciliter le passage du véhicule qui
monte.
b. Croisement impossible sans marche arrière :
Véhicules de même catégorie
C'est le véhicule qui descend qui doit effectuer la marche arrière sauf si le véhicule montant
dispose d'un emplacement pour se garer
Véhicule unique et véhicule avec remorque ou caravane
On ne tient plus compte de la pente, c'est le véhicule le plus maniable qui doit effectuer la
marche arrière. Le véhicule unique doit reculer.
Véhicule léger et poids-lourd
On ne tient plus compte de la pente, c'est le véhicule léger qui doit effectuer la marche arrière.
III- Changement de direction
Le « changement de direction» peut avoir lieu au niveau des carrefours et, sauf indication
contraire, à tout autre endroit de la chaussée.
Dans tous les cas, au moment de changer de direction le conducteur doit céder le passage à
tous ceux qui poursuivent normalement leur route, notamment les usagers circulant sur les
autres parties de la même chaussée ou de celle sur laquelle il va s’engager:
- Les cyclistes, cyclomotoristes et vélomotoristes circulant sur les pistes et bandes
cyclables ;
- Les piétons sur les trottoirs ou traversant la chaussée sur laquelle il va s’engager ;
- Les conducteurs venant en sens inverse ou sur le point de le dépasser ;
- Les véhicules prioritaires, trams et autres.
Attention : En virant sous le couvert d'une flèche verte allumée avec un feu rouge ou jaune-
orange fixe, vous devez céder le passage aux conducteurs débouchant régulièrement d'autres
directions et aux piétons.
« Toujours tenir compte des panneaux de priorité ! ».
Cours de CIRCULATION ROUTIERE | 17
PREPARE ET PRESENTE PAR ATTAHER AG ELMEHDI, INSPECTEUR DE POLICE
ARRET- DEMARRAGE
I- Définitions :
1- Véhicule à l’arrêt
Un «véhicule à l’arrêt» désigne tout véhicule immobilisé sur une route durant le temps
nécessaire pour permettre la montée ou la descente des personnes, le chargement ou le
déchargement de ce véhicule, le conducteur restant aux commandes de celui-ci pour pouvoir,
le cas échéant, le déplacer.
L’arrêt peut être indépendant de la volonté du conducteur, par exemple arrêt à un feu, au
niveau d’un panneau de stop, suite à un arrêt de fil sur injonction d’agent, etc.
2- Démarrage
Le démarrage dans ce contexte signifie mettre en mouvement, s’agissant de l’ensemble du
véhicule. C’est quitter un point pour une autre destination.
NB : Ne pas confondre mettre le moteur en marche ou allumer le moteur et démarrer qui veut
dire quitter (déplacement).
II-Principes et règles
1- Obligations générales:
Tout conducteur ayant l’intention de s’arrêter ou de démarrer doit s’assurer que la manœuvre
peut être effectuée sans danger ni pour lui ni pour les autres usagers. Pour cela, il doit :
aviser clairement les autres usagers de son intention par l’indicateur du changement de
direction, par feu de stop de freinage et si nécessaire par geste ;
avant de démarrer, vérifier si la route est assez libre devant et derrière lui puis s’engager
rapidement dans la file de circulation sans gêner les autres usagers. Quelque soit son point de
stationnement il perd toute priorité à cet instant.
Remarque : Cette règle ne concerne pas les véhicules de transport en commun lorsqu’ils sont
soumis à des horaires fixes, ils bénéficient d’une certaine priorité à l’arrêt et au démarrage.
2- Conducteur débouchant d’un immeuble ou d’une voie privée :
- S’assurer qu’il peut effectuer sa manœuvre sans danger ;
- Rouler à une vitesse assez réduite permettant un arrêt sur place ;
- Céder en toute circonstance le passage aux véhicules circulant sur la route.
III- Interdictions :
L’article 16 du décret 99-134/P-RM du 26 Mai 1999, réglemente le stationnement. Cependant
d’autres interdictions décidées par les autorités locales investies du pouvoir de police de la
circulation
Les interdictions d’arrêt et/ou de stationnement sont matérialisées par les panneaux ci-
dessous. Elles prennent effet à partir du panneau jusqu'à la prochaine intersection sur la
chaussée et sur l'accotement.
LE DEPASSEMENT
I- Définition
Le dépassement est la manœuvre par laquelle, du fait de sa vitesse, un véhicule passe près
d’un autre circulant sur la même voie et dans le même sens que lui.
Remarque : Le fait que les véhicules d’une file circulent plus vite que les véhicules d’une
autre file n’est pas considéré comme le dépassement au sens des textes en vigueur.
II- Règles générales :
Le dépassement doit se faire par le côté gauche. Toutefois, le dépassement doit se faire par
le côté droit dans le cas où le conducteur à dépasser, après avoir indiqué son intention de se
diriger du côté gauche, a porté son véhicule ou ses animaux vers le côté gauche en vue, soit de
tourner de ce côté pour emprunter une autre route ou entrer dans une propriété riveraine, soit
de s’arrêter de ce côté.
1- Obligations pour le conducteur qui dépasse :
Avant de dépasser, tout conducteur doit s’assurer qu’il peut effectuer sa manœuvre sans
danger. C’est-à-dire :
Que le conducteur qui le suit n’a pas commencé une manœuvre pour le dépasser;
Que celui qui le précède sur la même voie n’a pas signalé son intention de dépasser un tiers;
Que la voie qu’il va emprunter est libre sur une distance suffisante pour que, compte tenu de
la différence entre la vitesse de son véhicule au cours de la manœuvre et celle des usagers à
dépasser, sa manœuvre ne soit pas de nature à mettre en danger ou à gêner la circulation
venant en sens inverse;
Et que, même s’il emprunte une voie à sens unique, il pourra rejoindre sa droite sans gêner les
autres usagers dépassés.
NOTA : Les conducteurs d’engins à deux roues, peuvent circuler à deux (2) de front lorsque
la circulation n’est pas dense.
Ils doivent se remettre en file simple dès qu’un usager manifeste son intention de les
dépasser.
Remarque : Lors d'un dépassement, l’usager qui dépasse doit occuper la voie de gauche le
moins longtemps possible (on ne peut utiliser que la voie immédiatement contiguë).
Il est donc souhaitable que la différence de vitesse soit au moins de
20 km/h pour que la manœuvre reste courte.
A 90 km/h, il faut environ 10 secondes et 250 m pour dépasser un véhicule qui roule à 70
km/h.
(Il doit tenir compte de la vitesse maximale autorisée).
aux véhicules de dimensions inférieures (cette disposition ne concerne que les conducteurs de
véhicules d’un poids total autorisé en charge supérieur à 3T500).
Les conducteurs de véhicules dont le chargement dépasse 2 mètres de large et huit (08) mètres
de long.
Signaler à l’usager qui s’apprête à le dépasser qu’il a aperçu son avertissement (par feu
vert) ; cette disposition concerne seulement :
• Les conducteurs d’ensemble de véhicules dépassant 14 mètres.
• Les conducteurs de véhicule dont le poids total autorisé en charge sont égaux ou supérieur à
10 tonnes.
Retour à droite : Après un dépassement, tout conducteur doit revenir sur sa droite en
s’assurant qu’il peut le faire sans danger pour les autres usagers.
3- Dépassement des obstacles
Sauf indications contraires, tout ouvrage, toute borne, tout terre-plein ou monument établi sur
la chaussée, une place ou un carrefour formant un obstacle à la progression directe d’un
véhicule doivent être contournés par droite ;
Lorsqu’un obstacle ne peut être contourné par la droite, le conducteur pourra le dépasser par
la gauche tout en respectant les règles suivantes :
Signaler son intention de manœuvrer ;
Laisser la priorité de passage aux véhicules venant en sens inverse ;
Serrer le plus possible le bord et continuer sa progression.
III- Interdictions :
Sur les chaussées où la circulation se fait dans les deux sens, le dépassement est
particulièrement interdit : à l’approche du sommet d’une côte et, lorsque la visibilité est
insuffisante, dans les virages.
Aucun conducteur de véhicule ne doit dépasser un véhicule autre qu’un cycle à deux roues, un
cyclomoteur, un vélomoteur ou un motocycle à deux roues sans side-car :
Immédiatement avant et dans une intersection autre qu’un carrefour à sens giratoire sauf:
dans le cas ou le conducteur à dépasser s’est porté sur l’axe médian de la route dans
l’intention de virer à gauche,
dans le cas où la route, au lieu de dépassement, bénéficie de la priorité à l’intersection;
dans le cas où la circulation est réglée à l’intersection par un agent de la circulation ou par des
signaux lumineux de circulation;
Immédiatement avant et sur des passages à niveau non munis de barrières ou demi-barrières.
Il est également interdit :
de s’approcher latéralement à moins de 0,5 metre du véhicule à dépasser ou à moins de 01
mètre d’un piéton ; d’un cycliste ; d’un cavalier ; ou d’un animal à dépasser.
De dépasser :
lorsque la limite à gauche est marquée par une ligne jaune ou blanche continue que la
manœuvre obligerait le conducteur à franchir ou à chevaucher ;
en cas d’obstacle obstruant l’une des voies de la chaussée (travaux, véhicule à l’arrêt etc.)
dans les intersections des routes sans priorité,
à l’arrêt pendant la montée ou la descente des voyageurs surtout du coté où elles s’effectuent,
quand un panneau l’interdit.
Exemple:
Les véhicules sont placés les uns derrière les autres le long du trottoir, dans le même sens.
2- EPI
Les véhicules sont placés côte à côte dans le même sens, (formant un angle inferieur à 90°
avec l’axe de la route).
3- EN BATAILLE
Les véhicules sont placés parallèlement côte à côte dans le même sens.
LA VITESSE
I- Etude succincte de la vitesse :
La notion de vitesse fait intervenir des éléments essentiels et intimement liés.
Ce sont entre autre l’adhérence, le temps de réaction, la distance d’arrêt, l’intervalle de
sécurité etc.
1- Définitions :
a- L’adhérence :
C’est le degré de fixation du véhicule au sol. Elle dépend de l’état des pneumatiques et
celui de la chaussée. Cela dit, elle est d’autant plus réduite que les pneus sont usés ou que la
surface de la chaussée et mouillée ou meuble.
Plus elle est réduite, moins le conducteur contrôle sont véhicule.
b- Le temps de réaction :
C’est le temps qui s’écoule entre la perception d’un signale et l’action qui y répond.
c- La distance d’arrêt :
C’est la somme de la distance parcourue pendant le temps de réaction et celle parcourue
pendant le freinage.
Elle varie en fonction du temps de réaction, de la vitesse, de l’adhérence des pneus, et de
la charge.
d- L’intervalle de sécurité :
L’intervalle minimal de sécurité est l’espace parcouru pendant le temps de réaction. Il
correspond à la distance minimale qui doit être maintenue entre les engins dans la course.
2- Détermination de la distance d’arrêt:
Elle se détermine en fonction de la vitesse et différemment selon que la chaussée soit sèche
ou mouillée.
a- Sur une route sèche :
Sur une telle route, elle correspond au carré du nombre de dizaines contenues dans la
vitesse ; c’est-à-dire, en multipliant ce nombre par lui- même et s’exprime en mètre.
Exemple : 90 km/h on aura : (9x9)= 81m.
b- sur une route mouillée :
Lorsque la route mouillé et à la même vitesse, cette distance correspondra à la même
augmentée de sa moitié :
(9x9) + (9X9)/2= 81 + 40,50 = 121 à 122 mètres
Virages : Une force centrifuge à tendance à pousser vers l’extérieur de la courbe d’un
véhicule lorsqu’il aborde un virage. La force centrifuge est alors plus forte que l’adhérence
par ce que les roues n’arrivent plus à s’accrocher à la chaussée.
II-Règles générales :
Les autorités investies du pouvoir de la police de la circulation routière peuvent décider de
mesures spéciales de limitations générales ou locales de vitesse en fonction de certaines
catégorie de véhicule et ou de certaines catégories de routes.
Ainsi, elles prescrivent des maximales et/ou des minimales selon ces catégories.
1- Limitation de vitesse :
En république du Mali, en dehors de toute disposition spéciale, la vitesse des véhicules est
limitée comme suit :
a- En agglomération :
Dans les traversées des agglomérations, la vitesse des véhicules ne doit en aucun cas
dépasser 50 km/h.
b- Hors agglomération :
Hors agglomération, la vitesse maximale autorisée est 110 km/h sur les routes à deux
chaussées séparées par un terre-plein central; et 90 km/h sur les autres routes revêtues.
En cas de pluies, ces vitesses maximales sont abaissées respectivement à 100 km/h et 80
km/h;
En cas de mauvaise visibilité, notamment inférieure à 50 mètres, ces vitesses sont abaissées à
50 km/h sur l’ensemble du réseau routier revêtu;
Les véhicules affectés au transport en commun de personnes ou au transport de marchandises,
dont le poids total excède 10 tonnes, sont astreints à ne pas dépasser la vitesse 90 km/h sur les
routes sus citées;
NB : Les véhicules transportant des matières dangereuses, dont le poids total est supérieur à
12 tonnes, sont astreints à ne pas dépasser 60 km/h sur les routes bitumées hors des
agglomérations et 50 km/h en agglomération.
2- Obligations pour les conducteurs :
Le conducteur doit, dans tous les cas, rester constamment maître de sa vitesse et de régler
celle-ci en fonction de l’état de la chaussée, des difficultés de la circulation et des obstacles
prévisibles.
Il doit la réduire dans les situations suivantes :
Croisement ou dépassement de piétons ou de cyclistes isolés ou en groupe;
Dépassement de convois à l’arrêt;
Croisement ou dépassement de véhicules de transport en commun d’enfants et faisant
l’objet d’une signalisation spéciale, au moment de la descente et de la montée des
voyageurs;
Conditions de visibilité insuffisantes, en particulier, en temps de pluie;
Dans les virages, les descentes rapides, les sections de routes étroites ou encombrées ou
bordées d’habitation.
A l’approche des sommets de côte et des intersections où la visibilité n’est pas assurée;
Croisement ou dépassement d’animaux de trait, de charge ou de selle, ou de bestiaux;
NB : le manquement aux règles concernant la vitesse des véhicules est puni d’une
amende de 500 à 5.000 francs CFA.
CHANGEMENT DE DIRECTION
Le terme « manœuvrer » en circulation routière signifie : changer de bande, traverser la
chaussée, traverser une partie de la voie publique, quitter ou entrer dans un emplacement de
stationnement, déboucher d'un immeuble, faire demi-tour ou reculer, remettre son véhicule en
mouvement après un arrêt etc.
NB : Ne constitue pas une manœuvre, le cycliste ou cyclomotoriste qui revient sur la chaussée
en fin de piste ou de bande cyclable et continue tout droit.
I- Le changement de direction :
Le changement de direction est la manœuvre par laquelle un usager laisse le courant principal
de la circulation pour se diriger dans une autre direction (emprunter une autre rue, accéder à
une aire de stationnement ou une propriété riveraine, changer de voie, de file etc).
Exemple :
Nouvelle
Direction
Direction initiale
Direction initiale
Nouvelle direction
C’est la manœuvre par laquelle un usager quitte sa file (voie) pour une autre en vue d’un
éventuel changement de direction. Un changement de file ne modifie pas le sens de marche.
Obligations au cours d’un changement de file :
Vérifier que le changement de direction peut être effectué sans danger ;
Aviser les autres usagers du changement de direction et l’allure.
III- Le demi-tour :
Dans ce cas, il doit être signalé par un dispositif réflectorisé de jour comme de nuit et une
balise « rouge » éclairée la nuit.
NB : Exception peut être faite pour les transports exceptionnels.
4- Chargement en hauteur :
Cette limite est relative. Si la charge est trop haute, elle modifié le centre de gravité du
véhicule et rend sa conduite dangereuse.
5- Chargement latéral :
Pour les véhicules dont la largeur est inférieure ou égale à 2,10 mètres, le dépassement du
chargement latéral ne peut excéder 0,20 mètres (soit 20cm) de chaque coté.
Lorsque la largeur du véhicule est supérieure à 2,10 mètres il ne pourra y avoir de
dépassement latéral sans autorisation de transport exceptionnel.
Exemple :
Un véhicule ayant une largeur de 2m pourra avoir celle-ci potée au maximum à 2m, 40. Si son
chargement respecte la norme de 20cm de chaque coté.
20cm 20 cm
10
Exemple: 0850 ATM ------
96
Le numéro d'immatriculation est reproduit en caractères bleus sur fond blanc réflectorisé.
c- Séries spéciales diplomatiques et assimilées:
Relèvent des séries spéciales diplomatiques et assimilés les véhicules appartenant aux
Missions Diplomatiques et Consulaires et aux Organisations Internationales ainsi que les
véhicules de leurs agents.
Le numéro d'immatriculation est composé:
- du symbole de codification du pays ou de I’ organisation internationale ;
- du symbole de fonction du véhicule;
- d'un groupe d'un à quatre chiffres indiquant le numéro d'ordre d'immatriculation par
ambassade, consulat ou organisation internationale.
Exemples:
- 09-CMD-50 (voiture officielle du Chef de la mission Diplomatique de la République
Populaire Démocratique de Corée).
- 6l-CMD-205 (voiture officielle du Représentant résident du PNUD).
- 09-CD-10 (véhicule de service de la Mission Diplomatique ou véhicule personnel
d’un agent diplomatique de la République Populaire Démocratique de Corée).
- 64-CD-10 (véhicule personnel d'un fonctionnaire I 'URTNA détenteur d’un passeport
diplomatique).
- 54-CD-01 (véhicule appartenant l'URTNA).
- 55-CC-25 (véhicule de service d’un poste consulaire de carrière des Pays-Bas).
- 59-CMC-18 (voiture officielle du Chef de la Mission Consulaire de la Grande
Bretagne).
- 65-K-70 (véhicule personnel d'un fonctionnaire international détenteur d'un laisser
passer des Nations Unies).
N.B : Les cartes grises sont délivrées pour les immatriculations en série normale, en séries
spéciales IT-AT et en séries spéciales diplomatiques et assimilées.
Toutefois, des certificats spéciaux sont délivrés pour les immatriculations dans les séries
suivantes:
d- Séries spéciales W :
Relèvent des séries spéciales W, les véhicules destinés à la vente ou les véhicules en essai.
Le numéro d’immatriculation est composé:
- d'un groupe de 4 chiffres au plus donnant le numéro d’ordre affecté au véhicule par la
Direction Nationale des Transports;
- du symbole W.
Cet ensemble est reproduit sur des plaques d’immatriculation amovible en caractères noirs sur
fond blanc réflectorisé.
e- Séries spéciales WW :
Relèvent des séries spéciales WW les véhicules sortant de l’usine, des magasins ou des
entrepôts sous douane pour être conduits par l’acquéreur au lieu de sa résidence en vue de
l’immatriculation,
Le numéro d’immatriculation provisoire est composé:
- d'un groupe de 4 chiffres au plus, donnant le numéro d’ordre affecté au véhicule par la
Direction Nationale des Transports ;
- du symbole ww.
Cet ensemble est reproduit sur plaques amovibles en caractères noirs sur fond blanc
réflectorisé.
N.B : Pour l’application des dispositions relatives aux catégories B et D, une place assise
s’entend d’une place normalement destinée à un adulte; les enfants de moins de 10 ans ne
comptent chacun pour une demi-personne que lorsque leur nombre n’excède pas dix.
La délivrance des permis des catégories C, D, E et F requiert un certificat médical favorable.
Cependant, ces critères (âge, certificat médical,…..) peuvent être modifiés par une dérogation
accordée par le Ministre en charge des Transports.
IV- La validité du permis de conduire :
1- Les permis des catégories : A1, A2 et B :
Délivrés sans certificat médical sauf cas exceptionnels, ils n’ont pas de limitation dans la
durée de validité.
2- Les permis C et D :
Doivent être renouvelés tous les :
Cinq ans (05) pour les conducteurs âgés de moins de quarante (40) ans;
Trois (03) ans pour les conducteurs âgés d’au moins quarante-cinq (45) ans et d’au
plus cinquante-cinq (55) ans;
Tous les ans pour les conducteurs âgés de plus de cinquante ans.
3- Le permis F :
A une durée de validité illimitée seulement si le certificat médical présenté établit que
l’intéressé est atteint d’une invalidité ou d’une infimité incurable définitive ou stabilisée.
4- Permis B et conduite de TAXIS :
Les taxis « voitures de 9 à 10 places » ne peuvent être conduits avec le permis B sauf
s’il est accompagné d’un certificat administratif délivré après examen médical valable pour
cinq (05) ans.
Un « duplicata » est délivré en cas de perte du permis de conduire.
5- Le permis de conduire des étrangers :
Pour les Etats membres de la convention de Genève, les ressortissants sont autorisés à
conduire des véhicules sous couvert de leur permis national.
Par contre, pour les Etats non membres de la convention de Genève le permis international est
exigé.
V- Saisie, suspension et annulation du permis de conduire :
1- Saisie immédiate du permis de conduire
Lorsque un procès-verbal est dressé suite à la constatation d’un accident ayant entraîné un
homicide ou une blessure involontaire dans lequel la responsabilité du conducteur est établie
par l’enquête sommaire sur les lieux, l’agent verbalisateur, s’il est un des fonctionnaires ou
magistrats chargés d’exercer la police judiciaire, dont la liste limitative est fixée par l’article
31 du Code de procédure pénale, procède à la saisie immédiate du permis ou de l’autorisation
de conduire.
Le permis ou l’autorisation saisie est joint au procès verbal transmis au Procureur de la
République.
Un récépissé de saisie de ce permis ou de cette autorisation est alors immédiatement remis
au conducteur et est valable pour conduire les véhicules dans les mêmes conditions que le
permis ou l’autorisation ayant fait l’objet de la saisie jusqu’au moment où le Ministre chargé
des Transports aura décidé soit la suspension du permis, soit sa restitution.
La validité de ce récépissé ne peut excéder deux (02) mois; il est renouvelé par le Directeur
national des transports autant de fois qu’il est nécessaire jusqu’à la décision du Ministre
chargé des Transports.
Le récépissé de saisie immédiate indique notamment le délai pendant lequel il est valable
pour conduire un véhicule et le service auquel il devra s’adresser pour, soit se faire restituer
son permis ou son autorisation, soit renouveler la validité de son récépissé.
Une copie du récépissé est transmise au Directeur National des Transports par l’agent
verbalisateur ayant procédé à la saisie.
2- Suspension du permis de conduire :
Une suspension du permis ou de l’autorisation de conduire, pour une durée pouvant aller
jusqu’à deux ans, peut être prononcée par arrêté du Ministre chargé des Transports lorsque le
titulaire a commis les infractions mentionnées ci-dessous et constatées par un procès-verbal :
- Conduite en état d’ivresse ou sous l’empire d’un état alcoolique sous l’effet d’un
stupéfiant;
- Coups et blessures ou homicide involontaire commis par maladresse, inattention ou
inobservation de règle ;
- Un délit de fuite.
3- Modalités de la suspension du permis ou de l’autorisation de conduire :
Les procès-verbaux constatant les infractions à la circulation routière pouvant donner lieu à
la suspension du permis ou de l’autorisation de conduire sont soumis, avant décision du
Ministre chargé des Transports, à une commission technique spéciale.
Cette commission comprend, outre le représentant du Ministre chargé des Transports qui la
préside, des membres titulaires et des membres suppléants choisis comme suit :
Deux (02) représentants des services participant à la police de la circulation, à savoir un
officier de la gendarmerie et un fonctionnaire de la police nationale;
Deux (02) représentants de l’administration des transports routiers;
Un (01) représentant de l’administration de la justice;
Cinq (05) représentants des associations intéressées aux problèmes de sécurité et de
circulation routière, lesdits représentants figurant sur une liste établie par ces associations.
4- Annulation du permis de conduire :
Le Ministre chargé des Transports peut prononcer l’annulation du permis ou de
l’autorisation de conduire dans les cas suivants :
- Lorsque le permis ou l’autorisation a fait l’objet de trois suspensions quelle qu’en soit
la durée. Dans ce cas, le conducteur concerné ne pourra obtenir un nouveau permis qu’à
l’issue d’un nouvel examen subi après une formation spécifique précisée dans la décision
d’annulation;
- Lorsque le titulaire d’un permis ou d’une autorisation a fait l’objet d’une
condamnation définitive à l’occasion de la conduite de son véhicule et qu’il résulte des
éléments ayant motivé la condamnation qu’il ne possède plus les aptitudes ou connaissances
exigées pour l’obtention du permis ou de l’autorisation. Dans un délai de trois (03) ans,
l’intéressé ne pourra solliciter un nouveau permis ou une nouvelle autorisation qu’après un
nouvel examen subi après une formation spécifiée dans la décision d’annulation.
Dans les cas ci-dessus cités, l’annulation est prononcée sans l’avis d’une commission
technique spéciale.
Lorsque le conducteur a fait l’objet d’un procès-verbal constatant qu’il conduisait en
infraction à un arrêté d’annulation de son permis ou de son autorisation, le délai est porté à six
(06) ans.
LES ASSURANCES
Tout usager est obligé de contracter une assurance au moins au « Tiers » en ce qui concerne
la circulation de tous les véhicules à moteur, quelque soit sa catégorie ou son affectation
(cyclomoteurs ; vélomoteurs ; motocyclettes ; voitures automobiles ; tracteurs agricoles ;
remorques ; semi-remorques).
Une attestation lui sera remise accompagnée d’une « police » à fixer de façon visible et
réglementaire sur le pare brise. Ces documents comportant le numéro d’immatriculation du
véhicule renseignent sur la durée de validité de l’assurance contractée.
I- Les contrats d’assurances :
On distingue deux types de contrats : le contrat aux tiers illimité et ceux à tous risques.
1- Aux tiers illimités :
C’est le moins cher des contrats, ils peuvent être complétés par des clauses particulières.
2- A tous risques :
C’est le contrat le plus complet donc le plus cher. Les dommages sont intégralement
remboursés.
Remarque : Pour le type de contrat au tiers les dommages causés sur l’engin de l’auteur en
cause d’accident ne sont pas remboursés. Par contre, celui au compte duquel les dommages
ont été enregistrés, reçoit un remboursement ou à défaut la réparation intégrale de l’engin ou
des engins.
II- La Conférence Interafricaine des Marchés des Assurances (C.I.M.A) : le code
Cima
1- Principaux objectifs :
- Renforcer la coopération dans le domaine des assurances, dans les Etats membres en
instituant un marché élargi et intégré.
- Faciliter les conditions d’un développement et d’un assainissement des entreprises au
niveau sous-régional.
- Favoriser l’investissement.
- Poursuivre la politique d’harmonisation.
- Poursuivre la formation des cadres et techniciens d’assurances dans les états membres.
2- Le cadre juridique :
C’est une organisation intégrée dont le traité à été signé, le 10 juillet 1992 à Yaoundé au
Cameroun par les gouvernements de quatorze (14) Etats membres qui sont :
LA VIGNETTE FISCALE
I- Principes :
Tous les véhicules à moteur, de tourisme ou utilitaires, immatriculés au Mali, sont imposables
à la taxe sur les véhicules automobiles, à l’exception des véhicules expressément exonérés par
le Code.
Sont exonérés de la taxe les véhicules de tourisme appartenant :
a-) aux bénéficiaires de pensions militaires d'invalidité et de victime de guerre ;
b-) aux bénéficiaires d'une pension d'invalidité pour accident de travail dont le degré
d'invalidité est égal ou supérieur à 50 % ;
c-) aux aveugles et aux infirmes civils, ces derniers devant justifier d'une invalidité de 90 %
par une attestation médicale portant « station débout pénible ».
L’exonération prévue ci dessus est limitée à un seul véhicule par propriétaire.
II- Taux de la taxe sur les véhicules automobiles et engins à deux, trois roues
non affectés au transport :
1- Les taux de la taxe sur les véhicules automobiles sont fixés comme suit :
Automobiles
Puissance du moteur Tarif
de 2 CV à 6 CV 7.000 F
de 7 CV à 9 CV 13.000 F
de 10 CV à 14 CV 32.000 F
de 15 CV à 19 CV 50.000 F
à partir de 20 CV 75.000 F
2- Pour les engins à deux roues
Engins à moteur à deux ou trois roues
Catégories Cylindrées Tarif
Motocyclette au dessus de 125 cm3 12.000 F
Vélomoteur de 51 cm3 à 125 cm3 6.000 F
Cyclomoteur de 50 cm3 et au-dessous 3.000 F
3- Le taux pour les duplicata est fixé comme suit :
Duplicata
Engins à deux roues 500 F
Automobiles 1.000 F
NOTA :
Le tarif ci-dessus est réduit de moitié pour les véhicules neufs achetés après le 1 er octobre de
l’année d’imposition, ou pour les véhicules usagés immatriculés au Mali après cette date.
4- Procédure
a- Justification du payement de la taxe :
Le paiement de la taxe sur les véhicules à moteur est constaté au moyen de la délivrance
d’une vignette mobile.
Il est créé trois (03) séries de vignettes :
1. une série normale dont les types correspondent aux différentes catégories d’imposition
;
2. une vignette gratuite devant permettre d’identifier certaines catégories de véhicules
exonérés de la taxe ;
3. une vignette spéciale destinée à la délivrance du duplicata.
Mais le numéro de la nouvelle carte grise est obligatoirement inscrit immédiatement au-
dessous sur une ligne spécialement réservée à cet effet par les soins du service compétent du
Ministre chargé des Transports qui procède à la remise de la nouvelle carte grise.
Le cachet de ce service sera apposé au verso de la vignette.
b- Vérification:
La taxe est annuelle, la période d’imposition s’étend du 1er avril de chaque année au 31 mars
de l’année suivante.
La taxe doit être acquittée avant le début de la période d’imposition ou dans le mois de la
première immatriculation du véhicule au Mali.
Le non-respect des délais entraîne l’application d’un droit supplémentaire de 100% et la mise
en fourrière du véhicule non muni de la vignette jusqu’au paiement intégral de la taxe et du
droit supplémentaire.
La même majoration est applicable en cas de fraude sur la puissance fiscale du véhicule
imposable ou sur la date d’achat.
Sont chargés de constater les infractions ci-dessus citées, les agents de l’administration des
impôts, les agents municipaux et les agents du service compétent du Ministère chargé des
Transports dûment commissionnés et assermentés.
Sont également aptes à verbaliser, les agents de Police et les militaires de gendarmerie dans
le cadre de leurs fonctions normales.
III- Taxe sur les Transports Routiers « TTR »:
Les tarifs de la taxe sur les transports routiers sont fixés comme suit, par véhicule et par engin
à trois roues:
1- Véhicules affectés au Transport Public de Personnes
Nature du véhicule Ayant 10 ans Ayant plus de
d’âge ou moins. 10 ans d’âge.
Véhicules comportant 16 places ou moins. 128.000 88.000
Véhicules comportant un nombre de places compris entre 17 et 35. 168.000 116.000
Véhicules comportant un nombre de places compris entre 36 et 45. 253.000 174.800
Véhicules comportant 46 places ou plus. 326.600 230.000
Remarque :
L’âge du véhicule se détermine à partir du premier janvier de l’année de mise en
circulation. Il s’apprécie au 1er janvier de l’année d’imposition;
En cas de transport mixte, le contribuable devra obligatoirement acquitter la vignette
au tarif des transports de marchandises.
4- Procédure :
La taxe sur les transports routiers est annuelle. La période d’imposition s’étend du 1er janvier
au 31 décembre de la même année.
Elle doit être acquittée au plus tard le 31 mars de chaque année ou le cas échéant le premier
jour ouvrable suivant cette date lorsque celle-ci tombe sur un jour non ouvrable, ou dès le
premier jour du début d’exercice de l’activité taxable si cette date se situe après le 31 mars.
Lorsqu’un véhicule est affecté au transport public de personnes ou de biens après le 30
septembre, le montant de la taxe afférente à ce véhicule pour l’année en cours est réduit de
moitié.
La carte de transport ne peut être délivrée à un transporteur que sur présentation du reçu de la
vignette ou du duplicata.
a- Justification :
Le paiement de la taxe est constaté au moyen de la délivrance d’une vignette mobile
constituée d’un reçu et d’un timbre adhésif.
La vignette ne peut être délivrée que sur présentation du certificat d’immatriculation (carte
grise) du véhicule concerné.
Le timbre adhésif comportant le numéro d’immatriculation du véhicule doit être directement
apposé dans l’angle inférieur droit du pare-brise du véhicule de manière que les mentions
qu’il comporte soient lisibles de l’extérieur de ce véhicule.
Il ne doit apparaître sur le pare-brise pas plus de deux timbres, celui de l’année en cours et
celui de l’année précédente.
NB : En cas de destruction de perte ou de vol, un duplicata est délivré sur demande.
Le prix de ce duplicata est fixé à 10.000 francs par règlement quelle que soit la catégorie de
vignette qu’il est destiné à remplacer.
Les duplicata comportent un reçu et un timbre adhésif, ils sont utilisés dans les mêmes
conditions que les vignettes qu’ils remplacent.
Le défaut de paiement de la taxe dans les délais est sanctionné par une amende égale à 25%
du montant de la taxe due et par la mise en fourrière du véhicule non muni de la vignette
jusqu’au paiement intégral de la taxe et de l’amende. Les mêmes sanctions sont applicables en
cas de fraude tendant à minorer le montant de la taxe normalement due.
b- Vérification :
Les agents du service des Impôts, de l’Administration du Trésor, de la Direction Nationale
des Transports, ainsi que les agents de la force publique sont chargés de constater les
infractions commises en matière de taxe sur les transports routiers.
Ces infractions sont constatées au moyen de procès verbaux énonçant la nature précise de la
contravention relevée.
IV- Taxe sur les bicyclettes:
Tout possesseur de bicyclette avec ou sans moteur amovible, en circulation effective, est
imposable à la taxe sur les bicyclettes au lieu de sa résidence habituelle.
Sont exemptées de la taxe :
- les bicyclettes possédées en conformité des règlements administratifs ;
- les bicyclettes possédées par les contribuables devenus infirmes.
Le montant de la taxe annuelle est fixé à :
1- Procédure :
La taxe est due pour l’année entière, quelle que soit la date de la mise en circulation de la
bicyclette, et sans fractionnement au cas d’aliénation ou de destruction en cours.
a- Justification :
Le paiement de la taxe est constaté par la délivrance d’une plaque de contrôle portant le
millésime de l’année pour laquelle elle est valable et l’identité de l’assujetti.
La répétition des droits ne pourra être poursuivie contre le nouveau possesseur d’une
bicyclette acquise en cours d’année et qui justifiera le paiement de la taxe par la production de
la plaque de contrôle.
b- Vérification :
La plaque de contrôle doit être présentée à toute réquisition des agents de l’administration et
de tous officiers ou agents de Police Judiciaire.
Le paiement de la taxe devra être effectué spontanément dans le premier trimestre de l’année
ou, pour les bicyclettes mises en circulation postérieurement au 1er janvier de l’année de
l’imposition, dans le mois de cette mise en circulation.
NB :
Entraînera le paiement de la taxe augmentée d’une pénalité d’un droit en sus, le défaut de
production de la plaque de contrôle postérieurement au troisième mois de l’année ou, pour les
bicyclettes mises en circulation après le premier mois de l’année de l’imposition,
postérieurement au délai d’un mois après cette mise en circulation.