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Introduction

L'évolution des conditions de déplacement durant les 30 dernières années a


profondément modifié la demande des usagers de véhicules routiers en matière de
l'information.

En effet, l'utilisation d'infrastructures de plus en plus confortable conduit les


usagers à être plus exigeants quant à la qualité de la signalisation routière qui fait
l'objet d'une demande accrue en terme de compréhension.

Le rôle fondamental de la signalisation routière est d'aider l'usager dans sa


tâche de conduire tout au long de son parcours. Elle doit lui permettre d'adapter son
comportement aux diverses situations, d'éviter les hésitations et les fausses
manœuvres, d'anticiper les changements de direction et de les préparer. Ainsi, elle
rend plus sûre et facilite la circulation routière en indiquant ou rappelant diverses
prescriptions et en donnant des informations relatives à l'usage de la route.
La qualité de cette signalisation est facteur clé de son efficacité et de sa
performance.
Son uniformité, sa continuité, sa visibilité et sa lisibilité de nuit comme de jour,
et son caractère synthétique doivent permettre de réduire le stress du conducteur et
de répondre aux objectifs précités afin d'éviter toute action susceptible de surprendre
les autres usagers et pouvant déclencher des réactions en chaîne conduisant à
l'accident.
L'actuelle Instruction Générale sur la Signalisation Routière (I.G.S.R) qui
réglemente l'utilisation et l'implantation des différentes catégories de signalisation sur
l'ensemble des routes ouvertes à la circulation publique quelle que soit l'autorité
administrative chargée de leur gestion, se trouve malheureusement dépassée par les
événements, étant donné qu'elle n'a pas bénéficié d'une mise à jour dès sa première
version de 1983.

Devant ce retard, on a pu déceler notamment sur le réseau des voiries


urbaines l'apparition de nouveaux panneaux et signaux largement utilisés à l'échelle
internationale, mais sans fondement réglementaire national. Ce qui a ouvert les
portes devant l'anarchisme dans les règles d'implantation et d'utilisation de ces
signaux.

Travail de fin d'études Juin 2005


Devant ce vide réglementaire, notre travail a pour objectif de proposer un
document pouvant servir dans l'actualisation de l'instruction générale sur la
signalisation routière (I.G.S.R).

Ce travail s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par le ministère de


l'Equipement et du Transport dans la lutte contre les accidents de la circulation
routière, qui coûtent au pays plus de 11 milliards de Dirhams par an, soit l'équivalent
de 2,5 % du produit intérieur brut national (PIB).

Dans une perspective d'inverser, en moins de trois années, la tendance à la


hausse des accidents graves et mortels sur le réseau routier national, un Plan
Stratégique Intégré d'Urgence (PSIU) a été adopté en 2003.

Ce plan s'articule sur sept axes :


 Coordination et gestion de la sécurité routière à haut niveau;
 Législation;
 Contrôle et sanctions;
 Formations des conducteurs et réformes du système des examens du
permis de conduire;
 Infrastructure routière et voirie urbaine;
 Secours dispensés aux victimes des accidents de la circulation;
 Communication;

Le présent travail touche le deuxième et le cinquième axe relatifs à la


législation en rapport avec l'infrastructure routière et la voirie urbaine, et ce à
travers une contribution à l'actualisation de l'Instruction Générale sur la
Signalisation Routière et son harmonisation avec les conventions
internationales ratifiées par le Maroc, notamment celle de Vienne qui reste le
fondement de la signalisation routière à l'échelle internationale.

Par ailleurs, une refonte du code de la route est prévue dans ce cadre, nous
espérons que notre contribution sera prise en compte lors de l'élaboration des
arrêtés interministériels des Ministres chargées de l'Equipement et de l'Intérieur
relatifs à la signalisation routière.

Travail de fin d'études 2 Juin 2005


1ère partie : Généralités

Travail de fin d'études 3 Juin 2005


I: Historique de la signalisation routière

La réglementation sur la signalisation routière est née de la volonté des


premiers conducteurs de véhicules automobiles et a été prise en compte
aussitôt au niveau international.
On présente ci-après quelques dates marquant l'évolution de l'histoire
de la signalisation routière à l'échelle internationale :
 Tarbé de Vauxclair a écrit, en 1835, dans son dictionnaire des travaux
publics (en fin de l'article sur les bornes militaires, placées par M.Perronnet
sous le règne de Louis XV le long des routes royales et départementales) :
« au carrefour des routes, à l'origine des embranchements, à la rencontre
des principaux chemins vicinaux, on plante quelquefois des poteaux
indicateurs, dont l'utilité pour les voyageurs est incontestable. Ces poteaux,
ordinairement en bois, sont de peu de durée; ceux que l'on fait en fer
peuvent tenter les voleurs. Le mieux serait d'adapter une forme de borne
polygonale en pierre, sur les faces desquelles on inscrirait les noms ou
titres de chaque communication » [1].
 En 1862, L'apparition du premier feu à Liverpool.
 En 1908, dans le cadre du premier congrès international de la route, quatre
panneaux de danger ont été adoptés au niveau international (cassis, virage,
passage à niveau et croisement);
 Le 5 octobre 1909 la conférence internationale automobile décide de la
création d'un certificat de circulation automobile délivré par les autorités de
chaque Etat : c'est le permis de conduire;
 Le 30 mars 1931, signature à Genève d'une convention internationale sur
l'unification de la signalisation routière et complétée par l'accord européen
sur la signalisation routière signé à Genève le 1 mai 1971 puis par le
protocole sur les marques routières signé le 1 mars 1973 .
 Le 19 septembre 1949, signature à Genève de la convention internationale
sur la circulation routière;

Travail de fin d'études 4 Juin 2005


 Le 8 novembre 1968 signature à Vienne de la convention internationale sur
la signalisation routière.
En signant ces conventions les états s'engagent à en respecter et à en
faire respecter toutes les dispositions sur leur propre territoire.
Ainsi, le Maroc a ratifié la convention internationale de vienne qui a été
publiée par le dahir n°1-83-353 du 14 novembre 1986. Avant cette convention,
le Maroc a également ratifié la convention internationale sur la circulation
routière, du protocole de Genève du 19 septembre 1949 publié par le dahir du
8 décembre 1959.

Quelques pièces historiques :

Figure 1 : police notice Figure 2 : feu de signalisation lumineuse

Travail de fin d'études 5 Juin 2005


II: Cadre international : Convention de Vienne

Lorsqu'on parle de la conformité, ce n'est pas une mince affaire : il


existe sans doute peu de domaines qui soient aussi encadrés que l'est la
signalisation routière. Elle l'est d'abord au niveau international.

La Convention de Vienne, passée le 8 novembre 1968 dans le cadre


de l'ONU et ratifiée par 52 pays, fixe en effet tous les signaux, les dessins et les
définitions pour la signalisation de police (les dangers; les interdictions et restrictions
et les obligations), pour la signalisation directionnelle et pour les marquages au sol.
Et tout pays signataire a l'obligation de s'y conformer.

Cela signifie que dans tous les pays qui ont adhéré à la Convention de
Vienne, la signalisation de police est la même à peu de chose près « En fait, d'un
pays à l'autre, le dessin peut être légèrement différent, mais les couleurs ne
changent pas et le pictogramme d'origine doit être respecté et reconnaissable
d'emblée » [2].

Seule exception à cette règle : si un pays a besoin d'un panneau qui ne


figure pas dans la Convention de Vienne, il peut le créer. A condition qu'il ne
ressemble pas à un panneau déjà existant. De plus, soucieux de préserver une
cohérence internationale pour la signalisation, ce pays examinera les
réglementations étrangères pour voir si ce panneau existe ailleurs et, le cas échéant,
sélectionner un pictogramme similaire [3].

Extrait du bilan des recommandations adoptées [4] :

Dans le détail des règles en matière de signalisation routière, les "signaux


d'avertissement de danger" sont toujours les seuls panneaux de police où deux
formes sont proposées : modèle triangulaire ou losangique.
 Chaque Etat doit notifier s'il a choisi le modèle triangulaire ou losangique.
 Pour la pente dangereuse, l'indication d'un pourcentage ou la représentation
d'une voiture est laissée au choix.

Travail de fin d'études 6 Juin 2005


 Pour le profil irrégulier, trois panneaux sont recensés : le cassis et ou le dos d'âne
(deux vagues), le dos d'âne simple (une bosse) ou le cassis simple (un creux).
 Trois nouveaux panneaux apparaissent également :
 Le vent latéral où " le symbole peut être inversé ".
 L'intersection à sens giratoire " lorsque la circulation se fait à gauche, le
sens des flèches du symbole sera inversé".
 Le point d'exclamation sur le panneau 122.0 sera utilisé.

Figure 3 : de nouveaux panneaux adoptés

Travail de fin d'études 7 Juin 2005


III: Bases légales de la signalisation routière au Maroc. [5]

Sur le plan national, la signalisation routière trouve son fondement dans :


 Le dahir du 19 janvier 1953 sur la conservation de la voie publique et la police de
la circulation :
Article 4 : " pouvoir réglementaire du directeur des travaux publics, des pachas et
caïds. Des arrêtés du directeur des travaux publics et des communications, ou,
dans les villes érigées en municipalités, des pachas, ou, dans les centres non
constitués en municipalités, des caïds pourront édicter les mesures locales ou
temporaires nécessaires en vue d'assurer la commodité ou la sécurité de la
circulation ou d'éviter les dégradations anormales de la voie publique. Ces arrêtés
pourront limiter le poids des véhicules et limiter et même interdire provisoirement
la circulation sur certaines sections de routes ou ouvrages d'art ".

Article 4 bis : ajouté par le dahir n°1.59.277 du 25 Joumada II 1379 (26 décembre
1959), B.O n°2463 du 8 janvier 1960).
"Le ministre des travaux publics et des communications et le ministre de l'intérieur
fixent, par arrêté conjoint, les conditions dans lesquelles est établie la signalisation
routière pour porter à la connaissance des usagers la réglementation édictée par
l'autorité investie du pouvoir réglementaire".

Cet arrêté détermine notamment le type du signal implanté à certains


intersections; désignées par le ministre des travaux publics ou dans les villes et
centres par les gouverneurs, pachas ou caïds, auxquelles tout conducteur doit
marquer un temps d'arrêt de sécurité et céder le passage aux véhicules circulant sur
l'autre ou les autres routes.

Les dispositions réglementaires prises par les autorités compétentes qui


doivent faire l'objet des mesures de signalisation ne sont opposables aux usagers
que si lesdites mesures ont été prises. Les usagers doivent respecter en toutes
circonstances les indications données par les agents dûment habilités à cet effet,
ainsi que celles qui résultent de la signalisation établie conformément à l'alinéa
premier du présent article :

Travail de fin d'études 8 Juin 2005


 L'instruction générale sur la signalisation routière élaboré conjointement par le
ministre des travaux publics et le ministre de l'intérieur, dans l'objectif de
compléter l'arrêté conjoint de base susvisé et de donner toutes précisions utiles,
tant en ce qui concerne les règles à suivre pour l'implantation des panneaux de
signalisation, que la nature même des types de panneaux à adopter, lesquels sont
conformes à ceux prévus par la convention internationale.
 L'arrêté conjoint du ministre des travaux publics et du ministre d'Etat à l'intérieur
n°2665-95 du août 1995, relatif à la signalisation ( BO n°4340 du 3 janvier 1996),
qui a abrogé l'arrêté conjoint n°291-61 du 18 mai 1961.

IV: Projet de loi (nouveau code de la route en cours de


l'élaboration) [6]

Article 110 : l'autorité gouvernementale chargée des routes, ou les autorités locales
dans les limites de leur compétence pourra édicter par les décisions les mesures
permanentes ou temporaires nécessaires en vue d'assurer la commodité ou la
sécurité de la circulation ou d'éviter les dégradations anormales de la voie publique.

Ces décisions pourront limiter le poids des véhicules et limiter et même


interdire provisoirement la circulation sur certaines sections de routes ou ouvrages
d'art.

Article 130 : signalisation routière


Les usagers de la voie publique doivent respecter en toutes circonstances les
indications résultant de la signalisation routière permanente et temporaire et celles
données par les agents dûment habilités. Ces dernières prévalent sur toute
signalisation ou règles de circulation.
Les mesures d'application de cet article sont fixées par voie réglementaire.

Travail de fin d'études 9 Juin 2005


2ème PARTIE : ANALYSE CRITIQUE DE
L'ACTUELLE INSTRUCTION.

Travail de fin d'études 10 Juin 2005


I: Les principes fondamentaux de la signalisation routière

Il existe huit principes qui permettent de mettre en œuvre une signalisation


perceptible par les usagers et cohérente avec l'infrastructure et son environnement.
Des règles auxquelles il est essentiel de ne pas déroger si on veut conserver à la
signalisation sa lisibilité immédiate et son efficacité :

 Uniformité : implique l'interdiction d'utiliser, sur toutes les voiries, des signaux
non réglementaires, cela signifie que tout ce qui n'est pas autorisé est interdit.
Une façon de ne pas transformer la route en parcours de devinettes.

 L'homogénéité : exige que, dans des conditions identiques, l'usager rencontre


des signaux de même valeur et de même portée, implantés suivant les mêmes
règles. Le meilleur moyen de faciliter leur lecture, que l'on rencontre au Nord ou
au Sud, à l'Est ou à l'Ouest du pays.

 La simplicité: s'obtient en évitant une surabondance de signaux qui fatigue


l'attention de l'usager, lequel tend alors à négliger les indications données ou
même ne peut les lire, les comprendre ou les enregistrer.
Une signalisation, pour être efficace, doit transmettre un discours simple et
rapidement compréhensible par tous. Plusieurs niveaux de lecture risquent de
n'être pas perçus. Aussi, lorsqu'une situation oblige à multiplier les indications, il
est préférable de les répartir sur plusieurs supports échelonnés de façon à
conserver la nécessaire simplicité à chacune d'elles.

 La continuité des directions signalées : en signalisation directionnelle, il faut


veiller à éviter toute rupture de jalonnement qui trouble l'usager, entraîne des
hésitations et constitue ainsi des risques potentiels.

 Valorisation : l'inflation des panneaux nuit à leur efficacité. Elle use l'attention de
l'usager qui finit par ne plus les lire.

 Concentration : lorsqu'il est indispensable que plusieurs panneaux soient vus en


même temps, leur implantation doit être faite de façon que l'usager puisse les
percevoir d'un seul coup d'œil, de nuit comme de jour.

Travail de fin d'études 11 Juin 2005


 Visibilité : panneaux et marques au sol doivent être toujours vus clairement, de
jour comme de nuit, et cela quelque soit la saison. Les panneaux doivent être
propres, en bon état, et non dissimulés par de la végétations ou de panneaux
publicitaires.

 Lisibilité : c'est en quelque sorte la qualité qui résume toutes les autres. La
signalisation doit en effet être lisible immédiatement et sans ambiguïté pour
l'usager. C'est ce qui lui permet automatiquement d'adapter sa conduite aux
messages qui lui sont transmis.

Les critères intrinsèques énumérés ci avant, permettent d'élaborer des projets


de signalisation satisfaisants sur le papier, mais l'usager ne consulte pas des plans
de signalisation ; ce qu'il voit, c'est bien la signalisation horizontale et verticale, ainsi
que le balisage, en place sur le terrain.

On conçoit donc la grande importance que revêtent, d'une part le choix des
matériels de signalisation ainsi que celui des produits de marquage, et d'autre part
leur mise en œuvre, notamment pour la conduite de nuit.

Travail de fin d'études 12 Juin 2005


II: Exemples des dysfonctionnements de la
signalisation.
Améliorons la qualité de la signalisation :

En chassant les panneaux


Mal implantés
Inventés
Obsolètes
Mal entretenus
Masqués
Contradictoires
Incohérents
Pléthoriques
Inadaptés
Incompréhensibles
Et inaptes à l'usager.

Et en bannissant les marquages


Non réglementaires
Non crédibles
Incohérents
Non homogènes
Non lisibles
Non visibles
Glissants
Et mal entretenus

Figure 4 : erreurs de mise en œuvre


de la signalisation routière

Aujourd'hui, un œil averti ou particulièrement attentionné, parcourant un


itinéraire peut mesurer le décalage entre les recommandations techniques
associées d'une part et la réalité du terrain d'autre part.

A travers cette partie de sensibilisation illustrée par des exemples pris tant en
milieu urbain qu'en milieu interurbain, on présente des dysfonctionnements
fréquemment constatés et qui présentent des risques importants en terme de
sécurité.

Travail de fin d'études 13 Juin 2005


1. Signalisation inadaptée ou non crédible

Figure 5 : signalisation inadaptées Figure 6 : signalisation non crédibles

On relève une incohérence entre les vitesses implantées et les


caractéristiques de la voie ou l'environnement du trafic.

Le panneau d'entrée d'agglomération avec limitation de vitesse est


généralement non respecté du fait que l'usager de la route se trouve à plus de
cinq kilomètres de l'entrée d'agglomération et est obligé à rouler à 40 ou 60 km/h.

Figure 7 : non respect de l'interdistance réglementaire entre les panneaux.

La limitation de vitesse sur les zones chantiers est le plus souvent non
crédible et incohérente du fait du non respect de l'interdistance entre les
panneaux de limitations de vitesse.

Travail de fin d'études 14 Juin 2005


2. Signalisation mal implantée

Figure 8 : signalisation incorrecte. Figure 9 : panneau mal implanté.

Mauvaise implantation de la signalisation pour le contournement


d'îlot central directionnel (figure 8), d'une part elle doit implantée sur la tête de
l'îlot, et d'autre part l'orientation de la flèche est incorrecte (ce panneau signifie
que l'usager doit suivre la direction donnée par la flèche c'est à dire la
direction perpendiculaire à la route, dans ce cas de figure si le conducteur
respecte ce signal d'obligation risquera de s'incruster dans le déblai).
Le non respect de la distance d'implantation du panneau de
direction du bord de la chaussée (figure 9) fait de ce panneau un véritable
obstacle dangereux (risque de choc en cas de mauvaise manœuvre), on
constate aussi que les noms des directions et des localités indiqués sont
parfois invisibles (trop petits) et les textes accolés parfois mal placé par
rapport à la direction indiquée.

3. Signalisation Non homogène

Figure 10 : signalisation insuffisante Figure 11 : signalisation non homogène

L'utilisation des balises B12 pour signaler un virage particulièrement


difficile fait l'objet de fantaisies sur le réseau national.

Travail de fin d'études 15 Juin 2005


On ne respecte pas l'homogénéité de cette prescription même sur le
même itinéraire (nombre de chevrons est à volonté, nombre insuffisant,
hauteur non homogène), parfois ces balises ne sont pas implantées dans des
virages classés dangereux.

Figure 12 : signalisation absente.

Absence totale des balises 12 pour signaler que le virage est dangereux, ainsi
que les dispositifs de retenue (glissières de sécurité).

4. Vandalisme

Figure 13 : changement Figure 14 : effacement de la prescription


d'orientation de balise 12

A cause du vandalisme, la signalisation perd sa valeur et l'information


donnée aux usagers de la route peut être une source d'accident

Figure 15 : enlèvement d'une partie du dispositif de retenue.

Travail de fin d'études 16 Juin 2005


5. Absence de la signalisation

Figure 16 et 17 : absence totale de la signalisation de chantier.

Absence totale de la signalisation de chantier !


Un réel danger aussi bien pour les pauvres ouvriers que pour les
usagers de la route (route ouverte à la circulation pendant que les travaux
affectent une voie de circulation !)

6. Non conforme

Le panneau n°321,2 prévu dans l'I.G.S.R pour désigner l'interdiction de


tourner à droite est barré dans le contre sens de ce qui est convenu dans la
convention de Vienne. La manière dont il est barré dans l'I.G.S.R est réservée
aux panneaux de fin de prescription.

I .G.S.R convention de Vienne


Figure 18 : le panneau 321,2 n'est pas conforme à celui de la convention de Vienne

Travail de fin d'études 17 Juin 2005


En conclusion, une signalisation inexistante, inopérante ou mal comprise
constitue un des maillons de la chaîne de causalité qui conduit à l'accident.

Pour remédier à ces problèmes d'une façon générale, il est conseillé de :

1. Mettre en œuvre une politique de gestion du patrimoine signalisation en


s'appuyant sur :
 La connaissance du patrimoine;
 La surveillance régulière de l'état et de la visibilité des panneaux;
 La formation des agents concernés;

2. Avoir un esprit critique sur son réseau routier et le faire parcourir de temps en
temps par un " œil neuf ".
3. Organiser des campagnes d'entretien.

Travail de fin d'études 18 Juin 2005


III: Propositions pour l'amélioration de la signalisation
verticale.
1: Matériaux / rétroréflexion

Figure 19 : rétroréflexion insuffisante.

Les panneaux de signalisation sont très importants, pour la sécurité routière,


de jour comme de nuit. Ainsi tous les panneaux doivent être rétroréfléchissants ou
éclairés. Il existe actuellement des matériaux avec trois niveaux de rétroréflexion
différents : rétroréflexion normale, haute- rétroréflexion et rétroréflexion prismatique
qui est la plus performante.

On propose de généraliser l’utilisation de matériaux avec rétroréflexion


normale pour toutes les routes autres que routes expresses et autoroute et
d’appliquer des matériaux avec haute rétroréflexion pour ces dernières.

Les panneaux de signalisation portés sur portiques ou potences sont souvent


insuffisamment éclairés par les feux des véhicules. Par conséquent, ils ne sont
pas ,souvent bien visibles d’où la nécessité de recourir à un niveau de rétroréflexion
supérieur avec prismes.

2: Implantation des panneaux [7]


Au Maroc, les supports des panneaux de signalisation verticale sont toujours
fait de matériaux rigides et fixés au sol à l’aide de socles en béton. Ainsi, lorsqu’ils
sont heurtés par un véhicule, ils peuvent causer des dégâts corporels sérieux aux
usagers de la route. Il y a trois manières pour résoudre ce problème :

Travail de fin d'études 19 Juin 2005


 Poser des glissières de protection contre ces supports ;
 Utiliser des supports faits de matériaux flexibles ;
 Poser les panneaux à une distance minimum de sécurité de la chaussée.

Les deux premières alternatives sont chères. Ainsi, la proposition est de poser
les panneaux à une distance sécuritaire par rapport au bord de la route.

Le tableau suivant propose des valeurs pour la distance minimum à respecter


en fonction de la vitesse limite de la section de route considérée :

Tableaux 1 : distance d'implantation des panneaux


DISTANCE MINIMUM
VITESSE LIMITE (km/h)
(à partir de la limite de la chaussée)
40 -
60 3m
80 4m
100 5m
120 6m

Par ailleurs, il est proposé d’éliminer tous les anciens supports de signaux,
faits en béton armé, contre lesquels les usagers de la route ne sont souvent pas
protégés et constituent ainsi de véritables dangers qui augmentent la gravité des
accidents.

3: Bornes
On conseille aussi de remplacer l'ancien mode d'implantation des bornes en
béton (ancrées dans le sol), on propose un système plus sécuritaire et facile à la
pose, constitué d'une borne attachée à une embase, les deux pièces sont éjectables
en cas de choc.
Ce système présente les avantages suivants :
 Pose dans talus ou fossé pour accotement étroit ;
 Permet la mise en sécurité des bornes existantes implantées sur des socles
dangereux;
 Facilité de pose;
 En cas de curage de fossé, la fondation se dépose.

Travail de fin d'études 20 Juin 2005


Figure 20 : borne + embase.

4: Règle d'implantation des panneaux.


La règle essentielle à appliquer pour éviter toute confusion et assurer une
bonne compréhension est la suivante :

La partie vue d'un signal doit être dirigée face à la direction suivie par l'usager
(axe de la route). On doit s'efforcer de régler l'implantation de telle façon que le reflet
des feux sur la surface du panneau ne soit pas gênant pour l'usager. Cette gêne est
ressentie quand le faisceau des feux est strictement perpendiculaire à la surface du
panneau.

En effet le phénomène de réflexion spéculaire peut pendant quelques


secondes, rendre le panneau totalement illisible. Ce phénomène peut se produire
avec les panneaux rétroréfléchissants et avec les caissons lumineux placés sur le
bord ou au-dessus de la chaussée.
Il peut être évité si, à partir du point où le panneau commence à être lisible, le
plan de sa face avant forme avec le faisceau des projecteurs (ou mieux l'axe de
vision) un angle toujours différent de 90°.

En général, le plan du panneau doit être vertical et légèrement tourné vers


l'extérieur de la route formant un angle de 95° avec l'axe de vision.

5: Pose des panneaux sur les 2 côtés de la route

Lorsqu’il y a deux voies de circulation ou plus dans le même sens, il est


nécessaire pour la sécurité routière que les panneaux de signalisation verticale
soient posés sur les deux côtés de la route, notamment pour les panneaux suivants :

 Panneaux de danger ;

Travail de fin d'études 21 Juin 2005


 Panneaux d’interdiction ou de restriction ;
 Panneaux de priorité ;
 Panneaux d’obligation.

En effet, un conducteur roulant sur la voie centrale d’une route à 3 voies, par
exemple, risque de ne pas pouvoir voir la signalisation verticale placée sur le côté
droit de la route.

6: Vandalisme / Entretien des panneaux [8]

Le vandalisme notamment la déformation des panneaux de signalisation par


la force humaine est un problème international. Au Maroc, ce problème pèse
lourdement et a une grande incidence sur le budget réservé à la signalisation
verticale (40% environ du budget réservé à la signalisation verticale est utilisé pour
remplacer des panneaux déformés ou disparus à cause du vandalisme).

Pour lutter partiellement contre ce phénomène, on conseille de commander la


réalisation de tous les essais mécaniques sur les panneaux et surtout l'essai de
résistance mécanique au vandalisme.
Dans les provinces sahariennes, mis à part l'acte humain, on y assiste en plus
à la destruction des panneaux par les chameaux; on peut protéger les panneaux par
le barbelé.
Le système appliqué en Danemark semble très intéressant pour lutter contre
le phénomène de déformation des panneaux. Il consiste à entourer le panneau d’un
tube rigide en acier galvanisé fixé au panneau par soudure. Il est proposé de tester
le système danois au niveau d’une DRE ou DPE et d’évaluer l’expérience avant sa
généralisation.

7: Panneaux de danger

a: Panneaux descente dangereuse ou montée à forte inclinaison


(panneaux 102, 1 et 102, 2).

Travail de fin d'études 22 Juin 2005


Dans l’Instruction Générale sur la Signalisation Routière (IGSR) actuelle, les
panneaux 102, 1 et 102, 2, utilisés pour avertir d’une descente dangereuse ou d’une
montée à forte inclinaison, montrent l’image d’un véhicule sur forte déclivité. Il est
proposé de compléter l’information en ajoutant la valeur de la déclivité (voir figures
ci-après). Cette information complémentaire précise est importante notamment pour
les conducteurs des poids lourds, en particulier pour le Transport International
Routier (TIR).

Figure 21 : les panneaux 102,1 et 102,2 à introduire.

b: Panneau vent latéral

Figure 22 : vent latéral

Dans l’I.G.S.R., un seul panneau (numéro 120) est désigné pour montrer la
direction du vent latéral dominant. Il montre le cas d’un vent latéral dont la direction
est de la droite vers la gauche. Lorsque le vent dominant est plutôt de direction de
gauche vers la droite, il est utile et intéressant que l’usager de la route en soit
informé. Ainsi, il est proposé d’introduire un deuxième panneau pour ce propos
comme prévu dans la plupart des pays.

c: Panneaux de signalisation de la séparation des voies

L’introduction d’un îlot central pour la séparation des voies (au niveau de la
traversée des petites agglomérations par exemple) est souvent source d’accidents
notamment des véhicules qui heurtent l’îlot (obstacle au milieu de la route). Il n’existe
pas dans l’I.G.S.R. de panneau de signalisation pour ce propos. Nous suggérons
d’introduire le panneau de danger suivant, à utiliser notamment sur les routes à fort
trafic avec vitesse élevée :

Travail de fin d'études 23 Juin 2005


Figure 23 : panneau de danger : îlot séparateur des voies

Et de compléter ce panneau par une balise 13 signalant le contournement par


la droite d'un îlot séparateur en saillie annoncée par une ligne continue. Cette balise
améliore la perception éloignée de l'îlot, de jour comme de nuit.

Figure 24 : balise 13

d: Ralentisseurs

Le ralentisseur est implanté dans les endroits où les conditions de circulation


sont telles qu'une réduction importante de vitesse des véhicules soit de nature à
améliorer la sécurité, notamment celle des piétons et des cyclistes.
L'instruction I.G.S.R ne prévoit pas un panneau pré signalant ce type de danger aux
usagers de la route. On propose le panneau suivant :

Figure 25 : ralentisseurs type dos d'âne.

e: Panneau autres dangers

Figure 26 : autres dangers.

Le panneau n° 122, prévu dans l’I.G.S.R. pour désigner autres dangers est
largement utilisé sur nos routes, souvent sans information supplémentaire sur le type
de danger signalé. Ainsi, avec l’information vague qu’il donne, il n’est souvent pas

Travail de fin d'études 24 Juin 2005


respecté et risque de ne pas être suffisant pour amener le conducteur à réduire sa
vitesse. Il est proposé alors de ne pas se limiter à l’usage du panneau 122 seul et de
prévoir un complément d’information de l’usager de la route sur le type de danger et
ce par le biais des panonceaux et d'autres moyens appropriés.

f: Intersection avec une route prioritaire

Figure 27 : panneau d'intersection avec une route prioritaire.


Pour signaler l’intersection d’une route prioritaire avec une autre route,
l’I.G.S.R. prévoit un seul panneau (numéro 204) qui montre le cas standard
d’une intersection à 4 branches. Nous suggérons l’introduction d’autres
panneaux correspondants, à d’autres types d’intersections avec la route
prioritaire (voir modèles ci-après).

Figure 28 : panneaux explicitant le type d'intersection.

Ces différents panneaux donnent une meilleure information aux usagers


routiers sur la situation réelle attendue et la possibilité de se concentrer sur l’origine
du danger possible. D’autres modèles de panneaux peuvent être imaginés si la
section de la route prioritaire au niveau de l’intersection correspond à une courbe par
exemple.

g: Panneau annonçant ou rappelant la priorité d'une route


Pour annoncer ou rappeler qu'un conducteur roulant sur une route bénéficiant
du caractère prioritaire, il est nécessaire d'implanter un panneau explicitant ce
caractère. On propose le panneau suivant, utilisé à l'échelle internationale :

Travail de fin d'études 25 Juin 2005


Figure 29 : panneau rappelant le caractère prioritaire d'une route.

h: Panneau annonçant la fin du caractère prioritaire d'une route


Ce panneau doit être implanté à l'endroit où la route perd son caractère
prioritaire.

Figure 30 : panneau annonçant la fin du caractère prioritaire d'une route .

i: Signalisation de danger au niveau d’un carrefour giratoire avec


priorité à l’anneau

Les carrefours giratoires avec priorité à l’anneau sont assez récents au Maroc.
Mis à part le panneau n° 336 : sens giratoire obligatoire, qui est placé sur l’îlot central
du carrefour, l’actuelle IGSR n’a pas prévu de signalisation de danger pour signaler
cette priorité. Il est suggéré d’introduire le panneau de signalisation schématisé ci-
après, qui devra être complété par tout autre panneau permettant d’aider les usagers
routiers à se familiariser avec ce nouveau type de priorité. Par exemple un panneau
ou un panonceau avec la mention bilingue « vous n’avez pas la priorité » disposé sur
les différentes branches du carrefour, à une distance approprié du carrefour.

Figure 31 : carrefour giratoire avec priorité à l'anneau.

8: Panneaux d’interdiction et restriction.

a: Limitation de vitesse.
Les limitations de vitesse rencontrées sur le réseau routier national peuvent
être résumées comme suit :

A travers les villes et les petites agglomérations : 40 ou 60 km/h


En rase campagne : 100 km/h ;
Sur autoroute : 120 km/h.

Travail de fin d'études 26 Juin 2005


A cause du vandalisme et du sous équipements des routes, on rencontre de
longues sections sans panneaux de limitation de vitesse. Ceci peut poser des
problèmes notamment pour les conducteurs étrangers. Il est suggéré d’introduire un
panneau d’information sur les vitesses limites à installer en des endroits à
sélectionner tels qu’à la sortie des aéroports, des ports internationaux et aux
frontières avec les pays voisins.

Par ailleurs, lorsqu’il y a un changement de la vitesse limite, il est suggéré


d’implanter le panneau de signalisation correspondant sur les deux côtés de la route.

b: Accès interdit aux véhicules transportant des marchandises


dangereuses.
Pour signaler l'interdiction d'accès aux véhicules transportant des
marchandises dangereuses, il est nécessaire d'implanter un panneau portant cette
prescription. On propose le panneau suivant :

Figure 32 : Accès interdit aux véhicules transportant des marchandises dangereuses.

c: Cédez le passage à la circulation venant en sens inverse.


A un passage étroit où le croisement est difficile, voire impossible, et si les
conducteurs peuvent voir distinctement, de nuit comme de jour, ce passage sur toute
son étendue, l'autorité compétente peut attribuer la priorité à un sens de circulation.
Cette prescription est faite à l'aide du panneau suivant, qui est implanté face à la
circulation, du côté où celle-ci n'a pas la priorité.

Figure 33 : panneau cédez le passage à la circulation venant en sens inverse.

Travail de fin d'études 27 Juin 2005


d: Interdiction de dépasser.

Figure 34 : interdiction de dépasser.

Le panneau n° 322, 1 prévu par l’I.G.S.R. pour interdire le dépassement est


un panneau important qui devrait être installé sur les deux côtés de la section
concernée de la route à double sens de circulation. En effet, lorsqu' un conducteur
est en attente de dépassement d’un autre véhicule il observe la route devant lui pour
s’assurer de l’absence de l’approche de véhicules circulants en sens inverse. Ainsi, il
regarde à gauche et risque de louper les panneaux posés sur le côté droit de la
route, ce qui risque d’être dangereux notamment en l’absence ou la défaillance de la
signalisation horizontale.

9: Panneaux d’obligation

a: Direction obligatoire.

Dans les spécifications internationales il y a plusieurs variantes de panneaux


utilisés pour indiquer la ou les directions obligatoires. Placés dans les endroits
adéquats, ces panneaux peuvent rendre un grand service aux usagers de la route
dans un environnement de trafic qui devient de plus en plus complexe. Au Maroc,
l’I.G.S.R. a prévu un seul panneau (N° 334) (flèche horizontale) pour désigner la
direction obligatoire. Il est suggéré d’introduire les nouveaux modèles de panneaux
suivants, qui correspondent à des situations pouvant être rencontrées et pour
lesquels les usagers de la route ont besoin d’être informés à l’avance.

Dans la pratique, le panneau n°334 est souvent confondu avec le panneau n°


335 : contournement obligatoire (flèche inclinée) placé sur les bouts d’un îlot central
de séparation des voies et sens de circulation. C’est à dire qu’on indique plutôt une
direction obligatoire perpendiculaire à la route et souvent impossible, au lieu de
contournement obligatoire de l’îlot central pour séparer les sens de circulation.

Travail de fin d'études 28 Juin 2005


Figure 35 : directions obligatoires.

b: Voie réservée aux tramways


Comme il est prévu, les villes de Rabat et salé vont se doter dans les années
à venir d'un réseau de tramway, on propose le panneau suivant pour indiquer que la
voie est réservée aux tramways.

Figure 36 : voie réservée aux tramways.

c: Le port de la ceinture
Pour rappeler les usagers de la route, de l'obligation de porter la ceinture de
sécurité dans le périmètre urbain, on propose l'adoption du panneau suivant :

Figure 37 : le port obligatoire de la ceinture.

d: Sens giratoire obligatoire

Le panneau n° 336 est prévu dans l’I.G.S.R. pour indiquer le sens giratoire
obligatoire des carrefours. Ce panneau est souvent implanté sur l’îlot central du
carrefour et il est perçu tardivement par l’usager de la route. Il est suggéré de
l’implanter aussi avant le carrefour et de le signaler par des moyens appropriés.

Figure 38 : sens giratoire obligatoire.

Travail de fin d'études 29 Juin 2005


10: Signalisation de direction et de localisation

a: Signalisation de changement ou d’affectation de voies

L’I.G.S.R. a prévu des panneaux de présignalisation de changement de


Chaussée et d’affectation des voies uniquement en signalisation temporaire
(panneau n° 917 et 918, voir annexe XII). L’information sur le nombre de voies, le
sens de leur affectation et le changement d’affectation ou de ce nombre, est devenu
indispensable en signalisation permanente avec notamment le développement de la
construction des sections routières avec une 3 ème voie réservée aux poids lourds, sur
des longueurs limitées.

Ce type de signalisation verticale est utilisé actuellement malgré l’absence de


référence réglementaire et technique de base, d’où la nécessité de le prévoir à
l’occasion de la prochaine actualisation de l’instruction générale sur la signalisation
routière.

Figure 39 : Signalisation de changement ou d’affectation de voies.

b: Signalisation avancée de direction

Les principales critiques faites pour ce type de signalisation sont :


 Panneau souvent trop chargé ce qui rend difficile l'accès à l'information
désirée.
 insuffisance de la taille des caractères utilisés pour l’indication de localités
ou des distances à parcourir et son inadaptation à la vitesse pratiquées ;
 différence de taille des caractères entre la version en arabe et en latin d’une
même indication.

Par ailleurs, il est suggéré de généraliser la signalisation avancée des


carrefours avec des panneaux montrant en la schématisant, la configuration réelle du

Travail de fin d'études 30 Juin 2005


carrefour et les directions desservies par les différentes branches (voir schéma ci-
après) :

Figure 40 : panneau de présignalisation d'un carrefour.

11: Panonceau schéma.


Il représente par un schéma l'intersection qui va être abordée et indique par
un trait large les branches prioritaires. La branche verticale dans la moitié inférieure
du panonceau représente la route sur laquelle il est implanté.

Figure 41 : panonceaux schémas.

12: Musoir
Pour signaler la divergence des voies, on propose l'implantation des balises
musoirs largement utilisée sur le réseau autoroutier national.

Figure 42 : balise musoir.

Travail de fin d'études 31 Juin 2005


13: Délinéateur
Le délinéateur a pour objet d'assurer un guidage latéral continu sur un
itinéraire, en complément du marquage.
En cas de présence de barrière de sécurité latérale, les délinéateurs peuvent
être implantés derrière la barrière ou sur celle-ci en moyen d'un dispositif de fixation
non agressif pour les personnes.

Figure 43 : délinéateurs.

14: Fin de travaux

La signalisation de la fin de la zone des travaux pose problème aux usagers


de la route : soit elle est oubliée soit elle est mentionnée avec des panneaux ne
comportant que du texte monolingue et rarement bilingue « FIN DE CHANTIER »
(panneau n° 902).

Il est suggéré d’introduire un nouveau panneau avec symbole similaire à celui


présenté ci-après, qui est utilisé à l’échelle internationale.

Figure 44 : fin de chantier.

Travail de fin d'études 32 Juin 2005


Feux de circulation permanents
3ème partie :
Signalisation d'intersection et
régimes de priorités

Travail de fin d'études 33 Juin 2005


I: Feux de circulation permanents
1: Problématique :

L'actuelle instruction générale sur la signalisation routière enregistre un retard


en matière de réglementation des feux de circulation permanents.

En effet, pour éviter la congestion des routes et améliorer la fluidité de la


circulation, les gestionnaires des voiries urbaines en particulier ont eu recours à de
nouveaux feux, largement utilisés à l'échelle internationale, mais sans base
réglementaire nationale fixant les modalités d'utilisation et les règles de leur
implantation.

A ce niveau, on propose un document technique décrivant les différents


catégories de feux de circulation permanents, ainsi que leurs conditions
d'implantions.

2: Domaines d'emploi

L'emploi des feux de circulation a pour but d'assurer la sécurité des piétons et
des usagers des véhicules et d'améliorer la fluidité de la circulation.
On peut citer comme exemples d'emploi :

 la gestion du trafic aux intersections,


 la traversée des piétons,
 l'exploitation par sens uniques alternés d'une section où le croisement est
impossible ou dangereux (ouvrage d'art étroit, etc.),
 l'affectation de certaines voies d'une chaussée à un sens de circulation en
fonction des besoins, ou leur condamnation momentanée,
 le contrôle d'accès à certaines voies rapides,
 la gestion d'un point de contrôle des personnes ou des véhicules nécessitant
leur arrêt (péage, par exemple),
 la protection d'obstacles intermittents (passages à niveau, traversées de voies
de tramways, ponts mobiles, passages d'avions, avalanches, etc.).

Travail de fin d'études 34 Juin 2005


3: Différentes catégories de signaux lumineux de circulation

Les feux de circulation sont verts, oranges ou rouges. Ils peuvent être groupés
en signaux tricolores, bicolores ou unicolores. Ils sont généralement circulaires, et
peuvent comporter un pictogramme.

a: Signaux lumineux d'intersection

Ils comprennent quatre grands types de signaux, R11 à R14.

(1) R11 : Signal tricolore circulaire

Il est normalement composé de trois feux circulaires vert,


Figure 45 : R11
orange, rouge.

(2) R12 : Signal piéton

Il est constitué de deux feux vert et rouge, normalement


disposés dans cet ordre de droite à gauche ; éventuellement ils
Figure 46 : R12
peuvent être disposés l'un au- dessus de l'autre, le vert en bas.

(3) R13 : Signaux d'anticipation directionnels

Ils sont composés d'un feu vert fixe et sont obligatoirement associés à un
ensemble de feux tricolores circulaires R11.

II est recommandé de les associer aux signaux R11 comme indiqué sur la
figure suivante. Ils sont munis d'un pictogramme en forme d'une ou deux flèches :

Direct Tourne à gauche Tourne à droite


Direct Tourne à droite
Tourne à gauche

Figure 47 : signaux d'anticipation directionnels.

Travail de fin d'études 35 Juin 2005


(4) R14 : Signaux pour tramways

Il est composé de trois feux blancs présentant,


de bas en haut, une barre verticale, un disque et une
barre horizontale, sur fond noir circulaire.
Le feu central comportant le disque peut être clignotant.
Figure 48 : R 14

b: Autres signaux lumineux de circulation

(1) R21 : Signaux d'affectation de voies


R21a : feu rouge fixe en forme de croix, sur fond noir circulaire ou
carré.
Il interdit à tous les véhicules, d'emprunter la voie au-dessus de
Figure 49 : R21 a
laquelle il est situé.

R21b : feu vert fixe en forme de flèche verticale dirigée vers le bas,
sur fond noir circulaire ou carré. Figure 50 : R21 b

Il autorise tous les véhicules à circuler sur la voie au-dessus de


laquelle il est situé.

(2) R22 : signal bicolore de contrôle individuel :

Il se compose de deux feux circulaires fixes, vert et rouge : R22 dans cet
ordre de bas en haut.

Il est destiné au contrôle de tous les véhicules. Il s'applique à


une seule voie de circulation où l'arrêt de chaque véhicule est
requis pour une opération de contrôle : douane, péage... par
exemple. Figure 51 : R22

Il peut aussi réguler l'accès à une voie rapide « en goutte-à-goutte », c'est à dire
véhicule par véhicule.

Travail de fin d'études 36 Juin 2005


(3) R23 : Signal d'arrêt
Il est composé d'un feu circulaire rouge clignotant.
Il est destiné à interdire momentanément la circulation à tout
véhicule routier, devant un obstacle ou un danger
Figure 52 : R23
particulier (Passage à niveau, traversée de voies de tramways,
pont mobile, avalanche…).

Il peut être employé pour favoriser le débouché sur la voie publique des
véhicules prioritaires des pompiers.

4: Caractéristiques générales de visibilité et de lisibilité

Un signal lumineux de circulation doit être implanté et orienté pour être vu par
les usagers auxquels il est destiné et dans la mesure du possible ne pas être vu des
usagers auxquels il n'est pas destiné. La face arrière des signaux doit être occultée
pour ne laisser passer aucune lumière.
Les signaux tricolores doivent être implantés au droit ou immédiatement à
l'aval de leur ligne d'effet.
Ils ne doivent pas être disposés à l'aval des lieux des conflits qu'ils
suppriment avec d'autres mouvements de véhicules ou de piétons, ni, sur une
chaussée à double sens de circulation, sur le trottoir de gauche, au-delà du sens
adverse de circulation.
Les signaux pour véhicules implantés sur le bord de la chaussée peuvent
être répétés en partie basse du même support.
Les signaux répétiteurs, de dimension réduite, sont orientés pour être vus par
les premiers véhicules arrêtés à la ligne d'effet des feux. Ils donnent
rigoureusement les mêmes indications (Couleur et pictogramme) que les signaux
principaux qu'ils répètent.
Si deux ensembles tricolores sont associés sur le même support, on ne doit
pas répéter l'un sans l'autre.

Le feu vert ne doit pas être implanté à une hauteur inférieur à 2.3 m, ni
supérieur à 3.50 m au-dessus du niveau du sol.

Travail de fin d'études 37 Juin 2005


Les feux tricolores peuvent être répétés à la hauteur réduite de 1.50 m en vue
d'accroître leur visibilité pour les piétons ou pour les conducteurs du premier rang de
voitures.
Les signaux tricolores placés au-dessus de la chaussée doivent bien entendu
être implantés en respectant la hauteur libre de la voie. Ils sont destinés à être vus à
grande distance par les conducteurs et sont donc implantés et orientés en
conséquence.

Lorsqu'un feu est éteint, il ne doit diffuser aucune lumière et sa couleur ne doit
pas prêter à confusion. Les ensembles de feux constituant les éléments d'un signal
doivent avoir un aspect monobloc.

Tous les feux principaux sont normalement munis de dispositifs de type


visière limitant l'éclairement du feu par le soleil, et doivent être inscrits dans une
surface de couleur sombre formant contraste.

L'adjonction d'un écran de contraste de couleur noire est destinée à améliorer


la perception d'un signal principal se détachant sur fond clair ou éblouissant. Elle est
obligatoire pour les signaux tricolores implantés hors agglomération, elle est
recommandée pour les signaux situés en particulier au-dessus de la chaussée et sur
les axes est-ouest.

Les supports de signaux lumineux de circulation ne doivent pas porter d'autres


équipements qui pourraient nuire à la perception du signal.

Tous les pictogrammes et les signes spécifiques aux feux pour tramways
apparaissent lumineux sur fond noir.

5: Signaux lumineux d'intersection

a: Règles générales d'emploi

(1) Rôle et définitions

Les signaux lumineux d'intersection ont pour objet de dissocier dans le temps
l'admission dans un carrefour de courants de véhicules et de piétons incompatibles.

Leur usage est étendu à la protection de passages piétons en section


courante et à la gestion d'une voie sous alternat lorsqu'au passage d'un point

Travail de fin d'études 38 Juin 2005


singulier elle est trop étroite pour pouvoir admettre simultanément les deux sens de
circulation.

Dans le reste de ce sous paragraphe, certaines définitions sont rappelées et


illustrées dans la figure 53 ci-après :

 Un mouvement directionnel est constitué par l'ensemble des véhicules qui


dans la traversée d'un carrefour proviennent de la même origine et ont la même
destination.

 Un courant de circulation est composé des mouvements directionnels de même


origine et admis au cours d'une même phase de circulation.
 Une entrée comprend l'ensemble des voies de circulation supportant un même
courant de circulation.

 Un couloir de circulation est constitué par les voies parallèles, de même sens et
contigu (ce dernier terme excluant la présence d'un terre-plein de séparation,
même de faible longueur, à l'approche d'un carrefour). Les voies d'un couloir de
circulation peuvent ou non être munies de flèches directionnelles.

 Au cours d'une même phase de circulation peuvent être admis des


mouvements en conflit. Il appartient au responsable du projet de juger si ces
conflits sont acceptables, c'est à dire, si ces mouvements sont compatibles. Les
signaux qui gèrent deux courants (de véhicules ou de piétons) incompatibles sont
dits antagonistes. Le passage au rouge d'un signal précède le passage au vert
(ou au jaune clignotant à la place du vert) du signal antagoniste d'une durée
minimale dite durée de rouge de dégagement.
 Une phase spéciale est une phase au cours de laquelle ne sont admis que des
mouvements directionnels (tourne à gauche notamment), préalablement séparés
des autres mouvements de même origine. Cette séparation doit en règle générale
être réalisée au moyen d'îlots ou terre-pleins affectant ainsi à chaque courant de
circulation un couloir de circulation propre. Chaque couloir est alors une entrée
dans l'intersection.

Travail de fin d'études 39 Juin 2005


Figure 53 : Définitions

Travail de fin d'études 40 Juin 2005


b: Règles générales d'implantation et d'emploi des signaux lumineux
d'intersection.

1) L'équipement d'une intersection, d'une traversée piétonne ou d'un alternat


en signaux lumineux n'est pas obligatoire. Elle doit résulter d'une étude
approfondie intégrant l'examen des solutions alternatives (géométriques et
réglementaires) envisageables.

2) La gestion des conflits dans un carrefour sans feux se fait essentiellement dans
l'espace. Dans un carrefour à feux, elle se fait aussi dans le temps. Il en résulte que
la géométrie d'un carrefour à feux doit être en cohérence avec le découpage en
phases de circulation, et qu'il ne saurait être question de transformer un carrefour
sans feux en carrefour à feux, sans s'interroger sur les modifications géométriques
éventuellement nécessaires pour :

 minimiser le nombre de conflits, la taille de la zone des conflits et les distances


de traversée des véhicules et des piétons,
 assurer le stockage des véhicules aux entrées,
 assurer le stockage des véhicules tournant à gauche, le cas échéant.

De plus, un équipement de signalisation lumineuse d'intersection provoque


des attentes pour les usagers, véhicules et piétons. Cet équipement doit donc se
justifier pendant la plus grande partie des périodes où il est en fonctionnement. Enfin,
l'efficacité d'un tel équipement doit être maintenue dans le temps par un entretien
correct, un renouvellement des matériels et un ajustement des réglages aux
évolutions de la demande.

3) La signalisation présentée à l'usager doit être claire. Pour cela, le découpage en


phases doit être le plus simple possible. L'emploi de phases spéciales ne doit être
envisagé qu'après avoir renoncé à toute autre solution.

La conception générale des carrefours à feux doit permettre le plus souvent


leur gestion avec les seuls signaux tricolores circulaires R11 et signaux pour piétons
R12 (et éventuellement avec les signaux d'anticipation R13)

Travail de fin d'études 41 Juin 2005


4) Lorsqu'un mouvement directionnel est admis dans un carrefour au moyen d'une
phase spéciale, il ne doit être en conflit avec aucun autre courant de véhicules ou de
piétons.

5) Lorsque deux ensembles de feux tricolores sont juxtaposés, celui qui s'adresse
aux usagers de la voie ou des voies situées le plus à droite est placé à droite de
l'autre ; les feux de même couleur sont placés à la même hauteur.

6) La signalisation lumineuse d'intersection est un équipement essentiellement


urbain qui placé dans un contexte où la vitesse d'approche des véhicules est
élevée, risque de soulever des problèmes de sécurité ; en conséquence, elle ne
saurait être implantée hors agglomération, qu'après examen de toutes autres
solutions d'aménagement en écoulement libre.

Lorsqu'on est néanmoins amené à installer des feux dans ce contexte, il est
indispensable de prendre des mesures de réduction des vitesses, par un
aménagement adéquat de la voirie (réduction des largeurs de voies par exemple),
complété par une signalisation avancée appropriée .

c: Règles générales de fonctionnement des signaux lumineux


d'intersection

(1) Déroulement des couleurs


Chaque signal d'intersection déroule cycliquement ses différents états
d'allumage dans un ordre immuable et avec les contraintes suivantes :

(1) Signaux tricolores R11

 Le déroulement des couleurs est le suivant : vert - orange fixe - rouge -


vert
 La durée minimale du vert est de six secondes.
 La période orange fixe dure obligatoirement soit trois secondes soit cinq
secondes.
 La durée de trois secondes est la règle générale en agglomération.
 La durée de cinq secondes est obligatoire aux intersections hors
agglomération

Travail de fin d'études 42 Juin 2005


(2) Signal piéton R12

 Le déroulement normal des couleurs est le suivant : vert fixe - rouge -


vert fixe.
 La durée minimale de vert est de six secondes.

(3) Signaux d'anticipation directionnels R13


Leur déroulement est lié à celui du signal tricolore circulaire R11associé : le
signal est éteint pendant toute la durée du vert et du jaune fixe du signal associé ;
il s'allume au vert pendant le rouge et s'éteint à l'instant du passage au vert du
signal associé.

(2) Calcul des durées de rouge de dégagement


Le rouge de dégagement permet à un véhicule engagé à la dernière seconde
d'orange fixe, ou à un piéton engagé à la dernière seconde de vert, d'avoir dégagé la
zone des conflits en temps utile.
Les vitesses généralement admises pour le calcul de ces durées sont de dix
mètres par seconde pour les véhicules à moteur et de un mètre par seconde pour les
piétons. Des circonstances particulières peuvent conduire à retenir des valeurs
inférieures (forte proportion de poids lourds ou de cycles, rampe, sortie d'hospice,
etc.).

(3) Adaptation des durées à la demande

Les durées des feux d'intersection varient en fonction de la demande des


véhicules et des piétons, dans les limites fixées ci-dessus.

Le temps d'attente imposé à un usager ne doit jamais excéder cent vingt


secondes en fonctionnement normal. Toutefois, dans certaines circonstances
exceptionnelles d'actions prioritaires (proximité d'un passage à niveau, d'un pont
mobile, etc.), la nécessité de faire dégager d'urgence certains véhicules peut
conduire à déroger aux contraintes de durée précédentes.

Travail de fin d'études 43 Juin 2005


(4) Commande manuelle

Sur certaines installations, on peut prévoir la possibilité de commande de la


durée des feux par les agents dûment habilités. Elle n'est à utiliser que lors de
circonstances exceptionnelles. Cette commande manuelle est prioritaire sur tout
autre mode de fonctionnement à l'exception des actions prioritaires.

d: Emploi et implantation des signaux tricolores circulaires R11

Les signaux tricolores circulaires R11 doivent être employés, chaque fois
qu'un couloir de circulation est constitué d'une seule entrée dans une intersection,
c'est à dire que tous les mouvements directionnels qui l'empruntent sont admis
simultanément dans la même phase de circulation.

Figure 54 : implantation des signaux R11

Dans ce cas qui doit être la règle générale, un tel signal R11 est
obligatoirement implanté sur l'accotement, le trottoir ou l'îlot qui borde le couloir sur la
droite.
Si la chaussée est à sens unique, le signal R11 peut être rappelé sur
l'accotement ou le trottoir de gauche.
Si la chaussée est à double sens, il peut être rappelé à gauche sur un terre-
plein ou îlot central qui borde le couloir sur sa gauche. Dans tous les cas, il peut être
rappelé au-dessus de la chaussée.

Travail de fin d'études 44 Juin 2005


e: Emploi et implantation des signaux pour piétons R12

1) L'existence de signaux pour les piétons (R12), est indissociablement liée à la


présence de signaux tricolores contrôlant les courants de véhicules avec lesquels
les piétons qu'ils protègent sont en conflit. Les traversées piétonnes matérialisées,
situées dans une intersection contrôlée par feux, sont généralement équipées de
signaux lumineux pour piétons.
2) Les signaux pour piétons sont implantés sur l'accotement, le trottoir ou le refuge
(îlot ou terre-plein central, etc.) qui constitue la destination du mouvement de piétons
concerné.
L'orientation et les qualités optiques des signaux R12 doivent être en
cohérence avec leur implantation, leur fonction et la largeur de la chaussée à
traverser.
3) Lorsque la traversée d'une chaussée est coupée par un refuge, les piétons
engagés en début de vert doivent si possible avoir le temps de traverser sans devoir
attendre sur le refuge.
Si les périodes de vert qui permettent la traversée de chaque couloir,
sont parfaitement synchrones, il n'est pas obligatoire d'implanter des signaux sur
chaque refuge, sous réserve que la visibilité du signal soit bonne depuis
chaque zone d'attente des piétons.

Figure 55 : calcul de la durée minimale de vert pour la traversée piétonne avec refuge.

Travail de fin d'études 45 Juin 2005


Pour que le piéton qui s'engage en A à la première seconde de vert, puisse
traverser sans attendre sur le refuge, il faut qu'il ait terminé la traversée de la
première chaussée et de refuge avant le passage de signal piéton au rouge soit une
durée minimale de 9+2= 11s. En revanche la durée de rouge de dégagement avec
chacune des lignes antagonistes est calculée en prenant en compte le temps qu'il
faut à un piéton engagé en B pour traverser la deuxième chaussée soit 9 s (dans
chaque cas, on prend en compte la longueur de cheminement la plus pénalisante
pour déterminer les durées minimales).

Si les périodes de vert qui permettent la traversée de chaque couloir sont


décalées ou complètement dissociées, des signaux doivent être implantés sur
chaque refuge. L'implantation de ces signaux ne doit laisser subsister aucune
ambiguïté sur le courant de piétons auxquels ils s'adressent. Des dispositions
appropriées doivent attirer l'attention des piétons sur ce mode de fonctionnement.

Dans la mesure du possible, les périodes de vert doivent être assez longues
et se chevaucher ou se succéder pour supprimer ou limiter tout temps d'attente sur
refuge.

Figure 56 : traversée piétonne dans le cas de décalage ou de phases dissociées.

Travail de fin d'études 46 Juin 2005


4) Lorsque la perception d'un passage pour piétons par les conducteurs de
véhicules (d'un mouvement tournant notamment) est insuffisante, il est possible de la
renforcer par un panneau 112 (passage pour piétons) implanté immédiatement à
l'amont du passage à l'intention de ces conducteurs.

f: Emploi et implantation des signaux d'anticipation directionnels


R13.

1) Sur un signal d'anticipation directionnel R13, le feu flèche verte signifie aux
usagers concernés qu'ils peuvent franchir la ligne d'effet du signal tricolore
circulaire R11 associé, bien que celui-ci soit au rouge, mais en toute prudence et en
cédant le passage à tous autres véhicules ou piétons . Ce signal R13 est donc
obligatoirement associé à un signal tricolore circulaire.

Figure 57 : emploi destiné à favoriser un mouvement tournant à droite.

g: Emploi et implantation des signaux bicolores de contrôle


individuel R22.

Le signal bicolore de contrôle individuel R22 a pour but de soumettre les


véhicules qui se présentent sur une voie unique de circulation, à une obligation
individuelle de contrôle qui peut nécessiter l'arrêt de chaque véhicule. On peut citer
comme exemples d'emploi :

Travail de fin d'études 47 Juin 2005


 le contrôle des véhicules qui franchissent un poste de péage signalé par un
panneau signalant l'arrêt au poste de péage,
 le contrôle d'accès à un bac ou un ferry-boat,
 le contrôle d'accès à une voie rapide, véhicule par véhicule.

Lorsque le contrôle est occasionnel, le signal est habituellement éteint.

L'absence de période orange précédant le rouge implique que la signalisation


permanente d'annonce du contrôle impose a priori l'arrêt du véhicule, ou son
passage à une allure très réduite. Le signal demeure en principe au rouge pendant
l'opération de contrôle.

La période verte peut être très courte. Le passage au rouge est souvent asservi à
la détection du franchissement du véhicule, de façon à n'admettre qu'un seul
véhicule à la fois.

Dans le cas d'un contrôle de péage, le signal R22 est généralement placé à
gauche, quelques mètres après l'endroit où les véhicules s'arrêtent. Il est donc le
plus souvent placé à faible hauteur et n'est pas muni de répétiteur.

Travail de fin d'études 48 Juin 2005


II: Signaux des intersections et régimes de priorité
1: Problématique :

Le rôle fondamental de la signalisation est d'aider l'usager de la route dans sa


tâche de conduire tout au long de son parcours; elle doit lui permettre d'adapter son
comportement à la situation qu'il va rencontrer, d'éviter les hésitations et les fausses
manœuvres et d'anticiper les changements de direction surtout dans les
intersections.
Le concepteur routier est censé d'uniformiser le traitement et l'équipement des
intersections en signaux routiers; chaque type d'intersection doit être aménagé de la
même manière sur tout le territoire national. Ainsi les usagers acquièrent petit à petit
des réflexes de conduite "pavloviens" tout en lui faisant éviter le mauvais décodage
des signaux, ce qui peut entraîner une action inadaptée, voire dangereuse.
Dans ce chapitre, on propose un guide technique permettant aux
gestionnaires des routes l'aménagement des différentes intersections en se
conformant aux normes et règles d'art reconnues à l'échelle internationale.

2: Généralités

A une intersection des courants de circulation entrent en conflit. Pour assurer


la sécurité, il convient que l’usager :
 Soit averti de l’existence de l’intersection ;
 Soit informé du régime de priorité ;
 Puisse voir les véhicules débouchant des autres voies ;

Les deux premiers points font l’objet de la signalisation d’intersection.


Pour ce qui concerne le troisième point, tout doit être mis en œuvre pour améliorer la
visibilité dans la mesure où les circonstances le permettent en particulier :
1. s’il existe des haies vives à l’intersection ; elles doivent, en règle général, être
arrachées et remplacées par une clôture sur une longueur correspondante au
dégagement nécessaire à la visibilité.
2. en rase campagne, comme dans les traverses plantées, le maintien d’arbres à
proximité des intersections n’est pas recommandé, les troncs des arbres
pouvant nuire à la visibilité. Une bonne pratique consiste même à suspendre

Travail de fin d'études 49 Juin 2005


les plantations régulières sur une longueur de 30 m au moins de part et
d’autres des intersections importantes.
La suppression des arbres contribue d’ailleurs dans ce cas à attirer l’attention
des conducteurs sur la présence d’une intersection.
3. les ingénieurs doivent veiller à ce que les différents signaux placés à une
intersection (balises, poteaux, signaux de directions,..) ne constituent pas eux-
mêmes un obstacle à une bonne visibilité.

3: Panneaux d'intersection

a: Panneau 201 « STOP »


Le panneau « STOP » 201 indique les intersections où les
conducteurs doivent marquer un temps d'arrêt et céder le passage aux
usagers de la route rencontrée.
Il doit être placé de façon très visible et aussi près que possible de la
limite de la chaussée abordée.
Quand le débouché de la voie affluente est très évasé, et qu'il existe sur
cette voie affluente un îlot central, le panneau « STOP » peut être répété
sur cet îlot.

b: Panneau 202 « Cédez le passage »


Le panneau « Cédez le passage » 202 est un signal de position qui
indique l'obligation de céder le passage à l'intersection aux usagers de
l'autre route sans avoir à marquer obligatoirement l'arrêt. Il est utilisé sur
toutes les catégories de routes, aussi bien en agglomération qu'en rase
campagne. II est placé de façon très visible et aussi près que possible de
la chaussée abordée.

c: Panneau 202,1
Le panneau avancé 202,1 annonce le panneau 202. Il est utilisé sur
toutes les catégories de routes aussi bien en agglomération qu'en rase
campagne.
Avant les carrefours ambigus, il est complété par un panonceau-schéma
En rase campagne, le panneau avancé 202,1 est obligatoirement mis en
place.
En agglomération, lorsque la vitesse est limitée à 60 km/h ou à une

Travail de fin d'études 50 Juin 2005


valeur inférieure, sur la branche de route sur laquelle s'impose le « Cédez
le passage », il est possible de ne pas implanter le panneau 202,1 de
signalisation avancée.

d: Panneau 202,2
Le panneau avancé 202,2 annonce le panneau 201.
En rase campagne, le panneau avancé 202,2 est obligatoirement mis en
place.
En agglomération, notamment lorsque la vitesse est limitée à 60 km/h ou
à une valeur inférieure, sur la branche de route sur laquelle s'impose le
« Stop », il est possible de ne pas implanter le panneau 202,2 de
signalisation avancée.

Aux intersections aménagées avec îlot directionnel, il arrive qu'un sens de


circulation se divise en deux branches séparées, toutes deux non prioritaires,
mais assorties l'une de la règle « Cédez le passage », l'autre de l'obligation
« Stop ». Les panneaux avancés de chacun de ces régimes devraient alors se
situer sur la branche commune à peu de distance l'un de l'autre. Dans ce cas,
on n'implante qu'un panneau avancé : le panneau 202,2.

e: Panneau 203 : Intersection de routes auxquelles s’applique la


règle générale de priorité à droite

Le panneau 203 est, sur route non classée à grande circulation, le


signal avancé d’une intersection où s’applique la règle générale de priorité
à droite.

La signalisation avancée d’une intersection entre 2 routes classées


à grande circulation se fait à l’aide du panneau 203 auquel a été ajouté le
panonceau « DANGER ».

f: Panneau 204 : Intersection route prioritaire avec une route de


moindre importance

Le signal 204 est, sur une route classée à grande circulation, un


signal avancé indiquant une intersection avec une route non classée dont
les usagers doivent céder le passage (avec ou sans obligation d’arrêt).

Travail de fin d'études 51 Juin 2005


Cette route non classée dont les usagers doivent céder le passage doit
faire l’objet d’une signalisation avancée et d’une signalisation de position.

Le symbole du panneau 204 peut être remplacé par des symboles indiquant
plus clairement la nature de l'intersection, tels que 204,1 ; 204,2 ; 204,3 et 204,4
schématisés dans deuxième partie.

g: Panneau 205 : Carrefour à sens giratoire.


Le panneau de signalisation avancée 205 annonce la présence d'un
carrefour à sens giratoire.
Il est utilisé sur toutes les catégories de routes, en agglomération et hors
agglomération.

h: Panneaux relatifs aux routes prioritaires.


Le caractère prioritaire d’une route lui est conféré :
 par son statut de route classée à grande circulation lorsqu'elle se trouve
hors agglomération ;
 par son statut de route classée à grande circulation lorsqu'elle se trouve
en agglomération et que sa priorité est maintenue ;
 par arrêté de circulation pris par l'autorité investie du pouvoir de police.

i: Le panneau 206 annonce ou rappelle que la route est prioritaire.

Il est à poser dans les cas suivants :

(1) Début d'une route prioritaire.


Il est placé soit au début de la section, soit au-delà, mais avant la première
intersection rencontrée.

(2) Intersections.

Sur une route prioritaire, le régime de priorité ayant été signalé au début de

Travail de fin d'études 52 Juin 2005


la route par un panneau 206, les voies adjacentes étant par ailleurs munies de
la signalisation « Cédez le passage » (ou éventuellement « STOP » ), il n'est
pas nécessaire de signaler spécialement les intersections

Toutefois, des panneaux 206 seront placés à certaines intersections dans les
cas suivants :

a) Après une intersection où une route prioritaire a perdu son caractère


prioritaire et le retrouve au-delà, il convient évidemment d'implanter dans
tous les cas un panneau 206 (50 m après environ en rase campagne, 0 à
30 m après en agglomération).

b) En rase campagne, aux carrefours importants, un panneau 206 est placé


(50 m environ) après le carrefour pour informer les usagers du régime de
priorité dont ils vont bénéficier. Ce panneau doit être autant que possible
visible également par les usagers circulant sur la route prioritaire et n'ayant
pas encore atteint le carrefour. Pour remplir cette condition on peut
rapprocher le panneau 206 jusqu'à 20 m du carrefour.

c) En signalisation avancée des intersections qui offrent un caractère


dangereux, soit par l'importance ou par la nature de la circulation qui les
fréquente, soit par la disposition des lieux (Carrefours ambigus), on place
avant l'intersection (150 m en rase campagne, 0 à 30 m en
agglomération) un panneau 206 complété si le carrefour est ambigu par un
panonceau-schéma.

(3) Confirmation en voie courante.

Dans certaines régions où les intersections signalées en application


du paragraphe 2 ci-dessus sont très espacées, on peut poser un panneau 206
de manière à éviter que l'usager puisse parcourir plus de 5 km (ou 1 km en
agglomération) sans en rencontrer un.

(4) Entrée d'agglomération.


Un panneau 206 est posé au-dessus du panneau de localisation lorsque
la route conserve son caractère prioritaire au-delà de ce panneau.

Travail de fin d'études 53 Juin 2005


(5) Sortie d'agglomération.
Un panneau 206 est posé au-dessus du panneau de fin d'agglomération si la
route est prioritaire au- delà.

(6) Autoroutes.
Les autoroutes sont des voies prioritaires. En conséquence, le panneau 206
n’est jamais implanté sur autoroute.

j: Le panneau 207 signale la fin du caractère prioritaire d'une route.

Il est implanté là où ce caractère prioritaire est interrompu, dans les


conditions définies ci-après :
1) Il est souhaitable en dehors du cas des entrées et sorties d'agglomération
d'associer la perte de priorité à une intersection précise.
Le panneau 207 sans panonceau de distance annonce la perte de priorité au
prochain carrefour rencontré.

Le panneau 207 complété par un panonceau de distance indique que


la perte de priorité a lieu à l'intersection située à la distance mentionnée sur
le panonceau. Celui-ci est obligatoire lorsqu'il existe entre le panneau 207 et
l'intersection auquel il s'applique un carrefour secondaire protégé.

2) Entrée d'agglomération.
Un panneau 207 est toujours placé au-dessus du panneau de localisation
lorsque la route perd son caractère prioritaire au droit de ce panneau.

3) Sortie d'agglomération.
Un panneau 207 est placé au-dessus du panneau de fin d'agglomération
quand la route perd son caractère prioritaire.

4) Confirmation aux carrefours ambigus


Un panneau 207 est placé en confirmation, au-delà du carrefour sur la ou les

Travail de fin d'études 54 Juin 2005


routes qui ne sont plus prioritaires.

5) Autoroutes.
Les autoroutes sont des voies prioritaires. En conséquence, le panneau 207
n’est jamais implanté sur autoroute

4: Panonceaux schémas

Le panonceau-schéma doit visualiser les principales branches du carrefour avec :


 les deux branches prioritaires figurées en trait épais,
 la ou les branches non prioritaires en trait fin.

Aux carrefours ambigus c’est à dire lorsque la configuration de


l'intersection et une signalisation normale ne permettent pas à l'usager de
déterminer avec précision quelles sont les branches prioritaires du carrefour,
l'indication desdites branches doit être explicitée par un panonceau-schéma 89.

Il s'agit notamment :
 des intersections en Y ou des embranchements formés par deux courbes
tangentes quand le tracé de la route prioritaire n'est pas évident,
 des intersections en T quand le pied du T est une branche prioritaire,
 des intersections à branches multiples et des intersections où l'itinéraire à
grande circulation.

Le panonceau-schéma peut à ces intersections être placé sous les panneaux


204, 202, 201,206 et s'il y a lieu, sous les panneaux 202,1 et 205.

5: Distances d'implantation des panneaux avancés et


indications de ces distances en rase campagne.

a: Distance d'implantation.
La distance habituelle d'implantation des panneaux avancés 203, 204, 202,1
et 205 est de 150 m environ. Cette distance peut toutefois varier en fonction de la

Travail de fin d'études 55 Juin 2005


disposition des lieux ou de la vitesse de la circulation. Elle peut atteindre 400 m sur
les routes à très bonne visibilité parcourues par une circulation rapide.

Seules des circonstances exceptionnelles (deux intersections successives


très rapprochées ou nécessité de plusieurs panneaux avancés successifs) peuvent
justifier une distance d'implantation inférieure à 100 m.
Lorsqu'un de ces panneaux est placé à plus de 200 m d'une intersection, il doit être
répété à mi- distance environ de celle-ci et les deux panneaux doivent être
complétés par un panonceau de distance.

b: Indication des distances.

Les panneaux 203 et 204 ne comportent pas de panonceau de distance


lorsqu'ils sont implantés entre 100 et 200 m de l'intersection qu'ils annoncent.
Lorsque cette distance est inférieure à 100 m ou supérieure à 200 m, elle doit être
indiquée (en mètres) sur un panonceau de distance. Elle est arrondie aux 50 m les
plus voisins si elle est supérieure à 200 m. Entre 50 et 100 m, elle est arrondie à 50,
75 ou 100 m.

Les panneaux 202,1 et 205 comportent toujours un panonceau. La distance


indiquée sur celui-ci, est arrondie aux 50 m les plus voisins si elle est supérieure à
100 m. Entre 50 et 100 m, elle est arrondie à 50, 75 ou 100 m.
Les panonceaux de distance sont placés au-dessous des panneaux qu'ils
complètent.

c: Emploi de revêtements rétroréfléchissants

Les panneaux sont obligatoirement rétroréfléchissants.

6: Carrefours complexes

On peut qualifier de carrefours complexes tous ceux qui s'écartent du simple


croisement : carrefour à plus de quatre branches ou même carrefour ambigu en X ou
Y ou en T.
Un carrefour peut se décomposer fréquemment en intersections plus simples.
Les principes réglant la signalisation des carrefours complexes sont les mêmes que
ceux relatifs aux intersections simples.

Travail de fin d'études 56 Juin 2005


a: Carrefour ne comportant aucune route ou branche prioritaire

Il est conseillé de conserver la priorité à droite sur l'ensemble des branches.

b: Carrefours comportant une ou plusieurs routes prioritaires.

 On maintient, autant que possible, la priorité qui est attachée à la plus


importante de ces routes.
Il est alors nécessaire, pour lever toute hésitation ou ambiguïté, de mettre
des panonceaux-schémas 89 sur tous les panneaux d’intersection.

 Si l'utilisation de panonceaux-schémas 89 ne paraît pas susceptible de


lever les hésitations ou ambiguïtés possibles, il y a lieu de faire perdre (au
moyen d'un 207) la priorité aux branches auxquelles s'attachait ce régime.
L'ensemble du carrefour est alors soumis au régime de la priorité à droite.

c: Dispositions communes aux carrefours équipés de feux tricolores

(1) Signalisation avancée.

Hors agglomération, ces carrefours doivent faire l'objet d'une signalisation


avancée par panneau 118(panneau annonçant les feux tricolores) pour éviter que
la présence des feux surprenne l'usager. Il est complété par un panneau 323 de
limitation de vitesse posé sur le même support et au-dessous du panneau 118.

Toutefois, si plusieurs intersections à feux se succèdent à moins de 300 m, un


panneau 118 n'est nécessaire que pour annoncer la première de ces intersections
En agglomération, la signalisation avancée par panneau 118 est généralement
inutile, sauf lorsque la présence des feux peut surprendre l'usager, ce qui se produit
notamment dans les banlieues où les intersections sont espacées et peu visibles.

Les indications des feux de signalisation lumineux prévalent sur celles qui sont
données par les signaux routiers réglementant la priorité.

d: Carrefours à sens giratoire.

Les carrefours à sens giratoire sont des places ou carrefours


comportant un terre-plein central, matériellement infranchissable, ceinturé par une
chaussée mise à sens unique par la droite, sur laquelle débouchent différentes

Travail de fin d'études 57 Juin 2005


routes et annoncés par une signalisation spécifique. Toutefois, en
agglomération exclusivement, les carrefours à sens giratoire peuvent comporter un
terre-plein central matériellement franchissable, qui peut être chevauché par les
conducteurs lorsque l’encombrement de leur véhicule rend cette manœuvre
indispensable.

La signalisation spécifique de ces carrefours se fait à l'aide du panneau de


signalisation avancée 205. En signalisation de position, il est mis en place sur les
chaussées affluentes la ligne « cédez le passage ».

Figure 58 : panneau de présignalisation d'un carrefour.

Travail de fin d'études 58 Juin 2005


Signalisation hors agglomération des divers
régimes de priorité aux intersections

I: Intersection de deux routes non prioritaires

1: Priorité « A DROITE»

a: Signalisation avancée.
Sur chacune des branches, le panneau 203 est facultatif.
La priorité à droite est le régime qui s’applique en l’absence de signalisation. On
ne signale donc que les intersections qui offrent un caractère dangereux, soit
par l'importance ou par la nature de la circulation qui les fréquente.

b: Signalisation de position.
A défaut de panneaux de direction bien visibles, il est recommandé de
marquer la position même d'un confluent ou d'un croisement de chemin d'une
certaine importance par une ou plusieurs balises 11,1.
La simple peinture en blanc des arbres est insuffisante.

Figure 59 : priorité à droite.


.

Travail de fin d'études 59 Juin 2005


2: Régime « CÉDEZ LE PASSAGE »
On met :
 sur la ou les branches prioritaires un panneau avancé 204,
 sur la ou les branches non prioritaires un panneau avancé 202,1 et un
panneau de position 202.

La signalisation par le panneau 202 de la branche non prioritaire doit être


complétée par une ligne discontinue.

Figure 60 : deux routes non prioritaires : régime cédez le passage.

3: Régime « STOP»
On met :
 sur la ou les branches prioritaires un panneau avancé 204,
 sur la ou les branches non prioritaires un panneau avancé 202,2 et un
panneau de position 201.

La signalisation par le panneau 201 de la branche non prioritaire doit être


complétée par une ligne continue.

Travail de fin d'études 60 Juin 2005


Figure 61 : deux routes non prioritaires : "Stop".

4: Carrefour giratoire.
Se référer au schéma suivant :

Figure 62 : deux routes non prioritaires : carrefour giratoire.

Travail de fin d'études 61 Juin 2005


5: Intersection équipée de feux tricolores
Se référer au schéma suivant (la vitesse limitée à 50 km/h est donnée à titre
indicatif) :

Figure 63 : deux routes non prioritaires : intersection équipée de feux tricolores.

II: Intersection de deux routes dont une seule est


prioritaire

1: Intersection en X

a: Signalisation de la route prioritaire.

 Intersections importantes.
On place un panneau 206 à 50 m après l'intersection, il est complété, si le
carrefour est ambigu, par un panonceau-schéma 89.
 Intersections ordinaires.
Le panneau 206 n'est généralement pas nécessaire.

Travail de fin d'études 62 Juin 2005


b: Signalisation des routes affluentes.

1) Intersection avec obligation « Cédez le passage» (voir schéma suivant).


On place :
- un panneau avancé 202,1,
- un panneau de position 202.

La signalisation par le panneau 202 de la branche non prioritaire doit être


complétée par une ligne discontinue.

Figure 64 : une seule route prioritaire : cédez le passage.


2) Intersection avec obligation d'arrêt « STOP».
On place :
- un panneau avancé 202,2,
- un panneau de position 201.
La signalisation par le panneau 201 de la branche non prioritaire doit être
complétée par une ligne continue.

Travail de fin d'études 63 Juin 2005


Figure 65 : une seule route prioritaire : régime Stop.

c: Intersection équipée de feux tricolores.


Se référer au schéma suivant (la limitation de vitesse à 50 km/h est donnée à
titre indicatif) :

Figure 66 : une seule route prioritaire : intersection équipée de feux tricolores.

Travail de fin d'études 64 Juin 2005


2: Intersection en T
Leur signalisation se déduit de celle des intersections en X quand la route
non prioritaire constitue le pied du T.
Lorsque la route non prioritaire constitue une des barres horizontales du T
(cas ambigu) on implante :
Sur la route non prioritaire :
 dans un sens :
- un panneau 202,1;
- un panneau 202 avec panonceau-schéma.
 dans l'autre sens :
- un panneau 207.
Sur chacune des branches de la route prioritaire :
 avant l'intersection, un panneau 206 avec panonceau-schéma,
 après l'intersection, un panneau 206.
La signalisation par le panneau 202 de la branche non prioritaire doit être
complétée par une ligne discontinue.

Figure 67 : une seule route prioritaire : intersection en T

Travail de fin d'études 65 Juin 2005


3: Intersection en Y
En général, l'intersection en Y se traite comme une intersection en T.
Toutefois, la pose d'un 206 avec panonceau-schéma avant l'intersection et d'un
206 après l'intersection sur la route prioritaire et la pose sur la branche non
prioritaire d'un 207 après l'intersection, ne sont nécessaires que si l'intersection
est importante ou ambiguë.

Figure 68 : une seule route prioritaire : intersection en Y

4: Carrefour giratoire.
L’implantation du panneau 207 est inutile lorsque le carrefour est signalé par
un panneau 520.
En position, le panneau 202 est mis en place, complétés par la ligne « Cédez
le passage ».
Après l’intersection, un panneau 206 est mis en place sur la route prioritaire.

Travail de fin d'études 66 Juin 2005


Figure 69 : une seule route prioritaire : carrefour giratoire.

5: Voie d'insertion.
Le panneau 202 est mis en place au droit de l'extrémité de la ligne continue
suivant le convergent.

Figure 70 : une seule route prioritaire : voie d'insertion.

Travail de fin d'études 67 Juin 2005


6: Voie d'entrecroisement.
Le panneau 202 est mis en place à l'extrémité de la ligne continue suivant le
convergent.

Figure 71 : une seule route prioritaire : voie d'entrecroisement.

7: Insertion par adjonction de voie.


L'adjonction de voie est signalée par la mise en place de panneaux 430.

Figure 72 : une seule route prioritaire : insertion par adjonction de voie.

Travail de fin d'études 68 Juin 2005


III: Intersection de deux routes prioritaire : perte ponctuelle
de priorité.
1: Intersection en X

a: Régime « Cédez le passage ».


Sur la route qui conserve la priorité,
On implante :
 avant l'intersection, un panneau 206 complété, si le carrefour
est ambigu, par un panonceau- schéma (routes se croisant sous
un angle très aigu),
 50 m environ après l'intersection, un panneau 206.

Sur la route qui perd la priorité, on implante :


a)Cas général
 avant l'intersection :
- un panneau 207 à 300 m environ complété par un panonceau de
distance,
- un panneau 202,1 à 150 m environ,
- un panneau 202.
 après l'intersection :
- un panneau 206.

Figure 73 : deux routes prioritaires : cédez le passage, cas général

Travail de fin d'études 69 Juin 2005


b) Cas particulier : les deux routes sont à circulation intense ou rapide
 avant l'intersection :
- deux panneaux 207 complétés par un panonceau de distance,
l'un à 400 m environ, l'autre à 200 m environ,
- un panneau 202,1 à 100 m environ,
- un panneau 202.
 après l'intersection :
- un panneau 206.

La signalisation par le panneau 202 de la branche non prioritaire doit être


complétée par une ligne discontinue.

Figure 74 : deux routes prioritaires : "cédez la passage" ; cas particulier : les deux routes sont
à circulation intense.

b: Régime « STOP».
Sur la route qui conserve la priorité, on implante :
 avant l'intersection, un panneau 206 complété, si le carrefour est ambigu,
par un panonceau- schéma,
 50 m environ après l'intersection, un panneau 206.

Sur la route sur laquelle l'arrêt est imposé, on implante :

Travail de fin d'études 70 Juin 2005


a) Cas général
Avant l'intersection :
 un panneau 207 à 300 m environ complété par un panonceau de distance,
 un panneau 202,2 à 150 m environ,
 un panneau 201.
Après l'intersection :
- un panneau 206.

Figure 75 : deux routes prioritaires : "Stop", cas général.

b) Cas particulier : les deux routes sont à circulation intense ou rapide


 avant l'intersection :
- deux panneaux 207 complétés par un panonceau de distance, l'un à
400 m environ, l'autre à 200 m environ,
- un panneau 202,2 à 100 m environ,
- un panneau 201.
 après l'intersection :
- un panneau 206.

La signalisation par le panneau 201 de la branche non prioritaire doit être


complétée par une ligne continue.

Travail de fin d'études 71 Juin 2005


Figure 76 : deux routes prioritaires : "Stop", cas particulier.

c: Intersection équipée de feux tricolores.

Se référer au schéma d'une intersection de deux routes dont une seule est
prioritaire, en implantant avant l'intersection un panneau 207 à 300 m environ
complété par un panonceau de distance et après l'intersection un panneau 206.

Figure 77 : deux routes prioritaires : intersection équipée de feux tricolores.

Travail de fin d'études 72 Juin 2005


d: Intersection en T
Leur signalisation se déduit de celle des intersections en X quand la route
rendue non prioritaire au droit de l'intersection constitue le pied du T.
Lorsque la route rendue non prioritaire au droit de l'intersection constitue une des
barres du T.

Pour une bonne compréhension du régime de priorité, il faut donc implanter


des panonceaux-schémas.
Sur les deux branches prioritaires, on implante :
 un panneau 206 avec panonceau-schéma avant l'intersection,
 un panneau 206 après l'intersection implanté de telle façon qu'il ne
crée pas une ambiguïté sur le régime de priorité au niveau de
l'intersection (en général 150 m après).
Sur la branche qui perd la priorité, on implante :
a) Cas général
 avant l'intersection :
- un panneau 207 à 300 m environ complété par un panonceau de
distance,
- un panneau 202,1 à 150 m environ,
- un panneau 202 avec panonceau-schéma.
 après l'intersection :
- un panneau 206.

b) Cas particulier : route à circulation rapide ou intense


 avant l'intersection :
- deux panneaux 207 complétés par un panonceau de distance, l'un
à 400 m environ, l'autre à 200 m environ,
- un panneau 202,1 à 100 m environ,
- un panneau 202 avec panonceau-schéma 87.

 après l'intersection :
- un panneau 206.

La signalisation par le panneau 202 de la branche non prioritaire doit être


complétée par une ligne discontinue.

Travail de fin d'études 73 Juin 2005


Figure 78 : deux routes prioritaires : intersection en T.

2: Intersection en Y
En général, l'intersection en Y se traite comme une intersection en T.

Figure 79 : deux routes prioritaires : intersection en Y.

3: Carrefour giratoire.
L’implantation de panneau 207 est inutile lorsque le carrefour est signalé par
un panneau 430.

Travail de fin d'études 74 Juin 2005


En position, le panneau 202 est mis en place complétée par la ligne «Cédez
le passage ».
Après l’intersection un panneau 206 est mis en place sur la route prioritaire.

Figure 80 : deux routes prioritaires : carrefour giratoire.

4: Voie d'insertion.
Le panneau 202 est mis en place au droit de l'extrémité de la ligne continue
suivant le convergent.

Figure 81 : deux routes prioritaires : voie d'insertion.

Travail de fin d'études 75 Juin 2005


5: Voie d'entrecroisement.
Le panneau 202 est mis en place au droit de l'extrémité de la ligne continue
suivant le convergent.

Figure 82 : deux routes prioritaires : voie d'entrecroisement.

6: Insertion par adjonction de voie.


Il n'est pas mis en place de signalisation de priorité. L'adjonction de voie
est signalée par la mise en place de panneaux 430.

Figure 83 : deux routes prioritaires : insertion par adjonction de voie.

Travail de fin d'études 76 Juin 2005


Conclusions et recommandations

Notre travail d'études avait pour objectif principal de présenter une contribution
servant à l'actualisation de l'instruction générale sur la signalisation routière;
notamment pour introduire de nouveaux panneaux largement utilisés à l'échelle
internationale et qui sont susceptibles d'améliorer la sécurité routière.

Après avoir démontré le rôle joué par la signalisation routière dans la sécurité
et l'exploitation des infrastructures, on a dédié un chapitre présentant des
manquements et erreurs de mise en place de la signalisation et dans lequel on a mis
aussi nos propositions pour l'amélioration de la qualité de service donnée par la
signalisation routière. On a élaboré ensuite un guide technique bien schématisé
permettant l'aménagement des différents types d'intersections en signaux routier.

Notre travail a été couronné par l'élaboration d'une base de données


englobant l'ensemble des signaux routiers réglementaires avec un descriptif très
détaillé de chaque signe en mettant en exergue ses règles d'implantation et
domaines d'application.
Il y a de véritables enjeux de sécurité routière attachés à une action pérenne et
généralisée, pour l'amélioration globale de la qualité de la signalisation routière et, vu
l'état des lieux, il est temps pour les gestionnaires de se mobiliser autour de cette
problématique.

Nous considérons que ce travail n'est que le point de départ d'un programme
de recherches et de réflexions sur ce sujet.

Nous recommandons de mettre en œuvre une politique de gestion du


patrimoine signalisation en s'appuyant sur :
La connaissance du patrimoine;
La surveillance régulière de l'état et de la visibilité des panneaux;
S'assurer de la bonne cohérence entre les signalisations horizontale et
verticale;
L'organisation des campagnes d'entretien;
La formation des agents concernés;
L'élaboration des guides techniques pratiques et schématisé facilitant
aux agents d'éviter les mauvaises mise en place de la signalisation;

Travail de fin d'études 77 Juin 2005


Soigner la rédaction des cahiers des charges des fournitures, des
prestations et des travaux;
Contrôler la mise en œuvre.

Travail de fin d'études 78 Juin 2005


Travail de fin d'études 79 Juin 2005
Travail de fin d'études 80 Juin 2005
Panonceaux de distance : 82

Panonceaux d'étendue : 83

Panneaux directionnel : 85

85,02 85,01

85,03

85,04

Travail de fin d'études 81 Juin 2005


Panonceaux d'application : 86

86,01 86,02 86,03


86,04 86,05

86,06

Panonceaux d'indications diverses : 87

Panonceaux complémentaires aux panneaux de stationnement et d'arrêt : 88

Panonceaux schémas : 89

IV: Les balises

Balise 11,1 balise 11,2

Travail de fin d'études 82 Juin 2005


Balise 13

Balise 14
Balise 12

Balise 15 balise 16

V: Intersections et régimes de priorité

Travail de fin d'études 83 Juin 2005


Travail de fin d'études 84 Juin 2005
Travail de fin d'études 85 Juin 2005
Travail de fin d'études 86 Juin 2005
Travail de fin d'études 87 Juin 2005
Travail de fin d'études 88 Juin 2005
Travail de fin d'études 89 Juin 2005
IX: Panneau de fin de prescription

Travail de fin d'études 90 Juin 2005


Travail de fin d'études 91 Juin 2005
Travail de fin d'études 92 Juin 2005
506,1 – 506, 2

506,4 507,1 – 507,2 – 507,3

507,4 – 507,5 – 507,6 508,1 – 508,2 – 508,3

508,4 – 508,5 – 508,6 509

601,1 – 601,2 601,3 601,4 – 601,5 – 601,6

602,1 – 602,2 603,1 – 603,2 – 603,3

511

Travail de fin d'études 93 Juin 2005


512

513,1 513,2

514

515,1 515,2

516,1 516,2

517

518,1 518,2

Travail de fin d'études 94 Juin 2005


519,1 519,2

520
901 902 903 904 905

909
906 908,1 908,2
701 907 702

703
910,1 910,2 911,1 704 912,1

XII:
913,1 Signaux 913,2
temporaires 914,1
912,2

914,2 914,3 914,4


914,5

914,6
915 916

917 918
Travail de fin d'études 95 Juin 2005
Travail de fin d'études 96 Juin 2005
 Cours sur la signalisation et équipements routiers, M.HIMMI, EHTP
2005
 Recommandations du 6ème Congrès National de la Route, Agadir 2002
 Moroccan Guidelines on Singns and Marking, SWEROAD, Avril 2001.
 Avis des professionnel (visite des Ateliers Industriels Chérifiens A.I.C,
mai 2005).

Travail de fin d'études 97 Juin 2005


Table des matières
13: Délinéateur------------------------------------------------------------------------------------------------------32
14: Fin de travaux---------------------------------------------------------------------------------------------------32
3ÈME PARTIE :----------------------------------------------------------------------------------33
I: FEUX DE CIRCULATION PERMANENTS-------------------------------------------------------------------34
1: Problématique :-------------------------------------------------------------------------------------------------34
2: Domaines d'emploi---------------------------------------------------------------------------------------------34
3: Différentes catégories de signaux lumineux de circulation-----------------------------------------------35
4: Caractéristiques générales de visibilité et de lisibilité----------------------------------------------------37
5: Signaux lumineux d'intersection------------------------------------------------------------------------------38
II: SIGNAUX DES INTERSECTIONS ET RÉGIMES DE PRIORITÉ------------------------------------------49
1: Problématique :-------------------------------------------------------------------------------------------------49
2: Généralités-------------------------------------------------------------------------------------------------------49
3: Panneaux d'intersection---------------------------------------------------------------------------------------50
4: Panonceaux schémas-------------------------------------------------------------------------------------------55
5: Distances d'implantation des panneaux avancés et indications de ces distances en rase campagne.
55
6: Carrefours complexes------------------------------------------------------------------------------------------56
SIGNALISATION HORS AGGLOMÉRATION DES DIVERS RÉGIMES DE
PRIORITÉ AUX INTERSECTIONS------------------------------------------------------59
I: INTERSECTION DE DEUX ROUTES NON PRIORITAIRES------------------------------------------------59
1: Priorité « A DROITE»-----------------------------------------------------------------------------------------59
2: Régime « CÉDEZ LE PASSAGE »---------------------------------------------------------------------------60
3: Régime « STOP»------------------------------------------------------------------------------------------------60
4: Carrefour giratoire.--------------------------------------------------------------------------------------------61
5: Intersection équipée de feux tricolores----------------------------------------------------------------------62
II: INTERSECTION DE DEUX ROUTES DONT UNE SEULE EST PRIORITAIRE--------------------------62
1: Intersection en X------------------------------------------------------------------------------------------------62
2: Intersection en T------------------------------------------------------------------------------------------------65
3: Intersection en Y------------------------------------------------------------------------------------------------66
4: Carrefour giratoire.--------------------------------------------------------------------------------------------66
5: Voie d'insertion.-------------------------------------------------------------------------------------------------67
6: Voie d'entrecroisement.----------------------------------------------------------------------------------------68
7: Insertion par adjonction de voie.-----------------------------------------------------------------------------68
III: INTERSECTION DE DEUX ROUTES PRIORITAIRE : PERTE PONCTUELLE DE PRIORITÉ.---------69
1: Intersection en X------------------------------------------------------------------------------------------------69
2: Intersection en Y------------------------------------------------------------------------------------------------74
3: Carrefour giratoire.--------------------------------------------------------------------------------------------74
4: Voie d'insertion.-------------------------------------------------------------------------------------------------75
5: Voie d'entrecroisement.----------------------------------------------------------------------------------------76
6: Insertion par adjonction de voie.-----------------------------------------------------------------------------76
CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS-------------------------------------------77
ANNEXES---------------------------------------------------------------------------------------79
III: PANONCEAUX--------------------------------------------------------------------------------------------------80
IV: LES BALISES----------------------------------------------------------------------------------------------------82
V: INTERSECTIONS ET RÉGIMES DE PRIORITÉ------------------------------------------------------------------83
VI: SIGNAUX D'AVERTISSEMENT OU DE DANGER---------------------------------------------------------------84
VII: SIGNALISATION D'INTERDICTION OU DE RESTRICTION----------------------------------------------------85
VIII: SIGNALISATION D'OBLIGATION-------------------------------------------------------------------------------86
IX: PANNEAU DE FIN DE PRESCRIPTION-------------------------------------------------------------------------86
X: SIGNALISATION D'INDICATION-------------------------------------------------------------------------------87
XI: SIGNALISATION DE DIRECTION-------------------------------------------------------------------------------88
XII: SIGNAUX TEMPORAIRES---------------------------------------------------------------------------------------91

Travail de fin d'études 98 Juin 2005


Bibliographie---------------------------------------------------------------------------92

Travail de fin d'études 99 Juin 2005


Liste des figures

Travail de fin d'études 100 Juin 2005


Figure 20 : borne + embase. 21
Figure 21 : les panneaux 102,1 et 102,2 à introduire. 23
Figure 22 : vent latéral 23
Figure 23 : panneau de danger : îlot séparateur des voies 24
Figure 24 : balise 13 24
Figure 25 : ralentisseurs type dos d'âne. 24
Figure 26 : autres dangers. 24
Figure 27 : panneau d'intersection avec une route prioritaire. 25
Figure 28 : panneaux explicitant le type d'intersection. 25
Figure 29 : panneau rappelant le caractère prioritaire d'une route. 25
Figure 30 : panneau annonçant la fin du caractère prioritaire d'une route. 26
Figure 31 : carrefour giratoire avec priorité à l'anneau. 26
Figure 32 : Accès interdit aux véhicules transportant des marchandises dangereuses. 27
Figure 33 : panneau cédez le passage à la circulation venant en sens inverse. 27
Figure 34 : interdiction de dépasser. 28
Figure 35 : directions obligatoires. 29
Figure 36 : voie réservée aux tramways. 29
Figure 37 : le port obligatoire de la ceinture. 29
Figure 38 : sens giratoire obligatoire. 29
Figure 39 : Signalisation de changement ou d’affectation de voies. 30
Figure 40 : panneau de présignalisation d'un carrefour. 31
Figure 41 : panonceaux schémas. 31
Figure 42 : balise musoir. 31
Figure 43 : délinéateurs. 32
Figure 44 : fin de chantier. 32
Figure 47 : signaux d'anticipation directionnels. 35
Figure 53 : Définitions. 40
Figure 55 : calcul de la durée minimale de vert pour la traversée piétonne avec refuge. 45
Figure 56 : traversée piétonne dans le cas de décalage ou de phases dissociées. 46
Figure 57 : emploi destiné à favoriser un mouvement tournant à droite. 47
Figure 58 : panneau de présignalisation d'un carrefour. 58
Figure 59 : priorité à droite. 59
Figure 60 : deux routes non prioritaires : régime cédez le passage. 60
Figure 61 : deux routes non prioritaires : "Stop". 61
Figure 62 : deux routes non prioritaires : carrefour giratoire. 61
Figure 63 : deux routes non prioritaires : intersection équipée de feux tricolores. 62
Figure 64 : une seule route prioritaire : cédez le passage. 63
Figure 65 : une seule route prioritaire : régime Stop. 64
Figure 66 : une seule route prioritaire : intersection équipée de feux tricolores. 64
Figure 67 : une seule route prioritaire : intersection en T 65
Figure 68 : une seule route prioritaire : intersection en Y 66
Figure 69 : une seule route prioritaire : carrefour giratoire. 67
Figure 70 : une seule route prioritaire : voie d'insertion. 67
Figure 71 : une seule route prioritaire : voie d'entrecroisement. 68
Figure 72 : une seule route prioritaire : insertion par adjonction de voie. 68
Figure 73 : deux routes prioritaires : cédez le passage, cas général 69
Figure 74 : deux routes prioritaires : "cédez la passage" ; cas particulier : les deux routes sont à
circulation intense. 70
Figure 75 : deux routes prioritaires : "Stop", cas général. 71
Figure 76 : deux routes prioritaires : "Stop", cas particulier. 72
Figure 77 : deux routes prioritaires : intersection équipée de feux tricolores. 72
Figure 78 : deux routes prioritaires : intersection en T. 74
Figure 79 : deux routes prioritaires : intersection en Y. 74
Figure 80 : deux routes prioritaires : carrefour giratoire. 75
Figure 81 : deux routes prioritaires : voie d'insertion. 75
Figure 82 : deux routes prioritaires : voie d'entrecroisement. 76
Figure 83 : deux routes prioritaires : insertion par adjonction de voie. 76

Travail de fin d'études 101 Juin 2005

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