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Principe de base :
Particularités
Distance de sécurité
Art. 20. — Le conducteur d'un véhicule circulant derrière un autre véhicule doit
laisser libre, derrière celui-ci, une distance de sécurité suffisante pour pouvoir
éviter une collision en cas de ralentissement brusque ou d'arrêt subit du véhicule qui
le précède. Cette distance est d'autant plus grande que la vitesse est plus élevée.
En dehors des agglomérations, et lorsque deux véhicules dont le poids total autorisé
en charge excède 3,5 tonnes ou dont la longueur dépasse 7 mètres, se suivent à
la même vitesse, un intervalle d'au moins 50 mètres doit être laissé entre eux.
Un freinage trop brutal peut provoquer le blocage des roues. Le freinage risque
d’être moins efficace, mais le danger principal réside dans la perte de dirigeabilité. La
masse a tendance à aller tout droit : la direction n’est plus assurée. Le blocage des
roues entraîne une usure plus importante et surtout irrégulière des pneumatiques.
I - La prévention : comment éviter le blocage des roues ? :
Le conducteur :
- retenir le premier principe : le frein n’est pas un organe de conduite, mais un organe
de sécurité ;
- avoir une conduite préventive basée sur l’anticipation, c’est à dire d’abord relâcher
l’accélération, agir dégressivement sur le frein « Freiner assez fort en début de
freinage pour relâcher à la fin du freinage »
- lorsque les conditions de circulation sont difficiles (pluie, neige, verglas, brouillard),
augmenter les distances de sécurité et éviter absolument toute action brutale sur la
pédale de frein qui risque de provoquer un « tête à queue » avec un véhicule isolé ou
une « mise en porte feuille » sur un véhicule articulé. Le conducteur doit savoir que
sur une chaussée à faible adhérence, le phénomène peut se produire même à faible
allure.
Le véhicule :
Vitesses autorisées :
.1-principe de base
Art. 23. — Tout conducteur doit constamment rester maître de sa vitesse et mener,
avec prudence, son véhicule ou ses animaux sans préjudice des limitations de
vitesse imposées par la législation en vigueur et, notamment, de celles qui sont
prévues par le présent décret ou en application de celui-ci ; il doit régler sa vitesse en
fonction de l'état de la chaussée, des difficultés de la circulation et des obstacles
prévisibles.
Il doit réduire sa vitesse notamment :
— lorsque la route ne lui apparaît pas libre ;
— lorsque les conditions météorologiques sont mauvaises ;
— lorsque les conditions de visibilité sont insuffisantes ;
— lorsque la visibilité est limitée du fait de l'usage de certains dispositifs d'éclairage
et, en particulier, des feux de croisement ;
— dans les virages, les descentes rapides, les sections de route étroites ou
encombrées ou bordées d'habitations et, à l'approche du sommet des côtes et des
intersections ;
— lors du croisement ou du dépassement d'une troupe de piétons en marche (civils
ou militaires) ou d'un convoi à l'arrêt ;
— lors du croisement ou du dépassement des véhicules de transport en commun de
personnes ou de véhicules affectés au transport d'enfants et faisant l'objet d'une
signalisation spéciale, au moment de la descente et de la montée des voyageurs ;
— lors du croisement ou du dépassement d'animaux de trait, de charge ou de selle
ou de bestiaux.
Art. 3. . Les vitesses maximales des véhicules dont le poids total autorisé en charge,
remorques comprises, est supérieur à 3,5 tonnes et égal à 19 tonnes affectés
au transport de marchandises sont fixées comme suit :
. 90 km/h sur les autoroutes,
. 80 km/h en dehors des agglomérations et sur les routes autres que les
autoroutes,
. 40 km/h en agglomération.
Art. 4. . Les vitesses maximales des véhicules dont le poids total autorisé en charge,
remorques comprises, est supérieur à 19 tonnes affectés au transport de
marchandises sont fixées comme suit :
. 80 km/h sur les autoroutes,
. 70 km/h en dehors des agglomérations et sur les
routes autres que les autoroutes,
. 40 km/h en agglomération.
Art. 10. . Sur les véhicules concernés par les dispositions du présent arrêté doivent
être apposés, bien visibles à l’arrière et sur la partie inférieure gauche de la
carrosserie, trois (3) disques blancs de vingt (20) centimètres (cm) de diamètre en
chiffres arabes rouges de quinze (15) centimètres (cm) de hauteur comportant à
l’intérieur l’indication de la vitesse sur les autoroutes, en dehors des agglomérations
et sur les routes autres que les autoroutes et en agglomération.
Croisements et dépassements :
1- Principes de base
Art. 28. — Les croisements s'effectuent à droite et les dépassements à gauche.
Art. 29. — En cas de croisement, chaque conducteur doit serrer sur sa droite autant
que le lui permet la présence d'autres usagers. Il accordera la priorité à la
circulation venant en sens inverse si un obstacle qui rendrait le croisement difficile se
trouve sur la moitié de la chaussée qu'il emprunte.
2-Particularités
Art. 37. — Dans tous les cas où l'insuffisance de largeur libre de la chaussée, son
profil ou son état ne permettent pas le croisement ou le dépassement avec facilité et
en toute sécurité, les conducteurs de véhicules dont le gabarit ou le chargement
dépasse deux (2) mètres de largeur ou sept (7) mètres de longueur, remorques
comprises, à l'exception des véhicules de transport en commun de personnes à
l'intérieur des agglomérations, doivent réduire leur vitesse et, au besoin, s'arrêter ou
se garer pour laisser le passage aux véhicules de dimensions inférieures,
IV - Le centre de gravité :
Celui du véhicule est déterminé par construction. Il doit se situer le plus bas possible.
Il varie en fonction du chargement. Pendant les ramassages ou les livraisons, il varie
à chaque point de livraison ou de collecte.
V - Le ballant
Définition :
Le ballant est un mouvement d’oscillations propre aux liquides et aux marchandises
mal arrimées. Il peut être :
- latéral : dans les virages (liquides dans les citernes, gaz transportés en phase
liquide,
béton dans les bétonnières portées, animaux vivants ...)
- longitudinal : lors des freinages et accélérations. (liquides dans les citernes,
animaux vivants …)
Le dépassement :
Les précautions à prendre :
Avant la manœuvre :
- respecter la signalisation ;
- regarder devant (avantage d’une meilleure visibilité) ;
- situation de conduite délicate avec un poids lourd (inertie à l’accélération) ;
- importance de l’espace libre nécessaire ;
- importance de la différence d’allure avec le véhicule dépassé ;
- connaître les possibilités techniques du véhicule ;
- utiliser éventuellement les avertisseurs sonores ou lumineux ;
- sur chaussées à sens unique (2 voies de droite autorisées uniquement)...
Pendant la manœuvre :
- respecter les distances latérales et longitudinales (piétons et 2 roues : 1 mètre en
agglomération et
1,50 mètres hors agglomération).
Après le dépassement :
- respecter les distances lors du retour à droite ;
- se rabattre à droite après contrôle du rétroviseur.
A retenir :
Le stationnement :
Art 66 : ……Sont notamment considérés comme dangereux, lorsque la visibilité est
insuffisante, l'arrêt et le stationnement à proximité des intersections de routes, des
virages, des sommets de côte, des passages à niveau et des établissements
scolaires et hospitaliers
I - L’arrêt :
Définitions :
:
- C’est l’immobilisation momentanée d’un véhicule, le temps du chargement ou du
déchargement de marchandises ou de voyageurs, le conducteur restant à bord ou à
proximité.
II – Le stationnement :
Toute condition d’immobilisation d’un véhicule autre que l’arrêt est un stationnement.
Ce qui vient à dire qu’un véhicule en panne ou victime d’une crevaison ne répond
pas à la définition de l’arrêt et est réglementairement définit comme un stationnement
La réglementation :
Respecter dans tous les cas les règles générales du stationnement (interdiction,
signalisation, obligation).
Les aires de stationnement :
Il peut exister des zones à stationnement interdit aux poids lourds, notamment en
agglomération et signalées par des panneaux. Toutefois, c’est au conducteur de
respecter les règles spécifiques à certaines catégories non signalées
mais qui doivent être connues des conducteurs professionnels : (matières
dangereuses, par exemple : distance à respecter avec un autre véhicule de même
nature ou distance par rapport à des lieux habités en fonction de la durée
de stationnement )
Par sécurité, pour soi-même et la marchandise, évitez de stationner dans les
endroits isolés. Sur autoroute , privilégiez les aires avec distribution de carburant
plus sécurisées que les aires sans équipement.
Les précautions à prendre en fonction des circonstances :
En rase campagne :
- dégager la chaussée et faire attention aux accotements non stabilisés ;
- la nuit, si le stationnement constitue un danger auquel il ne peut être remédié, il faut
placer un triangle de pré signalisation à 30 mètres au moins de l’obstacle et visible
pour le conducteur d’un véhicule venant sur la même voie de circulation à condition
que cette action ne constitue pas une mise en danger manifeste pour la
vie du conducteur. Si le véhicule en est équipé, mettre les feux de détresse.
En agglomération :
- la nuit, en zone bien éclairée, il n’y a pas d’obligation d’allumer les feux ;
- la nuit, en zone peu éclairée ou mal éclairée, il faut signaler avec les feux de
position et les feux de gabarit.
- en toutes circonstances, ne pas masquer la visibilité des autres usagers (panneaux,
intersections, sommet de côte etc.)
Lors des chargements et déchargements :
- ne pas stationner en double file, ni s’arrêter ou stationner sur des voies réservées
(autobus, tramways, piétons etc.) ;
- utiliser, selon les circonstances (manque de visibilité), le triangle de pré
signalisation ;
- utiliser avec précaution le hayon élévateur, notamment en position haute (le baliser
avec des cônes de chantier).
Eclairage et signalisation
Art. 135.Toute remorque ou semi-remorque peut être munie à l'avant de deux feux
de position, et de deux seulement émettant vers l'avant une lumière blanche non
éblouissante. Ces feux doivent s'allumer en même temps que les feux de position,
les feux de route, les feux de croisement ou les feux de brouillard avant du véhicule
tracteur.
La présence des feux de position visés à l'alinéa précédent est obligatoire lorsque la
largeur hors-tout de la remorque ou de la semi-remorque dépasse 1,60 mètre, ou
dépasse de plus de 0,20 mètre la largeur du véhicule automobile auquel elle est
attelée.
Art. 144. — …..Tout véhicule automobile, autre qu'une voiture particulière, dont la
longueur dépasse 6 mètres ainsi que toute remorque ou semi-remorque doivent
comporter un ou deux dispositifs réfléchissants latéraux non triangulaires de couleur
orange. La présence de ces dispositifs est autorisée sur les autres véhicules.
Les feux de position doivent être allumés en même temps que les feux de route ou
les feux de croisement. Ils doivent être allumés :
— en même temps que les feux de croisement si aucun point de la plage éclairante
de ceux-ci ne se trouve à moins de 400 mm de l'extrémité de la largeur hors-tout du
véhicule.
— dans tous les cas, en même temps que les feux de brouillard.
4°) Les feux avant de brouillard peuvent remplacer ou compléter les feux de
croisement en cas de brouillard, de chute de neige ou de forte pluie ; ils peuvent
compléter les feux de route en dehors des agglomérations, sur les routes
étroites et sinueuses, hormis les cas où, pour ne pas éblouir les autres usagers, les
feux de croisement doivent remplacer les feux de route.
Le ou les feux arrière de brouillard ne peuvent être utilisés qu'en cas de brouillard ou
de chute de neige.
5°) Le ou les feux de marche arrière ne peuvent être allumés que pour l'exécution
d'une marche arrière.
6°) Autres feux :
Le conducteur doit allumer :
— les feux rouges arrière,
— le ou les feux d'éclairage de la plaque d'immatriculation arrière,
— les feux de gabarit (feux d'encombrement) lorsque le véhicule en est muni en
application de l'article 135 du présent décret,
— les feux de position des remorques lorsqu'elles en sont munies en application de
l'article 135 du présent décret.
Poids
Distance Charge
entre les deux essieux Maximale de l'essieu le Observations
consécutifs plus chargé
0,90 m 7,350 tonnes A toute augmentation de
1,35 m 10,500 tonnes 5 centimètres de la
distance entre les deux
essieux consécutifs et
dans la limite de 45
centimètres, peut
correspondre un
accroissement de 350 kg
de la charge maximale.
La surcharge
Deux types de surcharges peuvent survenir :
- la surcharge par dépassement du PTAC (Poids Total Autorisé en Charge) ;
- la surcharge par essieu.
I - Les précautions à prendre pour éviter la surcharge :
- respecter les indications portées sur la carte grise et sur la plaque de tare. Il est
assez facile de respecter ces règles lorsque l’on se trouve dans un dépôt équipé d’un
pont bascule ou lorsque le chargement est constitué de marchandises déjà pesées ;
- pour le transport en citernes, tenir compte du poids spécifique du produit transporté.
(Essence : poids spécifique 0,72 kg/litre ; gasole 0,86 kg/litre) ;
- si l’on dépose une semi remorque ou une remorque pour effectuer un chargement,
prévenir le chargeur de la charge utile à respecter. Ne pas oublier qu’un véhicule est
limité à 44 tonnes, si l'ensemble considéré comporte plus de quatre essieux.
Dans la pratique :
Il est des cas où le conducteur a du mal à respecter la règle :
- chargement de matériaux en vrac avec des poids spécifiques très variables
(déchets divers comprenant des gravats, des feuillages ou des carcasses de
véhicules). Ces chargements devraient être effectués sur des sites équipés de ponts
bascule ;
- chargement de caisses amovibles (bennes à céréales déposées dans les champs).
Le conducteur ne peut que constater un volume important et peut avoir du mal à
évaluer le poids (poids spécifiques de céréales assez différents) ;
- prise en charge de container ou semi remorques ayant voyagé sur train ou par
bateau. Ces containers sont très souvent plombés et peuvent voyager sans
document avec impossibilité matérielle de vérifier le poids et la répartition.
II - La surcharge par essieu :
Définition :
La surcharge par essieu est la charge maximum qui peut être admise sur chaque
essieu du véhicule en fonction des caractéristiques de l'infrastructure de transport.
- déséquilibre du véhicule ;
- risque de renversement, danger pour les autres usagers ;
- risque de déport au freinage ;
- détérioration du véhicule ;
- détérioration de la chaussée ;
- risque de chute de marchandises sur la chaussée ;
- risque de limitation ou de refus de garantie de la part des assureurs en cas
d’accident.
Art. 110. — Sous réserve des dispositions ci-après, il est interdit d'introduire, dans
les surfaces de roulement des pneumatiques, des éléments métalliques susceptibles
de faire saillie.
L'usage des chaînes n'est autorisé que sur les routes enneigées. Celui des
pneumatiques dont la surface de roulement comporte des éléments métalliques
susceptibles de faire saillie et de tout autre dispositif anti patinant n'est
autorisé que dans les conditions fixées par arrêté du ministre des transports
Longueurs
Art 113 :…..
4°) La longueur des ensembles formés par un véhicule remorqueur et un véhicule en
panne ou accidenté ne peut dépasser 26 mètres.
5°) La longueur des ensembles formés par un véhicule remorqueur et un autobus en
panne ou accidenté comportant plus d’une section articulée ne peut dépasser
34,5 mètres .
6°) La longueur des véhicules articulés transportant un véhicule en panne ou
accidenté d’un poids total autorisé
en charge supérieur à 3,5 tonnes ne peut, lorsqu’ils sont en charge, dépasser 20
mètres, ce dernier chiffre comprenant l’éventuel dépassement du chargement vers
l’arrière, qui ne doit pas être supérieur à 3 mètres .En outre, la largeur ne peut
dépasser 3,20 mètres en cas de déformation du véhicule accidenté consécutive au
choc reçu.
Art. 114. — Toutes les précautions utiles doivent être prises pour que le chargement
d'un véhicule automobile ou remorqué ne puisse être une cause de dommage ou de
danger. Tout chargement débordant ou pouvant déborder le contour extérieur du
véhicule, du fait des oscillations du transport doit être solidement amarré. Les
chaînes, bâches et autres accessoires, mobiles ou flottants, doivent être
fixés aux véhicules de manière à ne sortir, à aucun moment, du contour extérieur du
chargement et à ne pas traîner sur le sol.
Dans le cas où les dispositions ci-dessus ne sont pas respectées, il doit être procédé
par les agents habilités, à l’immobilisation immédiate du véhicule et ce, sans
préjudice des dispositions légales en vigueur
Largeur
Art. 115. — Sous réserve des dispositions des articles 95 à 97 ci-dessus, la largeur
du chargement d'un véhicule automobile ou remorqué, mesurée toutes saillies
comprises dans une section transversale quelconque, ne doit nulle part dépasser
2,50 m.
Particularités
Art. 168. — Les véhicules de transport de marchandises dont le poids total autorisé
en charge est supérieur à 7,5 tonnes ainsi que les remorques dont le poids total
autorisé en charge est supérieur à 3,5 tonnes, doivent être équipés de dispositifs
anti-projection homologués conformément aux dispositions fixées par arrêté du
ministre des transports.
Art. 170. — Dans le cas de véhicules dont les dimensions ou le poids excèdent les
limites réglementaires et qui sont visés à l'article 95 du présent décret, la carte
grise doit porter une barre transversale rouge pour indiquer que le véhicule a fait
l'objet d'une réception, par le service des mines de la wilaya, dans les conditions
spéciales prévues à l'article 186 ci-dessous, et qu'il ne peut circuler que sous couvert
d'une autorisation du wali.
Toutefois, pour les véhicules dont seul le poids total autorisé en charge ou le poids
total roulant autorisé, à l'exclusion du poids à vide et des dimensions, excède les
limites réglementaires, la carte grise barrée de rouge peut porter une mention
spéciale permettant la circulation du véhicule sans autorisation du wali dans les
limites fixées à l'article 101 du présent décret.
L’assurance
Le défaut d’assurance est sanctionné par une amende et/ou une peine de prison.
Le responsable devra payer tous les dommages causés aux autres véhicules, au
domaine public, aux victimes.
Les angles morts d’un véhicule sont les zones non contrôlables qui échappent au
champ de vision du conducteur. Ce sont les montants des cabines, les coins de
rétroviseurs, la zone toute proche de l’avant du véhicule et principalement jusqu’à
hauteur de la glace latérale droite, l’arrière proprement dit du véhicule qui constituent
autant d’angles morts dont le conducteur doit tenir compte pour assurer la sécurité.
a) Les situations particulières aux angles morts qui demandent une vigilance
particulière :
- démarrages devant un passage pour piétons ;
- dépassements ;
- rabattements ;
- changements de direction ;
- manœuvres ;
- arrêts d’urgence...
- risques de collision ;
- lors des dépassements, risque important surtout pour les deux roues ;
- attention aux deux roues qui s’insèrent à droite entre le trottoir et le véhicule, lors
des arrêts ;
- risques particuliers lorsque l’on conduit un ensemble articulé...
c) Les précautions à prendre :
- pour manœuvrer :
- sur une aire non ouverte à la circulation publique, descendre du véhicule et
vérifier l’espace libre autour du véhicule avant de manœuvrer ;
- dans une voie ouverte à la circulation, essayer de se faire guider pour les marches
arrière ou autres manœuvres.
- pour circuler :
- équiper le véhicule de rétroviseurs bifaces qui réduisent les angles morts.
Les porte-à-faux :
a) La connaissance du véhicule :
Le porte-à-faux est la distance qui sépare :
- l’extrémité avant du véhicule et l’axe de l’essieu avant ou
- l’extrémité arrière du véhicule et l’axe de l’essieu arrière.
Les porte-à-faux constituent un danger permanent, aussi bien en manœuvres qu’en
circulation, surtout lorsqu’il s’agit de tourner dans les rues étroites ou dans des rues
où le dépassement est possible par la droite ou par la gauche lorsqu’on négocie le
virage ou le changement de direction.
b) Les situations particulières :
Il faut particulièrement tenir compte du porte-à-faux dans les situations suivantes :
- virages accentués ;
- changements de direction :
- manoeuvres ;
- passages étroits.
c) Les dangers :
- si on ne tient pas compte du porte-à-faux, on risque de renverser des piétons,
d’accrocher de obstacles ou des véhicules.
Le conducteur doit toujours veiller à circuler avec des glaces et des rétroviseurs
propres ;
- il est possible d’augmenter le nombre de rétroviseurs pour combattre toutes les
pertes de visibilité, notamment pour surveiller la présence d’usagers à l’avant droit du
véhicule ;
- des rétroviseurs double-faces permettent de surveiller plus facilement la semi-
remorque d’un véhicule articulé lorsque l’ensemble tourne à angle droit ;
- ne pas restreindre le champ de vision en plaçant des autocollants ou autres
gadgets sur les glaces ;
- regarder le rétroviseur opposé à la direction que l’on emprunte et surveiller le
balayage des porte à-faux, notamment au-dessus des trottoirs ;
- préparer les changements de direction suffisamment tôt pour pouvoir effectuer
l’ensemble des contrôles nécessaires...
La fatigue
I - Les causes :
a) Liées au conducteur :
b) Liées à l’environnement :
- conduite de nuit ou par des conditions atmosphériques difficiles ;
- température inadaptée à l’intérieur de la cabine (chaleur) ;
- ambiance sonore ;
- position de conduite ;
- confort trop moelleux ;
- non respect de la réglementation en matière de temps de conduite et de repos ;
- durée du parcours, monotonie de la route, solitude...
II - Les signes :
- tête lourde ;
- picotements des yeux ;
- bâillements ;
- engourdissement des membres, envie de changer de position ;
- fourmillements ;
- courbatures et baisse de vigilance...
IV - Les remèdes :
- avoir une alimentation équilibrée en absorbant des aliments faciles à digérer ayant
un apport protéique assez élevé mais pas de graisses cuites qui ralentissent la
digestion et favorisent la somnolence ;
- ne pas prendre le volant l’estomac vide : le petit déjeuner est important et
indispensable avant le Départ ;
- boire beaucoup, en particulier si la température extérieure est élevée et que les
courants d’air accélèrent l’évacuation de la transpiration ;
- mais, bannir l’absorption d’alcool, et modérer la consommation de café ;
- respecter la réglementation sociale concernant les temps de conduite et de repos.
- adopter une position de conduite correcte ;
- ne pas avoir de retard de sommeil avant d’entreprendre un long parcours.
..
Module 2 : Notions techniques des véhicules à moteur de
transport de marchandises.
- Le moteur
- L’embrayage
- La boîte de vitesses
- Éventuellement une boîte de transfert (véhicule de chantier)
- L’arbre de transmission
- Le pont
- Éventuellement les réducteurs de moyeux (montage pratiquement abandonné
actuellement)
- Les roues motrices
Le refroidissement :
A flux transversal vertical : Entrée d’air chaud en bas à gauche et sortie en haut à
droite : toute la surface du radiateur est utilisée pour un meilleur refroidissement.
A flux transversal horizontal : Entrée de l’air chaud sur un coté du radiateur au milieu
et sortie au même niveau de l’autre côté.
Le refroidissement
Rôle :
- Eliminer les excédents de calories.
- Répartir la chaleur sur tous les organes du moteur, en particulier les chambres de
combustion afin d’obtenir un bon rendement du moteur.
- Permettre à l’huile d’assurer une bonne lubrification et la ramener à une
température correcte.
- Maintenir la dilatation des pièces mécaniques à une valeur optimale ;
Les cylindres et les culasses sont munis d’ailettes de refroidissement et une turbine
force le passage de l’air sur ces ailettes.
Avantages :
- aucun risque de gel car il n’y a pas de fluide dans le circuit.
- pas de risque de fuite de liquide.
Inconvénients :
- moteurs plus bruyants.
- difficulté à maintenir une température correcte si l’air extérieur est très chaud.
Passage de liquide (eau ou liquide spécial) dans les culasses et autour des
cylindres.
Description du circuit :
- Un radiateur
- Un ventilateur
- Une pompe à eau
- Un thermostat
- Des durites
- Un thermomètre
- Un vase d’expansion
- Des conduits dans les culasses et le bloc-moteur
- Eventuellement un échangeur de température.
Fonctionnement :
Entretien :
- Vérifier l’état des ressorts (lames cassées ou avachies)
- Vérifier la position de l’essieu (étoquiau cassé)
- Vérifier l’état des amortisseurs (traces d’huile)
- Graisser les axes de ressorts
- Contrôler le serrage des brides sur l’essieu (un desserrage entraîne un
cisaillement de l’étoquiau et le désalignement de l’essieu)
Attention : Les lames paraboliques sont montées avec des bagues d’axe en téflon
ainsi que des séparateurs en téflon : Ne pas utiliser de graisse. Laver uniquement
pour éliminer les poussières et gravillons.
La suspension pneumatique
Les suspensions pneumatiques sont nées d’un besoin de confort d’abord, puis d’une
obligation de protection de la marchandise. Les premiers véhicules équipés de
suspensions pneumatiques étaient les autocars ; les véhicules de transport de
marchandises ont été à leur tour équipés. L’expérience a montré d’autres avantages
que le confort :
Avantages :
La direction
Rôle:
Diriger le véhicule avec souplesse et précision par un braquage correct des roues
directrices à partir d’une simple rotation du volant.
Il est constitué :
A - D’un corps d’essieu à section en I, en règle générale, en acier forgé et traité car il
doit être très rigide. Sur le corps d’essieu sont situés :
- les logements d’axes de pivot.
- les semelles d’appui des ressorts avec le logement prévu pour recevoir l’étoquiau .
B - De deux fusées qui, en s’articulant autour des axes de pivot, permettent
l’orientation des roues
directrices. Chaque fusée supporte également un système de butée permettant de
limiter le braquage des roues.
C - De deux moyeux porte roues comportant :
- Quatre roulements avec écrous de réglage de moyeu.
- Deux supports du système de freinage.
- Quatre mâchoires de frein ou plaquettes.
- Deux tambours de freins ou disques.
- Deux jantes avec pneumatiques.
Constitution d’une commande de direction :
Le système de commande comprend :
- Un volant de direction actionné par le conducteur.
- Une colonne de direction assurant la liaison volant – boîtier.
- Un boîtier de direction qui actionne la bielle pendante,
- Une bielle pendante qui transmet le mouvement du boîtier à la barre de connexion.
- Une barre de connexion qui transforme le mouvement de balancier de la bielle
pendante en un mouvement rectiligne qu’elle transmet au levier d’attaque.
- Un levier d’attaque solidaire du pivot transforme le mouvement rectiligne en un
mouvement circulaire.
- Un levier d’accouplement solidaire également du pivot commande la barre
d’accouplement.
- Une barre d’accouplement qui transmet le mouvement au levier d’accouplement
droit.
Contrôles périodiques et entretien :
- Contrôler périodiquement qu’il n’y a pas de jeu anormal dans la timonerie de
commande de la direction (rotules, axes, pivots etc…).
- Effectuer le graissage des rotules si elles comportent un graisseur (pivot, barre de
direction et barre d’accouplement).
- Contrôler le niveau d’huile et l’étanchéité du boîtier de direction.
L’alimentation en carburant
Rôle :
1-L’injection conventionnelle :
Organisation :
Circuit basse pression :
- Un ou deux réservoirs de stockage du carburant.
- Un réchauffeur éventuellement pour éviter le figeage du carburant à basse
température.
- Un pré filtre servant à retenir les plus grosses impuretés et les gouttes d’eau.
- Une pompe d’alimentation dont le rôle est d’aspirer le gasole dans le réservoir et le
refouler vers la pompe d’injection.
- Un ou deux filtres principaux pour retenir les impuretés les plus fines.
- Des tubulures d’aspiration et de refoulement assurant la liaison entre les différents
composants de l’installation
Circuit d'injection : haute pression, de l’ordre de 120 à 150 bars
- Une pompe d’injection servant à distribuer sous haute pression, au moment
opportun, le combustible aux injecteurs. La quantité de carburant injecté est fonction
de la position de la pédale d’accélérateur.
- Des injecteurs qui pulvérisent et dirigent le combustible dans la chambre de
combustion.
- Des tubulures reliant la pompe d’injection aux injecteurs.
Circuit de retour :
- Retour du combustible en excédent : de la pompe d’injection, des injecteurs et
éventuellement des filtres.
2 –L’injection très haute pression à rampe commune (Common Rail)
Circuit basse pression :
- Un réservoir de combustible
- Une pompe d’amorçage
- Un préfiltre.
Circuit très haute pression (1300 à 1500 bars)
- Une pompe très haute pression
- Une rampe de stockage communément appelée « Common Rail »
- Des injecteurs dont l’ouverture et la durée d’injection sont commandées par
électrovannes.
- Des tubulure très haute pression.
Circuit de retour :
- Retour de la rampe commune
- Retour des injecteurs.
Une série de capteurs qui gèrent tous les paramètres de fonctionnement :
Une unité EECU : Engine Electronic Control Unit (Gestion Moteur)
Une unité VECU : Véhicule Electronic Control Unit (Gestion Véhicule)
Un capteur de pression dans la rampe commune
Un capteur de température et de pression de suralimentation
Un capteur de pression d’huile moteur
Un capteur de température d’huile moteur
Un capteur de température de gasole
Un capteur de température du liquide de refroidissement
Un capteur de régime de pompe à injection.
Un capteur de régime moteur
Un capteur de régime du ventilateur
Une commande de moyeu de ventilateur
Une commande d’accélération électronique
- Un réservoir de carburant
- Une pompe d’amorçage
- Un pré filtre
Circuit de retour :
Fonctionnement :
Remarques :
- Pour que l’opération d’embrayage soit complète, le disque coulisse sur l’arbre
primaire de la boîte de vitesses grâce aux cannelures.
- L’action de débrayage provoque un effort axial sur le vilebrequin.
- Pour cette raison, il est conseillé de ne pas rester débrayé trop longtemps afin de
ne pas fatiguer les cales de réglage de jeu latéral du vilebrequin.
Etant donné les efforts de débrayage à appliquer sur la pédale, il sera nécessaire :
- de jouer sur la démultiplication d’effort par des renvois.
Ou :
- d’installer une assistance de débrayage.
Emplacement :
Entre l’embrayage et le pont.
Rôle :
- Adapter le couple moteur au couple résistant en utilisant les différents rapports.
- Permettre l’inversion du sens de rotation de la transmission (marche arrière).
- Permettre de séparer le moteur de la transmission, la boîte de vitesses étant au
point mort et l’embrayage en position embrayée.
Constitution :
La boîte de vitesse est composée :
- D’un carter en alliage léger ou en fonte dans lequel sont placés trois arbres :
- L’arbre d’entrée
- L’arbre intermédiaire
- L’arbre de sortie
Fonctionnement d’une boîte de vitesses synchronisée à commande classique :
Le synchroniseur a pour rôle d’amener progressivement la vitesse du pignon à celle
du baladeur, le passage du rapport va s’effectuer en deux temps.
- 1er temps : Synchronisation :
- Par action sur le levier, on commande le synchroniseur vers le pignon à craboter.
Le baladeur et le moyeu sont rendus solidaires latéralement par des billes.
- Le cône femelle du moyeu vient en contact avec le cône mâle du pignon.
- Par friction des cônes, le pignon et le moyeu égalisent leur vitesse : c’est la
synchronisation.
- 2ème temps : Crabotage
Le cône femelle du moyeu étant en butée sur le cône mâle du pignon, l’effort du
baladeur va alors s’appliquer sur les billes et les effacer. Ceci va avoir pour effet de
libérer la couronne du synchroniseur. Celle-ci en continuant son déplacement va
venir s’engager sur les dents de crabotage du pignon sans difficulté ni bruit, les deux
ensembles tournant à la même vitesse. Le crabotage et la liaison arbre- pignon sont
donc réalisés.
Entretien :
- Contrôler l’étanchéité (taches d’huile)
- Vérifier périodiquement le niveau d’huile
- Effectuer la vidange et remplacer l’huile suivant la périodicité et les normes
préconisées par le constructeur. Chaque constructeur peut préconiser des huiles
différentes : soit des huiles EP (extrême pression) épaisses, soit des huiles plus
fluides de type huiles moteur : Vérifier sur le livret de maintenance.
1- Un 4X2 est un véhicule à deux essieux et un seul pont moteur. L’appellation veut
dire véhicule à 4 roues dont deux motrices.
2- Un 4X4 est un véhicule à deux essieux et deux ponts moteurs ; L’appellation veut
dire véhicule à 4 roues et 4 roues motrices.
3- Un 6X4 est un véhicule à 3 essieux et deux ponts moteurs. Ici également cela veut
dire véhicule à 6 roues dont 4 motrices. Il est cependant nécessaire de préciser
quels sont les essieux moteurs (les deux arrières ou un essieu arrière et l’essieu
avant).
Aujourd’hui il existe une multitude de configurations différentes. La réglementation
permet aux véhicules à 4 essieux un PTAC de 32 tonnes. La multiplication des
essieux n’a pas augmenté l’adhérence sur sols meubles. Ainsi voit-on en tous
terrains des véhicules 8X4 ou 8X6. Le problème de ces véhicules étant un rayon de
braquage très important, la configuration la plus courante est un 8X4 avec deux
ponts arrière moteurs et deux ponts avant porteurs et directeurs.
Le pont
Emplacement:
Il est situé généralement à l’arrière sur les véhicules du groupe lourd. Cependant il
peut être monté à l’avant sur certains véhicules spécifiques.
Rôles :
- Transformer le mouvement de rotation longitudinal de l’arbre de transmission en un
mouvement transversal à appliquer aux demi arbres de roues.
- Assurer une démultiplication supplémentaire.
- Transmettre le mouvement aux roues motrices.
- Supporter le couple moteur sur tous les rapports de vitesses.
- Répartir le couple aux roues motrices (fonction « différentiel »)
Qualités
- Etre silencieux et fiable
- Avoir un bon rendement
- Supporter la charge du véhicule.
Organisation :
Le pont est composé des éléments suivants :
- Le couple conique ou renvoi d’angle comportant un pignon d’attaque et une grande
couronne(fonction réduction et transformation du mouvement longitudinal en
mouvement transversal).
- Le bloc différentiel comportant des planétaires et des satellites (permet aux roues
motrices de tourner à des vitesses différentes notamment dans les virages).
- Deux demi-arbres de roues (transmission du mouvement aux roues).
- Eventuellement des réducteurs de moyeu. Sur les véhicules récents, ce montage
est de plus en plus abandonné. L’entraînement direct est privilégié pour économiser
l’énergie. Moins il y a de démultiplication meilleur est le rendement.
Différents types :
Rôle :
Permettre aux roues motrices de tourner à des vitesses différentes dans les virages.
Constitution:
- La grande couronne sert généralement de porte satellite.
- Des satellites (4 généralement) montés libres sur leur axe.
- Deux planétaires qui entraînent les arbres de roues.
- Un boîtier de différentiel boulonné sur la grande couronne.
Principe de fonctionnement :
Blocage du différentiel :
La transmission :
Rôle :
- Assurer la transmission du mouvement entre deux organes fonctionnant dans des
plans différents et
avec des angles variables (en fonction de la charge ou des inégalités de la route)
- Assurer une transmission de mouvement « homocinétique » (transmission régulière
de la vitesse
même si les deux arbres ne sont pas en ligne).
Qualités :
- Assurer une bonne rigidité à la torsion.
- Assurer un équilibrage aussi parfait que possible des arbres et des pièces
assemblées.
- Garantir un rendement aussi élevé que possible.
- Être d’un entretien aisé.
Contrôle:
- Vérifier le jeu excessif ou le grippage du coulisseau de transmission.
- Vérifier le jeu excessif des joints de cardans.
- Vérifier le jeu excessif du nez de pont.
- Vérifier le serrage des plateaux d’accouplement de la transmission en sortie de
boîte de vitesses et d’entrée de pont.
Ces vérifications sont à effectuer en passant sur un pont élévateur ou sur une fosse.
- Les réducteurs de roues :
Rôle :
A renforcer la solidité de la transmission finale. Durant les années 1990 à 2000, il a
été fait appel à la technique des réducteurs de roues. Cette technique a été adoptée
par la plupart des constructeurs.
Depuis 2004, elle disparaît pour des raisons de rendement. Une cascade
supplémentaire de pignons génère une consommation de carburant supplémentaire.
- Le train épicycloïdal :
- Le système différentiel :
Contrôles :
- Contrôler l’étanchéité extérieure (fuites d’huile apparentes sur le moyeu)
- Contrôler l’étanchéité intérieure (suintements au niveau du tambour de
freins : difficile à voir)
- Contrôler au toucher la température de fonctionnement. Après un parcours de deux
heures faire le contrôle. Un jeu insuffisant entre les pignons pourrait amener une
température excessive.
- Périodiquement vérifier le niveau d’huile (Suivre les préconisations du
constructeur, en principe l’orifice de remplissage situe le niveau)
Entretien :
Définitions
Le conducteur poids lourd assure la conduite d'un véhicule d'un PTAC >3,5 t pour le transport
de marchandises. On peut classer la conduite poids lourd selon :
Surveillance médicale
Les conducteurs poids lourds sont soumis, comme tous les salariés, à une visite médicale
effectuée par le Service de Santé au Travail de l’entreprise, dont la périodicité varie en
fonction des risques. Ils sont soumis en plus, à une visite médicale d'aptitude pour le permis
de conduire