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Le manuel officiel du MTO sur les camions

Ce manuel n'est qu'un guide. À des fins officielles, veuillez vous référer au Code de la
route de l'Ontario et à ses règlements, à la Loi sur les marchandises dangereuses et à la
Loi fédérale sur les transports routiers.

Pour plus d'informations sur le permis de conduire, consultez le site www.mto.gov.on.ca.


Consultez le Guide officiel de l'automobiliste du MTO pour obtenir des renseignements
sur les règles de conduite de l'Ontario.

Pour demander une copie de ce livre dans un format alternatif, contactez Publications
Ontario au 1-800-668-9938 ou au (416) 326-5300, ou visitez le site
www.publications.serviceontario.ca.

Disponible en français
Demandez le " Guide officiel des camions publié par le MTO "

Conduire est un privilège, pas un droit


Introduction

Le ministère des Transports (MTO) s'est engagé à rendre les routes de l'Ontario plus
sûres pour tout le monde. L'Ontario est un chef de file en matière de normes de sécurité
pour les camions et d'application de la loi, avec des lois sur la sécurité parmi les plus
strictes d'Amérique du Nord. La province compte près de 55 000 transporteurs
commerciaux actifs sur les routes de l'Ontario. Bien que le trafic de camions ait augmenté
avec la croissance économique de l'Ontario, le nombre de collisions mortelles impliquant
de gros camions a diminué sur le long terme, grâce aux efforts collectifs du
gouvernement, de la police, de l'industrie, des organisations soucieuses de la sécurité et
des conducteurs consciencieux.

La conduite d'un véhicule utilitaire requiert des compétences. Le conducteur doit


connaître les pratiques d'entretien des véhicules, et notamment être capable d'inspecter
certains composants mécaniques du véhicule, tels que les freins et les roues, afin de
déterminer s'ils sont aptes à circuler sur la route. Les conducteurs doivent également
connaître les lois qui s'appliquent aux conducteurs de camions et aux camions, et on
attend d'eux qu'ils adoptent des pratiques de conduite sûres.

Ce manuel est destiné à aider les personnes qui demandent un permis de conduire de
catégorie A ou D. Il contient les informations dont vous avez besoin pour satisfaire aux
normes relatives à ces permis et définit les compétences que vous devrez acquérir lors de
l'examen de conduite. Il présente également les nombreuses initiatives de sécurité mises
en place par le ministère et détaille les meilleures pratiques pour une conduite sûre et
responsable d'un véhicule utilitaire.
Le Guide officiel du camion du MTO a pour but d'aider une personne à obtenir un permis
de classe commerciale. De nombreuses personnes utilisent le permis de conduire
commercial pour gagner de l'argent. Les informations contenues dans ce livre ne sont pas
suffisantes au regard des réglementations et des exigences de conformité nécessaires pour
préparer une personne à conduire des véhicules utilitaires de manière professionnelle.

Une personne intéressée par une carrière dans la conduite de véhicules utilitaires doit
suivre une formation en s'inscrivant dans un établissement de formation à la conduite
dûment certifié et accrédité.

Obtenir son permis

Dans ce chapitre, vous découvrirez les différentes catégories de permis de conduire et les
types de véhicules qu'ils autorisent à conduire. Vous vous familiariserez également avec
les conditions d'obtention du permis de conduire des camions.

I. La législation

Ces lois et règlements régissent la conduite des camions en Ontario.

1. Le Highway Traffic Act(HTA) et les règlements suivants régissent le conducteur,


le véhicule et l'équipement, le poids et le nombre de passagers qu'un conducteur
peut transporter : Commercial Motor Vehicle Inspections Reg. 199/07 ;
Commercial Motor Vehicle Operators' Information Reg. 424/97 ; Covering of
Loads R.R.O.1990. Reg.577 ; Défauts critiques des véhicules commerciaux
O.Reg.512/97 ; Équipement R.R.O.1990.Reg.587 ; Heures de service
O.Reg.555/06 ; Inspections de sécurité R.R.O.1990.Reg.611 ; Sécurité des
charges O.Reg.363/04.
2. La loi sur le transport des marchandises dangereuses réglemente le transport des
marchandises dangereuses, y compris la documentation requise, la manutention,
les marquages de sécurité (étiquettes et plaques) et la certification des
conducteurs.

I. La législation
Transport de marchandises dangereuses

Il existe neuf classes de marchandises dangereuses, allant des produits corrosifs et des
liquides inflammables aux matières dangereuses pour l'environnement. Les conducteurs
transportant des marchandises dangereuses doivent être formés par leur employeur actuel.
L'employeur détermine le niveau de formation requis. Une fois la formation achevée avec
succès, l'employeur délivre au conducteur un certificat qu'il doit porter sur lui lorsqu'il
transporte des marchandises dangereuses.
Pour plus d'informations sur la formation aux marchandises dangereuses, consultez le site
web de Transports Canada : www.tc.gc.ca.

I. La législation
Tableau de classification des permis de conduire

Classe A

Autorisé à conduire tout ensemble tracteur-remorque


Peut également conduire un véhicule des classes D et G

Diagramme 1-1a-1

Classe B

Autorisé à conduire tout autobus scolaire


Peut également conduire un véhicule des classes C, D, E, F et G

Diagramme 1-1a-2

Classe C

Autorisé à conduire tout autobus ordinaire


Peut également conduire des véhicules des classes D, F et G.

Diagramme 1-1a-3

Classe D

Autorisé à conduire un véhicule à moteur d'un poids brut supérieur à 11 000 kilogrammes
ou d'un poids brut enregistré, ou un camion ou un ensemble de véhicules à condition que
le véhicule remorqué ne dépasse pas 4 600 kilogrammes
Peut également conduire des véhicules de la classe G

Diagramme 1-1a-4

Classe E

Autobus scolaire - capacité maximale de 24 passagers

Diagramme 1-1a-5

Classe F

Autorisé à conduire tout autobus ordinaire - d'une capacité maximale de 24 passagers - et


les ambulances
Peut également conduire un véhicule de la classe G

Diagramme 1-1a-6

Classe G

Autorisé à conduire une voiture, une camionnette ou un petit camion ou une combinaison
de véhicule et de véhicule remorqué jusqu'à 11 000 kilogrammes, à condition que le
véhicule remorqué ne pèse pas plus de 4 600 kilogrammes. Une camionnette tractant une
caravane dépasse 4 600 kilogrammes, mais le poids total combiné de la camionnette et de
la caravane ne dépasse pas 11 000 kilogrammes, est considérée comme appartenant à la
classe G.

Diagramme 1-1b-1
Classe G1

Niveau 1 de l'autorisation progressive. Les titulaires peuvent conduire des véhicules de


classe G avec un accompagnateur titulaire d'un permis de conduire complet et ayant au
moins quatre ans d'expérience de la conduite. Sous réserve de certaines conditions.

Classe G2

Niveau 2 de l'autorisation progressive. Les titulaires peuvent conduire des véhicules de


classe G sans être accompagnés d'un conducteur, mais ils sont soumis à certaines
conditions.

Classe M

Autorisé à conduire tout type de motocycle, y compris les tricycles à moteur, les
motocycles à vitesse limitée (scooters) et les bicyclettes à moteur (cyclomoteurs). Les
titulaires peuvent également conduire un véhicule de classe G dans les conditions
applicables au titulaire d'un permis de classe G1.

Diagramme 1-1b-2

Classe M1

Niveau 1 du permis progressif pour les motocycles, y compris les tricycles à moteur, les
motocycles à vitesse limitée (scooters) et les bicyclettes à moteur (cyclomoteurs). Les
titulaires peuvent conduire un motocycle sous certaines conditions.

Classe M2

Niveau 2 du permis progressif pour les motocycles, y compris les tricycles à moteur, les
motocycles à vitesse limitée (scooters) et les bicyclettes à moteur (cyclomoteurs). Les
titulaires peuvent conduire un motocycle, mais uniquement avec un taux d'alcoolémie
nul. Les titulaires peuvent également conduire un véhicule de classe G dans les
conditions applicables au titulaire d'un permis de classe G1.

Classe M avec condition L

Le titulaire ne peut conduire qu'un motocycle ou un cyclomoteur à vitesse limitée.

Classe M2 avec condition L

Le titulaire ne peut conduire qu'un motocycle ou un cyclomoteur à vitesse limitée.


Diagramme 1-1b-3

Classe M avec condition M

Le titulaire ne peut conduire qu'un tricycle à moteur.

Classe M2 avec condition M

Le titulaire ne peut conduire qu'un tricycle à moteur.

Diagramme 1-1b-4

Remarque : une mention "Z" sur les freins à air comprimé est requise sur le permis de
conduire pour conduire tout véhicule à moteur équipé de freins à air comprimé.
II. Définitions

Véhicule à moteur commercial : tout véhicule à moteur doté d'une caisse de camion ou
de livraison fixée en permanence, y compris les ambulances, les corbillards, les wagons-
cercueils, les appareils d'incendie, les autobus et les tracteurs utilisés pour le transport de
charges.

Poids brut : le poids combiné du véhicule et du chargement.

Poids brut enregistré : le poids pour lequel un permis a été délivré en vertu de la loi sur
les transports routiers; la redevance pour le permis est basée sur le poids du véhicule ou
de l'ensemble de véhicules et du chargement.

Poids total autorisé en charge (PTAC) : le poids total autorisé en charge spécifié par le
constructeur ; il est souvent indiqué sous forme de décalcomanie ou de plaque sur la
cabine du véhicule.

Véhicule à moteur : une automobile, un motocycle, une bicyclette à moteur et tout autre
véhicule propulsé ou conduit autrement que par la force musculaire. Ne sont pas inclus
les wagons de chemins de fer électriques ou à vapeur ou d'autres véhicules à moteur
circulant uniquement sur des rails, les véhicules à neige motorisés, les moteurs de
traction, les tracteurs agricoles, les vélos à assistance électrique ou les engins de
construction routière.

Semi-remorque : remorque conçue pour être utilisée avec la partie avant de sa


carrosserie ou de son châssis reposant sur la carrosserie ou le châssis d'un véhicule
tracteur.

Remorque : véhicule tiré, propulsé ou déplacé par un véhicule à moteur. La définition


n'inclut pas les outils agricoles, les maisons mobiles, les véhicules à moteur, les side-cars
attachés aux motocycles, ou tout autre dispositif non conçu pour transporter des
personnes ou des biens. Une remorque est considérée comme un véhicule distinct et ne
fait pas partie du véhicule à moteur sur lequel elle est tirée.

Véhicule : un véhicule à moteur, une remorque, un engin de traction, un tracteur agricole,


une machine de construction routière ou tout véhicule tiré, propulsé ou entraîné par une
force quelconque, y compris la force musculaire. La définition n'inclut pas les véhicules à
neige motorisés ni les wagons de chemins de fer électriques ou à vapeur circulant
uniquement sur des rails.

Engin agricole automoteur : véhicule automoteur utilisé spécifiquement dans


l'agriculture, tel qu'un tracteur agricole.

III. Classes et exigences des permis A et D

Le tableau de classification des permis de conduire indique la catégorie de permis


nécessaire pour conduire les différents types de véhicules. Un conducteur qui souhaite
apprendre à conduire un camion ou une semi-remorque doit être titulaire d'un permis de
conduire de la classe G ou d'une classe supérieure et être accompagné d'un conducteur
titulaire d'un permis de conduire valide de la classe D ou de la classe A, respectivement.
Votre aptitude à la conduite sera évaluée lors d'un examen sur route organisé dans un
centre DriveTest ; ou un employeur ou un collège communautaire autorisé par le
ministère des transports (connu sous le nom d'autorité reconnue) peut vous évaluer lors
de l'examen sur route et vous délivrer un certificat d'aptitude à la conduite pour les
classes A, B, C, D, E, F et M. Vous pouvez ensuite obtenir le permis de conduire
approprié auprès du ministère.

Le permis de conduire de la classe A vous permet de conduire un véhicule à moteur et


des véhicules remorqués lorsque le poids total brut des véhicules remorqués dépasse 4
600 kilogrammes (10 000 livres), ainsi que les véhicules des classes D et G. Le permis de
conduire de la classe A ne vous permet pas de conduire un autobus transportant des
passagers, une motocyclette ou un cyclomoteur.

Pour une classe "A" complète - un véhicule à moteur et un véhicule remorqué lorsque le
véhicule remorqué dépasse un poids brut total de 4 600 kilogrammes (10 000 livres) et
une longueur totale de 45 pieds ou plus, une sellette d'attelage et un système de freinage
pneumatique complet sur le camion et la remorque.

Remarque : un camion à benne basculante équipé d'une remorque à benne basculante


munie d'un "crochet" est exempté des exigences relatives à la longueur de la remorque
(45 pieds) et à la sellette d'attelage, mais l'exigence relative au frein à air doit toujours
être respectée.

Un conducteur qui passe l'examen pratique de la classe "A" sur un véhicule qui ne répond
pas aux exigences d'un véhicule complet de la classe "A" se verra délivrer un permis AR
(A restreint) et ne pourra pas conduire un véhicule complet de la classe "A".

Le permis de conduire de la classe D vous permet de conduire un véhicule à moteur dont


le poids brut ou le poids brut enregistré est supérieur à 11 000 kilogrammes (24 000
livres), ou toute combinaison d'un véhicule à moteur dont le poids brut total ou le poids
brut enregistré est supérieur à 11 000 kilogrammes (24 000 livres) et d'un véhicule
remorqué dont le poids brut total n'est pas supérieur à 4 600 kilogrammes (10 000 livres).
Il permet également de conduire des véhicules de la classe G. Le permis de conduire de la
classe D ne permet pas de conduire un autobus transportant des passagers, une
motocyclette ou un cyclomoteur.

III. Classes et exigences des permis A et D


Exigences minimales pour la demande de permis de conduire de catégorie A ou D

Le demandeur d'un permis de conduire de classe A ou D doit :

 Être âgé d'au moins 18 ans


 être titulaire d'un permis de conduire valide de classe G ou supérieure de l'Ontario
ou l'équivalent
 Réussir un test de connaissance du fonctionnement des gros camions et des semi-
remorques
 Respecter les normes de vision
 Fournir un certificat médical satisfaisant lors de la demande et périodiquement par
la suite.
 Démontrer sa compétence de conducteur lors d'un examen routier en conduisant
les types de véhicules suivants :
o Pour la classe D - Un véhicule à moteur dont le poids brut ou le poids brut
enregistré est supérieur à 11 000 kilogrammes ou tout camion ou
combinaison à condition que le véhicule remorqué ne dépasse pas 4 600
kilogrammes.
o Pour la classe A - un véhicule à moteur et un véhicule remorqué lorsque le
véhicule remorqué dépasse un poids total brut de 4 600 kilogrammes (10
000 livres).

III. Classes et exigences des permis A et D


Certificat médical
Lorsque vous demandez une licence de classe A ou D, vous devez fournir un certificat
médical du ministère dûment rempli et satisfaisant. Des formulaires médicaux vierges
peuvent être obtenus auprès de n'importe quel centre Test au Volant en Ontario.

Votre médecin ou votre optométriste est tenu par la loi de signaler aux autorités chargées
de délivrer les permis de conduire toute affection physique, neurologique, cardio-
vasculaire ou autre susceptible d'affecter la sécurité de la conduite d'un véhicule à
moteur.

Votre demande sera refusée si votre état physique ou médical ne répond pas aux normes
énoncées dans l'ICII. Classes et exigences des permis A et D
Liste de contrôle du test de connaissances

Avant de passer l'examen théorique de classe A ou D, assurez-vous d'avoir étudié le


manuel officiel du MTO sur les camions.

Apportez les éléments suivants à l'examen :


 2 pièces d'identité ou permis de conduire de l'Ontario
 Remplir le formulaire de rapport médical
 Argent pour les frais d'examen - espèces, carte de débit ou de crédit
 Lunettes ou lentilles de contact (si vous devez les porter pour lire ou écrire)

egulations du code de la route.

III. Classes et exigences des permis A et D


Examen routier de classe A ou D

Tous les essais routiers ont une durée déterminée. Avant de commencer l'épreuve,
l'examinateur vous informera du temps dont vous disposez pourcompléter chaque partie
de l'épreuve. L'examinateur vous expliquera le déroulement de l'épreuve et vous devrez
suivre ses instructions. L'examinateur n'est pas autorisé à vous conseiller pendant
l'épreuve. Si vous avez des questions, posez-les avant de commencer.

Essai sur route :


 Il vous sera demandé de faire la démonstration d'une inspection quotidienne,
communément appelée " circle check". Il vous sera demandé de nommer
l'équipement contrôlé et de décrire brièvement son état.
 Les candidats de la classe A feront la démonstration du dételage et de l'attelage
des unités du véhicule combiné.
 Les candidats de la classe A feront la démonstration de la marche arrière des
unités du véhicule combiné.
 Les candidats devront conduire dans la circulation et manipuler le véhicule en
toute sécurité.

III. Classes et exigences des permis A et D


Liste de contrôle pour l'examen routier de la classe A ou D
 Étudiez le manuel officiel du MTO sur les camions avant l'examen.
 Étudier le manuel d'utilisation du véhicule qui sera utilisé pour l'examen pratique.
 Apportez le type de véhicule approprié, en bon état de marche, pour le test.
 Apportez vos lunettes ou vos lentilles de contact si vous devez les porter pour
conduire. (Si votre permis actuel est subordonné au port de verres correcteurs,
vous ne pouvez pas conduire sans les porter).
 Apportez des cales ou des blocs si le véhicule est équipé de freins à air comprimé.

III. Classes et exigences des permis A et D


Immatriculation des conducteurs de véhicules utilitaires (CVOR)

Le CVOR est le système d'enregistrement qui permet de suivre les performances en


matière de sécurité des activités des camions et des bus en Ontario.

Un exploitant de véhicule utilitaire est une personne ou une entreprise responsable de


l'exploitation d'un camion ou d'un autobus, y compris du comportement du conducteur,
de l'état mécanique du véhicule et de la sécurité du transport de marchandises ou de
passagers.

Un certificat CVOR est nécessaire pour conduire des camions dont le poids immatriculé
(ou le poids réel) est supérieur à 4 500 kilogrammes (9 920 livres) et des autobus conçus
pour transporter 10 passagers ou plus. Cette règle s'applique aux véhicules immatriculés
en Ontario, aux États-Unis ou au Mexique et qui circulent en Ontario.

Pour obtenir un certificat CVOR, le transporteur doit remplir une demande de certificat
"Commercial Vehicle Operator's Registration".

La demande et la délivrance d'un certificat CVOR original donnent lieu au paiement


d'une redevance de 250 dollars.

Exceptions pour les véhicules commerciaux

 Ambulances
 Véhicules des pompiers
 Corbillards et wagons-cercueils
 Camping-cars
 Dépanneuses
 les grues mobiles, sauf si elles nécessitent un permis de surdimensionnement
délivré par le MTO

Exemptions pour usage personnel

 Autobus utilisés à des fins personnelles


 Véhicules automobiles commerciaux loués pour une durée maximale de 30 jours
pour l'usage personnel d'un particulier (par exemple, pour le transport de son
propre mobilier) ou utilisés pour le transport de passagers sans compensation.
 La plupart des camionnettes sont utilisées à des fins personnelles (sans
compensation) et ne transportent pas ou ne tirent pas de remorque transportant des
marchandises, des outils ou des équipements normalement utilisés à des fins
commerciales.

Exemptions de permis

 Véhicules motorisés commerciaux circulant sous l'autorité d'un permis de


transport en commun
 Permis temporaires et plaques d'immatriculation en possession des fabricants de
véhicules, des vendeurs de véhicules ou des entreprises qui réparent, testent sur
route, personnalisent ou modifient les véhicules.

L'enregistrement CVOR contient des informations telles que

 Informations sur les transporteurs (trajet kilométrique, taux d'infraction, cote de


sécurité)
 Collisions à signaler
 Les condamnations prononcées à l'encontre de l'opérateur et/ou de tout
conducteur opérant sous votre certificat CVOR.
 Toutes les inspections de la flotte de l'opérateur, avec ou sans défauts.

Tous ces éléments restent inscrits dans le CVOR de l'opérateur pendant une période de
cinq ans à compter de la date de l'infraction.

Si le dossier d'un opérateur devient inacceptable, le ministère peut envoyer une lettre
d'avertissement à l'opérateur, effectuer un audit ou demander à l'opérateur d'assister à une
réunion pour discuter de son dossier. Si le dossier de l'opérateur ne s'améliore pas, le
ministère peut imposer des sanctions, y compris l'annulation ou la suspension du
certificat, des plaques et des permis du CVOR.

III. Classes et exigences des permis A et D


Limites de taille et de poids des véhicules à moteur commerciaux

La largeur des véhicules utilitaires est limitée à 2,6 mètres (8,53 pieds). Des exceptions
sont prévues pour les équipements spécialisés tels que les moteurs de traction, les
batteuses et les équipements de déneigementment. Pour déterminer la largeur d'un
véhicule à moteur, les rétroviseurs ne sont pas pris en compte s'ils ne dépassent pas le
véhicule de plus de 30 centimètres de chaque côté. En ce qui concerne la largeur d'un
véhicule à moteur ou d'une remorque équipée d'un équipement auxiliaire, celui-ci ne sera
pas inclus dans la largeur, à condition qu'il ne dépasse pas 10 centimètres du côté du
véhicule et qu'il ne soit pas conçu ou utilisé pour transporter une charge. La longueur des
semi-remorques est limitée à 14,65 mètres (48 pieds) ou à 16,2 mètres (53 pieds) si la
remorque et le tracteur répondent à des exigences particulières.
Aucun ensemble de véhicules n'est autorisé à dépasser une longueur de 23 mètres (74,75
pieds), à l'exception des ensembles à double remorque qui répondent à des exigences
particulières pour les deux remorques et le tracteur.

Tous les véhicules, y compris les chargements, sont limités à une hauteur de 4,15 m (13,6
pieds).

Vous ne pouvez pas conduire un véhicule ou un ensemble de véhicules sur une autoroute
si son poids brut dépasse le poids maximal autorisé en vertu de la partie VII du Code de
la route et de ses règlements d'application.

Pour déterminer le poids brut autorisé d'un véhicule utilitaire, plusieurs facteurs doivent
être pris en compte, notamment le nombre d'essieux, la taille des pneus, le type de
suspension, la distance entre les essieux, le type de charge transportée (charge globale ou
non globale) et le poids autorisé sur l'essieu directeur.

Plusieurs formules sont utilisées pour déterminer le poids brut maximal autorisé. Il s'agit
notamment de calculer la somme des poids autorisés sur chaque essieu, le poids brut du
véhicule immatriculé ou le poids prescrit par le code de la route. Une fois ces poids
déterminés, le chiffre le plus bas est le poids brut maximal autorisé.

Les conducteurs, les opérateurs et les expéditeurs sont tous responsables du poids du
véhicule commercial, et chacun d'entre eux peut être accusé d'une infraction.

Diagramme 1-2
Sécurité des véhicules, entretien et inspections quotidiennes

 Stations d'inspection du ministère des transports


 Pneus et roues
 Arrimage des cargaisons
 Certificat d'inspection annuelle

Sécurité des véhicules, entretien et inspections quotidiennes


Stations d'inspection du ministère des transports

Le ministère des transports surveille l'état des véhicules automobiles commerciauxqui


circulent en Ontario et, le cas échéant, prend des mesures correctives. L'une des méthodes
pour accomplir cette tâche est l'inspection des véhicules, qui peut être effectuée par le
personnel du ministère chargé de l'application des lois ou par des agents de police. Le
personnel du ministère chargé de l'application de la loi effectue les inspectionsdans les
stations d'inspection des camions.

Les stations d'inspection des camions se trouvent à divers endroits sur les autoroutes de
l'Ontario. Des panneaux indiquent si une station est ouverte ou non. Si une station est
ouverte, les camions doivent entrer et s'arrêter pour être inspectés.

Le poids, la hauteur, la longueur, la largeur et l'espacement des essieux des véhicules et


des charges sont vérifiés. La validité des permis de conduire est également vérifiée, de
même que la classe de permis correspondant au véhicule.

Tout conducteur d'un véhicule utilitaire tel que défini à l'article 16(1) du Code de la route
doit être en possession des documents suivants et les remettre sur demande :

 un permis de conduire valide de la classe appropriée pour le véhicule utilisé


 L'immatriculation ou une copie conforme du camion et de la remorque (le cas
échéant) utilisés.
 Le certificat CVOR ou une copie conforme de la personne ou de l'entreprise
responsable du conducteur, du véhicule et de son chargement.
 L'original du certificat d'assurance du véhicule utilisé (police d'assurance
spécifique au véhicule ou police d'assurance du parc automobile).
 Un rapport d'inspection quotidien réalisé dans les 24 heures et une copie du
calendrier d'inspection approprié.
 Un journal quotidien pour le jour même et les quatorze jours précédents
 Tous les documents justificatifs destinés au conducteur, y compris, mais sans s'y
limiter, les reçus de carburant, de pont, de péage et d'hébergement.

Si un conducteur est tenu de travailler dans un rayon de 160 km autour de l'endroit où il


commence la journée et de revenir au même endroit à la fin de la journée, il peut être
exempté de la tenue d'une fiche journalière, mais reste soumis à toutes les exigences en
matière d'heures de service.

Les véhicules sont soumis à des contrôles de sécurité (par exemple, des freins, des feux,
des attelages). Outre les stations permanentes d'inspection des camions (nent), des unités
mobiles d'inspection peuvent être installées pour des durées variables à n'importe quel
endroit.

Tout officier de police ou fonctionnaire désigné par le ministère peut vous demander de
vous rendre au poste d'inspection le plus proche. Si on vous le demande, vous devez
participer à l'inspection du véhicule. Des inspections peuvent être effectuées à tout
moment sur une voie élevée.

Si vous refusez ou ne vous rendez pas à une balance lorsqu'on vous le demande, vous êtes
coupable d'une infraction et passible d'une amende pouvant aller jusqu'à 20 000 dollars en
vertu de l'article 124(5) de la loi sur les transports routiers. Vous pouvez également voir
votre permis suspendu pour une durée maximale de 30 jours.
Les conducteurs qui refusent ou omettent de redistribuer ou d'enlever une partie d'un
chargement, ou de prendre des dispositions à cet effet, ou qui font obstacle à un pesage,
un mesurage ou un examen, se rendent coupables d'une infraction et sont passibles d'une
amende de 200 à 20 000 dollars en vertu de l'article 124, paragraphe 6, de la loi sur le
transport des marchandises dangereuses.

Sécurité des véhicules, entretien et inspections quotidiennes


Pneus et roues

Les conducteurs qui refusent ou omettent de redistribuer ou d'enlever une partie du


chargement, ou de prendre des dispositions pour que le chargement soit réparti. Vous
devez vérifier les pneus et les roues de votre véhicule dans le cadre de l'inspection avant
le départ afin de vous assurer qu'ils répondent aux normes de sécurité. Par exemple, vous
devez vérifier que vos pneus ont une profondeur de sculpture appropriée et que vos roues
sont bien fixées. Le pneu arrière d'un véhicule à moteur ne doit pas avoir moins de 1,5
millimètre (0,06 pouce) de bande de roulement mesuré dans deux rainures adjacentes de
la bande de roulement. Les pneus avant d'un véhicule à moteur dont le poids total autorisé
en charge est supérieur à 4 500 kilogrammes doivent présenter une bande de roulement
d'au moins 3 millimètres (0,12 pouce) mesurée dans deux rainures adjacentes de la bande
de roulement.

C'est également une bonne pratique de sécurité que d'inspecter les roues, les fixations de
roues et les pneus après avoir installé de nouveaux pneus ou de nouvelles roues. Les
fabricants de roues recommandent de vérifier à nouveau les fixations des roues entre 80
et 160 km après leur installation.

Les roues et les pneus doivent être installés par un installateur qualifié.

Sécurité des véhicules, entretien et inspections quotidiennes


Arrimage des cargaisons

En tant que conducteur, vous devez vous assurer que la charge est bien équilibrée et
qu'elle ne risque pas de se déplacer. Tout chargement qui se détache ou se déplace lors
d'un arrêt brusque ou d'un virage serré peut provoquer une collision. Toutes les charges
transportées sur un véhicule à moteur ou une remorque doivent être attachées, couvertes
ou autrement solidement fixées ou chargées de manière à ce qu'aucune partie de la charge
ne puisse tomber du véhicule ou de la remorque.

Le Code de la route stipule que toute charge dépassant l'arrière d'un véhicule de 1,5
mètre ou plus doit être signalée par un feu rouge lorsque les feux sont obligatoires (d'une
demi-heure avant le coucher du soleil à une demi-heure après le lever du soleil ou à
d'autres moments où la luminosité est faible) et, à tout autre moment, par un drapeau
rouge ou une balise rouge.

Avant de déplacer un chargement, vous devez connaître le type de cargaison que vous
transportez. De nombreuses marchandises transportées aujourd'hui nécessitent des
dispositifs de sécurité pour le conducteur, tels que des cloisons de protection ou des
charges spéciales. Avant de commencer un voyage ou après le déchargement, vérifiez
que les portes de la camionnette sont verrouillées ou que les racks, les bâches et autres
équipements sont correctement fixés.

L'Ontario a adopté la norme 10 du Code national de sécurité (CNS) relative à l'arrimage


des cargaisons, élaborée et publiée par le Conseil canadien des administrateurs en
transport motorisé (CCATM). La norme 10 fournit des instructions détaillées que les
opérateurs et les conducteurs doivent suivre pour arrimer différents types de charges aux
véhicules commerciaux. Tout véhicule commercial transportant des marchandises sur les
routes de l'Ontario doit se conformer aux règles d'arrimage des cargaisons énoncées dans
cette norme nationale. La norme a été élaborée pour améliorer la sécurité publique et la
sécurité des conducteurs de véhicules utilitaires transportant des charges. Pour lire la
norme NSC 10 relative à l'arrimage des cargaisons, visitez le site Web du CCATM à
l'adresse www.ccmta.ca. Voir également le règlement de l'Ontario 363/04 "Security of
Loads" dans le code de la route à l'adresse www.e-laws.gov.on.ca.

Sécurité des véhicules, entretien et inspections quotidiennes


Certificat d'inspection annuelle

Les opérateurs sont tenus de faire inspecter chaque année chacun de leurs véhicules et
remorques par un mécanicien agréé pour l'inspection des véhicules à moteur. Le
mécanicien vérifie que le véhicule ou la remorque est conforme à toutes les exigences
d'inspection contenues dans la norme appropriée du Code national de sécurité 11, partie
B. Pour lire la norme NSC 11 relative aux inspections périodiques de l'entretien des
véhicules automobiles commerciaux (PMVI), visitez le site Web du CCATM à l'adresse
suivante : www.ccmta.ca. Cette norme a été adoptée par le biais d'un règlement en vertu
du Code de la route.
Si le véhicule/la remorque est conforme à toutes les exigences, le mécanicien ou une
autre personne autorisée par la station de contrôle remplit un certificat de contrôle annuel
et un registre de contrôle annuel. Ces documents sont accompagnés d'une vignette de
contrôle annuel correspondante, qui indique le type de véhicule, ainsi que le mois et
l'année du contrôle. Le mécanicien ou une autre personne autorisée place l'autocollant sur
le coin inférieur gauche extérieur du pare-brise ou sur le côté gauche de la cabine du
camion, ou sur la surface extérieure du côté avant gauche d'une remorque, d'une semi-
remorque ou d'un chariot de conversion de remorque.

Les conducteurs sont également tenus de s'assurer que le véhicule qu'ils conduisent est
apte à circuler sur la voie publique. Dans le cadre de votre inspection quotidienne,
vérifiez la date de l'autocollant du certificat d'inspection apposé sur le véhicule et/ou la
remorque afin de vous assurer qu'il est toujours valide.

V. Inspection quotidienne - classes A et D

Les conducteurs jouent un rôle important en veillant à ce que les camions et les bus qui
empruntent les routes de l'Ontario soient en bon état de fonctionnement. La méthode la
plus efficace pour les conducteurs de s'assurer que leur véhicule est en bon état de
fonctionnement est de procéder à une inspection quotidienne du véhicule (également
connue sous le nom de contrôle circulaire ou d'inspection avant départ) avant d'entamer le
trajet de la journée.

Il s'agit non seulement d'une bonne pratique de sécurité, mais aussi d'une exigence du
Code de la route. Les conducteurs doivent, en vertu de la loi, inspecter leurs véhicules et
être en mesure de déterminer s'ils sont en état de fonctionner en toute sécurité. Le
conducteur est tenu d'effectuer une inspection du véhicule toutes les 24 heures et de
surveiller l'état du véhicule tout au long du voyage.

Un conducteur n'est pas autorisé à conduire un camion à moins que lui-même ou une
autre personne n'ait effectué, au cours des 24 heures précédentes, une inspection du
véhicule selon l'annexe 1 et rempli un rapport d'inspection.

L'inspection est effectuée conformément à un calendrier d'inspection. La grille fournit


une liste des systèmes et des composants du véhicule que le conducteur doit inspecter,
ainsi qu'une liste de défauts pour guider et aider le conducteur.nents.

Le programme d'inspection divise les défauts en deux catégories : les défauts majeurs et
les défauts mineurs. Lorsqu'un défaut mineur est identifié, le conducteur doit l'inscrire sur
le rapport d'inspection et le signaler à l'exploitant. Les conducteurs ne sont pas autorisés à
conduire un véhicule présentant un défaut majeur.

Les conducteurs doivent être en possession du rapport d'inspection actuel et du


programme d'inspection. Les rapports et les calendriers électroniques sont autorisés.
Le contrôle circulaire ou contrôle journalier présenté dans cet ouvrage est le contrôle
minimum absolu qui doit être effectué dans le cadre de la procédure d'examen du
conducteur. Pour connaître le calendrier complet des inspections, qui répertorie tous les
défauts majeurs et mineurs et que tous les conducteurs de véhicules commerciaux sont
tenus de réaliser quotidiennement, consultez le règlement de l'Ontario 199/07
"Commercial Motor Vehicle Inspections" du code de la route à l'adresse suivante :
www.e-laws.gov.on.ca. Pour de plus amples informations sur la manière d'effectuer une
inspection quotidienne conformément au règlement 199/07, rendez-vous sur le site
www.ontario.ca et tapez les informations suivantes dans le champ de recherche : "Trucks
and Buses, Commercial Vehicle Operators' Safety Manual". Sur la page Camions et bus,
tapez "Module 8" dans le champ de recherche.

Si vous constatez un défaut de sécurité, soit au cours de l'inspection quotidienne, soit au


cours du voyage lui-même, vous devez signaler l'état du défaut à l'opérateur dès que
possible. Les défauts majeurs doivent être réparés avant la remise en service du véhicule.

En cas d'infraction grave, le véhicule est mis hors service. Pour les infractions moins
graves, telles que des feux de gabarit cassés, les conducteurs doivent signaler leur état à
l'opérateur afin que les réparations puissent être effectuées dans les meilleurs délais.

La raison la plus fréquente de la mise hors service d'un véhicule utilitaire est le déréglage
des freins à air. Parmi les autres raisons, citons les chargements mal arrimés, les feux ou
les pneus défectueux et les ressorts cassés. Par conséquent, il est très important que les
conducteurs effectuent également une inspection adéquate des freins à air avant le départ,
tel que décrit dans le manuel officiel du MTO sur les freins à air, avant de commencer le
voyage de la journée. En plus d'être dangereux, les freins à air mal réglés peuvent
entraîner l'immobilisation du véhicule et l'annulation ou la suspension du certificat
CVOR de l'opérateur.

Note : Vous ne pouvez pas régler vos propres freins à air comprimé à moins d'avoir suivi
une formation approuvée sur le réglage des freins à air comprimé ou d'être un mécanicien
certifié.

V. Inspection quotidienne - classes A et D


Le contrôle du cercle

Le diagramme 1-4 montre un contrôle systématique du cercle que vous devez effectuer.
Les détails du contrôle peuvent varier en fonction du type de véhicule, mais il convient
généralement de suivre le principe du cercle complet.

Certains points à surveiller sont indiqués dans l'échantillon.

Dans le cadre de l'examen routier, vous devrez effectuer les opérations suivantes :

 Vérifier le réservoir et le bouchon du réservoir.


 Régler le siège et les rétroviseurs.
 Démarrer le moteur.
 Vérifier le klaxon, les essuie-glaces et toutes les jauges et s'assurer que le
dispositif d'avertissement de basse pression fonctionne.
 Pendant que l'air monte en pression, vérifiez l'équipement d'urgence.
 Lorsque la pression maximale est atteinte, vérifier qu'il n'y a pas de fuites d'air.
 Vérifier tous les systèmes de freinage
 Appliquer les freins en vérifiant que la pression diminue.
 Allumer les feux (feux de croisement), mettre le clignotant gauche.
 Allumez toutes les lumières.
 Vérifier les pattes de roues, les écrous et les pneus.
 Examiner les tuyaux d'air et les lignes électriques de la remorque (classe A
uniquement).
 Vérifier la suspension et le cadre.
 Vérifier le hayon, les portes de la remorque ou les attaches de la bâche.
 Inspecter les roues du chariot de la remorque (classe A uniquement).
 Vérifier la sellette (classe A uniquement).
 Observer le fonctionnement du variateur de lumière, mettre le bon signal.
 Vérifier les feux de signalisation et les feux de route.
 Nettoyer les vitres et les miroirs.
 Vérifier la présence de marchandises dangereuses.
 Vérifier le fonctionnement des portes conducteur et passager.
 Vérifier le chauffage et le dégivrage.
 Vérifier les commandes du conducteur.

Diagramme 1-4
V. Inspection quotidienne - classes A et D
Désaccouplement et accouplement des combinaisons (classe A uniquement)
Découplage
1. Fixer le tracteur et bloquer les roues de la remorque si nécessaire ;
s'assurer que les freins à ressort de la remorque sont appliqués.
2. Vérifier que le sol est suffisamment ferme pour supporter le train
d'atterrissage. Si nécessaire, utilisez des planches ou des coussins.
3. Abaissez le train d'atterrissage de la remorque suffisamment pour qu'il
puisse supporter le poids de la remorque jusqu'à la hauteur appropriée
pour le dételage et fixez la poignée. Veillez à ne pas lever la remorque si
haut qu'aucun poids ne repose sur la sellette, et évitez de dételer la
remorque si bas qu'il serait difficile, voire impossible, de la dételer à
nouveau. Si la remorque est équipée d'une manivelle à deux vitesses,
placez-la en position basse et rangez la manivelle en toute sécurité.
4. Relâcher le verrou secondaire et tirer la poignée de verrouillage de la
sellette jusqu'en position ouverte.
5. Démarrer le tracteur et tirer vers l'avant jusqu'à ce que la plaque supérieure
de la remorque glisse vers la partie inférieure de la sellette, juste au-dessus
du châssis du tracteur. Arrêtez et sécurisez le tracteur dans cette position.
6. Fermez les conduites d'air soit par des robinets à l'arrière de la cabine du
tracteur, soit par la valve de contrôle sur le tableau de bord.
7. Débrancher la conduite d'alimentation ou d'air de secours du raccord
d'alimentation ou d'air de secours de la remorque ; la fixer au faux raccord
à l'arrière de la cabine.
8. Débrancher le cordon d'éclairage de la prise de la remorque et le suspendre
à l'arrière de la cabine.
9. Débrancher la conduite d'air de service du raccord de service de la
remorque ; la fixer au faux raccord à l'arrière de la cabine.
10. Remontez dans le tracteur et avancez lentement jusqu'à ce que les deux
unités soient séparées.

Accouplement

S'assurer que les mâchoires de la sellette sont complètement ouvertes et que la sellette est
inclinée vers l'arrière pour que l'accrochage puisse se faire sans dommage. Effectuer un
contrôle visuel de l'état du pivot d'attelage et de la sellette. Si le tracteur n'est pas équipé
d'une vanne manuelle de remorque ou d'une vanne de contrôle d'urgence, les roues de la
remorque doivent être bloquées.

1. Reculez le tracteur de manière à ce que la fente de la cinquième rouesoit


alignée avec le pivot de la remorque.
2. Arrêtez le tracteur juste au moment où la sellette entre en contact avec la
remorque.
3. Immobilisez le tracteur et vérifiez que la remorque est bien immobilisée
avant l'attelage.
4. Branchez les conduites de frein et le cordon d'éclairage à la remorque
avant l'attelage.
5. Ouvrir les robinets ou actionner la vanne de commande sur le tableau de
bord de la cabine pour charger le système d'air de la remorque.
6. Relâcher la commande manuelle de la remorque et écouter l'air s'échapper
pour déterminer si les freins de la remorque fonctionnent.
7. Assurez-vous que les conduites de frein de la remorque sont correctement
raccordées. Il s'agit des couleurs standard habituellement utilisées dans
l'industrie du transport routier.
ROUGE est l'alimentation ou l'urgence
BLEU est le service
8. Avant de reculer sous la remorque, vérifiez la hauteur de la remorque par
rapport à la sellette. La remorque doit être à une hauteur telle qu'une
résistance modérée soit rencontrée lorsque la sellette entre en contact avec
la plaque de la remorque.
9. Retour lent sous la remorque. Veiller à ce que la sellette soit bien en
contact avec la plaque supérieure de la remorque. Continuez à reculer
jusqu'à ce que vous entendiez les mâchoires se bloquer.

V. Inspection quotidienne - classes A et D


Pour tester le branchement

Placez la transmission en marche arrière, puis relâchez partiellement l'embrayage pour


faire reculer l'unité motrice d'un mouvement court et brusque. C'est ce que l'on appelle
"toucher la goupille".

Appuyez sur l'embrayage et placez la transmission sur la vitesse la plus basse en marche
avant. Si le véhicule est équipé d'une commande manuelle de remorque, tirez-la vers le
bas pour serrer les freins de la remorque afin d'empêcher l'unité de rouler. S'il n'y a pas de
commande manuelle, serrez le frein de stationnement de la remorque.

Essayez de tirer vers l'avant contre la goupille.

V. Inspection quotidienne - classes A et D


Contrôle de l'accouplement (inspection visuelle)
 Quittez la cabine et regardez sous l'avant de la remorque pour vous assurer que sa
plaque supérieure repose bien sur la sellette. Si un espace apparaît, l'accouplement
n'est pas sécurisé.
 S'assurer que le levier de déverrouillage de la sellette est en position verrouillée et
que le verrou secondaire, s'il y en a un, est engagé.
 De l'arrière du tracteur et sous la remorque, vérifier que les mâchoires sont
complètement fermées.

Relever le train d'atterrissage après avoir vérifié l'accrochage et avant de déplacer


l'appareil. Assurez-vous que l'engrenage est complètement relevé. Si vous utilisez un
pédalier à deux vitesses, mettez-le en position basse et rangez la manivelle en toute
sécurité.

VI. Programme de mise en fourrière des véhicules utilitaires


En vertu du règlement 512/97 de l'Ontario, le Registrar of Motor Vehicles peut mettre en
fourrière un véhicule commercial présentant des défauts critiques. Les défauts critiques
sont définis dans le règlement de l'Ontario 512/97 pour les freins (pneumatiques et
hydrauliques), la direction, les roues et les jantes, les pneus, le châssis et la suspension.
La période de mise en fourrière d'un véhicule présentant des défauts critiques dans une
station d'inspection du programme de mise en fourrière des véhicules utilitaires est de 15
jours pour la première infraction. Si le même véhicule présente des défauts critiques dans
un délai de deux ans, la période de mise en fourrière est doublée et passe à 30 jours. En
cas de troisième infraction ou de récidive au cours des deux mêmes années, la durée de la
mise en fourrière est de 60 jours. Les amendes pour conduite d'un véhicule présentant des
défauts critiques peuvent aller jusqu'à 20 000 dollars. La mise en fourrière ne concerne
que les véhicules commerciaux tels que définis au paragraphe 16(1) de la HTA.

VII. Heures de service

Cette section donne un aperçu des règles de base. Tous les détails des exigences en
matière d'heures de service figurent dans le règlement 555/06 du Code de la route de
l'Ontario.

VII. Heures de service


Conducteurs tenus de respecter la réglementation sur les heures de service

Les règles relatives aux heures de service s'appliquent aux conducteurs des types de
véhicules suivants :

 Véhicules à moteur commerciaux dont le poids brut ou le poids brut enregistré est
supérieur à 4 500 kilogrammes
 Autobus, autobus scolaires et autobus à usage scolaire

VII. Heures de service


Exemptions à la réglementation sur les heures de service

Les conducteurs des types de véhicules suivants ne sont pas tenus de respecter les règles
relatives aux heures de service :

 Véhicules automobiles utilitaires, autres que les autobus, dont le poids brut ou le
poids brut enregistré n'excède pas 4 500 kilogrammes
 Véhicules utilitaires loués pour une durée maximale de 30 jours par un particulier
 Les véhicules à moteur commerciaux, exploités en vertu d'une licence de
concessionnaire ou de service, qui ne transportent pas de passagers ou de
marchandises.
 Véhicules utilitaires à deux ou trois essieux transportant des produits agricoles,
forestiers, maritimes ou lacustres primaires
 Grues mobiles
 Les camionnettes utilisées à des fins personnelles dont le poids nominal brut du
fabricant est inférieur ou égal à 6 000 kilogrammes.
 Dépanneuses
 Camping-cars
 Bus municipaux exploités dans le cadre d'un service de transport public
 Autobus utilisés à des fins personnelles sans compensation
 Véhicules utilisés par les agents de police
 Véhicules d'arrêt cardiaque
 Véhicules destinés à fournir des secours en cas d'urgence
 Ambulances, appareils d'incendie, corbillards ou cercueils

VII. Heures de service


Statut de service
Les nouvelles règles définissent quatre catégories de temps de service pour les
conducteurs de véhicules utilitaires :
1. Temps hors service, autre que le temps passé dans la couchette
2. Temps hors service passé dans une couchette
3. Temps de travail consacré à la conduite
4. Temps de service, autre que le temps de conduite

Les activités de service comprennent la conduite, ainsi que toute autre activité pour le
compte de l'opérateur, telle que l'inspection, le nettoyage ou la réparation de votre
véhicule ; le voyage en tant que copilote (à l'exclusion de la couchette) ; le chargement et
le déchargement du véhicule ; l'attente lors des inspections pour que le déchargement ou
le chargement soit terminé, ou en raison d'un événement imprévu, tel qu'un accident.

Ces quatre catégories sont utilisées pour déterminer le temps de repos minimum requis et
le temps de service maximum autorisé pour les conducteurs de véhicules utilitaires.

VII. Heures de service


Exigences en matière d'heures de service

1. Besoins quotidiens*

 Un conducteur doit avoir 10 heures de repos par jour.


 Un conducteur ne peut pas conduire plus de 13 heures par jour.
 Un conducteur ne peut pas conduire après 14 heures de service par jour.

* Certaines exceptions s'appliquent ; voir le règlement de l'Ontario 555/06.

2. Temps de repos obligatoire

 Après une période de repos d'au moins huit heures, un conducteur ne peut pas
conduire plus de 13 heures.
 Après une période de repos d'au moins huit heures, un conducteur ne peut pas
conduire s'il a été en service pendant 14 heures.
 Après une période de repos d'au moins huit heures, un conducteur ne peut pas
conduire après une période de 16 heures.

3. Exigences en matière de cycle

 L'opérateur désigne un cycle à suivre par le conducteur.


 Deux cycles sont disponibles, un cycle de sept jours ou un cycle de 14 jours.
 Au cours d'une période de sept jours consécutifs, un conducteur ne peut pas
conduire après avoir été en service pendant 70 heures.
 Au cours d'une période de 14 jours consécutifs, un conducteur ne peut pas
conduire après avoir été en service pendant 120 heures. Les conducteurs qui
suivent ce cycle ne doivent pas conduire après avoir accumulé 70 heures de
service sans avoir pris 24 heures consécutives de repos.
 Chaque jour, tous les conducteurs doivent avoir bénéficié d'une période de repos
d'au moins 24 heures consécutives au cours des 14 jours précédents.

4. Réinitialisation/commutation du cycle

 Un conducteur ne peut changer de cycle que s'il commence un nouveau cycle.


 Pour commencer un nouveau cycle, un conducteur qui suit un cycle de sept jours
doit prendre 36 heures de repos consécutives.
 Pour entamer un nouveau cycle, le conducteur qui se trouve dans le cycle de 14
jours doit prendre 72 heures de repos consécutives.

5. Exigence d'un journal quotidien

Le registre journalier peut être écrit à la main, généré par ordinateur ou réalisé à l'aide
d'un dispositif d'enregistrement. Le registre journalier doit contenir les informations
suivantes :

 Nom du conducteur
 Date
 Nom des éventuels co-conducteurs du conducteur
 Heure de début de la journée en cours d'enregistrement, si la journée ne
commence pas à minuit
 Cycle que le conducteur suit
 Relevé du compteur kilométrique, au début de la journée
 Plaque d'immatriculation de chaque véhicule utilitaire à moteur à conduire et de
chaque remorque
 Nom de l'opérateur
 Adresse du terminal d'attache du conducteur et de l'établissement principal de
l'exploitant
 Grille graphique telle qu'illustrée dans le formulaire 1 du règlement (non requis
pour l'appareil d'enregistrement)
 Heures de début et de fin de chaque service au cours de la journée
 Lieu où l'état de service du conducteur change
 Temps total passé dans chaque état de service au cours de la journée
 Relevé du compteur kilométrique à la fin de la journée
 Distance totale parcourue par le conducteur
 Signature du conducteur

6. Exemption de la fiche journalière :

Un conducteur n'est pas tenu de tenir une fiche journalière s'il


 conduit le véhicule utilitaire uniquement dans un rayon de 160 kilomètres autour
de l'endroit où il commence la journée
 Retourne à la fin de la journée au même endroit que celui d'où il est parti.
 Ne fonctionne que pour un seul opérateur ce jour-là

Si un conducteur n'est pas tenu de tenir une fiche journalière, l'exploitant tient un registre
pour le jour où il montre :

 Date, nom du conducteur et lieu où le conducteur commence et termine la journée


 Cycle que le conducteur suit
 Heure de début et de fin de chaque état de service
 Nombre total d'heures passées dans chaque état de service

Ces règles contribueront à la sécurité des routes de l'Ontario en permettant aux


conducteurs de véhicules utilitaires de prendre le repos dont ils ont besoin pour conduire
leur véhicule en toute sécurité. Pour plus de détails sur les exigences en matière d'heures
de service, visitez le site Web du MTO à l'adresse www.mto.gov.on.ca, ou consultez le
Code de la route à l'adresse www.e-laws.gov.on.ca.

Chapitre 1 - Résumé

À la fin de ce chapitre, vous devriez savoir :

 Les différentes catégories de permiset les types de véhicules qu'elles permettent


de conduire
 Les conditions à remplir pour obtenir un permis de conduire un camion
 Les exigences relatives à l'immatriculation des conducteurs de véhicules utilitaires
(CVOR) et à la documentation du véhicule
 Les limites de taille et de poids des véhicules à moteur commerciaux
 Les exigences en matière d'inspection des camions, d'entretien des véhicules et de
stations d'inspection
 Les exigences en matière de chargements de véhicules et de sécurité des
chargements
 Les exigences en matière d'inspection ou de contrôle des cercles
 Les exigences en matière d'heures de service pour tous les conducteurs de
véhicules commerciaux
Conduite - classes A et D

Ce chapitre vous indique notamment où placer votre véhicule lorsqu'il s'arrête aux
panneaux et aux feux rouges, ainsi que la manière de s'arrêter aux passages à niveau et
aux passages pour écoliers - et pour les bus scolaires.

Démarrage du moteur

1. Serrez le frein de stationnement, appuyez sur la pédale d'embrayage et


mettez la transmission au point mort.
2. Mettre le moteur sous tension et actionner le démarreur.
3. Si nécessaire, augmentez le régime du moteur à l'aide de la pédale
d'accélérateur jusqu'à ce qu'il fonctionne sans à-coups.
4. Vérifier le manomètre pour s'assurer que la pression d'huile moteur est
suffisante.
5. Sur les véhicules équipés de freins à air comprimé, le manomètre doit
enregistrer une pression suffisante avant de démarrer. L'avertisseur sonore
d'air doit avoir cessé de retentir et/ou le voyant d'avertissement doit être
éteint.

Note : Pour plus d'informations sur les freins à air, voir le manuel officiel du MTO sur
les freins à air.

Mise en mouvement du véhicule

Lorsque vous commencez à vous déplacer, relâchez progressivement l'embrayage et, en


même temps, la commande manuelle ou le frein de stationnement. En même temps, le
moteur doit être accéléré progressivement sur certains véhicules pour éviter de caler.
Vérifiez les freins immédiatement après avoir mis le véhicule en route, dans un rayon
d'au moins 15 mètres (50 ft.).

Transmissions

 Il est de votre responsabilité de vous familiariser avec les schémas et les


procédures de changement de poste de la mission trans. Nous vous
recommandons d'étudier le manuel d'utilisation du fabricant du camion.
 Lorsque vous commencez à vous déplacer, mettez le véhicule sur le rapport
approprié le plus bas.
 Ne chargez pas la ligne d'entraînement en relâchant brusquement la pédale
d'embrayage. Appliquer progressivement la puissance lors du déplacement de
charges lourdes en montée.
 Ne laissez pas l'embrayage patiner excessivement, car cela peut le faire
surchauffer et provoquer une défaillance prématurée.
N'oubliez pas : Un fonctionnement coordonné de l'embrayage et des changements de
vitesse en douceur prolongent la durée de vie de tout véhicule.

Certains véhicules sont équipés d'un frein à embrayage. Lorsqu'ils sont conduits, la
pédale d'embrayage ne doit pas être enfoncée jusqu'au plancher lors des changements de
vitesse, sauf à l'arrêt. Pour repasser la petite vitesse, appuyez sur la pédale jusqu'au
plancher afin d'enclencher facilement et silencieusement la petite vitesse, le véhicule
étant à l'arrêt.

Blocage du différentiel inter-axes

Le blocage de différentiel inter-essieux est utilisé sur les véhicules à essieux arrière
tandem. Le blocage du différentiel est contrôlé par un levier ou une valve de contrôle
push-pull sur le tableau de bord.

Cette fonction ne peut avoir que deux positions - verrouiller ou déverrouiller - comme
indiqué.

Périodiquement, la vanne doit être actionnée pour s'assurer qu'elle se déplace librement ;
normalement, la vanne doit être maintenue en position de déverrouillage.

N'utilisez la position de verrouillage que lorsque vous vous approchez de conditions dans
lesquelles une ou les deux roues d'un essieu risquent de patiner. La soupape bloque le
différentiel et le fait agir comme une "transmission directe", transmettant la puissance de
manière égale aux deux essieux. Évitez d'utiliser inutilement le blocage du différentiel,
car cela entraînerait l'usure des pneus et la sollicitation de l'essieu.

Attention : Vous ne devez pas activer le blocage du différentiel lorsque les roues
tournent.

Note : Les instructions d'utilisation varient d'un fabricant à l'autre. Reportez-vous au


manuel du propriétaire pour plus d'informations.

Inspection des freins

Bien que les conducteurs ne soient pas censés être en mesure de réparer un système de
freinage hors d'usage, ils doivent être suffisamment informés pour pouvoir identifier si
les freins ne fonctionnent pas correctement.

1. Freins hydrauliques (avec assistance) :


o Lorsque le moteur est arrêté, appuyez plusieurs fois sur la pédale de frein
pour éliminer l'assistance.
o Freiner modérément.
o Démarrer le moteur (la pédale doit s'abaisser légèrement et s'arrêter).
o Si la pédale continue à descendre ou ne descend pas (pas d'assistance),
arrêtez le moteur. Le véhicule doit être mis hors service et le système doit
être inspecté par un professionnel.
2. Freins hydrauliques (sans assistance) :

o Freiner modérément et maintenir la pression.


o Si la pédale baisse régulièrement, le véhicule doit être mis hors service et
le système doit être inspecté par un professionnel.

Utilisation des freins

Appliquez une pression constante au début d'un arrêt, puis relâchez-la lorsque le véhicule
ralentit. Juste avant que le véhicule ne s'arrête complètement, relâchez les freins
suffisamment pour éviter une secousse et un rebond, puis appliquez à nouveau les freins
pour maintenir le véhicule à l'arrêt. Pour plus de détails sur l'utilisation des systèmes
hydrauliques et des systèmes de freinage antiblocage (ABS).

Vous ne devez pas freiner en éventail (actionner et relâcher alternativement les freins),
sauf sur une chaussée glissante où ce type de freinage (également appelé freinage au
seuil) permet un meilleur contrôle, réduit le risque de dérapage et permet de s'arrêter plus
rapidement. La mise en éventail réduit la pression d'air et n'est d'aucune utilité sur une
chaussée sèche, et la mise en éventail dans une longue descente peut réduire la pression
d'air en dessous de la pression minimale nécessaire au bon fonctionnement des freins.

Veillez à ne pas utiliser excessivement les freins dans les longues descentes, car des
freins surchauffés sont dangereusement inefficaces. Utiliser le frein moteur comme
principal moyen de contrôle de la vitesse sur les longues pentes. Dans la mesure du
possible, vous devez utiliser le même rapport de vitesse pour descendre une longue pente
que pour la monter. Choisissez votre vitesse avant de descendre une pente afin de
minimiser le risque de manquer un changement de vitesse.

Si le dispositif d'avertissement de basse pression d'air fonctionne à tout moment, arrêtez-


vous immédiatement à l'endroit le plus sûr et corrigez la perte de pression d'air avant de
continuer.

En cas de défaillance des freins sur une route plate, vous devez rétrograder et utiliser le
frein moteur pour ralentir le véhicule. Si une distance d'arrêt plus courte est nécessaire,
utilisez les freins d'urgence du tracteur et de la remorque, s'ils sont adaptésted, pour vous
arrêter. Vous ne devez pas conduire le véhicule tant que les réparations n'ont pas été
effectuées.

Dans un ensemble de véhicules tels qu'un camion-tracteur et une semi-remorque (), les
freins de la remorque sont actionnés en même temps que ceux du camion, à l'aide de la
commande au pied. C'est ce qu'on appelle un freinage équilibré. La pression exercée sur
les freins de la remorque et du camion-tracteur est la même. Les freins de la remorque
peuvent être serrés indéfinimenten utilisant la commande manuelle de la remorque. Le
fait de tirer plus fort sur la commande manuelle peut augmenter la pression exercée sur
les freins de la remorque lors de l'actionnement de la commande au pied.

Soyez prudent lorsque vous freinez un ensemble de véhicules sur une surface mouillée ou
glissante, ou dans un virage. Un freinage excessif dans ces circonstances peut entraîner
un dérapage ou une mise en portefeuille. Si le tracteur se met en portefeuille (si les roues
arrière du tracteur glissent sur le côté), ne freinez que la remorque. Si les roues arrière de
la remorque glissent latéralement, desserrez tous les freins et appuyez progressivement
sur l'accélérateur.

Les freins à ressort sont conçus pour fonctionner lorsque vous garez votre véhicule ou en
cas d'urgence lorsque vos freins de service sont défaillants. Ils s'appliquent
automatiquement lorsque la pression de l'air dans le système tombe en dessous d'un
niveau prédéterminé (normalement 414 kPa ou 60 psi).

Remarque : Si vous prévoyez de conduire un véhicule équipé de freins à air comprimé,


consultez le manuel officiel du MTO sur les freins à air comprimé pour plus
d'informations.

Note : Certaines municipalités peuvent avoir des restrictions sur le freinage moteur.
Veillez à respecter les panneaux de restriction dans chaque municipalité.

Parking

Pour s'assurer qu'un appareil reste en position lorsqu'il est garé, prenez les précautions
suivantes :

1. Serrer les freins de stationnement.


2. Bloquer l'unité en plaçant des cales ou des blocs sur la roue arrière (avant
et arrière de la roue) d'un côté ou des deux côtés de l'unité ou de la
remorque.
3. Le conducteur ne doit en aucun cas utiliser la vanne manuelle de la
remorque ou la vanne de protection du tracteur pour retenir une unité en
stationnement.

Arrêter

Savoir s'arrêter correctement et en toute sécurité est une compétence de conduite


importante. Les conducteurs sûrs et responsables voient les arrêts devant eux, vérifient
leurs rétroviseurs, commencent à freiner tôt et s'arrêtent en douceur. Le freinage est plus
facile lorsque l'on est assis correctement. Utilisez votre pied droit pour les pédales de
frein et d'accélérateur afin d'éviter d'appuyer sur les deux pédales en même temps ou
d'activer inutilement les feux de freinage. Appuyez fermement et régulièrement sur la
pédale de frein.

Diagramme 2-1

Passez à la vitesse inférieure lorsque vous descendez des collines longues et raides. Cela
vous aidera à contrôler votre vitesse et vous n'aurez pas à freiner aussi brusquement.
Rétrogradez avant d'entamer une descente, car vous risquez de ne pas pouvoir le faire une
fois que vous serez dans la descente. A titre indicatif, vous devriez être dans la même
vitesse en descente qu'en montée.

Vous devez vous arrêter complètement pour tous les panneaux d'arrêt et les feux rouges.
S'arrêter à la ligne d'arrêt si elle est marquée sur la chaussée. S'il n'y a pas de ligne d'arrêt,
il faut s'arrêter au passage piéton, qu'il soit marqué ou non. S'il n'y a pas de passage pour
piétons, arrêtez-vous au bord du trottoir. S'il n'y a pas de trottoir, il faut s'arrêter au bord
de l'intersection (schéma 2-2). Attendez que la voie soit libre avant de vous engager dans
l'intersection.

Diagramme 2-2
Arrêt aux passages à niveau

Tous les passages à niveau situés sur les voies publiques de l'Ontario sont signalés par de
grands panneaux rouges et blancs en forme de "X". Soyez attentif à ces signes et
préparez-vous à vous arrêter. Vous pouvez également voir des panneaux d'avertissement
jaunes et des marquages de chaussée en forme de "X" avant les passages à niveau.
Certains passages à niveau sont équipés de feux clignotants et d'autres utilisent des
barrières pour empêcher les conducteurs de traverser les voies à l'approche d'un train.
Certains passages à niveau moins fréquentés sont équipés de panneaux d'arrêt. N'oubliez
pas qu'un train peut mettre jusqu'à deux kilomètres pour s'arrêter en cas de freinage
d'urgence complet. Sur les routes privées, les passages à niveau peuvent ne pas être
signalés, il faut donc faire attention. Lorsque vous arrivez à un passage à niveau,
n'oubliez pas :
 Ralentissez, écoutez et regardez des deux côtés pour vous assurer que la voie est
libre avant de traverser les voies.
 Si un train arrive, arrêtez-vous à au moins cinq mètres du rail ou de la barrière la
plus proche. Ne traversez pas la voie avant d'être sûr que le ou les trains sont
passés.
 Ne jamais faire la course avec un train à un passage à niveau.
 S'il y a des feux de signalisation, attendez qu'ils cessent de clignoter et, si le
passage à niveauest équipé d'une porte ou d'une barrière, attendez qu'elle se lève
avant de traverser les voies.
 Ne jamais contourner, passer sous ou à travers une porte ou une barrière de
chemin de fer lorsqu'elle est abaissée, en cours d'abaissement ou en cours de
relèvement. C'est illégal et dangereux.
 Évitez de vous arrêter au milieu des voies ferrées ; par exemple, lorsque la
circulation est dense, assurez-vous que vous avez suffisamment de place pour
traverser complètement les voies avant de commencer à le faire.
 Évitez de changer de vitesse lorsque vous traversez des voies ferrées. Si vous êtes
bloqué sur un passage à niveau, faites immédiatement sortir tout le monde et
éloignez-vous du véhicule. Mettez-vous en sécurité et contactez les autorités.
 Les bus et autres véhicules publics sont tenus de s'arrêter aux passages à niveau
qui ne sont pas protégés par des barrières, des feux de signalisation ou un panneau
d'arrêt. Les bus scolaires doivent s'arrêter aux passages à niveau, qu'ils soient ou
non protégés par des barrières ou des feux de signalisation. Surveillez ces bus et
soyez prêts à vous arrêter derrière eux. Si vous approchez d'un passage à niveau
muni d'un panneau d'arrêt, vous devez vous arrêter, sauf indication contraire d'un
signaleur.

Diagramme 2-3

S'arrêter aux passages pour écoliers

Lorsqu'un gardien de passage à niveau affiche un panneau d'arrêt rouge et blanc, vous
devez vous arrêter avant d'atteindre le passage à niveau et rester arrêté jusqu'à ce que
toutes les personnes, y compris le gardien de passage à niveau, aient quitté votre moitié
de la chaussée et qu'il soit possible de continuer en toute sécurité. Si vous avez des doutes
sur le moment où vous pouvez avancer en toute sécurité, attendez que tous les enfants et
le gardien aient quitté le passage à niveau. Les conducteurs qui ne respectent pas les
exigences en matière d'arrêt peuvent se voir infliger une amende comprise entre 150 et
500 dollars et recevoir trois points d'inaptitude.
Arrêt des bus scolaires

En Ontario, les autobus scolaires sont de différentes tailles. Ils sont tous de couleur jaune
chrome et portent l'inscription "School Bus".

Vous devez vous arrêter dès que vous vous approchez d'un bus scolaire arrêté dont les
feux rouges supérieurs alternés clignotent, que vous soyez derrière le bus ou que vous
l'approchiez par l'avant. Lorsque vous vous approchez du bus par l'avant, arrêtez-vous à
une distance suffisante pour permettre aux enfants de descendre du bus et de traverser la
route devant vous. Si vous arrivez derrière le bus, arrêtez-vous à au moins 20 mètres. Ne
partez pas tant que le bus n'a pas bougé ou que les feux n'ont pas cessé de clignoter.

Diagramme 2-4

Si vous vous trouvez sur une route dotée d'un terre-plein central, seuls les véhicules
venant de derrière le bus doivent s'arrêter. (Un terre-plein est une barrière physique telle
qu'une bande surélevée, abaissée, en terre ou pavée, construite pour séparer les véhicules
circulant dans des directions différentes. Les véhicules ne peuvent pas traverser un terre-
plein).

Vous devez respecter la loi sur les bus scolaires sur n'importe quelle route, quel que soit
le nombre de voies ou la limite de vitesse. Soyez prêt à vous arrêter pour laisser passer un
bus scolaire à tout moment, et pas seulement pendant les heures de classe.

En plus des feux clignotants rouges alternés supérieurs, les bus scolaires utilisent un bras
de signalisation d'arrêt situé du côté du conducteur du bus. Ce bras, un panneau d'arrêt
standard avec des feux rouges clignotants alternés en haut et en bas, bascule après que les
feux rouges alternés supérieurs ont commencé à clignoter. Rester à l'arrêt jusqu'à ce que
le bras se replie et que tous les voyants cessent de clignoter.

Il est illégal de ne pas s'arrêter devant un bus scolaire arrêté dont les feux rouges
clignotent. Si vous ne vous arrêtez pas, vous risquez une amende de 400 à 2 000 dollars
et six points d'inaptitude pour une première infraction. Si vous êtes condamné une
deuxième fois dans les cinq ans, vous êtes passible d'une amende de 1 000 à 4 000 dollars
et de six points d'inaptitude. Vous pouvez également être condamné à une peine
d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à six mois. En Ontario, les conducteurs de bus
scolaires et les autresnesses peuvent signaler les véhicules qui ont dépassé illégalement
un bus scolaire.
En tant que propriétaire enregistré du véhicule, vous pouvez recevoir les amendes si le
conducteur n'est pas inculpé. Si vous ne payez pas l'amende, vous ne pourrez pas
renouveler votre permis de conduire.

Remarque : Attention aux bus scolaires près des passages à niveau. Tous les bus
scolaires doivent s'arrêter à tous les passages à niveau ; toutefois, les feux rouges alternés
supérieurs ne sont pas utilisés pour ces arrêts.

Diagramme 2-5
S'arrêter aux passages piétons

Les passages pour piétons (communément appelés passages piétons) sont des zones
désignées qui permettent aux piétons de traverser en toute sécurité les routes où il n'y a
pas de feux de circulation. Faites toujours attention aux piétons et aux personnes en
fauteuil roulantà ces passages. Les piétons peuvent appuyer sur un bouton pour faire
clignoter les feux jaunes suspendus afin d'avertir les conducteurs. Les piétons doivent
montrer la route de l'autre côté pour indiquer qu'ils veulent traverser avant de s'engager
sur la chaussée. Les conducteurs, y compris les cyclistes, doivent s'arrêter et permettre
aux piétons de traverser. Une fois que les gens ont dégagé votre côté de la route, vous
pouvez avancer avec prudence. Ne pas dépasser un véhicule à moins de 30 mètres d'un
passage pour piétons. Ne dépassez jamais un véhicule qui s'est arrêté pour permettre aux
piétons de traverser la route.
Diagramme 2-6
Dégagements

Lorsque vous conduisez un véhicule de grande taille, vous devez connaître la hauteur et
la largeur du véhicule, ainsi que les panneaux indiquant la hauteur libre sur les ponts et
les passages souterrains. En Ontario, la hauteur maximale d'un véhicule est de 4,15
mètres. Vous devez également vous rappeler que les réparations de routes, les routes
accidentées, la glace et les inondations peuvent causer des difficultés là où le dégagement
est normalement adéquat.

Vous devez suivre les instructions des panneaux signalant les conditions dangereuses et
respecter les réglementations interdisant aux camions de circuler sur certaines routes, à
certaines heures ou certains jours.

Virages et direction

Le retournement d'un grand véhicule nécessite plus de précautions et de connaissances


que le retournement d'une voiture particulière. Outre le respect des règles générales de
virage énoncées dans le manuel officiel du conducteur du MTO, vous devez tenir compte
d'autres facteurs. Par exemple, lors d'un tour de volant donné, les roues arrière suivent
une trajectoire plus courte que les roues avant. Prévoyez cette possibilité dans tous les
virages afin d'éviter que votre véhicule ne heurte un autre véhicule ou un objet immobile.
Direction (vers l'avant) et sortie de piste

Les roues arrière du véhicule ne pivotent pas et ne suivent donc pas la même trajectoire
que les roues avant. Plus la distance (empattement) entre les roues avant et les roues
arrière du véhicule est grande, plus le "hors piste" est important. La trajectoire hors piste
a un rayon plus court que la trajectoire des roues avant.

Sur autoroute, vous devez orienter l'arc de braquage des roues avant en fonction de
l'acuité du virage et de l'importance du déport de votre véhicule (schémas 2-7 et 2-8).
Dans un virage à droite, les roues avant doivent rester proches de la ligne médiane afin
d'éviter que les roues arrière ne quittent la chaussée. Dans un virage à gauche, les roues
avant doivent rester près du bord droit de la chaussée afin d'éviter que les roues arrière ne
traversent l'autre voie de circulation.

Schéma 2-7

Schéma 2-8

Un véhicule combiné tel qu'une semi-remorque présente un déport des roues arrière du
tracteur et un déport plus important des roues arrière d'une semi-remorque.

L'ensemble composé d'un camion-tracteur et d'une semi-remorque présente des


caractéristiques de braquage différentes. Ces unités ont un rayon de braquage et un
schéma de sortie de route à l'intérieur de chaque unité, mais l'importance de la sortie de
route dépend de la longueur de la combinaison et de l'empattement des unités
(diagramme 2-9).
Diagramme 2-9
Dans la mesure du possible, les virages doivent être effectués à partir des voies
appropriées. Lorsqu'il vous est nécessaire de faire passer votre véhicule par-dessus les
voies de circulation ou les lignes médianes pour négocier des virages serrés, il est de
votre responsabilité de vous assurer que le mouvement peut être effectué en toute
sécurité, sans interférer avec la circulation des autres véhicules.

Virages à droite

Les virages à droite aux intersections avec des véhicules qui ont une grande déviation de
trajectoire exigent que vous dirigiez l'arc de virage en fonction de l'importance de la
déviation de trajectoire, sinon vous risquez de faire rouler les roues arrière de l'unité sur
les bordures et les trottoirs.

N'oubliez pas que vous devrez peut-être vous engager dans l'intersection avant de
commencer à tourner. En règle générale, il est préférable d'utiliser plus d'espace à partir
de la route que vous quittez qu'à partir de la route que vous empruntez. Rapprochez-vous
le plus possible du côté gauche de votre voie et tournez, en utilisant l'espace dont vous
avez besoin pour terminer le virage depuis la route dans laquelle vous entrez. Toutefois,
en fonction du type de véhicule que vous conduisez et de la largeur des voies de
circulation, vous devrez peut-être franchir la ligne médiane ou emprunter la deuxième
voie de circulation de la rue dans laquelle vous vous engagez (voir).

Si vous conduisez un tracteur semi-remorque dans une rue étroite, par exemple, vous
devrez utiliser une partie ou la totalité de la voie de gauche pour faire passer votre
véhicule dans le virage sans que les roues arrière de votre véhicule ne s'écrasent sur le
trottoir. Lorsqu'il est nécessaire de "bloquer" une autre voie de circulation, assurez-vous
que des véhicules plus petits, des motocyclettes ou des cyclistes n'essaient pas de
remonter le long du côté droit de votre véhicule. Le point critique est atteint lorsque le
tracteur se trouve au point le plus aigu du virage par rapport à la remorque, car la vision
dans le rétroviseur droit est limitée.

Virage à gauche
Vous devez être conscient et tenir compte de toute sortie de route lorsque vous tournez à
gauche. Si vous n'utilisez pas votre rétroviseur extérieur gauche pour surveiller la
trajectoire de la remorque, celle-ci risque de heurter un véhicule ou un panneau de
signalisation sur une île.

Diagramme 2-10
Après un virage à gauche, vous devez tourner le véhicule en décrivant un grand arc de
cercle avant de le remettre dans sa position correcte, juste à droite de la ligne médiane ;
ensuite, lorsque vous augmentez votre vitesse, vous pouvez passer, en toute sécurité, sur
la voie de droite.

Diagramme 2-11
Soutien

En raison des risques liés à la marche arrière, il convient de l'éviter dans la mesure du
possible. En planifiant votre itinéraire à l'avance, vous n'aurez peut-être pas besoin de
faire marche arrière. Si nécessaire, faites le tour du pâté de maisons si cela vous permet
d'éviter de reculer dans un virage. S'insérer dans la circulation plutôt que d'y reculer.
Évitez d'entrer dans la trajectoire d'un véhicule en marche arrière et ne vous arrêtez pas
ou ne vous garez pas derrière un véhicule qui pourrait bientôt faire marche arrière.

La marche arrière d'un véhicule simple est similaire à celle d'un véhicule de tourisme,
mais la marche arrière d'un tracteur avec une semi-remorque nécessite de la pratique.

 Sortez et faites le tour du véhicule pour examiner la zone dans laquelle vous
devez reculer. Vérifiez qu'il n'y a pas d'obstacles ou de fils aériens, de
dégagements latéraux, de piétons ou d'objets sur votre trajectoire.
 Dans la mesure du possible, reculez du côté du conducteur et commencez à
reculer le plus près possible du quai. Bien que vous puissiez commencer avec le
véhicule en ligne droite, il peut être moins difficile de positionner votre véhicule
de manière à ce que la remorque soit inclinée dans la direction que vous voulez
qu'elle prenne.
 Utilisez les deux rétroviseurs. Même avec deux rétroviseurs, la vision est limitée.
Il y a toujours un angle mort à l'arrière qu'un miroir ne peut pas refléter.
 Reculez lentement, en décrivant une courbe en S, en tournant d'abord les roues du
tracteur dans la direction opposée à celle dans laquelle vous voulez déplacer
l'arrière de la remorque. Avant d'atteindre la position de mise en portefeuille, le
tracteur doit suivre une trajectoire liée à celle de la remorque (formant la partie
inférieure du "S").
 En se déplaçant lentement, le tracteur doit suivre la remorque jusqu'à ce que le
tracteur et la remorque soient tous deux en ligne droite. Une fois qu'elles sont
toutes deux droites, vous pouvez continuer à vous rapprocher lentement du quai.
Un guide ou un signaleur responsable peut vous aider en surveillant la zone dans
laquelle vous reculez et en gardant un œil sur votre zone aveugle. Cette personne
doit se tenir dans une position lui permettant de vous voir clairement, ainsi que la
zone située à l'arrière de votre véhicule, et de vous avertir si des piétons ou des
véhicules se placent sur votre trajectoire pendant que vous reculez. Cela peut vous
aider à vous approcher facilement du quai.

N'oubliez pas que les dispositifs d'alarme de recul ne déchargent pas le conducteur de sa
responsabilité lorsqu'il fait marche arrière.

Reculer d'une route vers une allée

Les risques liés à la marche arrière sont accrus lorsque l'on recule dans une allée ou une
voie d'accès cachée depuis une route, en particulier la nuit. Il faut l'éviter autant que
possible. En tant que conducteur, il vous incombe de prendre toutes les précautions
nécessaires lorsque vous tentez de reculer dans une entrée de garage depuis la route. Plus
important encore, vous devez être en mesure d'effectuer ce déplacement en toute sécurité,
dans votre propre intérêt et dans celui des autres conducteurs.

Faites preuve de discernement pour déterminer si un guide ou un signaleur, des fusées


éclairantes, des balises ou un véhicule de blocage sont nécessaires. Rendez vous visible
pour les autres automobilistes.

Leur sécurité et leur vie dépendent de votre jugement.

Chapitre 2 - Résumé

À la fin de ce chapitre, vous devriez savoir :

 Où positionner son véhicule lorsqu'il s'arrête aux feux et aux panneaux d'arrêt ?
 L'importance de s'arrêter aux passages à niveau et la façon de positionner son
véhicule pour s'y arrêter
 Comment et quand s'arrêter aux passages piétons et aux bus scolaires ?
 Comment et quand s'arrêter aux passages pour piétons ?
 L'utilisation de la transmission, du blocage de différentiel et du système de
freinage
 L'importance de connaître la hauteur et la largeur de votre véhicule
 Comment diriger en marche avant, en marche arrière et en tournant ?
 La signification de l'expression "hors piste" et l'endroit où positionner son
véhicule sur la route

Conduite sûre et responsable

De nombreux sujets sont abordés dans ce chapitre, notamment l'importance de partager la


route avec les autres, en particulier avec les conducteurs de petits véhicules, les cyclistes
et les piétons. Vous apprendrez également à gérer les situations où votre visibilité est
réduite, lorsque les conditions météorologiques affectent la conduite et ce qu'il faut faire
lorsque votre véhicule dérape.

I. Précautions

Observer scrupuleusement les lois régissant la conduite d'un véhicule à moteur et


s'efforcer de respecter les bonnes pratiques de conduite et les règles de sécurité.

 Reculez un camion avec le plus grand soin et la plus grande prudence. Utilisez
tous les rétroviseurs, tournez-vous et regardez derrière vous et, si possible,
demandez à quelqu'un () de vous indiquer la direction à suivre. Reculez lentement
et prudemment et surveillez en permanence les conditions de circulation autour du
véhicule.
 Les mauvaises conditions météorologiques nécessitent une modification des
procédures de conduite. Faites preuve d'une grande prudence dans de telles
conditions.
 Ajustez votre vitesse en fonction de l'état de la route, des conditions
météorologiques et de la circulation.
 Ne jamais charger un camion au-delà de sa capacité autorisée.
 Évitez les situations qui nécessitent des arrêts rapides.
 Ne permettez jamais à une personne non autorisée d'occuper le siège du
conducteur, de faire fonctionner le chariot ou l'une de ses commandes.

II. Conduite du conducteur

Les chauffeurs routiers d'aujourd'hui sont parmi les citoyens les plus visibles sur les
routes, et les automobilistes ont tendance à critiquer certaines de leurs pratiques de
conduite. Il appartient donc aux conducteurs de camions responsables d'influencer
l'opinion publique. Soyez un conducteur défensif, anticipez ce que les autres conducteurs
pourraient faire et compensez-les.

1. Gêner la circulation : Ralentir dans les côtes est souvent inévitable, mais les
bons conducteurs peuvent réduire le retard des véhicules plus rapides en étant
conscients du trafic qui suit et en restant sur la droite, pour permettre au trafic qui
suit de passer. C'est une bonne pratique de sécurité que d'activer les feux de
détresse lorsqu'on ne peut pas respecter la vitesse de circulation. N'utilisez jamais
vos signaux de virage à gauche pour indiquer aux automobilistes qui vous suivent
qu'ils peuvent vous dépasser en toute sécurité. Cela est contraire à la loi et tend à
troubler les autres conducteurs, qui peuvent penser que vous signalez un virage à
gauche ou un changement de voie.
2. Dépassement inapproprié : Certains chauffeurs de camion allument leurs
clignotants et s'engagent immédiatement dans la circulation lorsque celle-ci est
trop proche et trop dense. Une autre plainte concerne la pratique consistant à
s'arrêter pour dépasser un autre gros véhicule sur une autoroute à plusieurs voies,
alors que la différence de vitesse est si faible que la manœuvre gêne la circulation
surpendant une période de temps déraisonnable. Évitez ces erreurs.
3. Le bluff : Les conducteurs qui utilisent la grande taille de leur véhicule pour
intimider les autres et se frayer un chemin dans la circulation peuvent créer de
graves dangers.
4. Suivre : Lorsqu'un certain nombre de camions s'engagent sur une route après un
arrêt, les conducteurs doivent le faire à des intervalles qui leur permettent de
laisser un espace suffisant. Les véhicules utilitaires doivent maintenir une distance
minimale de 60 mètres (200 pieds) entre eux et les autres véhicules lorsqu'ils
circulent sur une autoroute à une vitesse supérieure à 60 km/h (40 mph), sauf
lorsqu'ils dépassent un autre véhicule à moteur.
5. Limiteur de vitesse: Les exigences s'appliqueront aux véhicules fabriqués en
1995 ou plus récemment, dont le poids total autorisé en charge (PTAC) du
constructeur est égal ou supérieur à 11 794 kilogrammes (26 000 livres). Seuls les
véhicules utilitaires équipés d'un moteur à commande électronique sont soumis à
ces exigences réglementaires.

Le système de limitation de vitesse de ces véhicules utilitaires doit être correctement


réglé à 105 km/h maximum.

Les autobus, les grues mobiles, les camping-cars, les ambulances, les véhicules d'urgence
à arrêt cardiaque et les appareils d'incendie seront exemptés du règlement.

III. Partager la route

 Partager la route avec des véhicules plus petits


 Partager la route avec des motocycles, des motocycles à vitesse limitée ou des
cyclomoteurs
 Partager la route avec les cyclistes
 Partager la route avec les bus municipaux
 Partager la route avec les machines agricoles
 Partager la route avec les piétons
 Céder le passage
 10 façons de contribuer à faire des routes de l'Ontario les plus sûres d'Amérique
du Nord

III. Partager la route


Partager la route avec des véhicules plus petits

Il faut savoir que la plupart des conducteurs de petits véhicules ne comprennent pas ce
que c'est que de conduire un gros véhicule tel qu'un semi-remorque. Nombreux sont ceux
qui ne réalisent pas qu'un tracteur de semi-remorque a besoin d'une distance d'arrêt deux
fois supérieure à celle d'une voiture moyenne et qu'il lui faut beaucoup plus de temps
pour revenir à une vitesse de conduite normale. De nombreux conducteurs se sentent
également nerveux lorsqu'un gros véhicule arrive derrière ou à côté d'eux, ce qui peut les
amener à faire des mouvements brusques ou inattendus.

Voici quelques conseils pour partager la route avec des véhicules plus petits :

1. Suivre : Il est très dangereux de suivre de trop près un autre véhicule. En cas
d'imprévu, vous n'aurez pas assez de place pour vous arrêter en toute sécurité.
Sachez également qu'un grand véhicule qui vous suit de près peut intimider les
conducteurs de petits véhicules.
2. Se faire dépasser : Soyez courtois lorsque des véhicules plus petits et plus
rapides tentent de vous dépasser. Ralentissez suffisamment pour permettre au
véhicule de se placer rapidement et en toute sécurité devant vous.
3. Signalisation : Signalez clairement vos intentions avant de tourner, de ralentir ou
de vous arrêter, afin que les autres conducteurs aient le temps de réagir de
manière appropriée.
4. Tourner : De nombreux conducteurs de véhicules plus petits ne comprennent pas
l'espace dont les grands véhicules ont besoin pour tourner. Les conducteurs de
véhicules plus petits s'engouffrent souvent dans l'espace de braquage d'un grand
véhicule, ne réalisant que trop tard que le grand véhicule a besoin de cet espace
pour terminer son virage. Avant de tourner, vérifiez toujours qu'aucun véhicule ne
s'est avancé dans votre espace de braquage.

III. Partager la route


Partager la route avec des motocycles, des motocycles à vitesse limitée ou des
cyclomoteurs

Les motos, les cycles à vitesse limitéeet les cyclomoteurs sont plus difficiles à voir en
raison de leur taille. Les conducteurs de ces véhicules peuvent faire des mouvements
brusques en raison des irrégularités de la chaussée ou des mauvaises conditions
météorologiques. Parce qu'ils sont moins protégés, ils sont plus susceptibles d'être blessés
lors d'une collision.
Les motos et les cyclomoteurs qui ne peuvent pas suivre le rythme de la circulation
doivent rouler le plus près possible du bord droit de la route, mais n'oubliez pas que ces
véhicules ont le droit d'utiliser toute la voie.

Étant donné que de nombreux clignotants de motos ne s'éteignent pas automatiquement,


soyez prudent lorsque vous tournez à gauche devant une moto qui arrive en sens inverse
et dont le clignotant est allumé. Assurez-vous que le motocycliste est bien en train de
tourner ; il a peut-être simplement oublié d'éteindre son clignotant.

II. Partager la route


Partager la route avec les cyclistes

Les bicyclettes et les cyclomoteurs roulant à une vitesse inférieure à celle des autres
véhicules sont censés rouler à environ un mètre du trottoir ou des voitures en
stationnement, ou aussi près que possible du bord droit de la route lorsqu'il n'y a pas de
trottoir. Toutefois, ils peuvent utiliser n'importe quelle partie de la voie si cela s'avère
nécessaire pour des raisons de sécurité, par exemple pour.. :

 Éviter les obstacles tels que les flaques d'eau, la glace, le sable, les débris, les
ornières, les nids-de-poule et les grilles d'égout.
 Traverser les voies de chemin de fer ou de tramway à un angle de 90°.
 Décourager les dépassements lorsque la voie est trop étroite pour être partagée en
toute sécurité.

Les cyclistes ne sont pas tenus de rouler près du bord droit de la route lorsqu'ils roulent à
une vitesse égale ou supérieure à la vitesse normale de circulation à ce moment et à cet
endroit, ou lorsqu'ils tournent à gauche ou se mettent en position de tourner à gauche.
(Les cyclistes sont autorisés à tourner à gauche à partir d'une voie de virage à gauche,
lorsqu'il y en a une).

Diagramme 3-1

Lorsque vous dépassez un cycliste, la meilleure pratique consiste à laisser au moins un


mètre entre votre véhicule et le cycliste. Dans la mesure du possible, vous devez changer
de voie pour dépasser.

Ne suivez pas de trop près les cyclistes. Ils n'ont pas de feux de freinage pour vous avertir
qu'ils ralentissent ou s'arrêtent. Intersections - Pour éviter les collisions avec les cyclistes
aux intersections, rappelez-vous ce qui suit :
 Lorsque vous tournez à droite, mettez votre clignotant et vérifiez vos rétroviseurs
et l'angle mort à votre droite pour vous assurer que vous ne coupez pas la route à
un cycliste.
 Lorsque vous tournez à gauche, vous devez vous arrêter et attendre que les vélos
venant en sens inverse passent avant de tourner.
 Lorsque vous traversez un carrefour, faites attention aux cyclistes qui attendent de
tourner à gauche.

Ne klaxonnez pas inutilement lorsque vous dépassez un cycliste. Cela peut les effrayer et
leur faire perdre le contrôle. Si vous vous sentez obligé d'utiliser votre klaxon, tapez
rapidement et légèrement dessus alors que vous êtes encore à une certaine distance du
cycliste.

Les pistes cyclables sont réservées aux cyclistes. Ils sont généralement marqués par une
ligne blanche continue. Vous devrez parfois vous engager sur une piste cyclable ou la
traverser pour tourner à droite à un angle ou à une entrée de garage. Soyez très prudent
lors de cette opération. Ne vous engagez sur la voie cyclable qu'après vous être assuré
que vous pouvez le faire en toute sécurité, puis prenez le virage.

Faites attention aux signaux manuels des cyclistes. Un cycliste peut indiquer qu'il tourne
à droite en tendant le bras droit.

Dans la mesure du possible, essayez d'établir un contact visuel avec les cyclistes.

Les box à vélos permettent d'éviter les collisions entre automobilistes et vélos aux
intersections. Il s'agit généralement d'une boîte peinte sur la route avec un symbole de
vélo blanc à l'intérieur. Des bandes cyclables à l'approche et à la sortie de la boîte peuvent
également être peintes. En tant que conducteur, vous devez vous arrêter pour un feu de
circulation derrière le box à vélos. Ne vous arrêtez pas dans la boîte.

Les enfants qui font du vélo dans la rue n'ont pas toujours la formation et les
compétences nécessaires pour faire du vélo en toute sécurité. Ils peuvent ne pas être
conscients de tous les dangers ou des règles de la route. Faites attention aux enfants sur
des bicyclettes surdimensionnées, car ils peuvent ne pas être en mesure de les contrôler.

Lorsque vous êtes garé sur le côté de la chaussée, regardez derrière vous et vérifiez dans
vos rétroviseurs et vos angles morts si un cycliste passe avant d'ouvrir une portière.

Diagramme 3-2
III. Partager la route
Partager la route avec les bus municipaux

De nombreuses routes sont dotées d'aires d'arrêt spécialement aménagées pour les bus
municipaux, appelées aires de bus, où les passagers peuvent monter et descendre. Il existe
trois types de baies de bus :

 Baies dentelées en milieu de bloc


 Indentations immédiatement avant et après les intersections
 Aires d'arrêt d'autobus entre deux aires de stationnement désignées

Lorsqu'un bus se trouvant dans une aire de stationnement commence à faire clignoter ses
signaux de virage à gauche, indiquant qu'il est prêt à quitter l'aire de stationnement, et que
vous approchez sur la voie adjacente à l'aire de stationnement, vous devez permettre au
bus de se réinsérer dans la circulation.

A Baies en retrait au milieu du bloc


B Un retrait avant une intersection
C Un retrait après une intersection
D Arrêts d'autobus entre des voitures légalement garées

Diagramme 3-3
III. Partager la route
Partager la route avec les machines agricoles

Les machines agricoles se déplacent assez lentement par rapport aux autres usagers de la
route. La plupart des tracteurs et des moissonneuses-batteuses ont une vitesse maximum
de 40 km/h, mais ils roulent à moins de 40 km/h lorsqu'ils remorquent des outils ou des
wagons. Les machines agricolessont souvent surdimensionnées, larges ou longues, voire
les deux, ce qui empêche le conducteur de voir les véhicules arrivant par l'arrière. Les
agriculteurs tournent souvent directement dans les champs plutôt que sur les routes ou les
chemins, ou passent d'un chemin à l'autre. N'oubliez pas qu'il est fréquent que les
agriculteurs soient sur les routes après la tombée de la nuit pendant les saisons de
plantation et de récolte. Les machines agricoles circulant sur la route doivent porter à
l'arrière du véhicule un panneau orange et rouge indiquant qu'il s'agit d'un véhicule à
vitesse réduite. Le panneau avertit les autres conducteurs que le véhicule roule à 40 km/h
ou moins. Si vous voyez l'un de ces signes, ralentissez et soyez prudent. Restez à l'écart et
ne passez pas avant qu'il ne soit possible de le faire en toute sécurité.
III. Partager la route
Partager la route avec les piétons

Faites particulièrement attention aux piétons, qu'ils traversent les routes au milieu de la
circulation, qu'ils marchent ou fassent leur jogging le long des routes, ou qu'ils
empruntent les passages pour piétons ou les croisements (généralement connus sous le
nom de passages pour piétons). Les conducteurs doivent être attentifs aux piétons qui,
souvent, ne se contentent pas de traverser aux intersections, mais marchent en dehors des
clous. Notez qu'un ballon qui rebondit sur la chaussée peut être suivi par un enfant ou un
animal. Surveillez les enfants. Conduisez lentement et prudemment dans les zones
scolaires, les quartiers résidentiels et toute autre zone où des enfants peuvent se promener
ou jouer. On ne sait jamais quand un enfant peut s'élancer entre deux voitures garées ou
essayer de traverser une rue sans vérifier la présence de véhicules venant en sens inverse.
Soyez très prudent au crépuscule, lorsque les enfants peuvent encore jouer dehors, mais
qu'ils sont très difficiles à voir. Les panneaux "Community Safety Zone" indiquent les
zones où la communauté a identifié un risque particulier pour les piétons.

Les personnes âgées ou les piétons handicapés doivent faire preuve d'une prudence et
d'une courtoisie accrues de la part des conducteurs, car ils peuvent être lents à traverser la
route. Soyez attentifs aux piétons souffrant d'un handicap visuel ou auditif, à ceux qui se
déplacent en fauteuil roulant ou qui marchent lentement en raison d'autres handicaps
physiques, et accordez-leur l'attention qu'ils méritent. Les piétons aveugles ou souffrant
d'un handicap visuel peuvent utiliser une canne blanche ou un chien guide pour se
déplacer en toute sécurité sur les trottoirs et aux intersections. Des panneaux de mise en
garde sont installés dans certaines zones où la vigilance des conducteurs est
particulièrement nécessaire.

Les personnes utilisant des dispositifs de mobilité (fauteuils roulants motorisés et


scooters médicaux) sont traitées de la même manière que les piétons. En général, ces
personnes se déplacent le long d'un trottoir, mais s'il n'y a pas de trottoir disponible, elles
doivent se déplacer, comme des piétons, sur l'accotement gauche de la routeen faisant
face à la circulation venant en sens inverse.

Certains arrêts de tramway disposent d'un îlot ou d'une zone de sécurité spéciale pour les
passagers qui montent et descendent. Dépassez ces îlots et zones de sécurité à une vitesse
raisonnable. Soyez toujours prêt à faire face aux mouvements soudains ou inattendus des
piétons.

III. Partager la route


Céder le passage

Il y a des moments où vous devez céder la priorité. Cela signifie que vous devez d'abord
laisser partir une autre personne. Voici quelques règles concernant les cas où vous devez
céder le passage :
À une intersection sans panneaux ni feux, vous devez céder le passage à tout véhicule
arrivant par la droite (schéma 3-4).

Diagramme 3-4
À une intersection avec des panneaux d'arrêt à tous les coins, vous devez céder le passage
au premier véhicule qui s'arrête complètement. Si deux véhicules s'arrêtent en même
temps, le véhicule de gauche doit céder le passage au véhicule de droite (schéma 3-5).

Diagramme 3-5
À toute intersection où vous souhaitez tourner à gauche ou à droite, vous devez céder le
passage. Si vous tournez à gauche, vous devez attendre que les véhicules qui approchent
passent ou tournent et que les piétons qui se trouvent sur votre chemin traversent. Si vous
tournez à droite, vous devez attendre que les piétons traversent (schéma 3-6).

Diagramme 3-6
Un panneau de cédez-le-passage signifie que vous devez ralentir ou vous arrêter si
nécessaire et céder le passage aux véhicules qui se trouvent dans l'intersection ou sur la
route qui la croise. Lorsque vous vous engagez sur une route à partir d'un chemin privé
ou d'une allée, vous devez céder le passage aux véhicules qui circulent sur la route et aux
piétons qui se trouvent sur le trottoir (schéma 3-7).

Diagramme 3-7
Vous devez céder le passage aux piétons qui traversent aux passages pour piétons
spécialement signalés (diagramme 3-8).

Diagramme 3-8
N'oubliez pas : La signalisation ne vous donne pas la priorité. Vous devez vous assurer
que la voie est libre.
III. Partager la route
10 façons de contribuer à faire des routes de l'Ontario les plus sûres d'Amérique du Nord
1. Ne buvez pas et ne conduisez pas. Ne conduisez pas si vous prenez des
médicaments qui affectent votre conduite.
2. Portez toujours votre ceinture de sécurité
3. Respectez les limitations de vitesse. Ralentir lorsque les conditions routières et
météorologiques sont mauvaises
4. Ne prenez pas de risques : ne coupez pas la route, ne changez pas brusquement de
voie et ne brûlez pas les feux jaunes.
5. Ne conduisez pas si vous êtes fatigué, contrarié ou malade.
6. En cas de doute, laissez l'autre conducteur passer en premier - cédez-lui la
priorité.
7. Gardez une distance de sécurité entre votre véhicule et celui qui vous précède.
8. Éviter les distractions telles que la musique forte et les téléphones portables.
9. Vérifiez fréquemment vos rétroviseurs ; vérifiez toujours votre angle mort avant
de changer de voie.
10. Vérifier la circulation dans toutes les directions avant de s'engager dans un
carrefour

IV. Conduite de nuit et par mauvais temps

La nuit et dans des conditions météorologiques telles que la pluie, la neige ou le


brouillard, vous ne pouvez pas voir aussi loin devant vous, même avec les phares.
Ralentissez lorsque vous conduisez de nuit, en particulier sur des routes non éclairées, et
lorsque les conditions météorologiques réduisent votre visibilité.

IV. Conduite de nuit et par mauvais temps


Les phares en surrégime

Vous surchargez vos phares lorsque votre distance d'arrêt est plus longue que ce que vous
pouvez voir avec vos phares. C'est dangereux, car vous risquez de ne pas avoir assez de
place pour vous arrêter en toute sécurité. Les panneaux routiers réfléchissants peuvent
également vous induire en erreur, en vous faisant croire que vous voyez plus loin qu'en
réalité. Si vous ne faites pas attention, vous risquez de surcharger vos phares.

IV. Conduite de nuit et par mauvais temps


Éblouissement

L'éblouissement est une lumière éblouissante qui vous empêche de voir et d'être
conscient de ce que font les autres autour de vous.

Le problème peut se poser aussi bien par temps ensoleillé que par temps couvert, en
fonction de l'angle des rayons du soleil et de l'environnement. L'éblouissement peut
également être un problème la nuit lorsque vous êtes face à des phares brillants ou que
vous les voyez se refléter dans vos rétroviseurs.

La nuit, lorsque vous croisez des véhicules circulant en sens inverse et dont les phares
sont allumés, regardez vers le haut, au-delà et légèrement à droite des phares circulant en
sens inverse. En cas d'éblouissement pendant la journée, utilisez votre pare-soleil ou une
paire de lunettes de soleil de bonne qualité (). Lorsque vous entrez dans un tunnel par
temps clair, ralentissez pour permettre à vos yeux de s'adapter à la lumière réduite.
Retirez vos lunettes de soleil et allumez vos phares.

Réduisez l'éblouissement la nuit en respectant le code de la route en matière d'éclairage


des véhicules. Utilisez vos feux de croisement à moins de 150 mètres (500 ft.) d'un
véhicule venant en sens inverse ou lorsque vous suivez un véhicule à moins de 60 mètres
(200 ft.). Sur les routes de campagne, passez en feux de croisement lorsque vous arrivez
dans un virage ou au sommet d'une colline, afin de voir les phares des véhicules venant
en sens inverse et de ne pas éblouir les conducteurs venant en sens inverse. Si vous ne
voyez aucun phare, repassez en feux de route.

IV. Conduite de nuit et par mauvais temps


Brouillard

Le brouillard est une fine couche de nuages reposant sur le sol. Le brouillard peut réduire
la visibilité des conducteurs, ce qui rend les conditions de conduite difficiles.

La meilleure chose à faire est d'éviter de conduire dans le brouillard. Vérifiez les
conditions météorologiques avantet, en cas d'alerte au brouillard, reportez votre sortie
jusqu'à ce qu'il se dissipe. Si ce n'est pas possible ou si vous êtes surpris en train de
conduire dans le brouillard, il y a un certain nombre de conseils de sécurité à suivre. Si la
visibilité diminue rapidement, quittez la route et garez-vous sur une aire de stationnement
sûre en attendant que le brouillard se dissipe.

IV. Conduite de nuit et par mauvais temps


Conseils pour une conduite sûre dans le brouillard
Avant de prendre la route - et pendant votre voyage - vérifiez les prévisions
météorologiques. En cas d'alerte au brouillard, retardez votre voyage jusqu'à ce qu'il se
dissipe. Cela pourrait vous sauver la vie. Si vous êtes surpris en train de conduire dans le
brouillard, suivez ces conseils de sécurité :

DO :
 Ralentissez progressivement et roulez à une vitesse adaptée aux conditions.
 Assurez-vous que le système d'éclairage complet de votre véhicule est allumé.
 Utilisez vos feux de croisement. Les feux de route se reflètent sur les gouttelettes
d'humidité présentes dans le brouillard, ce qui rend la visibilité plus difficile.
 Si votre véhicule est équipé de feux antibrouillard, utilisez-les en plus de vos feux
de croisement.
 Soyez patient. Évitez de dépasser, de changer de voie et de traverser le trafic.
 Utilisez les marquages de la chaussée pour vous guider. Utilisez le bord droit de
la route comme guide, plutôt que la ligne centrale.
 Augmentez votre distance de suivi. Vous aurez besoin d'une distance
supplémentaire pour freiner en toute sécurité.
 Regardez et écoutez les dangers qui peuvent se présenter.
 Réduisez les distractions dans votre véhicule. Par exemple, éteignez votre
téléphone portable. Toute votre attention est requise.
 Soyez attentif à tout panneau d'avertissement à commande électronique.
 Regardez le plus loin possible devant vous.
 Gardez vos vitres et vos miroirs propres. Utilisez votre dégivreur et vos essuie-
glaces pour optimiser votre vision.
 Si le brouillard est trop dense pour continuer, quittez complètement la route et
essayez de positionner votre véhicule sur une aire de stationnement sûre. Allumez
vos clignotants d'urgence, en plus de vos feux de croisement.

NE LE FAITES PAS :

 Ne vous arrêtez pas sur le tronçon de route emprunté. Vous pourriez devenir le
premier maillon d'une collision en chaîne.
 N'accélérez pas brusquement, même si le brouillard semble se dissiper. Vous
pourriez vous retrouver soudainement dans le brouillard.
 N'accélérez pas pour dépasser un véhicule qui roule lentement ou pour vous
éloigner d'un véhicule qui vous suit de trop près.

N'OUBLIEZ PAS :
 Faites attention à votre vitesse. Vous allez peut-être plus vite que vous ne le
pensez. Si c'est le cas, réduisez progressivement la vitesse.
 Laissez une distance de freinage suffisante entre vous et le véhicule qui vous
précède.
 Restez calme et patient. Ne dépassez pas les autres véhicules et n'accélérez pas
brusquement.
 Ne vous arrêtez pas sur la route. Si la visibilité diminue rapidement, quittez la
route pour vous garer en toute sécurité et attendez que le brouillard se dissipe.
 Utilisez vos feux de croisement.

IV. Conduite de nuit et par mauvais temps


Pluie

La pluie rend les chaussées glissantes, surtout lorsque les premières gouttes tombent.
Avec plus de pluie, les pneus ont moins de contact avec la route. S'il y a trop d'eau ou si
vous allez trop vite, vos pneus peuvent rouler sur l'eau, comme des skis nautiques. C'est
ce qu'on appelle l'aquaplanage. Dans ce cas, le contrôle devient très difficile. Assurez-
vous d'avoir de bons pneus avec une bande de roulement profonde et ralentissez lorsque
la route est mouillée.

La pluie réduit également la visibilité. Roulez suffisamment lentement pour pouvoir vous
arrêter à la distance que vous voyez. Assurez-vous que vos essuie-glaces sont en bon état.
Si vos balais d'essuie-glace ne nettoient pas le pare-brise sans laisser de traces,
remplacez-les.

En cas de pluie, essayez de rouler sur des tronçons de route dégagés. Préparez-vous à
l'avance et planifiez vos déplacements. Une direction, un freinage et une accélération en
douceur réduisent les risques de dérapage. Laissez plus d'espace entre vous et le véhicule
qui vous précède au cas où vous devriez vous arrêter. Cela vous permettra également
d'éviter les projections du véhicule qui vous précède et qui peuvent rendre votre vision
encore plus difficile.

Évitez de rouler dans les flaques d'eau. Une flaque d'eau peut cacher un gros nid-de-poule
qui pourrait endommager votre véhicule ou sa suspension, ou aplatir un pneu. Le jet d'eau
peut gêner la vision des automobilistes voisins et provoquer une collision, blesser les
piétons qui se trouvent à proximité ou noyer votre moteur et le faire caler. L'eau peut
également réduire l'efficacité de vos freins.

IV. Conduite de nuit et par mauvais temps


Routes inondées

Évitez de conduire sur des routes inondées - l'eau peut empêcher vos freins de
fonctionner. Si vous devez traverser un tronçon de route inondé, testez vos freins après
coup pour les faire sécher.

Testez vos freins lorsque vous pouvez le faire en toute sécurité en vous arrêtant
rapidement et fermement à 50 km/h. Assurez-vous que le véhicule s'arrête en ligne droite,
sans tirer d'un côté. La pédale de frein doit être ferme et sûre, et non spongieuse, ce qui
est un signe de problème.

Si vous sentez toujours une traction latérale ou une pédale de frein spongieuse même
lorsque les freins sont secs, vous devez immédiatement faire réparer le véhicule.

IV. Conduite de nuit et par mauvais temps


Dérapages

Un dérapage peut se produire lorsqu'un ou plusieurs pneus perdent leur adhérence à la


surface de la route. Les dérapages se produisent le plus souvent sur une surface glissante,
comme une route mouillée, verglacée ou recouverte de neige, de gravier ou d'un autre
matériau meuble. La plupart des dérapages résultent d'une conduite trop rapide par
rapport à l'état de la route. Un freinage brusque et un virage ou une accélération trop
agressifs peuvent faire déraper votre véhicule, voire le rendre incontrôlable.

Pour éviter un dérapage sur une route glissante, il faut rouler à vitesse réduite et actionner
les commandes du véhicule en douceur et sans contrainte. L'augmentation de la force
exercée sur les pneus, par exemple en freinant ou en accélérant tout en braquant, peut les
rapprocher encore plus d'une situation de dérapage. Il est essentiel que la vitesse du
véhicule soit maintenue à un niveau sûr et que les virages soient pris en douceur.

Si votre véhicule commence à déraper, ne paniquez pas. Il est possible de garder le


contrôle de votre véhicule, même en cas de dérapage. Appuyez doucement sur
l'accélérateur ou le frein et, sur une surface très glissante, mettez la boîte de vitesses au
point mort si vous le pouvez. Continuez à vous orienter dans la direction que vous
souhaitez. Attention à ne pas survirer. Une fois que vous avez repris le contrôle, vous
pouvez freiner si nécessaire, mais très doucement et sans à-coups.

Freins antiblocage - Si votre véhicule est équipé de freins antiblocage, exercez-vous au


freinage d'urgence pour comprendre comment votre véhicule réagit. Il est conseillé de
s'entraîner à le faire dans des conditions contrôlées avec un moniteur de conduite qualifié.

Les systèmes de freinage antiblocage (ABS) sont conçus pour détecter la vitesse des
roues d'un véhicule lors du freinage. Une baisse anormale de la vitesse d'une roue, qui
indique un blocage potentiel de la roue, entraîne une réduction de la force de freinage sur
cette roue. C'est ainsi que le système de freinage antiblocage empêche le dérapage des
pneus et la perte de contrôle de la direction qui l'accompagne. Cela améliore la sécurité
du véhicule en cas d'utilisation intensive des freins ou de freinage avec une mauvaise
adhérence.

Bien que l'ABS aide à prévenir le blocage des roues, vous ne devez pas vous attendre à ce
que la distance de freinage de votre véhicule soit réduite.

Les conducteurs qui ne connaissent pas l'ABS peuvent être surpris par les pulsations
qu'ils peuvent ressentir dans la pédale de frein lorsqu'ils freinent fort. Assurez-vous de
savoir à quoi vous attendre afin de ne pas être distrait par les pulsations ou tenté de
relâcher la pédale lors des manœuvres de freinage d'urgence.

Freinage au seuil - Le freinage au seuil doit vous permettre de vous arrêter de manière
raisonnablement rapide et contrôlée dans votre propre voie, même en cas de chaussée
glissante. Cette technique est généralement pratiquée dans un véhicule qui n'est pas
équipé de l'ABS. Freinez aussi fort que possible jusqu'à ce qu'une roue commence à se
bloquer, puis relâchez légèrement la pression sur la pédale pour libérer la roue. Appuyez
sur la pédale de frein en appliquant la plus grande force de freinage possible sans
provoquer de dérapage. Si vous sentez que l'une des roues commence à se bloquer,
relâchez légèrement la pression de freinage et recommencez. Ne freinez pas. Continuez à
freiner de cette manière jusqu'à ce que vous ayez ralenti le véhicule à la vitesse souhaitée.

Les véhicules équipés de l'ABS devraient fournir un freinage contrôlé, sur des surfaces
glissantes, de manière automatique. Appuyez fortement sur la pédale de frein et laissez le
système contrôler le blocage des roues.

IV. Conduite de nuit et par mauvais temps


Neige

La neige peut être durcie, glissante comme de la glace, pleine d'ornières, de traces dures
et de ravins, ou lisse et molle. Regardez devant vous et anticipez ce que vous devez faire
en fonction des conditions d'enneigement. Ralentissez sur les routes enneigées pleines
d'ornières. Évitez de braquer, de freiner ou d'accélérer brusquement, ce qui pourrait
provoquer un dérapage.

IV. Conduite de nuit et par mauvais temps


Voiles blancs

La poudrerie peut créer des voiles blancs où la neige bloque complètement la vue sur la
route. En cas de poudrerie, ne conduisez que si c'est nécessaire et avec une extrême
prudence.

Conduite de nuit et par mauvais temps


Conseils pour une conduite sûre en cas de poudrerie et de voile blanc

Avant de prendre la route - et pendant votre voyage - vérifiez les prévisions


météorologiques et les bulletins routiers. En cas d'alerte météorologique ou de rapports
faisant état d'une mauvaise visibilité et de mauvaises conditions de conduite, reportez
votre voyage jusqu'à ce que les conditions s'améliorent, si possible. Si vous êtes surpris
par de la poudrerie ou un voile blanc, suivez les conseils suivants pour conduire en toute
sécurité :

DO :
 Ralentissez progressivement et roulez à une vitesse adaptée aux conditions.
 Assurez-vous que le système d'éclairage complet de votre véhicule est allumé.
 Utilisez vos feux de croisement. Les feux de route se reflètent sur les particules de
glace dans la neige, ce qui rend la visibilité plus difficile.
 Si votre véhicule est équipé de feux antibrouillard, utilisez-les en plus de vos feux
de croisement.
 Soyez patient. Éviter de dépasser, de changer de voie et de traverser le trafic
 Augmentez votre distance de suivi. Vous aurez besoin de plus d'espace pour
freiner en toute sécurité. Restez vigilant. Regardez le plus loin possible devant
vous. Réduisez les distractions dans votre véhiculecle. Toute votre attention est
requise. Gardez vos vitres et vos miroirs propres. Utilisez le dégivreur et les
essuie-glaces pour optimiser votre vision. Essayez de quitter la route lorsque la
visibilité est presque nulle. Garez-vous si possible sur une aire de stationnement
sûre.

NE LE FAITES PAS :
 Ne vous arrêtez pas sur le tronçon de route emprunté. Vous pourriez devenir le
premier maillon d'une collision en chaîne.
 N'essayez pas de dépasser un véhicule qui roule lentement ou d'accélérer pour
échapper à un véhicule qui vous suit de trop près.

N'OUBLIEZ PAS :
 Faites attention à votre vitesse. Vous allez peut-être plus vite que vous ne le
pensez. Si c'est le cas, réduisez progressivement la vitesse.
 Laissez une distance de freinage suffisante entre vous et le véhicule qui vous
précède. Restez vigilant, restez calme et soyez patient.
 Si la visibilité diminue rapidement, ne vous arrêtez pas sur la route. Cherchez à
quitter la route pour vous garer en toute sécurité et attendez que les conditions
s'améliorent.
 Si vous êtes coincé ou bloqué par mauvais temps, restez dans votre véhicule pour
vous réchauffer et vous mettre en sécurité jusqu'à l'arrivée des secours. Ouvrez
légèrement une fenêtre pour aérer. Faites tourner votre moteur avec parcimonie.
Utilisez vos clignotants d'urgence.
 Préparez-vous et emportez un kit de survie pour la conduite en hiver comprenant
des vêtements chauds, des aliments énergétiques non périssables, une lampe de
poche, une pelle et une couverture.
 Regardez devant vous et surveillez les indices qui indiquent que vous devez
ralentir et anticiper les conditions de la route glissante.

Conduite de nuit et par mauvais temps


Glace

Lorsque les températures descendent en dessous du point de congélation, les routes


mouillées deviennent glacées. Les sections de route situées dans les zones ombragées ou
sur les ponts et les viaducs gèlent en premier. Il est important de regarder devant soi, de
ralentir et d'anticiper le verglas.

Si la route devant vous ressemble à de l'asphalte noir et brillant, méfiez-vous. Elle peut
être recouverte d'une fine couche de glace appelée glace noire. En général, l'asphalte en
hiver doit avoir une couleur gris-blanc. Si vous pensez qu'il y a de la glace noire devant
vous, ralentissez et soyez prudent.

IV. Conduite de nuit et par mauvais temps


Chasse-neige
Les véhicules de déneigement circulant sur la voie publique sont équipés de feux bleus
clignotants visibles à 150 mètres.

Les feux bleus clignotants vous avertissent de la présence de véhicules larges et lents.
Certains chasse-neige ont une aile qui s'étend jusqu'à trois mètres à droite du véhicule.
Sur les autoroutes, plusieurs chasse-neige peuvent être disposés en travers de la routeet
dégager toutes les voies en même temps en faisant passer une crête de neige d'un chasse-
neige à l'autre. N'essayez pas de passer entre les deux. Cette situation est extrêmement
dangereuse car il n'y a pas assez de place pour passer en toute sécurité et la crête de neige
mouillée peut rendre votre véhicule incontrôlable.

V. Gestion de situations particulières

 Somnolence au volant
 Conduite agressive et rage au volant
 Travailleurs sur la route
 Animaux sur la route
 Radios bidirectionnelles et téléphones cellulaires
 Distractions du conducteur
 Réagir à l'approche d'un véhicule d'urgence
 Véhicules d'urgence
 S'approcher d'un véhicule d'urgence arrêté avec des feux rouges ou des feux
rouges ET bleus clignotants

V. Gestion de situations particulières


Somnolence au volant

La somnolence a été identifiée comme un facteur causal dans un nombre croissant de


collisions entraînant des blessures et des décès. Les conducteurs fatigués peuvent avoir
les mêmes facultés que les conducteurs ivres. Ils ont un temps de réaction plus lent et
sont moins alertes.

Des études ont montré que les collisions liées à la somnolence ont tendance à se produire
en fin de nuit ou au début de la matinée (entre 2 et 6 heures du matin) ou en fin d'après-
midi (entre 14 et 16 heures). Les études indiquent également que les travailleurs postés,
les personnes souffrant de troubles du sommeil non diagnostiqués ou non traités et les
conducteurs de véhicules utilitaires courent un plus grand risque de subir de telles
collisions.

Évitez toujours de conduire lorsque vous vous sentez somnolent. La recherche


scientifique confirme que l'on peut s'endormir sans s'en rendre compte. Voici huit signes
importants qui indiquent que votre somnolence est suffisamment grave pour vous mettre
en danger :

 Vous avez du mal à garder les yeux ouverts.


 Votre tête continue de pencher vers l'avant malgré vos efforts pour garder les
yeux sur la route.
 Votre esprit ne cesse de vagabonder et vous n'arrivez pas à vous concentrer.
 Vous bâillez fréquemment.
 Vous ne pouvez pas vous souvenir des détails des derniers kilomètres que vous
avez parcourus.
 Vous ne respectez pas les feux de circulation et les signaux.
 Votre véhicule dérive sur la voie suivante et vous devez le ramener d'un coup sec
dans votre voie.
 Vous avez quitté la route et évité de justesse un accident.

Si vous présentez l'un de ces symptômes, vous risquez de vous endormir. Sortez de la
route et garez votre véhicule dans un endroit sûr. Utilisez les aires de repos ou les relais
routiers bien éclairés sur les routes très fréquentées. Verrouillez vos portes, remontez vos
fenêtres et faites une sieste.

Les stimulants ne remplacent jamais le sommeil. Les boissons contenant de la caféine


peuvent vous aider à vous sentir plus alerte, mais si vous manquez de sommeil, les effets
s'estompent rapidement. Il en va de même pour l'augmentation du volume de la radio ou
du lecteur CD et l'ouverture de la fenêtre. Vous ne pouvez pas tromper votre corps pour
qu'il reste éveillé ; vous avez besoin de dormir. N'oubliez pas que le seul conducteur sûr
est un conducteur reposé et alerte.

V. Gestion de situations particulières


Conduite agressive et rage au volant

Les comportements agressifs au volant, tels que les talonnages, les excès de vitesse, le
non-respect de la priorité et le fait de couper la route à quelqu'un de trop près, peuvent
provoquer la frustration et la colère des autres conducteurs, et conduire à un conflit entre
conducteurs. Un conducteur en colère peut tenter des représailles dangereuses. Évitez de
vous énerver sur la route en suivant ces conseils :

 Sachez reconnaître les signes avant-coureurs du stress et combattez-les en prenant


l'air, en respirant profondément et lentement et en écoutant de la musique
relaxante.
 Décidez consciemment de ne pas emporter vos problèmes avec vous lorsque vous
conduisez.
 Si vous faites un long voyage, faites une pause toutes les quelques heures.
 N'entrez pas en compétition avec un autre conducteur et ne vous vengez pas d'un
comportement que vous jugez inconsidéré.
 Si la conduite d'une autre personne vous agace, n'essayez pas de l'"éduquer".
Laissez la police s'occuper de l'application du code de la route.
 Ne prenez pas les erreurs ou les comportements des autres conducteurs pour
argent comptant.
 Évitez de klaxonner les autres conducteurs, sauf en cas d'absolue nécessité. Un
léger coup de klaxon suffit généralement.
Rappelez-vous que si vous conduisez de manière responsable et courtoise, vous risquez
moins de déclencher une situation de rage au volant.

 Planifiez votre itinéraire à l'avance. La conduite la plus erratique et la plus


inconsidérée se produit lorsqu'un conducteur est perdu.
 Conduire de manière courtoise et attentionnée.
 Céder la priorité lorsqu'il est courtois de le faire.
 Soyez poli et laissez les autres conducteurs vous précéder lorsqu'ils vous font
signe qu'ils veulent le faire.
 Si vous commettez une erreur au volant, indiquez que vous êtes désolé. Des
excuses peuvent réduire considérablement le risque de conflit.
 Ne retournez pas l'agression. Évitez le contact visuel et ne faites pas de gestes en
retour. Tenir à l'écart des conducteurs erratiques.

Si vous vous sentez menacé par un autre conducteur, faites ce qui suit :

 Restez dans votre véhicule et verrouillez les portes.


 Si vous avez un téléphone portable, appelez la police.
 Utilisez votre klaxon et vos signaux pour attirer l'attention.
 Si vous pensez être suivi, ne rentrez pas chez vous. Conduisez jusqu'à un poste de
police ou un lieu public très fréquenté.

V. Gestion de situations particulières


Travailleurs sur la route

Soyez particulièrement prudent lorsque vous traversez des zones de construction et des
zones où des personnes travaillent sur la route ou à proximité.

À l'approche d'une zone de construction, procédez avec prudence et respectez tous les
panneaux d'avertissement, les personnes et/ou les dispositifs qui dirigent la circulation
dans la zone. Souvent, des limitations de vitesse inférieures sont affichées pour accroître
la sécurité des travailleurs et tenir compte des risques routiers accrus, tels que la présence
de véhicules de construction dans la zone, des surfaces inégales ou gravillonnées, des
voies rétrécies, etc. Dans une zone de travaux, conduisez prudemment et adaptez votre
conduite aux conditions. Ne changez pas de voie, soyez prêt à vous arrêter brusquement
et surveillez les travailleurs et les véhicules et équipements de construction sur la route.

D'autres types de travailleurs et de véhicules peuvent également être présents sur la route
et constituer un danger, comme les véhicules d'assistance routière et les véhicules pour
handicapés, les géomètres, les travailleurs chargés de l'entretien des routes ou des
services publics. Ralentissez toujours et dépassez avec prudence pour éviter une collision.
Si vous pouvez le faire en toute sécurité, changez de voie pour augmenter l'espace entre
votre véhicule et le danger.

V. Gestion de situations particulières


Animaux sur la route
Les accidents impliquant des animaux (principalement des élans et des cerfs) sont un
problème croissant. Vous pouvez rencontrer des animaux domestiques, des animaux de
ferme ou des animaux sauvages sur la route, n'importe où en Ontario. Le nombre
d'animaux percutés par des véhicules est passé de 7 388 en 1994 à 13 729 en 2003, soit
une augmentation de 86 % sur une période de 10 ans.

Dans de nombreuses régions de la province, des panneaux signalant le passage d'animaux


avertissent les conducteurs du danger que représentent les grands animaux (tels que les
élans, les cerfs ou le bétail) qui traversent la route. Soyez prudent lorsque vous observez
ces signes, en particulier au crépuscule et à l'aube, lorsque les animaux sauvages sont les
plus actifs.

Pour réduire le risque de heurter un animal :

 Réduire la vitesse dans l'obscurité, la pluie et le brouillard. Ces conditions


peuvent vous empêcher de voir un animal sur ou près de la route.
 Roulez à une vitesse sûre et restez vigilant. L'inattention et la vitesse des
conducteurs sont des facteurs courants dans les accidents entre animaux et
véhicules.
 Balayez la route d'une épaule à l'autre. Si vous voyez un animal sur la route ou à
proximité, ralentissez et dépassez prudemment, car il peut soudainement surgir
devant vous.
 Surveillez les yeux brillants au bord de la route. Si vous voyez des yeux brillants,
ralentissez et soyez prêt à vous arrêter.
 Veillez à ce que votre pare-brise soit propre et à ce que vos phares soient
correctement réglés.
 Utilisez les feux de route chaque fois que c'est possible et sûr, et scrutez les deux
côtés de la route devant vous.

Si vous voyez un animal :

 Ralentissez et klaxonnez.
 Soyez attentif aux autres animaux qui pourraient se trouver avec celui que vous
avez vu.
 N'essayez pas de contourner l'animal. Les mouvements des animaux sont
imprévisibles.
 Si vous souhaitez observer un animal, trouvez d'abord un endroit sûr où vous
pouvez vous arrêter complètement sur la route et vous garer. Ne vous garez pas
sur l'accotement, car d'autres conducteurs pourraient être distraits par l'animal et
heurter votre véhicule.
 Restez dans votre véhicule ; en sortir augmente le risque d'être percuté par un
autre véhicule.
 Si vous heurtez un cerf ou un élan, signalez-le à la police locale ou au ministère
des Ressources naturelles. N'essayez pas de déplacer un animal blessé.

V. Gestion de situations particulières


Radios bidirectionnelles et téléphones portables

Les conducteurs professionnels bénéficient d'une dérogation pour l'utilisation des radios
bidirectionnelles jusqu'au 1er janvier 2018. Les conducteurs peuvent également utiliser
les dispositifs existants en mode mains libres en fixant le microphone dans le véhicule ou
en l'y installant à portée de main, ce qui leur permet d'appuyer sur le bouton du
microphone et de le maintenir enfoncé pour parler et de le relâcher pour écouter, en
répétant l'opération autant de fois que nécessaire pour mener à bien une conversation.

Une dérogation permanente est prévue pour l'utilisation mains libres des radios
bidirectionnelles par les conducteurs professionnels, leur permettant d'appuyer sur le
bouton du microphone et de le maintenir enfoncé pour parler et de le relâcher pour
écouter, en répétant l'opération aussi souvent que nécessaire pour mener une
conversation. Le microphone doit être fixé ou monté sur le véhicule et à portée de main
du conducteur.

V. Gestion de situations particulières


Distractions du conducteur

Les conducteurs qui parlent, envoient des textos, tapent, composent des numéros ou
envoient des courriels en utilisant des téléphones portables ou d'autres appareils de
communication et de divertissement portatifs sont passibles d'une amende pouvant aller
jusqu'à 500 dollars en vertu de la loi ontarienne sur les distractions au volant. Il est
également interdit de regarder des écrans d'affichage sans rapport avec la conduite, tels
que les ordinateurs portables et les lecteurs de DVD portables, pendant que l'on conduit.
Les conducteurs professionnels bénéficient d'une dérogation permanente pour regarder
les écrans d'affichage des terminaux de données mobiles et des dispositifs de suivi
logistique et de répartition.

La police peut également accuser les conducteurs de conduite imprudente ou même de


conduite dangereuse (un délit pénal) s'ils ne prêtent pas toute leur attention à la tâche de
conduite. Si vous êtes reconnu coupable de conduite imprudente, vous recevrez six points
d'inaptitude et vous pourrez être condamné à une amende pouvant aller jusqu'à 2 000 $ et
à une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à six mois. Dans certains cas, votre
permis peut être suspendu pour une période pouvant aller jusqu'à deux ans.

Il existe un certain nombre d'autres distractions possibles pour le conducteur, notamment

 Utilisation d'appareils tels que les systèmes GPS, les chaînes stéréo, les lecteurs
de CD et de DVD, les radios, les téléphones portables, les ordinateurs portables,
les assistants numériques personnels ou les lecteurs MP3.
 Lire des cartes, des instructions ou d'autres documents
 Toilette (peigner les cheveux, se maquiller ou se raser)
 Manger ou boire Prendre des notes Parler avec des passagers
 S'occuper d'enfants ou d'animaux domestiques
 Réglage des commandes de votre véhicule (radio, lecteur CD ou climatisation)
 Distractions visuelles à l'extérieur du véhicule, comme les collisions ou les
activités de la police

Conseils pour réduire les distractions au volant

 Veillez à votre hygiène personnelle et planifiez votre itinéraire avant de partir.


 Identifier et prérégler la climatisation, la radio et le lecteur CD de votre véhicule.
 Prenez l'habitude de vous arrêter et de vous garer pour utiliser votre téléphone
portable ou demandez à un passager de prendre l'appel ou de le laisser sur la
messagerie vocale.
 Rangez votre matériel de lecture si vous êtes tenté de lire.
 Ne vous engagez pas dans des conversations émotionnelles ou complexes. Le
stress peut affecter vos performances au volant.
 Lorsque vous avez faim ou soif, faites une pause.

N'oubliez pas de vous concentrer sur votre conduite à tout moment. Une distraction d'une
fraction de seconde au volant peut entraîner des blessures, voire la mort.

V. Gestion de situations particulières


Véhicules d'urgence

Les véhicules d'urgence (police, pompiers, ambulances et véhicules d'utilité publique)


sont facilement identifiables lorsqu'ils interviennent en cas d'urgence grâce à leurs feux
rouges clignotants (la police peut également utiliser des feux rouges et bleus clignotants),
une sirène ou une cloche, ou des éclats alternés de lumière blanche provenant des feux de
route de leurs phares. Sachez également que les services de police, d'incendie et
d'ambulance utilisent de nombreux types de véhicules, notamment des bicyclettes, des
motoneiges, des véhicules tout-terrain, des motocyclettes, des bus et des camions.

V. Gestion de situations particulières


Réagir à l'approche d'un véhicule d'urgence

Lorsque vous voyez des feux rouges ou des feux rouges et bleus clignotants ou que vous
entendez les cloches ou les sirènes d'un véhicule d'urgence s'approchant de l'une ou
l'autre direction, vous devez immédiatement ralentir, vous déplacer le plus possible sur le
côté droit de la chaussée et vous arrêter.

Restez vigilant. Lorsque vous voyez un véhicule d'urgence s'approcher avec ses feux ou
sa sirène, préparez-vous à lui ouvrir la voie.

 Réagissez rapidement mais calmement. Ne freinez pas brusquement et ne vous


arrêtez pas soudainement. Utilisez vos signaux pour avertir les autres conducteurs
que vous avez l'intention de vous arrêter.
 Vérifiez vos rétroviseurs. Regardez à l'avant et des deux côtés de votre véhicule.
Permettez aux autres véhicules de s'arrêter également. Tirer vers la droite et
s'arrêter progressivement.
 Attendez que le véhicule d'urgence passe et surveillez les autres véhicules
d'urgence qui pourraient répondre au même appel.
 Vérifiez que la voie est libre et signalez-vous avant de vous réinsérer dans la
circulation.
 Sur les autoroutes, ne roulez pas sur l'accotement et ne le bloquez pas. Les
véhicules d'urgence emprunteront le bas-côté de la route si toutes les voies sont
bloquées.

Ne suivez jamais un véhicule d'urgence et n'essayez pas de le dépasser. Il est illégal de


suivre à moins de 150 mètres un véhicule de pompiers ou une ambulance répondant à un
appel dans n'importe quelle voie allant dans la même direction. Le fait de ne pas se garer
et de ne pas s'arrêter à l'approche d'un véhicule d'urgence peut entraîner une
condamnation et une amende.

Remarque : certains pompiers et secouristes volontaires peuvent afficher un feu vert


clignotant lorsqu'ils utilisent leur propre véhicule pour intervenir en cas d'incendie ou
d'urgence médicale. Veuillez leur céder le passage afin de les aider à atteindre l'urgence
rapidement et en toute sécurité.

Prenez les feux et les sirènes au sérieux. Dégagez la voie ! Tirez à droite et arrêtez-vous.
C'est la loi.

Diagramme 3-9
V. Traitement des situations particulières
S'approcher d'un véhicule d'urgence arrêté avec des feux rouges ou des feux rouges ET
bleus clignotants

Lorsque vous voyez un véhicule d'urgence arrêté avec ses feux rouges ou rouges et bleus
clignotants dans une voie ou sur l'accotement dans votre direction, vous devez ralentir et
passer avec prudence. Si la route comporte deux voies ou plus, vous devez vous déporter
sur une autre voie pour laisser une voie libreentre votre véhicule et le véhicule d'urgence,
si vous pouvez le faire en toute sécurité. (Voir diagramme 3-10)
Le non-respect de ces règles peut entraîner une condamnation, des points d'inaptitude sur
votre dossier de conduite, une suspension du permis de conduire () pouvant aller jusqu'à
deux ans et une amende de 400 à 2 000 dollars pour une première infraction et de 1 000 à
4 000 dollars en cas de récidive. Il y a récidive lorsque vous êtes à nouveau condamné
dans les cinq ans. Le tribunal peut vous ordonner de passer jusqu'à six mois en prison ou
de payer une amende, ou les deux.

Diagramme 3-10
VI. Faire face aux situations d'urgence

 Dispositifs et procédures d'alerte en cas d'urgence


 Précautions contre l'incendie
 En cas de collision, de blessure ou de fuite de carburant
 Dans une collision où personne n'est blessé

VI. Faire face aux situations d'urgence


Dispositifs et procédures d'alerte en cas d'urgence

Tout véhicule utilitaire circulant sur une route provinciale d'une demi-heure avant le
coucher du soleil à une demi-heure après le lever du soleil doit être équipé d'un nombre
suffisant des dispositifs de signalisation d'urgence suivants :

 Fusées éclairantes, lampes ou lanternes capables de produire continuellement


deux feux d'avertissement, chacun visible à une distance d'au moins 150 mètres
(500 pieds) pendant au moins huit heures, ou
 Réflecteurs portables

Lorsqu'un véhicule utilitaire ou une remorque est immobilisé, calé, en panne ou en


collision, le conducteur doit prendre rapidement et calmement les mesures nécessaires
pour protéger le véhicule et les autres automobilistes.

Si le véhicule peut être déplacé, éloignez-le le plus possible de la chaussée en toute


sécurité - cela ne devrait pas affecter l'enquête de l'officier de police. Ceci est
particulièrement important sur les routes très fréquentées ou à grande vitesse, où il peut
être dangereux de laisser les véhicules sur les voies de circulation.

1. Allumez les clignotants d'urgence et les signaux d'avertissement de danger


de votre véhicule.
2. Lorsque la visibilité est réduite, les feux de croisement de votre véhicule
doivent être allumés.
3. Dans une zone de limitation de vitesse supérieure à 60 km/h, si vous ne
pouvez pas déplacer votre véhicule utilitaire hors de la chaussée, vous êtes
tenu de placer un type de dispositif de signalisation d'urgence à environ 30
mètres (100 pieds) à l'avant et à l'arrière de votre véhicule lorsque la
visibilité est limitée.
4. Il est recommandé d'utiliser des dispositifs d'alerte d'urgence pour toutes
les situations d'urgence, qu'elles se produisent de jour ou de nuit, sur route
ou hors route, afin de garantir la sécurité de tous.

Note : Les périodes de visibilité réduite sont comprises entre une demi-heure avant le
coucher du soleil et une demi-heure après le lever du soleil, ainsi que toute autre période
de faible luminosité, telle que le brouillard, la neige ou la pluie, qui empêche de voir
clairement les personnes ou les véhicules situés à moins de 150 mètres. Ne garez pas ou
ne laissez pas votre véhicule sur une route, sauf s'il n'est pas possible de le déplacer hors
de la route ou si la vue sur la route est dégagée sur au moins 125 mètres (400 pieds) dans
les deux directions. Lorsque la vue de votre véhicule est bloquée par une colline, un
virage ou un autre obstacle dans un rayon de 150 mètres, un signal d'avertissement
supplémentaire doit être placé pour avertir les autres usagers de la route.

VI. Faire face aux situations d'urgence


Précautions contre l'incendie

Les conducteurs de véhicules utilitaires doivent savoir comment prévenir les incendies et
avoir une connaissance de base des techniques de lutte contre les incendies. Il est
également essentiel de savoir quels types d'extincteurs ou de retardateurs utiliser pour les
différents types d'incendies.

Classe A : les incendies comprennent la combustion de bois, de papier, de textiles, de


pneus, etc.

Classe B : les feux comprennent la graisse, l'huile, l'essence, les solvants, les peintures,
etc.

Classe C : les incendies se produisent dans des équipements électriques sous tension.

Classe D : les incendies comprennent la combustion de métaux tels que le magnésium, le


sodium, le potassium, etc. Seuls des composés spéciaux adaptés au métal combustible
concerné doivent être utilisés pour éteindre les incendies sur ces matériaux.

Utiliser tous les extincteurs conformément aux instructions du fabricant. Les causes les
plus fréquentes d'incendie de camion sont les suivantes :

 Courir avec un pneu mou


 Freins surchauffés, en raison d'une mauvaise utilisation ou d'un mauvais réglage.
Vérifier la température des moyeux à chaque contrôle des pneus
 Fuite du système d'alimentation en carburant, de la pompe, du filtre, des
réservoirs ou des conduites
 Répartition inégale de la charge, entraînant l'inclinaison de la remorque et le
frottement des pneus
 Des habitudes tabagiques imprudentes. Les cigarettes et les cigares allumés
doivent toujours être mis dans des cendriers, jamais jetés par la fenêtre. Ne jamais
fumer pendant le chargement ou le déchargement
 Fusées éclairantes, lampes ou fusées utilisées en cas d'urgence et placées sans
précaution.
 Court-circuit dans le système électrique

Il existe d'autres causes d'incendie, comme les systèmes d'échappement qui fuient ou qui
ont été installés trop près des conduites de carburant ou des pièces de carrosserie en bois.
Une combustion spontanée peut parfois se produire dans une camionnette ou une
remorque. Les conducteurs doivent toujours connaître la nature de leurs cargaisons, afin
de prendre les précautions nécessaires en matière de lutte contre l'incendie.

En cas d'incendie :
1. Arrêter le véhicule dans une position sûre, à l'écart des bâtiments et des
autres véhicules.
2. S'il s'agit d'un appareil combiné, désaccouplez-le si possible.
3. Si l'incendie se produit dans ou près d'une ville, contactez le service des
incendiesment. Dites-leur quel type de matériau
brûle.
4. En fonction du type d'incendie concerné, prendre toutes les mesures
possibles pour l'éteindre.
5. Si l'on pense que l'incendie est dû à un court-circuit, retirer les câbles de la
batterie.
6. Si la cargaison est de nature explosive, arrêter la circulation et avertir les
spectateurs de rester à l'écart.

VI. Faire face aux situations d'urgence


En cas de collision, de blessure ou de fuite de carburant

L'Ambulance Saint-Jean recommande à tous les conducteurs de se munir d'une trousse de


premiers soins bien garnie et de savoir comment l'utiliser. Envisagez de lire un livre sur
les premiers secours ou de vous inscrire à un cours de premiers secours. Il peut faire la
différence entre la vie et la mort en cas de collision.

Tout conducteur impliqué dans une collision doit rester sur les lieux ou y retourner
immédiatement et apporter toute l'aide possible. Si vous n'êtes pas personnellement
impliqué dans une collision, vous devez vous arrêter pour offrir votre aide si la police ou
d'autres secours ne sont pas arrivés.

En cas de collision avec des blessés, de possibles fuites de carburant ou de graves


dommages au véhicule, restez calme et suivez les étapes suivantes :

1. Voir la section "Dispositifs et procédures d'avertissement d'urgence". Soyez


prudent si vous placez des fusées éclairantes dans des endroits où du carburant ou
des substances inflammables ont fui.
2. En réponse à ces collisions, les véhicules ne doivent pas être déplacés, tous les
moteurs doivent être éteints et les conducteurs qui s'approchent doivent être
avertis.
3. Appelez à l'aide ou demandez à quelqu'un d'autre d'appeler. La loi vous oblige à
signaler toute collision à la police lorsqu'il y a des blessures ou des dommages
aux véhicules ou à d'autres biens dépassant 1 000 dollars.
4. Ne laissez personne fumer, allumer une allumette ou lancer des fusées éclairantes
à proximité d'un véhicule en cas de fuite de carburant. Si un véhicule est en feu,
faites sortir les occupants et assurez-vous que tout le monde est à l'écart. S'il n'y a
pas de risque d'incendie ou d'explosion, laissez les personnes blessées là où elles
se trouvent jusqu'à l'arrivée d'une aide médicale qualifiée.
5. Si vous êtes formé aux premiers secours, traitez les blessures par ordre d'urgence,
dans la limite de votre formation. Par exemple, dégager les voies respiratoires de
la personne pour rétablir la respiration, pratiquer la respiration artificielle ou
arrêter les saignements en exerçant une pression avec un chiffon propre.
6. Si vous n'êtes pas formé aux premiers secours, faites preuve de bon sens. Par
exemple, les personnes victimes d'une collision sont souvent en état de choc.
Couvrez la personne avec une veste ou une couverture pour réduire les effets du
choc.
7. Restez auprès des personnes blessées jusqu'à l'arrivée des secours.
8. Les véhicules en panne sur la route peuvent représenter un danger pour vous et les
autres conducteurs. Faites ce que vous pouvez pour que toutes les personnes
impliquées dans une collision soient en sécurité.

VI. Faire face aux situations d'urgence


Dans une collision où personne n'est blessé
Suivez ces étapes dans le cas d'une collision où il n'y a pas de blessés :
1. Voir la section "Dispositifs et procédures d'avertissement d'urgence". Soyez
prudent si vous placez des fusées éclairantes dans des endroits où du carburant ou
des substances inflammables ont fui.
2. Appelez la police (provinciale ou locale, selon le lieu de la collision). La loi vous
oblige à signaler à la police toute collision ayant causé des blessures ou des
dommages aux véhicules ou aux biens supérieurs à 1 000 dollars.
3. Apportez toute l'aide possible à la police ou à toute personne dont le véhicule a
été endommagé. Il s'agit de donner à la police votre nom et votre adresse, le nom
et l'adresse du propriétaire enregistré du véhicule, la plaque d'immatriculation et
le numéro de permis, ainsi que la carte d'assurance responsabilité civile.
4. Obtenez les noms, adresses et numéros de téléphone de tous les témoins.
5. Si les dommages sont inférieurs à 1 000 dollars, vous êtes toujours tenu par la loi
d'échanger des informations avec toute personne dont le véhicule a été
endommagé. Toutefois, il n'est pas nécessaire de signaler la collision à la police.
6. Contactez votre compagnie d'assurance dès que possible si vous avez l'intention
de faire une demande d'indemnisation.

Chapitre 3 - Résumé
À la fin de ce chapitre, vous devriez savoir :

 Les règles de savoir-vivre au volant d'un gros véhicule


 l'importance de partager la route avec les autres usagers, en particulier les petits
véhicules, les cyclistes et les piétons
 Le concept de priorité et les situations courantes dans lesquelles vous devez céder
le passage à d'autres usagers de la route
 Comment identifier et gérer les situations où votre visibilité peut être réduite ?
 Comment les conditions météorologiques telles que la pluie, les routes inondées,
la neige et le verglas peuvent affecter votre véhicule et votre capacité à le
contrôler.
 Que faire si votre véhicule dérape ou si vous rencontrez de fortes chutes de neige,
des voiles blancs ou du verglas ?
 Reconnaître et partager la route avec les véhicules de déneigement
 Reconnaître les signes de somnolence et l'importance de ne pas conduire en état
de somnolence
 Reconnaître les signes d'une conduite agressive, tant chez soi que chez les autres
conducteurs ; comment éviter la rage au volant ; et que faire si l'on se trouve dans
une situation de conduite agressive ou de rage au volant.
 Comment manœuvrer votre véhicule dans les zones de construction
 Que faire si vous rencontrez des animaux sur la route ?
 Les éléments susceptibles de vous distraire au volant et la manière de minimiser
ces distractions
 Que faire lorsque vous rencontrez un véhicule d'urgence ?
 Que faire en cas d'urgence lorsque votre véhicule cale ou tombe en panne ?
 Comment prévenir les incendies et les techniques de base de lutte contre les
incendies
 Les démarches à effectuer si vous êtes impliqué dans une collision avec ou sans
blessés

Panneaux et feux de signalisation

Le code de la route comprend les panneaux et les feux de signalisation, les signaux pour
piétons et les marquages de chaussée qui indiquent aux conducteurs et aux autres usagers
de la route ce qu'ils doivent faire dans certaines situations. Ce chapitre vous montre à
quoi ressemblent un grand nombre de ces panneaux, feux et marquages et explique ce
qu'ils signifient pour les conducteurs.

Dans ce chapitre
 Signes
 Feux de circulation
 Signaux pour piétons
 Marquage de la chaussée
 Résumé
I. Signes

Les panneaux de signalisation vous donnent des informations importantes sur la loi, vous
avertissent des conditions dangereuses et vous aident à trouver votre chemin. Les
panneaux utilisent différents symboles, couleurs et formes pour faciliter l'identification.

Voici quelques-uns des nombreux panneaux que vous verrez sur les routes de l'Ontario :
Un panneau stop a huit côtés, un fond rouge et des lettres blanches. Cela signifie que
vous devez vous arrêter complètement. S'arrêter à la ligne d'arrêt si elle est marquée sur
la chaussée. S'il n'y a pas de ligne d'arrêt, arrêtez-vous au passage piéton. S'il n'y a pas de
passage pour piétons, arrêtez-vous au bord du trottoir. S'il n'y a pas de trottoir, arrêtez-
vous au bord de l'intersection. Attendez que la voie soit libre avant de vous engager dans
l'intersection.

Un panneau de zone scolaire a cinq côtés et un fond jaune/vert fluorescent avec des
symboles noirs. Il vous avertit que vous arrivez dans une zone scolaire. Ralentissez,
conduisez avec une prudence accrue et faites attention aux enfants.

Un panneau de cédez-le-passage est un triangle à fond blanc et à bordure rouge. Cela


signifie que vous devez laisser passer en premier les véhicules qui se trouvent dans
l'intersection ou à proximité. Arrêtez-vous si nécessaire et n'avancez que lorsque la voie
est libre.

Un panneau de passage à niveau a la forme d'un X, avec un fond blanc et un contour


rouge. Il signale que des voies ferrées traversent la route. Soyez attentif à ce signe.
Ralentissez et regardez dans les deux sens pour repérer les trains. Soyez prêt à vous
arrêter.

Il existe quatre autres types de panneaux : les panneaux réglementaires, les panneaux
d'avertissement, les panneaux de conditions temporaires et les panneaux d'information et
de direction.

I. Signes
Panneaux réglementaires
Ces signes donnent une direction à suivre. Ils sont généralement rectangulaires ou carrés,
avec un fond blanc ou noir et des lettres noires, blanches ou colorées. Un panneau avec
un cercle vert signifie que vous pouvez ou devez faire l'activité indiquée à l'intérieur du
cercle. Un cercle rouge barré d'un trait signifie que l'activité représentée n'est pas
autorisée.

Voici quelques signes réglementaires courants :


Cette route est une piste cyclable officielle. Faites attention aux cyclistes et soyez prêts à
partager la route avec eux.

Vous pouvez stationner dans la zone située entre les panneaux pendant les heures
indiquées. (Utilisé par paires ou par groupes.)

Les motoneiges peuvent emprunter cette route.

Ne pas s'engager sur cette route.

Ne vous arrêtez pas dans la zone située entre les panneaux. Cela signifie que vous ne
pouvez pas arrêter votre véhicule dans cette zone, même pour un moment. (Utilisé en
binôme ou en groupe.)

Ne vous tenez pas dans la zone située entre les panneaux. Cela signifie que vous ne
pouvez pas arrêter votre véhicule dans cette zone, sauf pour charger ou décharger des
passagers. (Utilisé par paire ou par groupe).
Ne pas stationner dans la zone située entre les panneaux. Cela signifie que vous ne
pouvez arrêter votre véhicule que pour charger ou décharger des passagers ou des
marchandises. (Utilisé par paire ou par groupe).

Ne pas tourner à gauche à l'intersection.

Ne pas traverser l'intersection.

Ne pas tourner pour aller dans la direction opposée. (demi-tour)

Ne tournez pas à droite lorsque le feu est rouge à l'intersection.

Ne pas tourner à gauche aux heures indiquées.

Cet espace de stationnement est réservé aux véhicules munis d'un permis de
stationnement accessible valide.
Les vélos ne sont pas autorisés sur cette route.

Les piétons ne sont pas autorisés à emprunter cette route.

Rester à droite de l'îlot de circulation.

Changement de limite de vitesse à venir.

Ne pas passer sur cette route.

Le trafic lent sur les routes à plusieurs voies doit rester à droite.

Indique les zones où la communauté a identifié un risque particulier pour les piétons. Les
infractions au code de la route commises dans la zone sont passibles d'amendes plus
élevées.
La limite de vitesse dans cette zone est plus basse pendant les heures d'école. Respectez
la limitation de vitesse indiquée lorsque les feux jaunes clignotent.

Ces panneaux, placés au-dessus de la route ou sur la chaussée avant une intersection,
indiquent aux conducteurs la direction à suivre. Par exemple : le conducteur de la voie 1
doit tourner à gauche ; le conducteur de la voie 2 doit tourner à gauche ou aller tout
droit ; et le conducteur de la voie 3 doit tourner à droite.

La circulation ne peut se faire que dans un seul sens.

Il s'agit d'un passage pour piétons. Soyez prêt à vous arrêter et à céder le passage aux
piétons.

Ce panneau, placé au-dessus de la route ou au sol, indique que la voie est réservée aux
virages à gauche dans les deux sens.

Ce panneau réserve les trottoirs aux véhicules munis d'un permis de stationnement pour
personnes handicapées en cours de validité, qui prennent ou déposent des passagers
handicapés.
Ces panneaux indiquent que les voies sont réservées à certains types de véhicules, soit en
permanence, soit pendant certaines heures. Différents symboles sont utilisés pour les
différents types de véhicules. Il s'agit des bus, des taxis, des véhicules de trois personnes
ou plus et des bicyclettes.

Restez sur la voie de droite, sauf pour dépasser sur les tronçons à deux voies où des voies
de montée ou de dépassement sont prévues.

S'arrêter pour le bus scolaire lorsque les signaux clignotent.

Ce panneau est installé sur les autoroutes à plusieurs voies sans séparateur médian
central. Il informe les conducteurs venant des deux directions qu'ils doivent s'arrêter pour
laisser passer un bus scolaire lorsque ses feux de signalisation clignotent.
Les camions ne sont pas autorisés à emprunter cette voie.

Pas de camions de plus de 6,5 mètres de long sur la voie indiquée.

Les camions de plus de 6,5 mètres de long ne peuvent pas emprunter cette voie.

Les poids lourds sont autorisés sur cette route.

La route bifurque vers la droite.

Les poids lourds ne sont pas autorisés à circuler sur cette route.

Les poids lourds ne sont pas autorisés à circuler sur cette route entre 19 heures et 7
heures.

Aucun véhicule de plus de 10 tonnes ne peut circuler sur cette route.


Les véhicules de plus de cinq tonnes par essieu ne sont pas autorisés à circuler sur cette
route.

Indique les différentes restrictions de poids pour les différents types de poids lourds pour
une structure de pont.

Les camions transportant des matières dangereuses sont autorisés à circuler sur cette
route.

Les camions transportant des matières dangereuses sont autorisés à circuler sur cette
route.

Les camions transportant des matières dangereuses ne sont pas autorisés à emprunter
cette route.

Les véhicules contenant des matières dangereuses ne sont pas autorisés à circuler sur
cette route.

Marque une zone à l'intérieur de laquelle les bus scolaires peuvent charger ou décharger
des passagers sans utiliser les feux rouges alternatifs et le bras d'arrêt.
Les camions doivent entrer dans la station d'inspection lorsque les signaux clignotent.

Tous les camions de plus de cinq tonnes doivent disposer d'un transpondeur 407 valide
pour utiliser l'ETR.

Ce panneau placé à l'arrière des bus de transport en commun rappelle aux automobilistes
la loi qui impose aux véhicules s'approchant d'un bus arrêté à un arrêt de bus de lui céder
le passage, une fois qu'il a signalé son intention de revenir sur la voie.
I. Signes
Panneaux de signalisation pour les véhicules à occupation multiple (VOM)
Seuls les véhicules publics, tels que les autobus, ou les véhicules de tourisme transportant
un nombre minimum de passagers, peuvent emprunter cette voie.

Dans cette zone, les véhicules ne peuvent pas changer de voie pour entrer ou sortir d'une
voie réservée aux véhicules à haut taux d'occupation.

I. Signes
Signes d'alerte
Ces panneaux signalent des conditions dangereuses ou inhabituelles, telles qu'une courbe,
un virage, un creux ou un chemin de traverse. Ils sont généralement en forme de losange
et ont un fond jaune avec des lettres ou des symboles noirs.

Voici quelques signes d'alerte courants :

Il est conseillé aux camions d'utiliser une vitesse inférieure lorsqu'ils empruntent cette
portion de route.

Indique que le dégagement horizontal ne permet pas d'accueillir un autre véhicule lorsque
la structure est utilisée par un camion.

Hauteur libre maximale de 3,9 mètres.

Dégagement vertical maximal de 3,9 mètres sous cet obstacle.

Indique qu'une structure à venir pourrait ne pas laisser de place à un véhicule de grande
taille ; les conducteurs de ces véhicules doivent donc choisir un autre itinéraire.

L'onglet indique que le signe est pertinent lorsque les lumières clignotent.

Il est conseillé aux camions de ralentir dans cette courbe en raison de son faible rayon.

Il est conseillé aux camions de plus de 10 tonnes de ne pas emprunter cette route.
Conseille aux camions de faire preuve de prudence s'ils dépassent les limites de poids
indiquées pour leur type de camion.

Entrée des camions sur le côté droit de la route. Si le panneau indique le camion à
gauche, l'entrée se trouve sur le côté gauche de la route.

Indique l'arrivée prochaine d'un camion et les véhicules doivent être prêts à céder le
passage aux camions qui s'engagent sur la route.

Indique l'arrivée prochaine d'un bus sur la droite et les véhicules doivent être prêts à céder
le passage aux bus qui s'engagent sur la chaussée.

Indique l'entrée prochaine d'un camion de pompiers sur la droite et les véhicules doivent
être prêts à céder le passage aux camions de pompiers qui s'engagent sur la chaussée.

Indique l'entrée prochaine d'un camion de pompiers et les véhicules doivent être prêts à
céder le passage aux camions de pompiers qui s'engagent sur la chaussée.
Arrêt de bus scolaire à venir, procédez avec prudence.

Pont étroit à venir.

Route bifurquant vers l'avant.

Intersection à venir. La flèche indique le sens de circulation qui a la priorité.

Rond-point à venir. Réduire la vitesse. Les flèches dans le sens inverse des aiguilles d'une
montre indiquent le sens de la circulation des véhicules à l'intérieur du rond-point.

Les conducteurs qui empruntent la route secondaire à l'intersection qui précède n'ont pas
une vue claire du trafic.

La chaussée se rétrécit.

Léger virage ou courbe sur la route à suivre.


Placé sous un avertissement de virage, ce panneau indique la vitesse maximale de
sécurité dans le virage.

Courbe ou virage serré sur la route.

Les panneaux Chevron (en forme de flèche) sont placés en groupe pour guider les
conducteurs dans les virages serrés.

La route est sinueuse.

Le pont avant se lève ou se balance pour laisser passer les bateaux.

La surface pavée se termine devant.

Traversée cycliste à venir.


Panneau stop en vue. Ralentir.

Partager la route avec les véhicules venant en sens inverse.

Le panneau de partage de la route est utilisé pour avertir les automobilistes qu'ils doivent
laisser un espace sûr sur la route aux cyclistes et aux autres véhicules. Ce panneau avertit
également les automobilistes et les cyclistes de faire preuve d'une prudence accrue sur le
tronçon de route à venir.

La chaussée est glissante lorsqu'elle est mouillée. Ralentissez et conduisez avec prudence.

Risque près du bord de la route. Les lignes descendantes indiquent le côté où vous
pouvez passer en toute sécurité.

Début de l'autoroute à chaussées séparées : la circulation se fait dans les deux sens sur des
routes séparées. Rester sur la route de droite. Chaque route est à sens unique.
La voie de droite se termine devant. Si vous vous trouvez sur la voie de droite, vous
devez vous insérer en toute sécurité dans le trafic de la voie de gauche.

Feux de circulation à venir. Ralentir.

Une colline escarpée se profile à l'horizon. Il se peut que vous deviez utiliser une vitesse
inférieure.

Deux routes allant dans la même direction sont sur le point de se rejoindre. Les
conducteurs des deux routes sont également responsables de la fluidité et de la sécurité de
la fusion.

Les motoneiges traversent cette route.

Fin de l'autoroute à chaussées séparées : la circulation se fait dans les deux sens sur la
même route. Rester sur la route de droite.
Bosse ou chaussée irrégulière sur la route. Ralentissez et gardez le contrôle de votre
véhicule.

Passage à niveau à venir. Soyez attentifs aux trains. Ce panneau indique également
l'angle sous lequel les voies ferrées traversent la route.

Virage ou courbe de la route dans le sens de la flèche. La bordure en damier met en garde
contre le danger. Ralentissez, soyez prudents.

Des cerfs traversent régulièrement cette route ; soyez attentifs aux animaux.

Indique la vitesse maximale de sécurité sur la rampe.

Faites attention aux piétons et soyez prêts à partager la route avec eux.
Faites attention aux chutes de pierres et préparez-vous à éviter une collision.

Il est possible que de l'eau coule sur la route.

Ce panneau vous avertit que vous arrivez à un arrêt de bus scolaire caché. Ralentissez,
conduisez avec une prudence accrue, faites attention aux enfants et aux bus scolaires dont
les feux rouges clignotent.

Ces panneaux signalent la présence d'un passage pour écoliers. Faites attention aux
enfants et suivez les instructions du brigadier ou du patrouilleur de sécurité de l'école.

I. Signes
Panneaux de conditions temporaires

Ces panneaux signalent des conditions temporaires inhabituelles telles que des zones de
travaux routiers, des déviations, des détours, des fermetures de voies ou la présence de
personnes chargées de contrôler la circulation sur la route. Ils ont généralement la forme
d'un diamant, avec un fond orange et des lettres ou des symboles noirs.

Voici quelques signes courants d'une affection temporaire :


Travaux de construction à un kilomètre.

Travaux routiers à venir.

L'équipe de géomètres travaille sur la route à venir.

Personne chargée du contrôle de la circulation en amont. Conduisez lentement et


surveillez les instructions.

Vous entrez dans une zone de construction. Conduisez avec une prudence accrue et
préparez-vous à une baisse de la limite de vitesse.

Déviation temporaire de l'itinéraire normal de circulation.

Les clignotants des flèches indiquent la direction à suivre.


La chaussée a été fraisée ou rainurée. La capacité de votre véhicule à s'arrêter peut être
affectée. Respectez donc la limitation de vitesse et conduisez avec une prudence accrue.
L'adhérence des motocyclistes peut être réduite sur ces surfaces.

La voie précédente est fermée pour cause de travaux routiers. Respectez la limitation de
vitesse et rejoignez la circulation sur la voie ouverte.

Voie fermée. Ajuster la vitesse pour s'insérer dans la circulation sur la voie indiquée par
la flèche.

Ne dépassez pas le véhicule pilote ou le véhicule d'accompagnement portant ce panneau.

Réduisez votre vitesse et préparez-vous à vous arrêter.

Suivez le marquage de la déviation jusqu'à ce que vous reveniez à l'itinéraire habituel.


Doublement des amendes HTA en cas d'excès de vitesse dans une zone de construction
désignée, en présence d'ouvriers.

I. Signes
Panneaux d'information et de direction

Ces panneaux vous indiquent les distances et les destinations. Ils sont généralement
rectangulaires, avec un fond vert et des lettres blanches. D'autres panneaux de couleurs
différentes vous guident vers les installations, les services et les attractions.

Voici quelques panneaux d'information et de direction courants :

Indique les directions à suivre pour se rendre dans les villes voisines.

Indique les distances en kilomètres jusqu'aux villes sur la route.

Différents panneaux de sortie sont utilisés sur les autoroutes. Dans les zones urbaines, de
nombreuses bretelles de sortie ont plus d'une voie. Les panneaux suspendus et au sol
aident les conducteurs à choisir la bonne voie pour sortir de l'autoroute ou y rester.

Les panneaux de signalisation avancés utilisent des flèches pour indiquer les voies de
sortie de l'autoroute. Des panneaux sont également installés à la sortie.
Parfois, une ou plusieurs voies peuvent déboucher sur l'autoroute. Les flèches
correspondant aux voies de sortie sont indiquées sur le panneau de signalisation avancée
dans un cadre jaune avec le mot "exit" en dessous.

Les échangeurs ou sorties d'autoroute sont numérotés en fonction de la distance qui les
sépare du début de l'autoroute. Par exemple, l'échangeur 204 de l'autoroute 401 se trouve
à 204 kilomètres de Windsor, où commence l'autoroute. Les distances peuvent être
calculées en soustrayant un numéro d'échange à un autre.

Le terme "VIA" est utilisé pour décrire les routes à suivre pour atteindre une destination.

Indique les ronds-points à venir et l'endroit où ils vous conduiront.

Ces panneaux changent en fonction des conditions de circulation pour donner aux
conducteurs des informations actualisées sur les retards et les fermetures de voies à venir.

Montre les installations hors route telles que les hôpitaux, les aéroports, les universités ou
les aires de covoiturage.

Indique la route à suivre pour se rendre à la gare de voyageurs.

Indique l'itinéraire vers l'aéroport.


Indique l'itinéraire vers le service de ferry.

Indique les installations accessibles en fauteuil roulant.

I. Signes
Autres signes

Voici d'autres signes courants :

Panneau de signalisation de chargements exceptionnels

Les véhicules et/ou les charges dépassant les dimensions prescrites par l'article 109 du
Code de la route doivent être signalés par des drapeaux d'avertissement rouge vif ou
orange, d'au moins 40 cm de côté, montés aux extrémités du véhicule ou de la charge.
Le(s) drapeau(x) doit (doivent) être maintenu(s) en bon état et propre(s) afin de ne pas
diminuer son (leur) efficacité.

Outre les drapeaux, les véhicules et/ou les chargements doivent porter à l'avant du
véhicule et à l'arrière du chargement, de manière bien visible, l'un des deux panneaux
suivants : un panneau visible sur une distance d'au moins 150 mètres portant les mots
"OVERSIZE LOAD" en lettres noires d'au moins 200 millimètres de haut sur fond
jaune ; ou un panneau "D", tel qu'illustré. En cas de circulation nocturne, le panneau doit
être constitué d'un matériau rétroréfléchissant de haute intensité. Le panneau ne peut pas
obstruer les feux ou autres dispositifs de sécurité du véhicule ou de la remorque ; il doit
être enlevé ou recouvert lorsqu'il n'est pas utilisé.
Panneau de signalisation pour véhicules lents

Le panneau "véhicule lent" est un triangle orange bordé de rouge. Il avertit les autres
conducteurs que le véhicule qui les précède roulera à 40 km/h ou moins. Lorsqu'ils
circulent sur une route, les tracteurs agricoles, les machines agricoles et les véhicules qui
ne sont pas en mesure de rouler à plus de 40 km/h doivent porter le panneau de
signalisation des véhicules lents. Faites attention à ces véhicules lents et réduisez votre
vitesse si nécessaire.

Véhicule utilitaire long (VUL)


Cette plaque indique un véhicule utilitaire long, qui est une double remorque et peut
mesurer jusqu'à 40 mètres de long. Il est important de pouvoir reconnaître un VUL sur la
route, en se basant sur la signalisation arrière, et d'anticiper à la fois une longueur
importante et une vitesse limitée lorsque l'on se prépare à dépasser un VUL sur la route.

Les panneaux EDR sont utilisés lors de la fermeture imprévue d'une route provinciale,
lorsque l'OPP dévie toute la circulation de la route. Les balises EDR sont situées le long
des itinéraires alternatifs et indiquent aux automobilistes comment contourner la
fermeture et revenir sur l'autoroute.

I. Signes
Panneaux d'intervention d'urgence

Certains panneaux d'information comportent un système de numérotation au bas du


panneau afin d'aider les véhicules d'urgence et les conducteurs à déterminer l'itinéraire
approprié.
I. Signes
Panneaux bilingues
Faites attention à ces panneaux lorsque vous conduisez dans des zones désignées
bilingues. Lisez les messages dans la langue que vous comprenez le mieux. Les messages
bilingues peuvent être regroupés sur le même panneau ou séparés, un panneau anglais
étant immédiatement suivi d'un panneau français.

II. Feux de circulation

Les feux de circulation indiquent aux conducteurs et aux piétons ce qu'ils doivent faire
aux intersections et le long des routes. Ils indiquent aux usagers de la route quand
s'arrêter et aller, quand et comment tourner et quand conduire avec plus de prudence.

II. Feux de circulation


Feu vert
Un feu vert signifie que vous pouvez tourner à gauche, aller tout droit ou tourner à droite
après avoir cédé le passage aux véhicules et aux piétons qui se trouvent déjà dans le
carrefour. Lorsque vous tournez à gauche ou à droite, vous devez céder le passage aux
piétons qui traversent l'intersection.

I. Feux de circulation
Feu jaune
Un feu jaune - ou ambre - signifie que le feu rouge est sur le point d'apparaître. Vous
devez vous arrêter si vous pouvez le faire en toute sécurité ; sinon, allez-y avec prudence.

II. Feux de circulation


Feu rouge
Un feu rouge signifie que vous devez vous arrêter. Arrêtez complètement votre véhicule à
la ligne d'arrêt si elle est marquée sur la chaussée. S'il n'y a pas de ligne d'arrêt, il faut
s'arrêter au passage piéton, qu'il soit marqué ou non. S'il n'y a pas de passage pour
piétons, arrêtez-vous au bord du trottoir. S'il n'y a pas de trottoir, arrêtez-vous au bord de
l'intersection.

Attendez que le feu passe au vert et que l'intersection soit dégagée avant de vous y
engager.

À moins qu'un panneau ne vous l'interdise, vous ne pouvez tourner à droite au feu rouge
qu'après vous être arrêté complètement et avoir attendu que la voie soit libre. Vous
pouvez également tourner à gauche au feu rouge si vous passez d'une route à sens unique
à une route à sens unique, mais vous devez d'abord vous arrêter complètement et attendre
que la voie soit libre.

II. Feux de circulation


Feux et flèches pour aider les véhicules à tourner
Les feux verts clignotants et les flèches vertes dirigent les conducteurs qui tournent.

II. Feux de circulation


Avancer le feu vert ou la flèche
Lorsque vous êtes face à un feu vert clignotant ou à une flèche verte orientée vers la
gauche et à un feu vert, vous pouvez tourner à gauche, aller tout droit ou tourner à droite
à partir de la voie appropriée. C'est ce qu'on appelle un feu vert avancé, car les véhicules
venant en sens inverse sont toujours confrontés à un feu rouge.

Les piétons ne doivent pas traverser lorsque le feu vert clignote, sauf si un signal piéton
leur indique de le faire.

II. Feux de circulation


Tournage simultané à gauche
Lorsqu'une flèche verte de virage à gauche est affichée avec un feu rouge, vous pouvez
tourner à gauche à partir de la voie de virage à gauche. Les véhicules tournant à gauche
dans la direction opposée peuvent également tourner à gauche parce qu'ils sont également
confrontés à une flèche verte de virage à gauche.

Après la flèche verte de virage à gauche, une flèche jaune peut apparaître. Cela signifie
que le feu vert est sur le point d'apparaître pour la circulation dans un sens ou dans les
deux sens. Ne commencez pas à tourner à gauche. Arrêtez-vous si vous pouvez le faire en
toute sécurité ; sinon, prenez votre virage avec prudence.

Vous pouvez toujours tourner à gauche lorsque le feu est vert, mais uniquement lorsque
la voie est libre de circulation et de piétons. Si le feu passe au rouge lorsque vous êtes
dans l'intersection, terminez votre virage lorsque vous pouvez le faire en toute sécurité.

Les piétons ne doivent pas traverser lorsque la flèche de virage à gauche est verte, à
moins qu'un signal piéton ne leur indique de le faire.
II. Feux de circulation
Signaux de priorité pour le transit
La circulation et les piétons doivent céder le passage aux véhicules de transport en
commun à un signal de priorité. Le signal rond se trouve au-dessus d'un signal de
circulation normal et affiche une barre verticale blanche sur un fond sombre. Cela permet
aux véhicules de transport en commun de passer, de tourner à droite ou à gauche, tandis
que tous les véhicules en conflit sont confrontés à un feu rouge.
II. Feux de circulation
Virage à gauche entièrement protégé
Certains carrefours disposent de feux de signalisation distincts pour les véhicules
tournant à gauche et pour ceux qui traversent le carrefour ou tournent à droite.
Lorsqu'une flèche verte de virage à gauche apparaît pour le trafic dans la voie de virage à
gauche, le trafic allant tout droit ou tournant à droite voit généralement un feu rouge.
Vous pouvez tourner à gauche à partir de la voie de virage à gauche lorsque vous êtes
face à une flèche verte. Les véhicules venant de la direction opposée peuvent également
tourner à gauche.

Après la flèche verte de virage à gauche, un feu jaune apparaît pour les véhicules tournant
à gauche uniquement.

Après le feu jaune, un feu rouge apparaît pour les véhicules tournant à gauche
uniquement. Les véhicules qui vont tout droit ou qui tournent à droite sont confrontés à
un feu vert ou à des flèches vertes orientées vers l'avant et vers la droite.

Dans ces intersections, vous ne pouvez pas commencer à tourner à gauche après
l'apparition du feu vert pour les véhicules qui vont tout droit ou qui tournent à droite. Si
le feu passe au jaune alors que vous êtes dans l'intersection, terminez votre virage avec
prudence.
II. Feux de circulation
Feu rouge clignotant
Vous devez vous arrêter complètement au feu rouge clignotant. Ne franchissez
l'intersection que lorsque vous pouvez le faire en toute sécurité.
II. Feux de circulation
Feu jaune clignotant
Un feu jaune clignotant signifie qu'il faut conduire avec prudence à l'approche et au
passage du carrefour.

II. Feux de circulation


Feux de signalisation vierges
En cas de coupure de courant, les feux de circulation aux intersections ne fonctionnent
pas. Cédez le passage aux véhicules qui se trouvent dans l'intersection et aux véhicules
qui s'engagent dans l'intersection par votre droite. Soyez prudent et utilisez le carrefour
de la même manière qu'un carrefour avec des panneaux d'arrêt complet.

II. Feux de circulation


Balises de circulation

Un feu de signalisation est un feu clignotant unique suspendu au-dessus d'une


intersection ou placé au-dessus de panneaux ou d'obstacles sur la route.

Gyrophare rouge clignotant

Un feu rouge clignotant au-dessus d'une intersection ou d'un panneau d'arrêt signifie que
vous devez vous arrêter complètement. Ne traversez l'intersection que lorsque vous
pouvez le faire en toute sécurité.
Gyrophare jaune clignotant

Un feu jaune clignotant placé au-dessus d'une intersection, d'un panneau d'avertissement
ou d'un obstacle sur la route, vous avertit de rouler avec prudence.

III. Signaux pour piétons

Les signaux pour piétons aident les piétons à traverser aux intersections dotées de feux de
circulation. Le signal de marche pour les piétons est un symbole de marche blanc. Une
main orange clignotante ou fixe signifie que les piétons ne doivent pas commencer à
traverser.

Un piéton faisant face à un signal de marche peut traverser la route dans la direction
du signal. Lorsqu'ils traversent, les piétons ont la priorité sur tous les véhicules.

Un piéton qui se trouve face à un symbole clignotant ou fixe ne doit pas


commencer à traverser la route. Les piétons qui ont déjà commencé à traverser lorsque le
signal manuel apparaît doivent se rendre le plus rapidement possible dans une zone sûre.
Lorsqu'ils traversent, les piétons ont toujours la priorité sur les véhicules.

Aux intersections avec feux de circulation où il n'y a pas de signaux pour piétons
, les piétons qui font face à un feu vert peuvent traverser. Les piétons ne peuvent pas
traverser un feu vert clignotant ou une flèche verte de virage à gauche.

Diagramme 4-3-1

Signaux pour piétons aux intersections

Lorsqu'il y a des boutons-poussoirs pour piétons, un piéton doit utiliser le bouton pour
déclencher le signal de marche. Les feux pour piétons donnent aux gens plus de temps
pour traverser que les feux de circulation ordinaires. Sur une route principale très
fréquentée, un signal piéton d'intersection aide les gens à traverser la route en toute
sécurité en indiquant au trafic de s'arrêter. Le signal piéton d'intersection comporte un ou
plusieurs passages pour piétons, des signaux de marche et d'interdiction de marcher pour
les piétons, des boutons-poussoirs pour les piétons et des feux de signalisation sur la
route principale uniquement. Des panneaux d'arrêt contrôlent la circulation sur le
carrefour le plus petit et le moins fréquenté.

Vous devez observer et respecter les règles de circulation et utiliser les compétences de
conduite sûre
pour traverser ces intersections.

IV. Marquage de la chaussée

Le marquage des chaussées s'ajoute aux panneaux de signalisation et aux feux de


circulation pour vous donner des informations importantes sur le sens de la circulation et
sur les endroits où vous pouvez ou ne pouvez pas circuler. Les marquages au sol divisent
les voies de circulation, indiquent les voies de virage, marquent les passages pour piétons,
signalent les obstacles et indiquent quand il n'est pas sûr de passer.
Les lignes jaunes séparent les véhicules circulant en sens inverse. Des lignes blanches
séparent les véhicules circulant dans la même direction.

Diagramme 4-1
Une ligne continue à gauche de votre voie signifie qu'il est dangereux de dépasser. ("A"
ne doit pas dépasser.)

Diagramme 4-2

Une ligne discontinue à gauche de votre voie signifie que vous pouvez dépasser si la voie
est libre. ("A" peut dépasser s'il y a suffisamment de lignes discontinues devant lui pour
effectuer le dépassement en toute sécurité).

Diagramme 4-3

Les lignes brisées qui sont plus larges et plus rapprochées que les lignes brisées régulières
sont appelées lignes de continuité. Lorsque vous voyez des lignes de continuité sur votre
gauche, cela signifie généralement que la voie dans laquelle vous vous trouvez est en
train de se terminer ou de sortir et que vous devez changer de voie si vous voulez
continuer dans votre direction actuelle. Les lignes de continuité sur votre droite signifient
que votre voie ne sera pas affectée.
Diagramme 4-4

Une ligne d'arrêt est une simple ligne blanche peinte en travers de la route à une
intersection. Il indique où vous devez vous arrêter. S'il n'y a pas de ligne d'arrêt marquée
sur la route, arrêtez-vous au passage pour piétons, qu'il soit marqué ou non. S'il n'y a pas
de passage pour piétons, arrêtez-vous au bord du trottoir. S'il n'y a pas de trottoir, arrêtez-
vous au bord de l'intersection (schéma 4-5).

Diagramme 4-5

Un passage pour piétons est marqué par deux lignes blanches parallèles peintes en travers
de la route. Cependant, les passages pour piétons aux intersections ne sont pas toujours
marqués. S'il n'y a pas de ligne d'arrêt, arrêtez-vous au passage piéton. S'il n'y a pas de
passage pour piétons, arrêtez-vous au bord du trottoir. S'il n'y a pas de trottoir, arrêtez-
vous au bord de l'intersection.

Diagramme 4-6

Une flèche blanche peinte sur une voie signifie que vous ne pouvez circuler que dans la
direction de la flèche.
Diagramme 4-7

Un passage pour piétons est signalé par deux lignes blanches doubles parallèles en travers
de la route, avec un X dans chaque voie qui s'en approche, et des feux jaunes suspendus.
Arrêtez-vous avant la ligne et cédez le passage aux piétons.

Diagramme 4-8

Deux lignes continues peintes sur la chaussée éloignent le trafic des objets fixes tels que
les piliers de pont ou les îlots en béton. Des marques jaunes et noires sont également
peintes sur les objets eux-mêmes en guise d'avertissement.

Diagramme 4-9
Chapitre 4 - Résumé

À la fin de ce chapitre, vous devriez savoir :

Signes
 Différence entre les panneaux de réglementation, d'avertissement, de condition
temporaire et d'information/direction
 Comment lire les symboles et les messages de certains signes courants dans
chaque catégorie ?
Feux de circulation

 Les différentes couleurs et symboles qui apparaissent sur les feux de signalisation
et leur signification
 Comment prendre les virages à l'aide des feux verts et flèches avancés
 Comment procéder à l'approche d'un feu orange ou rouge clignotant ?
 Que faire lorsque les feux de signalisation ne fonctionnent pas ?

Signaux pour piétons

 Ce qu'indiquent les symboles sur les signaux pour piétons


 Qu'est-ce qu'un signal piéton d'intersection et que faire si vous en rencontrez un ?
Marquage des chaussées
 Comment les marquages de chaussée sont utilisés pour contrôler la circulation
 Ce que les différentes couleurs et les différents types de marquage indiquent

Conserver son permis

Ce chapitre décrit votre responsabilité dans le maintien d'un permis de conduire valide, le
fonctionnement du système de points d'inaptitude, les infractions au code de la route qui
entraînent une perte de points et les circonstances dans lesquelles votre permis peut être
annulé ou suspendu.

Dans ce chapitre
 Conserver son permis
 Le système de points d'inaptitude
 Autres moyens de perdre son permis de conduire
 Résumé

I. Conserver son permis

L'Ontario dispose d'un permis de conduire en une seule pièce. La carte d'immatriculation
comporte la photographie et la signature du conducteur. Tous les conducteurs de l'Ontario
devraient avoir une carte d'immatriculation en une seule pièce. Vous devez avoir votre
permis sur vous chaque fois que vous conduisez.

I. Conserver son permis


Renouvellement de la licence

Lorsque votre licence doit être renouvelée, vous recevrez un formulaire de demande de
renouvellement par courrier électronique ou postal. Les conducteurs de moins de 65 ans
titulaires d'un permis de conduire de catégorie A, B, C, E ou F doivent passer un examen
de la vue et des connaissances pour obtenir le renouvellement de leur permis,
généralement tous les cinq ans.
Depuis le 1er avril 2013, les exigences relatives aux conducteurs professionnels seniors
ont changé. Les conducteurs âgés de 65 à 79 ans titulaires d'un permis de conduire de
catégorie A, B, C, D, E ou F doivent passer un examen de la vue et des connaissances
pour obtenir le renouvellement de leur permis, généralement tous les cinq ans. Les
conducteurs âgés de 65 à 79 ans titulaires d'un permis de catégorie A, B, C, D, E ou F
sont tenus de passer un examen de la vue, un examen théorique et un examen pratique en
cas de collision responsable ou d'accumulation d'au moins trois points d'inaptitude. Pour
les conducteurs commerciaux titulaires d'une mention relative aux freins à air comprimé,
l'examen écrit relatif aux freins à air comprimé a été aligné sur le cycle de l'examen
théorique écrit, et l'examen pratique relatif aux freins à air comprimé n'est requis que
lorsqu'un examen pratique est déclenché. Les conducteurs de 80 ans et plus titulaires d'un
permis de catégorie A, B, C, D, E ou F doivent passer un examen de la vue, des
connaissances et de la route avant de renouveler leur permis.

Les titulaires d'une licence commerciale, en fonction de leur âge, sont tenus de présenter
et de réussir périodiquement un rapport médical pour conserver leur licence commerciale,
sous peine d'être rétrogradés en licence de classe G (voir Rapports médicaux).

Si des tests sont nécessaires, vous devez vous rendre dans un centre DriveTest pour les
passer et renouveler votre permis. Si aucun examen n'est requis, vous devez renouveler
votre permis en personne dans n'importe quel centre ServiceOntario. Apportez le
formulaire dans n'importe quel centre ServiceOntario de la province. Ils sont tous équipés
pour prendre des photos. Il vous sera demandé de signer le formulaire, de présenter une
pièce d'identité, de payer une taxe et de vous faire photographier. Vous obtiendrez un
permis temporaire sur place si votre demande et vos documents sont en ordre, et votre
permis permanent vous sera envoyé par la poste. Vous devez l'avoir sur vous chaque fois
que vous conduisez et le présenter à la demande d'un agent de police.

Si vous ne recevez pas de formulaire de demande de renouvellement par courrier au


moment où votre permis doit être renouvelé, appelez le ministère des transports. Il vous
incombe de vous assurer que vous disposez d'un permis de conduire valide.

Si votre permis a été suspendu, annulé ou a expiré depuis plus de trois ans, vous devrez
présenter une nouvelle demande de permis en Ontario et satisfaire à toutes les exigences
de la délivrance graduelle des permis, notamment en passant tous les examens requis. Ce
n'est qu'à ce moment-là que vous pourrez présenter une nouvelle demande de licence de
classe commerciale.

I. Conserver son permis


Rapports médicaux

Si vous êtes titulaire d'un permis de conduire un véhicule utilitaire autre qu'un permis de
classe D, vous devez passer un examen médical tous les trois à cinq ans, en fonction de
votre âge. Vous recevrez par courrier un avis et un formulaire de rapport médical vierge
trois mois avant la date à laquelle votre rapport médical doit être remis. Vous devez vous
rendre chez un médecin et subir un examen médical. Le médecin remplit le formulaire.
Vous devez soumettre le formulaire au ministère des transports, soit par courrier, soit en
personne. Si vous ne déposez pas de rapport médical, votre catégorie de permis sera
déclassée.

 Les conducteurs âgés de moins de 46 ans sont tenus de présenter un rapport


médical tous les cinq ans.
 Les conducteurs âgés de 46 à 64 ans sont tenus de présenter un rapport médical
tous les trois ans.
 Les conducteurs âgés de 65 ans ou plus sont tenus de présenter un rapport médical
chaque année.
 Les conducteurs âgés de 80 ans et plus titulaires d'un permis de classe D doivent
présenter un rapport médical chaque année.

I. Conserver son permis


Changement de nom ou d'adresse

Vous devez informer le ministère des transports dans les six jours suivant votre
changement de nom ou d'adresse. Vous aurez besoin d'une nouvelle licence lorsque vous
changerez d'adresse. Vous pouvez changer votre adresse sur le site Web de
ServiceOntario à l'adresse www.serviceontario.ca, ou vous pouvez apporter le
changement d'information à un centre ServiceOntario, ou encore l'envoyer par la poste au
ministère des Transports, P.O. Box 9200, Kingston, ON K7L 5K4. Le ministère vous
enverra une nouvelle licence. Lorsque vous l'aurez obtenu, détruisez votre ancien permis
et portez le nouveau sur vous chaque fois que vous conduisez.

Si vous changez de nom, vous devez obtenir un nouveau permis. Apportez les documents
que vous devez présenter et votre permis actuel à un centre ServiceOntario. Une nouvelle
photo sera prise.

Vous recevrez une licence temporaire à utiliser jusqu'à ce que votre licence permanente
vous soit envoyée par courrier. Gardez-le sur vous lorsque vous conduisez.

L'obtention d'une nouvelle licence à la suite d'un changement de nom ou d'adresse est
gratuite. Le tableau de la page précédente indique les documents dont vous aurez besoin
pour changer votre nom sur votre permis de conduire.

I. Conserver son permis


Lois sur le permis de conduire
Il est illégal de :
 Prêtez votre licence
 Laisser quelqu'un d'autre l'utiliser
 Utiliser un permis modifié
 Utiliser une autre licence comme s'il s'agissait de la sienne
 posséder plus d'un permis de conduire de l'Ontario
 Utiliser une licence fictive ou imitée
II. Le système de points d'inaptitude

Le système de points d'inaptitude encourage les conducteurs à améliorer leur


comportement et protège les citoyens contre les conducteurs qui abusent du privilège de
conduire. Les conducteurs condamnés pour des infractions liées à la conduite ont des
points d'inaptitude inscrits à leur dossier. Les points d'inaptitude restent inscrits dans
votre dossier pendant deux ans à compter de la date de l'infraction. Si vous accumulez
trop de points d'inaptitude, votre permis de conduire peut être suspendu.

Conducteurs titulaires d'un permis de conduire complet - Système de points de


démérite pour les conducteurs titulaires d'un permis de conduire complet

Six points

Vous serez informé de votre dossier et encouragé à améliorer votre conduite.

Neuf points ou plus

Il se peut que vous deviez vous rendre à un entretien pour discuter de votre dossier et
donner les raisons pour lesquelles votre permis ne devrait pas être suspendu. Il se peut
également que vous deviez passer un nouvel examen de conduite. Si vous échouez à cet
examen, votre permis peut être annulé. Si vous ne vous présentez pas à un entretien ou si
vous ne donnez pas de bonnes raisons de conserver votre permis, celui-ci peut être
suspendu.

15 points

Votre permis sera suspendu pendant 30 jours à compter de la date à laquelle vous l'aurez
remis au ministère des transports. Vous pouvez perdre votre permis pour une période
pouvant aller jusqu'à deux ans si vous ne le rendez pas. Après la suspension, le nombre
de points sur votre dossier de conducteur sera ramené à sept. Tout point supplémentaire
pourrait vous permettre d'atteindre le niveau de l'entretien. Si vous atteignez à nouveau
15 points, votre permis sera suspendu pendant six mois.

II. Le système de points d'inaptitude


Tableau des infractions

Voici les points d'inaptitude pour les infractions au code de la route.

Sept points

 Ne pas rester sur les lieux d'une collision


 Ne pas s'arrêter pour la police

Six points
 Conduite imprudente
 Course
 Dépassement de la limite de vitesse de 50 km/h ou plus
 Ne pas s'arrêter pour un bus scolaire

Cinq points
 Le conducteur d'un autobus ne s'arrête pas à un passage à niveau non protégé

Quatre points
 Dépassement de la vitesse maximale autorisée de 30 à 49 km/h
 Suivre de trop près

Trois points
 Dépassement de la vitesse maximale autorisée de 16 à 29 km/h
 Traverser, contourner ou passer sous une barrière de passage à niveau
 Ne pas céder le passage
 Non-respect d'un panneau stop, d'un feu de signalisation ou d'un signal de passage
à niveau
 Non-respect d'un panneau d'arrêt de contrôle de la circulation
 Non-respect d'un panneau de signalisation lent
 Non-respect du panneau d'arrêt pour les passages à niveau
 Ne pas obéir aux instructions d'un officier de police
 Conduite à contresens sur une route à chaussées séparées
 Ne pas signaler une collision à un officier de police
 Conduite incorrecte sur une route à chaussées séparées
 L'encombrement du siège du conducteur
 Prendre une route à sens unique à contresens
 Conduite ou utilisation d'un véhicule sur une route fermée
 Traverser une route à chaussées séparées où il n'y a pas de passage à niveau
approprié
 Ne pas ralentir et ne pas dépasser prudemment un véhicule d'urgence arrêté
 Ne pas s'arrêter à un passage pour piétons
 Ne pas se déplacer, lorsque c'est possible, sur une autre voie lorsqu'on dépasse un
véhicule d'urgence arrêté
 Conduire un véhicule équipé ou portant un avertisseur de mesure de vitesse (tel
qu'un détecteur de radar)
 Utilisation abusive d'une voie réservée aux véhicules à occupation multiple
(HOV)

Deux points
 Absence d'abaissement du faisceau des phares
 Ouverture incorrecte d'une porte de véhicule
 Virages interdits
 Traction de personnes - sur des toboggans, des vélos, des skis, par exemple
 Ne pas respecter les panneaux de signalisation
 Ne pas partager la route
 Virage à droite incorrect
 Virage à gauche incorrect
 Absence de signalisation
 Lenteur inutile de la conduite
 Marche arrière sur autoroute
 Le conducteur ne porte pas sa ceinture de sécurité
 Le conducteur ne s'assure pas que le bébé passager est attaché
 Le conducteur ne s'assure pas que le petit passager est attaché
 Le conducteur ne s'assure pas que l'enfant est attaché
 Le conducteur ne s'assure pas que son passager de moins de 16 ans porte la
ceinture de sécurité
 Le conducteur ne s'assure pas que le passager de moins de 16 ans occupe une
place munie d'une ceinture de sécurité

III. Autres moyens de perdre son permis de conduire

Votre permis peut également être suspendu pour les raisons suivantes :

III. Autres moyens de perdre son permis de conduire


Suspension médicale

La loi oblige tous les médecins à communiquer le nom et l'adresse de toute personne âgée
de 16 ans ou plus qui souffre d'une affection susceptible d'affecter sa capacité à conduire
en toute sécurité. Par exemple, une dépendance à l'alcool ou aux drogues est une
condition qui affecte votre capacité à conduire. Les médecins communiquent ces
informations au ministère des transports et ne les transmettent à personne d'autre. Votre
permis de conduire peut être suspendu jusqu'à ce que de nouvelles preuves médicales
démontrent que votre état ne pose pas de risque pour la sécurité.

III. Autres moyens de perdre son permis de conduire


Suppressions discrétionnaires de l'ETS
Votre permis peut être suspendu par décision de justice à la suite d'une condamnation
pour les faits suivants :
 Si vous ne dites pas la vérité :
o Dans une demande, une déclaration, un affidavit ou un document requis
par le code de la route, ses règlements ou le ministère des transports.
o Concernant l'assurance responsabilité civile du véhicule.
 Si vous n'assurez pas votre véhicule.
 Si vous êtes reconnu coupable de certaines infractions au code de la route, y
compris la conduite imprudente et la conduite à 50 km/h ou plus au-dessus de la
limite de vitesse.
 Si vous dépassez de façon répétée la limite de vitesse de 50 km/h ou plus. La
suspension du permis de conduire peut aller jusqu'à 30 jours en cas de première
infraction, jusqu'à 60 jours en cas de deuxième infraction et jusqu'à un an en cas
de troisième infraction ou de récidive au cours d'une période de cinq ans.
III. Autres moyens de perdre son permis de conduire
Suspensions obligatoires de l'ETS
Votre permis sera suspendu :
 Si vous êtes reconnu coupable de ne pas avoir arrêté un agent de police et que le
tribunal estime que vous avez délibérément évité la police pendant la poursuite -
que vous avez tenté d'échapper à la police (infraction au code pénal, assortie d'une
suspension du permis de conduire pour une durée minimale de cinq ans).
 Si vous ne payez pas une amende pour infraction au code de la route lorsque le
tribunal l'ordonne

III. Autres moyens de perdre son permis de conduire


Suspension administrative du permis de conduire (ADLS)
Votre permis sera immédiatement suspendu pour une durée de 90 jours :
 Si votre taux d'alcoolémie est supérieur à 80 milligrammes par 100 millilitres de
sang (.08)
 Si vous ne donnez pas ou refusez de donner un échantillon d'haleine, de sang, de
liquide buccal ou d'urine lorsque la police vous le demande
 Si vous échouez ou refusez d'effectuer des tests de coordination physique ou de
vous soumettre à une évaluation à la demande de la police.

Cette suspension prend effet pendant que vous êtes encore sur le bord de la route ou au
poste de police. Il s'agit d'une suspension administrative, indépendante de toute
accusation ou poursuite pénale.

Une sanction administrative pécuniaire est également imposée aux conducteurs qui
reçoivent une ADLS.

III. Autres moyens de perdre son permis de conduire


Suspension administrative du permis de conduire (ADLS)
Votre permis sera immédiatement suspendu pour une durée de 90 jours :
 Si votre taux d'alcoolémie est supérieur à 80 milligrammes par 100 millilitres de
sang (.08)
 Si vous ne donnez pas ou refusez de donner un échantillon d'haleine, de sang, de
liquide buccal ou d'urine lorsque la police vous le demande
 Si vous échouez ou refusez d'effectuer des tests de coordination physique ou de
vous soumettre à une évaluation à la demande de la police.

Cette suspension prend effet pendant que vous êtes encore sur le bord de la route ou au
poste de police. Il s'agit d'une suspension administrative, indépendante de toute
accusation ou poursuite pénale.

Une sanction administrative pécuniaire est également imposée aux conducteurs qui
reçoivent une ADLS.

III. Autres moyens de perdre son permis de conduire


"Suspension "Warn-range
Les conducteurs qui enregistrent un taux d'alcoolémie compris entre 0,05 et 0,08
constituent un danger immédiat pour eux-mêmes et pour les autres usagers de la route. Si
vous êtes pris en train de conduire dans la "zone d'alerte", votre permis de conduire sera
immédiatement suspendu sur le bord de la route :

 Pendant trois jours pour une première occurrence


 pendant sept jours en cas de récidive et vous devez suivre un programme de
rattrapage en matière de consommation d'alcool
 Pour 30 jours en cas de troisième infraction ou d'infraction subséquente au cours
d'une période de cinq ans, vous devez suivre un programme de traitement
correctif de l'alcoolisme et votre permis de conduire doit être assorti d'un
dispositif de verrouillage de l'allumage pendant six mois. Si vous choisissez de ne
pas installer d'éthylotest antidémarrage, vous ne devez pas conduire jusqu'à ce que
la condition soit supprimée de votre permis.

Une sanction administrative pécuniaire est également imposée aux conducteurs


suspendus pour s'être inscrits dans la fourchette d'avertissement.

III. Autres moyens de perdre son permis de conduire


Votre permis sera annulé
 Si vous échouez au réexamen du permis de conduire
 Si vous ne payez pas la taxe de réintégrationou la sanction administrative
pécuniaire
 Si votre chèque pour les droits de licence n'est pas honoré par votre banque
 Si vous remettez volontairement votre permis de conduire au ministère des
transports ou s'il est remis ou retourné par une autre juridiction.

III. Autres moyens de perdre son permis de conduire


Suspensions en vertu du code pénal

La première fois que vous êtes reconnu coupable d'une infraction au code pénal, votre
permis est suspendu pour un an. Si vous êtes reconnu coupable d'une deuxième infraction
au code pénal, votre permis sera suspendu pendant trois ans. Une troisième infraction au
code pénal entraîne une suspension à vie du droit de conduire, avec possibilité de
réintégration au bout de 10 ans. Les personnes condamnées pour la quatrième fois pour
une infraction au code pénal sont suspendues à vie de leur droit de conduire, sans
possibilité de réintégration. Les condamnations resteront inscrites dans votre dossier de
conducteur pendant au moins 10 ans. Le tribunal peut ordonner que la période obligatoire
de suspension pour une infraction au code pénal soit prolongée.

Votre permis sera suspendu si vous êtes reconnu coupable de l'une des infractions
suivantes au code pénal :

 Conduire ou avoir la garde et le contrôle d'un véhicule alors que vos facultés sont
affaiblies par l'alcool ou la drogue.
 Refus de se soumettre à un alcootest
 Défaut ou refus de fournir un échantillon d'haleine lors d'un contrôle routier
 Conduire ou avoir la garde et le contrôle d'un véhicule lorsque votre taux
d'alcoolémie est supérieur à 80 milligrammes par 100 millilitres de sang (.08)
 Conduire ou avoir la garde et le contrôle d'un bateau, motorisé ou non, lorsque
votre taux d'alcoolémie est supérieur à 80 milligrammes par 100 millilitres de
sang (.08)
 Ne pas rester sur les lieux d'une collision pour échapper à la responsabilité pénale
ou civile
 Conduite dangereuse
 Causer des lésions corporelles par négligence criminelle
 Mort par négligence criminelle
 Ne pas s'arrêter pour la police

III. Autres moyens de perdre son permis de conduire


Mesures correctives

Il existe plusieurs types de mesures correctives. Le programme obligatoire "Back on


Track" s'adresse à tous les conducteurs condamnés pour des infractions au code pénal
liées à la conduite avec facultés affaiblies. Pour les conducteurs dont le taux d'alcoolémie
est compris entre 0,05 et 0,08, il est obligatoire de suivre un programme d'éducation à
l'alcool en cas de deuxième suspension, qui doit être achevé dans les 120 jours suivant la
suspension, ou un programme de traitement de l'alcool en cas de troisième suspension ou
de suspension ultérieure, qui doit être achevé dans les 180 jours suivant la suspension. Un
entretien d'amélioration de la conduite est nécessaire pour les conducteurs reconnus
coupables d'infractions au code pénal non liées à la conduite en état d'ébriété. Si votre
permis de conduire a été suspendu en raison d'une condamnation au titre du code pénal,
votre permis restera suspendu jusqu'à ce que vous ayez satisfait aux exigences de
recyclagedial.

III. Autres moyens de perdre son permis de conduire


Conduite sous le coup d'une suspension

Vous ne pouvez en aucun cas conduire lorsque votre permis est suspendu. Si vous êtes
reconnu coupable d'avoir conduit pendant que votre permis était suspendu pour une
infraction au Code de la route, vous devrez payer une amende de 1 000 à 5 000 dollars
pour une première infraction et de 2 000 à 5 000 dollars pour une infraction
"subséquente" (une infraction "subséquente" est celle pour laquelle vous êtes reconnu
coupable à nouveau dans les cinq ans qui suivent). (Le tribunal peut vous ordonner de
passer jusqu'à six mois en prison ou de payer une amende, ou les deux. Six mois seront
également ajoutés à votre suspension actuelle. Si vous êtes reconnu coupable d'avoir
conduit alors que votre permis était suspendu pour une infraction au Code pénal, vous
risquez une amende de 5 000 à 25 000 dollars pour une première infraction et de 10 000 à
50 000 dollars en cas de récidive dans les cinq ans. Vous risquez également une
suspension supplémentaire (un an pour une première infraction ; deux ans en cas de
récidive) en vertu de la HTA et jusqu'à deux ans d'emprisonnement et trois ans de
suspension du permis en vertu du code pénal.
III. Autres moyens de perdre son permis de conduire
Conduite interdite

Il s'agit d'une ordonnance d'interdiction en vertu du Code pénal. En cas de condamnation


pour violation de l'ordonnance, la suspension est d'un an pour une première infraction ou
de deux ans en cas de récidive. Les tribunaux peuvent ordonner une interdiction plus
longue, qui sera assortie d'une suspension en vertu du code de la route.

Remarque : les conducteurs suspendus doivent payer 150 dollars pour que leur permis
soit rétabli. Ce droit ne s'applique pas à la réintégration après une suspension médicale ou
administrative du permis de conduire.

III. Autres moyens de perdre son permis de conduire


Programme de mise en fourrière des véhicules

Afin de lutter contre les comportements dangereux liés à la conduite en état d'ébriété et à
la suspension du permis de conduire, la loi ontarienne prévoit la mise en fourrière des
véhicules pour une durée de sept jours :

 Conducteurs conduisant un véhicule alors que leur permis est suspendu en vertu
du code de la route (à l'exclusion des suspensions pour défaut de paiement d'une
amende ou pour raisons médicales).
 Conducteurs tenus d'être équipés d'un éthylotest anti-démarrage et pris en flagrant
délit de conduite sans cet appareil.
 Tous les conducteurs arrêtés avec un taux d'alcoolémie supérieur à 0,08 ou qui
refusent d'obtempérer à la demande d'un agent de police de fournir un échantillon
d'haleine en vertu du code pénal du Canada.

Si vous êtes surpris en train de conduire alors que votre permis est suspendu pour une
infraction au code pénal, le véhicule que vous conduisez sera mis en fourrière pour une
durée minimale de 45 jours.

Ces mises en fourrière s'appliquent indépendamment du fait que le véhicule soit emprunté
à un ami ou à un membre de la famille, utilisé à des fins professionnelles ou de travail,
loué ou en leasing.

Le programme de mise en fourrière des véhicules rend les propriétaires de véhicules


responsables de s'assurer que toute personne conduisant leur véhicule n'est pas sous le
coup d'une suspension.

III. Autres moyens de perdre son permis de conduire


Conduite en état d'ébriété
La conduite avec facultés affaiblies, c'est-à-dire la conduite avec des facultés affaiblies
par l'alcool ou les drogues, est un délit au Canada. Il n'est même pas nécessaire que votre
véhicule soit en mouvement ; vous pouvez être inculpé si vous êtes en état d'ébriété au
volant, même si vous n'avez pas commencé à conduire.

III. Autres moyens de perdre son permis de conduire


Alcool

La police peut arrêter n'importe quel conducteur pour déterminer si un test d'alcoolémie
ou de toxicomanie est nécessaire. Ils peuvent également effectuer des contrôles ponctuels
sur la route. Lorsque vous êtes arrêté par la police, on peut vous demander de souffler
dans un appareil qui teste votre haleine pour détecter la présence d'alcool, dans un
appareil de contrôle routier ou d'effectuer des tests de coordination physique. Si vous
échouez ou refusez de fournir un échantillon d'haleine ou d'effectuer les tests de
coordination physique, vous serez inculpé en vertu du code pénal.

Si vous ne pouvez pas fournir un échantillon d'haleine ou s'il n'est pas pratique d'obtenir
un échantillon d'haleine, l'officier de police peut vous demander de fournir un échantillon
de sang à la place.

Si la police pense qu'un conducteur est sous l'influence d'une drogue ou d'une
combinaison d'alcool et de drogue, elle peut également lui demander de se soumettre à un
test de dépistage de drogues, puis lui demander de fournir des échantillons de sang, de
liquide buccal ou d'urine. Si vous ne vous conformez pas ou refusez de vous conformer à
l'une de ces exigences, vous serez inculpé en vertu du code pénal.

La conduite en état d'ébriété ou avec plus de 80 milligrammes d'alcool par 100 millilitres
de sang (.08) est une infraction au code pénal. Même si votre taux d'alcoolémie est
inférieur à 0,08, vous pouvez être accusé de conduite avec facultés affaiblies en vertu du
Code criminel.

Vous ferez l'objet d'une suspension administrative immédiate de 90 jours de votre


permis de conduire si votre taux d'alcoolémie est supérieur à 0,08, ou si vous omettez ou
refusez de fournir un échantillon d'haleine ou de liquide corporel, d'effectuer un test de
coordination physique ou de vous soumettre à une évaluation. Vous serez également
soumis à unesaisie immédiate du véhicule pour une durée de sept jours.

Si vous enregistrez un taux d'alcoolémie compris entre 0,05 et 0,08 (connu sous le nom
de "plage d'avertissement"), votre permis de conduire sera immédiatement suspendu. En
cas de première infraction, vous serez suspendu pendant trois jours. En cas de récidive au
cours d'une période de cinq ans, vous serez immédiatement suspendu pour une durée de
sept jours et vous devrez suivre un programme de rattrapage en matière d'alcool. En cas
de troisième infraction ou de récidive au cours d'une période de cinq ans, vous serez
immédiatement suspendu pour 30 jours, vous devrez suivre un programme de traitement
correctif de l'alcoolisme et votre permis sera assorti d'un dispositif anti-démarrage
pendant six mois. Si vous choisissez de ne pas installer d'éthylotest antidémarrage, vous
ne devez pas conduire jusqu'à ce que la condition soit supprimée de votre permis. Si
personne d'autre n'est disponible pour conduire et qu'il n'y a pas d'endroit sûr pour garer
votre véhicule, celui-ci sera remorqué à vos frais.

Si vous avez 21 ans ou moins et que vous êtes titulaire d'un permis de conduire de plein
droit, vous ne devez pas conduire si vous avez consommé de l'alcool. Votre taux
d'alcoolémie doit être nul. Si vous êtes pris en train de conduire avec de l'alcool dans le
sang, votre permis de conduire sera immédiatement suspendu au bord de la route pendant
24 heures et, si vous êtes reconnu coupable, vous serez passible d'une amende pouvant
aller jusqu'à 500 dollars et d'une suspension du permis de conduire pendant 30 jours.

III. Autres moyens de perdre son permis de conduire


Médicaments

Tout médicament qui modifie votre humeur ou la façon dont vous voyez et ressentez le
monde qui vous entoure aura une incidence sur votre façon de conduire. Les sanctions
prévues par le Code pénal et le Code de la route s'appliquent aux conducteurs sous
l'emprise de l'alcool ou d'une drogue.

Dans les cas où les facultés d'un conducteur peuvent être affaiblies par une drogue ou une
combinaison d'alcool et de drogue, la police peut lui demander d'effectuer des tests de
coordination physique et de se soumettre à une évaluation, puis lui demander de fournir
des échantillons de sang, de liquide buccal ou d'urine. Si vous ne vous conformez pas ou
refusez de vous conformer à l'une de ces exigences, vous serez inculpé en vertu du code
pénal. Vous ferez également l'objet d'une suspension administrative immédiate du permis
de conduire pour une durée de 90 jours et d'une saisie immédiate du véhicule pour une
durée de sept jours.

 Si vous prenez des médicaments sur ordonnance ou recevez des vaccins contre les
allergies, demandez à votre médecin si des effets secondaires tels que des
vertiges, une vision floue, des nausées ou de la somnolence peuvent affecter votre
conduite.
 Lisez les informations figurant sur l'emballage de tout médicament en vente libre
que vous prenez. Tout stimulant, pilule amaigrissante, tranquillisant ou sédatif
peut affecter votre conduite. Même les remèdes contre les allergies et le rhume
peuvent contenir des ingrédients susceptibles d'affecter votre conduite.
 L'association de drogues et d'alcool peut avoir des effets dangereux, même
plusieurs jours après la prise de la drogue. Ne prenez pas de risque, demandez à
votre médecin ou à votre pharmacien.
III. Autres moyens de perdre son permis de conduire
Considérer les conséquences de la conduite en état d'ébriété

L'Ontario est à la pointe de la lutte contre l'alcool au volant grâce à des lois et des
programmes parmi les plus sévères d'Amérique du Nord, notamment des suspensions de
permis, de lourdes amendes, la saisie des véhicules, des programmes obligatoires
d'éducation et de traitement en matière d'alcool et le programme d'éthylotest
antidémarrage. En fonction du nombre de condamnations antérieures, vous pouvez être
condamné à une amende pouvant aller jusqu'à 50 000 dollars, à une peine
d'emprisonnement ou à la perte définitive de votre permis de conduire.

En cas de conduite en état d'ébriété entraînant des blessures ou la mort, les sanctions sont
encore plus sévères. Si vous êtes reconnu coupable () de conduite avec facultés affaiblies
ayant causé des lésions corporelles, vous pouvez être condamné à une peine
d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à 14 ans. La conduite en état d'ébriété entraînant la
mort peut être sanctionnée par une peine d'emprisonnement à vie.

Si vous conduisez en état d'ébriété et que vous êtes impliqué dans une collision, vous
risquez de subir des blessures graves ou de causer des blessures graves à quelqu'un
d'autre. Votre compagnie d'assurance peut ne pas prendre en charge vos frais médicaux
ou de rééducation, ni les dommages causés à votre véhicule ou à celui de l'autre personne.

Vos frais d'assurance peuvent augmenter de manière significative. Vous pouvez


également être amené à payer des frais de justice importants.

Si vous devez conduire dans le cadre de votre travail, une suspension de votre permis
peut vous faire perdre votre emploi.

III. Autres moyens de perdre son permis de conduire


Éducation et traitement obligatoires en matière d'alcool

Si vous êtes reconnu coupable d'une infraction au Code criminel liée à la conduite avec
facultés affaiblies, vous devez suivre un programme d'éducation et de traitement en
matière d'alcool pendant la suspension de votre permis, également appelé programme de
mesures correctives.

Si vous êtes reconnu coupable d'une infraction au code pénal liée à l'alcool au volant,
vous devez suivre le programme de conduite avec facultés affaiblies intitulé Back on
Track, dispensé par le Centre for Addiction and Mental Health. Le programme en trois
parties, qui est disponible dans toute la province, comprend une évaluation, une
éducationcation ou un traitement, et un suivi. Vous devez payer pour le programme. Si
vous n'avez pas suivi le programme "Back on Track" à la date d'expiration de votre
suspension en vertu du code pénal, votre permis sera à nouveau suspendu jusqu'à ce que
vous ayez satisfait aux exigences de rattrapage.
Ce programme s'applique également aux résidents de l'Ontario condamnés pour des
infractions au code pénal liées à la conduite dans toute autre province du Canada, ou pour
des infractions équivalentes dans les États du Michigan et de New York, ainsi qu'aux
conducteurs de l'extérieur de la province qui sont condamnés en Ontario.

Si votre permis de conduire a été suspendu pour avoir conduit avec un taux d'alcoolémie
compris entre 0,05 et 0,08 pour la deuxième fois au cours d'une période de cinq ans, vous
devez vous rendre sur le siteet suivre un programme de rattrapage en matière d'alcool
dans les 120 jours suivant la date de la suspension. En cas de troisième infraction ou
d'infraction subsequente, vous devez suivre un programme de traitement de l'alcoolisme
dans un délai de 180 jours à compter de la date de la suspension. Vous devez payer pour
ces programmes de rattrapage, qui sont également dispensés par le Centre de toxicomanie
et de santé mentale. Si le programme de rattrapage requis n'est pas suivi dans le délai
imparti, le permis sera suspendu jusqu'à ce que le programme de rattrapage soit achevé.

Autres moyens de perdre son permis de conduire


Verrouillage de l'allumage

L'éthylotest antidémarrage est un dispositif de contrôle de l'haleine installé dans le


véhicule. Il empêche le véhicule de démarrer si une concentration d'alcool dans le sang
supérieure à la limite préétablie de 20 milligrammes d'alcool par 100 millilitres de sang
(0,02) est détectée.

Si vous êtes reconnu coupable d'un délit de conduite en état d'ébriété en vertu du code
pénal du Canada, vous pourrez récupérer votre permis de conduire après avoir purgé une
suspension de permis, suivi un programme de mesures correctives obligatoires et respecté
toutes les conditions d'obtention du permis. À ce moment-là, votre permis de conduire de
l'Ontario est assorti d'une condition relative à l'utilisation d'un éthylotest antidémarrage,
ce qui signifie que vous devez installer un éthylotest antidémarrage dans votre véhicule.

Si vous choisissez de ne pas installer un dispositif, vous ne devez pas conduire avant que
la condition ne soit supprimée de votre permis. Les conducteurs pris en flagrant délit
d'absence d'éthylotest antidémarrage se verront confisquer leur voiture pendant sept jours.

Vous devez demander au ministère des transports de supprimer cette condition de votre
permis. Si vous avez accompli la période minimale (un an ou trois ans) sans aucune
violation du programme, telle que la falsification ou la conduite sans rendez-vous avec le
prestataire de services, la condition d'utilisation de l'éthylotest antidémarrage sera
supprimée. Si vous ne demandez pas la suppression de la condition de permis, celle-ci
restera inscrite sur votre permis pour une durée indéterminée.

S'il s'agit de votre première condamnation, vous pouvez participer au programme de


réduction de la suspension avec éthylotest antidémarrage. Ce programme permettra aux
conducteurs éligibles de réduire la durée de leur suspension de permis en échange du
respect de certaines conditions, telles que l'installation obligatoire d'un éthylotest
antidémarrage homologué dans leur véhicule. De plus amples informations sur le
programme sont disponibles sur le site web du MTO.

Si votre permis de conduire a été suspendu pour avoir conduit dans une fourchette
d'alerte comprise entre 0,05 et 0,08 pour une troisième fois ou plus au cours d'une période
de cinq ans, votre permis sera également assorti d'une condition d'utilisation d'un
éthylotest antidémarrage pour une durée de six mois. Toutefois, vous n'avez pas besoin
de demander au ministère des transports de supprimer cette condition de votre permis. Si
vous avez terminé la période minimale de six mois sans aucune infraction au programme,
la condition relative à l'éthylotest antidémarrage sera supprimée.

En tant que propriétaire d'un véhicule, vous ne devez pas permettre à une personne dont
l'allumage est bloqué de conduire votre véhicule, sous peine d'être reconnu coupable
d'une infraction au Code de la route. Vous pouvez savoir si le permis d'un conducteur est
assorti d'une condition relative à l'utilisation d'un antidémarreur en accédant au site Web
du MTO à l'adresse mto.gov.on.ca ou en appelant le 1-900-565-6555. Chaque contrôle de
licence est payant

III. Autres moyens de perdre son permis de conduire


Entretien d'amélioration de la conduite

L'autre programme de mesures correctives s'adresse aux conducteurs condamnés pour des
infractions au code pénal non liées à l'alcool et à la conduite et qui n'ont jamais été
condamnés pour des infractions liées à l'alcool. Vous devez vous soumettre à un entretien
d'amélioration de la conduite organisé par le ministère des transports.

Si vous n'avez pas passé l'entretien d'amélioration de la conduite avant l'expiration de


votre suspension au titre du code pénal, votre permis sera à nouveau suspendu jusqu'à ce
que vous ayez satisfait aux exigences correctives.

Ce programme s'applique également aux résidents de l'Ontario condamnés pour des


infractions au code pénal liées à la conduite dans toute autre province du Canada, ou pour
des infractions équivalentes dans les États du Michigan et de New York, ainsi qu'aux
conducteurs de l'extérieur de la province qui sont condamnés en Ontario.

Chapitre 5 - Résumé

À la fin de ce chapitre, vous devriez savoir :

 Votre responsabilité de maintenir un permis de conduire valide avec les


informations les plus correctes et les plus récentes.
 Comment fonctionne le système de points d'inaptitude pour les conducteurs
titulaires d'un permis de conduire complet ?
 Les infractions au code de la route qui entraînent une perte de points en cas de
condamnation
 Circonstances courantes dans lesquelles votre permis peut être annulé ou
suspendu
 Les conséquences d'une suspension de permis, y compris les frais de remise en
vigueur, les mesures correctives, le verrouillage de l'allumage, la saisie du
véhicule et l'emprisonnement.
 Comment l'alcool et les drogues affectent votre capacité à conduire
 Les conséquences de la conduite en état d'ébriété

Informations complémentaires

Dans ce dernier chapitre, vous serez informé sur le programme Air pur Ontario, les voies
réservées aux véhicules à occupation multiple (VOM), les techniques pour conduire
efficacement et économiser du carburant, et le fonctionnement du programme de
marquage obligatoire des véhicules.

Dans ce chapitre
 Programme "Drive Clean" de l'Ontario
 Voies réservées aux véhicules à occupation multiple (VOM)
 Conduire efficacement
 Programme obligatoire de marquage des véhicules
 Exemples de questions pour le test de connaissances de la classe A ou D
 Résumé

I. Le programme "Drive Clean" de l'Ontario

Les véhicules sont une source domestique majeure d'émissions responsables du smog en
Ontario. Drive Clean, administré par le ministère de l'environnement, réduit les polluants
à l'origine du smog en identifiant les véhicules les plus polluants et en exigeant qu'ils
soient réparés. En conséquence, Drive Clean établit un calendrier pour le contrôle des
véhicules.cles.

Le programme Air pur exige que les véhicules lourds à moteur diesel immatriculés
n'importe où en Ontario fassent l'objet d'un test annuel. Les véhicules lourds ne
fonctionnant pas au diesel doivent faire l'objet d'un contrôle annuel uniquement s'ils sont
immatriculés dans la zone du programme "Drive Clean" (par exemple, le sud de
l'Ontario, de Windsor à Ottawa).

Le ministère des Transports vous informera si votre véhicule doit faire l'objet d'un
contrôle. Vous pouvez également consulter le site Web Drive Clean www.driveclean.com
ou appeler le centre de contact Drive Clean au 1-888-758-2999 pour obtenir de plus
amples informations sur le programme et les exigences en matière d'essais.
Depuis le 1er septembre 2011, des changements ont été apportés pour exempter certains
véhicules de l'obligation de rouler propre. Veuillez consulter le site web Drive Clean pour
savoir si votre véhicule est concerné.

Drive Clean offre aux propriétaires de véhicules diesel une incitation à se soumettre à un
contrôle tous les deux ans, au lieu de tous les ans. Pour en bénéficier, votre véhicule doit
afficher un taux d'opacité inférieur ou égal à 20 %. Les véhicules dont l'opacité est
supérieure à 20 % doivent toujours être soumis à un contrôle annuel.

Si vous achetez ou vendez un véhicule d'occasion plus ancien que l'année modèle en
cours, le véhicule doit passer un test Drive Clean afin que la propriété puisse être
transférée et que le véhicule puisse être immatriculé pour la route. Cette exigence permet
de s'assurer que vous n'achetez pas un véhicule présentant des problèmes d'émissions.

Il n'est pas nécessaire d'attendre un test Drive Clean pour faire quelque chose de positif
pour l'environnement. Pour conduire proprement, il est important que votre véhicule soit
bien entretenu et que vous respectiez le calendrier d'entretien recommandé par le
constructeur (). Par exemple, si les voyants "check engine" ou "service engine"
s'allument, rendez-vous chez un réparateur qualifié pour faire vérifier votre moteur dès
que possible. Dans le cas contraire, vous risquez de devoir effectuer des réparations
coûteuses sur le moteur ou le système de contrôle des émissions du véhicule.

Tous les véhicules circulant sur les routes de l'Ontario - qu'ils soient immatriculés en
Ontario ou à l'extérieur de la province - sont soumis à la loi provinciale sur la protection
de l'environnement. La loi interdit les émissions de gaz d'échappement visibles excessives
et la modification ou l'enlèvement des équipements de contrôle des émissions. Cette règle
s'applique aux véhicules même s'ils ont passé avec succès un test "Drive Clean".

Pour de plus amples renseignements sur le programme Air pur Ontario, visitez le site
www.driveclean.com ou appelez le centre de contact Air pur Ontario au numéro sans
frais 1-888-758-2999.

II. Voies réservées aux véhicules à occupation multiple (VOM)

Une voie réservée aux véhicules à fort taux d'occupation (High-Occupancy Vehicle,
HOV) est une voie spécialement conçue pour être utilisée par certains types de véhicules
ayant un nombre déterminé d'occupants. Elle peut permettre aux personnes qui
choisissent le covoiturage ou les transports en commun de gagner du temps. Les voies
réservées aux véhicules à fort taux d'occupation permettent de déplacer un plus grand
nombrede personnes qu'une voie réservée à la circulation générale, et encouragent le
covoiturage et l'utilisation des transports en commun en permettant de gagner du temps et
d'avoir une durée de trajet plus fiable. Les voies réservées aux véhicules à fort taux
d'occupation sont ouvertes 24 heures sur 24, sept jours sur sept.
Les voies réservées aux véhicules à fort taux d'occupation profitent à tous les
conducteurs, et pas seulement à ceux qui pratiquent le covoiturage, de la manière
suivante :

 Améliore l'infrastructure routière en transportant plus de personnes dans moins de


voitures
 Réduit le nombre de véhicules sur la route
 Réduction des émissions des véhicules et amélioration de la qualité de l'air
 Permet d'économiser du carburant et de l'argent (en partageant le coût de la
conduite) et de réduire le stress.

Les voies réservées aux VOM sur les routes provinciales sont réservées aux véhicules
transportant au moins deux personnes (par exemple, un conducteur et au moins un
passager dans l'un des véhicules de tourisme suivants : voitures, monospaces, motos,
camionnettes, taxis, autobus et limousines). Notez que les gros camions ne sont pas
autorisés à emprunter les voies réservées aux véhicules à haut taux d'occupation, quel que
soit le nombre d'occupants du véhicule.

La voie réservée aux véhicules à fort taux d'occupation est séparée des autres voies de
circulation générale par une zone tampon rayée. Il est illégal et dangereux de franchir le
marquage au sol de la zone tampon.

Certains véhicules sont exemptés des règles des voies réservées aux véhicules à haut taux
d'occupation. Les bus peuvent emprunter une voie réservée aux véhicules à haut taux
d'occupation à tout moment, quel que soit le nombre d'occupants.pants. Les véhicules
d'urgence tels que la police, les pompiers et les ambulances sont également exemptés de
ces restrictions.

Si vous utilisez les voies réservées aux véhicules à fort taux d'occupation de manière
inappropriée, vous pouvez être arrêté et verbalisé par un agent de police. Vous devrez
réintégrer les voies générales à la prochaine zone d'entrée/sortie.

III. Conduire efficacement

Les véhicules fonctionnant à l'essence et au diesel émettent des polluants atmosphériques


et des gaz tels que des oxydes de carbone, d'azote et de soufre, des hydrocarbures et de la
suie. Ces polluants affectent la qualité de l'air que nous respirons, notre santé, le
rendement des cultures et même le climat mondial.

Les hydrocarbures et les oxydes d'azote réagissent à la lumière du soleil pour former
l'ozone troposphérique, mieux connu sous le nom de smog. Le smog est un risque majeur
pour la santé, responsable d'affections respiratoires et d'autres maladies. Les oxydes de
soufre et d'azote se combinent à la vapeur d'eau pour former des pluies acides qui
endommagent nos lacs, nos forêts et nos cultures. Le réchauffement climatique est le
résultat d'une trop grande quantité de dioxyde de carbone et d'autres gaz qui
emprisonnent la chaleur dans notre atmosphère.

Le réchauffement climatique pourrait entraîner une hausse des températures moyennes,


provoquant des sécheresses, des mauvaises récoltes, une baisse du niveau des eaux et des
tempêtes plus fréquentes et plus violentes.

En tant que conducteur, vous pouvez contribuer à protéger l'environnement des effets
nocifs de la conduite en suivant les suggestions suivantes. Beaucoup d'entre eux peuvent
également vous faire économiser de l'argent.

Techniques d'économie de carburant :

Avant de conduire :
 Planifiez à l'avance. Combinez plusieurs courses en un seul déplacement.
 Gonfler les pneus à la pression maximale recommandée par le constructeur du
véhicule.
 Évitez de conduire aux heures de pointe. Conduire en dehors des heures de pointe
prend moins de temps, consomme moins de carburant et produit moins
d'émissions.
 Prêtez attention aux alertes au smog. Il est particulièrement important de suivre
ces suggestions les jours où le smog est important.
 Remplir les réservoirs de carburant avec précaution ; ne pas les remplir
excessivement ; serrer le bouchon avec précaution. Prévoir une marge de
manœuvre pour la dilatation du carburant par temps chaud.

Démarrage :
 Réduire le temps de démarrage. Un moteur bien réglé doit démarrer
immédiatement.
 Utiliser correctement les aides au démarrage par temps froid. Ne les utilisez pas à
l'excès.
 Réduire le temps de chauffe au ralenti après le démarrage.

Déménagement :
 Déménager rapidement et lentement.
 Roulez d'abord à faible vitesse. Les moteurs froids ont une friction interne élevée
jusqu'à ce qu'ils se réchauffent. La conduite à grande vitesse sur un moteur froid
entraîne une usure excessive et une consommation inutile de carburant.
 N'augmentez la vitesse que lorsque le moteur est chaud.

En conduisant :
 Évitez de faire démarrer votre véhicule inutilement. Une grande quantité de
polluants est émise lors du démarrage d'un moteur froid.
 Enlevez les poids inutiles de votre véhicule, comme la neige mouillée et le sable
ou le sel d'hiver.
 Utilisez la climatisation de votre véhicule à bon escient. Utilisez vos fenêtres et
vos bouches d'aération en ville et dans les bouchons. À grande vitesse, l'utilisation
de la climatisation est généralement plus économe en carburant que l'ouverture
des fenêtres et la réduction de l'aérodynamisme du véhicule.
 Ne faites pas l'appoint lors du ravitaillement en carburant. Le carburant répandu
libère des vapeurs nocives.
 Gérez votre vitesse sur la route. Sur autoroute, plus vous roulez vite, plus vous
consommez de carburant, quel que soit le type de camion et quel que soit
l'itinéraire. Dans la mesure du possible, rouler dans une fourchette de 70 à 90
km/h, ce qui permet de réduire la consommation de carburant. Plus vite ou plus
lentement, la consommation de carburant augmente.
 Adapter le rapport à la vitesse. Vous devez toujours être dans une vitesse où votre
régime est le plus bas possible. Il est impossible d'obtenir une bonne
consommation de carburant si l'on ne combine pas un régime moteur efficace
avec une vitesse de circulation efficace.
 Minimisez la marche au ralenti en arrêtant le moteur chaque fois que possible,
sauf par temps très froid.
 Maintenez une vitesse de croisière constante, c'est-à-dire la vitesse constante la
plus basse qui vous permettra d'arriver à temps à votre destination.
 À l'approche d'un changement de vitesse, appliquez l'accélérateur en douceur et
ne rétrogradez que si le régime du moteur l'exige.

Fonctionnement dans le trafic :


 Anticipez l'évolution des conditions de circulation et le comportement des autres
conducteurs. En regardant devant, derrière et sur les côtés, maintenez une vitesse
efficace ou procédez à des ajustements mineurs de la vitesse.
 Sélectionnez les voies où la circulation est la plus fluide.
 Sélectionner les voies pour une vitesse efficace.
 Maintenez un espace tampon entre votre camion et les véhicules qui le précèdent.
Cela minimisera les changements de vitesse et le freinage. En laissant votre
tampon se rétrécir et s'étendre, votre conduite sera plus souple et donc plus
économe en carburant. Le tampon vous permettra également de changer de voie
en toute sécurité sans ralentir.

Au garage :
 Un entretien régulier permet à votre véhicule de fonctionner avec une efficacité
maximale, ce qui réduit la quantité de carburant que vous devez acheter et les
polluants que votre véhicule émet.
 Veillez à ce que le moteur de votre véhicule soit bien réglé. Des bougies usées,
des freins qui traînent, un manque de liquide de transmission ou une transmission
qui ne passe pas la vitesse supérieure peuvent augmenter considérablement la
consommation de carburant.
 Respectez le calendrier d'entretien recommandé dans le manuel du propriétaire de
votre véhicule pour optimiser le rendement énergétique.
 Faites vérifier les fuites de liquide par un spécialiste pour éviter d'endommager le
moteur et de nuire à l'environnement.
 Maintenez vos pneus correctement gonflés pour réduire votre facture de
carburant, vos émissions et l'usure de vos pneus.
 Faites vérifier régulièrement le parallélisme de votre véhicule afin de réduire
l'usure irrégulière des pneus et la consommation de carburant.

Résumé des techniques de consommation de carburant :

Si vous apprenez et mettez en pratique les techniques suivantes, vous serez sur la bonne
voie en matière de consommation de carburant :

 Utiliser de bonnes procédures de démarrage.


 Commencez dès que vous le pouvez
 Contrôlez la marche au ralenti.
 Soyez avare de RPM.
 Utiliser le changement de vitesse progressif.
 Maintenir un régime moteur efficace.
 Gérez votre vitesse sur la route.
 Travailler efficacement dans le trafic.

IV. Programme obligatoire de marquage des véhicules

Dans le cadre du programme obligatoire de marquage des véhicules, les assureurs, les
auto-assureurs (propriétaires de flottes), les commissaires-priseurs, les importateurs, les
récupérateurs et toute personne qui vend et prend possession de véhicules d'occasion sont
tenus de déterminer si les véhicules gravement endommagés et passés par pertes et profits
("perte totale") qu'ils assurent ou obtiennent doivent être marqués "Irréparable" ou
"Récupérable". Ils doivent notifier la marque au ministère au moyen d'un formulaire de
notification de la marque du véhicule. Le ministère applique la marque aux informations
relatives à l'immatriculation du véhicule de manière à ce qu'elle apparaisse sur le permis
de conduire, les résumés de véhicules et le dossier d'information sur les véhicules
d'occasion (UVIP) pour ce véhicule. La marque identifie l'état du véhicule pour les
acheteurs potentiels. C'est ainsi que le programme contribue à protéger les
consommateurs qui achètent des véhicules d'occasion.

Si votre véhicule subit de graves dommages et est déclaré hors d'usage par votre
compagnie d'assurance, celle-ci doit vous informer, ainsi que le ministère, de l'obligation
d'apposer la marque. Si vous ne recevez pas de règlement du sinistre par l'intermédiaire
d'une compagnie d'assurance, vous devez faire déterminer la marque par un mécanicien
agréé dans une station d'inspection des véhicules à moteur de type 6. Le site web du
ministère contient une liste de ces installations - visitez le site mto.gov.on.ca pour plus de
détails.

Il existe quatre marques :


 Un véhicule qui n'a jamais fait l'objet d'un marquage en Ontario se voit
automatiquement attribuer la mention "Aucun" sur ses documents
d'immatriculation. Toutefois, cela ne signifie pas que le véhicule n'a jamais été
endommagé lors d'une collision, qu'il n'a jamais été marqué dans une autre
juridiction ou qu'il n'a pas été reconstruit avant le programme de marquage
obligatoire.
 La mention "Irréparable" signifie que les dommages subis par le véhicule sont si
graves qu'il ne peut être utilisé que pour les pièces détachées ou la ferraille. Il ne
peut pas être reconstruit et ne peut jamais être conduit en Ontario.
 La mention "Salvage" signifie que le véhicule endommagé peut être réparé ou
reconstruit. Il ne peut pas être enregistré comme étant apte à la conduite en
Ontario. Une fois que le véhicule a été réparé ou reconstruit, et s'il peut passer une
inspection structurelle selon les normes du ministère, le propriétaire peut obtenir
un certificat d'inspection structurelle et le faire marquer comme "reconstruit".
 La marque "Rebuilt" signifie que le véhicule a été précédemment marqué comme
"Salvage", mais qu'il a été reconstruit et qu'il a passé une inspection structurelle
selon les normes du ministère. Si le véhicule passe une inspection de sécurité
(certificat de normes de sécurité), le propriétaire peut le faire immatriculer comme
étant apte à la conduite en Ontario. Les motocycles qui ont été radiés doivent
porter la mention "irréparable" ; ils ne peuvent pas porter la mention
"récupération".

Les remorques, les moteurs de traction, les tracteurs agricoles, les cyclomoteurs, les
motoneiges, les voitures de ville ou les véhicules à moteur dont l'année de modèle est
1980 ou antérieure sont exemptés du programme de marquage obligatoire.

V. Exemples de questions pour le test de connaissances de la classe A ou D

1. Lorsque vous roulez à une vitesse inférieure à la vitesse normale de circulation,


quelle voie devez-vous emprunter ?
2. Quelle couleur de feu permet d'identifier un véhicule de déneigement ?
3. Sauf lors d'un dépassement, combien de mètres (pieds) doivent être maintenus
entre les véhicules utilitaires circulant dans la même direction sur une route en
dehors d'une ville ou d'un village ?
4. Que doit faire le conducteur d'un camion avant de s'engager sur une autoroute à
partir d'un chemin privé ou d'une allée ?
5. Lorsqu'un camion est immobilisé sur une route pendant la période où les feux sont
obligatoires, à quelle distance doit-on placer des fusées éclairantes ou des
réflecteurs à l'avant et à l'arrière du véhicule ?
6. La longueur maximale de la remorque est de ?
7. Lors du dételage d'une semi-remorque, quelle est l'étape suivante après
l'abaissement du train d'atterrissage ?
8. Que doivent faire les conducteurs de semi-remorques lorsqu'ils abordent un virage
à droite sur une autoroute ?
9. Quelle est la longueur maximale de toute combinaison de véhicules ?
10. Quand un conducteur doit-il effectuer une inspection du véhicule ?
11. Lorsque l'on recule pour atteler une semi-remorque, l'ouverture de la sellette
d'attelage doit être en ligne directe avec ?
12. Lorsqu'une charge dépasse de 1,5 mètre (5 pieds) ou plus l'arrière d'un véhicule,
comment doit-elle être marquée ?
13. Lorsqu'on s'engage sur une autoroute, il faut donc signaler sa présence ?
14. Que signifie le poids brut d'un véhicule utilitaire ?
15. Vous devez, en toutes circonstances, rouler à une vitesse qui vous permette de ?
16. Tous les véhicules, y compris le chargement, sont limités à une hauteur de ?
17. Qui est considéré comme un "opérateur" dans le cadre de l'immatriculation des
conducteurs de véhicules utilitaires (CVOR) ?
18. Quels sont les facteurs qui influencent le poids brut maximal autorisé d'un
véhicule utilitaire ?
19. Un conducteur effectue une inspection du véhicule et découvre que certains freins
sont déréglés. Quelles sont les exigences à l'égard du conducteur ?

Chapitre 6 - Résumé

À la fin de ce chapitre, vous devriez savoir :

 Qu'est-ce que le programme Air pur Ontario et comment fonctionne-t-il ?


 Qu'est-ce que les voies réservées aux véhicules à occupation multiple (VOM) et
comment fonctionnent-elles ?
 Techniques pour conduire efficacement et économiser du carburant
 Qu'est-ce que le programme obligatoire de marquage des véhicules et comment
fonctionne-t-il ?

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