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Gestion du parc automobile : bien qu’elle intègre quelques fois la planification des transports, la gestion
du parc automobile est une activité essentiellement basée sur la gestion administrative et technique des
véhicules de transport. Elle regroupe donc l’ensemble des activités dont le but est de suivre l’utilisation des
véhicules et de garantir la disponibilité de ces derniers pour d’éventuels besoins de transport (mise en œuvre
des contrôles techniques, mise à jour des documents de bord, suivi des chauffeurs, gestion de stock de
carburant et des pièces de rechange). La gestion du parc automobile, qu’elle soit propre à l’entreprise ou
louée à un ou plusieurs particuliers, est en général confiée à une personne qui coordonne l’ensemble des
mouvements des véhicules.
Maintenance : c’est une opération qui consiste à garder un matériel susceptible de se dégrader en bon état
de fonctionnalité. Mieux encore, c’est une opération qui consiste à suivre l’évolution de l’usure et à
programmer l’intervention avant que la probabilité de panne ne soit trop importante.
Il existe deux types de véhicules routiers destinés au transport des marchandises : le poids lourd (poids˃ 3,5
t) et les poids légers (poids< 3,5t). Leur structure étant déterminée par la nature de l’activité, le choix du
véhicule sera tributaire de deux éléments essentiels : les contraintes commerciales et les contraintes
techniques.
Il s’agit ici de choisir le véhicule adéquat au service demandé. Les éléments de choix seront :
La configuration du véhicule : le choix se fera parmi une panoplie de configuration. Ainsi, selon le
besoin on optera pour l’une ou l’autre des configurations suivantes :
Semi-remorque (remorque ne disposant pas de roues à l’avant et reposant directement sur le tracteur par le
biais d’une sellette d’attelage;
Ensemble articulé (composé d’un tracteur et d’une semi-remorque).
Le choix du châssis sera également un facteur déterminant pour la garantie de la réussite de nos
opérations. Il sera question de porter une appréciation sur :
La charpente qui est un ensemble de deux longerons reliés par des traverses, sur lequel sera posée la
carrosserie.
Les essieux (ensemble de roues disposées symétriquement sur un même axe transversal du véhicule).
La cabine qui se trouve à l’avant du châssis et qui constitue le lieu de travail du conducteur. Selon le besoin
on optera pour des cabines dites : avancées (avec moteur positionné sous la cabine), semi-avancées (avec
moteur positionné en partie sous la cabine et en partie sous le capot) ou normales (avec le moteur
entièrement positionné sous un capot).
Une fois que le bon choix du véhicule est effectué, il ne reste plus qu’à l’utiliser avec rationalité.
Excepté les véhicules agricoles, la largeur d’un véhicule ne doit pas excéder 2.60 m et exclusivement 3m
pour les véhicules déformé par accident.
La longueur ne doit pas excéder 12m pour les véhicules simples, 18m pour les ensembles articulés.
La hauteur autorisée est des 4m
b) Poids autorisés
On ne peut charger un véhicule au-delà d’un poids maximal fixé. Le poids réel d’un véhicule peut se
décomposer en deux catégories : le poids du véhicule à vide et le poids du chargement.
Il existe deux types de contraintes à prendre en compte lors du chargement d’un véhicule :
La charge Utile (CU) qui est le poids qu’un véhicule peut transporter en fonction de ses capacités
techniques. Pour sa détermination, plusieurs paramètres sont à prendre en compte :
Le Poids Total Autorisé en Charge (PTAC) qui est le poids maximal que peut atteindre un véhicule
et son chargement, déclaré par le constructeur ;
Le poids à Vide (PV) qui est le poids du véhicule en ordre de marche ;
Le poids Total Roulant Autorisé (PTRA) qui est poids total que peut atteindre un ensemble de
véhicule (ensemble articulé par exemple) ;
Le Poids Maximal Autorisé (PMA) équivaut à la plus faible des deux valeurs PTRA du véhicule
moteur ou somme des PTAC des véhicules composant l’ensemble.
Totaux
La reconstruction : consiste à démonter complètement un véhicule et à le remonter avec les pièces valides ;
Le dépannage : elle a lieu lorsque le véhicule est immobilisé accidentellement hors des locaux de
l’entreprise.
L’ensemble de ces opérations sera regroupé sous le terme général de maintenance. Ici, le gestionnaire aura à
se poser la question de savoir :
faut- il assurer soit même la maintenance (atelier intégré) ou bien là sous-traiter ?
Si oui, toutes les opérations doivent-elles être sous-traitées ?
II. LES POLITIQUES DE MAINTENANCE
On distingue traditionnellement trois politiques de maintenance ou entretien : l’entretien curatif, l’entretien
systématique et l’entretien programmé.
1. L’entretien curatif ou maintenance corrective.
Il consiste à attendre la panne. On ne peut plus parler d’entretien. Il s’applique à des organes non vitaux (les
ampoules, bougies…).
2. L’entretien systématique ou préventif ou maintenance préventive
Il consiste à intervenir systématiquement sur les organes (échanges ou réparations à des kilométrages
déterminés à l’avance. Il s’applique aux organes fondamentaux, mettant en danger la vie du moteur, mais
peu coûteux (vidange, changement des courroies et filtres…).
3. L’entretien programmé ou prévisionnel ou maintenance conditionnelle
Il consiste à suivre l’évolution de l’usure et à programmer l’intervention avant que la probabilité de panne
ne devienne trop importante. Il nécessite :
Des contrôles systématiques ;
Un diagnostic du matériel à des kilométrages prévus à l’avance ;
L’utilisation statistique des historiques des véhicules ;
L’analyse des huiles de vidange pour suivre l’évolution du taux d’impureté.
Chaque politique fera l’objet d’un choix en fonction de l’activité de l’entreprise, mais aussi en fonction de
son coût qu’il faudra évaluer afin d’optimiser le plus possible le choix du gestionnaire.
Ceci étant, la plupart du temps, il se trouve que la gestion d’un parc automobile diffère d’une entreprise à
l’autre.