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3. Être construit de manière qu'aucune cartouche ne puisse rester dans le canon. Après
l'enlèvement du chargeur le canon bascule sur son axe avant, poussé par son ressort qui forme
pontet. Ce qui permet de vérifier s'il reste une cartouche dans le canon et, dans l'affirmative de la
retirer. On supprime radicalement ainsi tout risque d'accident.
Tout d'abord, le canon basculant. Pour le libérer, il suffit de descendre le levier sur le côté droit de
l'arme ou descendre le chargeur.
Finitions
802 : Modèle standard
808 : Arme bronzée, pontet poli, finition améliorée.
814 : Arme bronzée, pontet nickelé, gravure de luxe, plaquettes finement quadrillées
Avant 1939, cette version du pistolet de poche était proposée en cinq options :
N°802. Modèle standard.
N°808. Bronzé pontet poli, légères gravures, plaquettes quadrillées.
N°812. Fabriqué mi-partie en duralumin pesant 240 gr. poli et chromé.
N° 814.Bronzage de luxe, belles gravures, plaquettes finement quadrillées.
N°820. Pièces polies et lustrées, belles gravures d'art, plaquettes en ébonite noire très finement
quadrillées, bronzage de luxe noir brillant. Les plaquettes de ce modèle sont fixées par une seule
vis, elles sont en corne ou en ébonite noire. Elles portent généralement le monogramme MF entouré
d'une couronne de laurier, ce motif disparaissant par la suite sur le modèle standard. Pour le modèle
de luxe les plaquettes sont en nacre sans le sigle MF
Marquages Côté droit :
Manufacture Française d'Armes et Cycles de Saint-Etienne.
Côté gauche : (sigle avec deux canons croisés) « Le Français » Cal 6.35, breveté SGDG Saint
MF Etienne (en sigle)
Les variantes
On notera également l'apparition éphémère de deux variantes du modèle de poche. L'une fit l'objet
d'un dépôt de brevet le 20 février 1925 qui consiste à supprimer le drageoir de la chambre du canon ;
de ce fait, quand une cartouche est restée dans le canon, le bourrelet de cette dernière empêche la
culasse de venir se plaquer sur le canon, ceci fait voir par un espace entre les deux pièces que
l'arme est chargée. Un autre dispositif, couvert par un brevet suivant, consiste à interdire la
percussion quand l'arme n'est pas chargée par suppression de la mise en prise du percuteur sur la
gâchette. Quelques modèles seulement ont reçu cette modification.
En 1939, apparait un modèle allégé. Il est réalisé avec une carcasse en alliage léger, le canon, la
clé de Publicité du Le Français Champion dans le catalogue de la Manufrance. Son verrou, la
glissière, le pontet et la détente sont chromés. Des cannelures longitudinales ont été fraisées sur le
dessus du canon et de la culasse. Les plaquettes sont en nacre. L'arme pèse seulement 245 gr.
Cette version, réalisée en très petite quantité car la production a été stoppée par la deuxième guerre
mondiale, fut connue sous l'appellation de modèle 811 extra-léger.
Sur les tout derniers modèles 802 des années 65, le bouchon de culasse qui tient le percuteur, est
plus proéminent, il mesure 9 mm de dépassement de la culasse, il s’agit là d'une dernière
modification, ce bouchon n'est plus accroché par ergots mais vissé dans la glissière, et maintenu
par un crantage dans une lame ressort qui, elle, forme cran de mire sur le dessus de la glissière,
fixée elle même par une vis.
Le Français Champion
En 1926, apparait au catalogue une extrapolation de l'arme munie d'un canon long de 150 mm
avec des rayures de précision, la poignée est équipée d'une « rallonge » améliorant la prise en
main. La platine est sélective, grâce à une seconde gâchette en arrière de celle d'origine permettant
le tir en simple action. Pour cela le percuteur dépasse de l'arrière de son bouchon, et présente un
gland cannelé qui permet d'armer à la main. Le Français Champion était livré comme N°10 en
calibre 6,35 mm pouvant tirer 7 cartouches dans son chargeur. Il fut commercialisé en une autre
version, livrée quant à elle en coffret avec un canon supplémentaire en calibre 22 long rifle
interchangeable et un chargeur supplémentaire ; ce dernier était en fait un faux-chargeur utilisé
seulement pour empêcher le basculement du canon.
Premier modèle
Les Accessoires
Etuis en cuir fort moulé, marron ou noir, (proche du modèle 1892)
Chargeurs de rechange.
Baguette de nettoyage en cuivre, avec écouvillon en crin et anneau de manœuvre.
Les Marquages
Sur la glissière, côté droit : Manufrance — Saint- Etienne
Côté gauche : Le Français — cal 7.65.
Sur les plaquettes : Manufrance Saint-Etienne et MF dans un cercle.
Le modèle 7.65 est apparu trop tard sur le marché, le public lui préféra des armes plus modernes,
issues des systèmes Browning ou les Walter PP et PPK ainsi que les MAB et Unic. Il figurera au
catalogue jusqu'en 1969, et fut produit 10.000 exemplaires.
Les accessoires
Gaine en cuir souple (façon porte monnaie) ou gaine à rabat en veau souple, ou fonte en croupon
de vache à rabat, avec un porte chargeur supplémentaire couleur havane ou noire.
Fonctionnement (6,35)
Le fonctionnement en « double action » étant considéré comme suffisamment sûr par lui-même, ce
pistolet ne comporte qu’une sécurité de chargeur.
Dès qu’on retire ce dernier, le ressort plat qui actionne le levier de verrouillage du canon se déplace
vers l’intérieur (flèche verte), le levier pivote alors sur son axe (flèche rouge), libérant le canon.
Le mouvement de ce dernier est provoqué par la courbure du pontet qui est en fait une lame ressort.