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DOSSIER DE PRESENTATION DE SPECTACLE SCOLAIRE - SAISON 2013/2014

SPECTACLE A DESTINATION DES ELEVES DE COLLEGES / LYCEES

CENTRE CULTUREL D’AGGLOMERATION DANIEL BALAVOINE

Le Horla
LE HORLA - MAUPASSANT

Mise en scène : Slimane Kacioui / Avec : Florent Aumaître

Spectacles ( 2 séances scolaires) :


Jeudi 12 décembre 2013 – 9 h 30 et 14 h 30
Animations scolaires : 25 et 26 Novembre 2013

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DOSSIER DE PRESENTATION DE SPECTACLE SCOLAIRE - SAISON 2013/2014
SPECTACLE A DESTINATION DES ELEVES DE COLLEGES / LYCEES

LE HORLA - MAUPASSANT
Le Horla est une nouvelle fantastique de Guy de Maupassant écrite en 1887. Le texte se présente sous la
forme d’un journal qui laisse craindre que son propriétaire n’ait sombré dans la folie.
Maupassant a renouvelé le thème du double, présent dans la littérature fantastique depuis Hoffmann, en
se servant des dernières réflexions scientifiques et médicales à la mode, notamment l’hypnose et les
travaux sur l’hystérie de Charcot dont il suivait les séances à la Salpêtrière.

L’histoire
Un homme semble sombrer peu à peu dans la schizophrénie, persuadé
qu’un être invisible vit près de lui et se nourrit de sa vie pendant son Distribution
sommeil. Est-il victime d’hallucinations, devient-il fou, ou bien est-il la
première victime d’un être surnaturel apparu sur Terre pour faire de
l’Homme son esclave et prendre sa place ? Mise en scène :
A travers son journal intime, on rencontre cet homme qui paraît sain Slimane Kacioui
d’esprit, on découvre les différents phénomènes auxquels il est
confronté, on suit ses réflexions sur le fonctionnement de nos sens, on
Avec :
est suspendu pendant plus d’une heure à son destin, jusqu’à en découvrir Florent Aumaître
l’issue …
Durée : 1 h 00

Peu avant la publication


du Horla, Maupassant
écrivait :

J'ai envoyé aujourd'hui à


Paris le manuscrit du
Horla; avant huit jours,
Une œuvre pionnière dans la science-fiction vous verrez que tous les
Le Horla est une des premières véritables nouvelles de science-fiction dans journaux publieront que je
la littérature française. Si l'on met à l'écart momentanément l'hypothèse suis fou. [...] C'est une
de la folie du narrateur qui demeure en suspens tout au long du texte, Le œuvre d'imagination qui
Horla amène un renversement anthropologique vertigineux : l'homme est frappera le lecteur et lui
détrôné, il est jeté hors de la position supérieure qu'il occupait dans fera passer plus d'un
l'échelle des êtres. À bien des égards, cette nouvelle anticipe les réflexions frisson dans le dos car
d’ H.G. Wells dans La guerre des mondes, où l'humanité est la proie de c'est étrange.
créatures supérieures à elle en intelligence et en puissance.

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Comme l'écrit Maupassant dans sa nouvelle : Le règne de l'homme est fini.

Note du metteur en scène


Dès les premières lectures avec le comédien, il nous a paru impensable de modifier ou de couper le
texte. Cette nouvelle ne peut pas être écourtée, chaque mot donne une importance à l’ensemble de la
nouvelle. Le texte est donc présenté dans sa version intégrale, et n'a subi aucune modification.

Écrit à la première personne, ce conte fantastique intemporel peut nous appartenir comme un journal
intime, au sein duquel le lecteur, comme le spectateur, s'identifie et devient le personnage principal. Le
comédien doit vivre chacune des situations proposées par l’auteur. La difficulté est de se créer un
nouveau rapport au temps : en effet le personnage vit les événements avant de les coucher sur le
papier. Pour respecter cela, nous devons toujours avoir à l’esprit qu’au moment où il partage son
quotidien, il ne découvre pas la situation, il la revit. Cela lui procure un recul qui le pousse à la réflexion
(raisonnée ou délirante), à s’interroger sur son état, sa condition ou encore son caractère.

En respectant chacune des étapes du récit, nous décidons de les articuler en nous appuyant sur une
allure soutenue. Nous mettons donc notre expérience de la rythmique et de la précision de la comédie
au service d’un texte qui a une toute autre vocation que le rire.
Nous désirons maintenir l'attention du spectateur pour qu’il plonge au centre de l’intrigue et des
différentes réflexions. Nous jouons de l’urgence et nous sollicitons également l’imaginaire du public
pour le laisser s'approprier la condition du personnage. Le choix d'une absence quasi totale de décors
(mis à part une chaise et un tréteau) fait partie d’une démarche logique : puisque le texte est gorgé de
descriptions essentielles au cheminement de pensées qui se construit, nous voulons que chacun puisse
inventer son environnement librement, le cadre dans lequel se développe la réflexion doit être propre à
chacun pour que le message soit proposé et non imposé. Ainsi nous espérons que chaque spectateur
s’appropriera les questions posées et y trouvera ses propres réponses.

Photos : Ezhra Tisba

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La Presse en parle
« Le Horla de Guy de Maupassant est un petit chef
d’oeuvre que le comédien fait merveilleusement entendre
dans son adaptation théâtrale »

« Florent Aumaître excelle dans l'art de restituer la


sournoise progression du délire. Le spectateur assiste
impuissant à sa lente descente aux enfers. Frissons
garantis ! »

« Florent Aumaître restitue la progression insidieuse du


délire d'une façon réaliste et cohérente. »

« Une interprétation parfaite du texte de Maupassant,


doublée d'une expression théâtrale rendant au plus réel;
les spectateurs ressentent les mêmes sensations que
lors de la lecture de l’œuvre. »

« Il y avait eu au cinéma un Horla avec le redoutable


Laurent Terzieff. Il y a maintenant cette pièce avec un
metteur en scène inspiré et son comédien sidérant. »

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L’Equipe artistique

Le metteur en scène : Slimane Kacioui


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Formé au Magasin de 2003 à 2006, son goût pour la mise en scène le conduit à monter son premier
spectacle dès la fin de sa formation : Venez vous voir est créé dans le cadre de Paris Plage. En 2008, il
assiste F.Lamotte à la création de Récits de femme et autres histoires de Dario Fo, encadre des ateliers
d’adolescents, et des classes de terminales pour l'option Théâtre du Baccalauréat.
Depuis il a collaboré avec Sacha Judaszko (Le fabuleux destin de Sacha le rouquin) sur son seul-en-scène et
dernièrement sur un spectacle musical pour jeune public (Nono et les couleurs de l'amitié).
Actuellement à la mise en scène du one woman show d'Éléonore Bauer et aussi à la direction de jeu face
caméra (sur un programme court actuellement en production), sa prochaine mise en scène sera
L'inattendu de Fabrice Melquiot pour la saison 2013-2014.

Le comédien : Florent Aumaître


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Après sept années dans une troupe de Normandie où il s’essaie à différents genres (Molière, Marcel
Aymé, Agatha Christie...), Florent Aumaitre est formé à Paris par Frédéric Jacquot au cours
Raymond-Girard, et par Patricia Sterlin pour la caméra.
Au théâtre, il joue dans différents registres: comique (Théâtre sans animaux de Jean-Michel Ribes, Venise
sous la neige de Gilles Dyrek), dramatique (La nuit à l'envers de Xavier Durringer, La valse du hasard de
Victor Haïm, Synopsis d'Andrew Payne). Il met en scène, en 2008, Petits mensonges entre amis de Fabrice
Tosoni, comédie dans laquelle il joue cinq saisons à Paris, au Festival d’Avignon et en tournée.
Depuis 2011, il joue un seul-en-scène : Le Horla de Maupassant.
Devant la caméra, il a tenu le rôle principal de plusieurs courts-métrages, dont Parano d'Alice Murillo,
Paroles d'outre-tombe de Baptiste Le Cunff, et Ça promet! De Christophe Garnier, pour lequel il reçoit le
Prix d'Interprétation du Festival "Ose ce court" de Bischeim en 2012.

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Extrait : L’incipit du « Horla »

8 mai. – Quelle journée admirable ! J’ai passé toute la matinée étendu sur l’herbe, devant
ma maison, sous l’énorme platane qui la couvre, l’abrite et l’ombrage tout entière. J’aime
ce pays, et j’aime y vivre parce que j’y ai mes racines, ces profondes et délicates racines,
qui attachent un homme à la terre où sont nés et morts ses aïeux, qui l’attachent à ce
qu’on pense et à ce qu’on mange, aux usages comme aux nourritures, aux locutions
locales, aux intonations des paysans, aux odeurs du sol, des villages et de l’air lui-même.
J’aime ma maison où j’ai grandi. De mes fenêtres, je vois la Seine qui coule, le long de
mon jardin, derrière la route, presque chez moi, la grande et large Seine, qui va de Rouen
au Havre, couverte de bateaux qui passent.
À gauche, là-bas, Rouen, la vaste ville aux toits bleus, sous le peuple pointu des clochers
gothiques. Ils sont innombrables, frêles ou larges, dominés par la flèche de fonte de la
cathédrale, et pleins de cloches qui sonnent dans l’air bleu des belles matinées, jetant
jusqu’à moi leur doux et lointain bourdonnement de fer, leur chant d’airain que la brise
m’apporte, tantôt plus fort et tantôt plus affaibli, suivant qu’elle s’éveille ou s’assoupit.
Comme il faisait bon ce matin !
Vers onze heures, un long convoi de navires, traînés par un remorqueur, gros comme une
mouche, et qui râlait de peine en vomissant une fumée épaisse, défila devant ma grille.
Après deux goélettes anglaises, dont le pavillon rouge ondoyait sur le ciel, venait un
superbe trois- mâts brésilien, tout blanc, admirablement propre et luisant. Je le saluai, je
ne sais pourquoi, tant ce navire me fit plaisir à voir.

12 mai. – J’ai un peu de fièvre depuis quelques jours ; je me sens souffrant, ou plutôt je
me sens triste.
D’où viennent ces influences mystérieuses qui changent en découragement notre bonheur
et notre confiance en détresse ? On dirait que l’air, l’air invisible est plein
d’inconnaissables Puissances, dont nous subissons les voisinages mystérieux. Je m’éveille
plein de gaieté, avec des envies de chanter dans la gorge. – Pourquoi ? – Je descends le
long de l’eau ; et soudain, après une courte promenade, je rentre désolé, comme si quelque
malheur m’attendait chez moi. – Pourquoi ? – Est-ce un frisson de froid qui, frôlant ma
peau, a ébranlé mes nerfs et assombri mon âme ? Est-ce la forme des nuages, ou la
couleur du jour, la couleur des choses, si variable, qui, passant par mes yeux, a troublé ma
pensée ? Sait-on ? Tout ce qui nous entoure, tout ce que nous voyons sans le regarder, tout
ce que nous frôlons sans le connaître, tout ce que nous touchons sans le palper, tout ce
que nous rencontrons sans le distinguer, a sur nous, sur nos organes et, par eux, sur nos
idées, sur notre cœur lui-même, des effets rapides, surprenants et inexplicables ?

« Le Horla » (version de 1887) de Guy de Maupassant

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Pour aller plus loin …

Guy de Maupassant (1850-1893)


Guy de Maupassant, né Henry-René-Albert-Guy
de Maupassant le 5 août 1850 au château de
Miromesnil à Tourville-sur-Arques et mort le 6
juillet 1893 à Paris, est un écrivain français.
Lié à Gustave Flaubert et à Émile Zola, il a
marqué la littérature française par ses six
romans, dont Une Vie en 1883, Bel-Ami en 1885,
Pierre et Jean en 1887-1888, mais surtout par ses
nouvelles (plus de 300), parfois intitulées contes,
comme Boule de Suif en 1880, Les Contes de la
bécasse en 1883 ou Le Horla en 1887. Ces
œuvres retiennent l’attention par leur force
réaliste, la présence du fantastique et la maîtrise
stylistique.
La carrière littéraire de Guy de Maupassant se
limite à une décennie – de 1880 à 1890 – avant
qu’il sombre peu à peu dans la folie et meure à
quarante-deux ans de la syphilis.
Reconnu de son vivant, Guy de Maupassant
conserve un renom de premier plan, renouvelé
encore par les nombreuses adaptations filmées
de ses œuvres.

Le Horla
La nouvelle

Il existe deux versions du «Horla».

Un premier «Horla» a été publié dans Gil Blas, à Paris le 16 octobre 1886, puis repris dans la Vie populaire
le 9 décembre 1886. Ce premier récit ne fut jamais intégré à un recueil du vivant de Maupassant.
Une seconde version fut publiée directement dans un recueil auquel elle donna son titre. Ce recueil fut
publié chez Ollendorff en mai 1887.

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Résumé de la première version

Le Dr Marrande dirige une maison de santé. Il réunit « trois de ses confrères et quatre savants» pour écouter la
confession d'un malade qu'il qualifie de cas « le plus bizarre et le plus inquiétant qu'il ait jamais rencontré ».
Le patient commence par raconter sa vie dans sa propriété normande des bords de Seine. Son existence était
jusqu'à ce jour d'automne de l'an passé calme et sereine.
Puis il fut pris de « malaises bizarres et inexplicables», et connut des cauchemars qui le fatiguèrent et le firent
maigrir.
C’est alors que survinrent plusieurs faits inexplicables. Il y eut d’abord sa carafe d'eau qui fut bue la nuit, alors que
sa chambre était verrouillée, puis une rose qu’une main invisible cueillit lors d'une promenade. Il y eut ensuite un
verre qui se brisa seul et une page qui se tourna pendant une lecture...
Le patient en vint à se persuader qu’un être invisible et maléfique vivait à ses côtés. Il se mit alors à le guetter et le
surprit un soir alors que celui-ci venait de lui dérober son reflet dans une glace.
Il décida alors de se retirer dans la maison de santé Dr Marrande. S’il ne parvient pas expliquer son mal, il se
souvient toutefois que ses premiers troubles sont apparus suite au passage d'un trois-mâts en provenance du Brésil
où sévissait alors une épidémie de folie.
Le récit de son patient achevé, le Dr Marrande conclut : « Je ne sais si cet homme est fou ou si nous le sommes tous
les deux ... ou si ... si notre successeur est réellement arrivé ».

La seconde version est la plus célèbre et la plus longue. Maupassant eut recours à la forme du journal
intime et supprima ainsi tout intermédiaire entre le narrateur et le lecteur.
Le narrateur s'y exprime à la première personne. Il nous rapporte son trouble et ses angoisses : il sent
autour de lui la présence d’un être invisible, présence qui le conduira peu à peu à des actions démentes et
irrationnelles. Dans les dernières lignes de la nouvelle, face à la persistance de cette présence, il entrevoit
sa propre mort comme ultime délivrance.

Prenant ancrage dans le surnaturel, cette œuvre porte en elle d’extraordinaires contrastes dans les
niveaux d’intensités de langage.
L’histoire débute en Normandie, près de Rouen, au printemps. Le narrateur se repose dans son jardin. Il
observe un convoi de navires traverser la Seine et remarque un magnifique trois-mâts brésilien.
Cinq jours plus tard, le narrateur se sent envahi par une mélancolie inexplicable.
L’angoisse d’un danger imminent l’étreint, il devient insomniaque.
Il va consulter un médecin qui lui prescrit un traitement.
Nullement soulagé, le narrateur est en proie à une terreur inexplicable. Ses nuits sont hantées par un
cauchemar récurrent, au cours duquel il est agressé par un être invisible.
Son état empire au fil des jours. Il se sent suivi par une présence invisible tout près de lui.
Le narrateur part visiter le Mont-Saint-Michel. A son retour il pense être enfin guéri. Au cours de sa visite,
un moine qui l’accompagnait lui a fait le récit d’une légende locale, qui l’a troublé.
Dès son retour à Paris, début juillet, les cauchemars reprennent : il sent sur lui une présence qui aspire sa
vie.
La nuit suivante, il se lève et trouve sa carafe d’eau vide, sans qu’il se souvienne avoir bu dans la nuit.
Celle d’après, il laisse délibérément une carafe d’eau et une de lait pleines. Le lendemain, la carafe d’eau
est vide, celle de lait entamée.
Il décide de passer quelques jours à Paris. Dès le premier jour, il se sent mieux, au point d’être persuadé
d’avoir été victime de son imagination.

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Au cours d’une soirée chez sa cousine, le narrateur rencontre le Docteur Parent ; ce spécialiste des
pathologies nerveuses procède à une démonstration d’hypnose sur sa cousine. Troublé, le narrateur
raconte la séance d’hypnose à ses amis qui se moquent de lui.
Il rentre chez lui. Deux jours passent dans le calme.
Des verres se brisent au cours de la nuit, les domestiques s’accusent mutuellement.
Dans son jardin, le narrateur, terrifié, voit une rose cueillie par un être invisible.
Désormais persuadé qu’une créature invisible hante sa demeure, il décide de nouveau de partir de chez
lui. Mais toute volonté semble l’avoir abandonné.
Le narrateur sent qu’il tombe sous l’emprise de la créature, qu’il nomme le Horla.
Un jour, il parvient à se rendre à la bibliothèque de Rouen, emprunte un livre sur les manifestations
occultes qu’il lit intégralement en une nuit, sans y trouver un cas correspondant au sien.
Le surlendemain, il apprend dans une publication scientifique qu’une épidémie de folie identique à la
sienne sévit au Brésil. Se souvenant que sa maladie est apparue le lendemain du jour où il a vu le
trois-mâts brésilien traverser la Seine, le narrateur fait immédiatement le lien. Ayant réussi à percevoir sa
présence dans un miroir, il décide de tuer le Horla.
De sa chambre d’hôtel à Rouen, le narrateur évoque l’incendie qu’il a provoqué dans sa propre maison la
veille. Ses domestiques sont morts brûlés vifs, mais il pense que la nature surhumaine du Horla lui a
permis de survivre aux flammes. Il se persuade que le seul moyen de s’en libérer est de se tuer.

Le fantastique dans Le Horla

On parle de fantastique en littérature dès lors qu’il y a irruption de l’irrationnel dans un cadre réaliste.
C’est ce qui se produit dans Le Horla.
Les repères de temps et d’espace situent clairement l’action de la nouvelle dans un environnement
concret qui rappelle le XIXe siècle finissant, c’est-à-dire le moment de l’écriture dont l’histoire racontée
est contemporaine.

Le personnage-narrateur tente en vain de développer une approche rationnelle, caractéristique du


positivisme, face aux apparitions mystérieuses qui le hantent.
L’autre caractéristique de la tonalité fantastique réside dans la double explication qui laisse place au
doute. L’écrivain ne fournit pas d’explication unique des faits, mais laisse le lecteur décider. Les
événements relèvent-ils d’une explication rationnelle ou surnaturelle ? La nouvelle ne tranche pas. Il est
possible de considérer que le narrateur est effectivement l’objet d’une stratégie de persécution de la part
d’un être surnaturel ; mais on peut tout aussi bien comprendre qu’il est frappé de folie.
C’est du choc entre réel et surnaturel que les récits fantastiques du XIXe siècle comme Le Horla tirent
l’essentiel de leur force.

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Les choix formels de Guy de Maupassant

- Le Horla est une nouvelle, c’est-à-dire un récit court qui se présente comme un roman en miniature.
La taille réduite de la nouvelle est ici un atout, puisqu’elle va de pair avec un centrage sur
le personnage-narrateur.

- Coupes et ruptures temporelles révèlent la désagrégation de la notion de temps et sont autant de


marques inscrites dans le texte du désarroi du personnage confronté aux apparitions de l’être mystérieux
qu’il appelle le Horla. De plus, la progression temporelle clairement indiquée par les dates du journal
intensifie la tension jusqu’au crescendo du récit, qui s’achève sur la perspective du suicide.

- L’œuvre se présente comme un journal intime. Ce choix formel assume pleinement la subjectivité
narrative et contribue par conséquent à l’instauration de la tonalité fantastique. La forme du journal
intime permet aussi à l’écrivain de montrer comment son protagoniste développe une démarche
pseudoscientifique d’appréhension des faits, tout en évoluant progressivement vers la folie, à travers les
obsessions de meurtre et de suicide.

Quelle est la signification de l’œuvre ?

Le fantastique se développe au XIXe siècle comme une réponse à un monde ultra réaliste et rationnalisé.
Raison, logique, ordre et approche scientifique du réel ne semblent pas suffire à tout expliquer : l’homme
n’est pas qu’une suite de phénomènes physiologiques. Il n’est pas même ce qu’il paraît être. Les récits
fantastiques de la littérature victorienne, en Angleterre, comme le célèbre Docteur Jekyll et Mister Hyde,
de Stevenson, explorent la dualité de la nature humaine et la thématique du double.
Le XIXe siècle positiviste craint les manifestations de l’irrationnel et de la folie, que le fantastique se donne
pour tâche d’explorer. On peut ainsi comprendre Le Horla comme un récit au jour le jour d’un homme qui
sombre dans la folie. La nouvelle explore aussi le thème du double, le Horla pouvant être interprété
comme le pendant irrationnel du narrateur, porteur des pulsions nocturnes et suicidaires que le
protagoniste ne peut réellement assumer au grand jour dans un cadre social étriqué.

Echos biographiques

La fascination qu’exerce sur le lecteur un récit comme Le Horla provient en grande partie des
interrogations que pose le texte, mais sans jamais y répondre. Il s’agit de plonger pour s’y perdre dans les
mystères de la psyché humaine, à l’orée de la psychanalyse.
Le Horla peut donc être lu comme un défouloir ou la revanche de l’écrivain naturaliste sur le réel qu’il
s’efforce par ailleurs d’explorer dans ses romans. D’ailleurs, dès la Préface de Pierre et Jean, Maupassant
affirmait les limites du réalisme littéraire et son nécessaire dépassement. Zola, écrivain naturaliste,
dépasse aussi les frontières du réel dans nombre de ses romans les plus connus, en transfigurant un
quotidien sordide par le recours aux images et aux figures mythiques.
Chez Maupassant, l’intrusion de l’irrationnel révèle des parallèles troublants avec la biographie de
l’auteur. Ainsi, l’écrivain souffrait de syphilis, une maladie dont il est d’ailleurs mort, et les crises
occasionnaient d’insupportables migraines qui manquaient de le faire sombrer dans la folie.

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Le Horla, une nouvelle fantastique ?

Première définition du Fantastique

Il peut sembler fort étrange qu’un fantôme soit senti comme faisant partie de l’univers
fantastique, quand un ogre ou un farfadet, créatures non moins surnaturelles,
ressortissent non moins à la féerie.
Il est important de distinguer sans tarder entre ces notions proches trop souvent confondues.
Le féerique est un univers merveilleux qui s’oppose au monde réel sans en détruire la
cohérence. Le fantastique, au contraire, manifeste un scandale, une déchirure, une irruption
insolite, presque insupportable dans le monde réel. Autrement dit, le monde féerique et le
monde réel coexistent sans heurt ni conflit. Ce sont deux milieux qui obéissent à des lois
incompatibles et qui sont habités chacun par des êtres qui vivent respectivement à l’aise et
tout naturellement dans ces univers différents […] L’univers du merveilleux est peuplé de
dragons, de licornes et de fées ; les miracles et les métamorphoses y sont continus ; la
baguette magique, d’un usage courant ; les talismans, les génies, les elfes et les animaux
reconnaissants y abondent ; les marraines, sur-le-champ, exaucent les vœux des héroïnes
méritantes. Ce monde enchanté est harmonieux, sans contradiction […]
Le fantastique suppose la solidité du monde réel, mais pour mieux la ravager […] Alors
vacillent les certitudes les mieux assises et l’Epouvante s’installe. La démarche essentielle du
fantastique est l’Apparition : ce qui ne peut pas arriver et qui se produit pourtant, en un point
et à un instant précis, au cœur d’un univers parfaitement repéré et d’où on estimait le mystère
à jamais banni. Tout semble comme aujourd’hui et comme hier : tranquille, banal, sans rien
d’insolite et voici que lentement s’insinue ou que soudain se déploie l’Inadmissible.
La féerie est un récit situé dès le début dans l’univers fictif des enchanteurs et des génies. Les
premiers mots de la première phrase sont déjà un avertissement : En ce temps-là ou Il y avait
une fois… C’est pourquoi les fées et les ogres ne sauraient inquiéter personne. L’imagination
les exile dans un monde lointain […] sans rapport ni communication avec la réalité de chaque
jour où l’esprit n’accepte guère qu’ils puissent faire irruption […]
La différence est éclatante, dès qu’il s’agit de fantômes ou de vampires. Certes, ce sont aussi
des êtres d’imagination, mais cette fois l’imagination ne les situe pas dans un monde lui-même
imaginaire ; elle se les représente ayant leurs entrées dans le monde réel.

Anthologie du fantastique de Roger Caillois

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Seconde définition du Fantastique

Ainsi se trouve-t-on amené au cœur du fantastique. Dans un monde qui est bien le nôtre, celui que nous
connaissons, sans diables, sylphides, ni vampires, se produit un événement qui ne peut s'expliquer par les
lois de ce même monde familier. Celui qui perçoit l'événement doit opter pour l'une des deux solutions
possibles : ou bien il s'agit d'une illusion des sens, d'un produit de l'imagination et les lois du monde
restent alors ce qu'elles sont ; ou bien l'événement a véritablement eu lieu, il est partie intégrante de la
réalité, mais alors cette réalité est régie par des lois inconnues de nous. Ou bien le diable est une illusion,
un être imaginaire, ou bien il existe réellement, tout comme les autres êtres vivants : avec cette réserve
qu'on le rencontre rarement.
Le fantastique occupe le temps de cette incertitude ; dès qu'on choisit l'une ou l'autre réponse, on quitte
le fantastique pour entrer dans un genre voisin, l'étrange ou le merveilleux. Le fantastique, c'est
l'hésitation éprouvée par un être qui ne connaît que les lois naturelles, face à un événement en
apparence surnaturel. […]
Il faut remarquer encore que les définitions du fantastique qu'on trouve en France dans des écrits
récents, si elles ne sont pas identiques à la nôtre, ne la contredisent pas non plus. Sans nous attarder
trop, nous donnerons quelques exemples puisés dans les textes "canoniques".
Castex écrit dans Le conte fantastique en France : "le fantastique... se caractérise... par une intrusion
brutale du mystère dans le cadre de la vie réelle" (p.8). Louis Vax, dans L'art et la littérature fantastiques :
"Le récit fantastique... aime nous présenter, habitant le monde réel où nous sommes, des hommes
comme nous, placés soudainement en présence de l'inexplicable" (p.5). Roger Caillois, dans Au coeur du
fantastique : "Tout le fantastique est rupture de l'ordre reconnu, irruption de l'inadmissible au sein de
l'inaltérable légalité quotidienne" (p. 61). On le voit, ces trois définitions sont, intentionnellement ou non,
des paraphrases l'une de l'autre : il y a chaque fois le "mystère", "l'inexplicable", "l'inadmissible", qui
s'introduit dans la "vie réelle", ou le "monde réel", ou encore dans "l'inaltérable légalité quotidienne". [...]
Nous sommes maintenant en état de préciser et de compléter notre définition du fantastique. Celui-ci
exige que trois conditions soient remplies.
• D'abord, il faut que le texte oblige le lecteur à considérer le monde des personnages comme un monde
de personnes vivantes et à hésiter entre une explication naturelle et une explication surnaturelle des
événements évoqués.
• Ensuite, cette hésitation peut être ressentie également par un personnage ; ainsi le rôle de lecteur est
pour ainsi dire confié à un personnage et dans le même temps l'hésitation se trouve représentée, elle
devient un des thèmes de l'œuvre ; dans le cas d'une lecture naïve, le lecteur réel s'identifie avec le
personnage.
• Enfin il importe que le lecteur adopte une certaine attitude à l'égard du texte : il refusera aussi bien
l'interprétation allégorique que l'interprétation "poétique".
Ces trois exigences n'ont pas une valeur égale. La première et la troisième constituent véritablement le
genre ; la seconde peut ne pas être satisfaite. Toutefois, la plupart des exemples remplissent les trois
conditions.
Tzvetan TODOROV, Introduction à la littérature fantastique,
© Éditions du Seuil, 1970.

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Le fantastique
Pour qu’un texte appartienne au genre fantastique, il doit remplir plusieurs conditions.

Un événement surnaturel effrayant

Le personnage principal doit être confronté à un événement surnaturel, à quelque chose qui ne peut pas
arriver, et qui pourtant arrive. Cet événement provoque un sentiment de peur, exprimé par de nombreux
termes. Pour cette raison, on relève souvent le champ lexical de l’épouvante, mais d’autres moyens
peuvent être également utilisés comme la ponctuation (phrases exclamatives et interrogatives, points de
suspension).

Cet événement se passe dans le monde réel

Contrairement au conte, l’histoire se passe dans le réel (notre monde) et non pas dans une époque
lointaine (Pensez aux formules par lesquelles commence le conte : «Il était une fois», «Il y a bien
longtemps»...). Quand un événement surnaturel survient dans un conte, cela ne provoque pas l’effroi. Le
merveilleux (du latin mirabilia signifiant «choses admirables, étonnantes») du conte ne s’oppose pas
vraiment au monde réel.
Au contraire, dans le fantastique, le surnaturel est souvent vécu par le personnage comme une déchirure
du réel : «Tout semble comme aujourd’hui et comme hier : tranquille, banal, sans rien d’insolite et voici
que lentement s’insinue ou que soudain se déploie l’Inadmissible» (Roger Caillois)
On relève donc le champ lexical du réel (tous les termes qui ancrent le récit dans le réel).

L’incertitude du personnage

L’événement surnaturel (l’Apparition) provoque un sentiment d’incertitude chez celui qui en est le
témoin.
De nombreux verbes le montrent : «sembler», «croire», «penser», «supposer»... Cette incertitude est
caractéristique du fantastique. Selon Tzvetan Todorov, «Le fantastique, c’est l’hésitation éprouvée par un
être qui ne connaît que les lois naturelles, face à un événement en apparence surnaturel.»
S’il n’y a pas cette hésitation, on sort du genre fantastique pour rentrer dans un genre voisin, l'étrange ou
le merveilleux, par exemple.

L’incertitude du lecteur

Les événements sont perçus par un personnage qui, comme dans « Le Horla », ne sait plus s’il est fou ou
s’il est réellement victime d’un être invisible. Or le lecteur n’a pas d’autre témoignage que celui du
personnage, car l’histoire est racontée du point de vue du personnage. C’est ce qu’on appelle un point de
vue interne : ce que l’on sait de l’histoire, c’est ce que nous en dit le personnage.
Le lecteur n’a donc pas d’autre solution que de croire ce que raconte le personnage de l’histoire, si bien
que nous sommes dans l’incertitude également. Nous ne savons pas si le personnage est fou ou s’il est
victime d’un être invisible.

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DOSSIER DE PRESENTATION DE SPECTACLE SCOLAIRE - SAISON 2013/2014
SPECTACLE A DESTINATION DES ELEVES DE COLLEGES / LYCEES

Pas d’explication, pas d’allégorie

Par ailleurs, si l’événement surnaturel fait l’objet d’une explication, nous ne sommes plus dans le
fantastique. Le fantastique fait exister par le langage ce qui n’existe pas.
Dans l’extrait du «Horla», par le langage, Maupassant donne à lire ce qui n’existe pas. Il donne à voir ce
qui n’est pas visible. C’est pourquoi le fantastique désigne souvent l’innommable, l’indicible. L’Apparition,
dans «Le Horla » doit être pris à la lettre : il n’y a pas de second sens, pas de sens caché, pas de
signification allégorique comme dans le conte (ou comme dans les Vanités). En effet, un événement
surnaturel dans un conte a parfois une autre signification : le loup dans «Le petit chaperon rouge» incarne
l’homme dangereux pour les enfants, en particulier les filles (la moralité le montre à la fin du conte). Ce
n’est pas simplement un loup.

Conclusion
La terreur éprouvée dans le texte fantastique provient donc de ceci : un événement surnaturel,
irrationnel, inexplicable survient dans le réel c’est-à-dire en un lieu et en un moment où l’on pensait que
rien de tel ne saurait arriver. L’impossible arrive, ce qui provoque l’incertitude, l’hésitation du
protagoniste, mais aussi du lecteur.

Le fantastique à travers les arts


Mettre en résonnance des « univers fantastiques » dans d’autres supports que la
littérature

Le cinéma Ex : Sleepy Hollow de Tim Burton

La peinture : Bosch, Les surréalistes (Ernst, Dali, Magritte) … L’inspiration fantastique dans l’art se
retrouve également à travers l’œuvre d’E. Munch ou celle de J.H. Fussli (le célèbre Cauchemar).
Prenons quelques exemples chez Magritte, le maître de l'inattendu.
Les quelques exemples ci-dessous illustrent différents procédés utilisés par le peintre pour dérouter nos
représentations ordinaires, nous apprendre à nous en méfier et créer un monde fantastique chargé de poésie.

Grandeur inhabituelle de l'objet Etat inhabituel de la pierre : Modification d'une partie de l'objet Association de 2 états
La lévitation en une autre incompatibles.

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SPECTACLE A DESTINATION DES ELEVES DE COLLEGES / LYCEES

Mettre en relation un éventail d’œuvres plastiques avec les œuvres littéraires du genre
fantastique étudiées en classe.

On pourra, pour Le Horla, faire une lecture de l’affiche du spectacle utilisant L’Autoportrait dit Le Désespéré
de Gustave Courbet comme visuel ou s’attarder sur les tableaux utilisés comme premières de couverture
des différentes éditions de la nouvelle :
- Le cri d’Edvard Munch
- Le cauchemar de Johann Heinrich Füssli.

Autoportrait dit Le Désespéré, 1843-1845, Gustave Courbet (1819-1877) – Réalisme

Le Cri, 1893, Edvard Munch (1863-1944) – Expressionnisme

Le Cauchemar, Johann Heinrich Füssli.

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Sources et éléments bibliographiques


MAUPASSANT ET LE HORLA

- Article, résumé et questionnaire de lecture :


http://www.lehorlademaupassant.fr/le-horla-de-maupassant-analyse-de-loeuvre

- Résumé détaillé de l’œuvre de Maupassant, chapitre par chapitre :


http://www.lehorlademaupassant.fr/resume-tres-detaille-du-horla/

- Texte intégral : http://maupassant.free.fr

- http://www.alalettre.com/maupassant-oeuvres-horla.php

- Le Horla de Maupassant : Contexte / résumé, étude de l’œuvre, et prolongements


http://www.sculfort.fr/articles/etoes/19e/maupassant/horla.html

ADAPTATIONS
Cinématographiques
Adaptation américaine du Horla (L'Étrange histoire du juge Cordier R. Le Borg, 1962)
Court-métrage de 38 minutes de J.D. Pollet (1966), avec Laurent Terzieff.
Bande dessinée
Le Horla, par Frédéric Bertocchini (scénario) et Eric Puech (dessins et couleurs), éditions Le Quinquet, collection
Carnet de bal, 2012

LE FANTASTIQUE
- http://www.academie-en-ligne.fr/Ressources/4/FR41/AL4FR41TEWB0112-Sequence-
02.pdf Découvrir le fantastique dans une nouvelle de Maupassant : Le Horla
- http://www.magnard.fr/IMG/doc/9782210166547_p10-37.pdf Découvrir la diversité d’un
genre : le récit fantastique

Quelques autres récits fantastiques pour une étude comparative :

Du même auteur :
- La main
- La peur
- …
http://www.etab.ac-caen.fr/lycee-salvador-allende/IMG/pdf/Maupassant_Nouvelles_fantastiques.pdf

D’autres auteurs :
- La Vénus d’Ille de Prosper Mérimée
- La Cafetière de Théophile Gautier.
- Le Chat noir d’Edgar Allan Poe

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