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Anaa 7777 

dit :
28 septembre 2016 à 9 h 42 min

René Guénon : Les sciences traditionnelles dans l’ésotérisme islamique

Nous avons eu souvent l’occasion de faire remarquer combien la conception des «


sciences traditionnelles » est, dans les temps modernes, devenue étrangère aux
Occidentaux, et combien il leur est difficile d’en comprendre la véritable nature.
Récemment encore, nous avions un exemple de cette incompréhension dans une
étude consacrée à Mohyiddin ibn Arabi, et dont l’auteur s’étonnait de trouver chez
celui-ci, à côté de la doctrine purement spirituelle, de nombreuses considérations sur
l’astrologie, sur la science des lettres et des nombres, sur la géométrie symbolique, et
sur beaucoup d’autres choses du même ordre, qu’il semblait regarder comme n’ayant
aucun lien avec cette doctrine.
Il y avait d’ailleurs là une double méprise, car la partie proprement spirituelle de
l’enseignement de Mohyiddin était elle-même présentée comme « mystique », alors
qu’elle est essentiellement métaphysique et initiatique ; et, s’il s’agissait de «
mystique », cela ne pourrait effectivement avoir aucun rapport avec des sciences
quelles qu’elles soient. Au contraire, dès lors qu’il s’agit de doctrine métaphysique,
ces sciences traditionnelles dont le même auteur méconnaissait d’ailleurs totalement
la valeur, suivant l’ordinaire préjugé moderne, en découlent normalement en tant
qu’applications, comme les conséquences découlent du principe, et, à ce titre, bien
loin de représenter des éléments en quelque sorte adventices et hétérogènes, elles
font partie intégrante d’et-taçawwuf, c’est-à-dire de l’ensemble des connaissances
initiatiques.
De ces sciences traditionnelles, la plupart sont aujourd’hui complètement perdues
pour les Occidentaux, et ils ne connaissent des autres que des débris plus ou moins
informes, souvent dégénérés au point d’avoir pris le caractère de recettes empiriques
ou de simples « arts divinatoires », évidemment dépourvus de toute valeur
doctrinale. Pour faire comprendre par un exemple combien une telle façon de les
envisager est loin de la réalité, nous donnerons ici quelques indications sur ce qu’est,
dans l’ésotérisme islamique, la chirologie (ilm el-kaff), qui ne constitue d’ailleurs
qu’une des nombreuses branches de ce que nous pouvons appeler, faute d’un meilleur
terme, la « physiognomonie », bien que ce mot ne rende pas exactement toute
l’étendue du terme arabe qui désigne cet ensemble de connaissances (ilm el-firâsah).
La chirologie, si étrange que cela puisse sembler à ceux qui n’ont aucune notion de
ces choses, se rattache directement, sous sa forme islamique, à la science des noms
divins : la disposition des lignes principales trace dans la main gauche le nombre 81
et dans la main droite le nombre 18, soit au total 99, le nombre des noms attributifs
(çifâtiyah). Quant au nom d’Allah lui-même, il est formé par les doigts, de la façon
suivante : l’auriculaire correspond à l’alif, l’annulaire au premier lam, le médius et
l’index au second lam, qui est double, et le pouce au he (qui, régulièrement, doit être
tracé sous sa forme « ouverte ») ; et c’est là la raison principale de l’usage de la main
comme symbole, si répandu dans tous les pays islamique (une raison secondaire se
référant au nombre 5, d’où le noms de khoms donné parfois à cette main
symbolique). On peut comprendre par là la signification de cette parole du Sifr
Seyidna Ayûb (Livre de Job, XXXVII, 7) : « Il a mis un sceau (khâtim) dans la main
de tout homme, afin que tous puissent connaître Son oeuvre » ; et nous ajouterons
que ceci n’est pas sans rapport avec le rôle essentiel de la main dans les rites de
bénédiction et de consécration.
D’autre part, on connaît généralement la correspondance des diverses parties de la
main avec les planètes (kawâkib), que la chiromancie occidentale elle-même a
conservée, mais de telle façon qu’elle ne peut plus guère y voir autre chose que des
sortes de désignations conventionnelles, tandis que, en réalité, cette correspondance
établit un lien effectif entre la chirologie et l’astrologie. De plus, à chacun des sept
cieux planétaires préside un des principaux prophètes, qui en est le « Pôle » (El-
Qutb) ; et les qualités et les sciences qui sont rapportées plus spécialement à chacun
de ces prophètes sont en relation avec l’influence astrale correspondante. La liste des
sept Aqtâb célestes est la suivante :
Ciel de la Lune (El-Qamar) : Seyidna Adam.
Ciel de Mercure (El-Utârid) : Seyidna Aïssa.
Ciel de Vénus (Ez-Zohrah) : Seyidna Yûsif.
Ciel du Soleil (Es-Shams) : Seyidna Idris.
Ciel de Mars (El-Mirrîkh) : Seyidna Dâwud.
Ciel de Jupiter (El-Barjîs) : Seyidna Mûsa.
Ciel de Saturne (El-Kaywân) : Seyidna Ibrahîm.
A Seyidna Adam se rapporte la culture de la terre (Cf. Genèse, II, 15 : « Dieu prit
l’homme et le plaça dans le jardin d’Eden pour le cultiver et le garder ») ; à Seyidna
Aïssa, les connaissances d’ordre purement spirituel ; à Seyidna Yûsif, la beauté et les
arts ; à Seyidna Idris, les sciences « intermédiaires », c’est-à-dire celles de l’ordre
cosmologique et psychique ; à Seyidna Dâwud, le gouvernement ; à Seyidna Mûsa,
auquel est inséparablement associé son frère Seyidna Harûn, les choses de la religion
sous le double aspect de la législation et du culte ; à Seyidna Ibrahîm, la foi (pour
laquelle cette correspondance avec le septième ciel doit être rapprochée de ce que
nous rappelions récemment à propos de Dante, quant à sa situation au plus haut des
sept échelons de l’échelle initiatique).
En outre, autour des prophètes principaux se répartissent, dans les sept cieux
planétaires, les autres prophètes connus (c’est-à-dire ceux qui sont nommément
désignés dans le Qorân, au nombre de 25) et inconnus (c’est-à-dire tous les autres, le
nombre des prophètes étant de 124 000 d’après la tradition).
Les 99 noms qui expriment les attributs divins sont également répartis suivant ce
septénaire : 15 pour le ciel du Soleil, en raison de sa position centrale, et 14 pour
chacun des six autres cieux (15+6×14 = 99). L’examen des signes qui se trouvent sur
la partie de la main correspondant à chacune des planètes indique dans quelle
proportion (s/14 et s/15) le sujet possède les qualités qui s’y rapportent ; cette
proportion correspond elle-même à un même nombre (s) de noms divins parmi ceux
qui appartiennent au ciel planétaire considéré ; et ces noms peuvent être déterminés
ensuite, au moyen d’un calcul d’ailleurs très long et très compliqué.
Ajoutons que dans la région du poignet, au-delà de la main proprement dite, se
localise la correspondance des deux cieux supérieurs, ciel des étoiles fixes et ciel
empyrée, qui, avec les sept cieux planétaires, complètent le nombre 9.
De plus, dans les différentes parties de la main se situent les douze signes zodiacaux
(burûj), en rapport avec les planètes dont ils sont les domiciles respectifs (un pour le
Soleil et la Lune, deux pour chacune des cinq autres planètes), et aussi les seize
figures de la géomancie (ilm er-raml), car toutes les sciences traditionnelles sont
étroitement liées entre elles.
L’examen de la main gauche indique la « nature » (et-tabiyah) du sujet, c’est-à-dire
l’ensemble des tendances, dispositions ou aptitudes qui constituent en quelque sorte
ses caractères innés. Celui de la main droite fait connaître les caractères acquis (el-
istiksâb) ; ceux-ci se modifient d’ailleurs continuellement, de telle sorte que, pour une
étude suivie, cet examen doit être renouvelé tous les quatre mois. Cette période de
quatre mois constitue, en effet, un cycle complet, en ce sens qu’elle amène le retour à
un signe zodiacal correspondant au même élément que celui du point de départ ; on
sait que cette correspondance avec les éléments se fait dans l’ordre de succession
suivant : feu (nâr), terre (turâb), air (hawâ), eau (mâ). C’est donc une erreur de
penser, comme l’ont fait certains, que la période en question ne devrait être que de
trois mois, car la période de trois mois correspond seulement à une saison, c’est-à-
dire à une partie du cycle annuel, et n’est pas en elle-même un cycle complet.
Ces quelques indications, si sommaires qu’elles soient, montreront comment une
science traditionnelle régulièrement constituée se rattache aux principes d’ordre
doctrinal et en dépend entièrement ; et elles feront en même temps comprendre ce
que nous avons déjà dit souvent, qu’une telle science est strictement liée à une forme
traditionnelle définie, de telle sorte qu’elle serait tout à fait inutilisable en dehors de
la civilisation pour laquelle elle a été constituée selon cette forme. Ici, par exemple,
les considérations qui se réfèrent aux noms divins et aux prophètes, et qui sont
précisément celles sur lesquelles tout le reste se base, seraient inapplicables en
dehors du monde islamique, de même que, pour prendre un autre exemple, le calcul
onomantique, employé soit isolément, soit comme élément de l’établissement de
l’horoscope dans certaines méthodes astrologiques, ne saurait être valable que pour
les noms arabes, dont les lettres possèdent des valeurs numériques déterminées. Il y a
toujours, dans cet ordre des applications contingentes, une question d’adaptation qui
rend impossible le transport de ces sciences telles quelles d’une forme traditionnelle à
une autre ; et là est aussi, sans doute, une des principales raisons de la difficulté
qu’ont à les comprendre ceux qui, comme les Occidentaux modernes, n’en ont pas
l’équivalent dans leur propre civilisation.

(René Guénon, L’ésotérisme islamique, chap.VII : La chirologie dans l’ésotérisme


islamique).
Réponse
1. Anaa 7777 dit :
27 septembre 2016 à 8 h 25 min

A propos de Tabdîl
La connaissance est vaste comme l’océan. On ne peut ni l’encadrer ni la
délimiter. La connaissance humaine est une goutte d’eau, comparativement à
la connaissance divine qui est infinie. Et le tabdîl? Il vient du verbe « baddala »
qui signifie Modifier. Le PM de tabdîl est 446, 5 lettres. Or, 446 est le PM de
Mawt qui signifie Mort. Il ne s’agit pas de mort physique, mais de changement
de situation, d’état… Et on constate que 446 est le batine de 644, nom suprême
de 11 lettres… Voici un exemple de tabdîl que le frère @Ahmad Usman a
partagé sur son blog. Je ne l’ai pas pratiqué (LOL).
« Multiplication des billes par la voie mystique ».
Écrire cet ismo sur un billets de baque,on l’écrit vers la face du billet une fois
ou sept fois ou 21 fois, garder sous votre tapie de prière pendant le zikr. voici
les ismo a écrire :
‫ حشمشعين‬HACHAMCHA’INE
Puis faire le zikr du même ismo
16648 fois pendant 17 jours.
On l’écrit en face du billet. Fraire 7 rakat chaque nuit…
Essence au choix,pas de tenue exiger,pas de riyada ni khalwa,pas de sacrifice
ni avant ni après le zikr. Une foid la somme est réçue, donner 10 ℅ au pauvre.
La somme ne serai pas moin de 4000$ .
Il y a aucun esprit qui aparaitra
Cet une multiplication de billet
Source : mazilatou chafi page 5558
Wa salam.
Réponse

o Anaa 7777 dit :
27 septembre 2016 à 11 h 04 min

Assalam. 1) « Les hommes de Dieu » n’ont pas besoin de tabdîl pour


vivre. Allah (swt) envoie les gens nantis vers eux pour assouvir leurs
besoins…
Hier, à la demande d’un proche qui vit à l’étranger, je suis allé rendre
visite à un maître d’entre les maîtres, BAH ISHAQ, qui dirige un institut
international sur la route d’Anyama, en Côte d’Ivoire. C’est cette école
qui forme les étudiants qui apprennent le Coran par cœur (Hâfiz). Un
de ses enseignants m’a confié qu’il ne sortait presque jamais, mais
qu’Allah (swt) lui a donné beaucoup de « biens sur cette terre ». Selon
lui, les personnalités défilent chez le cheikh pour avoir ses bénédictions.
Et, ils lui sont généralement très reconnaissants…
2) L’argent du tabdîl est-il propre ? Je n’en sais rien, mais je me pose
souvent des questions sur le comportement de certains « riches », dont
l’origine de la richesse est souvent douteuse. Pour exemples, ils
financent chaque année les voyages à la Mecque de leurs proches, ils
font face aux dépenses de leurs mosquées, mais ils refusent résolument
de faire le pèlerinage. Pourquoi, pourquoi ??
Wa salam.
Réponse

2. Modibo dit :
26 septembre 2016 à 19 h 07 min

Quelques clés pratiques pour le développement spirituel


De nombreuses écoles de sagesse, inspirées par l’Orient, l’Égypte ou le
druidisme, ont diffusé dans les siècles passés des enseignements destinés à
reconnecter les êtres à leur essence et à leur révéler les mystères de l’univers.
Aujourd’hui les rites, les rituels, les règles, les codes et les secrets ne sont plus
adéquats à l’humanité actuelle. Les réponses que vous cherchez reposent en
vous. Les seules pratiques spirituelles recommandées sont celles qui vous
éveillent à votre vérité. En voici quelques-unes qui peuvent vous aider dans
votre évolution, et que vous adopterez si elles vous conviennent.

L’attention aux sentiments

Dans votre quotidien, arrêtez-vous de temps en temps sur vos sentiments et


émotions. Observez-les. Accueillez-les. Puis demandez-vous ce qu’ils cherchent
à vous dire. Lorsque des sentiments négatifs (ou plus exactement de basse
énergie) tels que tristesse, chagrin, colère, mélancolie vous habitent, remettez-
les mentalement à la lumière (ou avec un geste symbolique). Vous imaginez
que vous les tenez dans vos mains et que vous les redonnez au soleil, ou à un
être de lumière, à une divinité tel que la Mère Terre, la Mère Divine, Dieu,
l’archange Michaël, les anges, les esprits, etc, en fonction de votre culture, de
vos croyances et de vos attirances. Un peu comme on remet un appareil en
panne au spécialiste pour qu’il s’en occupe. Vous n’êtes pas obligés de vous
occuper de tout. Vous pouvez confier vos difficultés à d’autres énergies.

La pensée juste

Dans votre quotidien, efforcez-vous de porter votre attention à vos pensées, et


orientez-les vers l’authenticité, la sincérité, la vérité, la liberté, la paix, l’amour
et l’abondance. Évitez la critique ou le jugement sur vous, sur les autres, sur les
médias, sur ce qui vient de l’extérieur. Cela ne signifie pas que vous n’avez pas
une avis sur la situation. Ce qui est important, c’est le sentiment qui est associé
à l’avis. Est-ce de la colère, de l’amertume ou de la sérénité? Si des pensées
négatives reviennent avec persistance, remettez-les à une énergie de lumière
de la même façon que les sentiments négatifs.

Dans le cas de sentiments et de pensées négatives sur soi, il est recommandé


de déverser amour, tendresse et compassion sur vous-même, comme vous le
feriez à un enfant.
Gratitude et joie

Dans la journée, exercez-vous à repérer ce qui vous a plu et ce qui vous a causé
de la joie, que ce soit une petite joie fugitive et souvent inaperçue de quelques
secondes ou une grande joie. Quelles que soient vos difficultés du quotidien,
vous découvrirez, si vous voulez bien y prêter attention, que la vie vous offre
beaucoup de petits cadeaux, ainsi que beauté, générosité et témoignages
d’amour. Ajoutez-y une pensée de reconnaissance. Remercier est une façon
d’alimenter l’Essence en nous et de lui donner une place croissante. Exprimez
le plus possible la joie, la sérénité et l’amour.

Abandonnez-vous à la Vie

S’abandonner à son être intérieur et suivre le courant de vie, c’est adopter une
attitude de service envers la Source intérieure, quels que soient les chemins
qu’elle emprunte et les circonstances qui les accompagnent. Cessez de lutter et
mettez-vous à sa disposition. Notre Source intérieure est le poste avancé d’une
source plus grande, une Source solaire. C’est donc aussi servir et se mettre à
disposition de cette Source. Toutefois, il ne s’agit pas d’une attitude servile
sans discernement, mais d’une harmonie joyeuse avec notre Essence. Il s’agit
plus d’un état de réceptivité que d’une action.

Élevez votre âme

Nourrissez votre conscience en lisant des textes qui vous inspirent. Évitez les
actualités télévisées. Contemplez et communiez avec la nature. Pratiquez un
art sans souci du résultat, comme un enfant qui joue avec la matière, la
couleur, le son, la voix, le corps.

Respiration profonde

La respiration est l’un des moyens les plus puissants pour entrer en contact
avec notre être intérieur. Elle fait le lien entre notre conscient et notre
inconscient, entre le corps et l’esprit. Installez-vous confortablement et
respirez tranquillement en observant votre respiration. Imaginez l’air qui entre
dans tout votre corps, et qui s’installe partout jusqu’au bout des membres.
Arrêtez-vous entre l’inspiration et l’expiration, entre l’expiration et
l’inspiration. Faites cet exercice assez longtemps pour constater son effet.
D’abord 5 min, puis jusqu’à 30 min ou plus. Faites-le régulièrement. C’est une
forme de méditation.
Méditation

Méditer n’est pas réfléchir. C’est se mettre en état de réceptivité vis-à-vis de


son état intérieur. On détourne son attention de l’extérieur pour devenir
observateur de son monde intérieur. Par ce fait, on peut ouvrir la
communication intime avec sa propre essence. On n’émet pas de jugement sur
cet état intérieur, qui peut se présenter comme un calme plat, ou avec
sensations, sentiments, émotions, et pensées diverses plus ou moins
tumultueuses. On accueille et on laisse passer. Avec le temps et la pratique, se
produisent au cours de la méditation une distanciation vis-à-vis des pensées,
des émotions et des sensations physiques, une détente du corps physique et un
élargissement des corps subtils. Cela profite au système nerveux toujours
sursollicité, au cerveau, aux glandes endocrines, qui peuvent ainsi se
régulariser.

Installez-vous confortablement. Commencez par un moment de respiration


profonde afin d’occuper le mental jusqu’à ce qu’il soit calmé. La présence d’une
bougie allumée est favorable, ainsi que le nettoyage vibratoire préalable de la
pièce par de l’encens. Vous pouvez suivre votre respiration et peu à peu laisser
le silence et le calme vous envahir afin d’écouter les battements de votre c?ur.
De 15 min à 1 heure, selon votre sensation.

Visualisation

La visualisation consiste à imaginer un scénario se déroulant en nous, dans le


but d’aider le mental à coopérer à la méditation ou à la prière (voir article Le
pouvoir de l’imaginaire). Par exemple, il est bon de préparer la méditation en
visualisant les couleurs qui nourrissent et équilibrent les chakras,
successivement de bas en haut (voir article Nature de la couleur). Certaines
méditations-visualisations sont proposées dans ce site: J’invite la lumière en
moi; La clé de communication avec les plans de lumière; Réactiver la
merkabah.

Chant et mantras
Le chant est un excellent moyen d’entrer en communication avec le Soi, à
condition qu’il ne fasse que très peu appel au mental. Cela est réalisé lorsque
nous chantons sans mots, seulement avec des sons tels que des voyelles, ou
avec un texte répétitif inspirant et élevant qui ne nécessite pas d’effort de
mémoire. C’est par exemple le cas avec les mantras, textes courts sacrés issus
de diverses traditions, comme le Kyrie Eleison chrétien ou le Om, ou encore
Om Nama Shivaya indiens. Les vibrations du son pénètrent profondément
dans le corps et dans les cellules (voir article Résonance corporelle des sons).
Elles éveillent certains codes des cellules ou de l’ADN, codes qui s’activent
seulement dans le processus d’éveil (voir articles Codes, mémoires et
information et L’ADN et ses modes d’expression).

Géométrie sacrée

Certains types de figures et de pictogrammes, ainsi que les couleurs, agissent


de la même façon que les sons en éveillant les codes cellulaires. Pour les
recevoir, on se laisse imprégner par leur beauté en les contemplant. Par
exemple dans l’article sur les diagrammes de champ, contemplez le diaporama
inclus.

Prière

La prière n’est pas, comme on le croit communément, le simple fait de réciter


mécaniquement un texte. Ce n’est pas non plus une demande faite à un Dieu
tout puissant, comme un enfant demande à un parent de le protéger. C’est un
dialogue avec votre Source intérieure et la Source élevée dont elle est le poste
avancé, comme on dialogue avec un ami. Le dialogue peut se faire avec des
mots, des mots appris ou spontanés, ou sans mots, par la pensée et l’intention.
Une prière exprime une intention. Cela peut être l’intention d’apaiser vos
ombres, de faire la paix, de réaliser la lumière en vous, d’être guidé de la
meilleure façon, etc. C’est un travail de collaboration, de cocréation. Il se fait
dans la gratitude, ce qui signifie que la demande d’aide est associée à un
abandon total de ce qui en résulte. Il n’y a pas d’attente d’un résultat, ni de
colère si la prière n’est pas exaucée selon les souhaits de l’égo, car la Source a
une vue plus globale et saisit le sens subtil de votre demande au-delà de la
forme. La prière a pour but d’élever votre état vibratoire. La méditation en est
un préalable dans la mesure où elle permet de se détacher de la personnalité.
L’état de prière est un état de recueillement et de communication profonde
avec la Source, issu du cœur….

source : http://www.spirit-science.fr
Réponse
Anaa 7777 dit :
24 septembre 2016 à 8 h 23 min

Assalam. Au nom d’Allah, Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux. Paix et


bénédiction sur le prophète Bien-Aimé TA HA. Le Coran plein de sagesse, contient
6236 versets et 329156 lettres.
6236+329156 = 335392. 92 est le PM de Muhammad (saw), 53 est le PM de Ahmad
(saw), 33 est le PM de Houwa Habîb, de Alif Ba Lam. Est-ce un hasard? Le Coran est
incréé, c’est la parole divine. Louange à Allah (swt) qui dévoile les sources de sa
sagesse à travers sa création…
Wa salam.
1. lilia Rose dit :
22 septembre 2016 à 23 h 10 min

Le monde du barzakh :

Le barzakh, signifie, sous un rapport linguistique, obstacle, barrière, limite


séparant deux objets. Techniquement, il implique le monde intermédiaire
entre la mort et la résurrection, c’est-à-dire le monde qui commence au
moment de la mort et qui s’achève le jour de la résurrection. Du point de vue
technique, le barzakh n’a été cité qu’une fois dans le coran, dans la sourate al-
mu’minûn (les croyants). Ainsi Allah transcendant soit-il dit : « derrière eux
un obstacle est dressé jusqu’au jour de la résurrection ». Du point de vue
linguistique, il est cité dans la sourate ar-rahmân : « entre eux un isthme, en
sorte qu’elles ne se mélangent pas ».

Les récits rapportent cette parole de l’Imam sâdiq, que la paix soit sur lui : «
par Allah, je crains pour vous le barzakh ». Lorsqu’il fut interrogé sur le
barzakh, il répondit : « le barzakh est le séjour de l’homme à la tombe depuis la
mort jusqu’au jour de la résurrection ».

L’agonie :
Les souffrances et l’amertume qu’endure l’homme au moment où son esprit le
quitte, représentent l’agonie et ses affres. Cette séparation se fait de façon
différente en fonction du comportement de l’individu. Ainsi la séparation de
l’esprit du corps des élus se fait différemment de celle des damnés.
Plusieurs versets coraniques ainsi que des récits explicitent cette question. Il
est dit dans le noble coran : « ah ! Si tu voyais les imposteurs dans les affres de
la mort, tandis que les anges, les mains tendues, leur ordonneront : « rendez
vos âmes ! Vous allez recevoir aujourd’hui, en rétribution, le supplice de
l’humiliation pour avoir dit, contre Allah, le contraire de la vérité et vous être
écarté de ses versets avec hauteur ! ».

L’agonie, chez les damnés, est affreusement décrite par les récits,
contrairement à celle des croyants. On interrogea l’Imam sâdiq : « oh fils de
l’envoyé d’Allah, le croyant redoute-t-il le moment où son esprit le quitte ? ». Il
dit : « non, par Allah, en vérité lorsque l’ange de la mort se présente à lui pour
lui ôter l’esprit, il est anxieux, mais il est vite soulagé lorsqu’il lui dit : « oh
saint d’Allah, ne crains rien, par celui qui a envoyé Mouhammad, qu’Allah prie
sur lui et le salue, je serai tendre et généreux avec toi beaucoup plus que ne le
serait ton père s’il était à tes côtés, ouvre tes yeux et regarde ». Il lui fait
découvrir le prophète, et lui fait savoir que, ‘ Ali, Fatima, Hassan, Hussein et
les Imams parmi leur progéniture, seront ses compagnons. Et lorsqu’il ouvre
les yeux, une voix céleste appelle son esprit en ces termes : « O^ toi, âme
apaisée ! Retourne vers ton seigneur satisfaite et agréée ! Entre parmi mes
serviteurs ! Entre dans mon paradis ! ». Il n’y a rien de plus agréable pour lui
que cet instant où son esprit lui est retiré et qu’il rejoint celui qui l’appelle ».

La vie dans le monde du barzakh :


Après la mort, les esprits des élus s’échappent comme s’ils venaient de se
débarrasser des barreaux de la cellule de prison qu’est ce bas monde… ils s’en
échappent dans un état euphorique après s’être débarrassé du lourd fardeau
d’argile de terre et de matière, pour rejoindre le monde de la beauté qui ne
connaît ni limite, ni vieillesse, ni fin, ni supplice, ni souffrances… ils vivront
dans un monde débordant de lumière, d’amour et de paix.

Quant aux méchants, ils vivront dans les ténèbres, en proie à l’anxiété et à la
terreur. Leurs péchés ainsi que toutes les actions commises en ce bas monde,
défileront sous leurs yeux. Les fantômes de victimes planeront au-dessus d’eux
et les gémissements des suppliciés retentiront dans leurs oreilles.

Lisons ce que dit le noble coran à propos du sort réservé aux grands pécheurs :
« ils seront exposés au feu matin et soir et le jour où sonnera l’heure [il sera
dit] : faites entrer [et livrez] les gens de pharaon au plus dur supplice ».
La vie du monde intermédiaire ou barzakh est supérieure à la vie d’ici-bas. La
tradition rapporte les paroles suivantes du prophète à propos des deux mondes
: « les hommes sont endormis mais dès qu’ils meurent ils s’éveillent à la réalité
».

durant la bataille de Badr, les cadavres des idolâtres étaient jetés dans des
puits sur ordre de notre prophète Mouhammad, qui, debout devant eux, les
interpellait un par un : « avez vous vraiment trouvé ce que vous avait promis
votre dieu ? Pour ma part, j’ai réellement trouvé ce que mon seigneur m’a
promis. Peuple malheureux que vous étiez aux yeux du prophète ! Vous m’avez
pris pour un menteur tandis que des gens m’ont ajouté foi, vous m’avez chassé
de chez moi tandis qu’ils m’ont hébergé, vous m’avez livré des combats
meurtriers tandis qu’ils m’ont apporté secours ! ». Certains musulmans se sont
alors exclamés : « oh envoyé d’Allah, comment t’adresses-tu à un peuple qui
est déjà mort ? ».

Ce à quoi il répondit : « vous n’entendez pas plus ce que je dis qu’ils ne


l’entendent, ils ne peuvent simplement pas me répondre ».

Les caractéristiques du monde du barzakh :


– la faculté de perception chez l’homme s’intensifie dans le monde du barzakh.
Ainsi, il réalise que le supplice et le plaisir spirituel n’ont rien de commun avec
ceux de ce bas monde.

– la grâce et le supplice dans le monde du barzakh sont passagers ; ils


s’achèvent au moment de la résurrection.

– le monde du barzakh se divise en trois catégories :

Première catégorie :
Les hommes pieux et bienfaisants sont les bienheureux selon le verset suivant :
« une voix se fit entendre : « entre au paradis ! » lui fut-il dit. [En mourant] il
s’écria : « ah ! Plût à Dieu que mon peuple sût que mon seigneur m’a pardonné
et m’a mis parmi ceux qu’il honore ! ».

Deuxième catégorie :
Les impies oppresseurs qui subiront le feu de l’enfer conformément au verset
suivant : « ils seront exposés au feu matin et soir ». Ils supplieront Allah : «
seigneur, fais moi revenir [sur terre], peut-être y accomplirai-je quelque œuvre
méritoire, parmi ce que j’ai laissé ».

Troisième catégorie :
Le coran, faisant allusion à certains hommes faibles et réduits à l’impuissance,
dit : « les anges diront à ceux qu’ils rappelleront [à dieu et qui auront été
injustes envers eux-mêmes : « où en étiez-vous, [au point de vue de la foi] ?

– nous étions impuissants sur terre, répondront-ils.

– la terre de dieu n’était-elle pas assez vaste pour que vous puissiez vous
expatrier ? » Demanderont les anges. L’asile de ces gens-là sera la géhenne,
quel triste devenir [pour eux] ! Exception faite des hommes, des femmes, des
enfants réduits à l’impuissance, incapables d’imaginer un stratagème ou de
découvrir une voie [pour échapper à la contrainte des idolâtres]. Il se peut
qu’Allah use de pardon en leur faveur, car Allah absout et pardonne ».

4 – les retrouvailles dans le monde du barzakh : les élus parmi les gens du
barzakh se rendront visite et les rapports entre eux seront tout d’amour et
d’amitié. Quant aux infidèles, leurs rapports ne seront que rancune, regret et
obstination. le récit suivant a été rapporté par l’un des compagnons de ‘ Ali à ce
sujet : « je suis sorti un jour avec l’émir des croyants, que la paix soit sur lui, au
dhahr de kûfa, alors il se tint debout à oued es salam comme s’il s’adressait à
un peuple. j’en fis de même, mais après une longue attente, je me sentis fatigué
et je m’assis, puis lorsque l’ennui me vint je me relevai, j’ôtai mon manteau et
j’invitai l’émir à s’asseoir dessus pour se reposer. il me dit alors : « oh ce n’était
qu’une conversation avec un croyant à qui je tenais compagnie ». je dis alors :
« oh émir des croyants, il en est donc de même pour eux ? » « oui me répondit-
il, si le voile t’était levé, tu les verrais réunis par groupes, calmes, en train de
s’entretenir ». je demandai alors : « sont-ils des corps ou des esprits ? ». il dit :
« des esprits ».

Abdallah sâdiq, s’entretenant avec Ahmad ibn othmân évoquait les esprits des
croyants et dit : ils se rencontrent.
il lui demande : ils se rencontrent vraiment ? !

« oui, ils s’interrogent et font connaissance les uns les autres, d’ailleurs si tu
pouvais le voir, tu dirais toi même c’est un tel ».
l’Imam sâdiq dit également : « les esprits des croyants vivent dans des salles
au paradis, où ils ont à leur disposition de la nourriture et de la boisson, où ils
se rendent mutuellement visite et disent : seigneur, qu’arrive enfin pour nous
l’heure fixée afin que se réalise la promesse que tu nous as faite ».

la fin du monde :
la grande résurrection : tout mouvement a un objectif et une fin. ce monde
impressionnant a également, à travers son mouvement, un objectif vers lequel
il tend et auquel il aboutira. sans quoi ce mouvement rapide n’aurait aucune
signification. la question est donc de savoir comment se déroulera la fin du
monde et quel sort lui est réservé. la réponse à ces questions sera d’abord
donnée à la lumière des données coraniques, puis selon les avis de savants.

au cours de la résurrection :
d’après le coran, la résurrection est un événement terrifiant, décisif, vers lequel
le monde tend. le jour de la résurrection sera précédé d’un cri imposant tandis
que la terre s’ébranlera suite à un séisme violent qui détruira les montagnes
qui deviendront pareilles à des flocons de laine cardée, les planètes
exploseront, les étoiles voleront en éclats tandis que la lumière qu’elles
répandaient s’éteindra, les mers s’agiteront violemment, la terre dégagera tout
ce qu’elle renferme et le monde sera transformé en une formidable masse de
poussière donnant l’impression que les êtres ont été écrasés par un marteau
géant.

les versets coraniques :


le noble coran affirme que le monde a un âge et une durée bien déterminés :

« eh quoi ! n’ont-ils pas réfléchi profondément ? Allah n’a créé les cieux, la
terre et ce qui est entre eux que pour un but sérieux et pour un terme fixé.
cependant, la plupart des hommes refusent de croire à leur rencontre avec leur
seigneur ».

le coran parle de ce jour terrifiant, à venir, en ces termes : « O^ hommes !


craignez votre seigneur, car le tremblement qui précédera l’heure sera
épouvantable. le jour où il se produira, toute nourrice oubliera ce qu’elle
allaite, toute femelle avortera, les hommes te paraîtront ivres bien qu’ils ne le
soient point en [réalité]. le châtiment d’Allah sera terrible ».
le monde à ce moment là :
en ce qui concerne le sort réservé au monde, le coran affirme : « lorsque la
terre subira de violentes secousses, que les montagnes seront réduites en
miettes et deviendront une poussière disséminée.. ». il dit également : « et à
demander : « quand arrivera le jour de la résurrection ? ». lorsque la vue sera
éblouie, que la lune entrera en éclipse, que le soleil et la lune seront réunis, ce
jour là l’homme demandera : « où fuir ? ».

« lorsque les étoiles perdront leur éclat, lorsque le ciel sera lézardé, lorsque les
monts seront soufflés ».

« lorsque le ciel se lézardera, lorsque les astres seront dispersés, lorsque les
mers déborderont, lorsque les sépulcres seront sens dessus dessous ».

« jour où nous ploierons le ciel comme on plie un parchemin portant un écrit


ou un rouleau ».

« lorsque les mers seront portées à l’ébullition ».

« le jour où le ciel sera comme un métal en fusion ».

avis de certains astronomes :

dans son ouvrage « la fin du monde », Flammarion affirme que l’apparition de


la vie est due à la soumission du système solaire à la force d’attraction générale
et la force provenant du centre… cependant ajoute-t-il, que l’on veuille ou pas,
ce système finira par se désagréger et le jour viendra où les étoiles s’éteindront
et les corps célestes se disperseront ça et là comme les perles d’un collier.

un autre astronome, dit à ce sujet : « le monde existe suite à une forte


explosion qui a eu lieu il y a de cela dix à quinze milliards d’années. la moitié
de son énergie a été dépensée pour la propulsion des étoiles dans l’espace
tandis que l’autre moitié cumule l’ensemble des galaxies et les prépare à
l’explosion finale ».

le physicien George Gamow dit à son tour : « le diamètre du soleil devrait se


multiplier jusqu’à ce qu’il atteigne la circonférence de vénus, tandis que son
rayonnement se multiplierait de 10 à 20 millions de fois mettant ainsi les mers
et les océans de la terre, en ébullition… ».

le premier souffle de la trompe :

la résurrection commencera par un cri imposant, exprimé dans le coran par «


le souffle de la trompe » : « il sera soufflé dans la trompe. ceux qui seront dans
les cieux et ceux qui seront sur la terre seront foudroyés, sauf ceux qu’Allah
voudra épargner. on y soufflera encore et les morts seront aussitôt debout,
contemplant ».

dans un autre verset il est dit : « lorsqu’on sonnera une fois la trompe, que la
terre et les montagnes seront soulevées et tassées d’un seul coup, ce jour là
l’événement se produira ! le ciel se fendra. il sera ce jour lézardé ».

notre maître Mouhammad, qu’Allah prie sur lui et le salue, a dit : « il y aura, à
la fin des temps, des dissensions comparables aux parties obscures de la nuit
». aussi, lorsque Allah transcendant soit-il, manifestera sa colère contre les
gens de la terre, il ordonnera à l’Ange isrâfîl de souffler dans la trompe d’un
souffle de tonnerre contre toute attente des hommes.

il y a, en définitive, deux souffles, le premier se réfère à l’imposant cri céleste, à


la suite duquel le monde prendra fin tandis que toute forme de vie cessera.
c’est le souffle universel de la mort qui concerne même les anges.

le deuxième souffle de la trompe :


c’est un souffle qui est aussi effroyable que le premier. il redonnera vie aux
morts qui surgiront de leurs tombes, et, le visage marqué par la terreur, ils
s’interrogeront : « ils diront : « malheur à nous ! qui donc nous a réveillés de
nos lits ! ».

et lorsqu’ils réaliseront qu’Allah a tenu sa promesse, ils diront : « voilà ce


qu’Allah avait promis ! les messagers étaient sincères ! ».

« lorsqu’il sera soufflé dans la trompe, vous viendrez en foule ! le ciel sera
ouvert et présentera des portes. ».
ainsi commencera le jugement, en sorte que tout le monde sans exception
comparaîtra, dans un état de soumission, devant la cour de justice divine.

l’état psychique des gens durant le rassemblement :

certains versets coraniques décrivent l’état psychique des gens, au lieu du


rassemblement. ils auront la mine triste, ils seront terrifiés, anxieux, et les
battements de leurs coeurs seront si forts qu’ils se feront sentir dans leurs
gorges. le noble coran dit à cet égard :

« le jour où l’homme fuira son frère, sa mère et son père, sa compagne et ses
enfants, chacun ayant ce jour là, assez à se préoccuper de son sort, ce jour là, il
y aura des visages rayonnants, souriants et optimistes, et des visages terreux,
couverts de poussière. ceux dont les visages seront ainsi, seront les infidèles et
les libertins ».

ce jour là, lorsque la vérité éclatera, les égarés souhaiteront revenir sur terre
pour rectifier leurs erreurs, mais il sera trop tard. les prophètes n’ont-ils pas
annoncé ce jour décisif et fatal ? ne les ont-ils pas avertis d’avance ?

les versets suivants s’adressent aux égarés : « O^ homme ! qu’est-ce qui t’a
abusé au sujet de ton seigneur généreux ».

les prophètes n’ont-ils pas proclamé haut, à travers l’histoire : « répondez à


l’appel de votre seigneur avant l’arrivée d’un jour que rien ne saurait différer !
vous n’aurez ce jour là aucun refuge et il ne vous sera plus possible de nier ».
Réponse

2. Modibo dit :
22 septembre 2016 à 22 h 55 min

Salallahu ala aboul hassim wa alihi wa salim…..

Extrait du Dalail Khairat de l’imam al Jazuli : Chapitre sur (les bienfaits) de la


prière sur le prophète Prière d’Allah sur lui et son Salut .

Allah Puissant et Suprême a dit :


Allah et ses anges prient sur le prophète , Ô vous qui avez cru , priez sur lui et
saluez-le abondamment. (Sourate al Ahzab, 33:56)

Il a été raconté que le Messager d’Allah – Prière d’Allah et son Salut sur lui –
est sorti un jour avec les marques de joie sur son visage et a dit j’ai reçu « Jibril
» – le Salut sur lui , et a dit , Ô Mohammad serais-tu satisfait que , toute
personne de ta communauté qui prie sur toi , Allah priera sur elle dix fois et
que , toute personne qui te salue Allah la salue dix fois .

Et Le prophète – Prière et Salut d’Allah sur lui – a dit les gens digne de moi
sont celles qui prient le plus sur moi ;
Et il a dit – Prière et Salut d’Allah sur lui , celui qui prie sur moi , les anges
prieront sur lui tant qu’il prie sur moi , alors qu’il augment le nombre de ses
prières ou qu’il les diminue .

Et il a dit par ailleurs – Prière d’Allah et son Salut sur lui – La personne est
considéré comme suffisamment avare ; si je suis évoqué devant elle et qu’elle
ne prie pas sur moi *

Et il a dit – Prière et Salut d’Allah sur lui , multipliez les prières sur moi le
Vendredi .

Il a dit par ailleurs – Prière et Salut sur lui , Celui de ma communauté qui prie
sur moi verra , inscrire dans son registre dix bonnes actions et effacer dix
pêchés .

Il a dit également – Prière et Salut d’Allah sur lui – , celui qui dit lorsqu’il
entend l’appel à la prière et l’appel à l’accomplissement de la prière « Ô Allah ,
Seigneur de cet invitation bénéfique et de cette prière constante accorde à
Saïdina Mohammad la wasila [une position éminente dans l’Au Delà réservé à
une seule créature] et l’éminence et ressuscite le à la position louable que tu lui
a promise » bénéficiera de mon intercession de jour du jugement dernier . *

Il a dit aussi – Prière et Salut d’Allah sur lui – , celui qui prie sur moi dans in
écrit , les anges ne cesseront de prier sur lui tant que mon nom est dans cet
écrit *
Abou Soulaymane EDDÄRÄNI a dit , celui qui veut demander quelque chose à
Allah qu’il multiplie les prières sur le prophète – Prière d’Allah et Salut sur lui
– ,puis, qu’il demande à Allah ce qu’il veut et qu’il termine par la prière sur le
prophète – Prière d’Allah et son Salut sur lui – . Allah accepte les deux prières
et il est si généreux qu’il ne laissera pas ce qu’il y a entre elles . *

I1 a été rapporté sur lui – Prière et Salut d’Allah sur lui – , qu’il a dit , celui qui
prie sur moi cent fois le Vendredi , se voit absoudre ses pêchés de quatre vingt
années *.

D’après ABOU HOURAÏRA qu’Allah l’agrée , le Messager d’Allah – Prière et


Salut d’Allah sur lui – , a dit , Celui qui prie sur moi aura une lumière sur le
sirate * , et celui qui bénéficie de cette lumière ne peut faire partie des
condamnés à l’enfer . *

Et il a dit – Prière d’Allah et Salut sur lui – , celui qui oublie de prier sur moi a
raté le chemin du paradis . Il voulait dire par oublier , délaisser; et si celui qui
délaisse la prière a raté le chemin du paradis , celui qui prie sur lui est donc sur
la voie du paradis . *

Dans un récit de Abderrahmane Ibn Aouf qu’Allah l’agrée , le Messager d


`Allah – Prière et Salut d’Allah sur lui – a dit , j’ai reçu Jibril – Salut sur lui – ,
et il m’a dit Ô Mohammad , Soixante dix mille anges prient sur celui qui prie
sur toi , et celui sur lequel les anges prient fera partie des habitants du paradis
*

Le prophète – Prière d’Allah et son Salut sur lui – a dit , celui qui prie le plus
sur moi est celui qui sera doté du plus grand nombre d’épouses au paradis *

On raconte sur lui – Prière et Salut d’Allah sur lui – , qu’il a dit : lorsque
quelqu’un fait une prière exaltant ma valeur , Allah Puissant et Suprême , crée
de ces paroles un ange avec une aile en Orient et une aile en Occident et ses
pieds se stabilisent à la septième terre inférieure et son cou recourbé sous le
Trône , et il lui dit prie sur mon serviteur comme il a prié sur mon prophète , et
l’ange priera sur lui jusqu’au jour du jugement dernier . *
On a raconté qu’il a dit également – Prière et Salut d’Allah sur lui – , Je
recevrai à mon Bassin (al Hawd) le jour du jugement dernier , des gens que je
ne connais que par leur grand nombre de prières sur moi *

Il a dit aussi , – Prière d’Allah et son Salut sur lui – , celui qui prie sur moi une
fois

Allah priera sur lui dix fois , celui qui prie sur moi dix fois , Allah priera sur lui
cent fois , celui qui prie sur moi cent fois , Allah priera sur lui mille fois , et
celui qui prie sur moi mille fois , Allah interdit à l’enfer de toucher son corps et
le raffermit dans la parole de la certitude pieuse , dans ce monde et dans l’au –
delà lors des questions et le fait accéder au paradis ; et sa prière sur moi
constituera une lumière pour lui , le jour du jugement dernier sur le Sirate
[pont enjambant l’Enfer et qui mène au Paradis] , se projetant sur une distance
de cinq cents ans de marche , et Allah lui donnera pour chaque prière un palais
au paradis , que le nombre de prières soit grand ou petit .

Le prophète – Prière d’Allah et son salut sur lui – a dit chaque fois qu’un
serviteur prie sur moi , la prière sort de sa bouche rapidement et elle traverse
les terres , les mers , l’orient et l’occident en disant je suis la prière d’untel fils
d’untel , il a prié sur saïdina Mohammad le choisi , la meilleure des créatures
d’Allah , et tout prie sur le serviteur . De cette prière naît un oiseau avec
soixante dis milles ailes , dans chaque aile soixante dix milles plûmes , dans
chaque plume soixante dix milles visages , dans chaque visage soixante dix
milles bouches , dans chaque bouche soixante dix mille langues , chaque
langue glorifiant Allah le Haut dans soixante dix milles langues , et Allah lui
inscrira la récompense de tout cela.

D’après Ali IbIl Abi Talib qu’Allah l’agrée , le Messager d’Allah – Prière et Salut
d’Allah sur lui – a dit , celui qui prie sur moi cent fois le Vendredi viendra le
jour du jugement dernier avec une lumière qui , si elle est partagée entre
toutes les créatures les engloberait . *

Certaines informations disent qu’il est écrit sur les pieds du Trône , celui qui
éprouve un désir ardent envers moi , je lui serai miséricordieux , celui qui me
demande , je lui donnerai et celui qui s’est rapproché de moi par la prière sur
Mohammad , je lui absous ses pêchés , même s’ils sont comme l’é***e de la
mer * .
Il a été rapporté qu’un des compagnons , qu’Allah les agrée tous, a dit
de toute réunion dans laquelle on prie sur Saïdina Mahommad – Prière et
Salut d’Allah sur lui – , se dégage un très bon parfum atteignant le firmament
du ciel . Les anges disent c’est une réunion dans laquelle il a été prié sur
Saïdina Mohammad – Prière d’Allah et son Salut sur lui . *

Il a été rapporté dans certains récits que , le serviteur croyant , homme ou


femme , s’il commence par la prière sur Saidina Mahommad – Prière d’Allah
et son Salut sur lui – , les portes des cieux et les rotondes jusqu’au Trône
s’ouvrent à lui , et tous les anges dans les cieux prient sur Saïdina Mohammad
et demandent l’absolution pour cet homme ou cette femme .

Le prophète – Prière d’Allah et son Salut sur lui – a dit , que celui qui a des
difficultés à atteindre son objectif , multiplie les prières sur moi , car elles sont
à même, de dissiper les soucis les afflictions et les angoisses , d’accroître les
fortunes et de satisfaire les besoins . *

Un homme pieux avait raconté: j’avais un voisin calligraphe , je l’ai vu après sa


mort en rêve et je lui ai demandé ce que Allah avait fait de lui , il m’a répondu ,
Allah m’a pardonné; je lui ai dit, par quoi tu as mérité cela , il m’a répondu par
le fait que chaque fois que j’écrivais le nom de Saïdina Mahommad – Prière
d’Allah et son Salut sur lui – , dans un écrit je priais sur lui , et d’ailleurs Allah
par sa grâce infinie m’a donné ce qu’aucun œil n’a vu , ce qu’aucun oreille n’a
entendu et ce qu’aucune personne humaine ne peut imaginer. *

D’après Anass , le Messager d ‘Allah -Prière d’Allah et son Salut sur lui – a dit ,
Ne sera croyant d’entre vous , que celui qui me voue un amour plus intense
que celui qu’il se voue à lui même , à ses biens , à ses enfants et à toutes les
gens .

Et dans un récit de Omar , Je t’aime davantage Ô Messager d’Allah , que toute


autre chose hormis mon âme intérieure , le Prophète – Prière d’Allah et son
Salut sur lui – lui rétorqua , tu ne seras croyant que lorsque tu m’aimeras
davantage que tu ne t’aimes toi même , Omar dit alors , je jure par celui qui t’a
révélé le livre (le Coran) , que l’amour que je te voue est supérieur à celui que je
voue à mon âme intérieure , et le Messager d’Allah dit : à présent , ta croyance
est parfaite *
Il a été demandé au Messager d’Allah – Prière et Salut d’Allah sur lui – Quand
est ce que je serai croyant? (dans une autre version croyant sincère) , il a
répondu , lorsque tu aimeras Allah . On lui a demandé alors , Quand est ce que
j’aimerai Allah? , il a répondu , lorsque tu aimeras son Messager , On lui a
demandé encore , Quand est ce que j’aimerai son Messager? il a dit , lorsque tu
suivras sa voie , tu pratiqueras sa tradition , tu aimeras ce qu’il aime et tu
détesteras ce qu’il déteste , tu soutiendras celui qu’il soutient et tu seras
ennemi de ses ennemis. La croyance des gens est proportionnelle à l’amour
qu’elles me vouent et leur mécréance est proportionnelle à la haine qu’elles me
portent . Sache que celui qui ne m’aime pas n’est pas croyant, celui qui ne
m’aime pas n’est pas croyant , celui qui ne m’aime pas n’est pas croyant. *

Il a été dit au Messager d’Allah – Prière d’Allah et son Salut sur lui – On voit
un croyant recueilli et un autre non recueilli , qu’elle est la raison? , il a
répondu, celui qui trouve une douceur dans sa croyance se recueille et , celui
qui ne la trouve pas ne se recueille pas , on lui a demandé alors , comment la
trouver ou l’atteindre et l’acquérir? Il a répondu , par la sincérité dans l’amour
d’Allah . On lui a demandé , comment trouver l’amour d’Allah ou comment
l’acquérir? et il a répondu par l’amour de son Messager . Implorez donc
l’agrément d’Allah et celui de son Messager dans votre amour pour eux . *

On a demandé au Messager d’Allah – Prière d’Allah et son Salut sur lui – ,


quelle est la famille de Saïdina Mohammad qu’Allah nous a ordonné d’aimer ,
respecter , être bienveillant vis à vis d’elle? , II a répondu , ce sont les gens de
la pureté , de la loyauté, ceux qui sont sincères dans leur foi en moi . Alors on
lui a dit , qu’elles sont leurs caractéristiques? , Il a répondu , ceux qui
privilégient mon amour à tout autre et qui occupent leur intérieur par mon
évocation après celle d’Allah * (et dans une autre version leur signe , la
persévérance dans mon évocation et la multiplication des prières sur moi ) .*

Il a été demandé au Messager d’Allah – Prière et Salut d’Allah sur lui – Qui
c’est qui est fort dans sa foi en toi? Il a répondu , celui qui a cru en moi sans me
voir , car celui-là est croyant en moi par désir de me voir et par sincérité dans
son amour pour moi . La preuve en est qu’il souhaite me voir même si cela lui
coûte tout ce qu’il possède * (dans une autre version , de l’or plein la terre),
celui là est le véritable croyant en moi et le véritable sincère dans son amour
pour moi .
Et on a demandé au Messager d’Allah – Prière d’Allah et son Salut sur lui –
qu’en est il de la prière sur toi en ton absence ou de la part de ceux qui
viennent après? . Il a répondu j’entends la prière de ceux qui m’aiment et je les
reconnais et on me présente celle des autres .

SALLALAHOU ALA ABOUL HASSIM WA SALIM


modibo dit :
23 août 2016 à 16 h 42 min

«Cherche à travers les ténèbres de la vie matérielle et l’étoile brillante te guidera vers
le jardin des beautés réelles et éternelles.» (Coran: Sourate 83, verset 3)

Les vocables Spiritualité, mysticisme, soufisme révèlent une aspiration à un état


mental qualitativement supérieur par rapport à celui du commun des mortels de
toute religion, de toute croyance.
Cette aspiration est un challenge car l’aspirant veut sortir par son propre effort du
carcan commun. Se chercher, se jauger, se mesurer reviennent tous à se comparer
aux autres et donc forcement a juger et donc être pénétré de son moi… égoïste !
Or juger est la porte d’entrée de l’orgueil, suprême péché s’il en est !
Vanité que tout cela ? Sans doute car la question est posée : apprend on à être soufi
ou devient on soufi ? Suffit-il d’aimer les textes spirituels ou d’avoir un maitre pour
espérer se prévaloir de cet état supérieur ?
Le soufi se sait il soufi ? S’il devient conscient de son statut de soufi, n’en a t il pas
perdu ipso facto la substance ? ……
Bref, le sempiternel conflit entre statut et rôle… désir et volonté
La triste fin de vie de Tierno Bokar, traqué jusque dans sa mort par d’illustres porte-
étendards de l’islam confrérique soufisant, s’offre à notre analyse…

A son exemple, et à beaucoup d’autres d’ailleurs, qui veut être reconnu soufi ?

DE LA SAGESSE DE TIERNO BOKAR

1/ C’est d’abord, bien entendu, l’amour de Dieu et l’unicité de Dieu. C’est la base,
l’alpha et l’oméga de la révélation : Ecris le nom divin face à ta couche de façon qu’elle
soit le matin, au réveil la première chose qui s’offre à ta vue.

Au lever prononce-le avec ferveur et conviction comme le premier mot sortant de ta


bouche et frappant ton oreille. Le soir à ton coucher, une fois étendu fixe-le comme le
dernier objet entrevu avant de sombrer dans le sommeil. A la longue, la lumière
contenue dans le secret des quatre lettres (°) se répandra sur toi et une étincelle de
l’essence divine enflammera ton âme… Répéter sans cesse le nom d’Allah ou la
formule attestant l’unicité de Dieu est un sûr moyen d’introduire en soi à souffle qui
entretiendra en nous la chaleur mystique.»

2/ «Il y a des degrés dans la connaissance religieuse, celle des croyants ordinaires,
« blottis dans un petit coin de la tradition », puis celle de ceux qui se sont engagés
résolument dans la voie qui conduit à la vérité, où l’homme et les autres êtres vivants
se réconcilient dans la paix. Mais la troisième, qui la décrira ?»
«Lumière sans couleur, obscurité brillante, c’est, enfin, le séjour de la totale Vérité :
Ceux qui ont le bonheur de parvenir au degré de cette lumière perdent leur identité et
deviennent ce que devient une goutte d’eau tombant dans le Niger ou plutôt dans une
mer infiniment vaste en étendue et en profondeur…
Mais l’union divine ne dispense pas, bien au contraire, de la pratique du devoir
moral, qui se résume en peu de mots : amour, charité, pitié, tolérance.»

3/Pour Tierno Bokar la violence est un scandaleux et inutile pis-aller :


«Si l’on tue par les armes l’homme qu’anime le Mal, ce dernier bondit hors du
cadavre qu’il ne peut plus habiter et pénètre par les narines dilatées dans le meurtrier
pour y reprendre racine et redoubler de puissance. C’est seulement quand le Mal est
tué par l’Amour qu’il l’est pour toujours …»

4/// Questionné sur la guerre sainte, il avoue : « Personnellement je n’admire qu’une


seule guerre, celle qui a pour but de vaincre en nous nos défauts… Parmi ceux-ci
l’orgueil reste un des plus malfaisants » :

5/// »Notre planète n’est ni la plus grande ni la plus petite de toutes celles que Notre
Seigneur a créées… Nous ne devons nous croire ni supérieurs, ni inférieurs à tous les
autres êtres.

6/// »Les meilleures des créatures seront parmi celles qui s’élèvent dans l’amour, la
charité et l’estime du prochain. Celles-là seront lumineuses comme un soleil montant
tout droit dans le ciel. »

7///L’humilité nécessaire conduit au sentiment de la fraternité humaine et à cette


haute certitude que les chemins divers peuvent conduire à une unique Vérité. Grande
et difficile leçon que refusent tous les fanatismes mais qu’inlassablement répétera
Tierno Bokar.

8///«Frère en Dieu, venu au seuil de notre zaouïa, cellule d’Amour et de Charité, ne


querelle pas l’adepte de Moïse ni celui de Jésus, car Dieu a témoigné en faveur de
leurs prophéties.
– Et les autres ?
– Laisse-les entrer et même salue-les fraternellement pour honorer en eux ce qu’ils
ont hérité d’Adam… il y a en chaque descendant d’Adam une parcelle de l’Esprit de
Dieu. Comment oserions-nous mépriser un vase renfermant un tel contenu ? »

9///«L’arc-en-ciel doit sa beauté aux tons variés de ses couleurs. De même, nous
regardons les voix des croyants divers qui s’élèvent de tous les points de la terre,
comme une symphonie de louanges à l’adresse d’un Dieu qui ne saurait être que
l’Unique.

10///Un homme, quelle que soit sa race, dès que l’adoration illumine son âme, celle-
ci prend l’éclat du diamant mystique. Ni sa couleur, ni sa
11///«Celui qui apprendrait par cœur toutes les théologies de toutes les confessions,
s’il n’a pas la charité dans son cœur il pourra considérer ses connaissances comme un
bagage sans valeur. Nul ne jouira de la rencontre divine, s’il n’a pas de charité au
cœur. Sans elle les cinq prières sont des gesticulations sans importance. Sans elle le
pèlerinage est une promenade sans profit.»

12///«Dieu est l’embarras des intelligences parce que tout ce que tu conçois dans ta
pensée et matérialises par ta parole comme étant Dieu, cesse pas là-même d’être
Dieu, pour n’être plus que ta propre manière de le concevoir. Il échappe à toute
définition.»

13///«La foi et l’incroyance sont comme deux champs contigus. La prière marque
leur limite. Celui qui prie est appelé fidèle, quel que soit le poids de ses péchés. Celui
qui ne prie pas est infidèle, quelle que soit la sagesse de sa vie.»

14///«Tout homme bon ou mauvais est le dépositaire d’une parcelle de lumière.»

15///«Il y a trois vérités : Ta vérité, ma vérité et la vérité.»

16///«Quand un enfant naît ici bas, je vois ses parents ivres de bonheur se
congratuler et annoncer l’événement à grands cris de joie. Quant un des leurs s’en va,
je vois les parents affligés porter sur leurs visages et leurs vêtements tous les signes
du chagrin et de la douleur.

17///L’inconséquence humaine apparaît ainsi à ceux qui réfléchissent. Notre race


humaine désire la vie et fuit la mort. Or, qu’est-ce que naître? C’est entrer dans un
jardin d’où l’on ne pourra sortir que par la porte de la mort, unique issue, commune
aux justes et aux injustes, aux croyants et aux incrédules.

18///Qu’est-ce que mourir ? C’est renaître à la vie éternelle. L’homme qui meurt
retourne au jardin paradisiaque où règne Dieu, l’éternelle source de lumière. C’est
alors que nous devrions nous réjouir.»
Réponse
modibo dit :
19 août 2016 à 10 h 41 min

DEDICACE A TOUS LES PARENTS DU BLOG

Lettre d’Abraham Lincoln au professeur de son fils :

Il aura à apprendre, je sais, que les hommes ne sont pas tous justes, ne sont pas tous
sincères.
Mais enseignez-lui aussi que pour chaque canaille il y a un héros; que pour chaque
politicien égoïste, il y a un dirigeant dévoué…

Enseignez-lui que pour chaque ennemi il y a un ami,

Éloignez le de l’envie, si vous pouvez, enseignez lui le secret d’un rire apaisé.
Qu’il apprenne de bonne heure que les despotes sont les plus faciles à flatter…

Enseignez-lui, si vous pouvez, les merveilles des livres…

Mais laissez-lui un peu de temps libre pour considérer le mystère éternel des oiseaux
dans le ciel, des abeilles au soleil, et des fleurs au flanc d’un coteau vert.

À l’école, enseignez-lui qu’il est bien plus honorable d’échouer que de tricher…

Apprenez-lui à avoir foi en ses propres idées, même si tout le monde lui dit qu’elles
sont erronées…

Apprenez lui à être doux avec les doux, et dur avec les durs.

Essayez de donner à mon fils la force de ne pas suivre la foule quand tout le monde se
laisse entrainer…

Apprenez-lui à écouter tous les hommes mais apprenez-lui aussi à filtrer tout ce qu’il
entend à travers l’écran de la vérité, et à en recueillir seulement les bonnes choses qui
passent à travers.

Apprenez-lui si vous pouvez, à rire quand il est triste…

Apprenez-lui qu’il n’est aucune honte à pleurer,

Apprenez-lui à se moquer des cyniques et à prendre garde devant une douceur


excessive…

Apprenez-lui à vendre ses muscles et son cerveau au plus haut prix, mais à ne jamais
fixer un prix à son coeur et à son âme.

Apprenez-lui à fermer les oreilles devant la foule qui hurle et à se tenir ferme et
combattre s’il pense avoir raison.

Traitez-le doucement, mais ne le dorlotez pas, parce que seule l’épreuve du feu forme
un acier fin.

Qu’il ait le courage d’être impatient et la patience d’être courageux.

Apprenez-lui toujours à avoir une immense confiance en lui même, parce que dès
lors, il aura une immense confiance envers l’Humanité.

C’est une grande exigence, mais voyez ce que vous pouvez faire…

Il est un si bon garçon, mon fils!


Réponse
Modibo dit :
17 août 2016 à 21 h 41 min

Dix-huitième discours :
De l’interdiction de se plaindre
(p.85)

Discours complet :

Le conseil est le suivant : ne se plaindre à personne de ce qui vous arrive, ni à un ami,


ni à un ennemi.
N’accusez pas votre Seigneur pour ce qu’Il opère en vous et envoie de calamités.
Montrez (aux autres) plutôt le bien dont vous jouissez et la gratitude.
Même enjoliver en manifestant de la gratitude pour un bienfait inexistant est meilleur
que dire la vérité en se plaignant à votre entourage.
Mais qui donc est démuni du bienfait venant d’Allah ? Allah dit :
« Si vous (essayez) de compter les bienfaits d’Allah, vous ne pourriez les énumérer »
Combien de bienfaits t’accompagnent sans que tu en prennes conscience ?

Ne te repose sur aucune créature, ni n’en fais ton intime. Que nul ne sache ce que tu
endures. Que ton intimité soit avec Allah Seul . Ne te repose qu’en Lui, et ne te plains
de Lui qu’à Lui. Ne vois pas de « second » (auprès de Lui).

Nuire ou favoriser, attirer ou repousser, élever ou rabaisser, appauvrir ou enrichir,


mouvoir ou arrêter, ne sont au pouvoir d’aucune créature.
Toutes choses sont la création d’Allah , sont dans Sa Main. Leur marche se fait par
Son Ordre et Sa Permission, et elles s’écoulent toutes vers un délai fixé. Elles sont
toutes auprès de Lui, selon une mesure (établie).
Nul ne peut avancer ce qu’Il a retardé, ni retarder ce qu’Il a avancé.
Allah dit : « Si Allah vous touche par un mal, nul ne peut l’ôter sinon Lui-Même, et
s’Il veut pour toi un bien, nul ne peut l’empêcher. Il atteint par ce bien qui Il veut
d’entre Ses serviteurs, et Lui est toujours Celui qui pardonne, le Très Miséricordieux
» (Coran X, 107)

Si tu te plains de Lui alors que tu jouis de la sécurité et d’un bienfait, réclamant


davantage (ziyâda), ignorant sciemment, par déconsidération ce que tu possèdes déjà
de bienfait et d’intégrité, Il se fâchera contre toi et fera disparaître ces avantages,
justifiant ainsi tes doléances, augmentant ton affliction, intensifiant ton châtiment, te
réduisant à l’impuissance, te diminuant au point que tu chuteras dans Son estime

Vraiment prends garde à ne pas te plaindre, même si l’envie de le faire laboure tes
chairs comme une morsure de tenailles. Malheur à toi, et encore malheur à toi (si tu
te plains) ; Allah, Allah, et toujours Allah ; (rappelle-toi) le salut, le salut ; prends
garde, prends garde. [1]

La plupart des calamités qui tombent sur le fils d’Adam [2] sont provoquées par sa
plainte contre son Seigneur.
Comment peux-tu te plaindre de Lui, alors qu’Il est le plus Miséricordieux des
miséricordieux, le meilleur des juges, Sage et infiniment informé, Bon et Très
Miséricordieux, Aimable avec Ses serviteurs, jamais injuste, pareil à un médecin
proche, sage et ami, plein de compassion ?
Peux-tu soupçonner une maman miséricordieuse (de faillir à la charité) ? Le Prophète
a dit : « Allah est plus miséricordieux avec Son serviteur qu’un mère avec sa
progéniture ».

Respecte les convenance, ô malheureux, cela te mènera à avoir de la patience lors des
afflictions, si celle-ci te fait habituellement défaut. Puis exerce ta patience si tu n’as
pas encore la force de ressentir la satisfaction et l’agrément lors de l’épreuve. Ensuite,
accepte et agrée si tu es toujours là [3] ; ou éteins-toi si tu n’es plus ; ô toi, Soufre
Rouge, où es-tu ? Où peut-on te trouver ? Où es-tu visible ? [4] N’entends-tu pas Sa
Parole « Il vous est prescrit de combattre et c’est une obligation qui vous pèse. C’est
ainsi qu’il vous arrive de détester ce qui vous convient et, au contraire, de rechercher
ce qui vous est nuisible. Allah sait (ce qui vous est utile et ce qui vous est nuisible),
vous ne savez pas » (Coran XII, 213).

Il a replié de devant toi la science de la réalité des choses et t’en a voilé. Ne manque
pas au respect des convenances en haïssant ou en aimant selon toi-même. Mais
respecte la Loi sacrée dans tout ce qui t’advient, si vraiment tu te tiens dans l’état de «
piété » (taqwâ) [5] lequel constitue le premier pas (sur la voie d’Allah).
Ensuite, obéis à l’Ordre (amr), dans l’état de wilâya (sainteté, proximité) et
d’extinction (humûd) de la passion, sans l’en écarter. Cela constitue le deuxième pas.
Et sois satisfait de l’Acte divin (qui s’accomplit dans le présent). Reste en accord avec
lui éteins-toi (fanâ’) dans les états (successifs) de badaliyya, de gawtiyya, de qutbiyya
et de sidiqiyya, ou fin ultime [6].
Ecarte-toi (pour permettre le passage) du chemin du destin (qadar), n’entrave pas sa
Voie, ramène en toi ta nafs et ta passion, garde ta langue de la plainte.

Si tu agis de la sorte et qu’un bien advienne, le seigneur augmentera le bien, la joie et


le délice.
Si c’est plutôt un mal qui est survenu, Il te protégera dans ce mal même, à l’ombre de
Son obéissance. Il éloignera de toi tout blâme, et te maintiendra « absent » en Lui
tout le temps nécessaire jusqu’à la cessation de ce mal au moment préétabli. Tout
comme la nuit prend fin laissant place au jour, ou le froid de l’hiver est suivi de l’été.

Ce sont là des modèles (de lois) proches (à ta portée). Prends-en note pour ton
édification.

Mais il y a des péchés, des crimes, des souillures résultant des nombreuses sortes de
désobéissances. Or la compagnie du Noble (Allah) ne sied qu’au pur (tâhir), celui qui
est débarrassé des impuretés des péchés et des fautes. Allah n’accepte sur Son seuil
que le bon (tayyib) [7], dépourvu de toute prétention. Tout comme la compagnie des
Rois ne sied qu’à un homme propre, préservé de toute impureté ou odeur
nauséabonde.

Or les afflictions (du destin) sont des expiations (mukaffarât) et des purifications.
Le Prophète a dit : « La fièvre de toute une journée constitue l’expiation d’une année
».
Et sa parole est véridique.
____________________
Réponse

 Anaa 7777 dit :
18 août 2016 à 6 h 35 min

Assalam. J’ai lu avec intérêt votre contribution. Vous quotez vers la fin: « Mais
il y a des péchés, des crimes, des souillures résultant des nombreuses sortes de
désobéissances. Or la compagnie du Noble (Allah) ne sied qu’au pur (tâhir),
celui qui est débarrassé des impuretés des péchés et des fautes. Allah n’accepte
sur Son seuil que le bon (tayyib) [7], dépourvu de toute prétention. Tout
comme la compagnie des Rois ne sied qu’à un homme propre, préservé de
toute impureté ou odeur nauséabonde. »
Or, l’un des fondements clés de l’Islam est la MISERICORDE. D’ailleurs,
Rahma (Miséricorde) a pour PM 253 qui est le batine de 352, PM de Qur’an
qui est considéré comme un guide et une Miséricorde pour le croyant.
Par ailleurs, dans un haddith qoudsi, Allah (swt) déclare: « Ma Miséricorde
l’emporte sur ma colère ». Au regard de ces référents, n’ y-a-t-il pas une
contradiction, ou une interrogation par rapport à votre texte? Wa salam.
Réponse

o Modibo dit :
18 août 2016 à 17 h 22 min

WA aleyka salam ! Dois juste préciser que ça n’est aucunement ma


contribution mais le dix huitième discours de cheikh Abel khadr
djeylani r.a.
Mais encore une fois remettons tout entre les mains de allahou et que sa
volonté se fasse car comme il le dit : je dirige qui je veux vers ma
lumière…( verset de la lumière)…
Et toute lumière, à plus forte raison la divine, est si éblouissante que
l’on peut se perdre naturelllment et de bonne foi en conjectures dans
notre tentative avide de la contempler…..
Réponse
Anaa 7777 dit :
15 août 2016 à 15 h 11 min

Des voies d’acquisition des sciences.

Gloire à Allah (swt) qui a éclairé les cœurs de ses élites serviteurs, puis a éduqué leurs
âmes de la meilleure façon, comme il a ouvert la porte de la science monothéiste aux
savants en leur accordant la clé du Savoir.
La connaissance humaine s’acquiert par deux voies, à savoir : l’enseignement humain
et l’enseignement divin. On n’insistera pas sur l’enseignement humain qui est la voie
habituelle, et le chemin tangible que reconnaît l’ensemble des êtres humains.
En ce qui concerne l’enseignement divin, il est de deux sortes : 1) le savoir
prophétique, et 2) le Savoir mystique.
1) Le Savoir prophétique.
Cela consiste à ce que la personne lorsqu’elle est parfaite, s’efface d’elle l’impureté de
la nature et le méfait de la convoitise, de l’espoir. Sa vue se sépare des turpitudes de
ce bas-monde. Puis elle dirige sa force vers son concepteur et créateur. Elle s’attache
à la générosité de son créateur.
Ainsi Allah le Très Haut, par sa meilleure grâce fait face à cette personne de façon
totale et la regarde d’une vision seigneuriale. Alors, l’ensemble des sciences parvient à
cette personne, et l’ensemble des images se gravent en elles sans enseignement ou
réflexion. La preuve de cette affirmation est le dire d’Allah (swt) à son prophète
(saw) : « Il t’a appris ce que tu ne savais pas ! ».
D’où la science des prophètes est d’une classe plus honorable que l’ensemble des
sciences des créatures. Car dérivant d’Allah le Très Haut, sans aucun intermédiaire et
moyen. La preuve de cela aussi se trouve dans l’histoire d’Adam (saw) et des anges.
En effet, les anges ont appris tout le long de leur vie et ont eu connaissance des
nombreuses voies d’acquisition des sciences et devinrent ainsi les créatures les plus
instruites. Cependant qu’Adam (saw) n’était pas instruit car n’ayant pas appris ou
connu un maître. Alors, ils se vantèrent de lui et s’enorgueillirent en disant : « Nous
te glorifions et te sanctifions, nous connaissons les réalités des choses ! » Adam s’en
remit à son créateur en détachant son cœur de l’ensemble des créatures. Puis se
dirigea par l’imploration vers le Seigneur le très Haut. Il lui apprit alors tous les
noms. Et c’est Adam (saw) qui informa les anges de plusieurs faits du savoir et choses
occultes.
La preuve fut faite alors pour les pensants que le savoir occulte issu du message divin
est plus fort et plus complet que les connaissances acquises par l’enseignement. La
science issue du message divin devint ainsi l’héritage des prophètes et de droit des
messagers.
Allah le très haut a clos la porte du message divin à partir de notre prophète Bien-
Aimé Muhammad (saw). Il fut le messager d’Allah (swt) et le sceau des prophètes. Il
fut le plus instruit des hommes et le plus éloquent des arabes et non arabes. Il disait :
« Mon Seigneur m’a éduqué de la meilleure éducation. »
2) Le Savoir mystique
Le savoir mystique est celui qui se manifeste sans intermédiaire entre la personne et
son concepteur. Car il est comme la clarté de la chandelle divine qui se déverse sur le
cœur. Le savoir mystique est un don pour ceux qui sont aptes pour la prophétie et la
sainteté. Comme il en fut pour Al Khadir tel qu’Allah (swt) a dit le concernant : «
Nous l’avons instruit de notre part de savoir ». Comme le prince des croyants ALY
IBN ABI TALAB (ra) a dit : « J’ai rentré ma langue dans ma bouche, alors, il s’est
ouvert dans mon cœur mille portes du savoir. Chaque porte ayant mille portes. » Il a
dit également : « Si l’on élevait une chaire pour moi, j’aurai pu juger les Juifs à partir
de leur Thora, et les chrétiens à partir de leur Evangile, puis les musulmans à partir
de leur Coran. »
L’on ne peut atteindre ce niveau, seulement par l’enseignement humain. Au contraire
l’on s’élève à ce niveau par la force du savoir mystique.
Ainsi, lorsqu’ Allah (swt) veut du bien pour un serviteur, il lève le voile entre lui et la
personne. Il apparaît en elle les secrets de certains phénomènes. Alors, elle s’exprime
d’eux comme elle le veut et à qui elle le veut parmi les serviteurs.
La réalité de la sagesse s’obtient du savoir mystique et tant que l’homme n’aura pas
atteint ce niveau, il ne peut être sage. Car la sagesse est des dons d’Allah (swt) : « Il
donne la sagesse à qui il veut, et à qui l’on donne la sagesse, il aura reçu un grand
bienfait, et cela ne se rappelle que ceux qui réfléchissent » (Coran).
Cela parce que ceux qui ont atteint le niveau du savoir mystique, n’ont nullement
besoin d’une grande révision et de la fatigue de l’enseignement. Ils apprennent peu, et
agissent plus, comme ils se fatiguent peu et se reposent longuement.
(Source : Epitre sur la science divine. AL- GHAZALI)
Réponse
Modibo dit :
31 juillet 2016 à 13 h 34 min

DEDICACE AU TRES MAITRE GARIB

O apprenant, sache que :

– souvent tes besoins peuvent être satisfaits. Mais rarement en donnant des
instructions précises à ceux qui savent mieux…

– estimer qu’un homme est bon en jugeant par les apparences ne vaut guère mieux
que d’estimer qu’il est mauvais au vu des signes extérieurs..efforcé toi d’apprendre ce
qui est juste en vérité au lieu de suivre ce qui a l’heur de te plaire !

– Moïse tomba malade. Il refusa tous les remèdes qu’on lui présentât. L’aide de
Allahou me suffit, disait il ! Allahou aza WA djala, cependant, ordonna à Moïse de
prendre les remèdes. » en refusant de reconnaître la mission de la médecine, tu as
mis en question la sagesse de celui qui a doté les remèdes de leurs vertus »

– si la feuille qui s’étiole transmet par son apparence qu’elle à besoin d’eau, alors
considère ce message comme la manifestation du commandement du créature de la
feuille adresse à toi. Si vous tenez à recevoir personnellement un ordre de la Source
originelle, demandez-vous pourquoi l’instrument de la communication à été place
devant vos yeux. Est il la pour que vous l’ignoriez ?
Réponse
1. Modibo dit :
30 juillet 2016 à 17 h 18 min

HISTOIRE SOUFIE..
Un homme honnête, bon et travailleur qui n’avait jamais abusé de personne,
n’avait pas cependant réussi sa vie.
Il s’appelait Obstiné. Il était continuellement trahi, exploite et ridiculise sans
que cela ne lui fit aucune peine car il se disait que la vilenie d’autrui ne pouvait
entamer sa propre droiture, en quoi il ne se trompait pas.
Obstiné pratiquait le bien, la charité et la générosité dans toute la mesure de
ses moyens faisant confiance à la justice qui-il en était convaincu- ne pouvait
manquer de couronner une telle existence.
Mais il n’avait point l’esprit en paix. Aussi alla-t-il voir un soufi lui demander
conseil. Ce dernier lui dit que pour celui qui veut parvenir à une réalisation de
soi, l’honnête te, l’effort et la bonté sont d’une importance capitale.
– es tu sur d’être honnête ? Est ce que tu ne serais pas, en fait, en train de
contrebalancer ta générosité par une égale dose de pernicieuse tendance à
t’obstiner à n’agir que selon ton opinion ?
Le soufi lui instruisît des manières de s’observer et se corriger. Obstiné n’était
point satisfait…. Comment peut on se meprendre a ce point de sa vie
exemplaire ? Le soufi se gourrait, conclut-il.

Il se resolut alors d’aller rendre visite au grand saint al Kazim. Il lui fallait
modifier le cours dneson destin et les perspectives de son développement
spirituel…

Chemin faisant, dans une région sauvage, il rencontra shir, un tigre.


Il répondit à l’étonnement du tigre qu’il allait voir le grand saint….le tigre lui
demanda de glaner un conseil également en sa faveur auprès du grand saint
car, lui aussi, se sentait misérable et mal en train et voulait améliorer son
état… Obstiné promit.

Il Arriva au bord d’une rivière et vit un gros poisson Mahi, moitié dans l’eau,
moitié au dehors… le poisson lui confia qu’il était ts malheureux car il
n’arrivait pas à nager sans savoir la raison…il lui demander de demander au
saint Kazim de le secourir… Obstiné promit.

Il arriva auprès d’un groupe de 3 hommes qui s’échinaient au travail dans un


champ sablonneux.
– Nous sommes trois fils d’un homme de bien qui vient de mourir. Il nous a
laissé cette terre nous enjoignant de la labourer. Mais elle est si pauvre !
Demande au grand saint comment nous pourrions nous en sortir…
Obstiné promit et s’en fut.

Il arriva auprès du maître et se présenta : je suis venu chercher de l’aide auprès


de toi, pour moi et pour trois autres hommes, un tigre et un poisson..
Il narra au complet les problèmes de ses tristes commanditaires auxquels le
saint prodigua des conseils.
Il voulut présenter à son tour ses problèmes mais le saint l’interrompt : les
conseils pour toi sont inclus dans les Conseils prodigués aux autres !
Obstiné reprit la route, se demandant comment comment se retrouver dans le
discours du saint homme.

Il retrouva les trois frères et leur informa que le saint leur commandait de
creuser exactement au milieu du champ. Ils y découvriront un trésor…selon les
désirs de leur défunt père…
Obstiné les aida au travail et ils mirent à jour un trésor inestimable. Ils
proposèrent à ce dernier d’en prélever une bonne part mais Obstiné refusa.
Faire son devoir ne se récompense pas, dit il !

Il retrouva Mahi, le poisson. Le saint demandait de le frapper au côté gauche


de la tête pour pouvoir nager…alors Mahi demanda à Obstiné de le frapper. Le
coup fit detacher unengrosse boule dialant de la tete du poisson.. Aussitôt
après le coup, Mahi se mît à nager et s’ébattre. Obstiné lui présenta le diamant
mais le poisson lui dit qu’il n’en avait nul besoin et qu’il pouvait le prendre,
avant de disparaître dans l’eau.
Obstiné secoua la tête puis jeta la boule de diamant dans l’eau et poursuivit
son chemin.

Il aperçut le tigre qui courir vers lui.


– et alors, que le conseille le saint ?
– il te demande, mot pour mot, pour ameliorer ton etat de dévorer un insensé.
C’est le seul remède.fais le et tu n’auras plus d’ennuis, conseilla-t-il enfin au
tigre.
-toi non plus ! Rugit le tigre en bondissant sur lui….
Réponse

2. Anaa 7777 dit :
29 juillet 2016 à 17 h 11 min

Assalam. Histoire soufie. Un chercheur de la Vérité se rendit auprès d’un


maître, et lui posa la question suivante : « Quel est le droit du guide spirituel
envers le disciple, et quel est celui du disciple envers le maître ? » Le maître ne
répondit pas et laissa passer quelques jours, puis demanda au disciple de se
rendre dans une certaine ville, pour emprunter à une personne 100 pièces d’or,
destinées aux dépenses de la communauté.
Il exécuta l’ordre du maître et prit l’argent. Sur le chemin du retour, s’étant
arrêté dans une taverne pour passer la nuit, il vit une jeune prostituée fort
belle dont le prix était de deux pièces d’or.
Après un moment d’hésitation, il préleva les deux pièces d’or sur la bourse de
la communauté, et invita la prostituée dans sa chambre. Au moment de passer
à l’acte, il vit soudain son maître surgir d’un coin en criant, et, effrayé par cette
vision, il s’évanouit.
Le lendemain, lorsqu’il regagna la maison de la communauté, le maître
l’appela et lui dit : « Le droit du maître envers le disciple, c’est de voir ses
ordres exécutés sans entrave pour le bien de tous ; et le droit du disciple envers
le maître, c’est que le maître le détourne d’un acte qu’il pourra regretter plus
tard, et qui est dicté par son âme enténébrée, et non par son esprit ».
Il faut savoir grandir, et voler haut…
Réponse

3. Modibo dit :
29 juillet 2016 à 10 h 24 min

DEDICACE AU GRAND MAITRE SABAWOL

Le vénérable Saadi rapporte : le chemin n’est qu’au service de l’homme….

Un homme découvrit un renard sans pattes. Curieux e savoir comment


l’animal s’y prenait pour subsister, il se mît à l’epier… Il vit un lion arriver
tenant de la viande entre ses dents. Devant le’ renard, le lion déposa la viande
et s’en fut. Le renard se jeta sur sa part..
notre homme se résolût qu’il devait faire de même. Il attendit longtemps….
Il eut fAim, il faiblit et dormit.
Il entendit en songe une voix qui lui disait : ne te conduis pas comme un
renard estropie ! Sois un lieu de sorte que tu Puisses acquérir quelque chose et
en laisser une part aux autres !

Asalamou aleykoum rahmatoulaye WA barakatou


Réponse
Anaa 7777 dit :
29 juillet 2016 à 7 h 42 min

Assalam. La sourate 62 qui a pour titre « Djoumou’ah » est consacrée au Vendredi,


un jour capital pour le Musulman. La prière du vendredi est obligatoire du fait du
verset 9 de la sourate 62 : « Ô vous qui avez cru, quand on appelle à la prière du jour
du Vendredi,
accourez à l’invocation de Dieu… »
Le Prophète (saw), d’après Ibn Maja et Ahmad, aurait dit que « le jour du Vendredi
est le maître des jours, le plus important auprès de Dieu. Il est plus important que le
Jour du Sacrifice et le Jour de la rupture du jeûne. Il comprend cinq éléments
distinctifs : C’est un Vendredi que Dieu a créé Adam, c’est un Vendredi que Dieu fit
descendre Adam sur terre, c’est un Vendredi que Dieu se saisit de l’âme d’Adam, c’est
dans la journée du Vendredi que se trouve une heure où Dieu exauce les demandes de
son adorateur, quelles qu’elles soient, tant qu’il ne demande pas quelque chose
d’inutile. Et c’est un Vendredi que viendra l’Heure dernière. »
La précellence du vendredi sur les autres jours est explicitée dans ce hadith de El
Bokhari : « Nous, venus les derniers, nous serons les premiers au jour de la
Résurrection, bien que les autres aient reçu leurs livres révélés avant nous. Ce jour
(vendredi), était le jour qui leur avait été prescrit, mais ils ont controversé à son sujet.
Dieu nous a guidés vers ce jour, en sorte que les autres peuples viennent à notre
suite : les Juifs le lendemain ; les Chrétiens le surlendemain ».
Le numéro de la sourate qui est 62, est le PM de Hamîd, un attribut divin et un nom
prophétique.
62 + 4 (nombre de lettres) = 66 PM d’Allah (swt) et aussi de Wakil. 62×4 = 248, PM
de Alif Lam Mim, Allahou, Lâ Ilâha Illa HOUWA. A noter que la sourate comporte 11
versets, PM de HOUWA, et son rang au niveau de la révélation est 110, PM de Lâ
Ilâha Illa HOUWA.
La somme des valeurs de 1 à 62 = 1953. 53 est le PM de Ahmad (saw) et 19 est le PM
de Wahid. C’est le nombre qui structure tout le Coran. Par ailleurs, 1953 est l’un des
secrets de la Salatoul Fatihi… Enfin 62+582 = 644, 22 lettres, 5 mots. 582 est le PM
de « Al Hamdou lillahi Rabbil ‘Alamine ». 644+22 L = 666, soit 6×111. 666+5 M =
671, PM oriental de la sourate 89 (Al Fajr), verset 14 « Car ton Seigneur demeure aux
aguets »…
« Voici la grâce d’Allah (swt). Il la donne à qui il veut. Et comme elle est magnifique,
celle qui a été accordée au Prophète (saw) et à sa Communauté ».
Excellent Djouma.
1. Anaa 7777 dit :
28 juillet 2016 à 12 h 25 min

Commentaire: La quête des clés du Trésor (Le Livre des contemplations


divines)
Dieu a produit des fleuves et des chemins pour aider l’homme à se diriger
(Coran, XVI, 15.). L’auteur met en perspectives les principales étapes du
cheminement spirituel conduisant à l’Unité. La connaissance divine est figurée
dans le texte par « l’Océan englobant » dont les fleuves constituent les moyens
d’accès. Les fleuves sont symbolisés par l’Evangile, la Thora, les Psaumes de
David, et enfin le Coran qui « se jette dans la mer de l’Amour ». Tous ces
quatres fleuves aboutissent à un seul et unique océan qui les contient tous. Les
clés évoqués dans le texte sont les clés du TAWHID, c’est à dire l’unité divine.
Mais avant de plonger, le navigateur doit parcourir l’océan jusqu’au septième
millénaire, qui marque la fin de l’ascension divine. Alors, et seulement alors, il
peut « enlever ses vêtements », qui sont ses attributs créaturels, et s’immerger,
pour s’emparer des clés du Trésor caché. Selon un hadith, Dieu a dit: « J’étais
un Trésor caché, j’ai aimé à être connu ». Au terme de cette contemplation, le
pèlerin découvre avec stupeur l’Unicité divine. Cette sentence finale est
témoignée dans le Coran à la sourate 20, verset 14: « …Anallahu la ilaha illa
ANA… Ce qui signifie: Je suis Dieu, il n’y a de Dieu que MOI.
Réponse

o Hamza dit :
28 juillet 2016 à 13 h 44 min
Salam Frère,

Allah vous bénisse!


Réponse

 Anaa 7777 dit :
28 juillet 2016 à 19 h 42 min
Allahouma amine.
Réponse

2. Anaa 7777 dit :
28 juillet 2016 à 12 h 18 min

LA QUETE DES CLES OUVRANT LES TRESORS DE L ‘ESSENCE


…Ensuite Dieu me fit sortir, et me conduisit vers la troisième demeure où il me
fit pénétrer. Arrivé là, je vis des trésors cadénassés et dépourvus de clés. « Où
sont les clés de ces coffres? » lui demandai-je. Il me répondit: « Je les ai jetées
au fond de l’océan englobant. » Puis, il fabriqua à mon intention un vaisseau
avec lequel je parcourus le grand océan pendant six millénaires. Lorsque ce fut
enfin le temps du septième millénaire, Dieu me dit: « Enlève tes vêtements,
car tu te trouves au beau milieu de l’océan. Maintenant, plonge pour t’emparer
de ces clés, car c’est là qu’elles se trouvent EN DEPOT, PLACEES DANS UN
LIVRE EXPLICITE (Sourate 11, verset 6). Ibn Arabi, Le livre des
contemplations divines.
Réponse
lilia Rose dit :
20 juillet 2016 à 12 h 27 min

QUESTIONS POSEES AU PROPHETE MOUHAMMAD (SWS)


Les Juifs se réunirent.et tirèrent du Pentateuque des questions pour les
adresser à notre Prophète (sws),afin que par la réponse qu’il donnerait on vît
clairement s’il était un Prophète de Dieu ou non et si ses prétentions étaient
fondées sur le mensonge ou sur la vérité.L’une de ces questions était
l’histoire des gens de la caverne; une autre l’histoire de l’archange qu’on
appelle al-Rou’h: une autre,l’époque du jour du Jugement.Ils firent donc
partir un envoyé,adressèrent une lettre à Médine et dirent au Prophète d’Allah:
Fais-nous connaître la réponse à ces questions.Or,ils dirent à celui qu’ils
avaient envoyé: Ecris tout ce qu’il dira des gens de la caverne,afin que nous
voyons s’il dit la vérité ou non: écris également tout ce qu’il dira au sujet
de l’archange Rouh. les envoyés allèrent à Médine …
Les questions qu’ils adressèrent à notre prophète (sws) étaient au nombre de vingt-
huit.
Cet évènement eut lieu à l’époque où le Prophète (sws) partit pour la Mecque et où
il manifesta l’Islam.Il dit aux infidèles Qoraïschites: Je suis l’envoyé d’Allah
et le Coran que je récite est la parole de Dieu.On n’ajouta pas foi à ses
paroles,les polythéistes de la Mecque s’élevèrent contre lui et dirent: C’est
de toi-même que tu tires le Coran.Allah a dit: « Si vous êtes dans le doute au
sujet de ce que nous avons envoyé à notre serviteur,apportez un chapitre qui
soit semblable à ceux du Coran et appelez à votre aide vos témoins autres que
Dieu si vous êtes sincères » (Sourate II.- vers.23).
Ensuite Abou-Djahl et N’alïd-Ibn-Moghîra allèrent trouver les Juifs de Khaïbar,
les Banou-Qoraïdza,ceux de Fadac et de Wâdi’I-Qourâ,ils les réunirent et leur
dirent: Vous êtes Juifs,vous avez reçu du ciel un livre et nous n’en avons
point reçu.Il faut que vous tiriez du Pentateuque les questions les plus
difficiles afin que nous les adressions à Mouhammad. S’il y répond.nous saurons
qu’il est un véritable prophète et nous croirons en lui.Les Juifs examinèrent
le Pentateuque tout entier et en tirèrent les questions les plus difficiles au
nombre de vingt-huit et ils dirent: Adressez-lui ces questions,si sa réponse
est d’accord avec ce qui se trouve dans le Pentateuque,vous saurez qu’il est un
véritable prophète et il faudra croire en lui.
VOICI LA REPONSE SUR LA QUESTION 13 POSEE SUR L’HISTOIRE DES
PROPHETES.
13). Combien Dieu a-t-il eu de prophètes sur la terre et combien y a-t-il eu
d’apôtres parmi eux? Par les prières de combien de prophètes Dieu a-t-il
ressuscité des morts et quels étaient ces prophètes et ceux qui ont été rappelés
à la vie? Qui étaient-ils?
Quant à cette question: « Combien Dieu a-t-il eu de prophètes sur la terre?
Combien d’entre eux ont eu le caractère d’apôtre? Par les prières de combien de
prophètes des morts ont-ils été rappelés à la vie et quelles furent les
personnes qui ressuscitèrent de la sorte? » Le Prophète répondit: Dieu a eu cent
vingt-quatre mille prophètes,et trois cent treize d’entre eux ont été apôtres.
ont vu Jibrail (as),et ont reçu de lui les révélations de Dieu.Le premier de ces
apôtres a été Adam (as),et le dernier,Mouhammad (sws).Parmi ces prophètes.il y en
eut quatre qui s’exprimèrent en langue syriaque: Adam: Seth,fils d’Adam: Noé (as)
et Idrîs (as).Il y eut quatre prophètes d’entre les Arabes,qui s’exprimèrent en
arabe.Ce furent: Houd ,Scho’aïb (as) et Mouhammad (sws).Quant à ceux par
par les prières desquels des morts revinrent à la vie.L’un d’eux fut Moïse et le premier
mort qu’il rappela à la vie fut cet homme que l’on trouva mort au milieu des enfants
d’Israël: et personne ne savait qui l’avait tué. Moïse dit: Dieu vous ordonne de
tuer un taureau et de toucher avec sa queue le cadavre de cet homme jusqu’à ce
qu’il parle.Car cette action fut pénible aux enfants d’Israël et la vie leur
devint à charge.Ensuite Moïse pria et on toucha le mort avec la queue du
taureau.Ce mort parla et dit: « C’est un tel qui m’a tué « . Moïse (as) prit ce
meurtrier, et lui fit souffrir la peine du talion.Les enfants d’Israël furent
ainsi délivrés des peines et des querelles que ce meurtre avait causées.Ce
récit est long: il sera rapporté en son entier avec l’histoire de Moïse.
Il y eut encore soixante et dix personnes qui revinrent à la vie par les prières
de Moïse.Ce furent ces hommes qui étaient partis avec Moïse pour comparaître
devant Dieu.Lorsque Moïse (as) conversa avec Dieu,comme il est dit dans le Coran:
« Dieu a parlé à Moïse » (S. IV. vers. 164),un nuage blanc descendit et se tint
alentour de Moïse et Dieu lui envoya le Pentateuque sur des tables.Or,ces
soixante et dix hommes dirent: Nous voulons voir Dieu.Au même instant,la
foudre descendit du ciel et tomba sur eux.Il furent tous entièrement brûlés,
comme il est dit dans le Coran: « Lorsque vous dites: ‫ ش‬Moïse,nous ne croirons
point en toi jusqu’à ce que tu nous montres Dieu d’une manière évidente,la
foudre tomba sur vous,et vous voyiez. » (S. II. vers. »).Moïse regarda ces
soixante et dix hommes,ils étaient tous morts.Il s’ écria: « O Seigneur,si tu
l’avais voulu,tu aurais pu les faire périr auparavant » (S. VII. vers. 155 ).
Or.Moïse (as) savait et il pensait que Dieu les avait faire périr parce que leur
peuple avait adoré le veau.C’est pour cette raison qu’il s’écria: O Seigneur,
si tu avais voulu les fait périr,tu aurais pu le faire auparavant et
m’envelopper dans le même châtiment.Si le peuple a adoré le veau d’or,la faute
en est-elle à ces hommes? ‫ ش‬Seigneur,rends-les à la vie.Dieu exauça la prière
de Moïse et il ressuscita ces soixante dix hommes,comme il est dit dans le
Coran: « Nous vous avons ensuite ressuscité,afin que vous rendissiez grâce »
(S.II, vers. 56).Cet événement eut lieu du temps de Moïse (as).
La même chose eut encore lieu du temps de Jésus ,fils de Marie.Des hommes
morts revinrent à la vie par ses prières.Le premier homme qui ressuscita par les
prières de Jésus (as) fut Sâm,fils de Noé (as).Voici quelle fut la cause de cet
événement.Lorsque Jésus dit: « Je suis prophète de Dieu »,on lui demanda des
miracles qui continuassent sa mission.Jésus répondit: En vérité,je viens à
vous avec un signe de la part de votre Seigneur.Pour vous,je forme de la
glaise comme la figure d’un oiseau,puis je souffle dedans: et,par la
permission d’Allah,cela devient un oiseau.Et je guéris l’aveugle-né et le
lépreux,et je ressuscite les morts,par la permission d’Allah.Et je vous
apprends ce que vous mangez et ce que vous amassez dans vos maisons.Voilà bien
là un signe, pour vous,si vous êtes croyants! (S.111, vers. 49).
Effectivement.Jésus (as) ressuscita les morts et il fit avec de la terre une chose
qui avait la forme d’un oiseau. ensuite,il souffla sur cet oiseau.Jésus (as) avait
dit: Je ferai de telle et telle manière.Or,les hommes dirent: Venez,afin que
nous éprouvions ses paroles: et ils dirent à Jésus (as) : Donne une âme à cet oiseau.
Jésus prit un peu de terre et il en fit une figure d’oiseau: ensuite.il pria
Dieu.Dieu exauça sa prière: il envoya une âme à cet oiseau,lequel,par l’ordre
de Dieu,devint un oiseau qui volait.On rapporte que cet oiseau citait le même
qui vole pendant la nuit,et auquel on a donné le nom de chauve-souris.Lorsque
les hommes virent cela,ils s’écrièrent: Celui-ci est un magicien.Jésus (as) leur
répondit:Si vous le voulez,je prierai et rappellerai à la vie un homme mort
depuis longtemps.Ces hommes tombèrent tous d’accord et dirent: Il faut que nous
cherchions un homme mort depuis de longues années afin que,si Jésus (as) peut le
ressusciter,nous sachions qu’il est prophète de Dieu et qu’il est véridique.
Or,il n’y a aucun homme mort depuis plus longtemps que Sâm,fils de Noé (as) : c’est
celui-là qu’il doit ressusciter.Ensuite.ils firent part à Jésus de ce qu’ils
avaient décidé.Jésus (as) demanda : En quel lieu est le tombeau de Sâm,fils de Noé ?
On lui répondit : Dans tel endroit.Jésus (as) forma une réunion d’un grand nombre
de
personnes et fixa le temps où il ferait le miracle afin que tous les hommes se
trouvassent dans le lieu convenu.Une foule nombreuse se mit en route et se
réunit au tombeau de Sâm.
Jésus (as) s’avança ensuite avec majesté et pria.Dieu exauça sa prière.Jésus (as)
poussa un grand cri et dit O Sâm,Fils de Noé (as),lève-toi par la volonté de Dieu.Au
même instant,le tombeau s’entrouvrit et Sâm leva la tête hors du tombeau.Les
cheveux et la barbe de Sâm étaient devenus blancs comme du coton.Lorsque Jésus
(as)
prononça ces paroles: « O Sâm,fils de Noé (as) ».Sâm répondit: Que me veux-tu,ô
esprit de Dieu? Jésus lui demanda : Qui es-tu? Il répondit: Je suis Sâm,fils de
Noé (as).Jésus (as) ajouta: Et moi,qui suis-je? Sâm répondit: Tu es un prophète de
Dieu.
Jésus lui dit: O Sâm,pourquoi tes cheveux sont-ils blancs.tandis qu’à l’époque
où tu mourus,il n’y avait ni cheveux,ni barbe blancs,ni parmi les Péris,ni
parmi les hommes et que la blancheur des cheveux et de la barbe ne s’est
manifestée que du temps d’Abraham (aws) ? Sâm répondit: O Esprit de Dieu.la chose
est
comme tu l’as dit: ô prophète de Dieu.J’avais les cheveux et la barbe noirs:
mais lorsque tu m’appelas,j’ai pensé que le jour du Jugement était arrivé,
parce qu’on me réveillait: et par un effet de crainte et de terreur du jour du
Jugement,mes cheveux sont devenus blancs comme tu le vois.Ensuite.Jésus dit à
Sàm: Veux-tu que je demande à Dieu qu’il t’accorde une nouvelle vie,que le
nombre de tes jours s’accomplisse une seconde fois,et que tu habites encore ce
monde? Sâm répondit: O Esprit de Dieu,comme il me faudrait encore éprouver
l’amertume de la perte de la vie,j’aime mieux que tu pries Dieu pour que je
reprenne la place que J’ai occupée jusqu’à présent.Je ne pourrais pas supporter
une seconde fois l’amertume de la perte de la vie,car cette perte est fort
douloureuse.Jésus (as) pria,Sâm redescendit dans son tombeau et le tombeau reprit
l’état dans lequel il était auparavant,de manière que l’on aurait assuré que
rien n’en était sorti.Tout le peuple qui était présent vit ce miracle et un
grand nombre de personnes crurent en Jésus (as).
D’autres hommes ressuscitèrent du temps de Daniel,et par ses prières.C’était
ces hommes au sujet desquels Dieu a dit: « N’as-tu pas regardé ceux qui sont
sortis de leurs demeures au nombre de plusieurs milliers,dans la crainte de la
mort,etc… » (S.11, vers. 243).La cause de cet événement fut que la mort
dévasta leur ville,parce qu’une épidémie s’y était déclarée.Un grand nombre de
personnes moururent de cette maladie.Le peuple qui habitait cette ville dit
alors: il nous faut fuir cette maladie contagieuse et partir de cette ville.Ils
étaient plusieurs milliers d’hommes.Enfin,lorsqu’ils furent partis de la ville
et qu’ils eurent fait une parasange,la mort les frappa,et toute cette
multitude mourut à la même place.Des hommes venus d’autres pays voulurent
mettre ces morts dans le tombeau; ils ne purent pas le faire à cause du grand
nombre de cadavres.Ces hommes travaillèrent en joignant leurs forces et
élevèrent une muraille autour des cadavres.Les années s’écoulèrent,la chaleur
du soleil et le froid frappèrent ces corps morts et tous devinrent poussière.
Mille ans après cela,Dieu envoya le prophète Daniel.Lorsque Daniel arriva à la
muraille dont nous avons parlé,il fut étonné de toute cette histoire et il pria
Dieu. Dieu exauça sa prière et ressuscita tous ces hommes qui vécurent de
nouveau dans ce monde.Leur postérité devint nombreuse et ils virent les enfants
de leurs enfants jusqu’au temps où le terme de leur vie fut accompli…
REPONSE A LA QUESTION RELATIVE AL – ROU’H.
Le Prophète (sws) parla encore sur ce sujet,parce que l’ange Jibrail (as) lui apporta
un verset dans lequel il lui disait: O Mouhammad,réponds-leur et dis-leur: Ils te
questionneront au sujet d’Al-Rou’h, dis : Al-Rou’h est du nombre des choses de
mon Seigneur,etc. (S.XVII, vers. 85).Cela signifie: Ils te questionneront
au sujet d’Al-Rou’h; réponds-leur: Al-Rou’h n’est point du nombre des choses
qui me concernent;il est du nombre des choses qui concernent Allah et,jusqu’à
présent, Allah ne m’a rien fait connaître à ce sujet.
Répo
Anaa 7777 dit :
1 juillet 2016 à 17 h 26 min

Assalam. Khotbat Al Bayan


Du haut de la chair de Kufa l’Imâm Ali (ra) prononça ce prône :
O hommes interrogez moi avant que vous ne me perdiez ,
car je suis le trésorier de la science ,
je suis la montagne de la magnanimité ,
je détiens les clés de l’invisible ,
je suis le secret des secrets ,
je suis l’arbre des lumières,
je suis le guide des cieux,
je suis le confident des laudateurs,
je suis l’ami intime de Gabriel (AS),
je suis l’élu pur de Gabriel (AS),
je suis le conducteur du tonnerre,
je suis le témoin du pacte,
je suis la face de dieu,
je suis l’œil de dieu,
je suis la main de dieu,
je suis la langue de dieu,
je suis la lumière de dieu,
je suis le trésor de dieu dans les cieux et sur la terre,
je suis la puissance ,
je suis le rétributeur au jour de la rétribution ,
je suis le juge du jardin et du feu,
je suis le jardin et le feu,
je suis l’Adam as primordial,
je suis le NOE (AS) primordial,
je suis le compagnon de NOE (AS) et son sauveur ,
je suis le compagnon de job l’éprouvé et son guérisseur ,
je suis le compagnon d’Abraham (AS) et son secret ,
je suis le commandeur des initiés ,
je suis la source de la certitude ,
je suis le tonnerre,
je suis le cri de la vérité (Coran XXIII:41 et l’42) ,
je suis l’heure pour les négateurs ,
je suis l’appel qui réveille les habitants des tombes ,
je suis le seigneur du jour de la résurrection,
je suis le dresseur des cieux,
je suis la lumière de la guidance,
je suis les plus beaux noms par lesquels on l’invoque ,
je suis l’arbitre des actes des créatures,
je suis parmi elles le vicaire du Dieu créateur ,
je suis le seigneur de la première création,
je suis le déclencheur du premier déluge,
je suis le déclencheur du second déluge,
je suis avec le calame et j’étais avant le calame (Coran LXVIII:1 et XCVI :4 ),
je suis avec la table (bien gardée) et j’étais avant la table bien gardée (Coran
LXXXV:22),
je suis le seigneur de la pré éternité primordiale,
je suis le régisseur de l’ univers primordial lorsque ni votre ciel ni votre terre n
‘étaient encore venus à l’existence,
je suis celui qui dans la préexistence conclut le pacte avec les esprits et celui qui leur
déclara , par ordre de l’éternel, « Ne suis je pas votre seigneur »( Coran VII:172),
je suis l’étendard des biens guidés,
je suis le guide des pieux,
je suis la certitude,
je suis le chef des initiés,
je suis celui qui parle par révélation divine,
je suis le gouverneur des astres et leur régisseur par ordre de mon seigneur et grâce a
la science qu’il m’a réservé ,
je suis celui qui remplira la terre de justice et d’équité comme auparavant elle
débordait d’oppression et d’injustice ,
je suis l’occulté , l’attendu pour la grandiose affaire ,
je suis la montagne, un livre couvert d’inscriptions, la demeure fréquentée, la voute
élevée, la mer débondée (Coran LII: 1-6),
je suis le maitre de l’herméneutique (du livre sacré) ,
je suis le commandeur des évangiles,
je suis le savant de la Torah,
je suis l’archétype du livre (Coran III : 7 ;XIII:39;XLIII: 41),
je suis la parole tranchante (Coran XXXVIII:20),
je suis le premier ,
je suis le dernier,
je suis le caché,
je suis le manifeste,
je suis la lumières des prophètes ,
je suis l’amitié des amis de DIEU,
je suis ADAM (as) et SETH (as) ,
je suis MOISE (as) et JOSUE (as) ,
je suis Jésus as et Simon as ,
je suis hanbatha des noirs ,
je suis Bashir des turcs ,
je suis Jirjis des francs,
je suis l’illuminateur du soleil, de la lune et des étoiles,
je suis le préposé de la résurrection,
je suis le préposé de l’heure,
je suis le créateur ,
je suis le crée ;
je suis le contemplateur,
je suis le contemplé,
je suis le seigneur de la Kaaba,
je suis le mois de ramadan,
je suis la nuit du décret (Coran XCVII :1-3),
je suis celui qui donne,
je suis celui qui prend,
je suis l’intérieur de l’espace sacré,
je suis le pilier des peuples,
je suis la lumière des lumières,
je suis porteur du trône divin avec les anges dévoués,
je suis la perle des huitres,
je suis la montagne de QAF,
je suis la clé des mystères,
je suis la lampe des cœurs,
je suis l’éclat de toute beauté et d ‘intelligence,
je suis le secret des lettres,
je suis le sens des tawasin,
je suis l’ésotérique des hawamim,
je suis le seigneur des alif, lam,mim,
je suis le NUN et le calame (Coran LXVIII:1)
je suis la lampe des ténèbres,
je suis celui qui consolide les hautes montagnes,
je suis celui qui fait sourdre les sources d’eaux,
je suis celui qui fait tomber la pluie,
je suis celui qui fait pousser les feuilles aux arbres,
je suis celui qui fait éclater les couleurs et les fruits,
je suis le dispensateurs des nourritures,
je suis le résurrecteur des morts,
je suis celui pour qui le soleil revient deux fois vers son trajet et celui que le soleil
salua deux fois,
je suis celui qui pria dans les deux directions de la prière,
je suis le héros de Badr et de Hunayn,
je suis celui qui fit traverser la mer à moise as,
je suis celui qui noya pharaon et ses armées,
je suis celui qui parla par la bouche de JESUS (as) alors qu’il était au berceau ,
je suis celui qui parle toutes les langues,
je suis celui qui traverse les sept cieux et les sept terres en un clin d’œil,
je suis le MAHDI (AS) de tout les instants ,
je suis le Jésus as du temps,
je suis le maitre de la balance ,
je suis le compatissant ,
je suis le miséricordieux,
je suis l’élevé ,
je suis le plus élevé ,
je suis l’abeille reine des initiés ,
je suis la certitude de ceux qui savent avec certitude,
je suis le lion du clan des banu Ghalib ,
je suis ALI IBN ABI TALIB.
Ramadan karim.
Réponse
lilia Rose dit :
6 mai 2016 à 15 h 53 min

EXTRAIT D’UN SERMON D’ALI SUR LA GRÂCE DEDIEU, LA CRÉATION DE


L’UNIVERS ET DES ANGES, L’ÉLECTION DES PROPHETES, L’ AVENEMENT DU
PROPHETE, LA REVELATION DU CORAN, LA LOI D’INSTITUTION DIVINE…
Grâce soit rendue à Dieu que nulle expression ne saurait glorifier, en
dénombrer les bienfaits ou lui rendre l’hommage requis, ni les regards les
plus profonds l’atteindre, ni les intelligences sonder son essence.
Son être n’a point de bornes ni de qualificatif, ni de terme ou de fin
déterminés.
Son Omnipotence a modelé les créatures. Sa miséricorde a répandu les
vents ; il a consolidé la terre avec des rocs fermes.
Le commencement de la foi est connaissance de Dieu, son
couronnement est d’y croire, sa perfection est de proclamer son unicité :
se dévouer à lui, c’est achever la foi en son unicité et rejeter toute
multiplicité dans sa nature.
Toute multiplicité se dédouble, tout dédoublement est ignorance de la
nature divine ; toute ignorance est une désignation qui implique une
limitation ; qui dit limitation dit dénombrement.
Toute interrogation, Lui fixant un lieu ou une forme est une négation
de Dieu.
Etre incréé, existant éternellement avec tout sans comparaison et hors
de tout sans différence, il agit sans notion de mouvement ni d’instrument,
voit sans être vu de Ses créatures. Seul, il ne s’attache à aucun lieu ni en
regrette la perte.
CRÉATION DE L’UNIVERS
Il a tiré l’univers du néant, l’a forgé de rien, sans effort intellectuel, ni
expérience acquise, ni mouvement actué, ni hésitation ou préméditation.
Il fixa le terme des choses, en harmonisa les divergences, percevant
leurs limites, leurs fins, leurs semblables et leurs aspects.
Puis il dégagea les espaces, les distances, les voies et les cours
cosmiques et il fit couler des eaux aux vagues houleuses et hautes ;
il les fit charger sur les ailes des vents furieux et de la tempête déchaînée.
Puis il ordonna aux vents de renvoyer les eaux, de les brider et de les
dompter. L’air s’y livra passage et les eaux s’y déversèrent.
Il créa ensuite un vent stérile en permanence, violent, d’origine
lointaine qu’il chargea de faire mouvoir l’eau haute, de soulever les
vagues des mers. Ces vents agitèrent fortement les eaux, les dispersèrent
dans l’espace et les remuèrent avec fougue.
Puis de ces vagues démontées et écumantes, élevées dans l’air libre et
le Cosmos ouvert, il façonna sept cieux dont le plus bas est formé des vapeurs
condensées des vagues et le plus haut d’un toit inaccessible et
d’une voûte sublime qui flottent sans support ni jointures.
Il orna alors les galaxies d’astres et d’étoiles brillantes. Dans un
firmament constellé et mouvant, Dieu fit graviter un soleil éclatant et une
lune scintillante.
LA CRÉATION DES ANGES
Puis Dieu dégagea les hauts cieux qu’il peupla d’anges de toutes
catégories ; les uns se prosternant sans s’agenouiller, d’autres
s’agenouillant sans se dresser, d’autres en rangs impacts ou rendant
hommage à Dieu sans se lasser ; ils ne sont pas assujettis au sommeil, à la
distraction des esprits, à la lassitude des corps ou à l’inadvertance de
l’oubli.
Les uns sont dépositaires et confidents de ses révélations, porte-parole
auprès de ses messagers, exécutants de ses décrets et ordres ; d’autres sont
protecteurs de ses adorateurs, ou gardiens des portes des paradis.
Quelques-uns ont les pieds fixés loin dans les profondeurs des terres
tandis que leur tête traverse le firmament supérieur ; leurs corps émergent
hors de tout espace ; leurs épaules s’adaptent aux piliers du Trône.
N’osant fixer le regard sur le Trône, ils ont les ailes pliées autour, les
voiles de la gloire et les rideaux de la puissance dressés entre eux et leurs
inférieurs.
Ils ne conçoivent guère Dieu sous une forme visible, ne Lui appliquent
aucunement les attributs contingents, ne les délimitent nullement et ne lui
reconnaissent pas de pair.
CRÉATION D’ADAM
Dieu rassembla du limon de tout ce qu’il y avait sur la terre
d’élévations escarpées, de plaines, de doux et de salé, le trempa dans
l’eau, le pétrit jusqu’à lui donner la viscosité de l’argile, puis en fit une
forme avec côtes, jointures, organes et fragments divers.
Il la solidifia, la durcit, lui fixa un laps de temps déterminé et un destin
arrêté en lui insufflant de son esprit. Cet ensemble devint un homme doué
d’entendement, de réflexion, d’organes sensoriels, réceptacle de connaissance,
susceptible de distinguer le vrai du faux, de percevoir les
saveurs, les goûts, les couleurs, et les divers genres de choses ; créature de
similitudes harmonieuses, de contrastes discordants, d’alliages
diversifiés ; mêlant le chaud au froid, le dynamisme à l’immobilité.
Dieu présenta aux anges son œuvre et leur enjoignit de se prosterner
devant elle et de l’honorer,
« Prosternez-vous devant Adam », leur ordonna-t-il ; ils se
prosternèrent tous hormis l’orgueilleux Iblis (Satan). Créé de feu, il
méprisait l’homme, créé d’argile. Il demanda à Dieu un délai afin d’avoir
le temps de tenter l’homme, de préparer et d’accomplir son œuvre néfaste
et catastrophique.
Dieu dit : « Ce délai t’est accordé jusqu’au Jour de l’instant connu de
nous ».
Le Seigneur installa Adam dans une demeure paisible et prospère. Il le
mit en garde contre son ennemi Iblis.
Tenté par le Démon qui ne lui pardonnait pas de vivre au Paradis en
compagnie des anges, Adam faiblit et succomba aux tentations, troquant
la joie contre l’angoisse, la certitude contre le doute et la quiétude contre
le remords.
Néanmoins, Dieu, par sa grâce sublime, agréa son repentir, lui promit
de le réintégrer dans son paradis, et l’établit dans cette vallée d’épreuves
pour la peupler de sa progéniture.
CHOIX DES PROPHÈTES
Le Seigneur – qu’il soit exalté – élit parmi les fils d’Adam des
prophètes loyaux et fidèles qu’il chargea de la mission apostolique de
porter la révélation et de l’annoncer.
Quand la majorité des hommes trahirent leur engagement envers Dieu,
dénièrent son droit transcendant, lui associant des partenaires, ils furent
déviés par les démons de la connaissance de Dieu, renoncèrent à l’adorer.
Le Seigneur leur envoya successivement ses messagers et ses prophètes,
pour leur rappeler le pacte dont leur conscience était imprégnée et ses
faveurs oubliées, leur renouveler le témoignage de la Révélation, les
sommer de méditer en leur révélant les secrets les plus impénétrables et
les prodiges de l’omnipotence : tels la voûte céleste suspendue au-dessus
de leurs têtes, la terre qui leur sert de demeure, les ressources qui leur
assurent la vie, les destins qui les exterminent, les maux qui les font
vieillir, la succession des événements.
Le Seigneur n’a jamais privé les hommes d’un apôtre messager d’un
livre révélé, d’un argument convaincant et d’un droit chemin sans
ambiguïté. Le nombre restreint des prophètes et la multitude des
détracteurs n’ont eu aucun impact sur le message divin. Le précurseur
annonçait celui qui le suivrait et témoignait pour celui qui l’avait précédé.
Ainsi s’écoulèrent les siècles et se succédèrent les générations,
passèrent les pères auxquels succédèrent les enfants.
L’AVÈNEMENT DU PROPHÈTE
Puis le Seigneur envoya Mouhammad (que son nom et celui des siens et
compagnons soient bénis). Mouhammad accomplit ainsi la promesse faite
par les prophètes, ses prédécesseurs. Dieu en fit le couronnement des
prophètes ; il le rendit illustre par sa naissance et ses vertus.
La terre était lors de l’avènement du Prophète partagée en sectes
gouvernées par les passions et engagées dans des voies diverses : les unes
confondaient le Créateur et les créatures, les autres niaient le Créateur ou
adoraient d’autres dieux.
Grâce au Prophète, Dieu tira les hommes de leur égarement, fit
dissiper l’ignorance.
Puis pour honorer le Prophète, le récompenser de sa loyauté, le tirer de
ce monde éphémère d’épreuves vers le séjour éternel, Dieu le rappela
auprès de lui.
A l’instar des autres prophètes Mouhammad que son nom et celui des
siens soient bénis laissa son message aux nations et leur traça un chemin
éclairé par la foi et la sagesse.
Réponse
lilia Rose dit :
2 avril 2016 à 17 h 33 min

Louange à Allah et que la paix soit sur Ses serviteurs élus et sur toi aussi ami intime,
pur et noble ainsi que la miséricorde d’Allah et Ses bénédictions.
Les termes techniques qu’utilisent entre eux les initiés réalisés parmi les gens d’Allah.

Al-Hâjis : (La Pensée subite) :


On exprime par ce terme la première pensée soudaine (al-khâtir), c’est une pensée
seigneuriale qui ne trompe jamais. (Sahl ) l’appelait la cause première ou le coup de
bec de la
pensée (naqar al-khâtir). Lorsqu’elle prend un caractère réel dans l’âme, on l’appelle
la
« volonté (al-irâdah). Si elle se produit trois fois, on la nomme ; « aspiration »
(hammân) et si
elle se répète une quatrième fois on la nomme ; « décision ferme » (‘azmân).
Lorsqu’on
décide d’effectuer un acte, si la pensée porte sur un acte, on la nomme « but »
(qasdân) et
quand on exécute l’acte, elle devient ce que l’on appelle l’ « intention » (niyah)
.
Al-Irâdah (La Volonté) :
C’est l’embrasement du cœur, on entend par là, la volonté du désir qui est son origine.
La volonté naturelle se rattache au plaisir de l’âme et à la volonté de Dieu (al-Haqq),
se
rattache l’épuration (al-ikhlâs).
Al-Murîd (Celui qui Désire) :
Il s’agit de celui qui se dépouille de sa volonté propre. Abû Hâmid al-Ghazalî dit que
ce sont ceux qui sont digne des Noms (divins) se vouent à Allah par le Nom

Al-Murâd (Celui qui est Désiré) :


Ce terme désigne celui à qui l’on éteint sa volonté propre et pour qui les choses ont
été
préparées. Il franchit le domaine de formes et des stations spirituelles intermédiaires
sans
souffrances.
As-Sâlik (Le Cheminant) :
C’est celui évolue à travers les stations spirituelles au moyen de son état personnel et
non par sa science. La science (qu’il reçoit) devient pour lui une source (‘aynân)
.
Al-Musâfir (Le Voyageur) :
C’est celui qui par sa réflexion voyage à travers les données intelligibles. C’est ce qui
est désigné par l’instruction par l’exemple qui permet de passer du rivage de ce bas-
monde à
celui éloigné
.
As-Safar (Le Voyage) :
C’est une désignation du cœur lorsqu’il s’est orienté vers Allah le Très Haut au moyen
de l’invocation (dhikr).
At-Tarîq (La Voie) :
Ce terme désigne les prescriptions légales et formelles de Dieu qui ne souffrent
d’aucune dispense.
Al-Waqt (l’Instant) :
Cela désigne ton état spirituel personnel au moment où tu vis cet état sans qu’il soit
rattaché à ce qui est passé ou à venir.
Al-Adab (L’Adaptation aux Convenances):
Parfois on se sert de ce terme concernant le respect de la Loi sacrée, d’autres fois on
l’utilise pour parler des convenances concernant le service rendu (al-khidmah), et
enfin ce
terme peut signifier les convenances permettant de s’adapter à Dieu. Celui à l’égard
de la
Loi sacrée concerne ses prescriptions formelles. Celui concernant le service rendu
consiste à
ne plus le considérer comme tel mais de saisir ce qui est vraiment véhiculé à ce
moment.
S’adapter aux convenances avec Dieu c’est connaître ce qui est à toi et ce qui est à Lui.
Celui
qui réussit à s’adapter convenablement aux situations (al-adîb), fait partie des gens
de
l’activité spirituelle

Al-Maqâm (La Station Spirituelle):


Cela désigne le fait de s’acquitter totalement des droits prescrits par la Loi sacrée.
Al-Hâl (l’Etat Spirituel):
C’est ce qui survient sur le cœur sans effort ni recherche. Parmi ses conditions,
qu’il s’efface et laisse place { un état similaire et ainsi de suite jusqu’a ce qu’il
devienne
pur. Si rien de similaire ne lui fait suite, c’est la divergence qui se fait jour. Ceux qui
voient les états se succéder sans interruption parlent de permanence de l’état, ceux
qui
ne voient pas d’état similaire parlent de rupture de continuité. On dit également que
l’état est la variation des attributs de l’homme.
‘Ayn at-tahakkum (l’Affirmation de l’Autorité Personnelle) :
C’est lorsque le Saint s’emploie à manifester son degré spirituel tel qu’il le connaît
de façon à être vu.
Al-Inzi’âj (La Nostalgie ou l’état de commotion) :
C’est l’effet de l’exhortation dans le cœur du croyant. Cela signifie un engagement
menant à la réalisation effective et à l’intimité (avec Allah).
Ach-Chari’ah (La Loi Sacrée) :
C’est l’engagement d’assumer la condition de la servitude (al-‘ubûdiyah)
.Ach-Chath (Le Propos Extatique) :
C’est un propos comportant sottise et prétention, il est rare que l’on puisse constater
ce
genre de propos chez les gens réalisés
.
Al-‘adl wa al-Haqq al-makhlûq bihi (La Justice et la Vérité par laquelle est
produite la Création) :
Cette expression désigne le premier exticencié qu’Allah a créé, ce qui se rapporte à Sa
parole : « Et Nous n’avons créé les cieux et la Terre ainsi que ce qui se trouve entre
eux,
que par la Vérité »
.Al-Afrâd (Les Solitaires) :
Ce terme désigne les hommes (initiés) qui échappent au regard du Pôle (Al-Qutb)
Al-Qutb wa huwa al-ghaûth (Le Pôle qui est aussi le Secours – le Sauveur):
Cela désigne le seul être sur qui est en permanence posé le regard d’Allah en ce
monde. Il réside sur le cœur d’Isrâfîl (paix sur lui)
.
Al-Awtâd (Les Piliers) :
Cette expression désigne quatre hommes (initiés) dont la demeure correspond à celle
des quatre points cardinaux du monde ; l’Orient, l’Occident, le Nord et le Sud. La
station de
chacun d’eux est en rapport avec celle de chacune de ces directions.
Al-Bûdalâ’ (Les Substituts) :
Ils sont au nombre de sept ce sont des gens qui lorsqu’ils voyagent laissent un corps à
leur
image afin que les gens ne savent pas qu’ils sont en voyage. C’est cela que l’on désigne
par ce
terme et pas autre chose, ils résident sur le cœur d’Abraham.
Al-Nuqabâ’ (Les Lieutenants) :
Ce sont ceux qui extraient les écorces des âmes, ils sont au nombre de trois cent
.Al-Nujabâ’ (Les Nobles) :
Ils sont quarante, et chargés d’aider les créatures à supporter leur fardeaux. Ils
n’agissent que pour le bien d’autrui.
Al-Imâmân (Les deux Imâms) :
Ce sont deux personnes dont l’un se trouve à la droite du Sauveur (le Pôle) et son
regard est tourné vers le monde de la Royauté. L’autre se tient à la gauche du sauveur
et son
regard est tourné vers ce bas monde (al-mulk) ; Il possède une station plus élevée que
son
compagnon, c’est lui qui remplace le Pôle (à sa mort).
Al-Umanâ’ (Les Dignes de Confiance) :
Ce sont les gens du Blâme.
Al-Mâlamatiyah (Les Gens du Blâme) :
Ce sont ceux dont les états intérieurs n’apparaissent pas à l’extérieur. C’est la
catégorie d’initié la plus haute, leurs disciples évoluent dans les différentes sphères de
l’initiation effective.

Al-Makân (L’Endroit) :
Cette expression désigne une demeure sur le tapis (al-bisât) qui ne convient qu’aux
gens parfaits, ceux qui ont réalisé les stations et les états spirituels et les ont dépassés
pour se
fixer au-delà de la Majesté et de la Beauté. Ils n’ont ni attribut ni genre les qualifiant
.Al-Qabd (La Contraction) :
C’est l’état de peur dans l’instant spirituel (al-waqt). C’est aussi l’évènement qui
échoit sur le cœur lorsqu’ elle est ressentie la nécessité d’être sanctionné et rééduqué.
Quelqu’un
d’autre a dit, c’est l’emprise de l’évènement dans l’instant spirituel.
Al-Bast (Le Déploiement):
Cela signifie, selon nous, l’être qui englobe toutes choses et n’est englobé par aucune
d’entre elles. On dit aussi que c’est l’état de l’espoir, on dit encore que c’est un
évènement
qui indique l’acceptation, la miséricorde et l’intimité (al-uns).
Al-Haybah (La Révérence) :
C’est l’effet de la contemplation de la Transcendance divine dans le cœur, il est
possible qu’elle soit rattachée à la beauté, celle de la Majesté transcendante.
Al-Uns (L’Intimité) :
C’est l’effet de la contemplation de la beauté de la présence divine dans le cœur. C’est
aussi ce que l’on nomme, la Beauté de la Majesté.
Al-Tawâjjud (L’Acte Divin Origine de la Réalisation) :
C’est la recherche de la réalisation, on dit aussi que c’est la simulation de l’état de
réalisation sans réalisation
.
Al-Wajd (la Touche Théopathique) :
C’est ce qui survient soudainement au cœur comme états spirituels qui jusqu’alors
échappaient à sa contemplation.
Al-Wujûd (L’Etat Théopathique Accompli) :
C’est la réalisation de Dieu lors de la touche théopathique (al-wajd)

Al-Jalâl (La Majesté) :


Ce sont les aspects contraignants (qahr) de la présence divine.
Al-Jamâl (La Beauté) :
Ce sont les aspects de miséricorde et de douceur de la présence divine.
Al-Jam’ (La Concentration) :
C’est une allusion à Dieu envisagé sans la création.
Jam’ al-Jam’ (La Synthèse Totalisante) :
C’est l’évanouissement total en Allah.
Al-Farq (La Séparation) :
Ce terme fait allusion à la création sans Dieu (al-Haqq), on dit aussi, c’est la
contemplation de la servitude
.Al-Baqâ’ (La Permanence) :
C’est la vision de l’homme qui voit réellement l’autorité d’Allah sur toute chose.
Al-Fanâ’ (l’Extinction) :
C’est la vision qu’à l’homme de sa faiblesse au regard de l’autorité divine sur chaque
chose
.Al-Ghaybah (La Disparition) :
C’est la disparition du cœur à toute science ayant court dans les états créés qui
correspond à l’occupation des sens par les choses avec lesquelles ils rentrent en
contact.
Al-Hudûr (La Présence Consciente) :
C’est la présence consciente du cœur avec Dieu lors de ses états de disparition
(d’extinction).
Al-Sahû (La Lucidité) :
C’est le retour à la faculté sensible après une disparition à ce bas-monde provoquée
par un évènement spirituel très fort
Al-Sukr (L’Ivresse) :
C’est une disparition provoquée par un évènement d’ordre spirituel très fort.
Al-Dhûq (Le Goût) :
C’est le début d’un dévoilement théophanique divin.
Al-Churb (l’Absorption du Breuvage) :
C’est le terme médian du dévoilement théophanique divin.
Al-Rayi (Le Breuvage Bu à Satiété) :
C’est la fin du dévoilement théophanique en toute station spirituelle.
Al-Mahwa (L’Effacement) :
C’est le dépassement des comportements habituels. On dit aussi, c’est l’arrêt de la (ou
se soustraire à l’influence d’une) cause (‘illah). On dit encore, c’est ce qu’Allah a voilé
et
effacé.
Al-Ithbât (La Confirmation) :
C’est l’accomplissement des règles d’adoration. On dit également, c’est le maintien
par la confirmation stable et ferme des modalités de jonction (de contact) (entre
l’homme et
Dieu).
Al-Qurb (La Proximité):
C’est observer scrupuleusement l’obéissance, cet état est accompli en accédant à la
« distance des deux arcs »
Al-Bu’d (L’Eloignement):
C’est persister dans l’état de désobéissance, l’éloignement vient de toi et il varie selon
la variation des états. Les circonstances indiquent le genre d’éloignement dont il
s’agit, règle
également valable pour l’état de proximité.
lilia Rose dit :
2 avril 2016 à 19 h 29 min

SUITE….

Al-Haqîqah (La Vérité Principielle) :


C’est le dépouillement des tes attributs que tu remplaces par les Siens en tant qu’Il est
l’Agent agissant par toi, en toi et de toi, ce n’est pas toi (l’Agent réel). Un verset
concerne
cette notion : « Il n’y a pas une bête dont Il ne tient la mèche frontale »
Al-Nafas (Le Souffle) :
C’est un esprit auquel Allah donne le pouvoir sur le feu du cœur afin d’en éteindre les
flammes.
Al-Khâtir (La Pensée Soudaine):
C’est ce qui survient sur le cœur et dans la conscience comme discours seigneurial,
angélique, psychique ou satanique sans persistance. Cela peut être également tout
« évènement » sans aucune préméditation de ta part.
Les trois degrés de la certitude:
‘Ilm al-yaqîn (La Science de la Certitude) :
C’est ce qu’engendre tout ce qui est d’ordre argumentaire.
‘Aîn al-yaqîn (L’Œil de la Certitude) :
C’est ce qu’engendrent la contemplation et le dévoilement intérieur.
Haqq al-yaqîn (La Vérité de la Certitude) :
C’est la science qui nous parvient de la part et comme le souhaite le contemplé.
Al-Wârid (L’Evènement Spirituel) :
Ce sont les pensées soudaines et louables qui parviennent aux cœurs sans acte
préalables pouvant les avoir provoquées. Il exprime aussi tout ce qui survient sur les
cœurs de la part des Noms divins.
Al-Châhid (Le Témoin Contemplatif) :
C’est l’effet que la contemplation procure dans le cœur du témoin contemplatif. Le
témoin contemplatif est en réalité la forme même du contemplé par le cœur.
An-nafs (L’Ame)
Ce sont les attributs de l’homme que l’on connaît
Al-Rûh (L’Esprit):
Il se rapporte à celui qui projette sur le cœur une science appartenant au monde du
Mystère (al-ghayb) selon un aspect particulier.
Al-Sir (Le Secret) :
On dit ; le secret de la science est ce qui se rapporte à la réalité intime de celui qui
possède cette science. Le secret de l’état se rapporte à la connaissance de ce qu’Allah a
voulu et le secret de la réalité profonde se rapporte à ce qu’indique l’indication
allusive reçue.
al-Walah (Le Ravissement) :
C’est le débordement provoqué par la touche théopathique (al-wajd).
Al-Waqfah (L’Arrêt) :
C’est le fait de s’arrêter entre deux stations spirituelles.
Al-Fatrah (La Tiédeur) :
C’est l’apaisement (khumûd) du feu incandescent initial.
Al-Tajrîd (Le Dépouillement) :
C’est le dépouillement du cœur et du secret de la dualité et du monde.
Al-Tafrîd (La Singularisation) :
C’est ta condition lorsque Dieu est présent avec toi.
Al-Latîfah (La Subtilité) :
C’est toute allusion se rapportant à une signification subtile qui se fait jour dans la
compréhension mais que les expressions ne peuvent qu’évoquer. On désigne à ce
moyen également l’âme parlante (nafs an-nâtiqah).
Al-‘Illah (La Cause) :
C’est une information divine avec ou sans cause intermédiaire.
Al-Riyâdah (La Discipline Spirituelle) :
La discipline du comportement consiste à abandonner les caractères naturels
grossiers
de l’âme et la discipline de l’aspirant consiste, elle, à se conformer à la nature du but
visé.
D’une façon générale, c’est une expression qui désigne le fait d’adapter (tahdîb) les
caractères de l’âme (à l’objectif fixé).
Al-Mujâhadah (Le Combat Spirituel) :
Cela consiste à mener l’âme à ses limites corporelles et ainsi, de contrecarrer les
passions (charnelles) en tout état.

Al Façl (Le Discernement):


C’est la conscience de ce qui te manque de ton Bien-aimé. Selon nous, c’est la
conscience discriminante de ce qui te distingue de Lui après l’Union (Ittihâd).
Al-Dhahâb (La Disparition) :
C’est l’évanouissement extatique du cœur se traduisant par la perte de toute
sensibilité
corporelle lors de la contemplation du Bien-aimé, quel que soit celui-ci
.Al-Zamân (Le Temps) :
C’est le sultan
. Al-Zâjir (Celui qui Contraint) :
C’est l’exhortation de Dieu (al-Haqq) dans le cœur du croyant, c’est celui qui convie
(vers Allah).
Al-Sahaq (Le Broiement) :
Cela désigne la disparition de ta composition sous la contrainte
. Al-Mahaq (L’Anéantissement) :
C’est ton extinction dans Son essence (ghaybihi)
.Al-Sitr (Le Voile) :
C’est tout ce qui te voile à l’égard de ce qui pourrait provoquer en toi l’extinction. On
dit aussi, c’est tout ce qui constitue ce monde et le fait d’être prisonnier des
habitudes. C’est enfin, le fait d’agir en fonction des effets des actes

Al-Tajallî (La Théophanie) :


C’est ce qui se dévoile aux cœurs comme lumières du monde des Mystères (anwâr al
ghuyûb)
.
Al-Takhâllî (L’Isolement Volontaire) :
C’est le fait de choisir l’isolement et le rejet de tout ce qui détourne de Dieu.
Al-Muhâdarah (L’Acte de Présence) :
C’est la présence des cœurs (avec Dieu) provoquée par une argumentation répétée.
Selon nous, c’est la succession des Noms divins entre eux en fonction des réalités
essentielles
qu’ils véhiculent.
Al-Mukâchafah (L’Acte du Dévoilement Intuitif):
C’est la réalisation du dépôt divin par la contrainte, c’est aussi la réalisation du
surcroît que procure l’état (de la réalisation effective en ce monde de la nature du
dépôt).
C’est enfin, la faculté de réellement comprendre les indications allusives.
Al-Muchâhadah (L’Acte Contemplatif) :
C’est ce qui se rapporte à la faculté de voir toute chose à la lumière du Tawhîd (de la
métaphysique). C’est aussi la faculté de voir Dieu en toute chose et enfin, c’est aussi,
la
certitude la plus profonde qui ne laisse place à aucun doute
.Al-Muhâdathah (L’Entretien Divin) :
C’est le discours que Dieu adresse aux connaissants dans le monde d’ici-bas (‘alâm al
mulk
wa ach-chahâdah), comme l’appel du Buisson ardent lancé à Moïse.
Al-Musâmarah (L’Entretien Confidentiel) :
C’est le discours qu’Allah adresse aux connaissants dans le monde des secrets et des
Mystères, Il le fait parvenir par l’Esprit fidèle sur ton cœur.
Al-Lawâïh (Les Lueurs) :
C’est ce qui luit des secrets apparaissant lors de l’élévation d’un état à un autre. Selon
nous, c’est ce qui apparaît à la vue intérieure lorsqu’elle n’est pas restreinte par le
poids des lumières essentielles. Cela n’est pas à comprendre de manière négative
Réponse
lilia Rose dit :
31 mars 2016 à 14 h 16 min

les sagesses du Shaykh al-’Alawî (que Dieu soit satisfait de lui), permettra aux
lecteurs de jouir de ces trésors.

-Les gnostiques sont des degrés : Connaissant de son Seigneur. Connaissant de soi-
même. Néanmoins, le connaissant de soi-même est d’une Connaissance plus
profonde que le Connaissant de son Seigneur.
– Les voilés sont des degrés :
– voilé à l’égard de son Seigneur, – voilé tu l’égard de soi-même. Néanmoins le voile
de ce dernier est plus opaque que celui du voilé à l’égard de son Seigneur.
-Les ascètes sont des degrés : « L’Ascète qui dédaigne les biens que Dieu a » «
L’Ascète qui dédaigne ce qu’il possède ». Néanmoins, l’’ascète qui dédaigne les biens
que Dieu a, est d’un ascétisme plus rigoureux que celui qui dédaigne les biens qu’il a
en mains.
-Celui qui connaît Dieu se détourne des Biens de Dieu. Mais l’insouciant de Dieu est
insatiable des biens de Dieu.
– La vision de la Vérité est désunion. L’union consiste à t’anéantir à toi-même et à la
vérité.
– Celui qui connaît Dieu en son âme retourne vers elle et cherche à satisfaire ses
désirs.
-L’ignorant ne peut appréhender L’Unicité de Dieu. L’inattentif ne peut Le
contempler.
– Deux contraires qui ne peuvent se rencontrer : « si tu es, Il n’est pas » ; « S’il est, tu
n’es pas ». —Délaisse ton existence et tu seras appelé.
– Celui qui met en acte la connaissance avant son temps est dépossédé te cette
connaissance.
-Ne te hâte pas de renter le coran jusqu’à ce que sa révélation soit achevée et dis :
»Seigneur, accrois ma connaissance !  » (C20- 114)
-Tous ceux qui ont osé exprimer la Vérité sont passés immanquablement pour
libertins. Ceux qui la taisent passent pour en être les détenteurs véritables.
– Les défauts de l’âme (nafs) ne se sont multipliés que pour mieux offusquer les
Lumières Célestes
– La Vérité (Dieu) ne peut-être saisie par la vue, tandis qu’Elle nous perçoit. Et
comment pourrions-nous La saisir alors qu’Elle est plus près de nous que nous-
mêmes ! Est-il possible à l’œil de voir son essence ?
– N’abandonne pas ton âme (nafs) ne la prends pas en aversion ; mais plutôt
accompagne-la, et, interroge-la sur ce qui est en elle.
– Celui qui a réalisé la Vérité de l’infinie plénitude (assamadanyyah) ne trouve plus
de place pour l’altérité.
– Le Tawhîd (Unicité) n’est pas un simple mot que formule la langue. Le Tawhîd est
conviction et subconscient. « Un ignorant se délecte, peut être, de son ignorance alors
qu’un savant souffre de son savoir. »
-Il ne s’agit pas de connaître Dieu lorsque le voile tombe, mais de Le connaître, dans
le voile même. « Il a une porte à l’intérieur de laquelle réside la Miséricorde tandis
qu’à l’extérieur se trouve le châtiment. »
– Il n’y a point un atome dans l’univers qui ne porte en lui un des Noms de L’Adoré.
– Il ne s’agit pas de Le connaître dans tous Ses Noms Sublimes. Il s’agit de Le
reconnaître dans chaque parole et dans chaque sens.
– La connaissance de l’Unicité n’est pas ce que véhiculent les livres ou ce que
bavardent les bouches, mais bien les traces que laissent les Amoureux et dont les
lumières scintillent dans l’espace.
-Le Tawhîd (Unicité) est semblable au feu. incendie toute chose sur laquelle il se pose
et la purifie
– Si l’on dévoilait le secret du Connaissant on connaîtrait la quintessence de la
Prophétie.
– Un connaissant n’entre point au Paradis à moins qu’il ne feigne d’ignorer la Vérité.
– Si le lot qu’a le Connaissant auprès de Dieu, n’était que le Paradis, celui-ci serait
pour lui ce que l’Enfer est pour le voilé « Mahjûb »
– L’état du Connaissant au milieu des siens, ne peut se maintenir que s’il fait montre
d’affectation.
– De tous les hommes, les plus éloignés de leur Seigneur sont ceux qui dépassent la
mesure dans leur affirmation de Son incomparabilité.
– Il n’a d’affirmer Son incomparabilité au delà de toute mesure, mais de le connaître
par analogie.
-Les comparaisons fondées sur la certitude de Son unité valent mieux que les
abstractions de celui qui est voilé de Son unité.
-Si tu vois le connaissant absorbé dans le « Dhikr » sache qu’il est absent car s’il était
présent, le silence lui conviendrait mieux.
– La Vérité n’est point proche, de même qu’Elle n’est point éloignée
– L’Approche se conçoit avec la dualité, la Vérité est Une.
– La sincérité (Ikhlâs) dans l’action est l’écueil des Gens de la Connaissance. De
même que l’absence de l’Ikhlâs constitue le danger pour les cheminants.
– Qui reconnaît la Vérité dans les créatures s’évanouit en Elle, les perdants de vue, et
il ne lui reste qu’Elle.
-Celui qui recherche Dieu à travers autre chose que soi-même n’atteindra jamais
Dieu.
– Qui reconnaît Dieu à l’aide du raisonnement parlera le langage de l’infécondité sans
en avoir conscience.
– Celui qui cherche Dieu ailleurs qu’en lui-même dirige ses pas hors de son but.
-Celui dont la station est égale à son état exprime involontairement le secret de Dieu.
– Le « Ta » (tu) du discours est un châtiment. Le « Ha » (il) de l’abîme est une
épreuve. Le « Nun » (je) de l’individualisme est une dualité. La vérité est au delà de
tout cela.
– Ne te limite pas seulement à la connaissance du Vrai au risque d’être voilé par Elle
des mystères de la création.
-La Connaissance qui ne prend appui sur aucun support peut être cause de
régression.
– N’atteint pas Dieu celui qui va vers Lui. N’en est pas distrait Celui qui s’appuie sur
Lui.
– Quiconque a goûté la douceur de l’entretien avec la Vérité, ne peut se défendre de
converser avec les créatures.
– Quiconque se détourne du monde se détourne de la Vérité. Quiconque ne loue pas
les hommes ne loue pas Dieu.
– Celui à qui se manifeste la Majesté Immense de l’Être, n’a plus conscience des
attributs.
– Celui qui se suffit de son arrivée ne peut qu’errer. Celui qui se désintéresse du voile
Perd la Présence.
– Celui qui cèle le Secret est voilé de Lui et celui qui le divulgue est un vaincu.
-Celui qui n’accepte pas la fréquentation des superbes (orgueilleux), est lui-même un
superbe (orgueilleux).
. -Celui qui connaît Dieu ne L’adore plus ; c’est Son secret qui L’adore.
-Celui dont la contemplation s’est fortifiée perd sa timidité première.
-La perfection de la courtoisie exige le maintien du voile.
-Demander l’accroissement manifeste l’ignorance chez un disciple.
– La dernière désobéissance chez le « murid » est meilleure que son premier acte de
piété.
– La sagesse est semblable à la tolérance, on ne peut s’en servir qu’en cas de
nécessité.
Réponse
lilia Rose dit :
9 novembre 2015 à 16 h 49 min

La grammaire de l’univers : Le Monde des lettres

BismiLahi R- Rahmanir Rahim – Au Nom d’Allah Clément et Miséricordieux.

Paix et Salut sur le réceptacle ultime des lumières propre à l’Essence, le secret des
secrets des manifestations divines, le point en dessous du Bâ, le Grand Nom suprême
et citadelle de la science notre Seigneur Mouhammad et sur ses compagnons et sa
famille pour l’éternité de l’éternité.

Allah est la Lumière des cieux et de la Terre. Le monde dans lequel nous vivons est
une manifestation de la Lumière d’Allah par Ses Noms et Attributs. Ces noms étant
des combinaisons de lettres composés selon le bon vouloir d’Allah. Occultés au
commun et dévoilés à qui Allah veut.

La langue arabe, catalyseur du Coran, est composée de 28 lettres correspondant aux


28 mansions lunaires et divisée en deux grand registre de 14 lettres chacune: les
lettres lumineuses (les 14 lettres détachées débutant certaines sourates du Coran) et
les lettres ténébreuses (les 14 lettres restantes). Les lettres de lumières typifient les
phases de l’apogée de la Lune : du 1er au 14eme jour. Et les ténébreuses les phases de
déclin : du 15éme au 28éme jour. Ces lettres chantent la succession des jours et des
nuits, le passage de l’obscurité à la lumière et de la lumière à l’obscurité. Ces 28
lettres sont repartie en groupes de 7 lettres chacune suivant les 4 éléments : terre ( ،‫ا‬
‫ ذ‬،‫ش‬،‫ف‬،‫ م‬،‫ ط‬،‫) ه‬, air ( ‫ ض‬،‫ ت‬،‫ ص‬،‫ ن‬،‫ ي‬،‫ و‬،‫) ب‬, eau ( ‫ ظ‬،‫ ث‬،‫ ق‬،‫ س‬،‫ ك‬،‫ ز‬،‫ ) ج‬et feu ( ،‫ ع‬،‫ ل‬،‫ ح‬،‫د‬
‫ غ‬،‫ خ‬،‫) ر‬. On a respectivement les lettres terrestre, aérienne, humide et chaude. La
terre et tout ce qui est composé de terre est formé par la combinaison de lettres de
l’élément terre. L’air de la combinaison de lettres aériennes. L’eau de la combinaison
de lettres humides et le feu de la combinaison de lettres chaudes.

Tout sur Terre et dans l’Univers n’est donc que manifestation de lettres. Le monde a
été construit avec les 28 lettres. Il est le lieu de la manifestation de Noms D’Allah et
toute chose dans l’univers est soumise à une configuration purement divine qui fait
d’elle un miroir qui reflète une ou plusieurs réalités du Créateur. Le verbe, à l’origine
de toute chose, étant lui même une combinaison de lettres et de flux divin.

Les lettres de type Terre ajoutées aux lettres de type Eau manifestent la vie. Le verset
« Ceux qui ont mécru, n’ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse
compacte ? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l’eau toute chose vivante.
(Coran, 21 : 30) » confirme la présence de lettres de type Eau en tout élément
donnant la vie. Le type Eau est présent dans toute combinaison d’éléments. Seul le
degré de présence diffère. L’air respirable et donc propice à la vie est donné par une
combinaison de lettres de type Air à des lettres de type Eau. Cette combinaison est
primordiale pour maintenir le Feu.

L’homme est le siège par excellence de l’harmonie des 4 éléments. Ils sont présents en
nous selon une combinaison et une harmonie unique. Tous les êtres vivants ont en
commun cette harmonie dans la présence des éléments Terre, Air, Eau et Feu. Mais
aussi en la manifestation en eux d’un dépôt divin. C’est en ce dépôt que sont définie
les paramètres d’existence de chaque créature. En plus de cela, le Très-haut lui
insuffle la lumière de son Nom Al-Hayy (Le Vivant) afin d’activer la vie en elle.

Allah, exalté soit t’Il, a accordé à Adam le dépôt suprême en lui apprenant « tous les
Noms« .
D’un point de vue exotérique il s’agit des Noms de toutes les choses et créatures. Les
noms de tout ce qu’Allah a crée. Mais d’un point de vue ésotérique il s’agit des 28
lettres, de leur Essence, et de la quintessence spécifique à leurs combinaisons. La
combinaison donnant les noms.
D’un autre point de vue on ne peut plus ésotérique, il s’agit de la manifestation
complète de l’ensemble des Noms Divins. Ces noms dont la connaissance parfaite
permet le Califat d’Allah sur Terre. Adam a reçu ce dépôt alors que son Rouh (esprit)
lui fut insufflé. Alors que la vie s’activait en lui.

La vie est accompagnée de l’insufflation d’un dépôt spécifique comprenant l’ensemble


des réalités matérielles voire spirituelles dont hérite la créature. C’est cette
connaissance des Noms d’essences et des Attributs d’Allah que magnifient les anges
en se prosternant devant Adam. Parce que celui qui manifeste ces Noms est un Calife
d’Allah. Et se détourner de lui c’est se détourner du Très-Haut. Le Calife d’Allah
assure la gérance des Univers supérieur comme inférieur. Ces Noms qui désignent le
« trésor caché » sont une effusion du Nom suprême qui est la mère de tous les Noms
et Nom d’essence spécifique du Tout Miséricordieux dont la connaissance dévoile
toutes les sciences des Mondes.

L’homme est la seule créature qu’Allah a gratifiée de cette prédisposition. Ceci du fait
que l’humanité a été comblé pour recevoir le Bien-aimé d’Allah, paix et bénédiction
d’Allah sur lui, qui est la manifestation de ce Nom d’essence et de l’essence divine elle
même. Il, paix et bénédiction d’Allah sur lui, totalise les lumières de toutes les lettres,
de tous les Noms, de toutes Essences qui ont permis la création de toute chose. Il ne
pouvait ne pas être « miséricorde pour les mondes ».

Louange à Allah l’exalté qui nous a comblé de son Amour et de l’Amour de Son bien-
aimé et de l’Amour de ses Saints.
Réponse
Abdoulaye-garib-19 dit :
13 septembre 2015 à 13 h 46 min

slim alek
…..
La Malakiiyah suite….
……
Tèmè ni Dimanssi walada niyé…
…..
An gna a daaminè ni Allah Tohgô Barikalé yé
Allah mi yé kow daminè
ni o Allah bè kow laban
Allah mii yé kLéné ya kè wadjibi yé aka djonw ka
…..
Au Nom de Dieu le Clément le Tout-Miséricordieux.
Gloire A Dieu, Seigneur de l’univers.
Qu’Il accorde sa prière et son salut
Sur son Serviteur et prophète Mouhammad
Et sa Famille
Comme Il a béni et prié sur le prophète Ibrahim
Et sa descendance.. Amin
….
Abandon du ciel et perte soit
sur toute personne qu’utilisera un enseignement quelconque de garib pour causer du
mal aux innocents. Amin.
Je vous le dis en vérité,
et c’est bien dommages,
de priver l’un A cause de l’autre
….
Apporte-les des nouvelles. Peut être qu’ils se souviendront et verront plus clair. En
vérité nous sommes des gens outranciers et prompt aux désordres… et sourdes Aux
Rappels…
Mais nous montrerons nos signes jusqu’à ce que chacun puisse comprendre que
quelque part se trouve la vérité.

Dans le sermon de la sourate Yasin nous trouvons cette invocation :

« Allahoumma Sali alla Seydina Mouhamadine wa ala alî Mouhamadin wa salim.


Allahoumma inna Nas’alouka anne tadj’ala fîmâ taqdî wa touqadirou minal amrîl
mahtoumî Wa fil amrîl hakîm. Yâ khayral mas’oulinâ wa awsaal-mou’tina ishfî bihî
çoudourana wazbah bihi gayzha qouloûbina wahdina bihî lima oukhtoulifa fihi minal
haqqi bi’iznika inna tahdi mane ta’cha’oû ilâ çiratin Moustaqîm. Wançourna bihi ala
adouwwika wa adouwwina ilahal Haqqî. Amin.
Allahoumma yâ FATAFAYA’iiLOU yâ ZARZAYA’iiLOU yâ RATFAYA’iiLOU yâ
DAMDAMAYA’iiLOU yâ KAFKAYA’iiLOU yâ MALAKAYA’iiLOU yâ
MAWLAYA’iiLOU yâ MACHAKAYA’iiLOU yâ TAYBAYA’iiLOU yâ TABTAYA’iiLOU
yâ ADjABAYA’iiLOU adjîb yâ RAWQAYA’iiLOU bil haqqi La hawla wala qouwwata
illa bi Lahi aliyyil-Azhîm. Soubhanal alImou bi koulî mak’nounine Soubhana
moudj’ril fil bihari wal ouyounî Soubhana mane djaala khaza innahou baynâl KAFî
wa NOÛNî . Soubhana mane iza arada chay’an anne yaqoula lohou KOUN faya
KOUN Soubhana lezi biyadihi malakoutou kouli chay’in wa ileyhi tourdja’ouna.
Soubhana Rabbika Rabbil izati amma yasifoûna wa salamoûn alal moursalînâ wal
hamdouliLahi Rabbi lala mina. Amin. »

En Latin ce qui peut donner +ou-

« ô Seigneur bénis notre maître Mouhammad et la Famille de Mouhammad. ô


Seigneur qui est le meilleur des Sollicités, le grand Donateur, guéris nos poitrines,
dissipe la colère dans nos cœurs par Ta Puissance guide-nous dans la vérité face au
désaccord. Car tu guides vers le droit chemin qui Tu veux. Et par ton ordre donne
nous victoire sur ton ennemi et le nôtre. Dieu de la vérité. Amin. Ô mon Seigneur Ô
les Anges serviteurs. ô FATAFAYA’iiLOU ô ZARZAYA’iiLOU ô RATFAYA’iiLOU ô
DAMDAMAYA’iiLOU ô KAFKAYA’iiLOU ô MALAKAYA’iiLOU ô MAWLAYA’iiLOU ô
MACHAKAYA’iiLOU ô TAYBAYA’iiLOU ô TABTAYA’iiLOU ô ADjABAYA’iiLOU
réponds ô RAWQAYA’iiLOU par la valeur du mot IL N’Y A DE FORCE Ni DE
PUISSANCE EN DEHORS DE DiEU LE TRèS-HAUT LE TRèS-GRAND. Gloire A
Dieu qui sait toutes choses cachées. Gloire A Celui qui fait couler de l’eau dans les
Océans et dans les sources. Gloire A Celui qui a placé ses Trésors entre les Lettres kâf
et Noûn. Gloire A Celui qui lorsqu’il veut une chose, son ordre suffit A dire « SOiT ! et
C’EST. » Gloire A Celui qui détient en Sa Main la royauté sur toute chose. Et c’est vers
Lui que nous serons ramenés. Gloire A ton Seigneur, Seigneur de la Puissance. Paix
sur les envoyés vertueux et Louanges A Dieu Seigneur des Mondes. Amin. »

Tel est l’un des doauw résumé de ce qu’il faut lire Avant et Après la Lecture de la S36
Yasin.
Ici nous avons cités 12 Anges.
Dans de nombreuses sources nous trouvons l’invocation des Anges et de différentes
façons. encor cette manière d,attirer l’attention des nobles anges sur nous est l’une
des +meilleures. Personne ne peut parler de kuffr dans 1 telle invocation.

N’oublions pas qu’A cause de nos multiples pêchers quotidiens, le Seigneur peut «
facilement » refuser d’écouter nos demandes… tandis que si nous nous adressons aux
Anges ces derniers aussi supplieront le Seigneur pour nous et feront de bénédictions
en notre faveur…. et le Seigneur finira donc par nous pardonner ou donner le feu vert
aux anges de nous assisté…

*et nous savons tous A travers la sourate 97 al-Qadr que Dieu même dans sa gloire
favorise nos contacts avec les Anges… en nous les envoyant ici sur terre une fois par
Année [Au mois de ramadan pendant peut être plusieurs nuits…] pour nous aider
dans nos évolutions spirituelles…
S97v4-5
« Durant celle-ci descendent les Anges ainsi que l’Esprit [le grand Archange] , par
permission de leur Seigneur pour TOUT ORDRE [tout besoin]. Elle est paix et salut
jusqu’à l’apparition de l’aube.»

nos 2 précédents exposés dégage la voie vers la MALAKiYAH et qui « pourra »
déboucher sur quelques explications sur les Talsam si Dieu veut.

Après avoir expliqué qu’à travers les anges nous pouvons obtenir de l’aide pour un
besoin quelconque, et dont nous venons de donner un autre type d’invocation.

2 mots de bavardages avant d’entamer les calculs les prochaines fois. mashaAllah

**Dans une certaine mesure nous n’avons pas besoin d’encens ou de bougie
quelconque pour une invocation comme celle donnée +haut. Les invocations où les
anges sont inclus on peut donc les faire même après 2 simples rakats… ou après une
des prières quotidiennes. C’est comme un simple zikr parfois.

Cependant si on veut lier contact avec les anges comme une sorte de relation établi
comme font certains pratiquants de la jinniya avec les jinns… dans le cas nous devons
donc prévoir au moins une bougie et un encens… et faire de tel pratique de préférence
la nuit… et le plus souvent les anges se manifestent d’abord pendant le sommeil en
[rêve] sous forme d’un être humain ou d’un oiseau… afin de vous guider ou de vous
transmettre des reponses en rapport avec vos invocations dans lesquelles vous les
avez nommé. Sinon il accorde leurs satisfactions dans la vie concrète sans même
qu’ils vous viennent en rêve ou qu’ils se manifestent a vous.
…….
Apporte les récits….

Cela n’est pas sans raison si tous les prophètes dans leurs missions sur terre ont été
assistés et soutenus par les Anges. Certains prophètes en ont pris conscience de la
présence des anges a leurs côtés qu’A l’Age de la maturité [40Ans] comme le cas de
notre cher prophète Mohammad salut et bénédiction d’Allah sur son serviteur
Mohammad.

Quant Au prophète Youssoufa salut et bénédiction d’Allah sur lui qui n’a pris
connaissance des anges que lorsqu’il se trouva au fond du fameux puits abandonner
et trahit par ses frères. Les Anges se sont manifestés physiquement Au prophète
Youssoufa dans le puits et c’est « Là » que les anges lui apprises l’INTERPRÉTATION
DES ÉVÉNEMENTS et lui donna la Faculté de juger avec bon sens, qui le conduisit
au pouvoir par la suite. !. et si le prophète Youssoufa sur lui paix et lumière divine A
su résister aux avances de Zouliika c’est A cause des « choses qu’il a vu dans le puits »
ce qui a renforcé sa Foi en Dieu en toute évidence. Car quand ses frères le jeta dans le
puits les anges étaient bien là avant lui et l’attendait par avance… le fond du puits
était déjà transformé en un grand salon luxueux avec de tapis ornés et de mets de
toutes sortes et des servantes de toutes races… un vrai-paradis sous-terre pour ce
jeune prophète qui grandissait et qui avait besoin de réconfort et de soutien après
cette trahison de ses frères. Car a vrai dire les frères de youssoufa ibn yacouba (paix et
bénédictions d’Allah sur le prophète Yacouba et sa famille) étaient dotés de grand
pouvoirs mystiques en + de leur forces physiques… donc sans cette manifestation
rapide des anges dans le puits, Youssoufa aley salam aurait été + que désorienté et
confus sur la position divine au regard de l’injustice. Et c’est pour cela que Dieu Avait
ordonné A ses Anges serviteurs de se manifester très tôt au prophète Youssoufa aleyhi
salam.

quant Au prophète Moïse paix et bénédiction d’Allah sur Lui. Il eu son 1er miracle
quand il devrait fuir le palais de pharaon la 1ere fois après qu’il aurait tué un homme
de pharaon par coup de poing.
C’est là que commence le cheminement d’initiation du prophète Moïse paix et
bénédiction d’Allah sur Lui qui le conduisit jusqu’au Mont Sinaï.

Le coran nous l’explique ainsi


Sourate 28
V14 « Et quand il [Moïse] eut atteint sa maturité [40 Ans] et sa pleine formation [50
Ans], Nous lui donnâmes la faculté de juger et une science. C’est ainsi que Nous
récompensons les bienfaisants. »
15. Il entra dans la ville à un moment d’inattention de ses habitants; il y trouva deux
hommes qui se battaient, l’un était de ses partisans et l’autre de ses adversaires.
L’homme de son parti l’appela au secours contre son ennemi. Moïse lui donna un
coup de poing qui l’acheva. – [Moïse] dit : “Cela est l’oeuvre du Diable. C’est vraiment
un ennemi, un égareur évident”.
16. Il dit : “Seigneur, je me suis fait du tort à moi-même; pardonne-moi”. Et Il lui
pardonna. C’est Lui vraiment le Pardonneur, le Miséricordieux !
17. Il dit : “Seigneur, grâce au bienfaits dont tu m’as comblé, jamais je ne soutiendrai
les criminels”.
18. Le lendemain matin, il se trouva en ville, craintif et regardant autour de lui, quand
voilà que celui qui lui avait demandé secours la veille, l’appelait à grand cris. Moïse
lui dit : “Tu es certes un provocateur déclaré”.
19. Quand il voulut porter un coup à leur ennemi commun, il (l’Israélite) dit : “ô
Moïse , veux-tu me tuer comme tu as tué un homme hier ? Tu ne veux être qu’un
tyran sur terre; et tu ne veux pas être parmi les bienfaiteurs”.
20. Et c’est alors qu’un homme vint du bout de la ville en courant et dit : “ô Moïse, les
notables sont en train de se concerter à ton sujet pour te tuer. Quitte (la ville). C’est le
conseil que je te donne”.
21. Il sortit de là, craintif, regardant autour de lui. Il dit :
“Seigneur, sauve-moi de cette population injuste !.”
22. Et lorsqu’il se dirigea vers Madyan [Medine], il dit :
“Je souhaite que mon Seigneur me guide sur la voie droite”.
23. Et quand il fut arrivé au point d’eau de Madyan [Medine],, il y trouva un
attroupement de gens abreuvant [leur bêtes] et il trouva aussi deux femmes se tenant
à l’écart et retenant [leurs bêtes]. Il dit : “Que voulez-vous ? ” Elles dirent : “Nous
n’abreuverons que quand les bergers seront partis; et notre père est fort âgé”.
24. Il abreuva [les bêtes] pour elles puis retourna à l’ombre et dit :
“Seigneur, j’ai grand besoin du bien que tu feras descendre vers moi”.
25. Puis l’une des deux femmes vint à lui, d’une démarche timide, et lui dit : “Mon
père t’appelle pour te récompenser pour avoir abreuvé pour nous”. Et quand il fut
venu auprès de lui et qu’il lui eut raconté son histoire, il (le vieillard) dit : “N’aie
aucune crainte : tu as échappé aux gens injustes”.
36. Puis, quand Moïse vint à eux [retourna vers pharaon] avec Nos prodiges évidents,
ils dirent : “Ce n’est là que magie inventée. Jamais nous n’avons entendu parler de
cela chez nos premiers ancêtres”.
37. Et Moïse dit : “Mon Seigneur connaît mieux qui est venu de Sa part avec la guidée,
et à qui appartiendra la Demeure finale. Vraiment, les peuples injustes ne réussiront
pas”.
….
Dans ces versets de la sourate al-Qasas (tout comme la sourate18 al-kahf) on relate
suffisamment de choses occultes qui ne sont perçus que ceux qui savent interpreter
ésotériquement les text du coran. C’est le sens caché dans une phrase qu’il faut
rechercher dans le coran et autres text sacrés…
dans ces versets c,est le côté mystique des choses qui nous intéresse ici que nous
allons recherché dans les text…
au verset 21 nous avons cette invocation du prophète Moussa aley salam
“Seigneur, sauve-moi de cette population injuste !.”
Ici
Les mystiques miracles ou moudjiza commencent véritablement pour le prophète
Moïse aleyhi salam. Cette courte prière en langage clair lui a permis d’avoir
l’assistance des Anges Serviteurs pour s’échapper de pharaon pour la 1ere fois.(car
Moïse reviendra A nouveau chez pharaon pour repartir avec les autres Juifs qui sont
encore restés). Pour l’instant il n’est qu’au debut de son initiation spirituel et
prophétique..
En disant
V21.“Seigneur, sauve-moi de cette population injuste !.”
Moïse aleyhi salam venait de se trouver hors-de-la-ville.
Il venait d’être [télétransporter si on peut dire] en dehors de la ville pour être a
l’abris.
Ensuite le saint Coran nous dit la suite de l’histoire :
v22. Et lorsqu’il se dirigea vers Madyan [Medine], il dit :
“Je souhaite que mon Seigneur me guide sur la voie droite”.
Ici
Étant donné qu’il venait de se trouver hors-ville A quelques kilomètres en quelques
secondes.
Maintenant c’est vers Madyan [Medine] qu’il se dirigea A présent tout en faisant la
nouvelle prière qui est la suivante
“Je souhaite que mon Seigneur me guide sur la voie droite [vers la bonne direction]”.
v23. Et quand il fut arrivé au point d’eau de Madyan [Medine],,»
encore là le prophète Moïse venait d’être Rétélétransporter une 2e fois pour lui
ramener cette fois-ci très loin et dans un endroit où il y’a du monde (mais qui ne
savent pas comment il est arrivé là) et où il peut trouver refuge et accueil.
** »certains » compagnons du prophète Mouhammad aleyhi salat wa salam
réalisaient de télétransportations avec ces versets qu’on vient de citer entre Mecque et
Médine.
Pour ce faire Ils prononçaient mot « Madyan » comme « Medine » ou « Makaa ».
Mais Dieu est + Savants mais ce sont là des exploits de nos maîtres spirituels.
*autre remarque pour ceux qui veulent +de details sur l’aspect télétransportation lié a
ces versets de la sourate-28…

Dans ces versets le Coran nous guide sur certains détails ésotériques pour la
télétransportation
v22. Et lorsqu’il se dirigea vers Madyan [Medine], il dit :
ce qui signifie [ésotériquement] que pour se telé-transporter dans un lieu quelconque
il faut faire face A ce endroit qu’on veut atteindre (car on est projeté vers l’avant dans
cette action)
Le saint coran nous dit
v24. Il abreuva [les bêtes] pour elles puis retourna à l’ombre et dit :
“Seigneur, j’ai grand besoin du bien que tu feras descendre vers moi”
Ici Moïse aley salam venait de montrer qu’il est content de sa destination d’arrivé et
qu’il a besoin de repos et l’acceptation des gens…
puis il fait l’invocation
“Seigneur, j’ai grand besoin du bien que tu feras descendre vers moi”
Mais dans la phrase
« Il abreuva [les bêtes] pour elles puis RETOURNANT A L’OMBRE et dit : »
Les tafsir nous le traduit mal ici
On aurait puis le traduire par
V24. Il abreuva [les bêtes] pour elles puis TOURNA LE DOS VERS L’OMBRE..:
Pourquoi « tourner le dos a l’ombre » au lieu de « retournant a l’ombre » ?
Car c’est cette 1ere interprétation qui nous permettra de saisir le sens ésotérique de ce
texte coranique.

et aussi dans les pratiques de télétransportation que Moïse venait de faire 2fois de
suite… l’ombre du corps projeté a terre joue un rôle important dans cette action de
télé-transportation…
Certains initiés disent que pour parcourir de milliers kilomètres instantanément nous
devons être sous le soleil brillant mais notre ombre doit être complètement sous nos
pieds ou projeté devant nous… sinon qu’on ne peut être teletransporter si l’ombre est
projeté derrière notre dos… et si nous ne marchons pas A pieds sous le soleil pendant
l’invocation de demande de lététransportation … ainsi pour éviter toute surprise
d’une 3e téletransportation le prophète Moussa TOURNA donc LE DOS A L’OMBRE
de son corps pour faire
cette autre invocation…
“Seigneur, j’ai grand besoin du bien que tu feras descendre vers moi”
Et cette fois-ci il ne sera pas télétransporter mais recevra de bonnes nouvels des
habitants de ce Lieu

Le saint coran nous dit donc la suite….


V25. « …“Notre père t’appelle pour te récompenser d’avoir abreuvé pour nous [nos
bêtes]”. Et quand il fut venu auprès de lui [le père] et qu’il lui eut raconté son histoire,
il (le vieillard)** dit : “N’aie aucune crainte : tu as échappé aux gens injustes”.
Ici le « Vieillard » n’est autre que Chouayb paix et bénédiction d’Allah sur le prophète
Chouayb.
Il initia Moïse pendant 11Ans et le maria A sa fille.

en arrivant chez Chouayb, Moïse ne savait pas encore TROP qu’il était prophète lui-
même mais Chouayb aleyhi salam savait que lui-même était prophète et ignorait
également pour Moïse mais il eu de doute sur Moïse et pour tester la prophétie de
Moïse le prophète Chouayb lui demanda de lui rapporter le bâton qui était posé
quelque part au coin de la maison… puis Moïse aleyhi salam lui apporta le bâton en
un tour de bras… or seuls les prophètes peuvent soulever un tel Bâton. Et c’est ainsi
que le prophète Chouaïb su que Moïse aussi était prophète et le garda auprès de Lui
et Lui enseigna A diverses sciences…
quoique nous savons tous que le prophète Idriss aley salam a été élevé vivant au ciel
au rang de Matatoûr Sarfanîm. Et disent-t-ils que c’est le prophète Idriss aleyhi salam
qui, depuis le Mont Sinaï, a donné la Loi à Moïse. Puis après la mort de Moïse aley
salam et au temps de Ilyass aley salam le prophète Moïse le donna au prophète
Ilyassa. Et celui-ci a son tour le donna au prophète Jésus (toujours de façon invisible
car le prophète qui transmet A l’autre est déjà mort. Donc il agit dans le monde
invisible sur le monde physique comme font les anges ou certains génies !).

Quant au prophète Mohammad aley salat wa salam a d’abord reçu de Dieu la Loi tout
comme les autres prophètes et il a aussi reçu les manifestations d’anges et des anciens
prophètes avant Lui… tels que Ilyass aleyhi salam que Mouhammad aley salat twa
salam rencontra physiquement dans une caverne probablement entre Mecque et
Médine. De même Khidr ou seydina Khadra (le porte parole des Prophètes) qui s’est
également manifesté physiquement A tous les prophètes pratiquement. Sa rencontre
avec Moïse est la seule décrite dans le saint Coran.

Ensuite le prophète Mouhamad paix et bénédiction d’Allah sur Lui a eu le grand


privilège que tous les prophètes réunis se manifestèrent physiquement A Lui en une
Nuit dans la grande Mosquée de Jérusalem « Masjid Aqsa ».

*cependant on sait aussi que c’est Dieu qui donna ses Lois A Moïse ou a ses autres
prophètes. Mais Le Seigneur peut bien faire faveurs aux précédents messagers après
qu’ils ont quittés cette terre et de les choisir dans le monde invisible a la place des
Anges pour apporter la Loi et la science au prophète qui est actuellement au cours de
sa Mission terrestre.
Par défaut c’est le rôle des anges de transmettre des données aux prophètes.
Mais cette façon de transmission entre les prophètes eux-mêmes est très mystique et
n’est perçu que par quelques individus. C’est comme une sorte de Relation d’entraide
et de solidarité qui relie les prophètes entre eux….

Comme quand Moïse aley sala demanda A Mouhammad aley salam de négocier avec
dieu le nombre de prière quotidienne de 50 A 5.
Ce sont là des actes de solidarité et d’entraide entre messagers. Qui n’ont aucun grain
de méchanceté dans leur noble cœur. !
Aucun prophète n’est capable de faire bénévolement du mal A une mouche. A leurs
époques Ils ont été obligés A se battre bon gré malgré… sinon les prophètes sont les +
pacifiques et les + Bienfaisants par tous les enfants d’Adam.
Ce sont les prophètes qui ont les meilleurs cœurs, les cœurs les +cœurs Pures les
+Généreux et ils sont environ 124 000 Personnes.
Après eux viennent nous autres en toute dernière position comme des mouches ou
des crottes en matière de pureté de cœur.
Quand on sait que
Moise Aleyhi salam avait décidé de donner ses yeux A crever pour sauver un simple
oiseau.

Et Quand on sait que


Mouhammad aleyhi salat wa salam donnait tout ses biens aux autres et se couchait
sans rien manger lui-même et sa famille.
Quand on sait que
Jésus aleyhi salam n’a jamais touché l’argent dans sa vie sinon qu’une seule fois
quand il devait payé nécessairement les impots pour lui et pour ses compagnons et
Jesus aley salam courroucé de penser a l’argent pris un poisson dans l’eau etl retira
ou demanda A ses disciples de retirer dans le ventre du dit poisson quelques pièces de
monnaies pour payer les fisc.
Et le même prophète Jésus aleyhi salam n’a jamais voulu construire de maison ni
vouloir dormir sous un toit. Il dormait dans la nature et se nourrissait de fruits
sauvages… et Jésus aleyhi salam était AUSSi un des prophètes qui mangeaient peu…
ils mangeaient tous peu d’ailleurs sauf probablement les prophètes Daoud et
Youssoufa (paix et salut sur eux) qui appréciait la bonne Table après la maturité…
mais Dieu est plus savant sur la vie des prophètes… mais Dieu aime qu’on cherche A
connaitre ses prophètes…

Le prophète Is’haqa aleyhi salam n’était pas très populaire tout comme le vieux
prophète Nouhou aleyhi salam fil alamina… qui a été l’un des + impopulaires des
prophètes…

Les enfants connus de Nouhou koro se nommaient


Châm
Hâm
Hafiz
Yafiz
Et Yâwousa (le dernier qui resta infidèle parmi ces enfants.).

et leur Mère l’épouse mécréante du prophète Nouhou s’appelait


Wahila.

Le prophète Idriss aley salam inaugura le 1er calendrier et inventa la couture et


dévoila la géomancie qu’il réçu d’Adam.

Le prophète Anoûssoû aley salam inaugura la nomination des Lieux…

Quant au prophète Yacouba fils de Is’haqa (paix et bénédictions d’Allah sur eux) Dieu
lui donna 12 garçons et 1 fille
Qui sont

*les enfants du prophète Yacouba avec son épouse Laya sont 6 :


Roûbinn
Simmô
Laawi
Youhdâ
Izakhar
Zibalou
Et Dînna (la seule fille de ses enfants)
*ses enfants avec son épouse Rachilou sont 2 :
Youssoufa aleyhi salam
Et Benyamin (le dernier) TUBABUDOLO dit Benjamin.

*ses enfants avec son épouse Zoulfa (la servante de Laya) sont 2 :
Gaadoû
Et Yasser

*ses enfants avec son épouse BîLha(la servante de Rachilou) sont 2 :


Daanoû
Et Neftalî

Ce sont là les 12 fils et 1 Fille du prophète Yacouba sur Lui paix et bénédictions
d’Allah et sur sa famille.

Quant A notre père Adam sur Lui soit salut et bénédictions d’Allah et sur sa
descendance il eu 5 Enfants connus qui se nommaient ainsi.
Kâayin
Abîl
Siita (le seul prophète connu parmi les enfants direct d’Adam)
Awân
Azoûra (une fille)

Et le prophète Siita fils direct d’Adam vécu 912Ans et il eu 2 enfants connus :


Anoûch aleyhi salam (qui sera aussi prophète comme son père Siita)
Et Nohâm (une fille)

Puis le prophète Anoûch vécu 905Ans et donne naissance A 90Ans A


Kaynânoû aleyhi salam (qui sera lui aussi prophète a son tour)

Et Kâynânoû donna Naissance A


Mahalaiilou aley salam (qui sera lui aussi prophète) et vécu 365 Ans.

qui donna Naissance au père du prophète Idriss.


Le père d’idriss aley salam reste peu connu !
Donc Mahala’ilou est le grand-père d’Idriss (sur eux paix et bénédictions d’Allah).

Puis Idriss donna Naissance A


Mâsousalem aley salam (qui sera lui aussi prophète)

Le prophète Nouhou vient donc de cette lignée jusqu’à remonter a Siita.


Et le prophète Jésus remonte par la même généalogie jusqu’à Kaynânoû

ainsi A partir de Kaynânoû les prophètes Nouhoun et Jésus ibn Mariama (sur eux
paix et bénédictions d’Allah) prennent 2 voies différentes sur l’arbre généalogique
afin de remonter a notre père Adam…
Ce qui est compréhensible dans la raison. !
Quant aux prophète Ibrahîma Paix prière et Bénédictions d’Allah sur le prophète
Ibrahim et sa descendance. Il vécu 175 Ans et eux 8 Enfants connus
Ismaiil aley salam (qui sera lui aussi prophète) qu’il eu A 90Ans
Ishâqa aley salam (qui sera lui aussi prophète) qu’il eu A 100Ans
Zimranâ
Yakchana
Madane
Madiana
Yashbaka
Et shou’a’hou
…..
Que le Seigneur nous guide.
Gloire A Dieu, Seigneur de l’univers.
Qu’Il accorde sa prière et son salut
Sur son Serviteur et prophète Mouhammad
Et sa Famille
Comme Il a béni et prié sur le prophète Ibrahim
Et sa descendance.. Amin
….
wa oulek slim
lilia Rose dit :
2 septembre 2015 à 10 h 02 min

Les Anges du Trône

Et tu verras (Ô Mouhammad) les Anges faisant cercle autour du Trône, célébrant les
louanges de leur Seigneur et Le glorifiant. Et il sera jugé entre eux en toute équité, et
l’on dira : « Louange à Dieu, Seigneur de l’univers. » (39 :75)
Et sur ses côtés [se tiendront] les Anges, tandis que huit, ce jour-là, porteront au-
dessus d’eux le Trône de ton Seigneur. (69 :17)

Dieu a créé le Trône divin et y a placé une brillance venant de Sa lumière. La


grandeur du Trône est telle que celui-ci s’apparente à un immense désert où
l’ensemble des sept cieux et des sept terres ne serait qu’un grain de sable. Quand Dieu
voulu que l’immensité de Son Trône soit connue, Il créa un ange du nom de
Harquaeel, et le dota de dix-huit mille ailes. Et, se réjouissant de cela, l’ange fut
soudainement d’avis d’appréhender la taille du Trône céleste, mais Dieu lui dit « Ô
Harquaeel, Je sais le but qui est le tiens d’observer Mon Trône divin. Alors voici, Je te
fais à nouveau don de dix-huit mille ailes et Je t’accorde la permission de t’envoler
autour de Mon Trône, et d’utiliser toutes tes forces. » Harquaeel déploya ses ailes et
vola, trois cent mille années lumières durant, jusqu’à épuisement – bien que les anges
ne connaissent nulle fatigue – et fut contraint de se reposer. De nouveau, le
commandement divin fut entendu « Harquaeel, vole ! Continue donc ! » Et, une
seconde fois, l’ange déploya ses ailes et s’envola, trois cent mille années lumières
durant. Et là encore, il s’épuisa et alors, il s’arrêta. Une troisième fois, l’ordre lui fut
donné de continuer son envol ; et alors la troisième fois, il déploya ses ailes de
nouveau et vola trois cent mille années lumières durant. Puis, il s’arrêta encore,
médusé : la colossale distance qu’il avait traversée n’était rien, comparée à celle que
ses ailes extraordinaires ne pourraient jamais embrasser.
Harquaeel s’adressa alors à son Seigneur « Ô Toi mon Seigneur et Créateur, dis-moi
je T’en prie, combien de fois ai-je tourné autour du Trône ? » Le Seigneur des cieux et
de la terre, et de toute la création, dit alors « Ô Harquaeel ! Tu as volé pendant neuf
cent-mille années lumières, mais tu n’as pu atteindre ne serait-ce qu’un seul des
piliers soutenant le Trône ! » Harquaeel se senti immédiatement honteux, et se
repentit de son désir d’évaluer la grandeur de la création de son Seigneur et d’en
retirer, par-là, une connaissance de Son impénétrabilité. Dieu lui dit ensuite « Ô
Harquaeel ! Si Je t’avais donné l’ordre de voler jusqu’au Jour de la Résurrection, tu
ne pourrais toujours pas parvenir à la connaissance que renferme le premier pilier du
Trône absolu. Personne ne peut connaître l’inconnaissable, si ce n’est par Ma faveur
et par Mon accord. »

Dieu a créé huit anges pour porter le Trône, ils sont à la fois extrêmement beaux et
extrêmement puissants. Chacun d’entre eux possède sept faces (ou sept visages) : une
devant, une derrière, une à droite, une autre à gauche, une au-dessus et une autre en-
dessous. La dernière face est le point central, le cœur, connecté à toutes les autres
faces. Elle est la plus rayonnante, et également la plus puissante. Ces sept visages
correspondent aux sept cieux et aux sept terres.
A la Cour du Tout-Puissant, ces anges ont obtenu le plus grand des honneurs. Ils font
partie des premiers anges que Dieu a créés. Le premier des huit anges précités a
forme humaine et prie constamment, au nom de l’humanité, disant « Ô Seigneur !
Elargis les provisions de tous les hommes et de toutes les femmes, et veille sur eux
par Ta bonté et par Ta grâce. » Le deuxième ange a la forme d’un lion, et sa prière est
comme suit « Ô Seigneur ! Elargis les provisions de chaque animal de prédation
parmi leurs proies. » Le troisième ange a la forme d’un bœuf et il intercède pour tous
les animaux domestiques et les bêtes de pâturage. Il prie que leur subsistance ne vient
jamais à manquer, et que leurs conditions de vie leur soient facilitées. Le quatrième
ange a la forme d’un aigle, il prie pour le bien des oiseaux et de toutes les créatures
possédant des ailes. Le cinquième ange a la forme du soleil, et sa lumière irradie sur
toute la planète terre. Il prie pour le bien des êtres humains, des animaux, et de la
nature et qu’ils soient tous en mesure de goûter l’énergie qu’il leur envoi. Le sixième
ange a la forme d’un arbre dont les feuilles symbolisent toute chose que Dieu a créée.
Il prie pour que ces feuilles continuent de pousser, grâce au nectar des louanges au
Seigneur. Le septième ange a la forme d’une constellation et il embrasse tous les
univers. Le huitième ange est telle la Cité, il est la source de tous les autres anges. Il se
tourne vers Dieu, et il reçoit Sa lumière.

Dieu a posé le Trône majestueux sur les épaules de ces anges : leurs têtes demeurent
en-dessous de ce dernier, et leurs pieds touchent une dimension qui est en-deçà des
sept terres. Et, bien que les anges jamais ne se lassent, le poids du Trône du Tout-
Puissant fini par pesé trop lourd pour eux : ils devinrent alors trop fragiles pour le
supporter. Dieu leur inspira alors une prière particulière « Gloire à Toi, notre
Seigneur, A Toi sont destinés toutes nos louanges ! Que Ton Nom soit béni, et Ta
Puissance, et Ton Pouvoir ! Il n’y a nul autre dieu, si ce n’est Toi. » Et depuis, le poids
du Trône s’allégea sur leurs épaules.
Puis, Dieu a commandé à toute l’assemblée céleste des anges de se présenter chaque
jour devant les porteurs du Trône, et de leur offrir leurs salutations. Ils accomplissent
cette mission du salut en deux fois : un groupe salut les porteurs du Trône le matin, et
le second le soir. Et Dieu leur a enjoint d’implorer le pardon pour toute l’humanité.
Leurs larmes sont des fleuves, et de chaque goutte, Dieu crée des anges nouveaux qui
Le loueront et imploreront le pardon pour les hommes et les femmes, jusqu’au Jour
du Jugement.

Sheikh Mouhammad Hicham Kabbani


Réponse
lilia Rose dit :
30 août 2015 à 13 h 28 min

LA CLE DES LANGUES


L’Islam est né au 7ème siècle de notre ère. De 622 à 632, le prophète Mouhammad
assit sa nouvelle religion sur un état qui, à sa mort, comprenait l’ensemble de la
péninsule arabique. La religion était déjà complètement intriquée dans un système
social. Les conquêtes arabes étendirent rapidement l’empire musulman jusqu’à
l’Espagne à l’ouest et à la vallée de l’Indus à l’est. Au sein de cet empire, la religion
officielle se structura selon les règles précisées progressivement par un corps de
juriste, les oulémas. Nulle dimension mystique ne transparaissait dans cette nouvelle
forme religieuse au premier abord. Toutefois, au fil du temps, en tout cas à partir du
8ème siècle, apparurent des personnes isolées ou des petits groupes qui ne se
satisfaisaient plus de la vie religieuse sociale ordinaire. Sans constituer de monastères
au sens strict – le monachisme, contraire à l’esprit de l’Islam, est condamné – ils se
retiraient à l’écart des agglomérations, et menaient une vie d’ascèse, se consacrant
jour et nuit à des prières et des dévotions diverses. Le prestige de ces saints hommes
s’accrut. Ils se rendaient socialement visibles par la pauvreté de leur mode de vie :
aussi les appela-t-on faqîr (pauvre), darvîsh (mendiant), ou surtout sûfî (celui qui
s’habille de laine, tissu des plus démunis). Vers le 10ème siècle, ce « soufisme »
devint une manifestation sociale considérable par le rayonnement qu’il exerçait. A
partir du 12ème siècle, son poids devint parfois prépondérant : regroupés en
confréries parfois très nombreuses et puissantes, dotés de structures et de moyens
économiques, les Soufis occupèrent un rôle central dans la cité musulmane – rôle
qu’ils conservèrent jusqu’au 19ème siècle le plus souvent.
Qu’est-ce qui fait la différence entre un Musulman ordinaire et un Soufi ? c’est la
conviction que le divin peut être expérimenté dès ici-bas, avant même la Résurrection
finale. Et le moyen, le lieu de cette expérience, c’est le cœur. J’en viens donc au sujet
propre à notre commune recherche ici.

Le Coran, qui constitue une source d’inspiration première pour les Soufis, parle très
fréquemment du cœur comme organe de la compréhension de la foi. Il utilise pour ce
faire quatre termes que l’on a pu différencier comme suit :
Qalb : est une appellation générale pour l’ensemble des facultés cognitives et
affectives de l’être humain. Ainsi dit-on « œil » pour désigner l’ensemble de l’organe
de vision.

Sadr : la poitrine. C’est le lieu du combat spirituel. Il contient le centre comme le


blanc de l’œil qui entoure la pupille.

Fu’âd : c’est le centre même du cœur, celui qui permet la vision mystique. Il est
comparable à la pupille de l’œil.

Lubb : c’est l’effusion de la vie spirituelle, comme la lumière du regard ; la


contemplation elle-même. Nûrî, mystique du 9ème – 10ème siècle, propose une autre
distinction, complémentaire : dans le sadr réside le siège de la soumission extérieure,
liée au milieu social (islâm), dans le Qalb celui de la foi personnelle, dans le fu’âd
celui de la connaissance vécue des choses divines et dans le Lubb le lieu de l’union
mystique.

Ces subtilités du lexique coranique indiquent que, pour tous les Musulmans, la
compréhension par la foi s’adresse à une faculté particulière, qui n’est pas
simplement rationnelle – le terme de raison (Aql) n’apparaît pas en tant que tel dans
le Coran – mais aussi intuitive, impliquant tout l’être en fait. Le cœur suppose la
compréhension, mais il engage aussi la sensibilité. Ceci est comme condensé dans les
versets du Coran XXXIX 21-23 : « Ne vois-tu pas que Dieu fait descendre du ciel une
eau qu’il achemine vers des sources jaillissantes dans la terre et par laquelle il fait
germer des graminées de diverses espèces ? Celles-ci se fanent et tu les vois jaunir,
puis devenir des brins desséchés. En vérité, il y a en cela matière à réflexion pour les
hommes doués d’intelligence (littéralement : doués de Lubb) * Eh quoi ! Celui dont le
cœur (Sadr) a été ouvert par Dieu à l’islâm reçoit ainsi une lumière de son Seigneur…
Malheur à ceux dont les cœurs (Qulûb, pluriel de Qalb) sont endurcis à l’évocation de
Dieu ! Ceux-là sont dans un égarement manifeste * Dieu a révélé les paroles les plus
belles dans un Livre dont les paroles se ressemblent et se répètent. La peau de ceux
qui craignent Dieu frissonne à leur audition, puis elle s’apaise ainsi que leurs cœurs
(Qulûb) à la remémoration de Dieu. Voilà la guidance de Dieu, par laquelle Il guide
qui Il veut. Celui que Dieu égare, nul ne peut le guider ». On le constate dans ces
versets : le cœur implique à la fois la capacité de compréhension de l’homme, son
acceptation désirante de la foi, et l’émotion qui étreint le croyant percevant la
proximité du divin. L’analogie avec les processus végétaux donnée dans le verset 21
suggère combien il s’agit là d’une expérience vitale, avec la force et la fragilité que cela
suggère.
Les Soufis ont approfondi plus particulièrement cet aspect de l’approche de la vie
spirituelle par le cœur. Je tenterai de l’exposer en trois paliers, trois « mystères ».

1) Le mystère de la connaissance
Chaque homme, selon les Soufis, est le théâtre d’un combat, d’un jihâd intérieur.
L’âme charnelle (Nafs) l’attire vers les plaisirs mondains, et tout ce qui satisfait son
égoïsme. L’esprit supérieur (Rûh) l’aimante vers le monde spirituel et la parole
divine. Le lieu de ce combat, c’est le cœur, qui sera selon les cas encombré de
souillures, pervers, ou purifié. Ces dimensions « gnostiques » du cœur ont été
exposées avec grande clarté par le profond penseur de tendance soufie Ghazâlî (m. en
1111) dans son œuvre maîtresse Revivification des sciences de la religion (3° Partie,
livre 1 « Commentaire sur les merveilles du cœur »). Le cœur désigne pour lui la
réalité profonde de l’homme, ce qui le rend unique dans toute la création. La fonction
du cœur, dans la pensée ghazâlienne, est celle d’un miroir. Il est fait pour refléter les
lumières divines. Mais les préoccupations égoïstiques et mondaines ont couvert de
miroir de rouille (l’image est coranique) et de souillures diverses. Les rites religieux et
les exercices spirituels soufis – dont principalement le dhikr, répétition continuelle de
prières et Noms divins – ont pour fonction de purifier sa surface. Progressivement, le
mystique perçoit les modalités de la grâce divine avec plus d’acuité. Il peut parvenir à
la purification complète, et à ce moment là connaître l’ « annihilation » devant
l’apparition fulgurante des lumières divines se manifestant dans son propre coeur. Il
ne s’agit pas pour Ghazâlî d’une fusion entre Dieu et le mystique, mais d’une
contemplation unitive dont le cœur est à la fois l’organe et le réceptacle : « Chaque
cœur, malgré les différences individuelles, est prédisposé à connaître la réalité des
êtres, car il est lui-même un être divin (amr rabbânî) et noble, qui par cela même se
distingue des autres substances du monde, car il est le lieu de la science des choses
divines ». Cette expérience du divin n’exclut pas la raison discursive, le aql, mais elle
l’intègre et le dépasse en quelque sorte. La théologie spéculative prend ici la place
d’une simple science auxiliaire, secondaire.

Il est question souvent – dans le Coran déjà, verset LIII 11 – de la « vision du cœur ».
Il peut s’agir éventuellement d’expériences visionnaires ou oniriques où la divinité est
perçue sous une forme sensible. Mais le plus souvent, cette expression indique en fait
l’expérience intérieure induisant une certitude totale, aussi évidente et forte qu’une
perception sensible. Cette connaissance, cette « gnose », n’est pas de l’ordre d’une
acquisition mentale. Elle requiert un itinéraire exigeant, que le Soufi Nûrî (9°-10°
siècle) résuma dans son opuscule Les stations des cœurs. Le cœur, c’est la Kaaba, la
voie mystique revenant à un pèlerinage et un vaste rituel à l’intérieur de soi-même en
quelque sorte. Il ne s’agit pas ici d’acquérir, par accumulation d’expériences, un
savoir sur le monde divin, mais au contraire de se dépouiller, de rendre le cœur libre,
vide, disponible : nous retrouvons ici l’image du miroir. Comme l’écrivit plus tard le
grand maître soufi et poète Roumi dans son célèbre Masnavî :
« Contemple dans ton propre cœur toutes les sciences des prophètes, sans livres, sans
professeurs, sans maîtres,
Le livre du Soufi n’est pas composé d’encre et de lettres ; il n’est rien d’autre qu’un
cœur blanc comme de la neige ».

2) Le mystère de l’amour
Mais la voie soufie n’est pas seulement affaire de connaissance. Les mystiques
musulmans nous parlent inlassablement de la condition première du voyage :
l’éclosion de l’amour (ishq). Cet amour n’est pas une donnée affective, dans le sens de
la sentimentalité humaine. C’est une énergie immense et transcendante, qui à l’instar
de la passion amoureuse, envahit, possède celui qui la reçoit. Par ailleurs, une autre
différence importante le distingue de l’affectivité humaine exprimée par la dévotion
ordinaire : le ishq ne se porte pas vers Dieu en tant qu’Il serait un « objet » qui puisse
être aimé. Dieu est incommensurable et l’homme incapable de constituer par lui-
même une source d’un véritable amour. Si l’amour éclôt dans le cœur du mystique,
c’est que Dieu le suscite afin de pouvoir réverbérer sa propre perfection. Ainsi écrivait
Sultân Valad :
« Le Dieu Très-Haut est épris de Lui-même et n’a personne qui Lui soit égal afin qu’Il
puisse le contempler. Il joue constamment un jeu d’amour avec Lui-même. C’est
pourquoi il te faut te libérer de toi-même et de la contemplation de toi-même et te
remplir d’amour et de passion pour Dieu, afin qu’Il Se voie Lui-même en toi ».

Cet amour divin n’est pas à proprement parler personnel. Au fond, sa dimension est
proprement cosmique :
« L’amour chante un cantique au sein du monde obscur
Amoureux ! Ecoute ses paroles !
L’univers connaît son secret : l’écho garde-t-il un secret ?
Ce mystère, chaque atome le redit : qu’ai-je besoin de parler ? »

L’emprise de l’amour sur le cœur du Soufi est immense. La majeure partie de la


poésie lyrique persane d’orientation mystique lui est consacré : à son appel, à sa
puissance, à la délectation et à la souffrance qu’il entraîne. L’amour marque à la fois
la présence divine dans le cœur du croyant, et la force susceptible de transmuter « les
cœurs de pierre en rubis précieux » (Roumi). La symbolique de l’ivresse est
également fréquemment convoquée par les poètes :
« Mes paroles sont ivres, mon cœur est ivre, tes images sont ivres * tombés les
uns sur les autres, ils regardent …» (Roumi).

L’amour constitue donc une force, un feu alchimique transformant les cœurs étriqués
et endurcis en tabernacles purifiés pour la divine Présence. Ibn Arabî pouvait
conclure un de ses plus célèbres poèmes par les vers suivants :
« Mon cœur est devenu capable d’accueillir toutes les formes * il est pâturage
pour les gazelles et couvent pour les moines

3) Le mystère de la seconde naissance


Le cœur de l’ésotérisme islamique se situe toutefois à un niveau plus inexprimable en
fait. Il se fonde sur la doctrine de l’Homme Universel. Dieu, selon ce principe, aurait
créé la forme humaine avant toute chose – avant l’univers, avant même les anges.
Puis il aurait créé le reste du cosmos selon l’image de cet Homme Universel. D’où la
cohérence traversant les différents mondes, dont les parties les plus minuscules
reflètent, résument les plus immenses :
« Sache que le monde entier est un miroir ; dans chaque atome se trouvent cent
soleils flamboyants.
Si tu fends le cœur d’une seul goutte d’eau, il en émerge cent purs océans.
Si tu examines chaque grain de poussière, mille Adam peuvent y être découverts ».
L’homme concret, terrestre, aurait été produit en dernier. C’est une explication
donnée à la formule célèbre, donnée parfois comme un hadîth : « Le Très-
Miséricordieux a créé Adam à son image » – c’est à dire, selon l’image primordiale
conçue par Lui dans la prééternité. L’homme concret est la créature la plus conforme
à ce sublime modèle premier. Il est donc en principe l’être le plus parfait, le plus
complet qui soit ici-bas – mais en principe, potentiellement seulement. Il lui revient
d’actualiser cette perfection, de se conformer à ce modèle divin préexistant. C’est le
sens de tout l’effort de Soufi, guidé par la connaissance et galvanisé par l’amour. Il
s’agit en quelque sorte d’une seconde naissance ; c’est en tout cas une image souvent
reprise par les Soufis. Ainsi Hallâj (10ème siècle) comparait l’intime des cœurs à une
vierge où seul l’Esprit de vérité peut pénétrer. Lui fait écho Roumi parlant de
naissance spirituelle et comparant la pénétration du souffle divin dans le cœur de
l’homme à la fécondation de Marie par l’effet de l’Esprit saint : elle engendre un
enfant spirituel, qui à son tour peut ressusciter les morts. Chaque être est au fond
appelé à devenir un Jésus, un homme parfait et diffusant la vie. Cette perfection
humaine est désignée comme étant la sainteté (walâya), l’engendrement d’hommes
dont le cœur et le corps soient entièrement transparents aux motions divines. Ces
saints constituent de véritables théophanies, ce sont les rois, les pôles du monde
grâce auxquels l’univers peut continuer d’exister :
« L’homme de Dieu est enivré sans vin * l’homme de Dieu est rassasié sans pain
L’homme de Dieu est éperdu, bouleversé * l’homme de Dieu ne mange ni ne dort
L’homme de Dieu est un roi sous son froc * l’homme de Dieu est un trésor dans les
ruines
L’homme de Dieu n’est pas fait d’air et de terre * l’homme de Dieu n’est pas
fait de feu et d’eau
L’homme de Dieu est un océan sans limite »
Les perspectives classiques de la religion sont ici renversées. L’homme parfait rend
présent la miséricorde divine et son projet d’éternité. Ainsi, Nûrî décrit le cœur du
saint comme un jardin luxuriant, suggérant que le cœur du mystique n’est rien
d’autre que le véritable lieu du paradis et la demeure de Dieu sur terre. Il résume
ailleurs autrement cette évocation de ce destin suprême de l’homme accompli, qui est
de se transformer au plus intime de son être physique et spirituel et de réaliser ainsi
l’image divine des origines : « La première chose qui apparaît dans le cœur de celui
dont Dieu veut le bonheur, c’est une lumière. Cette lumière devient ensuite une
clarté, puis un rayon, puis une lune et puis enfin un soleil. Lors donc que la lumière
apparaît dans le cœur, le monde et tout ce qu’il contient perdent toute valeur à ses
yeux ; quand elle devient une lune, l’homme renonce à l’Au-delà et à ce qu’il contient.
Et quand elle devient un soleil, il ne voit plus ni le monde ni ce qui est en lui, ni l’Au-
delà et ce qu’il contient : il ne connaît plus que son Seigneur. Alors son corps est
lumière, son cœur est lumière et lumière aussi sa langue – « lumière sur lumière,
Dieu dirige vers sa lumière qui Il veut ! ». La transmutation de l’homme ordinaire en
homme spirituel complet se trouve ainsi achevé.

Comment conclure, si ce n’est par un hadîth, une tradition que les Soufis font
remonter au Prophète affirmant : « Le cœur du croyant est le Trône de Dieu ». Car le
plus profond des mystères de Dieu, c’est l’homme précisément. Et c’est ce qui le rend
si difficilement accessible, car il est bien sûr plus aisé de dépouiller des bibliothèques
entières ou de faire le tour du monde que de se connaître soi-même. Et pourtant – les
Soufis répètent souvent un autre hadîth, que j’aurais aussi bien pu placer en exergue
de ce texte, où Dieu dit : « Ni ma terre ni mon ciel ne Me contiennent, mais le cœur
de mon serviteur croyant Me contient ». Comment cela se concevrait-il ? On
commentait un jour en présence du grand Soufi Shiblî le verset coranique L 37 « Il y a
en cela une remémoration pour ceux qui ont un cœur ». On lui demanda qui étaient «
ceux qui ont un cœur ». Il répondit : « Ceux dont Dieu est le cœur ».

source pierre lory……


Réponse
lilia Rose dit :
27 juin 2015 à 20 h 28 min

« Celui qui se connaît soi-même connaît son Seigneur »


(Man arafa nafsahu faqad arafa rabbahu)
Chapitre XXXII « Les limites du mental », – Éditions Traditionnelles.

Celui qui s’attache au raisonnement et ne s’en affranchit pas au moment voulu


demeure prisonnier de la forme, qui est la limitation par laquelle se définit l’état
individuel ; il ne dépassera donc jamais celui-ci, et il n’ira jamais plus loin que «
l’extérieur », c’est-à-dire qu’il demeurera lié au cycle indéfini de la manifestation. Le
passage de « l’extérieur » à « l’intérieur », c’est aussi le passage de la multiplicité à
l’unité, de la circonférence au centre, au point unique où il est possible à l’être
humain, restauré dans ses prérogatives de « l’état primordial », de s’élever aux états
supérieurs et, par une réalisation totale de sa véritable essence, d’être enfin
effectivement et actuellement ce qu’il est potentiellement de toute éternité. Celui qui
se connait soi-même dans la « vérité » de « l’Essence » éternelle et infinie, celui-là
connait et possède toutes choses en soi-même et par soi même, car il est parvenu à
l’état inconditionné qui ne laisse hors de soi aucune possibilité, et cet état, par
rapport auquel tous les autres, si élevés soient ils, ne sont réellement encore que des
stades préliminaires sans aucune commune mesure avec lui, cet état qui est le but
ultime de toute initiation, est proprement ce que l’on doit entendre par l’ « Identité
Suprême ».
nous voyons que la connaissance réelle n’a pas pour voie la raison, mais l’esprit et
l’être tout entier, car elle n’est autre chose que la réalisation de cet être dans tous ses
états, ce qui est l’achèvement de la connaissance et l’obtention de la sagesse suprême.
En réalité, ce qui appartient à l’âme, et même l’esprit, représente seulement des
degrés dans la voie vers l’essence intime qui est le vrai soi, et qui peut être trouvé
seulement quand l’être a atteint son propre centre, toutes ses puissances étant unies
et concentrées comme en un seul point, dans lequel toutes choses lui apparaissent,
étant contenues dans ce point comme leur premier et unique principe, et ainsi il peut
connaître toutes choses comme en lui-même et de lui-même, comme la totalité de
l’existence dans l’unité de sa propre essence.
Il est facile de voir combien cela est loin de la psychologie au sens moderne du mot, et
que cela va même plus loin qu’une connaissance plus vrai et plus profonde de l’âme,
qui ne peut être que le premier pas dans cette voie. Il importe de remarquer que la
signification du mot nefs ne doit pas être restreinte ici à l’âme, car ce mot se trouve
dans la traduction arabe de la phrase considérée alors que son équivalent grec psyché
n’apparaît pas dans l’original. Il ne faut donc pas attribuer à ce mot le sens courant,
car il est certain qu’il possède une autre signification beaucoup plus élevée qui le rend
assimilable au mot essence, et qui se rapporte au Soi ou à l’être réel ; nous en avons
pour preuve ce qui est dit dans le hadith, qui est comme un complément de la phrase
grecque : « Qui se connaît soi-même, connaît son Seigneur. »
Quand l’homme se connaît lui-même dans son essence profonde, c’est-à-dire dans le
centre de son être, c’est alors qu’il connaît son Seigneur. Et connaissant son Seigneur,
il connaît en même temps toutes choses, qui viennent de Lui et y retournent. Il
connaît toutes choses dans la suprême unité du Principe divin, hors duquel, suivant la
parole de Mohyiddin ibn Arabi : » Il n’y a absolument rien qui existe », car rien ne
peut être hors de l’Infini.
Réponse
naa 7777 dit :
14 septembre 2016 à 18 h 48 min

Synthèse de l’enseignement ésotérique


Tierno employait souvent une autre image : « Il y a trois manières disait-il, de
connaître le fleuve :
– Il y a d’abord l’homme qui a entendu parler du fleuve et qui devient capable, par
imitation et répétition, de le décrire sans l’avoir lui-même jamais vu. C’est un premier
degré de connaissance.
– Il y a ensuite l’homme qui a entrepris le voyage et qui est arrivé au bord du fleuve.
Assis au bord de la rive, il le contemple de ses propres yeux et est témoin de de sa
majesté. C’est un deuxième degré de connaissance.
– Enfin, il y a l’homme qui se jette dans le fleuve et devient un avec lui. C’est le
troisième et suprême degré de la Connaissance. »
J’ajouterai que pour faire un avec le fleuve, il faut qu’il accepte cette union, sinon l’on
se noie…
Source : Vie et enseignement de Tierno Bokar. P 229
Réponse

1. Modibo dit :
7 septembre 2016 à 19 h 49 min

Trente troisième discours : La répartition des hommes en quatre classes (p.


143)

Comme le titre l’indique, ici, le sheikh Abdel Khadr Djeylani répartit les
hommes en quatre classes et en développe les modalités :

[Première classe] : « l’homme dépourvu de langue et de cœur. Il s’agit du


pécheur, vulgaire et inintelligent. »

[Deuxième classe]: « l’homme possédant une langue mais dépourvu de cœur.


Il prononce des paroles de sagesse mais sans les mettre en pratique. »

[Troisième classe]: « l’homme possédant un cœur mais dépourvu de langue.


C’est un croyant qu’Allah a caché à Ses créatures »

[Quatrième classe] : « l’homme appelé « grand » (‘azîm) dans le Malakût


comme cela est mentionné par le hadith du Prophète : « Celui qui apprend
puis enseigne et agit (selon ce qu’il sait) est appelé « grand » dans le malakût »
Il est le savant par Allah et il connaît ses Signes [c’est l’homme qui a un cœur
et une langue]. »
Réponse

2. Modibo dit :
6 septembre 2016 à 13 h 53 min

1. Les gens sont déraisonnables, illogiques et égocentriques.


Aimez-les quand même.

2. Si vous êtes désintéressé, les gens vous prêteront des motifs égoïstes et
calculateurs.
Soyez désintéressé quand même.

3. Si vous réussissez, vous gagnerez de faux amis et de vrais ennemis.


Réussissez quand même.

4. Le bien que vous faites aujourd’hui sera oublié demain.


Faites le bien quand même.
5. L’honnêteté et la franchise vous rendent vulnérable.
Soyez honnête et franc quand même.

6. Ceux qui voient grand peuvent être anéantis par les esprits les plus
mesquins.
Voyez grand quand même.

7. Les gens aiment les petites gens, mais préfèrent suivre les puissants.
Luttez pour les petites gens quand même.

8. Ce que vous avez mis des années à bâtir peut être détruit du jour au
lendemain.
Bâtissez quand même.

9. Les gens ont besoin d’être secourus, mais certains se retourneront contre
vous
si vous les aidez.
Aidez-les quand même.

10. Si vous donnez au monde le meilleur de vous-même,


vous risquez d’y laisser des plumes.
Donnez le meilleur quand même.
Réponse
Anaa 7777 dit :
28 juillet 2016 à 12 h 18 min

LA QUETE DES CLES OUVRANT LES TRESORS DE L ‘ESSENCE


…Ensuite Dieu me fit sortir, et me conduisit vers la troisième demeure où il me fit
pénétrer. Arrivé là, je vis des trésors cadénassés et dépourvus de clés. « Où sont les
clés de ces coffres? » lui demandai-je. Il me répondit: « Je les ai jetées au fond de
l’océan englobant. » Puis, il fabriqua à mon intention un vaisseau avec lequel je
parcourus le grand océan pendant six millénaires. Lorsque ce fut enfin le temps du
septième millénaire, Dieu me dit: « Enlève tes vêtements, car tu te trouves au beau
milieu de l’océan. Maintenant, plonge pour t’emparer de ces clés, car c’est là qu’elles
se trouvent EN DEPOT, PLACEES DANS UN LIVRE EXPLICITE (Sourate 11, verset
6). Ibn Arabi, Le livre des contemplations divines.
Réponse

lilia Rose dit :
21 juin 2016 à 21 h 33 min

l’imam ‘Ali Ibn Abi Talib (as)


L’Imam dit : Celui qui s’érige en maître pour éduquer les autres doit commencer par
son auto-éducation. Il doit édifier les autres par sa conduite avant de les édifier par
ses paroles ; un maître qui veille à être son propre éducateur, mérite plus de
vénération que celui qui éduque les gens et les instruit.
O monde ! Va-t’en ! Est-ce à moi que tu t’attaques ? Cherches-tu à me séduire ? Tu es
loin d’y réussir. Trompe un autre que moi. Je n’ai nul besoin de toi. Je t’ai répudié
trois fois, d’une manière définitive. Ton séjour est court, ton importance minime et
l’espoir en toi est infime.
Je souffre de la pénurie de la provision, de la longueur du chemin, de l’étendue du
voyage et de l’ampleur du but à atteindre.
Je vous recommande cinq choses qui justifieraient toute peine pour y parvenir : Que
chacun de vous n’espère qu’en Dieu, ne redoute que le péché, n’ait point honte s’il est
interrogé sur une chose qu’il ignore, de répondre : je ne sais pas ; qu’il n’ait point
honte d’apprendre ce qu’il ignore ; pratiquez la patience car elle est pour la foi ce
qu’est la tête pour le corps ; un corps sans tête est inutile, de même qu’une foi sans
patience.
Sur la terre existaient deux protections contre le châtiment divin ; l’une a été enlevée ;
tournez-vous vers la deuxième et tenez-vous fermement à elle.
La protection enlevée était dans la personne du Messager de Dieu (que Dieu le
bénisse et lui accorde sa grâce) ; l’autre qui nous reste est le repentir. Dieu a dit : «
Dieu ne les châtiera pas tant que tu es au milieu d’eux ; Dieu ne les châtiera pas
quand ils se repentent ».
Celui qui entretient de bonnes relations avec Dieu, Dieu veillera à ce que de bonnes
relations s’établissent entre lui et les autres.
Je qualifierai l’Islam comme personne ne l’a fait avant moi. L’Islam est résignation ;
la résignation est certitude ; la certitude est croyance ; la croyance est reconnaissance,
la reconnaissance est acquittement de ses devoirs ; l’acquittement est action.
L’Imam dit : l’avare m’étonne : il se hâte vers la misère qu’il fuit, manque la richesse
qu’il convoite, traîne dans ce monde l’existence des pauvres, subit dans l’éternité le
châtiment des riches.
Je suis étonné par l’orgueilleux qui, hier, était sperme et demain sera cadavre en
putréfaction ; je suis sidéré par celui qui doute de Dieu alors qu’il voit la création, par
celui qui oublie la mort alors qu’il voit les morts, par celui qui renie la deuxième
naissance alors qu’il a déjà vu la première, par celui qui édifie dans un monde
éphémère et oublie le monde éternel.
Tenez-vous en garde contre le froid à son début et accueillez-le vers sa fin car il agit
sur les corps comme sur les arbres : en automne il flétrit et au printemps il fait fleurir.
La magnificence du Créateur rend petite la créature à vos yeux.
Quatre choses données en attirent quatre autres : sera comblé celui qui loue Dieu ;
sera exaucé celui qui invoque, accueilli qui se repent, pardonné qui fait pénitence,
comblé qui loue le Seigneur.
Parlant de la populace l’Imam dit : Tout rassemblement d’hommes est source de bien
hormis celui de la populace : sa réunion est nuisible et sa séparation bienfaisante.
On lui dit : nous avons appris les méfaits de son rassemblement, éclairez-nous sur
l’utilité de sa séparation. Les artisans, répondit-il, retournent alors à leurs métiers : le
maçon à sa truelle, le tisserand à sa toile et le boulanger a son four. Ils redeviennent
utiles à la communauté.
Des Juifs lui ont dit :
« A peine avez-vous enterré votre Prophète, que la dissension s’est installée au milieu
de vous ».
L’Imam leur dit : Nous disputons de son représentant et non de son Message. Alors
que vous autres, à peine les pieds séchés de la traversée de la mer vous avez dit à
votre Prophète en voyant un peuple attaché à ses idoles :
« O Moïse ! Fais-nous un Dieu semblable à leurs dieux ».
Il ajouta : « Vous êtes un peuple ignorant ».
L’Imam dit aussi : Dieu a imposé la part du pauvre dans les biens du riche. Le pauvre
ne connaît la faim que par suite du gaspillage des riches. Dieu demandera compte à
ces derniers.
J’ai triomphé de tout assaillant hormis la misère qui m’a vaincu. Si je la révèle elle
m’humilie et elle me tue si je la cache. La misère est presque une impiété.
La grande richesse consiste à se détourner totalement des biens des autres.
Faisant ses condoléances aux parents d’un décédé l’Imam dit : Ce fait n’a commencé
ni se s’achèvera avec vous. Votre ami ne voyageait-il pas ? Considérez-le comme tel,
s’il ne vous revient pas vous irez à lui.
A Jaber Ben Abdallah Al Ançari l’Imam dit : O Jaber ! Quatre hommes font prospérer
la religion et la vie en ce monde : un savant se servant de sa science, un ignorant qui
ne dédaigne pas d’apprendre, un généreux qui ne refuse pas de donner et un pauvre
qui ne troque pas l’éternité contre ce monde. Si le savant perd sa science, l’ignorant
renoncera à apprendre, si le riche retient ses dons, le pauvre troquera l’éternité contre
ce monde.
O Jaber ! Celui à qui Dieu accorde ses faveurs avec abondance sera trop sollicité par
les gens. Or celui qui s’acquitte de ses devoirs grâce à ces faveurs les prépare à durer
et à se perpétuer alors que celui qui les néglige s’expose à les perdre définitivement.
Vous êtes maître de vos paroles tant que vous les retenez ; mais une fois que vous les
proférez-vous en devenez l’esclave. Gardez votre langue comme vous tenez cachés
votre or et votre argent. Il arrive qu’une parole prive d’une faveur et attire une
disgrâce.
Compter sur le monde malgré ce que vous en constatez est ignorance ; agir
médiocrement au service du bien, alors que la récompense est certaine, est une grave
perte ; faire confiance à quiconque avant de l’éprouver est faiblesse.
Le monde est tellement insignifiant aux yeux de Dieu que c’est le seul endroit où il est
désobéi. La grandeur de cet endroit réside en ce qu’on ne peut gagner les faveurs de
Dieu qu’en renonçant aux biens terrestres.
Renonce à ce monde et Dieu t’en fera voir les défauts ; mais ne te laisse pas égarer car
tu es surveillé.
Parlez et on vous connaîtra car votre personnalité est révélée par vos discours.
Tout ce dont vous vous contentez, vous suffira.
Le sort est inconstant : un jour il te sourit et un autre il te boude, ne te grise pas dans
les jours fastes, ne perds pas patience dans les jours sombres.
Le père et l’enfant ont des droits l’un sur l’autre : le droit du père sur l’enfant est celui
de la pleine obéissance, sauf dans l’impiété, l’enfant a droit à un beau nom, une bonne
éducation et à l’étude du Coran.
Que le descendant d’Adam est misérable ! Son terme lui est inconnu, ses maux lui
sont voilés, son acte est noté, la punaise le fait souffrir, le hoquet l’étouffe et la sueur
le fait puer.
Faites le bien et n’en dédaignez rien : le moindre bien est en soi grand et le peu
abondant.
Au jour du Jugement la plus grande angoisse sera celle d’un homme qui aura amassé
des biens contrairement aux ordres de Dieu et les aura légués à un autre qui les aura
utilisés selon les préceptes divins. L’héritier gagnera la vie éternelle et l’autre entrera
en enfer.
Le plus perdant des hommes et le plus défaillant est celui qui s’épuisa à amasser des
biens alors que le destin ne favorisait pas ses desseins : il quitta le monde avec
amertume et aborda l’éternité en déshérité.
L’indulgence est un voile protecteur, la raison une épée tranchante ; voile le défaut de
ton caractère avec ton indulgence et réprime ta passion avec ta raison.
L’homme ne doit pas se fier à deux choses précaires : la Santé et la Fortune ; alors
qu’il paraissait sain le voilà soudain malade et de riche qu’il était, il devient pauvre.
Lors d’une fête l’Imam dit : ce n’est point une fête sauf pour celui dont Dieu agrée le
jeûne et la prière ; mais toute journée est fête tant que Dieu n’y est pas désobéi.
Le combattant qui trouve la mort au service de Dieu n’a point plus de mérite que celui
qui pardonne tout en étant puissant : sa clémence le rend comparable aux anges.
Le plus grave des péchés est celui que sous – estime son auteur.
Aime modérément ton ami et hais de même ton ennemi, le premier pouvant devenir
un ennemi et le dernier se transformer en ami.
A des gens qui le louaient en sa présence l’Imam dit : Seigneur ! Vous me connaissez
mieux que moi-même ; je me connais mieux qu’ils ne me connaissent. Faites que
nous soyons meilleurs que ce qu’ils pensent et pardonnez-nous ce qu’ils ignorent de
nous.
Redoutez la révolte du généreux affamé et celle de l’infâme rassasié.
Le cœur de l’homme est méfiant. Il devient affable envers celui qui se le concilie.
La personne à qui il revient le mieux de pardonner est celle qui dispose du pouvoir le
plus large pour punir.
La vraie générosité est volontaire. Celle qui est accordée sur demande l’est par
complaisance et pour éviter le blâme.
La patience est double : l’une face à ce que vous détestez et l’autre devant ce qui vous
séduit.
La richesse en exil est patrie, la misère dans la patrie est exil.
Les biens alimentent les désirs.
Les cœurs sont aussi sujets à l’ennui que les corps, divertissez-les avec les belles
pensées.
O Descendants d’Adam ! Tout ce que vous amassez au-delà de vos besoins, vous le
thésaurisez pour les autres.
Les cœurs ont leurs moments de désir, d’affabilité et d’hostilité. Abordez-les lorsqu’ils
sont en état de désir et d’affabilité, car un cœur en proie à la haine est incapable de
discernement.
Un bien médiocre qui dure est préférable à un bien abondant qui crée l’ennui.
N’aie pas honte de donner peu car la privation sera bien moindre.
Quand le sort favorise un être il lui prête les qualités des autres, et quand il lui tourne
le dos il le dépouille de ses propres qualités.
Fréquentez les hommes de sorte qu’ils vous pleurent à votre mort et vous chérissent
de votre vivant.
(48) Le plus impuissant des hommes est celui qui n’a pas su se faire des amis, le plus
impuissant encore est celui qui perd ceux qu’il aurait acquis.
(49) Les méchants s’attachent aux défauts des gens et négligent leurs qualités, telles
les mouches qui ne hantent que les lieux infectés.
Si le temps se dégrade les vertus se dévalorisent et deviennent nuisibles. Les vices
trouvent acquéreur et deviennent rentables. Alors le riche aura plus à redouter que
l’infortuné.
La mort du fidèle est son repos, celle de l’impie est repos pour les autres.
L’exécution est à la promesse ce que la grâce est au visage.
O fils d’Adam ! Tu n’es qu’un cumul de jours ; chaque jour qui fuit emporte une
fraction de ton être.
Celui qui pratique incessamment une chose devient célèbre par elle ; celui qui vous
affectionne par intérêt se lasse de vous une fois satisfait ; celui qui est réputé par sa
sagesse s’entoure de respect.
Seigneur ! Il suffit à ma fierté que vous soyez mon Dieu et à ma gloire que je vous sois
soumis. Vous êtes tel que je le veux : faites de moi celui que vous voulez.
Réponse

lilia Rose dit :
9 novembre 2015 à 16 h 49 min

La grammaire de l’univers : Le Monde des lettres

BismiLahi R- Rahmanir Rahim – Au Nom d’Allah Clément et Miséricordieux.

Paix et Salut sur le réceptacle ultime des lumières propre à l’Essence, le secret des
secrets des manifestations divines, le point en dessous du Bâ, le Grand Nom suprême
et citadelle de la science notre Seigneur Mouhammad et sur ses compagnons et sa
famille pour l’éternité de l’éternité.

Allah est la Lumière des cieux et de la Terre. Le monde dans lequel nous vivons est
une manifestation de la Lumière d’Allah par Ses Noms et Attributs. Ces noms étant
des combinaisons de lettres composés selon le bon vouloir d’Allah. Occultés au
commun et dévoilés à qui Allah veut.

La langue arabe, catalyseur du Coran, est composée de 28 lettres correspondant aux


28 mansions lunaires et divisée en deux grand registre de 14 lettres chacune: les
lettres lumineuses (les 14 lettres détachées débutant certaines sourates du Coran) et
les lettres ténébreuses (les 14 lettres restantes). Les lettres de lumières typifient les
phases de l’apogée de la Lune : du 1er au 14eme jour. Et les ténébreuses les phases de
déclin : du 15éme au 28éme jour. Ces lettres chantent la succession des jours et des
nuits, le passage de l’obscurité à la lumière et de la lumière à l’obscurité. Ces 28
lettres sont repartie en groupes de 7 lettres chacune suivant les 4 éléments : terre ( ،‫ا‬
‫ ذ‬،‫ش‬،‫ف‬،‫ م‬،‫ ط‬،‫) ه‬, air ( ‫ ض‬،‫ ت‬،‫ ص‬،‫ ن‬،‫ ي‬،‫ و‬،‫) ب‬, eau ( ‫ ظ‬،‫ ث‬،‫ ق‬،‫ س‬،‫ ك‬،‫ ز‬،‫ ) ج‬et feu ( ،‫ ع‬،‫ ل‬،‫ ح‬،‫د‬
‫ غ‬،‫ خ‬،‫) ر‬. On a respectivement les lettres terrestre, aérienne, humide et chaude. La
terre et tout ce qui est composé de terre est formé par la combinaison de lettres de
l’élément terre. L’air de la combinaison de lettres aériennes. L’eau de la combinaison
de lettres humides et le feu de la combinaison de lettres chaudes.

Tout sur Terre et dans l’Univers n’est donc que manifestation de lettres. Le monde a
été construit avec les 28 lettres. Il est le lieu de la manifestation de Noms D’Allah et
toute chose dans l’univers est soumise à une configuration purement divine qui fait
d’elle un miroir qui reflète une ou plusieurs réalités du Créateur. Le verbe, à l’origine
de toute chose, étant lui même une combinaison de lettres et de flux divin.

Les lettres de type Terre ajoutées aux lettres de type Eau manifestent la vie. Le verset
« Ceux qui ont mécru, n’ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse
compacte ? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l’eau toute chose vivante.
(Coran, 21 : 30) » confirme la présence de lettres de type Eau en tout élément
donnant la vie. Le type Eau est présent dans toute combinaison d’éléments. Seul le
degré de présence diffère. L’air respirable et donc propice à la vie est donné par une
combinaison de lettres de type Air à des lettres de type Eau. Cette combinaison est
primordiale pour maintenir le Feu.

L’homme est le siège par excellence de l’harmonie des 4 éléments. Ils sont présents en
nous selon une combinaison et une harmonie unique. Tous les êtres vivants ont en
commun cette harmonie dans la présence des éléments Terre, Air, Eau et Feu. Mais
aussi en la manifestation en eux d’un dépôt divin. C’est en ce dépôt que sont définie
les paramètres d’existence de chaque créature. En plus de cela, le Très-haut lui
insuffle la lumière de son Nom Al-Hayy (Le Vivant) afin d’activer la vie en elle.

Allah, exalté soit t’Il, a accordé à Adam le dépôt suprême en lui apprenant « tous les
Noms« .
D’un point de vue exotérique il s’agit des Noms de toutes les choses et créatures. Les
noms de tout ce qu’Allah a crée. Mais d’un point de vue ésotérique il s’agit des 28
lettres, de leur Essence, et de la quintessence spécifique à leurs combinaisons. La
combinaison donnant les noms.
D’un autre point de vue on ne peut plus ésotérique, il s’agit de la manifestation
complète de l’ensemble des Noms Divins. Ces noms dont la connaissance parfaite
permet le Califat d’Allah sur Terre. Adam a reçu ce dépôt alors que son Rouh (esprit)
lui fut insufflé. Alors que la vie s’activait en lui.

La vie est accompagnée de l’insufflation d’un dépôt spécifique comprenant l’ensemble


des réalités matérielles voire spirituelles dont hérite la créature. C’est cette
connaissance des Noms d’essences et des Attributs d’Allah que magnifient les anges
en se prosternant devant Adam. Parce que celui qui manifeste ces Noms est un Calife
d’Allah. Et se détourner de lui c’est se détourner du Très-Haut. Le Calife d’Allah
assure la gérance des Univers supérieur comme inférieur. Ces Noms qui désignent le
« trésor caché » sont une effusion du Nom suprême qui est la mère de tous les Noms
et Nom d’essence spécifique du Tout Miséricordieux dont la connaissance dévoile
toutes les sciences des Mondes.

L’homme est la seule créature qu’Allah a gratifiée de cette prédisposition. Ceci du fait
que l’humanité a été comblé pour recevoir le Bien-aimé d’Allah, paix et bénédiction
d’Allah sur lui, qui est la manifestation de ce Nom d’essence et de l’essence divine elle
même. Il, paix et bénédiction d’Allah sur lui, totalise les lumières de toutes les lettres,
de tous les Noms, de toutes Essences qui ont permis la création de toute chose. Il ne
pouvait ne pas être « miséricorde pour les mondes ».

Louange à Allah l’exalté qui nous a comblé de son Amour et de l’Amour de Son bien-
aimé et de l’Amour de ses Saints.
Réponse

Abdoulaye-garib-19 dit :
13 septembre 2015 à 13 h 46 min

slim alek
…..
La Malakiiyah suite….
……
Tèmè ni Dimanssi walada niyé…
…..
An gna a daaminè ni Allah Tohgô Barikalé yé
Allah mi yé kow daminè
ni o Allah bè kow laban
Allah mii yé kLéné ya kè wadjibi yé aka djonw ka
…..
Au Nom de Dieu le Clément le Tout-Miséricordieux.
Gloire A Dieu, Seigneur de l’univers.
Qu’Il accorde sa prière et son salut
Sur son Serviteur et prophète Mouhammad
Et sa Famille
Comme Il a béni et prié sur le prophète Ibrahim
Et sa descendance.. Amin
….
Abandon du ciel et perte soit
sur toute personne qu’utilisera un enseignement quelconque de garib pour causer du
mal aux innocents. Amin.
Je vous le dis en vérité,
et c’est bien dommages,
de priver l’un A cause de l’autre
….
Apporte-les des nouvelles. Peut être qu’ils se souviendront et verront plus clair. En
vérité nous sommes des gens outranciers et prompt aux désordres… et sourdes Aux
Rappels…
Mais nous montrerons nos signes jusqu’à ce que chacun puisse comprendre que
quelque part se trouve la vérité.

Dans le sermon de la sourate Yasin nous trouvons cette invocation :

« Allahoumma Sali alla Seydina Mouhamadine wa ala alî Mouhamadin wa salim.


Allahoumma inna Nas’alouka anne tadj’ala fîmâ taqdî wa touqadirou minal amrîl
mahtoumî Wa fil amrîl hakîm. Yâ khayral mas’oulinâ wa awsaal-mou’tina ishfî bihî
çoudourana wazbah bihi gayzha qouloûbina wahdina bihî lima oukhtoulifa fihi minal
haqqi bi’iznika inna tahdi mane ta’cha’oû ilâ çiratin Moustaqîm. Wançourna bihi ala
adouwwika wa adouwwina ilahal Haqqî. Amin.
Allahoumma yâ FATAFAYA’iiLOU yâ ZARZAYA’iiLOU yâ RATFAYA’iiLOU yâ
DAMDAMAYA’iiLOU yâ KAFKAYA’iiLOU yâ MALAKAYA’iiLOU yâ
MAWLAYA’iiLOU yâ MACHAKAYA’iiLOU yâ TAYBAYA’iiLOU yâ TABTAYA’iiLOU
yâ ADjABAYA’iiLOU adjîb yâ RAWQAYA’iiLOU bil haqqi La hawla wala qouwwata
illa bi Lahi aliyyil-Azhîm. Soubhanal alImou bi koulî mak’nounine Soubhana
moudj’ril fil bihari wal ouyounî Soubhana mane djaala khaza innahou baynâl KAFî
wa NOÛNî . Soubhana mane iza arada chay’an anne yaqoula lohou KOUN faya
KOUN Soubhana lezi biyadihi malakoutou kouli chay’in wa ileyhi tourdja’ouna.
Soubhana Rabbika Rabbil izati amma yasifoûna wa salamoûn alal moursalînâ wal
hamdouliLahi Rabbi lala mina. Amin. »

En Latin ce qui peut donner +ou-


« ô Seigneur bénis notre maître Mouhammad et la Famille de Mouhammad. ô
Seigneur qui est le meilleur des Sollicités, le grand Donateur, guéris nos poitrines,
dissipe la colère dans nos cœurs par Ta Puissance guide-nous dans la vérité face au
désaccord. Car tu guides vers le droit chemin qui Tu veux. Et par ton ordre donne
nous victoire sur ton ennemi et le nôtre. Dieu de la vérité. Amin. Ô mon Seigneur Ô
les Anges serviteurs. ô FATAFAYA’iiLOU ô ZARZAYA’iiLOU ô RATFAYA’iiLOU ô
DAMDAMAYA’iiLOU ô KAFKAYA’iiLOU ô MALAKAYA’iiLOU ô MAWLAYA’iiLOU ô
MACHAKAYA’iiLOU ô TAYBAYA’iiLOU ô TABTAYA’iiLOU ô ADjABAYA’iiLOU
réponds ô RAWQAYA’iiLOU par la valeur du mot IL N’Y A DE FORCE Ni DE
PUISSANCE EN DEHORS DE DiEU LE TRèS-HAUT LE TRèS-GRAND. Gloire A
Dieu qui sait toutes choses cachées. Gloire A Celui qui fait couler de l’eau dans les
Océans et dans les sources. Gloire A Celui qui a placé ses Trésors entre les Lettres kâf
et Noûn. Gloire A Celui qui lorsqu’il veut une chose, son ordre suffit A dire « SOiT ! et
C’EST. » Gloire A Celui qui détient en Sa Main la royauté sur toute chose. Et c’est vers
Lui que nous serons ramenés. Gloire A ton Seigneur, Seigneur de la Puissance. Paix
sur les envoyés vertueux et Louanges A Dieu Seigneur des Mondes. Amin. »

Tel est l’un des doauw résumé de ce qu’il faut lire Avant et Après la Lecture de la S36
Yasin.
Ici nous avons cités 12 Anges.
Dans de nombreuses sources nous trouvons l’invocation des Anges et de différentes
façons. encor cette manière d,attirer l’attention des nobles anges sur nous est l’une
des +meilleures. Personne ne peut parler de kuffr dans 1 telle invocation.

N’oublions pas qu’A cause de nos multiples pêchers quotidiens, le Seigneur peut «
facilement » refuser d’écouter nos demandes… tandis que si nous nous adressons aux
Anges ces derniers aussi supplieront le Seigneur pour nous et feront de bénédictions
en notre faveur…. et le Seigneur finira donc par nous pardonner ou donner le feu vert
aux anges de nous assisté…

*et nous savons tous A travers la sourate 97 al-Qadr que Dieu même dans sa gloire
favorise nos contacts avec les Anges… en nous les envoyant ici sur terre une fois par
Année [Au mois de ramadan pendant peut être plusieurs nuits…] pour nous aider
dans nos évolutions spirituelles…

S97v4-5
« Durant celle-ci descendent les Anges ainsi que l’Esprit [le grand Archange] , par
permission de leur Seigneur pour TOUT ORDRE [tout besoin]. Elle est paix et salut
jusqu’à l’apparition de l’aube.»

nos 2 précédents exposés dégage la voie vers la MALAKiYAH et qui « pourra »
déboucher sur quelques explications sur les Talsam si Dieu veut.

Après avoir expliqué qu’à travers les anges nous pouvons obtenir de l’aide pour un
besoin quelconque, et dont nous venons de donner un autre type d’invocation.

2 mots de bavardages avant d’entamer les calculs les prochaines fois. mashaAllah
**Dans une certaine mesure nous n’avons pas besoin d’encens ou de bougie
quelconque pour une invocation comme celle donnée +haut. Les invocations où les
anges sont inclus on peut donc les faire même après 2 simples rakats… ou après une
des prières quotidiennes. C’est comme un simple zikr parfois.

Cependant si on veut lier contact avec les anges comme une sorte de relation établi
comme font certains pratiquants de la jinniya avec les jinns… dans le cas nous devons
donc prévoir au moins une bougie et un encens… et faire de tel pratique de préférence
la nuit… et le plus souvent les anges se manifestent d’abord pendant le sommeil en
[rêve] sous forme d’un être humain ou d’un oiseau… afin de vous guider ou de vous
transmettre des reponses en rapport avec vos invocations dans lesquelles vous les
avez nommé. Sinon il accorde leurs satisfactions dans la vie concrète sans même
qu’ils vous viennent en rêve ou qu’ils se manifestent a vous.
…….
Apporte les récits….

Cela n’est pas sans raison si tous les prophètes dans leurs missions sur terre ont été
assistés et soutenus par les Anges. Certains prophètes en ont pris conscience de la
présence des anges a leurs côtés qu’A l’Age de la maturité [40Ans] comme le cas de
notre cher prophète Mohammad salut et bénédiction d’Allah sur son serviteur
Mohammad.

Quant Au prophète Youssoufa salut et bénédiction d’Allah sur lui qui n’a pris
connaissance des anges que lorsqu’il se trouva au fond du fameux puits abandonner
et trahit par ses frères. Les Anges se sont manifestés physiquement Au prophète
Youssoufa dans le puits et c’est « Là » que les anges lui apprises l’INTERPRÉTATION
DES ÉVÉNEMENTS et lui donna la Faculté de juger avec bon sens, qui le conduisit
au pouvoir par la suite. !. et si le prophète Youssoufa sur lui paix et lumière divine A
su résister aux avances de Zouliika c’est A cause des « choses qu’il a vu dans le puits »
ce qui a renforcé sa Foi en Dieu en toute évidence. Car quand ses frères le jeta dans le
puits les anges étaient bien là avant lui et l’attendait par avance… le fond du puits
était déjà transformé en un grand salon luxueux avec de tapis ornés et de mets de
toutes sortes et des servantes de toutes races… un vrai-paradis sous-terre pour ce
jeune prophète qui grandissait et qui avait besoin de réconfort et de soutien après
cette trahison de ses frères. Car a vrai dire les frères de youssoufa ibn yacouba (paix et
bénédictions d’Allah sur le prophète Yacouba et sa famille) étaient dotés de grand
pouvoirs mystiques en + de leur forces physiques… donc sans cette manifestation
rapide des anges dans le puits, Youssoufa aley salam aurait été + que désorienté et
confus sur la position divine au regard de l’injustice. Et c’est pour cela que Dieu Avait
ordonné A ses Anges serviteurs de se manifester très tôt au prophète Youssoufa aleyhi
salam.

quant Au prophète Moïse paix et bénédiction d’Allah sur Lui. Il eu son 1er miracle
quand il devrait fuir le palais de pharaon la 1ere fois après qu’il aurait tué un homme
de pharaon par coup de poing.
C’est là que commence le cheminement d’initiation du prophète Moïse paix et
bénédiction d’Allah sur Lui qui le conduisit jusqu’au Mont Sinaï.
Le coran nous l’explique ainsi
Sourate 28
V14 « Et quand il [Moïse] eut atteint sa maturité [40 Ans] et sa pleine formation [50
Ans], Nous lui donnâmes la faculté de juger et une science. C’est ainsi que Nous
récompensons les bienfaisants. »
15. Il entra dans la ville à un moment d’inattention de ses habitants; il y trouva deux
hommes qui se battaient, l’un était de ses partisans et l’autre de ses adversaires.
L’homme de son parti l’appela au secours contre son ennemi. Moïse lui donna un
coup de poing qui l’acheva. – [Moïse] dit : “Cela est l’oeuvre du Diable. C’est vraiment
un ennemi, un égareur évident”.
16. Il dit : “Seigneur, je me suis fait du tort à moi-même; pardonne-moi”. Et Il lui
pardonna. C’est Lui vraiment le Pardonneur, le Miséricordieux !
17. Il dit : “Seigneur, grâce au bienfaits dont tu m’as comblé, jamais je ne soutiendrai
les criminels”.
18. Le lendemain matin, il se trouva en ville, craintif et regardant autour de lui, quand
voilà que celui qui lui avait demandé secours la veille, l’appelait à grand cris. Moïse
lui dit : “Tu es certes un provocateur déclaré”.
19. Quand il voulut porter un coup à leur ennemi commun, il (l’Israélite) dit : “ô
Moïse , veux-tu me tuer comme tu as tué un homme hier ? Tu ne veux être qu’un
tyran sur terre; et tu ne veux pas être parmi les bienfaiteurs”.
20. Et c’est alors qu’un homme vint du bout de la ville en courant et dit : “ô Moïse, les
notables sont en train de se concerter à ton sujet pour te tuer. Quitte (la ville). C’est le
conseil que je te donne”.
21. Il sortit de là, craintif, regardant autour de lui. Il dit :
“Seigneur, sauve-moi de cette population injuste !.”
22. Et lorsqu’il se dirigea vers Madyan [Medine], il dit :
“Je souhaite que mon Seigneur me guide sur la voie droite”.
23. Et quand il fut arrivé au point d’eau de Madyan [Medine],, il y trouva un
attroupement de gens abreuvant [leur bêtes] et il trouva aussi deux femmes se tenant
à l’écart et retenant [leurs bêtes]. Il dit : “Que voulez-vous ? ” Elles dirent : “Nous
n’abreuverons que quand les bergers seront partis; et notre père est fort âgé”.
24. Il abreuva [les bêtes] pour elles puis retourna à l’ombre et dit :
“Seigneur, j’ai grand besoin du bien que tu feras descendre vers moi”.
25. Puis l’une des deux femmes vint à lui, d’une démarche timide, et lui dit : “Mon
père t’appelle pour te récompenser pour avoir abreuvé pour nous”. Et quand il fut
venu auprès de lui et qu’il lui eut raconté son histoire, il (le vieillard) dit : “N’aie
aucune crainte : tu as échappé aux gens injustes”.
36. Puis, quand Moïse vint à eux [retourna vers pharaon] avec Nos prodiges évidents,
ils dirent : “Ce n’est là que magie inventée. Jamais nous n’avons entendu parler de
cela chez nos premiers ancêtres”.
37. Et Moïse dit : “Mon Seigneur connaît mieux qui est venu de Sa part avec la guidée,
et à qui appartiendra la Demeure finale. Vraiment, les peuples injustes ne réussiront
pas”.
….
Dans ces versets de la sourate al-Qasas (tout comme la sourate18 al-kahf) on relate
suffisamment de choses occultes qui ne sont perçus que ceux qui savent interpreter
ésotériquement les text du coran. C’est le sens caché dans une phrase qu’il faut
rechercher dans le coran et autres text sacrés…
dans ces versets c,est le côté mystique des choses qui nous intéresse ici que nous
allons recherché dans les text…
au verset 21 nous avons cette invocation du prophète Moussa aley salam
“Seigneur, sauve-moi de cette population injuste !.”
Ici
Les mystiques miracles ou moudjiza commencent véritablement pour le prophète
Moïse aleyhi salam. Cette courte prière en langage clair lui a permis d’avoir
l’assistance des Anges Serviteurs pour s’échapper de pharaon pour la 1ere fois.(car
Moïse reviendra A nouveau chez pharaon pour repartir avec les autres Juifs qui sont
encore restés). Pour l’instant il n’est qu’au debut de son initiation spirituel et
prophétique..
En disant
V21.“Seigneur, sauve-moi de cette population injuste !.”
Moïse aleyhi salam venait de se trouver hors-de-la-ville.
Il venait d’être [télétransporter si on peut dire] en dehors de la ville pour être a
l’abris.
Ensuite le saint Coran nous dit la suite de l’histoire :
v22. Et lorsqu’il se dirigea vers Madyan [Medine], il dit :
“Je souhaite que mon Seigneur me guide sur la voie droite”.
Ici
Étant donné qu’il venait de se trouver hors-ville A quelques kilomètres en quelques
secondes.
Maintenant c’est vers Madyan [Medine] qu’il se dirigea A présent tout en faisant la
nouvelle prière qui est la suivante
“Je souhaite que mon Seigneur me guide sur la voie droite [vers la bonne direction]”.
v23. Et quand il fut arrivé au point d’eau de Madyan [Medine],,»
encore là le prophète Moïse venait d’être Rétélétransporter une 2e fois pour lui
ramener cette fois-ci très loin et dans un endroit où il y’a du monde (mais qui ne
savent pas comment il est arrivé là) et où il peut trouver refuge et accueil.
** »certains » compagnons du prophète Mouhammad aleyhi salat wa salam
réalisaient de télétransportations avec ces versets qu’on vient de citer entre Mecque et
Médine.
Pour ce faire Ils prononçaient mot « Madyan » comme « Medine » ou « Makaa ».
Mais Dieu est + Savants mais ce sont là des exploits de nos maîtres spirituels.
*autre remarque pour ceux qui veulent +de details sur l’aspect télétransportation lié a
ces versets de la sourate-28…

Dans ces versets le Coran nous guide sur certains détails ésotériques pour la
télétransportation
v22. Et lorsqu’il se dirigea vers Madyan [Medine], il dit :
ce qui signifie [ésotériquement] que pour se telé-transporter dans un lieu quelconque
il faut faire face A ce endroit qu’on veut atteindre (car on est projeté vers l’avant dans
cette action)
Le saint coran nous dit
v24. Il abreuva [les bêtes] pour elles puis retourna à l’ombre et dit :
“Seigneur, j’ai grand besoin du bien que tu feras descendre vers moi”
Ici Moïse aley salam venait de montrer qu’il est content de sa destination d’arrivé et
qu’il a besoin de repos et l’acceptation des gens…
puis il fait l’invocation
“Seigneur, j’ai grand besoin du bien que tu feras descendre vers moi”
Mais dans la phrase
« Il abreuva [les bêtes] pour elles puis RETOURNANT A L’OMBRE et dit : »
Les tafsir nous le traduit mal ici
On aurait puis le traduire par
V24. Il abreuva [les bêtes] pour elles puis TOURNA LE DOS VERS L’OMBRE..:
Pourquoi « tourner le dos a l’ombre » au lieu de « retournant a l’ombre » ?
Car c’est cette 1ere interprétation qui nous permettra de saisir le sens ésotérique de ce
texte coranique.

et aussi dans les pratiques de télétransportation que Moïse venait de faire 2fois de
suite… l’ombre du corps projeté a terre joue un rôle important dans cette action de
télé-transportation…
Certains initiés disent que pour parcourir de milliers kilomètres instantanément nous
devons être sous le soleil brillant mais notre ombre doit être complètement sous nos
pieds ou projeté devant nous… sinon qu’on ne peut être teletransporter si l’ombre est
projeté derrière notre dos… et si nous ne marchons pas A pieds sous le soleil pendant
l’invocation de demande de lététransportation … ainsi pour éviter toute surprise
d’une 3e téletransportation le prophète Moussa TOURNA donc LE DOS A L’OMBRE
de son corps pour faire
cette autre invocation…
“Seigneur, j’ai grand besoin du bien que tu feras descendre vers moi”
Et cette fois-ci il ne sera pas télétransporter mais recevra de bonnes nouvels des
habitants de ce Lieu

Le saint coran nous dit donc la suite….


V25. « …“Notre père t’appelle pour te récompenser d’avoir abreuvé pour nous [nos
bêtes]”. Et quand il fut venu auprès de lui [le père] et qu’il lui eut raconté son histoire,
il (le vieillard)** dit : “N’aie aucune crainte : tu as échappé aux gens injustes”.
Ici le « Vieillard » n’est autre que Chouayb paix et bénédiction d’Allah sur le prophète
Chouayb.
Il initia Moïse pendant 11Ans et le maria A sa fille.

en arrivant chez Chouayb, Moïse ne savait pas encore TROP qu’il était prophète lui-
même mais Chouayb aleyhi salam savait que lui-même était prophète et ignorait
également pour Moïse mais il eu de doute sur Moïse et pour tester la prophétie de
Moïse le prophète Chouayb lui demanda de lui rapporter le bâton qui était posé
quelque part au coin de la maison… puis Moïse aleyhi salam lui apporta le bâton en
un tour de bras… or seuls les prophètes peuvent soulever un tel Bâton. Et c’est ainsi
que le prophète Chouaïb su que Moïse aussi était prophète et le garda auprès de Lui
et Lui enseigna A diverses sciences…

quoique nous savons tous que le prophète Idriss aley salam a été élevé vivant au ciel
au rang de Matatoûr Sarfanîm. Et disent-t-ils que c’est le prophète Idriss aleyhi salam
qui, depuis le Mont Sinaï, a donné la Loi à Moïse. Puis après la mort de Moïse aley
salam et au temps de Ilyass aley salam le prophète Moïse le donna au prophète
Ilyassa. Et celui-ci a son tour le donna au prophète Jésus (toujours de façon invisible
car le prophète qui transmet A l’autre est déjà mort. Donc il agit dans le monde
invisible sur le monde physique comme font les anges ou certains génies !).

Quant au prophète Mohammad aley salat wa salam a d’abord reçu de Dieu la Loi tout
comme les autres prophètes et il a aussi reçu les manifestations d’anges et des anciens
prophètes avant Lui… tels que Ilyass aleyhi salam que Mouhammad aley salat twa
salam rencontra physiquement dans une caverne probablement entre Mecque et
Médine. De même Khidr ou seydina Khadra (le porte parole des Prophètes) qui s’est
également manifesté physiquement A tous les prophètes pratiquement. Sa rencontre
avec Moïse est la seule décrite dans le saint Coran.

Ensuite le prophète Mouhamad paix et bénédiction d’Allah sur Lui a eu le grand


privilège que tous les prophètes réunis se manifestèrent physiquement A Lui en une
Nuit dans la grande Mosquée de Jérusalem « Masjid Aqsa ».

*cependant on sait aussi que c’est Dieu qui donna ses Lois A Moïse ou a ses autres
prophètes. Mais Le Seigneur peut bien faire faveurs aux précédents messagers après
qu’ils ont quittés cette terre et de les choisir dans le monde invisible a la place des
Anges pour apporter la Loi et la science au prophète qui est actuellement au cours de
sa Mission terrestre.
Par défaut c’est le rôle des anges de transmettre des données aux prophètes.
Mais cette façon de transmission entre les prophètes eux-mêmes est très mystique et
n’est perçu que par quelques individus. C’est comme une sorte de Relation d’entraide
et de solidarité qui relie les prophètes entre eux….

Comme quand Moïse aley sala demanda A Mouhammad aley salam de négocier avec
dieu le nombre de prière quotidienne de 50 A 5.
Ce sont là des actes de solidarité et d’entraide entre messagers. Qui n’ont aucun grain
de méchanceté dans leur noble cœur. !
Aucun prophète n’est capable de faire bénévolement du mal A une mouche. A leurs
époques Ils ont été obligés A se battre bon gré malgré… sinon les prophètes sont les +
pacifiques et les + Bienfaisants par tous les enfants d’Adam.
Ce sont les prophètes qui ont les meilleurs cœurs, les cœurs les +cœurs Pures les
+Généreux et ils sont environ 124 000 Personnes.
Après eux viennent nous autres en toute dernière position comme des mouches ou
des crottes en matière de pureté de cœur.
Quand on sait que
Moise Aleyhi salam avait décidé de donner ses yeux A crever pour sauver un simple
oiseau.

Et Quand on sait que


Mouhammad aleyhi salat wa salam donnait tout ses biens aux autres et se couchait
sans rien manger lui-même et sa famille.

Quand on sait que


Jésus aleyhi salam n’a jamais touché l’argent dans sa vie sinon qu’une seule fois
quand il devait payé nécessairement les impots pour lui et pour ses compagnons et
Jesus aley salam courroucé de penser a l’argent pris un poisson dans l’eau etl retira
ou demanda A ses disciples de retirer dans le ventre du dit poisson quelques pièces de
monnaies pour payer les fisc.
Et le même prophète Jésus aleyhi salam n’a jamais voulu construire de maison ni
vouloir dormir sous un toit. Il dormait dans la nature et se nourrissait de fruits
sauvages… et Jésus aleyhi salam était AUSSi un des prophètes qui mangeaient peu…
ils mangeaient tous peu d’ailleurs sauf probablement les prophètes Daoud et
Youssoufa (paix et salut sur eux) qui appréciait la bonne Table après la maturité…
mais Dieu est plus savant sur la vie des prophètes… mais Dieu aime qu’on cherche A
connaitre ses prophètes…

Le prophète Is’haqa aleyhi salam n’était pas très populaire tout comme le vieux
prophète Nouhou aleyhi salam fil alamina… qui a été l’un des + impopulaires des
prophètes…

Les enfants connus de Nouhou koro se nommaient


Châm
Hâm
Hafiz
Yafiz
Et Yâwousa (le dernier qui resta infidèle parmi ces enfants.).

et leur Mère l’épouse mécréante du prophète Nouhou s’appelait


Wahila.

Le prophète Idriss aley salam inaugura le 1er calendrier et inventa la couture et


dévoila la géomancie qu’il réçu d’Adam.

Le prophète Anoûssoû aley salam inaugura la nomination des Lieux…

Quant au prophète Yacouba fils de Is’haqa (paix et bénédictions d’Allah sur eux) Dieu
lui donna 12 garçons et 1 fille
Qui sont

*les enfants du prophète Yacouba avec son épouse Laya sont 6 :


Roûbinn
Simmô
Laawi
Youhdâ
Izakhar
Zibalou
Et Dînna (la seule fille de ses enfants)

*ses enfants avec son épouse Rachilou sont 2 :


Youssoufa aleyhi salam
Et Benyamin (le dernier) TUBABUDOLO dit Benjamin.

*ses enfants avec son épouse Zoulfa (la servante de Laya) sont 2 :
Gaadoû
Et Yasser

*ses enfants avec son épouse BîLha(la servante de Rachilou) sont 2 :


Daanoû
Et Neftalî
Ce sont là les 12 fils et 1 Fille du prophète Yacouba sur Lui paix et bénédictions
d’Allah et sur sa famille.

Quant A notre père Adam sur Lui soit salut et bénédictions d’Allah et sur sa
descendance il eu 5 Enfants connus qui se nommaient ainsi.
Kâayin
Abîl
Siita (le seul prophète connu parmi les enfants direct d’Adam)
Awân
Azoûra (une fille)

Et le prophète Siita fils direct d’Adam vécu 912Ans et il eu 2 enfants connus :


Anoûch aleyhi salam (qui sera aussi prophète comme son père Siita)
Et Nohâm (une fille)

Puis le prophète Anoûch vécu 905Ans et donne naissance A 90Ans A


Kaynânoû aleyhi salam (qui sera lui aussi prophète a son tour)

Et Kâynânoû donna Naissance A


Mahalaiilou aley salam (qui sera lui aussi prophète) et vécu 365 Ans.

qui donna Naissance au père du prophète Idriss.


Le père d’idriss aley salam reste peu connu !
Donc Mahala’ilou est le grand-père d’Idriss (sur eux paix et bénédictions d’Allah).

Puis Idriss donna Naissance A


Mâsousalem aley salam (qui sera lui aussi prophète)

Le prophète Nouhou vient donc de cette lignée jusqu’à remonter a Siita.


Et le prophète Jésus remonte par la même généalogie jusqu’à Kaynânoû

ainsi A partir de Kaynânoû les prophètes Nouhoun et Jésus ibn Mariama (sur eux
paix et bénédictions d’Allah) prennent 2 voies différentes sur l’arbre généalogique
afin de remonter a notre père Adam…
Ce qui est compréhensible dans la raison. !

Quant aux prophète Ibrahîma Paix prière et Bénédictions d’Allah sur le prophète
Ibrahim et sa descendance. Il vécu 175 Ans et eux 8 Enfants connus
Ismaiil aley salam (qui sera lui aussi prophète) qu’il eu A 90Ans
Ishâqa aley salam (qui sera lui aussi prophète) qu’il eu A 100Ans
Zimranâ
Yakchana
Madane
Madiana
Yashbaka
Et shou’a’hou
…..
Que le Seigneur nous guide.
Gloire A Dieu, Seigneur de l’univers.
Qu’Il accorde sa prière et son salut
Sur son Serviteur et prophète Mouhammad
Et sa Famille
Comme Il a béni et prié sur le prophète Ibrahim
Et sa descendance.. Amin
….
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Réponse


 liliaRose dit :
 5 août 2015 à 13 h 30 min

 Farid al-Din Attar. Poète persan (Volume 2, Page 805).Le langage des
Oiseaux !
« L’idée des l’oiseaux se confond avec celle de la légèreté, de l’essence des
choses et des êtres. Les oiseaux dont il est question incarnent la pensée
opposée à la matière , l’intériorité de l’homme, son « moi profond, son esprit ».
Le « Langage des Oiseaux » comprend 4 647 vers. C’est une épopée mystique
où 30 000 oiseaux sont à la recherche de leur Roi.
 Le récit commence par un discours de bienvenue qui constitue une fonction
rituelle et magique associant la « Huppe », un oiseau, porteur d’une couronne
et les autres oiseaux, qui représentent une humanité cherchant
Aussitôt, la foule des oiseaux inquiets se rassemblent et providentiellement la
Huppe se présente comme messagère.
Elle exhorte les oiseaux à partir pour un voyage difficile qui les conduira à la
cour de leur Roi, un oiseau fabuleux, le Simorg (ou Simurgh).
 Tous les oiseaux comprennent l’intérêt fondamental de cette entreprise.
Cependant presque aussitôt plus de dix mille d’entre eux s’excusent : ils sont
pour des raisons diverses, content de leur sort ici-bas.
La Huppe admoneste tout le monde, tranquillise les uns, encourage les autres
et commence l’enseignement qui permettra d’entreprendre le voyage.
Ils doivent s’engager dans les sept vallées qui marqueront les degrés
initiatiques de leur ascension spirituelle.
Ces vallées magiques et mystiques sont : les vallées de la recherche, de
l’amour, de la connaissance, de l’indépendance, de l’union, de la stupeur et du
dénuement.
C’est après avoir franchi ces vallées, en un long voyage dont la durée comprend
souvent une ou plusieurs vies pleines d’embûches, voyage où la grande
majorité des oiseaux périront, que les rescapés se voient refuser – ultime
épreuve – l’accès tant espéré au palais de leur Roi : le Simurgh
PREMIERE VALLEE OU VALLEE DE LA RECHERCHE.
 Dans cette vallée, l’homme a le sentiment d’être en captivité. Il se sent séparé
de quelque chose d’essentiel. Il est souvent un cherchant. Il cherche à se
libérer, mais rencontre partout l’hostilité.
 La Huppe dit et enseigne :
« Cent choses pénibles t’assailliront sans cesse. C’est seulement au prix de
modifications profondes et lentes du comportement que des progrès sont
possibles ».
La Huppe dit et ajoute :
« Il te faudra passer plusieurs années dans cette vallée à faire de pénibles
efforts et y changer d’état, car pour progresser, un engagement véritable et
endurant est nécessaire ».
La Huppe dit aussi :
« Tu ne cherches pas le vrai sens des choses, tu n’en as que la prétention ».
 La Huppe dit encore :
« Animé par un désir ardent et par l’espérance, l’homme doit sans cesse
exposer sa vie dans ce long cheminement spirituel ».
« Si tu te laisses aller au moindre orgueil, tu n’est plus maître de ton coeur, tu
es alors comme enivré par la boisson et tu as perdu ton intelligence ».
… et finalement :
« Sois patient dans l’espoir de trouver quelqu’un qui t’indique le chemin que tu
dois faire. Accroupi comme un enfant dans le sein de sa mère, recueille toi
ainsi en toi-même ».
… et des encouragements et d’espoir :
« Qu’on fasse partie des bons ou des méchants, on possède toujours un soleil
de grâce dans le giron de l’invisible ».
 Cette première vallée nous indique principalement que c’est à l’intérieur de
nous-mêmes que la recherche doit être entreprise avec constance et patience.
 DEUXIEME VALLEE ou VALLEE DE L’AMOUR.
 L’intériorité retrouvée est ressentie comme une grâce et provoque un éclair
d’amour mystique vers le Créateur. Il éveille violemment l’adepte qui s’engage
alors dans la seconde vallée.
Cet amour calcine tous les conformismes et toutes les idées reçues, il agit
comme un feu purificateur.
« CAR TOUT COMMENCE PAR UNE PURIFICATION ».
 La Huppe dit :
 « La raison ne peut cohabiter avec la folie ou l’amour, l’amour n’a rien à faire
avec la raison humaine ».
« Ils s’efforcent à poursuivre à se détacher de tout ».
 La Huppe dit encore :
« Quand tu auras la certitude que tu ne possèdes plus rien, il te restera encore
à détacher ton cœur de tout ce qui existe ».
La fin de cette seconde vallée est ainsi marquée par une première audition
intérieure.
 TROISIEME VALLEE ou VALLEE DE LA CONNAISANCE.
 L’amour qui est confiance en la volonté supérieure a permis la réduction par le
feu de l’esprit du monde extérieur. Cette purification met l’âme en état de
réceptivité. La médiation lui donnera accès à la vallée de la Connaissance par
intuition directe.
 La Huppe dit:
 « Lorsque le soleil de la connaissance brille à la voûte de ce chemin, chacun est
éclairé selon son mérite et il trouve le rang qui lui est assigné dans la
Connaissance de la vérité ».
La science spirituelle est révélée par une longue méditation patiente. Le calme
et le silence sont nécessaires.
 La Huppe dit encore : « Quand on a un goût véritable pour ces secrets, on
ressent à chaque instant une nouvelle ardeur pour en connaître d’autres ».
 Cette révélation devient alors le guide spirituel de l’âme. La connaissance n’est
cependant révélée qu’en fonction d’une prédestination de l’être. Cette vallée
est marquée par l’acquisition de la gnose, de la connaissance révélée par
intuition directe.
 QUATRIEME VALLEE ou VALLEE DE L’INDEPENDANCE.
 Muni de la connaissance qui le soutiendra, l’être doit maintenant devenir
indépendant des chaînes subconscientes qui le relient encore à son
environnement, puis au cosmos. L’épreuve du vide, du néant permettra une
réduction ontologique à l’état du germe, puis pour une autre existence.
 Dès l’entrée dans cette vallée, la Huppe nous dit :
« Il n’y a ni prétention à avoir, ni sens spirituel à découvrir ». Toute perception
du temps est modifiée ».
Elle ajoute :
« Alors cent caravanes vont périr dans l’espace du temps que met la corneille à
remplir son jabot ».
 Il faut être absolument indifférent.
La traversée de cette quatrième vallée a été une longue ascèse qui a apporté la
réduction de « l’ego » par la maîtrise de l’inconscient. Concentré, l’Être attend
maintenant le face à face divin.
 CINQUIEME VALLEE ou VALLEE DE L’UNION.
 Cette vallée correspond à la naissance lumineuse d’un être nouveau qui est en
communication directe avec l’Unité.
 La Huppe nous dit :
« Lorsque le voyageur spirituel est entré dans cette vallée, il disparaît ainsi que
la terre même qu’il foule aux pieds. Il sera perdu parce que l’Être Unique sera
manifesté, il restera muet car cet Être lui parlera ».
Le monde devient à jamais autre. Il se produit un renversement total. La
lumière de l’évidence et de la certitude remplace les sensations.
 Farid Al Din Attar dit :
« Ce qui se présente en toi comme Unité n’est pas différent de ce qui se compte
».
 Même l’intelligence n’a plus rien à faire ici. Dans cette cinquième vallée l’être
nouveau vit désormais dans la certitude de l’Unité retrouvée avec l’entité
céleste qui lui correspond.
 SIXIEME VALLEE ou VALLEE DE LA STUPEUR.
 Dans cette vallée, l’Être nouveau réalisé subira dans un grand éclair de
stupéfaction, l’épreuve de la visite du monde des intelligences pures.
La Huppe dit :
« Là, il y a du feu de l’esprit, car l’homme de chair en est abattu, brûlé et
consumé ».
 La Huppe nous dit encore :
« Les soupirs sont comme des épées et chaque souffle est une amère
complainte ».
« C’est à la fois le jour et la nuit et ce n’est ni le jour ni la nuit ».
L’être avance ainsi stupéfait de vivre dans un monde éternellement présent,
sans mémoire.
 La Huppe ajoute :
« Celui qui a l’Unité gravée dans son coeur oublie tout et s’oublie lui-même ».
 L’être réalisé accède ainsi à l’invisible, il passe derrière le rideau. (disent les
Soufis).
Dans cette sixième Vallée, l’épreuve du monde des intelligences pures prépare
la résurrection de l’être au sein de l’essence divine.
 SEPTIEME VALLEE ou VALLEE DU DENUEMENT.
 L’être a dépassé le monde des intelligences pures, il est maintenant dénué de
tout, il peut s’incorporer à l’harmonie parfaite de l’Unité céleste et participer à
la volonté divine. Il est alors l’égal des plus grands personnages de la
spiritualité.
(Cette volonté n’est pas déiste, mais uniquement spirituelle).
 La Huppe nous dit :
« Si une chose pure tombe dans cet océan, elle perdra son existence
particulière, elle participera à l’agitation des flots de cet océan, en cessant
d’exister isolément, elle sera belle désormais ».
 L’Etre disparaît au sein de l’océan divinité.
 La Huppe dit encore :
« Ce que l’on peut considérer comme l’essence de cette Vallée c’est l’oubli, le
mutisme, la surdité et l’évanouissement de toute choses ».
 Car dit la Huppe :
 – L’être est devenu porteur de lumière.
– L’être entre dans l’éternité.
– L’être connaîtra peut-être une mission de création mystique dans le monde.
– « Il ne se verra plus lui-même, il n’apercevra que son ami, dans tout ce qu’il
verra, il verra alors sa propre face, dans chaque atome il verra le tout, il
contemplera sous le voile des millions de secrets aussi brillants que le soleil ».
 Avant de conclure, je voudrais dire quelques mots de la Huppe.
Les oiseaux avancent sous la conduite de la Huppe. Elle est leur guide et leur
Conseillère. Son discours n’admet aucun doute et n’est jamais discuté. Il est
plein de certitude et semble providentiellement relié à l’âme du monde.
Ce discours est toujours général comme la Loi. Jamais la Huppe n’emploie la
ruse. Elle n’est jamais flatteuse non plus. Tout ce qu’elle dit est orienté vers
l’Unité, vers l’Ultime face à face. Remarquons aussi que son discours répond
généralement à la question d’un oiseau particulier.
Tout ceci nous a conduit à penser que les échanges des oiseaux et les réponses
de la Huppe correspondaient à un langage intérieur et symbolisaient en fait les
méditations.
 Les oiseaux représentaient alors les multiples facettes de notre moi et la
Huppe est cette voix intérieure qui doit, selon Farid al Din Attar, nous
enseigner toute vérité. Les oiseaux qui meurent pendant le voyage deviennent
les modes de penser et de sentir qui ne sont pas en harmonie avec l’ordre et
qui devront donc disparaître.
Ceci dit, ne nous étonnons pas, si à travers ce que nous dit la Huppe, un
passage se fait vers la partie la plus secrète de notre être, provoquant la percée
d’éclairs de vérité. Comprendre le langage des oiseaux serait donc comprendre
le langage secret qui nous interpelle, constamment, au plus profond de notre
inconscient personnel.
JE conclue en disant mon émerveillement d’avoir au sein de l’Islam soufi un
gnostique authentique : Farid al-Din Attar. Il est véritablement un
représentant de l’universelle spiritualité du monde qui, au-delà des siècles, des
distances, des races et des religions nous fait un discours d’où surgissent
comme des fleurs, les figures des archétypes que nous avons toujours
pressenties, attendues et désirées.
 Réponse

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