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Anaa 7777 

dit :
17 août 2016 à 19 h 38 min

DE LA REALISATION SPIRITUELLE.

Plusieurs ouvrages gnostiques enseignent les étapes et les rangs du cheminement


soufi, notamment « Le langage des oiseaux » d’Attar. Dans cette histoire, les oiseaux
doivent traverser sept étapes, sept vallées périlleuses avant d’arriver au but.
Schématiquement, on peut les dérouler comme suit: La première vallée qui se
présente est celle de la recherche (talab) ; celle qui vient ensuite est celle de l’amour
(‘ishq), laquelle est sans limite ; la troisième est celle de la connaissance (ma’rifat) ; la
quatrième celle de l’indépendance (istighnâ’) ; la cinquième celle de la pure unicité
(tawhid) ; la sixième celle de la terrible stupéfaction (hayrat) ; la septième enfin celle
de la pauvreté (faqr) et de l’anéantissement (fanâ’), vallée au-delà de laquelle on ne
peut avancer…
Si j’ai retenu le vécu de l’imam Ghazzali, c’est parce que la septième vallée réfère à la
sourate 89 (Al Fajr). Et, cette sourate renferme 7 versets dont le PM est 7777.

« Voici le passage décrivant les Sept Vallées, inspiré de la propre expérience de


Ghazzali. Le livre dont il est tiré, écrit au II siècle, est considéré comme un manuel
d’enseignement mystique. Il s’agit de : « L’éléphant dans le noir » de Idries Shah

LES SEPT VALLÉES


Sache, Ô mon frère, que l’adoration est le fruit de la connaissance, le bénéfice de la
vie et le capital des vertus. Les hommes aux nobles aspirations ont pour but et
objectif d’atteindre à une vision intérieure pénétrante. C’est leur « summum bonum »
et leur Paradis éternel. « je suis votre Créateur », dit le Coran. « Adorez moi. Vous
serez récompensés et vos efforts ne seront pas vains.»
Pour l’homme, l’adoration est donc essentielle, mais elle est entourée de difficultés et
d’épreuves. Le chemin qui y mène est tortueux, semé d’obstacles, plein de
traquenards et de coupe gorge, hanté de mauvais génies. Par contre, l’aide est rare et
les amis peu nombreux. Mais il faut que ce chemin soit dangereux, car, dit le
Prophète . « Le Paradis est entouré de souffrances et cerné de tribulations, alors que
l’Enfer abonde en plaisirs faciles et qu’y règne la libre jouissance des passions. »
Pauvre homme ! il est faible, ses obligations sont lourdes, les temps sont durs et la vie
est courte. Mais le voyage d’ici bas à l’au delà est inévitable et s’il néglige de prendre
avec lui les provisions nécessaires, il est sûr de périr. Mesurez la gravité de la
situation. Par Allah, notre sort est pitoyable, certes, car beaucoup sont appelés et peu
sont élus.

Lorsque j’ai découvert que le chemin de l’adoration était si difficile et si dangereux,


j’ai décidé d’écrire certains ouvrages dont le Ihya ulum iddin, où j’ai indiqué les
méthodes et les voies qui permettent de surmonter ces difficultés, d’affronter
hardiment les dangers et de parcourir le chemin avec succès. Mais certains n’ont
voulu voir que les formes extérieures de mon oeuvre, et n’en ont pas compris le sens
caché, le but profond ; non seulement ils ont rejeté [2] le livre mais ils l’ont traité
d’une manière indigne de musulmans. Mais je ne me suis pas découragé. Le Coran lui
même n’a t il pas été ridiculisé et qualifié de « contes pour enfants » ? Je ne me suis
pas senti offensé non plus ; j’avais pitié d’eux car ils ne savaient pas ce qu’ils se
faisaient à eux mêmes. Maintenant, je hais les débats, mais je dois faire quelque chose
pour ces hommes. Donc par compassion pour mes frères, je prie Dieu de m’éclairer
de façon à ce que je puisse entreprendre cette tâche autrement.

Ecoutez donc ceci : ce qui est nécessaire avant tout pour réveiller l’homme de la
léthargie où l’a plongé l’oubli, et l’orienter vers le chemin, c’est la grâce de Dieu, qui
incite l’esprit à méditer ainsi :

« Je suis le réceptacle de tant de dons la vie, le pouvoir, la raison, la parole et je me


trouve mystérieusement protégé de bien des soucis et de bien des maux. Qui est mon
bienfaiteur ? Qui est mon sauveur ? Je dois trouver la juste manière de lui prouver ma
reconnaissance, sinon les dons seront repris et je serai détruit. Ces dons révèlent leur
dessein, tout comme les outils aux mains d’un artisan, et le monde m’apparaît comme
une oeuvre d’art qui élève mes pensées vers le peintre, »

La Vallée de la Connaissance
Le monologue intérieur conduit le chercheur jusqu’à la Vallée de la Connaissance, où
la foi implicite dans le Messager divin montre la voie et lui dit :
Le Bienfaiteur est l’Unique qui n’a pas d’associé. Il est ton Créateur omniprésent, bien
que caché, dont il te faut suivre intérieurement et extérieurement les
commandements. Il a fait en sorte que l’homme bon soit récompensé et le méchant
puni. C’est maintenant à toi de faire le choix, car tu es responsable de tes actions.
Acquiers la connaissance sous la direction des ulémas qui craignent Dieu, avec une
conviction qui ignore l’hésitation.
Lorsqu’il a traversé la Vallée de la Connaissance, l’homme se prépare à l’adoration,
mais sa mauvaise conscience lui fait des reproches en disant : « Peux tu frapper à la
porte du Sanctuaire ? Eloigne toi car tu es chargé d’abominations ! »

La Vallée du Repentir
Le pauvre pêcheur tombe dans la Vallée du Repentir, lorsqu’il entend une voix lui
dire : « Repens toi, repens toi ! car ton Seigneur est Pardon. » Là il reprend courage et
se relève tout joyeux pour continuer.

La Vallée des Obstacles


Puis il arrive dans une vallée rocailleuse où se trouvent quatre écueils principaux : les
tentations du monde ; les séductions des gens; Satan, le vieil ennemi ; l’ego
immodéré. Pour venir à bout des difficultés, il doit avoir recours à quatre contre
forces : mener autant que possible une vie retirée ; éviter de fréquenter n’importe
qui ; lutter contre le vieil ennemi, et se contrôler au moyen de la piété.
Rappelons que les quatre contre forces doivent affronter quatre autres problèmes
psychologiques qui sont :
1) l’angoisse de ne pas pouvoir subvenir à ses besoins du fait de la retraite
2) les doutes et les inquiétudes à la pensée que les problèmes personnels puissent
venir troubler la tranquillité d’esprit
3) les soucis et les difficultés qui résultent du manque du manque de contact social
car lorsque l’homme désire servir son Dieu, Satan l’attaque ouvertement et
secrètement de tous côtés
4) les événements désagréables et les souffrances inattendues tissées par son destin
La Vallée des Tribulations
Ces problèmes psychologiques jettent le pauvre adorateur dans la Vallée des
Tribulations, Dans cet état, l’homme se protège par :
1) la confiance en Dieu pour sa subsistance
2) l’invocation de Son aide lorsqu’il est réduit à l’impuissance
3) la patience dans les souffrances
4) la soumission joyeuse à Sa Volonté.

La Vallée des Orages


En traversant cette redoutable Vallée des Tribulations, l’homme pense que le voyage
ne sera pas facile mais, à sa stupéfaction, il découvre que le service est inintéressant,
que les prières sont méca¬niques, et que la contemplation est sans attrait. Il est
indolent, mélancolique et stupide. Perplexe, déconcerté, il entre alors dans la Vallée
des Orages. L’éclair fulgurant de l’Espoir l’éblouit et il tombe en tremblant lorsqu’il
entend le son assourdissant du ton¬nerre de la Crainte. Ses yeux noyés de larmes
imitent les nuages, et ses pensées pures sont comme des éclairs. En un instant se
résout le mystère de la Responsabilité humaine, avec ses récompenses pour les
bonnes actions et ses punitions pour les actes mauvais. Dorénavant, son adoration ne
se fera plus du bout des lèvres et son travail quotidien ne sera plus une besogne
fastidieuse. S’élevant vers les hauteurs, il volera sur les ailes de l’Espoir et de la
Crainte.

La Vallée Insondable
Le coeur léger, d’humeur joyeuse, il poursuit sa route lorsque soudain apparaît la
Vallée Insondable. En approfondissant la nature de ses actes, il s’aperçoit que ses
bonnes actions étaient motivées par le désir de gagner l’approbation de ses
compagnons, ou par l’orgueil. Il voit d’un côté le monstre à tête d’hydre de
l’hypocrisie, et de l’autre l’ensorcelante Pandore de la Vanité, avec sa boîte ouverte.
Rempli de désespoir il ne sais que faire lorsque, enfin, l’Ange de la Sincérité émerge
des profondeurs de son cœur et le prend par le bras et l’aide à traverser la Vallée.
Il exprime sa gratitude pour la faveur Divine et continue d’avancer, lorsqu’il est
envahi par la pensée des multiples faveurs reçues par son être indigne, et de son
incapacité à témoigner pleinement sa reconnaissance.

La Vallée des Hymnes


Voici maintenant la Vallée des Hymnes où, mortel, il s’est efforcé de chanter les
hymnes de louange à l’Être Immortel. La Main Invisible de la Miséricorde Divine a
alors ouvert la Porte du jardin d’Amour ; il y est poussé corps et âme, car tous les
deux ont directement et indirectement joué leur rôle. ici s’achève le Voyage.
L’Adorateur vit maintenant parmi les hommes comme un voyageur, mais son coeur
vit en Lui dans l’attente de répondre à l’ordre final, « 0 âme, sois en paix ! Retourne
auprès de ton Seigneur tout à fait satisfaite ! Et reste parmi Mes Serviteurs ! Et entre
dans Mon Paradis. » (Coran, sourate 89, al Fajr) ».
Réponse
1. Modibo dit :
16 août 2016 à 16 h 23 min

Extrait de l’ACCES AU MYSTERE DE ABDEL KHADR DJEYLANI


SOIXANTE DIX HUITIEME DISCOURS :

Des gens du combat spirituel (mujâhada) et de l’examen de conscience


(mahâsaba), des hommes de la ferme résolution (alhu al-‘azm) et de leurs
qualités
(p.303)

Le sheikh énumère et développe ici les dix propriétés (hisal) expérimentées par
les gens du combat spirituel, telles que :

« Ne pas prêter serment au nom d’Allah ni véridiquement ni mensongèrement,


ni volontairement ni involontairement »,

« S’écarter du mensonge proféré aussi bien pour plaisanter que pour tromper
»,

« Prendre garde au non-respect d’une parole donnée. Et même s’abstenir


totalement de promettre »,

« Eviter de maudire quoi que ce soit dans la création et de nuire fut-ce à la plus
infime portion du créé….. »,

« Eviter de formuler des prières pour la perte de quiconque, même si l’on a


subi une injustice… »,

« Ne pas témoigner catégoriquement de l’ « association » (shirk), de l’impiété


(kufr) ou de l’hypocrisie (nifâq) d’une personne d’ «entre les gens de la qibla ».
Cette qualité est plus proche de la miséricorde, plus élevée en degré
(spirituel) ; c’est le parachèvement de la Sunna. Cette attitude est la plus
éloignée de [la prétention à] s’immiscer dans la Science d’Allah, la plus
éloignée [du risque] d’être banni par Lui, la plus proche de Sa Satisfaction
(ridâ) et de Sa Miséricorde. »

« Eviter de porter son regard vers les péchés et de mouvoir ses membres dans
leur direction… »

« Eviter d’être, peu ou prou, à la charge que quelqu’un (al-halq) pour sa


nourriture quotidienne… »
« Cesser d’espérer obtenir quelque chose des humains (al-adamiyyn), de
convoiter quoi que ce soit leur appartenant… », et enfin faire preuve

« d’humilité (tawâdu’). En effet, c’est par elle qu’est renforcé le dévot (‘abid),
que sa demeure spirituelle est élevée et que se trouvent parachevées la gloire et
l’éminence auprès d’Allah et des créatures….. »
Réponse

2. Modibo dit :
16 août 2016 à 10 h 22 min

Être prêt ! Moralement, cela s’entend comme être disponible….. Le,maître doit
être prêt à enseigner, le disciple tout autant à apprendre…. Mais chez un
maitre cette disponibilité est toujours contradictoire avec le désir d’enseigner
qui s’avère des fois un piège tenDu par la vanité, l’orgueil…. Qui ferme les
portes de son arrivée au stade ou il est prêt à demander… Qui ne peut
demander, peut il donner ? Qui ne sait pas écouter pourra t il parler ? Et
comment ose t il, des lors, juger ?
Réponse

o Modibo dit :
16 août 2016 à 11 h 18 min

Rectificatif.. . Qui ne sait pas pas écouter pour entendre pourra t il


parler pou se faire comprendre ?…
Réponse

3. Anaa 7777 dit :
16 août 2016 à 7 h 25 min

Assalam. « Ce n’est pas parce qu’on ferme les yeux, qu’il fait nuit », a dit le
Sage. La spiritualité ne se limite pas à quelques sentences soufies… Le chien
aboie, la caravane passe…
Réponse

o Modibo dit :
16 août 2016 à 11 h 14 min

Un autre sage à dit : l’erreur fondamentale de l’homme est de penser


qu’il est vivant alors qu’il s’est endormi dans la salle d’attente de la
vie….
Je retiens cette belle citation de Saadi : le chemin ne se trouve pas sur la
rosaire, la robe ou le tapis de prière…. Il est dans le service de
l’homme… Être au service de…… Une belle quête de soi, non ?
Réponse

4. Modibo dit :
16 août 2016 à 6 h 39 min

Un roi prit un jeune homme comme favori. Malgré toutes la faveurs dont il
jouissait, le jeune homme doutait de la loyauté de son protecteur…. Il allait
ainsi donc chaque soir nourrir les chiens royaux ..
Un jour, le roi entra en colère contre le jeune homme et ordonna qu’il soit jeté
aux chiens…
Mais ceux ci le connaissant si bien refuserent de lui faire du mal…..
Réponse

5. Anaa 7777 dit :
15 août 2016 à 15 h 11 min

Des voies d’acquisition des sciences.

Gloire à Allah (swt) qui a éclairé les cœurs de ses élites serviteurs, puis a
éduqué leurs âmes de la meilleure façon, comme il a ouvert la porte de la
science monothéiste aux savants en leur accordant la clé du Savoir.
La connaissance humaine s’acquiert par deux voies, à savoir : l’enseignement
humain et l’enseignement divin. On n’insistera pas sur l’enseignement humain
qui est la voie habituelle, et le chemin tangible que reconnaît l’ensemble des
êtres humains.
En ce qui concerne l’enseignement divin, il est de deux sortes : 1) le savoir
prophétique, et 2) le Savoir mystique.
1) Le Savoir prophétique.
Cela consiste à ce que la personne lorsqu’elle est parfaite, s’efface d’elle
l’impureté de la nature et le méfait de la convoitise, de l’espoir. Sa vue se
sépare des turpitudes de ce bas-monde. Puis elle dirige sa force vers son
concepteur et créateur. Elle s’attache à la générosité de son créateur.
Ainsi Allah le Très Haut, par sa meilleure grâce fait face à cette personne de
façon totale et la regarde d’une vision seigneuriale. Alors, l’ensemble des
sciences parvient à cette personne, et l’ensemble des images se gravent en elles
sans enseignement ou réflexion. La preuve de cette affirmation est le dire
d’Allah (swt) à son prophète (saw) : « Il t’a appris ce que tu ne savais pas ! ».
D’où la science des prophètes est d’une classe plus honorable que l’ensemble
des sciences des créatures. Car dérivant d’Allah le Très Haut, sans aucun
intermédiaire et moyen. La preuve de cela aussi se trouve dans l’histoire
d’Adam (saw) et des anges.
En effet, les anges ont appris tout le long de leur vie et ont eu connaissance des
nombreuses voies d’acquisition des sciences et devinrent ainsi les créatures les
plus instruites. Cependant qu’Adam (saw) n’était pas instruit car n’ayant pas
appris ou connu un maître. Alors, ils se vantèrent de lui et s’enorgueillirent en
disant : « Nous te glorifions et te sanctifions, nous connaissons les réalités des
choses ! » Adam s’en remit à son créateur en détachant son cœur de l’ensemble
des créatures. Puis se dirigea par l’imploration vers le Seigneur le très Haut. Il
lui apprit alors tous les noms. Et c’est Adam (saw) qui informa les anges de
plusieurs faits du savoir et choses occultes.
La preuve fut faite alors pour les pensants que le savoir occulte issu du
message divin est plus fort et plus complet que les connaissances acquises par
l’enseignement. La science issue du message divin devint ainsi l’héritage des
prophètes et de droit des messagers.
Allah le très haut a clos la porte du message divin à partir de notre prophète
Bien-Aimé Muhammad (saw). Il fut le messager d’Allah (swt) et le sceau des
prophètes. Il fut le plus instruit des hommes et le plus éloquent des arabes et
non arabes. Il disait : « Mon Seigneur m’a éduqué de la meilleure éducation. »
2) Le Savoir mystique
Le savoir mystique est celui qui se manifeste sans intermédiaire entre la
personne et son concepteur. Car il est comme la clarté de la chandelle divine
qui se déverse sur le cœur. Le savoir mystique est un don pour ceux qui sont
aptes pour la prophétie et la sainteté. Comme il en fut pour Al Khadir tel
qu’Allah (swt) a dit le concernant : « Nous l’avons instruit de notre part de
savoir ». Comme le prince des croyants ALY IBN ABI TALAB (ra) a dit : « J’ai
rentré ma langue dans ma bouche, alors, il s’est ouvert dans mon cœur mille
portes du savoir. Chaque porte ayant mille portes. » Il a dit également : « Si
l’on élevait une chaire pour moi, j’aurai pu juger les Juifs à partir de leur
Thora, et les chrétiens à partir de leur Evangile, puis les musulmans à partir de
leur Coran. »
L’on ne peut atteindre ce niveau, seulement par l’enseignement humain. Au
contraire l’on s’élève à ce niveau par la force du savoir mystique.
Ainsi, lorsqu’ Allah (swt) veut du bien pour un serviteur, il lève le voile entre
lui et la personne. Il apparaît en elle les secrets de certains phénomènes. Alors,
elle s’exprime d’eux comme elle le veut et à qui elle le veut parmi les serviteurs.
La réalité de la sagesse s’obtient du savoir mystique et tant que l’homme n’aura
pas atteint ce niveau, il ne peut être sage. Car la sagesse est des dons d’Allah
(swt) : « Il donne la sagesse à qui il veut, et à qui l’on donne la sagesse, il aura
reçu un grand bienfait, et cela ne se rappelle que ceux qui réfléchissent »
(Coran).
Cela parce que ceux qui ont atteint le niveau du savoir mystique, n’ont
nullement besoin d’une grande révision et de la fatigue de l’enseignement. Ils
apprennent peu, et agissent plus, comme ils se fatiguent peu et se reposent
longuement.
(Source : Epitre sur la science divine. AL- GHAZALI)
Réponse

6. Modibo dit :
14 août 2016 à 9 h 27 min

Un jeune homme demanda à voir un maître. Son secrétaire lui dit : pour voir le
maître, il te faut d’abord trouve une réponse a une question. Si tu réussis, le
maître t’acceptera comme lève dans trois ans…
Il prit la question et s’en alla. Peu de temps après, il revint avec la réponse qu’il
avait trouvée..
Le secrétaire du autre le félicita et lui dit :
Tu peux vaquer à tes occupations et attendre les 3 années passent pour venir
intégrer les classes…
L’homme se hasarda : que serait il arrive si j’avais pas trouve le code de
l’énigme ?
Le secrétaire lui répondit : oh, dans ce cas, tu aurais été admis immédiatement
en classe !
.
Réponse

7. Modibo dit :
12 août 2016 à 9 h 04 min

Invité chez un riche personnage, un élevé fut surpris d’y retrouver son maître
très bizarrement et outrageusement pare dans cette assemblée faisant ripaille !
Au comble de l’étonnement, il avisa son maître en apparte :
– que t’est il arrive, maître ?
– allons donc ! La question n’est pas de savoir ce qui m’est arrivé mais qu’est il
arrive à ces gens…. Il m’aurait pris pour autre chose qu’un imposteur, ils ne
m’auraient pas admis en leur sein. Ils me tolèrent parce qu’ils peuvent rire de
moi. Je peux tirer ainsi parti de la situation pour les aider à comprendre !
Assalamou aleykoum
Réponse
AmantCidratoulMontaha dit :
5 août 2016 à 1 h 57 min

Dans un livre de Judy Hall (en anglais : Past Life Astrologie) il est écrit qu’en
astrologie il y a trois dilemmes ou paradoxes, et ma réflexion porte sur leur
correspondance respective en géomancie. Déjà je comprends que leur conception de
la vie karmique diffère de la vision admise du coran (l’âme ne fait pas plusieurs aller
retour dans dounya). Mais déjà certains interprétateurs pourrait s’appuyer sur le fait
que Dieu nous ressusciterait dans des formes que nous même on ne connaît pas. De
là il y a clivage des interprétateurs en deux groupes : la majorité disant que la
résurrection parle du jour du jugement dernier, et l’autre groupe stipule qu’il ne faut
pas ajouter de précision que la parole divine en soit ne portes.

1/ le dilemme « Mystique – Pragmatiste »


« Le contact de Neptune et de Saturne dans un thème astrologique est connu comme
le dilemme « mystique – pragmatiste ». Cet individu aura à la fois le comportement
neptunien (mysticisme, spiritualité, fuite en avant) et une vie saturnienne de
pragmatisme, limitation et restriction. Le saturnien suit les règles et dogmes d’une
religion ; c’est un prête ou suiveur d’un secte établi (qui peut être souvent du
puritanisme). Le neptunien passe l’expérience de l’unité avec l’univers ; c’est un yoga
qui va méditer au sommet des montagnes.
L’âme dans cette configuration (cet aspect astrologique) veut retrouver l’ancienne
unité mais pourra bien passer l’expérience d’une fuite en avant dans la fantaisie, la
délusion, ou l’illusion. La planète saturne veut que toute chose faite dans une limite
bien définie ; toutes les responsabilités doivent être assumées ; toutes les dettes
doivent être payées. Dans la vie présente, l’âme est tiraillée entre rester spirituelle et
essayer de faire une vie. Le challenge est de devenir spirituel et même temps être
ancré dans le monde matériel. »

2/ le dilemme « Expansion – Contraction »


« Lorsque Saturne clash avec Jupiter l’âme a été très misérable, circonspect, et au-
delà d’une vie de galère alors qu’elle n’avait même pas peur de prendre une liberté
totale (et prendre la vie du bon coté). C’est comme si souffrir d’un désordre bipolaire.
Saturne devient surcharger par les tâches et les responsabilités, Jupiter veut planer
dans l’infinité des possibilités. Ainsi, souvent l’âme avec cette combinaison se
contente de ce qui est simple (et sauve) plutôt que de réaliser sa pleine potentialité.
Cette âme pourrait se retirer et vivre dans le confort de la bonne nourriture et
d’autres addictions, en dehors de toutes les ennuies (et d’autres de même type). Pour
résoudre ce dilemme, l’âme doit avoir la foi et l’optimisme et même temps rester
pratique. »
3/ le dilemme « Changement – Maintien »
« Mettre Saturne et Uranus ensemble est comme essayer de conduire (une voiture) en
ayant un pieds sur le frein et l’autre (pieds) sur l’accélérateur. Une montagne
inamovible est percutée par une force irrésistible. L’in – conventionnel (le non –
conventionnel), le changeable Uranus est un catalyseur imprédictible essayant
d’amener à une révolution des consciences. Cette planète veut le changement, le
changement, et plus encore. Saturne essaye de maintenir le statu quo à tout prix, elle
vit à travers les règles que Uranus craint. Les gens connectés à ça pourraient être des
Enseignants, des administrateurs, ou policiers, versus les Scientifiques, les
révolutionnaires, ou inventeurs. Le challenge est de trouver une voie ordonnée pour
apporter le changement, en maintenant le meilleur de l’ancien et l’aspect le plus
pratique du nouveau. »

A quelle « dilemme ou paradoxe géomantique » c’est trois « dilemme ou paradoxe


astrologique » pourrait respectivement correspondre ? En géomancie il y a telle
d’autres classements qui pourraient être l’équivalent de ce classement qu’on trouve
en astrologie ? Et la géomancie astrologique comment elle peut être perçue ?
Réponse
lilia Rose dit :
21 novembre 2015 à 13 h 05 min

Forces et dimensions spirituelles

Seydina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret), en détaillant la force
de perception Q’Allah octroie aux Connaissants, a dit :

« Sache que chacun d’entre les saints véridiques possède la force de 100 hommes.

Les Connaissants d’Allah faisant partie de l’Univers de la Royauté (‘Alam al Moulk),


chacun d’entre eux possède la force de 300 hommes.

Les Connaissants d’Allah faisant partie de l’Univers des Royaumes (‘Alam al


Malakout), chacun d’entre eux possède la force de 500 hommes.

Les Connaissants d’Allah faisant partie de l’Univers de la Toute-Puissance (‘Alam al


Jabarout), chacun d’entre eux possède la force de 700 hommes.

Les Connaissants d’Allah faisant partie de l’Univers de l’Autorité (‘Alam Al Amr),


chacun d’entre eux possède la force de 1000 hommes, la force du Pôle des Pôles est
de 1500 hommes ; la force des quatre Pôles de la Singularité (Al Afrad) est de 700
hommes ; et la force des Clefs des Trésors (Mafatih al Kounouz : les 3 chefs des
Afrads) chacun d’entre eux possède la force de 2000 hommes.

Quant à la signification sur ce que représentent l’Univers de la Royauté (‘Alam Al


Moulk), l’Univers des Royaumes (‘Alam Al Malakout), l’Univers de la Toute-
Puissance, (‘Alam Al Jabarout) et l’Univers de l’Autorité (‘Alam Al Amr) :
L’Univers de la Royauté s’étend du ciel vers la terre ; celui des Royaumes s’étend du
1er ciel au 7ième ciel ; celui de la Toute-Puissance s’étend du 7ième ciel au Piédestal
(Koursi) et celui de l’Autorité s’étend du Piédestal au Trône et ce qu’il y a au-delà de
lui.

L’Univers de la Royauté est le monde du Nasout (de la pesanteur). Il incarne


l’intensité de la consistance, à cette échelle les théophanies s’accomplissent par le
biais des corps pesants.

L’Univers des Royaumes c’est le monde des Lumières et les théophanies


s’accomplissent par le biais des formes subtiles.

L’univers de la Toute-puissance c’est le monde des Secrets et les théophanies


s’accomplissent par les formes des êtres sacrés parmi les Chérubins et ceux qui y sont
ralliés.

Dans l’Univers de l’Autorité, les théophanies s’accomplissent sous des formes


spirituelles Sacrées transcendant la matière et la nature.

Chacun de ces Univers subit des théophanies de la part de la Présence divine ; en


proportion bien établie. »

Texte tiré et traduit du livre Djawahirou-l-Ma’ani


Réponse
lilia Rose dit :
21 novembre 2015 à 13 h 05 min

Forces et dimensions spirituelles

Seydina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret), en détaillant la force
de perception Q’Allah octroie aux Connaissants, a dit :

« Sache que chacun d’entre les saints véridiques possède la force de 100 hommes.

Les Connaissants d’Allah faisant partie de l’Univers de la Royauté (‘Alam al Moulk),


chacun d’entre eux possède la force de 300 hommes.

Les Connaissants d’Allah faisant partie de l’Univers des Royaumes (‘Alam al


Malakout), chacun d’entre eux possède la force de 500 hommes.

Les Connaissants d’Allah faisant partie de l’Univers de la Toute-Puissance (‘Alam al


Jabarout), chacun d’entre eux possède la force de 700 hommes.

Les Connaissants d’Allah faisant partie de l’Univers de l’Autorité (‘Alam Al Amr),


chacun d’entre eux possède la force de 1000 hommes, la force du Pôle des Pôles est
de 1500 hommes ; la force des quatre Pôles de la Singularité (Al Afrad) est de 700
hommes ; et la force des Clefs des Trésors (Mafatih al Kounouz : les 3 chefs des
Afrads) chacun d’entre eux possède la force de 2000 hommes.
Quant à la signification sur ce que représentent l’Univers de la Royauté (‘Alam Al
Moulk), l’Univers des Royaumes (‘Alam Al Malakout), l’Univers de la Toute-
Puissance, (‘Alam Al Jabarout) et l’Univers de l’Autorité (‘Alam Al Amr) :

L’Univers de la Royauté s’étend du ciel vers la terre ; celui des Royaumes s’étend du
1er ciel au 7ième ciel ; celui de la Toute-Puissance s’étend du 7ième ciel au Piédestal
(Koursi) et celui de l’Autorité s’étend du Piédestal au Trône et ce qu’il y a au-delà de
lui.

L’Univers de la Royauté est le monde du Nasout (de la pesanteur). Il incarne


l’intensité de la consistance, à cette échelle les théophanies s’accomplissent par le
biais des corps pesants.

L’Univers des Royaumes c’est le monde des Lumières et les théophanies


s’accomplissent par le biais des formes subtiles.

L’univers de la Toute-puissance c’est le monde des Secrets et les théophanies


s’accomplissent par les formes des êtres sacrés parmi les Chérubins et ceux qui y sont
ralliés.

Dans l’Univers de l’Autorité, les théophanies s’accomplissent sous des formes


spirituelles Sacrées transcendant la matière et la nature.

Chacun de ces Univers subit des théophanies de la part de la Présence divine ; en


proportion bien établie. »

Texte tiré et traduit du livre Djawahirou-l-Ma’ani


Réponse
1. lilia Rose dit :
18 novembre 2015 à 20 h 01 min

1) Rûmî Djalâl ad-Dîn, né en 1207 en Afghanistan et mort en 1273 en Turquie,


est considéré comme le plus grand poète et mystique musulman de langue
persane.

« Purifie-toi des attributs du moi, afin de pouvoir contempler ta propre


essence pure, et contemple dans ton propre cœur toutes les sciences des
prophètes, sans livres, sans professeurs, sans maîtres. Le livre du Soufi n’est
composé d’encre et de lettres ; il n’est rien d’autre qu’un cœur blanc comme la
neige. »

« De même que le Souffle de l’Esprit-Saint, insufflé en Marie, lui a fait


concevoir l’Enfant Divin, de même lorsque la Parole de Dieu pénètre dans le
cœur de quelqu’un, et que l’inspiration Divine emplie son cœur et son âme, sa
nature est telle qu’alors est produit en lui un enfant spirituel ayant le souffle de
Jésus qui ressuscite les morts. L’appel de Dieu qu’il soit voilé ou non, octroie
ce qu’Il a octroyé à Marie. O vous qui êtes corrompus par la mort à l’intérieur
de votre corps, revenez de la non-existence à la voix de l’Ami. En vérité, cette
voix provient de Dieu. Dieu a dit au Saint : « Je suis ta langue et tes yeux, Je
suis tes sens, Je suis ton contentement et Je suis ton courroux. Va, car tu es
celui dont Dieu a dit : « Par Moi, il entend et par Moi, il voit ; tu es la
Conscience Divine. » Comment conviendrait-il de dire que tu possèdes cette
Conscience Divine ? Puisque tu es devenu, par ton émerveillement, « Celui qui
appartient à Dieu », Je suis à toi, car Dieu lui appartiendra. Parfois Je te dis : «
C’est toi », parfois « C’est Moi ». Quoi que Je dise, Je suis le soleil illuminant
toutes choses. »

« Que faire, ô Musulmans ? Car je ne me reconnais pas moi-même. Je ne suis


ni Chrétien, ni Juif, ni Guèbre, ni Musulman ; je ne suis ni d’Orient, ni
d’Occident, ni de la terre, ni de la mer ; je ne proviens pas de la nature, ni des
cieux en leur révolution. Ma place est d’être sans place, ma trace d’être sans
trace ; ce n’est ni le corps ni l’âme, car j’appartiens à l’âme du Bien-aimé. J’ai
renoncé à la dualité, j’ai vu que les deux mondes sont Un : Un seul je cherche,
Un seul je sais, Un seul je vois, Un seul j’appelle. Il est le Premier, Il est le
Dernier, Il est Manifeste, Il est le Caché ; je ne connais nul autre que « ô LUI »
et « ô LUI qui est ! ». Je suis enivré à la coupe de l’Amour, je n’ai que faire des
deux mondes ; je n’ai d’autre fin que l’ivresse et l’extase. Si j’ai passé un seul
instant de ma vie sans toi, de ce moment et de cette heure, je me repens. Si
j’obtiens en ce monde un seul moment avec Toi, je foulerai aux pieds les deux
mondes, je danserai en triomphe à jamais. O Shams de Tabriz ! Je suis si
enivré en ce monde que je ne sais rien d’autre qu’ivresse et transports. »

« Quand l’homme et la femme deviennent Un, Tu es cet Un ; quand les unités


sont effacées, Tu es cet Unité. Tu as façonné ce Je et ce nous afin de pouvoir
jouer au jeu de l’adoration avec Toi-même. Afin que tous les Je et Tu
deviennent une seule âme, et soient à la fin submergés dans le Bien-aimé. »

2) Awhad al-dîn Balyânî, originaire de la région de Shîrâz(Iran), mort en 1288,


est un des plus grands Maîtres du Soufisme. Auteur de l’Epître sur l’Unicité
absolue, dont voici quelques extraits.
– Au Nom d’Allâh, Le Tout-Miséricordieux, Le Très-Miséricordieux. La
louange à Allâh, le Seigneur des mondes. De la signification de la parole du
Prophète – sur lui la Grâce et la Paix ! -: « Celui qui se connaît soi-même,
connaît son Seigneur. »….

Nul ne Le voit, si ce n’est Lui ; nul ne l’atteint, si ce n’est Lui ; nul n’a de
science à Son sujet si ce n’est Lui. Il se connaît Lui-même par Lui-même et Se
voit Lui-même par Lui-même. Nul autre que Lui ne Le voit. C’est Son Unicité
même qui est Son voile, et non pas quelque chose qui serait « autre que Lui « ;
c’est Son Etre même qui Le voile. Son Unicité est occultée par Son Unicité au
delà de tout « comment « .

Aucun « autre que Lui « ne le voit. Il n’est pas de prophète envoyé, de saint
parfait ou d’ange rapproché qui Le connaisse. Son prophète, c’est Lui ; Son
envoyé, c’est Lui. Il S’est envoyé Lui-même, par Lui-même, de Lui-même à
Lui-même ; il n’y a pas d’intermédiaire ou de cause seconde qui serait autre
que Lui. Il n’y a pas de différence entre Celui qui envoie, ce qui est envoyé et
celui à qui l’envoi est destiné. Les lettres de la Prophétie sont Son être même. Il
n’y a pas d’ « autre » qui pourrait cesser d’être (après avoir été) ou à propos de
qui on pourrait parlé de « nom » et de « nommé ».

C’est en raison de tout cela que le Prophète – sur lui la Grâce et la Paix ! – a dit
: « Celui qui se connaît soi-même connaît son Seigneur « . Il a dit aussi : « J’ai
connu mon Seigneur par mon Seigneur « . Ce que le Prophète indique par là,
c’est que tu n’es pas « toi « mais que tu es « Lui « et qu’il n’y a pas de « toi « ;
et non pas qu’il entre en toi ou sort de toi, ou que tu entres en Lui ou sort de
Lui. Cela ne signifie pas davantage que tu possèdes l’être et que tu es qualifié
par tel ou tel attribut – non, définitivement non ! Ce qu’il a voulu dire, c’est
que tu es totalement dépourvu d’être et que jamais tu ne « seras « , que ce soit
par toi-même, ou par Lui, ou en Lui, ou avec Lui. On ne peut dire de toi, ni que
tu cesses d’être, ni que tu es. Tu es Lui et Il est toi, sans aucune de ces
imperfections. Si tu connais ton « être  » de cette façon, alors tu connais Allâh ;
et sinon, tu ne Le connais pas !

La plupart de ceux qui se prétendent des Connaisseurs subordonnent la


connaissance d’Allâh à l’extinction de l’être et à « l’extinction de l’extinction « .
C’est là une erreur et un manque de discernement manifeste ; la connaissance
d’Allâh n’exige, ni extinction de l’être, ni extinction de cette extinction car les
choses n’ont pas d’être et ce qui n’a pas d’être ne peut donc s’éteindre puisque
l’extinction suppose l’affirmation préalable que ce qui s’éteint était. Si tu te
connais comme n’étant pas et (par conséquent comme) ne cessant pas d’être,
alors tu connais Allâh ; et sinon, tu ne Le connais pas !

Lorsque ce secret se dévoile à toi, tu sais que tu n’es pas « ce qui est autre
qu’Allâh « mais que tu es toi-même le but de ta quête, que tu n’as nul besoin de
l’extinction (pour y parvenir), que tu n’as jamais cessé et ne cesseras jamais
d’être, au-delà de tout « quand « et de tout moment, ainsi que nous l’avons
déjà mentionné : tu vois Ses attributs comme tes attributs, ton extérieur
comme Son Nom « l’Apparent « , ton intérieur comme Son Nom « le Caché »,
ton commencement comme Son Nom « le Premier » et ton terme comme Son
Nom « le Dernier », sans le moindre doute ou la moindre hésitation à ce sujet.
Tu vois Ses attributs comme tiens et Son essence comme ton essence, sans que
tu aies à devenir Lui ou qu’Il ait à devenir toi à quelque degré que ce soit.

Ne pense donc pas que (pour Le connaître) tu dois d’abord cesser d’être : car si
cette extinction était nécessaire, cela signifierait que tu Le voiles. Il serait par
conséquent voilé par « autre que Lui « , ce qui impliquerait nécessairement
qu’un autre que Lui peut l’emporter sur Lui et L’empêcher d’être vu. C’est là
une erreur et un manque de discernement : ainsi que nous l’avons déjà
mentionné, Son voile n’est rien d’autre que son Unicité et Sa singularité. Voilà
pourquoi il est licite à celui qui parvient à la Vérité essentielle de dire : « Je
suis la Vérité  » ou « Gloire à moi ! « . Nul n’est véritablement parvenu jusqu’à
Lui aussi longtemps qu’il ne voit ses attributs comme les attributs d’Allâh et
son essence comme l’essence d’Allâh ; cela sans qu’il y ait infusion en Allâh ou
effusion, à partir de Lui, de Son essence et de Ses attributs, et sans qu’il y ait
non plus extinction par rapport à Allâh ou permanence en Lui. Il se voit
comme ayant toujours été dépourvu d’être propre, et non pas comme l’ayant
eu, puis perdu. Il n’y a de soi que le Soi, il n’y a d’être que Son Etre. Le
Prophète -sur lui la Grâce et la Paix ! – a fait allusion à cela lorsqu’il a dit :
« N’insultez pas le Temps, car Allâh est le Temps « , affirmant ainsi que la
transcendance d’Allâh – qu’il soit exalté et béni – exclut tout associé, égal ou
pareil.

Quand se découvre le secret d’un seul atome se découvre aussi le secret de


toutes les choses existenciées, apparentes ou cachées, et tu cesses de voir les
deux mondes comme autres qu’Allâh ; leurs noms et ce qu’ils nomment sont
dépourvus de réalité. Ou plutôt : leurs noms et ce qu’ils nomment, et leur
existence même sont Lui, sans le moindre doute. Tu ne vois pas Allâh comme
ayant jamais créé une chose quelconque mais comme étant « chaque jour à
une oeuvre « , laquelle tantôt Le manifeste et tantôt L’occulte, et cela en
dehors de toute modalité concevable : Car « Il est le Premier et le Dernier,
l’Apparent et le Caché et Il est Savant à l’égard de toute chose ». Il se manifeste
par son Unicité et se cache par sa Singularité. Il est le Premier par Son Essence
et Son Immutabilité et le Dernier par Sa permanence éternelle. Il est l’être
même du Nom « le Premier  » et du Nom « le Dernier  » du Nom « l’Apparent
» et du Nom « le Caché « . Il est à Lui-même le Nom et le Nommé. De même
qu’il est nécessaire qu’Il soit, il est nécessaire que ce qui est « autre que Lui  »
ne soit pas. En effet, ce que tu crois être « autre que Lui  » n’est pas « autre que
Lui « . « L’autre que Lui  » est Lui ; Sa transcendance exclut qu’un « autre que
Lui  » soit véritablement « autre  » : « l’autre que Lui  » est Lui sans qu’il y ait
réellement altérité, que ce soit « avec Lui « , ou « en Lui « , intérieurement ou
extérieurement.

Celui qui comprend cet exemple sait qu’il n’y a en fait ni union, ni séparation ;
que le connaisseur est Lui et que le connu est Lui ; que celui qui voit est Lui et
que ce qui est vu est Lui ; que celui qui arrive est Lui et que ce à quoi il arrive
est Lui. Nul autre que Lui ne parvient à Lui, nul autre que Lui ne se sépare de
Lui. Quiconque comprend cela est totalement exempt de l’idolâtrie de
l’idolâtrie ; quiconque ne l’a pas compris n’a pas même respiré le parfum de
cette libération de l’idolatrie.

La plupart de ceux qui se prétendent des « Connaisseurs « , qui pensent


connaître leur soi et leur Seigneur et se croient libérés de l’illusion cosmique,
déclarent que la voie ne peut être parcourue que par « l’extinction » puis par
« l’extintion de l’extinction ». Cette erreur vient de ce qu’ils ne comprennent
pas la parole du Prophète – sur lui la Grâce et la Paix ! – et, croyant s’être
défaits de l’idolâtrie, font allusion tantôt à la « négation de l’existence  » ou à
son « extinction « , tantôt à « l’extinction de l’extinction « , tantôt à
« l’effacement  » tantôt au déracinement. Or toutes ces désignations relèvent
de la pure et simple idolâtrie car celui qui affirme la présence à coté de Lui de
quelque chose qui est susceptible ultérieurement d’extinction, puis
d’extinction de l’extinction, affirme qu’il y a un « autre que Lui « : or celui qui
affirme cela Lui donne un associé – qu’i soit exalté ! Qu’Allâh nous guide et
vous guide vers la Voie droite !
– Tu t’es formé l’idée que tu étais toi

Or tu n’es point toi et ne le fus jamais !

Car si tu étais toi, tu serais un Seigneur

Et le second de deux. Abandonne cette idée !

Entre Son Etre et ton etre, il n’y a nulle différence.

Il n’est pas distinct de toi, ni toi de Lui.

Si, par ignorance, tu déclares que tu es autre que Lui ton endurcissement est
manifeste.

Mais si ton ignorance cesse, alors tu t’affines.

Car ton union est séparation, ta séparation union

Et ton éloignement, proximité : par cela tu atteindras la perfection.

Renonce à l’intellect et comprends par la lumière du dévoilement.

Afin que ne t’échappe point ce que tu tiens de Lui.

N’associe à Allah aucune chose

Afin de n’être point avili, car l’idolâtrie avili.

– Sache, en résumé, que celui qui voit et ce qui est vu, celui qui trouve et ce qui
est trouvé, celui qui sait et ce qui est su, Celui qui existencie et ce qui est
existencié, celui qui perçoit et ce qui est perçu ne sont qu’Un. Il voit, connaît,
perçoit Son Etre par Son Etre, au-delà de toute modalité et de toute forme de
vision, de connaissance ou de perception. De même que Son Etre transcende
tout « comment « , de même aussi la vision, la connaissance ou la perception
qu’Il a de Lui-même sont sans « comment « .

– J’ai connu le Seigneur par le Seigneur


Sans hésitation ni doute

Mon essence est réellement Son essence

Sans imperfection, ni défaut

Il n’y a pas, entre nous, de devenir

Et mon âme est le lieu où le Caché apparaît

Depuis que je Le connais, mon âme est exempte de tout mélange et de toute
corruption

Je suis parvenu à m’unir à mon Bien-aimé

Il n’y a plus ni éloignement, ni proximité

J’ai obtenu du Munificent un don

Qui n’a ni contrepartie, ni cause

Sans que mon âme s’éteigne en Lui.


Réponse

2. lilia Rose dit :
18 novembre 2015 à 19 h 49 min

Al-Ghazâlî né en 1058 et mort en 1111, est un soufi d’origine perse. Personnage


emblématique dans la culture musulmane, il représente le mysticisme le plus
profond.
L’univers est constitué par deux mondes, spirituel et matériel, ou, si vous
préférez, un monde des sens et un monde de l’Intelligence ; ou encore, un
monde supérieur et un monde inférieur. Toutes ces expressions sont proches
l’une de l’autre, et la différence entre elles, n’est qu’une question d’éclairage. Si
l’on considère les deux mondes en eux-mêmes, on utilise la première
expression ; si c’est par rapport à l’organe qui les saisit, la seconde ; si c’est leur
relation mutuelle, la troisième expression. On peut aussi les appeler le monde
de la souveraineté et de la perception sensorielle, et le monde de l’Invisible et
du Royaume Céleste.; Le monde visible est, ainsi que nous l’avons dit, le point
de départ vers le monde du Royaume Céleste, et l’avance du pèlerin sur la Voie
Droite est une expression désignant cette ascension, qui peut aussi être
désignée comme la Religion et le lieu où descend la Lumière qui guide. S’il n’y
avait pas de relation et de connexions entre les deux mondes, toute ascension
de l’un vers l’autre serait inconcevable. C’est pourquoi la Miséricorde Divine a
conféré au monde visible une correspondance avec le monde du Royaume
Céleste, et pour cette raison il n’existe pas une seule chose dans ce monde du
sens, qui ne soit un symbole de quelque chose dans l’autre monde. »

« Pour les mystiques, Dieu fait parler chaque atome des cieux et de la terre de
Son omnipotence, d’une façon telle, qu’ils entendent comment tout proclame
Sa sainteté, chante Ses louanges et confesse sa propre impuissance et ce, dans
un langage parfaitement clair. »

« Ainsi que le dit encore le grand mystique Abû Yazid Bistamî : « Le savant
n’est pas celui qui emprunte sa connaissance à quelque livre, et qui devient
ignorant quand il oublie ce qu’il a appris. Le vrai savant est celui qui reçoit,
quand il le veut, sa connaissance de son Seigneur, sans étude ni enseignement.
»

« Quand l’homme s’est rendu familier avec le dhikr (invocation du Nom de


Dieu), il se sépare de toute chose. Or, à la mort, il est séparé de tout ce qui n’est
pas Dieu. Dans le tombeau, il ne lui reste ni épouse, ni biens, ni enfant, ni ami.
Seul lui reste le dhikr. Si ce dhikr lui est familier, il y prend plaisir et se réjouit
que les obstacles qui l’en détournaient aient été éloignés […], de sorte qu’il se
découvre comme seul avec son Bien-Aimé. Ainsi l’homme, après la mort,
trouve son plaisir dans cette intimité. Puis, pris sous la protection de Dieu, il
s’élève de la pensée de la rencontre, à la rencontre elle-même. »

Ibn’Arabi, né en 1165 en Espagne et mort en 1240 en Syrie, est un théologien,


juriste, poète et métaphysicien musulman. Il est considéré comme le plus
grand des Maîtres du Soufisme.

« Quiconque vivifie une âme morte par la vie de la connaissance dans


n’importe quel domaine rattaché à la connaissance de Dieu, la vivifie vraiment.
Cette connaissance particulière étant pour cette âme comme une lumière avec
laquelle elle marche parmi les gens, c’est-à-dire entre ceux qui lui sont pareils
en forme. »
« Celui dont la langue se tait, même si son cœur ne se tait pas, allège son
fardeau ; celui dont la langue et le cœur se taisent tous les deux, purifie son «
Centre Secret » et son Seigneur s’y révèle ; celui dont le cœur se tait, mais dont
la bouche parle, prononce les paroles de la Sagesse ; mais celui dont ni la
langue ni le cœur ne se taisent est objet de Satan et soumis à sa domination. Le
silence de la langue est un des traits ordinaires de tous les hommes spirituels,
et de tous les Maîtres de la Voie. Le Silence du cœur est parmi les caractères
distinctifs des « rapprochés » qui sont des gens de contemplation. L’état que le
Silence assure aux « progressants » est la préservation des malheurs, et celui
qu’il favorise chez les « rapprochés » est l’entretien dans la familiarité
seigneuriale. »

« Il est prairie pour les gazelles, couvent pour les moines, temple pour les
idoles, Mecque pour les pèlerins, Tablettes de la Torah et livre du Coran. Je
suis la religion de l’Amour, partout où se dirigent ses montures, L’Amour est
ma religion et ma foi. »

« Tandis que l’ascète se plaît à renoncer au monde, et que celui qui se confie à
Dieu repose entièrement sur son Seigneur, et tandis que le désirant recherche
les chants spirituels et l’enthousiasme annihilant, et que l’adorateur est tout à
sa dévotion et à son effort, enfin tandis que le sage connaisseur exerce sa force
d’esprit et se concentre sur le but, ceux qui sont investis de l’Autorité et
possèdent la Science restent cachés dans l’invisible et ne les connaît ni «
connaisseur », ni « désirant », ni « adorateur », comme ne les perçoit ni «
confié à Dieu », ni « ascète » L’ascète renonce au monde pour en obtenir le
prix, le confiant se remet à son Seigneur pour atteindre son dessein, le désirant
recherche l’enthousiasme pour abolir le chagrin, l’adorateur fait du zèle dans
l’espoir d’accéder à la « proximité », le connaisseur sage vise par sa force
d’esprit l’ arrivée », mais la Vérité ne se dévoile qu’à celui qui efface sa propre
trace et perd jusqu’à son nom ! »

« Lorsque l’homme s’éloigne des créatures ainsi que de sa propre âme, et fait
taire en lui la conscience du moi pour laisser place seulement à la connaissance
du Seigneur, aussi lorsqu’il se détache de la nourriture corporelle et se
maintient en état de veille pendant que les autres sont plongés dans le
sommeil, lorsqu’il réunit donc en lui ces quatre résultats, sa nature humaine
est transmuée en nature angélique, sa servitude est changée en Seigneurie, son
intelligence est convertie en faculté intuitive , sa Réalité invisible devient
manifeste. »

« Celui qui unit en sa connaissance de Dieu le point de vue de la transcendance


avec celui de l’immanence, et qui attribue à Dieu les deux aspects globalement,
le connaît vraiment, c’est-à-dire qu’il le connaît globalement, non pas
distinctement, de même que l’homme se connaît soi-même globalement et non
pas distinctement. »

« Celui qui est fixé sur telle adoration particulière ignore nécessairement la
vérité intrinsèque d’autres croyances, par là-même que sa croyance en Dieu
implique une négation d’autres formes de croyance. S’il connaissait le sens de
la parole de Junyad « La couleur de l’eau, c’est la couleur de son récipient », il
admettrait la validité de toute croyance, et il reconnaîtrait Dieu en toute forme
et en tout objet de foi. C’est qu’il n’a pas la connaissance de Dieu, mais se fonde
uniquement sur l’opinion dont parle la Parole Divine : « Je me conforme à
l’opinion que mon serviteur se fait de Moi », ce qui veut dire : Je ne me
manifeste à mon adorateur que sous la forme de sa croyance ; donc qu’il
généralise, s’il veut, ou qu’il détermine. La Divinité conforme à la croyance est
celle qui peut être définie, et c’est Elle, le Dieu que le cœur peut contenir selon
la Parole Divine : « Ni Mes cieux, ni Ma terre ne peuvent Me contenir, mais le
cœur de Mon serviteur fidèle Me contient ». Car la Divinité absolue ne peut
être contenue par aucune chose, puisqu’elle est l’essence même des choses et
SA propre Essence. »

« Dieu est donc le miroir dans lequel tu te vois toi-même, comme tu es Son
miroir dans lequel Il contemple Ses Noms. Or, ceux-ci ne sont rien d’autre que
LUI-même. »

« Ainsi en va-t-il pour l’Amour : un être n’aime en réalité personne d’autre que
son créateur. Et si tu aimes un être pour sa beauté, tu n’aimes nul autre que
Dieu, car Il est l’Etre-Beau. Ainsi, sous tous ses aspects, l’objet de l’Amour est
uniquement Dieu. En outre, comme Dieu se connaît Soi-même et que c’est en
se connaissant Soi-même qu’Il a connu le monde, Il l’a produit « ad extra » à
Son image. Ainsi le monde est-il pour LUI un miroir dans lequel Il voit sa
propre image, et c’est pourquoi Dieu n’aime que Soi-même, de sorte que s’Il
déclare : Dieu vous aimera, – en réalité Il est Soi-même celui qu’Il aime. »
Réponse
3. lilia Rose dit :
17 novembre 2015 à 17 h 20 min

*Les oraisons essentielles de la voie sont aux nombres de trois :

– Le Lazim (Dhikr quotidien effectué matin et soir, solitairement à voix basse)

– Le Wadhifa (Dhikr effectué une à deux fois par jour, en groupe, à haute voix)

– Le Haylala ou Hadrat (Dhikr effectué seulement le vendredi entre la prière


du ‘Asr et le coucher du soleil, en groupe et à haute voix)

Ces trois oraisons correspondent aux trois degrés de la religion qui ont été
enseignés par la tradition prophétique :

– LAZIM / « ISLAM » / CHARI’A

– WADHIFA / « IMAN » / TARIQA

– HAYLALA / « IHSAN » / HAQIQA

Chacune de ces oraisons a ses particularités, mais toutes sont axées sur les
formules qui tirent leurs sources fondamentales dans le Coran et la Sunna.
Leur évocation est une source de bienfait intarissable tel le Kaouthar (bassin
du prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui)) et leur négligence
ou abandon est la porte ouverte à tous les malheurs.

Ces trois formules sont :

– La demande de pardon avec le repentir auprès d’Allah :

Allah (Glorifié et Exalté) dit :

« Qu’ils disent : notre Seigneur ! Nous avons cru. Fais-nous rémission de nos
pêchés et préserve-nous des tourments du feu ! Les patients, les sincères, les
dévots, les généreux et ceux qui implorent le pardon de Dieu dans les dernières
heures de la nuit… » (Sourate 3 Al Imran, versets 16 et 17).
« Nous n’avons envoyé des messagers que pour qu’ils soient obéis avec la
permission d’Allah. Si, lorsqu’ils ont fait du tort à leurs propres personnes ils
venaient à toi en implorant le pardon d’Allah et si le Messager demandait le
pardon pour eux, ils trouveraient, certes, Allah, Très Accueillant au repentir,
Miséricordieux » (Sourate 4 Les Femmes, verset 64).

« Celui qui fait une mauvaise chose ou se montre injuste envers lui-même, puis
demande à Allah de l’absoudre, trouvera Allah Absoluteur et Miséricordieux. »
(Sourate 4 Les Femmes, verset 110).

« Allah n’est pas de nature à les soumettre au supplice alors que tu te trouves
parmi eux et il n’est pas disposé à les y soumettre alors qu’ils implorent pardon
» (Sourate 08 Le butin, verset 33).

« J’ai donc dit :  » Implorez le pardon de votre Seigneur, car il est grand
pardonneur, pour qu’Il vous envoie du ciel, des pluies abondantes, et qu’Il
vous accorde beaucoup de biens et d’enfants, et vous donne des jardins et vous
donne des rivières » (Sourate 71 Noé, versets 10-11-12).

« Ceux qui, lorsqu’ils ont fait une action immorale ou commis une injustice
envers eux-mêmes se rappellent Allah et demandent l’absolution de leurs
pêchés, qui donc absous les péchés si ce n’est Allah ? Et qui ne persistent pas
dans ce qu’ils ont fait en connaissance de cause » (Sourate 03 Al Imran, verset
135).

– Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit :

« Ô ! Hommes soumettez-vous à Allah et implorez son pardon, car moi-même


j’implore Son pardon 100 fois dans la journée » (Muslim)

– Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit :

« Il n’y a pas un serviteur ou une servante qui implore le pardon d’Allah 70 fois
dans la journée sans qu’Allah ne lui pardonne 700 péchés. Malheur au
serviteur ou à la servante qui commet plus de 700 péchés en un seul jour »
(Bayhaqi et ibn Abi Dounia)
– Selon Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière et la paix
d’Allah soient sur lui) a dit :

« Allah dit : Ô fils d’Adam ! Tant que tu m’appelles et que tu espères en Moi Je
te pardonne tes mauvaises actions, et ne m’en soucie guère. Ô fils d’Adam !
Même si tes péchés touchent le ciel et que tu implores mon Pardon, Je te
pardonne et Je ne m’en soucie guère. Ô fils d’Adam ! Si même tu viens avec
l’équivalent de la terre en péchés et que tu me rencontres sans que tu ne
m’associes rien, Je viendrais à toi avec son équivalent en pardon » (Tirmidhi)

– D’après Abou Sa’id al Khoudri (qu’Allah l’agrée) le Prophète (que la prière et


la paix d’Allah soient sur lui) a dit :

« Satan a déclaré :  » Ô mon Dieu ! Je jure au nom de Votre Majesté !


J’induirais vos serviteurs dans l’erreur tant que leur âme n’a pas quitté leur
corps » Il dit :  » Je jure par Ma Puissance et Ma Majesté ! Je ne cesserais de
leur pardonner tant qu’ils implorent Mon Pardon » (Ahmed et al Hakim)

– il est rapporté que le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui)
a dit :

« Excédez dans la demande de pardon, car la demande de pardon dévore les


péchés comme le feu dévore le bois et comme la brebis dévore l’herbe, si le
livre d’une personne monte au ciel et qu’il ne contient pas de demande de
pardon alors il n’aura pas de lumière, mais s’il monte en contenant la demande
de pardon il aura une lumière éclatante, il n’y a pas un groupe qui s’assoit dans
une assemblée de distraction et qui clôture avec la demande de pardon sans
que cette assemblée ne soit comptée entièrement comme une assemblée de
demandes de pardon »

Wa Lahou A’lam….
Réponse
lilia Rose dit :
19 janvier 2016 à 16 h 32 min

Ibn ARABI le grand maître de l’ésotérisme musulman (1165-1240)


Le grand maître, le vivificateur de la religion, le maître de l’amour ou Sultan des
connaissants,
Abou BAKR Mouhammad Ibn AL ARABI est né le 27 ramadan 560 de l’hégire (7août
1165) à
Murcie, dans le sud est de l’Espagne de parents yéménite.
Ibn Arabi écrit ses œuvres sans ordre préconçu, mêlant citations, anecdotes, récits
d’extase et
déconcertant le lecteur attaché à une dialectique rationnelle. Il fuit les définitions
dogmatiques ;
les précisions détaillées qu’il multiplie sur tel ou tel exercice spirituel, ne visent qu’à
servir
d’itinéraire à l’expérience personnelle de l’unification.
Il se refuse à l’incarcération de l’esprit dans les formules ,les concepts, les rites, les
cultes qui
arrêtent les élans de l’âme sur des expressions toute humaines de l’infini divin, pour
s’abandonner totalement à l’attrait du seul amour de DIEU : « Mon cœur est capable
de devenir
toute forme :cloître du moine chrétien, temple des idoles, prairies des gazelles, pierre
noire
des pèlerins,Tables de lai mosaïque , Coran…Amour est mon credo(ce à quoi on croit)
et
ma foi. »
Les soufis reconnaissent en Ibn Arabi, même s’ils ne le suivent pas en tout point, le
très grand
maître.
Huit cent cinquante-six de ses ouvrages ont été répertoriés, son « livre des conquêtes
spirituelles
de la Mekke (Futûhât) » est considéré comme la « somme » de l’ésotérisme
musulman.
Les « Gemmes des Sagesses des Prophètes (Fûçûç) »résument les approches, les
aspects, les
noms de la Connaissance de DIEU unifiante. Les figures des prophètes évoquent
chacune l’une
des facettes du diamant unique, la Sagesse Divine.
Son influence grandissante éveille soupçons et critiques : il était accusé d’hérésie
(s’opposer aux
doctrines officielles), et comme tant d’autres mystiques, il a écrit des poèmes brûlants
pour
chanter les extases de l’amour ; il doit dès lors, se justifier contre l’accusation
d’érotisme en
expliquant le symbolisme ésotérique de ses vers.
Il avait écrit : « mon cœur avait de multiples passions mais la découverte de ton
amour en a
fait une saule…je laisse aux hommes leur terre et leur croyance depuis que tu es
devenu
mon pays et ma religion. »
A l’age de soixante ans il s’installe à Damas, il est entouré de disciples et de visiteurs ;
il donne
avec son enseignement, l’exemple d’une vie austère et recueillie. C’est là qu’il meurt ;
il est
inhumé dans une petite mosquée des faubourgs de Damas.
Sans prétendre résumer en quelques mots son œuvre littéraire colossale, nous
pouvons toutefois
nous arrêter sur ses apports suivants :
Science de la balance
Le mouvement des astres, des hommes et de toute chose dans l’univers lui paraît
dominé par un
pôle, centre énergétique qui assure la cohésion de chaque être et la cohérence du tout.
Cette vision de pôle du temps et l’espace illustre pour lui la relativité du monde
matériel et
sa destination global de manifestation de l’esprit.

Il a développé, ainsi, une science, qui marquera profondément le soufisme, « la


science de la
balance » : c’est la capacité de mesurer « l’énergie spirituelle » immanente en un être,
un acte, un désir, et même dans une parole ou un texte.
Cette science comporte une métaphysique, une éthique, ainsi tout être témoigne de
deux
tendances : l’une vers le matérialisme et la mort ; l’autre vers la spiritualisation et la
vie ;
Correspondant à sa double origine matérielle et spirituelle.
Le mystique se purifiera de l’une, se réalisera dans l’autre.
De même, l’interprétation d’un texte s’en tiendra à sa matérialité, la lettre, le
manifesté, le
signifié du premier degré ; ou bien elle s’approfondira dans le sens caché, en dégagera
l’esprit, l’ésotérique (ce qui est réservé aux initiés
Ainsi, la science de la balance est tournée vers la rencontre de « l’esprit manifesté » et
« l’esprit
caché », ou, suivant un langage familier à Ibn Arabi, vers une mutation de l’être,
analogue à celle
du plomb en or pur : « science divine qui triomphe de la mort ».
Doctrine de l’amour
La mystique soufie est construite autour d’un principe fondamental : c’est à travers
l’extase
amoureuse, au sens spirituel du terme, que le soufi peut, éventuellement « faire un»
avec DIEU.
Les soufis utilisent souvent le personnage de « Leila » pour l’amour de laquelle, «
Majnûn » (le
fou) a perdu la raison, car elle reste inaccessible à ce dernier qui se trouve en de-çà
des frontières de son propre « moi ».
Ainsi chaque fois que Majnûn frappe à la porte de Leila, celle-ci demande : « Qui est-
ce ? » et
Majnûn répond : « C’est moi. » La porte reste alors fermée jusqu’au jour où Majnûn
fut emporté
par son amour, répondit : « C’est toi. » La porte lui fut alors ouverte. Ainsi :
« L’amour est cette flamme qui, lorsqu’elle s’élève brûle tout : DIEU seul reste. »
Le coeur du soufi « professe la religion de l’Amour « . » Quelque direction que prenne
ma
monture, l’Amour est ma religion et ma foi » Ibn Arabi.

Ibn Arabi avance que le Créateur et la créature sont indissociablement liés par
l’énergie
d’Amour.
En outre, l’homme étant issu de DIEU, il possède Sa conscience et a donc la
possibilité de se
reconnaître. Car la réalité toute entière de son début et de sa fin vient de DIEU seul,
et c’est
vers lui qu’elle retourne.
Par extension, à l’image de l’artiste qui se fait connaître par son œuvre et de l’œuvre
qui nous
éclaire sur l’artiste, se découvrir soi-même c’est découvrir DIEU en soi : cette parole
du
prophète en est la preuve :

« Celui qui se connaît soi-même connaît son Seigneur »


La réalisation de cette réunion au Divin par la connaissance de l’Amour est donc pour
lui le but
de toute vie spirituelle.
Dans son traité sur l’Amour extrait des “ Conquêtes Mecquoises ” , le maître illustre à
cet effet
qu’étant le fruit de l’Amour Divin, l’homme est intégralement concerné par cet Amour
qui est à la
fois son origine et sa destination. L’homme est donc fait pour aimer et être aimé, et
aimer DIEU
c’est d’abord être aimé par Lui, comme le déclare cette parole coranique :
« Il les aime et ils L’aiment » (coran, V, 54)
Composé d’un corps, d’une âme et d’un esprit, l’Homme ne peut déconsidérer une
forme
d’Amour au profit d’une autre devant ainsi réaliser la symbiose des différents modes
d’expression
de l’Amour : physique, spirituel et divin, pour reformer en lui l’unité primordiale.
Mais la réalisation de ce passage à l’unification avec Le Bien-aimé Divin se conçoit
comme une
transformation et nullement comme une incarnation, car l’état individuel dans ses
conditions
mêmes (par rapport à la loi religieuse, aux lois physiques, psychiques,…) est un état
de servitude, état qui ne peut être dépassé sur le plan spirituel.
Ainsi chaque individu en tant que tel ne peut être rattaché à DIEU, nous dit Ibn
Arabi, que par
son Seigneur exclusivement.
Le Seigneur est ici le nom divin, qui correspond à la prédisposition de l’individu à
connaître
DIEU sous cet aspect particulier et non sous un autre (de servitude).
« Connaître DIEU par DIEU, aimer DIEU par DIEU »
Pour nous indiquer ce qu’il entend par terme « cœur », Ibn Arabi invoque le Hadith
Qodsî
suivant :
« Ni Ma terre, ni Mon ciel ne sont assez grand pour me contenir . .mais le « cœur » de
Mon
serviteur croyant pieux et pur, est assez grand pour me contenir.
Puis, il cite cette parole significative de Abu Yazid Al Bastami : « Même si le Trône
divin et tout
ce qui y est contenu devaient se trouver indéfiniment multiplié dans le cœur du
gnostique celui-ci ne le sentirait pas. »
Les cinq conseils d’Ibn Arabi
1-Conseil d’ordre général – l’union fait la force
La Main de Dieu est avec la Communauté rassemblée.

2-La pratique du bien


Il ne faut pas dédaigner d’adorer Dieu .Par adoration il faut entendre ici demande ou
supplique
spontanée . La demande spontanée est appelée adoration puisque celle-ci implique
l’humilité .
«Demandez Moi, Je vous exaucer » (Coran, 40/60)

3- La bonne estimation au sujet de DIEU


Que ta pensée à l’égard de Dieu soit empreinte de la connaissance certaine qu’Il
efface, pardonne et est indulgent.
DIEU t’incite à garder cette pensée à Son égard dans le verset suivant :
« O Mes serviteurs qui avez été excessifs envers vous mêmes, ne désespérez pas de la
Miséricorde de DIEU »Coran
Il t’interdit donc le désespoir et tu dois t’abstenir de ce qu’Il défend.
« Certes, DIEU pardonne tous les péchés » (Coran, 43/54), sans spécifier tel ou tel
péché
.
4- L’obligation de l’invocation de Dieu
Vous êtes tenus au dhikr de DIEU, secrètement et ouvertement, en vous-mêmes et en
assemblée.
DIEU a dit : « Faîtes donc Mon Dhikr, Je fais votre dhikr »

5. La proximité de DIEU
Dans la nouvelle prophétique authentique suivante : « Si le serviteur s’approche de
Moi d’un
empan, Je M’approche de lui d’une coudée. S’il s’approche de Moi d’une coudée, Je
M’approche
de lui d’une brasse. S’il vient à Moi en marchant, Je viens à lui en M’empressant. »
Je veux parler ici de cette proximité qui est la conséquence de la proximité que le
serviteur a avec DIEU.
Or le serviteur n’a de proximité avec DIEU que par la foi en ce qui provient de DIEU

même, en plus de la foi en DIEU et en celui qui transmet (la Révélation) de Sa part.
Ainsi, l’importance essentielle d’Ibn Arabi dans l’histoire du soufisme repose sur deux
choses :
D’une part il fut le lien entre deux phases historiques du soufisme et de l’islam et
d’autre part il fut le lien entre les formes occidentales et orientales du soufisme.

Et Allah sait mieux….


Réponse
lilia Rose dit :
9 novembre 2015 à 16 h 49 min

La grammaire de l’univers : Le Monde des lettres

BismiLahi R- Rahmanir Rahim – Au Nom d’Allah Clément et Miséricordieux.


Paix et Salut sur le réceptacle ultime des lumières propre à l’Essence, le secret des
secrets des manifestations divines, le point en dessous du Bâ, le Grand Nom suprême
et citadelle de la science notre Seigneur Mouhammad et sur ses compagnons et sa
famille pour l’éternité de l’éternité.

Allah est la Lumière des cieux et de la Terre. Le monde dans lequel nous vivons est
une manifestation de la Lumière d’Allah par Ses Noms et Attributs. Ces noms étant
des combinaisons de lettres composés selon le bon vouloir d’Allah. Occultés au
commun et dévoilés à qui Allah veut.

La langue arabe, catalyseur du Coran, est composée de 28 lettres correspondant aux


28 mansions lunaires et divisée en deux grand registre de 14 lettres chacune: les
lettres lumineuses (les 14 lettres détachées débutant certaines sourates du Coran) et
les lettres ténébreuses (les 14 lettres restantes). Les lettres de lumières typifient les
phases de l’apogée de la Lune : du 1er au 14eme jour. Et les ténébreuses les phases de
déclin : du 15éme au 28éme jour. Ces lettres chantent la succession des jours et des
nuits, le passage de l’obscurité à la lumière et de la lumière à l’obscurité. Ces 28
lettres sont repartie en groupes de 7 lettres chacune suivant les 4 éléments : terre ( ،‫ا‬
‫ ذ‬،‫ش‬،‫ف‬،‫ م‬،‫ ط‬،‫) ه‬, air ( ‫ ض‬،‫ ت‬،‫ ص‬،‫ ن‬،‫ ي‬،‫ و‬،‫) ب‬, eau ( ‫ ظ‬،‫ ث‬،‫ ق‬،‫ س‬،‫ ك‬،‫ ز‬،‫ ) ج‬et feu ( ،‫ ع‬،‫ ل‬،‫ ح‬،‫د‬
‫ غ‬،‫ خ‬،‫) ر‬. On a respectivement les lettres terrestre, aérienne, humide et chaude. La
terre et tout ce qui est composé de terre est formé par la combinaison de lettres de
l’élément terre. L’air de la combinaison de lettres aériennes. L’eau de la combinaison
de lettres humides et le feu de la combinaison de lettres chaudes.

Tout sur Terre et dans l’Univers n’est donc que manifestation de lettres. Le monde a
été construit avec les 28 lettres. Il est le lieu de la manifestation de Noms D’Allah et
toute chose dans l’univers est soumise à une configuration purement divine qui fait
d’elle un miroir qui reflète une ou plusieurs réalités du Créateur. Le verbe, à l’origine
de toute chose, étant lui même une combinaison de lettres et de flux divin.

Les lettres de type Terre ajoutées aux lettres de type Eau manifestent la vie. Le verset
« Ceux qui ont mécru, n’ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse
compacte ? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l’eau toute chose vivante.
(Coran, 21 : 30) » confirme la présence de lettres de type Eau en tout élément
donnant la vie. Le type Eau est présent dans toute combinaison d’éléments. Seul le
degré de présence diffère. L’air respirable et donc propice à la vie est donné par une
combinaison de lettres de type Air à des lettres de type Eau. Cette combinaison est
primordiale pour maintenir le Feu.

L’homme est le siège par excellence de l’harmonie des 4 éléments. Ils sont présents en
nous selon une combinaison et une harmonie unique. Tous les êtres vivants ont en
commun cette harmonie dans la présence des éléments Terre, Air, Eau et Feu. Mais
aussi en la manifestation en eux d’un dépôt divin. C’est en ce dépôt que sont définie
les paramètres d’existence de chaque créature. En plus de cela, le Très-haut lui
insuffle la lumière de son Nom Al-Hayy (Le Vivant) afin d’activer la vie en elle.

Allah, exalté soit t’Il, a accordé à Adam le dépôt suprême en lui apprenant « tous les
Noms« .
D’un point de vue exotérique il s’agit des Noms de toutes les choses et créatures. Les
noms de tout ce qu’Allah a crée. Mais d’un point de vue ésotérique il s’agit des 28
lettres, de leur Essence, et de la quintessence spécifique à leurs combinaisons. La
combinaison donnant les noms.
D’un autre point de vue on ne peut plus ésotérique, il s’agit de la manifestation
complète de l’ensemble des Noms Divins. Ces noms dont la connaissance parfaite
permet le Califat d’Allah sur Terre. Adam a reçu ce dépôt alors que son Rouh (esprit)
lui fut insufflé. Alors que la vie s’activait en lui.

La vie est accompagnée de l’insufflation d’un dépôt spécifique comprenant l’ensemble


des réalités matérielles voire spirituelles dont hérite la créature. C’est cette
connaissance des Noms d’essences et des Attributs d’Allah que magnifient les anges
en se prosternant devant Adam. Parce que celui qui manifeste ces Noms est un Calife
d’Allah. Et se détourner de lui c’est se détourner du Très-Haut. Le Calife d’Allah
assure la gérance des Univers supérieur comme inférieur. Ces Noms qui désignent le
« trésor caché » sont une effusion du Nom suprême qui est la mère de tous les Noms
et Nom d’essence spécifique du Tout Miséricordieux dont la connaissance dévoile
toutes les sciences des Mondes.

L’homme est la seule créature qu’Allah a gratifiée de cette prédisposition. Ceci du fait
que l’humanité a été comblé pour recevoir le Bien-aimé d’Allah, paix et bénédiction
d’Allah sur lui, qui est la manifestation de ce Nom d’essence et de l’essence divine elle
même. Il, paix et bénédiction d’Allah sur lui, totalise les lumières de toutes les lettres,
de tous les Noms, de toutes Essences qui ont permis la création de toute chose. Il ne
pouvait ne pas être « miséricorde pour les mondes ».

Louange à Allah l’exalté qui nous a comblé de son Amour et de l’Amour de Son bien-
aimé et de l’Amour de ses Saints.
Réponse
lilia Rose dit :
3 novembre 2015 à 14 h 03 min

LA MORT DU PROPHÈTE
Prenez tout votre temps pour lire car l’histoire est un peu longue. Vous comprendrez
un peu plus l’immensité de la valeur de votre Prophète et à quel point il vous aime.
Le Prophète (alayhi salat wa salam) avait 63 ans, il était bien fatigué et avait
beaucoup donné! Il avait traversé tellement d’épreuves:il avait été orphelin, il avait
perdu son père, sa mère, son grand-père, son oncle,6 de ses enfants étaient morts (3
filles et 3 garçons).Deux de ses filles lui avaient été renvoyées divorcées des fils de
Abou Jahl, avec lesquels elles avaient été mariées avant la révélation. Il avait été
frappé, insulté de tous les noms, rejeté par 26 tribus auxquelles il avait proposé de
l’accueillir, la femme qui avait partagé 25 ans de sa vie et avait été pour lui un soutien
considérable était morte, son honneur était entaché pendant un mois avec l’histoire
(fausse) de la trahison de Aïcha, il avait mené près de 29 batailles en 8 ans, à 55 ans
passés, dans des conditions d’extrême dureté à cause de l’environnement hostile, la
chaleur et les longs trajets dans le désert d’Arabie! Il avait été blessé à la tête d’un
coup d’épée qui avait cassé son casque faisant pénétrer son bout métallique dans sa
joue… ( tout cela pour que tu deviennes musulman (e)…
Tout cela fut qu’à 63 ans,il n’était plus capable d’accomplir les prières surerogatoires
debout et les accomplissait donc assis.
Lorsqu’on lui demanda:《Tu pries assis? Qu’as tu ya Rassoul’Allah? 》il répondit:《je
me suis fatigué à force de me soucier des gens.》
Omar lui dit:《Tu as des cheveux blancs ô messager d’Allah!》
Il lui répondit:《Houd m’a fait vieillir !》(il s’agit d’un bout de verset qui
dit: »demeure sur le droit chemin comme il t’est commandé… » )
Cette année-là, il sortit pour le pèlerinage d’adieu et répéta:《Ô gens! Prenez de
moi( en me regardant pour m’imiter) vos actes de dévotion, peut-être que vous ne me
trouverez pas à cet endroit après cette année!》Puis il a été révélé le verset:《j’ai
parachevé pour vous votre religion, et accompli sur mon bienfait. Et j’agrée l’islam
comme religion pour vous》
Les gens furent heureux en apprenant ce verset sauf Abou Bakr qui pleura! Lorsqu’on
lui demanda ce qui le faisait pleurer il répondit:《C’est (ce verset) l’annonce de la
mort (faire part de décès) du Prophète(alayhi salat wa salam).
En effet, Abou Bakr avait du discernement, puisque si la religion était parachevée, la
mission du Prophète(alayhi salat wa salam) était arrivée à son terme et donc son
existence sur terre aussi ! Puis le Prophète(alayhi salat wa salam) tomba gravement
malade pendant 13 jours. 9 jours avant sa mort, le dernier verset est révélé:《Et
craignez le jour où vous serez ramenés vers Allah. Alors chaque âme sera pleinement
rétribuée de ce qu’elle aura acquis. Et ils ne seront point lésés.》
8 jours avant sa mort, il dit:《Mes frères d’Ohod(les martyrs) me manquent! Je veux
leur rendre visite.》 Il alla les voir et leur dit:《As salamou alaykoum martyrs
d’Ohod! Vous êtes les précurseurs et je suis inshaAllah le suivant. 》
Sur le chemin du retour, il se mit à pleurer, et ses compagnons lui demandèrent:
《qu’est qui te fait pleurer ya Rassoul’Allah?》Il répondit:《Mes frères me
manquent! 》On lui dit alors:《Ne sommes nous pas tes frères?》Il dit:《Non! Vous
êtes mes compagnons! Mes frères sont des gens qui viendront après moi, croiront en
moi alors qu’ils ne m’ont pas vu!》
Il a tellement pleuré que tu lui manques! T’arrive t-il de le pleurer ?
Puis son état de santé s’aggrava.
Il rassembla alors ses épouses chez Maymouna, et leur dit:《M’autorisez-vous à me
faire soigner chez Aïcha ?》
[As-tu vu les bonnes manières et le bon comportement envers ses épouses ? Il
souhaitait passer les jours de sa convalescence chez Aïcha ce qui veut dire qu’il ne
pourrait pas voir ses autres épouses aux jours habituels puisque chaque épouse avait
son jour. ] Elles l’autorisèrent à aller chez Aïcha. Il voulut se lever mais n’y parvint
pas! Vinrent alors Ali et Al Fadl pour le soutenir et l’aider à se déplacer jusque chez
Aïcha. Les gens virent dans quel état était le Prophète(alayhi salat wa salam)
Inquièts, ils se rassemblèrent dans sa mosquée sans boire ni manger et attendirent
des nouvelles.
Le Prophète(alayhi salat wa salam), chez Aïcha essuya la sueur de sur son front et dit:
《La ilaha illallah! Certes la mort a ses moments d’agonie.》
Puis il demanda:《qu’est ce que ce bruit?》(le bruit venait de la mosquée car sa
maison n’était séparée de la mosquée que par une porte avec un rideau)
On lui dit alors:《Les gens se sont rassemblés, ils ont peur pour toi.》Il dit:
《Emmenez moi à eux!》Une fois à la mosquée, il dit:《Ô gens! On dirait que vous
avez peur pour moi?》Ils répondirent:《Oui! Ô messager d’Allah! 》Il répliqua:《Ô
gens! Mon rendez-vous avec vous n’est pas ici-bas! Mon rendez-vous avec vous est
aux abords du bassin (le jour du jugement dernier)! Par Allah! Je ne crains pas la
pauvreté pour vous! Mais (bien au contraire) je crains pour vous (les mondanités de)
la vie d’ici-bas! (Je crains que) vous vous la disputiez comme ceux qui vous ont
précédés, et qu’elle vous fasse périr comme elle les a fait périr! Ô gens! Je vous
recommande de prendre soin de vos femmes! Ô gens je vous en conjure pour la prière
(Ne l’abandonnez pas!) Ô gens si j’ai fouetté (injustement) le dos de quelqu’un
(d’entre vous) voici mon dos, qu’il viennent me rendre la pareille!
Si j’ai souillé l’honneur (ou la réputation) de quelqu’un, voici mon honneur qu’il me
rende la pareille!
Si j’ai pris de l’argent à quelqu’un, voici mon argent qu’il me reprenne et qu’il ne
craigne pas la rancune, elle n’est pas dans ma nature ! Jusqu’à ce que je retrouve
Allah avec une âme saine et pure. 》Puis il dit:《Ô gens! Allah a proposé à un
serviteur de choisir entre la vie d’ici-bas et la rencontre d’Allah et il a choisit la
rencontre d’Allah! 》
Seul Abou Bakr comprit que le serviteur dont il parlait était lui-même, alors il se leva,
coupa la parole au Prophète(alayhi salat wa salam) et lui dit:《Je sacrifie tout mon
avoir pour toi! Je sacrifie mon père pour toi! Je sacrifie ma mère pour toi! Je sacrifie
mon enfant pour toi!》 Les gens ont regardé Abou Bakr avec désapprobation et
réprimande(car il avait interrompu le Prophète(alayhi salat wa salam) ce qui était un
vrai sacrilège!
D’ailleurs les compagnons dans les récits, utilisaient tous la même formule pour
décrire à quel point ils étaient attentifs lorsque le Prophète(alayhi salat wa salam)
commençait un prêche:《Nous l’écoutions (et nous ne bougions pas) comme si nous
avions chacun un oiseau sur la tête (et que nous craignions qu’il ne s’envole effrayé si
nous bougions)》
Le Prophète(alayhi salat wa salam) leur dit:《Ô gens laissez Abou Bakr (ne le
réprimandé pas!) Par Allah aucun d’entre vous ne nous a rendu service sans qu’on
l’ait récompensé sauf Abou Bakr! Je n’ai pas pu le récompenser, alors j’ai laisser sa
recompense à Dieu!》
Puis il leva les mains et fit des invocations:《Qu’Allah vous mette à l’abri! Qu’Allah
vous assiste! Qu’Allah vous honore! Qu’Allah vous préserve! Qu’Allah vous consolide!
Ô gens! Passez mon salam à quiconque me suivra de ma oumma jusqu’au jour du
jugement dernier! 》
Nous sommes en 1437 après et le salam est arrivé! Wa alaykoum salam ya Rassoul
‘Allah
Puis, le Prophète(alayhi salat wa salam) retourna chez lui, sa douleur s’intensifia. Il
s’allongea tellement il etait épuisé. Il vit dans la bouche de son beau-frère, Abdel-
Rahman ben Abou Bakr, un ‘Siwak’ mais il fut incapable de le lui demander. Aïcha
avec, sa bienveillance, vit sur quoi le regard du Prophète(alayhi salat wa salam) était
tombé alors elle retira le siwak de la bouche de son frère et le mis dans la bouche du
Prophète(alayhi salat wa salam) (par l’autre bout), mais il fut incapable de se frotter
les dents avec car celui-ci était très dur et le Prophète(alayhi salat wa salam)
agonisait.
Donc Aïcha repris le siwak et le mis dans sa bouche à elle, pour le mouiller et le
rendre moins dur, puis elle le
remis dans la bouche du Prophète(alayhi salat wa salam).
[Elle s’en souviendra et dira que ce fut un honneur pour elle que ce soit sa salive qui
entre en dernier dans la bouche du Prophète(alayhi salat wa salam) juste avant sa
mort] Quelle attention!
Le Prophète(alayhi salat wa salam) demanda qu’on le laisse seul avec Aïcha, qui vint à
côté de lui, et il posa sa tête sur la poitrine de sa femme. [Quelle scène magnifique! le
Prophète(alayhi salat wa salam) de l’humanité mourut dans les bras de sa femme!
Oui! Il ne mourut pas l’épée à la main en martyr, et Dieu sait que cette mort est belle,
ni en lisant le Coran, et Dieu sait que cette mort est belle, ni en priant, et Dieu sait
que cette mort est belle! Non! Il mourut dans les bras de sa femme! Tout un symbole!
Un honneur pour la femme musulmane et un message auquel nous avons été très peu
attentifs malheureusement.]
Cela montre aussi toute l’affection et l’amour qu’il y avait dans ce couple…Puis, il leva
la main et dit:《 plutôt la compagnie du Très-Haut! Plutôt la compagnie du Très-
Haut!》
En fait ce qui se passa,c’est que Jibril(alayhi salam) entra et salua le Prophète(alayhi
salat wa salam):《Assalamou alaykoum ya Rassoul’Allah 》Et le Prophète(alayhi
salat wa salam) répondit:《wa alaykoum salam ya Jibril》(Aïcha entendit le
Prophète(alayhi salat wa salam) et comprit que Jibril (alayhi salam) était présent)
Puis Jibril (alayhi salam ) dit au Prophète(alayhi salat wa salam):《L’ange de la mort
est à la porte. Il demande l’autorisation d’entrer et il ne le demandera à personne
après toi.》
Le Prophète(alayhi salat wa salam) lui dit:《Autorise le à entrer ya Jibril!》
(Aïcha entendit cela et comprit que l’ange de la mort était présent.)
L’ange de la mort entra et dit:《Assalamou alaykoum ya Rassoul’Allah! Allah m’a
envoyé te proposer de choisir entre la vie d’ici-bas et la rencontre avec Allah. 》
Malgré l’agonie le Prophète(alayhi salat wa salam) leva la main et dit:《Plutôt la
compagnie du Très-Haut! Plutôt la compagnie du Très-Haut! 》
L’ange de la mort vint alors à côté de la tête du Prophète(alayhi salat wa salam) et dit:
《Ô toi, bon esprit! Esprit de Mohammad ben Abdallah! Sort vers l’agrément et les
bonnes grâces d’un Dieu satisfait non fâché(contre toi)!》
La main du Prophète(alayhi salat wa salam) tomba et sa tête devint lourde dans les
bras de Aïcha.
Elle raconta:《Je sus qu’il était mort mais je ne savais pas quoi faire! Alors j’écartai le
rideau qui séparait ma maison de la mosquée[Seul le Prophète(alayhi salat wa salam)
empreintait cette issue qui donnait sur la mosquée. A chaque fois que le rideau était
écarté les gens voyaient apparaître le Prophète(alayhi salat wa salam) mais pas cette
fois-ci ] J’entrai chez les hommes réunis à la mosquée et je criai:《le Prophète est
mort! Le Prophète est mort ! 》Toute la mosquée éclata en sanglots et aucun d’entre
eux ne trouva la force de se lever de sa place!》
Voilà! Le Prophète(alayhi salat wa salam) est mort ! Le Prophète(alayhi salat wa
salam) est mort ! Il a été mis en terre et couvert de terre…
Fatima, sa fille, a dit à Anas:《Ô Anas! Comment avez vous fait pour couvrir de terre
le visage du Messager?》
Le Prophète a plus de droits sur les croyants qu’ils n’en ont sur eux-mêmes et ses
épouses sont leurs mères…
Donc, si ses épouses sont leurs mères, lui est un père pour eux! Il l’a lui-même dit: il
est mort! …
Louange à Allah Bienfaiteur,
Miséricordieux. Paix et bénédiction sur son Prophète Mohammad ibn Abdallah,
ultime envoyé d’Allah. Guide des législateurs.
L’envoyé d’Allah Mohammad (alayhi salat wa salam) a dit:《Qu’ Allah embellisse le
visage de qui, ayant entendu ma parole, la conserve dans son coeur puis la transmet à
d’autres telle qu’il l’a entendu.》
Mouhammad grandeur et bonté. Humble serviteur d’Allah l’Exalté à Toi Seul, on peut
se référer à Mouhammad le bien aimé. Exemple sur toi nous prendrons. Délivre nos
coeurs par le pardon. Ton champ d’action est l’islam.
Tolérance, amour sont 2 graines semées au fil du temps. Certaines fleurs ont fanées
d’autres se sont épanouies. La bulbe restera la même peu importe l’endroit de
l’implant. Elle gardera cette empreinte que nul ne pourra effacer. Celle du savoir et de
la vérité.
Venons et partons à la découverte de la vie de ce merveilleux personnage nommé
Mouhammad (alayhi salat wa salam) car rien de telle n’a jamais foulé le sol de ce
monde. L’exemple de ses enseignements peut révolutionner la vie et notre monde et
ce pour le meilleur
Que la paix et la bénédiction soient sur lui…..
Réponse
1. Abdoulaye-garib-108 dit :
16 septembre 2015 à 11 h 35 min

…….
..5.9..20.
..7.12.24..29
..22..26.28..
…….
slim alek

tèmèni walada niyé….


……..
CORAN et NOMBRES MYSTIQUES

Au Nom de Dieu le Clément le Tout-Miséricordieux.


Gloire A Dieu, Seigneur de l’univers.
Qu’Il accorde sa prière et son salut
Sur son Serviteur et prophète Mouhammad
Et sa Famille
Comme Il a béni et prié sur le prophète Ibrahim
Et sa descendance.. Amin
……
je vous le dis en vérité
« Wa maa khalaqtou jinn wal in’san illa liya boudoûn »
s51v56
« Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour M’adorer »

si nous sommes musulmans Alors cherchons A


défendre l’enseignement du saint coran face aux autres croyances.!

« Je n’ai créé les jinn et les humains que pour M’adorer »
TRAVAILLER SUR LE SENTiER DE DiEU
C’EST AUSSi UNE FORME D’ADORATION.
L’ADORATION N’EST PAS QUE PRIERE ET JEÛN ET PELERINAGE….
bref,….
LUTTER CONTRE le mal de SON PROPRE ÂME
C’EST AUSSi UNE FORME D’ADORATION.
bref…..
FAiRE DU BiEN AUTOUR DE SOi.
C’EST AUSSi UNE FORME D’ADORATION.
bref,

si un homme veut savoir A quel point il tient A ton Seigneur…


qu’il divorce de sa femme….et qu’il compte le temps….
Ah le temps…

pour ceux qui sont initiés dans une science occulte quelconque
(et ceux qui ne sont pas initiés peuvent également TESTER)
il verront avec SURPRISE que l’Araignée tisse sa Toile le 12 du mois lunaire.!

d’après de « nouvelles » recherches d’un garib


il s’avère que le calendrier musulman a POIDS sur plan ésotérique.
*un astrologue peut se passer du calendrier Lunaire (musulman)
mais un non-astrologue peut bien se servir du même calendrier.
Exemple
nous sommes aujourd’hui Mercredi 16/09/2015 alhamdouliLLah
qui correspond au Mercredi 02/12/1436 du calendrier musulman.

donc le 04/12/1436 va correspondre au vendredi 18/09/2015


donc c’est le 4e jour du mois lunaire (civiquement)
quoique astronomiquement cela n’est pas correct…
mais reste « dynamique » pour le domaine occulte…
car
si nous allons en Arabie-Saoudite ou au Gabon
nous trouverons TOUJOURS le même calendrier islamique…
c’est cet aspect de CONSCiENCE UNiVERSELLE
qui donne POIDS au celendrier lunaire (juif ou muslim).
oui cet aspect d’universalité des calendriers Lunaires
ou aspect communautaire si on veut.

en regardant le calendrier musulman


nous remarquons facilement
que les 12 Mois de l’Année
sont repartis entre 29 jours et 30 jours.
*Aucun calendrier Lunbaire n’affiche 28 jours ou 31 jours.
toujours 29 ou 30 jours….

aussi vous remarquerez que les Mois de 30 jours


correspondent le +souvent A des Mois qui sont « sacrés »
regarder et vous verrez clairement…mashaAllah.!

cependant l’Araignée comme on disait +haut


tisse sa toile principalement le 12 du mois LUNAiRE
mais pas tous les 12 du mois
elle la tisse que les 12 des Mois qui comptent 30 jours…
d’accord, c’est bon A savoir…
et si nous ouvrons le saint Coran
nous trouvons que c’est la sourate 29
qui est est intitulée ‘L’ARAIGNÉE »

or ce que beaucoup de musulman ignore malheureusement


c’est que le saint coran traite la science des nombres de façon aléatoire dans les
sourates…
par exemple la sourate 24 « LA LUMièRE » traite beaucoup la numérologie…
toutes les sourates d’ailleurs traite la science des nombres
mais certaines sourates sont +faciles A observer pour les seuls-initiés.!
car la science du coran est si vaste que seul Dieu et ses prophètes
peuvent en decoder tout le mystère…
bref,
revenons A l’Araignée et le fameux calendrier…
le Mot Araignée n’est cité que 2 Fois dans le coran et dans la même sourate29
au verset-41
v41. »Ceux qui ont pris les protecteurs en dehors d’Allah ressemblent à
L’ARAIGNÉE qui s’est donnée maison. Or la maison la plus fragile est celle de
L’ARAIGNÉE. Si seulement ils savaient ! »

et si nous enlevons 29 A 41 on trouve 12


et n’oublions pas, on avait dit que L’ARAIGNÉE
tisse sa toile seulement le 12 du mois

et n’oublions pas également
+haut on parlait du vendredi 18/09/2015 comme étant le 4e jour du mois
lunaire musulman (5e jour du Mois Tishri chez les Yaoudia)
mais restons avec celui des musulmans…

le ciel est donc ouvert aux musulman pour le vendredi 18/09/2015


mashaAllah…
les douaw les invocations, les actes spirituels, les recettes magico-fantastico….
tout passe donc pour les musulman le vendredi 18/09/2015.!
votre garib-kenni compte sur vos douaw A ce jour si Dieu nous donne Longue
vie.!
Amin.!
*et personne n’est obligé d’y croire.!
mais ceux qui ont reçu une science « céleste » devrait le savoir. par grâce
Divine!
**ceux qui trouveront solution a leur problème ce vendredi tant mieux…
un musulman ne peut que souhaiter bonnes choses aux autres muslim.
**et ceux qui seront éxaucés ce vendredi si Dieu veut, tant mieux…
un muslim ne peut que souhaiter bonnes choses aux autres muslim.

les injustes ne réussissent que dans un délai bien-determiné dans ce monde
et aucune réussite pour eux dans l’autre.
…..
Sourate 74 Verset 30 dit
« Ils sont dix-neuf 19 (Anges) à y veiller. »
« Nous n’avons assigné comme gardiens du Feu que les Anges.
Cependant, Nous n’en avons fixé leur nombre que pour éprouver ceux qui ne
croient pas au jugement dernier, et aussi afin que ceux qui ont réçu la science
et à qui des Livres ont été apportés soient convaincus de la vérité. et
augmenter la foi des croyants.
qu’il n’y ait donc point de doute pour les peuples qui ont reçu les Livres ainsi
que les croyants;
et quant aux assassins et à ceux qui ont de mal de coeur ainsi que les
mécréants qui diront :
“Qu’a donc voulu Allah par cette parabole ? ”
C’est ainsi qu’Allah égare qui Il veut et guide qui Il veut.
Nul ne connaît les armées de ton Seigneur, à part Lui.
Et ce n’est là qu’un rappel pour les humains.
…….
svp ya-t-il un savant ici qui pourra nous expliquer cette s74v30 « afin que ceux
qui ont réçu la science et à qui des Livres ont été apportés soient convaincus de
la vérité »

garib vous remerci d’Avance…pour soutenir le saint coran.

*que chacun de nous reste donc modeste et humble.!


…sans racunes…

garib vient de donner des explications sur la sourate de l’Araignée.


ceux qui ont reçu la science en le lisant comprendront. mashaAllah.
Alhamdoulillahi Rabbil Alamain.
*quand on est même apprenti-astrologue, on a plus rien A jalouser dans la
science des autres…
ceux sont les autres occultistes qui ont besoins de Lune et des Etoiles…
or ce sont bien la Lune et les Etoiles qui ont besoin des astrologues…
tel est la Loi de L’Univers…
encore sans rancunes……

wa oulek slim
Réponse

2. Abdoulaye-garib-19 dit :
15 septembre 2015 à 12 h 35 min

maitre kabadenkele
vous me demandez de revoir les données sur les Anges….
sans me dire ce que je dois revoir….
en tant maitre, vous avez le devoir de corriger votre élève garib….
sinon comme vous le dites vous-même donc vous serez aussi responsable de
votre silence et de votre refus de guider les crpyants…!
wa salam
Réponse

3. Abdoulaye-garib-19 dit :
15 septembre 2015 à 12 h 29 min

salam frère kabadenkele


vous avez des arguments svp ?
ne confondons pas erreur de frappe et ignorance.!
chacun peut corriger les erreurs de frappe ou d’orthographes….
merci d’apporter donc vos arguments…. garib est humble au fond…. et
acceptera vos enseignements s’ils sont +véridiques et +convaincants…
pourquoi je refuserai la verité.??
donc au plaisir de vous lire maitre kabadenkele
wa salam
Réponse

o kabadenkele dit :
16 septembre 2015 à 20 h 42 min
voici mn mail kabadenkele@gmail.com
une derniere fois
Réponse

4. Abdoulaye-garib-19 dit :
13 septembre 2015 à 13 h 46 min

slim alek
…..
La Malakiiyah suite….
……
Tèmè ni Dimanssi walada niyé…
…..
An gna a daaminè ni Allah Tohgô Barikalé yé
Allah mi yé kow daminè
ni o Allah bè kow laban
Allah mii yé kLéné ya kè wadjibi yé aka djonw ka
…..
Au Nom de Dieu le Clément le Tout-Miséricordieux.
Gloire A Dieu, Seigneur de l’univers.
Qu’Il accorde sa prière et son salut
Sur son Serviteur et prophète Mouhammad
Et sa Famille
Comme Il a béni et prié sur le prophète Ibrahim
Et sa descendance.. Amin
….
Abandon du ciel et perte soit
sur toute personne qu’utilisera un enseignement quelconque de garib pour
causer du mal aux innocents. Amin.
Je vous le dis en vérité,
et c’est bien dommages,
de priver l’un A cause de l’autre
….
Apporte-les des nouvelles. Peut être qu’ils se souviendront et verront plus
clair. En vérité nous sommes des gens outranciers et prompt aux désordres…
et sourdes Aux Rappels…
Mais nous montrerons nos signes jusqu’à ce que chacun puisse comprendre
que quelque part se trouve la vérité.

Dans le sermon de la sourate Yasin nous trouvons cette invocation :

« Allahoumma Sali alla Seydina Mouhamadine wa ala alî Mouhamadin wa


salim. Allahoumma inna Nas’alouka anne tadj’ala fîmâ taqdî wa touqadirou
minal amrîl mahtoumî Wa fil amrîl hakîm. Yâ khayral mas’oulinâ wa awsaal-
mou’tina ishfî bihî çoudourana wazbah bihi gayzha qouloûbina wahdina bihî
lima oukhtoulifa fihi minal haqqi bi’iznika inna tahdi mane ta’cha’oû ilâ çiratin
Moustaqîm. Wançourna bihi ala adouwwika wa adouwwina ilahal Haqqî.
Amin.
Allahoumma yâ FATAFAYA’iiLOU yâ ZARZAYA’iiLOU yâ RATFAYA’iiLOU yâ
DAMDAMAYA’iiLOU yâ KAFKAYA’iiLOU yâ MALAKAYA’iiLOU yâ
MAWLAYA’iiLOU yâ MACHAKAYA’iiLOU yâ TAYBAYA’iiLOU yâ
TABTAYA’iiLOU yâ ADjABAYA’iiLOU adjîb yâ RAWQAYA’iiLOU bil haqqi La
hawla wala qouwwata illa bi Lahi aliyyil-Azhîm. Soubhanal alImou bi koulî
mak’nounine Soubhana moudj’ril fil bihari wal ouyounî Soubhana mane djaala
khaza innahou baynâl KAFî wa NOÛNî . Soubhana mane iza arada chay’an
anne yaqoula lohou KOUN faya KOUN Soubhana lezi biyadihi malakoutou
kouli chay’in wa ileyhi tourdja’ouna. Soubhana Rabbika Rabbil izati amma
yasifoûna wa salamoûn alal moursalînâ wal hamdouliLahi Rabbi lala mina.
Amin. »

En Latin ce qui peut donner +ou-

« ô Seigneur bénis notre maître Mouhammad et la Famille de Mouhammad. ô


Seigneur qui est le meilleur des Sollicités, le grand Donateur, guéris nos
poitrines, dissipe la colère dans nos cœurs par Ta Puissance guide-nous dans
la vérité face au désaccord. Car tu guides vers le droit chemin qui Tu veux. Et
par ton ordre donne nous victoire sur ton ennemi et le nôtre. Dieu de la vérité.
Amin. Ô mon Seigneur Ô les Anges serviteurs. ô FATAFAYA’iiLOU ô
ZARZAYA’iiLOU ô RATFAYA’iiLOU ô DAMDAMAYA’iiLOU ô
KAFKAYA’iiLOU ô MALAKAYA’iiLOU ô MAWLAYA’iiLOU ô
MACHAKAYA’iiLOU ô TAYBAYA’iiLOU ô TABTAYA’iiLOU ô
ADjABAYA’iiLOU réponds ô RAWQAYA’iiLOU par la valeur du mot IL N’Y A
DE FORCE Ni DE PUISSANCE EN DEHORS DE DiEU LE TRèS-HAUT LE
TRèS-GRAND. Gloire A Dieu qui sait toutes choses cachées. Gloire A Celui qui
fait couler de l’eau dans les Océans et dans les sources. Gloire A Celui qui a
placé ses Trésors entre les Lettres kâf et Noûn. Gloire A Celui qui lorsqu’il veut
une chose, son ordre suffit A dire « SOiT ! et C’EST. » Gloire A Celui qui
détient en Sa Main la royauté sur toute chose. Et c’est vers Lui que nous serons
ramenés. Gloire A ton Seigneur, Seigneur de la Puissance. Paix sur les envoyés
vertueux et Louanges A Dieu Seigneur des Mondes. Amin. »

Tel est l’un des doauw résumé de ce qu’il faut lire Avant et Après la Lecture de
la S36 Yasin.
Ici nous avons cités 12 Anges.
Dans de nombreuses sources nous trouvons l’invocation des Anges et de
différentes façons. encor cette manière d,attirer l’attention des nobles anges
sur nous est l’une des +meilleures. Personne ne peut parler de kuffr dans 1
telle invocation.

N’oublions pas qu’A cause de nos multiples pêchers quotidiens, le Seigneur


peut « facilement » refuser d’écouter nos demandes… tandis que si nous nous
adressons aux Anges ces derniers aussi supplieront le Seigneur pour nous et
feront de bénédictions en notre faveur…. et le Seigneur finira donc par nous
pardonner ou donner le feu vert aux anges de nous assisté…

*et nous savons tous A travers la sourate 97 al-Qadr que Dieu même dans sa
gloire favorise nos contacts avec les Anges… en nous les envoyant ici sur terre
une fois par Année [Au mois de ramadan pendant peut être plusieurs nuits…]
pour nous aider dans nos évolutions spirituelles…

S97v4-5
« Durant celle-ci descendent les Anges ainsi que l’Esprit [le grand Archange] ,
par permission de leur Seigneur pour TOUT ORDRE [tout besoin]. Elle est
paix et salut jusqu’à l’apparition de l’aube.»

nos 2 précédents exposés dégage la voie vers la MALAKiYAH et qui « pourra »
déboucher sur quelques explications sur les Talsam si Dieu veut.

Après avoir expliqué qu’à travers les anges nous pouvons obtenir de l’aide pour
un besoin quelconque, et dont nous venons de donner un autre type
d’invocation.

2 mots de bavardages avant d’entamer les calculs les prochaines fois.


mashaAllah

**Dans une certaine mesure nous n’avons pas besoin d’encens ou de bougie
quelconque pour une invocation comme celle donnée +haut. Les invocations
où les anges sont inclus on peut donc les faire même après 2 simples rakats…
ou après une des prières quotidiennes. C’est comme un simple zikr parfois.

Cependant si on veut lier contact avec les anges comme une sorte de relation
établi comme font certains pratiquants de la jinniya avec les jinns… dans le cas
nous devons donc prévoir au moins une bougie et un encens… et faire de tel
pratique de préférence la nuit… et le plus souvent les anges se manifestent
d’abord pendant le sommeil en [rêve] sous forme d’un être humain ou d’un
oiseau… afin de vous guider ou de vous transmettre des reponses en rapport
avec vos invocations dans lesquelles vous les avez nommé. Sinon il accorde
leurs satisfactions dans la vie concrète sans même qu’ils vous viennent en rêve
ou qu’ils se manifestent a vous.
…….
Apporte les récits….

Cela n’est pas sans raison si tous les prophètes dans leurs missions sur terre
ont été assistés et soutenus par les Anges. Certains prophètes en ont pris
conscience de la présence des anges a leurs côtés qu’A l’Age de la maturité
[40Ans] comme le cas de notre cher prophète Mohammad salut et bénédiction
d’Allah sur son serviteur Mohammad.

Quant Au prophète Youssoufa salut et bénédiction d’Allah sur lui qui n’a pris
connaissance des anges que lorsqu’il se trouva au fond du fameux puits
abandonner et trahit par ses frères. Les Anges se sont manifestés
physiquement Au prophète Youssoufa dans le puits et c’est « Là » que les
anges lui apprises l’INTERPRÉTATION DES ÉVÉNEMENTS et lui donna la
Faculté de juger avec bon sens, qui le conduisit au pouvoir par la suite. !. et si
le prophète Youssoufa sur lui paix et lumière divine A su résister aux avances
de Zouliika c’est A cause des « choses qu’il a vu dans le puits » ce qui a
renforcé sa Foi en Dieu en toute évidence. Car quand ses frères le jeta dans le
puits les anges étaient bien là avant lui et l’attendait par avance… le fond du
puits était déjà transformé en un grand salon luxueux avec de tapis ornés et de
mets de toutes sortes et des servantes de toutes races… un vrai-paradis sous-
terre pour ce jeune prophète qui grandissait et qui avait besoin de réconfort et
de soutien après cette trahison de ses frères. Car a vrai dire les frères de
youssoufa ibn yacouba (paix et bénédictions d’Allah sur le prophète Yacouba et
sa famille) étaient dotés de grand pouvoirs mystiques en + de leur forces
physiques… donc sans cette manifestation rapide des anges dans le puits,
Youssoufa aley salam aurait été + que désorienté et confus sur la position
divine au regard de l’injustice. Et c’est pour cela que Dieu Avait ordonné A ses
Anges serviteurs de se manifester très tôt au prophète Youssoufa aleyhi salam.

quant Au prophète Moïse paix et bénédiction d’Allah sur Lui. Il eu son 1er
miracle quand il devrait fuir le palais de pharaon la 1ere fois après qu’il aurait
tué un homme de pharaon par coup de poing.
C’est là que commence le cheminement d’initiation du prophète Moïse paix et
bénédiction d’Allah sur Lui qui le conduisit jusqu’au Mont Sinaï.

Le coran nous l’explique ainsi


Sourate 28
V14 « Et quand il [Moïse] eut atteint sa maturité [40 Ans] et sa pleine
formation [50 Ans], Nous lui donnâmes la faculté de juger et une science. C’est
ainsi que Nous récompensons les bienfaisants. »
15. Il entra dans la ville à un moment d’inattention de ses habitants; il y trouva
deux hommes qui se battaient, l’un était de ses partisans et l’autre de ses
adversaires. L’homme de son parti l’appela au secours contre son ennemi.
Moïse lui donna un coup de poing qui l’acheva. – [Moïse] dit : “Cela est
l’oeuvre du Diable. C’est vraiment un ennemi, un égareur évident”.
16. Il dit : “Seigneur, je me suis fait du tort à moi-même; pardonne-moi”. Et Il
lui pardonna. C’est Lui vraiment le Pardonneur, le Miséricordieux !
17. Il dit : “Seigneur, grâce au bienfaits dont tu m’as comblé, jamais je ne
soutiendrai les criminels”.
18. Le lendemain matin, il se trouva en ville, craintif et regardant autour de lui,
quand voilà que celui qui lui avait demandé secours la veille, l’appelait à grand
cris. Moïse lui dit : “Tu es certes un provocateur déclaré”.
19. Quand il voulut porter un coup à leur ennemi commun, il (l’Israélite) dit :
“ô Moïse , veux-tu me tuer comme tu as tué un homme hier ? Tu ne veux être
qu’un tyran sur terre; et tu ne veux pas être parmi les bienfaiteurs”.
20. Et c’est alors qu’un homme vint du bout de la ville en courant et dit : “ô
Moïse, les notables sont en train de se concerter à ton sujet pour te tuer. Quitte
(la ville). C’est le conseil que je te donne”.
21. Il sortit de là, craintif, regardant autour de lui. Il dit :
“Seigneur, sauve-moi de cette population injuste !.”
22. Et lorsqu’il se dirigea vers Madyan [Medine], il dit :
“Je souhaite que mon Seigneur me guide sur la voie droite”.
23. Et quand il fut arrivé au point d’eau de Madyan [Medine],, il y trouva un
attroupement de gens abreuvant [leur bêtes] et il trouva aussi deux femmes se
tenant à l’écart et retenant [leurs bêtes]. Il dit : “Que voulez-vous ? ” Elles
dirent : “Nous n’abreuverons que quand les bergers seront partis; et notre père
est fort âgé”.
24. Il abreuva [les bêtes] pour elles puis retourna à l’ombre et dit :
“Seigneur, j’ai grand besoin du bien que tu feras descendre vers moi”.
25. Puis l’une des deux femmes vint à lui, d’une démarche timide, et lui dit :
“Mon père t’appelle pour te récompenser pour avoir abreuvé pour nous”. Et
quand il fut venu auprès de lui et qu’il lui eut raconté son histoire, il (le
vieillard) dit : “N’aie aucune crainte : tu as échappé aux gens injustes”.
36. Puis, quand Moïse vint à eux [retourna vers pharaon] avec Nos prodiges
évidents, ils dirent : “Ce n’est là que magie inventée. Jamais nous n’avons
entendu parler de cela chez nos premiers ancêtres”.
37. Et Moïse dit : “Mon Seigneur connaît mieux qui est venu de Sa part avec la
guidée, et à qui appartiendra la Demeure finale. Vraiment, les peuples injustes
ne réussiront pas”.
….
Dans ces versets de la sourate al-Qasas (tout comme la sourate18 al-kahf) on
relate suffisamment de choses occultes qui ne sont perçus que ceux qui savent
interpreter ésotériquement les text du coran. C’est le sens caché dans une
phrase qu’il faut rechercher dans le coran et autres text sacrés…
dans ces versets c,est le côté mystique des choses qui nous intéresse ici que
nous allons recherché dans les text…
au verset 21 nous avons cette invocation du prophète Moussa aley salam
“Seigneur, sauve-moi de cette population injuste !.”
Ici
Les mystiques miracles ou moudjiza commencent véritablement pour le
prophète Moïse aleyhi salam. Cette courte prière en langage clair lui a permis
d’avoir l’assistance des Anges Serviteurs pour s’échapper de pharaon pour la
1ere fois.(car Moïse reviendra A nouveau chez pharaon pour repartir avec les
autres Juifs qui sont encore restés). Pour l’instant il n’est qu’au debut de son
initiation spirituel et prophétique..
En disant
V21.“Seigneur, sauve-moi de cette population injuste !.”
Moïse aleyhi salam venait de se trouver hors-de-la-ville.
Il venait d’être [télétransporter si on peut dire] en dehors de la ville pour être a
l’abris.
Ensuite le saint Coran nous dit la suite de l’histoire :
v22. Et lorsqu’il se dirigea vers Madyan [Medine], il dit :
“Je souhaite que mon Seigneur me guide sur la voie droite”.
Ici
Étant donné qu’il venait de se trouver hors-ville A quelques kilomètres en
quelques secondes.
Maintenant c’est vers Madyan [Medine] qu’il se dirigea A présent tout en
faisant la nouvelle prière qui est la suivante
“Je souhaite que mon Seigneur me guide sur la voie droite [vers la bonne
direction]”.
v23. Et quand il fut arrivé au point d’eau de Madyan [Medine],,»
encore là le prophète Moïse venait d’être Rétélétransporter une 2e fois pour lui
ramener cette fois-ci très loin et dans un endroit où il y’a du monde (mais qui
ne savent pas comment il est arrivé là) et où il peut trouver refuge et accueil.
** »certains » compagnons du prophète Mouhammad aleyhi salat wa salam
réalisaient de télétransportations avec ces versets qu’on vient de citer entre
Mecque et Médine.
Pour ce faire Ils prononçaient mot « Madyan » comme « Medine » ou « Makaa
».
Mais Dieu est + Savants mais ce sont là des exploits de nos maîtres spirituels.
*autre remarque pour ceux qui veulent +de details sur l’aspect
télétransportation lié a ces versets de la sourate-28…

Dans ces versets le Coran nous guide sur certains détails ésotériques pour la
télétransportation
v22. Et lorsqu’il se dirigea vers Madyan [Medine], il dit :
ce qui signifie [ésotériquement] que pour se telé-transporter dans un lieu
quelconque il faut faire face A ce endroit qu’on veut atteindre (car on est
projeté vers l’avant dans cette action)
Le saint coran nous dit
v24. Il abreuva [les bêtes] pour elles puis retourna à l’ombre et dit :
“Seigneur, j’ai grand besoin du bien que tu feras descendre vers moi”
Ici Moïse aley salam venait de montrer qu’il est content de sa destination
d’arrivé et qu’il a besoin de repos et l’acceptation des gens…
puis il fait l’invocation
“Seigneur, j’ai grand besoin du bien que tu feras descendre vers moi”
Mais dans la phrase
« Il abreuva [les bêtes] pour elles puis RETOURNANT A L’OMBRE et dit : »
Les tafsir nous le traduit mal ici
On aurait puis le traduire par
V24. Il abreuva [les bêtes] pour elles puis TOURNA LE DOS VERS
L’OMBRE..:
Pourquoi « tourner le dos a l’ombre » au lieu de « retournant a l’ombre » ?
Car c’est cette 1ere interprétation qui nous permettra de saisir le sens
ésotérique de ce texte coranique.

et aussi dans les pratiques de télétransportation que Moïse venait de faire 2fois
de suite… l’ombre du corps projeté a terre joue un rôle important dans cette
action de télé-transportation…
Certains initiés disent que pour parcourir de milliers kilomètres
instantanément nous devons être sous le soleil brillant mais notre ombre doit
être complètement sous nos pieds ou projeté devant nous… sinon qu’on ne
peut être teletransporter si l’ombre est projeté derrière notre dos… et si nous
ne marchons pas A pieds sous le soleil pendant l’invocation de demande de
lététransportation … ainsi pour éviter toute surprise d’une 3e
téletransportation le prophète Moussa TOURNA donc LE DOS A L’OMBRE de
son corps pour faire
cette autre invocation…
“Seigneur, j’ai grand besoin du bien que tu feras descendre vers moi”
Et cette fois-ci il ne sera pas télétransporter mais recevra de bonnes nouvels
des habitants de ce Lieu

Le saint coran nous dit donc la suite….


V25. « …“Notre père t’appelle pour te récompenser d’avoir abreuvé pour nous
[nos bêtes]”. Et quand il fut venu auprès de lui [le père] et qu’il lui eut raconté
son histoire, il (le vieillard)** dit : “N’aie aucune crainte : tu as échappé aux
gens injustes”.
Ici le « Vieillard » n’est autre que Chouayb paix et bénédiction d’Allah sur le
prophète Chouayb.
Il initia Moïse pendant 11Ans et le maria A sa fille.

en arrivant chez Chouayb, Moïse ne savait pas encore TROP qu’il était
prophète lui-même mais Chouayb aleyhi salam savait que lui-même était
prophète et ignorait également pour Moïse mais il eu de doute sur Moïse et
pour tester la prophétie de Moïse le prophète Chouayb lui demanda de lui
rapporter le bâton qui était posé quelque part au coin de la maison… puis
Moïse aleyhi salam lui apporta le bâton en un tour de bras… or seuls les
prophètes peuvent soulever un tel Bâton. Et c’est ainsi que le prophète
Chouaïb su que Moïse aussi était prophète et le garda auprès de Lui et Lui
enseigna A diverses sciences…

quoique nous savons tous que le prophète Idriss aley salam a été élevé vivant
au ciel au rang de Matatoûr Sarfanîm. Et disent-t-ils que c’est le prophète
Idriss aleyhi salam qui, depuis le Mont Sinaï, a donné la Loi à Moïse. Puis
après la mort de Moïse aley salam et au temps de Ilyass aley salam le prophète
Moïse le donna au prophète Ilyassa. Et celui-ci a son tour le donna au prophète
Jésus (toujours de façon invisible car le prophète qui transmet A l’autre est
déjà mort. Donc il agit dans le monde invisible sur le monde physique comme
font les anges ou certains génies !).

Quant au prophète Mohammad aley salat wa salam a d’abord reçu de Dieu la


Loi tout comme les autres prophètes et il a aussi reçu les manifestations
d’anges et des anciens prophètes avant Lui… tels que Ilyass aleyhi salam que
Mouhammad aley salat twa salam rencontra physiquement dans une caverne
probablement entre Mecque et Médine. De même Khidr ou seydina Khadra (le
porte parole des Prophètes) qui s’est également manifesté physiquement A
tous les prophètes pratiquement. Sa rencontre avec Moïse est la seule décrite
dans le saint Coran.

Ensuite le prophète Mouhamad paix et bénédiction d’Allah sur Lui a eu le


grand privilège que tous les prophètes réunis se manifestèrent physiquement A
Lui en une Nuit dans la grande Mosquée de Jérusalem « Masjid Aqsa ».
*cependant on sait aussi que c’est Dieu qui donna ses Lois A Moïse ou a ses
autres prophètes. Mais Le Seigneur peut bien faire faveurs aux précédents
messagers après qu’ils ont quittés cette terre et de les choisir dans le monde
invisible a la place des Anges pour apporter la Loi et la science au prophète qui
est actuellement au cours de sa Mission terrestre.
Par défaut c’est le rôle des anges de transmettre des données aux prophètes.
Mais cette façon de transmission entre les prophètes eux-mêmes est très
mystique et n’est perçu que par quelques individus. C’est comme une sorte de
Relation d’entraide et de solidarité qui relie les prophètes entre eux….

Comme quand Moïse aley sala demanda A Mouhammad aley salam de


négocier avec dieu le nombre de prière quotidienne de 50 A 5.
Ce sont là des actes de solidarité et d’entraide entre messagers. Qui n’ont
aucun grain de méchanceté dans leur noble cœur. !
Aucun prophète n’est capable de faire bénévolement du mal A une mouche. A
leurs époques Ils ont été obligés A se battre bon gré malgré… sinon les
prophètes sont les + pacifiques et les + Bienfaisants par tous les enfants
d’Adam.
Ce sont les prophètes qui ont les meilleurs cœurs, les cœurs les +cœurs Pures
les +Généreux et ils sont environ 124 000 Personnes.
Après eux viennent nous autres en toute dernière position comme des
mouches ou des crottes en matière de pureté de cœur.
Quand on sait que
Moise Aleyhi salam avait décidé de donner ses yeux A crever pour sauver un
simple oiseau.

Et Quand on sait que


Mouhammad aleyhi salat wa salam donnait tout ses biens aux autres et se
couchait sans rien manger lui-même et sa famille.

Quand on sait que


Jésus aleyhi salam n’a jamais touché l’argent dans sa vie sinon qu’une seule
fois quand il devait payé nécessairement les impots pour lui et pour ses
compagnons et Jesus aley salam courroucé de penser a l’argent pris un poisson
dans l’eau etl retira ou demanda A ses disciples de retirer dans le ventre du dit
poisson quelques pièces de monnaies pour payer les fisc.
Et le même prophète Jésus aleyhi salam n’a jamais voulu construire de maison
ni vouloir dormir sous un toit. Il dormait dans la nature et se nourrissait de
fruits sauvages… et Jésus aleyhi salam était AUSSi un des prophètes qui
mangeaient peu… ils mangeaient tous peu d’ailleurs sauf probablement les
prophètes Daoud et Youssoufa (paix et salut sur eux) qui appréciait la bonne
Table après la maturité…
mais Dieu est plus savant sur la vie des prophètes… mais Dieu aime qu’on
cherche A connaitre ses prophètes…

Le prophète Is’haqa aleyhi salam n’était pas très populaire tout comme le vieux
prophète Nouhou aleyhi salam fil alamina… qui a été l’un des + impopulaires
des prophètes…

Les enfants connus de Nouhou koro se nommaient


Châm
Hâm
Hafiz
Yafiz
Et Yâwousa (le dernier qui resta infidèle parmi ces enfants.).

et leur Mère l’épouse mécréante du prophète Nouhou s’appelait


Wahila.

Le prophète Idriss aley salam inaugura le 1er calendrier et inventa la couture et


dévoila la géomancie qu’il réçu d’Adam.

Le prophète Anoûssoû aley salam inaugura la nomination des Lieux…

Quant au prophète Yacouba fils de Is’haqa (paix et bénédictions d’Allah sur


eux) Dieu lui donna 12 garçons et 1 fille
Qui sont

*les enfants du prophète Yacouba avec son épouse Laya sont 6 :


Roûbinn
Simmô
Laawi
Youhdâ
Izakhar
Zibalou
Et Dînna (la seule fille de ses enfants)
*ses enfants avec son épouse Rachilou sont 2 :
Youssoufa aleyhi salam
Et Benyamin (le dernier) TUBABUDOLO dit Benjamin.

*ses enfants avec son épouse Zoulfa (la servante de Laya) sont 2 :
Gaadoû
Et Yasser

*ses enfants avec son épouse BîLha(la servante de Rachilou) sont 2 :


Daanoû
Et Neftalî

Ce sont là les 12 fils et 1 Fille du prophète Yacouba sur Lui paix et bénédictions
d’Allah et sur sa famille.

Quant A notre père Adam sur Lui soit salut et bénédictions d’Allah et sur sa
descendance il eu 5 Enfants connus qui se nommaient ainsi.
Kâayin
Abîl
Siita (le seul prophète connu parmi les enfants direct d’Adam)
Awân
Azoûra (une fille)

Et le prophète Siita fils direct d’Adam vécu 912Ans et il eu 2 enfants connus :


Anoûch aleyhi salam (qui sera aussi prophète comme son père Siita)
Et Nohâm (une fille)

Puis le prophète Anoûch vécu 905Ans et donne naissance A 90Ans A


Kaynânoû aleyhi salam (qui sera lui aussi prophète a son tour)

Et Kâynânoû donna Naissance A


Mahalaiilou aley salam (qui sera lui aussi prophète) et vécu 365 Ans.

qui donna Naissance au père du prophète Idriss.


Le père d’idriss aley salam reste peu connu !
Donc Mahala’ilou est le grand-père d’Idriss (sur eux paix et bénédictions
d’Allah).
Puis Idriss donna Naissance A
Mâsousalem aley salam (qui sera lui aussi prophète)

Le prophète Nouhou vient donc de cette lignée jusqu’à remonter a Siita.


Et le prophète Jésus remonte par la même généalogie jusqu’à Kaynânoû

ainsi A partir de Kaynânoû les prophètes Nouhoun et Jésus ibn Mariama (sur
eux paix et bénédictions d’Allah) prennent 2 voies différentes sur l’arbre
généalogique afin de remonter a notre père Adam…
Ce qui est compréhensible dans la raison. !

Quant aux prophète Ibrahîma Paix prière et Bénédictions d’Allah sur le


prophète Ibrahim et sa descendance. Il vécu 175 Ans et eux 8 Enfants connus
Ismaiil aley salam (qui sera lui aussi prophète) qu’il eu A 90Ans
Ishâqa aley salam (qui sera lui aussi prophète) qu’il eu A 100Ans
Zimranâ
Yakchana
Madane
Madiana
Yashbaka
Et shou’a’hou
…..
Que le Seigneur nous guide.
Gloire A Dieu, Seigneur de l’univers.
Qu’Il accorde sa prière et son salut
Sur son Serviteur et prophète Mouhammad
Et sa Famille
Comme Il a béni et prié sur le prophète Ibrahim
Et sa descendance.. Amin
….
wa oulek slim
Réponse

o kabadenkele dit :
14 septembre 2015 à 19 h 32 min
salam frere guarib
je t invite a mieu revoir ces ecrit notament sur le cote ange.
ces ecrit sont une grande responsabilite pour toi ici bas et l au delas.
prend juste le soin de faire une recherche approfondie sur sa avant de
poste.
Réponse
1. lilia Rose dit :
2 septembre 2015 à 10 h 02 min

Les Anges du Trône

Et tu verras (Ô Mouhammad) les Anges faisant cercle autour du Trône,


célébrant les louanges de leur Seigneur et Le glorifiant. Et il sera jugé entre eux
en toute équité, et l’on dira : « Louange à Dieu, Seigneur de l’univers. »
(39 :75)
Et sur ses côtés [se tiendront] les Anges, tandis que huit, ce jour-là, porteront
au-dessus d’eux le Trône de ton Seigneur. (69 :17)

Dieu a créé le Trône divin et y a placé une brillance venant de Sa lumière. La


grandeur du Trône est telle que celui-ci s’apparente à un immense désert où
l’ensemble des sept cieux et des sept terres ne serait qu’un grain de sable.
Quand Dieu voulu que l’immensité de Son Trône soit connue, Il créa un ange
du nom de Harquaeel, et le dota de dix-huit mille ailes. Et, se réjouissant de
cela, l’ange fut soudainement d’avis d’appréhender la taille du Trône céleste,
mais Dieu lui dit « Ô Harquaeel, Je sais le but qui est le tiens d’observer Mon
Trône divin. Alors voici, Je te fais à nouveau don de dix-huit mille ailes et Je
t’accorde la permission de t’envoler autour de Mon Trône, et d’utiliser toutes
tes forces. » Harquaeel déploya ses ailes et vola, trois cent mille années
lumières durant, jusqu’à épuisement – bien que les anges ne connaissent nulle
fatigue – et fut contraint de se reposer. De nouveau, le commandement divin
fut entendu « Harquaeel, vole ! Continue donc ! » Et, une seconde fois, l’ange
déploya ses ailes et s’envola, trois cent mille années lumières durant. Et là
encore, il s’épuisa et alors, il s’arrêta. Une troisième fois, l’ordre lui fut donné
de continuer son envol ; et alors la troisième fois, il déploya ses ailes de
nouveau et vola trois cent mille années lumières durant. Puis, il s’arrêta
encore, médusé : la colossale distance qu’il avait traversée n’était rien,
comparée à celle que ses ailes extraordinaires ne pourraient jamais embrasser.
Harquaeel s’adressa alors à son Seigneur « Ô Toi mon Seigneur et Créateur,
dis-moi je T’en prie, combien de fois ai-je tourné autour du Trône ? » Le
Seigneur des cieux et de la terre, et de toute la création, dit alors « Ô
Harquaeel ! Tu as volé pendant neuf cent-mille années lumières, mais tu n’as
pu atteindre ne serait-ce qu’un seul des piliers soutenant le Trône ! »
Harquaeel se senti immédiatement honteux, et se repentit de son désir
d’évaluer la grandeur de la création de son Seigneur et d’en retirer, par-là, une
connaissance de Son impénétrabilité. Dieu lui dit ensuite « Ô Harquaeel ! Si Je
t’avais donné l’ordre de voler jusqu’au Jour de la Résurrection, tu ne pourrais
toujours pas parvenir à la connaissance que renferme le premier pilier du
Trône absolu. Personne ne peut connaître l’inconnaissable, si ce n’est par Ma
faveur et par Mon accord. »

Dieu a créé huit anges pour porter le Trône, ils sont à la fois extrêmement
beaux et extrêmement puissants. Chacun d’entre eux possède sept faces (ou
sept visages) : une devant, une derrière, une à droite, une autre à gauche, une
au-dessus et une autre en-dessous. La dernière face est le point central, le
cœur, connecté à toutes les autres faces. Elle est la plus rayonnante, et
également la plus puissante. Ces sept visages correspondent aux sept cieux et
aux sept terres.
A la Cour du Tout-Puissant, ces anges ont obtenu le plus grand des honneurs.
Ils font partie des premiers anges que Dieu a créés. Le premier des huit anges
précités a forme humaine et prie constamment, au nom de l’humanité, disant
« Ô Seigneur ! Elargis les provisions de tous les hommes et de toutes les
femmes, et veille sur eux par Ta bonté et par Ta grâce. » Le deuxième ange a la
forme d’un lion, et sa prière est comme suit « Ô Seigneur ! Elargis les
provisions de chaque animal de prédation parmi leurs proies. » Le troisième
ange a la forme d’un bœuf et il intercède pour tous les animaux domestiques et
les bêtes de pâturage. Il prie que leur subsistance ne vient jamais à manquer,
et que leurs conditions de vie leur soient facilitées. Le quatrième ange a la
forme d’un aigle, il prie pour le bien des oiseaux et de toutes les créatures
possédant des ailes. Le cinquième ange a la forme du soleil, et sa lumière
irradie sur toute la planète terre. Il prie pour le bien des êtres humains, des
animaux, et de la nature et qu’ils soient tous en mesure de goûter l’énergie
qu’il leur envoi. Le sixième ange a la forme d’un arbre dont les feuilles
symbolisent toute chose que Dieu a créée. Il prie pour que ces feuilles
continuent de pousser, grâce au nectar des louanges au Seigneur. Le septième
ange a la forme d’une constellation et il embrasse tous les univers. Le huitième
ange est telle la Cité, il est la source de tous les autres anges. Il se tourne vers
Dieu, et il reçoit Sa lumière.

Dieu a posé le Trône majestueux sur les épaules de ces anges : leurs têtes
demeurent en-dessous de ce dernier, et leurs pieds touchent une dimension
qui est en-deçà des sept terres. Et, bien que les anges jamais ne se lassent, le
poids du Trône du Tout-Puissant fini par pesé trop lourd pour eux : ils
devinrent alors trop fragiles pour le supporter. Dieu leur inspira alors une
prière particulière « Gloire à Toi, notre Seigneur, A Toi sont destinés toutes
nos louanges ! Que Ton Nom soit béni, et Ta Puissance, et Ton Pouvoir ! Il n’y
a nul autre dieu, si ce n’est Toi. » Et depuis, le poids du Trône s’allégea sur
leurs épaules.
Puis, Dieu a commandé à toute l’assemblée céleste des anges de se présenter
chaque jour devant les porteurs du Trône, et de leur offrir leurs salutations. Ils
accomplissent cette mission du salut en deux fois : un groupe salut les porteurs
du Trône le matin, et le second le soir. Et Dieu leur a enjoint d’implorer le
pardon pour toute l’humanité. Leurs larmes sont des fleuves, et de chaque
goutte, Dieu crée des anges nouveaux qui Le loueront et imploreront le pardon
pour les hommes et les femmes, jusqu’au Jour du Jugement.

Sheikh Mouhammad Hicham Kabbani


Réponse

2. Maman ABY dit :
31 août 2015 à 13 h 10 min

Bonjour ma LILIA . Je me faisais une fête de lire la réponse à ma kestion mais


j’avoue ke je suis restée sur ma faim . Kan je disais ke vous ne sortez pas
indemne de votre post , vous me donnez raison n’est ce pas ?
Réponse

3. lilia Rose dit :
30 août 2015 à 13 h 28 min

LA CLE DES LANGUES


L’Islam est né au 7ème siècle de notre ère. De 622 à 632, le prophète
Mouhammad assit sa nouvelle religion sur un état qui, à sa mort, comprenait
l’ensemble de la péninsule arabique. La religion était déjà complètement
intriquée dans un système social. Les conquêtes arabes étendirent rapidement
l’empire musulman jusqu’à l’Espagne à l’ouest et à la vallée de l’Indus à l’est.
Au sein de cet empire, la religion officielle se structura selon les règles
précisées progressivement par un corps de juriste, les oulémas. Nulle
dimension mystique ne transparaissait dans cette nouvelle forme religieuse au
premier abord. Toutefois, au fil du temps, en tout cas à partir du 8ème siècle,
apparurent des personnes isolées ou des petits groupes qui ne se satisfaisaient
plus de la vie religieuse sociale ordinaire. Sans constituer de monastères au
sens strict – le monachisme, contraire à l’esprit de l’Islam, est condamné – ils
se retiraient à l’écart des agglomérations, et menaient une vie d’ascèse, se
consacrant jour et nuit à des prières et des dévotions diverses. Le prestige de
ces saints hommes s’accrut. Ils se rendaient socialement visibles par la
pauvreté de leur mode de vie : aussi les appela-t-on faqîr (pauvre), darvîsh
(mendiant), ou surtout sûfî (celui qui s’habille de laine, tissu des plus
démunis). Vers le 10ème siècle, ce « soufisme » devint une manifestation
sociale considérable par le rayonnement qu’il exerçait. A partir du 12ème
siècle, son poids devint parfois prépondérant : regroupés en confréries parfois
très nombreuses et puissantes, dotés de structures et de moyens économiques,
les Soufis occupèrent un rôle central dans la cité musulmane – rôle qu’ils
conservèrent jusqu’au 19ème siècle le plus souvent.
Qu’est-ce qui fait la différence entre un Musulman ordinaire et un Soufi ? c’est
la conviction que le divin peut être expérimenté dès ici-bas, avant même la
Résurrection finale. Et le moyen, le lieu de cette expérience, c’est le cœur. J’en
viens donc au sujet propre à notre commune recherche ici.

Le Coran, qui constitue une source d’inspiration première pour les Soufis,
parle très fréquemment du cœur comme organe de la compréhension de la foi.
Il utilise pour ce faire quatre termes que l’on a pu différencier comme suit :
Qalb : est une appellation générale pour l’ensemble des facultés cognitives et
affectives de l’être humain. Ainsi dit-on « œil » pour désigner l’ensemble de
l’organe de vision.

Sadr : la poitrine. C’est le lieu du combat spirituel. Il contient le centre comme


le blanc de l’œil qui entoure la pupille.

Fu’âd : c’est le centre même du cœur, celui qui permet la vision mystique. Il est
comparable à la pupille de l’œil.

Lubb : c’est l’effusion de la vie spirituelle, comme la lumière du regard ; la


contemplation elle-même. Nûrî, mystique du 9ème – 10ème siècle, propose
une autre distinction, complémentaire : dans le sadr réside le siège de la
soumission extérieure, liée au milieu social (islâm), dans le Qalb celui de la foi
personnelle, dans le fu’âd celui de la connaissance vécue des choses divines et
dans le Lubb le lieu de l’union mystique.
Ces subtilités du lexique coranique indiquent que, pour tous les Musulmans, la
compréhension par la foi s’adresse à une faculté particulière, qui n’est pas
simplement rationnelle – le terme de raison (Aql) n’apparaît pas en tant que
tel dans le Coran – mais aussi intuitive, impliquant tout l’être en fait. Le cœur
suppose la compréhension, mais il engage aussi la sensibilité. Ceci est comme
condensé dans les versets du Coran XXXIX 21-23 : « Ne vois-tu pas que Dieu
fait descendre du ciel une eau qu’il achemine vers des sources jaillissantes
dans la terre et par laquelle il fait germer des graminées de diverses espèces ?
Celles-ci se fanent et tu les vois jaunir, puis devenir des brins desséchés. En
vérité, il y a en cela matière à réflexion pour les hommes doués d’intelligence
(littéralement : doués de Lubb) * Eh quoi ! Celui dont le cœur (Sadr) a été
ouvert par Dieu à l’islâm reçoit ainsi une lumière de son Seigneur… Malheur à
ceux dont les cœurs (Qulûb, pluriel de Qalb) sont endurcis à l’évocation de
Dieu ! Ceux-là sont dans un égarement manifeste * Dieu a révélé les paroles les
plus belles dans un Livre dont les paroles se ressemblent et se répètent. La
peau de ceux qui craignent Dieu frissonne à leur audition, puis elle s’apaise
ainsi que leurs cœurs (Qulûb) à la remémoration de Dieu. Voilà la guidance de
Dieu, par laquelle Il guide qui Il veut. Celui que Dieu égare, nul ne peut le
guider ». On le constate dans ces versets : le cœur implique à la fois la capacité
de compréhension de l’homme, son acceptation désirante de la foi, et
l’émotion qui étreint le croyant percevant la proximité du divin. L’analogie
avec les processus végétaux donnée dans le verset 21 suggère combien il s’agit
là d’une expérience vitale, avec la force et la fragilité que cela suggère.
Les Soufis ont approfondi plus particulièrement cet aspect de l’approche de la
vie spirituelle par le cœur. Je tenterai de l’exposer en trois paliers, trois «
mystères ».

1) Le mystère de la connaissance
Chaque homme, selon les Soufis, est le théâtre d’un combat, d’un jihâd
intérieur. L’âme charnelle (Nafs) l’attire vers les plaisirs mondains, et tout ce
qui satisfait son égoïsme. L’esprit supérieur (Rûh) l’aimante vers le monde
spirituel et la parole divine. Le lieu de ce combat, c’est le cœur, qui sera selon
les cas encombré de souillures, pervers, ou purifié. Ces dimensions «
gnostiques » du cœur ont été exposées avec grande clarté par le profond
penseur de tendance soufie Ghazâlî (m. en 1111) dans son œuvre maîtresse
Revivification des sciences de la religion (3° Partie, livre 1 « Commentaire sur
les merveilles du cœur »). Le cœur désigne pour lui la réalité profonde de
l’homme, ce qui le rend unique dans toute la création. La fonction du cœur,
dans la pensée ghazâlienne, est celle d’un miroir. Il est fait pour refléter les
lumières divines. Mais les préoccupations égoïstiques et mondaines ont
couvert de miroir de rouille (l’image est coranique) et de souillures diverses.
Les rites religieux et les exercices spirituels soufis – dont principalement le
dhikr, répétition continuelle de prières et Noms divins – ont pour fonction de
purifier sa surface. Progressivement, le mystique perçoit les modalités de la
grâce divine avec plus d’acuité. Il peut parvenir à la purification complète, et à
ce moment là connaître l’ « annihilation » devant l’apparition fulgurante des
lumières divines se manifestant dans son propre coeur. Il ne s’agit pas pour
Ghazâlî d’une fusion entre Dieu et le mystique, mais d’une contemplation
unitive dont le cœur est à la fois l’organe et le réceptacle : « Chaque cœur,
malgré les différences individuelles, est prédisposé à connaître la réalité des
êtres, car il est lui-même un être divin (amr rabbânî) et noble, qui par cela
même se distingue des autres substances du monde, car il est le lieu de la
science des choses divines ». Cette expérience du divin n’exclut pas la raison
discursive, le aql, mais elle l’intègre et le dépasse en quelque sorte. La
théologie spéculative prend ici la place d’une simple science auxiliaire,
secondaire.

Il est question souvent – dans le Coran déjà, verset LIII 11 – de la « vision du


cœur ». Il peut s’agir éventuellement d’expériences visionnaires ou oniriques
où la divinité est perçue sous une forme sensible. Mais le plus souvent, cette
expression indique en fait l’expérience intérieure induisant une certitude
totale, aussi évidente et forte qu’une perception sensible. Cette connaissance,
cette « gnose », n’est pas de l’ordre d’une acquisition mentale. Elle requiert un
itinéraire exigeant, que le Soufi Nûrî (9°-10° siècle) résuma dans son opuscule
Les stations des cœurs. Le cœur, c’est la Kaaba, la voie mystique revenant à un
pèlerinage et un vaste rituel à l’intérieur de soi-même en quelque sorte. Il ne
s’agit pas ici d’acquérir, par accumulation d’expériences, un savoir sur le
monde divin, mais au contraire de se dépouiller, de rendre le cœur libre, vide,
disponible : nous retrouvons ici l’image du miroir. Comme l’écrivit plus tard le
grand maître soufi et poète Roumi dans son célèbre Masnavî :
« Contemple dans ton propre cœur toutes les sciences des prophètes, sans
livres, sans professeurs, sans maîtres,
Le livre du Soufi n’est pas composé d’encre et de lettres ; il n’est rien d’autre
qu’un cœur blanc comme de la neige ».
2) Le mystère de l’amour
Mais la voie soufie n’est pas seulement affaire de connaissance. Les mystiques
musulmans nous parlent inlassablement de la condition première du voyage :
l’éclosion de l’amour (ishq). Cet amour n’est pas une donnée affective, dans le
sens de la sentimentalité humaine. C’est une énergie immense et
transcendante, qui à l’instar de la passion amoureuse, envahit, possède celui
qui la reçoit. Par ailleurs, une autre différence importante le distingue de
l’affectivité humaine exprimée par la dévotion ordinaire : le ishq ne se porte
pas vers Dieu en tant qu’Il serait un « objet » qui puisse être aimé. Dieu est
incommensurable et l’homme incapable de constituer par lui-même une
source d’un véritable amour. Si l’amour éclôt dans le cœur du mystique, c’est
que Dieu le suscite afin de pouvoir réverbérer sa propre perfection. Ainsi
écrivait Sultân Valad :
« Le Dieu Très-Haut est épris de Lui-même et n’a personne qui Lui soit égal
afin qu’Il puisse le contempler. Il joue constamment un jeu d’amour avec Lui-
même. C’est pourquoi il te faut te libérer de toi-même et de la contemplation
de toi-même et te remplir d’amour et de passion pour Dieu, afin qu’Il Se voie
Lui-même en toi ».

Cet amour divin n’est pas à proprement parler personnel. Au fond, sa


dimension est proprement cosmique :
« L’amour chante un cantique au sein du monde obscur
Amoureux ! Ecoute ses paroles !
L’univers connaît son secret : l’écho garde-t-il un secret ?
Ce mystère, chaque atome le redit : qu’ai-je besoin de parler ? »

L’emprise de l’amour sur le cœur du Soufi est immense. La majeure partie de


la poésie lyrique persane d’orientation mystique lui est consacré : à son appel,
à sa puissance, à la délectation et à la souffrance qu’il entraîne. L’amour
marque à la fois la présence divine dans le cœur du croyant, et la force
susceptible de transmuter « les cœurs de pierre en rubis précieux » (Roumi).
La symbolique de l’ivresse est également fréquemment convoquée par les
poètes :
« Mes paroles sont ivres, mon cœur est ivre, tes images sont ivres * tombés les
uns sur les autres, ils regardent …» (Roumi).

L’amour constitue donc une force, un feu alchimique transformant les cœurs
étriqués et endurcis en tabernacles purifiés pour la divine Présence. Ibn Arabî
pouvait conclure un de ses plus célèbres poèmes par les vers suivants :
« Mon cœur est devenu capable d’accueillir toutes les formes * il est pâturage
pour les gazelles et couvent pour les moines

3) Le mystère de la seconde naissance


Le cœur de l’ésotérisme islamique se situe toutefois à un niveau plus
inexprimable en fait. Il se fonde sur la doctrine de l’Homme Universel. Dieu,
selon ce principe, aurait créé la forme humaine avant toute chose – avant
l’univers, avant même les anges. Puis il aurait créé le reste du cosmos selon
l’image de cet Homme Universel. D’où la cohérence traversant les différents
mondes, dont les parties les plus minuscules reflètent, résument les plus
immenses :
« Sache que le monde entier est un miroir ; dans chaque atome se trouvent
cent soleils flamboyants.
Si tu fends le cœur d’une seul goutte d’eau, il en émerge cent purs océans.
Si tu examines chaque grain de poussière, mille Adam peuvent y être
découverts ».
L’homme concret, terrestre, aurait été produit en dernier. C’est une explication
donnée à la formule célèbre, donnée parfois comme un hadîth : « Le Très-
Miséricordieux a créé Adam à son image » – c’est à dire, selon l’image
primordiale conçue par Lui dans la prééternité. L’homme concret est la
créature la plus conforme à ce sublime modèle premier. Il est donc en principe
l’être le plus parfait, le plus complet qui soit ici-bas – mais en principe,
potentiellement seulement. Il lui revient d’actualiser cette perfection, de se
conformer à ce modèle divin préexistant. C’est le sens de tout l’effort de Soufi,
guidé par la connaissance et galvanisé par l’amour. Il s’agit en quelque sorte
d’une seconde naissance ; c’est en tout cas une image souvent reprise par les
Soufis. Ainsi Hallâj (10ème siècle) comparait l’intime des cœurs à une vierge
où seul l’Esprit de vérité peut pénétrer. Lui fait écho Roumi parlant de
naissance spirituelle et comparant la pénétration du souffle divin dans le cœur
de l’homme à la fécondation de Marie par l’effet de l’Esprit saint : elle
engendre un enfant spirituel, qui à son tour peut ressusciter les morts. Chaque
être est au fond appelé à devenir un Jésus, un homme parfait et diffusant la
vie. Cette perfection humaine est désignée comme étant la sainteté (walâya),
l’engendrement d’hommes dont le cœur et le corps soient entièrement
transparents aux motions divines. Ces saints constituent de véritables
théophanies, ce sont les rois, les pôles du monde grâce auxquels l’univers peut
continuer d’exister :
« L’homme de Dieu est enivré sans vin * l’homme de Dieu est rassasié sans
pain
L’homme de Dieu est éperdu, bouleversé * l’homme de Dieu ne mange ni ne
dort
L’homme de Dieu est un roi sous son froc * l’homme de Dieu est un trésor dans
les ruines
L’homme de Dieu n’est pas fait d’air et de terre * l’homme de Dieu n’est pas
fait de feu et d’eau
L’homme de Dieu est un océan sans limite »
Les perspectives classiques de la religion sont ici renversées. L’homme parfait
rend présent la miséricorde divine et son projet d’éternité. Ainsi, Nûrî décrit le
cœur du saint comme un jardin luxuriant, suggérant que le cœur du mystique
n’est rien d’autre que le véritable lieu du paradis et la demeure de Dieu sur
terre. Il résume ailleurs autrement cette évocation de ce destin suprême de
l’homme accompli, qui est de se transformer au plus intime de son être
physique et spirituel et de réaliser ainsi l’image divine des origines : « La
première chose qui apparaît dans le cœur de celui dont Dieu veut le bonheur,
c’est une lumière. Cette lumière devient ensuite une clarté, puis un rayon, puis
une lune et puis enfin un soleil. Lors donc que la lumière apparaît dans le
cœur, le monde et tout ce qu’il contient perdent toute valeur à ses yeux ; quand
elle devient une lune, l’homme renonce à l’Au-delà et à ce qu’il contient. Et
quand elle devient un soleil, il ne voit plus ni le monde ni ce qui est en lui, ni
l’Au-delà et ce qu’il contient : il ne connaît plus que son Seigneur. Alors son
corps est lumière, son cœur est lumière et lumière aussi sa langue – « lumière
sur lumière, Dieu dirige vers sa lumière qui Il veut ! ». La transmutation de
l’homme ordinaire en homme spirituel complet se trouve ainsi achevé.

Comment conclure, si ce n’est par un hadîth, une tradition que les Soufis font
remonter au Prophète affirmant : « Le cœur du croyant est le Trône de Dieu ».
Car le plus profond des mystères de Dieu, c’est l’homme précisément. Et c’est
ce qui le rend si difficilement accessible, car il est bien sûr plus aisé de
dépouiller des bibliothèques entières ou de faire le tour du monde que de se
connaître soi-même. Et pourtant – les Soufis répètent souvent un autre hadîth,
que j’aurais aussi bien pu placer en exergue de ce texte, où Dieu dit : « Ni ma
terre ni mon ciel ne Me contiennent, mais le cœur de mon serviteur croyant
Me contient ». Comment cela se concevrait-il ? On commentait un jour en
présence du grand Soufi Shiblî le verset coranique L 37 « Il y a en cela une
remémoration pour ceux qui ont un cœur ». On lui demanda qui étaient « ceux
qui ont un cœur ». Il répondit : « Ceux dont Dieu est le cœur ».

source pierre lory……


1. liliaRose dit :
17 août 2015 à 13 h 20 min

PRINCIPES DES MALAMATIYAH


Avec le terme « les gens du blâme » (Ahlul-Malâmah), on comprend trois
choses très distinctes, qui peuvent cependant s’identifier en des conditions
exceptionnelles. Les « Malâmatiyah » sont d’abord un groupe de grands
initiés, sorte de « Mahâtmâs » occupant le cinquième degré dans la hiérarchie
spirituelle de l’ésotérisme musulman. –

Voici, à ce sujet, un extrait du « Traité sur les Catégories soufites », par


Mohyiddin ibn Arabi.
« Le cinquième degré est occupé par « ceux qui s’inclinent », ceux qui
s’humilient devant la Grandeur dominicale, qui s’imposent l’hiératisme du
culte, qui sont exempts de toute prétention à une récompense quelconque dans
ce monde-ci ou dans l’autre. Ceux-là sont les Malâmatiyah. Ils sont les «
hommes de confiance de Dieu », et ils constituent le groupe le plus élevé. Leur
nombre n’est pas limité, mais ils sont placés sous la direction du Qutb ou de l’
« Apogée spirituelle » (2). Leur règle les oblige de ne pas faire voir leurs
mérites et de ne pas cacher leurs défauts. Néanmoins, ils agissent
ouvertement, et ils évoluent dans tous les domaines de la « virilité spirituelle »
(Er-rajûliyah). Ils ont dix « stations » auxquelles ils reviennent et desquelles ils
parlent. Ce sont : la charité du Savoir, la sagesse, la prévoyance, l’art de juger
la nature intime des personnes et des choses d’après des signes extérieurs, la
glorification, l’inspiration, la « Grande Paix » (Es-Sakînah), la sécurité et
l’élévation de l’esprit (3). Ils s’attachent aux noms divins suivants : Celui qui
abaisse, Celui qui élève, Celui qui rend glorieux, Celui qui humilie, etc., etc. Ils
discourent sur le contrôle des actes (par la purification des intentions), sur
l’affinement de la piété, la contrainte des passions, l’absence des prétentions
auprès de Dieu, l’obéissance à la Tradition prophétique, la pauvreté volontaire,
l’indulgence vis-à-vis des autres, la discipline de la parole, non seulement par
le silence, mais encore par l’obligation de parler selon la permission de Dieu, la
lumière sharaïte, etc., etc. Ils parlent aussi des différents « avertissements
intérieurs » (El-Khawathir), le dominical, l’angélique, l’intellectuel, l’animique
et le diabolique, ainsi que des différentes nuances entre l’avertissement
dominical, celui d’Allah, et celui du Miséricordieux. Ils disent que le premier
vient de la « Majesté » ; celui du Miséricordieux vient de la « Beauté », et
l’avertissement divin vient de la « Perfection ». Le premier avertissement est
toujours véridique, selon leur tradition. Chez le « disciple » (El-Murîd), il se
manifeste comme l’interprétation exacte des signes extérieurs ; chez le «
voyageur » (Es-Sâlik), comme « intuition » (Mokâshafah) ; et, chez l’ « initié »
(El-Arif), comme « contemplation » (Moshâhadah). L’avertissement qui vient
de la « Majesté » (El-Jelâl) efface et anéantit ; celui qui vient de la « Beauté »
(Jamâl) affermit et fortifie ; celui qui vient de la « Perfection » (Kamâl)
améliore et conduit dans le bon chemin. On se prépare à la « Majesté » par la «
Constance » (Eç-Çabr), à la « Beauté » par la « Gratitude » (Es-Shukr), et à la
« Perfection » par la « Grande Paix ». Selon eux, le comble du Soufisme est la
contrainte des passions, l’absence de prétentions, l’attachement aux noms et
aux attributs de Dieu, ainsi que l’incarnation avec eux. Ils disent que le
Soufisme, c’est l’humilité, la pauvreté, la « Grande Paix », et la contrition. Ils
disent que « le visage du Soufi est abattu (mot à mot : noir) dans ce monde-ci
et dans l’autre », indiquant ainsi que l’ostentation tombe avec les prétentions,
et que la sincérité de l’adoration se manifeste par la contrition, car il est dit : «
Je suis auprès de ceux dont les cœurs sont brisés à cause de Moi. » Les
invocations des Malâmites sont formulées par des paroles divines dont le sens
littéral indique l’abstraction et la purification, comme : « Louange à Dieu
l’Immense », « Louange au Roi Saint », etc., etc. Lorsqu’ils sont parfaits, ces
noms, dans leurs invocations, ils voient ce qui leur manque, car « l’ordre vient
du Sage, du Savant et du Bien-Informé par excellence ». Ce qu’ils possèdent en
fait de Grâces provient de la source même des faveurs divines. Ils n’ont plus,
alors, ni nom ni traits propres, mais ils sont effacés dans la « véritable
prosternation ». »

J’emploie ici ce mot, à défaut d’un meilleur, et bien qu’il ait une signification
différente en sanscrit, parce qu’il présente l’avantage d’être connu de tout le
monde ; mais il va sans dire que ce que j’entends par là n’a rien de commun
avec les entités imaginaires auxquelles les théosophistes ont donné cette même
dénomination. Par ce terme, je veux désigner des initiés qui sont parvenus à la
pleine possession des puissances de leur Être complet.
Le nombre des Afrâd ou « Solitaires » n’est pas limité non plus, mais ceux-ci
ne sont pas placés sous la surveillance du Qutb de l’époque. Ils forment la
troisième catégorie dans la hiérarchie ésotérique de l’Islamisme.
PRINCIPES DES MALAMATIYAH
par le docte Imâm, le savant Initié,
le Seyid Abu Abdur-Rahmân
(petit-fils d’Ismaîl ibn Najib)

Au nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux ; Qu’Allah prie sur notre


Seigneur Mouhammad, sur sa famille, ses compagnons, et les premiers
Musulmans, les continuateurs de sa Tradition.

Gloire à Dieu, Qui a fait un choix parmi Ses serviteurs ; Qui a établi Ses élus
comme des pontifes dans Son royaume ; Qui a embelli leurs extérieurs par le
culte, et Qui a illuminé leur intérieur par Sa science et Son amour. Il leur a
indiqué comment on arrive à connaître son moi inférieur. Il leur a donné le
pouvoir de dominer ce moi en leur en faisant connaître les pièges. Il les a aidés
a réduire ce moi orgueilleux et égoïste à peu de chose, et Il leur a enseigné à le
mépriser. Ceux qui observent Ses ordres et connaissent Sa Grâce souveraine,
ceux-là sont les vrais savants. Dieu distingue par Sa miséricorde celui qu’Il
veut.
Réponse

2. garib Babalao-108 dit :
17 août 2015 à 0 h 51 min

slim alek

*le grin de cette debut de semaine commence par


Bi’iSMiLLAHi RahMANi RaHiM

PHILOSOPHIE MYSTIQUE DE
ABU-CHEIKH-MICHEL-DE-NOSTRADAMUS

pour ce que beaucoup ignore Abu-Michel-NostraDamus était TRÈS GRAND


CROYANT.
voici quelques lignes de ce qu’il écrivit A son fils César en l’An 1555

« A César, fils de Nostradamus,


A qui je souhaite une vie longue et heureuse.
parce que tu es venu tardivement en ce monde,
j’ai pu consacrer les longues et continuelles veilles nocturnes de mon existence
passée A rédiger par écrit, pour le bien des humains,
tout ce que la science que j’ai reçu de Dieu m’a permis de connaitre au fur et A
mesure que les révolutions astronomiques s’accomplissent…
puisqu’il a plu A Dieu, Seigneur immortel, que tu ne possède pas le don qui
permet de parvenir A l’illumination naturelle sur cette terre chargée de maux.
je ne veux pas te révéler le nombre d’années qui s’écoulent encore avant que tu
y parviennes…
car il ne m’est pas possible de t’exposer par écrit ce que les injures du temps ne
manqueraient pas d’altérer peu A peu.
Aussi lorsque je descendrai dans la tombe, j’emporterai avec moi tout ce qui
m’a été confié dans le plus grand secret.
mon fils, il ne faut pas attacher trop d’importance aux événements que
l’homme entend déterminer par l’effet de sa seule volonté puisque tout est régi
et voulu par la puissance incommensurable de Dieu.
c’est Lui qui doit nous inspiré et notre recherche doit se fonder sur les seules
certitudes astronomiques.
Néanmoins, ceux que l’esprit de Dieu inspire peuvent prédire avec une grande
rigueur des faits particuliers.
mon cher fils, il m’est arrivé très souvent, après avoir bien précisé que mes
révélation étaient inspirées par Dieu, de prédire, longtemps A l’avance, des
événements qui se sont ensuite produits dans des lieux que j’avais également
désignés.
de même, j’ai annoncé des faits heureux ou tragiques qui sont survenus dans
plusieurs parties du monde.
je n’ai pas dévoilé en exposant par écrit tous les événements concernant les
Etats, les dirigeants et les religions les sectes; si j’avais, au contraire, décrit
clairement tout ce qu’ils devront subir [comme transformations], [étant peu
accoutumé aux changements], [les générations concernées] n’auraient pas
manqué de condamner mes écrits et d’en interdire la diffusion.[ou de me
persécuter en étant que auteur d’une telle oeuvre].
mon cher fils, je me suis résolu A utiliser un langage qui ne soit pas
compréhensible par tous.
j’ai voulu néanmoins expliquer des événements qui concernent l’humanité
entière, je l’ai fait au moyen de phrases mystérieuses et imprécises quant aux
circonstances de ces faits.
pour éviter de heurter les susceptibles, j’ai voilé la vérité en la présentant a
travers des images imprécises.
mon fils, rien ne peut être parfaitement accompli san la volonté de Dieu; mais
Il est si Puissant et si Bon que ceux en qui Il demeure peuvent être comparés
en tout et pour toutes choses A de bons génies.
[mais] en tant qu’hommes, nous ne pouvons acquérir les connaissances et
nous ne possédons pas naturellement les dons nécessaires pour découvrir les
secrets de Dieu. Néanmoins, il peut y avoir dans le monde des personnages
[comme ton père Nostradamus et d’autres] auxquelles Dieu A voulu révéler, A
travers des images suscitées en leurs esprits, certains secrets concernant
l’avenir de l’humanité qui peuvent être rattachés A des phénomènes
astrologiques.
ceux qui sont ainsi inspirés sont en état de comprendre les inspirations
humaines et divines car les œuvres de Dieu sont parfaites et Dieu les complète
sans cesse.
celles du milieu le sont pas les Anges; le troisième est accompli par les démons.
je sais bien, mon cher fils, que mon langage te paraîtra obscur.
Quant aux révélations secrètes qui, sou l’inspiration divine, nous sont faites de
façon si subtile, ou quand on contemple le plus éloigné des astres, quand les
mots prononcés deviennent audibles, on est tout surpris de les écrire et de les
dire soi-même sans éprouver la crainte de se montrer irrespectueux. Et tout
ceci est l’expression de la puissance de l’éternel, notre Dieu, car tout procède
de sa Bonté.
mon cher fils, bien que j’ai employé [dans les centuries] les mots prophétiques,
je ne peux en aucune façon m’attribuer [ce titre ou] une quelconque
supériorité sur les hommes de ce temps car celui qui, de nos jours, est appelé
‘prophète’, n’était hier encore qu’un visionnaire.
sache mon fils qu’on ne peut appréhender le futur dans les mouvements
célestes sans l’inspiration venue de Dieu, notre Créateur.
mon cher fils, bien que la philosophie occulte n’ait jamais été bannie, je n’ai
point voulu rapporter les propositions scandaleuses contenues dans de
nombreux ouvrages demeurés dans l’ombre pendant des siècles et qui
parvinrent en ma possession; doutant de l’usage qui pourrait en être fait par
d’autres que moi, j’ai jugé bon, après les avoir lus, de les livrer au feu de
vulcain. et pour que dans l’avenir, personne ne puisse utiliser abusivement de
tels ouvrages.
mon cher fils, malgré que tu ne possèdes pas de connaissances réduites, tu
peux comprendre que les faits qui surviennent dans le futur peuvent être
connus et prédis A la suite d’illuminations nocturnes venue du ciel.
Mais il m’est arrivé pendant une semaine entière, de recevoir le don de
l’inspiration qui donne a mes recherches un profond agrément; alors, après de
longs calculs, j’ai composé des ouvrages des CENTURIES groupant, chacun
cent quatrains astronomiques renfermant des prédictions que j’ai
volontairement rédigées dans un langage obscur et qui se rapporte A une
période Allant de nos jours A l’An 3797.
il est évidemment que certains critiquerons et hocheront la tête au vu de
l’étendu de mes prédictions dans le temps.
mon cher fils, c’est après avoir appris A connaitre ta propre personnalité que
tu pourras prédire les événements futurs par la grâce divine.
si le Dieu Éternel est Seul A connaitre l’éternité dont il est Lui-même le
Créateur, j’affirme que ceux auxquels Il permet, [man-yasha’ou] par un effet
de son immense bonté dont l’explication nous échappe, de connaitre l’avenir
en les inspirant longuement et doucement, ceux-là sont en mesure de
comprendre les deux causes principales A savoir l’INSPIRATION ET LA
DOCTRINE DES ASTRES… qui permettent de décoder les visions des temps
lointains.
Mais parvenu A ce point de mon exposé, je dois m’arrêter, car je ne veux pas
mettre a l’épreuve la capacité de ton esprit.
j’ai découvert que le monde avant la conflagration finale, subira de grandes
inondations; et avant celles-ci, les pluies seront rares dans de nombreuses
régions; des pierres incandescentes et des boules de feu tomberont du ciel et
tout sera détruit par le feu.
Tout cela se produira A l’improviste, avant l’ultime conflagration.
Bien que la planète Mars doive accomplir son cycle jusqu’à son terme, il ne m’a
pas été donné de savoir si, l’ayant achevé, elle le recommencera, car certaines
planètes seront groupées dans la constellation de la Vierge pendant de longues
années, tant disque les autres seront rassemblées dans la constellation du
Cancer pour une durée encore plus longue.
mon cher fils, le monde est actuellement sous l’influence de la Lune[l’An 1559]
par la volonté de Dieu, éternel et tout-puissant.
Après le cycle et la génération de la Lune, viendra le cycle du Soleil, puis
Saturne, le règne de la huitième sphère (Saturne) correspondra aux périodes
des révolutions humanitaires.
Et quand le règne de Saturne reviendra A nouveau au huitième millier
d’années, Alors notre Dieu [pourra] mettre fin A la période de révolution et les
corps célestes recommenceront A se mouvoir[dans un autre rythme genre le
soleil pourrait se lever a l’Ouest et se coucher A l’Est]. mon fils, laisse moi
t’apprendre ce que j’ai reçu du Divin Maître, le châtiment divin se produit sous
certaines conjonctions des astres; car il est écrit  » Je réprimerai leur iniquité
avec une verge de fer et les châtierai avec le fouet, je n’aurai nulle pitié d’eux »
Mon cher fils, le moment est venu pour moi de conclure. accepte ce don que
ton père, Michel Nostradamus, te fait …je prie Dieu, notre Seigneur éternel, de
t’accorder une vie longue, heureuse et prospère.

ainsi s’achève la longue Lettre d’Abu Nostradamus A son fils.



wa slim alek.

*salam frère et karamogo AliouFisa….


tous mes respects.(sincères)
bien de chose au Togo et partout en Afrique
nous sommes fier d’être astro-afro

c’est peut être de vous cher KARAMOGO Aliou Fisa? que Maître NostraDamus
fait allusion dans ce quatrain.
je cite

« DE CINQ CENS ANS PLUS COMPTE ION TIENDRA,


CELUY D’ESTOIT L’ORNEMENT DE SON TEMPS,
PUIS A UN COUP GRANDE CLARTÉ DONRA,
QUE PAR CE SIECLE LES RENDRA TRESCONTENS. »
…………….[CENTURIES III – QUATRAIN XCIV]

ici il dit que + de 500Ans plus tard qu’il écrivit ces lignes, qu’un homme utile A
son époque subitement trouvera le nouveau code secret….
MAIS QUEL CODE ?
mais il faut comprendre que Michel-NostraDamus avait écrit les CENTURIES
en 2 exemplaires…
une première version compréhensible et en langage-clair,
puis une seconde version en langage-imagée, langage-des-oiseaux…
..
le savant Michel-NostraDamus savait qu’après lui les hommes ne retrouveront
guerre les copies de la 1ere version compréhensible de ses CENTURIES, qu’il a
lui même cacher quelque part sous-terre-la-caverne!..
Michel-de-NostraDamus parle ici de trouver le code de la version public qui
nous est parvenu.
LES CENTURIES D’ABU NOSTRADAMUS COUVRE DES PRÉDICTIONS
ALLANT DE 1557 A L’AN 3797 SOIT 2240 ANNÉES DE PRÉVISIONS.
évidemment si nous ajoutons 500Ans A 1557 nous serons en l’An 2057
mais n’oublions pas que le calendrier avait été changé en l’An 1582-Octobre-4
pour passer de Julien A Grégorien…
aussi les méthodes manuelles de calculs des données astrologiques du temps
de Michel-NostraDamus n’étaient pas très précises…
comme NostraDamus s’est basé sur la PÉRIODE DE PRÉCESSION pour
englober les CENTURIES
or le TEMPS D’UNE PRÉCESSION dure entre 2150 A 2160 Années…
80 a 90Ans de différence avec le temps Annoncé par Nostradamus (2240)
si donc nous reculons de 80ans A partir de l’An 2057
nous seront en 1977
et si donc nous reculons de 90ans A partir de l’An 2057
nous seront en 1967
MAIS attention Abu-NostraDamus DIT je cite
« DE CINQ CENS ANS plus COMPTE ION TIENDRA,.. »
on voit bien le mot « plus »
donc pas précisément dans 500ans…
donc l’événement annoncé dans ces quatrains pour la découverte du code des
prophéties de Nostradamus « LES CENTURIES » se situe entre 1967 et 2057
probablement….

wa slim alek
Réponse

o garib Babalao-108 dit :
17 août 2015 à 1 h 20 min
disons entre 2015 et 2057
car le code n’a toujours pas encore été trouvé.

wa slim alek A tous les mystico-magiciens du blog Diop.
merci A maître Diop qui nous permet de nous exprimer
gratuitement et « librement »
de certains de s’éclater comme de pouff !!
mes respects A tous !
bonne semaine A tous !
c’est bon de rire avec bon cœur!
*salam A l’ingénieur flakè Oussou ni misikin béré.
Réponse

 Nayla dit :
14 septembre 2015 à 13 h 05 min
Intéressant !
Réponse

3. garib Babalao-108 dit :
12 août 2015 à 13 h 12 min

SLIM ALEK
……..
Langage et Symbole
…….
un ensemble d’images et de symboles empruntés au langage amoureux, le
moins déficient pour décrire les contours d’une expérience à proprement
parler intraduisible de la proximité divine et de sa rencontre.

La palette de l’élément visuel, le clavier sonore, le registre du goût et du désir


sont sollicités tour à tour, dans le passage continuel du plan physique au plan
spirituel, car l’homme, selon Abu-Ghazâlî, a un envers et un endroit, un bâtin
et un zâhir.
Aux sens corporels correspondent des sens spirituels.
L’homme intérieur possède, comme l’homme charnel, goût (dhawq). vision
(basira). audition et parole. Cette conception de l’homme, à double niveau.

Ghazâlî Va admirablement décrite dans le « Livre des merveilles du cœur »,


dans lequel il explique en particulier qu’au cœur, organe de chair, correspond
le cœur spirituel qui. lui, voit Dieu, Lorsqu’Il ordonne à Ses prophètes et à Ses
saints de se dévoiler dans le secret du cœur.

L’amour de Dieu est éprouvé comme un plaisir (ladhdha); il est savouré


comme une douceur au palais (halâwa).
L’amant de Dieu connaît une jouissance, des délices (na’îm) qui ne sont pas de
ce monde mais se rapprochent de celles dont jouiront les saints. Ses amis
(wali, awliya ) au Paradis, Il se laisse cajoler (tamallaqa) par Dieu. Son plaisir
est plus grand que celui des fêtards dans leurs nuits d’ivresse.
La nuit favorise cette intimité (uns), les apartés (khalwa) avec le Bien-Aimé.
L’êpanchement du cœur (munâjât) est goûté au fond du cœur.
Rien n’existe plus au monde que les amoureux.
La rencontre est trop brève, quand la montée de l’aurore vient l’interrompre.
L’amour s’exprime par des cris, des pleurs, des gémissements, des soupirs, «
comme l’oiseau revenant à son nid ».
Il fait endurer (lahammala) des labeurs pour Dieu.
L’amour est à lui-même sa récompense et tient pour rien tout ce qu’il peut
endurer.
Il s’augmente du désir de voir la Beauté aimée (al-Jamil al-mahbûb) derrière le
voile, le Roi qui gratifie de Ses dons. Il répand dans l’âme des grâces divines
(fawft’id). Il crée surtout une intimité (uns) et une réciprocité entre « ceux que
J’aime et ceux qui M’aiment ».
D’ailleurs, le priant est nommé ami de Dieu (habîb) et Dieu est l’Aimé
(mahbûb). En vertu d’une élection divine, l’ami de Dieu a été élévé jusqu’à la
proximité et revêtu des caractères divins, car l’amour transforme celui qui
aime et lui donne les qualités de l’Aimé. Cela n’entraine aucun changement en
Dieu, qui ne saurait aimer un autre que Lui-même.
Cest pourquoi, la levée du voile, les motions qui viennent de Dieu Lui-même
sont encore une expression par laquelle Dieu s’aime Lui-même, mais où le
serviteur, dans ce moment inouï du dévoilement de la rencontre, a
expérimenté un retournement : il n’a plus conscience d’exister pour lui-même,
mais d’être anéanti dans l’unicité. à l’ombre de la Sainteté, de la Présence
seigneuriale, là où naissent des sentiments nouveaux: désir ardent (shawq),
extase (wajd), aisance (inbisât).

Nous relevons ici que Ghazâlî ne se situe pas au plan de l’activité intellectuelle
de la méditation (tafakkur), qui est une des quatre activités du murid.
L’émergence de ces motions au niveau du cœur n’est pas non plus réductible à
la formation des concepts qui seraient le fruit d’une émanation divine, une
impression de l’intellect actif sur l’âme passive, selon la conception de
certaines philosophies de l’union mystique défendue par les Itiihâdiyya. thèse
rejetée par Ghazâlî lui-même. Non, Ghazâlî se tient au niveau de l’expérience
de la foi et de la prière du croyant : en dépit du silence de Dieu et de Sa non-
vision, qui ne sont pas synonymes d’absence, s’impose une conviction perçue
par l’homme de certitude au niveau du cœur : la rencontre avec Dieu, dont il
expérimente la jouissance, ne peut être mise en doute, car « espérer la vérité
de Dieu est encore plus crédible, plus durable et plus profitable que ce qui
vient de tout autre que Lui ».

Un certain nombre de verbes d’existence traduisent cette évidence de la


rencontre sur laquelle aucun doute ne peut planer.
C’est d’abord le verbe wajada, le fait de trouver, de rencontrer : le fidèle «
rencontre en lui même des états d’Âme qu’il n’avait pas rencontrés avant que
ne se réalise ce qui a été l’occasion du wajd ». Ce dernier mot exprime le
caractère inouï de l’expérience, sa nouveauté.
Si le mot wajd, extase, n’est pas employé ici comme substantif, le verbe,
rendant compte de l’expérience, est employé, exprimant à l’état actif la
découverte de ce qui advient dans Came
comme indubitable, « ce que les amants expérimentent dans leurs cœurs ». La
traduction existentielle de cette expérience nous induit à penser que Ghazâlî
exprime là l’expérience personnelle qu’il fit lui-même, la certitude de
rencontrer un Dieu-Sujet, expérience qu’il fit sans doute dans sa retraite de dix
années, à partir de 438 de l’hégire.

Les souffles divins opèrent une touche (isâba) sur les cœurs en éveil. La
certitude de l’expérience crée entre l’amant et l’Aimé une affinité qui permet à
chacun de parler de l’autre en vérité. La conscience aiguë de la proximité
divine, la jouissance de la Présence seigneuriale (hadra rubùbiyya) remplit les
cœurs éveillés, qui se trouvent, de ce fait, illuminés (islinâra) et elle se répand,
à travers eux. sur tes cœurs endormis. C’est un don (‘atâ’) accordé par Dieu. On
peut s’exposer à ces souffles la nuit comme le jour, mais surtout la nuit.

Y’a-t-il des paliers dans cette rencontre ? Il en est. pour le moins, deux
importants, correspondant à deux sortes d’amour, dans ces pages de l’Ihyâ qui
retiennent notre attention : un premier degré de l’amour est le fruit de la
pratique du zikr, remémoration du Nom : il introduit le croyant à la familiarité
divine (uns), mais le priant n’entre pas dans le château intérieur. C’est une
connaissance extérieure, une foi d’emprunt, et non pas la vision intérieure
(basira).
L’autre amour est qualifié de passionné (‘ishq) et aussi d’amour ardent
(ishtiyâq). Cet amour est plus parfait, car il procède de la connaissance
(ma’rifa). La ma’rifa est sagesse expérimentale, une connaissance affective,
savoureuse, amoureuse » ; elle entre dans la science du dévoilement de la
Présence transcendante film al-mukâshafa). Elle est le propre de l’initié (ârif).
qui a vu. par une vision intérieure plus pénétrante que le regard extérieur, la
Majesté et la lleauté divines. Cet état est une réalisation spirituelle (tahqiq).
Pour de tels hommes, a commencé la levée des voiles de l’invisible (hijâb).
Comme dans les théophanies bibliques ou dans l’expérience des mystiques, ces
voiles cachent et révèlent tout à la fois. Ghazâlî ne déclare-t-il pas qu’on
pourrait les appeler « lumières ». Leur nombre, soixante-dix (77), est un
chiffre parfait. Au terme de ces voiles lumières, on ne serait pas loin de la
source même : Dieu.

Il s’ensuit une hiérarchie des valeurs qui marque non seulement une
subordination, mais aussi une imbrication et une inclusion entre des registres
situés à des niveaux différents. On vient de parler de la différence entre deux
amours, celui du juièle qui se contente de remémorer (dhâkir), celui de
l’homme de connaissance (ârif). La supériorité d’un dhikr, même simplifié
comme le conçoit Ghazâlî, sur la multiplicité des rak’as, n’est pas à démontrer.
La méditation (fikr, tafakkur), est supérieure. Elle-même est à deux degrés :

1-le premier se rapporte aux procédés de raisonnement dans la science du


kalàm, théologie;
2-le second est la méditation pure qui réfléchit sur les signes de Dieu et Ses
attributs et celle-ci est supérieure au dhikr, qui se borne à fixer l’esprit ou à
ramener les connaissances sur le coeur pour qu’elles ne s’effacent pas. Ainsi, la
méditation est la « clé de la connaissance et du dévoilement [de Dieu) et
apporta un surcroît d’amour; elle est donc le plus noble des actes cultuels ».

La récitation coranique est à un niveau encore plus élevé, car le Coran, parole
de Dieu, réunit les avantages à la fois du dhikr, de la méditation et de la du’â’,
prière de demande.

Cependant, chaque activité a une excellence dans son domaine propre: science
(ilm) et connaissance (ma’rifa) sont prioritaires, à titre de condition préalable
de tout progrès spirituel, car « de la méditation (fikr) résulte la connaissance,
de la connaissance la vénération et de la vénération l’amour ». De là vient la
supériorité des assemblées de savants sur les assemblées de dhikr. La prière
rituelle canonique (salât) ne peut être mise sur un pied d’égalité avec les quatre
activités de base du murid ; du’â’, dhikr. lectuie, méditation, en vertu du
Commandement divin qui en fait une obligation stricte à des heures
déterminées par Dieu. Mais le but de, tous ces exercices, en définitive, est
l’union avec Dieu, par le cœur, sans fusion ni immanence. Dans une page de
l’Ihyâ Ghazâlî déclare même que tous ces exercices, même la récitation
coranique, doivent être dépassés pour ne se concentrer que sur Dieu seul :
« Puis [le soufi] se retire seul avec lui-même, dans une cellule, se bornant à
accomplir les précepte d’obligation et les devoirs religieux il demeure ainsi le
cœur vide, concentré en une seule préoccupation ;
et il ne disperse sa pensée ni par la lecture du Coran, ni par la méditation d’un
commentaire [du Coran], ni par celle des livres des traditions, ou de quelque
autre. Mais il fait effort, au contraire, pour que rien ne lui vienne à l’esprit, si
ce n’est Dieu Très-Haut. Après s’être mis dans la solitude, il ne cesse de dire de
bouche :  » Allah, Allah « , continuellement et avec la présence du cœur. Et
cela jusqu’à ce qu’il parvienne à un état où il abandonne le mouvement de la
langue, et voie le mot comme coulant sur cêllr-ci. Puis il en vient au point
d’effacer la trace du mot sur sa langue et il trouve son cœur continuellement
appliqué au dhikr; il y persévère assidûment, jusqu’à ce qu’il en arrive à effacer
de son cœur l’image de la locution,
les lettres et de la forme du mot, et que le sens du mot demeure seul en son
cœur, présent en lui, comme joint à lui et ne le quittant pas.
Il est en son pouvoir de parvenir à cette limite, et de faire durer cet état en
repoussant les tentations ; par contre, il n’est pas en son pouvoir d’attirer à lui
la Miséricorde de Dieu Très-Haut. Mais, par ce qu’il fait, lui, il se met en
mesure de recevoir les souffles de la Miséricorde divine, et il ne lui reste plus
qu’à attendre ce que Dieu Très-Haut lui révélera de la miséricorde, comme Il
l’a révélée, par cette voie, aux prophètes et aux saints.
En définitive, cette voie se ramène uniquement, en ce qui te concerne, à une
complète pureté, purification et clarté ; puis à être prêt et à attendre. »

Après avoir proclamé la supériorité de l’oraison mentale la litanie vocale,


Hallâj retrouvait la pleine valeur du dhikr comme formule excitative; de
même, Ghazâlî reconnaît cette valeur incitative au dhikr, comme pure
disposition du cœur de l’homme à accueillir un bienfait de Dieu qui est gratuit,
sur lequel l’homme n’a pas prise. Ainsi, toutes les dispositions prises par
l’homme, dans la
prière d’invocation, la répartition des temps et des moments du jour et de la
nuit à travers un rituel minutieux des wird-s, la lecture et la méditation du
Coran, dans les veilles où se purifie son désir, ne font que disposer
l’intelligence et le cœur du fidèle à la connaissance et l’amour de l’Unique qui
reste maître du don qu’il fait à Son serviteur, à l’instant où il Lui plaît de faire
lever les voiles de l’Invisible et de faire passer les souffles de Sa miséricorde.
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** »Ihya ulum al-din » Cheick Abu-Ghazâlî (qu’Allah l’Agrée!)
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wa slim alek
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