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17 août 2016 à 19 h 38 min
DE LA REALISATION SPIRITUELLE.
Ecoutez donc ceci : ce qui est nécessaire avant tout pour réveiller l’homme de la
léthargie où l’a plongé l’oubli, et l’orienter vers le chemin, c’est la grâce de Dieu, qui
incite l’esprit à méditer ainsi :
La Vallée de la Connaissance
Le monologue intérieur conduit le chercheur jusqu’à la Vallée de la Connaissance, où
la foi implicite dans le Messager divin montre la voie et lui dit :
Le Bienfaiteur est l’Unique qui n’a pas d’associé. Il est ton Créateur omniprésent, bien
que caché, dont il te faut suivre intérieurement et extérieurement les
commandements. Il a fait en sorte que l’homme bon soit récompensé et le méchant
puni. C’est maintenant à toi de faire le choix, car tu es responsable de tes actions.
Acquiers la connaissance sous la direction des ulémas qui craignent Dieu, avec une
conviction qui ignore l’hésitation.
Lorsqu’il a traversé la Vallée de la Connaissance, l’homme se prépare à l’adoration,
mais sa mauvaise conscience lui fait des reproches en disant : « Peux tu frapper à la
porte du Sanctuaire ? Eloigne toi car tu es chargé d’abominations ! »
La Vallée du Repentir
Le pauvre pêcheur tombe dans la Vallée du Repentir, lorsqu’il entend une voix lui
dire : « Repens toi, repens toi ! car ton Seigneur est Pardon. » Là il reprend courage et
se relève tout joyeux pour continuer.
La Vallée Insondable
Le coeur léger, d’humeur joyeuse, il poursuit sa route lorsque soudain apparaît la
Vallée Insondable. En approfondissant la nature de ses actes, il s’aperçoit que ses
bonnes actions étaient motivées par le désir de gagner l’approbation de ses
compagnons, ou par l’orgueil. Il voit d’un côté le monstre à tête d’hydre de
l’hypocrisie, et de l’autre l’ensorcelante Pandore de la Vanité, avec sa boîte ouverte.
Rempli de désespoir il ne sais que faire lorsque, enfin, l’Ange de la Sincérité émerge
des profondeurs de son cœur et le prend par le bras et l’aide à traverser la Vallée.
Il exprime sa gratitude pour la faveur Divine et continue d’avancer, lorsqu’il est
envahi par la pensée des multiples faveurs reçues par son être indigne, et de son
incapacité à témoigner pleinement sa reconnaissance.
Le sheikh énumère et développe ici les dix propriétés (hisal) expérimentées par
les gens du combat spirituel, telles que :
« S’écarter du mensonge proféré aussi bien pour plaisanter que pour tromper
»,
« Eviter de maudire quoi que ce soit dans la création et de nuire fut-ce à la plus
infime portion du créé….. »,
« Eviter de porter son regard vers les péchés et de mouvoir ses membres dans
leur direction… »
« d’humilité (tawâdu’). En effet, c’est par elle qu’est renforcé le dévot (‘abid),
que sa demeure spirituelle est élevée et que se trouvent parachevées la gloire et
l’éminence auprès d’Allah et des créatures….. »
Réponse
2. Modibo dit :
16 août 2016 à 10 h 22 min
Être prêt ! Moralement, cela s’entend comme être disponible….. Le,maître doit
être prêt à enseigner, le disciple tout autant à apprendre…. Mais chez un
maitre cette disponibilité est toujours contradictoire avec le désir d’enseigner
qui s’avère des fois un piège tenDu par la vanité, l’orgueil…. Qui ferme les
portes de son arrivée au stade ou il est prêt à demander… Qui ne peut
demander, peut il donner ? Qui ne sait pas écouter pourra t il parler ? Et
comment ose t il, des lors, juger ?
Réponse
o Modibo dit :
16 août 2016 à 11 h 18 min
3. Anaa 7777 dit :
16 août 2016 à 7 h 25 min
Assalam. « Ce n’est pas parce qu’on ferme les yeux, qu’il fait nuit », a dit le
Sage. La spiritualité ne se limite pas à quelques sentences soufies… Le chien
aboie, la caravane passe…
Réponse
o Modibo dit :
16 août 2016 à 11 h 14 min
4. Modibo dit :
16 août 2016 à 6 h 39 min
Un roi prit un jeune homme comme favori. Malgré toutes la faveurs dont il
jouissait, le jeune homme doutait de la loyauté de son protecteur…. Il allait
ainsi donc chaque soir nourrir les chiens royaux ..
Un jour, le roi entra en colère contre le jeune homme et ordonna qu’il soit jeté
aux chiens…
Mais ceux ci le connaissant si bien refuserent de lui faire du mal…..
Réponse
5. Anaa 7777 dit :
15 août 2016 à 15 h 11 min
Gloire à Allah (swt) qui a éclairé les cœurs de ses élites serviteurs, puis a
éduqué leurs âmes de la meilleure façon, comme il a ouvert la porte de la
science monothéiste aux savants en leur accordant la clé du Savoir.
La connaissance humaine s’acquiert par deux voies, à savoir : l’enseignement
humain et l’enseignement divin. On n’insistera pas sur l’enseignement humain
qui est la voie habituelle, et le chemin tangible que reconnaît l’ensemble des
êtres humains.
En ce qui concerne l’enseignement divin, il est de deux sortes : 1) le savoir
prophétique, et 2) le Savoir mystique.
1) Le Savoir prophétique.
Cela consiste à ce que la personne lorsqu’elle est parfaite, s’efface d’elle
l’impureté de la nature et le méfait de la convoitise, de l’espoir. Sa vue se
sépare des turpitudes de ce bas-monde. Puis elle dirige sa force vers son
concepteur et créateur. Elle s’attache à la générosité de son créateur.
Ainsi Allah le Très Haut, par sa meilleure grâce fait face à cette personne de
façon totale et la regarde d’une vision seigneuriale. Alors, l’ensemble des
sciences parvient à cette personne, et l’ensemble des images se gravent en elles
sans enseignement ou réflexion. La preuve de cette affirmation est le dire
d’Allah (swt) à son prophète (saw) : « Il t’a appris ce que tu ne savais pas ! ».
D’où la science des prophètes est d’une classe plus honorable que l’ensemble
des sciences des créatures. Car dérivant d’Allah le Très Haut, sans aucun
intermédiaire et moyen. La preuve de cela aussi se trouve dans l’histoire
d’Adam (saw) et des anges.
En effet, les anges ont appris tout le long de leur vie et ont eu connaissance des
nombreuses voies d’acquisition des sciences et devinrent ainsi les créatures les
plus instruites. Cependant qu’Adam (saw) n’était pas instruit car n’ayant pas
appris ou connu un maître. Alors, ils se vantèrent de lui et s’enorgueillirent en
disant : « Nous te glorifions et te sanctifions, nous connaissons les réalités des
choses ! » Adam s’en remit à son créateur en détachant son cœur de l’ensemble
des créatures. Puis se dirigea par l’imploration vers le Seigneur le très Haut. Il
lui apprit alors tous les noms. Et c’est Adam (saw) qui informa les anges de
plusieurs faits du savoir et choses occultes.
La preuve fut faite alors pour les pensants que le savoir occulte issu du
message divin est plus fort et plus complet que les connaissances acquises par
l’enseignement. La science issue du message divin devint ainsi l’héritage des
prophètes et de droit des messagers.
Allah le très haut a clos la porte du message divin à partir de notre prophète
Bien-Aimé Muhammad (saw). Il fut le messager d’Allah (swt) et le sceau des
prophètes. Il fut le plus instruit des hommes et le plus éloquent des arabes et
non arabes. Il disait : « Mon Seigneur m’a éduqué de la meilleure éducation. »
2) Le Savoir mystique
Le savoir mystique est celui qui se manifeste sans intermédiaire entre la
personne et son concepteur. Car il est comme la clarté de la chandelle divine
qui se déverse sur le cœur. Le savoir mystique est un don pour ceux qui sont
aptes pour la prophétie et la sainteté. Comme il en fut pour Al Khadir tel
qu’Allah (swt) a dit le concernant : « Nous l’avons instruit de notre part de
savoir ». Comme le prince des croyants ALY IBN ABI TALAB (ra) a dit : « J’ai
rentré ma langue dans ma bouche, alors, il s’est ouvert dans mon cœur mille
portes du savoir. Chaque porte ayant mille portes. » Il a dit également : « Si
l’on élevait une chaire pour moi, j’aurai pu juger les Juifs à partir de leur
Thora, et les chrétiens à partir de leur Evangile, puis les musulmans à partir de
leur Coran. »
L’on ne peut atteindre ce niveau, seulement par l’enseignement humain. Au
contraire l’on s’élève à ce niveau par la force du savoir mystique.
Ainsi, lorsqu’ Allah (swt) veut du bien pour un serviteur, il lève le voile entre
lui et la personne. Il apparaît en elle les secrets de certains phénomènes. Alors,
elle s’exprime d’eux comme elle le veut et à qui elle le veut parmi les serviteurs.
La réalité de la sagesse s’obtient du savoir mystique et tant que l’homme n’aura
pas atteint ce niveau, il ne peut être sage. Car la sagesse est des dons d’Allah
(swt) : « Il donne la sagesse à qui il veut, et à qui l’on donne la sagesse, il aura
reçu un grand bienfait, et cela ne se rappelle que ceux qui réfléchissent »
(Coran).
Cela parce que ceux qui ont atteint le niveau du savoir mystique, n’ont
nullement besoin d’une grande révision et de la fatigue de l’enseignement. Ils
apprennent peu, et agissent plus, comme ils se fatiguent peu et se reposent
longuement.
(Source : Epitre sur la science divine. AL- GHAZALI)
Réponse
6. Modibo dit :
14 août 2016 à 9 h 27 min
Un jeune homme demanda à voir un maître. Son secrétaire lui dit : pour voir le
maître, il te faut d’abord trouve une réponse a une question. Si tu réussis, le
maître t’acceptera comme lève dans trois ans…
Il prit la question et s’en alla. Peu de temps après, il revint avec la réponse qu’il
avait trouvée..
Le secrétaire du autre le félicita et lui dit :
Tu peux vaquer à tes occupations et attendre les 3 années passent pour venir
intégrer les classes…
L’homme se hasarda : que serait il arrive si j’avais pas trouve le code de
l’énigme ?
Le secrétaire lui répondit : oh, dans ce cas, tu aurais été admis immédiatement
en classe !
.
Réponse
7. Modibo dit :
12 août 2016 à 9 h 04 min
Invité chez un riche personnage, un élevé fut surpris d’y retrouver son maître
très bizarrement et outrageusement pare dans cette assemblée faisant ripaille !
Au comble de l’étonnement, il avisa son maître en apparte :
– que t’est il arrive, maître ?
– allons donc ! La question n’est pas de savoir ce qui m’est arrivé mais qu’est il
arrive à ces gens…. Il m’aurait pris pour autre chose qu’un imposteur, ils ne
m’auraient pas admis en leur sein. Ils me tolèrent parce qu’ils peuvent rire de
moi. Je peux tirer ainsi parti de la situation pour les aider à comprendre !
Assalamou aleykoum
Réponse
AmantCidratoulMontaha dit :
5 août 2016 à 1 h 57 min
Dans un livre de Judy Hall (en anglais : Past Life Astrologie) il est écrit qu’en
astrologie il y a trois dilemmes ou paradoxes, et ma réflexion porte sur leur
correspondance respective en géomancie. Déjà je comprends que leur conception de
la vie karmique diffère de la vision admise du coran (l’âme ne fait pas plusieurs aller
retour dans dounya). Mais déjà certains interprétateurs pourrait s’appuyer sur le fait
que Dieu nous ressusciterait dans des formes que nous même on ne connaît pas. De
là il y a clivage des interprétateurs en deux groupes : la majorité disant que la
résurrection parle du jour du jugement dernier, et l’autre groupe stipule qu’il ne faut
pas ajouter de précision que la parole divine en soit ne portes.
Seydina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret), en détaillant la force
de perception Q’Allah octroie aux Connaissants, a dit :
« Sache que chacun d’entre les saints véridiques possède la force de 100 hommes.
Seydina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret), en détaillant la force
de perception Q’Allah octroie aux Connaissants, a dit :
« Sache que chacun d’entre les saints véridiques possède la force de 100 hommes.
L’Univers de la Royauté s’étend du ciel vers la terre ; celui des Royaumes s’étend du
1er ciel au 7ième ciel ; celui de la Toute-Puissance s’étend du 7ième ciel au Piédestal
(Koursi) et celui de l’Autorité s’étend du Piédestal au Trône et ce qu’il y a au-delà de
lui.
Nul ne Le voit, si ce n’est Lui ; nul ne l’atteint, si ce n’est Lui ; nul n’a de
science à Son sujet si ce n’est Lui. Il se connaît Lui-même par Lui-même et Se
voit Lui-même par Lui-même. Nul autre que Lui ne Le voit. C’est Son Unicité
même qui est Son voile, et non pas quelque chose qui serait « autre que Lui « ;
c’est Son Etre même qui Le voile. Son Unicité est occultée par Son Unicité au
delà de tout « comment « .
Aucun « autre que Lui « ne le voit. Il n’est pas de prophète envoyé, de saint
parfait ou d’ange rapproché qui Le connaisse. Son prophète, c’est Lui ; Son
envoyé, c’est Lui. Il S’est envoyé Lui-même, par Lui-même, de Lui-même à
Lui-même ; il n’y a pas d’intermédiaire ou de cause seconde qui serait autre
que Lui. Il n’y a pas de différence entre Celui qui envoie, ce qui est envoyé et
celui à qui l’envoi est destiné. Les lettres de la Prophétie sont Son être même. Il
n’y a pas d’ « autre » qui pourrait cesser d’être (après avoir été) ou à propos de
qui on pourrait parlé de « nom » et de « nommé ».
C’est en raison de tout cela que le Prophète – sur lui la Grâce et la Paix ! – a dit
: « Celui qui se connaît soi-même connaît son Seigneur « . Il a dit aussi : « J’ai
connu mon Seigneur par mon Seigneur « . Ce que le Prophète indique par là,
c’est que tu n’es pas « toi « mais que tu es « Lui « et qu’il n’y a pas de « toi « ;
et non pas qu’il entre en toi ou sort de toi, ou que tu entres en Lui ou sort de
Lui. Cela ne signifie pas davantage que tu possèdes l’être et que tu es qualifié
par tel ou tel attribut – non, définitivement non ! Ce qu’il a voulu dire, c’est
que tu es totalement dépourvu d’être et que jamais tu ne « seras « , que ce soit
par toi-même, ou par Lui, ou en Lui, ou avec Lui. On ne peut dire de toi, ni que
tu cesses d’être, ni que tu es. Tu es Lui et Il est toi, sans aucune de ces
imperfections. Si tu connais ton « être » de cette façon, alors tu connais Allâh ;
et sinon, tu ne Le connais pas !
Lorsque ce secret se dévoile à toi, tu sais que tu n’es pas « ce qui est autre
qu’Allâh « mais que tu es toi-même le but de ta quête, que tu n’as nul besoin de
l’extinction (pour y parvenir), que tu n’as jamais cessé et ne cesseras jamais
d’être, au-delà de tout « quand « et de tout moment, ainsi que nous l’avons
déjà mentionné : tu vois Ses attributs comme tes attributs, ton extérieur
comme Son Nom « l’Apparent « , ton intérieur comme Son Nom « le Caché »,
ton commencement comme Son Nom « le Premier » et ton terme comme Son
Nom « le Dernier », sans le moindre doute ou la moindre hésitation à ce sujet.
Tu vois Ses attributs comme tiens et Son essence comme ton essence, sans que
tu aies à devenir Lui ou qu’Il ait à devenir toi à quelque degré que ce soit.
Ne pense donc pas que (pour Le connaître) tu dois d’abord cesser d’être : car si
cette extinction était nécessaire, cela signifierait que tu Le voiles. Il serait par
conséquent voilé par « autre que Lui « , ce qui impliquerait nécessairement
qu’un autre que Lui peut l’emporter sur Lui et L’empêcher d’être vu. C’est là
une erreur et un manque de discernement : ainsi que nous l’avons déjà
mentionné, Son voile n’est rien d’autre que son Unicité et Sa singularité. Voilà
pourquoi il est licite à celui qui parvient à la Vérité essentielle de dire : « Je
suis la Vérité » ou « Gloire à moi ! « . Nul n’est véritablement parvenu jusqu’à
Lui aussi longtemps qu’il ne voit ses attributs comme les attributs d’Allâh et
son essence comme l’essence d’Allâh ; cela sans qu’il y ait infusion en Allâh ou
effusion, à partir de Lui, de Son essence et de Ses attributs, et sans qu’il y ait
non plus extinction par rapport à Allâh ou permanence en Lui. Il se voit
comme ayant toujours été dépourvu d’être propre, et non pas comme l’ayant
eu, puis perdu. Il n’y a de soi que le Soi, il n’y a d’être que Son Etre. Le
Prophète -sur lui la Grâce et la Paix ! – a fait allusion à cela lorsqu’il a dit :
« N’insultez pas le Temps, car Allâh est le Temps « , affirmant ainsi que la
transcendance d’Allâh – qu’il soit exalté et béni – exclut tout associé, égal ou
pareil.
Celui qui comprend cet exemple sait qu’il n’y a en fait ni union, ni séparation ;
que le connaisseur est Lui et que le connu est Lui ; que celui qui voit est Lui et
que ce qui est vu est Lui ; que celui qui arrive est Lui et que ce à quoi il arrive
est Lui. Nul autre que Lui ne parvient à Lui, nul autre que Lui ne se sépare de
Lui. Quiconque comprend cela est totalement exempt de l’idolâtrie de
l’idolâtrie ; quiconque ne l’a pas compris n’a pas même respiré le parfum de
cette libération de l’idolatrie.
Si, par ignorance, tu déclares que tu es autre que Lui ton endurcissement est
manifeste.
– Sache, en résumé, que celui qui voit et ce qui est vu, celui qui trouve et ce qui
est trouvé, celui qui sait et ce qui est su, Celui qui existencie et ce qui est
existencié, celui qui perçoit et ce qui est perçu ne sont qu’Un. Il voit, connaît,
perçoit Son Etre par Son Etre, au-delà de toute modalité et de toute forme de
vision, de connaissance ou de perception. De même que Son Etre transcende
tout « comment « , de même aussi la vision, la connaissance ou la perception
qu’Il a de Lui-même sont sans « comment « .
Depuis que je Le connais, mon âme est exempte de tout mélange et de toute
corruption
2. lilia Rose dit :
18 novembre 2015 à 19 h 49 min
« Pour les mystiques, Dieu fait parler chaque atome des cieux et de la terre de
Son omnipotence, d’une façon telle, qu’ils entendent comment tout proclame
Sa sainteté, chante Ses louanges et confesse sa propre impuissance et ce, dans
un langage parfaitement clair. »
« Ainsi que le dit encore le grand mystique Abû Yazid Bistamî : « Le savant
n’est pas celui qui emprunte sa connaissance à quelque livre, et qui devient
ignorant quand il oublie ce qu’il a appris. Le vrai savant est celui qui reçoit,
quand il le veut, sa connaissance de son Seigneur, sans étude ni enseignement.
»
« Il est prairie pour les gazelles, couvent pour les moines, temple pour les
idoles, Mecque pour les pèlerins, Tablettes de la Torah et livre du Coran. Je
suis la religion de l’Amour, partout où se dirigent ses montures, L’Amour est
ma religion et ma foi. »
« Tandis que l’ascète se plaît à renoncer au monde, et que celui qui se confie à
Dieu repose entièrement sur son Seigneur, et tandis que le désirant recherche
les chants spirituels et l’enthousiasme annihilant, et que l’adorateur est tout à
sa dévotion et à son effort, enfin tandis que le sage connaisseur exerce sa force
d’esprit et se concentre sur le but, ceux qui sont investis de l’Autorité et
possèdent la Science restent cachés dans l’invisible et ne les connaît ni «
connaisseur », ni « désirant », ni « adorateur », comme ne les perçoit ni «
confié à Dieu », ni « ascète » L’ascète renonce au monde pour en obtenir le
prix, le confiant se remet à son Seigneur pour atteindre son dessein, le désirant
recherche l’enthousiasme pour abolir le chagrin, l’adorateur fait du zèle dans
l’espoir d’accéder à la « proximité », le connaisseur sage vise par sa force
d’esprit l’ arrivée », mais la Vérité ne se dévoile qu’à celui qui efface sa propre
trace et perd jusqu’à son nom ! »
« Lorsque l’homme s’éloigne des créatures ainsi que de sa propre âme, et fait
taire en lui la conscience du moi pour laisser place seulement à la connaissance
du Seigneur, aussi lorsqu’il se détache de la nourriture corporelle et se
maintient en état de veille pendant que les autres sont plongés dans le
sommeil, lorsqu’il réunit donc en lui ces quatre résultats, sa nature humaine
est transmuée en nature angélique, sa servitude est changée en Seigneurie, son
intelligence est convertie en faculté intuitive , sa Réalité invisible devient
manifeste. »
« Celui qui est fixé sur telle adoration particulière ignore nécessairement la
vérité intrinsèque d’autres croyances, par là-même que sa croyance en Dieu
implique une négation d’autres formes de croyance. S’il connaissait le sens de
la parole de Junyad « La couleur de l’eau, c’est la couleur de son récipient », il
admettrait la validité de toute croyance, et il reconnaîtrait Dieu en toute forme
et en tout objet de foi. C’est qu’il n’a pas la connaissance de Dieu, mais se fonde
uniquement sur l’opinion dont parle la Parole Divine : « Je me conforme à
l’opinion que mon serviteur se fait de Moi », ce qui veut dire : Je ne me
manifeste à mon adorateur que sous la forme de sa croyance ; donc qu’il
généralise, s’il veut, ou qu’il détermine. La Divinité conforme à la croyance est
celle qui peut être définie, et c’est Elle, le Dieu que le cœur peut contenir selon
la Parole Divine : « Ni Mes cieux, ni Ma terre ne peuvent Me contenir, mais le
cœur de Mon serviteur fidèle Me contient ». Car la Divinité absolue ne peut
être contenue par aucune chose, puisqu’elle est l’essence même des choses et
SA propre Essence. »
« Dieu est donc le miroir dans lequel tu te vois toi-même, comme tu es Son
miroir dans lequel Il contemple Ses Noms. Or, ceux-ci ne sont rien d’autre que
LUI-même. »
« Ainsi en va-t-il pour l’Amour : un être n’aime en réalité personne d’autre que
son créateur. Et si tu aimes un être pour sa beauté, tu n’aimes nul autre que
Dieu, car Il est l’Etre-Beau. Ainsi, sous tous ses aspects, l’objet de l’Amour est
uniquement Dieu. En outre, comme Dieu se connaît Soi-même et que c’est en
se connaissant Soi-même qu’Il a connu le monde, Il l’a produit « ad extra » à
Son image. Ainsi le monde est-il pour LUI un miroir dans lequel Il voit sa
propre image, et c’est pourquoi Dieu n’aime que Soi-même, de sorte que s’Il
déclare : Dieu vous aimera, – en réalité Il est Soi-même celui qu’Il aime. »
Réponse
3. lilia Rose dit :
17 novembre 2015 à 17 h 20 min
– Le Wadhifa (Dhikr effectué une à deux fois par jour, en groupe, à haute voix)
Ces trois oraisons correspondent aux trois degrés de la religion qui ont été
enseignés par la tradition prophétique :
Chacune de ces oraisons a ses particularités, mais toutes sont axées sur les
formules qui tirent leurs sources fondamentales dans le Coran et la Sunna.
Leur évocation est une source de bienfait intarissable tel le Kaouthar (bassin
du prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui)) et leur négligence
ou abandon est la porte ouverte à tous les malheurs.
« Qu’ils disent : notre Seigneur ! Nous avons cru. Fais-nous rémission de nos
pêchés et préserve-nous des tourments du feu ! Les patients, les sincères, les
dévots, les généreux et ceux qui implorent le pardon de Dieu dans les dernières
heures de la nuit… » (Sourate 3 Al Imran, versets 16 et 17).
« Nous n’avons envoyé des messagers que pour qu’ils soient obéis avec la
permission d’Allah. Si, lorsqu’ils ont fait du tort à leurs propres personnes ils
venaient à toi en implorant le pardon d’Allah et si le Messager demandait le
pardon pour eux, ils trouveraient, certes, Allah, Très Accueillant au repentir,
Miséricordieux » (Sourate 4 Les Femmes, verset 64).
« Celui qui fait une mauvaise chose ou se montre injuste envers lui-même, puis
demande à Allah de l’absoudre, trouvera Allah Absoluteur et Miséricordieux. »
(Sourate 4 Les Femmes, verset 110).
« Allah n’est pas de nature à les soumettre au supplice alors que tu te trouves
parmi eux et il n’est pas disposé à les y soumettre alors qu’ils implorent pardon
» (Sourate 08 Le butin, verset 33).
« J’ai donc dit : » Implorez le pardon de votre Seigneur, car il est grand
pardonneur, pour qu’Il vous envoie du ciel, des pluies abondantes, et qu’Il
vous accorde beaucoup de biens et d’enfants, et vous donne des jardins et vous
donne des rivières » (Sourate 71 Noé, versets 10-11-12).
« Ceux qui, lorsqu’ils ont fait une action immorale ou commis une injustice
envers eux-mêmes se rappellent Allah et demandent l’absolution de leurs
pêchés, qui donc absous les péchés si ce n’est Allah ? Et qui ne persistent pas
dans ce qu’ils ont fait en connaissance de cause » (Sourate 03 Al Imran, verset
135).
« Il n’y a pas un serviteur ou une servante qui implore le pardon d’Allah 70 fois
dans la journée sans qu’Allah ne lui pardonne 700 péchés. Malheur au
serviteur ou à la servante qui commet plus de 700 péchés en un seul jour »
(Bayhaqi et ibn Abi Dounia)
– Selon Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière et la paix
d’Allah soient sur lui) a dit :
« Allah dit : Ô fils d’Adam ! Tant que tu m’appelles et que tu espères en Moi Je
te pardonne tes mauvaises actions, et ne m’en soucie guère. Ô fils d’Adam !
Même si tes péchés touchent le ciel et que tu implores mon Pardon, Je te
pardonne et Je ne m’en soucie guère. Ô fils d’Adam ! Si même tu viens avec
l’équivalent de la terre en péchés et que tu me rencontres sans que tu ne
m’associes rien, Je viendrais à toi avec son équivalent en pardon » (Tirmidhi)
– il est rapporté que le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui)
a dit :
Wa Lahou A’lam….
Réponse
lilia Rose dit :
19 janvier 2016 à 16 h 32 min
Ibn Arabi avance que le Créateur et la créature sont indissociablement liés par
l’énergie
d’Amour.
En outre, l’homme étant issu de DIEU, il possède Sa conscience et a donc la
possibilité de se
reconnaître. Car la réalité toute entière de son début et de sa fin vient de DIEU seul,
et c’est
vers lui qu’elle retourne.
Par extension, à l’image de l’artiste qui se fait connaître par son œuvre et de l’œuvre
qui nous
éclaire sur l’artiste, se découvrir soi-même c’est découvrir DIEU en soi : cette parole
du
prophète en est la preuve :
5. La proximité de DIEU
Dans la nouvelle prophétique authentique suivante : « Si le serviteur s’approche de
Moi d’un
empan, Je M’approche de lui d’une coudée. S’il s’approche de Moi d’une coudée, Je
M’approche
de lui d’une brasse. S’il vient à Moi en marchant, Je viens à lui en M’empressant. »
Je veux parler ici de cette proximité qui est la conséquence de la proximité que le
serviteur a avec DIEU.
Or le serviteur n’a de proximité avec DIEU que par la foi en ce qui provient de DIEU
–
même, en plus de la foi en DIEU et en celui qui transmet (la Révélation) de Sa part.
Ainsi, l’importance essentielle d’Ibn Arabi dans l’histoire du soufisme repose sur deux
choses :
D’une part il fut le lien entre deux phases historiques du soufisme et de l’islam et
d’autre part il fut le lien entre les formes occidentales et orientales du soufisme.
Allah est la Lumière des cieux et de la Terre. Le monde dans lequel nous vivons est
une manifestation de la Lumière d’Allah par Ses Noms et Attributs. Ces noms étant
des combinaisons de lettres composés selon le bon vouloir d’Allah. Occultés au
commun et dévoilés à qui Allah veut.
Tout sur Terre et dans l’Univers n’est donc que manifestation de lettres. Le monde a
été construit avec les 28 lettres. Il est le lieu de la manifestation de Noms D’Allah et
toute chose dans l’univers est soumise à une configuration purement divine qui fait
d’elle un miroir qui reflète une ou plusieurs réalités du Créateur. Le verbe, à l’origine
de toute chose, étant lui même une combinaison de lettres et de flux divin.
Les lettres de type Terre ajoutées aux lettres de type Eau manifestent la vie. Le verset
« Ceux qui ont mécru, n’ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse
compacte ? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l’eau toute chose vivante.
(Coran, 21 : 30) » confirme la présence de lettres de type Eau en tout élément
donnant la vie. Le type Eau est présent dans toute combinaison d’éléments. Seul le
degré de présence diffère. L’air respirable et donc propice à la vie est donné par une
combinaison de lettres de type Air à des lettres de type Eau. Cette combinaison est
primordiale pour maintenir le Feu.
L’homme est le siège par excellence de l’harmonie des 4 éléments. Ils sont présents en
nous selon une combinaison et une harmonie unique. Tous les êtres vivants ont en
commun cette harmonie dans la présence des éléments Terre, Air, Eau et Feu. Mais
aussi en la manifestation en eux d’un dépôt divin. C’est en ce dépôt que sont définie
les paramètres d’existence de chaque créature. En plus de cela, le Très-haut lui
insuffle la lumière de son Nom Al-Hayy (Le Vivant) afin d’activer la vie en elle.
Allah, exalté soit t’Il, a accordé à Adam le dépôt suprême en lui apprenant « tous les
Noms« .
D’un point de vue exotérique il s’agit des Noms de toutes les choses et créatures. Les
noms de tout ce qu’Allah a crée. Mais d’un point de vue ésotérique il s’agit des 28
lettres, de leur Essence, et de la quintessence spécifique à leurs combinaisons. La
combinaison donnant les noms.
D’un autre point de vue on ne peut plus ésotérique, il s’agit de la manifestation
complète de l’ensemble des Noms Divins. Ces noms dont la connaissance parfaite
permet le Califat d’Allah sur Terre. Adam a reçu ce dépôt alors que son Rouh (esprit)
lui fut insufflé. Alors que la vie s’activait en lui.
L’homme est la seule créature qu’Allah a gratifiée de cette prédisposition. Ceci du fait
que l’humanité a été comblé pour recevoir le Bien-aimé d’Allah, paix et bénédiction
d’Allah sur lui, qui est la manifestation de ce Nom d’essence et de l’essence divine elle
même. Il, paix et bénédiction d’Allah sur lui, totalise les lumières de toutes les lettres,
de tous les Noms, de toutes Essences qui ont permis la création de toute chose. Il ne
pouvait ne pas être « miséricorde pour les mondes ».
Louange à Allah l’exalté qui nous a comblé de son Amour et de l’Amour de Son bien-
aimé et de l’Amour de ses Saints.
Réponse
lilia Rose dit :
3 novembre 2015 à 14 h 03 min
LA MORT DU PROPHÈTE
Prenez tout votre temps pour lire car l’histoire est un peu longue. Vous comprendrez
un peu plus l’immensité de la valeur de votre Prophète et à quel point il vous aime.
Le Prophète (alayhi salat wa salam) avait 63 ans, il était bien fatigué et avait
beaucoup donné! Il avait traversé tellement d’épreuves:il avait été orphelin, il avait
perdu son père, sa mère, son grand-père, son oncle,6 de ses enfants étaient morts (3
filles et 3 garçons).Deux de ses filles lui avaient été renvoyées divorcées des fils de
Abou Jahl, avec lesquels elles avaient été mariées avant la révélation. Il avait été
frappé, insulté de tous les noms, rejeté par 26 tribus auxquelles il avait proposé de
l’accueillir, la femme qui avait partagé 25 ans de sa vie et avait été pour lui un soutien
considérable était morte, son honneur était entaché pendant un mois avec l’histoire
(fausse) de la trahison de Aïcha, il avait mené près de 29 batailles en 8 ans, à 55 ans
passés, dans des conditions d’extrême dureté à cause de l’environnement hostile, la
chaleur et les longs trajets dans le désert d’Arabie! Il avait été blessé à la tête d’un
coup d’épée qui avait cassé son casque faisant pénétrer son bout métallique dans sa
joue… ( tout cela pour que tu deviennes musulman (e)…
Tout cela fut qu’à 63 ans,il n’était plus capable d’accomplir les prières surerogatoires
debout et les accomplissait donc assis.
Lorsqu’on lui demanda:《Tu pries assis? Qu’as tu ya Rassoul’Allah? 》il répondit:《je
me suis fatigué à force de me soucier des gens.》
Omar lui dit:《Tu as des cheveux blancs ô messager d’Allah!》
Il lui répondit:《Houd m’a fait vieillir !》(il s’agit d’un bout de verset qui
dit: »demeure sur le droit chemin comme il t’est commandé… » )
Cette année-là, il sortit pour le pèlerinage d’adieu et répéta:《Ô gens! Prenez de
moi( en me regardant pour m’imiter) vos actes de dévotion, peut-être que vous ne me
trouverez pas à cet endroit après cette année!》Puis il a été révélé le verset:《j’ai
parachevé pour vous votre religion, et accompli sur mon bienfait. Et j’agrée l’islam
comme religion pour vous》
Les gens furent heureux en apprenant ce verset sauf Abou Bakr qui pleura! Lorsqu’on
lui demanda ce qui le faisait pleurer il répondit:《C’est (ce verset) l’annonce de la
mort (faire part de décès) du Prophète(alayhi salat wa salam).
En effet, Abou Bakr avait du discernement, puisque si la religion était parachevée, la
mission du Prophète(alayhi salat wa salam) était arrivée à son terme et donc son
existence sur terre aussi ! Puis le Prophète(alayhi salat wa salam) tomba gravement
malade pendant 13 jours. 9 jours avant sa mort, le dernier verset est révélé:《Et
craignez le jour où vous serez ramenés vers Allah. Alors chaque âme sera pleinement
rétribuée de ce qu’elle aura acquis. Et ils ne seront point lésés.》
8 jours avant sa mort, il dit:《Mes frères d’Ohod(les martyrs) me manquent! Je veux
leur rendre visite.》 Il alla les voir et leur dit:《As salamou alaykoum martyrs
d’Ohod! Vous êtes les précurseurs et je suis inshaAllah le suivant. 》
Sur le chemin du retour, il se mit à pleurer, et ses compagnons lui demandèrent:
《qu’est qui te fait pleurer ya Rassoul’Allah?》Il répondit:《Mes frères me
manquent! 》On lui dit alors:《Ne sommes nous pas tes frères?》Il dit:《Non! Vous
êtes mes compagnons! Mes frères sont des gens qui viendront après moi, croiront en
moi alors qu’ils ne m’ont pas vu!》
Il a tellement pleuré que tu lui manques! T’arrive t-il de le pleurer ?
Puis son état de santé s’aggrava.
Il rassembla alors ses épouses chez Maymouna, et leur dit:《M’autorisez-vous à me
faire soigner chez Aïcha ?》
[As-tu vu les bonnes manières et le bon comportement envers ses épouses ? Il
souhaitait passer les jours de sa convalescence chez Aïcha ce qui veut dire qu’il ne
pourrait pas voir ses autres épouses aux jours habituels puisque chaque épouse avait
son jour. ] Elles l’autorisèrent à aller chez Aïcha. Il voulut se lever mais n’y parvint
pas! Vinrent alors Ali et Al Fadl pour le soutenir et l’aider à se déplacer jusque chez
Aïcha. Les gens virent dans quel état était le Prophète(alayhi salat wa salam)
Inquièts, ils se rassemblèrent dans sa mosquée sans boire ni manger et attendirent
des nouvelles.
Le Prophète(alayhi salat wa salam), chez Aïcha essuya la sueur de sur son front et dit:
《La ilaha illallah! Certes la mort a ses moments d’agonie.》
Puis il demanda:《qu’est ce que ce bruit?》(le bruit venait de la mosquée car sa
maison n’était séparée de la mosquée que par une porte avec un rideau)
On lui dit alors:《Les gens se sont rassemblés, ils ont peur pour toi.》Il dit:
《Emmenez moi à eux!》Une fois à la mosquée, il dit:《Ô gens! On dirait que vous
avez peur pour moi?》Ils répondirent:《Oui! Ô messager d’Allah! 》Il répliqua:《Ô
gens! Mon rendez-vous avec vous n’est pas ici-bas! Mon rendez-vous avec vous est
aux abords du bassin (le jour du jugement dernier)! Par Allah! Je ne crains pas la
pauvreté pour vous! Mais (bien au contraire) je crains pour vous (les mondanités de)
la vie d’ici-bas! (Je crains que) vous vous la disputiez comme ceux qui vous ont
précédés, et qu’elle vous fasse périr comme elle les a fait périr! Ô gens! Je vous
recommande de prendre soin de vos femmes! Ô gens je vous en conjure pour la prière
(Ne l’abandonnez pas!) Ô gens si j’ai fouetté (injustement) le dos de quelqu’un
(d’entre vous) voici mon dos, qu’il viennent me rendre la pareille!
Si j’ai souillé l’honneur (ou la réputation) de quelqu’un, voici mon honneur qu’il me
rende la pareille!
Si j’ai pris de l’argent à quelqu’un, voici mon argent qu’il me reprenne et qu’il ne
craigne pas la rancune, elle n’est pas dans ma nature ! Jusqu’à ce que je retrouve
Allah avec une âme saine et pure. 》Puis il dit:《Ô gens! Allah a proposé à un
serviteur de choisir entre la vie d’ici-bas et la rencontre d’Allah et il a choisit la
rencontre d’Allah! 》
Seul Abou Bakr comprit que le serviteur dont il parlait était lui-même, alors il se leva,
coupa la parole au Prophète(alayhi salat wa salam) et lui dit:《Je sacrifie tout mon
avoir pour toi! Je sacrifie mon père pour toi! Je sacrifie ma mère pour toi! Je sacrifie
mon enfant pour toi!》 Les gens ont regardé Abou Bakr avec désapprobation et
réprimande(car il avait interrompu le Prophète(alayhi salat wa salam) ce qui était un
vrai sacrilège!
D’ailleurs les compagnons dans les récits, utilisaient tous la même formule pour
décrire à quel point ils étaient attentifs lorsque le Prophète(alayhi salat wa salam)
commençait un prêche:《Nous l’écoutions (et nous ne bougions pas) comme si nous
avions chacun un oiseau sur la tête (et que nous craignions qu’il ne s’envole effrayé si
nous bougions)》
Le Prophète(alayhi salat wa salam) leur dit:《Ô gens laissez Abou Bakr (ne le
réprimandé pas!) Par Allah aucun d’entre vous ne nous a rendu service sans qu’on
l’ait récompensé sauf Abou Bakr! Je n’ai pas pu le récompenser, alors j’ai laisser sa
recompense à Dieu!》
Puis il leva les mains et fit des invocations:《Qu’Allah vous mette à l’abri! Qu’Allah
vous assiste! Qu’Allah vous honore! Qu’Allah vous préserve! Qu’Allah vous consolide!
Ô gens! Passez mon salam à quiconque me suivra de ma oumma jusqu’au jour du
jugement dernier! 》
Nous sommes en 1437 après et le salam est arrivé! Wa alaykoum salam ya Rassoul
‘Allah
Puis, le Prophète(alayhi salat wa salam) retourna chez lui, sa douleur s’intensifia. Il
s’allongea tellement il etait épuisé. Il vit dans la bouche de son beau-frère, Abdel-
Rahman ben Abou Bakr, un ‘Siwak’ mais il fut incapable de le lui demander. Aïcha
avec, sa bienveillance, vit sur quoi le regard du Prophète(alayhi salat wa salam) était
tombé alors elle retira le siwak de la bouche de son frère et le mis dans la bouche du
Prophète(alayhi salat wa salam) (par l’autre bout), mais il fut incapable de se frotter
les dents avec car celui-ci était très dur et le Prophète(alayhi salat wa salam)
agonisait.
Donc Aïcha repris le siwak et le mis dans sa bouche à elle, pour le mouiller et le
rendre moins dur, puis elle le
remis dans la bouche du Prophète(alayhi salat wa salam).
[Elle s’en souviendra et dira que ce fut un honneur pour elle que ce soit sa salive qui
entre en dernier dans la bouche du Prophète(alayhi salat wa salam) juste avant sa
mort] Quelle attention!
Le Prophète(alayhi salat wa salam) demanda qu’on le laisse seul avec Aïcha, qui vint à
côté de lui, et il posa sa tête sur la poitrine de sa femme. [Quelle scène magnifique! le
Prophète(alayhi salat wa salam) de l’humanité mourut dans les bras de sa femme!
Oui! Il ne mourut pas l’épée à la main en martyr, et Dieu sait que cette mort est belle,
ni en lisant le Coran, et Dieu sait que cette mort est belle, ni en priant, et Dieu sait
que cette mort est belle! Non! Il mourut dans les bras de sa femme! Tout un symbole!
Un honneur pour la femme musulmane et un message auquel nous avons été très peu
attentifs malheureusement.]
Cela montre aussi toute l’affection et l’amour qu’il y avait dans ce couple…Puis, il leva
la main et dit:《 plutôt la compagnie du Très-Haut! Plutôt la compagnie du Très-
Haut!》
En fait ce qui se passa,c’est que Jibril(alayhi salam) entra et salua le Prophète(alayhi
salat wa salam):《Assalamou alaykoum ya Rassoul’Allah 》Et le Prophète(alayhi
salat wa salam) répondit:《wa alaykoum salam ya Jibril》(Aïcha entendit le
Prophète(alayhi salat wa salam) et comprit que Jibril (alayhi salam) était présent)
Puis Jibril (alayhi salam ) dit au Prophète(alayhi salat wa salam):《L’ange de la mort
est à la porte. Il demande l’autorisation d’entrer et il ne le demandera à personne
après toi.》
Le Prophète(alayhi salat wa salam) lui dit:《Autorise le à entrer ya Jibril!》
(Aïcha entendit cela et comprit que l’ange de la mort était présent.)
L’ange de la mort entra et dit:《Assalamou alaykoum ya Rassoul’Allah! Allah m’a
envoyé te proposer de choisir entre la vie d’ici-bas et la rencontre avec Allah. 》
Malgré l’agonie le Prophète(alayhi salat wa salam) leva la main et dit:《Plutôt la
compagnie du Très-Haut! Plutôt la compagnie du Très-Haut! 》
L’ange de la mort vint alors à côté de la tête du Prophète(alayhi salat wa salam) et dit:
《Ô toi, bon esprit! Esprit de Mohammad ben Abdallah! Sort vers l’agrément et les
bonnes grâces d’un Dieu satisfait non fâché(contre toi)!》
La main du Prophète(alayhi salat wa salam) tomba et sa tête devint lourde dans les
bras de Aïcha.
Elle raconta:《Je sus qu’il était mort mais je ne savais pas quoi faire! Alors j’écartai le
rideau qui séparait ma maison de la mosquée[Seul le Prophète(alayhi salat wa salam)
empreintait cette issue qui donnait sur la mosquée. A chaque fois que le rideau était
écarté les gens voyaient apparaître le Prophète(alayhi salat wa salam) mais pas cette
fois-ci ] J’entrai chez les hommes réunis à la mosquée et je criai:《le Prophète est
mort! Le Prophète est mort ! 》Toute la mosquée éclata en sanglots et aucun d’entre
eux ne trouva la force de se lever de sa place!》
Voilà! Le Prophète(alayhi salat wa salam) est mort ! Le Prophète(alayhi salat wa
salam) est mort ! Il a été mis en terre et couvert de terre…
Fatima, sa fille, a dit à Anas:《Ô Anas! Comment avez vous fait pour couvrir de terre
le visage du Messager?》
Le Prophète a plus de droits sur les croyants qu’ils n’en ont sur eux-mêmes et ses
épouses sont leurs mères…
Donc, si ses épouses sont leurs mères, lui est un père pour eux! Il l’a lui-même dit: il
est mort! …
Louange à Allah Bienfaiteur,
Miséricordieux. Paix et bénédiction sur son Prophète Mohammad ibn Abdallah,
ultime envoyé d’Allah. Guide des législateurs.
L’envoyé d’Allah Mohammad (alayhi salat wa salam) a dit:《Qu’ Allah embellisse le
visage de qui, ayant entendu ma parole, la conserve dans son coeur puis la transmet à
d’autres telle qu’il l’a entendu.》
Mouhammad grandeur et bonté. Humble serviteur d’Allah l’Exalté à Toi Seul, on peut
se référer à Mouhammad le bien aimé. Exemple sur toi nous prendrons. Délivre nos
coeurs par le pardon. Ton champ d’action est l’islam.
Tolérance, amour sont 2 graines semées au fil du temps. Certaines fleurs ont fanées
d’autres se sont épanouies. La bulbe restera la même peu importe l’endroit de
l’implant. Elle gardera cette empreinte que nul ne pourra effacer. Celle du savoir et de
la vérité.
Venons et partons à la découverte de la vie de ce merveilleux personnage nommé
Mouhammad (alayhi salat wa salam) car rien de telle n’a jamais foulé le sol de ce
monde. L’exemple de ses enseignements peut révolutionner la vie et notre monde et
ce pour le meilleur
Que la paix et la bénédiction soient sur lui…..
Réponse
1. Abdoulaye-garib-108 dit :
16 septembre 2015 à 11 h 35 min
…….
..5.9..20.
..7.12.24..29
..22..26.28..
…….
slim alek
« Je n’ai créé les jinn et les humains que pour M’adorer »
TRAVAILLER SUR LE SENTiER DE DiEU
C’EST AUSSi UNE FORME D’ADORATION.
L’ADORATION N’EST PAS QUE PRIERE ET JEÛN ET PELERINAGE….
bref,….
LUTTER CONTRE le mal de SON PROPRE ÂME
C’EST AUSSi UNE FORME D’ADORATION.
bref…..
FAiRE DU BiEN AUTOUR DE SOi.
C’EST AUSSi UNE FORME D’ADORATION.
bref,
pour ceux qui sont initiés dans une science occulte quelconque
(et ceux qui ne sont pas initiés peuvent également TESTER)
il verront avec SURPRISE que l’Araignée tisse sa Toile le 12 du mois lunaire.!
2. Abdoulaye-garib-19 dit :
15 septembre 2015 à 12 h 35 min
maitre kabadenkele
vous me demandez de revoir les données sur les Anges….
sans me dire ce que je dois revoir….
en tant maitre, vous avez le devoir de corriger votre élève garib….
sinon comme vous le dites vous-même donc vous serez aussi responsable de
votre silence et de votre refus de guider les crpyants…!
wa salam
Réponse
3. Abdoulaye-garib-19 dit :
15 septembre 2015 à 12 h 29 min
o kabadenkele dit :
16 septembre 2015 à 20 h 42 min
voici mn mail kabadenkele@gmail.com
une derniere fois
Réponse
4. Abdoulaye-garib-19 dit :
13 septembre 2015 à 13 h 46 min
slim alek
…..
La Malakiiyah suite….
……
Tèmè ni Dimanssi walada niyé…
…..
An gna a daaminè ni Allah Tohgô Barikalé yé
Allah mi yé kow daminè
ni o Allah bè kow laban
Allah mii yé kLéné ya kè wadjibi yé aka djonw ka
…..
Au Nom de Dieu le Clément le Tout-Miséricordieux.
Gloire A Dieu, Seigneur de l’univers.
Qu’Il accorde sa prière et son salut
Sur son Serviteur et prophète Mouhammad
Et sa Famille
Comme Il a béni et prié sur le prophète Ibrahim
Et sa descendance.. Amin
….
Abandon du ciel et perte soit
sur toute personne qu’utilisera un enseignement quelconque de garib pour
causer du mal aux innocents. Amin.
Je vous le dis en vérité,
et c’est bien dommages,
de priver l’un A cause de l’autre
….
Apporte-les des nouvelles. Peut être qu’ils se souviendront et verront plus
clair. En vérité nous sommes des gens outranciers et prompt aux désordres…
et sourdes Aux Rappels…
Mais nous montrerons nos signes jusqu’à ce que chacun puisse comprendre
que quelque part se trouve la vérité.
Tel est l’un des doauw résumé de ce qu’il faut lire Avant et Après la Lecture de
la S36 Yasin.
Ici nous avons cités 12 Anges.
Dans de nombreuses sources nous trouvons l’invocation des Anges et de
différentes façons. encor cette manière d,attirer l’attention des nobles anges
sur nous est l’une des +meilleures. Personne ne peut parler de kuffr dans 1
telle invocation.
*et nous savons tous A travers la sourate 97 al-Qadr que Dieu même dans sa
gloire favorise nos contacts avec les Anges… en nous les envoyant ici sur terre
une fois par Année [Au mois de ramadan pendant peut être plusieurs nuits…]
pour nous aider dans nos évolutions spirituelles…
S97v4-5
« Durant celle-ci descendent les Anges ainsi que l’Esprit [le grand Archange] ,
par permission de leur Seigneur pour TOUT ORDRE [tout besoin]. Elle est
paix et salut jusqu’à l’apparition de l’aube.»
…
nos 2 précédents exposés dégage la voie vers la MALAKiYAH et qui « pourra »
déboucher sur quelques explications sur les Talsam si Dieu veut.
Après avoir expliqué qu’à travers les anges nous pouvons obtenir de l’aide pour
un besoin quelconque, et dont nous venons de donner un autre type
d’invocation.
**Dans une certaine mesure nous n’avons pas besoin d’encens ou de bougie
quelconque pour une invocation comme celle donnée +haut. Les invocations
où les anges sont inclus on peut donc les faire même après 2 simples rakats…
ou après une des prières quotidiennes. C’est comme un simple zikr parfois.
Cependant si on veut lier contact avec les anges comme une sorte de relation
établi comme font certains pratiquants de la jinniya avec les jinns… dans le cas
nous devons donc prévoir au moins une bougie et un encens… et faire de tel
pratique de préférence la nuit… et le plus souvent les anges se manifestent
d’abord pendant le sommeil en [rêve] sous forme d’un être humain ou d’un
oiseau… afin de vous guider ou de vous transmettre des reponses en rapport
avec vos invocations dans lesquelles vous les avez nommé. Sinon il accorde
leurs satisfactions dans la vie concrète sans même qu’ils vous viennent en rêve
ou qu’ils se manifestent a vous.
…….
Apporte les récits….
Cela n’est pas sans raison si tous les prophètes dans leurs missions sur terre
ont été assistés et soutenus par les Anges. Certains prophètes en ont pris
conscience de la présence des anges a leurs côtés qu’A l’Age de la maturité
[40Ans] comme le cas de notre cher prophète Mohammad salut et bénédiction
d’Allah sur son serviteur Mohammad.
Quant Au prophète Youssoufa salut et bénédiction d’Allah sur lui qui n’a pris
connaissance des anges que lorsqu’il se trouva au fond du fameux puits
abandonner et trahit par ses frères. Les Anges se sont manifestés
physiquement Au prophète Youssoufa dans le puits et c’est « Là » que les
anges lui apprises l’INTERPRÉTATION DES ÉVÉNEMENTS et lui donna la
Faculté de juger avec bon sens, qui le conduisit au pouvoir par la suite. !. et si
le prophète Youssoufa sur lui paix et lumière divine A su résister aux avances
de Zouliika c’est A cause des « choses qu’il a vu dans le puits » ce qui a
renforcé sa Foi en Dieu en toute évidence. Car quand ses frères le jeta dans le
puits les anges étaient bien là avant lui et l’attendait par avance… le fond du
puits était déjà transformé en un grand salon luxueux avec de tapis ornés et de
mets de toutes sortes et des servantes de toutes races… un vrai-paradis sous-
terre pour ce jeune prophète qui grandissait et qui avait besoin de réconfort et
de soutien après cette trahison de ses frères. Car a vrai dire les frères de
youssoufa ibn yacouba (paix et bénédictions d’Allah sur le prophète Yacouba et
sa famille) étaient dotés de grand pouvoirs mystiques en + de leur forces
physiques… donc sans cette manifestation rapide des anges dans le puits,
Youssoufa aley salam aurait été + que désorienté et confus sur la position
divine au regard de l’injustice. Et c’est pour cela que Dieu Avait ordonné A ses
Anges serviteurs de se manifester très tôt au prophète Youssoufa aleyhi salam.
quant Au prophète Moïse paix et bénédiction d’Allah sur Lui. Il eu son 1er
miracle quand il devrait fuir le palais de pharaon la 1ere fois après qu’il aurait
tué un homme de pharaon par coup de poing.
C’est là que commence le cheminement d’initiation du prophète Moïse paix et
bénédiction d’Allah sur Lui qui le conduisit jusqu’au Mont Sinaï.
Dans ces versets le Coran nous guide sur certains détails ésotériques pour la
télétransportation
v22. Et lorsqu’il se dirigea vers Madyan [Medine], il dit :
ce qui signifie [ésotériquement] que pour se telé-transporter dans un lieu
quelconque il faut faire face A ce endroit qu’on veut atteindre (car on est
projeté vers l’avant dans cette action)
Le saint coran nous dit
v24. Il abreuva [les bêtes] pour elles puis retourna à l’ombre et dit :
“Seigneur, j’ai grand besoin du bien que tu feras descendre vers moi”
Ici Moïse aley salam venait de montrer qu’il est content de sa destination
d’arrivé et qu’il a besoin de repos et l’acceptation des gens…
puis il fait l’invocation
“Seigneur, j’ai grand besoin du bien que tu feras descendre vers moi”
Mais dans la phrase
« Il abreuva [les bêtes] pour elles puis RETOURNANT A L’OMBRE et dit : »
Les tafsir nous le traduit mal ici
On aurait puis le traduire par
V24. Il abreuva [les bêtes] pour elles puis TOURNA LE DOS VERS
L’OMBRE..:
Pourquoi « tourner le dos a l’ombre » au lieu de « retournant a l’ombre » ?
Car c’est cette 1ere interprétation qui nous permettra de saisir le sens
ésotérique de ce texte coranique.
et aussi dans les pratiques de télétransportation que Moïse venait de faire 2fois
de suite… l’ombre du corps projeté a terre joue un rôle important dans cette
action de télé-transportation…
Certains initiés disent que pour parcourir de milliers kilomètres
instantanément nous devons être sous le soleil brillant mais notre ombre doit
être complètement sous nos pieds ou projeté devant nous… sinon qu’on ne
peut être teletransporter si l’ombre est projeté derrière notre dos… et si nous
ne marchons pas A pieds sous le soleil pendant l’invocation de demande de
lététransportation … ainsi pour éviter toute surprise d’une 3e
téletransportation le prophète Moussa TOURNA donc LE DOS A L’OMBRE de
son corps pour faire
cette autre invocation…
“Seigneur, j’ai grand besoin du bien que tu feras descendre vers moi”
Et cette fois-ci il ne sera pas télétransporter mais recevra de bonnes nouvels
des habitants de ce Lieu
en arrivant chez Chouayb, Moïse ne savait pas encore TROP qu’il était
prophète lui-même mais Chouayb aleyhi salam savait que lui-même était
prophète et ignorait également pour Moïse mais il eu de doute sur Moïse et
pour tester la prophétie de Moïse le prophète Chouayb lui demanda de lui
rapporter le bâton qui était posé quelque part au coin de la maison… puis
Moïse aleyhi salam lui apporta le bâton en un tour de bras… or seuls les
prophètes peuvent soulever un tel Bâton. Et c’est ainsi que le prophète
Chouaïb su que Moïse aussi était prophète et le garda auprès de Lui et Lui
enseigna A diverses sciences…
quoique nous savons tous que le prophète Idriss aley salam a été élevé vivant
au ciel au rang de Matatoûr Sarfanîm. Et disent-t-ils que c’est le prophète
Idriss aleyhi salam qui, depuis le Mont Sinaï, a donné la Loi à Moïse. Puis
après la mort de Moïse aley salam et au temps de Ilyass aley salam le prophète
Moïse le donna au prophète Ilyassa. Et celui-ci a son tour le donna au prophète
Jésus (toujours de façon invisible car le prophète qui transmet A l’autre est
déjà mort. Donc il agit dans le monde invisible sur le monde physique comme
font les anges ou certains génies !).
Le prophète Is’haqa aleyhi salam n’était pas très populaire tout comme le vieux
prophète Nouhou aleyhi salam fil alamina… qui a été l’un des + impopulaires
des prophètes…
*ses enfants avec son épouse Zoulfa (la servante de Laya) sont 2 :
Gaadoû
Et Yasser
Ce sont là les 12 fils et 1 Fille du prophète Yacouba sur Lui paix et bénédictions
d’Allah et sur sa famille.
Quant A notre père Adam sur Lui soit salut et bénédictions d’Allah et sur sa
descendance il eu 5 Enfants connus qui se nommaient ainsi.
Kâayin
Abîl
Siita (le seul prophète connu parmi les enfants direct d’Adam)
Awân
Azoûra (une fille)
ainsi A partir de Kaynânoû les prophètes Nouhoun et Jésus ibn Mariama (sur
eux paix et bénédictions d’Allah) prennent 2 voies différentes sur l’arbre
généalogique afin de remonter a notre père Adam…
Ce qui est compréhensible dans la raison. !
o kabadenkele dit :
14 septembre 2015 à 19 h 32 min
salam frere guarib
je t invite a mieu revoir ces ecrit notament sur le cote ange.
ces ecrit sont une grande responsabilite pour toi ici bas et l au delas.
prend juste le soin de faire une recherche approfondie sur sa avant de
poste.
Réponse
1. lilia Rose dit :
2 septembre 2015 à 10 h 02 min
Dieu a créé huit anges pour porter le Trône, ils sont à la fois extrêmement
beaux et extrêmement puissants. Chacun d’entre eux possède sept faces (ou
sept visages) : une devant, une derrière, une à droite, une autre à gauche, une
au-dessus et une autre en-dessous. La dernière face est le point central, le
cœur, connecté à toutes les autres faces. Elle est la plus rayonnante, et
également la plus puissante. Ces sept visages correspondent aux sept cieux et
aux sept terres.
A la Cour du Tout-Puissant, ces anges ont obtenu le plus grand des honneurs.
Ils font partie des premiers anges que Dieu a créés. Le premier des huit anges
précités a forme humaine et prie constamment, au nom de l’humanité, disant
« Ô Seigneur ! Elargis les provisions de tous les hommes et de toutes les
femmes, et veille sur eux par Ta bonté et par Ta grâce. » Le deuxième ange a la
forme d’un lion, et sa prière est comme suit « Ô Seigneur ! Elargis les
provisions de chaque animal de prédation parmi leurs proies. » Le troisième
ange a la forme d’un bœuf et il intercède pour tous les animaux domestiques et
les bêtes de pâturage. Il prie que leur subsistance ne vient jamais à manquer,
et que leurs conditions de vie leur soient facilitées. Le quatrième ange a la
forme d’un aigle, il prie pour le bien des oiseaux et de toutes les créatures
possédant des ailes. Le cinquième ange a la forme du soleil, et sa lumière
irradie sur toute la planète terre. Il prie pour le bien des êtres humains, des
animaux, et de la nature et qu’ils soient tous en mesure de goûter l’énergie
qu’il leur envoi. Le sixième ange a la forme d’un arbre dont les feuilles
symbolisent toute chose que Dieu a créée. Il prie pour que ces feuilles
continuent de pousser, grâce au nectar des louanges au Seigneur. Le septième
ange a la forme d’une constellation et il embrasse tous les univers. Le huitième
ange est telle la Cité, il est la source de tous les autres anges. Il se tourne vers
Dieu, et il reçoit Sa lumière.
Dieu a posé le Trône majestueux sur les épaules de ces anges : leurs têtes
demeurent en-dessous de ce dernier, et leurs pieds touchent une dimension
qui est en-deçà des sept terres. Et, bien que les anges jamais ne se lassent, le
poids du Trône du Tout-Puissant fini par pesé trop lourd pour eux : ils
devinrent alors trop fragiles pour le supporter. Dieu leur inspira alors une
prière particulière « Gloire à Toi, notre Seigneur, A Toi sont destinés toutes
nos louanges ! Que Ton Nom soit béni, et Ta Puissance, et Ton Pouvoir ! Il n’y
a nul autre dieu, si ce n’est Toi. » Et depuis, le poids du Trône s’allégea sur
leurs épaules.
Puis, Dieu a commandé à toute l’assemblée céleste des anges de se présenter
chaque jour devant les porteurs du Trône, et de leur offrir leurs salutations. Ils
accomplissent cette mission du salut en deux fois : un groupe salut les porteurs
du Trône le matin, et le second le soir. Et Dieu leur a enjoint d’implorer le
pardon pour toute l’humanité. Leurs larmes sont des fleuves, et de chaque
goutte, Dieu crée des anges nouveaux qui Le loueront et imploreront le pardon
pour les hommes et les femmes, jusqu’au Jour du Jugement.
2. Maman ABY dit :
31 août 2015 à 13 h 10 min
3. lilia Rose dit :
30 août 2015 à 13 h 28 min
Le Coran, qui constitue une source d’inspiration première pour les Soufis,
parle très fréquemment du cœur comme organe de la compréhension de la foi.
Il utilise pour ce faire quatre termes que l’on a pu différencier comme suit :
Qalb : est une appellation générale pour l’ensemble des facultés cognitives et
affectives de l’être humain. Ainsi dit-on « œil » pour désigner l’ensemble de
l’organe de vision.
Fu’âd : c’est le centre même du cœur, celui qui permet la vision mystique. Il est
comparable à la pupille de l’œil.
1) Le mystère de la connaissance
Chaque homme, selon les Soufis, est le théâtre d’un combat, d’un jihâd
intérieur. L’âme charnelle (Nafs) l’attire vers les plaisirs mondains, et tout ce
qui satisfait son égoïsme. L’esprit supérieur (Rûh) l’aimante vers le monde
spirituel et la parole divine. Le lieu de ce combat, c’est le cœur, qui sera selon
les cas encombré de souillures, pervers, ou purifié. Ces dimensions «
gnostiques » du cœur ont été exposées avec grande clarté par le profond
penseur de tendance soufie Ghazâlî (m. en 1111) dans son œuvre maîtresse
Revivification des sciences de la religion (3° Partie, livre 1 « Commentaire sur
les merveilles du cœur »). Le cœur désigne pour lui la réalité profonde de
l’homme, ce qui le rend unique dans toute la création. La fonction du cœur,
dans la pensée ghazâlienne, est celle d’un miroir. Il est fait pour refléter les
lumières divines. Mais les préoccupations égoïstiques et mondaines ont
couvert de miroir de rouille (l’image est coranique) et de souillures diverses.
Les rites religieux et les exercices spirituels soufis – dont principalement le
dhikr, répétition continuelle de prières et Noms divins – ont pour fonction de
purifier sa surface. Progressivement, le mystique perçoit les modalités de la
grâce divine avec plus d’acuité. Il peut parvenir à la purification complète, et à
ce moment là connaître l’ « annihilation » devant l’apparition fulgurante des
lumières divines se manifestant dans son propre coeur. Il ne s’agit pas pour
Ghazâlî d’une fusion entre Dieu et le mystique, mais d’une contemplation
unitive dont le cœur est à la fois l’organe et le réceptacle : « Chaque cœur,
malgré les différences individuelles, est prédisposé à connaître la réalité des
êtres, car il est lui-même un être divin (amr rabbânî) et noble, qui par cela
même se distingue des autres substances du monde, car il est le lieu de la
science des choses divines ». Cette expérience du divin n’exclut pas la raison
discursive, le aql, mais elle l’intègre et le dépasse en quelque sorte. La
théologie spéculative prend ici la place d’une simple science auxiliaire,
secondaire.
L’amour constitue donc une force, un feu alchimique transformant les cœurs
étriqués et endurcis en tabernacles purifiés pour la divine Présence. Ibn Arabî
pouvait conclure un de ses plus célèbres poèmes par les vers suivants :
« Mon cœur est devenu capable d’accueillir toutes les formes * il est pâturage
pour les gazelles et couvent pour les moines
Comment conclure, si ce n’est par un hadîth, une tradition que les Soufis font
remonter au Prophète affirmant : « Le cœur du croyant est le Trône de Dieu ».
Car le plus profond des mystères de Dieu, c’est l’homme précisément. Et c’est
ce qui le rend si difficilement accessible, car il est bien sûr plus aisé de
dépouiller des bibliothèques entières ou de faire le tour du monde que de se
connaître soi-même. Et pourtant – les Soufis répètent souvent un autre hadîth,
que j’aurais aussi bien pu placer en exergue de ce texte, où Dieu dit : « Ni ma
terre ni mon ciel ne Me contiennent, mais le cœur de mon serviteur croyant
Me contient ». Comment cela se concevrait-il ? On commentait un jour en
présence du grand Soufi Shiblî le verset coranique L 37 « Il y a en cela une
remémoration pour ceux qui ont un cœur ». On lui demanda qui étaient « ceux
qui ont un cœur ». Il répondit : « Ceux dont Dieu est le cœur ».
J’emploie ici ce mot, à défaut d’un meilleur, et bien qu’il ait une signification
différente en sanscrit, parce qu’il présente l’avantage d’être connu de tout le
monde ; mais il va sans dire que ce que j’entends par là n’a rien de commun
avec les entités imaginaires auxquelles les théosophistes ont donné cette même
dénomination. Par ce terme, je veux désigner des initiés qui sont parvenus à la
pleine possession des puissances de leur Être complet.
Le nombre des Afrâd ou « Solitaires » n’est pas limité non plus, mais ceux-ci
ne sont pas placés sous la surveillance du Qutb de l’époque. Ils forment la
troisième catégorie dans la hiérarchie ésotérique de l’Islamisme.
PRINCIPES DES MALAMATIYAH
par le docte Imâm, le savant Initié,
le Seyid Abu Abdur-Rahmân
(petit-fils d’Ismaîl ibn Najib)
Gloire à Dieu, Qui a fait un choix parmi Ses serviteurs ; Qui a établi Ses élus
comme des pontifes dans Son royaume ; Qui a embelli leurs extérieurs par le
culte, et Qui a illuminé leur intérieur par Sa science et Son amour. Il leur a
indiqué comment on arrive à connaître son moi inférieur. Il leur a donné le
pouvoir de dominer ce moi en leur en faisant connaître les pièges. Il les a aidés
a réduire ce moi orgueilleux et égoïste à peu de chose, et Il leur a enseigné à le
mépriser. Ceux qui observent Ses ordres et connaissent Sa Grâce souveraine,
ceux-là sont les vrais savants. Dieu distingue par Sa miséricorde celui qu’Il
veut.
Réponse
2. garib Babalao-108 dit :
17 août 2015 à 0 h 51 min
slim alek
PHILOSOPHIE MYSTIQUE DE
ABU-CHEIKH-MICHEL-DE-NOSTRADAMUS
ici il dit que + de 500Ans plus tard qu’il écrivit ces lignes, qu’un homme utile A
son époque subitement trouvera le nouveau code secret….
MAIS QUEL CODE ?
mais il faut comprendre que Michel-NostraDamus avait écrit les CENTURIES
en 2 exemplaires…
une première version compréhensible et en langage-clair,
puis une seconde version en langage-imagée, langage-des-oiseaux…
..
le savant Michel-NostraDamus savait qu’après lui les hommes ne retrouveront
guerre les copies de la 1ere version compréhensible de ses CENTURIES, qu’il a
lui même cacher quelque part sous-terre-la-caverne!..
Michel-de-NostraDamus parle ici de trouver le code de la version public qui
nous est parvenu.
LES CENTURIES D’ABU NOSTRADAMUS COUVRE DES PRÉDICTIONS
ALLANT DE 1557 A L’AN 3797 SOIT 2240 ANNÉES DE PRÉVISIONS.
évidemment si nous ajoutons 500Ans A 1557 nous serons en l’An 2057
mais n’oublions pas que le calendrier avait été changé en l’An 1582-Octobre-4
pour passer de Julien A Grégorien…
aussi les méthodes manuelles de calculs des données astrologiques du temps
de Michel-NostraDamus n’étaient pas très précises…
comme NostraDamus s’est basé sur la PÉRIODE DE PRÉCESSION pour
englober les CENTURIES
or le TEMPS D’UNE PRÉCESSION dure entre 2150 A 2160 Années…
80 a 90Ans de différence avec le temps Annoncé par Nostradamus (2240)
si donc nous reculons de 80ans A partir de l’An 2057
nous seront en 1977
et si donc nous reculons de 90ans A partir de l’An 2057
nous seront en 1967
MAIS attention Abu-NostraDamus DIT je cite
« DE CINQ CENS ANS plus COMPTE ION TIENDRA,.. »
on voit bien le mot « plus »
donc pas précisément dans 500ans…
donc l’événement annoncé dans ces quatrains pour la découverte du code des
prophéties de Nostradamus « LES CENTURIES » se situe entre 1967 et 2057
probablement….
…
wa slim alek
Réponse
o garib Babalao-108 dit :
17 août 2015 à 1 h 20 min
disons entre 2015 et 2057
car le code n’a toujours pas encore été trouvé.
…
wa slim alek A tous les mystico-magiciens du blog Diop.
merci A maître Diop qui nous permet de nous exprimer
gratuitement et « librement »
de certains de s’éclater comme de pouff !!
mes respects A tous !
bonne semaine A tous !
c’est bon de rire avec bon cœur!
*salam A l’ingénieur flakè Oussou ni misikin béré.
Réponse
Nayla dit :
14 septembre 2015 à 13 h 05 min
Intéressant !
Réponse
3. garib Babalao-108 dit :
12 août 2015 à 13 h 12 min
SLIM ALEK
……..
Langage et Symbole
…….
un ensemble d’images et de symboles empruntés au langage amoureux, le
moins déficient pour décrire les contours d’une expérience à proprement
parler intraduisible de la proximité divine et de sa rencontre.
Nous relevons ici que Ghazâlî ne se situe pas au plan de l’activité intellectuelle
de la méditation (tafakkur), qui est une des quatre activités du murid.
L’émergence de ces motions au niveau du cœur n’est pas non plus réductible à
la formation des concepts qui seraient le fruit d’une émanation divine, une
impression de l’intellect actif sur l’âme passive, selon la conception de
certaines philosophies de l’union mystique défendue par les Itiihâdiyya. thèse
rejetée par Ghazâlî lui-même. Non, Ghazâlî se tient au niveau de l’expérience
de la foi et de la prière du croyant : en dépit du silence de Dieu et de Sa non-
vision, qui ne sont pas synonymes d’absence, s’impose une conviction perçue
par l’homme de certitude au niveau du cœur : la rencontre avec Dieu, dont il
expérimente la jouissance, ne peut être mise en doute, car « espérer la vérité
de Dieu est encore plus crédible, plus durable et plus profitable que ce qui
vient de tout autre que Lui ».
Les souffles divins opèrent une touche (isâba) sur les cœurs en éveil. La
certitude de l’expérience crée entre l’amant et l’Aimé une affinité qui permet à
chacun de parler de l’autre en vérité. La conscience aiguë de la proximité
divine, la jouissance de la Présence seigneuriale (hadra rubùbiyya) remplit les
cœurs éveillés, qui se trouvent, de ce fait, illuminés (islinâra) et elle se répand,
à travers eux. sur tes cœurs endormis. C’est un don (‘atâ’) accordé par Dieu. On
peut s’exposer à ces souffles la nuit comme le jour, mais surtout la nuit.
Y’a-t-il des paliers dans cette rencontre ? Il en est. pour le moins, deux
importants, correspondant à deux sortes d’amour, dans ces pages de l’Ihyâ qui
retiennent notre attention : un premier degré de l’amour est le fruit de la
pratique du zikr, remémoration du Nom : il introduit le croyant à la familiarité
divine (uns), mais le priant n’entre pas dans le château intérieur. C’est une
connaissance extérieure, une foi d’emprunt, et non pas la vision intérieure
(basira).
L’autre amour est qualifié de passionné (‘ishq) et aussi d’amour ardent
(ishtiyâq). Cet amour est plus parfait, car il procède de la connaissance
(ma’rifa). La ma’rifa est sagesse expérimentale, une connaissance affective,
savoureuse, amoureuse » ; elle entre dans la science du dévoilement de la
Présence transcendante film al-mukâshafa). Elle est le propre de l’initié (ârif).
qui a vu. par une vision intérieure plus pénétrante que le regard extérieur, la
Majesté et la lleauté divines. Cet état est une réalisation spirituelle (tahqiq).
Pour de tels hommes, a commencé la levée des voiles de l’invisible (hijâb).
Comme dans les théophanies bibliques ou dans l’expérience des mystiques, ces
voiles cachent et révèlent tout à la fois. Ghazâlî ne déclare-t-il pas qu’on
pourrait les appeler « lumières ». Leur nombre, soixante-dix (77), est un
chiffre parfait. Au terme de ces voiles lumières, on ne serait pas loin de la
source même : Dieu.
Il s’ensuit une hiérarchie des valeurs qui marque non seulement une
subordination, mais aussi une imbrication et une inclusion entre des registres
situés à des niveaux différents. On vient de parler de la différence entre deux
amours, celui du juièle qui se contente de remémorer (dhâkir), celui de
l’homme de connaissance (ârif). La supériorité d’un dhikr, même simplifié
comme le conçoit Ghazâlî, sur la multiplicité des rak’as, n’est pas à démontrer.
La méditation (fikr, tafakkur), est supérieure. Elle-même est à deux degrés :
La récitation coranique est à un niveau encore plus élevé, car le Coran, parole
de Dieu, réunit les avantages à la fois du dhikr, de la méditation et de la du’â’,
prière de demande.
Cependant, chaque activité a une excellence dans son domaine propre: science
(ilm) et connaissance (ma’rifa) sont prioritaires, à titre de condition préalable
de tout progrès spirituel, car « de la méditation (fikr) résulte la connaissance,
de la connaissance la vénération et de la vénération l’amour ». De là vient la
supériorité des assemblées de savants sur les assemblées de dhikr. La prière
rituelle canonique (salât) ne peut être mise sur un pied d’égalité avec les quatre
activités de base du murid ; du’â’, dhikr. lectuie, méditation, en vertu du
Commandement divin qui en fait une obligation stricte à des heures
déterminées par Dieu. Mais le but de, tous ces exercices, en définitive, est
l’union avec Dieu, par le cœur, sans fusion ni immanence. Dans une page de
l’Ihyâ Ghazâlî déclare même que tous ces exercices, même la récitation
coranique, doivent être dépassés pour ne se concentrer que sur Dieu seul :
« Puis [le soufi] se retire seul avec lui-même, dans une cellule, se bornant à
accomplir les précepte d’obligation et les devoirs religieux il demeure ainsi le
cœur vide, concentré en une seule préoccupation ;
et il ne disperse sa pensée ni par la lecture du Coran, ni par la méditation d’un
commentaire [du Coran], ni par celle des livres des traditions, ou de quelque
autre. Mais il fait effort, au contraire, pour que rien ne lui vienne à l’esprit, si
ce n’est Dieu Très-Haut. Après s’être mis dans la solitude, il ne cesse de dire de
bouche : » Allah, Allah « , continuellement et avec la présence du cœur. Et
cela jusqu’à ce qu’il parvienne à un état où il abandonne le mouvement de la
langue, et voie le mot comme coulant sur cêllr-ci. Puis il en vient au point
d’effacer la trace du mot sur sa langue et il trouve son cœur continuellement
appliqué au dhikr; il y persévère assidûment, jusqu’à ce qu’il en arrive à effacer
de son cœur l’image de la locution,
les lettres et de la forme du mot, et que le sens du mot demeure seul en son
cœur, présent en lui, comme joint à lui et ne le quittant pas.
Il est en son pouvoir de parvenir à cette limite, et de faire durer cet état en
repoussant les tentations ; par contre, il n’est pas en son pouvoir d’attirer à lui
la Miséricorde de Dieu Très-Haut. Mais, par ce qu’il fait, lui, il se met en
mesure de recevoir les souffles de la Miséricorde divine, et il ne lui reste plus
qu’à attendre ce que Dieu Très-Haut lui révélera de la miséricorde, comme Il
l’a révélée, par cette voie, aux prophètes et aux saints.
En définitive, cette voie se ramène uniquement, en ce qui te concerne, à une
complète pureté, purification et clarté ; puis à être prêt et à attendre. »