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Nayla 

dit :
19 juillet 2016 à 2 h 41 min

Cette histoire nous avait été présentée sous forme de jeu……. nous nous étions croqués le cerveau
pendant des heures à nous demander pourquoi ?……. derrière la volonté de trouver s’est creer une
vraie fraternité entre nous et chacun y allait de ses reponses souvent fausses mais ô combien
instructive pour chacun de nous …….cela nous a obligés a chercher au fond de nous, de nos
connaissances….ce qui était finalement une évidence !!!!
Voilà l’histoire ……..
Shaykh ‘Abd Ul Hamîd Kishk (qu’Allâh lui fasse miséricorde) rapporta dans un de ses sermons du
Vendredi que le Soufi et Imâm Abû Yazîd Al Bistâmî (qu’Allâh lui fasse miséricorde) était en train
de dormir la nuit, lorsqu’il entendit dans son sommeil, après la prière de l’aube, quelqu’un
l’appeler en ces termes : « Ô Abû Yazîd, cette nuit est une nuit de fête chez les chrétiens, fais tes
ablutions et va les rejoindre dans leur monastère, tu seras assurément émerveillé par la Sagesse
d’Allâh ! » Il fit donc ses ablutions et entra dans le monastère chrétien de Bassora (Basrâ en ‘Irâq).

Lorsque le prêtre se leva pour prononcer son prêche devant les paroissiens, il dit : « Je ne puis
parler en présence d’un musulman entré dans notre monastère. »

– « Notre père, comment pouvez-vous être certain qu’il est musulman ? », demanda l’assemblée.
– « Les disciples de Muhammad portent sur leurs visages la trace laissée par les prosternations. »

Lorsqu’il fit signe à l’Imâm Abû Yazîd Al Bistâmî de sortir, ce dernier répondit : « Je jure par Allâh
que je ne m’en irai pas tant qu’Allâh n’aura pas jugé entre vous et moi ; et Il est certes Le plus juste
des juges. »

– « Dans ce cas, nous te poserons des questions. Si tu réponds avec justesse à toutes nos questions,
nous croirons en ton Prophète. Mais si tu te trompes sur une seule question, tu ne sortiras d’ici que
sur nos épaules, le corps sans vie ! », affirma le prêtre.

– « Pose toutes les questions que tu souhaites. », lui répondit l’Imâm Abû Yazîd.

Le prêtre demanda donc :


« 1- Qu’est-ce qui est unique n’ayant point de second ?
2- Que sont les deux n’ayant point de troisième ?
3- Que sont les trois n’ayant point de quatrième ?
4- Les quatre n’ayant point de cinquième ?
5- Les cinq n’ayant point de sixième ?
6- Les six n’ayant point de septième ?
7- Les sept n’ayant point de huitième ?
8- Les huit n’ayant point de neuvième ?
9- Les neuf n’ayant point de dixième ?
10- Que sont les dix qui peuvent se démultiplier ?
11- Qui sont les onze frères ?
12- Quel est le miracle qui est composé de douze éléments ?
13- Quelle est la famille composée de treize membres ?
14- Quelles sont les quatorze choses qui ont parlé à Dieu ?
15- Quelle est la chose qui a exhalé un souffle sans pour autant posséder une âme ?
16- Quel est le tombeau qui transporta son hôte ?
17-Quelle est la chose que Dieu a créée et dont Il a valorisé l’importance ?
18- Quelle est la chose que Dieu a créée et dont Il a méprisé l’importance ?
19- Quelles sont les choses que Dieu a créées sans père ni mère ?
20- Qui sont ceux qui ont menti et sont entrés au Paradis ?
21- Qui sont ceux qui ont dit vrai et sont entrés en Enfer ?
22- Que signifie le verset : « Par les vents éparpilles ! Par les porteurs de fardeaux ! Par les
glisseurs agiles ! Par les distributeurs selon un commandement ! »
23- Quel est l’arbre possédant douze branches, sur chaque branche se trouvant trente feuilles et
chaque feuille portant en elle cinq fruits : trois à l’ombre et deux au soleil ? Réponds ô Abû Yazîd !
»

L’Imâm Abû Yazîd se leva, tandis qu’Allâh fit descendre Sa Quiétude dans son cœur et son être
tout entier. Il dit alors :

« 1- Concernant l’unique n’ayant pas de second, il s’agit de : « Dis, Dieu est Un ! » [Sûrah 112 –
Âyah 1].

2- Quant aux deux n’ayant point de troisième, il s’agit du jour et de la nuit : « Nous avons fait de la
nuit et du jour deux signes […] » [Sûrah 17 – Âyah 12]

3- Les trois n’ayant point de quatrième sont les trois épreuves qu’a fait subir Al Khadir à Moïse :
«Et après qu’ils furent montés sur un bateau, l’homme (Al Khadir) y fit une brèche » [Sûrah 18 –
Âyah 71] ; « Quand ils eurent rencontré un enfant, l’homme le tua » [Sûrah 18 – Âyah 74] ; «
Quand ils furent arrivés à un village habité, ils demandèrent à manger à ses habitants » [Sûrah 18
– Âyah 18]. « Ceci marque la séparation entre toi et moi, dit l’homme » [Sûrah 18 – Âyah 75].

4- Les quatre n’ayant point de cinquième sont la Thora, les Psaumes, l’Évangile et le Qur°ân.

5- Les cinq n’ayant point de sixième sont les cinq prières quotidiennes prescrites par Allâh.

6- Les six n’ayant point de septième correspondent aux six jours de la création : « En effet Nous
avons créé les cieux et la terre et ce qui existe entre eux en six jours. » [Sûrah 50 – Âyah 38].

À cet instant, le prêtre demanda : « Pourquoi est-il précisé à la fin du verset : « sans éprouver la
moindre lassitude ». »

L’Imâm Abû Yazîd Al Bistâmî (qu’Allâh lui fasse miséricorde) répondit : « Parce que les juifs et les
chrétiens ont affirmé qu’Allâh a éprouvé de la fatigue après avoir créé l’univers. C’est pourquoi,
afin de réfuter cette thèse, Allâh a inséré cette précision dans le verset. »

Puis l’Imâm reprit sa réponse à la question originelle du prêtre :

« 7- Concernant les sept n’ayant point de huitième, il s’agit des sept cieux : « Celui Qui a créé sept
cieux superposés […] » [Sûrah 67 – Âyah 3].

8- Quant aux huit n’ayant point de neuvième, il s’agit des huit anges porteurs du Trône d’Allâh : «
[…] Tandis que huit, ce jour-là, porteront au-dessus d’eux le Trône de ton Seigneur. » [Sûrah 69 –
Âyah 17].

9- Les neuf n’ayant point de dixième correspondent aux neufs miracles de Mûsâ (que Le Salut et
La Paix d’Allâh soient sur lui). »

Le prêtre lui demanda alors de les énumérer, l’Imâm Abû Yazîd Al Bistâmî lui répondit : « La main
[lumineuse], le bâton, la traversée de la mer, la disette, le déluge, les criquets, les poux, les
grenouilles et le sang. »
Puis l’Imâm Abû Yazîd Al Bistâmî (qu’Allâh lui fasse miséricorde) reprit sa réponse à la question
de départ du prêtre en disant :

« 10- Au sujet des dix susceptibles de se démultiplier, il s’agit des bonnes actions : « Quiconque
viendra avec une bonne action en aura dix fois autant » [Sûrah 6 – Âyah 160], « Allâh multiplie la
récompense à qui Il veut » [Sûrah 2 – Âyah 261].

11- À la question qui demande qui sont les onze frères : « J’ai vu en songe onze astres » [Sûrah 12 –
Âyah 4], qui représentent les onze frères de Yûsuf.

12- Le miracle qui est composé de douze éléments : « Et quand Mûsâ demanda de l’eau pour
désaltérer son peuple, c’est alors que Nous dîmes : « Frappe donc le rocher avec ton bâton ! » Et
tout d’un coup, douze sources en jaillirent. » [Sûrah 2 – Âyah 60].

13- La famille composée de treize membres est : « Et aussi le soleil et la lune ; je les ai vus
prosternés devant moi » [Sûrah 12 – Âyah 4]. Aux onze frères de Yûsuf s’ajoutent le soleil et la lune
correspondant au père et à la mère. Voilà bien treize membres.

14- Les quatorze choses ayant parlé à Allâh sont les sept cieux et les sept terres : « Soumettez-vous
tous deux de gré ou de force ! ». Et tous deux dirent : « Nous voilà entièrement soumis ! » Il
décréta d’en faire sept cieux en deux jours […] » [Sûrah 41 – Âyât 11 & 12].

15- Quant au tombeau ayant transporté son hôte, il s’agit de la baleine qui avait avalé Yûnus : « La
baleine l’avala car il avait encouru Notre colère » [Sûrah 37 – Âyah 142].

16- La chose ayant exhalé un souffle sans pour autant posséder une âme est l’aube : « Et par l’aube
quand elle exhale son souffle ! » [Sûrah 74 – Âyah 34].

17- La chose qu’Allâh a créée et dont Il a valorisé l’importance est la ruse féminine : « Votre ruse
est vraiment énorme ! » [Sûrah 12 – Âyah 28].

18- La chose qu’Allâh a créée et a dépréciée est le cri des ânes : « Car la plus détestable des voix est
bien le braiment des ânes. » [Sûrah 31 – Âyah 19].

19- Allâh a créé sans père ni mère : Âdam (que La Paix soit sur lui), les Anges, le bélier d’Ismâ’îl et
la chamelle de Sâlih.

20- Ceux qui ont menti et sont entrés au Paradis sont les frères de Yûsuf : « Le soir, ils revinrent
auprès de leur père en pleurant. Ils dirent : « Père, nous sommes allés jouer à la course en laissant
Yûsuf auprès de nos affaires, c’est alors que le loup l’a dévoré ». » [Sûrah 12 – Âyât 16 & 17]. Mais
malgré cela, Joseph leur dit : « Soyez sans crainte. Qu’Allâh vous pardonne, Sa Miséricorde n’a
point d’égale. » [Sûrah 12 – Âyah 92].

21- Quant à ceux qui ont dit vrai et sont entrés en Enfer : « Et les juifs disent : « Les chrétiens ne
tiennent sur rien ! » ; et les chrétiens disent : « Les juifs ne tiennent sur rien ! ». » [Sûrah 2 – Âyah
113].

22- Les « éparpilleurs » sont les vents, « les porteurs de fardeaux » sont les nuages porteurs de
pluie, « les glisseurs agiles » sont les vaisseaux qui voguent sur les mers, « les distributeurs selon
un commandement » sont les Anges qui nous distribuent nos subsistances et consignent nos
bonnes et nos mauvaises actions selon un commandement divin.
23- Enfin, quant à l’arbre, il s’agit de l’année qui s’écoule. Cet arbre compte douze branches
correspondant aux douze mois de l’année. Chaque branche porte en elle trente feuilles, c’est-à-dire
trente jours. Et chaque feuille contient cinq fruits qui correspondent aux cinq prières quotidiennes.
Trois sont à l’ombre : les prières du coucher du soleil (al maghrib), de la nuit (al ‘ishâ°) et de l’aube
(as subh). Et deux sont au soleil : la prière de midi (az zuhr) et celle de l’après-midi (al ‘asr). »

Al Imâm Abû Yazîd (qu’Allâh lui fasse miséricorde) dit alors au prêtre : « Je vais te poser à mon
tour une question, et seulement une. »

– « Je t’écoute. », dit le prêtre.

– « Quelle est la clef du Paradis ? », demanda Abû Yazîd.

Le prêtre resta silencieux. Les paroissiens l’interpellèrent alors en disant : « Vous lui avez soumis
de très nombreuses questions et il vous a répondu parfaitement. Maintenant qu’il vous interroge à
votre tour sur une seule question, vous vous défilez ? »

– « Par Allâh, je connais parfaitement la réponse à sa question, c’est plutôt que je crains votre
réaction. », affirma le prêtre.

– « Réponds et ne crains rien. », rétorqua l’assemblée.

Le prêtre se leva et déclara : « La clef du Paradis est : « Lâ ilâha illa Llâh Muhammadun~Rrasûlu
Llâh – il n’y a de dieu qu’Allâh et Muhammad est le Messager d’Allâh ! »

C’est alors que les paroissiens répétèrent tous en chœur : « Lâ ilâha illa Llâh
Muhammadun~Rrasûlu Llâh ». Et ils firent de leur église une mosquée où il ne fut adoré qu’Allâh,
L’Unique, sans associé (qu’Il soit exalté).

Louange et gloire à Allâh en dehors Duquel il n’existe aucune divinité, L’Unique, Le Sublime, Celui
qui guide des ténèbres vers la lumière, c’est à Lui que nous appartenons et c’est vers Lui que nous
retournerons. Il est certes Puissant et Sage.

Al Muwahhidûn.

a MEditer mes freres et soeurs !!!!!

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