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Nous sommes Porteurs

et Transporteurs de

Solange A. DAVID-GNAHOUI

i
Nous sommes
Porteurs et
transporteurs
de
L’Eternel Dieu

Solange A. DAVID-GNAHOUI

ii
Les citations bibliques sont tirées de la version Louis
Segond. Toute autre version utilisée est mentionnée.

iii
SOMMAIRE
Remerciements ……………………………….
Avant-propos…………………………………...
Introduction……………………………………..

I. L’ARCHE DE L’ALLIANCE DE L’ETERNEL

I.1. Le contenu de l’arche de l’alliance de


l’Eternel
I.2 L’arche de l’alliance de l’Eternel
I.3 Le lieu de résidence de l’arche de l’alliance
de l’Eternel
I.4 Les différentes désignations de l’arche
de l’alliance de l’Eternel

II. POURQUOI L’ETERNEL DIEU SE FAIT-IL


PORTER ET TRANSPORTER PAR
L’HOMME ?
II.1 L’Eternel Dieu poursuit Son œuvre avec
diligence
II.2 L’homme dans le cœur de Dieu
II.3. Dieu s’est fait dépendant de l’homme
pour régler les affaires de cette terre

iv
II.4. L’objectif poursuivi par l’Eternel Dieu en
se faisant porter par l’homme

III. PORTEUR ET TRANSPORTEUR DE


L’ETERNEL DIEU
III.1. L’Eternel Dieu
III.2. L’apôtre Jean

III.3. Etre porteur et transporteur de l’Eternel


Dieu
III.4. Jésus-Christ, porteur et transporteur de
l’Eternel Dieu, le Père
III.5. Quelques autres porteurs et
transporteurs de l’Eternel Dieu, Père

IV. DEVENIR ET DEMEURER PORTEUR


ET TRANSPORTEUR DE L’ETERNEL
DIEU

IV.1. Accepter de mourir à soi


IV.2. Lutter contre la calomnie
IV.3. Lutter contre la moquerie
IV.4. Lutter contre le manque de pardon
IV.5. Christ en nous l’espérance de la gloire

Conclusion

v
REMERCIEMENTS
Mes remerciements vont d’abord à l’endroit de
mon Père céleste, l’Eternel Dieu Tout-puissant, ce
grand amoureux de tous les temps des êtres
humains.

Mes remerciements au Saint-Esprit qui est le


véritable auteur de ce livre et que j’apprécie pour sa
douceur et son rôle merveilleux d’enseignant.

Mes remerciements à mon merveilleux


Seigneur et Sauveur Jésus-Christ de Nazareth qui
s’est livré pour notre parfait bien-être.

Mes remerciements vont ensuite à mon très


cher époux et mes très chers enfants, les trésors dont
Dieu m’a comblée.

Mes remerciements enfin à tous mes bien-


aimés dans le Seigneur Jésus-Christ de Nazareth qui
m’ont aidée, soutenue, encouragée de diverses
manières dans cette œuvre de notre Maître commun.

Mes remerciements à mes bien-aimés, Alexis


TONATO, Mathilde DAVID-GNAHOUI, Hector Guy
ADEGBIDI et Edith HOMEVO qui n’ont pas cessé de
m’encourager dans ces écrits en y apportant leur
contribution sans faille.

vi
AVANT-PROPOS
L’infiniment grand veut être porté et transporté
par un infiniment petit.
L’Eternel Dieu, notre Créateur, le Créateur de
toute chose visible et invisible est infiniment grand.
Pour essayer d’apprécier sa grandeur infinie, nous
lisons : «Voici, le Seigneur, l'Eternel vient avec
puissance, Et de son bras il commande ; Voici, le
salaire est avec lui, Et les rétributions le
précèdent. Comme un berger, il paîtra son
troupeau, Il prendra les agneaux dans ses bras,
Et les portera dans son sein ; Il conduira les
brebis qui allaitent.
Qui a mesuré les eaux dans le creux de sa main,
Pris les dimensions des cieux avec la paume, Et
ramassé la poussière de la terre dans un tiers de
mesure ? Qui a pesé les montagnes au crochet,
Et les collines à la balance ?
Qui a sondé l'esprit de l'Eternel, Et qui l'a éclairé
de ses conseils ?
Avec qui a-t-il délibéré pour en recevoir de
l'instruction ? Qui lui a appris le sentier de la
justice ? Qui lui a enseigné la sagesse, Et fait
connaître le chemin de l'intelligence ?
Voici, les nations sont comme une goutte d'un
seau, Elles sont comme de la poussière sur une
balance ; Voici, les îles sont comme une fine
poussière qui s'envole.
Le Liban ne suffit pas pour le feu, Et ses animaux
ne suffisent pas pour l'holocauste.

vii
Toutes les nations sont devant lui comme un rien,
Elles ne sont pour lui que néant et vanité. » Esaïe
40:10-17
Dans ce passage, nous découvrons que toutes
les nations sont devant L’Eternel Dieu comme une
goutte d’un seau, comme de la poussière sur une
balance, comme une fine poussière qui s’envole,
comme un rien. Ceci nous donne une idée de Son
infinie grandeur quand nous prenons conscience que
nous sommes environ six milliards d’hommes sur
cette terre.
En outre, nous lisons : « Mais quoi ! Dieu
habiterait-il véritablement avec l'homme sur la
terre ? Voici, les cieux et les cieux des cieux ne
peuvent te contenir : combien moins cette maison
que j'ai bâtie ! » 2Chroniques 6:18

« Mais qui a le pouvoir de lui bâtir une maison,


puisque les cieux et les cieux des cieux ne
peuvent le contenir ? Et qui suis-je pour lui bâtir
une maison, si ce n'est pour faire brûler des
parfums devant lui ? » 2Chroniques 2:6

Alors comment Celui qui est infiniment grand


peut-il être porté et transporté par l’infiniment petit qui
est l’homme ?

viii
INTRODUCTION
Comme tout grand amoureux, l’Eternel Dieu veut
habiter avec les hommes, ses bien-aimés. Nous lisons dans
Apocalypse 21:3 : «Et j'entendis du trône une forte voix qui
disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il
habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-
même sera avec eux. »
Le tabernacle de Dieu avec les hommes est l’expression
de la volonté de Dieu d’habiter avec nous. Cette volonté de
Dieu d’habiter au milieu de son peuple est manifeste déjà dans
l’ancien testament.
Dès la sortie du peuple d’Israël du pays d’Egypte, «
L'Eternel allait devant eux, le jour dans une colonne de
nuée pour les guider dans leur chemin, et la nuit dans une
colonne de feu pour les éclairer, afin qu'ils marchassent
jour et nuit. La colonne de nuée ne se retirait point de
devant le peuple pendant le jour, ni la colonne de feu
pendant la nuit. » Exode 13:21-22
Puis l’Eternel donna l’ordre, au peuple d’Israël par
Moïse, de Lui construire un tabernacle. Et dès « Le premier
jour du premier mois de la seconde année, le tabernacle
fut dressé. » Exode 40:17. Si le tabernacle a pu être dressé
le premier jour du premier mois de la seconde année, c’est
que sa construction a été effectuée au cours de la première
année. En d’autres termes dès la première année de leur
sortie du pays d’Egypte, Dieu ordonna la construction du
tabernacle, moyen par lequel Dieu habite au milieu de son
peuple.
Lorsque l’Eternel Dieu donna des instructions pour la
construction du tabernacle et de son contenu dans les

1
chapitres 25 à 27 du livre d’Exode, la première chose qu’Il
ordonna de confectionner est l’arche de l’alliance de l’Eternel.
Nous le lisons dans Exode 25:10 : « Ils feront une arche de
bois d'acacia, sa longueur sera de deux coudées et
demie, sa largeur d'une coudée et demie, et sa hauteur
d'une coudée et demie. »

Dans ce livre, nous parlerons de l’arche de l’alliance


de l’Eternel qui manifeste le désir et la volonté de L’Eternel
Dieu d’être porté et transporté par des hommes, puis nous
verrons pourquoi l’Eternel Dieu se fait porter et transporter
par l’homme et finalement comment nous pouvons devenir
et demeurer des porteurs et transporteurs de l’Eternel Dieu.

2
I. L’ARCHE DE L’ALLIANCE DE
L’ETERNEL

Examinons l’arche de l’alliance de l’Eternel selon


l’ancienne alliance puis découvrons-la dans la nouvelle
alliance ! Nous réaliserons la richesse découlant de cette
connaissance pour notre vie et notre marche avec le
Seigneur Jésus-Christ de Nazareth.

Que Dieu nous en donne la grâce au nom de Jésus-


Christ de Nazareth ! Amen et amen.

Notons que pour une meilleure compréhension, nous


parlerons d’abord du contenu avant le contenant. Ainsi donc
nous procèderons premièrement à l’examen du contenu de
l'arche avant de parler de l’arche de l’alliance de l’Eternel
elle-même puis de son lieu de résidence et ses différentes
désignations.
Nous établirons l’équivalent de chacun de ces
différents éléments dans la nouvelle alliance pour aboutir à
l’identification de l’arche de l’alliance de l’Eternel selon la
nouvelle alliance.

I.1. LE CONTENU DE L’ARCHE DE L’ALLIANCE


DE L’ETERNEL

«Il y avait dans l'arche un vase d'or contenant la


manne, la verge d'Aaron, qui avait fleuri, et les tables de
l'alliance.» Hébreux 9:4b.

3
Passons en revue chacun de ces éléments et faisons
le lien entre l’ancienne et la nouvelle alliance !

a- La manne
Dans l’ancienne alliance, nous lisons « L'Eternel dit
à Moïse : Voici, je ferai pleuvoir pour vous du pain, du
haut des cieux. Le peuple sortira, et en ramassera, jour
par jour, la quantité nécessaire, afin que je le mette à
l'épreuve, et que je voie s'il marchera, ou non, selon ma
loi. » « Les enfants d'Israël regardèrent et ils se dirent
l'un à l'autre : Qu'est-ce que cela ? car ils ne savaient
pas ce que c'était. Moïse leur dit : C'est le pain que
L'Eternel vous donne pour nourriture. » « La maison
d'Israël donna à cette nourriture le nom de manne. »
Exode 16:4 ; 15 ; 31a.
La manne est donc le pain que l’Eternel a fait pleuvoir
du haut des cieux pour nourrir son peuple pendant la
traversée du désert qui a duré quarante ans.
C’est aussi le moyen qu’Il a choisi pour voir si le
peuple marchera ou non selon Sa loi.

Que lisons-nous de la manne dans la nouvelle


alliance ?
Jésus-Christ de Nazareth nous éclaire là-dessus en
ces termes : « Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous
le dis, Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel, mais
mon Père vous donne le vrai pain du ciel ; car le pain de
Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie
au monde.
Ils lui dirent : Seigneur, donne-nous toujours ce
pain.

4
Jésus leur dit : Je suis le pain de vie. Celui qui
vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi
n'aura jamais soif. »
« Je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la
manne dans le désert, et ils sont morts. C'est ici le pain
qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne
meure point. Je suis le pain vivant qui est descendu du
ciel. Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement ;
et le pain que je donnerai, c'est ma chair, que je donnerai
pour la vie du monde. » « C'est ici le pain qui est
descendu du ciel. Il n'en est pas comme de vos pères
qui ont mangé la manne et qui sont morts : celui qui
mange ce pain vivra éternellement. » Jean 6:32-35 ; 48-
51 ; 58
Ainsi donc la manne, le vrai pain venu du ciel est
Jésus-Christ de Nazareth. Dieu nous accorde cette manne
pendant la traversée du désert que constitue notre séjour sur
cette terre des hommes jusqu’à l’entrée dans la terre
promise qui est la présence éternelle de l’Eternel Dieu.
Et de même que la manne dans l’ancienne alliance
a été donnée par Dieu pour voir si le peuple marchera selon
la loi de Dieu, Jésus-Christ nous est donné maintenant dans
le ‘siècle présent’ pour voir si nous marcherons selon la loi
de Dieu manifestée au travers de la vie, de la mort et de la
résurrection de Jésus-Christ de Nazareth.

b- La verge d’Aaron
Il convient de rappeler l’origine de cette verge
appelée « verge d’Aaron ».
Pendant la traversée du désert, il y eut un grand
soulèvement au sein du peuple d’Israël. Les rebelles se

5
proclamaient saints. Ils disaient avoir Dieu avec eux et
rejetaient l’élévation de Moïse et Aaron sur eux.
Nous lisons : « Koré, fils de Jitsehar, fils de Kehath,
fils de Lévi, se révolta avec Dathan et Abiram, fils d'Eliab,
et On, fils de Péleth, tous trois fils de Ruben.
Ils se soulevèrent contre Moïse, avec deux cent
cinquante hommes des enfants d'Israël, des principaux
de l'assemblée, de ceux que l'on convoquait à l'assemblée,
et qui étaient des gens de renom. Ils s'assemblèrent
contre Moïse et Aaron, et leur dirent : C'en est assez !
car toute l'assemblée, tous sont saints, et l'Eternel est
au milieu d'eux. Pourquoi vous élevez-vous au-dessus
de l'assemblée de l'Eternel ? » Nombres 16:1-3.
A la fin de cette rébellion qu’Il a réprimandée, l’Eternel
Dieu décida de tirer les choses au clair. Pour ce faire,
l’Eternel ordonna un acte qui permit de manifester aux yeux
de tout Israël qu’Il a élu Aaron pour l’élever au-dessus de
tout le peuple.
« L'Eternel parla à Moïse, et dit : Parle aux enfants
d'Israël, et prends d'eux une verge selon les maisons de
leurs pères, soit douze verges de la part de tous leurs
princes selon les maisons de leurs pères. Tu écriras le
nom de chacun sur sa verge, et tu écriras le nom
d'Aaron sur la verge de Lévi ; car il y aura une verge pour
chaque chef des maisons de leurs pères.
Tu les déposeras dans la tente d'assignation,
devant le témoignage, où je me rencontre avec vous.
L'homme que je choisirai sera celui dont la verge fleurira,
et je ferai cesser de devant moi les murmures que profèrent
contre vous les enfants d'Israël.
Moïse parla aux enfants d'Israël ; et tous leurs
princes lui donnèrent une verge, chaque prince une

6
verge, selon les maisons de leurs pères, soit douze
verges ; la verge d'Aaron était au milieu des leurs. Moïse
déposa les verges devant l'Eternel, dans la tente du
témoignage.
Le lendemain, lorsque Moïse entra dans la tente
du témoignage, voici, la verge d'Aaron, pour la maison
de Lévi, avait fleuri, elle avait poussé des boutons,
produit des fleurs, et mûri des amandes. » Nombres 17:1-
8
L'Eternel a donc invité chaque tribu à se faire
représenter par une verge en ordonnant que la verge de la
tribu de Lévi porte l'inscription du nom du sacrificateur
Aaron. Aussi a-t-il déclaré que la verge qui, du jour au
lendemain, fleurirait, marquera l'élection par l'Eternel de
celui qu'elle représente.
Le lendemain, c'était la verge d'Aaron qui avait non
seulement fleuri, mais il y avait aussi des amandes là-dessus.
En d’autres termes, la transformation subite de la verge
d’Aaron représente l’élection d’Aaron par l’Eternel Dieu.

Notre élection par l’Eternel Dieu s’exprime dans la


nouvelle alliance au travers des passages suivants :
« Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-
Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de
bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en
Christ !
En lui Dieu nous a élus avant la fondation du
monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles
devant lui, nous ayant prédestinés dans son amour à
être ses enfants d'adoption par Jésus-Christ, selon le
bon plaisir de sa volonté, à la louange de la gloire de sa

7
grâce qu'il nous a accordée en son bien-aimé. » Ephésiens
1:3-6
« Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un
sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis,
afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a
appelés des ténèbres à son admirable lumière, vous qui
autrefois n'étiez pas un peuple, et qui maintenant êtes le
peuple de Dieu, vous qui n'aviez pas obtenu
miséricorde, et qui maintenant avez obtenu
miséricorde. » 1Pierre 2:9-10
Ainsi donc nous sommes élus en Jésus-Christ de
Nazareth. Jésus-Christ est l’outil de notre transformation, uni
au Saint-Esprit, qui marque notre élection par l’Eternel Dieu,
le Maître de l’univers. «Nous tous qui, le visage
découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire
du Seigneur, nous sommes transformés en la même
image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l'Esprit.
» 2Corinthiens 3:18

c- Les tables de l’alliance


Dans l’ancienne alliance, il s’agit de deux tables de
pierre sur lesquelles les paroles de l’alliance avec Dieu
étaient écrites du doigt de Dieu.
En d'autres termes, Dieu a écrit de Sa propre main,
Sa loi, témoignage de son alliance avec son peuple, sur des
tables de pierre. Nous lisons : «Lorsque l'Eternel eut
achevé de parler à Moïse sur la montagne de Sinaï, il lui
donna les deux tables du témoignage, tables de pierre,
écrites du doigt de Dieu. Les tables étaient l'ouvrage de
Dieu, et l'écriture était l'écriture de Dieu, gravée sur les
tables. Moïse fut là avec l'Eternel quarante jours et

8
quarante nuits. Il ne mangea point de pain, et il ne but
point d'eau. Et l'Eternel écrivit sur les tables les paroles
de l'alliance, les dix paroles.» Exode 31:18 ; 32:16 ; 34:28
L’équivalent de ces tables de pierre dans la nouvelle
alliance se trouve dans le livre de Jérémie.
Lisons donc ce que l’Eternel nous a révélé par le
prophète Jérémie !
« Voici, les jours viennent, dit l'Eternel, Où je ferai
avec la maison d'Israël et la maison de Juda Une alliance
nouvelle, Non comme l'alliance que je traitai avec leurs
pères, Le jour où je les saisis par la main Pour les faire
sortir du pays d'Egypte, Alliance qu'ils ont violée,
Quoique je fusse leur maître, dit l'Eternel.
Mais voici l'alliance que je ferai avec la maison
d'Israël, Après ces jours-là, dit l'Eternel : Je mettrai ma
loi au-dedans d'eux, Je l'écrirai dans leur cœur ; Et je
serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple.
Celui-ci n'enseignera plus son prochain, Ni celui-
là son frère, en disant : Connaissez l'Eternel ! Car tous
me connaîtront, Depuis le plus petit jusqu'au plus grand,
dit l'Eternel ; Car je pardonnerai leur iniquité, Et je ne me
souviendrai plus de leur péché. » Jérémie 31:31-34
Ce passage annonce d’abord une nouvelle alliance
différente de l’ancienne puis révèle que dans cette nouvelle
alliance, l’Eternel Dieu écrira Sa loi au-dedans de l’homme,
dans le cœur de l’homme. Quand nous poursuivons la
lecture de ce passage, nous découvrons que dans cette
nouvelle alliance dont parlait Jérémie, l’élément fondamental
qui produit chez l’homme la connaissance de l’Eternel Dieu
est le pardon de l’iniquité et l’oubli de nos péchés. Jérémie
31:34b

9
Il s’agit bel et bien de la nouvelle alliance scellée dans
le sang de Jésus-Christ de Nazareth qui ôte le péché.
Grosso modo, les tables de l'alliance sont, selon la
nouvelle alliance, le cœur humain dans lequel l'Eternel Dieu
inscrit Lui-même Sa loi.

I.2 L’ARCHE DE L’ALLIANCE DE L’ETERNEL

Après la découverte du contenu de l’arche de l’alliance


de l’Eternel, nous constatons qu’elle contient, selon la nouvelle
alliance, les trois choses suivantes : Jésus-Christ de Nazareth,
l'élection par l'Eternel qui est manifeste par la transformation
subite opérée par Dieu en nous, et le cœur humain dans
lequel est inscrite la loi de l'Eternel. Nous comprenons donc
que l’arche de l’alliance de l’Eternel, c’est nous :
• qui avons accepté Jésus-Christ de Nazareth, la
vraie manne, en nous, comme Seigneur et
Sauveur unique de notre vie. Nous avons invité
Jésus-Christ de Nazareth à venir habiter et régner
en nous.
• qui avons été élus et établis comme Aaron dans
une ou des fonctions précises en faveur du
Royaume céleste. Christ nous a établis rois et
sacrificateurs pour Dieu, son Père. Apocalypse
1:6 et 1Pierre 2:9
• dont le cœur a reçu l’inscription de la loi de
l’Eternel par la propre main du Tout-Puissant.
Notre cœur représente les tables de l'alliance. La
loi de Dieu écrite dans notre cœur nous convainc
de péché, nous pousse à la repentance et nous
permet de grandir dans le désir de Lui être
agréable. Et c’est aussi cette loi de l’Esprit de vie

10
en Jésus-Christ qui nous affranchit de la loi du
péché et de la mort. Romains 8:2

Passons maintenant à la description de l’arche de


l’alliance de l’Eternel !

Nous lisons dans Exode 37:1-8 ce qui suit : « Betsaleel


fit l'arche de bois d'acacia ; sa longueur était de deux
coudées et demie, sa largeur d'une coudée et demie, et
sa hauteur d'une coudée et demie.
Il la couvrit d'or pur en dedans et en dehors, et il
y fit une bordure d'or tout autour. Il fondit pour elle
quatre anneaux d'or, qu'il mit à ses quatre coins, deux
anneaux d'un côté et deux anneaux de l'autre côté.
Il fit des barres de bois d'acacia, et les couvrit
d'or.
Il passa les barres dans les anneaux sur les côtés
de l'arche, pour porter l'arche.
Il fit un propitiatoire d'or pur ; sa longueur était de
deux coudées et demie, et sa largeur d'une coudée et
demie.
Il fit deux chérubins d'or ; il les fit d'or battu, aux
deux extrémités du propitiatoire, un chérubin à l'une des
extrémités, et un chérubin à l'autre extrémité ; il fit les
chérubins sortant du propitiatoire à ses deux
extrémités. »

Remarquons ce qui suit :

a- L’arche est de bois d’acacia, couverte d’or pur en


dedans comme en dehors. Exode 37:1-2

11
L’arche est de bois d’acacia. Le bois d’acacia ici
représente notre humanité, notre caractère d’homme, notre
race humaine.
L’arche est couverte d’or pur en dedans comme en
dehors. L'or pur, c'est Jésus-Christ, le véritable Dieu. Il est
écrit : « Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu,
et qu'il nous a donné l'intelligence pour connaître le
Véritable ; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils
Jésus-Christ. C'est lui qui est le Dieu véritable, et la vie
éternelle. » 1Jean 5:20.
Nous sommes cette arche de bois, recouverte en
dedans et en dehors de Jésus-Christ, le véritable Dieu qui
est l’or pur. (Jean 15:4a)
Nous sommes recouverts en dedans en recevant
Jésus-Christ de Nazareth au-dedans de nous selon Jean
1:12 : «Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui
croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir
enfants de Dieu »
Nous sommes recouverts en dehors, d’une part, au
travers de l’œuvre de Dieu mentionné dans ce verset : « Car
nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-
Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées
d'avance, afin que nous les pratiquions. » Ephésiens
2:10. Ce verset exprime que Dieu nous a créés en Jésus-
Christ de Nazareth c’est-à-dire au-dedans de Jésus-Christ
de Nazareth. Étant au-dedans de Lui, Il se trouve autour de
nous comme une enveloppe et une couverture. D’autre part,
l’Ecriture nous exhorte à nous revêtir, donc nous recouvrir,
de Jésus-Christ de Nazareth en ces termes : « Mais revêtez-
vous du Seigneur Jésus-Christ, et n'ayez pas soin de la
chair pour en satisfaire les convoitises. » Romains 13:14

12
Nous, l’arche de l’alliance de l’Eternel selon la
nouvelle alliance, sommes appelés à être constamment
recouverts de Jésus-Christ de Nazareth en dedans et en
dehors. Jésus-Christ de Nazareth Lui-même nous y exhorte
en ces termes : « Demeurez en moi, et je demeurerai en
vous. » Jean 15:4a. En paraphrasant les paroles de Jésus-
Christ de Nazareth, nous dirons : « Laissez-vous recouvrir
par moi en dehors et je vous recouvrirai par moi-même en
dedans ». En d’autres termes, il nous faut d’abord manifester
notre engagement, notre volonté à nous revêtir de Christ en
dehors. Sachons que la relation que Dieu veut entretenir
avec nous est une relation d’amour ! Et toute relation d’amour
ne s’épanouit qu’avec la contribution des deux partenaires.
Si nous acceptons que celui qui nous regarde voit
Jésus-Christ de Nazareth et non nous-mêmes, nous ferions
le pas de nous revêtir de Lui et de mourir à nous-mêmes.
Alors nous parviendrons au but par la grâce abondante de
notre Dieu et Père au nom de Jésus-Christ de Nazareth !
Amen et amen.

b- L'arche est couverte d'or pur et est dotée d'une


bordure d'or tout autour. Exode 37:2

Ceci contribue à faire remarquer que quiconque


touche l'arche touche directement l'or pur et pas le bois
d'acacia. En d'autres termes, celui qui nous touche, touche
directement Jésus-Christ de Nazareth. Celui-ci a donc
raison de dire à Saul de Tarse ceci : « Saul, Saul, pourquoi
me persécutes-tu ? » Actes 9:4b, bien que Saul n'ait jamais
eu à persécuter le Jésus-Christ de Nazareth physique que
le monde a connu mais plutôt ceux qui ont revêtu Jésus-
Christ de Nazareth.

13
En effet, l’Eternel Dieu exprime dans Sa Parole que
celui qui nous touche, Le touche.
Nous lisons :
« Car ainsi parle l'Eternel des armées : Après cela,
viendra la gloire ! Il m'a envoyé vers les nations qui vous
ont dépouillés ; Car celui qui vous touche, touche la
prunelle de son œil. » Zacharie 2:8
« Celui qui vous reçoit me reçoit, et celui qui me
reçoit, reçoit celui qui m'a envoyé. » Matthieu 10:40
« Celui qui vous écoute m'écoute, et celui qui
vous rejette me rejette ; et celui qui me rejette, rejette
celui qui m'a envoyé. » Luc 10:16
Les versets suivants montrent que l’Eternel Lui-même
nous entoure de Sa personne :
« Des montagnes entourent Jérusalem ; Ainsi
l'Eternel entoure son peuple, Dès maintenant et à
jamais. » Psaumes 125:2
« je serai pour elle, dit l'Eternel, une muraille de
feu tout autour, et je serai sa gloire au milieu d'elle. »
Zacharie 2:5
Dieu entoure ceux qui se confient en Lui.
Quiconque tend la main pour nous toucher, touche
notre vêtement, si nous sommes vêtus. Et si nous sommes
vêtus de Jésus-Christ de Nazareth, alors celui-là touche
Jésus-Christ de Nazareth et non nous, l’humain.

c- L'arche est dotée d'anneaux en or

Nous lisons, concernant la construction de l’arche, que


Betsaleel « fondit pour elle quatre anneaux d'or, qu'il mit

14
à ses quatre coins, deux anneaux d'un côté et deux
anneaux de l'autre côté. » Exode 37:3.
Ces anneaux constituent "le moyen de portabilité" de
l'arche. Le fait que les anneaux soient en or signifient que "le
moyen de notre portabilité" est divin, purement divin.
En effet, c'est Jésus-Christ de Nazareth qui est le
moteur de notre mobilité. Il nous dit clairement dans Jean
15:5 « Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui
demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de
fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. » En
d’autres termes, il est le tronc et nous les branches. Une
branche qui se déplace sans le tronc est alors détachée du
tronc. La branche qui ne demeure pas attachée au tronc ne
pourra non seulement pas porter de fruit mais elle cessera
de vivre. Ça nous le comprenons bien. Aussi si le tronc est
déplacé, les branches attachées au tronc le seront aussi.
En ce qui concerne la mobilité, nous lisons dans
Actes 17:26-28 que l’Eternel Dieu « a fait que tous les
hommes, sortis d'un seul sang, habitassent sur toute la
surface de la terre, ayant déterminé la durée des temps
et les bornes de leur demeure ; il a voulu qu'ils
cherchassent le Seigneur, et qu'ils s'efforçassent de le
trouver en tâtonnant, bien qu'il ne soit pas loin de
chacun de nous, car en lui nous avons la vie, le
mouvement, et l'être. C'est ce qu'ont dit aussi quelques-
uns de vos poètes : De lui nous sommes la race... »
Ce qui nous intéresse dans ce passage est qu’il est
écrit qu’en l’Eternel Dieu, nous avons la vie, le mouvement
et l’être. C’est Lui qui est le moteur de notre mobilité.
Nous verrons au travers des barres placées dans ces
anneaux d’or comment l’Eternel Dieu opère en nous cette
mobilité.

15
d- Le propitiatoire est identique en longueur et en
largeur avec l'arche qu’il couvre

Nous lisons : « Betsaleel fit l'arche de bois d'acacia ;


sa longueur était de deux coudées et demie, sa largeur
d'une coudée et demie, et sa hauteur d'une coudée et
demie. Il fit un propitiatoire d'or pur ; sa longueur était
de deux coudées et demie, et sa largeur d'une coudée et
demie. » Exode 37:1 ; 6
Le fait que le propitiatoire ait la même longueur et la
même largeur que l'arche de l’alliance de l’Eternel n’est pas
l’effet du hasard. Le propitiatoire est le lieu où l’Eternel Dieu
accorde la propitiation. La propitiation fait partie du pardon,
de même que l’expiation. L’expiation signifie que l’offense
n’est plus collée, liée à l’auteur de l’offense. En d’autres
termes quand l’offensé voit le coupable de l’offense, il ne le
voit plus avec l’offense. Quant à la propitiation, elle signifie
que le rappel ou le souvenir de l’offense ne produit plus la
douleur ou la colère occasionnée par l’offense.
Le propitiatoire est le calmant de la colère de Dieu. Et
L’Eternel Dieu dit à Moïse : « Tu mettras le propitiatoire sur
l'arche, et tu mettras dans l'arche le témoignage, que je
te donnerai. » Exode 25:21. Ainsi donc le propitiatoire a la
même longueur et la même largeur que l'arche et couvre
l'arche. Cela traduit que la grâce de Dieu est suffisante pour
chaque enfant de Dieu.
Les passages suivants l’expriment :
- L’apôtre Paul disait : « et il m'a dit : Ma grâce te suffit,
car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Je
me glorifierai donc bien plus volontiers de mes

16
faiblesses, afin que la puissance de Christ repose
sur moi. » 2Corinthiens 12:9.
- A chacun sa mesure de grâce selon qu’il est écrit
dans Ephésiens 4:7 « Mais à chacun de nous la
grâce a été donnée selon la mesure du don de
Christ. »
- Là où le péché a abondé, la grâce a surabondé selon
Romains 5:20 « Or, la loi est intervenue pour que
l'offense abondât, mais là où le péché a abondé,
la grâce a surabondé »

e- Les barres de bois d'acacia recouvertes d'or pour


porter l'arche

Pour porter l'arche de l’alliance de l’Eternel, des barres


de bois d'acacia recouvertes d'or ont été confectionnées.
A ce propos, il est écrit dans Exode 37:4-5 ce qui suit :
« Il fit des barres de bois d'acacia, et les couvrit d'or. Il
passa les barres dans les anneaux sur les côtés de
l'arche, pour porter l'arche. »

Récapitulons les différents éléments qui assurent la


mobilité de l’arche de l’alliance de l’Eternel. Ce sont :
i- une bordure d'or tout autour Exode 37:2
ii- des anneaux en or sur les côtés Exode 37:3
iii- des barres de bois d'acacia recouvertes d'or
pour porter l'arche Exode 37:4-5

Dans la nouvelle alliance, la mobilité de l’arche de


l’alliance de l’Eternel que nous sommes, est assurée par les
capacités de notre corps recouvertes par Jésus-Christ de

17
Nazareth en qui nous avons la vie, le mouvement et l’être et
par le Saint-Esprit qui habite en nous et par qui nous devons
être conduits. Il est écrit dans Romains 8:14 « car tous ceux
qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu. »
Nos capacités humaines représentées par le bois
d'acacia sont renforcées par les capacités divines représentées
par l’or pur. Ces capacités divines sont établies en nous de
la manière suivante :
i- En Jésus-Christ de Nazareth, nous sommes
scellés du Saint-Esprit comme Ephésiens 1:13 le
déclare : « En lui vous aussi, après avoir
entendu la parole de la vérité, l'Evangile de
votre salut, en lui vous avez cru et vous avez
été scellés du Saint-Esprit qui avait été
promis ».

ii- Nous avons le Saint-Esprit avec nous et en


nous comme notre merveilleux Seigneur et
Sauveur Jésus-Christ de Nazareth nous l’avait
promis. Il dit ceci : « Et moi, je prierai le Père,
et il vous donnera un autre consolateur, afin
qu'il demeure éternellement avec vous,
l'Esprit de vérité, que le monde ne peut
recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le
connaît point ; mais vous, vous le
connaissez, car il demeure avec vous, et il
sera en vous. » Jean 14:16-17
iii- Nous avons aussi le Saint-Esprit sur nous
comme il est écrit dans Actes 1:8 : « Mais vous
recevrez une puissance, le Saint-Esprit
survenant sur vous, et vous serez mes
témoins à Jérusalem, dans toute la Judée,

18
dans la Samarie, et jusqu'aux extrémités de
la terre. »

Nous pouvons constater que le Saint-Esprit est le


moteur divin principal pour notre mobilité dans le Seigneur.
Il convient aussi de souligner que Christ ne nous a pas
rachetés pour que nous soyons inactifs. Il l’exprime en ces
termes : « Ce n'est pas vous qui m'avez choisi ; mais moi,
je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous
alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit
demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en
mon nom, il vous le donne. » Jean 15:16
Christ nous a choisis, établis afin que nous allions,
nous nous mouvions, nous nous déplacions. La mobilité fait
partie de ce que notre Seigneur attend de nous. Pour cela, il
nous donne un moteur divin pour la mobilité : le Saint-Esprit.
Remarquons que par ce moteur, qu’il nous donne,
nous devenons porteurs et transporteurs de l’Eternel Dieu
car le Saint-Esprit est pleinement Dieu. C’est pourquoi
l’Ecriture déclare, nous concernant : « Ne savez-vous pas
que vous êtes le temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu
habite en vous ? » 1Corinthiens 3:16.

I.3 LE LIEU DE RESIDENCE DE L’ARCHE DE


L’ALLIANCE DE L’ETERNEL

Examinons le lieu de résidence de l’arche de l’alliance


de l’Eternel !

19
a- le lieu très saint du sanctuaire de la maison de
l’Eternel, lieu de la présence effective de l’Eternel
Dieu.

Nous lisons dans 2 Chroniques 5:7 : « Les sacrificateurs


portèrent l'arche de l'alliance de l'Eternel à sa place,
dans le sanctuaire de la maison, dans le lieu très saint,
sous les ailes des chérubins. »
L’Eternel Dieu nous veut dans Sa présence effective
comme tout amoureux vis-à-vis de sa bien-aimée. L’Eternel
Dieu est saint mais nous, les humains, sommes impurs à
cause du péché. Alors Dieu nous offrit le moyen d’ôter notre
impureté afin qu’Il puisse nous recevoir sans obstacle. Ce
moyen est Jésus-Christ de Nazareth devant qui Jean-
Baptiste s’est écrié : « Voici l’agneau de Dieu qui ôte le
péché du monde »
C’est pour atteindre l’objectif de nous voir dans Sa
présence que l’Eternel Dieu, Ce grand amoureux des êtres
humains, a donné Jésus-Christ de Nazareth. Cela lui a
coûté vraiment très cher. L’apôtre Pierre nous éclaire à ce
propos en disant : « Christ aussi a souffert une fois pour
les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous
amener à Dieu, ayant été mis à mort quant à la chair,
mais ayant été rendu vivant quant à l'Esprit » 1Pierre
3:18.
Pour nous amener à Dieu, Jésus-Christ de Nazareth
a dû passer par le jardin de Gethsémané. Là nous voyons un
père qui regarde son Fils bien-aimé qui se prépare à subir
une très dure épreuve face à laquelle son âme est triste
jusqu’à la mort et ses sueurs comme des grumeaux de sang.
En outre, il s’agit d’un fils obéissant, qui n’a jamais désobéi
et qui ne mérite pas ce supplice….

20
Mais il fallait que Dieu nous offre le moyen de nous
approcher librement de Lui puisqu’Il est épris d’amour pour
nous.
L’objectif poursuivi au travers de la mort de Christ est
de nous amener à Dieu. Pour cela lisons l’exhortation
suivante : « Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au
moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le
sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu'il a
inaugurée pour nous au travers du voile, c'est-à-dire, de
sa chair, et puisque nous avons un souverain
sacrificateur établi sur la maison de Dieu, approchons-
nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi,
les cœurs purifiés d'une mauvaise conscience, et le
corps lavé d'une eau pure. » Hébreux 10:19-22
Si nous sommes en Christ, l’Ecriture nous révèle que
l’Eternel Dieu nous a installés dans les lieux célestes à Sa
droite en Jésus-Christ de Nazareth. Examinons à cet effet
quelques versets de la lettre de l’apôtre Paul aux Ephésiens.
Parlant de l'infinie grandeur de la puissance de Dieu envers
nous qui croyons, puissance qui se manifeste avec efficacité
par la vertu de Sa force, l’apôtre Paul poursuit en ces
termes : « Il l'a déployée en Christ, en le ressuscitant des
morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux
célestes, au-dessus de toute domination, de toute
autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout
nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle
présent, mais encore dans le siècle à venir. Il a tout mis
sous ses pieds, et il l'a donné pour chef suprême à
l'Eglise, qui est son corps, la plénitude de celui qui
remplit tout en tous. » Ephésiens 1:20-23.
Ce qui attire notre attention ici, ce sont les derniers
mots de ce passage qui nous parlent de l’Eglise, l’ensemble

21
des croyants en Jésus-Christ. Nous lisons que l’Eglise est le
corps de Jésus-Christ de Nazareth qui est assis à la droite
de Dieu dans les lieux célestes. Et comme si nous avions du
mal à comprendre cela, l’apôtre Paul revient là-dessus en
ces termes : « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à
cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui
étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie
avec Christ (c'est par grâce que vous êtes sauvés) ; il
nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir
ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ, afin
de montrer dans les siècles à venir l'infinie richesse de
sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. »
Ephésiens 2:4-7. L’accent est donc mis sur le fait que Dieu
nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes en
Jésus-Christ de Nazareth. Cela est une réalité spirituelle
qu’on ne peut saisir que spirituellement comme l’apôtre Paul
le déclare aux Corinthiens : « Mais l'homme animal ne
reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car elles sont
une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que
c'est spirituellement qu'on en juge. L'homme spirituel,
au contraire, juge de tout, et il n'est lui-même jugé par
personne. » 1Corinthiens 2:14-15.
Il serait compliqué d’expliquer au commun des
mortels que bien qu’étant dans un corps physique sur cette
terre, nous sommes en même temps assis en Jésus-Christ
de Nazareth dans les lieux célestes, à la droite de Dieu, le
Père. Mais c’est ce que révèle l’Ecriture.
Le fait que l’Ecriture utilise le mot « assis », cela
signifie que nous sommes installés dans la présence de
Dieu, à Sa droite comme l’arche de l’alliance de l’Eternel
sous l’ancienne alliance.

22
Chaque membre de l’Eglise de Jésus-Christ de
Nazareth est déjà assis en Jésus-Christ dans les lieux
célestes, à la droite du Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ,
le Père de gloire, notre Père.

b- Sous les ailes des chérubins qui couvraient


l'arche et ses barres par-dessus

L’Eternel Dieu assure notre protection. Il est écrit que


« L'ange de l'Eternel campe autour de ceux qui le
craignent, Et il les arrache au danger. » Psaumes 34:8
Concernant l’arche, nous lisons : « Les sacrificateurs
portèrent l'arche de l'alliance de l'Eternel à sa place,
dans le sanctuaire de la maison, dans le lieu très saint,
sous les ailes des chérubins. Les chérubins avaient les
ailes étendues sur la place de l'arche, et ils couvraient
l'arche et ses barres par-dessus. » 2Chroniques 5:7-8. La
couverture ou la protection est assurée à la fois pour l’arche
et les barres aussi.
Jésus-Christ de Nazareth nous rassure.
Lisons quelques passages !
« Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne
peuvent tuer l'âme ; craignez plutôt celui qui peut faire
périr l'âme et le corps dans la géhenne. Ne vend-on pas
deux passereaux pour un sou ? Cependant, il n'en
tombe pas un à terre sans la volonté de votre Père. Et
même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Ne
craignez donc point : vous valez plus que beaucoup de
passereaux. » Matthieu 10:28-31

23
« Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les
serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de
l'ennemi ; et rien ne pourra vous nuire. » Luc 10:19
En outre, le lieu où l’Eternel Dieu nous installe est
sécurisé. Comme le déclare l’Ecriture, nous sommes placés
« au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute
puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut
nommer, non seulement dans le siècle présent, mais
encore dans le siècle à venir » Ephésiens 1:21 et Dieu
nous a créés en Jésus-Christ de Nazareth. Ephésiens 2:10.
Il convient d’examiner comment l’Eternel Dieu assure
notre protection au quotidien. Il en parle dans Esaïe 27:2-5
en ces termes : « En ce jour-là, Chantez un cantique sur
la vigne. Moi l'Eternel, j'en suis le gardien, Je l'arrose à
chaque instant ; De peur qu'on ne l'attaque, Nuit et jour
je la garde. Il n'y a point en moi de colère ; Mais si je
trouve à combattre des ronces et des épines, Je
marcherai contre elles, je les consumerai toutes
ensemble, A moins qu'on ne me prenne pour refuge,
Qu'on ne fasse la paix avec moi, qu'on ne fasse la paix
avec moi. » L’Eternel dit que sa stratégie de gardien de sa
vigne est de l’arroser à chaque instant. La vigne dans la
Parole de Dieu désigne le peuple de Dieu. Il nous reste à
découvrir ce qui constitue l’eau avec laquelle l’Eternel arrose
son peuple pour le garder.
L’Ecriture en parle dans Jean 7:37-39 : « Le dernier
jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout,
s'écria : Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il
boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive
couleront de son sein, comme dit l'Ecriture.

24
Il dit cela de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui
croiraient en lui ; car l'Esprit n'était pas encore, parce
que Jésus n'avait pas encore été glorifié. »
L’arrosage par lequel l’Eternel nous garde et nous
protège est l’arrosage par le Saint-Esprit. Le Saint-Esprit
nous est donné pour nous conduire et nous protéger. En
nous laissant conduire par le Saint-Esprit, nous parvenons à
éviter les pièges du malin et à grandir dans la foi en vue
d’être remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu. Il est écrit
dans Romains 8:14 : « car tous ceux qui sont conduits
par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu. » En outre, l’apôtre
Paul nous dit, au travers de sa lettre aux Ephésiens : « A
cause de cela, je fléchis les genoux devant le Père,
duquel tire son nom toute famille dans les cieux et sur
la terre, afin qu'il vous donne, selon la richesse de sa
gloire, d'être puissamment fortifiés par son Esprit dans
l'homme intérieur » Ephésiens 3:14-16. Par le Saint-Esprit
nous recevons une force puissante dans notre homme intérieur.
Plus nous laissons le Saint-Esprit fortifier puissamment
notre homme intérieur, plus nous sommes en sécurité et à
l’abri de la peur, du doute et de la colère qui fragilisent notre
protection. La Bible déclare que nous devons nous revêtir du
bouclier de la foi : « prenez par-dessus tout cela le
bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous
les traits enflammés du malin » Ephésiens 6:16

L’Eternel Dieu nous accorde une sécurité et une


protection sans faille. Pour en bénéficier pleinement, il faut
demeurer sous Son abri comme nous le lisons dans
Psaumes 91:1-16 : « Celui qui demeure sous l'abri du
Très-Haut Repose à l'ombre du Tout Puissant.

25
Je dis à l'Eternel : Mon refuge et ma forteresse, Mon Dieu
en qui je me confie !
Car c'est lui qui te délivre du filet de l'oiseleur, De la
peste et de ses ravages.
Il te couvrira de ses plumes, Et tu trouveras un refuge
sous ses ailes ; Sa fidélité est un bouclier et une
cuirasse.
Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, Ni la flèche qui
vole de jour, Ni la peste qui marche dans les ténèbres,
Ni la contagion qui frappe en plein midi.
Que mille tombent à ton côté, Et dix mille à ta droite, Tu
ne seras pas atteint ;
De tes yeux seulement tu regarderas, Et tu verras la
rétribution des méchants.
Car tu es mon refuge, ô Eternel ! Tu fais du Très-Haut ta
retraite.
Aucun malheur ne t'arrivera, Aucun fléau n'approchera
de ta tente.
Car il ordonnera à ses anges De te garder dans toutes
tes voies ; Ils te porteront sur les mains, De peur que ton
pied ne heurte contre une pierre.
Tu marcheras sur le lion et sur l'aspic, Tu fouleras le
lionceau et le dragon.
Puisqu'il m'aime, je le délivrerai ; Je le protégerai,
puisqu'il connaît mon nom.
Il m'invoquera, et je lui répondrai ; Je serai avec lui dans
la détresse, Je le délivrerai et je le glorifierai.
Je le rassasierai de longs jours, Et je lui ferai voir mon
salut. »

26
c- "On avait donné aux barres une longueur telle que
leurs extrémités se voyaient à distance de l'arche
devant le sanctuaire, mais ne se voyaient point du
dehors…."

L’attention est attirée ici sur les barres. « On avait


donné aux barres une longueur telle que leurs
extrémités se voyaient à distance de l'arche devant le
sanctuaire, mais ne se voyaient point du dehors. L'arche
a été là jusqu'à ce jour. » 2Chroniques 5:9
Nous avions parlé des barres au point I.2.e. Les
barres permettent de transporter l’arche. Elles représentent
les capacités physiques que nous investissons dans l’œuvre
de Dieu et qui sont unies aux capacités divines animées par
le Saint-Esprit. Le verset que nous venons de mentionner
souligne que les barres sont vues à distance de l’arche
devant le sanctuaire mais ne sont point vues du dehors.
Ainsi notre travail et la manifestation de nos dons
reçus du Saint-Esprit, de même que les dons de ministères
(apôtres, prophètes, docteurs, pasteurs, évangélistes),
reçus de Jésus-Christ de Nazareth sont pour le bénéfice du
corps de Christ qui est le sanctuaire, l'habitation de Dieu
selon la nouvelle alliance. En effet, nous lisons : « Or, à chacun
la manifestation de l'Esprit est donnée pour l'utilité
commune.
En effet, à l'un est donnée par l'Esprit une parole de
sagesse ; à un autre, une parole de connaissance, selon
le même Esprit ; à un autre, la foi, par le même Esprit ; à
un autre, le don des guérisons, par le même Esprit ; à
un autre, le don d'opérer des miracles ; à un autre, la
prophétie ; à un autre, le discernement des esprits ; à un

27
autre, la diversité des langues ; à un autre,
l'interprétation des langues.
Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les
distribuant à chacun en particulier comme il veut. Car,
comme le corps est un et a plusieurs membres, et
comme tous les membres du corps, malgré leur nombre,
ne forment qu'un seul corps, ainsi en est-il de Christ. »
1Corinthiens 12:7-12.
Puis parlant des dons du Christ, il est écrit : « Et il a
donné les uns comme apôtres, les autres comme
prophètes, les autres comme évangélistes, les autres
comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement
des saints en vue de l’œuvre du ministère et de
l'édification du corps de Christ, jusqu'à ce que nous
soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la
connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la
mesure de la stature parfaite de Christ, afin que nous ne
soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout
vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur
ruse dans les moyens de séduction, mais que,
professant la vérité dans la charité, nous croissions à
tous égards en celui qui est le chef, Christ. » Ephésiens
4:11-15
« En lui tout l'édifice, bien coordonné, s'élève pour être
un temple saint dans le Seigneur. En lui vous êtes aussi
édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit. »
Ephésiens 2:21-22.
L’œuvre du Saint-Esprit en nous doit être vue dans
l’Eglise et être bénéfique à nos bien-aimés dans la foi. Mais
par rapport au dehors, nous devons être des témoins de
Jésus-Christ de Nazareth qui a dit ceci : « Mais vous
recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur

28
vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans
toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu'aux extrémités
de la terre. » Actes 1:8

d- Les chérubins ont la face tournée vers le propitiatoire


posé sur l'arche

Il est écrit : « Les chérubins étendront les ailes par-


dessus, couvrant de leurs ailes le propitiatoire, et se
faisant face l'un à l'autre ; les chérubins auront la face
tournée vers le propitiatoire. Tu mettras le propitiatoire
sur l'arche, et tu mettras dans l'arche le témoignage, que
je te donnerai. C'est là que je me rencontrerai avec toi ;
du haut du propitiatoire, entre les deux chérubins placés
sur l'arche du témoignage, je te donnerai tous mes
ordres pour les enfants d'Israël. » Exode 25:20-22

Dans ce passage, l’Eternel Dieu situe le cadre dans


lequel Il veut nous rencontrer. Il dit : « du haut du
propitiatoire ». Le propitiatoire est posé sur l’arche de
l’alliance de l’Eternel et la couvre parfaitement. Ainsi donc
en regardant du haut du propitiatoire, ce n’est pas l’arche qui
est vue mais plutôt le propitiatoire. Nous avons déjà établi
que l’arche, c’est nous. Le propitiatoire, c’est le calmant de la
colère de Dieu. Dans la nouvelle alliance, il est écrit
concernant Jésus-Christ de Nazareth : « C'est lui que Dieu
a destiné, par son sang, à être, pour ceux qui croiraient
victime propitiatoire, afin de montrer sa justice, parce
qu'il avait laissé impunis les péchés commis
auparavant, au temps de sa patience, afin, dis-je, de
montrer sa justice dans le temps présent, de manière à

29
être juste tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus. »
Romains 3:25- 26
Jésus est le propitiatoire ayant accompli l'œuvre
expiatoire et propitiatoire pour nous.
L’Eternel Dieu veut nous rencontrer « du haut du
propitiatoire ». En d’autres termes, Il veut nous voir couvert
parfaitement par Jésus-Christ de Nazareth. Celui-ci a pris
des dispositions afin que nous grandissions pour atteindre la
stature parfaire de Jésus-Christ. Et nous lisons : « Et il a
donné les uns comme apôtres, les autres comme
prophètes, les autres comme évangélistes, les autres
comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement
des saints en vue de l’œuvre du ministère et de
l'édification du corps de Christ, jusqu'à ce que nous
soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la
connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la
mesure de la stature parfaite de Christ, afin que nous ne
soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout
vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur
ruse dans les moyens de séduction, mais que,
professant la vérité dans la charité, nous croissions à
tous égards en celui qui est le chef, Christ. » Ephésiens
4:11-15.
L’Eternel Dieu Lui-même a pris des dispositions pour
qu’en nous regardant, Il voie Jésus-Christ de Nazareth.
Nous lisons : « Il nous a ressuscités ensemble, et nous a
fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-
Christ. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés
en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a
préparées d'avance, afin que nous les pratiquions. »
Ephésiens 2:6 ; 10.

30
Pour mieux comprendre le don de Dieu qu’est pour
nous Jésus-Christ de Nazareth, il convient ici de souligner
l’importance de la confession des péchés, le rôle incontournable
et important du sang de Jésus-Christ de Nazareth et de Jésus-
Christ de Nazareth Lui-même.
Nous n’avons pas la prétention de tout étaler ici car
assurément, nous ne le pourrions.
Examinons tout simplement quelques retombées de
la confession des péchés dues au sang de Jésus-Christ de
Nazareth et à Jésus-Christ Lui-même !
Au travers de la confession, le sang de Jésus-Christ
de Nazareth ôte notre péché comme Jean l’exprimait en ces
termes : « Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du
monde. » Jean 1:29b
« Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste
pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute
iniquité. » 1Jean 1:9
Ainsi notre parole est utilisée pour produire notre justification
car il est écrit : « Je vous le dis : au jour du jugement, les
hommes rendront compte de toute parole vaine qu'ils
auront proférée. Car par tes paroles tu seras justifié, et
par tes paroles tu seras condamné. » Matthieu 12:36-37
La confession des péchés nous permet aussi de saisir
la vie éternelle en éradiquant la mort comme il est écrit dans
Romains 6:23 : « Car le salaire du péché, c'est la mort ;
mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en
Jésus-Christ notre Seigneur. » En outre, elle ôte sur nous
la marque du diable car il est écrit dans 1Jean 3:8 « Celui
qui pèche est du diable, car le diable pèche dès le
commencement. Le Fils de Dieu a paru afin de détruire
les œuvres du diable. ». La première partie de ce verset
choque parce qu’étant né de Dieu, il nous arrive quand

31
même de pécher. Mais il relève que le diable a le droit
d’auteur du péché et chaque fois que nous péchons, nous
saisissons spirituellement quelque chose du diable que nous
mettons chez nous et en nous. C’est pourquoi la Parole de
Dieu nous exhorte à une prompte confession des péchés. Il
est écrit : « Si nous disons que nous n'avons pas de
péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité
n'est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il
est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous
purifier de toute iniquité. » 1Jean 1:8-9. L’assurance nous
est donnée pour notre pardon et notre purification. Les mots
qui expriment cette assurance sont : « Dieu est juste et fidèle
».
La fidélité dont il s’agit ici est celle de l’Eternel Dieu,
le grand amoureux des hommes que nous sommes, qui
désire une communion permanente avec nous. Il a donné
Jésus-Christ pour nous rapprocher de Lui comme le déclare
1Pierre 3:18 « Christ aussi a souffert une fois pour les
péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener
à Dieu, ayant été mis à mort quant à la chair, mais ayant
été rendu vivant quant à l'Esprit ».
Quand nous confessons nos péchés, l’Eternel Dieu
qui souffrait de la séparation créée par le péché entre Lui et
nous, se hâte d’ôter le péché par le sang de Jésus-Christ de
Nazareth pour renouer la communion avec nous.

Quel privilège d’avoir le si grand amoureux de nous


qu’est l’Eternel Dieu !

Au travers de la confession, le péché est ôté et nous


sommes purifiés et capables de rétablir notre intimité avec
Dieu. Aussi, Christ efface tout acte lié au péché qui subsistait

32
contre nous et dont les ordonnances nous condamnaient.
Ainsi Christ dépouille les dominations et les autorités, les
esprits méchants dans les lieux célestes qui, à cause du
péché, œuvraient contre nous.
C’est pourquoi, nous lisons dans Colossiens 2:14-15
que Christ : « a effacé l'acte dont les ordonnances nous
condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l'a
détruit en le clouant à la croix ; il a dépouillé les dominations
et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle,
en triomphant d'elles par la croix. »

Soyons prompts à nous confesser et efforçons-nous


de marcher dans la sanctification afin qu’en nous regardant,
nous, l’arche de l’alliance de l’Eternel, Dieu voie le
propitiatoire qu’est Jésus-Christ de Nazareth pour nous !

Que Dieu nous en accorde pleinement la grâce au


nom de Jésus-Christ de Nazareth ! Amen et amen.

e- L'arche est portée sur les épaules avec des barres

Relativement à l’ancienne alliance, nous lisons : « Les


fils des Lévites portèrent l'arche de Dieu sur leurs
épaules avec des barres, comme Moïse l'avait ordonné
d'après la parole de l'Eternel. » 1Chroniques 15:15.
Les Lévites sont les membres d’une tribu d’Israël que
Dieu a consacré à son service. L’Eternel Dieu dit à propos
des Lévites : « Voici, j'ai pris les Lévites du milieu des
enfants d'Israël, à la place de tous les premiers-nés, des
premiers-nés des enfants d'Israël ; et les Lévites
m'appartiendront. » Nombres 3:12

33
« Tu prendras les Lévites pour moi, l'Eternel, à la place
de tous les premiers-nés des enfants d'Israël, et le bétail
des Lévites à la place de tous les premiers-nés du bétail
des enfants d'Israël. » Nombres 3:41
« Prends les Lévites à la place de tous les premiers-nés
des enfants d'Israël, et le bétail des Lévites à la place de
leur bétail ; et les Lévites m'appartiendront. Je suis
l'Eternel. » Nombres 3:45
« Tu sépareras les Lévites du milieu des enfants d'Israël ;
et les Lévites m'appartiendront. » Nombres 8:14
« Alors David dit : L'arche de Dieu ne doit être portée
que par les Lévites, car l'Eternel les a choisis pour porter
l'arche de Dieu et pour en faire le service à toujours. » 1
Chroniques 15:2
Dans la nouvelle alliance, c'est le souverain sacrificateur
qui porte l’arche de l’alliance de l’Eternel que nous sommes.
Il nous porte dans son corps, au-dedans de Lui, en Lui et sur
son épaule, de telle manière que nous constituons le reste
de Son corps dont Il est la tête. En effet, Dieu « a tout mis
sous ses pieds, et il l'a donné pour chef suprême à
l'Eglise, qui est son corps, la plénitude de celui qui
remplit tout en tous. » Ephésiens 1:22-23. « Il est la tête
du corps de l'Eglise ; il est le commencement, le
premier-né d'entre les morts, afin d'être en tout le
premier. » Colossiens 1:18.
Ce souverain sacrificateur est Jésus-Christ de
Nazareth, un souverain sacrificateur de classe exceptionnelle
comme nous pouvons le constater au travers de ces
quelques versets suivants :
« En conséquence, il a dû être rendu semblable en
toutes choses à ses frères, afin qu'il fût un souverain
sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de

34
Dieu, pour faire l'expiation des péchés du peuple. » Hébreux
2:17
« C'est pourquoi, frères saints, qui avez part à la
vocation céleste, considérez l'apôtre et le souverain
sacrificateur de la foi que nous professons » Hébreux 3:1
« Ainsi, puisque nous avons un grand souverain
sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de
Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous
professons. Car nous n'avons pas un souverain
sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ;
au contraire, il a été tenté comme nous en toutes
choses, sans commettre de péché. » Hébreux 4:14-15
« Et Christ ne s'est pas non plus attribué la gloire de
devenir souverain sacrificateur, mais il la tient de celui
qui lui a dit : Tu es mon Fils, Je t'ai engendré aujourd'hui !
Dieu l'ayant déclaré souverain sacrificateur selon l'ordre
de Melchisédek. » Hébreux 5:5 ; 10.
« Il nous convenait, en effet, d'avoir un souverain
sacrificateur comme lui, saint, innocent, sans tache,
séparé des pécheurs, et plus élevé que les cieux »
Hébreux 7:26
« Mais Christ est venu comme souverain sacrificateur
des biens à venir ; il a traversé le tabernacle plus grand
et plus parfait, qui n'est pas construit de main d'homme,
c'est-à-dire, qui n'est pas de cette création » Hébreux
9:11
En nous portant dans Son corps dont Il est la tête, ce
souverain sacrificateur qu’est notre merveilleux Seigneur et
Sauveur Jésus-Christ nous octroie par la même occasion
une élévation exceptionnelle.
Pour le comprendre, examinons le verset suivant qui
parle de Lui !

35
Il est écrit : « Car un enfant nous est né, un fils
nous est donné, Et la domination reposera sur son
épaule ; On l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu
puissant, Père éternel, Prince de la paix. » Esaïe 9:5.
Parlant de la naissance de Jésus-Christ de Nazareth sous la
forme d’un enfant qui se nomme Admirable, Conseiller, Dieu
puissant, Père éternel, Prince de la paix, l’Ecriture révèle
dans ce verset que la domination reposera sur son épaule.
Après la révélation de la Parole que nous avons
obtenue plus haut, nous comprenons que son épaule, c’est
déjà l’Eglise. Nous pouvons dire aussi que l’épaule étant
proche de la tête, il s’agit précisément des membres de
l’Eglise qui Lui sont les plus proches. Mais en nous référant
à Ephésiens 1:19-23 qui montre que toute domination, toute
autorité, toute puissance, toute dignité et tout nom du siècle
présent et du siècle à venir se trouve sous les pieds de
Jésus-Christ de Nazareth dont le corps est l’Eglise, nous
sommes contraints d’affirmer que quelle que soit la position
du croyant dans le corps de Christ, il a la domination.
Jésus-Christ de Nazareth a dit ceci : « Voici, je vous
ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les
scorpions, et sur toute la puissance de l'ennemi ; et rien
ne pourra vous nuire. » Luc 10:19. Puis concernant Christ
et son œuvre en notre faveur, il est écrit : « tu as fait d'eux
un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils
régneront sur la terre. » « Heureux et saints ceux qui ont
part à la première résurrection ! La seconde mort n'a
point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs
de Dieu et de Christ, et ils régneront avec lui pendant
mille ans. » « Il n'y aura plus de nuit ; et ils n'auront
besoin ni de lampe ni de lumière, parce que le Seigneur

36
Dieu les éclairera. Et ils régneront aux siècles des
siècles. » Apocalypse 5:10 ; 20:6 ; 22:5

Examinons un autre aspect !

C’est intéressant de constater que dans l’ancienne


alliance, le souverain sacrificateur devait aussi porter le
peuple de Dieu. L’Eternel Dieu dit à Moïse : « Tu prendras
deux pierres d'onyx, et tu y graveras les noms des fils
d'Israël, six de leurs noms sur une pierre, et les six
autres sur la seconde pierre, d'après l'ordre des
naissances. Tu graveras sur les deux pierres les noms
des fils d'Israël, comme on grave les pierres et les
cachets ; tu les entoureras de montures d'or. Tu mettras
les deux pierres sur les épaulettes de l'éphod, en
souvenir des fils d'Israël ; et c'est comme souvenir
qu'Aaron portera leurs noms devant l'Eternel sur ses
deux épaules. » Exode 28:9-12
A travers le port de ces pierres sur lesquelles sont
gravés les noms des douze fils d’Israël, Aaron, le souverain
sacrificateur rappelle les enfants d’Israël au souvenir de
l’Eternel. En d’autres termes, ces pierres sur les épaules
d’Aaron constituent une forme d’intercession du sacrificateur
Aaron en faveur du peuple d’Israël. De cette tâche très
importante, l’Eternel Dieu n’a pas déchargé notre excellent
souverain sacrificateur de la nouvelle alliance. Il nous a
même accordé deux grands intercesseurs.
Nous lisons dans Romains 8:26 que le Saint-Esprit
intercède pour nous. Il est écrit : « De même aussi l'Esprit
nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas
ce qu'il nous convient de demander dans nos prières.
Mais l'Esprit lui-même intercède par des soupirs

37
inexprimables » Et dans Romains 8:33-34, nous lisons :
« Qui accusera les élus de Dieu ? C'est Dieu qui justifie
! Qui les condamnera ? Christ est mort ; bien plus, il est
ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour
nous ! » Notre souverain sacrificateur dans la nouvelle
alliance intercède pour nous.

Quel énorme privilège d’avoir un intercesseur de


haute qualité, directement assis à la droite de Dieu le Père !

I.4 LES DIFFERENTES DESIGNATIONS DE


L’ARCHE DE L’ALLIANCE DE L’ETERNEL

Les différentes désignations de l’arche de l’alliance


de l’Eternel permettent de cerner les différentes fonctions à
assumer par l'arche de l'alliance de l'Eternel que nous
sommes dans la nouvelle alliance.

a- L'arche de l'alliance de l'Eternel

Cette désignation, que nous pouvons lire dans


Nombres 10:33, évoque l'alliance de l'Eternel qui signifie
l'alliance provenant de l'Eternel.
En effet, c'est l'Eternel qui établit l'alliance. Il est
l'initiateur de l'alliance entre Lui et l'être humain. Il en définit
le contenu et les contours. Ainsi, nous lisons :
• dans Jérémie 31:33 : « Mais voici l'alliance que
je ferai avec la maison d'Israël, Après ces
jours-là, dit l'Eternel : Je mettrai ma loi au-

38
dedans d'eux, Je l'écrirai dans leur cœur ; Et je
serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple. »
• dans Jean 15:16, Jésus déclare : « Ce n'est pas
vous qui m'avez choisi ; mais moi, je vous ai
choisis, et je vous ai établis, afin que vous
alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre
fruit demeure, afin que ce que vous
demanderez au Père en mon nom, il vous le
donne. »
• dans Exode 34:27 : « L'Eternel dit à Moïse :
Ecris ces paroles ; car c'est conformément à
ces paroles que je traite alliance avec toi et
avec Israël. »

b- L'arche de l'alliance
Hébreux 9:4

Cette désignation relève le fait que l'arche manifeste,


exprime, démontre l'alliance. Cette alliance établit la
réconciliation avec Dieu selon Jérémie 31:33-34 et nous
lisons : « Mais voici l'alliance que je ferai avec la maison
d'Israël, Après ces jours-là, dit l'Eternel : Je mettrai ma
loi au-dedans d'eux, Je l'écrirai dans leur cœur ; Et je
serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple. Celui-ci
n'enseignera plus son prochain, Ni celui-là son frère, en
disant : Connaissez l'Eternel ! Car tous me connaîtront,
Depuis le plus petit jusqu'au plus grand, dit l'Eternel ;
Car je pardonnerai leur iniquité, Et je ne me souviendrai
plus de leur péché.»
Cette alliance produit la nouvelle naissance chez
l’homme selon Jean 3:8 et nous lisons : « Le vent souffle

39
où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais d'où
il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est
né de l'Esprit. »
Cette alliance nous confère la divinité en qualité de
fils du Très-Haut selon qu’il est écrit : « J'avais dit : Vous
êtes des dieux, Vous êtes tous des fils du Très-Haut. »
Psaumes 82:6 Mais il nous faut saisir cette divinité en
suivant la recette de Jean 1:12-13 : « Mais à tous ceux qui
l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné
le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés,
non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté
de l'homme, mais de Dieu. » Il s’agit de Jésus-Christ de
Nazareth qu’il nous faut recevoir et dans le nom duquel nous
devons croire. Ainsi la nouvelle naissance, la naissance de
Dieu se produit en nous, en sorte que nous acquérons la
nature de fils de Dieu, la nature de Dieu.
L'arche que nous sommes, manifeste le contenu et
les contours de l'alliance.

c- L'arche du témoignage
Exode 30:6

L’une des fonctions de l’arche que nous sommes est


le témoignage, d’où la désignation ‘’l’arche du témoignage ‘’.
L’une des raisons du don du Saint-Esprit est le
témoignage. A cet effet, nous lisons : « Mais vous recevrez
une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et
vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la
Judée, dans la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la
terre. » Actes 1:8
«Quand sera venu le consolateur, que je vous enverrai
de la part du Père, l'Esprit de vérité, qui vient du Père, il

40
rendra témoignage de moi ; et vous aussi, vous rendrez
témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le
commencement. » Jean 15:26-27
Dans l'ancienne alliance, le témoignage désigne les
tables de la loi ou la loi écrite par le doigt de Dieu sur des
tables de pierre. Le témoignage dans la nouvelle alliance,
c'est la loi de l'Eternel, écrite par l’Eternel dans notre cœur.
Ainsi nous devons manifester ce que Dieu a écrit sur la table
de nos cœurs. Le témoignage, c'est aussi le doigt de Dieu à
l'œuvre dans nos vies. Le doigt de Dieu marque la
différence, la distinction.
En Egypte, « Les magiciens employèrent leurs
enchantements pour produire les poux ; mais ils ne
purent pas. Les poux étaient sur les hommes et sur les
animaux. Et les magiciens dirent à Pharaon : C'est le
doigt de Dieu ! Le cœur de Pharaon s'endurcit, et il
n'écouta point Moïse et Aaron, selon ce que l'Eternel
avait dit. » Exode 8:14-15. Jésus-Christ de Nazareth parle
du doigt de Dieu en ces termes : « Mais, si c'est par le doigt
de Dieu que je chasse les démons, le royaume de Dieu
est donc venu vers vous. » Luc 11:20. Nous constatons
que « Lorsque l'Eternel eut achevé de parler à Moïse sur
la montagne de Sinaï, il lui donna les deux tables du
témoignage, tables de pierre, écrites du doigt de Dieu. »
Exode 31:18.
Jésus-Christ a aussi dit ceci :
«Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront
cru : en mon nom, ils chasseront les démons ; ils
parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des
serpents ; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne
leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux
malades, et les malades, seront guéris. » Marc 16:17-18

41
Ce n’est rien d’autre que la manifestation du doigt de Dieu
dans la vie du croyant que nous sommes. Ceci fait partie
intégrante du témoignage du Saint-Esprit au travers de notre
personne.

d- L'arche
Exode 30:6

Le mot « arche » nous rappelle l’histoire de Noé et le


déluge. Dans ce contexte, l’arche fut le moyen, offert par
l’Eternel Dieu à Noé et sa famille, d'échapper à la
condamnation de Dieu qui était l’extermination.
Il est écrit : « Et Noé entra dans l'arche avec ses
fils, sa femme et les femmes de ses fils, pour échapper
aux eaux du déluge. » Genèse 7:7.
Si l’un des membres de la famille de Noé avait refusé
d’entrer dans cette arche, il aurait été détruit par le déluge.
La construction de l’arche de Noé et l’entrée dans cette
arche constituent des actes de foi. Car il ne pleuvait pas
encore quand Noé entra dans l’arche avec sa famille.
« Sept jours après, les eaux du déluge furent sur la terre.
» Genèse 7:10. Tout cela s’est passé en vertu d’une alliance
scellée entre Noé et l’Eternel Dieu. L’Eternel Dieu dit à Noé :
«Et moi, je vais faire venir le déluge d'eaux sur la terre,
pour détruire toute chair ayant souffle de vie sous le ciel
; tout ce qui est sur la terre périra.
Mais j'établis mon alliance avec toi ; tu entreras dans
l'arche, toi et tes fils, ta femme et les femmes de tes fils
avec toi. » Genèse 6:17-18
L’arche est un moyen pour échapper à la
condamnation. Si nous devenons une arche de l’alliance de
l’Eternel, la Parole de Dieu déclare :

42
« Il n'y a donc maintenant aucune condamnation
pour ceux qui sont en Jésus-Christ. » Romains 8:1
« Celui qui a le Fils a la vie ; celui qui n'a pas le
Fils de Dieu n'a pas la vie. » 1 Jean 5:12
« Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui
ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère
de Dieu demeure sur lui. » Jean 3:36

Il faut donc devenir l’arche de l’alliance de l’Eternel


pour s’assurer le salut éternel. Pour devenir l’arche, il faut
recevoir en soi le contenu de l’arche selon la nouvelle
alliance. Il s’agit de la manne qui est Jésus-Christ de
Nazareth, de la verge d’Aaron qui marque notre élection par
Dieu et du témoignage qui est la loi de l’Eternel, écrite sur la
table de notre cœur.

Que l’Eternel Dieu nous accorde pleinement la grâce


d’être au milieu de notre génération une arche de l’alliance
de l’Eternel au nom de Jésus-Christ de Nazareth ! Amen et
amen.

43
II. POURQUOI L’ETERNEL DIEU SE FAIT-
IL PORTER ET TRANSPORTER PAR
L’HOMME ?

Nous parlerons d’abord de la diligence de l’Eternel


dans Son œuvre, de la place de l’homme dans Son cœur puis
de l’objectif de Dieu en se faisant porter et transporter par
l’homme.

II.1. L’ETERNEL DIEU POURSUIT SON ŒUVRE


AVEC DILIGENCE

Dans le livre de Genèse, nous lisons : « Ainsi furent


achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Dieu
acheva au septième jour son œuvre, qu'il avait faite : et il
se reposa au septième jour de toute son œuvre, qu'il
avait faite. Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia,
parce qu'en ce jour il se reposa de toute son œuvre qu'il
avait créée en la faisant. » Genèse 2:1-3
Nous basant sur ce passage, nous aurions tendance
à penser que L’Eternel Dieu ne fait plus rien depuis ce
temps-là. Il est au repos. Mais c’est une erreur car l’Eternel
Dieu est toujours à l’œuvre.
En effet, notre Seigneur Jésus-Christ de Nazareth a dit ceci
: « En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut
rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu'il voit faire
au Père ; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le
fait pareillement. » Jean 5:19. Puis nous lisons : « et le

44
Père qui demeure en moi, c'est lui qui fait les
œuvres. » Jean 14:10b
Nous savons que Jésus-Christ de Nazareth a été très
actif, très diligent pendant son séjour dans un corps
semblable au nôtre sur cette terre. A ce propos, l’apôtre Jean
disait de Lui : « Jésus a fait encore beaucoup d'autres
choses ; si on les écrivait en détail, je ne pense pas que
le monde même pût contenir les livres qu'on écrirait. »
Jean 21:25.
Si donc Jésus-Christ de Nazareth a été très actif et
diligent alors qu’Il fait tout en liaison avec Son Père, nous en
déduisons que Celui-ci est très actif et diligent. En outre,
Jésus répondit aux juifs qui voulant l’empêcher d’œuvrer le
jour du sabbat : « Mon Père agit jusqu'à présent ; moi
aussi, j'agis. » Jean 5:17b. Ces paroles de Jésus témoignent
que l’Eternel Dieu poursuit son œuvre avec diligence dans
notre monde.
Notons que Jésus-Christ de Nazareth a laissé des
disciples qui étaient en nombre réduit au départ. Grâce à leur
diligence, ils ont réussi dans l’œuvre qui leur a été confiée
par le Seigneur Jésus-Christ de Nazareth. Puisque celui-ci
fut enlevé au ciel après leur avoir ordonné d’être ses
témoins, il fallait qu’ils témoignent aussi de Christ par leur
diligence. Ils ont même reçu le témoignage suivant : « Ces
gens, qui ont bouleversé le monde, sont aussi venus ici
» Actes 17:6b
Il convient de souligner que les fonctions dans
lesquelles Jésus-Christ de Nazareth place ceux qui viennent
à Lui ne sont pas pour l’oisiveté mais plutôt pour la diligence.
Il s’agit des fonctions d’ambassadeurs, de rois et de sacrificateurs
comme nous le lisons dans 2Corinthiens 5:20 « Nous
faisons donc les fonctions d'ambassadeurs pour Christ,

45
comme si Dieu exhortait par nous ; nous vous en
supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec
Dieu ! » et Apocalypse 1:6 selon la version King
James «Christ a fait de nous des rois et des sacrificateurs
pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance,
aux siècles des siècles ! Amen ! »
L’ambassadeur doit être actif dans l’exercice de sa
fonction. De même, le roi n’étant pas un président avec un
mandat limité dans le temps doit chercher à agrandir son
royaume et à affermir sa royauté au risque de se voir
assujetti par un autre roi. Le sacrificateur aussi doit
représenter une multitude devant Dieu en les servant
continuellement. Pas de place pour l’oisiveté.

Recevons l’exhortation de l’apôtre Pierre !


« Comme sa divine puissance nous a donné tout
ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la
connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre
gloire et par sa vertu, lesquelles nous assurent de sa
part les plus grandes et les plus précieuses promesses,
afin que par elles vous deveniez participants de la nature
divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde
par la convoitise, à cause de cela même, faites tous vos
efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la
science, à la science la tempérance, à la tempérance la
patience, à la patience la piété, à la piété l'amour
fraternel, à l'amour fraternel la charité.
Car si ces choses sont en vous, et y sont avec
abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni
stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-
Christ.

46
Mais celui en qui ces choses ne sont point est
aveugle, il ne voit pas de loin, et il a mis en oubli la
purification de ses anciens péchés. » 2Pierre 1:3-9

47
II.2. L’HOMME DANS LE CŒUR DE DIEU

Il peut paraître prétentieux de dire que dans le cœur


de Dieu, l’homme occupe toute la place exactement comme
l’être aimé dans le cœur de celui qui en est amoureux.

Et pourtant, c’est la vérité.

L’homme est au centre de la création divine.


En parcourant l’histoire de la création des cieux et de
la terre et de tout ce qu’ils renferment, nous constatons la
place privilégiée réservée à l’être humain. Dieu créa
l’homme à Son image et à Sa ressemblance. Après avoir fait
de belles choses, les unes après les autres, il créa l’homme
et lui confia la gérance de tout.
Il y avait des anges, mais l’Eternel Dieu n’a pas choisi
de leur confier la gestion de toutes ses autres créatures. «
Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de
Dieu, il créa l'homme et la femme. Dieu les bénit, et Dieu
leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre,
et l'assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer,
sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut
sur la terre.» Genèse 1:27-28. Par ces mots, l’Eternel Dieu
exprima qu’Il établit l’homme comme son représentant sur la
terre. L’homme devait régner sur la terre de la même
manière que Lui, l’Eternel Dieu règne dans les cieux.
Dans la prière le ‘Notre Père’, il est écrit : « Que ton
règne vienne ; Que ta volonté soit faite sur la terre
comme au ciel. » Matthieu 6:10 En outre, nous lisons : «
Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges
combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges
combattirent, mais ils ne furent pas les plus forts, et leur

48
place ne fut plus trouvée dans le ciel. » Apocalypse 12:7-
8 Ces passages expriment qu’au ciel, la volonté de l’Eternel
s’accomplit parfaitement et son règne ne souffre d’aucune
restriction. Mais en ce qui concerne la terre, l’Eternel Dieu,
par amour pour l’homme, s’est Lui-même fixé des
restrictions et nous lisons : « Les cieux sont les cieux de
l'Eternel, Mais il a donné la terre aux fils de l'homme. »
Psaumes 115:16
Cette position de chef et dominateur que l’Eternel
Dieu a octroyé à l’homme sur la terre manifeste que l’homme
est très précieux aux yeux de l’Eternel. Car personne ne
monterait toute une belle entreprise pour la confier
volontairement à quelqu’un si celui-ci n’occupe pas une
grande place dans son cœur. Là-dessus, nous sommes tous
d’accord.
A travers la Bible, particulièrement face à la rébellion
des hommes contre l’Eternel Dieu, nous découvrons
combien l’Eternel est un très grand amoureux des hommes.
En effet, Il manifeste une grande humilité devant les hommes,
Ses créatures pour qu’ils reviennent à Lui pour leur bonheur.
L’Ecriture souligne : « De même, je vous le dis, il y
aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui
se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui
n'ont pas besoin de repentance. » « De même, je vous le
dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un
seul pécheur qui se repent. » Luc 15:7 ; 10
L’homme est le grand privilégié parmi les créatures
de Dieu.
L’homme est l’élu du cœur de Dieu parmi les
créatures de Dieu. Et nous lisons dans Ephésiens 1:4 -6
« En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde,
pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant

49
lui, nous ayant prédestinés dans son amour à être ses
enfants d'adoption par Jésus-Christ, selon le bon plaisir
de sa volonté, à la louange de la gloire de sa grâce qu'il
nous a accordée en son bien-aimé. »

Dieu accorde une autorité à l’homme dans la gestion


de la terre. L’Eternel posa les questions suivantes à Job :
« Depuis que tu existes, as-tu commandé au matin ? As-
tu montré sa place à l'aurore » Job 38:12
« Connais-tu les lois du ciel ? Règles-tu son
pouvoir sur la terre ? » Job 38:33

Il y a une infinité de choses contenues dans l’autorité


que l’Eternel Dieu accorde à l’homme. Très peu d’hommes
le savent et parmi ceux qui le savent, très peu d’hommes
l’exercent et parmi ceux qui l’exercent, très peu d’hommes
le font selon la volonté de l’Eternel Dieu.
Dieu ne se contente pas de donner la domination du
monde présent à l’homme. Il lui confie aussi la domination
du monde à venir. « En effet, ce n'est pas à des anges que
Dieu a soumis le monde à venir dont nous parlons. » « Car
assurément ce n'est pas à des anges qu'il vient en aide,
mais c'est à la postérité d'Abraham. » Hébreux 2:5 ; 16. Il
convient de souligner que tout le monde peut être de la
postérité d’Abraham car il est écrit : « Et si vous êtes à
Christ, vous êtes donc la postérité d'Abraham, héritiers
selon la promesse. » Galates 3:29.
Cette détermination de l’Eternel de tout remettre entre
les mains de l’homme manifeste Son amour pour l’homme
et démontre que l’homme est véritablement privilégié par
rapport à toutes les autres créatures de l’Eternel Dieu.

50
Malheureusement, certains hommes ignorent ce
privilège et s’engagent dans l’adoration des anges, des
astres, des animaux, des cours d’eaux et des choses faites
de main d’homme. C’est dommage ! C’est vraiment dommage !

Que l’Eternel Dieu anéantisse tout voile et toute


couverture qui aveuglent les hommes au nom de Jésus-
Christ de Nazareth ! Amen et amen

Que l’Eternel Dieu nous accorde Sa grâce en


abondance afin que nous soyons en tout temps et en tout
lieu la lumière véritable qui éclaire tout homme et l’amène à
occuper pleinement ses lieux élevés fixés par l’Eternel au
nom de Jésus-Christ de Nazareth ! Amen et amen.

II.3. DIEU S’EST FAIT DEPENDANT DE L’HOMME


POUR REGLER LES AFFAIRES DE CETTE
TERRE

Référons-nous à l’histoire de la création de l’homme


et la responsabilité que l’Eternel Dieu lui confia.

Nous lisons : « Les cieux sont les cieux de l'Eternel,


Mais il a donné la terre aux fils de l'homme. » Psaumes
115:16 puis nous lisons : « Car Dieu ne se repent pas de
ses dons et de son appel. » Romains 11:29
L’Eternel Dieu à qui appartient tout l’univers s’est
limité en décidant d’œuvrer sur la terre en association avec
l’être humain. Pour l’être humain ceci est à la fois un grand
honneur et une grande responsabilité à assumer avec
diligence et amour.

51
Le premier ennemi de l’être humain, c’est la chair avec
son cortège de désirs. Du temps de Noé, il est écrit : « Car,
dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes
mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs
enfants, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche ; et ils
ne se doutèrent de rien, jusqu'à ce que le déluge vînt et
les emportât tous : il en sera de même à l'avènement du
Fils de l'homme. » Mathieu 24:38-39
Les hommes du temps de Noé s’occupaient des
choses qui font bien plaisir et procurent de la joie éphémère ;
il s’agit du manger, du boire, de leur mariage et du mariage
de leurs enfants. Ce sont des choses agréables. Par contre,
Noé était en train de construire une arche dans laquelle, il
permettra à Dieu de l’enfermer, lui, sa famille et des animaux
ainsi que de quoi se nourrir. Et après que Dieu les eut
enfermés dans cette arche, Noé a pu paraître ridicule aux
gens du dehors comme du dedans. Mais le déluge vint sept
jours après et justifia l’attitude de Noé.
Nous lisons : « Et Noé entra dans l'arche avec ses fils, sa
femme et les femmes de ses fils, pour échapper aux
eaux du déluge. D'entre les animaux purs et les animaux
qui ne sont pas purs, les oiseaux et tout ce qui se meut
sur la terre, il entra dans l'arche auprès de Noé, deux à
deux, un mâle et une femelle, comme Dieu l'avait
ordonné à Noé. » Genèse 7:7-9
« Ce même jour entrèrent dans l'arche Noé, Sem, Cham
et Japhet, fils de Noé, la femme de Noé et les trois
femmes de ses fils avec eux : eux, et tous les animaux
selon leur espèce, tout le bétail selon son espèce, tous
les reptiles qui rampent sur la terre selon leur espèce,
tous les oiseaux selon leur espèce, tous les petits
oiseaux, tout ce qui a des ailes.

52
Ils entrèrent dans l'arche auprès de Noé, deux à deux,
de toute chair ayant souffle de vie.
Il en entra, mâle et femelle, de toute chair, comme Dieu
l'avait ordonné à Noé. Puis l'Eternel ferma la porte sur
lui. » Genèse 7:13-16

Aujourd’hui, nous recevons les exhortations suivantes


auxquelles nous ferions bien de prêter attention :
« Prenez garde à vous-mêmes, de crainte que vos
cœurs ne s'appesantissent par les excès du manger et
du boire, et par les soucis de la vie, et que ce jour ne
vienne sur vous à l'improviste » Luc 21:34
« Car le royaume de Dieu, ce n'est pas le manger
et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint-
Esprit. » Romains 14:17
« C'est assez, en effet, d'avoir dans le temps
passé accompli la volonté des païens, en marchant dans
la dissolution, les convoitises, l'ivrognerie, les excès du
manger et du boire, et les idolâtries criminelles. » 1Pierre
4:3
« Je dis donc : Marchez selon l'Esprit, et vous
n'accomplirez pas les désirs de la chair. Car la chair a
des désirs contraires à ceux de l'Esprit, et l'Esprit en a
de contraires à ceux de la chair ; ils sont opposés entre
eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous
voudriez. » Galates 5:16-17

« Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel


jour votre Seigneur viendra.
Sachez-le bien, si le maître de la maison savait à quelle
veille de la nuit le voleur doit venir, il veillerait et ne
laisserait pas percer sa maison.

53
C'est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils
de l'homme viendra à l'heure où vous n'y penserez pas.
Quel est donc le serviteur fidèle et prudent, que son
maître a établi sur ses gens, pour leur donner la
nourriture au temps convenable ?
Heureux ce serviteur, que son maître, à son arrivée,
trouvera faisant ainsi !
Je vous le dis en vérité, il l'établira sur tous ses biens.
Mais, si c'est un méchant serviteur, qui dise en lui-même
: Mon maître tarde à venir, s'il se met à battre ses
compagnons, s'il mange et boit avec les ivrognes, le
maître de ce serviteur viendra le jour où il ne s'y attend
pas et à l'heure qu'il ne connaît pas, il le mettra en
pièces, et lui donnera sa part avec les hypocrites : c'est
là qu'il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
Matthieu 24:42-51

Examinons et comprenons cette dépendance de Dieu


vis-à-vis de l’homme qui se dégage de cette parole relative
aux talents distribués à chacun !

Pour ce faire, nous lirons progressivement : Matthieu


25:14 – Matthieu 26:2
Jésus-Christ de Nazareth dit ceci : « Il en sera
comme d'un homme qui, partant pour un voyage, appela
ses serviteurs, et leur remit ses biens. » Matthieu 25:14
Le maître ne remit pas aux serviteurs une partie de ses biens
mais il leur remit ses biens. Il exprime par ce fait son attente
que ses serviteurs puissent gérer toutes les affaires
courantes pendant qu’il serait en voyage.

54
« Il donna cinq talents à l'un, deux à l'autre, et un
au troisième, à chacun selon sa capacité, et il partit. »
Matthieu 25:15
Dans la répartition de ses biens à gérer par ses serviteurs, il
tient compte de la capacité de chacun.
« Aussitôt celui qui avait reçu les cinq talents s'en
alla, les fit valoir, et il gagna cinq autres talents.
De même, celui qui avait reçu les deux talents en gagna
deux autres. » Matthieu 25:16-17
Certains serviteurs sont diligents et se mettent aussitôt au
travail.
« Celui qui n'en avait reçu qu'un alla faire un creux
dans la terre, et cacha l'argent de son maître. » Matthieu
25:18
En voilà un parmi les serviteurs qui décide de ne rien faire
des biens de son maître.
« Longtemps après, le maître de ces serviteurs
revint, et leur fit rendre compte. » Matthieu 25:19
La gestion des serviteurs dura longtemps puis il eut un
temps fixé pour rendre compte des différentes gestions.
« Celui qui avait reçu les cinq talents s'approcha,
en apportant cinq autres talents, et il dit : Seigneur, tu
m'as remis cinq talents ; voici, j'en ai gagné cinq autres.
Son maître lui dit : C'est bien, bon et fidèle serviteur ; tu
as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ;
entre dans la joie de ton maître.
Celui qui avait reçu les deux talents s'approcha aussi, et
il dit : Seigneur, tu m'as remis deux talents ; voici, j'en ai
gagné deux autres.
Son maître lui dit : C'est bien, bon et fidèle serviteur ; tu
as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ;
entre dans la joie de ton maître. » Matthieu 25:20-23

55
Les serviteurs diligents ont réussi à multiplier leurs talents.
Ils ont reçu les mêmes paroles du maître les qualifiant de
serviteurs bons, fidèles et capables de gérer plus.
« Celui qui n'avait reçu qu'un talent s'approcha
ensuite, et il dit : Seigneur, je savais que tu es un homme
dur, qui moissonnes où tu n'as pas semé, et qui
amasses où tu n'as pas vanné ; j'ai eu peur, et je suis
allé cacher ton talent dans la terre ; voici, prends ce qui
est à toi. Son maître lui répondit : Serviteur méchant et
paresseux, tu savais que je moissonne où je n'ai pas
semé, et que j'amasse où je n'ai pas vanné ; il te fallait
donc remettre mon argent aux banquiers, et, à mon
retour, j'aurais retiré ce qui est à moi avec un intérêt.
Otez-lui donc le talent, et donnez-le à celui qui a les dix
talents.
Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l'abondance,
mais à celui qui n'a pas on ôtera même ce qu'il a.
Et le serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres du
dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de
dents. » Matthieu 25:24-30

Le serviteur qui a résolu de ne pas fructifier les biens de son


maître a commencé par juger son maître. Il le qualifie
d’homme dur qui moissonne où il n'a pas semé, et qui
amasse où il n'a pas vanné. Il ne manifeste aucun amour
pour son maître lorsqu’on examine ses propos vis-à-vis du
maître.
Autant il qualifie son maître d’homme dur, autant le maître le
traite durement sans aucun ménagement et l’exclut du
nombre de ses serviteurs.
Le maître ne conteste pas le jugement de son serviteur sur
lui. Il atteste même qu’il moissonne où il n'a pas semé, et

56
qu’il amasse où il n'a pas vanné. Mais il qualifie le serviteur
de méchant et paresseux. Pourquoi le qualifie-t-il de
méchant ? Nous le comprendrons dans la suite de l’histoire.

Jésus-Christ de Nazareth poursuit :


« Lorsque le Fils de l'homme viendra dans sa gloire,
avec tous les anges, il s'assiéra sur le trône de sa gloire.
Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il
séparera les uns d'avec les autres, comme le berger
sépare les brebis d'avec les boucs ; et il mettra les
brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche.
Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez,
vous qui êtes bénis de mon Père ; prenez possession du
royaume qui vous a été préparé dès la fondation du
monde.
Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger ; j'ai eu
soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais étranger, et
vous m'avez recueilli ; j'étais nu, et vous m'avez vêtu ;
j'étais malade, et vous m'avez visité ; j'étais en prison,
et vous êtes venus vers moi.
Les justes lui répondront : Seigneur, quand t'avons-
nous vu avoir faim, et t'avons-nous donné à manger ; ou
avoir soif, et t'avons-nous donné à boire ?
Quand t'avons-nous vu étranger, et t'avons-nous
recueilli ; ou nu, et t'avons-nous vêtu ?
Quand t'avons-nous vu malade, ou en prison, et
sommes-nous allés vers toi ?
Et le roi leur répondra : Je vous le dis en vérité, toutes
les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus
petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites.

57
Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-
vous de moi, maudits ; allez dans le feu éternel qui a été
préparé pour le diable et pour ses anges.
Car j'ai eu faim, et vous ne m'avez pas donné à manger ;
j'ai eu soif, et vous ne m'avez pas donné à boire ; j'étais
étranger, et vous ne m'avez pas recueilli ; j'étais nu, et
vous ne m'avez pas vêtu ; j'étais malade et en prison, et
vous ne m'avez pas visité.
Ils répondront aussi : Seigneur, quand t'avons-nous vu
ayant faim, ou ayant soif, ou étranger, ou nu, ou malade,
ou en prison, et ne t'avons-nous pas assisté ? Et il leur
répondra : Je vous le dis en vérité, toutes les fois que
vous n'avez pas fait ces choses à l'un de ces plus petits,
c'est à moi que vous ne les avez pas faites. Et ceux-ci
iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie
éternelle. » Matthieu 25:31-46

Se désignant selon son habitude par « le Fils de


l’homme », Jésus-Christ explique ceci : au temps de la
rétribution, le service rendu à d’autres, qu’il désigne par
« l'un de ces plus petits de mes frères » ou « l'un de ces
plus petits », est considéré comme un service qui lui est
rendu et pour lequel il y aura une rétribution de sa part. Le
service non rendu dans le même cadre engendrerait une
sanction sévère, « le châtiment éternel ».
Ensuite il poursuit et nous lisons : « Lorsque Jésus eut
achevé tous ces discours, il dit à ses disciples : Vous
savez que la Pâque a lieu dans deux jours, et que le Fils
de l'homme sera livré pour être crucifié. » Matthieu 26:1-2

Ainsi donc ce maître qui part en voyage, c’est Jésus-


Christ de Nazareth qui sera dans un premier temps livré et

58
crucifié, ensuite ressuscité et enlevé au ciel. Il avertit qu’il
remet ses biens à ses serviteurs et que le temps de rendre
compte viendra. Puisqu’il a tenu compte de la capacité de
chacun dans la répartition des biens à gérer, il n’y aura
d’excuses pour personne.

Pourquoi la sanction est-elle si dure pour le serviteur


qui ne travaille pas diligemment comme les autres ?
Parce que le travail dont il s’agit est de s’occuper des
autres, de prendre soin des autres. Jésus-Christ de
Nazareth en parle de la manière suivante : « Quel est donc
le serviteur fidèle et prudent, que son maître a établi sur
ses gens, pour leur donner la nourriture au temps
convenable ?
Heureux ce serviteur, que son maître, à son arrivée,
trouvera faisant ainsi !
Je vous le dis en vérité, il l'établira sur tous ses biens.
Mais, si c'est un méchant serviteur, qui dise en lui-même
: Mon maître tarde à venir, s'il se met à battre ses
compagnons, s'il mange et boit avec les ivrognes, le
maître de ce serviteur viendra le jour où il ne s'y attend
pas et à l'heure qu'il ne connaît pas, il le mettra en
pièces, et lui donnera sa part avec les hypocrites : c'est
là qu'il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
Matthieu 24:45-51

Ainsi donc Jésus-Christ de Nazareth nous donne des


talents selon la capacité de chacun à travailler pour le
Royaume de Dieu. Il attend de nous que nous prenions soin
des autres en particulier des gens de sa maison tel qu’il est
écrit : « et sa maison, c'est nous, pourvu que nous

59
retenions jusqu'à la fin la ferme confiance et l'espérance
dont nous nous glorifions. » Hébreux 3:6b
Ne pas travailler c’est-à-dire refuser de servir les
autres, expose les autres à la souffrance et manifeste de la
méchanceté. C’est pour cela qu’un tel serviteur est qualifié
de méchant. Son attitude expose les autres à la souffrance.

Je voudrais saisir l’occasion pour faire une


confession de péché : Un jour j’étais dans une assemblée de
frères et sœurs en Christ et j’attendais la fin de la réunion
pour faire la monnaie dans les offrandes en argent qui se
font pendant la réunion. Ceci devait servir à payer mon
transport de la semaine. Pendant la réunion, je reçois de
Dieu qu’il me faut donner l’argent dont je voulais faire la
monnaie à un frère. Je raisonnai en moi-même, me
disant : « Je pourrais bien lui donner cette somme plus tard
mais pas aujourd’hui ». Je fis donc la monnaie comme je
l’avais prévu et deux semaines plus tard, je lui donnai la
même somme. Pour m’exprimer sa reconnaissance, il
m’adressa une lettre dans laquelle il m’expliquait combien il
avait cruellement manqué d’argent et en avait souffert, lui et
sa famille pendant deux semaines et moi je venais de le
soulager par mon geste. Quand j’ai lu cette lettre, j’ai
dit : « Oh Seigneur, si ce frère savait que par ma
désobéissance à Dieu, je l’ai exposé à la souffrance, lui et
sa famille, il aurait raison de me cribler et non de me
remercier. » Je n’ai pas eu le courage de lui confesser ma
faute. C’était si grave.

Que Dieu nous aide à lui obéir promptement au nom


de Jésus-Christ de Nazareth ! Amen et amen.

60
Comprenons surtout que dans le service pour le
Royaume de Dieu où Dieu nous met à la disposition des
autres, nous ne devons pas attendre de la reconnaissance
de ceux que nous servons. La rémunération nous vient et
nous viendra de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ de
Nazareth. Il arrivera bien souvent que ceux que nous
servons manifestent à notre endroit du mépris et même nous
calomnient. Ne nous laissons pas décourager ! « Prenez
garde que personne ne rende à autrui le mal pour le mal
; mais poursuivez toujours le bien, soit entre vous, soit
envers tous. » 1Thessaloniciens 5:15

II.4. L’OBJECTIF POURSUIVI PAR L’ETERNEL


DIEU EN SE FAISANT PORTER PAR L’HOMME

a- Servir

L’Eternel Dieu, par amour pour l’être humain, s’est


engagé à le servir. Nous lisons : « Mais moi, je vous dis :
Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous
maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et
priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous
persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui
est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les
méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes
et sur les injustes. » Matthieu 5:44-45

Et l’Eternel Dieu, dans son ardent désir de servir ses


bien-aimés, les êtres humains, choisit d’habiter dans tous les
êtres humains qui s’y disposent afin de servir d’autres êtres
humains. Et pour nous encourager à nous disposer au

61
service des autres, Il nous explique les principes de Son
Royaume :

i) « Et vous verrez de nouveau la différence Entre le


juste et le méchant, Entre celui qui sert Dieu Et
celui qui ne le sert pas. » Malachie 3:18
Le juste c’est celui qui sert Dieu. Le méchant c’est celui
qui ne sert pas Dieu.

ii) « Si quelqu'un veut être le premier, il sera le


dernier de tous et le serviteur de tous » Marc 9:35b
La grandeur est selon la mesure du service. L’Eternel
Dieu est le plus grand de tous les temps car il sert tout le
monde même ceux qui se moquent de Lui et ceux qui
disent qu’Il n’existe pas.

iii) « Heureux ces serviteurs que le maître, à son


arrivée, trouvera veillant ! Je vous le dis en vérité,
il se ceindra, les fera mettre à table, et
s'approchera pour les servir. » Luc 12:37

Inimaginable mais promis par Celui dont le nom est


Fidèle. Le Seigneur promet de servir ceux qui l’auront
servi fidèlement. Quel privilège ! Quel honneur ! Peut-
être comme Pierre, nous allons dire : « Non, jamais tu
ne me laveras les pieds. » Jean 13:8b
Ou malades d’amour, nous dirons : « Sers-moi et je te
servirai aussi car tu es à moi et je suis à toi pour
l’éternité »

b- Satisfaire le besoin essentiel de l’être humain

62
Nous avons appris que les besoins vitaux de l’être
humain sont : se nourrir, se vêtir, se loger, se soigner et
s’instruire. Mais on peut avoir tous ces besoins satisfaits et
être une loque humaine.
Quel est donc ce besoin essentiel de l’être humain qui
apporte de la valeur consistante à son séjour sur cette
terre ?
Dirions-nous comme cet enfant à qui l’on pose la
question « Que veux-tu être quand tu seras grand ? » et qui
répond « Vivant. », que le besoin essentiel, c’est la vie. Mais
qu’est-ce que la vie ? L’apôtre Jean y répond dans sa
première lettre en ces termes :
« Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons
entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que
nous avons contemplé et que nos mains ont touché,
concernant la parole de vie, - car la vie a été manifestée,
et nous l'avons vue et nous lui rendons témoignage, et
nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès
du Père et qui nous a été manifestée, - » 1Jean 1:1-2
En d’autres termes la vie, c’est Jésus-Christ de
Nazareth que l’apôtre Jean a connu et aimé.

Mais dans quel but, la vie, Jésus-Christ de Nazareth


a été manifestée au monde ?
Nous lisons dans Jean 3:16 : « Dieu a tant aimé le
monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que
quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie
éternelle. »
Dieu a envoyé Jésus-Christ de Nazareth, la vie, dans
ce monde pour manifester Son grand amour au monde. Et
par Jésus-Christ, Dieu offre aux humains, la capacité de Le
porter et Le transporter.

63
Nous dirons simplement que l’Eternel Dieu choisit
d’être porté et transporté par des êtres humains parce qu’Il
veut répondre au besoin essentiel de l’être humain qu’est
l’amour : être aimé(e) et aimer.

Tout être humain a besoin d’être aimé et d’aimer.

L’amour est le besoin essentiel de tout être humain.

Seul l’amour apporte de la valeur significative à la vie


d’un être humain.

Dans notre génération, nous assistons à un déficit


cruel d’amour comme il est écrit : « Et, parce que l'iniquité
se sera accrue, la charité du plus grand nombre se
refroidira. » Matthieu 24:12
La peur d’aimer est devenue grande et l’on
s’encourage à ne pas aimer et à vivre égoïstement sa vie.
L’on refuse d’avoir à subir la souffrance liée à l’amour. Le
refus de souffrir se manifeste même au sein du peuple sur
qui le nom de Dieu est invoqué bien que l’Ecriture déclare :
« Et c'est à cela que vous avez été appelés, parce que
Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un
exemple, afin que vous suiviez ses traces » 1Pierre 2:21
« Ainsi donc, Christ ayant souffert dans la chair, vous
aussi armez-vous de la même pensée. Car celui qui a
souffert dans la chair en a fini avec le péché » 1Pierre 4:1
« Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés en Jésus-
Christ à sa gloire éternelle, après que vous aurez
souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui-

64
même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra
inébranlables. » 1Pierre 5:10
« Je connais tes œuvres, ton travail, et ta persévérance.
Je sais que tu ne peux supporter les méchants ; que tu
as éprouvé ceux qui se disent apôtres et qui ne le sont
pas, et que tu les as trouvés menteurs ; que tu as de la
persévérance, que tu as souffert à cause de mon nom,
et que tu ne t'es point lassé. » Apocalypse 2:2-3

Examinons quelques exhortations de l’apôtre Paul !

i- « Ne devez rien à personne, si ce n'est de vous


aimer les uns les autres ; car celui qui aime les
autres a accompli la loi. » Romains 13:8
En d’autres termes, ce que vous devez aux autres, à
tout être humain, c’est l’amour, rien que l’amour et encore
l’amour et rien d’autre que l’amour.

ii- « Vous êtes manifestement une lettre de Christ,


écrite, par notre ministère, non avec de l'encre,
mais avec l'Esprit du Dieu vivant, non sur des
tables de pierre, mais sur des tables de chair, sur
les cœurs. » 2Corinthiens 3:3
Si nous sommes une lettre écrite de celui qui a
dit entre autres :
- « Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis,
bénissez ceux qui vous maudissent, faites du
bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux
qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin
que vous soyez fils de votre Père qui est dans les
cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants
et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et

65
sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous
aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les
publicains aussi n'agissent-ils pas de même ? »
Matthieu 5:44-46
- « Mais je vous dis, à vous qui m'écoutez : Aimez
vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous
haïssent. Si vous aimez ceux qui vous aiment,
quel gré vous en saura-t-on ? Les pécheurs aussi
aiment ceux qui les aiment » Luc 6:27;32
- « Je vous donne un commandement nouveau :
Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai
aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les
autres. » Jean 13:34
- « Il n'y a pas de plus grand amour que de donner
sa vie pour ses amis. » Jean 15:13
- « Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le
serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; mais
je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait
connaître tout ce que j'ai appris de mon Père. »
Jean 15:15

Si nous sommes une lettre écrite de Christ, quel est


le contenu de cette lettre ?
Il est dit du Christ : « Avant la fête de Pâque, Jésus,
sachant que son heure était venue de passer de ce
monde au Père, et ayant aimé les siens qui étaient dans
le monde, mit le comble à son amour pour eux. » Jean
13:1
Il est évident que cette lettre écrite ne peut être
qu’une lettre d’amour écrite dans le but d’enflammer et
d’entretenir l’amour pour Dieu, pour Jésus-Christ, dans le
cœur de ceux à qui elle est adressée.

66
Mais pouvons-nous dire que nous sommes
vraiment une telle lettre de Christ pour le monde ?

Que peut-on lire en nous ?

Notre manière d’être, suscite-t-elle de l’amour pour


Dieu ?
Nos paroles, nos actes suscitent-t-ils de l’amour
pour Dieu de ceux qui nous écoutent et nous regardent ?

En d’autres termes, est-ce que nous manifestons


Dieu, le grand amoureux des êtres humains devant nos
semblables ?

c- Manifester Dieu

Si Dieu se fait porter et transporter par des êtres


humains tels que nous, c’est parce qu’Il veut être visible et
palpable par notre entourage, ceux qui nous voient, ceux qui
nous rencontrent.
En effet, nous avons des exemples d’hommes qui ont
eu de tels impacts pendant leur séjour sur cette terre.

Nous citerons quelques-uns :

i- Daniel
Daniel obtint un deuxième nom et nous lisons : « Le
chef des eunuques leur donna des noms, à Daniel celui
de Beltschatsar » Daniel 1:7a

67
Voici un des témoignages du roi Nebucadnetsar sur
Daniel « Voilà le songe que j'ai eu, moi, le roi Nebucadnetsar.
Toi, Beltschatsar, donnes-en l'explication, puisque tous
les sages de mon royaume ne peuvent me la donner ;
toi, tu le peux, car tu as en toi l'esprit des dieux saints »
Daniel 4:18
Voici le témoignage de la reine devant le roi
Beltschatsar, fils de Nebucadnetsar : « Il y a dans ton
royaume un homme qui a en lui l'esprit des dieux saints
; et du temps de ton père, on trouva chez lui des
lumières, de l'intelligence, et une sagesse semblable à
la sagesse des dieux. Aussi le roi Nebucadnetsar, ton
père, le roi, ton père, l'établit chef des magiciens, des
astrologues, des Chaldéens, des devins, parce qu'on
trouva chez lui, chez Daniel, nommé par le roi
Beltschatsar, un esprit supérieur, de la science et de
l'intelligence, la faculté d'interpréter les songes,
d'expliquer les énigmes, et de résoudre les questions
difficiles. Que Daniel soit donc appelé, et il donnera
l'explication. » Daniel 5: 11-12
Un autre témoignage sur Daniel : « Et Darius, le
Mède, s'empara du royaume, étant âgé de soixante-deux
ans.
Darius trouva bon d'établir sur le royaume cent vingt
satrapes, qui devaient être dans tout le royaume.
Il mit à leur tête trois chefs, au nombre desquels était
Daniel, afin que ces satrapes leur rendissent compte, et
que le roi ne souffrît aucun dommage.
Daniel surpassait les chefs et les satrapes, parce qu'il y
avait en lui un esprit supérieur ; et le roi pensait à
l'établir sur tout le royaume. » Daniel 5: 31- Daniel 6: 3

68
Ceux qui ont côtoyé Daniel trouvaient qu’il avait en lui
l’esprit des dieux saints, un esprit supérieur, des lumières,
de l'intelligence, et une sagesse semblable à la sagesse
des dieux. Il avait en lui un esprit non humain.
Quand on connaît la résolution de Daniel qui se
trouve dans Daniel 1:8 et sa consécration totale à l’Eternel
Dieu, on peut identifier l’esprit supérieur qui agissait en lui,
notamment l’Esprit de Dieu.

ii- Pierre
« Beaucoup de miracles et de prodiges se
faisaient au milieu du peuple par les mains des apôtres.
Ils se tenaient tous ensemble au portique de Salomon,
et aucun des autres n'osait se joindre à eux ; mais le
peuple les louait hautement.
Le nombre de ceux qui croyaient au Seigneur, hommes
et femmes, s'augmentait de plus en plus ; en sorte qu'on
apportait les malades dans les rues et qu'on les plaçait
sur des lits et des couchettes, afin que, lorsque Pierre
passerait, son ombre au moins couvrît quelqu'un d'eux.
La multitude accourait aussi des villes voisines à
Jérusalem, amenant des malades et des gens
tourmentés par des esprits impurs ; et tous étaient
guéris. » Actes 5:12-16

L’ombre de Pierre procurait la guérison et la


délivrance d’esprits impurs.

iii- Paul et Barnabas

« A Lystre, se tenait assis un homme impotent des


pieds, boiteux de naissance, et qui n'avait jamais

69
marché. Il écoutait parler Paul. Et Paul, fixant les regards
sur lui et voyant qu'il avait la foi pour être guéri, dit d'une
voix forte : Lève-toi droit sur tes pieds. Et il se leva d'un
bond et marcha.
A la vue de ce que Paul avait fait, la foule éleva la voix, et
dit en langue lycaonienne : Les dieux sous une forme
humaine sont descendus vers nous.
Ils appelaient Barnabas Jupiter, et Paul Mercure, parce
que c'était lui qui portait la parole.
Le prêtre de Jupiter, dont le temple était à l'entrée de la
ville, amena des taureaux avec des bandelettes vers les
portes, et voulait, de même que la foule, offrir un
sacrifice.
Les apôtres Barnabas et Paul, ayant appris cela,
déchirèrent leurs vêtements, et se précipitèrent au
milieu de la foule, en s'écriant : O hommes, pourquoi
agissez-vous de la sorte ? Nous aussi, nous sommes
des hommes de la même nature que vous ; et, vous
apportant une bonne nouvelle, nous vous exhortons à
renoncer à ces choses vaines, pour vous tourner vers le
Dieu vivant, qui a fait le ciel, la terre, la mer, et tout ce
qui s'y trouve.
Ce Dieu, dans les âges passés, a laissé toutes les
nations suivre leurs propres voies, quoiqu'il n'ait cessé
de rendre témoignage de ce qu'il est, en faisant du bien,
en vous dispensant du ciel les pluies et les saisons
fertiles, en vous donnant la nourriture avec abondance
et en remplissant vos cœurs de joie.
A peine purent-ils, par ces paroles, empêcher la foule de
leur offrir un sacrifice. » Actes 14: 8-18

70
Un autre récit concernant l’apôtre Paul : « Après nous
être sauvés, nous reconnûmes que l'île s'appelait Malte.
Les barbares nous témoignèrent une bienveillance peu
commune ; ils nous recueillirent tous auprès d'un grand
feu, qu'ils avaient allumé parce que la pluie tombait et
qu'il faisait grand froid.
Paul ayant ramassé un tas de broussailles et l'ayant mis
au feu, une vipère en sortit par l'effet de la chaleur et
s'attacha à sa main.
Quand les barbares virent l'animal suspendu à sa main,
ils se dirent les uns aux autres : Assurément cet homme
est un meurtrier, puisque la Justice n'a pas voulu le
laisser vivre, après qu'il a été sauvé de la mer.
Paul secoua l'animal dans le feu, et ne ressentit aucun
mal.
Ces gens s'attendaient à le voir enfler ou tomber mort
subitement ; mais, après avoir longtemps attendu,
voyant qu'il ne lui arrivait aucun mal, ils changèrent
d'avis et dirent que c'était un dieu. » Actes 28 :1-6

A Lystre comme à Malte, Paul fut considéré comme


un dieu face aux miracles opérés par l’Eternel Dieu au
travers de l’apôtre Paul.

A propos d’un séjour de l’apôtre Paul à Éphèse, nous


lisons : « Et Dieu faisait des miracles extraordinaires par
les mains de Paul, au point qu'on appliquait sur les
malades des linges ou des mouchoirs qui avaient
touché son corps, et les maladies les quittaient, et les
esprits malins sortaient. » Actes 19:11-12

71
Il est évident que c’est l’Eternel Dieu qui opère les
miracles et non l’apôtre Paul ou l’apôtre Pierre ou Barnabas,
etc. mais il est manifeste que Dieu opère à travers ces
hommes qui sont porteurs et transporteurs de l’Eternel Dieu.

72
III. PORTEUR ET TRANSPORTEUR DE
L’ETERNEL DIEU

III.1. L’ETERNEL DIEU

Nous allons le découvrir dans la première épitre de


Jean qui a choisi de nous Le présenter.
Il commence en ces termes : « Ce qui était dès le
commencement, ce que nous avons entendu, ce que
nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons
contemplé et que nos mains ont touché, concernant la
parole de vie, - car la vie a été manifestée, et nous
l'avons vue et nous lui rendons témoignage, et nous
vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père
et qui nous a été manifestée, - ce que nous avons vu et
entendu, nous vous l'annonçons, à vous aussi, afin que
vous aussi vous soyez en communion avec nous. Or,
notre communion est avec le Père et avec son Fils
Jésus-Christ. Et nous écrivons ces choses, afin que
notre joie soit parfaite.
La nouvelle que nous avons apprise de lui, et que nous
vous annonçons, c'est que Dieu est lumière, et qu'il n'y
a point en lui de ténèbres. » 1Jean 1 :1-5

L’apôtre Jean présente Jésus-Christ de Nazareth


comme la parole de vie, la vie qui a été manifestée. Ensuite
il enchaîne en révélant que la nouvelle apprise de Jésus-
Christ de Nazareth qu’il nous annonce « c'est que Dieu est
lumière, et qu'il n'y a point en lui de ténèbres. »

73
En poursuivant sa lettre qui nous est adressée, il
insistera sur le fait suivant :
« Celui qui dit qu'il est dans la lumière, et qui hait son
frère, est encore dans les ténèbres. Celui qui aime son
frère demeure dans la lumière, et aucune occasion de
chute n'est en lui.
Mais celui qui hait son frère est dans les ténèbres, il
marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que
les ténèbres ont aveuglé ses yeux. » 1Jean 2 :9-11

Après avoir ainsi montré le lien étroit entre la lumière


et l’amour. L’apôtre Jean, pour mieux clarifier les choses dit :
« Bien-aimés, aimons nous les uns les autres ; car
l'amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et
connaît Dieu.
Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu, car Dieu est
amour.
L'amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que
Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que
nous vivions par lui.
Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons
aimé Dieu, mais en ce qu'il nous a aimés et a envoyé son
Fils comme victime expiatoire pour nos péchés.
Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons
aussi nous aimer les uns les autres. » 1Jean 4 :7-11

L’apôtre Jean annonce, déclare et proclame que Dieu


est lumière. Puis après avoir exprimé l’équivalence,
l’interchangeabilité entre lumière et amour, il finit par dire que
Dieu est amour. Il s’exprime en ces termes : « Celui qui
n'aime pas n'a pas connu Dieu, car Dieu est amour. »

74
L’apôtre Jean nous présente Dieu qu’il a connu en
Jésus-Christ de Nazareth et dit : Dieu est lumière – Dieu est
amour.

Alors des questions peuvent surgir dans notre pensée


telle que : Pourquoi est-ce que nous lisons : « selon qu'il
est écrit : J'ai aimé Jacob Et j'ai haï Esaü. » Romains
9:12b-13 ?
L’apôtre Paul nous éclaire sur le sens de cette phrase
parlant de l’élection de Dieu qui ne dépend pas des actes
d’un individu. A cet effet nous lisons concernant ces frères
jumeaux Jacob et Ésaü : « car, quoique les enfants ne
fussent pas encore nés et qu'ils n'eussent fait ni bien ni
mal, -afin que le dessein d'élection de Dieu subsistât,
sans dépendre des œuvres, et par la seule volonté de
celui qui appelle, - il fut dit à Rébecca : L'aîné sera
assujetti au plus jeune ; selon qu'il est écrit : J'ai aimé
Jacob Et j'ai haï Esaü. » Romains 9:11-13
En lisant les chapitres 32 et 33 du livre de Genèse,
nous voyons que Esaü avait une situation telle que,
s’adressant à Jacob, « Esaü dit : Je suis dans l'abondance,
mon frère ; garde ce qui est à toi. » Genèse 33:9
Esaü a vécu dans la prospérité matérielle. Mais il n’a pas eu
comme héritage venant de Dieu le pays de Canaan,
contrairement à Jacob.

Revenons à l’annonce de l’apôtre Jean !

Pour mieux comprendre celui qui atteste que Dieu est


lumière et Dieu est amour, nous examinons qui est Jean.

75
III.2. L’APOTRE JEAN

a- Il se présente

Il fait partie des disciples de Jésus-Christ de Nazareth


qui ont vécu avec lui pendant ses dernières années passées
dans un corps corruptible semblable au nôtre.
Un jour pendant qu’ils étaient ensemble, Jésus dit :
« En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui reçoit celui
que j'aurai envoyé me reçoit, et celui qui me reçoit,
reçoit celui qui m'a envoyé. Ayant ainsi parlé, Jésus fut
troublé en son esprit, et il dit expressément : En vérité,
en vérité, je vous le dis, l'un de vous me livrera.
Les disciples se regardaient les uns les autres, ne
sachant de qui il parlait. Un des disciples, celui que
Jésus aimait, était couché sur le sein de Jésus. Simon
Pierre lui fit signe de demander qui était celui dont
parlait Jésus.
Et ce disciple, s'étant penché sur la poitrine de Jésus,
lui dit : Seigneur, qui est-ce ? » Jean 13 :20-25

Jésus parlant à ses disciples les informe que l’un


d’eux le livrerait entre les mains de ceux qui le haïssent et
qui cherchent les moyens de le tuer. Ceci est une parole
troublante au sein d’un groupe vivant dans la fraternité et
partageant beaucoup de temps ensemble depuis quelques
années. Dans cette situation de parole troublante et
douloureuse, nous voyons l’un du groupe, désigné par
« celui que Jésus aimait », couché sur le sein de Jésus.
Et quand l’apôtre Pierre, un membre du groupe dit à celui-là
de prendre des précisions concernant celui qui le livrera,

76
nous le voyons se pencher sur la poitrine de Jésus et lui dire
: « Seigneur, qui est-ce ? »

Qui est donc celui-là qui s’imagine être aimé de Jésus


et qui se comporte comme s’il était le petit enfant de Jésus
au sein du groupe des 12 disciples ?
On dirait quelqu’un qui a une grande soif d’affection
et qui en manque au sein de sa famille et essaie de la
combler auprès de Jésus. (Réflexion purement humaine)

Pendant que Jésus dit que l’un d’entre eux lui ferait
du tort, il ne se sent même pas troublé par cette parole au
point de se redresser en s’imaginant qu’il pourrait être
soupçonné d’être l’auteur d’une telle malversation. En effet,
nous voyons le trouble des disciples dans le récit du livre de
Matthieu et de Marc et nous lisons :
« Ils furent profondément attristés, et chacun se mit à lui
dire : Est-ce moi, Seigneur ? » Matthieu 26:22
« Ils commencèrent à s'attrister, et à lui dire, l'un après
l'autre : Est-ce moi ? » Marc 14:19

Plus tard quand Jésus-Christ de Nazareth allait être


crucifié, nous voyons Jean qui le suit jusqu’au pied de la
croix et nous lisons : « Près de la croix de Jésus se
tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de
Clopas, et Marie de Magdala.
Jésus, voyant sa mère, et auprès d'elle le disciple qu'il
aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils. Puis il dit au
disciple : Voilà ta mère. Et, dès ce moment, le disciple la
prit chez lui. » Jean 19:25-27

77
Après la résurrection de Jésus-Christ de Nazareth,
ses disciples ne le reconnaissaient pas systématiquement
dans son corps glorifié.

Nous lisons : « Après cela, Jésus se montra encore


aux disciples, sur les bords de la mer de Tibériade. Et
voici de quelle manière il se montra.
Simon Pierre, Thomas, appelé Didyme, Nathanaël, de
Cana en Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres
disciples de Jésus, étaient ensemble.
Simon Pierre leur dit : Je vais pêcher. Ils lui dirent : Nous
allons aussi avec toi. Ils sortirent et montèrent dans une
barque, et cette nuit-là ils ne prirent rien.
Le matin étant venu, Jésus se trouva sur le rivage ; mais
les disciples ne savaient pas que c'était Jésus.
Jésus leur dit : Enfants, n'avez-vous rien à manger ? Ils
lui répondirent : Non.
Il leur dit : Jetez le filet du côté droit de la barque, et vous
trouverez. Ils le jetèrent donc, et ils ne pouvaient plus le
retirer, à cause de la grande quantité de poissons.
Alors le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : C'est le
Seigneur ! Et Simon Pierre, dès qu'il eut entendu que
c'était le Seigneur, mit son vêtement et sa ceinture, car
il était nu, et se jeta dans la mer.
Les autres disciples vinrent avec la barque, tirant le filet
plein de poissons, car ils n'étaient éloignés de terre que
d'environ deux cents coudées.
Lorsqu'ils furent descendus à terre, ils virent là des
charbons allumés, du poisson dessus, et du pain.
Jésus leur dit : Apportez des poissons que vous venez
de prendre.

78
Simon Pierre monta dans la barque, et tira à terre le filet
plein de cent cinquante-trois grands poissons ; et
quoiqu'il y en eût tant, le filet ne se rompit point.
Jésus leur dit : Venez, mangez. Et aucun des disciples
n'osait lui demander : Qui es-tu ? sachant que c'était le
Seigneur.
Jésus s'approcha, prit le pain, et leur en donna ; il fit de
même du poisson.
C'était déjà la troisième fois que Jésus se montrait à ses
disciples depuis qu'il était ressuscité des morts.
Après qu'ils eurent mangé, Jésus dit à Simon Pierre :
Simon, fils de Jonas, m'aimes-tu plus que ne m'aiment
ceux-ci ? Il lui répondit : Oui, Seigneur, tu sais que je
t'aime. Jésus lui dit : Pais mes agneaux.
Il lui dit une seconde fois : Simon, fils de Jonas,
m'aimes-tu ? Pierre lui répondit : Oui, Seigneur, tu sais
que je t'aime. Jésus lui dit : Pais mes brebis.
Il lui dit pour la troisième fois : Simon, fils de Jonas,
m'aimes-tu ? Pierre fut attristé de ce qu'il lui avait dit
pour la troisième fois : M'aimes-tu ? Et il lui répondit :
Seigneur, tu sais toutes choses, tu sais que je t'aime.
Jésus lui dit : Pais mes brebis.
En vérité, en vérité, je te le dis, quand tu étais plus jeune,
tu te ceignais toi-même, et tu allais où tu voulais ; mais
quand tu seras vieux, tu étendras tes mains, et un autre
te ceindra, et te mènera où tu ne voudras pas. Il dit cela
pour indiquer par quelle mort Pierre glorifierait Dieu. Et
ayant ainsi parlé, il lui dit : Suis-moi.
Pierre, s'étant retourné, vit venir après eux le disciple
que Jésus aimait, celui qui, pendant le souper, s'était
penché sur la poitrine de Jésus, et avait dit : Seigneur,
qui est celui qui te livre ?

79
En le voyant, Pierre dit à Jésus : Et celui-ci, Seigneur,
que lui arrivera-t-il ?
Jésus lui dit : Si je veux qu'il demeure jusqu'à ce que je
vienne, que t'importe ? Toi, suis-moi.
Là-dessus, le bruit courut parmi les frères que ce
disciple ne mourrait point. Cependant Jésus n'avait pas
dit à Pierre qu'il ne mourrait point ; mais : Si je veux qu'il
demeure jusqu'à ce que je vienne, que t'importe ?
C'est ce disciple qui rend témoignage de ces choses, et
qui les a écrites. Et nous savons que son témoignage
est vrai.
Jésus a fait encore beaucoup d'autres choses ; si on les
écrivait en détail, je ne pense pas que le monde même
pût contenir les livres qu'on écrirait. » Jean 21:1-25

Des disciples de Jésus passèrent une nuit de pêche


infructueuse. Au matin, le Maitre Jésus-Christ de Nazareth
se tenait sur le rivage et leur donna une parole simple qui
produisit une pêche abondante près du rivage. A la vue de
ce miracle, l’apôtre Jean le reconnut. « Alors le disciple
que Jésus aimait dit à Pierre : C'est le Seigneur ! »

La proximité de l’apôtre Jean avec le Seigneur Jésus-


Christ de Nazareth peut se voir aussi dans les passages
suivants où, pour vivre des événements particuliers, Jésus-
Christ de Nazareth sélectionne un nombre restreint de
disciples, trois, parmi lesquels figure l’apôtre Jean.

Nous lisons :
- « Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et
Jean, et il les conduisit seuls à l'écart sur une haute
montagne. Il fut transfiguré devant eux ; ses vêtements

80
devinrent resplendissants, et d'une telle blancheur qu'il
n'est pas de foulon sur la terre qui puisse blanchir ainsi.
Elie et Moïse leur apparurent, s'entretenant avec Jésus.
Pierre, prenant la parole, dit à Jésus : Rabbi, il est bon
que nous soyons ici ; dressons trois tentes, une pour
toi, une pour Moïse, et une pour Elie. Car il ne savait que
dire, l'effroi les ayant saisis.
Une nuée vint les couvrir, et de la nuée sortit une voix :
Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le !
Aussitôt les disciples regardèrent tout autour, et ils ne
virent que Jésus seul avec eux.
Comme ils descendaient de la montagne, Jésus leur
recommanda de ne dire à personne ce qu'ils avaient vu,
jusqu'à ce que le Fils de l'homme fût ressuscité des
morts. Ils retinrent cette parole, se demandant entre eux
ce que c'est que ressusciter des morts. » Marc 9 :2-10

- « Là-dessus, Jésus alla avec eux dans un lieu appelé


Gethsémané, et il dit aux disciples : Asseyez-vous ici,
pendant que je m'éloignerai pour prier.
Il prit avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée, et il
commença à éprouver de la tristesse et des angoisses. Il
leur dit alors : Mon âme est triste jusqu'à la mort ; restez
ici, et veillez avec moi. Puis, ayant fait quelques pas en
avant, il se jeta sur sa face, et pria ainsi : Mon Père, s'il
est possible, que cette coupe s'éloigne de moi !
Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux.
Et il vint vers les disciples, qu'il trouva endormis, et il dit
à Pierre : Vous n'avez donc pu veiller une heure avec
moi ! Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans
la tentation ; l'esprit est bien disposé, mais la chair est
faible.

81
Il s'éloigna une seconde fois, et pria ainsi : Mon Père, s'il
n'est pas possible que cette coupe s'éloigne sans que je
la boive, que ta volonté soit faite ! Il revint, et les trouva
encore endormis ; car leurs yeux étaient appesantis. Il
les quitta, et, s'éloignant, il pria pour la troisième fois,
répétant les mêmes paroles. Puis il alla vers ses
disciples, et leur dit : Vous dormez maintenant, et vous
vous reposez ! Voici, l'heure est proche, et le Fils de
l'homme est livré aux mains des pécheurs. Levez-vous,
allons ; voici, celui qui me livre s'approche. » Matthieu
26:36-46

b- Qui sont les parents de l’apôtre Jean ?

i. Son père

Le nom du père de l’apôtre Jean est Zébédée.


Cet homme était pêcheur.
Nous n’avons pas de lui assez de détails mais nous
pouvons remarquer que deux de ses fils ont été appelés le
même jour pour être disciples du Seigneur Jésus-Christ dès
le début de son ministère public.
Matthieu 4:21 / Matthieu 10:2 / Matthieu 20:20 / Matthieu
26:37 / Matthieu 27:56 / Marc 1:19-20 / Marc 3:17 / Marc
10:35 / Luc 5:10 / Jean 21:2

ii. Son frère et compagnon


Nous ne savons pas combien de frères avait l’apôtre
Jean. Néanmoins, nous savons que son frère, du nom de
Jacques, fut aussi appelé le même jour que Jean pour
devenir disciple de Jésus-Christ de Nazareth.

82
Matthieu 4:21 / Matthieu 10:2 / Marc 1:19 / Marc 3:17 /
Marc 10:35 / Luc 5:10

Nous voyons que Jacques compte parmi les premiers


martyrs pour le Royaume de Dieu après la naissance de
l’Eglise et l’enlèvement de Jésus-Christ au ciel.

Nous lisons dans le livre des actes des apôtres :


« Vers le même temps, le roi Hérode se mit à maltraiter
quelques membres de l'Eglise, et il fit mourir par l'épée
Jacques, frère de Jean. Voyant que cela était agréable
aux Juifs, il fit encore arrêter Pierre. -C'était pendant les
jours des pains sans levain. » Actes 12:1-3

Au travers des passages de Matthieu 26:36-46 et Marc


9 :2-10 cités précédemment, nous voyons que l’apôtre
Jacques, frère de l’apôtre Jean comptait au nombre des trois
disciples plus proches de Jésus-Christ de Nazareth et qu’il a
associés à des évènements particuliers pendant son séjour
terrestre dans un corps semblable au nôtre.

Nous pouvons aussi noter que Jésus-Christ de


Nazareth avait donné un nom aux deux frères Jacques et
Jean, de même qu’au troisième disciple qui comptait parmi
ses trois plus proches disciples. Nous lisons : « Voici les
douze qu'il établit : Simon, qu'il nomma Pierre ; Jacques,
fils de Zébédée, et Jean, frère de Jacques, auxquels il
donna le nom de Boanergès, qui signifie fils du tonnerre
; André ; Philippe ; Barthélemy ; Matthieu ; Thomas ;
Jacques, fils d'Alphée ; Thaddée ; Simon le Cananite ; et
Judas Iscariot, celui qui livra Jésus. » Marc 3:16-19

83
Outre le fait que Jésus-Christ avait nommé les
apôtres Jacques et Jean du nom de fils de tonnerre, nous
les voyons exprimant à Jésus leur désir d’être toujours les
plus proches de lui. Nous lisons : « Les fils de Zébédée,
Jacques et Jean, s'approchèrent de Jésus, et lui dirent :
Maître, nous voudrions que tu fisses pour nous ce que
nous te demanderons.
Il leur dit : Que voulez-vous que je fasse pour vous ?
Accorde-nous, lui dirent-ils, d'être assis l'un à ta droite
et l'autre à ta gauche, quand tu seras dans ta gloire.
Jésus leur répondit : Vous ne savez ce que vous
demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je dois
boire, ou être baptisés du baptême dont je dois être
baptisé ?
Nous le pouvons, dirent-ils. Et Jésus leur répondit : Il est
vrai que vous boirez la coupe que je dois boire, et que
vous serez baptisés du baptême dont je dois être
baptisé ; mais pour ce qui est d'être assis à ma droite ou
à ma gauche, cela ne dépend pas de moi, et ne sera
donné qu'à ceux à qui cela est réservé. » Marc 10:35-40

iii. Sa mère
Nous ne connaissons pas le nom de cette femme qui
est la mère des apôtres Jacques et Jean. Mais nous la
découvrons dans différents passages bibliques dont nous
citerons quelques-uns.
- Dans Matthieu 20:20-21, nous lisons : « Alors la mère des
fils de Zébédée s'approcha de Jésus avec ses fils, et se
prosterna, pour lui faire une demande. Il lui dit : Que
veux-tu ? Ordonne, lui dit-elle, que mes deux fils, que
voici, soient assis, dans ton royaume, l'un à ta droite et
l'autre à ta gauche. »

84
Ici, nous découvrons une femme qui a de l’ambition
pour ses enfants. Elle les a approuvés dans leur choix de
suivre Jésus-Christ de Nazareth et elle voudrait en outre
qu’ils aient la meilleure part avec Jésus. Nous pouvons aussi
dire que cette femme, mère des apôtres Jacques et Jean a
de l’audace. Quand Jésus veut savoir sa demande, elle
répond à Jésus en d’autres termes : Je veux que tu
ordonnes que ma demande soit réalité établie pour toujours.
Quelle audace ! Mais aussi quel amour maternel pour
ses fils !

- Pendant les derniers moments d’humiliation et du sacrifice


ultime de Jésus-Christ de Nazareth, cette femme, mère des
apôtres Jacques et Jean n’était pas loin de Lui. Nous lisons :
« Les soldats du gouverneur conduisirent Jésus dans le
prétoire, et ils assemblèrent autour de lui toute la
cohorte. Ils lui ôtèrent ses vêtements, et le couvrirent
d'un manteau écarlate. Ils tressèrent une couronne
d'épines, qu'ils posèrent sur sa tête, et ils lui mirent un
roseau dans la main droite ; puis, s'agenouillant devant
lui, ils le raillaient, en disant : Salut, roi des Juifs ! Et ils
crachaient contre lui, prenaient le roseau, et frappaient
sur sa tête. Après s'être ainsi moqués de lui, ils lui
ôtèrent le manteau, lui remirent ses vêtements, et
l'emmenèrent pour le crucifier. Lorsqu'ils sortirent, ils
rencontrèrent un homme de Cyrène, appelé Simon, et ils
le forcèrent à porter la croix de Jésus.
Arrivés au lieu nommé Golgotha, ce qui signifie lieu du
crâne, ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de fiel ; mais,
quand il l'eut goûté, il ne voulut pas boire. Après l'avoir
crucifié, ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au
sort, afin que s'accomplît ce qui avait été annoncé par le

85
prophète : Ils se sont partagé mes vêtements, et ils ont
tiré au sort ma tunique. Puis ils s'assirent, et le
gardèrent.
Pour indiquer le sujet de sa condamnation, on écrivit au-
dessus de sa tête : Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs.
Avec lui furent crucifiés deux brigands, l'un à sa droite,
et l'autre à sa gauche.
Les passants l'injuriaient, et secouaient la tête, en disant
: Toi qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours,
sauve-toi toi-même ! Si tu es le Fils de Dieu, descends
de la croix !
Les principaux sacrificateurs, avec les scribes et les
anciens, se moquaient aussi de lui, et disaient : Il a
sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même ! S'il
est roi d'Israël, qu'il descende de la croix, et nous
croirons en lui. Il s'est confié en Dieu ; que Dieu le
délivre maintenant, s'il l'aime. Car il a dit : Je suis Fils de
Dieu.
Les brigands, crucifiés avec lui, l'insultaient de la même
manière.
Depuis la sixième heure jusqu'à la neuvième, il y eut des
ténèbres sur toute la terre. Et vers la neuvième heure,
Jésus s'écria d'une voix forte : Eli, Eli, lama sabachthani
? c'est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu
abandonné ?
Quelques-uns de ceux qui étaient là, l'ayant entendu,
dirent : Il appelle Elie.
Et aussitôt l'un d'eux courut prendre une éponge, qu'il
remplit de vinaigre, et, l'ayant fixée à un roseau, il lui
donna à boire.
Mais les autres disaient : Laisse, voyons si Elie viendra
le sauver.

86
Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l'esprit.
Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le
haut jusqu'en bas, la terre trembla, les rochers se
fendirent, les sépulcres s'ouvrirent, et plusieurs corps
des saints qui étaient morts ressuscitèrent. Etant sortis
des sépulcres, après la résurrection de Jésus, ils
entrèrent dans la ville sainte, et apparurent à un grand
nombre de personnes.
Le centenier et ceux qui étaient avec lui pour garder
Jésus, ayant vu le tremblement de terre et ce qui venait
d'arriver, furent saisis d'une grande frayeur, et dirent :
Assurément, cet homme était Fils de Dieu.
Il y avait là plusieurs femmes qui regardaient de loin ;
qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée, pour le
servir. Parmi elles étaient Marie de Magdala, Marie, mère
de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de
Zébédée. » Matthieu 27:27-56.

Nous découvrons la mère des apôtres Jacques et


Jean comptant parmi les femmes qui ont suivi Jésus depuis
la Galilée jusqu'à Jérusalem dans le but de le servir.

c- Ce qui ressort de la vie de l’apôtre Jean que nous


voulons relever ici

Nous découvrons dans l’apôtre Jean, un homme qui


avait une famille, un frère engagé dans la même voie que lui
avec le même zèle et les mêmes ambitions, une mère pleine
d’amour pour ses fils et réclamant la meilleure part pour eux.

Nous pouvons donc nous imaginer qu’il a reçu de


l’amour dans sa famille nucléaire.

87
Mais dans sa première épitre, nous lisons quelque
chose qui nous interpelle et c’est ceci : « Nous avons
connu l'amour, en ce qu'il a donné sa vie pour nous ;
nous aussi, nous devons donner notre vie pour les
frères. » 1 Jean 3:16
« Et nous, nous avons connu l'amour que Dieu a pour
nous, et nous y avons cru. Dieu est amour ; et celui qui
demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu
demeure en lui. » 1 Jean 4:16

Soulignons ici deux choses !


i- L’apôtre Jean déclare que l’amour est en Dieu, Dieu
est amour ; connaître l’amour, c’est connaître Dieu
car c’est au-travers de Dieu, de Jésus-Christ de
Nazareth qu’il a connu l’amour. En d’autres termes, il
exalte cet amour coulant de Dieu comme le seul digne
d’être appelé l’amour.
ii- Il croit en l’amour de Dieu pour lui et il l’exprime en
ces termes : « Et nous, nous avons connu l'amour
que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. ».
C’est pourquoi parlant de lui-même, il se désigne
par : « Un des disciples, celui que Jésus aimait »
dans Jean 13:23, « le disciple que Jésus aimait »
dans Jean 21:20. Notons qu’il ne dit pas être le plus
aimé des disciples mais il manifeste la pleine
conscience qu’il avait de l’amour de Dieu, de l’amour
de Jésus-Christ de Nazareth pour lui personnellement.
Il se sait aimé par Dieu.

88
III.3. ETRE PORTEUR ET TRANSPORTEUR DE
L’ETERNEL DIEU

Après l’éclairage reçu au travers de la première épitre


de l’apôtre Jean, nous pouvons dire :
i- Porter et transporter l’Eternel Dieu, Père de Jésus-
Christ de Nazareth signifie : porter et transporter
l’amour, la lumière
ii- Porter et transporter l’Eternel Dieu signifie que Dieu
demeure en nous

Qu’est-ce qui permettra à Dieu de demeurer en


nous ?

Nous lisons :

i- Confesser Jésus-Christ et demeurer dans l’amour


« Celui qui confessera que Jésus est le Fils de Dieu,
Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. Et nous, nous avons
connu l'amour que Dieu a pour nous, et nous y avons
cru. Dieu est amour ; et celui qui demeure dans l'amour
demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. » 1Jean 4:15-
16

ii- Garder la parole de Dieu, marcher comme Dieu,


demeurer dans la lumière, manifester le parfait amour
de Dieu
« Mais celui qui garde sa parole, l'amour de Dieu est
véritablement parfait en lui : par là nous savons que
nous sommes en lui. Celui qui dit qu'il demeure en lui
doit marcher aussi comme il a marché lui-même.

89
Bien-aimés, ce n'est pas un commandement nouveau
que je vous écris, mais un commandement ancien que
vous avez eu dès le commencement ; ce commandement
ancien, c'est la parole que vous avez entendue.
Toutefois, c'est un commandement nouveau que je vous
écris, ce qui est vrai en lui et en vous, car les ténèbres
se dissipent et la lumière véritable paraît déjà. Celui qui
dit qu'il est dans la lumière, et qui hait son frère, est
encore dans les ténèbres. Celui qui aime son frère
demeure dans la lumière, et aucune occasion de chute
n'est en lui. Mais celui qui hait son frère est dans les
ténèbres, il marche dans les ténèbres, et il ne sait où il
va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux. » 1Jean
2:5-11

iii- Confesser et ne jamais nier le Fils, ne pas se laisser


égarer par d’autres enseignements,
« Quiconque nie le Fils n'a pas non plus le Père ;
quiconque confesse le Fils a aussi le Père.
Que ce que vous avez entendu dès le commencement
demeure en vous. Si ce que vous avez entendu dès le
commencement demeure en vous, vous demeurerez
aussi dans le Fils et dans le Père. Et la promesse qu'il
nous a faite, c'est la vie éternelle. Je vous ai écrit ces
choses au sujet de ceux qui vous égarent. » 1Jean 2:23-
26

iv- S’attacher aux enseignements de l’onction de Dieu en


nous, examiner ceux qui viennent à nous et identifier
ceux qui pratiquent la justice
« Pour vous, l'onction que vous avez reçue de lui
demeure en vous, et vous n'avez pas besoin qu'on vous

90
enseigne ; mais comme son onction vous enseigne
toutes choses, et qu'elle est véritable et qu'elle n'est
point un mensonge, demeurez en lui selon les
enseignements qu'elle vous a donnés Et maintenant,
petits enfants, demeurez en lui, afin que, lorsqu'il
paraîtra, nous ayons de l'assurance, et qu'à son
avènement nous ne soyons pas confus et éloignés de
lui. Si vous savez qu'il est juste, reconnaissez que
quiconque pratique la justice est né de lui. » 1Jean 2:27-
29

v- Ne pas pécher
« Quiconque demeure en lui ne pèche point ; quiconque
pèche ne l'a pas vu, et ne l'a pas connu. Petits enfants,
que personne ne vous séduise. Celui qui pratique la
justice est juste, comme lui-même est juste. Celui qui
pèche est du diable, car le diable pèche dès le
commencement. Le Fils de Dieu a paru afin de détruire
les œuvres du diable. Quiconque est né de Dieu ne
pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu
demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu'il est né
de Dieu. C'est par là que se font reconnaître les enfants
de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique
pas la justice n'est pas de Dieu, non plus que celui qui
n'aime pas son frère. » 1Jean 3:6-10

vi- Aimer comme Jésus-Christ, donner sa vie pour les


frères et accepter les conséquences
« Car ce qui vous a été annoncé et ce que vous avez
entendu dès le commencement, c'est que nous devons
nous aimer les uns les autres, et ne pas ressembler à
Caïn, qui était du malin, et qui tua son frère. Et pourquoi

91
le tua-t-il ? parce que ses œuvres étaient mauvaises, et
que celles de son frère étaient justes. Ne vous étonnez
pas, frères, si le monde vous hait. Nous savons que
nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous
aimons les frères. Celui qui n'aime pas demeure dans la
mort. Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous
savez qu'aucun meurtrier n'a la vie éternelle demeurant
en lui. Nous avons connu l'amour, en ce qu'il a donné sa
vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre
vie pour les frères. » 1Jean 3:11-16

vii- Aimer en actes, de manière concrète, pratique et


manifeste
« Si quelqu'un possède les biens du monde, et que,
voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses
entrailles, comment l'amour de Dieu demeure-t-il en lui ?
Petits enfants, n'aimons pas en paroles et avec la
langue, mais en actions et avec vérité. Par là nous
connaîtrons que nous sommes de la vérité, et nous
rassurerons nos cœurs devant lui ; car si notre cœur
nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, et
il connaît toutes choses. Bien-aimés, si notre cœur ne
nous condamne pas, nous avons de l'assurance devant
Dieu. Quoi que ce soit que nous demandions, nous le
recevons de lui, parce que nous gardons ses
commandements et que nous faisons ce qui lui est
agréable. Celui qui garde ses commandements demeure
en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu'il
demeure en nous par l'Esprit qu'il nous a donné. » 1Jean
3:17-24

92
viii- Offrir en premier l’amour aux autres comme Dieu l’a
fait pour nous
« Bien-aimés, aimons nous les uns les autres ; car
l'amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et
connaît Dieu. Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu,
car Dieu est amour. L'amour de Dieu a été manifesté
envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique
dans le monde, afin que nous vivions par lui. Et cet
amour consiste, non point en ce que nous avons aimé
Dieu, mais en ce qu'il nous a aimés et a envoyé son Fils
comme victime expiatoire pour nos péchés. Bien-aimés,
si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous
aimer les uns les autres. » 1Jean 4:7-11

ix- Aimer les autres et leur révéler ainsi, au-travers de


nous, l’Eternel Dieu qui est amour.
« Personne n'a jamais vu Dieu ; si nous nous aimons les
uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est
parfait en nous. Nous connaissons que nous
demeurons en lui, et qu'il demeure en nous, en ce qu'il
nous a donné de son Esprit. Et nous, nous avons vu et
nous attestons que le Père a envoyé le Fils comme
Sauveur du monde. Celui qui confessera que Jésus est
le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. Et
nous, nous avons connu l'amour que Dieu a pour nous,
et nous y avons cru. Dieu est amour ; et celui qui
demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu
demeure en lui. Tel il est, tels nous sommes aussi dans
ce monde : c'est en cela que l'amour est parfait en nous,
afin que nous ayons de l'assurance au jour du
jugement. » 1Jean 4 :12-17

93
En ce qui concerne notre amour pour les autres, nous
devons être exactement comme Dieu puisqu’il est écrit :
« Tel il est, tels nous sommes aussi dans ce monde :
c'est en cela que l'amour est parfait en nous, afin que
nous ayons de l'assurance au jour du jugement. » 1Jean
4:17

x- Répondre à l’amour de l’Eternel Dieu, en L’aimant, et


L’aimer, c’est aimer les autres
« La crainte n'est pas dans l'amour, mais l'amour parfait
bannit la crainte ; car la crainte suppose un châtiment,
et celui qui craint n'est pas parfait dans l'amour. Pour
nous, nous l'aimons, parce qu'il nous a aimés le
premier. Si quelqu'un dit : J'aime Dieu, et qu'il haïsse
son frère, c'est un menteur ; car celui qui n'aime pas son
frère qu'il voit, comment peut-il aimer Dieu qu'il ne voit
pas ? Et nous avons de lui ce commandement : que celui
qui aime Dieu aime aussi son frère. » 1Jean 4:18-21

xi- Abandonner les œuvres mauvaises qui produisent en


nous la haine par rapport à ceux qui font le bien.
« et ne pas ressembler à Caïn, qui était du malin, et qui
tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il ? parce que ses
œuvres étaient mauvaises, et que celles de son frère
étaient justes. Ne vous étonnez pas, frères, si le monde
vous hait. Nous savons que nous sommes passés de la
mort à la vie, parce que nous aimons les frères. Celui qui
n'aime pas demeure dans la mort. Quiconque hait son
frère est un meurtrier, et vous savez qu'aucun meurtrier
n'a la vie éternelle demeurant en lui. » 1Jean 3:12-15

94
«Quiconque va plus loin et ne demeure pas dans
la doctrine de Christ n'a point Dieu ; celui qui demeure
dans cette doctrine a le Père et le Fils. » 2Jean :9

III.4. JESUS-CHRIST, PORTEUR ET TRANSPORTEUR


DE L’ETERNEL DIEU, LE PERE

Jésus-Christ de Nazareth est pleinement Dieu. Nous


pouvons lire le chapitre intitulé ‘le vrai Dieu’ dans le livre
« L’ignorance est meurtrière – Ne lui laissez pas de place »
L’Eternel Dieu est un avec trois composantes Père, Fils et
Saint-Esprit comme nous, les êtres humains qui sommes un
avec les trois composantes corps, âme et esprit.

La Bible entière parle de Jésus-Christ de Nazareth, le


Fils de Dieu, la forme visible de Dieu, la Parole de Dieu.

Nous lisons :
« Au commencement était la Parole, et la Parole était
avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au
commencement avec Dieu.
Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a
été fait n'a été fait sans elle.
En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes.
La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont
point reçue.
Il y eut un homme envoyé de Dieu : son nom était Jean.
Il vint pour servir de témoin, pour rendre témoignage à
la lumière, afin que tous crussent par lui. Il n'était pas la
lumière, mais il parut pour rendre témoignage à la
lumière.

95
Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant
dans le monde, éclaire tout homme. Elle était dans le
monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l'a
point connue. Elle est venue chez les siens, et les siens
ne l'ont point reçue.
Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en
son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de
Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de
la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu.
Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous,
pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé
sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu
du Père. Jean lui a rendu témoignage, et s'est écrié :
C'est celui dont j'ai dit : Celui qui vient après moi m'a
précédé, car il était avant moi. Et nous avons tous reçu
de sa plénitude, et grâce pour grâce ; car la loi a été
donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par
Jésus-Christ.
Personne n'a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans
le sein du Père, est celui qui l'a fait connaître. » Jean 1:1-
18

Jésus-Christ est la Parole de Dieu, le Fils unique qui


est dans le sein du Père, le créateur de toute chose.

Nous lisons : « Dieu, dans ces derniers temps,


nous a parlé par le Fils, qu'il a établi héritier de toutes
choses, par lequel il a aussi créé le monde, et qui, étant
le reflet de sa gloire et l'empreinte de sa personne, et
soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait
la purification des péchés et s'est assis à la droite de la
majesté divine dans les lieux très hauts » Hébreux 1:2-3

96
Jésus-Christ est le Fils, l'empreinte de la personne du
Père, le reflet de la gloire du Père, celui par qui le Père a
créé le monde.

Jésus-Christ de Nazareth est venu dans le monde


sous une enveloppe humaine pour révéler l’amour du Père
aux humains comme il est écrit : « Car Dieu a tant aimé le
monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque
croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. »

Ainsi c’est Jésus-Christ de Nazareth qui est venu faire


connaître L’Eternel Dieu dans Son amour fou pour
l’humanité.

C’est pourquoi, nous pouvons assister aux scènes


suivantes :

i- Plusieurs personnes lui crachèrent au visage et il n’a


pas réagi. Quel amour !
ii- Plusieurs personnes lui donnèrent des coups de
poing et il n’a pas réagi. Quel amour !
iii- Plusieurs personnes lui donnèrent des soufflets en
disant : Christ, prophétise ; dis-nous qui t'a frappé. Et
il n’a pas réagi. Quel amour !

« Jésus garda le silence. Et le souverain sacrificateur,


prenant la parole, lui dit : Je t'adjure, par le Dieu vivant,
de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu.
Jésus lui répondit : Tu l'as dit. De plus, je vous le
déclare, vous verrez désormais le Fils de l'homme assis
à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les

97
nuées du ciel. Alors le souverain sacrificateur déchira
ses vêtements, disant : Il a blasphémé !
Qu'avons-nous encore besoin de témoins ? Voici, vous
venez d'entendre son blasphème.
Que vous en semble ? Ils répondirent : Il mérite la mort.
Là-dessus, ils lui crachèrent au visage, et lui donnèrent
des coups de poing et des soufflets en disant : Christ,
prophétise ; dis-nous qui t'a frappé. » Matthieu 26:63-68

iv- Lui, le créateur de toute chose, un bourg des


Samaritains lui refuse l’hospitalité parce qu'il se
dirigeait sur Jérusalem. Ses disciples Jacques et Jean
voudraient commander que le feu descende du ciel
pour consumer ces Samaritains. Mais Jésus-Christ de
Nazareth les reprend en ces termes : « Vous ne savez
de quel esprit vous êtes animés. » En d’autres
termes Jésus-Christ de Nazareth voulait leur dire qu’ils
n’étaient pas animés par l’Esprit de Dieu.

« Lorsque le temps où il devait être enlevé du monde


approcha, Jésus prit la résolution de se rendre à
Jérusalem.
Il envoya devant lui des messagers, qui se mirent en
route et entrèrent dans un bourg des Samaritains, pour
lui préparer un logement.
Mais on ne le reçut pas, parce qu'il se dirigeait sur
Jérusalem.
Les disciples Jacques et Jean, voyant cela, dirent :
Seigneur, veux-tu que nous commandions que le feu
descende du ciel et les consume ?
Jésus se tourna vers eux, et les réprimanda, disant :
Vous ne savez de quel esprit vous êtes animés.

98
Car le Fils de l'homme est venu, non pour perdre les
âmes des hommes, mais pour les sauver. Et ils allèrent
dans un autre bourg. » Luc 9 : 51-56

Quelle grande humilité nous voyons dans le Créateur


de toute chose visible et invisible, Jésus-Christ de Nazareth !

v- Jésus-Christ de Nazareth, le Créateur enseigne la


vérité qui peut sauver les âmes dans la localité où il a
été élevé mais elle n’est pas reçue. Et les gens
cherchent à le précipiter d’une hauteur pour le faire
mourir. Il passe au milieu d’eux et s’en va. Quelle
humilité de la part du Créateur mal traité par ses
créatures !

« Jésus, revêtu de la puissance de l'Esprit, retourna en


Galilée, et sa renommée se répandit dans tout le pays
d'alentour. Il enseignait dans les synagogues, et il était
glorifié par tous. Il se rendit à Nazareth, où il avait été
élevé, et, selon sa coutume, il entra dans la synagogue
le jour du sabbat. Il se leva pour faire la lecture, et on lui
remit le livre du prophète Esaïe. L'ayant déroulé, il
trouva l'endroit où il était écrit : L'Esprit du Seigneur est
sur moi, Parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne
nouvelle aux pauvres ; Il m'a envoyé pour guérir ceux
qui ont le cœur brisé, Pour proclamer aux captifs la
délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue,
Pour renvoyer libres les opprimés, Pour publier une
année de grâce du Seigneur.
Ensuite, il roula le livre, le remit au serviteur, et s'assit.
Tous ceux qui se trouvaient dans la synagogue avaient

99
les regards fixés sur lui. Alors il commença à leur dire :
Aujourd'hui cette parole de l'Ecriture, que vous venez
d'entendre, est accomplie.
Et tous lui rendaient témoignage ; ils étaient étonnés
des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche, et ils
disaient : N'est-ce pas le fils de Joseph ?
Jésus leur dit : Sans doute vous m'appliquerez ce
proverbe : Médecin, guéris-toi toi-même ; et vous me
direz : Fais ici, dans ta patrie, tout ce que nous avons
appris que tu as fait à Capernaüm. Mais, ajouta-t-il, je
vous le dis en vérité, aucun prophète n'est bien reçu
dans sa patrie. Je vous le dis en vérité : il y avait
plusieurs veuves en Israël du temps d'Elie, lorsque le
ciel fut fermé trois ans et six mois et qu'il y eut une
grande famine sur toute la terre ; et cependant Elie ne
fut envoyé vers aucune d'elles, si ce n'est vers une
femme veuve, à Sarepta, dans le pays de Sidon. Il y avait
aussi plusieurs lépreux en Israël du temps d'Elisée, le
prophète ; et cependant aucun d'eux ne fut purifié, si ce
n'est Naaman le Syrien.
Ils furent tous remplis de colère dans la synagogue,
lorsqu'ils entendirent ces choses. Et s'étant levés, ils le
chassèrent de la ville, et le menèrent jusqu'au sommet
de la montagne sur laquelle leur ville était bâtie, afin de
le précipiter en bas. Mais Jésus, passant au milieu d'eux,
s'en alla. » Luc 4:14-30

vi- Pendant que Jésus-Christ de Nazareth était mourant, il


sauva son voisin et insista auprès du Père pour qu’il
n’impute pas à ses assassins les péchés qu’ils ont
commis contre lui.

100
« On conduisait en même temps deux malfaiteurs, qui
devaient être mis à mort avec Jésus. Lorsqu'ils furent
arrivés au lieu appelé Crâne, ils le crucifièrent là, ainsi
que les deux malfaiteurs, l'un à droite, l'autre à gauche.
Jésus dit : Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce
qu'ils font. Ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au
sort.
Le peuple se tenait là, et regardait. Les magistrats se
moquaient de Jésus, disant : Il a sauvé les autres ; qu'il
se sauve lui-même, s'il est le Christ, l'élu de Dieu !
Les soldats aussi se moquaient de lui ; s'approchant et
lui présentant du vinaigre, ils disaient : Si tu es le roi des
Juifs, sauve-toi toi-même !
Il y avait au-dessus de lui cette inscription : Celui-ci est
le roi des Juifs.
L'un des malfaiteurs crucifiés l'injuriait, disant : N'es-tu
pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et sauve-nous ! Mais
l'autre le reprenait, et disait : Ne crains-tu pas Dieu, toi
qui subis la même condamnation ? Pour nous, c'est
justice, car nous recevons ce qu'ont mérité nos crimes
; mais celui-ci n'a rien fait de mal. Et il dit à Jésus :
Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne.
Jésus lui répondit : Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu
seras avec moi dans le paradis.
Il était déjà environ la sixième heure, et il y eut des
ténèbres sur toute la terre, jusqu'à la neuvième heure.
Le soleil s'obscurcit, et le voile du temple se déchira par
le milieu. Jésus s'écria d'une voix forte : Père, je remets
mon esprit entre tes mains. Et, en disant ces paroles, il
expira. Le centenier, voyant ce qui était arrivé, glorifia
Dieu, et dit : Certainement, cet homme était juste. Et tous
ceux qui assistaient en foule à ce spectacle, après avoir

101
vu ce qui était arrivé, s'en retournèrent, se frappant la
poitrine. » Luc 23:32-48

Après ces quelques scènes qui manifestent la


réaction de l’amoureux face au mépris, aux calomnies, aux
mauvais traitements : injures, gifles, coups, etc. de ses bien-
aimés, lisons ces quelques paroles de Jésus-Christ de
Nazareth !

« Mais si je les fais, quand même vous ne me


croyez point, croyez à ces œuvres, afin que vous
sachiez et reconnaissiez que le Père est en moi et que je
suis dans le Père. » Jean 10:38
« Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec
vous, et tu ne m'as pas connu, Philippe ! Celui qui m'a
vu a vu le Père ; comment dis-tu : Montre-nous le Père ?
Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père
est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis
pas de moi-même ; et le Père qui demeure en moi, c'est
lui qui fait les œuvres.
Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi ;
croyez du moins à cause de ces œuvres. » Jean 14:9-11

Jésus-Christ de Nazareth attestait que le Père


demeurait en lui et qu’il ne manifestait que le Père pendant
son séjour sur cette terre dans un corps semblable au nôtre.

III.5. QUELQUES AUTRES PORTEURS ET


TRANSPORTEURS DE L’ETERNEL DIEU,
LE PERE

102
Parlons de quelques personnes qui ont manifesté
l’Eternel Dieu sur cette terre et dont nous pouvons dire que
l’Eternel Dieu habitait en eux !

1. Etienne

A propos d’Etienne, nous lisons :

« Ils élurent Etienne, homme plein de foi et d'Esprit-


Saint, Philippe, Prochore, Nicanor, Timon, Parménas, et
Nicolas, prosélyte d'Antioche » Actes 6:5b

« Etienne, plein de grâce et de puissance, faisait


des prodiges et de grands miracles parmi le peuple.
Quelques membres de la synagogue dite des
Affranchis, de celle des Cyrénéens et de celle des
Alexandrins, avec des Juifs de Cilicie et d'Asie, se
mirent à discuter avec lui ; mais ils ne pouvaient résister
à sa sagesse et à l'Esprit par lequel il parlait. Alors ils
subornèrent des hommes qui dirent : Nous l'avons
entendu proférer des paroles blasphématoires contre
Moïse et contre Dieu. Ils émurent le peuple, les anciens
et les scribes, et, se jetant sur lui, ils le saisirent, et
l'emmenèrent au sanhédrin. Ils produisirent de faux
témoins, qui dirent : Cet homme ne cesse de proférer
des paroles contre le lieu saint et contre la loi ; car nous
l'avons entendu dire que Jésus, ce Nazaréen, détruira ce
lieu, et changera les coutumes que Moïse nous a
données. Tous ceux qui siégeaient au sanhédrin ayant
fixé les regards sur Etienne, son visage leur parut
comme celui d'un ange.

103
Le souverain sacrificateur dit : Les choses sont-elles
ainsi ?
Etienne répondit : Hommes frères et pères, écoutez ! Le
Dieu de gloire apparut à notre père Abraham, lorsqu'il
était en Mésopotamie, avant qu'il s'établît à Charran ; et
il lui dit : Quitte ton pays et ta famille, et va dans le pays
que je te montrerai. Il sortit alors du pays des
Chaldéens, et s'établit à Charran. De là, après la mort de
son père, Dieu le fit passer dans ce pays que vous
habitez maintenant ; il ne lui donna aucune propriété en
ce pays, pas même de quoi poser le pied, mais il promit
de lui en donner la possession, et à sa postérité après
lui, quoiqu'il n'eût point d'enfant. Dieu parla ainsi : Sa
postérité séjournera dans un pays étranger ; on la
réduira en servitude et on la maltraitera pendant quatre
cents ans. Mais la nation à laquelle ils auront été
asservis, c'est moi qui la jugerai, dit Dieu. Après cela, ils
sortiront, et ils me serviront dans ce lieu-ci. Puis Dieu
donna à Abraham l'alliance de la circoncision ; et ainsi,
Abraham, ayant engendré Isaac, le circoncit le huitième
jour; Isaac engendra et circoncit Jacob, et Jacob les
douze patriarches. Les patriarches, jaloux de Joseph, le
vendirent pour être emmené en Egypte. Mais Dieu fut
avec lui, et le délivra de toutes ses tribulations ; il lui
donna de la sagesse et lui fit trouver grâce devant
Pharaon, roi d'Egypte, qui l'établit gouverneur d'Egypte
et de toute sa maison.
Il survint une famine dans tout le pays d'Egypte, et dans
celui de Canaan. La détresse était grande, et nos pères
ne trouvaient pas de quoi se nourrir. Jacob apprit qu'il y
avait du blé en Egypte, et il y envoya nos pères une
première fois. Et la seconde fois, Joseph fut reconnu par

104
ses frères, et Pharaon sut de quelle famille il était. Puis
Joseph envoya chercher son père Jacob, et toute sa
famille, composée de soixante-quinze personnes.
Jacob descendit en Egypte, où il mourut, ainsi que nos
pères ; et ils furent transportés à Sichem, et déposés
dans le sépulcre qu'Abraham avait acheté, à prix
d'argent, des fils d'Hémor, père de Sichem.
Le temps approchait où devait s'accomplir la promesse
que Dieu avait faite à Abraham, et le peuple s'accrut et
se multiplia en Egypte, jusqu'à ce que parut un autre roi,
qui n'avait pas connu Joseph. Ce roi, usant d'artifice
contre notre race, maltraita nos pères, au point de leur
faire exposer leurs enfants, pour qu'ils ne vécussent
pas. A cette époque, naquit Moïse, qui était beau aux
yeux de Dieu. Il fut nourri trois mois dans la maison de
son père ; et, quand il eut été exposé, la fille de Pharaon
le recueillit, et l'éleva comme son fils. Moïse fut instruit
dans toute la sagesse des Egyptiens, et il était puissant
en paroles et en œuvres.
Il avait quarante ans, lorsqu'il lui vint dans le cœur de
visiter ses frères, les fils d'Israël. Il en vit un qu'on
outrageait, et, prenant sa défense, il vengea celui qui
était maltraité, et frappa l'Egyptien. Il pensait que ses
frères comprendraient que Dieu leur accordait la
délivrance par sa main ; mais ils ne comprirent pas. Le
jour suivant, il parut au milieu d'eux comme ils se
battaient, et il les exhorta à la paix : Hommes, dit-il, vous
êtes frères ; pourquoi vous maltraitez-vous l'un l'autre ?
Mais celui qui maltraitait son prochain le repoussa, en
disant : Qui t'a établi chef et juge sur nous ? Veux-tu me
tuer, comme tu as tué hier l'Egyptien ?

105
A cette parole, Moïse prit la fuite, et il alla séjourner dans
le pays de Madian, où il engendra deux fils. Quarante
ans plus tard, un ange lui apparut, au désert de la
montagne de Sinaï, dans la flamme d'un buisson en feu.
Moïse, voyant cela, fut étonné de cette apparition ; et,
comme il s'approchait pour examiner, la voix du
Seigneur se fit entendre : Je suis le Dieu de tes pères, le
Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. Et Moïse, tout
tremblant, n'osait regarder. Le Seigneur lui dit : Ote tes
souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est
une terre sainte. J'ai vu la souffrance de mon peuple qui
est en Egypte, j'ai entendu ses gémissements, et je suis
descendu pour le délivrer. Maintenant, va, je t'enverrai
en Egypte. Ce Moïse, qu'ils avaient renié, en disant : Qui
t'a établi chef et juge ? c'est lui que Dieu envoya comme
chef et comme libérateur avec l'aide de l'ange qui lui
était apparu dans le buisson. C'est lui qui les fit sortir
d'Egypte, en opérant des prodiges et des miracles au
pays d'Egypte, au sein de la mer Rouge, et au désert,
pendant quarante ans. C'est ce Moïse qui dit aux fils
d'Israël : Dieu vous suscitera d'entre vos frères un
prophète comme moi. C'est lui qui, lors de l'assemblée
au désert, étant avec l'ange qui lui parlait sur la
montagne de Sinaï et avec nos pères, reçut des oracles
vivants, pour nous les donner.
Nos pères ne voulurent pas lui obéir, ils le repoussèrent,
et ils tournèrent leur cœur vers l'Egypte, en disant à
Aaron : Fais-nous des dieux qui marchent devant nous
; car ce Moïse qui nous a fait sortir du pays d'Egypte,
nous ne savons ce qu'il est devenu. Et, en ces jours-là,
ils firent un veau, ils offrirent un sacrifice à l'idole, et se
réjouirent de l'œuvre de leurs mains. Alors Dieu se

106
détourna, et les livra au culte de l'armée du ciel, selon
qu'il est écrit dans le livre des prophètes : M'avez-vous
offert des victimes et des sacrifices Pendant quarante
ans au désert, maison d'Israël ?... Vous avez porté la
tente de Moloch Et l'étoile du dieu Remphan, Ces images
que vous avez faites pour les adorer ! Aussi vous
transporterai-je au delà de Babylone.
Nos pères avaient au désert le tabernacle du
témoignage, comme l'avait ordonné celui qui dit à Moïse
de le faire d'après le modèle qu'il avait vu. Et nos pères,
l'ayant reçu, l'introduisirent, sous la conduite de Josué,
dans le pays qui était possédé par les nations que Dieu
chassa devant eux, et il y resta jusqu'aux jours de David.
David trouva grâce devant Dieu, et demanda d'élever
une demeure pour le Dieu de Jacob ; et ce fut Salomon
qui lui bâtit une maison.
Mais le Très-Haut n'habite pas dans ce qui est fait de
main d'homme, comme dit le prophète : Le ciel est mon
trône, Et la terre mon marchepied. Quelle maison me
bâtirez-vous, dit le Seigneur, Ou quel sera le lieu de mon
repos ? N'est-ce pas ma main qui a fait toutes ces
choses ?... Hommes au cou raide, incirconcis de cœur
et d'oreilles ! vous vous opposez toujours au Saint-
Esprit. Ce que vos pères ont été, vous l'êtes aussi.
Lequel des prophètes vos pères n'ont-ils pas persécuté
? Ils ont tué ceux qui annonçaient d'avance la venue du
Juste, que vous avez livré maintenant, et dont vous avez
été les meurtriers, vous qui avez reçu la loi d'après des
commandements d'anges, et qui ne l'avez point gardée
!... En entendant ces paroles, ils étaient furieux dans leur
cœur, et ils grinçaient des dents contre lui.

107
Mais Etienne, rempli du Saint-Esprit, et fixant les
regards vers le ciel, vit la gloire de Dieu et Jésus debout
à la droite de Dieu. Et il dit : Voici, je vois les cieux
ouverts, et le Fils de l'homme debout à la droite de Dieu.
Ils poussèrent alors de grands cris, en se bouchant les
oreilles, et ils se précipitèrent tous ensemble sur lui, le
traînèrent hors de la ville, et le lapidèrent. Les témoins
déposèrent leurs vêtements aux pieds d'un jeune
homme nommé Saul. Et ils lapidaient Etienne, qui priait et
disait : Seigneur Jésus, reçois mon esprit ! Puis, s'étant
mis à genoux, il s'écria d'une voix forte : Seigneur, ne
leur impute pas ce péché ! Et, après ces paroles, il
s'endormit. » Actes 6:8 - Actes 7:60

Etienne, conduit par l’Esprit Saint, et s’appuyant sur des


faits historiques, prononçait des paroles pour éclairer ceux qui
l’écoutaient, Tous ceux qui siégeaient au sanhédrin ayant
fixé les regards sur Etienne, son visage leur parut
comme celui d'un ange.
Malgré cela Etienne fut lapidé devant eux.
Pendant sa lapidation il pria et dit : « Seigneur Jésus,
reçois mon esprit ! Puis, s'étant mis à genoux, il s'écria
d'une voix forte : Seigneur, ne leur impute pas ce péché
! Et, après ces paroles, il s'endormit. »

Quel amour ! Un être humain pendant qu’il se meurt,


implore le pardon de Dieu pour ses assassins ! Quel amour !

2. Pierre

L’apôtre Pierre a eu une conversation avec Jésus,


conversation qui a influencé sa vie. Après la résurrection de

108
Jésus-Christ de Nazareth, il prit un repas avec certains de
ses disciples. « Après qu'ils eurent mangé, Jésus dit à
Simon Pierre : Simon, fils de Jonas, m'aimes-tu plus que
ne m'aiment ceux-ci ? Il lui répondit : Oui, Seigneur, tu
sais que je t'aime. Jésus lui dit : Pais mes agneaux.
Il lui dit une seconde fois : Simon, fils de Jonas,
m'aimes-tu ? Pierre lui répondit : Oui, Seigneur, tu sais
que je t'aime. Jésus lui dit : Pais mes brebis.
Il lui dit pour la troisième fois : Simon, fils de Jonas,
m'aimes-tu ? Pierre fut attristé de ce qu'il lui avait dit
pour la troisième fois : M'aimes-tu ? Et il lui répondit :
Seigneur, tu sais toutes choses, tu sais que je t'aime.
Jésus lui dit : Pais mes brebis.
En vérité, en vérité, je te le dis, quand tu étais plus jeune,
tu te ceignais toi-même, et tu allais où tu voulais ; mais
quand tu seras vieux, tu étendras tes mains, et un autre
te ceindra, et te mènera où tu ne voudras pas. Il dit cela
pour indiquer par quelle mort Pierre glorifierait Dieu. Et
ayant ainsi parlé, il lui dit : Suis-moi. » Jean 21:15-19
Après cette conversation avec Jésus, Pierre a bien
compris qu’il sera un jour tué en étant au service de Dieu.
Cette parole de Jésus, Pierre l’a pleinement reçue sans
opposition. Il en fait mention de la manière suivante dans
une de ses lettres : « Et je regarde comme un devoir,
aussi longtemps que je suis dans cette tente, de vous
tenir en éveil par des avertissements, car je sais que je
la quitterai subitement, ainsi que notre Seigneur Jésus-
Christ me l'a fait connaître. » 2Pierre 1:13-14
Jésus a d’abord amené Pierre à se convaincre de son
amour pour lui avant de lui annoncer qu’il sera tué quand il
sera vieux et que sa mort glorifiera Dieu.

109
Dès les premières heures de l’Eglise, Pierre était un
personnage remarquable. Le jour de la naissance de
l’Eglise, un jour de Pentecôte à Jérusalem, Pierre fut le
premier prédicateur d’une campagne d’évangélisation
organisée et orchestrée par le Saint-Esprit sans aucun
secours humain. A cette campagne d’évangélisation, il
n’était pas question de promesses de miracles de guérison
et autres mais de salut des âmes.
Ensuite dans Jérusalem, des hommes convaincus du
dépôt de Dieu en Pierre vont adopter un comportement que
personne ne leur a enseigné. Il s’agira d’aligner des malades
sur le parcours de Pierre pour que son ombre les couvre.
Nous lisons : « Beaucoup de miracles et de prodiges se
faisaient au milieu du peuple par les mains des apôtres.
Ils se tenaient tous ensemble au portique de Salomon,
et aucun des autres n'osait se joindre à eux ; mais le
peuple les louait hautement. Le nombre de ceux qui
croyaient au Seigneur, hommes et femmes,
s'augmentait de plus en plus ; en sorte qu'on apportait
les malades dans les rues et qu'on les plaçait sur des
lits et des couchettes, afin que, lorsque Pierre passerait,
son ombre au moins couvrît quelqu'un d'eux. La
multitude accourait aussi des villes voisines à
Jérusalem, amenant des malades et des gens
tourmentés par des esprits impurs ; et tous étaient
guéris. » Actes 5 : 12-16

Après un miracle assez spectaculaire, Pierre et


d’autres disciples furent battus de verges et le contraste,
humainement parlant, est qu’ils étaient « joyeux d'avoir été
jugés dignes de subir des outrages pour le nom de
Jésus. »

110
Nous lisons : « Cependant le souverain sacrificateur
et tous ceux qui étaient avec lui, savoir le parti des
sadducéens, se levèrent, remplis de jalousie, mirent les
mains sur les apôtres, et les jetèrent dans la prison
publique.
Mais un ange du Seigneur, ayant ouvert pendant la nuit
les portes de la prison, les fit sortir, et leur dit : Allez,
tenez-vous dans le temple, et annoncez au peuple toutes
les paroles de cette vie.
Ayant entendu cela, ils entrèrent dès le matin dans le
temple, et se mirent à enseigner. Le souverain
sacrificateur et ceux qui étaient avec lui étant survenus,
ils convoquèrent le sanhédrin et tous les anciens des
fils d'Israël, et ils envoyèrent chercher les apôtres à la
prison.
Les huissiers, à leur arrivée, ne les trouvèrent point
dans la prison. Ils s'en retournèrent, et firent leur
rapport, en disant : Nous avons trouvé la prison
soigneusement fermée, et les gardes qui étaient devant
les portes; mais, après avoir ouvert, nous n'avons
trouvé personne dedans.
Lorsqu'ils eurent entendu ces paroles, le commandant
du temple et les principaux sacrificateurs ne savaient
que penser des apôtres et des suites de cette affaire.
Quelqu'un vint leur dire : Voici, les hommes que vous
avez mis en prison sont dans le temple, et ils enseignent
le peuple. Alors le commandant partit avec les huissiers,
et les conduisit sans violence, car ils avaient peur d'être
lapidés par le peuple.
Après qu'ils les eurent amenés en présence du
sanhédrin, le souverain sacrificateur les interrogea en
ces termes : Ne vous avons-nous pas défendu expressément

111
d'enseigner en ce nom-là ? Et voici, vous avez rempli
Jérusalem de votre enseignement, et vous voulez faire
retomber sur nous le sang de cet homme !
Pierre et les apôtres répondirent : Il faut obéir à Dieu
plutôt qu'aux hommes. Le Dieu de nos pères a
ressuscité Jésus, que vous avez tué, en le pendant au
bois. Dieu l'a élevé par sa droite comme Prince et
Sauveur, pour donner à Israël la repentance et le pardon
des péchés. Nous sommes témoins de ces choses, de
même que le Saint-Esprit, que Dieu a donné à ceux qui
lui obéissent.
Furieux de ces paroles, ils voulaient les faire mourir.
Mais un pharisien, nommé Gamaliel, docteur de la loi,
estimé de tout le peuple, se leva dans le sanhédrin, et
ordonna de faire sortir un instant les apôtres. Puis il leur
dit : Hommes Israélites, prenez garde à ce que vous allez
faire à l'égard de ces gens. Car, il n'y a pas longtemps
que parut Theudas, qui se donnait pour quelque chose,
et auquel se rallièrent environ quatre cents hommes : il
fut tué, et tous ceux qui l'avaient suivi furent mis en
déroute et réduits à rien. Après lui, parut Judas le
Galiléen, à l'époque du recensement, et il attira du
monde à son parti : il périt aussi, et tous ceux qui
l'avaient suivi furent dispersés. Et maintenant, je vous le
dis ne vous occupez plus de ces hommes, et laissez-les
aller. Si cette entreprise ou cette œuvre vient des
hommes, elle se détruira ; mais si elle vient de Dieu,
vous ne pourrez la détruire. Ne courez pas le risque
d'avoir combattu contre Dieu. Ils se rangèrent à son
avis. Et ayant appelé les apôtres, ils les firent battre de
verges, ils leur défendirent de parler au nom de Jésus,
et ils les relâchèrent.

112
Les apôtres se retirèrent de devant le sanhédrin, joyeux
d'avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le
nom de Jésus. » Actes 5:17-41

« Beaucoup de miracles et de prodiges se


faisaient au milieu du peuple par les mains des apôtres.
» Actes 5:12a La toute-puissance de Dieu se manifesta par
la libération de Pierre et d’autres apôtres d’une prison restée
fermée. Gamaliel est intervenu pour empêcher les membres
du sanhédrin de combattre Dieu. Malgré tout, ceux-ci
ordonnèrent de battre de verges Pierre et les apôtres. Mais
les apôtres n’ont nourri aucune haine contre ce sanhédrin.
Ils sont repartis « joyeux d'avoir été jugés dignes de subir
des outrages pour le nom de Jésus. »

Quelle folie !
Quel amour manifesté pour Jésus !

Que se passe-t-il dans la vie de l’apôtre Pierre quand


nous lisons : « Le nombre de ceux qui croyaient au
Seigneur, hommes et femmes, s'augmentait de plus en
plus ; en sorte qu'on apportait les malades dans les rues
et qu'on les plaçait sur des lits et des couchettes, afin
que, lorsque Pierre passerait, son ombre au moins
couvrît quelqu'un d'eux.
La multitude accourait aussi des villes voisines à
Jérusalem, amenant des malades et des gens
tourmentés par des esprits impurs ; et tous étaient
guéris. » ?

Comment se fait-il que l’ombre de Pierre puisse procurer


la guérison aux malades ?

113
N’est-ce pas parce qu’il porte en lui Celui dont il est
écrit : « Celui qui demeure sous l'abri du Très-Haut
Repose à l'ombre du Tout Puissant.
Je dis à l'Eternel : Mon refuge et ma forteresse, Mon Dieu
en qui je me confie ! Car c'est lui qui te délivre du filet
de l'oiseleur, De la peste et de ses ravages. Il te couvrira
de ses plumes, Et tu trouveras un refuge sous ses ailes
; Sa fidélité est un bouclier et une cuirasse. Tu ne
craindras ni les terreurs de la nuit, Ni la flèche qui vole
de jour, Ni la peste qui marche dans les ténèbres, Ni la
contagion qui frappe en plein midi. Que mille tombent à
ton côté, Et dix mille à ta droite, Tu ne seras pas atteint »
Psaumes 91:1-7 ?

Certainement le Très-Haut sous l’abri duquel l’on peut


demeurer afin de reposer à l'ombre du Tout Puissant était en
Pierre. Celui dont l’ombre produit le repos était assurément
dans l’apôtre Pierre.
Son attitude d’absence de haine et de révolte contre
les membres du sanhédrin après qu’il a été battu de verges,
lui et les autres apôtres, en témoignent encore mieux. Car
Dieu est amour et là où il y a la haine, Dieu n’y est plus.

Voyons un autre événement !

Nous lisons : « Tandis que Pierre et Jean parlaient


au peuple, survinrent les sacrificateurs, le commandant
du temple, et les sadducéens, mécontents de ce qu'ils
enseignaient le peuple, et annonçaient en la personne
de Jésus la résurrection des morts. Ils mirent les mains
sur eux, et ils les jetèrent en prison jusqu'au lendemain ;

114
car c'était déjà le soir. Cependant, beaucoup de ceux qui
avaient entendu la parole crurent, et le nombre des
hommes s'éleva à environ cinq mille.
Le lendemain, les chefs du peuple, les anciens et les
scribes, s'assemblèrent à Jérusalem, avec Anne, le
souverain sacrificateur, Caïphe, Jean, Alexandre, et
tous ceux qui étaient de la race des principaux
sacrificateurs. Ils firent placer au milieu d'eux Pierre et
Jean, et leur demandèrent : Par quel pouvoir, ou au nom
de qui avez-vous fait cela ?
Alors Pierre, rempli du Saint-Esprit, leur dit : Chefs du
peuple, et anciens d'Israël, puisque nous sommes
interrogés aujourd'hui sur un bienfait accordé à un
homme malade, afin que nous disions comment il a été
guéri, sachez-le tous, et que tout le peuple d'Israël le
sache ! C'est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth,
que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des
morts, c'est par lui que cet homme se présente en pleine
santé devant vous. Jésus est La pierre rejetée par vous
qui bâtissez, Et qui est devenue la principale de l'angle.
Il n'y a de salut en aucun autre ; car il n'y a sous le ciel
aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes,
par lequel nous devions être sauvés.
Lorsqu'ils virent l'assurance de Pierre et de Jean, ils
furent étonnés, sachant que c'étaient des hommes du
peuple sans instruction ; et ils les reconnurent pour
avoir été avec Jésus. Mais comme ils voyaient là près
d'eux l'homme qui avait été guéri, ils n'avaient rien à
répliquer. Ils leur ordonnèrent de sortir du sanhédrin, et
ils délibérèrent entre eux, disant : Que ferons-nous à ces
hommes ? Car il est manifeste pour tous les habitants
de Jérusalem qu'un miracle signalé a été accompli par

115
eux, et nous ne pouvons pas le nier. Mais, afin que la
chose ne se répande pas davantage parmi le peuple,
défendons-leur avec menaces de parler désormais à qui
que ce soit en ce nom-là. Et les ayant appelés, ils leur
défendirent absolument de parler et d'enseigner au nom
de Jésus.
Pierre et Jean leur répondirent : Jugez s'il est juste,
devant Dieu, de vous obéir plutôt qu'à Dieu ; car nous
ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu
et entendu.
Ils leur firent de nouvelles menaces, et les relâchèrent,
ne sachant comment les punir, à cause du peuple, parce
que tous glorifiaient Dieu de ce qui était arrivé. Car
l'homme qui avait été l'objet de cette guérison
miraculeuse était âgé de plus de quarante ans.
Après avoir été relâchés, ils allèrent vers les leurs, et
racontèrent tout ce que les principaux sacrificateurs et
les anciens leur avaient dit. Lorsqu'ils l'eurent entendu,
ils élevèrent à Dieu la voix tous ensemble, et dirent :
Seigneur, toi qui as fait le ciel, la terre, la mer, et tout ce
qui s'y trouve, c'est toi qui as dit par le Saint-Esprit, par
la bouche de notre père, ton serviteur David : Pourquoi
ce tumulte parmi les nations, Et ces vaines pensées
parmi les peuples ? Les rois de la terre se sont soulevés,
Et les princes se sont ligués Contre le Seigneur et contre
son Oint.
En effet, contre ton saint serviteur Jésus, que tu as oint,
Hérode et Ponce Pilate se sont ligués dans cette ville
avec les nations et avec les peuples d'Israël, pour faire
tout ce que ta main et ton conseil avaient arrêté
d'avance. Et maintenant, Seigneur, vois leurs menaces,
et donne à tes serviteurs d'annoncer ta parole avec une

116
pleine assurance, en étendant ta main, pour qu'il se
fasse des guérisons, des miracles et des prodiges, par
le nom de ton saint serviteur Jésus. Quand ils eurent
prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla ; ils furent
tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la parole
de Dieu avec assurance. » Actes 4:1-31

Après avoir subi les menaces des chefs religieux


parce que Dieu a opéré au travers des apôtres Pierre et Jean
une guérison sur un boiteux de naissance qui désormais
marche, les apôtres ne disent pas comme les disciples
Jacques et Jean dans le passé : « Seigneur, veux-tu que
nous commandions que le feu descende du ciel et les
consume ? » Luc 9:54b Mais ils prièrent tout simplement
Dieu de leur accorder la grâce de poursuivre Son œuvre
avec la même ardeur malgré les menaces. Et Dieu manifesta
sur le champ qu’Il agrée leur prière.

En comparant ces deux réactions totalement


divergentes : vouloir que le feu descende et consume des
êtres humains à cause d’un refus d’hospitalité, d’une part,
ne souhaiter aucun malheur à des gens qui manifestent de
la violence allant jusqu’au désir de meurtre contre eux
d’autre part, c’est un changement d’esprit.
L’esprit qui les animait à la destruction est
diamétralement opposé à celui du Seigneur Jésus qui ne
désire que sauver les êtres humains. C’est pourquoi
« Jésus se tourna vers eux, et les réprimanda, disant :
Vous ne savez de quel esprit vous êtes animés. Car le
Fils de l'homme est venu, non pour perdre les âmes des
hommes, mais pour les sauver. » Luc 9:55-56a

117
Cet esprit, dont la priorité est de sauver les hommes
quelles que soient leurs laideurs, est Dieu. L’Eternel Dieu est
amour, lui, le Père de Jésus-Christ de Nazareth, notre Père.
Nous constatons à travers le livre des actes des apôtres que
ce Dieu Amour est manifesté dans la vie de l’apôtre Pierre
et des autres apôtres.

3. Paul

L’apôtre Paul, aussi nommé Saul fut persécuteur des


disciples de Jésus avant de devenir lui-même un disciple de
Jésus. Nous lisons : « Saul avait approuvé le meurtre
d'Etienne. Il y eut, ce jour-là, une grande persécution
contre l'Eglise de Jérusalem ; et tous, excepté les
apôtres, se dispersèrent dans les contrées de la Judée
et de la Samarie. » Actes 8:1 « Saul, de son côté,
ravageait l'Eglise ; pénétrant dans les maisons, il en
arrachait hommes et femmes, et les faisait jeter en
prison. » Actes 8:3 « Cependant Saul, respirant encore la
menace et le meurtre contre les disciples du Seigneur,
se rendit chez le souverain sacrificateur, et lui demanda
des lettres pour les synagogues de Damas, afin que, s'il
trouvait des partisans de la nouvelle doctrine, hommes
ou femmes, il les amenât liés à Jérusalem. » Actes 9:1-2

Saul, aussi dénommé Paul était animé d’une parfaite


haine contre les disciples de Jésus-Christ de Nazareth. Il finit
par rencontrer celui qu’il haïssait sans le connaître vraiment.

118
Examinons ce que Dieu dit à Ananias sur l’apôtre
Paul après que Jésus-Christ de Nazareth s’est révélé à Paul
sur le chemin de Damas !

Nous lisons : « Or, il y avait à Damas un disciple


nommé Ananias. Le Seigneur lui dit dans une vision :
Ananias ! Il répondit : Me voici, Seigneur ! Et le Seigneur
lui dit : Lève-toi, va dans la rue qu'on appelle la droite,
et cherche, dans la maison de Judas, un nommé Saul de
Tarse. Car il prie, et il a vu en vision un homme du nom
d'Ananias, qui entrait, et qui lui imposait les mains, afin
qu'il recouvrât la vue.
Ananias répondit : Seigneur, j'ai appris de plusieurs
personnes tous les maux que cet homme a faits à tes
saints dans Jérusalem ; et il a ici des pouvoirs, de la part
des principaux sacrificateurs, pour lier tous ceux qui
invoquent ton nom.
Mais le Seigneur lui dit : Va, car cet homme est un
instrument que j'ai choisi, pour porter mon nom devant
les nations, devant les rois, et devant les fils d'Israël ; et
je lui montrerai tout ce qu'il doit souffrir pour mon
nom. » Actes 9:10-16

Généralement, quand nous lisons que Jésus-Christ a


dit de l’apôtre Paul : « je lui montrerai tout ce qu'il doit
souffrir pour mon nom. », nous nous disons : Très bien, il
a fait souffrir les disciples de Jésus. Maintenant il est
convenable que lui aussi souffre en tant que disciple de
Jésus. Il paye ainsi ses fautes.
Erreur !
Erreur parce que Dieu ne fonctionne pas ainsi. Dieu
pardonne et Il s’est donné le moyen d’ôter nos péchés.

119
Voici plutôt les principes qui expliquent les souffrances
que l’apôtre Paul endurera pour le Royaume de Dieu :

1- L’amour pour Dieu est proportionnel au pardon reçu


de Dieu « C'est pourquoi, je te le dis, ses nombreux
péchés ont été pardonnés : car elle a beaucoup
aimé. Mais celui à qui on pardonne peu aime
peu. » Luc 7:47

2- L’amour conduit à donner sa vie pour l’être aimé « Il


n'y a pas de plus grand amour que de donner sa
vie pour ses amis. » Jean 15:13

En d’autres termes, l’apôtre Paul ayant reçu le


pardon de nombreux péchés a ainsi acquis les dispositions
nécessaires pour aimer Jésus et donner sa vie pour lui.
C’est pourquoi, nous le voyons dire : « Mais je ne fais
pour moi-même aucun cas de ma vie, comme si elle
m'était précieuse, pourvu que j'accomplisse ma course
avec joie, et le ministère que j'ai reçu du Seigneur Jésus,
d'annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu. »
Actes 20:24 « Que faites-vous, en pleurant et en me
brisant le cœur ? Je suis prêt, non seulement à être lié,
mais encore à mourir à Jérusalem pour le nom du
Seigneur Jésus. » Actes 21:13b

En revoyant l’histoire des premiers disciples de Jésus


tels que Etienne puis Jacques, fils de Zébédée, nous
constatons que ceux-là n’ont pas persécuté les disciples de
Jésus. Mais ils ont été tués en servant le Royaume de Dieu.

120
Ils comptent parmi les premiers martyrs pour l’Evangile de
Jésus-Christ de Nazareth.

Quand nous repensons à la conversation de Jésus


avec l’apôtre Pierre relative à l’amour, nous constatons que
Pierre, pleinement convaincu de son amour pour Jésus a pu
recevoir l’annonce selon laquelle il sera tué en servant le
Royaume de Dieu. Jean 21. Ainsi nous comprenons encore
mieux la vie de l’apôtre Paul et sa relation avec Jésus-Christ
de Nazareth.
Un tel amour capable du don de sa vie provient d’un
amour profond pour l’être aimé.

Voyons Paul avec l’un de ses compagnons d’œuvre


Silas !

« Pendant la nuit, Paul eut une vision : un Macédonien


lui apparut, et lui fit cette prière : Passe en Macédoine,
secours-nous !
Après cette vision de Paul, nous cherchâmes aussitôt à
nous rendre en Macédoine, concluant que le Seigneur
nous appelait à y annoncer la bonne nouvelle.
Etant partis de Troas, nous fîmes voile directement vers
la Samothrace, et le lendemain nous débarquâmes à
Néapolis. De là nous allâmes à Philippes, qui est la
première ville d'un district de Macédoine, et une colonie.
Nous passâmes quelques jours dans cette ville.
Le jour du sabbat, nous nous rendîmes, hors de la porte,
vers une rivière, où nous pensions que se trouvait un
lieu de prière. Nous nous assîmes, et nous parlâmes aux
femmes qui étaient réunies. L'une d'elles, nommée
Lydie, marchande de pourpre, de la ville de Thyatire,

121
était une femme craignant Dieu, et elle écoutait. Le
Seigneur lui ouvrit le cœur, pour qu'elle fût attentive à
ce que disait Paul. Lorsqu'elle eut été baptisée, avec sa
famille, elle nous fit cette demande : Si vous me jugez
fidèle au Seigneur, entrez dans ma maison, et demeurez-
y. Et elle nous pressa par ses instances.
Comme nous allions au lieu de prière, une servante qui
avait un esprit de Python, et qui, en devinant, procurait
un grand profit à ses maîtres, vint au-devant de nous, et
se mit à nous suivre, Paul et nous. Elle criait : Ces
hommes sont les serviteurs du Dieu Très-Haut, et ils
vous annoncent la voie du salut. Elle fit cela pendant
plusieurs jours. Paul fatigué se retourna, et dit à l'esprit :
Je t'ordonne, au nom de Jésus-Christ, de sortir d'elle. Et
il sortit à l'heure même.
Les maîtres de la servante, voyant disparaître l'espoir de
leur gain, se saisirent de Paul et de Silas, et les
traînèrent sur la place publique devant les magistrats.
Ils les présentèrent aux préteurs, en disant : Ces
hommes troublent notre ville ; ce sont des Juifs, qui
annoncent des coutumes qu'il ne nous est permis ni de
recevoir ni de suivre, à nous qui sommes Romains.
La foule se souleva aussi contre eux, et les préteurs,
ayant fait arracher leurs vêtements, ordonnèrent qu'on
les battît de verges.
Après qu'on les eut chargés de coups, ils les jetèrent en
prison, en recommandant au geôlier de les garder
sûrement.
Le geôlier, ayant reçu cet ordre, les jeta dans la prison
intérieure, et leur mit les ceps aux pieds.

122
Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et
chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les
entendaient.
Tout à coup il se fit un grand tremblement de terre, en
sorte que les fondements de la prison furent ébranlés ;
au même instant, toutes les portes s'ouvrirent, et les
liens de tous les prisonniers furent rompus.
Le geôlier se réveilla, et, lorsqu'il vit les portes de la
prison ouvertes, il tira son épée et allait se tuer, pensant
que les prisonniers s'étaient enfuis.
Mais Paul cria d'une voix forte : Ne te fais point de mal,
nous sommes tous ici.
Alors le geôlier, ayant demandé de la lumière, entra
précipitamment, et se jeta tout tremblant aux pieds de
Paul et de Silas ; il les fit sortir, et dit : Seigneurs, que
faut-il que je fasse pour être sauvé ?
Paul et Silas répondirent : Crois au Seigneur Jésus, et
tu seras sauvé, toi et ta famille. Et ils lui annoncèrent la
parole du Seigneur, ainsi qu'à tous ceux qui étaient dans
sa maison. Il les prit avec lui, à cette heure même de la
nuit, il lava leurs plaies, et aussitôt il fut baptisé, lui et
tous les siens. Les ayant conduits dans son logement, il
leur servit à manger, et il se réjouit avec toute sa famille
de ce qu'il avait cru en Dieu.
Quand il fit jour, les préteurs envoyèrent les licteurs
pour dire au geôlier : Relâche ces hommes. Et le geôlier
annonça la chose à Paul : Les préteurs ont envoyé dire
qu'on vous relâchât ; maintenant donc sortez, et allez en
paix. Mais Paul dit aux licteurs : Après nous avoir battus
de verges publiquement et sans jugement, nous qui
sommes Romains, ils nous ont jetés en prison, et
maintenant ils nous font sortir secrètement ! Il n'en sera

123
pas ainsi. Qu'ils viennent eux-mêmes nous mettre en
liberté. Les licteurs rapportèrent ces paroles aux
préteurs, qui furent effrayés en apprenant qu'ils étaient
Romains. Ils vinrent les apaiser, et ils les mirent en
liberté, en les priant de quitter la ville.
Quand ils furent sortis de la prison, ils entrèrent chez
Lydie, et, après avoir vu et exhorté les frères, ils
partirent. » Actes 16:9-40

Dans ce passage qu’il convient pour nous, chrétiens


d’aujourd’hui, de lire et de relire, nous voyons des vies,
celles de Paul et Silas, consacrées pour les intérêts du
Royaume de Dieu. Les premières lignes de ce passage nous
montrent la totale disponibilité de Paul et Silas pour le
Royaume de Dieu. Ensuite, nous les voyons travaillant pour
le Royaume de Dieu. Ils se laissaient conduire pas à pas
comme des enfants qui apprennent à marcher. Puis nous les
voyons accusés sans chercher à se défendre. Ils furent
battus, blessés, enchainés, emprisonnés. Et à notre grande
surprise, ils prient et chantent des louanges de Dieu à
proximité d’autres prisonniers qui les entendaient. Et là, Dieu
opère une série de choses visibles et palpables : un grand
tremblement de terre, les portes de la prison s’ouvrent, les
liens de tous les prisonniers sont rompus. Alors Dieu permet
à Paul et Silas de voir le geôlier, qui, s’étant réveillé et ayant
constaté que les portes de la prison étaient ouvertes, tire son
épée pour se tuer. Et là, Paul crie pour l’empêcher de se
suicider. Ce geôlier reçoit le salut de Dieu, lui et toute sa
famille. Après cela, l’on ordonne de libérer Paul et Silas de
prison, et c’est seulement à ce moment-là que Paul révèle
sa citoyenneté romaine grâce à laquelle il n’aurait dû subir,

124
ni fouet, ni blessure, ni prison sans jugement préalable
comme cela a été le cas.

Se mettre pleinement au service de Dieu et savoir


qu’Il est au contrôle dans tout ce qui nous arrive sans nous
plaindre est encore une dure leçon à apprendre pour nous,
les chrétiens d’aujourd’hui.
Cette absence de haine vis-à-vis de ceux qui les
maltraitent est aussi une attitude à adopter par les chrétiens
que nous sommes aujourd’hui.

Que Dieu nous aide vraiment au nom de Jésus-Christ


de Nazareth ! Amen et amen.

Voyons un autre épisode de la vie de l’apôtre Paul !

« A Lystre, se tenait assis un homme impotent des


pieds, boiteux de naissance, et qui n'avait jamais
marché. Il écoutait parler Paul. Et Paul, fixant les regards
sur lui et voyant qu'il avait la foi pour être guéri, dit d'une
voix forte : Lève-toi droit sur tes pieds. Et il se leva d'un
bond et marcha.
A la vue de ce que Paul avait fait, la foule éleva la voix,
et dit en langue lycaonienne : Les dieux sous une forme
humaine sont descendus vers nous. Ils appelaient
Barnabas Jupiter, et Paul Mercure, parce que c'était lui
qui portait la parole. Le prêtre de Jupiter, dont le temple
était à l'entrée de la ville, amena des taureaux avec des
bandelettes vers les portes, et voulait, de même que la
foule, offrir un sacrifice.
Les apôtres Barnabas et Paul, ayant appris cela,
déchirèrent leurs vêtements, et se précipitèrent au

125
milieu de la foule, en s'écriant : O hommes, pourquoi
agissez-vous de la sorte ? Nous aussi, nous sommes
des hommes de la même nature que vous ; et, vous
apportant une bonne nouvelle, nous vous exhortons à
renoncer à ces choses vaines, pour vous tourner vers le
Dieu vivant, qui a fait le ciel, la terre, la mer, et tout ce
qui s'y trouve.
Ce Dieu, dans les âges passés, a laissé toutes les
nations suivre leurs propres voies, quoiqu'il n'ait cessé
de rendre témoignage de ce qu'il est, en faisant du bien,
en vous dispensant du ciel les pluies et les saisons
fertiles, en vous donnant la nourriture avec abondance
et en remplissant vos cœurs de joie. A peine purent-ils,
par ces paroles, empêcher la foule de leur offrir un
sacrifice.
Alors survinrent d'Antioche et d'Icone des Juifs qui
gagnèrent la foule, et qui, après avoir lapidé Paul, le
traînèrent hors de la ville, pensant qu'il était mort. Mais,
les disciples l'ayant entouré, il se leva, et entra dans la
ville. Le lendemain, il partit pour Derbe avec Barnabas.
Quand ils eurent évangélisé cette ville et fait un certain
nombre de disciples, ils retournèrent à Lystre, à Icone et
à Antioche, fortifiant l'esprit des disciples, les exhortant
à persévérer dans la foi, et disant que c'est par
beaucoup de tribulations qu'il nous faut entrer dans le
royaume de Dieu.
Ils firent nommer des anciens dans chaque Eglise, et,
après avoir prié et jeûné, ils les recommandèrent au
Seigneur, en qui ils avaient cru. » Actes 14:8-23

Dieu opère un miracle dans la vie d’un homme qui


avait, selon l’apôtre Paul, la foi pour recevoir le miracle. Ce

126
miracle suscite une réaction populaire notamment offrir des
sacrifices à Paul et à son compagnon d’œuvre Barnabas, les
prenant pour des dieux. Ces hommes de Dieu réagissent pour
éclairer les habitants de Lystre et refusent les sacrifices. Ils
déclarent qu’ils sont des hommes comme eux. Finalement
la foule encouragée par des Juifs venus d'Antioche et
d'Icone va lapider Paul et le traîner hors de la ville, le croyant
mort. L’apôtre Paul partira pour un temps ailleurs et
reviendra encore à Lystre pour l’édification des disciples.

Soulignons ici que Paul et Barnabas étaient


ensemble dans l’œuvre mais c’est Paul qui a été lapidé et
pas Barnabas. Si Dieu l’expose ainsi à la souffrance, c’est
parce que Dieu est convaincu que l’amour de Paul pour Lui
est suffisamment grand pour supporter de telles souffrances
sans vaciller dans sa foi. Nous comprenons bien quand
l’apôtre Paul dit : « Qui nous séparera de l'amour de
Christ ? Sera-ce la tribulation, ou l'angoisse, ou la
persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l'épée
? selon qu'il est écrit : C'est à cause de toi qu'on nous
met à mort tout le jour, Qu'on nous regarde comme des
brebis destinées à la boucherie. Mais dans toutes ces
choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui
nous a aimés. » Romains 8 :35-37

Examinons la liste des obstacles éventuels à l’amour


que l’apôtre Paul cite dans ce passage de la lettre aux
Romains ! Nous constatons qu’il s’agit en majorité de
différentes formes de souffrance auxquelles nous pouvons
être exposés en tant que disciple de Jésus-Christ de
Nazareth. Mais dans tout cela, l’élément fondamental que
l’apôtre Paul veut relever ici n’est pas notre amour pour

127
Christ mais plutôt l’amour de Christ pour nous. En effet notre
amour pour Christ naît du sien pour nous. Ceci rejoint les
propos de l’apôtre Jean qui dit : « Pour nous, nous
l'aimons, parce qu'il nous a aimés le premier. » 1Jean
4:19

Cette facilité qu’avaient ces apôtres de Jésus-Christ


de Nazareth de ne faire aucun cas de leur vie et de ne vivre
que pour les intérêts du Royaume de Dieu, nous avons
besoin de nous l’inculquer, nous chrétiens d’aujourd’hui.

Que Dieu nous y aide vraiment au nom de Jésus-


Christ de Nazareth ! Amen et amen.

128
IV. DEVENIR ET DEMEURER PORTEUR
ET TRANSPORTEUR DE L’ETERNEL
DIEU
La vie chrétienne n’est pas du tout une religion mais
c’est une vie. Et il s’agit d’une vie qui doit manifester Christ,
le Sauveur du monde, le Créateur des cieux et de la terre,
de toute chose visible et invisible. Cette vie-là est la vraie vie
et toute autre vie en dehors de celle-là est la mort.
Parlant de cette vie, la vraie, Jésus-Christ de
Nazareth dit ceci : « Mais étroite est la porte, resserré le
chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les
trouvent. » Matthieu 7:14

Il y a deux choses essentielles à trouver :


a) la porte étroite
b) le chemin resserré

Jésus-Christ de Nazareth atteste qu’il y en a peu qui


les trouvent. En effet, il a d’abord dit : « Entrez par la porte
étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui
mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent
par là. » Matthieu 7:13

Pour entrer par une porte étroite pendant qu’il y en a


une qui est large et par laquelle beaucoup entrent, il faut
avoir vu cette porte étroite et être vraiment décidé à entrer
par elle. En bénéficiant de toute sa liberté, il faut vraiment
avoir fait ce choix. C’est pourquoi, Jésus-Christ de Nazareth
nous conseille vivement : « Entrez par la porte étroite. »

129
Mais tout le défi ne se limite pas à l’entrée. Il y a un
chemin sur lequel il faudra marcher après être entré par la
porte étroite. Et ce chemin-là est resserré. En outre, Jésus-
Christ souligne que peu les trouve c’est-à-dire le chemin
resserré et la porte étroite. En d’autres termes, il faut
auparavant les avoir trouvés. Les trouver constitue le
premier défi à relever. Un autre défi qui s’en dégage est le
fait de suivre un chemin que peu suive. Ceci nous expose à
l’isolement. En général, l’être humain aime bien faire ce que
la majorité fait parce qu’ainsi nous nous exposons moins au
rejet. Le monde a horreur de tous ceux qui se particularisent
dans un environ donné. Cela fait du bien aussi à notre chair
quand les autres nous apprécient, n’est-ce pas ? Personne
ne veut paraître ridicule aux yeux de ses contemporains,
n’est-ce pas ?
C’est pourquoi Jésus-Christ de Nazareth dit aussi :
« Ainsi donc, quiconque d'entre vous ne renonce pas à
tout ce qu'il possède ne peut être mon disciple. » Luc
14:33
« Puis il dit à tous : Si quelqu'un veut venir après moi,
qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge chaque jour de
sa croix, et qu'il me suive. » Luc 9:23

‘Se charger chaque jour de sa croix’ manifeste un


effort constant, permanent, quotidien pour avancer dans ce
chemin resserré à la suite de Jésus-Christ de Nazareth
parce que la vie, c’est Jésus-Christ de Nazareth en
personne. Il a dit : « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. »
Jean 14:6b

L’apôtre Paul a compris que, après avoir trouvé cette


porte étroite et ce chemin resserré, il faut s’y maintenir par

130
un combat permanent contre soi-même. Il l’exprime en ces
termes : « Mais je traite durement mon corps et je le tiens
assujetti, de peur d'être moi-même rejeté, après avoir
prêché aux autres. » 1Corinthiens 9:27
L’on peut être privilégié de Dieu et rater la marche
dans le chemin resserré après avoir pris par la porte étroite.
C’est pour cela que l’apôtre Paul poursuit en ces termes :
« Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères
ont tous été sous la nuée, qu'ils ont tous passé au
travers de la mer, qu'ils ont tous été baptisés en Moïse
dans la nuée et dans la mer, qu'ils ont tous mangé le
même aliment spirituel, et qu'ils ont tous bu le même
breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel
qui les suivait, et ce rocher était Christ. Mais la plupart
d'entre eux ne furent point agréables à Dieu, puisqu'ils
périrent dans le désert.
Or, ces choses sont arrivées pour nous servir
d'exemples, afin que nous n'ayons pas de mauvais
désirs, comme ils en ont eu.
Ne devenez point idolâtres, comme quelques-uns d'eux,
selon qu'il est écrit : Le peuple s'assit pour manger et
pour boire ; puis ils se levèrent pour se divertir.
Ne nous livrons point à l'impudicité, comme quelques-
uns d'eux s'y livrèrent, de sorte qu'il en tomba vingt-
trois mille en un seul jour.
Ne tentons point le Seigneur, comme le tentèrent
quelques-uns d'eux, qui périrent par les serpents.
Ne murmurez point, comme murmurèrent quelques-uns
d'eux, qui périrent par l'exterminateur.
Ces choses leur sont arrivées pour servir d'exemples, et
elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui
sommes parvenus à la fin des siècles.

131
Ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne garde
de tomber !
Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été
humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que
vous soyez tentés au delà de vos forces ; mais avec la
tentation il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que
vous puissiez la supporter.
C'est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l'idolâtrie. Je
parle comme à des hommes intelligents ; jugez vous-
mêmes de ce que je dis. » 1Corinthiens 10:1-15

Dans ce combat contre nous-mêmes, c’est-à-dire


spécifiquement contre notre chair, nous allons, dans ce qui
suit, relever des choses précises sur lesquelles nous
devons, entre autres, travailler avec crainte et tremblement
pour utiliser l’expression de l’apôtre Paul qui dit : « Ainsi,
mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi,
travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non
seulement comme en ma présence, mais bien plus
encore maintenant que je suis absent » Philippiens 2:12

132
IV.1. ACCEPTER DE MOURIR A SOI

L’apôtre Paul disait :


« Mais je ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie,
comme si elle m'était précieuse, pourvu que
j'accomplisse ma course avec joie, et le ministère que
j'ai reçu du Seigneur Jésus, d'annoncer la bonne
nouvelle de la grâce de Dieu. » Actes 20:24
« J'ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n'est plus
moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi ; si je vis
maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de
Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi. »
Galates 2:20
« Car Dieu, ce me semble, a fait de nous, apôtres, les
derniers des hommes, des condamnés à mort en
quelque sorte, puisque nous avons été en spectacle au
monde, aux anges et aux hommes. Nous sommes fous
à cause de Christ ; mais vous, vous êtes sages en Christ
; nous sommes faibles, mais vous êtes forts. Vous êtes
honorés, et nous sommes méprisés ! Jusqu'à cette
heure, nous souffrons la faim, la soif, la nudité ; nous
sommes maltraités, errants çà et là ; nous nous
fatiguons à travailler de nos propres mains ; injuriés,
nous bénissons ; persécutés, nous supportons ;
calomniés, nous parlons avec bonté ; nous sommes
devenus comme les balayures du monde, le rebut de
tous, jusqu'à maintenant.
Ce n'est pas pour vous faire honte que j'écris ces
choses ; mais je vous avertis comme mes enfants bien-
aimés. Car, quand vous auriez dix mille maîtres en
Christ, vous n'avez cependant pas plusieurs pères,

133
puisque c'est moi qui vous ai engendrés en Jésus-
Christ par l'Evangile.
Je vous en conjure donc, soyez mes imitateurs. »
1Corinthiens 4:9-16

Et dans l’épitre aux Hébreux, en lisant la vie des


hommes de foi, nous lisons : « eux dont le monde n'était
pas digne, errants dans les déserts et les montagnes,
dans les cavernes et les antres de la terre. Tous ceux-là,
à la foi desquels il a été rendu témoignage, n'ont pas
obtenu ce qui leur était promis, Dieu ayant en vue
quelque chose de meilleur pour nous, afin qu'ils ne
parvinssent pas sans nous à la perfection. » Hébreux
11:38-40

Quel est le point de départ de la mort à soi ?

L’apôtre Paul nous en parle en ces termes : « Moi


aussi, cependant, j'aurais sujet de mettre ma confiance
en la chair. Si quelque autre croit pouvoir se confier en
la chair, je le puis bien davantage, moi, circoncis le
huitième jour, de la race d'Israël, de la tribu de Benjamin,
Hébreu né d'Hébreux ; quant à la loi, pharisien ; quant
au zèle, persécuteur de l'Eglise ; irréprochable, à l'égard
de la justice de la loi.
Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai
regardées comme une perte, à cause de Christ. Et même
je regarde toutes choses comme une perte, à cause de
l'excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon
Seigneur, pour lequel j'ai renoncé à tout, et je les
regarde comme de la boue, afin de gagner Christ, et
d'être trouvé en lui, non avec ma justice, celle qui vient

134
de la loi, mais avec celle qui s'obtient par la foi en Christ,
la justice qui vient de Dieu par la foi, Afin de connaître
Christ, et la puissance de sa résurrection, et la
communion de ses souffrances, en devenant conforme
à lui dans sa mort, pour parvenir, si je puis, à la
résurrection d'entre les morts.
Ce n'est pas que j'aie déjà remporté le prix, ou que j'aie
déjà atteint la perfection ; mais je cours, pour tâcher de
le saisir, puisque moi aussi j'ai été saisi par Jésus-
Christ. Frères, je ne pense pas l'avoir saisi ; mais je fais
une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant
vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour
remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en
Jésus-Christ.
Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même
pensée ; et si vous êtes en quelque point d'un autre avis,
Dieu vous éclairera aussi là-dessus.
Seulement, au point où nous sommes parvenus,
marchons d'un même pas. Soyez tous mes imitateurs,
frères, et portez les regards sur ceux qui marchent selon
le modèle que vous avez en nous. Car il en est plusieurs
qui marchent en ennemis de la croix de Christ, je vous
en ai souvent parlé, et j'en parle maintenant encore en
pleurant. Leur fin sera la perdition ; ils ont pour dieu
leur ventre, ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur
honte, ils ne pensent qu'aux choses de la terre. Mais
notre cité à nous est dans les cieux, d'où nous
attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-
Christ, qui transformera le corps de notre humiliation,
en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le
pouvoir qu'il a de s'assujettir toutes choses.

135
C'est pourquoi, mes bien-aimés, et très chers frères,
vous qui êtes ma joie et ma couronne, demeurez ainsi
fermes dans le Seigneur, mes bien-aimés ! » Philippiens
3:4 - Philippiens 4:1

En observant la démarche de l’apôtre Paul, nous


comprenons qu’il commence premièrement par identifier les
choses qu’il appréciait et dont il était fier avant de connaître
Christ.
Dans un deuxième temps il dit : « ces choses qui
étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme
une perte, à cause de Christ. »
Dans un troisième temps, il déclare renoncer à tout et
dans un quatrième temps ces choses qui étaient une perte,
il les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ,
et d'être trouvé en lui, non avec « ma justice », celle qui
vient de la loi, mais avec celle qui s'obtient par la foi en
Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi, Afin de
connaître Christ, et la puissance de sa résurrection, et
la communion de ses souffrances, en devenant
conforme à lui dans sa mort, pour parvenir, si « je puis »,
à la résurrection d'entre les morts.

En récapitulant, nous dirons qu’en entrant par la porte


étroite qui mène à la vie, l’apôtre Paul réalise que la vie ne
mérite pas d’être vaincue avec les valeurs qu’il avait dans le
passé. Ces choses ne traversent pas la porte étroite qui
mène à la vie. Et là, le premier constat est que ces choses
constituent une perte. Maintenant, pour s’engager
résolument dans le chemin resserré qui mène à la vie, il ne
suffit plus de considérer le passé comme une perte. Le
passé est considéré comme de la boue et là, on s’en éloigne

136
résolument pour ne plus jamais y retourner. Désormais l’on
se focalise sur le parcours jusqu’au bout du chemin resserré
qui mène à la vie.
Nous avions souligné précédemment que le but sur ce
chemin resserré c’est Christ. L’apôtre Paul le dit clairement :
je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j'ai
été saisi par Jésus-Christ.
Il s’agit d’une course donc d’un effort constant,
permanent pour avancer dans le chemin resserré en ne
tolérant aucune distraction.
Il convient de souligner que la distraction peut venir
des êtres humains qui font semblant d’être dans la course
avec nous. Alors l’apôtre Paul avertit ses bien-aimés de
Philippes en ces termes : Soyez tous mes imitateurs,
frères, et portez les regards sur ceux qui marchent selon
le modèle que vous avez en nous. Car il en est plusieurs
qui marchent en ennemis de la croix de Christ, je vous
en ai souvent parlé, et j'en parle maintenant encore en
pleurant. Leur fin sera la perdition ; ils ont pour dieu leur
ventre, ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte,
ils ne pensent qu'aux choses de la terre.

Pourquoi l’apôtre Paul dit : « j'en parle maintenant


encore en pleurant. » quand il parle de ceux qui marchent
en ennemis de la croix en focalisant l’attention du peuple de
Dieu sur les choses de la terre ?
C’est parce que, en tout temps et en tout lieu, leurs
pouvoirs de séduction et de fascination détournent les
faibles vers le chemin de la perdition éternelle sans que
ceux-ci n’en soient conscients. Et c’est douloureux, très
douloureux, infiniment douloureux, cela fait couler des

137
larmes de voir des gens qui avaient bien commencé, finir
très mal.

Retenons donc que mourir à soi signifie aussi renoncer


aux choses de la terre comme il est écrit :
« Adultères que vous êtes ! ne savez-vous pas que
l'amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc
qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu. »
Jacques 4:4
« N'aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le
monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père
n'est point en lui » 1Jean 2:15

Mourir à soi est un exercice très difficile pour la chair


mais il faut s’y mettre et le réussir si nous voulons être
porteur et transporteur véritable de l’Eternel Dieu.

Recevons l’exhortation de l’apôtre Paul adressée à


son fils bien-aimé Timothée :
« Il n'est pas de soldat qui s'embarrasse des affaires de
la vie, s'il veut plaire à celui qui l'a enrôlé ; et l'athlète
n'est pas couronné, s'il n'a combattu suivant les règles.
Il faut que le laboureur travaille avant de recueillir les
fruits.
Comprends ce que je dis, car le Seigneur te donnera de
l'intelligence en toutes choses.
Souviens-toi de Jésus-Christ, issu de la postérité de
David, ressuscité des morts, selon mon Evangile, pour
lequel je souffre jusqu'à être lié comme un malfaiteur.
Mais la parole de Dieu n'est pas liée. C'est pourquoi je
supporte tout à cause des élus, afin qu'eux aussi

138
obtiennent le salut qui est en Jésus-Christ, avec la gloire
éternelle.
Cette parole est certaine : Si nous sommes morts avec
lui, nous vivrons aussi avec lui ; si nous persévérons,
nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, lui
aussi nous reniera ; si nous sommes infidèles, il
demeure fidèle, car il ne peut se renier lui-même.
Rappelle ces choses, en conjurant devant Dieu qu'on
évite les disputes de mots, qui ne servent qu'à la ruine
de ceux qui écoutent.
Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un
homme éprouvé, un ouvrier qui n'a point à rougir, qui
dispense droitement la parole de la vérité.
Evite les discours vains et profanes ; car ceux qui les
tiennent avanceront toujours plus dans l'impiété, et leur
parole rongera comme la gangrène. De ce nombre sont
Hyménée et Philète, qui se sont détournés de la vérité,
disant que la résurrection est déjà arrivée, et qui
renversent la foi de quelques uns.
Néanmoins, le solide fondement de Dieu reste debout,
avec ces paroles qui lui servent de sceau : Le Seigneur
connaît ceux qui lui appartiennent ; et : Quiconque
prononce le nom du Seigneur, qu'il s'éloigne de l'iniquité.
Dans une grande maison, il n'y a pas seulement des
vases d'or et d'argent, mais il y en a aussi de bois et de
terre ; les uns sont des vases d'honneur, et les autres
sont d'un usage vil.
Si donc quelqu'un se conserve pur, en s'abstenant de
ces choses, il sera un vase d'honneur, sanctifié, utile à
son maître, propre à toute bonne œuvre.

139
Fuis les passions de la jeunesse, et recherche la justice,
la foi, la charité, la paix, avec ceux qui invoquent le
Seigneur d'un cœur pur.
Repousse les discussions folles et inutiles, sachant
qu'elles font naître des querelles. Or, il ne faut pas qu'un
serviteur du Seigneur ait des querelles ; il doit, au
contraire, avoir de la condescendance pour tous, être
propre à enseigner, doué de patience ; il doit redresser
avec douceur les adversaires, dans l'espérance que
Dieu leur donnera la repentance pour arriver à la
connaissance de la vérité, et que, revenus à leur bon
sens, ils se dégageront des pièges du diable, qui s'est
emparé d'eux pour les soumettre à sa volonté.
Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps
difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de
l'argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à
leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux,
calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens
de bien, traîtres, emportés, enflés d'orgueil, aimant le
plaisir plus que Dieu, ayant l'apparence de la piété, mais
reniant ce qui en fait la force. Eloigne-toi de ces
hommes-là.
Il en est parmi eux qui s'introduisent dans les maisons,
et qui captivent des femmes d'un esprit faible et borné,
chargées de péchés, agitées par des passions de toute
espèce, apprenant toujours et ne pouvant jamais arriver
à la connaissance de la vérité.
De même que Jannès et Jambrès s'opposèrent à Moïse,
de même ces hommes s'opposent à la vérité, étant
corrompus d'entendement, réprouvés en ce qui concerne
la foi. Mais ils ne feront pas de plus grands progrès ; car

140
leur folie sera manifeste pour tous, comme le fut celle
de ces deux hommes.
Pour toi, tu as suivi de près mon enseignement, ma
conduite, mes résolutions, ma foi, ma douceur, ma
charité, ma constance, mes persécutions, mes souffrances.
A quelles souffrances n'ai-je pas été exposé à Antioche,
à Icone, à Lystre ? Quelles persécutions n'ai-je pas
supportées ? Et le Seigneur m'a délivré de toutes.
Or, tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-
Christ seront persécutés.
Mais les hommes méchants et imposteurs avanceront
toujours plus dans le mal, égarant les autres et égarés
eux-mêmes.
Toi, demeure dans les choses que tu as apprises, et
reconnues certaines, sachant de qui tu les as apprises ;
dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui
peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ.
Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner,
pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la
justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre
à toute bonne œuvre.
Je t'en conjure devant Dieu et devant Jésus-Christ, qui
doit juger les vivants et les morts, et au nom de son
apparition et de son royaume, prêche la parole, insiste
en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure,
exhorte, avec toute douceur et en instruisant.
Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront
pas la saine doctrine ; mais, ayant la démangeaison
d'entendre des choses agréables, ils se donneront une
foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront
l'oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables.

141
Mais toi, sois sobre en toutes choses, supporte les
souffrances, fais l'œuvre d'un évangéliste, remplis bien
ton ministère. Car pour moi, je sers déjà de libation, et
le moment de mon départ approche.
J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai
gardé la foi. Désormais la couronne de justice m'est
réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans
ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous
ceux qui auront aimé son avènement. » 2Timothée 2:4 --
-2Timothée 4:8

Que Dieu nous aide au nom de Jésus-Christ de


Nazareth ! Amen et amen.

142
IV.2. LUTTER CONTRE LA CALOMNIE

La calomnie est une action qui conduit à la diffamation


de quelqu’un, une manière de flétrir l’image de quelqu’un
dans le cœur de celui qui vous écoute. Certaines personnes
s’adonnent à la calomnie quand ils sont contrariés, blessés,
abusés par quelqu’un d’autre, pendant que leur cœur
saigne. Les autres s’y adonnent comme une activité favorite
chaque fois qu’ils se retrouvent en groupe afin d’avoir des
sujets de discussion.
Tout le monde est exposé à calomnier et à subir la calomnie.
Et nous recevons tout le temps des invitations à la calomnie
quand quelqu’un, après avoir calomnié quelqu’un d’autre
qui est absent nous demande notre avis.

Mais il est écrit : « Car c'est du cœur que viennent


les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les
impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies.
Voilà les choses qui souillent l'homme ; mais manger
sans s'être lavé les mains, cela ne souille point l'homme. »
Matthieu 15:19-20

La calomnie nous souille.

« Car je crains de ne pas vous trouver, à mon


arrivée, tels que je voudrais, et d'être moi-même trouvé
par vous tel que vous ne voudriez pas. Je crains de
trouver des querelles, de la jalousie, des animosités, des
cabales, des médisances, des calomnies, de l'orgueil,
des troubles. » 2Corinthiens 12:20

143
La calomnie ne sied pas aux membres de la famille
de Dieu.

« Que tous ceux qui sont sous le joug de la


servitude regardent leurs maîtres comme dignes de tout
honneur, afin que le nom de Dieu et la doctrine ne soient
pas blasphémés.
Et que ceux qui ont des fidèles pour maîtres ne les
méprisent pas, sous prétexte qu'ils sont frères ; mais
qu'ils les servent d'autant mieux que ce sont des fidèles
et des bien-aimés qui s'attachent à leur faire du bien.
Enseigne ces choses et recommande-les.
Si quelqu'un enseigne de fausses doctrines, et ne
s'attache pas aux saines paroles de notre Seigneur
Jésus-Christ et à la doctrine qui est selon la piété, il est
enflé d'orgueil, il ne sait rien, et il a la maladie des
questions oiseuses et des disputes de mots, d'où
naissent l'envie, les querelles, les calomnies, les
mauvais soupçons, les vaines discussions d'hommes
corrompus d'entendement, privés de la vérité, et croyant
que la piété est une source de gain. » 1Timothée 6:1-5

La calomnie est le produit de l’orgueil et par


conséquent du refus de mourir à soi.

Quand quelqu’un nous fait du tort et que nous avons


mal et que l’irritation, la colère ou l’amertume bouillonne en
nous, quand notre bouche s’ouvre et notre langue se délie,
il nous est très facile de tomber dans la calomnie. Ainsi nous
racontons le mal qui nous a été fait et nous détruisons
inconsciemment l’image de celui qui nous a fait mal dans
l’esprit de celui qui nous écoute. En agissant ainsi, nous ne

144
réalisons pas que nous faisons mal, nous croyons être en
train de nous décharger, de nous libérer pour mieux nous
porter. Nous ne réalisons pas non plus que nous sommes
en train de manifester notre refus de mourir à nous-mêmes.
Car si notre chair était morte, nous n’aurions pas eu mal.
Nous parlons ici d’un mal commis contre notre personne et
non contre les intérêts du Royaume de Dieu.

« Nous bronchons tous de plusieurs manières. Si


quelqu'un ne bronche point en paroles, c'est un homme
parfait, capable de tenir tout son corps en bride. »
Jacques 3:2

Nous bronchons tous, nous nous plaignons les uns


des autres mais celui qui ne bronche point en paroles est
parfait comme Christ nous l’ordonne : « Soyez donc
parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » Matthieu
5:48

Comment pouvons-nous lutter efficacement contre la


calomnie et devenir parfaits comme notre merveilleux
Seigneur et Sauveur Jésus-Christ nous l’ordonne ?

Gloire éternelle soit rendue à Jésus-Christ de


Nazareth qui vient à nous avec les moyens de nous conduire
à cette perfection. En effet, en décrivant son ministère c’est-
à-dire le service qu’Il s’engage à accomplir en notre faveur,
il dit : « L'esprit du Seigneur, l'Eternel, est sur moi, Car
l'Eternel m'a oint pour porter de bonnes nouvelles aux
malheureux ; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le
cœur brisé, Pour proclamer aux captifs la liberté, Et aux
prisonniers la délivrance ; Pour publier une année de

145
grâce de l'Eternel, Et un jour de vengeance de notre Dieu
; Pour consoler tous les affligés ; Pour accorder aux
affligés de Sion, Pour leur donner un diadème au lieu de
la cendre, Une huile de joie au lieu du deuil, Un vêtement
de louange au lieu d'un esprit abattu, Afin qu'on les
appelle des térébinthes de la justice, Une plantation de
l'Eternel, pour servir à sa gloire. » Esaïe 61:1-3

Ce qui nous pousse à calomnier aisément, même


quand nous nous efforçons de l’éviter, est le cœur brisé.
Lorsque nous avons le cœur brisé et que nous avons une
oreille prête à nous écouter, nous calomnions.

Gloire éternelle soit rendue à Jésus-Christ de


Nazareth qui a dit entre autres : « Il m'a envoyé pour guérir
ceux qui ont le cœur brisé »

Ainsi donc Jésus-Christ de Nazareth nous atteste


qu’il a la responsabilité de guérir ceux qui ont le cœur brisé.
Désormais nous savons où aller avec notre cœur brisé. Et
lui, le Fidèle, l’Infaillible nous guérira.

Mais comment aller à lui ?


En calomniant comme nous le ferions devant un être
humain ?
Non, mais en lui disant que nous avons mal, que notre
cœur est brisé et que nous avons besoin de ses soins
intensifs pour recouvrer la guérison. Et il nous guérira. Il a
aussi dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et
chargés, et je vous donnerai du repos. » Matthieu 11:28
En outre il est l’envoyé de Celui dont il est écrit : « L'Eternel

146
est près de ceux qui ont le cœur brisé, Et il sauve ceux
qui ont l'esprit dans l'abattement. » Psaumes 34:19
« Il guérit ceux qui ont le cœur brisé, Et il panse leurs
blessures. » Psaumes 147:3
« Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c'est un
esprit brisé : O Dieu ! tu ne dédaignes pas un cœur brisé
et contrit. » Psaumes 51:19

Ainsi donc lorsque nous avons le cœur brisé ou


l’esprit dans l’abattement ou le cœur blessé, nous devons
aller à Dieu pour nous guérir. Nous éviterons d’aller vers un
être humain pour calomnier celui qui nous a fait mal.

Que Dieu nous aide au nom de Jésus-Christ de


Nazareth ! Amen et amen.

147
IV.3. LUTTER CONTRE LA MOQUERIE

Voyons voir ce que la Bible dit de la moquerie et des


moqueurs !

« Que l'irritation ne t'entraîne pas à la moquerie » Job


36:18a
« Jusqu'à quand les moqueurs se plairont-ils à la
moquerie » Proverbes 1:22b
« Maintenant, ne vous livrez point à la moquerie, De peur
que vos liens ne soient resserrés ; Car la destruction de
tout le pays est résolue ; Je l'ai appris du Seigneur, de
l'Eternel des armées. » Esaïe 28:22
« Il se moque des moqueurs, Mais il fait grâce aux
humbles » Proverbes 3:34
« Celui qui se moque du pauvre outrage celui qui l'a fait ;
Celui qui se réjouit d'un malheur ne restera pas
impuni. » Proverbes 17:5
« L'œil qui se moque d'un père Et qui dédaigne
l'obéissance envers une mère, Les corbeaux du torrent
le perceront, Et les petits de l'aigle le mangeront. »
Proverbes 30:17
« Notre âme est assez rassasiée Des moqueries des
orgueilleux, du mépris des hautains. » Psaumes 123:4

« Celui qui reprend le moqueur s'attire le dédain, Et celui


qui corrige le méchant reçoit un outrage. » Proverbes 9:7
« Ne reprends pas le moqueur, de crainte qu'il ne te
haïsse ; Reprends le sage, et il t'aimera. » Proverbes 9:8
« Si tu es sage, tu es sage pour toi ; Si tu es moqueur,
tu en porteras seul la peine. » Proverbes 9:12

148
« Un fils sage écoute l'instruction de son père, Mais le
moqueur n'écoute pas la réprimande. » Proverbes 13:1
« Le moqueur cherche la sagesse et ne la trouve pas,
Mais pour l'homme intelligent la science est chose
facile. » Proverbes 14:6
« Le moqueur n'aime pas qu'on le reprenne, Il ne va
point vers les sages. » Proverbes 15:12
« Frappe le moqueur, et le sot deviendra sage ;
Reprends l'homme intelligent, et il comprendra la
science. » Proverbes 19:25
« Quand on châtie le moqueur, le sot devient sage ; Et
quand on instruit le sage, il accueille la science. »
Proverbes 21:11
« L'orgueilleux, le hautain, s'appelle un moqueur ; Il agit
avec la fureur de l'arrogance. » Proverbes 21:24
« Chasse le moqueur, et la querelle prendra fin ; Les
disputes et les outrages cesseront. » Proverbes 22:10
« La pensée de la folie n'est que péché, Et le moqueur
est en abomination parmi les hommes. » Proverbes 24:9

« Heureux l'homme qui ne marche pas selon le conseil


des méchants, Qui ne s'arrête pas sur la voie des
pécheurs, Et qui ne s'assied pas en compagnie des
moqueurs » Psaumes 1:1
« Les châtiments sont prêts pour les moqueurs, Et les
coups pour le dos des insensés. » Proverbes 19:29
« Les moqueurs soufflent le feu dans la ville, Mais les
sages calment la colère. » Proverbes 29:8
« sachant avant tout que, dans les derniers jours, il
viendra des moqueurs avec leurs railleries, marchant
selon leurs propres convoitises » 2Pierre 3:3

149
« Ils vous disaient qu'au dernier temps il y aurait des
moqueurs, marchant selon leurs convoitises impies »
Jude 1:18

Que Dieu nous délivre de la moquerie et que nous ne


nous asseyons plus en compagnie des moqueurs au nom
de Jésus-Christ de Nazareth ! Amen et amen.

Il y a quelque chose de similaire et d’assez subtil dans


lequel nous pourrions tomber facilement, il s’agit de la
plaisanterie, comme une forme déguisée de la moquerie.
Il est écrit : « Qu'on n'entende ni paroles déshonnêtes, ni
propos insensés, ni plaisanteries, choses qui sont
contraires à la bienséance ; qu'on entende plutôt des
actions de grâces. » Ephésiens 5:4

Nous devons faire attention à la plaisanterie


particulièrement à son contenu afin de ne point nous souiller.
Que Dieu nous aide au nom de Jésus-Christ de
Nazareth ! Amen et amen.

150
IV.4. LUTTER CONTRE LE MANQUE DE PARDON

Le pardon est un processus divin que nous devons


appliquer parfaitement avec succès car Jésus-Christ a dit :
« mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre
Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses. »
Matthieu 6:15
« Mais si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans
les cieux ne vous pardonnera pas non plus vos
offenses. » Marc 11:26

Rappelons que dans le pardon, il y a deux éléments :


la propitiation et l’expiation.
L’expiation consiste à ne plus voir l’offense liée à l’offenseur.
La propitiation consiste à la disparition de la douleur et des
sentiments négatifs liés à l’offense chaque fois que l’on s’en
souvient.

Ces deux éléments notamment la propitiation et


l’expiation nous servent aussi de boussoles pour examiner
si nous avons véritablement pardonné une offense qui nous
a été faite. Et quand nous constatons que le pardon n’est
pas accordé dans ces deux volets, nous nous y engageons
et dans la prière, Dieu nous y conduit et nous retrouvons
notre paix avec notre merveilleux Père céleste après la paix
retrouvée avec le frère ou la sœur qui nous avait offensés.

L’exercice fréquent du pardon accordé nous forme,


nous façonne, nous modèle et nous aide à mourir à nous-
mêmes. Lorsque nous mettons du temps à pardonner une
offense, nous en souffrons énormément et notre paix est
troublée tant que le pardon n’a pas été accordé.

151
Et quand nous examinons une offense qui nous a été
faite devant Dieu, Il nous montre que nous l’offensons plus
sévèrement et qu’Il nous pardonne toujours sans tarder. Et
là nous comprenons que nous aussi nous devons cultiver
cette promptitude à pardonner. Plus prompts serions-nous à
pardonner, moins serions-nous exposés à calomnier et plus
vite mourions-nous à nous-mêmes pour céder toute la place
à Dieu dans nos vies.
Lorsque nous avons des difficultés à pardonner un
type d’offenses, Dieu permet que nous y soyons
fréquemment exposés jusqu'à ce que nous ayons la victoire
là-dessus. Ainsi nous avançons sur le chemin du
renoncement à nous-mêmes avec la certitude de parvenir au
but.
Celui qui veut avancer et parvenir au but avec Dieu,
doit s’armer pour supporter toutes sortes de calomnies et
aussi de médisances de la part des bien-aimés, des gens
que nous chérissons dans notre cœur et pour qui nous
sommes prêts à nous sacrifier. Ainsi nous comprendrons
pleinement cette parole de l’apôtre Paul : « calomniés,
nous parlons avec bonté ; nous sommes devenus
comme les balayures du monde, le rebut de tous,
jusqu'à maintenant. » 1Corinthiens 4:13 Nous serons
toujours disposés à faire du bien à ceux qui nous calomnient
puisque nous leur pardonnons.

Ce qui est intéressant sur ce chemin du pardon est


que : plus nous avançons, plus Dieu nous encourage à aller
de l’avant. Il nous montre qu’ainsi nous commençons à Lui
ressembler. Il voudrait tellement que nous Lui ressemblions.
Plus nous ressemblons à notre Père céleste, plus nous

152
réalisons que nous ne sommes pas de ce monde et nous
devenons insensibles aux critiques et calomnies.

Que Dieu nous aide à toujours avancer vers Lui et en


Lui au nom de Jésus-Christ de Nazareth !

Alors nous pourrions dire comme l’apôtre Paul


« Nous tous qui, le visage découvert, contemplons
comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous
sommes transformés en la même image, de gloire en
gloire, comme par le Seigneur, l'Esprit. » 2Corinthiens
3:18

N’oublions pas que Jésus-Christ de Nazareth a subi


toutes sortes d’humiliation et d’offenses de la part, non de
ses semblables comme cela pourrait être le cas pour nous,
mais de la part de ses infimes créatures, les êtres humains.
Il a tout pardonné parce qu’il les aime. Puisque nous devons
le même amour à nos semblables alors nous devons pouvoir
toujours pardonner.

L’apôtre Jean disait ceci : « Bien-aimés, si Dieu


nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les
uns les autres. » 1Jean 4:11

153
IV.5. CHRIST EN NOUS, L’ESPERANCE DE LA
GLOIRE

Dans un environnement professionnel, je croisai un


homme. Je ne l’ai jamais entendu citer un verset biblique ou
dire quelque chose qui me ferait affirmer qu’il était chrétien.
Mais son comportement, son tempérament, son attitude, sa
manière d’agir et de réagir dans cet environnement
professionnel, sa manière de traiter ses subordonnés, de
même que ses supérieurs hiérarchiques avec respect me
faisaient penser qu’il devait être un chrétien.
Un jour dans son bureau, je découvris une petite
affiche, placée dans un coin du mur, qui disait ceci : « Si l’on
vous accuse d’être chrétien, trouvera-t-on assez de preuves
contre vous ? » Et là, je compris que j’avais à faire à un
chrétien.
Ces paroles de cette affiche nous interpellent et nous
rappellent l’origine du mot « chrétien ». En effet, nous
lisons : « Ce fut à Antioche que, pour la première fois, les
disciples furent appelés chrétiens. » Actes 11:26b
Les disciples ne se sont pas donnés un nom comme nous le
constatons aujourd’hui à travers les multitudes de
dénominations qui naissent tous les jours. Mais ils ont été
nommés par ceux qui les observaient.
Relevons que ce sont les disciples de Jésus-Christ de
Nazareth qui ont été appelés chrétiens. Dans le mot
« chrétien », nous avons la racine christ. Ceci n’apparaît
peut-être pas assez clairement dans le français, comme il
apparaît en anglais et en allemand. Chrétien en anglais c’est
« christian » et en allemand, c’est « Christ ». Et Christ en
anglais, c’est «Christ» et en allemand, c’est «Christus».
Nous pouvons donc constater que la racine de Christ est

154
dans chrétien. Ceux du dehors, les non-chrétiens ont vu
Christ dans les chrétiens d’où ce nom de «chrétien » qu’ils
leur ont attribué. Ainsi donc nous sommes chrétiens si Christ
est en nous.

Que faire pour avoir Christ en soi ?

Il s’agit ici d’avoir Christ en nous, de sorte que les


autres le voient sans que nous ayons besoin de le
proclamer.
Si Christ est en nous, alors son Père, notre Père est
aussi en nous. Jésus-Christ nous en parle en ces termes :
« Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est
celui qui m'aime ; et celui qui m'aime sera aimé de mon
Père, je l'aimerai, et je me ferai connaître à lui.
Jude, non pas l'Iscariot, lui dit : Seigneur, d'où vient que
tu te feras connaître à nous, et non au monde ?
Jésus lui répondit : Si quelqu'un m'aime, il gardera ma
parole, et mon Père l'aimera ; nous viendrons à lui, et
nous ferons notre demeure chez lui. » Jean 14 :21-23
Le Père et le Fils viennent ensemble demeurer en nous
compte tenu de notre obéissance et notre attachement aux
commandements du Christ Jésus. Et ses commandements
diffèrent totalement de ceux de l’ancienne alliance. Il en
parle en ces termes : « Vous avez entendu qu'il a été dit
aux anciens : …….. Mais moi, je vous dis que… »,
« Vous avez appris qu'il a été dit : …… Mais moi, je vous
dis : ….. » , « Car, je vous le dis, si votre justice ne
surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous
n'entrerez point dans le royaume des cieux. »

155
Le standard des commandements du Christ Jésus
donnés à ses disciples est élevé au-dessus du standard des
commandements donnés au temps de Moïse au peuple
d’Israël au mont Sinaï. Il faut suivre ce standard pour avoir
le Christ et son Père en nous.

Lisons quelques paroles du Christ Jésus !

« Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des


cieux est à eux !
Heureux les affligés, car ils seront consolés !
Heureux les débonnaires, car ils hériteront la terre !
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils
seront rassasiés !
Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront
miséricorde !
Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu !
Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront
appelés fils de Dieu !
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le
royaume des cieux est à eux !
Heureux serez-vous, lorsqu'on vous outragera, qu'on
vous persécutera et qu'on dira faussement de vous
toute sorte de mal, à cause de moi.
Réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse, parce que
votre récompense sera grande dans les cieux ; car c'est
ainsi qu'on a persécuté les prophètes qui ont été avant
vous.
Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur,
avec quoi la lui rendra-t-on ? Il ne sert plus qu'à être jeté
dehors, et foulé aux pieds par les hommes.

156
Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une
montagne ne peut être cachée ; et on n'allume pas une
lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met
sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans
la maison.
Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin
qu'ils voient vos bonnes œuvres, et qu'ils glorifient
votre Père qui est dans les cieux.
Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les
prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour
accomplir. Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et
la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi
un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu'à ce que tout
soit arrivé. Celui donc qui supprimera l'un de ces plus
petits commandements, et qui enseignera aux hommes
à faire de même, sera appelé le plus petit dans le
royaume des cieux ; mais celui qui les observera, et qui
enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand
dans le royaume des cieux.
Car, je vous le dis, si votre justice ne surpasse celle des
scribes et des pharisiens, vous n'entrerez point dans le
royaume des cieux.
Vous avez entendu qu'il a été dit aux anciens : Tu ne
tueras point ; celui qui tuera mérite d'être puni par les
juges. Mais moi, je vous dis que quiconque se met en
colère contre son frère mérite d'être puni par les juges ;
que celui qui dira à son frère : Raca ! mérite d'être puni
par le sanhédrin ; et que celui qui lui dira : Insensé !
mérite d'être puni par le feu de la géhenne.
Si donc tu présentes ton offrande à l'autel, et que là tu
te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi,
laisse là ton offrande devant l'autel, et va d'abord te

157
réconcilier avec ton frère ; puis, viens présenter ton
offrande. Accorde-toi promptement avec ton adversaire,
pendant que tu es en chemin avec lui, de peur qu'il ne te
livre au juge, que le juge ne te livre à l'officier de justice,
et que tu ne sois mis en prison. Je te le dis en vérité, tu
ne sortiras pas de là que tu n'aies payé le dernier
quadrant.
Vous avez appris qu'il a été dit : Tu ne commettras point
d'adultère. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde
une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère
avec elle dans son cœur.
Si ton œil droit est pour toi une occasion de chute,
arrache-le et jette-le loin de toi ; car il est avantageux
pour toi qu'un seul de tes membres périsse, et que ton
corps entier ne soit pas jeté dans la géhenne. Et si ta
main droite est pour toi une occasion de chute, coupe-
la et jette-la loin de toi ; car il est avantageux pour toi
qu'un seul de tes membres périsse, et que ton corps
entier n'aille pas dans la géhenne.
Il a été dit : Que celui qui répudie sa femme lui donne
une lettre de divorce. Mais moi, je vous dis que celui qui
répudie sa femme, sauf pour cause d'infidélité, l'expose
à devenir adultère, et que celui qui épouse une femme
répudiée commet un adultère.
Vous avez encore appris qu'il a été dit aux anciens : Tu
ne te parjureras point, mais tu t'acquitteras envers le
Seigneur de ce que tu as déclaré par serment. Mais moi,
je vous dis de ne jurer aucunement, ni par le ciel, parce
que c'est le trône de Dieu ; ni par la terre, parce que c'est
son marchepied ; ni par Jérusalem, parce que c'est la
ville du grand roi. Ne jure pas non plus par ta tête, car tu
ne peux rendre blanc ou noir un seul cheveu. Que votre

158
parole soit oui, oui, non, non ; ce qu'on y ajoute vient du
malin.
Vous avez appris qu'il a été dit : œil pour œil, et dent
pour dent. Mais moi, je vous dis de ne pas résister au
méchant. Si quelqu'un te frappe sur la joue droite,
présente-lui aussi l'autre. Si quelqu'un veut plaider
contre toi, et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton
manteau. Si quelqu'un te force à faire un mille, fais-en
deux avec lui. Donne à celui qui te demande, et ne te
détourne pas de celui qui veut emprunter de toi.
Vous avez appris qu'il a été dit : Tu aimeras ton
prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis :
Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent,
faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour
ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin
que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux ;
car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les
bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes.
Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense
méritez-vous ? Les publicains aussi n'agissent-ils pas
de même ? Et si vous saluez seulement vos frères, que
faites-vous d'extraordinaire ? Les païens aussi n'agissent-
ils pas de même ?
Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est
parfait. » Mathieu 5:3-48

A- CHRIST EN NOUS

Christ est Dieu. Il est donc l’infiniment grand et nous


sommes des êtres humains, infiniment petits par rapport à
Dieu. Si Christ est en nous, en d’autres termes, si l’infiniment

159
grand est en nous de manière visible, il est évident qu’on ne
peut plus nous voir, nous l’infiniment petits.
C’est pourquoi, Jésus-Christ de Nazareth a dit :
« Ainsi donc, quiconque d'entre vous ne renonce pas à
tout ce qu'il possède ne peut être mon disciple. » Luc
14:33
Et l’apôtre Paul disait aux Galates : « J'ai été crucifié avec
Christ ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ
qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis
dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré
lui-même pour moi. » Galates 2:20
Puis il ajoute « Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié
la chair avec ses passions et ses désirs. » Galates 5:24
Or la chair, les passions et les désirs constituent les moyens
de manifester notre identité humaine.

Vu le standard des commandements de Christ qui est


élevé, nous pourrions nous demander comment parvenir au
but.

La Parole de Dieu nous éclaire. Comme le psalmiste


disait : « Ta parole est une lampe à mes pieds, Et une
lumière sur mon sentier. » Psaumes 119:105
Nous recevons un éclairage dans ces mots de Jésus-
Christ de Nazareth : « Celui qui a mes commandements
et qui les garde » Jean 14 :21a
Celui qui a mes commandements. ‘A’ du verbe avoir dans ce
contexte signifie posséder, acquérir, s’approprier les
commandements de Jésus-Christ. Il ne s’agit donc pas de
les lire, les mémoriser, les réciter tout simplement mais bien
plus : les posséder, les acquérir, se les approprier, s’enivrer,
les établir comme unique gouvernement sur sa vie.

160
Ceci nous renvoie aux paroles suivantes : « Attache-
toi donc à Dieu, et tu auras la paix ; Tu jouiras ainsi du
bonheur.
Reçois de sa bouche l'instruction, Et mets dans ton
cœur ses paroles. Tu seras rétabli, si tu reviens au Tout-
Puissant, Si tu éloignes l'iniquité de ta tente.
Jette l'or dans la poussière, L'or d'Ophir parmi les
cailloux des torrents ; Et le Tout-Puissant sera ton or,
Ton argent, ta richesse.
Alors tu feras du Tout-Puissant tes délices, Tu élèveras
vers Dieu ta face ; Tu le prieras, et il t'exaucera, Et tu
accompliras tes vœux.
A tes résolutions répondra le succès ; Sur tes sentiers
brillera la lumière. » Job 22:21-28

Oui le Tout-Puissant sera ton or, Ton argent, ta


richesse.

« Celui qui a mes commandements et qui les


garde » Jean 14 :21a de Jésus-Christ de Nazareth signifie
donc : celui qui possède, a acquis et s’est approprié les
commandements de Christ, celui qui s’est attaché, s’est
soumis, obéit aux commandements de Christ ; et en outre
les garde c’est-à-dire veille ardemment et activement à
demeurer soumis, obéissant, attaché aux commandements
de Jésus-Christ.
Le moteur de tout cela, c’est l’amour comme nous le
voyons : « Car l'amour de Dieu consiste à garder ses
commandements. Et ses commandements ne sont pas
pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe
du monde ; et la victoire qui triomphe du monde, c'est
notre foi. » 1 Jean 5:3-4

161
Si nous aimons Dieu, nous garderons ses commandements.

Comment aimer Dieu que nous ne voyons pas de nos


yeux ?
L’Ecriture nous éclaire aussi sur ce point-là. Et nous
lisons : « Or, l'espérance ne trompe point, parce que
l'amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le
Saint-Esprit qui nous a été donné. » Romains 5:5

C’est l’œuvre du Saint-Esprit que de répandre l’amour


de Dieu dans nos cœurs.
Mais comment est-ce que le Saint-Esprit nous est
donné ?
L’Ecriture nous éclaire encore. Il est écrit concernant
Jésus-Christ de Nazareth « En lui vous aussi, après avoir
entendu la parole de la vérité, l'Evangile de votre salut,
en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-
Esprit qui avait été promis, lequel est un gage de notre
héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s'est
acquis, à la louange de sa gloire. » Ephésiens 1:13-14

Lorsque nous recevons Jésus-Christ de Nazareth et


que nous croyons en lui, le Saint-Esprit nous est donné
comme un sceau qui constitue le gage de notre héritage
pour notre rédemption, nous que Dieu s’est acquis. Ce Saint-
Esprit répand dans notre cœur l’amour de Dieu. Et grâce à
cet amour, les commandements de Christ ne sont pas
pénibles pour nous. Nous recevons ainsi les capacités
d’obéir aux commandements du Christ Jésus.

162
Notre responsabilité est de laisser l’Esprit de Dieu agir
pleinement en nous sans l’éteindre comme il est écrit :
« N'éteignez pas l'Esprit. » 1Thessaloniciens 5:19

Parcourons quelques paroles de Jésus-Christ de


Nazareth !

« Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang


demeure en moi, et je demeure en lui. » Jean 6:56
« Je suis venu comme une lumière dans le monde, afin
que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les
ténèbres. » Jean 12:46
« Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le
sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s'il ne
demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non
plus, si vous ne demeurez en moi. » Jean 15:4
« Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui
demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de
fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. Si
quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors,
comme le sarment, et il sèche ; puis on ramasse les
sarments, on les jette au feu, et ils brûlent. » Jean 15:5-6

B- LA GLOIRE DE DIEU

Au travers du prophète Esaïe, l’Eternel Dieu annonce


un temps de restauration exceptionnelle. Il dit entre autres :
« Voici mon serviteur, que je soutiendrai, Mon élu, en qui
mon âme prend plaisir. J'ai mis mon esprit sur lui ; Il
annoncera la justice aux nations.
Il ne criera point, il n'élèvera point la voix, Et ne la fera
point entendre dans les rues.

163
Il ne brisera point le roseau cassé, Et il n'éteindra point
la mèche qui brûle encore ; Il annoncera la justice selon
la vérité.
Il ne se découragera point et ne se relâchera point,
Jusqu'à ce qu'il ait établi la justice sur la terre, Et que les
îles espèrent en sa loi.
Ainsi parle Dieu, l'Eternel, Qui a créé les cieux et qui les
a déployés, Qui a étendu la terre et ses productions, Qui
a donné la respiration à ceux qui la peuplent, Et le
souffle à ceux qui y marchent.
Moi, l'Eternel, je t'ai appelé pour le salut, Et je te prendrai
par la main, Je te garderai, et je t'établirai pour traiter
alliance avec le peuple, Pour être la lumière des nations,
Pour ouvrir les yeux des aveugles, Pour faire sortir de
prison le captif, Et de leur cachot ceux qui habitent dans
les ténèbres.
Je suis l'Eternel, c'est là mon nom ; Et je ne donnerai
pas ma gloire à un autre, Ni mon honneur aux idoles.
Voici, les premières choses se sont accomplies, Et je
vous en annonce de nouvelles ; Avant qu'elles arrivent,
je vous les prédis. » Esaïe 42: 1-9

« Je t'ai annoncé dès longtemps ces choses, je te les ai


déclarées avant qu'elles arrivassent, Afin que tu ne
dises pas : C'est mon idole qui les a faites, C'est mon
image taillée ou mon image en fonte qui les a
ordonnées.
Tu entends ! Considère tout cela ! Et vous, ne
l'avouerez-vous pas ?... Maintenant, je t'annonce des
choses nouvelles, Cachées, inconnues de toi.
Elles se produisent à présent, et n'appartiennent point
au passé ; Jusqu'à leur avènement tu n'en avais aucune

164
connaissance, Afin que tu ne dises pas : Voici, je le
savais.
Tu n'en as rien appris, tu n'en as rien su, Et jadis ton
oreille n'en a point été frappée : Car je savais que tu
serais infidèle, Et que dès ta naissance tu fus appelé
rebelle.
A cause de mon nom, je suspends ma colère ; A cause
de ma gloire, je me contiens envers toi, Pour ne pas
t'exterminer. Je t'ai mis au creuset, mais non pour retirer
de l'argent ; Je t'ai éprouvé dans la fournaise de
l'adversité.
C'est pour l'amour de moi, pour l'amour de moi, que je
veux agir ; Car comment mon nom serait-il profané ? Je
ne donnerai pas ma gloire à un autre. » Esaïe 48:5-11

Et Dieu relève avec insistance un fait : Il ne partage


pas sa gloire avec les idoles.

Qu’en est-il avec les humains ?

Nous voyons Jésus-Christ de Nazareth qui s’adresse


à son Père en ces termes :

« Et maintenant toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-


même de la gloire que j'avais auprès de toi avant que le
monde fût.
J'ai fait connaître ton nom aux hommes que tu m'as
donnés du milieu du monde. Ils étaient à toi, et tu me les
as donnés ; et ils ont gardé ta parole. Maintenant ils ont
connu que tout ce que tu m'as donné vient de toi. Car je
leur ai donné les paroles que tu m'as données ; et ils les

165
ont reçues, et ils ont vraiment connu que je suis sorti de
toi, et ils ont cru que tu m'as envoyé.
C'est pour eux que je prie. Je ne prie pas pour le monde,
mais pour ceux que tu m'as donnés, parce qu'ils sont à
toi ; - et tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi
est à moi ; - et je suis glorifié en eux.
Je ne suis plus dans le monde, et ils sont dans le monde,
et je vais à toi. Père saint, garde en ton nom ceux que tu
m'as donnés, afin qu'ils soient un comme nous.
Lorsque j'étais avec eux dans le monde, je les gardais
en ton nom. J'ai gardé ceux que tu m'as donnés, et
aucun d'eux ne s'est perdu, sinon le fils de perdition,
afin que l'Ecriture fût accomplie.
Et maintenant je vais à toi, et je dis ces choses dans le
monde, afin qu'ils aient en eux ma joie parfaite.
Je leur ai donné ta parole ; et le monde les a haïs, parce
qu'ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas
du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais
de les préserver du mal. Ils ne sont pas du monde,
comme moi je ne suis pas du monde.
Sanctifie-les par ta vérité : ta parole est la vérité.
Comme tu m'as envoyé dans le monde, je les ai aussi
envoyés dans le monde. Et je me sanctifie moi-même
pour eux, afin qu'eux aussi soient sanctifiés par la
vérité.
Ce n'est pas pour eux seulement que je prie, mais
encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole,
afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi,
et comme je suis en toi, afin qu'eux aussi soient un en
nous, pour que le monde croie que tu m'as envoyé.
Je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, afin qu'ils
soient un comme nous sommes un, - moi en eux, et toi

166
en moi, - afin qu'ils soient parfaitement un, et que le
monde connaisse que tu m'as envoyé et que tu les as
aimés comme tu m'as aimé. » Jean 17:5-23

Jésus-Christ de Nazareth s’adressant à son Père dit


en parlant de ses disciples : « Je leur ai donné la gloire
que tu m'as donnée, ». Il explique la motivation de ce don
de la gloire de Dieu aux humains, ses disciples : « afin qu'ils
soient un comme nous sommes un, - moi en eux, et toi
en moi, - afin qu'ils soient parfaitement un, et que le
monde connaisse que tu m'as envoyé et que tu les as
aimés comme tu m'as aimé.

La gloire de Dieu ne se partage pas avec les idoles.


Mais elle se donne aux disciples de Jésus-Christ de
Nazareth afin qu’ils soient un avec le Fils et le Père. En
reprenant les termes de Jésus notamment « moi en eux, et
toi en moi » qui signifient « Christ en nous, et le Père en
Christ » nous comprenons mieux l’expression « Christ en
vous, l’espérance de la gloire. » car si Christ est en nous,
disciples de Christ, alors Dieu le Père est en nous.

Cet éclairage nous permet de mieux comprendre les


passages suivants :
- « Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables
d'avoir part à l'héritage des saints dans la lumière, qui
nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a
transportés dans le royaume du Fils de son amour, en
qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés.
Il est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute la
création. Car en lui ont été créées toutes les choses qui
sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les

167
invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout
a été créé par lui et pour lui.
Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent
en lui. Il est la tête du corps de l'Eglise ; il est le
commencement, le premier-né d'entre les morts, afin
d'être en tout le premier. Car Dieu a voulu que toute
plénitude habitât en lui ; il a voulu par lui réconcilier tout
avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est
dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang de
sa croix.
Et vous, qui étiez autrefois étrangers et ennemis par vos
pensées et par vos mauvaises œuvres, il vous a
maintenant réconciliés par sa mort dans le corps de sa
chair, pour vous faire paraître devant lui saints,
irrépréhensibles et sans reproche, si du moins vous
demeurez fondés et inébranlables dans la foi, sans vous
détourner de l'espérance de l'Evangile que vous avez
entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel,
et dont moi Paul, j'ai été fait ministre.
Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour
vous ; et ce qui manque aux souffrances de Christ, je
l'achève en ma chair, pour son corps, qui est l'Eglise.
C'est d'elle que j'ai été fait ministre, selon la charge que
Dieu m'a donnée auprès de vous, afin que j'annonçasse
pleinement la parole de Dieu, le mystère caché de tout
temps et dans tous les âges, mais révélé maintenant à
ses saints, à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est
la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens,
savoir : Christ en vous, l'espérance de la gloire.
C'est lui que nous annonçons, exhortant tout homme, et
instruisant tout homme en toute sagesse, afin de
présenter à Dieu tout homme, devenu parfait en Christ.

168
C'est à quoi je travaille, en combattant avec sa force, qui
agit puissamment en moi. » Colossiens 1:12-29

- « Nous ne nous prêchons pas nous-mêmes ; c'est


Jésus-Christ le Seigneur que nous prêchons, et nous
nous disons vos serviteurs à cause de Jésus. Car Dieu,
qui a dit : La lumière brillera du sein des ténèbres ! a fait
briller la lumière dans nos cœurs pour faire resplendir la
connaissance de la gloire de Dieu sur la face de
Christ. Nous portons ce trésor dans des vases de terre,
afin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu, et
non pas à nous.» 2Corinthiens 4:5-7

C- CHRIST EN NOUS, L’ESPERANCE DE LA GLOIRE

Lorsque nous lisons : « Car tous ont péché et sont


privés de la gloire de Dieu » Romains 3:23, nous comprenons
que, dans le plan parfait de Dieu pour l’être humain, celui-ci
devait vivre dans la gloire de Dieu.
La gloire de Dieu dont il s’agit est la présence effective
de Dieu.
Vivre dans la présence effective de Dieu était devenu
un problème pour l’être humain depuis l’entrée du péché
dans sa vie.
Nous voyons Adam, qui, après la désobéissance à
Dieu, commence à se cacher quand Dieu vient vers lui.
Genèse 3:8-11
Aussi nous lisons : « Les sacrificateurs ne purent
pas y rester pour faire le service, à cause de la nuée ;
car la gloire de l'Eternel remplissait la maison de Dieu. »
2Chroniques 5:14

169
Le prophète Esaïe raconte : « L'année de la mort du
roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un trône très élevé,
et les pans de sa robe remplissaient le temple.
Des séraphins se tenaient au-dessus de lui ; ils avaient
chacun six ailes ; deux dont ils se couvraient la face,
deux dont ils se couvraient les pieds, et deux dont ils se
servaient pour voler. Ils criaient l'un à l'autre, et disaient
: Saint, saint, saint est l'Eternel des armées ! toute la
terre est pleine de sa gloire !
Les portes furent ébranlées dans leurs fondements par
la voix qui retentissait, et la maison se remplit de fumée.
Alors je dis : Malheur à moi ! je suis perdu, car je suis
un homme dont les lèvres sont impures, j'habite au
milieu d'un peuple dont les lèvres sont impures, et mes
yeux ont vu le Roi, l'Eternel des armées.
Mais l'un des séraphins vola vers moi, tenant à la main
une pierre ardente, qu'il avait prise sur l'autel avec des
pincettes. Il en toucha ma bouche, et dit : Ceci a touché
tes lèvres ; ton iniquité est enlevée, et ton péché est
expié. » Esaïe 6 :1-7
Le prophète Esaïe était conscient du fait qu’il ne
devait pas paraître dans la présence de Dieu avec l’iniquité.
Il n’a eu la paix et la tranquillité que lorsque son iniquité a été
enlevée et son péché expié.

Voyons la présentation de Jésus-Christ faite par


Jean-Baptiste !

Rappelons que Jean-Baptiste a reçu de l’Eternel


Dieu, le mandat de présenter Jésus-Christ de Nazareth au
monde.

170
A cet effet, nous lisons : « Il y eut un homme envoyé
de Dieu : son nom était Jean. Il vint pour servir de
témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que
tous crussent par lui.
Il n'était pas la lumière, mais il parut pour rendre
témoignage à la lumière. Cette lumière était la véritable
lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout
homme.
Voici le témoignage de Jean, lorsque les Juifs
envoyèrent de Jérusalem des sacrificateurs et des
Lévites, pour lui demander : Toi, qui es-tu ?
Il déclara, et ne le nia point, il déclara qu'il n'était pas le
Christ. Et ils lui demandèrent : Quoi donc ? es-tu Elie ?
Et il dit : Je ne le suis point. Es-tu le prophète ? Et il
répondit : Non.
Ils lui dirent alors : Qui es-tu ? afin que nous donnions
une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu de
toi-même ?
Moi, dit-il, je suis la voix de celui qui crie dans le désert :
Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit Esaïe, le
prophète.
Ceux qui avaient été envoyés étaient des pharisiens.
Ils lui firent encore cette question : Pourquoi donc
baptises-tu, si tu n'es pas le Christ, ni Elie, ni le prophète
?
Jean leur répondit : Moi, je baptise d'eau, mais au milieu
de vous il y a quelqu'un que vous ne connaissez pas,
qui vient après moi ; je ne suis pas digne de délier la
courroie de ses souliers. » Jean 1:6-9 ; 19-27

171
Ce Jean-Baptiste présenta Jésus-Christ en ces termes :
« Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. »
Jean 1:29b

Jésus-Christ de Nazareth étant l’agneau de Dieu qui


ôte notre péché et le péché nous privant de la gloire de Dieu
alors Christ en nous, c’est vraiment l’espérance de la gloire
de Dieu pour chacun de nous, n’est-ce pas ?

Examinons comment se manifeste la gloire de Dieu


en nous, c’est-à-dire la présence de Dieu en nous. Et
souvenons-nous de ce que nous avons déjà retenu du
chapitre précédent notamment mourir à nous-mêmes pour
laisser toute la place à Dieu dans nos corps mortels !

Contemplons un peu Jésus-Christ de Nazareth que


nous sommes appelés à manifester !

- L’oreille coupée par Pierre et recollée par Jésus


« Ceux qui étaient avec Jésus, voyant ce qui allait
arriver, dirent : Seigneur, frapperons-nous de l'épée ? Et
l'un d'eux frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et
lui emporta l'oreille droite.
Mais Jésus, prenant la parole, dit : Laissez, arrêtez ! Et,
ayant touché l'oreille de cet homme, il le guérit.
Jésus dit ensuite aux principaux sacrificateurs, aux
chefs des gardes du temple, et aux anciens, qui étaient
venus contre lui : Vous êtes venus, comme après un
brigand, avec des épées et des bâtons.
J'étais tous les jours avec vous dans le temple, et vous
n'avez pas mis la main sur moi. Mais c'est ici votre
heure, et la puissance des ténèbres.

172
Après avoir saisi Jésus, ils l'emmenèrent, et le
conduisirent dans la maison du souverain sacrificateur.
Pierre suivait de loin. » Luc 22:49-54

- Des gifles, des coups de poing, des crachats, des


moqueries reçus par Jésus-Christ sans manifestation de
colère
« Jésus garda le silence, et ne répondit rien. Le
souverain sacrificateur l'interrogea de nouveau, et lui dit
: Es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni ?
Jésus répondit : Je le suis. Et vous verrez le Fils de
l'homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et
venant sur les nuées du ciel.
Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements,
et dit : Qu'avons-nous encore besoin de témoins ? Vous
avez entendu le blasphème. Que vous en semble ?
Tous le condamnèrent comme méritant la mort. Et
quelques-uns se mirent à cracher sur lui, à lui voiler le
visage et à le frapper à coups de poing, en lui disant :
Devine ! Et les serviteurs le reçurent en lui donnant des
soufflets. » Marc 14: 61-65

- Jésus-Christ de Nazareth préoccupé par les malheurs qui


viendront sur Jérusalem alors qu’Il subissait les pires
traitements de la part de certains hommes à Jérusalem.
« Jésus se tourna vers elles, et dit : Filles de Jérusalem,
ne pleurez pas sur moi ; mais pleurez sur vous et sur
vos enfants. Car voici, des jours viendront où l'on dira :
Heureuses les stériles, heureuses les entrailles qui n'ont
point enfanté, et les mamelles qui n'ont point allaité !
Alors ils se mettront à dire aux montagnes : Tombez sur
nous ! Et aux collines : Couvrez-nous ! Car, si l'on fait ces

173
choses au bois vert, qu'arrivera-t-il au bois sec ? » Luc
23:28-31

- Jésus-Christ de Nazareth demande à Dieu de pardonner à


ses malfaiteurs. Ceci n’a contribué qu’à encourager les gens
à poursuivre leurs moqueries à son endroit. Dans cette
ambiance, Il a proclamé le salut éternel pour une âme
repentante, son voisin.

« On conduisait en même temps deux malfaiteurs, qui


devaient être mis à mort avec Jésus. Lorsqu'ils furent
arrivés au lieu appelé Crâne, ils le crucifièrent là, ainsi
que les deux malfaiteurs, l'un à droite, l'autre à gauche.
Jésus dit : Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce
qu'ils font. Ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au
sort.
Le peuple se tenait là, et regardait. Les magistrats se
moquaient de Jésus, disant : Il a sauvé les autres ; qu'il
se sauve lui-même, s'il est le Christ, l'élu de Dieu !
Les soldats aussi se moquaient de lui ; s'approchant et
lui présentant du vinaigre, ils disaient : Si tu es le roi des
Juifs, sauve-toi toi-même !
Il y avait au-dessus de lui cette inscription : Celui-ci est
le roi des Juifs.
L'un des malfaiteurs crucifiés l'injuriait, disant : N'es-tu
pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et sauve-nous !
Mais l'autre le reprenait, et disait : Ne crains-tu pas Dieu,
toi qui subis la même condamnation ?
Pour nous, c'est justice, car nous recevons ce qu'ont
mérité nos crimes ; mais celui-ci n'a rien fait de mal.
Et il dit à Jésus : Souviens-toi de moi, quand tu viendras
dans ton règne.

174
Jésus lui répondit : Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu
seras avec moi dans le paradis. » Luc 23 : 32-43

Cette manière d’être qui consiste à ne faire aucun cas


de sa vie mais plutôt de ne se soucier que des autres, sans
ressentiment, sans colère, sans sentiment de frustration, est
de Dieu. Les porteurs et transporteurs de Dieu le manifestent
pleinement.

Lisons les expressions de l’apôtre Paul !

« Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour


vous ; et ce qui manque aux souffrances de Christ, je
l'achève en ma chair, pour son corps, qui est l'Eglise.
C'est d'elle que j'ai été fait ministre, selon la charge que
Dieu m'a donnée auprès de vous, afin que j'annonçasse
pleinement la parole de Dieu, le mystère caché de tout
temps et dans tous les âges, mais révélé maintenant à
ses saints, à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est
la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens,
savoir : Christ en vous, l'espérance de la gloire.
C'est lui que nous annonçons, exhortant tout homme, et
instruisant tout homme en toute sagesse, afin de
présenter à Dieu tout homme, devenu parfait en Christ.
C'est à quoi je travaille, en combattant avec sa force, qui
agit puissamment en moi.
Je veux, en effet, que vous sachiez combien est grand
le combat que je soutiens pour vous, et pour ceux qui
sont à Laodicée, et pour tous ceux qui n'ont pas vu mon
visage en la chair, afin qu'ils aient le cœur rempli de
consolation, qu'ils soient unis dans la charité, et
enrichis d'une pleine intelligence pour connaître le

175
mystère de Dieu, savoir Christ, mystère dans lequel sont
cachés tous les trésors de la sagesse et de la science.
Je dis cela afin que personne ne vous trompe par des
discours séduisants. Car, si je suis absent de corps, je
suis avec vous en esprit, voyant avec joie le bon ordre
qui règne parmi vous, et la fermeté de votre foi en Christ.
Ainsi donc, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-
Christ, marchez en lui, étant enracinés et fondés en lui,
et affermis par la foi, d'après les instructions qui vous
ont été données, et abondez en actions de grâces. »
Colossiens 1:24 - Colossiens 2:7

« Nous sommes pressés de toute manière, mais non


réduits à l'extrémité ; dans la détresse, mais non dans le
désespoir ; persécutés, mais non abandonnés ; abattus,
mais non perdus ; portant toujours avec nous dans
notre corps la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus
soit aussi manifestée dans notre corps. Car nous qui
vivons, nous sommes sans cesse livrés à la mort à
cause de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi
manifestée dans notre chair mortelle.
Ainsi la mort agit en nous, et la vie agit en vous.
Et, comme nous avons le même esprit de foi qui est
exprimé dans cette parole de l'Ecriture : J'ai cru, c'est
pourquoi j'ai parlé ! nous aussi nous croyons, et c'est
pour cela que nous parlons, sachant que celui qui a
ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera aussi
avec Jésus, et nous fera paraître avec vous en sa
présence.

176
Car tout cela arrive à cause de vous, afin que la grâce en
se multipliant, fasse abonder, à la gloire de Dieu, les
actions de grâces d'un plus grand nombre.
C'est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et lors
même que notre homme extérieur se détruit, notre
homme intérieur se renouvelle de jour en jour. Car nos
légères afflictions du moment présent produisent pour
nous, au delà de toute mesure, un poids éternel de
gloire, parce que nous regardons, non point aux choses
visibles, mais à celles qui sont invisibles ; car les
choses visibles sont passagères, et les invisibles sont
éternelles.
Nous savons, en effet, que, si cette tente où nous
habitons sur la terre est détruite, nous avons dans le ciel
un édifice qui est l'ouvrage de Dieu, une demeure
éternelle qui n'a pas été faite de main d'homme. Aussi
nous gémissons dans cette tente, désirant revêtir notre
domicile céleste, si du moins nous sommes trouvés
vêtus et non pas nus.
Car tandis que nous sommes dans cette tente, nous
gémissons, accablés, parce que nous voulons, non pas
nous dépouiller, mais nous revêtir, afin que ce qui est
mortel soit englouti par la vie.
Et celui qui nous a formés pour cela, c'est Dieu, qui nous
a donné les arrhes de l'Esprit.
Nous sommes donc toujours pleins de confiance, et
nous savons qu'en demeurant dans ce corps nous
demeurons loin du Seigneur - car nous marchons par la
foi et non par la vue, nous sommes pleins de confiance,
et nous aimons mieux quitter ce corps et demeurer
auprès du Seigneur.

177
C'est pour cela aussi que nous nous efforçons de lui
être agréables, soit que nous demeurions dans ce
corps, soit que nous le quittions.
Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de
Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal
qu'il aura fait, étant dans son corps.
Connaissant donc la crainte du Seigneur, nous
cherchons à convaincre les hommes ; Dieu nous
connaît, et j'espère que dans vos consciences vous
nous connaissez aussi.
Nous ne nous recommandons pas de nouveau nous-
mêmes auprès de vous ; mais nous vous donnons
occasion de vous glorifier à notre sujet, afin que vous
puissiez répondre à ceux qui tirent gloire de ce qui est
dans les apparences et non dans le cœur. » 2Corinthiens
4:8 - 2Corinthiens 5:12

178
CONCLUSION
Selon le plan parfait de Dieu pour l’être humain,
l’homme doit mener une vie fructueuse.
Nous nous imaginons que c’est à dessein que Dieu
sélectionna pour l’être humain une alimentation distincte dés
le départ. Nous lisons : « Dieu créa l'homme à son image,
il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme.
Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez,
remplissez la terre, et l'assujettissez ; et dominez sur les
poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout
animal qui se meut sur la terre.
Et Dieu dit : Voici, je vous donne toute herbe portant de
la semence et qui est à la surface de toute la terre, et
tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la
semence : ce sera votre nourriture. » Genèse 1:27-29
La nourriture prévue porte en elle de la semence.
L’être humain doit se nourrir de choses ayant en elles la
capacité de reproduction c’est-à-dire « la semence ». Nous
découvrons plus tard que « Il est écrit : L'homme ne vivra
pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de
la bouche de Dieu. » Matthieu 4:4b. Et nous comprenons
mieux que, non seulement la nourriture physique de
l’homme doit être sélectionnée, mais aussi sa nourriture
spirituelle, afin que sa vie soit fructueuse.

Jésus-Christ de Nazareth exprime l’absolue


nécessité pour nous de porter des fruits ; après avoir dit :
« Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui
demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de
fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. » Jean 15:5,

179
il dit : « Ce n'est pas vous qui m'avez choisi ; mais moi,
je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous
alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit
demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en
mon nom, il vous le donne. » Jean 15:16
Pour porter des fruits, il faut changer de nature en
portant Dieu en nous car notre nature humaine, de même
que notre sagesse humaine est diabolique.

Remarquons ceci :

« Mais Jésus, se retournant et regardant ses disciples,


réprimanda Pierre, et dit : Arrière de moi, Satan ! car tu
ne conçois pas les choses de Dieu, tu n'as que des
pensées humaines. » Marc 8:33

« Lequel d'entre vous est sage et intelligent ? Qu'il


montre ses œuvres par une bonne conduite avec la
douceur de la sagesse.
Mais si vous avez dans votre cœur un zèle amer et un
esprit de dispute, ne vous glorifiez pas et ne mentez pas
contre la vérité. Cette sagesse n'est point celle qui vient
d'en haut ; mais elle est terrestre, charnelle, diabolique.
Car là où il y a un zèle amer et un esprit de dispute, il y a
du désordre et toutes sortes de mauvaises actions.
La sagesse d'en haut est premièrement pure, ensuite
pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde
et de bons fruits, exempte de duplicité, d'hypocrisie.
Le fruit de la justice est semé dans la paix par ceux qui
recherchent la paix. » Jacques 3:13-18

180
Manifester la nature divine est un choix, personnel et
libre, un engagement personnel et libre comme Dieu disait au
peuple d’Israël : Choisis la vie !
« J'en prends aujourd'hui à témoin contre vous le ciel et
la terre : j'ai mis devant toi la vie et la mort, la
bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu
vives, toi et ta postérité » Deutéronome 30:19

Il ne suffit pas d’être nommé chrétien, il faut choisir


de manifester Dieu et de mourir à soi. Et il s’agit là d’un
engagement personnel, un choix personnel, un chemin seul
à seul avec Dieu. Et ce chemin conduit à la perfection.
Souvenons-nous que Jésus-Christ de Nazareth a dit :
« Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est
parfait. » Mathieu 5:48

Nous pouvons aussi lire et relire les caractéristiques


de l’amour pour nous interpeller jour après jour ;
« Quand je parlerais les langues des hommes et des
anges, si je n'ai pas la charité, je suis un airain qui
résonne, ou une cymbale qui retentit.
Et quand j'aurais le don de prophétie, la science de tous
les mystères et toute la connaissance, quand j'aurais
même toute la foi jusqu'à transporter des montagnes, si
je n'ai pas la charité, je ne suis rien.
Et quand je distribuerais tous mes biens pour la
nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon
corps pour être brûlé, si je n'ai pas la charité, cela ne me
sert de rien.
La charité est patiente, elle est pleine de bonté ; la
charité n'est point envieuse ; la charité ne se vante point,
elle ne s'enfle point d'orgueil,

181
elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son
intérêt, elle ne s'irrite point, elle ne soupçonne point le
mal,
elle ne se réjouit point de l'injustice, mais elle se réjouit
de la vérité ;
elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle
supporte tout.
La charité ne périt jamais. Les prophéties prendront fin,
les langues cesseront, la connaissance disparaîtra.
Car nous connaissons en partie, et nous prophétisons
en partie,
mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel
disparaîtra.
Lorsque j'étais enfant, je parlais comme un enfant, je
pensais comme un enfant, je raisonnais comme un
enfant ; lorsque je suis devenu homme, j'ai fait disparaître
ce qui était de l'enfant.
Aujourd'hui nous voyons au moyen d'un miroir, d'une
manière obscure, mais alors nous verrons face à face ;
aujourd'hui je connais en partie, mais alors je connaîtrai
comme j'ai été connu.
Maintenant donc ces trois choses demeurent : la
foi, l'espérance, la charité ; mais la plus grande de ces
choses, c'est la charité. » 1Corinthiens 13

« Si je parle dans les langues des hommes et des anges,


mais que je n'aie pas l'amour, je suis comme un airain
qui résonne ou comme une cymbale retentissante.
Et si j'ai la prophétie, et que je connaisse tous les
mystères et toute connaissance, et que j'aie toute la foi

182
de manière à transporter des montagnes, mais que je
n'aie pas l'amour, je ne suis rien.
Et quand je distribuerais en aliments tous mes biens, et
que je livrerais mon corps afin que je fusse brûlé, mais
que je n'aie pas l'amour, cela ne me profite de rien.
L'amour use de longanimité ; il est plein de bonté ;
l'amour n'est pas envieux ; l'amour ne se vante pas ; il
ne s'enfle pas d'orgueil ;
il n'agit pas avec inconvenance ; il ne cherche pas son
propre intérêt ; il ne s'irrite pas ;
il n'impute pas le mal ; il ne se réjouit pas de l'injustice,
mais se réjouit avec la vérité ;
il supporte tout, croit tout, espère tout, endure tout.
L'amour ne périt jamais. Or y a-t-il des prophéties ? elles
auront leur fin. Y a-t-il des langues ? elles cesseront. Y
a-t-il de la connaissance ? elle aura sa fin.
Car nous connaissons en partie, et nous prophétisons
en partie ;
mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est en
partie aura sa fin.
Quand j'étais enfant, je parlais comme un enfant, je
pensais comme un enfant, je raisonnais comme un
enfant ; quand je suis devenu homme, j'en ai fini avec ce
qui était de l'enfant.
Car nous voyons maintenant au travers d'un verre,
obscurément, mais alors face à face ; maintenant je
connais en partie, mais alors je connaîtrai à fond comme
aussi j'ai été connu.
Or maintenant ces trois choses demeurent, la foi,
l'espérance, l'amour ; mais la plus grande de ces choses,
c'est l'amour. » 1Corinthiens 13 selon la version Darby

183
Sans amour, nous ne sommes rien parce que Dieu
est amour et sans Dieu nous ne sommes rien.

Dans Nombres 10:35-36, nous lisons ceci :


« Quand l'arche partait, Moïse disait : Lève-toi, Eternel !
et que tes ennemis soient dispersés ! que ceux qui te
haïssent fuient devant ta face !
Et quand on la posait, il disait : Reviens, Eternel, aux
myriades des milliers d'Israël ! »

Le fait de savoir que nous sommes l’arche de


l’alliance de l’Eternel dans la nouvelle alliance nous autorise
à proclamer ces phrases pour nous.
La proclamation régulière de ces versets nous fera
grandir dans la prise de conscience que Dieu est en nous,
qu’Il est l’Eternel des armées, que nous sommes avec des
myriades de milliers que nous ne voyons pas de nos yeux
physiques.
Prions les uns pour les autres afin que l’Eternel Dieu
nous en accorde la grâce !
En ces temps-ci, nous avons besoin d’être affermis et
de grandir de manière remarquable en Jésus-Christ de
Nazareth.

Soyons éternellement bénis au nom de Jésus-Christ


de Nazareth ! Amen et amen.

L’Eternel déclare Lui-même : « Le ciel est mon


trône, Et la terre mon marchepied. Quelle maison
pourriez-vous me bâtir, Et quel lieu me donneriez-vous
pour demeure ? » Esaïe 66:1.

184
En outre, il est écrit : « Mais quoi ! Dieu habiterait-il
véritablement sur la terre ? Voici, les cieux et les cieux
des cieux ne peuvent te contenir : combien moins cette
maison que je t'ai bâtie ! » 1Rois 8:27
« Mais le Très-Haut n'habite pas dans ce qui est fait de
main d'homme, comme dit le prophète : Le ciel est mon
trône, Et la terre mon marchepied. Quelle maison me
bâtirez-vous, dit le Seigneur, Ou quel sera le lieu de mon
repos ? » Actes 7:48-49
« Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qui s'y trouve,
étant le Seigneur du ciel et de la terre, n'habite point
dans des temples faits de main d'homme » Actes 17:24

L’Eternel Dieu a choisi d’habiter dans l’être humain parce


qu’Il en est fou amoureux. Lui accorderons-nous toute la
place pour son logement en nous ?

Enivrons-nous du grand et infini amour de l’Eternel Dieu pour


nous et devenons fous comme Lui, Car sa folie est plus sage
que les hommes 1Corinthiens 1:25

185
L’œuvre

L’Eternel Dieu, ce grand amoureux des êtres humains a


toujours manifesté Son désir d’être à nos côtés. Il veut
permanemment nous nourrir de Son immense amour. Cet amour
est infini et fou. Découvrir et puiser dans cet amour inimaginable
nous rend forts malgré les turbulences du monde.

Ce livre nous aide à découvrir différentes facettes de


l’amour de Dieu pour nous et des dispositions qu’Il a mises en
place pour nous manifester Son amour. En effet Dieu veut
continuellement nous déclarer Son amour. Et nous en avons de
plus en plus besoin dans ce monde en perte des bonnes valeurs.
Nous verrons comment il est surprenant de découvrir combien
l’Eternel Dieu, épris d’amour pour nous, se revêt d’une grande
humilité face à ses créatures que nous sommes. Ceci nous
pousse à devenir amoureux de Lui qui seul mérite notre amour.

Ceux qui affectionnent la méditation de la Parole de Dieu


trouveront dans cet ouvrage des révélations très intéressantes de
la Parole de Dieu.

L’auteur

Solange DAVID-GNAHOUI a fait des études d’ingénieur à


l’Université Technique de Ilmenau dans le sud de l’Allemagne. Sa
vie chrétienne a été enrichie par la foi de personnes vivant dans
l’Allemagne socialiste marxiste léniniste, de même que par les
enseignements du mouvement des Intercesseurs pour l’Afrique.
Mariée à Marius DAVID-GNAHOUI, Chirurgien, ils ont trois
enfants.

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