Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
93
LE GRAND caRÊHaE
recevoir les honneurs dus aux Vierge pure, plus sainte que les
-corps,
incorporels. Par leurs prières, chérubins; d'âme er de
Seigneur, sauve nos âmes. nous te confessons Génitrice de
Dieu, car tu as enfanté en vérité
rd. le Dieu incarné, prie,'Ioute-Pure,
Nous te magniÊons par nos pour nos âmes.
hymnes, ô Mère de Dieu er
Lectures bibliques
Genèse I, 1-13
t.-
F
LUNDI DE LA PREMIÈRE SEMAINE, DE CARÊME
.-,-:- que les temps, le Seigneur, qui avait créé l'homme, parrait Lui-même à l'homme
en la
; Je corps, manière que celui-ci p_ouvait Lentendre. c'êst ainsi qu'Il conversa
avec Adam,
':nitrice de qu'II
.reprit
caïn, qu-Il donna ses ordres à Noé, et qu'Il s'rsrirsous la renre
--.-. en yériré hosprraliere d Abraham. Er même. Iorsque le genre humain se fur
précipiré
. -,-ru19-Pu1g, dans l'abîme de tous les vices, Dieu ne Ërrsa pis toute relation
avec lui, mais
Il traita dès lors les hommes avec moins de ÉàÀlliarite, p"r.. q",irs s,en étaient
rendu.s indignes par leurs æuvres mauvaises; et lorsquill
d"iffi..rouer avec
eux des rapporrs de bienveillance, Il leur parla p", î.ttr.r, a"insi
que .ro,r, l" ''
faisons à un ami absent. or, c'est Dieu qui .ruoi. c., lettr.r, Moïse
en est ie
porteur, et voici quelle en est la première Iigne. Au commencemenr Dieu
créa
Ie ciel et la terre. Mais considérez, mon cher frère, combien
ce saint prophète
est grand et admirablel I, es autres prophètes n'ont prédit q.,.
d.., événements
qui devaient se réaliser dans un.tempi fort éioigné, ou p...rr.;celui-ci
"ril, du monde, a
au.contraire.qui n'a vécu que plusieurs siècles iprès la création
, :-r: irait invisible é.té inspiré d'en-haut pour nous raconrer l'*.,,rr. d,, seigneur.
c'est pourquoi
:- :.prit de Dieu il entre ainsi en matière: Au commencemenr l)ieu créile ciel et la terre.'Ne
;- ::: tut. Dieuvit sernble-t-il pas nous dire à haute et intelrigible voix: sont-ce r., rro-Â.,
'.' )ieu appela la -'9nt appris ce qxe je vais vous révéler ? üurement, mais ô.tui tn ;;i q"=t;
l"i
'' . :ut un matin; opéré ces merveilles, conduit er dirige ma langue pour vous. les apprendrà, je
.-r- :-S eaUx; qU'il vous conjure donc d'imposer silenci à tout ràisorrn.-.nt humairr, .t
d. i.
T:-:- -:-.:nr, Il sépara point écouter ce récit co.mme s'il n'était que la parole de Morse. car c,est Dieu
r ::--::It aU-deSSOuS lui-même qui nous parie, e.tÀ4oTse n'esi qLle son interprète. Les pensées
des
mortels sont hésitantes, dit l'Écriture, et sei pensées incËrtaines. (sàg. rx,
l1+.)
: ..:. Après quoi Accueillons donc la qarole divine avec une humble déference, ,"n,
aZp"rr., È,
- - - seul amas, et bornes de notre inrelligence, ni rechercher curieusement ce qu'elle ne
saurait
- ---.!sous du ciel, atteindre. Mais les ennemis de la vérité ne^ connaissent poiÀt .'., ,egl.r,
- : - .ppela la terre ils veulent apprécier roures les <ruvres <lu seigneur r.to.i 1., ,.*les lumières "i
, -: --:1a était bien. de la raison. Insensés I Ils oubiient qu'il est iüpossible à la *"r. humaine
.::ant semence -Dieu
de sonder les æuvres de Dieu (...) créa: arrêtez donc toute curieuse
-- ,,. qui aient en recherche, humiliez-vous, er croyez c.e qgi a éré clir. or c'esr Di.u
- qui a rour
:_ Iut ainsi. La fait, qui prépare roures choses et'qui les dispose selon ," ,rj.r*.
- .. espèces et les
:-::lJeS propreS à Proverbes I, l-20
- , -,'eut un soir,
Proverbes de Salomon, fils de David, qui régna en IsraëI,
pour faire connaîrre la sagesse et l'instrïction;
1 ))
: _,.:./ pour apprendre les paroles de la prudence;
pour monrrer les artifices des disèours;
, ,--. on demande pour enseigner vraiment la justice,
pour instruire à juger avec recritude;
pour donner aux innocents la sagacité,
aux jeunes gens la doctrine et l'intelligence.
L)5
LE GRAND CARÊME
96
LUNDI DE LA PRE,MIÈRE, SEMAINE DE CARÊME
Homélie
L.e\'piconprëuoitpourleCarëmeralectured'undesrexrcsfondamantauxde/a
,.
/irkrdr.urc monastique:. 1'Hisroire lausiaque. Elle esr ainsi iécrite pdr
un moine
dtliontrc cotttrmporain,': " ll ia.git d'un "classique" qui a nourri
des genérations
er qui esr I'un des.relre; là plusfonddmeirau*'de
',,,,:à::t la rirrérarurc monastique.
malheurs; L'Egliti souhaik qu'ilsoir lu lors àes ofirrs, pendart lo pirioi, ir'àirrd
Cari*r,
car tr tn,uite à-ra coruponction eî inclitte à l'humilité ei,!yt trypérance.
Et ce ?arce
que Pallade (364-4it ),,1?i1, e,n Egtpre, puis éuë.que d.Hëlën;poiis)n
Bithy'nie, a
,:: t?ut.L;( qu'il de,ses yeux corp.oreli mais aussi i, ,r, yru* rpiîituels.
L( n$t:::
7 plts stmpr(m(nr re /écrjt
recit de momenrs de la uie de personnages exceptionnels,
ntdis a.u.ssi une signif cation thëologique qui reur esr etràitementfrrr.
Lr'lecteur est
llppere ft sutut'e les rraces des saints et à apprendre à "l'uniuersitë
du désert". ,
97
LE GRAND CARÊME
Alexandra
()3'-re parla aussi d'une serva.te du nom ci'Alexandra
,la ville er s'étanr enfèrmée da,s un sépulcre, ,...;;i,
qur, ayanr abando,ne
dont eile avait besoin, sans se rencorrrer en fàce rri ;';'ru. or.u.r,ure ce
à., f.--.u ni avec
des hommes. "vei
pendanr dix ans. Mais la dixième année, .il" s'.,rJor-it
dans ra
mort après s'êrre rer.êrue de i'habit monastique, de sorre que la
personne qui
allait la voir selon I'habirude, n'obtinr pr, à" ,eporrr., ;;;rl,"rrrronça.
Ei-r
c_onséquence,
.{r1nt démoli la porte c-r etànt enrrés. nous la trouvâmes rnorte
or à propos d'elie, la très heuieuse Méranie, dont je ,
La uierge riche
pas,non plus.de côté dans ce récit ceux qui n'ont pas érr
.-,li-:..-11-ï.rr,
hclc\les: c esr pour la loua,ge de ceux qui sont restés dans lc drolr .hàir-, ..
la firise en garde de ceux q,i] lirorrt. Ir y avait à Arexandrie
,,r. ,ri.rg. hu*rbre
d'extérieur, mais hautai.c-dans scs préièrences, étonnamment
riche en biens.
mais n'ayant do,né une oboie ni à u, étranger, ni à une vierge,
ni à une
égl1s9, ni à un pauvre. Maigré les nombreur.r?*ho.,"iirr*
a.rïa.es, elre ne
se, dérachait pas des choses matérielles. or il
lui resrair à" r" àÀilr. : elle avair
adop.tc une fille.le sl pro1.,re sceur. à qui de nuir et de jour
ellc pr.onretrait c.
qu'clle posséd.iir, érarridcchue de I'.nuic clrr ciel. c^;.';r;r;;ri
la tromperie c1u Diable: il nous amène à soufrrir d;;r;;;;oul
In. fôrr,e d.
t" .rpiJir..
sous prétexte d'aimer..nos parents. En effet, que lui-mêm.
i. ," soucie pas
1ï:3:tll:1 lyisgf il ,rol, à tuer un frère, ,-,,r. ÀÀr. et un père
c est chose a'ouee" Mais quand"ppr..,d
même il semble inspirer de la sollicitud. pou,
.os proches, il ne le fait pornt par dévouemenr pour eux, mais en yue
d,exercer
l_àmî à devenir in juste, saclrÀt bien l" se,rtence, [,es
" injustes n,hérireronr
pas du Royaume de Dieu., (I Cor. VI,9). Cependant on'peur, mû par ur
senrirnenr de prudence qui se rapp,rre à Dieu, sans négriger'rÀ"-âr".,
donne;
9B
LUNDI DE LA PREMIÈRE SE]\(AINE DE
CARÊME
Alors bouleversée, elie solrir er, s'en éranr allée, elle tomba malade du chagrir
considérable de_ ce qu'elie n'avair pas fait cette chose-là pour Dier-r. plus iarc
elie remercia Macaire, quand la jeune fille dont ell. s'oàup"it rnourut aprè.
un mariage sans enfànts.
"ï i.e1Èi:È1,æ1g:iêi-€ -
i.
" l.r
t-Ir
- 5