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5 – 18 mars 2024
Sexte
Isaïe I: 1-20
1:1
Prophétie d'Ésaïe, fils d'Amots, sur Juda et Jérusalem, au temps d'Ozias, de Jotham,
d'Achaz, d'Ézéchias, rois de Juda.
1:2
Cieux, écoutez! Terre, prête l'oreille! Car l'Éternel parle. J'ai nourri et élevé des enfants,
Mais ils se sont révoltés contre moi. 1:3 Le boeuf connaît son possesseur, et l'âne la crèche de
son maître: Israël ne connaît rien, mon peuple n'a point d'intelligence. 1:4 Malheur à la nation
pécheresse, au peuple chargé d'iniquités, à la race des méchants, aux enfants corrompus! Ils
ont abandonné l'Éternel, ils ont méprisé le Saint d'Israël. Ils se sont retirés en arrière...
1:5
Quels châtiments nouveaux vous infliger, quand vous multipliez vos révoltes? La tête
entière est malade, et tout le coeur est souffrant. 1:6 De la plante du pied jusqu'à la tête, rien
n'est en bon état: ce ne sont que blessures, contusions et plaies vives, qui n'ont été ni pansées,
ni bandées, ni adoucies par l'huile. 1:7 Votre pays est dévasté, vos villes sont consumées par le
feu, des étrangers dévorent vos campagnes sous vos yeux, ils ravagent et détruisent, comme
des barbares. 1:8 Et la fille de Sion est restée comme une cabane dans une vigne, comme une
hutte dans un champ de concombres, comme une ville épargnée. 1:9 Si l'Éternel des armées ne
nous eût conservé un faible reste, nous serions comme Sodome, nous ressemblerions à
Gomorrhe.
1:10
Écoutez la parole de l'Éternel, chefs de Sodome! Prête l'oreille à la loi de notre Dieu,
peuple de Gomorrhe! 1:11 Qu'ai-je affaire de la multitude de vos sacrifices? dit l'Éternel. Je
suis rassasié des holocaustes de béliers et de la graisse des veaux; je ne prends point plaisir au
sang des taureaux, des brebis et des boucs. 1:12 Quand vous venez vous présenter devant moi,
qui vous demande de souiller mes parvis? 1:13 Cessez d'apporter de vaines offrandes: J'ai en
horreur l'encens, les nouvelles lunes, les sabbats et les assemblées; je ne puis voir le crime
s'associer aux solennités. 1:14 Mon âme hait vos nouvelles lunes et vos fêtes; elles me sont à
charge; je suis las de les supporter. 1:15 Quand vous étendez vos mains, je détourne de vous
mes yeux; quand vous multipliez les prières, je n'écoute pas: vos mains sont pleines de sang.
1:16
Lavez-vous, purifiez-vous, ôtez de devant mes yeux la méchanceté de vos actions;
cessez de faire le mal. 1:17 Apprenez à faire le bien, recherchez la justice, protégez l'opprimé;
faites droit à l'orphelin, défendez la veuve. 1:18 Venez et plaidons! dit l'Éternel. Si vos péchés
sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige; s'ils sont rouges comme la
pourpre, ils deviendront comme la laine. 1:19 Si vous avez de la bonne volonté et si vous êtes
dociles, vous mangerez les meilleures productions du pays; 1:20 mais si vous résistez et si vous
êtes rebelles, vous serez dévorés par le glaive, car la bouche de l'Éternel a parlé.
Vêpres
Genèse I: 1-13
1.1
Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. 1.2 La terre était informe et vide: il y
avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.
1.3
Dieu dit: Que la lumière soit! Et la lumière fut. 1.4 Dieu vit que la lumière était bonne; et
Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres. 1.5 Dieu appela la lumière jour, et il appela les
ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le premier jour.
1.6
Dieu dit: Qu'il y ait une étendue entre les eaux, et qu'elle sépare les eaux d'avec les eaux.
1.7
Et Dieu fit l'étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l'étendue d'avec les eaux
qui sont au-dessus de l'étendue. Et cela fut ainsi. 1.8 Dieu appela l'étendue ciel. Ainsi, il y
2
Proverbes I: 1-20
1:1
Proverbes de Salomon, fils de David, roi d'Israël, 1:2 pour connaître la sagesse et
l'instruction, pour comprendre les paroles de l'intelligence; 1:3 pour recevoir des leçons de bon
sens, de justice, d'équité et de droiture; 1:4 pour donner aux simples du discernement, un jeune
homme de la connaissance et de la réflexion. 1:5 Que le sage écoute, et il augmentera son
savoir, et celui qui est intelligent acquerra de l'habileté, 1:6 pour saisir le sens d'un proverbe ou
d'une énigme, des paroles des sages et de leurs sentences.
1:7
La crainte de l'Éternel est le commencement de la science; les insensés méprisent la
sagesse et l'instruction. 1:8 Écoute, mon fils, l'instruction de ton père, et ne rejette pas
l'enseignement de ta mère; 1:9 car c'est une couronne de grâce pour ta tête, et une parure pour
ton cou.
1:10
Mon fils, si des pécheurs veulent te séduire, ne te laisse pas gagner. 1:11 S'ils disent: Viens
avec nous! Dressons des embûches, versons du sang, tendons des pièges à celui qui se repose
en vain sur son innocence, 1:12 engloutissons-les tout vifs, comme le séjour des morts, et tout
entiers, comme ceux qui descendent dans la fosse; 1:13 nous trouverons toute sorte de biens
précieux, nous remplirons de butin nos maisons; 1:14 tu auras ta part avec nous, il n'y aura
qu'une bourse pour nous tous! 1:15 Mon fils, ne te mets pas en chemin avec eux, détourne ton
pied de leur sentier; 1:16 car leurs pieds courent au mal, et ils ont hâte de répandre le sang.
1:17
Mais en vain jette-t-on le filet devant les yeux de tout ce qui a des ailes; 1:18 et eux, c'est
contre leur propre sang qu'ils dressent des embûches, c'est à leur âme qu'ils tendent des
pièges. 1:19 Ainsi arrive-t-il à tout homme avide de gain; la cupidité cause la perte de ceux qui
s'y livrent.
1:20
La sagesse crie dans les rues, elle élève sa voix dans les places:
Lecture de l’Epître
Pas de Lecture ce jour
Lecture de l’Evangile
Pas de Lecture ce jour
Par l'ordre du président Firmilien, Saint Adrian fut d'abord exposé à un lion pour la Foi au
Christ et ensuite, c'est percé à la gorge d'un coup d'épée qu'il reçut la Couronne du martyre à
Césarée en Palestine durant la persécution de Dioclétien le 5 mars.
Martyr lui aussi à Césarée de Palestine avec Saint Eubule lors de leur visite aux Chrétiens,
Saint Adrian fut lui aussi jeté aux bêtes sauvages le 7 mars.
http://perso.wanadoo.fr/abbaye.bellefontaine/philocalie/phil09.htm
Si vous trouvez la version en deux volumes aux éditions J-C Lattès, neuve ou d'occasion,
cassez votre tirelire et achetez-la sur-le-champ : elle est épuisée chez l'éditeur et n’est
rééditée qu'en plusieurs volumes, donc plus chère.
ou
Athénien d'origine, Saint Marc s'était d'abord adonné à la philosophie. Mais bientôt touché par
la Grâce de Dieu, il embrassa le Christianisme et s'était fait baptiser. A la mort de ses parents,
méditant sur la vanité de la vie humaine, il décida de quitter le monde et de s'abandonner à la
Providence de Dieu. Il se dépouilla de tout, même de ses vêtements et s'assit sur une planche.
4
Un Saint Ange descendit alors du Ciel et le conduisit jusqu'au Mont Tarmaqa aux confins de
l'Egypte et de l'Ethiopie.*
* D'après les versions orientales de l'histoire; la version grecque parle d'un Mont Thrace, l'une et l'autre
montagne sont d'ailleurs inconnues.
De longues années plus tard, deux Saints Anges apparurent en rêve à un Moine nommé
Sérapion qui vivait dans un monastère situé à douze jours de marche d'Alexandrie et ils lui
annoncèrent qu'il devait se rendre en hâte au Mont Tarmaqa pour y assister aux derniers
instants du Saint Vieillard Marc et lui offrir une digne sépulture. Le matin, Sérapion révéla la
vision à son Higoumène qui y reconnut un Signe de Dieu et lui donna sa bénédiction pour
entreprendre ce voyage. Sérapion arriva en cinq jours à Alexandrie où il se renseigna sur la
route à suivre pour atteindre la mystérieuse montagne et de là il s'engagea dans le Désert
implacable qui conduit vers le Sud. Au bout de vingt jours de marche pendant lesquels il
n'avait rencontré aucun être vivant, il tomba à terre épuisé de fatigue et de soif, prêt à rendre
l'âme. Mais les deux Saints Anges lui apparurent alors, le désaltérèrent et l'accompagnèrent
pendant le reste du chemin.
Sept jours plus tard, ils parvinrent enfin au Mont Tarmaqa, haute montagne dénudée dont le
sommet semblait se perdre dans le Ciel. Il découvrit sans peine la caverne de Saint Marc car
des Saints Anges s'y tenaient au-dessus et chantaient des Hymnes. En s'approchant, Sérapion
entendit le Vieillard qui chantait "Bénis le Seigneur, Ô mon âme, et tout ce qui est en moi
exalte Son Saint Nom!" et d'autres Hymnes d'Actions de Grâces tirées de l'Ecriture Sainte. Il
s'interrompit soudain et interpella Sérapion pour lui souhaiter la bienvenue. Comme le visiteur
s'était prosterné à ses pieds, le Saint Vieillard le releva et l'embrassa tendrement puis le fit
asseoir près de lui dans la grotte obscure. Aux questions avides de Sérapion, il répondit :
"Mon enfant, voilà quatre-vingt-quinze ans que je n'ai vu ni homme ni bête dans cette grotte
et que je n'ai goûté à une nourriture préparée de main humaine."
Il lui raconta toute son histoire et ajouta que pendant les trente premières années de sa retraite,
il avait dû mener un combat redoutable et incessant contre la faim et la soif, les éléments et les
rigueurs du climat mais surtout contre les démons qui s'acharnaient sur lui pour le déloger de
cette retraite qui leur appartenait depuis l'origine du monde. Il avait néanmoins tenu bon et à
l'issue de cette période d'épreuves, la Grâce de Dieu le visita et lui procura la parfaite
impassibilité qui le rendit invulnérable aux injures du climat comme aux assauts des démons.
Comme le jour se levait, Sérapion put alors apercevoir l'aspect de Saint Marc et fut effrayé de
constater qu'il était recouvert de poil comme un animal. Saint Marc le rassura en lui disant
que cette toison lui avait été accordée par Dieu pour le protéger contre le froid extrême de la
nuit. Ils continuèrent leur entretien pendant de longues heures; Saint Marc demanda à son tour
des nouvelles du monde et se lamenta sur le peu de Foi des Chrétiens puis il présenta à son
visiteur une table couverte de mets sobres mais délicieux comme on ne peut en trouver nulle
part en ce monde et il lui dit que depuis que la Grâce l'avait visité, il avait toujours trouvé une
telle réfection quand il en avait besoin sans jamais avoir à se soucier de nourriture ou de
boisson.
Une fois le repas achevé, le Saint Vieillard annonça avec une grande joie à Sérapion que le
moment était venu pour lui d'abandonner ce corps corruptible et de gagner la demeure des
Justes afin d'y trouver le Repos Eternel. A ces mots, une Lumière éblouissante remplit la
grotte jetant ses éclats tout autour de la montagne. Saint Marc éleva une ardente prière pour le
Salut de tous ceux qui étaient enfermés dans les prisons par Amour du Christ ou vivaient dans
l'Ascèse au fond des Déserts ou dans les monastères. Après avoir fait promettre à Sérapion de
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ne garder aucun fragment de son corps pour le vénérer, il l'embrassa paternellement, pria pour
son Salut et l'invita à s'agenouiller avec lui. A ce moment, un Saint Ange clama du haut du
Ciel à un autre être incorporel de tendre les bras pour recevoir l'âme du Bienheureux.
Sérapion vit la Voûte Céleste s'ouvrir en grand et l'âme de Saint Marc toute vêtue de blanc
traverser triomphante les troupes de démons qui essayaient vainement d'empêcher son
ascension. Cette vision admirable une fois dissipée, Sérapion referma soigneusement l'entrée
de la grotte devenue le tombeau de Saint Marc et grâce à l'assistance de ses deux Guides
Célestes, il regagna en un seul jour son monastère où tous les Pères rendirent Gloire à Dieu en
entendant son récit.
Par les prières de la Très Sainte Mère de Dieu, le Saint Martyr-guerrier Merkourios délivra en
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1239 Smolensk qui allait tomber face à Batu; l'enfant et futur Saint Théodore n'était pas dans
la ville. Ils l'avaient emmené et caché dans un lieu sûr durant la guerre. En 1240, son père le
Prince Rostislav s'endormit. En héritiers, ses frères aînés divisèrent les terres paternelles entre
eux, allouant à l'enfant et Saint Théodore la petite possession de Mozahisk. Il y passa son
enfance et y étudia les Saintes Ecritures, les Offices de l'église et la science militaire.
En 1260, le Saint Prince Théodore fut marié à Maria Vasilievna, fille du Saint Prince Basile
de Yaroslav et il devint ainsi Prince de Yaroslav. Ils eurent un fils nommé Michael mais Saint
Théodore fut rapidement veuf. Il passa le plus clair de son temps en campagnes militaires et
son fils fut élevé par sa belle-mère la Princesse Xénia.
En 1277, les forces alliées aux Princes russes, unies aux forces tatares, prirent part à la
campagne en Ossétie et s'emparèrent de sa célèbre ville Tetyakov. Durant cette guerre, les
forces alliées remportèrent une victoire totale. En effet depuis l'époque de Saint Alexandre
Nevsky, les khans de la Horde d'Or virent l'invincible force spirituelle et la puissance militaire
de la Russie orthodoxe et ils furent bien forcés de changer d'attitude vis-à-vis de la Russie.
C'est ainsi qu'ils commencèrent à conclure des alliances avec les Princes russes et que les
khans se tournèrent vers eux pour l'assistance militaire.
L'Eglise russe fit usage de cette providentielle amélioration des relations pour l'illumination
chrétienne des étrangers. Déjà en 1261 et grâce aux efforts de Saint Alexandre Nevsky et du
Métropolite Cyrille III à Sarai, la capitale de la Horde d'Or, un diocèse de l'Eglise orthodoxe
russe fut établi. En 1276, un Concile à Constantinople présidé par le Patriarche Jean Bekkos
(1275-1282) répondit aux questions de l'Evêque russe Théognostos de Sarai concernant
l'ordre de baptiser les Tatars et aussi la réception dans l'Orthodoxie des hétérodoxes
monophysites et nestoriens parmi eux.
Durant ces années, le Saint Prince Théodore était à la Horde. S'étant distingué par les exploits
militaires de la campagne d'Ossétie, il gagna les faveurs du khan Mengu-Temir qui regarda
l'Eglise orthodoxe avec respect, khan qui édicta pour le Métropolite Cyrille le premier décret
exemptant l'Eglise des taxes.
Saint Théodore passa trois ans à la Horde. Finalement, "l'empereur le renvoya avec grand
honneur" et le Saint Prince arriva à Yaroslav. Son épouse Maria était déjà endormie et dans la
ville, c'était la Princesse Xénia qui gouvernait avec son petit-fils Michael. Le peuple de
Yaroslav ne voulut pas recevoir le Saint Prince qui revenait de la Horde, "ne lui permettant
pas d'entrer dans la ville mais lui disant : 'ceci est la ville de la Princesse Xénia et Michael
est notre Prince'."
Donner sa fille en mariage à un Prince russe aurait signifié qu'il le reconnaissait comme son
égal. Plus important encore, cela aurait signifié qu'il reconnaissait la primauté de l'Orthodoxie
parce qu'avant le mariage, la princesse tatare devait accepter le Saint Baptême. Le khan hésita
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longtemps mais du fait qu'une alliance avec la Russie était importante pour lui, "il ordonna
que sa fille soit donnée au Prince Théodore et qu'elle soit d'abord baptisée et il ordonna que
la Foi orthodoxe ne soit pas insultée." C'est ainsi que Saint Théodore épousa la fille du
puissant khan et qu'elle fut baptisée sous le nom d'Anne. "L'empereur le tint en grande estime
et commanda qu'il soit assis en face de lui, il lui bâtit un palais et lui donna des princes et des
nobles pour escorte."
C'est à la Horde que naquirent les fils de Saint Théodore les Princes David (+1321) et
Constantine. Saint Théodore utilisa l'importante influence acquise à la Horde pour la gloire de
l'Eglise et de la terre russes. L'Orthodoxie progressa parmi les Tatars et la Horde commença à
adopter les coutumes russes en morale et en Piété. Les marchands russes, architectes et
habiles artisans apportèrent la culture russe sur les rives du Don, de la Volga dans l'Oural et
même en Mongolie.
De cette période, les archéologues ont trouvé de Saintes Icônes et des crosses ainsi que des
lampadas à travers tous les anciens territoires de la Horde d'Or depuis lors incorporée à la
Russie. Ainsi commença le grand mouvement missionnaire de l'Eglise russe vers l'Est et
l'illumination de toutes les tribus avec la Lumière de la Vérité de l'Evangile tout au long du
chemin jusqu'au Grand Océan (Pacifique). Participant en alliés aux campagnes des Mongols,
les Princes russes orthodoxes et leurs escortes apprirent beaucoup et devinrent familiers des
étendues sans bornes de l'Asie, de la Sibérie et de l'Extrême Orient. En 1330, une trentaine
d'années après le Rappel à Dieu de Saint Théodore, les Chroniques Chinoises mentionnent les
Russes à Pékin.
Saint Théodore vécut à Sarai jusqu'en 1290 quand "les nouvelles lui parvinrent de Russie, de
la ville de Yaroslav que son premier fils, le Prince Michael, s'était endormi." Après avoir
donné au Prince de riches présents et une grande escorte, le khan le renvoya en Russie. Il
redevint Prince de Yaroslav. Saint Théodore se préoccupa avec zèle du renforcement et de la
construction de sa ville et de sa principauté. Il avait un Amour particulier pour le Monastère
de la Transfiguration du Seigneur.
Sa célébrité se répandit à travers la Russie et tous les Princes cherchèrent son amitié et
alliance avec lui. Mais par-dessus tout, il fut apprécié par le fils de Saint Alexandre Nevsky,
André Alexandrovich qui le soutint dans toutes ses initiatives. Quand le Prince André devint
le Grand Prince de Vladimir, il l'accompagna dans ses campagnes militaires. Il se réjouissait
de ses victoires et se désolait de sa défaite. En 1296, une sanglante guerre fratricide éclata
entre deux factions de Princes : celle de Saint Théodore et du Prince André et celle de Saint
Michael de Tver et de Saint Daniel de Moscou. Mais avec l'Aide de Dieu, le bain de sang fut
évité.
Lors d'une réunion des Princes en 1296, les Evêques Siméon de Vladimir et Ismaël de Sarai
s'accordèrent pour amener la paix des deux côtés. La participation du Saint Prince Théodore
et de l'Evêque Ismaël à cette réunion montre que Saint Théodore utilisa tous ses talents
diplomatiques à la Horde pour établir la paix sur la terre russe.
Les attachements de Saint Théodore le Noir avec ses origines à Smolensk n'avaient pas
disparus bien qu'il eût été difficile pour lui d'être Prince de Smolensk. Dès lors, Saint
Théodore partit en campagne à Smolensk en 1297 pour réclamer ses droits légitimes sur la
principauté de Smolensk qui avaient été usurpés par ses neveux mais il ne parvint pas à
reprendre la ville de Smolensk ni à redevenir Prince de Smolensk.
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Peu après cette campagne, le Saint Prince-Soldat tomba malade. Le 18 septembre 1299, Saint
Théodore ordonna de le transporter au Monastère de la Transfiguration du Sauveur et y reçut
la tonsure monastique. Vers sa fin, Saint Théodore demanda d'interrompe l'Office et avec la
bénédiction de l'Higoumène et pour répondre au souhait du Prince, on le transporta à l'agonie
dans le jardin du monastère où une foule de gens de Yaroslav s'était déjà rassemblée. "Et le
Prince se repentit devant tout le peuple s'il avait péché contre qui que ce soit ou eu de
mauvais sentiments envers qui que ce soit. Il bénit tous ceux qui avaient péché contre lui ou
conçu de l'inimitié à son égard et supplia leur pardon. Il accepta sa responsabilité pour tous
ses actes devant Dieu et les hommes." C'est seulement après cela que l'humble guerrier
compléta son désir d'achever sa vie peu commune et troublée en acceptant le Schème
Angélique.
Toute la nuit durant, l'Higoumène et les frères prièrent sur le Saint Prince. A la seconde Heure
de la nuit, ils commencèrent à sonner les
cloches pour les Matines. Saint Théodore
gisait silencieusement sur sa couchette de
Moine et reçut la Sainte Communion des
deux Espèces. Quand les Moines
commencèrent à chanter le troisième
"Gloire" du Psautier, il fit le Signe de la
Croix et rendit son âme au Seigneur. Son
aspect à la tombe était extraordinaire :
"Merveilleuse en effet était l'apparence du
Bienheureux. Il gisait sur la couche non
comme un défunt mais comme un vivant. Sa
face brillait comme les rayons du soleil,
ornée de ses Vénérables Cheveux gris,
témoignant de sa pureté d'âme et de sa
bienveillance."
Le 5 mars 1463, on éleva les Précieuses Reliques du Saint Prince Théodore et de ses fils les
Saints David et Constantine. Témoin oculaire de la scène, le chroniqueur rapporte ainsi : "En
la ville de Yaroslavl dans le Monastère du Saint Sauveur, ils levèrent de terre trois grands
Princes : le Prince Théodore Rostislavich et ses fils David et Constantine; ils les portèrent
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hors du sol. Le Grand Prince Théodore était un homme de grande stature et ils placèrent ses
fils David et Constantine à ses côtés. Leur stature était moindre que la sienne. Ils avaient
reposé dans le même tombeau. L'apparence physique du Saint Prince marqua à ce point les
témoins oculaires et ceux présents à la levée des Précieuses Reliques qu'un récit en fut inclus
dans le Prologue (Vies des Saints) dans la Vie de Saint Théodore et aussi dans le texte du
Manuel pour Iconographes.
La Vie du Saint Prince Théodore le Noir fut écrite peu après la levée de ses Précieuses
Reliques par le Hiéromoine Antoine du Monastère du Sauveur à Yaroslav avec la bénédiction
du Saint Métropolite Philippe de Moscou. Une autre version de la Vie fut écrite par André
Yuriev au Monastère Saint Cyrille du Lac Blanc. Une troisième et plus détaillée fut
incorporée dans le "Livre des Rangs de la Généalogie Impériale" compilé sous le Tsar Ivan le
Terrible et le Métropolite Macaire.
Le peuple russe composa des Cantiques sur le Saint Prince Théodore qu'ils chantèrent des
siècles durant leurs "vagabondages infortunés." Les versets glorifient la Piété de Saint
Théodore et son discernement, sa bienveillance et sa douceur de coeur ainsi que son souci de
construire et embellir les églises. La complexité de sa destinée historique, la dureté de
l'époque, la multitude des ennemis de la Russie et de l'Eglise nous révèlent les grands exploits
des Saints Bâtisseurs de la terre russe.
Dragomir et Katarina étaient des fermiers qui vivaient dans le petit village de Lelitch en
Serbie occidentale. Enfant, il accompagnait souvent sa mère au Monastère de Chélije distant
de cinq kilomètres où ils participaient aux Offices. Ce furent les conseils et l'exemple de sa
mère qui posèrent les fondations de son développement spirituel comme il le reconnut lui-
même plus tard.
Il fut malade alors qu'il était enfant et n'eut donc jamais de robuste constitution. Plus tard, il
ne correspondit pas aux critères d'admission à l'école militaire mais ces brillantes capacités
intellectuelles lui permirent d'entrer au Séminaire Saint-Sava à Belgrade avant même d'avoir
achevé l'école préparatoire. Lorsqu'il obtint son diplôme en 1905, il fut sélectionné pour
poursuivre ses études à l'étranger. C'est ainsi qu'il obtint un doctorat à l'université de Berne en
1908 avec un ouvrage intitulé La Foi en la Résurrection du Christ comme dogme fondamental
de l'Eglise apostolique. L'année suivante, il soutint une autre thèse doctorale à l'Université
d'Oxford en Angleterre.
De retour en son pays, il fut très gravement atteint de dysenterie. Il émit le voeu que si le
Seigneur lui donnait la guérison, il consacrerait le reste de son existence à Son Service.
L'année suivante, il entrait au Monastère de Rakovitsa près de Belgrade. Le même jour, il fut
ordonné Prêtre. L'année suivante, il étudia en Russie afin de se préparer à enseigner au
séminaire de Belgrade. Il écrivit des cours de philosophie, logique, histoire et de langues
étrangères –il s'exprimait couramment en sept langues– et rédigea une anthologie d'Homélies.
Ces dernières montrent le don qu'il avait pour exprimer les pensées les plus profondes en un
langage accessible à tous.
Il revint en Serbie en 1919 et fut consacré Evêque de Zicha et fut par la suite transféré à
Ochrid. Il prêcha la Foi, aida les pauvres et établit des orphelinats. Il encouragea le
mouvement "Bogomljcki Pokret" qui incitait à la prière, à la lecture de la Bible, à la
confession et à la communion fréquentes. Sous son influence spirituelle, le mouvement
s'étendit et contribua au renouveau de la vie monastique en Serbie. Il séjourna un an en Russie
et se rendait chaque année à la Sainte Montagne de l'Athos. Ses capacités étaient également
reconnues à l'étranger. En 1921, il fut invité en Amérique. En six mois, il donna plus de cent
conférences, collecta des fonds pour les orphelinats et posa les bases de l'organisation de
l'Eglise serbe en Amérique.
Le Saint Evêque Nicolas retourna six ans plus tard en Amérique à l'invitation de différents
mouvements et associations. Après avoir parlé et prêché pendant trois mois en différentes
églises et universités, il retourna en Serbie tout en s'arrêtant brièvement en Angleterre pour y
parler prophétiquement des signes avant-coureurs d'une autre guerre meurtrière.
Au début des années 1930, il écrit ses remarquables et célèbres "Prières près du lac,"
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spirituellement très proches du Starets Silouane et du Père Sophrony qu'il rencontra à cette
période au Mont Athos. Chaque fois qu'il venait à l’Athos, il se hâtait de voir d'abord le
Starets. C’est le Saint Evêque Nicolas qui ordonna le Père Sophrony Diacre. Au Rappel à
Dieu de Saint Silouane, Saint Nicolas publia dans une revue missionnaire serbe une
nécrologie intitulée "Un homme d'un grand Amour."
À quelqu'un qui lui demandait si les souffrances des camps "détruisent la vie spirituelle ou la
rendent vivante," le Saint Evêque Nicolas répondit : "Vous êtes assis dans le coin et dites
encore et encore : "Je suis poussière, je suis cendres; prends mon âme." Et soudain votre âme
est soulevée et voit Dieu face à Face. Mais vous ne pouvez pas le supporter et vous Lui dites :
"Je ne suis pas prêt, je ne peux pas, renvoie-moi." Et ainsi, une fois de plus, vous êtes assis là
pour des heures et des heures, répétant : "Je suis poussière, je suis cendres; prends mon âme."
Et encore une fois, Dieu vous saisit vers le Haut. Si c'était possible, je voudrais changer le
reste de ma vie pour une heure de plus à Dachau." À quoi Saint Nicolas ajoute : "Et lorsque tu
te penches sur des cendres froides, celles-ci sont transfigurées et reçoivent un visage...
Permets-moi juste de voir ton visage encore plus... et
encore plus de ton visage..." Le camp fut enfin libéré par
les troupes américaines en mai 1945.
Le chapitre final du parcours terrestre du Saint Evêque Nicolas ne fut en nulle manière affecté
par son âge de plus de soixante-dix ans. Il enseignait au séminaire dont il devint le doyen puis
le recteur. Il fut le Père Spirituel de nombreux séminaristes et Moines. Il fut professeur invité
au Séminaire Saint-Vladimir à Crestwood en l'Etat de New-York. Il reçut d’innombrables
visiteurs qu'il encourageait avec des propos remplis de vie spirituelle.
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La prière fut une constante dans la vie du Saint Evêque Nicolas et c'est d'ailleurs en position
de prière qu'il fut retrouvé dans sa chambre à son Endormissement. Des Chrétiens du monde
entier se rassemblèrent pour ses funérailles dans la cathédrale orthodoxe serbe de Saint-Sava à
New-York. Il fut enseveli au Monastère de Saint-Sava à Libertyville. Le Saint Evêque Nicolas
avait exprimé le désir d'être enseveli en son pays natal. Vingt-cinq ans plus tard, le 27 avril
1991, ses Saintes Reliques furent translatées au Monastère de Chetinje en Serbie en un endroit
qui lui avait été réservé depuis longtemps auprès du tombeau de son disciple l'Archimandrite
Justin Popovitch.
Le 19 mai 2003, le Saint Synode de l'Eglise serbe décida de glorifier le Saint Evêque Nicolas
Velimirovitch d'Ohrid et de Zicha en inscrivant son nom dans le calendrier des Saints de
l'Eglise orthodoxe. Les dates de commémoration sont le jour de son Rappel à Dieu le 5/18
mars et celle de la Translation de ses Saintes Reliques d'Amérique en Serbie le 20 avril/3 mai.
Quand nous lisons les Saintes Ecritures, nous devons être attentifs au sens de chaque mot.
Dans une lecture précipitée, par exemple, l'œil ne percevra pas la distinction que l'Evangéliste
fait entre la Trinité Céleste et la trinité terrestre. A propos de la Trinité Céleste, il dit : "et ces
trois sont un" mais à propos de la terrestre, il dit : "et ces trois sont ensemble" Il y a une
différence radicale entre "être un" et "être ensemble." Le Père, le Fils et le Saint Esprit sont un
tandis que l'esprit, l'eau et le sang sont seulement ensemble sans être un. Tous les hommes sur
terre sont ensemble mais ils ne sont pas un. L'eau et le sang constituent le corps mais l'esprit
est l'esprit. "Car la chair a des désirs contraires à l'esprit et l'esprit en a de contraires à la chair"
(Galates 5 : 17), aussi ils ne sont pas un, bien qu'ils soient ensemble. Quand un homme meurt,
cette association est rompue et l'eau va dans une direction et l'esprit dans une autre. Dans le
même temps, la Divine Trinité dans le Ciel n'est pas simplement ensemble mais Elle est un.
Mais il y a une trinité dans le ciel intérieur de l'homme qui doit devenir non une simple
association mais une unité pour qu'il puisse être béni à la fois dans ce monde et dans celui à
venir; c'est l'unité de l'esprit, du cœur et de la volonté. Tant que ces trois sont seulement en
association, l'homme reste en guerre avec ses trois parties et la Trinité Céleste. Quand, par
contre, ces trois deviennent unies et quand l'un n'est pas dominant et l'autre n'est pas asservi
alors cet homme est rempli de la paix qui surpasse toute compréhension (Philippiens 4 : 7),
tout discours, toute explication, toute crainte et toute peine. Alors le petit ciel à l'intérieur de
l'homme commence à être comme le Grand Ciel de Dieu et l'Image et la Ressemblance de
Dieu deviennent claires en lui.
Ô Dieu Trinitaire, aide-nous à acquérir quelque ressemblance avec ceux qui Te ressemblent.
A Toi soient la Gloire et la Louange pour toujours. Amen.
Sur la Théophanie
Quand le Seigneur Jésus eut vécu trente ans depuis Sa Naissance dans la chair, Il commença
Son Enseignement et Son Salut du monde. Il marqua ce commencement même du
commencement par Son Baptême dans le Jourdain. Saint Cyrille de Jérusalem dit : "Le
13
Saint Jean est commémoré plusieurs fois dans l'année mais sa plus grande célébration est en
ce jour du 7 janvier. Parmi les personnages de l'Evangile entourant le Sauveur, la personne de
Saint Jean le Baptiste occupe une place très spéciale par la façon dont il est né et dont il vécut
dans ce monde, par sa manière de baptiser les hommes pour leur repentir et par son Baptême
du Messie et finalement par la manière tragique dont il a quitté ce monde. Il était d'une telle
pureté morale qu'il mérita vraiment le nom d'Ange* qui lui fut donné dans les Ecritures plutôt
que d'être représenté comme simple homme mortel. Saint Jean diffère de tous les autres Saints
Prophètes en ce qu'il eut la joie de montrer au monde Celui Qu'il avait annoncé.
A propos de la main de Saint Jean, on raconte que l'Archevêque la sortait chaque année le jour
de sa fête devant le peuple. Parfois, la main apparaissait ouverte et parfois serrée. Dans le
premier cas, cela indiquait que l'année serait fertile et dans le second qu'il y aurait famine.
* Le mot “messager” en grec est angelos (αγγελος). cf Malachie 3 : 1 ; Matthieu 11: 10.
Dieu.
Œuvres
• La Foi et la vie selon l'évangile, traduit du serbe par Zorica Terzić, ed. L'âge
d'homme, coll. Grands spirituels du XXe siècle.
• Emmanuel (1937)
• Nomologie (1940)
• Cassienne.
ou
15
Saint Ciaran l'Ancien a dû être contemporain de Saint Patrick, voire précurseur du Grand
Saint. Il est né au Cap Clear où on lui attribue l'érection d'une église mais il se rendit sur le
Continent pour son éducation, y être ordonné et sacré Evêque avant de revenir en Irlande. Il
vécut comme Ermite à Saighir près des "Montagnes Fleuries" de Slieve (Bloom Mountains)
mais des disciples se joignirent à lui et un grand monastère fut érigé autour de sa cellule
devenue lieu de prédilection pour l'ensevelissement des défunts Rois d'Ossory. Sa mère,
Liaden vint à Saighir avec un groupe de femmes qui avaient consacré leurs vies au Service de
Dieu et des membres de la communauté de son fils.
Lorsque Saint Jean était encore garçonnet, il tomba avec des compagnons musulmans. De
diverses manières, on l'amena à renier le Christ et à suivre l'islam. Il prit conscience de son
apostasie à seize ans et fut horrifié d'avoir renié le Christ. Il s'enfuit à la Grande Laure de la
Sainte Montagne et y passa son temps dans la repentance sous la conduite d'un Ancien. Il
vécut trois ans la vie monastique d'une manière très stricte mais sa conscience continuait à le
perturber. Avec la bénédiction de son Ancien, il décida de faire le voyage de Constantinople
pour laver son apostasie en confessant le Christ de manière publique et en versant son sang.
Le jeune Moine s'habilla en Turc, ce qui était interdit aux Chrétiens. Arrivé à Constantinople,
il partit directement pour l'église Sainte-Sophie qui avait été profanée et transformée en
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mosquée. Juste en face des musulmans, il fit le Signe de la Croix et commença à réciter des
prières chrétiennes. Puis il dit à voix haute qu'il était né Chrétien mais était tombé dans
l'erreur et avait renié le Christ mais qu'à présent il souhaitait rejeter la fausse religion de
Mohammed afin de recommencer à suivre le Christ.
Pris d'une rage frénétique en entendant ses paroles, les Turcs lui tombèrent dessus. Ils
l'empoignèrent et commencèrent à le torturer de diverses manières. "Renie le Christ,"
disaient-ils, "et reviens à l'islam sinon nous te tuerons." Saint Jean répondit : "Sans le Christ,
il n'y a pas de Salut."
Les furieux Agarènes* le traînèrent dans le jardin pour le décapiter. C'est ainsi que Saint Jean
reçut la Couronne du martyre en 1784 à l'âge de dix-neuf ans.
* http://fr.wikipedia.org/wiki/Agar%C3%A8nes
ou
The Monk Adrian of Poshekhonsk was born at Rostov the Great at the end of the XVI
Century, of pious parents named Grigorii and Irina. The Monk Adrian accepted monastic
tonsure at the monastery of Saint Kornilii of Komel'sk (Comm. 19 May).
Among the brethren gathered around the Monk Kornilii were no few capable builders and
17
iconographers, such that the monastery churches were constructed and adorned by the monks
themselves. In the final years of the Monk Kornilii's life, Kazan Tatars made a plundering
invasion of the locale of the monastery, and he led off all the brethren to the River Ukhtoma.
But the Tatars did not touch the monastery, being frightened off by the sight of the many
soldiers defending it, and they soon withdrew from the Vologda district. The Monk Kornilii
returned to the monastery with the brethren and reposed there on 19 May 1537.
Three years later after the death of the Monk Kornilii, the Monk Adrian, – then in the dignity
of monk-deacon, began strongly to desire to go off into a wilderness place and found a
monastery in honour of the MostHoly Mother of God. The Lord helped the monk fulfill his
intent. At the Korniliev monastery there arrived a certain unknown black-robed starets-elder
of striking appearance. Meeting the starets in church, the Monk Adrian asked him his name,
but the elder did not answer. When the Monk Adrian invited him to his own cell and besought
him to share something of benefit to soul, the starets answered, that he would show the monk
the wilderness, wherein he should build the church and monastery in the name of the
MostHoly Mother of God. The Monk Adrian immediately went off to the monastery head –
the hegumen Lavrentii, and began to seek blessing for the wilderness quietude. Having in
mind the command of the Monk Kornilii, – bidding that there be released from the monastery
any monks wanting to withdraw into the wilderness, hegumen Lavrentii did not hinder the
Monk Adrian but instead gave him his blessing, and likewise sent off with him his assistant –
the starets Leonid. Having prayed at the grave of the Monk Kornilii, the Monk Adrian and
starets Leonid set off on their way, led by the mysterious black-robed monk. The Monk
Adrian carried with him an icon of the Uspenie (Dormition) of the Mother of God, also
written by him.
On 13 September 1540, the eve of the feast of the Exaltation of the Cross of the Lord, the
Monk Adrian and starets Leonid arrived in the wild Poshekhonsk forest, situated amidst the
settlements of Belta, Patrabol'sha, Shel'shedol'sk and Ukhorsk. They halted at the banks of the
River Votkha. And there the starets leading them suddenly became invisible. The astonished
travellers began to chant the canon and service of the feast, with tears of thanks to God. And
indeed this was a portent of the future famous monastery – a place of the glorification of God
– like a bell pealing throughout all the surrounding settlements. For three years the Monk
Adrian and starets Leonid survived in the wilderness solitude, suffering want, overcoming
temptations from the devil and the whisperings of wicked folk, and then they set about their
sacred intent. Choosing a suitable moment, the ascetics set off to Moscow to Metropolitan
Makarii, to seek blessing for the establishing, on the Peshekhonsk side of the River Votkha, of
a monastery and temple in honour of the Uspenie (Dormition) of the Mother of God. Saint
Makarii gave his blessing to the ascetics to build the monastery, and he entrusted them a
church-grant grammota-document; the Monk-deacon Adrian he ordained to the priesthood
and elevated to the dignity of hegumen. In this grammota-deed given to the Monk Adrian, the
sainted hierarch bid "priests, deacons, monks and laypeople to hearken to and obey him in
everything, as becometh for a pastor and teacher." At Moscow the Poshekhonsk ascetics
found generous benefactors who, beholding the audacious elders, gave them abundant
offerings for the building of the church. Having returned to their wilderness spot on 31 May
1543, Saint Adrian laid the foundation for the church with refectory, in honour of the Uspenie
of the MostHoly Mother of God. Having embellished and consecrated the new church, the
Monk Adrian set about the construction of the monastery.
At the monastery was introduced the strict ustav (monastic rule) of the Monk Kornilii. Having
nothing of their own, a little sufficing everyone, the monks devoted a large portion of their
18
time to prayer, both in church and in cell, and no small time was allotted to the reading of
Holy Scripture. And during the reading this was done: "not in elegant voice, nor for effect, but
in an humble and mild voice: one reads, and another speaks of what is read," and they
likewise read in private. The Monk Adrian, besides his tasks as hegumen, also occupied
himself with the writing of icons, and when his holy soul wished for complete silence, he
withdrew for prayer into the depths of the forest into a cell with chapel built by him, a verst
distance away from the monastery. Six years after the founding of the monastery, starets
Leonid peacefully reposed to the Lord. And the Monk Adrian with the brethren reverently
buried him. The brethren during this time had increased. The monks built three cells as
dwellings and a fourth for the preparation of food and the baking of bread. Saint Adrian began
to make plans for the erection of a large stone church and he gathered for this purpose a sum
of money. But a year after the repose of starets Leonid, in 1550 during Great Lent on the night
of 5 into 6 March, with the commemoration of the 42 Ammoreian Martyrs (Comm. 6 March),
– armed robbers burst into the monastery and after a beating they murdered the Monk Adrian.
The holy relics of the MonkMartyr Adrian were uncovered on 17 December 1626, solemnly
transferred into the monastery church and placed into an open crypt, – over against the right
cleros-choir. At the grave of the Monk Adrian occurred many Miracles.
Lorsque ses parents le forcèrent à se marier, le premier soir, il prit une bougie et l'a plaça
sous un ustensile et demanda à son épouse : "Quelle est la meilleure, la lumière ou
l'obscurité?" Elle répondit : "La lumière." Il commença alors à lui parler de la Foi du Christ et
de la vie spirituelle comme de beaucoup plus élevées et plus attrayantes que le physique et il
réussit à convertir sa femme et ses parents à la Foi du Christ.
Saint Conon et sa femme vivaient comme frère et sœur. Peu après, sa femme et ses parents
19
ou
Le Saint Martyr Conon l'Isaurien naquit à Béthanie, un village situé près d'Isaurie, ville d'Asie
Mineure dont les habitants prirent la Foi chrétienne du Saint Apôtre Paul. Depuis sa jeunesse,
Saint Conon fut mis sous la protection du Saint Archange Michel qui lui apparut et l'assista en
de nombreuses circonstances difficiles de sa vie.
Sur l'insistance de ses parents, Saint Conan fut fiancé à une jeune fille nommée Anna qu'il
persuada de rester Vierge après le mariage. Le jeune couple vivait comme frère et sœur se
consacrant entièrement à Dieu. Saint Conon amena ses parents à la Foi chrétienne. Son père,
Saint Nestor, reçut la Couronne de martyre pour avoir critiquer l'idolâtrie.
Après le Rappel à Dieu de sa mère et de son épouse, Saint Conon continua à servir Dieu en s'y
consacrant par ses œuvres monastiques, le jeûne et la prière. Dans la vieillesse, le Saint
Ascète fut glorifié du don des Miracles. Par sa prédication et les Miracles, beaucoup de païens
furent convertis au Christ.
Lorsque la persécution des chrétiens commença à Isaurie, Saint Conon fut un des premiers
touchés. Il fut soumis à de graves tortures pour avoir refusé de sacrifier aux idoles. Toutefois,
les résidents Isauriens furent informés de ce que Saint Conon était soumis à la torture. Ils
partirent en armes pour la défense du Martyr et effrayés par la colère des gens, les
tortionnaires prirent la fuite découvrirent le Saint isaurien Martyr blessé et dans son sang au
lieu même de sa torture. Saint Conon fut désolé de ne pas avoir eu l'honneur que le Seigneur
acceptât son martyre.
Deux ans plus tard, Saint Conon partit en paix. Il fut enseveli auprès de ses parents et sa
femme.
Perranporth est l'endroit traditionnel d'arrivée de Saint Piran dans le plus pur style celtique,
sur une pierre de moulin, selon la tradition. A l'intérieur entre les dunes ou [?], se trouve
enterrée une des plus vieilles églises de ces îles, sa chapelle à Perranzabuloc. Au Moyen-Age,
20
les Précieuses Reliques du Saint reposaient en dessous de l'Autel pour être exposées aux
pèlerins; c'était le plus fréquenté des Saints lieux avec le Mont Saint-Michel. Cependant, au
douzième siècle, les sables engloutirent l'ancien édifice et les Précieuses Reliques furent
emmenées dans une autre église, bien que la haute vieille Croix fût restée parmi les dunes. Si
l'on découvrit pour les extraire les murs en 1834, c'est en 1910 qu'ils furent enfermés dans une
coquille protectrice de béton. Aujourd'hui, ils sont maintenant à nouveau cachés en dessous
du sable.
Les prédications de Saint Piran et les Miracles accomplis à travers lui ont amené tant de gens
à Dieu qu'il a de nombreuses dédicaces en Cornouailles, en Bretagne et le Sud du Pays de
Galles. En Cornouailles, les endroits qui lui sont associés sont dans la région de l'estuaire de
Fal qui était l'endroit d'embarquement habituel pour la Bretagne. Perrarworthal a une source
de Perran et des Perrannthnoe [??] et une chute d'eau de Perran. En Bretagne, Saint-Perran est
un petit village au Sud de Saint-Brienc.
On rapporte que Saint Piran s'intéressait aux pierres et collectait divers rochers contenant des
minéraux dont un noir, particulièrement grand qu'il utilisa comme foyer pour son feu et par
lequel il fut stupéfié d'en voir sortir un flux de métal très chaud de couleur blanche et en
forme de Croix. Cette apparition de l'étain l'a fait non seulement le Protecteur des étameurs
mais a aussi inspiré son drapeau représentant une Croix argentée sur fond noir, drapeau
souvent utilisé comme l'étendard des Cornouailles et symbole de l'Evangile, Lumière hors de
l'obscurité, Bien sortant du mal.
ou
Les origines familiales de Saint Piran sont obscures; la tradition rapporte qu'il est venu
d'Irlande. Ayant passé sa jeunesse dans le Sud du Pays de Galles, il fonda une église à Cardiff.
Saint Piran érigea des églises à Perran-Uthno et Perran-Arworthal, une chapelle à Tintagel et
un puits appelé le Probus à "Venton-Barren." Il voyagea en Bretagne où il travailla avec Saint
Cai. La tradition arthurienne de Geoffrey de Monmouth dit qu'il était l'aumônier du roi Arthur
et Archevêque de York après que Saint Samson eut été exilé par les invasions saxonnes, bien
qu'il soit douteux qu'il y ait jamais siégé.
La Sainte Protection de Saint Piran en Cornouailles dérive de sa popularité avec les mineurs
d'étain de Cornouailles. La tradition rapporte que Saint Piran a découvert l'étain en
21
Cornouailles alors qu'il utilisait un grand rocher noir pour construire une cheminée et qu'il
s'aperçut que la chaleur avait fait suinter un filet de métal blanc pur hors de la pierre. Il
partagea cette découverte avec les habitants de l'endroit, procurant ainsi aux gens de
Cornouailles un métier si lucratif qui en furent si enchantés qu'ils firent en l'honneur de Saint
Piran une fête somptueuse où le vin coula comme l'eau. Saint Piran en but un peu trop, ce qui
engendra dicton cornique "aussi saoul qu'un Perraner." Sur le drapeau National de
Cornouailles, la coulée de métal blanc sur fond noir s'appelle la Croix Blanche de Saint Piran.
Saint Piran rendit son âme à Dieu dans son petit ermitage près de la plage. Ses Vénérables
Reliques attiraient nombre de pèlerins mais en raison de l'envahissement par les sables, on les
translata à l'intérieur des terres dans l'église paroissiale de Perran-Zabulo construite pour les
accueillir.
Plus tard, ils souhaitèrent vivre en Ermite et se retirèrent alors dans un lieu très incommode
d'où ils passèrent ensuite dans la presqu'Île de Landouar où ayant rassemblé quelques
disciples, ils jetteront alors les fondements de l'abbaye dont Saint Jacut aura le gouvernement,
son frère s'étant choisi une autre solitude.
ou
Aspirant à une solitude plus complète, ils allèrent ensuite se fixer à Landoac pour y ériger un
ermitage et y consacrer le jour au travail des mains et la nuit à la prière. Ils convertirent la
population locale et formèrent ces nouveaux Chrétiens à la mise en labour des terrains en
friche. Bientôt ils eurent quelques disciples et ce fut le noyau de l'Abbaye Saint-Jacut. Le
nouveau monastère dut sans doute son accroissement aux émigrations de Grande-Bretagne en
Armorique. Une tradition conservée à l'Abbaye Saint-Jacut rapporte que vers la fin de sa vie
et pour une cause demeurée inconnue, Saint Guethenoc se sépara de son frère sans qu'on
puisse dire vers quel lieu il dirigea ses pas. Demeuré seul à Landoac, Saint Jacut continua à
vivre dans la Sainteté.
D'après Noël Mars, il s'endormit 8 février dans la première moitié du sixième siècle. Son
corps fut enseveli dans l'église du monastère qui était dédicacé à la Mère de Dieu et qui plus
tard prit le nom de Saint-Jacut. A la descente des Normands en Bretagne vers 878, les
22
Selon les "Vies des Martyrs d'Aquitaine," ouvrage composé par un auteur ancien dont Joseph
Scaliger loue le style élégant, Saint Lupercule souffrit le martyre à Eause sous l'empereur
Dèce. Antique métropole de toute la province, l'Eglise d'Eause l'honorait comme son Saint
Protecteur et l'on s'accorde à le regarder comme un des premiers Evêques de cette même
église. Néanmoins quelques savants pensent qu'il ne faut pas le distinguer de Luperque,
Martyr à Saragosse avec dix-huit autres et loué par Prudence dans son livre des "Couronnes
des Martyrs." Il existait au onzième siècle une abbaye qui portait le nom de Saint-Lupercule
d'Eause.
ou
Confesseur et issu d'une illustre famille de Crémone, il rencontre Saint Jérôme qui le forme à
la lecture des Saintes Ecritures et surtout à la vie spirituelle. En 384, il suit Saint Jérôme en
Palestine et devient Moine dans le monastère qu'il fonde à Bethléem. De retour à Rome pour
distribuer son patrimoine aux pauvres, il correspond avec Saint Jérôme et après le Rappel à
Dieu de celui-ci, il revient gouverner le Monastère de Bethléem.
ou
The Holy Martyrs Archelaos, Cyril, Photios and the 150 Martyrs with them (their names are
unknown), were beheaded after tortures for the confession of faith in Christ. This occurred in
the Egyptian city of Antinoe (Antinopolis) sometime in about the years 308-310. The fate of
the martyrs was shared also by Saint Iraida.
24
Being a renowned school of the area, a certain Turkish Muslim sent his son to be educated
there, and among his teachers was the young man George. The young Turk adapted to the
school climate and was competing with his classmates, encouraged by his teacher George,
perhaps benefiting from him with special care. However, because a Greek education of the
early 19th century was closely associated with an Orthodox Christian education, the young
Turk became influenced by these teachings. These teachings began to affect his life, so that he
found it difficult living in a Muslim environment with his family during vacation times in
Dereli. His father soon noticed this change in his thoughts, beliefs and morals. Not only did
the boy gain a great respect for the Greeks, but he also showed a disdain for Islam.
25
The father went in search of the culprit and found him at the school in Rapsani. He found
George and tied him up and dragged him to Tyrnavos, where Veli Pasha, son of Ali Pasha,
governed. The father accused George in the courts of the serious crime of Christianizing a
Muslim child. The verdict if found guilty would be death. George was indeed found guilty
and for this he was tortured without mercy then beheaded. This took place on March 5, 1818
when George was twenty years old.
The martyrdom took place at the barracks on the river islet of Salabria, near the long bridge.
The Turks buried him in that area as well. Yet over the course of two nights, a bright light
appeared over his grave, which was clearly seen by the Turkish soldiers. For this reason the
authorities had his family come from Rapsani to retrieve the body of the Neomartyr. The
sacred relic was brought to the cemetery of Rapsani, which was around the Church of the
Dormition of the Theotokos, near the Karazese household. There his relics can still be found.
A church in his name is also built over the spot where his childhood home
stood.
An Angel appeared to Saint Hesykhios three days before his end and predicted to him his
approaching demise. The monk accepted the news with joy. And before his blessed end, the
Saint summoned his disciples and for a long while he instructed them. At midnight the cell of
the Saint and the surrounding area suddenly gleamed with an Heavenly light, and the Monk
Hesykhios expired to the Lord with the words: "Into Thine hand, O Lord, I commend my
spirit." At the place of his efforts, in accord with the prediction of the Monk Hesykhios, was
later on built a women's monastery. The holy relics of the Monk Hesykhios, buried at the
church of the holy Apostle Andrew the First-Called, were later transferred by Theophylaktos,
bishop of Amasia, to the city of Amasia (Asia Minor).
Evêque et Abbé irlandais du sixième siècle, Saint Carthage l'Ancien d'Ossory succéda au
Saint Evêque Ciaran d'Ossory vers 530 et fut petit-fils du roi Aengus.
Saint Carthage est principalement connu comme un disciple et successeur de Saint Ciaran de
Saighir l'Ancien et le tuteur et le promoteur de son homonyme, Saint Carthage de Lismore
(également connu sous le nom de Saint Mochuda). Il a ensuite fondé le monastère de Druim
Fertain et un autre monastère dans l'île supérieure de Lough Sheelin dans le Comté de Meath.
Dans la Baronnie de Clanmaurice se trouve une ville appelée Monument sur laquelle se
trouvent quelques vestiges d'une ancienne église appelée Cill Cartaig (l'église de Carthage).
St Conon d'Isaurie, thaumaturge et martyr (IIème siècle). -St Marc l'Ascète-St Euloge en
Palestine-St Eulampios en Palestine -St Jean le Bulgare martyr à Constantinople (1784-Sts
Adrien de Pochekhonie et Léonide-St Virgile, moine de Lérins et de St-Symphorien d'Autun
puis archevêque d'Arles qui conféra l'ordination épiscopale à St Augustin de Cantorbéry (vers
618). -St Parthénios de Didymoteichon-St Nicolas Velimirovitch, le "Chrysostome serbe"-St
Lupercul, peut-être évêque d'Eauze en Aquitaine, martyr (IIIème siècle). -Sts Eusèbe et ses
compagnons, martyrs en Afrique du Nord. -Sts martyrs Archelaos, Photios et Cyril et leurs
152 compagnons, morts par le glaive. -St Caron (Pays de Galles). -St Marc l'Ascète,
thaumaturge, disciple de St Jean Chrysostome qui confessa la foi orthodoxe face aux
Messaliens et est l'auteur de traités repris dans la Philocalie (vers 430). -St Colman d'Armagh,
disciple de St Patrick (Vème siècle).-Sts Basile et Constantin de Iaroslavl (Russie, XIIIème
siècle). -Translation des Reliques de St Théodore, prince de Smolensk et Iaroslavl et de ses
fils Sts David et Constantin (1463). -St Adrien, fondateur du monastère de la Dormition dans
la région de Pochekhonié en Russie, martyr par la main de brigands (1550) et son disicple St
Léonide, mort en paix (1549). -Sts Jean, prêtre et Mardarios, moine, martyrs par la main des
Communistes (Russie 1938).-St Nicolas (Vélimirovitch) l'Evêque de Jitcha et d'Ohrid,
surnommé le "St Jean Chrysostome serbe," écrivain ecclésiastique, confesseur qui souffrit
bien des tourments pour le peuple serbe, notamment par la déportation à Dachau et l'exil aux
Etats-Unis où il fut rappelé à Dieu (1956).
→
27
Lecture de l’Epître
Pas de Lecture ce jour
Lecture de l’Evangile
Pas de Lecture ce jour
C'est ainsi que Notre Seigneur a commandé à Pierre et au reste des Saints Apôtres "après qu'Il
eut terminé de parler." (Luc 5,4). Cela signifie que d'abord Il leur donna les instructions et
qu'immédiatement après, Il les appela à l'action. C'est aussi important pour nous. Car aussitôt
que nous apprenons quelque chose des Evangiles, nous devons aussitôt sortir et l'appliquer.
Les oeuvres du disciple sont chères au Seigneur, pas seulement le disciple. "Avance en eaux
profondes." Le long de la côte, des eaux peu profondes, le Seigneur parlait aux gens qui
étaient les moins illuminés par les Mystères du Royaume de Dieu. Il invita les Saints Apôtres
à aller plus au large. Il y a moins de danger en eaux peu profondes mais la prise est aussi
moindre. Dans les eaux peu profondes, il y a des serpents, des batraciens et d'autres créatures
aquatiques moins repoussantes. Voilà tout le danger. Dans les eaux peu profondes, il n'y a
aussi que de petits poissons; voilà toute la prise. Mais dans les eaux plus profondes, le danger
est aussi plus grand. Là vous avez de grandes créatures maritimes et de grandes tempêtes.
C'est dangereux. Mais il y a aussi de plus grands et meilleurs poissons, en grande quantité;
voilà la prise. Ô, toi qui as été illuminé, dès lors, viens vers les profondeurs! "Avance dans les
profondeurs" mystérieuses de la mer de la vie mais n'y va pas sans le Christ dans ton bateau.
A aucun prix. Tu pourras passer toute la nuit de ta vie sans rien attraper comme Pierre le
disait, "Nous avons travaillé toute la nuit et nous n'avons rien pris" (Saint Luc 4,5). Pas
seulement cela mais vous pourriez être confrontés à bien pire si le Christ n'est pas dans votre
barque. Peut-être que les vents vous pousseraient au loin et vous enverraient dans les abysses.
Peut-être quelques monstrueuses et énormes bêtes de la mer viendraient vous détruire. Les
vents, Ô illuminé, ce sont tes propres passions qui t'accompagnent, immanquablement, si tu
t'avances au large sans le Christ. Les bêtes marines énormes et monstrueuses, ce sont les
démons qui, d'un clin d'oeil, savent te détruire comme en un clin d'oeil "le troupeau se
précipita du haut de l'escarpement dans la mer, au nombre d'environ deux mille porcs et ils se
noyaient dans la mer." (Marc 5,13).
Cependant, si tu pars au large avec le Christ, ne soit effrayé de rien mais pars tout réjoui et
courageusement fixé au Christ. Tu y feras la meilleure des prises et tu en rempliras tes deux
barques, la physique et la spirituelle. Tu feras la meilleure prise, Ô élu et sans le moindre
danger, tu toucheras terre, au rivage du Royaume du Christ. Nulle part sans le Christ! Ni dans
les eaux peu profondes ni au large. Dans les eaux peu profondes, tu seras mécontent par la
faim et par nombre de petits dégoûts mais au large, un plus grand mal s'abattra sur toi.
Ô Mon Tout-Puissant Sauveur, Tu es Notre Timonier, Notre Défense, Notre Port d'attache.
Saint Nicolas Velimirovitch l'Evêque d'Ochrid, Serbie (+05 mars 1958), rescapé de Dachau puis des
persécutions communistes, auteur du Synaxaire "Prologue d'Ochrid."