Vous êtes sur la page 1sur 3

TRAITE DE PAIX DE TOLENTINO ENTRE LE S. SIEGE ET LA REPUBLIQUE FRANCAISE 03.07.

19, 19)53

Préambule

Conciles TRAITE DE PAIX DE TOLENTINO


Oecuméniques
ENTRE LE S. SIEGE ET LA REPUBLIQUE FRANCAISE
an. 1245
Concile de Lyon I
Tolentino, 19 février 1797

an. 1439
Décret sur l’union
Fascicule papier, 355x245 mm, 8 ff. Entre les folios 5 et 8, un folio double est inséré (ff.
des Eglises Grecque
et Latine 6r‑7v) avec les Variazioni trovate nel Trattato di pace fra la Santa Sede e la Republica <sic>
an. 1961 Francese, che precede la rattifica <sic>, presentata dall’ambasciatore Bonaparte alla Santità di
Concile Oecuménique Nostro Signore. Sceaux en cire à cacheter, des plénipotentiaires du S. Siège et de la République
Vatican II
française. L’attribution des sceaux n’est pas possible en raison de la mauvaise qualité des
Années Saintes empreintes.
an. 1300 ASV, Segr. Stato, Epoca Napol., Italia, XI, Ia, f. 5r
Boniface VIII
an. 1470 Après l’occupation de Modène, Bologne, Forlì et d’autres cités des légations pontificales par les
Paul II troupes napoléoniennes, le 23 juin 1796, à Bologne, l’armistice est signée entre Pie VI (1775-
an. 1975 1799) et la République française. Cependant, les hostilités reprennent après seulement sept
Paul VI
mois : le 3 février 1797, l’armée du pape est battue à Faenza, le 10 février Napoléon Bonaparte
Concordats atteint Ancône, le 12 février les Français entrent dans Macerata. Pie VI envoie à Bonaparte une
an. [1122] délégation plénipotentiaire, dans l’espoir de «discuter» et «souscrire» à des conditions de paix
Concordat «justes et raisonnables». Le soir du 16 février arrivèrent à Tolentino d’un côté la délégation
de Worms
pontificale, de l’autre Bonaparte avec son Etat Major. Le matin suivant, les négociations
Universités commençaient. Les discussions sont serrées, Bonaparte déclarant ne pas pouvoir tenir ses
an. 1254 troupes éloignées trop longtemps, et menées avec difficulté; Bonaparte n’accepte pas le projet
Oxford
de traité élaboré par les délégués pontificaux, et, le 18 février, il confie au représentant français
an. 1303
François Cacault la version définitive des articles, avec l’instruction d’en obtenir la signature
Avignon
avant la nuit suivante. Dans l’après-midi du dimanche 19 février, le traité ou la «paix» (terme
an. 1303
Rome préféré par Napoléon Bonaparte) est signé à contrecoeur par les plénipotentiaires papaux (le
an. 1306 card. Alessandro Mattei, Mgr. Lorenzo Caleppi, le duc Luigi Braschi Onesti, le marquis Camillo
Orléans Massimi) pour parer au danger d’une occupation militaire de Rome; pour la République
an. 1318 française, signèrent le général en chef (Napoléon Bonaparte), commandant de l’armée d’Italie,
Cambridge ainsi que le chargé d’affaires de France en Italie, le citoyen (François) Cacault (cf. document).
an. 1343 Bonaparte en donna la communication à Pie VI dans une lettre consignée par son aide de camp,
Pise
tandis que le card. Mattei écrivait au Secrétaire d’Etat : «Roma è salva, e salva la religione, ad
an. 1347
onta di grandissimi sacrifici che si sono fatti».
Prague
an. 1364 Le traité est constitué de 26 articles. Pour assurer paix, amitié et bonne intelligence entre Pie
Cracovie
VI et la République française (art. 1), le pape est obligé d’abandonner toute accession, patente
an. 1365
ou secrette avec les ennemis de la France (art. 2). Vaisseaux de guerre et corsaires ennemis de
Vienne
la France ne peuvent aborder le territoire pontifical (art. 4). Le pape renonce à tout droit sur
an. 1410
Budapest Avignon et le Comtat Venaissin (art. 6), ainsi que sur les légations de Bologne, Ferrare et
Romagne (art. 7). Avant le 5 mars 1797 (avant le 15 du mois de ventôse courant) Pie VI devra
Souverains
s’être acquitté de la somme de 15 millions de livres tournois envers la France, en plus des 16
an. 1246
Gran Khan Güyük qu’il devait encore verser selon l’art. 9 de l’armistice de Bologne : pour satisfaire entièrement à
an. 1654
cette dernière obligation, le pape devrait fournir à l’armée française 800 chevaux de trait, des
Christine de Suède boeufs et des buffles et autres objets produits du territoire de l’Église (art. 10-11). De plus, au
an. 1693 titre des nouvelles contributions, le pape devrait verser 15 autres millions en numéraire,
Louis XIV diamants ou autres valeur: 10 avant le mois de mars, et 5 avant avril 1797 (art. 12). Les
an. 1797 manuscrits et les oeuvres d’art qui étaient encore dues, en vertu de l’armistice de Bologne,
Napoléon Ier seraient restituées le plus tôt possible (art. 13). La France s’engageait à céder ses droits sur les

http://archive.wikiwix.com/cache/display.php?url=http://asv.vatican.va/fr/doc/1797.htm Seite 1 von 3


TRAITE DE PAIX DE TOLENTINO ENTRE LE S. SIEGE ET LA REPUBLIQUE FRANCAISE 03.07.19, 19)53

Bonaparte fondations pieuses à Rome et à Loreto (art. 17). Le pape devrait libérer les prisonniers politiques
Personnages et ceux de guerre (art. 19-20), et accorder à la République française la clause de la nation la
illustres plus favorisée (art. 21).
Artistes
an. [1517-1518 et Pie VI ratifia le traité de Tolentino le 24 février 1797, ordonnant à Mgr Gaetano Marini d’en
environ 1520] déposer l’original et une copie aux Archives du Château Saint-Ange. Le Directoire français le
Raphaël d’Urbino et
Antonio da Sangallo
confirma le 30 avril 1797 (Segr. Stato, Epoca Napol., Italia, XI, Ib, 6 ff. de parchemin).

an. 1535
Sur la portée du traité de Tolentino dans l’histoire du pouvoir temporel de l’Eglise, les
Michel-Ange
et la Chapelle Sixtine historiens ne sont pas unanimes. Néanmoins, le fait que Bonaparte n’ait imposé au pape aucune
an. [1550] clause relative à son rôle de chef spirituel de la Chrétienté représente une concession neuve
Michel-Ange dans le rapport Eglise-Etat. Avec le traité de Tolentino, l’Eglise romaine acceptait, certainement à
et la Fabbrica contrecoeur, «il primo grave distacco dal potere temporale», mais «riprendeva anche coscienza
de Saint Pierre
di disporre, secondo una promessa antica, di valori eterni. Erano questi i segni di un’era nuova»
an. 1551
Giacomo Le Tintoret
(Filippone Giustino, Le relazioni fra lo Stato Pontificio e la Francia rivoluzionaria. Storia
diplomatica del Trattato di Tolentino, vol. II, pag. 651).
an. 1821
Antonio Canova

Hommes
de lettres
an. 1263
Brunetto Latini
an. 1836
Giacomo Leopardi

Musiciens
an. 1770
Mozart
an. 1866
Gioacchino Rossini
Politiques et
ecclésiastiques
an. 1054
Gisulfo II
an. 1532
Francesco Guicciardini
an. 1597
Giordano Bruno
Saints
an. 1223
s. François d’Assise
an. 1469
s. Francesca Romana
an. 1563
s. Charles Borromée
an. [1577]
s. Thérèse d'Avila
an. 1623
s. Francesco Saverio

Scientifiques
ann. 1616-1633
Galileo Galiléei

Confessions
chrétiennes
an. 1139
Jean II Comnène
an. 1141
Jean II Comnène
an. 1146
Manuel Ier Comnène
an. 1520
Avertissement
à Martin Luther

http://archive.wikiwix.com/cache/display.php?url=http://asv.vatican.va/fr/doc/1797.htm Seite 2 von 3


TRAITE DE PAIX DE TOLENTINO ENTRE LE S. SIEGE ET LA REPUBLIQUE FRANCAISE 03.07.19, 19)53

an. 1521
Excommunication
de Martin Luther
an. 1530
Divorce d’Henri VIII

Evénements
célèbres
an. 962
Diplôme
d' Othon Ier
an. 1308
Templiers
an. 1582
«Lunario nuovo»

Archives
du Saint-Siège
secc. VIII‑IX
Liber diurnus
Romanorum
Pontificum

Les sceaux
an. 1355
Charles IV,
empereur
an. 1556-1598
Philippe II,
roi d’Espagne

Recherche

Les Archives: hier et aujourd'hui ~ Une visite virtuelle des Archives à travers les fresques et les documents
Documents de l'histoire ~ Les fonds d'archives
La diplomatique des documents papaux ~ L'Ecole Vaticane de Paléographie, de Diplomatique et d'Archivistique
Pour étudier et consulter les publications, les CD-Rom, DVD ~ Les laboratoires ~ Projets de collaboration ~ Le personnel
____________________________________________________________________________________________________________
© ARCHIVES SECRETES VATICANES
@ info

http://archive.wikiwix.com/cache/display.php?url=http://asv.vatican.va/fr/doc/1797.htm Seite 3 von 3

Vous aimerez peut-être aussi